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MEMOIRES
INTRODUCTION:HISTOIRE
ET MEMOIRE, HISTOIRE ET
JUSTICE P 168 – P175
INTRODUCTION
ACCROCHE: L’histoire, les mémoires mais aussi la
justice sont des questions socialement vives
LA MÉMOIRE PEUT UNIR UNE NATION MAIS…
ACCROCHE ACTUALITÉS
Un mémorial aux 4 millions d’esclaves des
anciennes colonies et le monument portant le
nom des 200000 esclaves affranchis en 1848 à la
Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et en
Guyane seront installés dans les jardins du
Trocadéro ( là où fut proclamée la déclaration
des droits de l’homme de 1948.
( promesse de campagne d’Emmanuel Macron)
DÉFINITION DES
TERMES DU SUJET
HISTOIRE
MÉMOIRES
JUSTICE
Définir et confronter seront l’objet
de notre réflexion
PROBLEMATIQUE
QUELLES RELATIONS, QUELLES
DIFFERENCES ENTRE HISTOIRE,
MEMOIRES ET JUSTICE?
COMMENT JUGER LES CRIMES
CONTRE L’HUMANITE ET LES
GENOCIDES ET POUR QUELLES
FINS?
I –LES LIENS COMPLEXES ENTRE
HISTOIRE ET MEMOIRES
A- L’HISTOIRE EST UNE
DISCIPLINE SAVANTE p 170
Les fonctions particulières de
l’histoire:
L’histoire libère le citoyen du poids des
souvenirs et du passé , en lui
permettant de mieux comprendre le
présent
B- LA MEMOIRE EST LE VECU
D’EVENEMENTS PAR DES INDIVIDUS OU
DES GROUPES P 170
Pierre Nora « la mémoire
est la vie
La mémoire est en constante mutation,
avec des périodes d’oubli et de
revitalisation qui se succèdent,
déclenchant de fortes controverses.
La mémoire se trouve placée au cœur
d’enjeux sociétaux fondamentaux.
C-DE NOUVEAUX RAPPORTS ENTRE
HISTOIRE ET MEMOIRE
L’historien travaille à partir de sources
diverses, dont font parties les mémoires.
Par son travail critique, l’historien peut
contribuer à faire évoluer la mémoire. Il peut
ainsi amener un Etat à changer sa politique
mémorielle ( ex: 1962 en RFA introduction
de l’étude du génocide juif dans les
programmes scolaires)
Ex: le travail des historiens
1- il examine chaque mémoire (en révèle des oublis, vérifie)
2-il explique pourquoi telle mémoire est sur le devant de la
scène (rôle des porteurs de mémoires comme les politiques
ou intellectuels; analyse des jeux de pouvoirs et des groupes
d’intérêts)
3 dénonciation du processus d’occultation
4 prise de distance avec les excès du débat public (demande
de reconnaissance des politiques discriminatoires passées
comme le passé colonial soulève des enjeux identitaires :cf
place des descendants des populations immigrées)
II- DES MEMOIRES EMANCIPEES?
L’EXEMPLE DES MEMOIRES DE LA
SECONDE GUERRE MONDIALE
A-UNE MEMOIRE OFFICIELLE JUSQU’AUX
ANNES 1970
Valorisation de la France résistante par les
cérémonies officielles , les monuments et par l’art
B –LE REVEIL DES MEMOIRES
MENTION DU TERME EN 1915 LORS DE CE
QUE L’ON APPELLE AUJOURD’HUI LE
GENOCIDE ARMENIEN
Destruction
organisée et
Préméditée
D’une nation
ou d’un
Peuple.
2-définition et intégration dans le
droit international
Pour Lemkin, le L’assemblée
génocide inclut les générale de l’ONU
techniques de en 1948 par la
destructions
politique, sociale,
résolution 260 crée
culturelle, morale une « convention
économique, pour la prévention
biologique et et la répression du
physique ( famine) crime de génocide »
3- le regard des historiens
Génocides
- herero en Namibie par les Allemands (1904-1908)
- les arméniens par les turcs ( 1915-1916)
-les juifs et les tsiganes par les nazis (seconde
guerre mondiale)
- massacres commis par les Khmers rouges ( 1975-
1979)
- les tutsis par les hutus au Rwanda en 1994
- massacres de Srebrenica en ex-Yougoslavie
( 1995)
CONCLUSION
L’histoire adopte une démarche scientifique alors
que la mémoire se nourrit des souvenirs et est plus
sensible aux influences et déformations. L’histoire
se sert de la mémoire mais doit la contextualiser.
Les notions de crime contre l’humanité et de
génocide se sont progressivement développées au
XX siècle pour désigner les actes inhumains.
Pris en compte par la justice internationale après
1945, ces crimes ont intégrés des législations
nationales et internationales