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BETON AUTOPLACANT

Plan :
Définition
Les constituants du béton autoplaçant
Caractéristique
Les avantages et les inconvénients:
Domaine d’usage
Les essais
Conclusion
Définition :
•Le béton autoplaçant, aussi nommé béton auto-nivelant (BAN) ou bien
béton autocompactant, est un béton se différenciant des autres par
son importante fluidité. Une caractéristique ayant longtemps été
recherchée dans le domaine de la construction afin de faciliter la mise en
œuvre du béton sur les chantiers. Il était fréquent de rajouter de l’eau au
mélange afin d’obtenir un béton plus fluide mais cela le fragilisait. C’est
pourquoi le BAP est une véritable révolution. Si le béton autoplaçant
possède une telle fluidité, c’est grâce aux divers adjuvants super
plastifiants qui le composent. Ceci a rendu les constructions plus sûres et a
grandement facilité les méthodes de mise en œuvre du béton.
Les constituants du béton autoplaçant

• Les constituants des BAP peuvent être assez différents


de ceux des BO. Ils peuvent différer tant par leurs
proportions que par leur choix. Étant donné le mode
de mise en place des BAP, les constituants entrant
dans la fabrication du BAP, selon leur utilisation, en
trois catégories ; les matériaux de base (ciment,
granulats et eau de gâchage), les additions minérales,
ainsi que les adjuvants chimiques.
Caractéristique
• Le béton autoplaçant facilite grandement la tâche des ouvriers lors de la mise en place du béton.
Ce type de béton peut s’écouler et se compacter simplement par l’effet de la gravité qui est exercé
sur lui. L’hyperfluidité facilite ainsi le remplissage des coffrages et l’enrobage des éventuelles
armatures, tout en conservant une homogénéité.

• Si on observe le tableau des classes de consistance, le BAP se situerait dans les classes S4 ou S5.
Autrement dit, c’est un béton extrêmement fluide. C’est ce qui rend ce béton si révolutionnaire
dans le monde de la construction ! Avec le béton autoplaçant, plus besoin de système de
vibration pour le mettre en place. Même sans vibration, le béton auto-nivelant enrobe
parfaitement le treillis soudé disposé au fond du coffrage

• Une fois coulé dans le coffrage, le béton autonivelant offre, comme tout liquide, une planéité
idéale. De ce fait, il n’est pas nécessaire d’araser le béton, c’est-à-dire de lisser sa surface au moyen
d’une règle de maçon, d’une taloche à la main ou encore d’un aplanissoir ,
Les avantages et les inconvénients:
Avantages Inconvénients
• Absence de vibration pour sa mise en • Comme c’est un béton très fluide, le
place temps de séchage est plus élevé que
• Facilité et rapidité de la mise en pour un béton ordinaire
œuvre
• Amélioration des conditions de travail
suite à l’absence de nuisances
sonores
• Excellent remplissage des coffrages
• Béton de qualité et surface plane,
régulière
• Possibilité de bétonner des formes
complexes
Domaine d’usage

• Le BAP est majoritairement retrouvé dans les


constructions au sol. Il est employé dans de
nombreuses applications :
• Dalles
• Radiers
• Planchers chauffants
Poteaux, poutres, voiles
Fondations superficielles
•Le BAP est régulièrement utilisé dans ces
applications car il se met en place
aisément et sans vibration, tout en ayant
une excellente qualité.
Les essais:

La fluidité et la mobilité du BAP en milieu non confiné sont caractérisées par la mesure de l’étalement
au cône d’Abrams (essai d’étalement ou slump flow). Le matériel utilisé pour réaliser cet essai est
constitué d’un cône d’Abrams posé sur une plaque métallique. L’essai consiste à remplir le cône
d’Abrams en une fois, puis de le soulever et de mesurer le diamètre moyen de la galette d’étalement
obtenue (2 mesures correspondant à 2 diamètres perpendiculaires). Plus le diamètre est grand, plus le
matériau est fluide.
Des valeurs de l’ordre de 600 à 750 mm correspondent à l’étalement moyen conseillé d’un BAP.
L’étalement doit être défini en fonction des caractéristiques de la formulation et des conditions et
méthodes de mise en œuvre.Cet essai est utilisé pour la mise au point de la formulation du BAP.
Il permet aussi de vérifier la fluidité du béton lors de sa réception sur chantier.
• Norme d’essai : NF EN 12350-8.
La mobilité du BAP en milieu confiné et son aptitude à traverser une

zone fortement armée, sont mesurées avec l’essai de la boîte en

forme de L.
Cet essai permet de vérifier que la mise en place du béton ne sera pas

contrariée par des blocages de granulats en amont des armatures.

La méthode consiste à remplir de BAP la partie verticale d’une boîte en forme de L, puis en levant une trappe (séparant
les parties verticale et horizontale de la boîte) de laisser le béton s’écouler dans la partie horizontale à travers des
armatures de diamètre 12 mm (ferraillage complexe : 3 barres distantes de 41 mm, ou simple : 2 barres distantes de 59
mm). Après écoulement du béton, on mesure la différence de hauteur dans les parties verticale (H1 côté trappe) et
horizontale (H2).

Le résultat de l’essai s’exprime par le taux de remplissage H2/H1 qui traduit la capacité à circuler en milieu confiné. Une
valeur de ce rapport supérieure à 0,8 traduit un bon écoulement du BAP.
Résistance à la ségrégation et stabilité du mélange.

Cet essai permet d’évaluer le risque de ségrégation « statique » et d’étudier

le ressuage du BAP, qui doit être stable et conserver une composition

homogène sous l’effet de la gravité. Il consiste à déverser une quantité de

béton sur un tamis (de maille 5 mm) avec une hauteur de chute de 50 cm.

Au bout de 15 min, on pèse le volume de laitance qui a traversé le tamis.

Le pourcentage en masse de laitance passée à travers le tamis, par rapport à la masse de l’échantillon initial,
exprime la stabilité du béton. Ce rapport doit être compris entre 10 % et 20 %. Plus il est faible, plus le béton est
stable. Au-delà de 20 %, le béton présente un risque de ségrégation.

Cet essai permet l’optimisation d’une formulation de BAP.


• Norme d’essai : NF EN 12350-11.
Essai à l'entonnoir en V permet d'évaluer la mobilité en milieu confiné
Cet essai est destiné à imposer un écoulement du même type que
celui imposé entre deux armatures parallèles.
L'entonnoir est rempli de béton, puis on laisse reposer pendant
1 minute, après on mesure le temps d'écoulement entre le moment où la trappe
est libre et le moment où on aperçoit le jour par l'orifice, en regardant
verticalement vers le bas de l'entonnoir
un temps d’écoulement compris entre 8 et 14 secondes est une identité
caractéristique de BAP .
Conclusion
• Il n’existe pas à ce jour une méthode de formulation
du béton autoplaçant , et la plus part des formules
sont conçues actuellement de manière empirique,
suivant les caractères à l’etat frais on peut juge la
formulation acceptable ou non. A cet effet l’[AFGC], a
émis des recommandations qui se limitent en trois
essais : mesure d’étalement ; essai de la boite en « L
» ; et l’essai de stabilité au tamis .
Liste bibliographique :
• http://www.guidebeton.com/beton-autoplacant
• https://www.artisanbeton.fr/beton-autoplacant.html#definition
• https://www.infociments.fr/betons/essais-de-caracterisation-specifiq
ues-au-bap
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_de_stabilité_au_tamis
• http://thesis.univ-biskra.dz/1328/6/partieI%20chapitre%2002.pdf

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