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Coût Partiels Et Théorie de Contribution
Coût Partiels Et Théorie de Contribution
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Plan : les méthodes d’analyse des
coûts
• Le concept de coût et modes de classification
– La définition d’un coût et objet des coûts
– Les coûts complets : approche par les centres d’analyse
et imputation rationnelle.
– Les différentes classifications des coûts par rapport aux
objectifs
• Répartition des charges : charges directes / charges
indirectes
• Coût complet «méthodes des centres d’analyse » /
coût variable
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1.3.Coûts et décisions de
gestion
• Les coûts et les décisions stratégiques :
– Le niveau stratégique : décisions à Long terme concerne deux
types de stratégie générique soit la domination par les coûts,
soit la différenciation.
– La domination par les coûts: il faut être le moins chers sur le
marché. La connaissance des coûts guide l’entreprise dans la
recherche des économies possibles pour améliorer son
avantage compétitif.
– La différentiation : le produit doit être différent et les clients
sont prêts à payer un prix supérieur pour des caractéristiques
particulières. L’analyse des coûts permet une comparaison de la
valeur attribuée par le client à chaque caractère du produit avec
le coût d’obtention de ce caratère.
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1.4. Les types de coût pour la
décision stratégique
• Les coûts prévisionnels : le coûts des
produits finis doit être étudié dès la phase
de RD
• Les coûts complets : ils comprennent le
coût des investissements et la
consommation nécessaires depuis la
production jusqu’à la commercialisation
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1. 5 Coûts et décisions
tactiques
• Les décisions tactiques sont des décisions à
court terme qui sont prises tout au long du cycle
de production par les responsables ( directeurs
d’usine, chefs de services) des centres de
décisions.
• Les coûts seront utilisés pour :
– établir des objectifs de budget
– Inciter à faire des actions correctives
– Décider de coût de la sous-traitance ( faire ou
faire-faire
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1.6. La modélisation des coûts
exige l’identification …
• du degré de traçabilité : capacité du système à suivre le
cheminement des ressources de l’entrée à la sortie de
l’organisation malgré leur transformation progressive.
• de la causalité : la capacité du système de calcul des coûts à
associer à une cause une conséquence. La causalité renvoie
aux comportements des coûts. Le lien de causalité se définit
entre le volume de production et le volume de la ressource
consommée.
• De l’homogénéité : elle est indispensable pour établir des lois
de comportement de coûts. Elle donne une capacité à agir sur
les coûts par l’intermédiaire d’un lien de causalité reconnu. A
cet effet, les sections homogènes sont établies. Elles sont
définies comme une entité comptable dont l’activité peut être
mesurée par une unité de mesure appelé unité d’œuvre. Les
ressources imputées à ces sections sont semblables dans
leurs comportements et corrélées au niveau d’activité.
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2.1. La traçabilité des coûts
• Elle se définit comme la capacité de
rattacher des charges à un objet de coût.
• Elle exige de distinguer :
– d’une part les charges directes
– Et d’autre part les charges indirectes.
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2. 2. La notion de charge directe
• Une charge directe est une charge dont il
est facilement observable qu’elle a été
encourue par un objet spécifique et qu’elle
peut donc lui être affecté, sans aucune
ambiguïté. Ex si l’objet du coût est le vélo,
le coût des pneus est une charge directe.
• En règle général : la matière première et
les composants sont des charges directes.
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2.3. La notion de charge
indirecte
• Une charge indirecte est une charge qui n’est pas
associée spécifiquement et uniquement à un objet de
coût soit que :
– la ressource est consommée par plusieurs objets de
coûts. Généralement parce que le système
d’information ne permet d’affecter ce rattachement
( ex le coût de la maintenance d’une chaîne de
production utilisée pou fabriquer plusieurs produits.
– Il est impossible de rattacher la consommation d’une
ressources, d’une charge à un objet de coût ( ex : les
frais de gardiennage)
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2.4. Les préalables au rattachement
des charges indirectes.
• L’utilité d’avoir une structuration organisationnelle: il s’agit de définir le
découpage de l’organisation en entités placés sous l’autorité d’un manager
(centre de responsabilité).
• L’entité organisationnelle est souvent un de centre de regroupement
comptable où sont accumulées des charges consommées par les entités.
• Plusieurs cas de figures existent :
- l’entité ne réalise qu’une seule activité,
- l’entité peut réaliser plusieurs activités complémentaires,
- l’entité réalise plusieurs activités dont certaines lui distinctes. Cette
situation n’est pas souhaitable. Il y a une difficulté a géré les données!
Dans ce cas nous pouvons avoir:
- une entité correspond au processus il s’agit d’une unité comptable;
- plusieurs entités n’effectuent que les activités qui constituent le processus:
il faut diviser avoir plusieurs entités comptables.
- les entités effectuent plus d’activités qui sont incluses dans le processus:
dans ce cas, il y aura des entités comptables sont les processus, les
activités, etc. 12
2.5 .Comment s’assurer de
l’homogénéité?
• L’homogénéité des coûts d’une entité
comptable suppose que chaque objet de
coût y fasse l’objet des mêmes tâches et
qu’il consomme chaque type de
ressources de l’entité dans la même
proportion.
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2.6. La pertinence de choix d’un centre
d’analyse
• Un centre d’analyse est une division de l’entreprise où
sont répartis des éléments de charges indirectes
préalablement à leur imputation aux coûts des produits
intéressés. Il peut être :
• un centre de travail : division de l’organisation telle que
un bureau , un service, un magasin;
• Une section : c’est une subdivision à l’intérieur d’un
centre de travail. Elle correspond à une ou plusieurs
activités dont les coûts suivant des lois homogènes.
• Un centre de calcul : il regroupe les charges non
classables dans les autres centres. Il sert uniquement à
faciliter les calculs de répartition.
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2.7. Les critères propres au centre d’analyse
• Il doit disposer des moyens propres en personnel et
matériels. Sinon, le système d’information doit permettre
l’identification des consommations propres à chaque
centre.
• il doit avoir une unité d’œuvre. Le nombre d’unité
d’œuvre doit être proportionnel aux charges au cours de
cette période ( analyse statistique de corrélation).
• Il doit avoir une activité homogène : toutes les
ressources ( personnel, matériel, fournitures, etc) sont
employées dans les mêmes proportions pour tous les
travaux,
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2.8 Les typologies des centres d’analyse
• Centre opérationnel
– Centres principaux : ce sont les coûts liés au volume
d’activité et dont les unités d’œuvres est physique.
Ex: approvisionnement, production, distribution
– Centres auxiliaires: leurs activités est au service des
centres principaux. Leurs charges ne peuvent être
imputées directement aux produits.
• Centre de structure : ce sont des regroupements
de charges pour lesquels aucune unité d’œuvre
ne peut être définie. Ex: les centres
administratifs
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2.9. Le choix de l’unité d’oeuvre
• Il s’agit soit :
– d’unité physique :
• Unités volumique par référence aux consommation des
ressources : quantité de matière première, heures MOD
• Unités volumiques par référence aux niveaux d’activité :
temps d’utilisation des machines,
– d’unité monétaire ou taux de frais: il s’agit de diviser
les charges du centre d’analyse par un montant
monétaire relatif à l’activité de l’entreprise dans son
ensemble ( coût de production des produits vendus,
le chiffre d’affaires). Ce montant sert comme assiette
de répartition proportionnelle et forfaitaire des
charges.
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3.1 Autre type de comportement
des coûts
• Deux types de charges sont distinguées
en fonction de leurs sensibilité aux
variations du niveau d’activité:
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3.2. Les charges variables
• Une charge est dite variable lorsqu’une
variation proportionnelle peut être
observée entre la charge totale et le
niveau d’activité, mesuré par le volume de
production
• La charge par unité de production est
constante.
• Vérification de l’hypothèse de linéarité.
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3.3. Les charges fixes
• Une charge est dite fixe lorsque, au total, pour
une période donnée et un niveau d’activité
maximal déterminée, elle reste constante.
• Au sens strict, un coût fixe est un coût lié à
l’acquisition d’un potentiel de production et la
constitution de la structure propre à l’activité de
l’entreprise.
• La charge fixe existe indépendamment de
l’utilisation du potentiel créé.
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3.4. Les charges fixes ( suite)
• Une charge fixe, calculée par unité,
diminue au fur et à mesure que le volume
de production s’accroît.
• Le coût fixe unitaire est variable et suit une
fonction de la forme a/x qui correspond à
une branche hyperbole
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3.4. Remarques
• Cette dichotomie entre coûts fixes et
variable, fondée sur le volume de
production, ne permet plus une
modélisation adéquate du comportement
de coûts dans de nombreuses
organisations. Elle reste valable dans les
environnements où le volume de
production constitue le principal voire le
seul inducteur de coût.
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3. 5.Les coûts mixtes
• Ils combinent une composante de coût fixe et une composante de
coût variable.
• R. Cooper ( 1990) distingue plusieurs sources de variabilité des
coûts:
- les activités de niveau de lot. Ex préparation et réglage de ligne de
production avant le démarrage du produit.
- les activités de soutien de produit. Ex: conception, établissement de
gamme, design…
- Les activités de soutien à l’infrastructure ou un canal de distribution.
- les activités de soutien à la ligne de produit ou à la marque
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3.6. Articulation : traçabilité et
comportement des coûts
Direct Indirect
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Niveau d’activité possible
Activité normale Sous activité Sur activité
Un problème 5000 h ou 30 000 pièces 4000 h ou 24 000 pièces 5500 heures ou 33 000 pièces
particulier ????
Charges variables
*matières consommables
470000 376000 517000
* force motrice
160000 128000 176000
*fournitures extérieures
830000 664000 913000
Total
1460000 1168000 1606000
Charges fixes
* entretien
35000 35000 35000
*amortissement
160000 160000 160000
*assurances
70000 70000 70000
* charges de personnel
120000 120000 120000
Total
385000 385000 385000
Total général
1845000 1553000 1991000
Charges par U.O (heures)
369 388.25 362
Char. Var .unitaire
292 292 292
Char. Fixe. Unitaire
26
77 96.25 70
4.1. L’imputation rationnelle
• Le but de IR est de :
– Neutraliser l’effet des variations d’activité sur
les coûts complets unitaires,
– Evaluer, en isolant, l’effet des variations
d’activité sur le résultat de l’entreprise.
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4.2. L’objet de l’imputation rationnelle
• Lorsque le niveau d’activité est inférieur à la normale, une partie des
facteurs de production reste inemployée. Il s’agit de facteurs
structurels ( équipements, personnel, permanent, structures
administratives, etc) dont le coût est fixe, qu’ils soient utilisés ou non.
• La méthode de coût complet imputent au coût des produits
l’ensemble, que ces charges correspondent à des facteurs
effectivement employés à produire ou des facteurs inutilisés.
• La méthode de l’IR vise à distinguer ces deux sortes de charges:
– Les charges des facteurs réellement utilisés par l’activité productive sont
imputées avec pertinence ( rationnellement) au coût des produits,
– Les charges correspondant à la fraction inutilisée du potentiel de production
structurel sont isolées pour faire ressortir le coût de la sous-activité de
l’entreprise.
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• Selon les principes de cette méthode,
toute entreprise ou partie d’entreprise a
théoriquement, été conçue et établie pour
avoir un certain niveau d’activité qui peut
être qualifié d’activité normale.
• Si l’on définit ce niveau d’activité normale
et que l’on impute les charges fixes selon
le rapport activité réelle/ activité
normale, les coûts unitaires deviennent
indépendants du degré d’activité et
l’incidence de la variation d’activité sur les
29
résultats apparaît distinctement.
Niveau d’activité possible
Activité normale Sous activité Sur activité
( 100%) ( 80%) ( 110%)
5000 h ou 30 000 4000 h ou 24 000 5500 heures ou 33
pièces pièces 000 pièces
Charges
variables
*matières cons 470000 376000 517000
* force motrice 160000 128000 176000
*fourn ext 830000 664000 913000
Total 1460000 1168000 1606000
Charges fixes
* entretien 35000 35000 35000
*amortissement 160000 160000 160000
*assurances 70000 70000 70000
* chargesPers 120000 120000 120000
Total 385000 385000 385000
Charges fixe à imputer 385000 308000 423500
Total général 1845000 1476000 1606000
369 369
Charges par U.O 369
Char. Var .unitaire 292 292 292
Char. Fixe. 77 77 77
30
Unitaire
4.3. La référence à l’activité normale
• Taux d’activité
– La méthode de l’IR repose sur la définition du niveau normal
d’activité.
– Le taux d’activité ( ou coefficient rationnelle) est le rapport entre
le niveau d’activité réel et le niveau normal d’activité ( Activité
réelle/ activité normale).
– Une activité normale : c’est l’activité nominale ou scientifique
ou théorique diminué de la perte de la capacité résultant des
périodes normales de congé, des arrêts de travail et des
activités d’entretien planifié. C’est un travail estimé.
– Una activité réelle c’est un niveau constaté a posteriori qui doit
nécessairement, pour que le rapport soit significatif, être relatif à
la même période que le niveau normal est exprimé dans la
même unité.
– Une activité prévue ou programmée: dans cette activité
saisonnière il est pris en compte le taux d’activité programmée
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qui est activité réelle / activité prévue =
4.4.Remarques concernant les
différents types d’activité
Centres Capacité mensuelle Consommation Charges
d’activité par unité fixes en md
produite
Approvisionnement 300 tonnes 0,6 tonne 650
Usinage 310 h.mach 0,4 H 1600
Assemblage 630 hmod 1,5 H 2000
Finition 430 hmod 1H 930
Le maximum pouvant être traités par chaque centre
Approvisionnement 300 / 0,6 = 500unités
Usinage 310 / 0,4 = 775 unités
Assemblage 630 / 1,5 = 420 unités
Finition 430 / 1 = 430 unités
L’assemblage est un goulot d’étranglement donc l’activité reste limitée à 420 unités
Supposons : la production programmée est de 320 unités et la production réelle 32
est de 250 unités. Quel taux d’activité retenir pour le centred’appovisionnement.
Or nous avons plusieurs autres niveaux activités:
- activité sous contrainte (normale) = 420 U,
- activité programmée = 320 U
- activité réelle = 250 U
T1 : Act Réelle / Act théorique= 250 U / 500 U = 50%
(différence d’imputation 50 %). Mesure la sous-activité
globale.
T2 = Act normale/ Act théorique = 420 / 500 = 84%
(différence d’imputation 16 %). Mesure la sous-activité
structurelle.
T3 = Act prévue/ Act normale = 320/420= 76, 2% ( différence
d’imputation 23,8%). Mesure la sous-activité conjoncturelle
programmée.
T4 = Activité réelle / Activité prévue = 250 / 320 = 78,125%
( différence d’imputation 21,875 %). Mesure la sous-activité
observée.
33
T1 = T2*T3*T4
Centres
auxiliair
Total es
Gestion
du Prestations Atelier
matériel connexes A Atelier B Distribution
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4.5. Avantages de l’IR
• Amélioration des méthodes de coût complet
– le coût complet est adapté à la décision stratégique dont l’horizon est la
durée de vie du produit. Par contre, l’instabilité face aux variations de
l’activité le rend inapte au pilotage à court terme. Au niveau tactique, le
décideur ne peut comparer avec pertinence l’évolution d’un coût complet
dans le temps. Il ignore dans quelle mesure les variations constatées dans
le coût complet sont dues aux facteurs de production ou au niveau
d’activité.
– Le coût variable élude de cette difficulté en renonçant à l’analyse des coûts
fixes. Au contraire, l’IR ne rompt pas avec la logique du coût complet. Elle
en conserve l’essentiel tout en neutralisant son instabilité pour l’adapter à
la décision tactique.
• Analyse des coûts fixes
• L’IR enrichit l’analyse des coûts fixes en mettant en évidence le coût de
la sous-activité. Elle éclaire ainsi le rapport avantages/ coût des
décisions de restructuration visant à éliminer la sous-activité.
• Le coût de la sous-activité doit être retranché du résultat de l’entreprise
( ou le boni ajouté au résultat)
35
5.1. La théorie de la contribution
• La notion de contribution porte sur la
participation à quelque chose sous forme d’un
apport quelconque,
• La notion de contribution suscite la méthode des
coûts variables qui permet de ressortir la
contribution de chaque produits aux frais fixes et
aux bénéfices de l’entreprise,
• Plusieurs types de contribution existent :
marginale, nette ou par unité de facteur de
production
36
5.2. Les coûts partiels : variables
ou directs
• La mise en oeuvre des coûts de revient s’appuie
sur la séparation entre charges directes et
charges indirectes. Exigence de choix de
méthode de traitement et répartition des
charges.
• Certains gestionnaires renoncent à pratiquer
toute répartition et privilégient une approche par
les coûts partiels. Dans ce cas la performance
de chaque produit est analysée par la marge
qu’il dégage et qui contribue à la couverture des
charges non réparties.
37
Les coûts partiels (suite)
• Plusieurs système de coûts partiels, existent et ils
reposent sur une même volonté, celle de n’intégrer aux
coûts que la partie jugée pertinente des charges de
l’entreprise.
• La finalité des calculs des coûts partiels est de prendre
des décisions sur la suppression ou le développement
des produits.
• La structure des charges de l’entreprise renseignera sur
la méthode à utiliser : si les coûts sont en majorité
variables : méthode des coûts variable. Si les coûts sont
en majorité directs : méthode de coûts directs.
• Un arbitrage de la part du comptable est toujours
nécessaire.
38
5.3. Les méthodes de coûts
partiels
Charges Charges Charges Charges
variables fixes variables fixes
Charges 1 3 Charges 1 3
directes directes
Charges 2 4 Charges 2 4
indirectes indirectes
Charges 1 3
directes
Charges 2 4
indirectes
42
5.5. La méthode des coûts variables ou méthode des coûts
proportionnels ou direct costing
43
Exemple : pertinence des coûts variables
Produits A B C Total
Chiffres d’affaires 800 000 360 000 840 000 2000 000
Coût Revient Pds vendus 802 000 484 400 683 600 1970 000
Coûts variables des pds vendus 500 000 240 000 240 000 980 000
Marge sur coûts variables des 300 000 120 000 600 000 1020 000
produits vendus
Charges fixes - 990 000
Résultat + 30 000
45
Exemple : pertinence des coûts directs
Produits A B C Total
Chiffres d’affaires 800 000 360 000 840 000 2000 000
Coût Revient Pds vendus 802 000 484 400 683 600 1970 000
Charges variables directes -400 000 -160 000 -180 000 -740 000
Charges variables indirectes -100 000 -80 000 -60 000 -240 000
Coûts variables des pds vendus (-500 000) (-240 000) (-240 000) (-980 000)
Charges fixes directes -70 000 -140 000 -200 000 -410 000
Marge sur coût direct 330 000 60 000 (7%) 460 000 +850 000
(39%) (54%)
Marge sur coûts variables des produits vendus 300 000 120 000 (12%) 600 000 +1020 000
(29%) (59%)
46
Résultat + 30 000
5.7. La méthodes des coûts spécifiques ou
coût variable évolué ou direct costing évolué
• Cette méthode impute, à chaque produit,
les charges directes fixes qui lui sont
propres. Elle permet de dégager une
marge sur coût spécifique du produit qui
doit permettre la couverture des charges
fixes indirectes réputées charges
communes à l’entreprise.
47
5.Le coût spécifique
Produits A B C Total
48
7.Modèle CVB
«Coût/volume/bénéfice »
49
Les problématiques traitées par
le Modèle CVP
• Problématiques • Outils
• A partir de quel niveau de chiffre d’affaires
l’entreprise dégage-t-elle un résultat positif?
• Seuil de rentabilité
• Quelle part du CA est-il possible de perdre sans être en situation fragile?
• Vaut-il mieux investir dans installations ou acheter à l’extérieur ?
• Indicateurs de risque
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Risque d’exploitations en
matière …
• Marge de sécurité:
• Seuil de rentabilité ( en • Indice de sécurité
valeur ou quantité):
• Point mort : seuil de
rentabilité exprimé en jours
• Indice de prélèvement
• Coefficient de volatilité ou levier opérationnel.
52
ETUDE COMPARATIVE
53
ETUDE COMPARATIVE
54
7.1. L’utilité du modèle CVB ( CV
Profit)
• Il donne une vue financière globale des projets.
• Il décrit la variation du chiffre d’affaires, du total
des charges et du résultat d’exploitation en
fonction du volume de production, du prix de
vente, des charges variables et des charges
fixes.
• Il facilite la prévision des coûts et des résultats
en fonction de l’activité prévue.
• Il permet l’arbitrage stratégique: faire, faire-faire
ou abandonner.
55
7.2. Les hypothèses du modèle
CVB
• L’hypothèse fondamentale : simplification du
comportement du CA et des charges
d’exploitation.
• le total des charges est divisé e deux parties :
un fixe et une variable,
• Le chiffre d’affaires et le total des charges sont
des fonctions affines des quantités vendues ou
produites ( ces fonctions sont représentées
graphiquement par des droites).
• Le prix de vente, le coût unitaire variable et les
charges fixes sont supposés connus.
56
7.3. Le seuil de rentabilité
( les pré-requis)
• La marge sur coût variable ( MCV) = CA-Coût
variable
• Le TMCV = MCV/CA= (Pv-Cv)/Pv
• Le résultat ( R) = ( CA – CV) – F =
= MCV – F
= (CA * MCV/CA) – F
= TMCV*CA – F
57
Application : Résultat prévisionnel
Produit 2 Produit 3
Situation 0 Produit 1 Total
Chiffre d'affaires 250000 100% 150 000 100% 100000 100% 500 000 100%
Coût variable 137500 55% 67500 45% 95000 95% 300000 60%
TMCV = TMCV = TMCV =
MCV 112500 TMCV= 45% 82500 55% 5000 5% 200000 40%
Chiffre d'affaires 250000 100% 150 000 100% 200000 100% 600 000 100%
Coût variable 137500 55% 67500 45% 190000 95% 395000 66%
TMCV =
MCV 112500 TMCV = 45% 82500 TMCV =55% 10000 TMCV = 5% 205000 58
34,2%
7.4.Le calcul du seuil de rentabilité
(point mort ou CA critique)
• Le seuil de rentabilité est le chiffre
d’affaires pour lequel le résultat est égal à
zéro. Donc le CA est égal au coût total
complet.
• Il peut être exprimé en :
– CA ( unités monétaires ) : SR = Coût fixe/
TMCV
– quantité Q ( SR) = Coût fixe / ( Pv – Cv)
59
Application SR
• Soit un produit unique dont le prix de
vente et le coût variable sont
indépendants du volume de vente.
• Le coût fixe est de 150 000 D
• Le TMCV = 40% soit le MCV = 40% du CA
• Le SR = F/ TMCV donc
• SR =150 000/0,4 = 375 000 D
60
Seuil de rentabilité (solution graphique 1)
CA et Coût
CA = x
Zone de bénéfice
Coût complet =
0,6x + 150 000
SR = CA
375000
Seuil de rentabilité (solution graphique 2)
Résultat Résultat =
0,4 x – 150 000
Zone de bénéfice
CA = x
0
CA
Zone de SR =
perte 375000
- 150 000
7.5.La marge de sécurité ( MS)
• La MS est égale à la différence entre le chiffre
d’affaires et seuil de rentabilité
• La MS représente la baisse du CA qui peut être
supporté par l’entreprise sans subir de perte.
Une marge de sécurité importante permet de
traverser sans graves difficultés une période de
crise.
• MS = CA – SR et MS*TMCV = Résultat
• Soit, le CA est estimé à 600 000
• MS = 600 000 – 375 000 = 225 000 D
63
7.6. Autre mesure connexe
• L’indice de sécurité (IS): IS = MS/CA.
• Il est le rapport entre la marge de sécurité et le chiffre
d’affaires. Plus l’indice est élevé, meilleure est la
sécurité.
• Pour un CA de 600 000 D et une MS de 225 000 D, l’IS
= 225 000 / 600 000 soit 37,5%
• La date du point mort : 12*SR/CA
• Elle détermine à quelle date le CA réalisé depuis le
début de l’année était égal au point mort.
• Ainsi si le SR = 375000, et le CA=600 000, la date du
point mort est de (375000 / 600 000)*12 = 0,625*12= 7,5
mois.
• Si nous considérons une répartition uniformément
réparties sur douze mois de l’année, le seuil de
rentabilité peut être atteint le 15 Août. 64
7.7. Autre mesure
• Le seuil d’indifférence : c’est le niveau
d’activité qui procure un même bénéfice pour
deux alternatives mutuellement recherchées.
• Soit le projet X avec la fonction du coût X=
a1x+b1 / a1 : coût variable et b 1 : coût fixe.
• Soit le projet Y avec la fonction du coût Y= a2x+
b2.
• Le seuil d’indifférence si X = Y,
• Donc a1x+b1= a2x+b2
• X = b2 – b1/ ( a1-a2)
65
7.8 Le levier opérationnel
( ou d’exploitation)
• Il mesure la sensibilité du résultat d’exploitation à une
variation du chiffre d’affaires.
• Cette sensibilité est plus ou moins grande selon
l’importance des charges fixes dans le total des
charges.
• Les organisations ayant une fraction élevée de charges
fixes dans la structure de coût ont un levier d’exploitation
important. La conséquence est que de faibles variations
du volume des ventes induisent de fortes variations du
résultat.
• Si les ventes augmentent, le résultat augmente
proportionnellement davantage. Cependant, si les
ventes régressent, le résultat diminue encore plus et le
risque de pertes devient important.
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7. 8. Le levier d’exploitation ou
opérationnel
• LE = [variation ( option 1 option 2 Option 3
résultat)/Résultat] / [variation
CA/ CA]. Quantité 40 40 40
Nouveau Resultat
= ( 1+var Res) *(3) 2796 2800 2400
67
7.8. Application
Deux entreprises ayant un chiffre d’affaires totales et un résultat identique à la fin d’un exercice. Le CA annuel est de
1200 000 D
•Entreprise A : coûts fixes = 500 000 D, le TMCV = 50%.
•Entreprise B : coûts fixes = 100 000 D, le TMCV = 1/6
1 /SR = CF/ TMCV =
•SR A= 500000/0,5= 1000000 D
•SR B = 100 000/(1/6) = 600 000 D
– Choix B
2/ Date point mort = SR/CA*12
•Date point mort A = 12*(1000 000/1200 000)= 9,99 = 10 mois
•Date point mort B = 12 *(600 000/1200 000) = 6 mois
– Choix B
3/ Marge de sécurité et ratio de marge de sécurité : MS = CA – SR
•MS A = 1200 000 – 1000 000 = 200 000 soit 16,6 % du CA
•MS B = 1200 000 – 600 000 = 600 000 soit 50 % du CA
– Choix B
4/ Seuil d’indifférence du CA avec 0,5 X - 500 000 = 1/6X - 100 000 D
•Donc X =(500 000 -100 000)/ ( 0,5 – 1/6) = 1200 000 D
•Dans ce cas le Bénéfice de A = 0,5*1200 000 – 500 000= 100 000 D
•Bénéfice B = 1200000*1/6 – 100 000 = 100 000 D
5/ Le Levier d’exploitation = MCV/ Résultat
•LE ( A) = 0,5*1200 000 / ( 0,5 *1200 000 – 500 000) = 6
•LE ( B) = 1/6*1200 000 / ( 1/6 * 1200 000 – 100 000) = 2
•Le seuil d’indifférence de 1200 000 D indique qu’au dessus de ce niveau, l’augmentation du CA aura 3 fois plus de
répercussions pour le projet A.
Au-delà de 1200 000 D le projet A réalise un bénéfice 3 fois plus important que celui que réalisera l’entreprise B.
Au-dessous de 1200 000 D, le bénéfice de l’entreprise A est 3 fois moins important que celui que réalisera l’entreprise B.
68
7.9. Le Modèle CVB : cas particuliers
• Cas témoin: activité régulière
• CF = 50000 d
• C.V = 170000 d
• CA = 250000 d
• MCV = 250000 – 170000= 80000 d
• TMCV = 80000/ 250 000 = 32%
• SR = 50000/32% = 156250 d
• Point mort en mois = 12* 156250/
250000= 7,5 mois donc le 15 août 69
7.9.1.Modèle CVB : cas d’activité irrégulière
70
7.9.2. Modification du taux de marge
Du 1.1 au 30.6 1.1au 31.12
TMCV 40% 30%
Vente en unités 9000 9000
Prix de vente 15 d 15d
Dans le cas où le TMCV est de 40%. Le SR est égal CF/TMCV* Pv unitaire donc 90 000/
40%*15 = 15000 unités
en point mort 12 * SR/ CA = 12*15000/18000 donc 10 mois soit le 31 octobre
En S1 MCV1 =40% CA avec CA = 9000 * 15 = 135000d et MCV1 = 40%*135000=
54000d
En S2 MCV restant = MCV total – MCV1 or
MCV restant = TMCV2 *CA restant
Donc MCV total – 54000 = 30% ( CA total- 135000)
sachant que le SR correspond au MCV total = Coût fixe
MCV total = 30% CA total + 13500 = 90000 donc SR =(90000-13500)/0,3 = 255 000
d (17000 unités) en point mort = 12*17000/18000= 11mois et 10 jours soit le 10
décembre
Autre méthode calcul du CA complémentaire en S2 : (CF –CV1)/ TMCV2
=(90000- 40%*135000)/30% = 120 000 d avec le CA1 égal à 15* 9000 le SR =
120000+ 135000= 225000 d soit 17000unités.
71
7.9.3. Modification du SR à cause de la structure des coûts fixes
72
7.9.4. Le seuil de rentabilité dans le cas d’un multi-produit
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7.9.5. Le seuil de rentabilité dans le cas
d’un multi-produit (suite)
7.9.6 Le seuil de rentabilité sans TMCV par produit ( suite)
75
7.9.7. Seuil d’encaisse vs seuil de rentabilité
Application
VAN = - 600 000 +(28% CA+15000)((1- (1,15) – 5/ 0,15)
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