Sq5-Ch1 - Les Actions Mécaniques

Les actions mécaniques

Séquence 5 : Statique du solide
1
Plan de cour
• I - Introduction
• II - les actions mécaniques
 Définition des actions mécaniques :
 Modélisation des actions mécaniques :
 Classification des actions mécaniques :
• III - Isolement et équilibre d’un solide
 Isolement d’un solide
 Actions mutuelles

 Équilibre d’un solide
• IV - Résolution des problèmes de statique
 Méthodes de résolution
 Statique analytique
 Théorème des forces
 Théorème des moments
 Les torseurs
 Statique plane
 Statique graphique
 Solide soumis à deux forces
 Solide soumis à trois forces 2
Objet de la statique :
La statique étudie
les actions mécaniques
exercées sur des corps
indéformables et en équilibre.

3
Solide et système matériel
Définition
• Géométrique parfait : Lors de la fabrication des pièces en productique, il est impossible de

certifier que les pièces fabriquées auront les formes parfaites, définies sur les dessins de
définition, de part l’imprécision des moyens de productions. Malgré tout, ces défauts de
formes étant infimes, on peut alors faire l’hypothèse que les pièces sont géométriquement
parfaites, c'est-à-dire que l’on néglige les défauts de formes.
• Rem : Dire que l’on néglige les défauts de formes de pièces, cela revient à dire que les

volumes élémentaires composant la pièce sont parfaits.
4
Indéformable : Dans la réalité, lorsque l’on applique un effort sur une pièce, celle-ci va
alors se déformer. En fonction de la nature du matériau, de la forme de la pièce, et des
efforts exercés, ces déformations seront alors plus ou moins importantes. Lorsque les
déformations sont très petites, on peut alors les négliger et considérer le solide comme
indéformable.
Rem n°1 : Un solide est considéré comme indéformable, si et seulement si on prend deux
points A et B quelconque du solide, la distance AB ne varie pas au cours du temps.

Rem n°2 : L’hypothèse d’indéformabilité n’est plus valide en RDM, c'est-à-dire lors de
l’étude des déformations engendrées par les actions mécaniques (au programme de la
classe de terminale).
Homogène : Lors d’une étude de statique, on fait l’hypothèse que les propriétés du
matériau sont identiques en tout point de la pièce.
5

6
• Isotrope : Lors d’une étude de statique, on fait l’hypothèse que le
matériau est isotrope, c'est-à-dire qu’il possède les mêmes
caractéristiques dans toutes les directions.

7
Définition des actions mécaniques :
• D'unefaçon générale, on appelle action mécanique toute
cause physique susceptible :
 de maintenir un corps au repos,
 de créer, de maintenir ou de modifier un mouvement,
 de déformer un corps.

• Les actions mécaniques qui s’exercent sur les solides peuvent
être réparties en 2 grandes familles. On définit ainsi :
 Les FORCES ( pousser / tirer selon un axe)
 Les MOMENTS ( tourner / tordre autour d'un axe)
8
• Quelques exemples intuitifs :
• 1°/ Les FORCES ( pousser / tirer selon un axe)
• Exemple 1 : Poussez une voiture…

Que subit la voiture ?
Que subissez-vous ?
9
Exemple 2 : Soutenez un objet

F
Que subit l’objet ?
P
Que subissez-vous ?
10
Exemple 3 : Boxeur

11
2°/ Les MOMENTS ( tourner / tordre autour M( F )
d'un axe)
• Exemple 1 : faire tourner une porte autour
de son axe vous appliquez une force décalée de l'axe

(non dirigée vers l'axe)…
…cela provoque un MOMENT de cette
F
d force autour de l’axe de la porte.
d
A
A M/A(F) = F x d
F
Nm N m
FF
12
2°/ Les MOMENTS ( tourner / tordre autour d'un axe)
Exemple 2 : faire tourner une clé de roue
Dans ce cas, vous provoquez un MOMENT de la force F

par rapport à l'axe de rotation

Exemple 3 : faire tourner une clé de roue
La somme de ces deux forces est nulle.
De plus, ces deux forces génèrent un moment
L’action mécanique exercée par la clé sur la roue est appelée

un Couple.
13
2°/ Les MOMENTS ( tourner / tordre autour d'un axe)
Exemple 4 : faire tourner un bouton de réglage

Vous exercez une action mécanique ne comportant aucune C
force mais uniquement de la torsion...

 Vous appliquez un COUPLE
Exemple 5 : Le couple moteur

L’action mécanique engendrée par l’axe d’un moteur
ne produit aucune force mais uniquement de la
torsion... C
Exemple 6 : Visser une vis

Pour faire tourner la vis, il est nécessaire d’appliquer
un couple sur celle-ci. 14
Modélisation des actions mécaniques :
• Les actions mécaniques sont modélisées par des vecteurs car elles en possèdent toutes
les propriétés :
(point d’application, direction, sens, norme)
 Pour les FORCES ( représentées par une simple flèche)
Elles s’expriment en NEWTON (N) F
Elles sont notées FA12, ou bien A12 , ce qui se lit :

« Force au point A exercée par le solide 1 sur le solide 2 »
 Pour les MOMENTS ( représentés par une double flèche) M

Ils s’expriment en NEWTON mètre (Nm)
Ils sont notés MB(A12), ce qui se lit :
« Moment par rapport au point B de la Force exercé en A par le solide 1 sur le solide 2 »
15
Classification des actions mécaniques :
Les actions mécaniques sont classées en deux familles:
 Les actions mécaniques à distance (sans contact)

 Action de la pesanteur (poids)
P=m.g
- Cette action est toujours
appliquée au centre de gravité (N) (kg) (9.81m/s²)

- Sa direction est toujours
verticale, son sens vers le bas.
16
 Actions dues au Magnétisme
F12
- Aimants permanents
N S N S
2 1

Cette action dépend bien-sûr de
l’orientation et de l’éloignement
relatifs des deux aimants.
(voir le cours de physique)
- Moteur électrique
- bobine de relais
17
Les actions mécaniques sont classées en deux familles:
 Les actions mécaniques à distance (sans contact)
 Les actions mécaniques de contact (dans les liaisons mécaniques)
Tout contact, provoque une action mécanique

FC 32
FA 12
FB 12
On les classe en 3 types suivant la forme du contact … 18

 Les actions mécaniques de contact (dans les liaisons mécaniques)
 ACTION PONCTUELLE Exemple : contact ponctuel (sphère/plan) entre la tige de vérin

(2) et le levier (1) de la bride hydraulique.

19
 ACTION répartie sur une Exemple : contact linéique (plan/cylindre) entre la
pièce (1) et le galet (2) du capteur pneumatique. Ou
ligne : règle sur table

F=q.l
20
• ACTION répartie sur une surface :
• Exemple : Action d’un fluide sous pression
• l’action répartie est modélisée par une seule action située au centre de pression
F=p.S

(daN) (bar) (cm²)
(N) (Pascal) (m²)
p
F
21
• ACTION répartie sur une surface :
• Exemple 2 : Action des plaquettes de freins
l’action répartie est modélisée par une seule action située au centre de pression

22
Statique du solide
L’objectif de la statique est de calculer l’ensemble des actions mécaniques
appliquées à un solide en équilibre.
Cette phrase implique 2 choses :
- Il faut commencer par faire l’inventaire de toutes les actions mécaniques
exercées par l’environnement sur le solide, sans en oublier, en isolant le
solide étudié.

- En supposant que le solide est en équilibre, on peut appliquer le principe
fondamental de la statique.
23
Isolement d’un solide
Isoler un solide consiste à enlever tous les éléments extérieurs à ce solide, et à les
remplacer par l’action mécanique qu’ils exercent sur ce solide.
Exemple : mécanisme de bridage ;

isolons le levier d’appui
Ce levier reçoit :
- aucune action directe du vérin ni de sa tige ni du

levier intermédiaire.
On « enlève » donc ces 3 pièces sans

marquer d’action mécanique
B
A
C
24

Ce levier reçoit :

- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

 Cette fois, on enlève le
solide 2 et on le remplace par
l’action mécanique qu’il exerce
sur le solide isolé (solide 1) B
A
C
25

Ce levier reçoit :


- une action en A exercée par le bâti 0 : A01
 Comme précédemment, B
on enlève le solide 0 et on le A
remplace par l’action B21
mécanique qu’il exerce sur le
solide isolé (solide 1) C
26

Ce levier reçoit :


- une action en C exercée par
la pièce 3 : C31 B
A01 A
B21
 Comme précédemment, on enlève le solide 3
et on le remplace par l’action mécanique qu’il C
exerce sur le solide isolé (solide 1) 27

Ce levier reçoit :


- une action en C exercée par G
la pièce 3 : C31 B C31
A01 A
- …et il ne faut pas oublier les actions à B21
distance, telles que le poids P appliqué
au centre de gravité. P C
28
Pour n’oublier aucune action mécanique, il est possible de s’appuyer sur le
graphe des liaisons du mécanisme.
Chaque liaison fait apparaître des forces et/ou des moments.

29
Exemple : mécanisme de bridage
Frontière
pivot d’isolement P
pivot pivot
Pivot
glissant
Il suffit d’observer les liaisons… pivot

pivot
…et d’imaginer une pivot
ponctuelle
frontière qui ’’isole’’

l’ensemble voulu. Appui
plan

- une action en C exercée par la pièce 3 : C31
- Ne pas oublier les actions à distance : le poids P
Chaque trait de liaison peut être considéré comme un « trait d’action ».
30
Exemple : mécanisme de bridage
pivot
pivot pivot
Pivot
glissant

pivot
pivot
ponctuelle
pivot
Appui
plan
Il est aussi possible d’isoler plusieurs solides à la fois. Dans ce cas, la

frontière d’isolement englobe plusieurs solides, et seules, les liaisons qui
coupent la frontière sont considérées. Les liaisons « intérieures » ne
décrivent que des actions mécaniques intérieures et sont alors ignorées. 31
• Actions mutuelles
Dans l’exemple précédent, on se rend compte que les actions mécaniques
dans une liaison peuvent s’exprimer de 2 façons suivant que l’on isole l’un
ou l’autre des 2 solides.
Ces deux actions mécaniques représentent la 1

même chose. La différence réside dans le sens des D31
D13
vecteurs. Ils sont opposés : 3
D13 = - D31
D13
D D31 D
32
Équilibre d’un solide
• Lorsqu’un solide a une vitesse constante (quelle que soit cette vitesse) on
dit qu’il est en équilibre sous l’effet des actions mécaniques extérieures .
Reprenons l’exemple de l’objet soutenu avec un fil :

Que subit l'objet ? avec F = - P
P Le fil, comme l'objet, est
en équilibre
sous l'action de
-P deux forces
Que subit le fil ?
qui sont
-F
"égales et opposées"
33
1ere condition d’EQUILIBRE d'un solide :
« Théorème des FORCES »

La somme des FORCES EXTERIEURES

appliquées à un solide en équilibre est NULLE
S = F1 + F2 + ...+ Fn = 0
34
De même, reprenons l’exemple de la porte…
M(F1) F1 = - F2
Les forces s’équilibrent…
Mais qu’en est-il des moments ?
M(F1) = d1 x F1

F2
F1
M(F2) = d2 x F2
sont opposés donc les

F1 et F2
moments s’opposent aussi mais ne
s’équilibrent pas car d2 < d1
Donc la vitesse de rotation de la porte varie car

la somme des moments n’est pas nulle 35
2eme condition d’EQUILIBRE d'un solide
« Théorème des MOMENTS »

La somme des MOMENTS DES FORCES
EXTERIEURES appliquées à un solide en
équilibre est NULLE
M/A =M/A(F1) + M/A(F2) + ...+ M/A(Fn) = 0
36
On s’aperçoit donc que pour être en équilibre, il faut que la somme des
forces extérieures ET la somme des moments extérieurs appliqués sur un
solide soient nulles.
Ceci nous amène à formuler le…

37
PRINCIPE FONDAMENTAL
DE LA STATIQUE (PFS) :
Dans un repère GALILEEN, pour tout système isolé (S) en
équilibre par rapport à ce repère, la somme de toutes les

actions mécaniques extérieures exercées sur (S), est nulle.
S = F1 + F2 + ...+ Fn = 0
M/A =M/A(F1) + M/A(F2) + ...+ M/A(Fn) = 0
38
Méthodes de résolution
• L’objectif de la statique est de calculer l’ensemble des actions mécaniques appliquées à
un solide en équilibre.
• Pour résoudre de tels problèmes, nous disposons de plusieurs méthodes de résolution,
réparties en 2 « familles »
Analytique (utilisée pour tout Graphique (Utilisée pour les

problème et surtout ceux en 3D) problèmes plans sans moments)
Théorème des forces Solide soumis à deux

(cas de trois forces colinéaires) forces
Théorème des moments Solide soumis à trois
(cas de trois forces parallèles) forces
Méthode des torseurs
39
Méthodes de résolution
Quel que soit le problème à résoudre, la méthode devra commencer par la séquence qui
suit afin de bien choisir la méthode de résolution.
Isoler le système étudié
Aidez-vous du graphe des liaisons
Modéliser les actions extérieures et les nommer
N’oubliez pas les actions à distance !

Faire le bilan de ces actions
On utilise généralement un tableau sur ce modèle : Cette
Nom de
l’action
Point d’application Direction et sens Intensité séquence est
à retenir
Dans les cases de ce tableau, on écrit tout ce qui est connu.

Lorsque l’information est manquante, on y note un point d’interrogation.
Résoudre le problème
Choisir la bonne méthode : Analytique ou graphique 40
Statique analytique
• Le théorème des forces est généralement utilisé dans le cas, le plus simple, Analytique (utilisée pour tout
où toutes les forces appliquées à un solide sont alignées. problème et surtout ceux en 3D)
• La somme vectorielle est alors suffisante. S = F1 + F2 + ...+ Fn = 0 Théorème des moments

Exemple : passager dans un ascenseur : Méthode des torseurs
 Choix du solide à isoler : l’ascenseur avec son câble

 Bilan des actions : - Poids du passager P1=750 N
T

z Toutes ces forces - Poids de l ’ascenseur P2 3000 N
sont alignées
b
- Tension du câble T = ?
Cette
 Application du théorème des forces : méthode
P1 + P 2 + T = 0 est à
Attention, l’application numérique n’est pas directe ! Il faut tenir compte du sens retenir
P2 des vecteurs forces par rapport au sens de l’axe z (arbitraire).
- P1 - P 2 + T = 0
P1  Application T = P1 + P2 = 3750 N 41
numérique :
Statique analytique
• Le théorème des moments est utilisé lorsque l’on a plusieurs forces
parallèles.
T
En effet le théorème des forces, seul, s’avère
insuffisant car des moments de forces P1 =? P2 =?
apparaissent. P1 + P 2 + T = 0

Il faut donc aussi exprimer les moments de M/A(T) T
ces forces par rapport à un point A
(judicieusement choisi, par exemple le point P1 =? P2 =?
A). M/A(P ) 2
M/A =M/A(P1) + M/A(P2) + ...+ M/A(T) = 0

42
Statique analytique
Exemple : La barrière
Analytique (utilisée pour tout
A02 A problème et surtout ceux en 3D)
G1 + G2 P2 B B02
Théorème des forces
P1 Théorème des moments
0,5m 3m 3,5m
 On choisit le solide à isoler La

: lisse (2) avec son contrepoids (1)
 Bilan des actions :- Poids du contrepoids P1=1000 N

Toutes ces
- Poids de la lisse P2 = 200 N forces sont
- Action du pivot A02 = ? parallèles
- Action de la butée B02 = ?
donc Cette
 Application du théorème des
moments :
méthode est à
M/A =M/A(P1) + M/A(P2) + M/A(A02) + M/A(B02) = 0 retenir
Attention, pour passer de la relation vectorielle à la relation algébrique, il faut tenir compte du
signe du moment par rapport au sens choisi (arbitraire mais de préférence direct).
 Application
M/A = M/A(P1) - M/A(P2) + M/A(A02) + M/A(B02) = 0 B02numérique
= (AG2. P:2 - AG1.P1) / AB
AG1.P1 - AG2. P2+ 0 + AB.B02 = 0 43
= (3*200 - 0.5*1000) / 6.5 = 15.38 N
Statique analytique- Les torseurs
• La résolution par les torseurs est de loin la plus puissante, la plus rigoureuse, mais aussi
la plus longue. Elle n’est à utiliser que lorsque les autres méthodes ne sont pas adaptées.
• Avant d’aborder cette méthode de résolution, répondons à la question :
Qu’est-ce qu’un torseur ?
Un torseur est une description complète d’une action mécanique,
exprimé par rapport à un point particulier (point choisi).

On y trouve :
- la valeur de l’effort exercé en B (aussi appelé « Résultante »),
- la valeur du moment de cet effort par rapport au point choisi.
RB
M/A(RB)
M/A(RB) B
A RB A 44
z
RB RB
x
y
B
M/A(RB) M/A(RB)
A A
Ces deux termes sont des vecteurs.

Ils possèdent donc tous deux des coordonnées dans le repère x,y,z :
RB (X,Y,Z) M/A(R ) (L,M,N)

B
Le torseur de l’action mécanique RB, exprimé au point A s’écrit donc :
X L Coordonnées
T( RB ) = Y M
de la résultante
Coordonnées
A Z N du moment
A 45
• Exemples de torseurs particuliers :
 Torseur « couple »
z
0 C x
T (C
C’est un ) =pour lequel
torseur 0
0 la résultante
y
est nulle.
A 0 0 C A
A

 Torseur « glisseur »
0 est nul.
C’est un torseur pour lequel0le moment
T(A 31
en un point
) =
C’est le cas, par exemple à0chaque0fois que le torseur est exprimé
situé sur la droite d’action de la résultante G
A ZA 0 A31
De même pour le poids… A
0 0 x
z
T(A
T31
(P)) == 0 0 P
A
GB -P
ZA 0 46
G
B B
Exemples de torseurs particuliers :
 Les Torseurs « de liaison »
La présence d’un degré de liberté dans une liaison supprime toute possibilité de
transmission d’action mécanique dans la direction correspondante.
Prenons l’exemple de la liaison ponctuelle :
D13
D D31 D

Le seul ddl bloqué est la …la seule action transmissible de la pièce 1 à
translation suivant z… la pièce 3 est précisément la force suivant z
La logique est la même pour toutes les autres liaisons…
Nom Torseur des actions Nombre
de la liaison Exemple Degrés de liberté mécaniques d’inconnues
transmissibles de statique
2 2
211 2 12
22 Tx
0 0
Rx 0
X 0
L
6
111
Pivot
Hélicoïdale
Appui-plan
Glissière
Linéaire
Rotule
pivot
Encastrement
Ponctuelle
glissant
annulaire
1 A
AAAAA
A A
Ty
0 0
Ry 0
Y M
0 5
6
4
3
2
1p
112 0
Tz 0
Rz Z
0 0
N L X
A 2 47
…Comment appliquer le PFS avec les torseurs ?
Simple! Le PFS nous invite à faire la somme des actions mécaniques. Or,
il se trouve que chaque torseur représente une action mécanique…
…il suffit donc d’effectuer la somme des torseurs et de déclarer cette
somme égale à un torseur nul.
XB LB Xi Li 0 0
ST
XA LA
= + +...+ =

Y A MA YB MB Y i Mi 0 0
SS
A 0 0
ZA NA A ZB NB A Zi Ni A A
On additionne ensuite membre à membre pour obtenir un système de 6 équations :
XA + XB +…+ Xi = 0
YA + YB +…+ Yi = 0
Torseur de Torseur de Torseur de
ZA + ZB +…+
la liaison A Zi =la0 liaison B la liaison ‘i’
exprimé au Li =exprimé
LA + LB +…+ 0 au exprimé au
point
MA +AMB +…+ Mpoint
i = 0
A point A
NA + NB +…+ Ni = 0 48
…Comment appliquer le PFS avec les torseurs ?
Simple! Le PFS nous invite à faire la somme des actions mécaniques. Or, il se trouve que chaque
torseur représente une action mécanique…
…il suffit donc d’effectuer la somme des torseurs et de déclarer cette somme égale à un torseur nul.
XB LB Xi Li 0 0
ST
XA LA
= + +...+ =

Y A MA Y B MB Y i Mi 0 0
SS
A 0 0
Z A NA A ZB NB A Zi Ni A A
Cette somme de torseurs n’est possible que si TOUS

les torseurs sont exprimés en un MEME POINT !
Le problème, c’est qu’au début, chaque action mécanique est
ATTENTION ! exprimée en son point d’origine…
 Il faut donc trouver une méthode pour « transporter » les torseurs
où bon nous semble 49
…Comment « Transporter » les torseurs ?
z
x Méthode des torseurs
R R y
R
M/A(R)
M/B(R) M/A(R)
B
A
A
X L/B
M/B(R) B torseur
X de
L/AR
exprimé au point A

Y M/B ( Oups !!! ) Y M/A
Quand on transporte un torseur, la résultante
Z N/B Z N/A
B ne varie pas, seul le moment varie A
M/B(R) = M/A(R) + BA R
L/B L/A xA-xB X L/A + yA-yB . Z - zA-zB . Y
M/B = M/A + yA-yB Y = M/A + zA-zB . X - xA-xB . Z
N/B N/A zA-zB Z N/A + xA-xB . Y - yA-yB . X 50
Statique plane
Un problème plan est un problème pour lequel les actions mécaniques appliquées au
solide sont :
- soit des forces parallèles ou symétriques au plan de l’étude
- soit des moments d’axe perpendiculaires au plan de l’étude.
Exemple sur un solide isolé :

y y
z x z x
Problème plan Problème plan

51
Quelle est l’utilité d’un problème plan ?
Cela va simplifier (et surtout alléger) nos calculs car dans un
problème plan, nous ne pourrons pas avoir :
- de forces perpendiculaires au plan de l’étude Ces actions seront
- ni de moments parallèles au plan de l’étude. considérées nulles
Donc, un torseur ne possède X -

plus que trois inconnues...
Y -

Ex : cas d’un plan d’étude (x,y)  - N
Nom Torseur des actions Nombre
de la liaison Exemple Degrés de liberté mécaniques d’inconnues
Pour cette même raison, les torseurs d ’actions transmissibles
transmissibles de statique
par les liaisons usuelles se simplifient
0 - eux aussi. Ils
X se- réduisent
auPonctuelle
nombre de trois…
Ty - 0 - 1
- Rz - 0 52
A
Statique plane
La statique graphique s’applique à des problèmes plans, sans moments.
Il est possible de résoudre des problèmes avec plusieurs forces,

mais nous nous limiterons aux deux cas suivants :
- Solide soumis à deux forces

- Solide soumis à trois forces
53
Exemple : Bielle (2) du système de bridage
Isolement du système étudié Méthode Graphique
Bilan des actions extérieures Solide soumis à deux forces
Nom de l’action Point d’application Direction et sens Intensité Solide soumis à trois forces
B12 B ? ?
D32 D ? ?
On constate que ce solide est soumis à deux forces D
parallèles au plan de l’étude Cette
méthode B

Résolution graphique du problème :
est à
Lorsqu’un solide est soumis à deux forces, alors celles-ci ont
même droite d’action, même norme, mais des sens opposés. retenir
Tracer la droite d’action : elle passe par

les points d’application des forces.
Il y a alors deux solutions possibles …
Seul, l’isolement d’un autre solide peut lever le doute 54

Solide soumis à trois forces
Isolement du système étudié
Bilan des actions extérieures Méthode Graphique
Nom de Point Direction et sens Intensité
Solide soumis à deux forces
l’action d’application
Solide soumis à trois forces
C21 C connue connue
B21 B connue ?
A01 A ? ?
 ce solide est soumis à trois forces parallèles au plan de l’étude Cette

méthode
Lorsqu’un solide est soumis à trois forces, alors les directions de est à
celles-ci sont concourantes, et la somme des trois forces est nulle.
retenir
Mises bout à bout, les trois
forces forment un triangle.
Ce triangle s’appelle
« LE
DYNAMIQUE » 55
Voyons tout cela sur un exemple …
Exemple : bride mécanique
C
6
C
2
O 3
p
4 A

1
56
Isolement du système étudié : solide (2+3+6)
Bilan des actions extérieures
Résolution graphique
C
6
C
2 - Les directions des trois
O 3 forces sont concourantes
p
4 A

1
O
Action Point d’application Direction et sens Intensité A13
A13 A perpendiculaire au contact 800 N
A
Cp6 C Droite horizontale ?
O12 O ? ?
57
 ce solide est soumis à trois forces parallèles au plan de l’étude
Isolement du système étudié
Bilan des actions extérieures
Résolution graphique
C Cp6
- Les directions des trois
forces sont concourantes
- Tracé du DYNAMIQUE

O
A13 A13
A
O02
58
 ce solide est soumis à trois forces parallèles au plan de l’étude

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• Géométrique parfait : Lors de la fabrication des pièces en productique, il est impossible de

Les actions mécaniques

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Les actions mécaniques

Les actions mécaniques

Les actions mécaniques

Les actions mécaniques

Dans ce cas, vous provoquez un MOMENT de la force F

Les actions mécaniques

L’action mécanique exercée par la clé sur la roue est appelée

Exemple 4 : faire tourner un bouton de réglage

Les actions mécaniques

Exemple 5 : Le couple moteur

Exemple 6 : Visser une vis

Les actions mécaniques

 Pour les MOMENTS ( représentés par une double flèche) M

 Les actions mécaniques à distance (sans contact)

Les actions mécaniques

Les actions mécaniques

Tout contact, provoque une action mécanique

Les actions mécaniques

On les classe en 3 types suivant la forme du contact … 18

 ACTION PONCTUELLE Exemple : contact ponctuel (sphère/plan) entre la tige de vérin

Les actions mécaniques

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Exemple : mécanisme de bridage ;

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On « enlève » donc ces 3 pièces sans

Exemple : mécanisme de bridage ;

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- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

Exemple : mécanisme de bridage ;

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- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

Exemple : mécanisme de bridage ;

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- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

Exemple : mécanisme de bridage ;

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- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

Chaque liaison fait apparaître des forces et/ou des moments.

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Il suffit d’observer les liaisons… pivot

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frontière qui ’’isole’’

- une action en B exercée par la bielle 2 : B21

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Il est aussi possible d’isoler plusieurs solides à la fois. Dans ce cas, la

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Reprenons l’exemple de l’objet soutenu avec un fil :

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« Théorème des FORCES »

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