Mesure - Test - Controle - Académie Des Télécoms

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CONTRÔLE
TEST
MESURE
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Tout d’abord, définissons ce qu’est un contrôle, un
test et une mesure.
Un contrôle permet simplement de vérifier la validité d’un
montage, appelé généralement « l’alignement ». C’est-à-
dire qu’on part bien du point ‘A’ et qu’on arrive bien au
point ‘B’ choisi.
Un test permet, outre de pratiquer en même temps le

contrôle, de valider la qualité du montage : on peut
déterminer si celui-ci est exploitable ou non.
Une mesure opère les deux opérations précédentes, mais

en plus elle permet de qualifier un montage point par point.
Le CONTRÔLE
Il s’effectue à l’aide d’un stylo-laser.
C’est un petit émetteur de lumière de faible puissance, généralement une LED,
pour les plus performants un laser, mais la distance d’utilisation reste très
limitée.
Les plus puissants, avec de très bonnes piles, atteignent péniblement les 10 Km.
Il permet uniquement de vérifier la continuité du montage et son bon

alignement. Il sert également au repérage d’une fibre
Le TEST ou PHOTOMETRIE
Mesure par insertion
Un peu mieux que le contrôle, cela permet de valider ou non la qualité d’un
montage. Il se fait à l’aide de deux appareils : une SOURCE de lumière calibrée et un
PHOTOMETRE.
Si on peut valider la liaison, on ne peut en aucun cas localiser ou déterminer la

nature du ou des défauts…
La manière de faire :
Après avoir CALIBRE ou TARE le récepteur, on peut faire une lecture directe de la
puissance du signal en bout de montage. Très généralement entre -17 et -24 dbm.
La MESURE ou REFLECTOMETRIE
C’est le moyen le plus complet de validation.
Il permet en effet de vérifier l’alignement, de donner la perte totale du
montage, mais en plus, il permet, tout en ‘visualisant’ celui-ci, de
définir où se trouvent les défauts, leur valeur et leur nature…
Pour effectuer les mesures, on utilise tout bêtement un

REFLECTOMETRE
Tout d’abord, nous allons voir quelques termes utilisés dans
le langage concernant les contrôles tests et mesures.
Le DECIBEL (db)
Comme dans tous les systèmes (électronique, son, mécanique…), l’écart
entre deux niveaux s’appelle le gain ou la perte, et il s’exprime en
décibel(s).
Bien entendu, dès qu’on parle de décibels, on parle de logarithmes,
mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vous qui ferez les calculs…
La PUISSANCE (mW ou dbm)

C’est la quantité de lumière émise ou reçue. Elle s’exprime en milli-watts ou
décibels-mètres ( 1mw=0 dbm).
L’INDICE de REFRACTION (n)
C’est le rapport de la vitesse de la lumière dans le vide (C) (environ 300 000
Km/s) divisée par la vitesse de la lumière dans un milieu donné (eau, air,
verre, etc…) (V). D’où n=C/V
Le ralentissement de la lumière est principalement dû aux impuretés
volontairement déposées dans le cœur lors de la fabrication. Cet indice est
donné par le constructeur et est généralement aux environs de 1,5.
La LONGUEUR D’ONDE (en optique, s’exprime en nano-mètre)
On la dénote communément par la lettre grecque λ (lambda).
La longueur d’onde est l’équivalent spatial de la période temporelle. En effet,
la longueur d’onde est la distance parcourue par l’onde au cours d’une
période.
Si on appelle V la vitesse de l’onde et F sa fréquence, on a : λ = V/F .
Elle est de 850 ou 1310 nm en multimode, et de 1310 ou 1550 nm en
monomode. Ajoutons 1680 pour les contrôles sur fibre active.
L’ IMPULSION
Cà sera le temps que durera une émission du laser dans la fibre, sa durée
d’allumage en quelque sorte.
La PORTEE
Apparemment des plus explicites, c’est un des paramètres les plus

importants, nous verrons pourquoi plus tard. Contentons nous pour
l’instant de dire qu’il détermine la longueur du montage à mesurer.
La REFLECTANCE ou Pic de FRESNEL
Ce phénomène que l’on peut observer sur les courbes est dû à un

éblouissement de la cellule photo-réceptrice (on verra les explications et
les causes plus tard)
La CONTRAINTE
Pareillement, ce défaut lié à un défaut de montage en général, sera étudié plus
tard.
Le Coefficient de RETRODIFFUSION
Phénomène physique quantifiable modélisé par le mathématicien anglais
Rayleigh.
Il permet de savoir quelle quantité de lumière va revenir vers la source. Il est,
comme l’indice de réfraction, donné par le constructeur. Il est généralement aux
environs de -80.
Le REFLECTOMETRE
Qu’est ce que c’est ?
A quoi çà sert ?
Comment çà fonctionne ?
Comment on l’utilise ?
Comment on interprète les résultats ?
Comment on utilise les résultats ?
Qu’est ce que c’est ?
Le Réflectomètre est un appareil permettant de visualiser et analyser un montage en
fibre optique.
En fait, il va faire deux choses :
1 – Tracer une ‘courbe’ sur son écran,
2 – Enregistrer les valeurs permettant de retracer cette courbe sur un PC.

A quoi çà sert ?
Cela permettra par la suite, grâce à l’analyse de la courbe, de définir avec précision la
nature et la localisation exactes d’un ‘évènement’, de quantifier la ‘perte’ globale de
la liaison ou évènement par évènement, voire par tronçon…
A terme, après avoir correctement rempli le dossier de recette, de recevoir de la part
du client satisfait un chèque pour votre employeur, ainsi que les remerciements et
félicitations du dit employeur satisfait lui aussi. Pour les primes, attendre Noël…
Comment çà fonctionne ?
Quand vous entendrez parler de réflectomètre, vous entendrez également
parler d’ OTDR.
Optical Time Domain Reflectometer .
Réflectomètre Optique à Domaine Temporel.

Ce qu’il faut surtout retenir de ce nom, c’est TEMPOREL…
C’est en effet grâce à la mesure de temps que l’appareil pourra placer les
valeurs pour ensuite tracer une courbe.
Voyons comment tout cela est agencé.
Le réflectomètre tel qu’on l’entend est en fait constitué de 3 parties :
Une partie ‘informatique’

Un bloc émetteur
Une cellule photo réceptrice
L’émetteur (laser) envoie de la lumière dans le cœur de la fibre.

Comme on a correctement renseigné l’indice de réfraction, la partie informatique
est capable de calculer la vitesse de la lumière dans le cœur, vous vous souvenez ?
n=C/V => V=C/n …
Bien évidemment, tout système informatique fonctionne avec une horloge, donc si
nous avons une vitesse et un temps, nous pouvons calculer une distance : d= V x t.
Ce temps correspond au temps que la lumière met à revenir d’un point, la fameuse
rétrodiffusion, et comme la cellule photo réceptrice est capable d’indiquer la
quantité de lumière qu’elle a reçu à l’instant t, le système est capable de placer
cette valeur à une distance précise du point d’émission…
Constitution du réflectomètre
Générateur LASER Coupleur directif Fibre à mesurer
d’impulsions
Amplificateur
Photodiode à
avalanche
dB
Synchro
Voici le shéma (très)
ECRAN théorique de la partie
émetteur/récepteur ou
Km
OTDR.
Information
incide nte
Impe rfe c tion

s tructura le de la
matiè re .
Information
rétrodiffusée
Déplacement de la lumière dans la fibre
Gaine optique
Coe ur
Imperfection
structurale
de la matière
Bien entendu, on ne va pas se contenter d’une seule mesure, on va en
faire … des milliers, voire des millions.
L’émetteur fonctionne en alternatif, un peu comme un clignoteur sur
votre voiture.
Il émet, il s’éteint, il émet, il s’éteint… cela s’appelle l’impulsion (le
temps pendant lequel il est allumé) et la cadence (le temps pendant
lequel il reste éteint en attendant d’envoyer à nouveau de la lumière.
Etat : Allumé / Eteint
Temps 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Le temps pendant lequel l’appareil va fonctionner s’appelle la durée
d’acquisition. Il est au minimum de 10 secondes.
Admettons que l’impulsion soit réglée à 100 nano-secondes, soit 0,0000001 ou
1/10 000 000ème seconde : UN 10 millionnième de seconde… 10 millions de
mesures en une seconde, 100 millions en 10 secondes…
En théorie, parce que la partie informatique va également calculer le temps que
la lumière va mettre pour faire l’aller-retour jusqu’au bout de la fibre, c’est-à-dire
la portée que vous aurez définie, en fonction bien sûr de la vitesse dans le
cœur…
Supposons qu’elle mette 400 ns pour faire le parcours, 100ns d’allumage + 400 ns
de parcours, cela nous donne 500 ns, donc 2 millions de mesures à la seconde.
Comme nous avons vu que l’informatique est capable de déterminer une
distance, donc un point, en 10 secondes elle va obtenir 2 millions de valeurs
pour chaque point, au bout des 10 secondes, elle va additionner et faire la
moyenne point par point, puis tracer la courbe… c’est simple non ?
Bien entendu, au passage elle va appliquer une petite équation logarithmique,
mais çà, çà ne nous regarde pas.
IMPORTANT : plus la durée d’acquisition est grande, plus la
courbe sera ‘lisse’.
Maintenant que l’informatique sait où placer les points, et les valeurs à leur
appliquer, il ne nous reste plus qu’à relier les points entre eux, cela nous donne
un joli dessin, un peu comme quand vous étiez jeunes, quand vous faisiez des
dessins en reliant les points. En réflectométrie, on appelle cela une courbe ou
une trace.
Très IMPORTANT ! ! !
Vous devez toujours avoir à l’esprit que l’enregistrement des courbes se fait à
la fin de la mesure. Si vous mesurez à deux longueurs d’ondes, ce qui est
souvent le cas, l’appareil commencera par la mesure avec la longueur d’onde
la plus petite, puis passera automatiquement à la mesure avec la plus
grande.
Ce n’est que quand la seconde mesure sera terminée que l’enregistrement se

fera, pas avant.
En cas d’arrêt de la mesure avant la fin du process, rien ne sera enregistré …
Comment utiliser un Réflectomètre ?
Maintenant que nous connaissons son fonctionnement, regardons un peu son
utilisation.
Petit rappel : tout appareil normalement constitué doit impérativement être réglé ou
paramétré de la meilleure des façons pour un maximum d’efficacité et fiabilité.
Les cinq points indispensables pour une bonne mesure : ce qu’il faut impérativement
paramétrer…
La LONGUEUR D’ONDES
L’INDICE DE REFRACTION
Le COEFFICIENT DE RETRO-DIFFUSION
L’ IMPULSION
La PORTEE
Ce que fait chacun de ces paramètres
La longueur d’onde
Elle permet de ‘qualifier’ la lumière émise (sa couleur) et également,
comme nous avons plusieurs longueurs d’onde, de qualifier différemment
les évènements sur la courbe.
En effet, en fonction de la longueur d’onde utilisée pour la mesure, la
perte pour un même évènement sera différente.
L’indice de Réfraction
Il permettra à la partie informatique de calculer la vitesse de déplacement
de la lumière par rapport à celle dans le vide : n=C/V, vous vous souvenez?
Le Coefficient de Rétrodiffusion
Indique la quantité de lumière attendue en retour. La différence entre
celle-ci et la quantité reçue constituera la perte point par point.
L’Impulsion
Comme nous l’avons vu un peu plus tôt, c’est ce qui va permettre
d’émettre des impulsions lumineuses, d’où son nom…
Ce qu’il faut absolument savoir, c’est que plus l’impulsion sera brève
(courte), plus la ‘lecture’ d’un évènement sera précise, par contre on ne
pourra pas aller très loin…
Par contre, plus cette impulsion se prolongera, plus on ira lire loin, mais
on perdra en précision.
C’est une affaire de choix et de compromis…
La Portée
Elle paraît de prime abord la plus simple, mais en fait c’est la plus
complexe.
En effet, elle permet de déterminer la distance à mesurer et l’échelle

présentée sur l’écran.
Surtout, elle permet aussi de calculer deux choses très importantes :

La cadence (on a vu ce que c’est) mais également la Puissance…
C’est logique, plus je veux envoyer un ballon loin, plus je dois mettre de
puissance dans mon coup de pied …
N’importe quel footballeur débutant vous le confirmera
Voilà, nous avons paramétré le réflectomètre, mais il n’est pas encore

tout à fait prêt à être utilisé…
En effet, nous sommes prêts pour effectuer la mesure, mais
qu’allons nous faire des résultats ???
Pas question de faire une photo de chaque courbe !!!
Nous avons à notre disposition un système informatique, nous
allons nous en servir…
Qui dit informatique dit mémoire, donc nous allons pouvoir
enregistrer les valeurs (qui donneront ensuite des courbes) dans un
dossier spécifique. Il suffira, lors de la mesure, d’indiquer à
l’appareil à quel endroit il doit le faire, et sous quelle forme…
En effet, on ne nomme pas un fichier n’importe comment (en
général), le ‘nommage’ est imposé par le client, et il faut
IMPERATIVEMENT le respecter.
Sinon vous aurez le loisir de renommer les dits fichiers à la main.
Imaginez vous avez mesuré un câble 720 fibres, dans les 2 sens, à 2
longueurs d’ondes :
720 x 2 x2 =2880 fichiers à renommer, je vous souhaite un excellent
week-end…
Le fait de définir dans quel dossier vous
allez enregistrer les courbes permettra, par
la suite de faciliter le traitement final.
Il est évident que dans un câble de grosse
capacité, toutes les fibres ne s’arrêtent pas
au même endroit, elles ont des
terminaisons différentes, on créera donc
autant de sous-dossiers qu’il y a de
terminaisons…
Cela s’appelle l’arborescence.
Voyons comment procéder
Tout d’abord, comment se présente le réflectomètre, ici le
JDSU MTS 4000
Vue partielle de dessus, partie alimentation et communication
Alimentation 12
Volts continu
Port RJ 45
2 Ports USB
Autre vue de dessus, partie OTDR
Regardez bien le
connecteur,
Vous voyez que l’intérieur
est bleu, c’est-à-dire qu’il
faut y mettre une fiche
bleue, autrement dit dans
ce cas du SC/PC.
Faites y bien
attention!!!
Mettons le réflectomètre en fonction, voici ce qui va se
passer…
1 – Allumage de
l’écran
2 – Affichage du
dernier écran,
généralement la
dernière courbe
enregistrée
A quoi servent tous ces boutons ???
Marche/Arrêt
Lancer une
mesure
Haut/Bas
Gauche/Droite
Annulation
Accès aux
fichiers
Accès aux
paramètres
Résultats, affiche la dernière courbe + la table des résultats
La première chose à faire, c’est de
définir où seront enregistrées les
courbes ou traces.
Pour cela, il faut appuyer sur le
bouton ‘FILE’.
Voici ce qui apparait alors :
1 – Vérifier que la racine ‘DISK’ est bien sélectionnée,
sinon la sélectionner
2 – Appuyer sur le pavé

‘Créer Répertoire’
A utiliser comme une machine à écrire … ne pas oublier de
valider avec la touche ‘ENTER’
ATTENTION !!!
Le répertoire que vous venez de créer est devenu
AUTOMATIQUEMENT et OBLIGATOIREMENT
le REPERTOIRE ACTIF.
Il faut donc faire bien attention à re-sélectionner le
répertoire principal à chaque création, sinon vous allez créer
le REP1 qui contiendra le REP2 qui contiendra le REP3 qui
contiendra le REP4 qui contiendra …..
VEILLEZ-Y BIEN !!!
C’est une des principales sources
d’erreurs pour l’enregistrement.
Bon, nos répertoires de destination ont été créés correctement, c’est bien.
Maintenant il va falloir y enregistrer les traces.
Vous savez qu’en informatique, deux fichiers ne peuvent pas avoir le même nom.
Le nom réel d’un fichier est constitué
- du nom de la racine (disque, clé…) une lettre + ‘:’
- l’arborescence COMPLETE
- du nom du fichier que vous allez donner
- et enfin de son extension
- chacune de ces informations étant séparées par l’anti-slash : \
Je vous invite au passage à bien regarder comme le fichier est nommé
Racine Répertoire Nom du fichier Extension
C: \ REP1\...\REP5 \ DE_601160PM_6OEPBO_BT_0375_BTTIROIR_0102755100ns .sor
En tout premier, vérifier le
REPERTOIRE de destination
Vous venez d’accéder au menu ‘Fichier’
Maintenant, nous allons le renseigner pour

la destination et la forme des fichiers
contenant les courbes…
Puis on renseigne correctement le nom du
fichier, en respectant bien ce qui est demandé…
En sélectionnant ce ‘pavé’, on accèdera au
système de nommage du fichier …
Pour renseigner
le nom, il suffit
de sélectionner
les éléments
demandés, sans
oublier le
‘underscore’ : ‘_’
Qu’on trouve
dans le même
menu sous la
forme des
majuscules
(Cap)
Origin_Id : généralement le nom du NRO
Cable_Id : le nom du câble que vous mesurez
End_Id : terminaison de la liaison mesurée
Fiber_Num : numéro de la fibre
Lambda : longueur d’onde utilisée
Direction : sens dans lequel se fait la mesure

(O->E ou E->O)
Cancel : annule tout et revient au menu précédent
Back : efface le dernier caractère saisi
Del : efface le dernier élément saisi (par exemple Lambda)

Clear : supprime tout ce qui est déjà saisi (RAZ)
Enter : Valide le nom du fichier, revient au menu précédent
Pulse : Durée de l’impulsion (très rarement utilisé dans le nom du fichier)
Comme vous pouvez le voir, le nommage des fichiers est un petit peu
complexe.
Auparavant (ou après, cela n’a aucune importance), il vous faudra donner les
bonnes indications aux divers éléments : les noms donnés par exemple au
NRO, à l’extrémité, au câble etc etc …
Pour cela, il faut aller dans le menu liaison.
Le principe est le même que pour créer un répertoire, vous sélectionnez ce
dont vous avez besoin, et vous le renseignez correctement.
ATTENTION!!!
Dans ‘Contenu du fichier’,

Faire attention que ‘une seule
courbe est sélectionné’, sinon
vous aurez du mal pour faire le
traitement par la suite …
De même, vérifier que le ‘Stockage auto’

est sur ‘oui’, sinon, vous risquez de ne pas
enregistrer les courbes …
Voilà, notre appareil est prêt à enregistrer correctement les courbes,
et au bon endroit.
Maintenant, il faut lui donner les bonnes indications pour une bonne
mesure.
Petit rappel : les 5 éléments indispensables à renseigner :
- La longueur d’onde (Lambda)
- L’impulsion
- Le coefficient de rétrodiffusion
- L’indice de réfraction
- La portée
Vous vous souvenez de quoi il s’agit et à quoi çà sert ? Le rôle de
chacune de ces informations ???
Pour les paramétrer, il faut sélectionner le menu ‘Acquisition’
Laser : permet de
sélectionner 1 ou
plusieurs longueurs
d’onde suivant vos
besoins.
1310 nm ou 1550 nm
ou tous (les 2 l’un après
l’autre), on commence
toujours par 1550 nm
Acquisition permet de
choisir le mode de
‘mesure’ :
Vous pouvez lancer une
mesure en mettant une
impulsion sur le bouton
vert ‘START/STOP’
(mode ‘Manuel’)
Par contre, si vous
sélectionnez
‘Automatique’,
il lancera les mesures
sans vous demander
votre avis …
La portée, on sait ce que c’est …
Attention toutefois :
Ne pas oublier d’inclure dans la
longueur les éventuelles bobines,
ni de doubler la longueur du
montage en cas de bouclage
(on verra ce que cela veut dire un
peu plus tard)
L’impulsion, on connait aussi.
Encore une fois :
ATTENTION!!!
Un paramétrage (pas
obligatoirement mauvais) de
l’impulsion et de la portée
peut avoir des effets bizarres
sur la courbe …
Parlons un peu des effets de l’impulsion sur la mesure :
Plus l’impulsion sera petite (brève), plus la précision de lecture sera

bonne, mais on ne peut pas aller très loin...
Inversement, plus elle sera longue, plus la précision diminuera…
On écrasera les pertes, par contre, on augmentera les réflectances …
Résumons un peu :
Impulsion courte : grande précision sur les
pertes, écrasement des réflectances, faible portée.
Impulsion longue : diminution de la précision

sur les pertes, augmentation des réflectances,
augmentation de la portée.
En général, on ne touche pas à la
résolution, sauf en cas d’expertise
Par contre, le temps de mesure a de
l’importance : plus la durée de l’acquisition
sera longue, plus on aura de précision sur
la courbe, et plus elle sera ‘lisse’.
On peut également y sélectionner le temps
réel…
Smart Acq. et Tester connecteur
Otdr, on les met sur ‘Non’.
Idem pour les fibres amorces de
début et de fin,
par contre les connecteurs d’entrée
et sortie sur ‘Oui’…
Voila, on y est presque …
Il nous suffit de renseigner l’indice de réfraction, le
coefficient de rétro-diffusion, et en avant !
Pour cela, rendez vous dans l’onglet ‘Analyse ’ .
Ici, on paramètre
l’indice de réfraction
Le coefficient de rétro-diffusion
L’unité de distance
En Km, mètres, miles ou pieds (feet)
Bien évidemment, on sélectionnera tous les évènements, on

renseignera les coupleurs si besoin, quant à la détection, on n’y touche
pas.
Voilà, c’est prêt à mesurer. Reste à savoir comment nous allons
procéder…
En effet, il existe plusieurs façons de mesurer . En tout premier, parlons
un peu des bobines.
Les bobines sont des enroulements de fibre allant de 250 mètres à 5000
mètres. Les plus courantes sont de 2000 mètres.
Elles ont pour fonction principale de permettre la ‘lecture’ des
connecteurs.
En amorce, la bobine permet de passer par-dessus la ‘zone morte’ ou
zone aveugle’ (on verra plus tard de quoi il s’agit) de sortie de l’OTDR.
Vous vous souvenez que celui-ci est constitué d’un émetteur et d’une
cellule photo-réceptrice ? A la sortie de l’émetteur, il y a un maximum
de lumière , donc avec la rétro-diffusion, un maximum de lumière en
retour, ajoutée à un réflectance due au connecteur, et la cellule est
‘aveuglée’ ou plus exactement saturée, et il lui faut un certain temps
pour fonctionner normalement, tout comme votre œil si vous recevez
une lumière intense (soleil, flash, phares de nuit etc…)
Elle se place entre le réflectomètre et votre montage.
La bobine de fin ou bobine de fuite, se met à la fin du montage. Elle
permet surtout de valider le connecteur en fin de ligne.
La bobine dite de bouclage quant à elle se met en principe au milieu du

montage. Elle permet de différencier 2 connecteurs proches l’un de
l’autre.
L’utilisation de bobines n’est pas obligatoire : par exemple un montage

qui a déjà été mesuré et validé, si on le prolonge on n’a pas besoin de
re-valider le connecteur d’entrée et tout le reste, seule la partie ajoutée
nous intéresse, donc pas besoin de bobine…
Pareillement, on ne met pas systématiquement une bobine à la fin,

seulement si on veut valider le dernier connecteur…
La bobine de bouclage peut être remplacée par une simple jarretière,

simplement on mesurera les 2 connecteurs en même temps, pas
toujours bon…
Le raccordement idéal :
A la sortie de l’OTDR une jarretière avec le bon connecteur
Au bout de cette jarretière, un corps de traversée puis la bobine
amorce qui est elle-même raccordée à une deuxième jarretière qui va
elle au connecteur de départ.
Pourquoi un tel montage ?

Tout simplement pour éviter d’abimer le connecteur de l’OTDR en cas
de mesure en bouclage. En effet, les connecteurs ne sont pas prévus
pour supporter des connexions/déconnexions multiples. Un
connecteur ‘normal’ est prévu pour supporter environ 200
manœuvres…
On évitera donc l’usure prématurée de ce connecteur en faisant

supporter les manipulations par le connecteur des jarretières. Idem
pour ceux des bobines.
Connecteurs
Bobine Bobine
OTDR
Jarretière
Avant d’aller plus loin, regardons un peu les différents montages,
ainsi que leurs avantages et inconvénients.
Il y a 3 types de montages :
la mesure en droit (2 possibilités)
la mesure en bouclage (3 possibilités)
la mesure en point milieu
La mesure en droit sans bobine de fin :
Permet simplement de valider le connecteur d’entrée et les
évènements sur le parcours.
Si le montage se termine par un connecteur, on ne peut pas le
valider, et on ne peut mesurer que dans un seul sens…
Connecteurs
Bobine
OTDR
Jarretière
Le même montage, mais avec bobine de fin (ou de fuite, c’est pareil), permet de :
1 - Valider le dernier connecteur
2 – D’effectuer une mesure dans les deux sens (donc plus de précision)
Inconvénient : nécessite deux personnes (puisqu’il faut quelqu’un pour changer

la bobine sur le connecteur de fin.
Connecteurs
Bobine Bobine
OTDR
Jarretière
La mesure en bouclage permet une mesure précise, puisqu’on va
faire une moyenne sur les évènements.
Avantage : on mesure les fibres par lots de 2 dans chaque sens, donc
gain de temps.
Il y a trois possibilités de montage, chacune ayant ses avantages et

ses inconvénients…
Bouclage par bobine
Bouclage par jarretière
Bouclage par épissure

En général, on se servira des 2 premières dans des PMZ, NRO,NRA, là
où il y a des connecteurs.
Le bouclage par épissure est utilisé en fin de D1 ou D2, c’est-à-dire

dans des manchons.
Bouclage par bobine Jarretière
Connecteur
Avantages : on peut mesurer dans les deux
sens, et on peut valider les connecteurs de
‘sortie’.
Inconvénient : il faut travailler à deux personnes.
Bobine
OTDR
Bobine
Bobine
Bouclage par jarretière Jarretière
Connecteur
Avantage : on peut mesurer dans les deux sens
Inconvénients : on ne peut pas valider les deux

connecteurs de sortie (ils sont cumulés) et il faut
toujours être à deux
Bobine
OTDR
Bobine
Bouclage par épissure
(uniquement dans les BPE)
Ce montage permet, en fin de D1 ou D2, de valider l’ensemble du montage
avant la mise en place des équipements de distribution (PMI ou PB ou PA).
Pour ce faire, on réalise une épissure entre 2 fibres du même câble dans le
manchon. Cela permet de réaliser une mesure dans les 2 sens avec un seul
technicien au point de départ (généralement NRO, mais peut être aussi au
PMZ).
Attention : il faut IMPERATIVEMENT raccorder une fibre impaire avec la
fibre paire suivante, sinon le traitement sera impossible…
OTDR Bobine
Epissure
Bobine
Notre appareil est bien paramétré, le nommage des
fichiers et le répertoire où ils doivent être enregistrés sont
bons aussi, on peut commencer à mesurer.
Rien de plus simple : il suffit d’appuyer un petit coup sur
le bouton vert ‘START/STOP’ et la machine se débrouille
seule. Attention, un appui un peu long sur ledit bouton
mettra en fonction la mesure dite en ‘TEMPS REEL’. Nous
verrons un peu plus tard l’utilisation de cette fonction.
Petit rappel : ce n’est que quand la (les)

mesure(s) est (sont) terminée(s) que se fait
l’enregistrement, pas avant.
Si vous arrêtez la seconde mesure, la première
ne sera pas enregistrée pour autant, pareil pour
l’incrémentation automatique…
La fonction TEMPS REEL
Elle permet de visualiser les modifications intervenant sur la fibre au
moment où elles se produisent.
A l’instar du stylo optique, cela permet de vérifier un alignement, en
demandant à votre collègue de créer une contrainte sur une fibre bien
précise, si vous êtes tous les deux sur le même montage, vous verrez la
courbe ‘plonger ’…
Vous pouvez également vérifier les épissures pendant qu’elles se font…
La fonction ZOOM
Grâce à cette fonction, on peut modifier les échelles d’affichage à
l’écran. Par exemple moi, j’aime bien travailler avec une ordonnée à ½
db. Cà nous donne une lecture immédiate et précise de la perte.
De même, vous pouvez ‘allonger’ l’abscisse pour obtenir une échelle
pouvant aller à 1 mètre (si la portée n’est pas trop longue). Avec un peu
d’habitude, on arrive ainsi à définir des différences de longueurs de
l’ordre de 60 cm, pas mal non ?
Voila, nous en avons fini avec la préparation de la mesure et
l’acquisition de celle çi…
Reste à faire le plus facile : le traitement, mais çà c’est un
autre sujet, que nous allons voir de suite…
Petit résumé
-Préparation du réflectomètre
- création des répertoires de destination
- préparation du nommage des fichiers
- paramétrage
- longueur d’onde (lambda)
- impulsion
- indice de réfraction
- coefficient de rétro-diffusion
- portée (puissance, cadence, distance)
-Montage
-jarretière
- bobine amorce si besoin
- une autre jarretière
- connecteur de départ, liaison, connecteur de fin
- encore une jarretière
- bobine de fin ou de fuite
Avant de commencer, familiarisons nous avec quelques termes techniques
et néanmoins barbares.
Vous entendrez sans arrêt parler de ‘réflectance’, de zone morte ou

aveugle, de ‘perte’, de ‘contrainte, de ‘gain’, de fin de fibre, de bruit, de
fibre stressée, de ‘pic fantôme’, voire de ‘faux fantôme’…
Tous ces mots désignent différents évènements. On entend par évènement
toute information sur le montage qui n’est pas faisant partie de la ‘perte
linéïque’.
On va commencer par elle : la perte linéïque est la perte naturelle de la

fibre, elle est provoquée par les impuretés déposées volontairement
durant la fabrication, selon la recette du fabriquant. Pour les fibres qui
nous intéressent le plus, c’est-à-dire les G652 et G657, toutes deux
monomodes, elle est comprise entre 0,32 et 0,35 db/Km, à 1310 nm, entre
0,28 et 0,30 db/Km à 1550 nm.
Il faudra en tenir compte pour le bilan…

La réflectance, également appelée Pic de FRESNEL, est due à un
changement d’indice de réfraction dans le parcours de la lumière : par
exemple un connecteur : on a du verre, une couche d’air, et du verre.
Pareil pour une bulle dans une épissure.
La réflectance généralement admise pour un connecteur est de -50 db
(oui, une réflectance a toujours une valeur négative…). Aucune réflecfance
n’est tolérée sur une épissure !!! La réflectance provoque une
éblouissement (saturation) de la cellule photo-réceptrice, nous en avons
déjà parlé lorsque nous avons étudié le raccordement idéal.
La zone morte ou zone aveugle
Généralement associée à une réflectance, elle existe pour tous
les évènements.
On appelle zone morte ou zone aveugle toute partie d’une
liaison qui ne peut pas être ‘lue’. En effet, si on vous représente
une épissure sous forme de ‘marche’, il n’en est rien : la distance
entre le début de l’évènement (emplacement réel de ce qui
cause l’évènement) et la fin de celui-ci est fonction de la largeur
d’impulsion : plus elle sera grande plus le temps pour récupérer
une perte linéïque normale sera long, et comme le réflectomètre
transforme le temps en distance, plus l’évènement sera ‘long’.
Entre ces deux points, il est incapable de faire une lecture
correcte, cela constitue la zone aveugle.
Pour les réflectances, nous avons vu que la cellule photo-
réceptrice pouvait être saturée, le temps qu’elle mettra à
récupérer ses fonctionnalités constituera également une zone
aveugle.
Dans le cas d’une épissure associée
À un pigtail (connecteur), elle est On peut très souvent avoir deux épissures
lue en même temps. proches qui sont interprétées comme un
Perte connecteur seul évènement
+
Perte épissure
Perte lue
Zone aveugle due à une réflectance

Zone aveugle due à une épissure
La perte, ou affaiblissement, est due à un évènement du type
épissure. En effet, un très léger défaut d’alignement, une très petite
poussière provoquent une diminution du flux lumineux rétrodiffusé, une
perte…
En général la perte admise pour une épissure est de 0,2 db.
Si on mesure dans les deux sens, on fera la moyenne :

Par exemple une épissure à 0,30 db dans un sens, et 0,1 dans lautre :0,3
+ 0,1 = 0,4, comme on a deux valeurs, on divise par 2: 0,4/2 = 0,2, c’est
bon…
L’inverse de la perte : le gain, ou épissure positive.
Ce phénomène s’observe souvent quand on a raccordé des fibres
de types différents : par exemple G652D avec G657A (c’est le plus
courant)
Ce ‘gain’ est en fait le résultat de la structure des fibres :
G652 G657
En rouge, nous avons représenté la partie extérieure du cœur, comme elle a

un indice de réfraction différent, elle provoque des mini-réflectances, une
multitude de mini-réflectances, et comme l’appareil trace une courbe en
fonction des points, il signale un gain …
Bien évidemment, si dans un sens on a un gain, dans l’autre nous aurons
une perte importante, d’où l’intérêt de mesurer dans les 2 sens…
Pourquoi devoir mesurer à deux longueurs d’ondes ?
Pour une épissure normale, la perte à la longueur d’onde la plus grande

est plus importante. Donc, la perte à 1310 nm est normalement plus
élevée qu’à 1550 nm.
1310 nm 1550 nm
Épissure normale Ici contrainte,
Pas obligatoirement épissure
La fibre stressée et la fin fibre, le bruit…
La fibre stressée est en fait une fibre qui est

cassée mais qui reste passante. Vous verrez
régulièrement des fibres avec le stylo
optique alors que le réflectomètre vous
indiquera que la fibre est cassée bien avant,
c’est la même chose.
La fin de la fibre indique que le

réflectomètre ne peut pas lire plus loin, mais
pas obligatoirement la fin du montage !
La fin de fibre est indiquée par le fait qu’on

n’a plus que du ‘bruit’ après cet évènement.
La courbe qui s’écroule
A une certaine distance, la courbe commence à
plonger et à présenter un aspect bruité.
Ce phénomène est dû à un mauvais

paramétrage impulsion/portée.
Si vous avez mis 30ns pour une portée de 10 Km
la dynamique est trop faible, et la quantité de
lumière rétro-diffusée est insuffisante pour que
la cellule photo-réceptrice puisse travailler
normalement. Le niveau de sortie est trop bas
et se confond avec le ‘bruit’ de l’électronique.
On trouve également sur les courbes des évènements qui ne devraient pas y être, on
parlera alors de pics fantômes, voire de faux fantômes…..
Ici, nous avons à faire avec des pics fantômes classiques: faciles à repérer car
ils ont une particularité : les réflectances sont identiques, il n’y a pas de
pertes et la distance qui les sépare est toujours la même.
Il se peut qu’il n’y ait qu’un seul pic fantôme, ou qu’on en trouve en
multitude, y compris dans le bruit…
Avant d’aller plus loin, voyons à quoi est du ce pic fantôme.
Nous avons déjà vu à quoi est due une réflectance, vous vous souvenez :
c’est une quantité de lumière trop importante sur un évènement fortement
réfléchissant qui « éblouit » ou « sature » la cellule photo-réceptrice. Il s’agit
généralement de connecteurs…
Le 1er connecteur est celui de sortie du réflectomètre, à cause de la zone
aveugle, il ne voit pas les connecteurs jarretière bobine amorce, le 2ème est
celui qui fait la liaison entre la bobine amorce et la liaison à mesurer.
Jusque là, si vos fiches sont propres, tout va bien.
Par contre, imaginez qu’une des fiches du connecteur sur la tête à mesurer
soit sale ou abimée, on aura alors une très forte réflectance.
La lumière sera donc renvoyée en grande quantité vers le réflectomètre,
mais on sait que le connecteur de sortie de celui-ci est fortement
réfléchissant aussi (d’où l’obligation d’utiliser la bobine amorce, la zone
morte etc etc), donc la lumière qui revient va donc rebondir dessus, et
repartir vers le connecteur de liaison qui la renvoie vers le réflectomètre qui
à son tour la renverra ……………
Ici, nous avons le cas entre 2 connecteurs, donc pas d’affaiblissement,
donc la réflectance reste constante .
Mais nous pouvons aussi avoir le même phénomène avec un évènement
non réfléchissant entre les deux « réflecteurs ».
Connecteurs
Réflecto
mètre
Epissure Epissure avec
défaut (bulle)
Ici, nous avons le connecteur de sortie du réflectomètre très réfléchissant

(normal), puis un connecteur de type SC/APC peu ou pas réfléchissant, faible
perte. Viennent ensuite 2 épissures qui provoquent une perte acceptable,
mais la seconde est défectueuse : il y a une bulle.
Qui dit bulle dit Air, donc changement d’indice de réfraction, donc
réflectance. Considérons que celle-ci est importante, elle renverra donc
beaucoup de lumière vers la cellule photo-réceptrice, mais l’épissure 1 et le
connecteur ayant un affaiblissement, la quantité de lumière réfléchie sera
diminuée, et à cause de cela, le pic fantôme ira en s’amenuisant…
Connecteurs
Réflecto
mètre
Epissure Epissure avec
défaut (bulle)
Zone où se crée le fantôme Zone où répète le fantôme
Vous savez maintenant à quoi ressemble un pic fantôme.
Maintenant étudions à quoi est dû ce phénomène.
Vous vous souvenez que le réflectomètre, dans sa partie informatique,
transforme le temps en distance et place les valeurs en fonction de ce
résultat? Et bien c’est cela qui fait que les fantômes apparaissent avec des
écarts de distance constants. Il reçoit une quantité de lumière avec des
intervalles de temps réguliers, donc il place des évènements à des
distances régulières…
Imaginez une caméra (24 images par secondes), elle filme un poisson
rouge dans son bocal. Le poisson (un champion ou un tout petit bocal) fait
le tour en deux secondes, on verra donc un poisson rouge toutes les 48
images sur le film, mais c’est toujours le même poisson rouge et toujours
le même endroit.
On a vu les fantômes, mais il y a pire !!!
Le Faux Fantôme !!!
Contrairement au vrai, il apparaît n’importe où sur votre courbe, et il ne se répète
pas… Il est repérable grâce à une faible réflectance à un endroit qui ne correspond à
rien, de plus, si vous lancez une seconde mesure, il change de place.
Connecteurs
Réflecto
mètre
Epissure
Connecteurs
Réflecto
mètre
Epissure
Qu’est ce qui peut bien provoquer ce phénomène
des plus étranges et troublant ?
Réfléchissons un peu …
Nous avons vu que c’est le paramètre réglant la portée qui gère le laps de
temps entre 2 impulsions.
Nous voulons voir un évènement bien précis proche du réflectomètre,
donc qui dit courte distance dit impulsion courte et portée courte aussi,
pour avoir un maximum de précision. Admettons que l’évènement à
étudier se trouve à 1500 mètres de la tête, et que le montage complet
mesure 40 Km. Comme nous voulons un maximum de précision, nous
allons calculer la bobine amorce (2000 mètres) + la distance où se situe
l’évènement : 2000+1500 = 3500, je vais donc choisir une portée de 5Km,
et une impulsion de 30 ns.
On aura donc ainsi une impulsion toutes les 50 micro-seconde (la durée de
l’impulsion, plus le temps de parcours aller-retour).
Par contre mon montage complet fait 42 Km, soit 84 Km aller-retour, la
durée nécessaire pour avoir la fin du retour sera de 84 / 200 000 =420
micro_seconde…
Il va donc arriver un moment où les deux signaux en retour vont se
chevaucher, s’additionner.
Si les deux signaux arrivent en même temps, la cellule photo-réceptrice
sera incapable de les différencier. Elle va enregistrer une valeur plus
importante que celle qui correspond à la réalité : elle va donc dessiner
une réflectance… Evènement que
je veux étudier Ma fin de fibre
à 1500 m se situe à 40 Km
Bobine
Amorce
2000 m 5 Km
21Ème
Ère impulsion
impulsion
Récapitulons les diverses formes d’évènements :
Pics fantômes
Réflectance
Gain
Perte
Contrainte Faux
fantôme
Fibre
stressée Fin de fibre
+ bruit

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Un test permet, outre de pratiquer en même temps le

Une mesure opère les deux opérations précédentes, mais

Il permet uniquement de vérifier la continuité du montage et son bon

Si on peut valider la liaison, on ne peut en aucun cas localiser ou déterminer la

Pour effectuer les mesures, on utilise tout bêtement un

La PUISSANCE (mW ou dbm)

Apparemment des plus explicites, c’est un des paramètres les plus

La REFLECTANCE ou Pic de FRESNEL

Ce phénomène que l’on peut observer sur les courbes est dû à un

Comment on interprète les résultats ?

Comment on utilise les résultats ?

En fait, il va faire deux choses :

1 – Tracer une ‘courbe’ sur son écran,

2 – Enregistrer les valeurs permettant de retracer cette courbe sur un PC.

Réflectomètre Optique à Domaine Temporel.

Voyons comment tout cela est agencé.

Une partie ‘informatique’

L’émetteur (laser) envoie de la lumière dans le cœur de la fibre.

Impe rfe c tion

Ce n’est que quand la seconde mesure sera terminée que l’enregistrement se

En cas d’arrêt de la mesure avant la fin du process, rien ne sera enregistré …

En effet, elle permet de déterminer la distance à mesurer et l’échelle

Surtout, elle permet aussi de calculer deux choses très importantes :

Voilà, nous avons paramétré le réflectomètre, mais il n’est pas encore

2 – Appuyer sur le pavé

C: \ REP1\...\REP5 \ DE_601160PM_6OEPBO_BT_0375_BTTIROIR_0102755100ns .sor

Maintenant, nous allons le renseigner pour

Cable_Id : le nom du câble que vous mesurez

End_Id : terminaison de la liaison mesurée

Lambda : longueur d’onde utilisée

Direction : sens dans lequel se fait la mesure

Del : efface le dernier élément saisi (par exemple Lambda)

Enter : Valide le nom du fichier, revient au menu précédent

Pulse : Durée de l’impulsion (très rarement utilisé dans le nom du fichier)

Dans ‘Contenu du fichier’,

De même, vérifier que le ‘Stockage auto’

Plus l’impulsion sera petite (brève), plus la précision de lecture sera

Impulsion longue : diminution de la précision

Pour cela, rendez vous dans l’onglet ‘Analyse ’ .

Bien évidemment, on sélectionnera tous les évènements, on

La bobine dite de bouclage quant à elle se met en principe au milieu du

L’utilisation de bobines n’est pas obligatoire : par exemple un montage

Pareillement, on ne met pas systématiquement une bobine à la fin,

La bobine de bouclage peut être remplacée par une simple jarretière,

Pourquoi un tel montage ?

On évitera donc l’usure prématurée de ce connecteur en faisant

la mesure en droit (2 possibilités)

la mesure en bouclage (3 possibilités)

la mesure en point milieu

Inconvénient : nécessite deux personnes (puisqu’il faut quelqu’un pour changer

Il y a trois possibilités de montage, chacune ayant ses avantages et

Bouclage par jarretière

Bouclage par épissure

Le bouclage par épissure est utilisé en fin de D1 ou D2, c’est-à-dire

Inconvénients : on ne peut pas valider les deux

Petit rappel : ce n’est que quand la (les)

Vous entendrez sans arrêt parler de ‘réflectance’, de zone morte ou

On va commencer par elle : la perte linéïque est la perte naturelle de la

Il faudra en tenir compte pour le bilan…

Zone aveugle due à une réflectance

En général la perte admise pour une épissure est de 0,2 db.

Si on mesure dans les deux sens, on fera la moyenne :