Hygienes Et Sécurité Au Travail Pour Physique de Lenvironnement

Hygiène et sécurité au travail
IRA AFRIQUE
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1
SOMMAIRE
1
PRISE EN COMPTE DE L'HYGIÈNE INDUSTRIELLE ET DE LA
SANTÉ AU TRAVAIL
2
TOXICITÉ DES PRODUITS CHIMIQUES
3 RISQUES PHYSIQUES
4 LE STRESS AU TRAVAIL
2
1
PRISE EN COMPTE DE L'HYGIÈNE

INDUSTRIELLE ET DE LA SANTÉ AU
TRAVAIL
3
PRISE EN COMPTE DE L'HYGIÈNE INDUSTRIELLE ET DE LA SANTÉ
AU TRAVAIL
I - DÉFINITION
HYGIÈNE INDUSTRIELLE = DISCIPLINE DE L’ANTICIPATION DE LA

RECONNAISSANCE, DE L’ÉVALUATION ET DU CONTRÔLE DES
DANGERS SUR LA SANTÉ DANS L’ENVIRONNEMENT DU TRAVAIL.
II - OBJECTIFS
1-OBJECTIF OPÉRATIONNEL
GARANTIR la santé des personnes au travail.
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AU TRAVAIL
2 - OBJECTIFS STRATÉGIQUES
 IDENTIFIER les agressions du milieu industriel envers l’individu.

 DÉCELER les risques nouveaux et émergeants.
 ÉVALUER les risques qui en résultent pour l’individu.
 RECOMMANDER les actions de protection.
 VÉRIFIER l’efficacité des actions entreprises en les corrigeant éventuellement.
 CONTRÔLER l’impact sur le plan biologique et physique des mesures appliquées.
.
3 - OBJECTIFS TACTIQUES
 INFORMER de la nature, de l’importance et des effets des risques.

 FAIRE CONNAÎTRE les moyens de les maîtriser.
 ENTRAÎNER l’implication personnelle de chacune des personnes au travail.
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AU TRAVAIL
III - OBLIGATIONS
1 - RÉGLEMENTATION : EXIGENCE MINIMALE
Les accidents du travail et les maladies professionnelles sont les atteintes à la

santé du personnel reconnues et classifiées par la réglementation.
Exemple : critères généraux de classification des produits cancérogènes :
En l’état actuel des connaissances les produits cancérogènes sont divisés en 3 catégories :
 Produits que l’on sait être cancérogènes pour l’homme.
 Produits devant être assimilés à des produits cancérogènes pour l’homme.
 Produits préoccupant pour l’homme en raison d’effets cancérogènes possibles.
Pas d’évaluation satisfaisante
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AU TRAVAIL
RÉGLEMENTAIREMENT, ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES

PROFESSIONNELLES SONT LES ATTEINTES À LA SANTÉ DU PERSONNEL QUE
L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE DOIT CHERCHER À ÉVITER PRIORITAIREMENT.
2 - MALADIES PROFESSIONNELLES :
a – Définition:
UNE MALADIE EST PROFESSIONNELLE :
 Si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque

physique, chimique, biologique.
 Ou si elle résulte des conditions dans lesquelles le travailleur exerce son activité
professionnelle.
 Si elle fait partie de l’une des maladies reconnues.
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AU TRAVAIL
Qui est concerné ?
L’ENSEMBLE DU PERSONNEL DU SITE INDUSTRIEL :

 Agents administratifs
 Personnel de cuisine
 Jardiniers dans la base de vie
 Personnel de nettoyage des bâtiments…….
b- Origine des maladies professionnelles reconnues

 Agents chimiques naturels (ciment, silice, amiante, bois)
 Agents chimiques industriels (acide chromique, amines aromatiques, huiles et
graisses, résines époxydiques, solvants organiques)
 Agents physiques (bruits, affections périarticulaires)
 Agents biologiques (brucelloses, hépatites virales)
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AU TRAVAIL
IV - DOMAINES D’ACTION
1 - DOMAINE D’ACTION DE L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE
Les relations entre santé et travail se jouent chaque jour et leurs traces peuvent se
manifester de façons différentes.
La fatigue peut avoir des conséquences dans la vie familiale et sociale. Les fonctions
sollicitées par le travail peuvent vieillir prématurément. Ces effets se traduisent au niveau
des individus par des difficultés et des souffrances personnelles.
L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE DOIT TENIR COMPTE DES CARACTÉRISTIQUES

SPÉCIFIQUES DU FONCTIONNEMENT HUMAIN ET ÉLARGIR SON DOMAINE
D’ACTION AU-DELÀ DE LA RÉGLEMENTATION.
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AU TRAVAIL
2 - PRÉVENTION DES RISQUES D’ATTEINTE DE LA SANTÉ LIÉS AU TRAVAIL ET À

SON ENVIRONNEMENT
a - Facteurs d’ambiance :
 PRODUITS CHIMIQUES (liquides, solides, gazeux, poussières, aérosols)

 AGENTS BIOLOGIQUES (bactéries, virus, insectes).
 BRUIT.
 SOURCES RADIOACTIVES (radiations ionisantes et non ionisantes)
b - Donnes physiologiques:
 PERCEPTION VISUELLE : éclairage, travail sur écran.
 ORGANISME ET LE TEMPS : rythmes biologiques, travail posté, hygiène de vie, stress
 CONCEPTION DU MATÉRIEL ET DU POSTE DE TRAVAIL : postures, ventilation,

captage du polluant, …
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AU TRAVAIL
3 - FORCES DISPONIBLES ;
POUR PRÉVENIR
LES EFFETS NÉFASTES SUR LA SANTÉ
LES MALADIES PROVOQUÉES PAR LE TRAVAIL
DES FORCES DISPONIBLES :

MÉDECIN DU TRAVAIL
HIGIÉNISTE
SERVICE SÉCURITÉ
CHACUN D'ENTRE NOUS
Pour promouvoir la santé au travail : prise en compte des caractéristiques spécifiques du fonctionnement humain.
11
2
TOXICITÉ DES PRODUITS

CHIMIQUES
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I - CLASSEMENT DES PRODUITS DANGEREUX

1 - IDENTIFICATION DES RISQUES :
 DANGER : Propriété intrinsèque de la matière. Il peut prendre plusieurs formes (Inflammabilité,

explosivité, corrosivité, etc.).
 RISQUE : Probabilité d’être dans une situation dangereuse.

RISQUE = DANGER x EXPOSITION.
 TOXICITE :
La TOXICITÉ d’un produit est sa capacité à causer des dommages à un organisme. :
- Endommager des organes entiers.
- Détériorer des cellules ou des tissus.
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Danger et Risques liés aux produits
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Les principales formes d’intoxication sont :
 Aiguë : exposition de courte durée au cours de laquelle l’absorption du produit et son

effet sont très rapides, voire instantanés.
 Subaiguë : exposition plus longue à des concentrations plus faibles.
 Chronique : intoxication répétée pendant un temps très long.
2 - RÉGLEMENTATION - CLASSEMENT DES PRODUITS:

Les substances dangereuses pour la santé sont classées dans la réglementation. Notamment dans
le code du travail.
a - Substances et préparations dangereuses.
• Les substances : Les éléments chimiques tels qu'ils se présentent à l'état naturel
ou tels qu'ils sont obtenus par tout procédé de production.
• Les préparations : Les mélanges ou solutions composés de deux substances ou plus
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b - Toxicité des produits chimiques
Corrosif Toxique Polluant
Gaz sous Explosif

Inflammable
pression
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II - PRINCIPALES FORMES D’INTOXICATION
En toxicologie, la notion de DOSE est très importante. Les doses

requises pour produire un effet donné varient suivant les substances, mais
il faut savoir que quelque soit le produit, si la dose croit, les risques
toxiques augmentent aussi.
Le risque toxique est conditionné par plusieurs facteurs :

 Propriétés physicochimiques de la substance.
 Facteurs biologiques.
 Environnement du sujet.
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1 - VOIES DE PÉNÉTRATION DANS L’ORGANISME

Les modes de pénétration des produits industriels dans l’organisme conditionnent
le rythme d’absorption du produit et sa concentration au niveau des organes cibles.
Manipulation de produits toxiques
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a - Absorption par voie respiratoire:
Absorption par voie respiratoire
19
Polluants dans l’air
20
b - Absorption par voie cutanée
Absorption par voie cutanée
21
Cette pénétration est favorisée par des lésions de l’épiderme :

 mécanique (plaie).
 Physique (brûlure).
 Chimique (projection de produits irritants par exemple).
Absorption par mains-bras non protégés
22
c - Absorption par voie orale (ou digestive) :
Absorption par voie orale (digestive)
23
d - Distribution et métabolisme (transformation de produits chimiques dans le corps humain)
Distribution et métabolisme
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2 - VOIES D’ÉLIMINATION :
Les effets du toxique dans le corps humain dépendent de la rapidité de son

élimination.
Lorsque l’élimination est faible, le produit toxique s’accumule (stockage)
• Élimination par voie cutanée.
• Élimination par voie respiratoire.
• Élimination par voie rénale.
• Élimination par voie gastro-intestinale.
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III - MODES D’ACTION DES TOXIQUES SUR LE CORPS HUMAIN

Les dommages causés par un produit toxique peuvent prendre plusieurs aspects :
a - Attaque chimique
b - Anoxie physique
Vue d’un oxygènemètre (alarme à 19 %)
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Effet physiologique, sur l’être humain, du taux d’oxygène dans l’air
27
c - Perturbation de la transmission nerveuse :
Certains toxiques (appelés aussi des neurotoxiques) agissent sur le neurone lui-
même (constituant le système nerveux) et favorisent la surexcitation ou la
dépression de la transmission nerveuse, pouvant entraîner de maladies graves ou
la mort.
d - Perturbation du système endocrinien:
Ce système est chargé de produire et utiliser les hormones. Il peut être perturbé
par la présence de certains toxiques comme des pesticides. Ces produits ont des
effets possibles à long terme et favorisent des cancers et la baisse de fonctions
immunitaires.
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IV - TOXICOLOGIE SPÉCIFIQUE DE CERTAINS PRODUITS :
1 - ORGANES CIBLES:
On appelle organes cibles, ceux qui sont plus sujets à fixer les molécules
toxiques. Les effets dépendent de l’organe cible et du mode d’action du
toxique. On peut grossièrement classer les toxiques en fonction des organes
cibles.
29
Organes cibles de
certains produits
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2 - PRODUITS CMR
Les produits "CMR" font partie d’une famille de produits particulière car très
dangereux, et font l’objet d’une classification, d’une identification et une
prévention très précises.
C : Cancérogène
M : Mutagène
R : Repro-toxique
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Chaque famille, C, M ou R, est classée en 3 catégories, 1,2 ou 3 :
32
Classification des produits CMR
33
3 - AMIANTE
L’amiante est une fibre minérale naturelle (silicate hydrates), de diamètre moyen
compris entre 0,02 et 0,1 μm
Il existe deux grands types de fibres :
 La chrysotile (la moins toxique)
 Les amphiboles (contenant 5 variétés d’amiante dont la crocidolite, la plus
toxique)
Échantillons de
crocidolite
34
Depuis 1997, Il est interdit d’en fabriquer, le transformer et le mettre sur le marché.
Échantillons de crocidolite Identification danger amiante

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4 - FIBRES MINÉRALES ET CÉRAMIQUES

Les fibres céramiques réfractaires appartiennent aux fibres minérales artificielles, substitut
de l’amiante.
Diamètre fibre = 3 μm environ
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5 - LÉGIONELLE
La légionelle est une bactérie que l’on retrouve fréquemment dans

l’environnement. Elle est très répandue dans les milieux humides. Elle
prolifère dans l’eau stagnante, surtout entre 25 et 45°C.
Il existe plusieurs espèces de bactéries légionella, génératrices de maladies
chez l’homme :
 la fièvre de Pontiac,
 la légionellose ou maladie du légionnaire,
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Bactéries
de legionella
Différents types d'installations produisant des aérosols d'eau peuvent être concernés tels
que :
- les systèmes de refroidissement par voie humide
- les climatiseurs avec réserves d’eau intégrée
- les réseaux d'eau chaude sanitaire
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V - PRÉVENTION
Le principe de base en ce qui concerne la protection des travailleurs est d’abord la

prévention collective. Puis, dans un second temps ou en complémentarité, on utilise les
protections individuelles.
Après l’évaluation du risque, des actions peuvent être réalisées pour protéger les
salariés:
 Identification des produits dangereux

 Remplacement des produits toxiques par ceux qui le sont moins ou pas
 Procédures d’introduction de produits chimiques sur le site : avant tout achat, les
services habilités donnent leur accord
 Fiches de Données Sécurité (FDS) : rédigées par les services spécialisés à l’intention
des utilisateurs et sont mises à disposition des salariés. Elles sont obligatoires………
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1 - PRÉVENTIONS COLLECTIVES
a - Substitution des produits dangereux
C’est la première chose qui doit être faite. Eliminer si possible les
produits "trop toxiques" et les remplacer par d’autres qui le sont
moins, par exemple :
 hexane par cyclohexane
 benzène par toluène
 méthanol par éthanol
 solvant à base d’hydrocarbures par des produits
à base d’eau
 le mercure par des appareils électroniques
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b - Étiquetage
c - FDS et Fiches de Toxicologie
Utilisation des Fiches de Données Sécurité
41
d - Valeurs Limites d’Exposition Professionnelle (VLEP)
- les VALEURS LIMITES D’EXPOSITION à court terme (VLE), dont le respect

permet d’éviter le risque d’effets toxiques immédiats ou à court terme.
- les VALEURS LIMITES DE MOYENNE D’EXPOSITION (VME), destinées

à protéger les personnes des effets à terme, mesurées ou estimées sur la durée
d’un poste de travail de 8 heures. La VME peut être dépassée sur de courtes
périodes, sous réserve de ne pas dépasser la VLE, lorsqu ‘elle existe.
42
Équivalence
France/USA
43
e - Surveillance des ambiances
Les moyens de détection des gaz toxiques sont très variés. De nombreuses techniques
sont utilisables et sont fonction des objectifs à atteindre (précision, encombrement,
etc.).On peut citer :
- les papiers réactifs :
Exemple : papier à l'acétate de plomb. Il permet de détecter la présence d'H2S par formation de
sulfure de plomb noirâtre.
- les tubes réactifs de type Draeger
Le principe de fonctionnement consiste à prélever manuellement par pompage un volume de gaz

à analyser à travers un matériau absorbant (gel de silice ou charbon actif) contenant un liquide sur
lequel réagit l'impureté en donnant une coloration caractéristique.
44
Exemple:
Appareils de détection électroniques portables ou fixes
Ce sont des détecteurs fonctionnant sur différents principes : la conductivité,

l'infrarouge ou autre.
Ils sont pratiques, légers, simples et donc utilisables en permanence.
45
Audits de sécurité :
Les visites sur les lieux de travail permettent de détecter des anomalies liées
au travail et notamment à l’exposition aux produits dangereux. L’objectif est
d’y remédier le plus rapidement possible.
Ces audits permettent aussi de contrôler les conditions de travail.
46
Audit de sécurité de
personnel exposé
47
2 - PRÉVENTIONS INDIVIDUELLES
Pour limiter le risque d’exposition, on cherchera toujours à réduire :

 le nombre de personnes qui peuvent être en contact avec les produits les
plus dangereux
 la durée de contact
 l’exposition en ayant un comportement adapté :
- Ne pas fumer, boire, manger sur le lieu de travail
- Ne pas pipeter ou siphonner de produits à la bouche
- Pas de nettoyage de la peau avec des solvants
- Avoir une attitude prudente vis-à-vis de produits inconnus
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Gants en PVC
ou Néoprène pour Lunettes
les produits agressifs légères
Lunettes Masque
étanches
FFP3
49
Masques à
cartouche
filtrante
Appareil isolant
intégral
Pénétration dans un espace confiné

(ARI autonome et non autonome)
50
Appareils respiratoires
isolants autonomes
Protection liée aux dangers de l’amiante
51
3
RISQUES PHYSIQUES
52
RISQUES PHYSIQUES
I - QU’EST-CE QU’UN RISQUE PHYSIQUE
Les agents / phénomènes physiques agissent sur le corps humain, qui, en permanence,
s’adapte à son environnement et présentent des risques plus ou moins élevés.
Exemple : les radiations solaires
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RISQUES PHYSIQUES
Pour éviter toute mise en danger de la santé, la démarche de prévention

est essentielle, à savoir :
 Connaître le risque (causes, manifestations)
 Évaluer son action sur l’organisme
 S’en protéger collectivement et individuellement
54
RISQUES PHYSIQUES
II - RISQUES ÉLECTRIQUES
1 - ORIGINE DES ACCIDENTS ÉLECTRIQUES
55
RISQUES PHYSIQUES
Contact direct d’une grue lors de travaux de Contact électrique indirect

génie civil
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RISQUES PHYSIQUES
2 - EFFETS DU COURANT SUR LE CORPS HUMAIN
a - Contacts directs / indirects
La résistance du corps humain est très variable et dépend de :

- La résistance superficielle Rs, fonction de :
 de la résistance de la peau
 de l’environnement (air humide, sol mouillé…)
 de la surface de contact
 de la nature des EPIs portés (gants, chaussures, combinaison, …)
- La résistance interne Ri, dépendant de la résistance des tissus et liquides internes en fonction
du trajet du courant dans l’organisme
57
RISQUES PHYSIQUES
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RISQUES PHYSIQUES
les conséquences d’un accident électrique sont :

- l’électrisation accompagnée de brûlures
- l’électrocution dans le cas ultime (mort
La gravité des dommages corporels provoqués par le courant électrique

dépend :
- De la valeur de l’intensité à travers le corps
- Du trajet du courant
- De la durée du passage du courant
- Du type de courant
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RISQUES PHYSIQUES
Brûlures électriques
60
RISQUES PHYSIQUES
b - Défaut électrique : flash
La gravité des dommages corporels dépend :

- De la violence du flash (tension mise en jeu, …)
- De la distance
Les conséquences peuvent être :
- Brûlures par effets thermiques en surface (par rayonnement ultraviolet)

- Brûlures par projection de métal en fusion
- Aveuglement par intensité lumineuse
- Chute ou gestes incontrôlés
61
RISQUES PHYSIQUES
Flash électrique et brûlures par effets thermiques
62
RISQUES PHYSIQUES
3 - PROTECTION COLLECTIVE DES PERSONNES
Pour minimiser les dangers du courant électrique, on peut :
- Soit mettre hors tension les équipements (consignation)

- Soit protéger les personnes contre les courants directs et indirects
a - Consignation
b - Protection contre les courants directs
63
RISQUES PHYSIQUES
Exemple
Distance minimale lors des travaux de levage

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RISQUES PHYSIQUES
- Par éloignement
Exemple
Balisage lors d’une intervention
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RISQUES PHYSIQUES
- Par isolation (mise en place de manchons, panneaux isolants)
Manchons et panneaux isolants sur câbles sous tension

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RISQUES PHYSIQUES
C - Protection contre les courants indirects
Il’sagit de mettre hors de portée des personnes tous les conducteurs habituellement sous
tension :
La protection passe par:
• La mise à la terre des masses des récepteurs
• Les disjoncteurs différentiels
• Protection par séparation des circuits des appareils électriques récepteurs de

la source d’alimentation
• Utilisation obligatoire de la très basse tension (24V)
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RISQUES PHYSIQUES
4 - ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE ET COMPORTEMENT

a - Equipements de protection individuelle (EPI)
Tenue appropriée aux travaux électriques

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RISQUES PHYSIQUES
b - Comportement
La connaissance de la zone où les travaux sont effectués est essentielle afin de

préparer correctement l’intervention.
Par exemple, un tabouret ou/ et un tapis isolant sont utilisés pour toutes les
manœuvres d’appareils de séparation HT, disjoncteur, interrupteur, sectionneur ainsi
que par l’utilisation de perche de manœuvre.
69
RISQUES PHYSIQUES
Tabouret isolant Tapis isolant
En sous-station électrique, le matériel électro-secours doit être vérifié

avant l’intervention.
70
RISQUES PHYSIQUES
Matériel électro-secours
Le personnel doit être habilité et formé pour les opérations sur matériel électrique
(mise hors tension, consignation, …)
71
RISQUES PHYSIQUES
III - RAYONNEMENTS
1 - DIFFÉRENTS TYPES DE RAYONNEMENT
72
RISQUES PHYSIQUES
2 - RAYONNEMENTS NON IONISANTS

a - Ondes électromagnétiques
 Différents types de rayonnement
73
RISQUES PHYSIQUES
Différents rayonnements optiques
74
RISQUES PHYSIQUES
 Effets sur la santé

Ils sont de deux types
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RISQUES PHYSIQUES
Prévention / Protection
Face aux risques de rayonnements optiques, des mesures préventives sont
mises en œuvre :
- Collectives par signal visuel ou sonore indiquant la source

active dans une pièce et extinction automatique de cette source
en cas de pénétration humaine
- Individuelle par le port de lunettes, d’écrans, de masques ou

de vêtements adaptés
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RISQUES PHYSIQUES
c - LASER (Lumière Amplifiée par Stimulation de l’Emission des Rayonnements)

Le laser est un rayonnement optique monochromatique (UV, IR, visible) cohérent .
 Applications industrielles :
- Découpage
- Soudure par point
- Détection de présence
- Alignement de machines tournantes
 Effets sur la santé :

- Brûlures de la peau, jusqu’au 2ème degré
- Lésions oculaires
 Précautions / Protection :
-Les appareils dont le rayonnement est accessible doivent être marqués :
77
RISQUES PHYSIQUES
Signal d'avertissement Plaque signalétique
Signal d'information de la classe Plaque d'identification
78
RISQUES PHYSIQUES
3 - RAYONNEMENTS IONISANTS
a - Description
Les radio éléments émettent plusieurs types de rayonnements ionisants à la fois (α, β, γ, X,
neutronique). L’activité d’une source radioactive (émission de rayonnements) diminue avec le
temps (de quelques jours à plusieurs millions d’années).
L’activité s’exprime en Becquerel (1Bq = 1 désintégration/s).

La période radioactive T est la durée pour laquelle l’activité du radioélément est réduite de moitié.
79
RISQUES PHYSIQUES
b - Applications industrielles
80
RISQUES PHYSIQUES
c - Effets sur l’être humain
Types d’exposition
Les expositions d’origine professionnelle aux rayonnements ionisants peuvent se produire
dans les
- Utilisation de matières naturellement radioactives

- Utilisation de sources de rayonnements ionisants (conditions normales)
- Travail en présence ou à proximité d’une source radioactive
- Accident ou incident (fuite radioactive)
81
RISQUES PHYSIQUES
82
RISQUES PHYSIQUES
Pouvoir de pénétration des rayons ionisants
83
RISQUES PHYSIQUES
Les effets sur l’organisme sont directement liés :
 Aux doses reçues
 Aux débits de dose reçue (une dose donnée est considérablement plus dangereuse si elle
est reçue en quelques minutes que sur plusieurs mois)
 Aux organes cibles (moelle osseuse, tube digestif)
 À la nature des rayonnements
84
RISQUES PHYSIQUES
Brûlures radiologiques sur le bras d’une victime
85
RISQUES PHYSIQUES
d - Protection
 Principes généraux :
• Rendre impossible l’exposition par contact, inhalation ou ingestion de

matières radioactives, par le confinement, le port des EPI, et
l’assainissement de l’atmosphère des locaux
• Limiter ou rendre impossible l’exposition aux rayonnements en maitrisant

la durée d’exposition, en travaillant à distance de la source et en utilisant
des moyens de protection (écrans, EPI)
86
RISQUES PHYSIQUES
Réglementation
Les limites d’exposition annuelles sont fixées selon 3 catégories de population :
Limites d’exposition annuelles
87
RISQUES PHYSIQUES
 Protection collective
Facteurs influençant l’exposition à une source radioactive
88
RISQUES PHYSIQUES
 Protection individuelle
Matérialisation de la zone sensible

89
RISQUES PHYSIQUES
Dosimètre électronique opérationnel Stylos dosimètres avec chargeur
90
RISQUES PHYSIQUES
IV - BRÛLURES THERMIQUES ET CHIMIQUES
1 - DÉFINITION
Une brûlure est une destruction partielle ou totale des molécules, cellules, ou structures :
- Des couches superficielles de la peau et parfois des tissus sous-jacents
- De la cornée et parfois du cristallin de l’œil
- Des voies respiratoires/digestives
91
RISQUES PHYSIQUES
2 - BRÛLURES THERMIQUES
a – Types
92
RISQUES PHYSIQUES
b - Conséquences
La gravité d’une brûlure sur la peau et sa cicatrisation possible dépendent :
• De l’étendue (indiquée en %)
• De la profondeur (degré de la brûlure)
• De l’âge de la victime et son état de santé (affections cardiaques, respiratoires, rénale,
…)
• Des complications éventuelles (choc, infection, …)
• De l’âge de la victime et son état de santé (affections cardiaques, respiratoires, rénale,
…)
• Des complications éventuelles (choc, infection, …)
93
RISQUES PHYSIQUES
• De la région touchée, à cause des risques encourus
Région touchée par la brûlure et risques induits
94
RISQUES PHYSIQUES
Région touchée par la brûlure et risques Brûlure thermique par la chaleur

induits
95
RISQUES PHYSIQUES
3 - BRÛLURES CHIMIQUES
Les brûlures chimiques sont dues à l’action des produits corrosifs ou irritants sur la peau (acido-
basiques), l’œil, les voies respiratoires :
- Lors de projection (liquides, gouttelettes)

- Par ingestion (surtout les produits domestiques)
- Par inhalation de gaz corrosifs (NH3, Cl2,…)
Conséquences
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RISQUES PHYSIQUES
4 - PROTECTION COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE
97
RISQUES PHYSIQUES
Équipements de protection positionnés dans les zones à risque
98
RISQUES PHYSIQUES
V - BRUIT
1 - DÉFINITIONS
Un son est une variation de la pression du milieu ambiant, autour de la pression

atmosphérique, susceptible d’être perçu par l’appareil auditif.
Domaine de fréquences audibles par l’oreille humaine
99
RISQUES PHYSIQUES
2 - EFFETS SUR L’HOMME

a – Mécanisme de l’audition
100
RISQUES PHYSIQUES
b - Effets sur l’audition

Les effets sur l’audition dépendent du niveau sonore et du temps d’exposition
c - Effets induits sur l’organisme

Le bruit peut engendrer des dérèglements touchant d’autres fonctions que l’ouïe.
Il occasionne fatigue et troubles
- Du sommeil
- Du système nerveux : pertes de mémoires, baisse de l’attention et de la vigilance,
mauvaise perception des informations, baisse du rendement intellectuel
101
RISQUES PHYSIQUES
- Du comportement : agressivité, nervosité

- Circulatoires (augmentation de la tension artérielle et du rythme cardiaque)
- Digestifs
- Sexuels (diminution de la fécondité)
- Visuels (vision nocturne, distances)
- De communication (non réception d’un ordre, d’un signal d’alarme)
d - Les agents ototoxiques
Certains produits chimiques peuvent provoquer des surdités :
- Solvants aromatiques (toluène, styrène, benzène…)

- Solvants chlorés
- Monoxyde de carbone, acide cyanhydrique,
102
RISQUES PHYSIQUES
3 - PROTECTION COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE
103
RISQUES PHYSIQUES
Signal d'avertissement Signal d'obligation Signal d'obligation
104
RISQUES PHYSIQUES
Protection individuelle contre le bruit (PICB)
Les protecteurs passifs
105
4
LE STRESS AU TRAVAIL
106
I - LE STRESS AU TRAVAIL
1 - DÉFINITION DU STRESS
Le stress – ou syndrome général d’adaptation – est décrit comme l’une des grandes maladies de
notre époque (en particulier par le Bureau international du Travail – BIT). Il est essentiellement lié
au travail au point que certains l’envisagent comme une maladie professionnelle.
Il n’existe pas de définition communément admise par tous les médecins et sa conception a
beaucoup évolué depuis un moment.
Le mot stress recouvre à la fois les causes et les conséquences de l’agression subie.
Cette agression peut être liée aux conditions de travail mais aussi aux aspects relationnels du
travail.
107
2 - STRESS ET STIMULATION
Le stress peut être vécu de façon positive ou négative, selon l’individu :
– Certaines personnes ont besoin d’une agression extérieure pour se sentir bien,
d’être confrontés à des conflits ou situations d’urgence qui vont leur permettre
de donner toute leur mesure. C’est donc une forme de stimulation (que
certains appellent « bon stress »).
C’est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d’entreprise.
– D’autres personnes privilégient la fuite à l’affrontement.
108
2 - STRESS ET STIMULATION
Le stress peut être vécu de façon positive ou négative, selon l’individu :
– Certaines personnes ont besoin d’une agression extérieure pour se sentir bien,
d’être confrontés à des conflits ou situations d’urgence qui vont leur permettre
de donner toute leur mesure. C’est donc une forme de stimulation (que
certains appellent « bon stress »).
C’est souvent le cas des médecins, des hommes politiques, des chefs d’entreprise.
– D’autres personnes privilégient la fuite à l’affrontement.
109
II - SOURCES DU STRESS
1 - CHANGEMENTS DES CONDITIONS DE TRAVAIL
Dans le cadre du travail, les sources de stress sont liées aux changements suivants,
classifiés selon l’échelle de Holmes et Rahe (échelle de 1 à 100) :
110
2 - LA RÉALITE DU STRESS AU TRAVAIL
72 % des salariés ressentent du stress dans leur travail et 43 % considèrent que leur niveau de stress
s’est accru dans les dernières années. C’est la tranche 45-55 ans qui est la plus touchée.
Pour les cadres, en France :
– 50 % d’entre eux se disent souvent stressés

– 44 % se disent très anxieux
– 43 % se disent anxieux
– 89 % s’avouent plus stressés qu’il y a dix ans
Les femmes sont plus stressées que les hommes au travail
111
III - CONSÉQUENCES DU STRESS
1 - CONSÉQUENCES SOCIALES
Le stress est une maladie qui revient très cher aux entreprises en raison de la baisse
de productivité qu’il engendre, de l’absentéisme au travail. Il a un coût pour la
collectivité par les frais médicaux engendrés.
Ainsi, l’Europe compte plusieurs millions d’heures de travail perdues. Les États
Unis évaluent le coût du stress à plus de 200 milliards de $ par an. La France
évalue le coût social du stress entre 800 et 1600 millions d’euros.
112
2 - SYMPTÔMES PHYSIOLOGIQUES
Le stress provoque un certain nombre de maladies. Il serait à l’origine de la plupart

des maladies coronariennes, des infarctus du myocarde, des hypertensions, des
ulcères à l’estomac, de dépressions…Dans certains pays, pour des raisons
d’environnement culturel, le stress aurait des conséquences mortelles : c’est le cas par
exemple au Japon .
Le stress se développe suivant trois phases :

– Phase d’alarme : les premières réactions à l’agression mènent à une accélération
du rythme cardiaque et de la respiration
– Phase de résistance
– Stade d’épuisement
113
Les réactions au stress peuvent se manifester par de la nervosité, de l’irritabilité, de

l’insomnie, de l’agitation, de l’anxiété, des conduites plus ou moins rationnelles.
114
Le stress stimule en particulier les systèmes nerveux et endocriniens :
– le système nerveux sécrète alors très rapidement des hormones (dont l’adrénaline)
– le système endocrinien génère de la cortisone, d’une façon plus lente. La libération

de cortisone se traduit par un mauvais fonctionnement du système immunitaire
(épuisement et fragilité face à un agent infectieux).
La mise en action de ces deux systèmes amène des réactions cardio-vasculaires

(accélération du pouls et du débit sanguin), digestives et métaboliques (temps de
réaction plus long avec pour conséquence possible des risques accrus d’accident de
travail).
Les effets du stress sont aggravés par des facteurs personnels qui, comme pour
toute autre maladie, rendent plus fragile à l’infection.
115
3 - CAUSES ET
CONSÉQUENCES
DU STRESS
Quelques causes et
conséquences du stress
dans le monde du travail
sont résumées dans le
tableau (non limitatif) ci-
joint.
116
117
IV - PRÉVENTION ET LUTTE CONTRE LE STRESS EN ENTREPRISE
Supporter le stress relève en grande partie d’une certaine forme d’hygiène de vie personnelle, par
exemple :
 Vivre dans une ambiance familiale et amicale agréable, permettant d’oublier par
moment les difficultés.
 Ne pas centrer sa vie sur le travail et développer des centres d’intérêt externes
 Se faire un petit plaisir quotidien.
 Surveiller l’alimentation (petit déjeuner consistant et repas du soir plus léger) et

limiter les consommations de café, tabac… Prendre le temps nécessaire pour les
repas (45 minutes)…….
118
LE TRAVAIL POSTÉ
IV - AMÉNAGEMENT DES RYTHMES PROFESSIONNELS
L’aménagement des systèmes de rotation, l’introduction de pauses judicieusement

réparties, la possibilité de s’alimenter, convenablement sur le site aux horaires
physiologiques font que le travail peut être mieux supporté. Les sujets avançant en âge
deviennent de plus en plus intolérants et présentent progressivement des troubles variés,
qui doivent leur faire reprendre rapidement un horaire de jour.
L’organisation du travail posté repose sur des choix qui ont chacun leurs avantages et leurs
inconvénients (heures de prise de poste, système de rotation) :
Les rotations courtes (2 à 3 jours) semblent plus favorables que des rotations longues (8
jours) puisqu’elles ne permettent pas à l’organisme de modifier ses rythmes circadiens et
limitent le risque d’un manque de sommeil trop important.
119
MERCI DE VOTRE ATTENTION
120

Hygienes Et Sécurité Au Travail Pour Physique de Lenvironnement

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Hygiène et sécurité au travail

PRISE EN COMPTE DE L'HYGIÈNE

HYGIÈNE INDUSTRIELLE = DISCIPLINE DE L’ANTICIPATION DE LA

 IDENTIFIER les agressions du milieu industriel envers l’individu.

 INFORMER de la nature, de l’importance et des effets des risques.

1 - RÉGLEMENTATION : EXIGENCE MINIMALE

Les accidents du travail et les maladies professionnelles sont les atteintes à la

Exemple : critères généraux de classification des produits cancérogènes :

RÉGLEMENTAIREMENT, ACCIDENTS DU TRAVAIL ET MALADIES

 Si elle est la conséquence directe de l’exposition d’un travailleur à un risque

 Si elle fait partie de l’une des maladies reconnues.

Qui est concerné ?

L’ENSEMBLE DU PERSONNEL DU SITE INDUSTRIEL :

b- Origine des maladies professionnelles reconnues

1 - DOMAINE D’ACTION DE L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE

L’HYGIÈNE INDUSTRIELLE DOIT TENIR COMPTE DES CARACTÉRISTIQUES

2 - PRÉVENTION DES RISQUES D’ATTEINTE DE LA SANTÉ LIÉS AU TRAVAIL ET À

 PRODUITS CHIMIQUES (liquides, solides, gazeux, poussières, aérosols)

 PERCEPTION VISUELLE : éclairage, travail sur écran.

 ORGANISME ET LE TEMPS : rythmes biologiques, travail posté, hygiène de vie, stress

 CONCEPTION DU MATÉRIEL ET DU POSTE DE TRAVAIL : postures, ventilation,

DES FORCES DISPONIBLES :

TOXICITÉ DES PRODUITS

I - CLASSEMENT DES PRODUITS DANGEREUX

 DANGER : Propriété intrinsèque de la matière. Il peut prendre plusieurs formes (Inflammabilité,

 RISQUE : Probabilité d’être dans une situation dangereuse.

Danger et Risques liés aux produits

Les principales formes d’intoxication sont :

 Aiguë : exposition de courte durée au cours de laquelle l’absorption du produit et son

2 - RÉGLEMENTATION - CLASSEMENT DES PRODUITS:

• Les préparations : Les mélanges ou solutions composés de deux substances ou plus

b - Toxicité des produits chimiques

Corrosif Toxique Polluant

Gaz sous Explosif

II - PRINCIPALES FORMES D’INTOXICATION

En toxicologie, la notion de DOSE est très importante. Les doses

Le risque toxique est conditionné par plusieurs facteurs :

1 - VOIES DE PÉNÉTRATION DANS L’ORGANISME

Manipulation de produits toxiques

a - Absorption par voie respiratoire:

Absorption par voie respiratoire

Polluants dans l’air

b - Absorption par voie cutanée

Absorption par voie cutanée

Cette pénétration est favorisée par des lésions de l’épiderme :

Absorption par mains-bras non protégés

c - Absorption par voie orale (ou digestive) :

Absorption par voie orale (digestive)

d - Distribution et métabolisme (transformation de produits chimiques dans le corps humain)

Les effets du toxique dans le corps humain dépendent de la rapidité de son

• Élimination par voie cutanée.

• Élimination par voie respiratoire.

• Élimination par voie rénale.

• Élimination par voie gastro-intestinale.

III - MODES D’ACTION DES TOXIQUES SUR LE CORPS HUMAIN

Vue d’un oxygènemètre (alarme à 19 %)

Effet physiologique, sur l’être humain, du taux d’oxygène dans l’air

c - Perturbation de la transmission nerveuse :

d - Perturbation du système endocrinien:

IV - TOXICOLOGIE SPÉCIFIQUE DE CERTAINS PRODUITS :

Chaque famille, C, M ou R, est classée en 3 catégories, 1,2 ou 3 :

Classification des produits CMR

Échantillons de crocidolite Identification danger amiante