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Les réseaux mobiles

Aref JARRAYA
aref.jarraya@tunisietelecom.tn
Cycle de vie d’un réseau cellulaire
• Un réseau cellulaire peut être considéré comme
un organisme vivant et comporte de la même
façon plusieurs phases de développement. Le
cycle de vie d'un réseau cellulaire peut être décrit
par six étapes principales:
– Faisabilité technico-économique
– Obtention de la licence
– Déploiement
– Optimisation, extension et densification
– Evolution des services
– Transition vers une nouvelle technologie

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Cycle de vie d’un réseau cellulaire

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Faisabilité technico-économique
• Etude d’opportunité technique et économique
(estimer le marché et dimensionner le réseau
en conséquence)
• Un plan d’affaire est établi pour analyser la
rentabilité
• Spécifier la stratégie de l’opérateur

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Obtention de la licence
• Vue les résultats de l’étape précédente
l’opérateur soumet un dossier de candidature
pour l’obtention d’une licence d’exploitation
• Puis l’opérateur consulte les fournisseurs
d’équipements et choisi un

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Déploiement
• Le déploiement initial permet :
– Atteindre les objectifs à court terme (capacité et
couverture)
– Mise en place des premières stations de base
– Couvrir les zones cibles

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Optimisation extension et
densification
• Après la mise en service du réseau
• Deux grands problème pour l’opérateur:
– Optimiser le réseau sans accroître sa capacité
– Puis assurer la croissance et l’intégration de
nouveau services (au niveau de la couverture et la
capacité)

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Évolution des services
• De nouvelles fonctionnalités sont définies et
qui peuvent être intégrés dans le réseau
• Ajout de nouveau type d’équipement

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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs d’équipement: appelés vendeurs ou
équipementiers
• Les opérateurs: qui exploitent les réseaux et assurent
les ventes de services
• Entreprise d’installation: appelés sous traitant, qui
déploient les équipements et les mettent en services
• Agences de régulation: qui fixent les règles
d’attribution des licences
• Les organismes de normalisations: qui élaborent les
spécifications des systèmes cellulaires par la définition
des interfaces
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Acteurs du secteur des réseaux
cellulaires
• Les fournisseurs de services: qui développent
les services offerts
• Les sociétés d’ingénierie qui offrent les
services d’assistance aux opérateurs
• Les sociétés de recherche et de négociation de
sites radio qui se chargent de trouver et
négocier les sites radio nécessaires aux
opérateurs pour installer leurs équipements

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1. Introduction
• Communication sans fil
 Réseaux informatiques sans fil: WLAN 802.11, 802.16
(WiMax) etc.
 Réseaux téléphoniques sans fil: réseaux cellulaires ou
réseaux mobiles (GSM, UMTS etc.)
• Historique:
 Systèmes de 1ère génération: NPT, AMPS
 Systèmes de 2ème génération: GSM, DECT…
 Systèmes de 3ème génération: UMTS, CDMA2000…

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Introduction (2)
• Systèmes de 1ère génération:
 Transmission analogique
 Technique d’accès multiples: FDMA
 Sélection de la meilleure fréquence
 Absence de la sécurité
• Deux systèmes reconnus
 NPT(Nordic Mobile Telephone) utilisant des fréquences de
450 à 900 MHz.
 AMPS (Advanced Mobile Phone Service) utilisant des
bandes de fréquences entre 800 et 900 MHz.

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Introduction (3)
• Passage à la seconde génération
 Introduction de la sécurité
 Cryptage de l ’information
 Authentification
 Transmission numérique
 Qualité de transmission de la parole meilleure
 Optimisation des ressources radio
• Systèmes de la deuxième génération:
 GSM (Global System for Mobile communication)
 PCS (Personal Communications Services).
 DECT (Digital European Cordless Téléphone).
 IS 95, etc.

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2. Concept cellulaire
• Concept de base:
 Division du territoire en cellules
 Partage des ressources radio entre cellules

• Cellule : unité géographique du réseau


 Taille de la cellule variable suivant le relief, la densité d’abonnés…
 Hiérarchie de cellules (macro-cellules, micro-cellules…)

• Chaque cellule possède un émetteur-récepteur


 Groupe de fréquences radio attribué à chaque cellule
 Techniques de multiplexage (Frequency Division Multiple Access, Time
DMA, Code DMA)

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Concept cellulaire (2)
Pico cellules: Haute densité de
population: bureaux, stades etc… (qcq
mètres)

Micro cellules: rues entre immeubles


au centre ville… (qcq dizaines de
mètres)

cellules: zones urbaines (~entre 200m


et 2km.)

Macro cellules: zones rurales,


montagnes, villages, autoroutes etc.
(qcq dizaines de km)
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Concept cellulaire (3)

• Contraintes:
Interférences
Bande de fréquences limitée
Solution: Réutilisation des fréquences.
Difficulté supplémentaire
 Gestion des transferts intercellulaires ou Handover
(Handoff)

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Concept cellulaire (4)
• Réutilisation des fréquences

N=3 N=4 N=7


N: motif (ou cluster) :Nombre de fréquences répétées sur toute la
zone à couvrir.
 Une fréquence est répétée une seule fois dans un motif.
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Architecture générique d’un réseau cellulaire

• Radio Access Network (RAN) :


 Point d’accès au réseau
 Gestion de l’interface air
• Core Network (CN) :
 Réseau fixe assurant l’interconnexion avec les autres réseaux

Réseaux téléphoniques
Commutés

Réseaux cellulaires
RAN CN d’autres opérateurs

Réseaux de données

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3. Réseau GSM: Architecture

OMC

OSS
EIR

BSS NSS 19
Architecture (2)
• Le système GSM se compose de trois sous
systèmes:
1. Sous Système Radio (BSS: Base Station System)
 Attribution des ressources radio
 Transmission
2. Sous Système Réseau (NSS: Network Sub System)
 Commutation et routage des appels
 Mobilité
3. Sous système d’exploitation et de maintenance (OSS:
Operation Sub System)
 Exploitation
 Résolution des pannes

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Architecture (3)
• BSS composé par
1. MS (Mobile Station)
2. BTS (Base Transceiver Station)
3. BSC (Base Station Controller)
• NSS composé par
1. MSC (Mobile sevice Switching Center)
2. VLR (Visiteur Location Register)
3. HLR (Home Location Register)
4. EIR (Equipment Identity Register)
5. AuC (Authentification Center)
• OSS composé par
1. OMC (Operating and Maintenance Center)
2. NMC (Network management Center)

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Fonctions des entités : MS
• L’ensemble du téléphone mobile et la carte
SIM (Subscriber Identity Module).
• Muni d’une base de données contenant des
informations liées au réseau et à la sécurité
propre de l’abonné.
• 5 classes de mobiles GSM distinguées par la
puissance d’émission (C1:20W, C2:8W, C3:
5W, C4:2W, C5:0.8W).

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Fonctions des entités : BTS
• Interface entre abonnés et réseau mobile
• Gestion de l’émission /réception radio
(modulation/démodulation, entrelacement)
• Gestion de la couche physique ( codage, chiffrement)
• Gestion de la couche liaison
• 8 porteuses en zone urbaine (7 pour les
communications et 1 balise)
• Mesure de la qualité des signaux reçus
 Sa zone de couverture: Cellule

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Fonctions des entités : BSC
• Contrôleur des stations de base: superviser une ou
plusieurs BTS.
• Gestion des ressources radio
 allocation des canaux
 analyse des mesures BTS
 contrôle de puissance des BTS et MS
 Handover …
• Gestion des interfaces : avec le MSC (concentration
du trafic vers le MSC), avec les BTS (aiguillage du
trafic vers la BTS appropriée).

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Fonctions des entités : MSC
• Commutateur du réseau mobile.
• Gestion des communications entre mobiles et
réseau au sol.
• Gestion des Handovers.
• Gestion des mobiles visiteurs avec le VLR.
• Fonction GMSC (Gateway MSC): passerelle
pour les appel en prévenance du RTCP à
destination d’un abonné mobile par exemple.
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Fonctions des entités : VLR
• Gestion d’une base de donnée relative aux
abonnés situés dans sa zone géographique.
• Généralement associé à un MSC.
• Stockage des informations relatives aux
abonnées: IMSI, TMSI, MSISDN, LAI, type
d’abonnement…
• Stocker l’ensemble de triplets (RAND, SRES,
Kc) pour chaque utilisateur dans sa zone.

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Fonctions des entités : HLR
• Base de données nominale contenant les
informations relatives de tous les abonnés du
réseau.
Informations d’abonnement: IMSI, type
d’abonnement…
Information de localisation: numéro du VLR du
mobile
• Unique sur le réseau mobile

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Fonctions des entités : AuC
• Associé généralement au HLR
• Mémoriser pour chaque abonné une clé secrète
(Ki) utilisée pour authentifier les demandes de
services et pour chiffrer les communications.
• Ki est associée à l’IMSI.
• Génèrer des triplets (RAND, SRES, Kc)
utilisés pour l’authentification et le
chiffrement,

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Fonctions des entités : EIR
• Stocker des informations sur l’appareil mobile.
• Code IMEI (International Mobile Equipement Identity) est
donné et inscrit sur chaque réseau GSM.
• L’IMEI contient un numéro d’homologation commun à tous
les terminaux d’une même série, un numéro identifiant l’usine
d’assemblage et un numéro spécifique au terminal.
• IMEI peut servir à bloquer un appareil volé ou non
homologué.
• Un lien peut exister entre n’importe quel opérateur des le
monde et l’EIR international à Dublin
 Organisme capable de bloquer les mobiles GSM volés, perdus, les
appareils non agréés, grâce au code IMEI.

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Fonctions des entités : (OSS)
• OMC: Supervision locale des équipements,
• NMC: Administration générale de l’ensemble
du réseau par un contrôle centralisé.

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Identités du mobiles
• IMSI: "International Mobile Subscriber Identity",
identifiant de la carte SIM à l’échelle internationale
(invariant dans le temps)
• TMSI: "Temporary Mobile Subscriber Identity",
attribué localement par le VLR
 Éviter de transporter l’IMSI sur le canal radio
• MSISDN:"Mobile Subscriber ISDN" : identifiant de
l’abonné pour le monde extérieur.
• LAI: "Location Area Identity": identifiant de la zone
de localisation du mobile.

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Interface Radio
Méthodes d’accès
• FDMA (Frequency Division Multiple Access)
– AMRF (Acces Multiple par Répartition de
Fréquences)
• TDMA (Time Division Multiple Access)
– AMRT (Accès multiple a Répartition dans le
temps)

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FDMA
• Bande de fréquences divisée en plusieurs sous-bande
allouées de façon continue a un utilisateur
• Utilise principalement dans les réseaux analogiques

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TDMA
• Totalité de la bande de fréquences alloue a un
utilisateur pendant des intervalles de temps donnes
(slot)
• Utilise principalement dans les réseaux numériques

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Combinaison FDMA-TDMA

Analogie
Un grand nombre de couples parlant des langues différentes dinent
dans une salle de restaurant
TDM : tous les couples partagent une même table, les personnes
prennent la parole chacune a leur tour pour parler a leur partenaire
FDM : les couples occupent des tables suffisamment séparée les une
des autres et discutent en même temps sans trop se gêner les uns les
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autres
Les techniques de multiplexage
• Au niveau de l'interface «Um», le GSM met en
oeuvre les deux techniques de multiplexage: FDMA
et TDMA
• FDMA:
– partage les bandes de fréquences disponibles pour chaque
sens de communication, réseau  mobile et mobile 
réseau, en 124 sous-bandes.
– Chacune de ces sous-bandes constitue un canal physique
de communication radio,
– fournit 124 canaux de transmissions radio utilisables
simultanément. La fréquence centrale d'un canal radio est
la fréquence porteuse, elle identifie le canal.

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Les techniques de multiplexage
 La bande allouée pour chaque système est séparée
en 2 sous bandes d'égales importances :
 GSM 900 : 890-915 MHz ↑935-960 MHz↓
 Ecart Duplex=45 MHz
 EGSM 900 : 880-890 MHz ↑925-935 MHz↓
 Ecart Duplex=45 MHz
 DCS 1800 : 1710-1785 MHz ↑1805-1880 MHz↓
 Ecart Duplex=95 MHz
 Chaque bande est divisée en canaux fréquentiels de
largeur 200 kHz. Ces fréquences sont allouées de
façon fixe aux différentes BTS et s’appellent:
porteuses ou ARFC (Absolute Radio Frequency Channel)

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Les techniques de multiplexage
 Chaque porteuse est identifiée par son ARFCN
codé sur 10 bits où la fréquence de la voie
descendante est f (en MHz) :
 GSM : 1≤n≤124 f = 935 + 0.2n
(124 porteuses)
 EGSM: 975≤ n ≤1024 f = 935 + (0,2 x (n-1024))
(50 porteuses)
 DSC : 512≤n≤885 f = 1805 + 0.2(n-512) (374
porteuses)
 Deux BTS voisines n’utilisent pas des porteuses
identiques ou proches
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• Si on indique par Fu les fréquences porteuses
montantes et par Fd les fréquences porteuses
descendantes, donner les valeurs de
fréquence porteuse (équations Fu(n) et Fd(n)
pour n=1, 2,…124).
• Quelle est la relation entre Fd(n) et Fu (n)
• Ces bandes sont partagées par deux
opérateurs. L'opérateur 1 utilise les canaux 1 à
62 et l'opérateur 2 s'est vu attribuer le reste
des canaux. Quelles sont les bandes allouées à
chaque opérateur.
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Les techniques de multiplexage
• TDMA: Dans le cas du multiplexage temporel
la ressource à partager est le temps; la trame
est la séquence invariable, elle sert d'unité de
base. La trame possède des unités multiples
qui sont multitrames, la supertrame et
l’hypertrame.
• une trame se divise en intervalles temporels
appelés «IT» time slot.
• Dans la norme GSM chaque trame se divise en
huit intervalles temporels, la figure suivante
présente la structure d'une trame «AMRT»
GSM. 0 1 2 3 4 5 6 7

Trame AMRT d’ordre 8 = 8IT


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Les techniques de multiplexage
 Chaque porteuse est divisée en intervalles de temps
(IT) ou timeslots(TS).
 La durée d'un slot en GSM est fixée à Tslot= 0.577 ms.
 Le slot accueille un élément de signal
radioélectrique : le burst.
 Le TDMA permet à différents utilisateurs de
partager la même fréquence.
 Par porteuse, les timeslots sont regroupés par 8
(multiplexage de 8 canaux physiques) :
 Ttdma(durée de la trame TDMA) =
8 Tslot = 4.6152 ms

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Les techniques de multiplexage
 À chaque utilisateur en communication est
alloué un slot dans la trame TDMA.
 Les slots sont numérotés de 0 à 7.
 Un «canal physique»<=> (numéro de slot,
numéro de porteuse)

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Technique d’accès multiples
Fréquence en MHz

914.8 1 2 3 4 5 6 7 8

890.4 1 2 3 4 5 6 7 8
890.2 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps
Technique hybride : TDMA/FDMA
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Etats du mobile
• Etat détaché
– Il n’y a pas de communication entre la MS et le MSC
– La MS n’est pas joignable car sa position est inconnue
– Pour pouvoir passer ou recevoir des appels, la MS doit
effectuer la procédure IMSI attach pour s’inscrire au
réseau
• Etat de veille
– La position de la MS est connue par le MSC avec une
précision de LA
– Des messages de notification d’appel (paging) sont
nécessaires pour joindre la MS
– La MS doit effectuer la procédure « Location Area update
» si la LA évolue au cours de ses déplacements
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Etats du mobile
• Etat connecté
– La position de la MS est connue par le MSC avec
une précision du BSC : la gestion de la mobilité est
à la charge du BSC
– La MS a établi une communication avec le BSS et
peut passer des appels téléphoniques ou
transmettre des données
– La MS passe dans l’état veille lorsque la
signalisation entre la MS et le MSC a été relâchée
ou coupée

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La QoS dans les systèmes
mobiles
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Dans le cas du réseau cellulaire GSM, le service fourni
le plus important est le service voix et la satisfaction
de l’utilisateur se traduit par trois contraintes de
fonctionnement :
– L’abonné doit pouvoir joindre n’importe qui, n’importe
quand et n’importe où,
– Après établissement de la communication, la conversation
est audible et compréhensible par les deux interlocuteurs,
– La ligne téléphonique n’est pas coupée en cours de
communication.
Les critères d’évaluation de la QoS
pour le GSM
• Pour l’opérateur, ceci se traduit par quatre
contraintes techniques :
– La couverture du réseau
• Mesure radio et plaintes clients
– Le taux d’appels réussis
• Mesure système
– La qualité de communications
• Mesure radio, Mesure système et analyseur de la qualité vocale
– La coupure de communications
• Mesure système
La couverture du réseau
• L’état de la couverture du réseau est évalué par
l’abonné directement sur son terminal qui affiche le
nombre de barrettes indiquant la puissance du signal
reçu. Un faible niveau de champ ou l’absence du
champ se traduit par la présence d’une ou deux
barrettes sur l’écran du terminal ou par l’indication
d’absence du signal
• L’indicateur de couverture du réseau exprime en
tout point de service la probabilité d’établir une
communication de bonne qualité.
La couverture du réseau
• Les principales causes d’une mauvaise qualité de
service du point de vue couverture sont :
– Nombre insuffisant de stations de base ;
– Mauvais paramétrage (physique et logique) des
stations de base (tilts, azimuts, puissances, etc);
– Types d’antennes et qualité d’installation (pertes dans
les câbles) ou de maintenance (humidité des feeders,
dégradation des câbles, etc) ;
– Qualité du terminal de l’usager (sensibilité) ou
détérioration de la partie émission /réception RF.
Le taux d’appels réussis
• Cet indicateur reflète la disponibilité des ressources,
il est calculé par la probabilité que toutes les
ressources soient occupées lors d’une demande de
canal. Dans le processus de dimensionnement des
ressources, cet indicateur était appelé taux de
blocage. Au niveau de l’abonné, une mauvaise
qualité de service, pour cet indicateur, se traduit par
la difficulté d’établir des appels : l’abonné doit tenter
plusieurs fois son appel avant d’obtenir une
ressource.
Le taux d’appels réussis
• Les principales causes d’une mauvaise QoS du point
de vue disponibilité des ressources sont :
– Capacité insuffisante (incohérence entre le dimensionnent
des ressources et le trafic réel) ;
– Valeur inadaptée du seuil d’accès minimum à la cellule ;
– Interférence sur le lien montant ou le lien descendant qui
rendent difficile l’établissement d’une liaison de
signalisation pour l’établissement d’un appel ;
– Mauvais paramétrage du réseau qui ne permet pas une
répartition homogène du trafic entre les cellules.
Le taux d’appels réussis
• Dans ce tableau, nous avons produit les valeurs
typiques de cet indicateur utilisées lors du
dimensionnement, dans le cas du GSM. Des valeurs
supérieures à ces seuils pourront se traduire par une
mauvaise qualité de service perçue par les usagers.
La qualité de communications
• Les principales raisons à l’origine des problèmes
indiqués ci-dessous et qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné du
point de vue de l’indicateur qualité de communication
sont :
– Niveau d’interférences externes trop élevées (interférences
dues à des émissions cocanal ou sur canal adjacent par des
équipements autres que ceux du réseau);
– Interférence cocanal ou sur canal adjacent trop élevées
(mauvais plan de fréquences typiquement) ;
– Mobile situé hors couverture du réseau ;
La qualité de communications
• Mauvaise installation des équipements radio;
• Problème de transmission (annuleurs d’écho ou
mauvaise synchronisation se traduisant par des
pertes d’informations et du grésillement dans les
communications vocales) ;
• Paramétrage inadéquat du handover (handover ping-
pong produisant des microcoupures répétitives).
La coupure de communications
• La coupure d’une communication (call drop en
anglais) a plusieurs origines. Elle est particulièrement
désagréable pour l’abonné qui considère cet
évènement plus négatif que la difficulté d’obtenir
une ressource (cas du blocage d’appel).
• Les principales raisons qui conduisent à la perception
d’une mauvaise qualité de service par l’abonné et
pour l’indicateur d’interruption des communications
sont les suivantes :
La coupure de communications
• Mauvaise couverture (trou de couverture ou zone de
couverture insuffisante typiquement);
• Interférences élevées ayant entraîné l’impossibilité
de maintenir les liens de signalisation et/ou de trafic;
• Problème de handover (mauvais paramétrage ou
congestion dans la cellule cible) ;
• Mauvais paramétrage radio (liste des cellules
voisines incomplète par exemple).
Les paramètres du réseau GSM
• Il y a deux types de paramètres :
– Les paramètres constructeurs (ou fournisseur d’équipement) : Ce sont
des paramètres système (activation de certaines fonctionnalités telles
que le chiffrement, le contrôle de puissance…) préconisés par le
constructeur et sont, aussi, relatifs à l’équipement (version de
logiciel…),
– Les paramètres ingénierie : ces paramètres sont à l’initiative des
opérateurs, ils sont modifiés au niveau de l’OMC
• L’optimisation de ces paramètres est un processus délicat
mais une tâche essentielle pour le maintien de qualité de
service acceptable surtout suite à des modifications de
certaines fonctionnalités ou services.
Exemples de paramètres
• RXLEVEL_ACCESS_MIN : Il définit le niveau de puissance minimale requis
lors de l’accès à une cellule donnée, il permet l’ajustement de la surface
de la cellule. Ce paramètre joue un rôle important dans l’ajustement de la
charge de trafic dans une cellule. Ainsi, si la cellule est très congestionnée
une augmentation de valeur de ce paramètre permet la diminution de sa
zone de service ( délimiter le nombre des utilisateurs qui peuvent accéder
à cette cellule) et si la cellule elle n’est pas congestionnée, elle va
augmenter sa zone de service par diminution de la valeur de
RXLEVEL_ACCESS_MIN (augmenter le nombre d’abonnées qui peuvent
accéder à cette cellule), mais en contre partie, l’augmentation de la zone
de service de la cellule va engendrer des problèmes d’interférences, et
par la suite, une dégradation de la qualité de service. Une modification de
3 dB de la valeur de RXLEV_ACCESS_MIN correspond à 21% du rayon de la
cellule et 46% de sa surface,
Exemples de paramètres
• L_RXLEVEL_XX_H (XX=DL ou UP) : ce paramètre présente le seuil
de déclenchement de handover sur les deux liens (DL ou UP),
suite à l’affaiblissement du niveau de champ sur ces deux liens.
Le RXLEVEL_XX_H permet le déclenchement de handover le plus
proche possible de la bordure de la cellule, dans le cas où il n’y a,
ni un trou de couverture, ni d’interférences à l’intérieur de cette
cellule. L’augmentation de la valeur de ce paramètre augmente
le nombre d’exécution des handovers, et par la suite, attente de
déclenchement du handover jusqu’au dégradation de la qualité
de communication. Par contre, une diminution de la valeur de ce
paramètre entraîne une diminuation du nombre du handovers
ping-pong, valeur par défaut comprise entre -101 dB et –110 dB,
Exemples de paramètres
• L_RXQUAL_XX_H (XX=DL ou UP) : c’est le paramètre qui
spécifie le seuil de déclenchement du handover sur
qualité sur l’un des deux liens (DL ou UP). Il maximise la
qualité de communication et minimise le taux de
handover suite, respectivement, à l’élévation et à la
diminution de sa valeur, ainsi, si la valeur de ce
paramètre est très faible, alors le nombre de handover
augmente, mais une augmentation de la valeur de
RXQUAL_XX_H entraîne une diminution du nombre du
handover jusqu’au dégradation de la qualité de
communication, valeur typique de 1,6% à 3,2%,
Exemples de paramètres
• HO_MARGIN : c’est l’hystérésis permettant
d’obtenir un compromis entre le taux de handovers
ping-pong et la qualité de service. L’augmentation
de sa valeur entraîne un retard dans le
déclenchement du handover, et par la suite une
dégradation de la qualité de service (avec un
nombre de handover ping-pong faible), par contre,
la diminution de sa valeur augmente le nombre du
handover ping-pong (avec une qualité
satisfaisante),
Exemples de paramètres
• Cell_RESELECT_Offset : favorise les cellules d’une
bande,
• Temporary_Offset : évite la réselection ping-pong,
• Cell_Reselect_Hystéris: évite la réselection de
cellules appartenant à des LACs différents et réduit le
taux de pagings infructueux. Exemple de valeur : 6
dB,
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
– RxLev (Received Signal Level)
• Le niveau de champ provenant de la BTS mesuré au
niveau du mobile s'appelle le Rxlev. Il est mesuré sur
64 niveaux, de 0 à 63 représentants respectivement
les puissances de -110 à -48 dBm par pas de 1 dB. On
distingue alors le Rxlev_Full qui est une mesure sur
tous les bursts de la trame sans exception, du
Rxlev_Sub qui est une mesure sur les bursts
effectivement utilisés.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
Critère C1 est un paramètre vérifiant que la cellule sélectionnée est
toujours parfaitement reçu et qu'elle ne subit pas un affaiblissement
trop fort par rapport à d'autres cellules avoisinantes. Pour vérifier cette
hypothèse, le critère C1 est composé de 2 parties, une partie définissant
les capacités du mobile et une autre celles de la BTS.
C1=RxLev–RX_Access_Min–max(Max_TXPWR_Max_CCH–Max.mobile RF Power, 0)
•Max_TXPWR_Max_CCH : Paramètre fixant la puissance à laquelle le mobile
doit émettre lors de l'accès initial à une cellule. Si ce paramètre est supérieur
à la classe de puissance du mobile, celui-ci émet à sa puissance maximale (30
dBm pour un 1W, 33 dBm pour un 2W et 39 dBm pour un 8 W).
•Max.  mobile RF Power : Puissance maximal avec laquelle le mobile est
capable d'émettre vers la BTS, ce paramètre est défini par la classe du
mobile.
Mesures échangées entre la MS et
la BTS
• Le critère C2 a pour fonction de favoriser ou
de défavoriser une cellule candidate à la ré-
sélection pendant un temps donné. Lorsqu'il
est présent, le critère C2 remplace le critère
C1 pour la ré-sélection de cellule.
RxQual (Received signal Quality)
• RxQual est une valeur comprise entre 0 et 7
qui sert à évaluer la qualité du signal. Elle est
obtenue en quantifiant le taux d’erreur
binaire BER (Bit Error Rate) sur 8 niveaux (3
bits) suivant la correspondance du tableau ci-
dessous.
RxQual (Received signal Quality)
Correspondance entre le niveau de qualité et le taux d’erreur binaire

Taux d’erreur binaire (BER) Valeur RxQual Code binaire

< 0,2% 0 000

0,2 % à 0,4 % 1 001

0,4% à 0,8 % 2 010

0,8% à 1,6% 3 011

1,6% à 3,2% 4 100

3 ,2 % à 6,4 % 5 101

6 ,4% à 12,8% 6 110

>12 ,8 % 7 111
Les techniques de supervision de
la QOS
• Pour la mise à jour de l’état de fonctionnement du réseau,
plusieurs outils d’analyses de la QOS, sont mis en place. La
comparaison entre les indicateurs obtenus par ces techniques
et les paramètres du seuil, permet l’identification des origines
des problèmes (échec d’établissement de TBF, coupure de
session, etc.). En général, il y a trois manières de déterminer
le QOS d'un réseau GSM :
– Le drive test
– Les indicateurs RNO
– L’analyse de protocole
Le drive test
• La méthode de mesure du drive test consiste à
la caractérisation précise des canaux radio.
Cette technique d’analyse permet la
récupération d’une trace de mesure faite par
le mobile à différents instants.
• La méthode du drive test consiste à
embarquer sur une voiture les équipements
suivants :
Le drive test
• Une station mobile : un mobile de test avec double capacité
GSM/GPRS équipé d’un logiciel spécial. Il est appelé
généralement mobile à trace.
• Un système de localisation GPS (Global Posionner System) :
utilisé pour la localisation exacte de la position où on désire faire
l’étude de l’environnement radio.
• Un PC portable : permet d’automatiser l’acquisition et le
stockage des données. Le PC doit être équipé d’une carte
interface RS 232 pour assurer le lien entre la sortie série de la
MS et le port série du PC.
• Un onduleur d’alimentation permettant d’alimenter les
différents appareils de mesure.
Le drive test

Equipement d’une chaine de mesure


Le drive test
• Tout le long du trajet, la MS effectue des mesures
instantanées. Les données sont présentées en temps réel et
seront stockées dans des fichiers. L’un des messages
intéressant qui est enregistré est le message « Measurement
Report » contenant les mesures effectuées par le mobile
(mesure Down Link) : en particulier le niveau RxLev DL et la
qualité RxQual DL. Cette chaine de mesure est utile pour
analyser un problème client (une information géographique)
et elle permet d’évaluer les réseaux concurrents.
L’inconvénient, cependant, est que seulement un secteur
limité et une petite fenêtre de temps peuvent être examinés
et le test coute extrêmement cher
Les indicateurs RNO
• Les indicateurs RNO peuvent être activés dans le BSS et dans le
NSS. Ces différents compteurs attribués à tous types
d’événements fournissent de manière permanente à l’opérateur
des informations sur l’état et la qualité du réseau. Par exemple,
il y a des compteurs pour le nombre de handovers entrants ou
sortants. L’avantage principal des mesures par l’intermédiaire de
l’OMC est qu’il fournit des résultats sur la qualité du réseau en
entier c'est-à-dire une vue complète du réseau.
• D’autre part, cette méthode est un processus automatisable.
L’inconvénient, est que la comparaison concurrentielle est
impossible. De plus ces compteurs fournissent peu ou pas
d’information purement radio.
L’analyse de protocole
• L’analyseur de protocole est un moteur qui
génère des indicateurs pertinents qui
permettent de comprendre l’état d’un réseau
à un instant « t ». Il permet l’obtention simple
et rapide de nombreuses statistiques qui
facilitent ainsi la vision de tout le réseau. Les
analyseurs de protocoles peuvent être reliés
aux BTSs, au BSCs, ou bien aux MSCs pendant
une certaine période de temps.
L’analyse de protocole
• Les mesures faites avec les analyseurs de protocoles ont pour
avantages :
– Que tous les événements capturés sont disponibles pour une analyse
postérieure et détaillée.
– Que les mesures sont faites dans les deux sens UL et DL,
– Qu’elles favorisent une finesse de l'analyse radio,
– Que les constructeurs sont indépendants,
– Qu’elles sont exhaustives.
• L'inconvénient de ces analyseurs est qu'ils sont difficiles à
mettre en oeuvre et c’est coûteux de les avoir en grand
nombre afin de pouvoir observer de manière permanente le
réseau GSM en entier.
L’analyse de protocole

Analyseurs de protocoles

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