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2 Ankylostomose L3
2 Ankylostomose L3
CONCLUSIO
Définition
• Helminthoses intestinales due à 2 nématodes :
‐ Ancylostoma duodenale
‐ Necator americanus (maladie = nécatorose)
• Caractère particulier de ces vers: hématophages
responsable, en cas d’infestation importante d’anémie
grave, parfois mortelle
• Affection liée au péril fécal
Intérêt
•s Géohelminthoses, classées parmi les maladies tropicales
négligées
• Fréquente en zone tropicale: 740 millions de
sujets concernés
• Cause d’anémie en cas d’infestation importante
grave, parfois mortelle
Historique
• Ancylostoma duodenale a été découverte en 1838
/DUBINI, italien (Milan)
• Necator americanus, découvert en 1902 / STILES
PREVENTION
Agent pathogène
Classification
Règne Animale
Sous-règne Métazoaire
Phylum Némathelminthes
Classe Secernentea
Ordre Strongylida
Famille Ankylostomatidae
Genre Ankylostoma, Necator
Espèce A. duodenale, N. americanus
Agent pathogène
Classification
Genre
•Ancylostoma :
Ancylostoma duodenale (homme)
•Ancylostoma ceylanicum (chien, chat et homme±)
•Ancylostoma caninum (chien, chat)
•Ancylostoma brasiliense (chien, chat)
Genre Necator :
•Necator americanus (homme)
→ Necator americanus :
2 lames (paire de
lames) tranchantes
Agent pathogène
Morphologie de l’adulte
divisée en:
→ 3 branches chez A.
duodenale (1)
→ 2 branches chez N.
Americanus (2)
2
Agent pathogène
Morphologie de l’oeuf
• Taille: mesure 60 – 70 μm / 40μm
• Forme: ovalaires, réguliers
• Aspect: incolores, transparents, à coque lisse et mince.
• Contenu: masse granuleuse
composée de 4 ou 8
blastomères et parfois plus
car la division cellulaire se
poursuit très rapidement.
A la ponte:
• A. duodenale → 4
blastomères
• N americanus → 8
blastomères
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde
• Mesure 500‐600μm/15‐18μm
• Cavité buccale longue
• Oesophage court à un seul
renflement en amande
• Extrémité postérieure :
- Bout mousse et effilé → A. duodenale, pointu
- conique → N. americanus
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde enkystée
= forme infestante
• Mesure 600‐ 700μm/30μm
•Est entourée d’une enveloppe ou
graine glissée qui est la relique de
la dernière mue
• Ne se nourrit plus et peut rester
dans le milieu extérieur pendant
plusieurs mois (6‐8 mois)
• C’est au niveau de cette larve
que l’on fait la distinction entre
Ancylostoma duodenale et Necator
americanus grâce à la gaine
peu striée chez A. duodenale et très
striée chez N. americanus
Agent pathogène
Morphologie de la larve
Larve strongyloïde enkystée
C’est la larve infestante
Est entourée d’une enveloppe ou
graine glissée qui est la relique de la
dernière mue et mesure 600‐
700μm/30μm
Ne se nourrit plus et peut rester dans
le milieu extérieur pendant plusieurs
mois (6‐8 mois)
C’est au niveau de cette larve que
l’on fait la distinction entre
Ancylostoma duodenale et Necator
americanus grâce à la gaine
peu striée chez A. duodenale et très
striée chez N. americanus
Agent pathogène
Biologie de l’adulte
Niche écologique = duodénum
→ A. duodenale vit fixer à la paroi
du duodénum
→ N. americanus vit dans le haut
jéjunum fixé à la paroi
La longévité varie de 1‐5 ans
pour A. duodenale et
10‐15 ans pour N.
americanus
A. duodenale consomme
0,05‐0,3 ml/l de sang
N. americanus consomme
0,01‐ 0,03ml/l
Agent pathogène
Biologie du parasite et habitat
• Niche écologique = duodénum
→ A. duodenale vit fixer à la paroi du duodénum
→ N. americanus vit dans le haut jéjunum fixé à la paroi
• Longévité varie de 1‐5 ans pour A. duodenale et 10‐15
ans pour N. americanus
• Consommation de sang:
→ A. duodenale: 0,05‐0,3 ml/l de sang
→ N. americanus consomme: 0,01‐ 0,03ml/l
• Femelle ovipare: 6000 œufs / j
Agent pathogène
Biologie du parasite et habitat
• Oeufs
Action spoliatrice
Liée à leur hématophagie et au saignement prolongé de la
muqueuse lésée qui entraîne une anémie.
Action allergique locale
La larve entraîne des réactions inflammatoires et allergiques
pendant la pénétration donnant un prurit, urticaire, toux
quinteuse..
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1 Agent pathogène
2 Cycle évolutif
3Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
Cycle évolutif
PREVENTION
Répartition géographique
PREVENTION
Manifestations cliniques
Evolution en 2 phases :
1. Phase d’Invasion
2. Phase d’état
Manifestations cliniques
Phase d’Invasion
Correspond à la pénétration des larves à travers téguments.
• Dermite d’invasion = Gourme des Mineurs = érythéme
papuleux passager à peine prurigineuse.
• Pas de syndrome de LOEFFLER (passage transpulmonaire
• Pas de syndrome de LOEFFLER (passage transpulmonaire
très rapide.
• Catarrhe des gourmes (arrivée des larves au niveau du carrefour
aérodigestif) - toux quinteuse, expectoration
- raucité de la voix
Manifestations cliniques
Phase d’état
Correspond à la fixation des vers adultes
• Troubles digestifs: douleurs épigastriques,
nausées, vomissements, diarrhée
• En cas d’infestation massive, apparait au long cours une anémie:
- pâleur intense, dyspnée d’effort,
tachycardie, hypotension, cardiomégalie, hépatomégalie,
œdème sous-cutanée mous et
indolores
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1 Agent pathogène
2 Cycle évolutif
3Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
Arguments d’orientation
Phase de migration :
• HES de 50 – 60% vers la 3ème semaine phase d’état
• Hyperleucocytose à 20 – 50 000/mm.
Phase d’état
• HES: 5‐10% à la
• Anémie hypochrome microcytaire régénérative
• Hypoprotidémie
• Hyposidéremie
Diagnostic biologique
Diagnostic de certitude
Basé sur la recherche des œufs dans les selles, plusieurs
techniques
• Examen direct microscopique
• Technique standard de concentration (WILLIS,
RITCHIE)
• Technique Janesckso‐ Urbanyi
• Technique Bailenger
• Technique de KATO‐KATZ
• Coproculture (diagnostic différentiel des 2 espèces sur
Diagnostic biologique
PREVENTION
Traitement/ médicaments spécifiques
Traitement de l’anémie
• Fer ferreux
• Acide folique
• Vitamine B12
PLAN
DEFINITION
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
1 Agent pathogène
2 Cycle évolutif
3Répartition géographique
ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
TRAITEMENT
PREVENTION
Prévention
Prophylaxie individuelle
Prophylaxie collective
• Lutter contre le péril fécal
• Porter de chaussures fermées
• Eviter la marche dans la boue
• Porter de bottes dans les rizières et
• collections d’eau
• Eviter les bains dans les eaux suspectes
• Déparasitage périodique