Professional Documents
Culture Documents
Les Transmissions
Les Transmissions
LE CAS BELGE
,,,
CONCLUSION: les transmissions
Le cas allemand
Quand le témoignage oral renseigne plus sur le présent que sur le passé..
Norbet C. (N.C.) : Je ne me souviens pas d’une radio très intéressante pendant la guerre
(…).
Anne-Marie C. (A-M. C.) : Moi j’étais en pension pendant la guerre (…).
Céline Rase (C.R.) : Donc vous n’écoutiez que le week-end (…).Comment ça se passait
quand vous écoutiez la radio à la maison ? (…).
A-M. C. : C’était vers 19h-20h. Je ne sais plus exactement mais c’était très tôt. Après on
n’écoutait plus.
C. R. : Vous n’écoutiez que les informations alors ?
A-M. C. : Je me souviens que... qu’on devait se coucher à 9h00 (…). Et alors on
n’écoutait plus rien après on allait se coucher.
N.C. : Mais quand tes parents écoutaient-ils la radio ? (…)
A-M. C. : Pfffff. Me rappelle plus.
N.C. : Mais en tout cas on n’écoutait pas tellement la radio pendant la guerre. C’était pas
intéressant. (…) La radio ne nous intéressait pas.
C.R. : Vous n’écoutiez pas un peu Radio Londres ?
N.C. et A-M. C.: Aaah oui ça !
N.C. : [Rires] Ca c’était la grande distraction le soir ! Mais ça c’était après le souper
C.R. : Comment ça se passait ?
A-M. C. : « Tam tam tam tam »
N.C.: « Ici Londres » [ Rires]. Ça c’était... presque tous les soirs on l’écoutait !
TRANSMISSIONS: « Grand-Père n’était pas un nazi »
3. Le cinéma comme biographie: quand le témoignage oral renseigne plus sur le
présent que sur le passé
« Et on écoutait les messages, on les écoutait toute la nuit. On n’avait que cela à faire. »
« Je me souviens quand on a parlé du débarquement […]. C’était avec les bas de laine.
“Préparez vos bas de laine”… Et ces fameux messages personnels ont été transmis
jusqu’en 1944 où on a entendu “les sanglots longs des violons de l’automne”. Quand
j’ai entendu ça ! Je dis à ma mère “maman, ils vont débarquer !” »