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Renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité

RESPONSABILITE DES
OBLIGATIONS

Présenté par l’Enseigne de Vaisseau de 1ère


Classe SERY BI GALA MANASSE
SOMMAIRE

THEME1 :RESPONSABILITE DU FAIT PERSONNEL

I- NOTION DE FAUTE
A- L’ELEMENT OBJECTIF
a) Existence d’un fait illicite
b) Absence d’un fait justificatif B-
L’ELEMENT SUBJECTIF

I) LA DIVERSITE DES FAUTES

II) LE DOMMAGE OU LE PREJUDICE

THEME2 : LA RESPONSABILITE DU FAIT D’AUTRUI

I) LES CONDITIONS D’APPLICATION DE LA PRESOMPTION DE FAUTE


A) UNE PERSONNE SOUMISE A LA SURVEILLANCE D’AUTRUI
B) L’EXISTENCE D’UN FAIT ILLICITE
II) LA PRESOMPTION DE FAUTE
C) LE MAINTIEN DE LA RESPONSABILITE PERSONNELLE DU MINEUR OU DE L’APPRENTI
D) LA FACULTE D’EXONERATION
THEME1 : RESPONSABILITE DU FAIT PERSONNEL

La responsabilité du fait personnel appelée encore, soit responsabilité délictuelle, soit responsabilité
aquilienne, représente le droit commun de la responsabilité. Elle fait l’objet des articles 1382 et 1383
du code civil. Une analyse de ces deux dispositions fait ressortir les trois conditions de la
responsabilité délictuelle : une faute, un dommage, et un rapport de causalité entre la faute et le
dommage . ces articles font référence à la faute , mais ne la définissent pas. C’est la doctrine et la
jurisprudence qui en définissent .

I) Notion de faute
On s’accorde à reconnaitre que la faute est constitué de deux éléments :
_ un élément objectif :le fait illicite ayant causé le dommage
_un élément subjectif : ce fait illicite doit pouvoir être imputé à son auteur.
A) Un élément objectif
Il comporte lui-même deux éléments : il faut un fait illicite ; et ce fait illicite ne doit
être neutralisé par un fait justificatif.
a) L’existence d’un fait illicite
Selon Planiol la faute est la violation d’une obligation préexistante. Mais de façon
plus générale on peut voir la faute comme une erreur ou une défaillante de
conduite.
b) L’absence de fait justificatif

Un fait dommageable fautif à première vue peut s’avérer justifier. Dans certaines
circonstances particulières, la doctrine et la jurisprudence ont développé une théorie des
faits justificatifs. Le fait justificatif abolit le caractère fautif que revêt apparemment une
conduite dommageable.

B) L’élément subjectif
L’auteur du dommage doit avoir conscience de ce qu’il fait, sinon il n’y a pas de faute
au sens traditionnel.

II) La diversité des fautes


Les fautes au sens de l’article 1382 et 1383 sont multiples, on peut essayer de les classer.
Si on prend en considération l’élément objectif, on peut opposer la faute par action par
la faute d’omission. Au contraire, si on prend en compte l’élément intentionnel on
oppose la faute intentionnelle à la faute non intentionnelle.

III) Le dommage ou préjudice


C’est l’atteinte matérielle ou morale subi par la victime, l’effet de la responsabilité étant
la responsabilité d’un dommage, il ne saurait y avoir de responsabilité sans dommage. Le
dommage est donc la première condition de la responsabilité civile. Ce dommage a des
caractères réparables. Ces caractères doivent être : certain( affirmer que le préjudice
doit être certain, c’est affirmer qu’il n’y a pas de doute sur la réalité) . direct ( c’est-à-dire
avoir un lien de causalité entre la faute et le dommage). Légitime de l’intérêt ( il faut que
l’intérêt soit légitime c’est-à-dire qu’il ne soit contraire ni à la loi ni aux bonnes mœurs.
La loi admet une catégorie de dommages réparables qui sont énumérés comme suit : le
dommage matériel( il est constitué par une atteinte aux biens, au patrimoine, ou
pécuniaire), le préjudice moral(c’est celui qui ne porte aucune atteinte au patrimoine), le
préjudice corporel (le droit à réparation pour dommage corporel est une sanction du
principe de l’indisponibilité du corps humain).

En plus de la faute et du dommage, la victime doit prouver qu’il y a un lien de causalité


entre la faute et le dommage. Ce lien de causalité a des caractères relié au fait
dommageable par un rapport certain et un rapport.

THEME2 : LA RESPONSABILITE DU FAIT D’AUTRUI


L’article 1384 du code civil en énumère plusieurs cas, annonces des l’alinéa 1er par la
formule : on est responsable du dommage qui est causé par le fait des personnes dont
on doit répondre. On vise ici la responsabilité des parents et celle des artisans. Ces
responsabilités sont prévues par les alinéas 4et 6 de l’article 1384 du code civil.

I) Les conditions d’application de la présomption de faute


Deux conditions sont requises pour envisager la responsabilité sur la base des
alinéas 4et 6 de l’article 1384 du code civil. Il faut d’une part une personne
soumise à la surveillance d’autrui, il faut d’autre part, que cette personne
commet un fait illicite.
A) Une personne soumise à la responsabilité d’autrui
Il s’agit de l’auteur du fait dommageable et du civilement responsable
_l’auteur du fait dommageable
En matière de responsabilité des parents ( art 1384 al4), l’auteur du fait
dommageable doit être un mineur. Les parents ne répondent pas de leurs
enfants majeurs.
-le civilement responsable
Il s’agit de la responsabilité des parents, celle-ci est alternative en droit
ivoirien. C’est le père qui, en tant que parent exerçant la puissance
paternelle est responsable de ses enfants. La responsabilité peut être
transférée à la mère ( par exemple en cas de décès du père )

Dans les couples sépares, la responsabilité incombe au parent investi du


droit de garde, et par là même, de l’exercice de la puissance paternelle.
En droit français, depuis la réforme de l’autorité parentale, la responsabilité
n’est plus alternative ; les deux parents sont solidairement responsables du
fait de leurs enfants.

B) L’existence d’un fait illicite


La responsabilité des père et mère ne peut être engagée que si l’enfant lui-
même a commis une faute au sens de l’article 1382 du code civil.
II) La présomption de faute

A) Le maintien de la responsabilité personnelle du mineur ou de l’apprenti

La responsabilité des parents ou de l’artisan n’exclut pas celle du mineur ou


de l’apprenti. Il ya addition des responsabilités, concrètement les deux
responsabilités coexistent, la victime a le choix. Elle peut assigner le mineur
ou l’apprenti soit assigner le civilement responsable soit les deux.

B) La faculté d’exonération
Les parents et les artisans peuvent faire échec à la responsabilité qui pèse
normalement sur eux. On va chercher dans les circonstances de l’accident, ils
se sont comportés comme de bons pères de famille.

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