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Section A

Introduction
INTRODUCTION: Qu’est-ce que la physique?

La physique, c’est la science qui étudie la composition de la matière,


son comportement et ses interactions.

De l’infiniment petit…

À l’infiniment grand…

Nébuleuse de la rosette
INTRODUCTION: Les domaines de la physique

1600 1700 1800 1900 2000

Échelle de temps (année)


Physique Classique

1. Mécanique classique: Étude du mouvement des points matériels et des


fluides.

2. Thermodynamique: Étude de la température, des transferts de chaleur et des


propriétés des ensembles constitués de plusieurs particules

3. Électromagnétisme: Étude de l’électricité, du magnétisme, des ondes EM et


de l’optique.
Les 3 théories de la physique moderne

1600 1700 1800 1900 2000

Échelle de temps (année)


Physique Moderne

1. Relativité restreinte: Comportement des objets animés de


grande vitesse. Cette théorie nous a poussés à réviser
totalement les notions d’espaces, temps et énergie.
Einstein, 1905
2. Mécanique quantique: Théorie du monde submicroscopique
de l’atome.

3. Relativité générale: Théorie mettant en relation la force de


gravité et les propriétés géométriques de l’espace.
Les 4 interactions fondamentales
Tous les phénomènes physiques sont expliqués à partir de 4 interactions
fondamentales:
 Interaction gravitationnelle: Produit une force Tableau 1: Les interactions
d’attraction entre toutes les particules. fondamentales
Interaction Intensité Portée
 Détermine notre poids, fait tomber les relative
pommes, maintient les planètes en orbite Nucléaire forte 1 10-15m
autour du soleil.
Électromagnétique 10-2 Infinie

 Interaction EM: Interaction entre les charges Nucléaire faible 10-6 10-17m

électriques Gravitationnelle 10-38 Infinie

 Se manifeste dans les réactions chimiques, la


lumière, signaux radio et télé, R-X, cohésion
des solides.

 Interaction nucléaire forte: Entre les quarks et les  Interaction nucléaire faible: Entre les
autres particules subnucléaires. quarks et les leptons. Elle est
 Maintient les particules à l’intérieur du associée à la radioactivité.
noyau de l’atome
1.3 : Les unités
Toute grandeur physique est identifiée grâce à une unité.
Il existe plusieurs systèmes d’unité :

 Le système cgs : centimètre, gramme, seconde.


 Le système SI : système international d’unités
 C’est celui que nous utiliserons le plus couramment
Ce système est composé de 7 unités de base :
•Le mètre (m) ------------- Unité de longueur
•Le kilogramme (kg) ----- Unité de masse
•La seconde (s) ----------- Unité de temps
•L’ampère (A) ------------- Unité de courant électrique
•Le kelvin (K) ------------- Unité de température
•Le candela (cd) ---------- Unité d’intensité lumineuse
•La mole (mol) ------------ Unité de nombre
Unités dérivées :
Toute autre unité SI est dérivée de ces 7 unités fondamentales.
Certaines ont un nom (et un symbole), d’autres pas.
Par exemple :

vitesse (ms-1) ;

force (Newton = N = kg•m•s-2) ;

énergie (Joule : J = Nm = kg•m2•s-2)

puissance (Watt : W = J•s-1 = kg•m2•s-3)


Conversion d’unité
Il est souvent pratique, et surtout nécessaire de convertir l’unité d’une grandeur
physique.
Par exemple passer de m à cm, de km/h à m/s.
Facteur de
conversion cm/m
Exemple :
100cm  1500cm
(a) 15 m à convertir en cm : 15m  15m 
1m
(b) 100 km/h à convertir en m/s : Facteur de
conversion m/km
km km 1000m 1h
100  100    27.8m / s
h h 1km 3600 s
Facteur de
conversion h/s
Exemple : Combien de km dans une année lumière (a.l.)? 1 a.l. est
la distance que parcours la lumière en 1 an.

m
1a.l.  1an  3 108

s
Vitesse de la lumière

m j h min s 1km
 1an  3 108  365  24  60  60 
s an j h min 1000m

 9.46 10 km 12
1.4 : Puissance de 10
Dans l’exemple précédent, il est beaucoup plus pratique d’écrire la réponse comme
9.46 x 1012 km que d’écrire 946000000000000 km.
C’est donc par commodité et par convention que l’on notera certaine grandeur en
puissance de 10 (écriture scientifique).

Certains préfixes multiplicateurs peuvent aussi être utilisés afin d’alléger la notation :
•k : kilo : 103 •m : milli : 10-3
•M : méga : 106 •m : micro : 10-6
•G : giga : 109 •n : nano : 10-9
•T : tera : 1012 •p : pico : 10-12
•P : péta : 1015 •f : femto : 10-15
•E : exa : 1018 •a : atto : 10-18
•Z : zetta : 1021 •z : zepto : 10-21
•Y : yotta : 1024 •y : yocto : 10-24
1.7 : Les référentiels et les systèmes de
coordonnées :
Un référentiel sert à définir la position d’objet dans l’espace.

Il est munit d’un système de coordonnées (axes et étiquettes) servant à exprimer
la position de l’objet par rapport à ce référentiel.

Les systèmes de coordonnées que nous utiliserons sont :

 Le système cartésien (x,y,z) : trois axes perpendiculaires entre eux.


 Le système polaire (r, q) : un angle est une longueur

 Si l’angle est donnée à partir de l’axe des x (angle conventionnel), on a les


relations suivantes :

x  r cos r  x2  y2

y  r sin  y
tan  
x
Référentiels/systèmes de coordonnées
Système de coordonnées cartésiennes : axes perpendiculaires

Y (m)

. P

PY
??

Origine du repère

Px X(m)
Référentiels/systèmes de coordonnées
Système de coordonnées polaires : angle de rotation et longueur p/r axe

. P

R
θ

Origine du repère
x( (m)
1.7 : Les référentiels et les systèmes de
coordonnées :
x  r cos
y  r sin 

r  x2  y2
y
tan  
x

En 2D seulement !
Référentiels/systèmes de coordonnées
Un autre système de référence est la rose des vents :

Est - Ouest ⇒ Axe x positif et négatif

Nord - Sud ⇒ l’axe y , positif et négatif

Haut - Bas ⇒ l’axe z , positif et négatif


Autres systèmes de référence
Cylindrique Sphérique
Référentiels/systèmes de coordonnées
Une base de trigonométrie est nécessaire pour bien comprendre le
passage d’un système à l’autre :

O
sin   Pythagore
H
cos  
A H 2  A2  O 2
H
O
tan  
A
Cercle trigonométrique (infos utiles)
Quadrant 1:
0o90o
x et y = positifs
Tan() = positif
Quadrant 2:
90o180o
x = négatif
2 1
y = positif
Tan() = négatif
Quadrant 3:
3 4
180o270o
x et y = négatifs
Tan() = positif
Quadrant 4:
270o360o
x = positif
y = négatif
Tan() = négatif
Cercle trigonométrique (fonctions inverses)
1. Fonctions mathématiques inverses d’un
nombre positif:
1. cos-1x = 1 (dans le quadrant I) ou 2
(dans le quadrant IV)
2. sin-1y = 1 (dans le quadrant I) ou 2
(dans le quadrant II)
3. tan-1(y/x) = 1 (dans le quadrant I)
ou 2 (dans le quadrant III)
2. Fonctions mathématiques inverses d’un
nombre négatif:
1. cos-1x = 1 (dans le quadrant II) ou
2 (dans le quadrant III)
2. sin-1y = 1 (dans le quadrant IV) ou
1.1 et 2.1 2 = 360o - 1
2 (dans le quadrant III) 1.2 et 2.2 2 = 180o - 1
3. tan-1(y/x) = 1 (dans le quadrant IV) 1.3 et 2.3 2 = 180o + 1
ou 2 (dans le quadrant II)
Attention, en 2.2 et 2.3, 1 est négatif selon la calculatrice! Ces relations entre 1 et 2
ne sont pas à apprendre par cœur! Vous devez comprendre comment y arriver à l’aide
du cercle trigonométrique!
Incertitudes, chiffres significatifs et
représentations graphiques
Mesure
 Mesurer = ? déterminer combien de fois une grandeur
contient un étalon de référence appelé unité.

 Une mesure n’est JAMAIS certaine.

 Implique donc une certaine notion d’erreur, ou d’incertitude.

 Ne pas mélanger mesurer ET calculer.

 MESURER se fait avec un appareil (règle, balance, spectromètre, etc.). Cela nous
rend une donnée expérimentale.

 On peut ensuite utiliser les données pour effectuer un CALCUL.

 Par exemple : On veut déterminer le volume d’une bille. On peut mesurer le


diamètre grâce à une règle (outil de mesure). On calculera ensuite son volume
grâce à .
Erreurs et incertitudes
De nombreux facteurs peuvent contribuer à rendre une mesure imprécise.
On peut séparer ces facteurs en deux catégories : les erreurs et les
incertitudes.

 Les erreurs :
Aléatoires : surviennent de manière hasardeuse, pas à chaque mesure.
En répétant plusieurs fois la mesure, on diminue leur impact.
Si une mesure nous paraît aberrante, elle peut être mise de
côté.

Attention, cette mise de côté doit être justifiée

Systématiques : surviennent «systématiquement» à chaque mesure.


Peuvent être dues à un mauvais réglage de l’appareils de
mesure.
On ne peut pas diminuer leur impact en répétant plusieurs
fois une mesure!
 Les incertitudes:
1. Les incertitudes instrumentales :
 Introduites par l’instrument de mesure lui-même. On ne peut pas

l’éliminer.
 C’est la plus petite incertitude qu’il est possible d’obtenir

avec cet instrument!


 Ces incertitudes sont généralement données dans vos protocoles

de laboratoires.

2. Incertitude non instrumentale :


 Introduite par le montage utilisé, les manipulations, les

imprécisions propres au phénomène mesuré et toute incertitude


qui n’est pas causée par l’instrument lui-même.
 Pour l’évaluer, il suffit de répéter plusieurs fois la MÊME mesure et

de faire la moitié de la différence entre la valeur maximale et


minimale.

***L’incertitude totale est la somme de ces deux incertitudes***


Comment cela vous sera présenté en laboratoire (en physique)
 Comment noter une incertitude :
 Incertitude absolue :
 Pour une grandeur physique x, l’incertitude absolue est notée Δx
 Mêmes unités, même puissance de 10 et même nombre de décimales
que la mesure.
 Ex. : m = (10,2 ± 0,4) x 10-2 kg Nous verrons plus loin
comment ajuster le nombre de
 Ici Δm = 0,4 x 10-2 kg chiffres significatifs

 Incertitude relative :
 Obtenue en divisant l’incertitude absolue par la mesure.
 Δm/|m| = 0,0392
 Valeur absolue de la mesure pour obtenir une valeur positive (par
convention).
 Plus d’unité!
 Permet de rendre compte de la PRÉCISION d’une grandeur physique.
 On devrait donc l’introduire dans toute bonne analyse expérimentale
qui se respecte.
 Incertitude en pourcentage :
 Incertitude relative multipliée par 100%
 Ex. : 100% x Δm/|m| = 3,92%

 Forme très souvent utilisée (plus «visuel» 3.92% que 0.0392)

 Sur des graphiques :


 On utilise des barres ou des rectangles d’erreurs

Barres d’erreur Barres d’erreur


Rectangles d’erreur Barres d’erreur
en ordonnée en abscisse
 Exemple : 4 élèves mesurent la masse d’une balle. Ils sont équipés d’une balance
dont l’incertitude instrumentale est de 0,01 g. Quelle masse devrait-il
utiliser pour des calculs ultérieurs?
Voici leurs résultats :
Élèves Masse (g)
1 45,23 Max
2 45,07 Min
3 45,17
4 41,60

 Il est évident qu’il y a eu une erreur pendant la mesure de l’élève 4


car elle est très éloignée des 3 autres. Nous la rejetons pour la suite
de l’analyse.
45,23  45,07  45,17
 La masse moyenne des trois résultats restants est : 3
 45,16 g

 L’incertitude non instrumentale est la moitié de l’écart entre les


valeurs maximale et minimale : 45,23  45,07
 0,08 g
2
 L’incertitude totale est la somme de l’incertitude inst. et non–inst.,
soit Δtot= Δnon-inst. + Δinst. = 0,08 g + 0,01 g = 0,09 g

 La masse expérimentale de la balle est donc : 45,16  0,09 g


 Selon cette expérience, nous sommes confiant que la valeur de la masse de
la balle se trouve entre 45,07 g et 45,25 g.

 C’est d’ailleurs un nom souvent donné à l’incertitude : l’intervalle de


confiance.

 Une bonne représentation graphique de la comparaison de ces grandeurs et


de leurs incertitudes est le test de concordance.

 Il permettra de justifier l’existence (ou pas) d’un intervalle de cohérence.


 Le test de concordance :
 Lorsque plusieurs valeurs (incertitudes incluses évidemment) présentent
un domaine de valeurs communes, on dit qu’il y a un intervalle de
cohérence.
 La présence d’un tel intervalle signifie qu’il est possible que les valeurs
représentent la même réalité.
Test de concordance pour
les trois masses.

Masse (g)

 Ici, il y a un intervalle de cohérence entre m = 45,14 g et m = 45,16 g

 On fait habituellement ce genre de test entre une valeur expérimentale et une


valeur théorique.
 Il permet de visualiser facilement la concordance (ou pas) entre des valeurs.
 Pourcentage d’écart entre des valeurs théorique et expérimentale

 Pour comparer deux grandeurs entre elles, on peut calculer un


pourcentage d’écart (toujours positif).

 Le pourcentage d’écart est alors :

100%  xthéorique  xexp érimentale 


valeur absolue
pour obtenir une
valeur positive
xthéorique (convention)

 Cette valeur permet de rendre compte de l’EXACTITUDE d’une valeur


expérimentale par rapport à une valeur théorique. (à noter qu’on pourrait tout
aussi bien comparer deux valeurs expérimentales…)
 On devrait introduire ce calcul dans toute bonne analyse expérimentale
quantitative qui se respecte.
 Il faut toutefois faire attention lors de l’analyse.

 Exemple : lors d’un laboratoire, on évalue la valeur du champ


gravitationnel terrestre . On obtient g = (10 ± 7) m.s-2

 Le pourcentage d’erreur nous donne :


100%  9,8  10 
 2%
9,8
 On pourrait donc conclure que l’expérience a mené à une valeur de
g exacte (petit % d’écart) mais imprécise (grande incertitude
relative).
 Dans une expérience, l’idéal est d’obtenir une valeur exacte et
précise (mais…)
 Dans le cadre de notre cours, nous pouvons situer à 10% la limite
tant pour la précision que pour l’exactitude.
Fidélité = précision
Justesse = exactitude
Chiffres significatifs
• Définition

• Partons d’un exemple. La mesure d’une grandeur donne :

d = (15,6 ± 0,3) m.
• L’intervalle de grandeur possible pour cette longueur est donc :

15,3 m ≤ d ≤ 15 ,9 m
• Nous pouvons donc dire que le chiffre 6 de la longueur 15,6 m est un
chiffre incertain.
• Nous pouvons également dire que la longueur d possède 3 chiffres
significatifs (C.S.).
• Le nombre de chiffres significatifs est donc le nombre de chiffres certains +
1

le premier chiffre incertain!


Quoi faire avec les zéros ???
 Les zéros de droite sont comptés dans les chiffres significatifs mais
pas ceux de gauche qui ne servent qu’à indiquer la puissance de dix.
 0,00240 possède 3 C.S. car on pourrait écrire 2.40 x 10-3 qui a 3 C.S.
 1600,0 possède 5 C.S.
• C.S. et incertitude

 En général, on ne conserve qu’un seul chiffre significatif pour les incertitudes


d'une mesure instrumentale.
 On ajuste ensuite le nombre de décimales de la valeur centrale pour qu’il
corresponde au nombre de décimales de l’incertitude.
 L’incertitude et la valeur centrale DOIVENT être exprimés dans la même
puissance de 10.
 Ex. : on mesure:
Une décimale pour
D = 25,64 ± 0,42 l’incertitude =
une décimale pour
On écrira alors : la valeur centrale
D = 25,6 ± 0,4
 Attention toutefois à bien arrondir les nombres!
 Autre exemple H = 6342 ± 420 s’écrira :

H = (63 ± 4) x 102
• C.S. et incertitude

 Il arrive cependant qu’un deuxième C.S. pour l’incertitude soit


nécessaire, surtout si l’incertitude est assez importante par rapport à
la valeur médiane afin de ne pas trop arrondir le résultat.
 Nous pouvons nous donner une petite règle «maison» :
 Pour un calcul, on gardera 2 C.S.

 Pour l'incertitude totale d'une mesure, on gardera 2 C.S.


 Ex. : après différents calculs, on trouve :
E = 5,64 ± 1,43
On écrira alors :
E = 5,6 ± 1,4
Incertitude instrumentale 1 CS (*) NOTE : ARRONDI à faire explicitement
Incertitude totale sur une Une fois le nombre de CS connu, il faut arrondir les
MESURE
Totale = instrument. + non-instrument. 2 CS valeurs affichées. Dans Excel, il faut d’une part
ajuster le format de la cellule, et d’autre part,
Incertitude sur un Méthode des extrêmes, autres méthodes,
CALCUL régression linéaire, etc. 2 CS appliquer la fonction ARRONDI (val; #) à la cellule du
tableau.

(*) Exception : multimètre dont l’incertitude résulte d’un calcul ne pouvant avoir plus de
décimales que l’affichage (⇒ 1 à 2 CS)
Si l'incertitude instrumentale n'est pas donnée par le fabricant Incertitude non instrumentale
Affichage numérique Une unité sur le dernier chiffre affiché
Affichage analogique (gradué) Une demie de la plus petite division par lecture Calcul par la méthode des extrêmes
• Règle de calcul avec des incertitudes (donc en laboratoire et non pour les
exercices théoriques du livre ou des examens) :

• EN PHYSIQUE,

• ON UTILISE,

•LA MÉTHODE
DES EXTRÊMES!
• Règle de calcul avec des incertitudes:
Cmin. Cméd. Cmax.
Exemple : A = 25,2 ± 0,8 B= 12,2 ± 2,4

On souhaite calculer C = A x B DC

 On choisit le signe des incertitudes afin d’obtenir le résultat


maximum :
Cmax = (A + ΔA) x (B + ΔB) = (25,2 + 0,8) x (12,2 + 2,4) = 379,6

 On choisit le signe des incertitudes afin d’obtenir le résultat


minimum :
Cmin = (A - ΔA) x (B - ΔB) = (25,2 - 0,8) x (12,2 - 2,4) = 239,12

 On trouve la valeur médiane :


Cméd = (Cmax + Cmin )/2 = (379,6 + 239,12)/2 = 309,36

On trouve ensuite l’incertitude :


ΔC = (Cmax - Cmin )/2 = (379,6 - 239,12)/2 = 69,84
• Règle de calcul lorsque les grandeurs sont accompagnées de leurs
incertitudes:
 Il ne nous reste plus qu’à ajuster le nombre de C.S.

C = Cméd ± ΔC = 309 ± 70

100% x 69,84/ 309,36 ≈ 22,6%. L’incertitude aura donc 2 C.S.


Aucune décimale pour l’incertitude = aucune décimale pour la valeur
centrale
 Cette méthode peut s’appliquer quelque soit le type d’opération que
vous avez à effectuer.
 La plus grosse difficulté se trouve au niveau du choix du signe de
l’incertitude (le + ou le -).
 Cette méthode ne tient pas compte du poids statistique des
mesures, mais s’avère être une méthode efficace dans la plupart des
situations que vous aurez à traiter en physique au niveau collégial.
• Comparaison de la méthode des extrêmes avec la méthode des
incertitudes relative.
On peut négliger ce
 Partons du même type de calcul C = A x B terme si les
incertitudes sont
Cmax = (A + ΔA) x (B + ΔB) = AB + AΔB + BΔA + ΔAΔB petites par rapport aux
grandeurs
Cmin = (A - ΔA) x (B - ΔB) = AB - AΔB - BΔA +ΔAΔB

Cméd = (Cmax + Cmin )/2 =(2AB+ 2ΔAΔB )/2 = AB + ΔAΔB

ΔC = (Cmax - Cmin )/2 =(2AΔB + 2BΔA)/2


On divise chaque terme
ΔC = AΔB + BΔA par le produit AB

ΔC/AB = ΔB/B + ΔA/A

ΔC/Cméd = ΔB/B + ΔA/A

 Cette méthode revient au même que celle des incertitudes relatives


lorsque le terme ΔAΔB est négligé!
• Comparaison de la méthode des extrêmes avec la méthode des
incertitudes relative.
 La méthode des extrêmes s’avère efficace lorsque les incertitudes
sont élevées.
 La méthode des extrêmes vous permet également de trouver des
incertitudes lorsque les opérations sont plus compliquées que les
simples opérations « + » « - » « x » « / » !
 Par exemple : Si F = (2,3 ± 0,2) m et θ = (53 ± 4)o
Pour calculer G = Fsin θ, la méthode des incertitudes relatives ne vous
est d’aucune aide! Il faut passer par la méthode des extrêmes.
En conclusion :
 Il n’y a pas une méthode simple et parfaite pour déterminer les
incertitudes!
Calcul d’incertitudes (suite)

Petit exemple: superficie d’un rectangle:


A = b × h
 Avec b = (8,14 ± 0,04)m
 Et h = (2,63 ± 0,02)m

Amax = bmax × hmax = 8,18 m × 2,65 m = 21,677 m2


Amin = bmin × hmin = 8,10 m × 2,61 m = 21,141 m2

A = ½(Amax + Amin) = 21,409 m2


ΔA = ½(Amax - Amin) = 0,268 m2
SEULES valeurs à mettre
 A = (21,4 ± 0,3) m2 dans le tableau!
Incertitude instrumentale 1 CS (*) NOTE : ARRONDI à faire explicitement
Incertitude totale sur une
MESURE
Totale = instrument. + non-instrument. 2 CS Une fois le nombre de CS connu, il faut arrondir les
valeurs affichées. Dans Excel, il faut d’une part
Incertitude sur un Méthode des extrêmes, autres méthodes, ajuster le format de la cellule, et d’autre part,
CALCUL régression linéaire, etc. 2 CS appliquer la fonction ARRONDI (val; #) à la cellule du
tableau.
(*) Exception : multimètre dont l’incertitude résulte d’un calcul ne pouvant avoir plus de
décimales que l’affichage (⇒ 1 à 2 CS)
Si l'incertitude instrumentale n'est pas donnée par le fabricant Incertitude non instrumentale
Affichage numérique Une unité sur le dernier chiffre affiché
Affichage analogique (gradué) Une demie de la plus petite division par lecture Calcul par la méthode des extrêmes

Méthode des extrêmes Autres méthodes


Cmin. Ccent. Cmax.
𝐶 𝑚𝑎𝑥 . −𝐶 𝑚𝑖𝑛 .
∆ 𝐶=
2
DC
𝐶 𝑚𝑎𝑥 . + 𝐶 𝑚𝑖𝑛. ∆𝑧 ∆𝑥
=|𝑛|
𝑛
𝐶 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 = 𝑧 = 𝑥 , alors
2 |𝑧| | x|
Représentation graphique et méthode des extrêmes
• Relation linéaire

Position et temps Position p (m) en fonction du temps t(s) Pente max

b max Pente min

b min

La relation semble linéaire! Elle est donc du type p = mt + b.


Comment évaluer la pente et l’ordonnée à l’origine? Par la méthode des extrêmes!
Mauvaises droites !
Bon choix !
 Pour les droites tracées, on évalue la pente …
 mmax = (26 – 18) ÷ (18 – 10) = 1,0 m/s (coins supérieur gauche du 4 e et
inférieur droit du 2e ),
 mmin = (28 – 14) ÷ (24 – 3) = 0,67 m/s (coins inférieur droit du 5e et
supérieur gauche du 1er ),
 pente médiane: m = (max + mmin)/ 2 = (1,0 + 0,67)/2 = 0,84 m/s
 Δ m = (mmax – mmin)/2 = (1,0 – 0,67)/2 = 0,17 m/s,

 Pour les droites tracées, on évalue l’ordonnée à l’origine…


 bmax = 12 m
 bmin = 8 m
 ordonnée médiane: b = (bmax + bmin)/2 = (12 + 8)/2 = 10 m
 Δ b = (bmax – bmin)/2 = (12 – 8) ÷ 2 = 2 m

 L’équation de la droite devient donc p(t) = (0,84 ± 0,17) t + (10,0 ± 2,0)


• Relation de puissance du type y = a xn

Force et position Force F (N) en fonction de la position x (cm)

Clairement la relation n’est pas linéaire, mais plutôt du genre F= a xn


On ne peut pas tracer des courbes extrêmes et remonter à la valeur des paramètres.
Il faut alors utiliser des graphiques logarithmiques.
 Rappel sur les fonctions logarithmiques.
 Toute fonction logarithmique est la réciproque d’une fonction
exponentielle, quelle que soit la base de la fonction.
 On utilise généralement 2 bases : la base 10 et la base e
 On définit par conséquent le logarithme décimal tel que :
y = 10x alors x = log10(y) = log (y)
Exemple : log(100) = 2 ; log(0,1)=-1;
 Et le logarithme naturel tel que :
y = ex alors x = ln(y)
Exemple : ln(e) = 1 ; ln(100) ≈ 4,61;
 Règles de calcul
ln(AxB) = lnA + lnB
ln(A/B) = lnA-lnB
ln (AB) = B x ln A
 Retour à notre situation:
 Nous pensons que la relation entre F et x est du type F= a xn
log(F) = log(a xn)
log(F) = log(a ) + log( xn)
log(F) = log(a ) + nlog( x)
log(F) = nlog(x) + log(a)
 Si on trace un graphique du log(F) en fonction du log(x), nous
obtiendrons une droite!
 La pente est la valeur de l’exposant!
 L’ordonnée à l’origine est liée à log(a)

log(F) en fonction du log(x)


(papier linéaire)

Pas facile de
placer les
points!!!
 Papier logarithmique:
 Papier développé spécialement pour ce genre de situation!

Graduations
de 10 en 10 Coordonnées :
x = 4 cm, F = 7 N

X
Graduations
de 1 en 1

Pas de 0 dans un
graphe log-log,
car log(0) n’admet
pas de solution Échelle particulière Log(x)=2 donne x=100!
Log(x)=1 donne x=10 !
 Papier logarithmique:
Log de F en fonction de log de x (papier linéaire)
 Papier logarithmique:
Force F en fonction de la distance x (papier logarithmique)

Pente min

a max

On peut maintenant Pente max


appliquer la méthode
des extrêmes!

a min
• Calcul de la pente :
 On choisit deux points appartenant à la droite :
log y2  log y1 Attention : ne pas oublier le log!
nmax 
log x2  log x1 Fonctionne également si tous les
log sont remplacés par des ln
Par exemple, avec les points choisis :
log(34)  log(12) log(32)  log(10)
nmax   0,567 nmin   0,404
log(69)  log(11) log(71)  log( 4)
 Pour calculer le paramètre a de l’équation F= a xn :

F Attention : si on remplace n par nmax il


a n faudra prendre un couple (x, F) appartenant
x
à la droite de pente max!
 Ce paramètre est appelé l’ordonnée à l’unité, car lorsque x = 1, a =
F (valeur de l’ordonnée du graphique lorsque l’abscisse vaut 1)
Avec les points choisis :

On garde tous les C.S.


Les deux équations trouvées sont donc : F  3,08x 0,567 F  5,72 x 0, 404

Courbe max F  3,08x


0 , 567

Courbe min F  5,72 x 0, 404


 On trouve alors la relation entre la force et le déplacement:

 F = axn = (4,4 ± 1,3) x (0,485 ± 0,081) N.cm-1/2 Pour les unités, on arrondit à
la valeur entière ou demi-
entière la plus proche

 Lorsqu’on vous demande une relation expérimentale entre 2


grandeurs physiques, on s’attend à ce que la relation proposée
comporte des incertitudes.

 Si vous connaissez la relation théorique, vous pouvez comparer


les grandeurs expérimentales et théoriques à l’aide d’un test de
concordance afin de vérifier la présence ou non d’un intervalle de
cohérence.
 Minimum et maximum! Attention à la confusion!

Pente max
amax

amin

Pente min
 Minimum et maximum! Attention à la confusion!

amax
Pente max

amin

Pente min
Incertitude instrumentale 1 CS (*) NOTE : ARRONDI à faire explicitement
Incertitude totale sur une
MESURE
Totale = instrument. + non-instrument. 2 CS Une fois le nombre de CS connu, il faut arrondir les
valeurs affichées. Dans Excel, il faut d’une part
Incertitude sur un Méthode des extrêmes, autres méthodes, ajuster le format de la cellule, et d’autre part,
CALCUL régression linéaire, etc. 2 CS appliquer la fonction ARRONDI (val; #) à la cellule du
tableau.
(*) Exception : multimètre dont l’incertitude résulte d’un calcul ne pouvant avoir plus de
décimales que l’affichage (⇒ 1 à 2 CS)
Si l'incertitude instrumentale n'est pas donnée par le fabricant Incertitude non instrumentale
Affichage numérique Une unité sur le dernier chiffre affiché
Affichage analogique (gradué) Une demie de la plus petite division par lecture Calcul par la méthode des extrêmes

Méthode des extrêmes Autres méthodes


Cmin. Ccent. Cmax.
𝐶 𝑚𝑎𝑥 . −𝐶 𝑚𝑖𝑛 .
∆ 𝐶=
2
DC
𝐶 𝑚𝑎𝑥 . + 𝐶 𝑚𝑖𝑛. ∆𝑧 ∆𝑥
=|𝑛|
𝑛
𝐶 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 = 𝑧 = 𝑥 , alors
2 |𝑧| | x|

Pour déterminer les paramètres d’une relation expérimentale


Précision Incertitude
(Δx/x)*100
Grandes incertitudes  pente min./max. (Fidélité) relative

Petites incertitudes  régression linéaire


linéaire :𝑦 =𝑚𝑥+𝑏 [(Exp. - réf.)/ réf.]*100
𝑛 Exactitude % d’écart
puissance : 𝑦 =𝑎 𝑥
Conseils pour vos rapports de laboratoires
 N’oubliez jamais d’évaluer les incertitudes et de les noter dans
vos tableaux de données.
 Faites attention au nombre de chiffres significatifs.
 La méthode des extrêmes n’est qu’une façon parmi tant d’autres
d’évaluer les incertitudes. Ce n’est pas la meilleure, mais elle est
tout à fait acceptable dans le cadre de nos expériences de
laboratoire.
 Lorsque vous comparez deux grandeurs, n’oubliez pas d’inclure
leurs incertitudes.
 Si deux grandeurs n’ont pas d’intervalle de cohérence, soit elles ne
représentent pas la même réalité, soit vous avez sous-estimé les
incertitudes. Soyez critique sur votre approche
expérimentale!
 Utilisez le Guide méthodologique pour toutes questions sur les
rapports de laboratoire!
Section A2
Les vecteurs
2.1 : Scalaires et vecteurs
Toute grandeur physique est définie par un scalaire OU un vecteur (du moins
celles qui nous intéressent).

Scalaire : grandeur définie par un nombre et une unité


 Ils obéissent aux lois de l’algèbre

 Ex : - distance Terre-Lune (3.84 x 108 m ou 3.84 x 105 km)


- masse d’une balle (57 g ou 0,057 kg)
Vecteur : entité mathématique ayant une grandeur (module, norme) et une 
orientation. A
 Ils obéissent aux lois de l’algèbre vectorielle qA

 Ex : - vitesse d’une voiture (30 km/h vers l’est)


- le poids d’une balle (0,57 N à 30° par rapport à l’axe des x)
- une force (350 N vers le haut)
Les vecteurs sont notés en caractère gras et italique : A 
Cependant, j’utiliserai plus souvent qu’autrement la notation suivante
(avec une flèche sur le symbole désignant le vecteur) : A
La grandeur (norme, module) d’un vecteur est définie par un scalaire et une
unité.


On la dénote de plusieurs façons : A ou A

Quelques propriétés vectorielles :


    Bref, ce sont des vecteurs identiques mais
1) si A  B , A  B et  A   B attention : ils n’ont pas obligatoirement le même
point de départ!
    Bref, les vecteurs sont de même
2) si A   B , A  B et  A   B  180 module et anti-parallèles

    C’est le scalaire z qui

3) si A  zB , A  z B et  A   B si z  0 détermine si les vecteurs


sont parallèles ou anti-
 A   B  180 si z  0 parallèles

2.2 : Addition vectorielle A 
   B
A B  C 
C
Pour additionner des vecteurs de façon géométrique, on les place bout-à-bout.
On relit l’origine de A avec la fin de B ce qui donne la résultante C.
       
En général : si C  A  B , alors C  A B  A  B
   
L’addition vectorielle est commutative : A  B  B  A
     

Elle est aussi associative : 
A B C  A B C  
   
Pour faire une soustraction, on utilise la relation suivante :

 
A B  A  B
 B
A 
 
A B B
  
B C
A
        
 
A B C  A B C  A B C  
 

A B   

BC 

  
   A B C
  

A B C  
A B C 
2.3 : Composantes et vecteurs unitaires
L’addition de manière géométrique des vecteurs devient rapidement lourde et
n’est pas très pratique.
On verra donc ici comment utiliser les composantes des vecteurs afin de
simplifier la manipulation vectorielle.

Il est possible de décomposer un vecteur selon ses projections sur chacun des
axes :

y A
Ay
qA

Projection selon l’axe x


des y du vecteur A Projection selon l’axe
Ax des x du vecteur A

Par trigonométrie, on trouve que : A  A cos  Valable si et seulement
x A si l’angle q est donnée
A
 par rapport à l’axe des x
Ay  A sin  A positif!

En termes de composantes, le module est donné par : A  A  Ax2  Ay2
Ay
Et l’angle qA répond à la relation suivante : tan  A  Vrai en 2D!
Ax
Une fois chaque vecteur décomposé, l’addition vectorielle est très simple :

   C x  Ax  Bx
si C  A  B alors 
C y  Ay  B y
 Cy
avec C  C x  C y
2 2
et tan  C 
Cx
Vecteurs unitaires :
C’est un vecteur dont le module est 1.  
 cartésien, les vecteurs unitaires selon les 3 axes sont
Dans le plan i selon x, j
selon y et k selon z.

On peut donc écrire un vecteur selon ces composantes x,y et z :


   
A  Ax i  Ay j  Az k
 
En terme de composantes, si A B alors : Ax  Bx Ay  B y Az  Bz
Quelles sont les composantes des vecteurs
Exemples : suivants :

a) b) B  (2 m,110 )
5m
 15° 
A B
Ax  5 cos255  1,29m
Ay  5 sin( 255)  4,83m
ou Bx  2 cos110   0,68m
Ax  5 cos 105  1,29m
B y  2 sin(110 )  1,88m
Ay  5 sin( 105)  4,83m
ou
Ax  5 sin 15  1,29m
Ay  5 cos(15)  4,83m
  
Soit le vecteur A  7i  4 j , a) déterminez le
Exemple : module et l’orientation et b) Trouvez un vecteur
unitaire dans le même sens que le vecteur A.

a) A   7 2  42  49  16  65 qA

 Ay 
  a tan 
4 
 A  a tan    29,7
 Ax  7
Attention, cet angle ne fait pas de sens car il est dans le 4ième quadrant et le
vecteur A est dans le 2ième quadrant.
L’arctangeante ne fait pas la différence entre -4/7 et 4/-7. À vous de juger de la
réponse de votre calculatrice!!
 A  180  29,7  150,3
 
b)   7i 4j
uA  
65 65
  
A  (2i  4 j ) m
Exemple : Quelle est la résultante de A + B si : 
B  3m,30

Trouvons les composantes de B : Bx  3 cos( 30)  2,6m


B y  3 sin( 30)  1,5m

On additionne tout simplement :


     
A  B  2i  4 j  2.6i  1.5 j 
   
A  B  2  2.6 i   4  1.5 j
   
A  B  4.6i  5.5 j m
Étant donné les deux vecteurs
Exemple (E15) :        
A  (2i  3 j  k )m et B  (i  2 j  k )m
déterminez : a) R=A+B; b) R
   
R  2  1i  (3  2) j  (1  1)k
a)

  
R  i  j  m
b)

R  Rx2  R y2  Rz2  1  1  2 m

Nomenclature vectorielle
Les relations suivantes n’ont aucun sens! Faites attention à ne pas les
écrire dans vos travaux!

La composante d’un vecteur est un scalaire

Un vecteur ne peut être égal à un scalaire

Un scalaire ne peut être égal à un vecteur

Cette implication est fausse sauf si


les vecteurs sont parallèles

La division de vecteurs n’existe pas!


2.4 : Le produit scalaire
Dans l’algèbre vectorielle, il existe deux façons de multiplier des vecteurs :

 Le produit vectoriel dont le résultat est un vecteur (on ne le verra pas)


 Le produit scalaire dont le résultat est un scalaire (sans direction!)

Lorsque deux vecteurs sont multipliés en produit scalaire, le résultat est donné par :

    où q est le plus petit angle


A  B  A B cos  entre les deux vecteurs
(toujours ≤ 180°)

scalaire scalaire scalaire

scalaire
Quelques propriétés
  :
B  A  A B commutativité
   
Car : B A cos   A B cos 
      Dès que deux vecteurs
i i  j  j  k k 1 sont perpendiculaires,
      leur produit scalaire
i  j  j k  k i  0 est nul car cos90=0

      
 
A B  C  A B  AC distributivité
   
  

 
A  B  Ax i  Ay j  Az k  Bx i  B y j  Bz k 
 
A  B  Ax Bx  Ay B y  Az Bz
Les composantes de deux vecteurs sont Ax = 2.4,
Exemple (E42): Ay = -1.2, Az = 4,0 et Bx = -3.6, By = 1.8 et Bz = -2.6.
Trouvez le plus petit angle entre ces deux
vecteurs.
Il y a deux façons de déterminer le produit scalaire :
   
(1) A  B  A B cos 
 
(2) A  B  Ax Bx  Ay B y  Az Bz
 
De (2), on trouve que : A  B  2.4  ( 3.6)  ( 1.2) 1.8  4   2.6 
 
A  B  21,2
   
On remplace ce résultat dans (1) : A  B  21.2  A B cos 


A  2.4 2   1.2   4 2  4.82
2
  21.2 
  a cos     157
B   3.6   1.82   2.6   4.79  4.79  4.82 
2 2

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