Cours Phys Mat Chapter 2-2016

Structure cristalline Chap: 2
Cristallographie élémentaire
Structures cristallines
Réseau réciproque
II. Structure Cristalline : Trois types de solides, classés selon la
disposition atomique:
MATÉRIAUX SOLIDES
CRISTALLIN POLYCRISTALLIN AMORPHE

(Non-cristallin
Monocristal
Chap: II-2
MATÉRIAUX SOLIDES
AMORPHE
(Non-cristallin
Chap: II-3
II. Structure cristalline : Solides amorphes
• Solide amorphe (non cristallin) est composé d'atomes, d’ions ou de

molécules orientés au hasard, qui ne forment pas des motifs définis
ou des structures en réseau.
• Les matériaux amorphes ont un ordre seulement à quelques
dimensions atomiques ou moléculaires.
• Les matériaux amorphes n'ont pas d'ordre de longue portée, mais ils
ont des ordre à courte portée à des degrés variables .
• Exemples: silicium amorphe, plastiques et verres.
Le silicium amorphe est utilisé dans les cellules solaires et dans les
transistors en couches minces.
Chap: II-4
MATÉRIAUX SOLIDES
POLYCRISTALLIN AMORPHE
(Non-cristallin
Chap: II-5
II. Structure cristalline : Solides plycristallins
• Solide polycristallin est un matériau constitué d'un agrégat d'un grand

nombre de petits monocristaux (appelés grains ou cristallites).
• Ces Matériaux ont un degré d'ordre élevé sur de nombreuses
dimensions atomiques ou moléculaires.
• Ces régions ordonnées, ou régions monocristallines, varient en taille et
en orientation les une par rapport aux autres.
• Ces régions sont appelées grains (ou domaine) et sont séparées les
unes des autres par des joints de grains.
• Les grains sont généralement de 100nm à 100m de diamètre.
Polycristaux avec des grains qui sont <10 nm de diamètre sont appelés
nanocrystalline
Pyrite
Polycristallin
Forme (Grain)
Chap: II-6
MATÉRIAUX SOLIDES
CRISTALLIN POLYCRISTALLIN AMORPHE

(Non-cristallin
Monocristal
Chap: II-7
II. Structure cristalline : Solides cristallins
• Solide cristallin est un solide, dans lequel les atomes ou

molécules sont arrangés selon un motif déterminé répété
en trois dimensions.
• Les monocristaux sont caractérisés par un ordre à longue
distance. Les atomes (molécules) sont rangés
régulièrement dans tout l'espace. Le monocristal forme
donc un réseau périodique tridimensionnel d’atomes. Si le
solide présente un seul arrangement, on a un monocristal.
Monocristal
Chap: II-8
II. Structure cristalline :
Cristal parfait
• En effet, on ne peut pas préparer un cristal parfait. Par exemple,
même la surface d'un cristal est un type d'imperfection parce
que la périodicité est interrompue en surface.
• Un autre exemple, les vibrations thermiques des atomes autour

de leur position d'équilibre pour une température T> 0 ° K
• Comme troisième exemple, le cristal réel contient toujours des

atomes étrangers, c'est à dire, les impuretés. Ces impuretés
gâche la structure cristalline parfaite.
Chap: II-9
II. Structure cristalline : Cristallographie
• Qu'est-ce que la cristallographie?
– La branche de la science qui traite de la description
géométrique des cristaux et leur arrangement interne.
• La connaissance des bases de la cristallographie est

essentielle pour le physicien de l'état solide;
– pour spécifier toute structure cristalline et
– pour classer les solides en différents types selon les
symétries qu'ils possèdent
• La symétrie d'un cristal peut avoir une influence profonde

sur ses propriétés.
• Nous allons nous préoccuper dans ce cours des solides à

structures simples.
Chap: II-10
II. Structure cristalline : Réseau Cristallin
Qu'est-ce qu’un réseau cristallin?
En cristallographie, seules les propriétés géométriques du cristal

présentent un intérêt, on remplace donc chaque atome par un point
géométrique situé à la position de cet atome à l’équilibre.
Atomes
Chap: II-11
En cristallographie, seules les propriétés géométriques du cristal

présentent un intérêt, on remplace donc chaque atome par un point
géométrique situé à la position de cet atome à l’équilibre.
Noeud
Considérons un point O origine fixé quelconque de l'espace. Par

définition, on appelle nœud tout point de l'espace ayant le même
environnement qu'en O.
L'ensemble des nœuds constitue le réseau.
Le réseau est donc l'arrangement tridimensionnel des nœuds.
Chap: II-12
Vecteurs de base
  T
• Tous les nœuds du réseau peuvent être engendrés par des vecteurs
qui sont des combinaisons entières de trois vecteurs de base a, b, c

T
O

 Les vecteurs T
u
a
vb
w
c et u, v, w ∈ Z

 Pour un réseau donné, le choix des vecteurs de base a, b,n’est
c
pas unique
− Les vecteurs a, b, c doivent être non-coplanaires et doivent
engendrer tous les noeuds du réseau par des combinaisons entières
  
− Par convention, on choisit une base directe : a  (b  c )  0
Chap: II-13 Chap: II-13

• Réseau cristallin : Il est important de constater qu’un réseau est

une construction purement mathématique et ne correspond
pas à la réalité du cristal.
• On ne peut décrire cette réalité du cristal qu’en associant à
chaque point ou nœud du réseau un voisinage atomique
identique et de même orientation, la base (ou motif). On a
alors :
Structure cristalline = Réseau cristallin + Base
Chap: II-14
O
(scanning tunneling microscope)
Platine Surface du platine Réseau cristallin et
structure du Platine
Chap: II-15
II. Structure cristalline : Réseau Cristallin ,
Maille
On appelle maille à trois dimensions tout parallélépipédique
  
construit sur trois vecteurs a , b et c non coplanaires.
  
Le volume de la maille est : V
(
ab
)
c
 

Si  T , {u, v, w} sont tous entiers, la base  
a, b, c est dite
fondamentale, la maille construite sur cette base est appelée
maille primitive ou élémentaire et contient un seul nœud. Elle
permet de remplir tout l’espace, si on lui applique toutes les
translations possibles.
La maille conventionnelle contient plus d’un nœud (2, 3, …).
Le choix de la maille primitive est arbitraire.
Chap: II-16
II. Structure cristalline: Réseau à deux dimensions
les mailles 4 et 5
5
ne sont pas
primitives. T ne b’ a’
1
peut être
b
représenté par
a 2
une combinaison
linéaire à 3
coefficients entiers 4
 
de a et b .
 
La surface d’une maille est donné par le produit vectoriel des deux vecteurs a et b :

 
S
a
b
a
bs
i
n(
a,
b)
Toutes les mailles primitives ont la même surface, les mailles d’ordre n ont une surface égale
à nS (n est égal au nombre de nœuds dans
 
la maille).

Exemple   
a

'2
a
bb'
b
  



  
S
''
a

b'
(
2a

b)

b
2a

bb
b
2
a
b

2
SChap: II-17
On prend un réseau construit à partir de deux vecteurs de longueur
quelconque et faisant un angle  égal à π/2. La maille formée est un
rectangle.
Si on ajoute au centre de chaque rectangle un autre nœud.
on obtient une maille double  1 
1 2 . C’est
4  une maille centrée.
 4 
Ce nouveau réseau de points peut être défini à partir d’une maille losange
« primitive » . En général on prend la maille double rectangulaire
car avec ses angles droits elle fait mieux apparaître les éléments de symétrie
du réseau. Chap: II-18
II. Structure cristalline: Réseau de Bravais à deux dimensions
avec différents choix de la Base
Réseau de Bravais + Base = Cristal
motif = et par
réseau = groupe minimum duplication
ensemble périodique
de nœuds d’atomes placé représente le
en chaque nœud cristal
Chap: II-19
II. Structure cristalline: Réseau de Bravais à deux dimensions
avec différents choix de la Base
Réseau de Bravais + Base = Cristal
+
=
SiO2
Quartz
Chap: II-20
Dans un espace à deux dimensions nous prenons une origine et deux vecteurs
non colinéaires pour définir
 un repère.

a
Les deux vecteurs et b sont caractérisés en particulier par leur longueur a et b
et par l’angle  entre leurs directions.
Quels sont les différentes possibilités pour ces trois paramètres a, b et ?
Parallélogramme rectangle Losange carré losange à 2π/3

a≠b a≠b a = b a = b a = b
 quelconque  = π/2  quelconque  = π/2  = 2π/3
Dans le cas particulier où l’angle entre les deux vecteurs est égal à 2π/3, on
garde la maille losange. Car dans ce cas particulier cette maille met plus en
évidence les éléments de symétrie du réseau que la maille du système
rectangulaire centré. Chap: II-21
On peut maintenant compléter le tableau au niveau des différents systèmes.
Maille Système
a ≠ b et  quelconque  parallélogramme  oblique
a ≠ b et  = π/2  rectangle  rectangulaire
a = b et  quelconque  losange  rectangulaire centré
a = b et  = 2π/3  losange à 2π/3  hexagonal
a = b et  = π/2  carrée  carré
Oblique : p Rectangulaire : p Rectangulaire : c Carré : p Hexagonal : p
p : primitif c: centré p : primitif
Chap: II-22
II. Structure cristalline: Réseau à trois dimensions
Dans un espace à trois dimensions nous prenons une origine et

trois vecteurs
  non  colinéaires pour définir un repère. Les trois
vecteurs a , b et c sont caractérisés en particulier par 6 valeurs
scalaires:
− 3 longueurs, a, b, c; il s’agit
des normes des vecteurs de
base : 
 
a a, b b , c c
− 3 angles, α, β , γ ; il s’agit
des angles formés par les
 c
 
vecteurs de base :
α = ∠(b, c) , b a
β = ∠(a, c) ,
γ = ∠(a, b) ,
Constantes du réseau (Paramètres de maille)
Chap: II-23
Quels sont les différentes possibilités pour ces six paramètres?
Paramètres Polyèdre Système cristallin

,  et  Parallélépipède
a≠b≠c quelconque Triclinique
quelconques
==π/2 Prisme droit à base
a≠b≠c parallélogramme Monoclinique
 quelconque
a≠b≠c ===π/2 Parallélépipède Orthorhombique

rectangle
==quelco
a = b=c Rhomboèdre Rhomboédrique
nques
a = b≠c ===π/2 Prisme droit à base Quadratique

carrée
==π/2 Prisme droit à base
a = b≠c losange à 2π/3 Hexagonal
 = 2π/3
a = b=c ===π/2 Cube Cubique
On obtient donc 7 systèmes cristallins chacun avec une

forme de maille spécifique.
Chap: II-24
II. Structure cristalline: Les Mailles en trois dimensions
Il y a 7 systèmes cristallins avec des formes de maille spécifiques.

Mais dans un espace 3D pour chacune de ces formes peut-on
trouver des mailles avec plusieurs nœuds du réseau, c’est-à-dire des
mailles multiples, et comment choisir quand il y a plusieurs
solutions ?
Le choix est guidé par les critères suivants :
• la forme la plus simple possible
• le volume le plus petit possible
• la maille dont la symétrie est celle du réseau
Le critère qui l’emporte étant le dernier.
Pour répondre à ces questions il suffit de prendre une maille parmi
les 7 et d’ajouter des nœuds qui doivent respecter la symétrie de la
maille et être compatible avec le réseau existant. Cette étude permet
de définir les réseaux de Bravais.
Chap: II-25
II.Structures
Structure cristalline: les réseaux de Bravais
cristallographiques
Chap: II-24
Début de 3ième
séance 04-10-2016
Maille
Primitive ou élémentaire Conventionelle
 un seul nœud par maille  plus d’un nœud par maille

 la plus petite surface à 2D, ou  multiple de la surface ou de volume
 le plus petit volume à 3D de la cellule primitive
Cubique Simple (CS) Cubique centré (CC)

Conventionelle = Primitive cell Conventionel le≠ Primitive cell
Chap: II-27
Maille
Primitive ou élémentaire Conventionelle
 un seul nœud par maille  plus d’un nœud par maille

 la plus petite surface à 2D, ou  multiple de la surface ou de volume
 le plus petit volume à 3D de la cellule primitive
Cubique Simple (CS) Cubique centré (CC)

Conventionelle = Primitive cell Conventionelle ≠ Primitive cell
Chap: II-28
La cellule primitive et conventionnelle
8 plus proches voisins
(1/2,1/2,1/2) Métaux alcalins: Li, Na, K, Rb, Cs

Métaux ferromagnétiques: Cr, Fe
(0,0,0)
Les métaux de transition: Nb, V, Ta, Mo, W
• La maille cubique centré (CC) est une

maille conventionnelle à 2 nœuds.
• Réseau CC + base à un atome

• Réseau CS + base de 2 atomes à (0,0,0) et (1/2,1/2,1/2)
Chap: II-29
La cellule primitive et conventionnelle du CC
• la Maille élémentaire du
z CC est rhomboédrique.
Vecteurs Translation primitifs:

 a
b a  ( xˆ  yˆ  zˆ )
c 2
 a
a y b  (  xˆ  yˆ  zˆ )
x 2
 a
maille
c  ( xˆ  yˆ  zˆ )
2
conventionnelle
Maille élémentaire
Chap: II-30
Cubique centré (CC):

conventionnelle cellule primitive
Angle entre deux arêtes

adjacentes: 109o28’
3
arête a
2
Coordonnées des nœuds du réseau dans la cellule conventionnelle:
000,100, 010, 001, 110,101, 011, 111, ½ ½ ½
Chap: II-31
La cellule primitive et conventionnelle du CFC
• La maille cubique à faces centrées
(CFC) est une maille conventionnelle,
elle contient 4 nœuds.
(1/2,0,1/2) Pas un réseau primitif

(0,1/2,1/2)
12 Plus proches voisins
(0,0,0)
Métaux nobles: Cu, Ag, Au
(1/2,1/2,0)
Les métaux de transition: Ni, Pd, Pt,
Solides de gaz inertes : Ne, Ar, Kr, Xe
• Réseau CFC + base à un atome

• Réseau CS + base de 4 atomes à (0,0,0), (1/2,1/2,0) (1/2,0,1/2),
et (0,1/2,1/2)
Chap: II-32
La cellule primitive et conventionnelle du CFC
z • La maille cubique à faces
centrées (CFC) est une
maille conventionnelle, elle
contient 4 nœuds.
• la Maille élémentaire du
réseau CFC est
a3 rhomboédrique.
a2
 a
a  ( xˆ  yˆ )
a1 2
y  a
x
b  ( yˆ  zˆ )
2
 a
c  ( xˆ  zˆ )
Angle entre deux arêtes adjacentes: 60 o 2
2
arête a
2 Chap: II-33
b̄
Cubique centré (CC):
c̄ primitive (rombohedron) maille conventionnelle
ā Coordonnées:
000, 100, 101, 110, 110,101, 011, 211, 200
Cubique à faces centrées (CFC):

conventionnelle maille primitive
b̄ Coordonnées:
c̄ 000,100, 010, 001, 110,101, 011,111, ½ ½ 0, ½
ā
0 ½, 0 ½ ½ ,½1 ½ , 1 ½ ½ , ½ ½ 1
Chap: II-34
L’empilement hexagonal compact
Couche A
Couche A
Couche A
Couche A
Couche B
Couche A
Couche B
Couche A
Couche B
Couche A
Couche B
Couche A
Couche B
Couche C = Couche A
Couche A
Couche B
Empilement AB
Couche C = Couche A
La cellule primitive et conventionnelle du HCP
a  b , avec un angle d'ouverture 120 o
c  1.633 a
a, b, et c ne construisent pas un réseau primitif
c a, b, et a3 construisent un réseau primitif

  
a  b  a3
a3
b Métaux de transition: Sc, Y, Ti, Zr, Co ...
a
120 o
Métaux IIA: Be, Mg
Plan basale
Réseau Hexgonal + base de 2 atomes à (0,0,0) et (2/3,1/3,1/2)
Chap: II-44
II. Structure cristalline: HCP
Réseau HCP A B A B A B …
z
Réseau CFC ABCABCABC…

Chap: II-45
II. Structure cristalline: Structure Diamant
Structure Diamant : deux CFC déplacé l'un / à l'autre de ¼, ¼, ¼

Réseau CFC + base de 2 atomes à (0,0,0) et (1/4,1/4,1/4)
0 1/2 0
3/4 1/4
1/2 0 1/2
1/4 3/4
0 1/2 0
Liaison tétraédrique: 4 plus proches voisins
12 seconds plus proches voisins
Le facteur de remplissage maximum= 0.34

Si, Ge, Sn, C, ZnS, GaAs, …
Chap: II-46
II. Structure cristalline: Structure Diamant
Certains atomes forment des structures stables multiples :

par exemple, C → diamant ou graphite (hexagonal):
Structure diamant
Structure graphite
Chap: II-47
II. Structure cristalline: Structure Zinc Blend
ZnS, CuF, CuCl, … composés

CdS Photoconducteur
GaAs, GaP, InSb, … III-V composants semi-conducteurs
• Réseau CFC + basis de deux atomes

• Zn (0,0,0), S (1/4,1/4,1/4)
• Ga(0,0,0), As(1/4,1/4,1/4)
diamant avec atomes alternés
Chap: II-48
II. Structure cristalline:
Beaucoup de cristaux subissent des changements

structurels avec T, P:
par exemple,
-ferrite -ferrite
CC CFC CC Liquide
Fe Temperature
910oC 1400oC 2100oC
HCP CFC Liquide

Na Temperature
36K 371K
Chap: II-49
Maille de Wigner-Seitz
C’est le plus petit volume limités par les plans médiateurs des
segments joignant un nœud à tous ses voisins dans les différentes
directions de l’espace.
Remarque: la maille de Wigner-Seitz est une maille élémentaire.

Chap: II-50
Maille de Wigner-Seitz - 3D
Maille de Wigner-Seitz du Maille de Wigner-Seitz du

cubique à faces centrées (CfC) cubique centré (CC)
Chap: II-51
II. Structure cristalline: Directions cristallographiques – Indices de
Miller, LES RANGEES 2D
Toute droite passant par deux nœuds est une rangée, elle contient une infinité de
nœuds. Elle fait partie d’un ensemble de rangées parallèles, équidistantes qui
passent par tous les nœuds du réseau, aucune rangée de cet ensemble n’est vide.
A toute rangée correspond unerangée 
 particulière qui passe par l’origine et par
un nœud extrémité du vecteur R  u av b avec u et v premiers entre eux
qui est l’un des deux premiers nœuds de la rangée à partir de l’origine. On
notera la famille de rangée correspondante [u,v] . R = distance entre deux
nœuds voisins de la rangée
[1,1] [-1,3]
a
[1,2]
Chap: II-52
Illustrations schématiques des rangées dans les

cristaux bidimensionnels
 (01)
b
a
(25)
(11)
53
Une rangée dans un réseau 3D est définie comme dans un réseau 2D c’est-à-
dire que toute droite passant par deux nœuds est une rangée, elle contient une
infinité de nœuds. Elle fait partie d’un ensemble de rangée parallèles,
équidistantes qui passent par tous les nœuds du réseau, aucune rangée de cet
ensemble n’est vide.
Soit N un nœud de la rangée ; sa position

 est définie par le vecteur :



 
ONu
a
v
b
wc
avec u, v et w premiers entre eux.
La direction de plusieurs rangées cristallines parallèles est une direction

cristalline notée [u,v,w] .
Chap: II-54
Directions cristallographiques – Indices de Miller, LES RANGEES 3D
[1 0 2]
[001] [111]
–
[1 2 2]
c
b
[010]
c a
[100] [110]
b a
[1 1 0]
Ecriture : –
[1 -1 0] = [1 1 0]
Chap: II-55
Directions cristallographiques – Indices de Miller, LES PLANS 3D
Repérage des plans cristallins: les nœuds du réseau peuvent être regroupés
sur des ensembles de plans // et équidistants: les plans réticulaires
 Indices de Miller de plan réticulaire: On définit le plan réticulaire par les indices
h, k, l appelés indices de Miller. Méthode :
• coordonnées des intersections des plans avec les directions cristallines
– x1 (distance / origine = x1.a ) en unité de a (2,3,3)
– x2 (distance / origine = x2.b ) en unité de b 2
– x3 (distance / origine = x3.c ) en unité de c
c̄
• Prendre les inverses b̄
• Prendre les plus petits entiers dans le même rapport 2
• Exemple: ā
– x1=3, x2=2, x3=2 3

– 1/x1, 1/x2, 1/x3 → 1/3 , 1/2, 1/2
– 2/6, 3/6, 3/6 → 2,3,3 (h,k,l) =(2,3,3)
– Nota : si un des indices est négatif, une barre sur le dessus
h,k,l constituent les indices de Miller
Chap: II-56
Exemple : Les indices de Miller (h k l) sont déterminés de la manière suivante :
  
Coordonnées d’intersection: 3a , 1 b , 2c
1 1
leurs inverses : , 1,
3 2
les plus petits entiers

2 6 3
conservant le même , ,
rapport, 6 6 6
Le plan est nommé h=2, k=6, l=3 ou encore (h k l) = (2 6 3).
→ Plan (2,6,3) 57
Exemple : Les indices de Miller (h k l) sont déterminés de la manière suivante :
  
4 Coordonnées d’intersection 2a, 1b, 4c
(2,4,1)
1 1
leurs inverses : , 1,
2 4
c̄ b̄
ā 1
2
puis on trouve les plus petits entiers conservant le
même rapport, c’est à dire (2/4, 4/4 et 1/4)
Le plan est donc nommé h=2, k=4, l=1 ou encore (h k l) = (2 4 1).
Les Indices de Miller : (2,4,1)
Chap: II-58
Directions cristallographiques – Équation d'un plan
Un plan réticulaire passe par trois nœuds.
L'équation d'un plan réticulaire passant par l'origine du réseau a
la forme :
h u  k v  l  w  0
Tout nœud du réseau direct de coordonnées (u,v,w) appartient à
ce plan réticulaire si il satisfait à cette équation.
Le plan le plus proche de l'origine parmi l'ensemble des plans

parallèles (hkl) a pour équation
h u  k v  l  w  1
Il coupe les directions a, b et c en 1/h, 1/k et 1/l respectivement.
Chap: II-59
Directions cristallographiques – Équation d'un plan
De façon générale, l'équation d'un plan s'écrit
h u  k v  l  w  n
où n est un nombre entier (positif, négatif ou nul) représentant
l'ordre du plan dans la famille de plans réticulaires considérée.
Si M est le point où ce plan coupe a et

M’ le point où un autre plan de cette
famille coupe a on a la relation c
OM’ = n OM
b M a M’
Chap: II-60
La maille hexagonal présente quelques particularités. La première est les
différents choix possibles dans le plan de base (a,b). Avec la base (a,b) la famille
de plans a pour indices (110), par contre avec la base (i,a) cette même famille
aurait pour indices (-210) ou (1-20) avec la base (b,i).
Ces trois bases sont totalement
équivalentes. C’est pour cette raison que
i dans le système hexagonal on utilise 4
indices pour indexer les plans. h sur a, k
sur b, i = -(h+k) sur i et l sur c.
b
(110)
avec cette convention dans la base (a,b)
le plan (110) se notera (11-20). On écrit
a parfois (11.0) en mettant un point à la
place du quatrième indice.
La permutation circulaire des trois premiers indices permet de trouver les
plans équivalents à un plan donné. Par exemple au plan
(11-20) correspondront les plans (-2110) et (1-210).
Chap: II-61
II. Structure cristalline : Maille élémentaire en 3D
Axes X Y Z
Exemple 1
Points
d'interception 1 ∞ ∞
Reciproques 1/1 1/ ∞ 1/ ∞
Le plus petit
rapport 1 0 0
(1,0,0) Indices de Miller (100)
Axes X Y Z
Exemple 2
Points
d'interception 1 1 ∞
Reciproques 1/1 1/ 1 1/ ∞
(0,1,0) Le plus petit

rapport 1 1 0
(1,0,0)
Chap: II-62 Indices de Miller (110)
Axe X Y Z
Exemple 3
Points
d'interception 1 1 1
(0,0,1)
Réciproques 1/1 1/ 1 1/ 1
Le plus petit
(0,1,0) rapport 1 1 1
(1,0,0) Indices de Miller (111)

Axe X Y Z
Exemple 4
Points
d'interception 1/2 1 ∞
Réciproques 1/(½) 1/ 1 1/ ∞
(0,1,0) Le plus petit

(1/2, 0, 0) rapport 2 1 0
Chap: II-63 Indices de Miller (210)

Exemple 5 Axe a b c
Points
d'interceptio
n
1 ∞ ½
Reciproques 1/1 1/ ∞ 1/(½)
Le plus petit
rapport 1 0 2
Indices de Miller (102)
Exemple 6 Axe a b c
Points
d'interceptio
n
-1 ∞ ½
Reciproques 1/-1 1/ ∞ 1/(½)
Le plus petit
rapport -1 0 2
_
Indices de Miller (102)
Chap: II-64
II. Structure cristalline: LES PLANS

c

b

a
(1 0 0) (0 0 1) (0 1 1) (-1 0 1)
(1 1 1) (1 1 -1) (2 0 1) (2 2 1)
(100) (110) (200) Chap: II-65

II. Structure cristalline: LES PLANS Début de 4ième séance
13-10-2015
Q : Comment reconnaître les plans d’une même

famille ?
R : Ceux qui ont la même symétrie et donc la même
distance réticulaire, par exemple.
Exemple :
1
Cubique 2 = h2 + k 2 + l 2 {125}{251} {152}  .......
d hkl
1 h2 + k 2 l 2
Quadratique 2 = 2 + 2 {125}{215} {-215} {512}
d hkl a c
Monoclinique 1 h2 k2 l2 2hl cos 

2 = 2 2 + 2+ 2 2 -
d hkl a sin  b c sin  ac sin2 
{125}{1-25} {-125} {12-5}  ...
Chap: II-52
Densité réticulaire: C’est le nombre de nœuds par unité de

surface dans un plan réticulaire (hkl) .
N
hkl 
Shkl N : nombre de nœuds
Remarque : Le clivage se fait le long des plans les plus denses
et les plus éloignés.
Coordinance: c’est le nombre de nœuds les plus proches voisins.

- La coordinance du réseau cubique simple (CS) est 6
- celle du cubique centré (CC) est 8 et
- la coordinance du réseau cubique à faces centrées (CFC) est 12.
Chap: II-67
CS
CS
CC CFC
8 plus proches voisins 12 Plus proches voisins
Taux de remplissage
Le taux de remplissage est défini comme le rapport du volume
occupé par les atomes et le volume disponible.
Voccupé

Vdisponible
Cubique simple : Cubique centré : Cubique à faces centrées :

52 % 68 % 74 %
Hexagonal compact : hC = 74 %
Chap: II-71
Taux de remplissage: réseau cubique simple :

c
[001]
A
 C
b A

a
(1 0 0)
[110]
B D

• Atomes par maille : 4× 1/4=1
• Paramètre de maille a
 AB=a
 AB=2r
 3 
 CC  1   CC  1     0, 48
 8 
a  2r Facteur de vide
Chap: II-72
Taux de remplissage: réseau cubique centré :
A [001]
C [111]
C A
A
B
[110]
_ D B D
Plan (110)
• Atomes par maille : 8/8+1=2

(
1)

8 4³r
 8 3

 
3
0
,6
8
CC 3 
 

 AB=a AC=a√2 AD=a√3 a 8
 AD=2d
1
 1


 
3
0
,
32
CC C
C 
8

2
d 4
r  
a  2
,3r Facteur de vide
3 3
Chap: II-73
Taux de remplissage: réseau cubique à faces centrées
Plan (111)
A A
A a 2
a 2 2r
B
C
C
B
C
4r  a 2
• Atomes par maille : 8/8+6/2=4
864 8 6³d  
 
(
82
)r
3
³(
82
)
6 0
,
74

 AB=a AC=a√2 C
F
C
a³ 22
d³ 3
2
 AC=2d=4r

1
 1


( )0
,
26
C
F
C C
F
C
32
a2
r 22
,82
r Facteur de vide
Chap: II-74
Facteur de vide – réseau hexagonal compact :
• AH²=AB²-BH²=d²-BH²
• BH =2/3 BM
• Atomes par maille : 12/12+2/2+3=6 • BM=d*sin(60°)=d√3/2
• Paramètre de maille
a=d 23 2
c
2d
²
( d)
²2
d1
,
63d
c= 2*hauteur tétraèdre=2AH 3
2 3
Chap: II-75
Taux de remplissage– réseau hexagonal compact
12 2 d³
(  3)
6 2 6 
Taux de remplissage HC  0,74
dd 3 2 32
6 2d
2 2 3

Facteur de vide HC 1HC 1 0,26
32
Chap: II-76
II. Structure cristalline: Eléments de symétrie
un système (molécule, cristal) est dite symétrique si il est possible de la
superposer à lui-même par une opération de symétrie. Il existe trois
opérateurs de symétrie.
 Centre de symétrie (C) : si chaque face est
reproduite par une même face identique et parallèle I
sur le côté opposé. Le centre correspond à
l'intersection des axes et des plans de symétrie.
 Plan de symétrie (ou miroir) (M): C’est un miroir qui fait m

correspondre tout point A du système (molécule, cristal) un
autre point A' situé sur la normal à ce plan passant par A. A
et A' sont équidistant du plan.
 Axe de symétrie (A): Une droite est un axe de symétrie

d'ordre n lorsqu'il est possible de faire tourner le système A2
(molécule, cristal) autour de cette droite d'un angle
équivalant à 360°/n et que le système se retrouve 180°
confondue avec lui-même. On rencontre n=2, 3, 4 et 6
Chap: II-77
Exemple de symétrie de rotation d’un réseau 2D
Considérons les rotations autour d’un axe perpendiculaire à l’écran et

passant par le nœud en rouge.

passant par le nœud en rouge: d’un angle  quelconque

passant par le nœud en rouge: d’un angle  quelconque
Il y a invariance pour une rotation d’un angle  = 

L’axe est dit d’ordre 2 car il correspond à une invariance par rotation de 2/2
Les SYMETRIES de réseau et de groupe ponctuel
Les seuls éléments possibles sont :
1̄
point : Centre de symétrie ou centre d’inversion
2, 2̄ ,3 ,:3̄ ,4 , 4̄ ,6 , 6̄
axes Rotation ou rotoinversion
plan :2̄ m (= ) Miroir
m
I A2
180°
A2-
A3-
A3
180° 120°
120°
Chap: II-82
Axes de Rotation
Rotation - identique si le réseau est tourné d'un angle autour d'un point
2
Rotation autour d’un axe d’ordre n "Cn“: rotation de si n=1, 2, 3, 4 ou 6
n
Ordre-2 par 180o Ordre-4 par 90o
Ordre-3 par 120o Ordre-6 par 60o
Symétries de rotations possibles
Ordre (n) Symbole Rotation
1 2 = 360°
2 2/2 = 180°
3 2/3 = 120°
4 2/4 = 90°
6 2/6 = 60°
Le symbolisme de représentation des éléments de symétrie de
réseau et de Groupes ponctuels (GP) est :
1̄
2 et
3 3 4 4 6 6
m 1/4
(debout)
(// au plan de
vue)
Axes de Rotation
Chap: II-84
Cinq réseaux de Bravais à deux dimensions
Réseau carré a1=a2, =90o Maille élément de

élémentaire symetrie
⃗a 2 
⃗a 1
Réseau Rectangulair a1≠a2, =90o

élément de
Maille
symetrie
élémentaire
Chap: II-85
Réseau Oblique a1≠ a2, ≠60o,90o

Maille élément de
Réseau réctangulair Centré a1= 2a2cos

élément de
Maille
Chap: II-86
Réseau Hexagonal a1=a2, =60o
Elements de
Symmetrie
Maille élémentaire Axes d’ordre 2 (dia)

Axes d’ordre 3 (triad)
Axes d’ordre 4 (tetrad)
Axes d’ordre 6 (hexad)
mirror line Chap: II-87
Groupes ponctuels (GP), notation de Schönflies

On dit qu'un ensemble d'éléments de symétrie forme un groupe. Les
propriétés d'un groupe sont :
i) associativité (le produit de deux éléments du groupe est
également élément du groupe)
ii) il existe une opération unité (élément neutre, identité)
iii) toute opération possède une opération inverse, elle-même
élément du groupe.
L'ensemble des éléments de symétrie constitue un groupe ponctuel (ou
classe) de symétrie. Lorsque les opérations du GP sont effectuées, un
point au moins de l'espace reste invariant. Il existe un nombre infini de
groupes de symétrie et un très grand nombre de GP.
Chap: II-88
Groupes d’espace
La notation (Hermann-Mauguin) d’un groupe d’espace commence par le
mode de réseau :
P, R, I, F, A, B ou C
Les symboles qui suivent permettent d’identifier des opérations de
symétrie du groupe. On reconnaît la classe de symétrie d’orientation en
remplaçant chacune de ces opérations par une opération de même
rotation mais sans glissement. Ainsi toutes les opération m, a, b, c, n et d
sont remplacées par m et tous les axes hélicoïdaux sont remplacés par
des rotations pures. Par exemple, dans le groupe P42mc, 42 est
remplacé par 4, m par m, et c par m. Le groupe a donc pour classe de
symétrie d’orientation 4mm.
Chap: II-89
II. Structure cristalline: Réseau à trois dimensions Début de la 5ème
SYSTÈME TRICLINIQUE séance 11-10-2016
Le moins symétrique :
c a≠b≠c
b ≠  ≠ 


quelconques

a Élément de symétrie :
un centre de symétrie
Chap: II-90
SYSTÈME MONOCLINIQUE
c
a≠b≠c
=  = 90°
90° 90°  > 90°
b
a 
L’axe 2 était traditionnellement pris
parallèle à b, depuis la dernière
édition des tables internationales il
Éléments de symétrie :
est pris soit parallèle à b soit
- un axe de symétrie 2 avec
parallèle à c. Les deux possibilités
- un miroir  sont traitées dans les tables.
- un centre de symétrie
Chap: II-91
SYSTÈME ORTHORHOMBIQUE
c
a≠b≠c
=  =  = 90°
- 3 axes de symétrie 2  entre eux
- 3 miroirs  entre eux et aux axes 2
b
a
Chap: II-92
SYSTÈME QUADRATIQUE
|a| = |b| ≠ |c|

=  =  = 90°
La base est carrée.
b - 1 axe de symétrie 4
a avec 1 miroir 
- 4 axes de symétrie 2
avec 4 miroirs 
Chap: II-93
SYSTÈME RHOMBOEDRIQUE
a=b=c
=  = 
vue suivant
l'axe A3 quelconques
vue suivant un Éléments de symétrie :
des 3 miroirs
parallèles à - 1 axe de symétrie 3
l'axe A3
avec 3 miroirs 
vue suivant
un des 3 axes A2
perpendiculaires à
l'axe A3
Chap: II-94
SYSTÈME HEXAGONAL
a=b≠c
 =  = π/2  = 2π/3
- 1 axe de symétrie 6
avec un miroir 
avec 6 miroirs 
Chap: II-95
SYSTÈME CUBIQUE
a = b = c =  =  = π/2
3 axes 4 6 axes 2
4 axes 3
3 miroirs  6 miroirs 
Chap: II-96
Les 32 classes de symétrie d’orientation sont regroupées

en 7 systèmes cristallins :
Chap: II-97
P I F C Les réseaux de
Triclinique
_
1 Bravais
abc

Monoclinique 2/m
abc
== 90°
Orthorhombique 2/mmm
abc
= ==90°
• À 3D
• 7 systèmes (symétrie)
Tétragonal 4/mmm • 14 modes de réseau
a=bc
===90°
• Les systèmes de Bravais

_
Rhomboédrique 3m
a=b=c
==
Hexagonal 6/mmm
a=bc
==90°;=120°
_
Cubique m3m
a=b=c
===90°
Chap: II-98
II. Structure cristalline: LE RESEAU RECIPROQUE
Le réseau réciproque est très important pour la théorie de la

diffraction des rayonnements par les structures périodiques.
Définition:
  Le réseau réciproque (RR) est définit
par les vecteurs primitifs

a * *
,b
qui etc
sont
*
liés aux vecteurs primitifs abe
, t direct
du réseau c ,
:(RD) par les relations de définitions suivantes

   
a 
a * 1 a b* 0 a
c
*0
       
  
ai.a *
j 2 j
i b 
a * 0 b 
b *1 b
c
*0
     

 ca* 1 c b* 0 c
c
*1
On en déduit que a* doit être perpendiculaire à b et c, ce qui implique :


  
   
bc ca ab
*
a  
2 
*
b 
2 *
c 
2 
ab
.( c
) ab
.( c
) ab
.( c)
 
avec ai  RD et a*j  RR
Chap: II-99

b*

 a*
b

a 
Réseau directe oblique Réseau réciproque correspondant
   
On remarque que : a*  b et b*  a
Compte tenu des définition le réseau réciproque du réseau réciproque
est le réseau direct.
Chap: II-100
Propriétés du réseau réciproque
Théorème I : A tout plan (h k l) d’un réseau direct correspond une rangée [h k l]*
du réseau réciproque qui est perpendiculaire à ce plan (h k l).
Théorème II : La distance dhkl entre plans de la famille (h k l) du réseau direct est
inversement proportionnelle au module du vecteur du réseau réciproque Ghkl.

2
dhkl  
Ghkl Démonstration en TD
Le réseau réciproque du réseau réciproque étant le réseau direct on peut

également dire qu’à toute famille de plans réticulaires (u,v,w)* du RR on peut
associer la rangée u,v,w du RD qui lui est orthogonale; u, v et w étant
premiers entre eux l’inverse de la norme du vecteur Ruvw du RD est égale à la
distance inter-réticulaire d*uvw.

Chap: II-101
Il faut « voir » les RD et RR comme liés l’un à l’autre. Lorsqu’un réseau

tourne autour d’un axe par exemple, l’autre tourne également dans le
même sens et du même angle. Les deux origines O et O* de ces deux
réseaux peuvent être confondus ou séparés, par contre leurs orientations
sont liées par les relations de définition. En effet :
a* doit être perpendiculaire à b et c
b* doit être perpendiculaire à a et c
b
Cet exemple est celui d’une
b* maille monoclinique avec c
perpendiculaire à a et b.
a
O
a*
réseau direct réseau réciproque
Chap: II-102
Q : Comment reconnaître les plans d’une même famille ?

R : Ceux qui ont la même symétrie et donc la même distance
réticulaire, par exemple.
Exemple :
2 2
1 h k l2
Cubique
2
 2
{125}{251} {152}  .......
d
hkl a
2 2
1 h k l2
Quadratique 2
 2 2 {125}{215} {-215} {512}
d
hkl a c
1 h2 2
k l2
2h
lc
os 
Monoclinique 2
h
k
l

da22
si
nb

2 22
csi
na
-
c
s
i
n2
 
{125}{1-25} {-125} {12-5}  ...
Chap: II-103
II. LE RESEAU RECIPROQUE
Distance interreticulaire
• Pour les différents systèmes :
1
–Monoclinique dl
h
k 2
h k

2

2
l 2
-
hl
co
s
2 2
as
i
n bc
2 2 2
si
n acs
in
2
1
–Orthorhombique dhkl 
h2 k2 l2
2
 2 2
a b c
–Quadratique 1
dhkl 
(tetragonal) h2k2 l2
2
a2 c
1
–Hexagonal d
hk
l 
4 2 2 l2
2
(hk h
k)2
3a c
a
–Cubique d
hl
k 2 2
hk l2 Chap: II-104
d) Quelques réseaux réciproques (RR)
► Le RR d’un réseau cubique simple (c.s) de paramètre "a" est un réseau

cubique simple de paramètre "2/a".
► Le RR du réseau cubique à faces centrées (c.f.c) de paramètre de

maille conventionnelle égale à "a" est un réseau cubique centré (c.c) de
paramètre de maille conventionnelle égale à "4/a".
► Le RR d’un réseau direct cubique centré (c.c) de paramètre de maille

conventionnelle égale à "a" est un réseau cubique faces centrées (c.f.c)
de paramètre de maille conventionnelle égale à "4/a".
Chap: II-105
 Réseaux réciproques du CS, CFC et CC
Réseau directe Réseau réciproque
Volume   
 a1  a i  * a1   2 / a i
    
 * ( 2 π / a )3
CS  a 2  a j  a2   2 / a j
 
  *
 a 3  a k  a3   2 / a k
    
 
 a1  12 a  ij 

1 a
a*  2 i  j k 
    * 2   
 1
CFC a 2  2 a  jk 
a2  a i  j k

 2 (2 π / a )
3
      
a 3  12 a
  
k i
*

a3  a i  j k

2

  
 1   
a


1  2 a i  j k 
 a *  2
 1 a
 jk
    * 2   4 (2 π / a )
3
 1

a2  2 a i  j k   a2  a  
i k
CC       

a3  2 a i  j k

1
  a3*  2a  ij
 Chap: II-106
C) Zone de Brillouin :
La première zone de Brillouin est par définition la maille de Wigner-Seitz du
réseau réciproque. C’est le plus petit volume entièrement compris entre les
plans médiateurs des vecteurs du réseau réciproque tracés à partir de l’origine.
♦ Réseau réciproque à une dimension 1D

a
Réseau directe x
-/a /a
Réseau réciproque
k
-6/a -4/a -2/a 0 2/a 4/a
1ère Z.B
Chap: II-107
Réseau réciproque
kx
4ème 3ème 2ème 1ère Z.B 2ème 3ème 4ème
Chap: II-108
Réseau réciproque
kx
4ème 3ème 2ème 1ère Z.B 2ème 3ème 4ème
Chap: II-109
Léon Brillouin
♦ Réseau réciproque à deux dimensions 2D
1er Zone de Brillouin
2eme Zone de Brillouin
Représentation dans un réseau bidimensionnel des deux premières zones de

Brillouin. Elles sont obtenues à partir de la construction de médiatrices
successives entre les plus proches voisins. Médiatrices verticales et
horizontales pour la zone 1, à π / 4 pour la zone 2.
Chap: II-110
♦ Réseau réciproque à trois dimensions 3D
1ère zone de Brillouin du cfc
Chap: II-111
Zone de Brillouin en 3D
Chap: II-112
Maille élémentaire pour les Métaux
Cubique Simple Cubique à faces

(CS) centrées (CCFC)
Cubique centré Hexagonale

(CC) compacte
Fin du chapitre 2
II. Structure cristalline: CALCULS RESEAU DIRECTE (RD)- RESEAU
RECIPRIQUE (RR)
En utilisant les propriétés des RD et RR il est simple de faire un

certain nombre de calculs cristallographiques.
Rangée intersection de deux plans (h1,k1,l1) et (h2,k2,l2) du RD

Soient les deux vecteurs N1*= h1a* + k1b* +l1c* et N2* = h2a* + k2b* +l2c* du RR
normaux respectivement aux deux plans le vecteur N1*  N2* est parallèle à la rangée
recherchée caractérisée par R = ua + vb + wc. Cela donne :
N1*  N2* = (h1a* + k1b* +l1c*)  (h2a* + k2b* +l2c*)

N1*  N2* = h1k2 a*b* + h1l2 a*c* + k1h2 b*a* +
k1l2 b*c* +l1h2 c*a* + l1k2 c*b*
N1*  N2* = (k1l2- l1k2) b*c* +(l1h2- h1l2 )c*a* +(h1k2- k1h2) a*b*
N1*  N2* = v* (k1l2- l1k2) a +(l1h2- h1l2 )b +(h1k2- k1h2) c  = R
Par identification on obtient : u = k1l2- l1k2
v = l1h2- h1l2
w= h1k2- k1h2 Chap: II-115
RECIPRIQUE (RR)
Méthode pratique
h1 h2
k1 k2 u = k1l2- l1k2
l1 l2 v = l1h2- h1l2
h1 h2 w= h1k2- k1h2
k1 k2
Plans en zone, axes de zone

Des plans sont « en zone » quand ils sont parallèles à une direction
commune. Leurs indices respectifsvérifient la
condition
h k l
(N1*  N2*). N3*= 0   1 1 1
 h2 k2 l2 = 0
 h3 k3 l3
On appelle axe de zone la rangée commune à deux des plans. Ses

composantes [u v w] sont déterminées par :
R = (N1*  N2*)  [u v w] = (h1 k1 l1)  (h2 k2 l2) Chap: II-116
RECIPRIQUE (RR)
Indices d’une famille de plans réticulaires parallèles à deux

rangées u1,v1,w1 et u2,v2,w2.
Le plan (h,k,l) recherché est tel que le vecteur du RR N* qui

s’écrit : N*= ha* + kb* +lc* est perpendiculaire aux deux rangées R1 =
u1 a + v1 b + w1 c et R2 = u2 a + v2 b + w2 c
Autrement dit N*= R1  R2
h = v1w2- w1v2
k = w 1 u 2 - u1 w 2
l = u1v2 - v1u2
Chap: II-117

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Structure cristalline Chap: 2

CRISTALLIN POLYCRISTALLIN AMORPHE

• Solide amorphe (non cristallin) est composé d'atomes, d’ions ou de

• Solide polycristallin est un matériau constitué d'un agrégat d'un grand

CRISTALLIN POLYCRISTALLIN AMORPHE

• Solide cristallin est un solide, dans lequel les atomes ou

• Un autre exemple, les vibrations thermiques des atomes autour

• Comme troisième exemple, le cristal réel contient toujours des

• La connaissance des bases de la cristallographie est

• La symétrie d'un cristal peut avoir une influence profonde

• Nous allons nous préoccuper dans ce cours des solides à

En cristallographie, seules les propriétés géométriques du cristal

En cristallographie, seules les propriétés géométriques du cristal

Considérons un point O origine fixé quelconque de l'espace. Par

Le réseau est donc l'arrangement tridimensionnel des nœuds.

Chap: II-13 Chap: II-13

• Réseau cristallin : Il est important de constater qu’un réseau est

Structure cristalline = Réseau cristallin + Base

Le choix de la maille primitive est arbitraire.

Réseau de Bravais + Base = Cristal

Réseau de Bravais + Base = Cristal

Parallélogramme rectangle Losange carré losange à 2π/3

On peut maintenant compléter le tableau au niveau des différents systèmes.

Oblique : p Rectangulaire : p Rectangulaire : c Carré : p Hexagonal : p

p : primitif c: centré p : primitif

Dans un espace à trois dimensions nous prenons une origine et

Paramètres Polyèdre Système cristallin

a≠b≠c ===π/2 Parallélépipède Orthorhombique

a = b≠c ===π/2 Prisme droit à base Quadratique

On obtient donc 7 systèmes cristallins chacun avec une

Il y a 7 systèmes cristallins avec des formes de maille spécifiques.

Primitive ou élémentaire Conventionelle

 un seul nœud par maille  plus d’un nœud par maille

Cubique Simple (CS) Cubique centré (CC)

Primitive ou élémentaire Conventionelle

 un seul nœud par maille  plus d’un nœud par maille

Cubique Simple (CS) Cubique centré (CC)

8 plus proches voisins

(1/2,1/2,1/2) Métaux alcalins: Li, Na, K, Rb, Cs

• La maille cubique centré (CC) est une

• Réseau CC + base à un atome

Vecteurs Translation primitifs:

Cubique centré (CC):

Angle entre deux arêtes

Coordonnées des nœuds du réseau dans la cellule conventionnelle:

000,100, 010, 001, 110,101, 011, 111, ½ ½ ½

(1/2,0,1/2) Pas un réseau primitif

• Réseau CFC + base à un atome

Cubique à faces centrées (CFC):

c a, b, et a3 construisent un réseau primitif

Métaux IIA: Be, Mg

Réseau CFC ABCABCABC…

Structure Diamant : deux CFC déplacé l'un / à l'autre de ¼, ¼, ¼

Le facteur de remplissage maximum= 0.34

ZnS, CuF, CuCl, … composés

• Réseau CFC + basis de deux atomes

diamant avec atomes alternés

Beaucoup de cristaux subissent des changements

HCP CFC Liquide

Remarque: la maille de Wigner-Seitz est une maille élémentaire.

Maille de Wigner-Seitz du Maille de Wigner-Seitz du

Illustrations schématiques des rangées dans les

Soit N un nœud de la rangée ; sa position

La direction de plusieurs rangées cristallines parallèles est une direction

N1*  N2* = (h1a* + k1b* +l1c)  (h2a + k2b* +l2c*)