You are on page 1of 8

SICILIEN/NES

Stéphane Delpeyrat-Vincent
Préface Marc Large
Postface Xavier Cantat
SICILIEN/NES
EXTRAITS

EXTRAIT PRÉFACE
Le 16 novembre 2017, Stéphane Delpeyrat m’envoie un message : « Je rentre
de Palerme où j’ai fait des photographies qui composeront un livre.
Accepterais-tu de le préfacer ? ». Le livre s’appelle « SICILIEN/NES » (oui,
Stéphane est peut être l’un des rares défenseurs de l’écriture inclusive ! Non,
je déconne).
Le lendemain, le 17 novembre, ce salaud de Toto Riina, parrain de la Cosa
Nostra passait l’arme à gauche. Si ça se trouve Stéphane n’y est pas pour
rien... Sur le coup, je me suis demandé pourquoi il me demandait une préface.
Pourquoi moi ? Parce que nous sommes potes ? Parce qu’on se fait mutuellement
rire : lui avec ses tweets bien sentis, et moi avec mes dessins de presse ? Parce
qu’on apprécie les mêmes humanistes de gauche ?
Je me suis posé des questions. Comme toujours.
En tous cas, il y avait des raisons qu’on ne soupçonnait pas, ni lui ni moi... Je
connaissais Stéphane pour son engagement politique et son humour, oui,
mais pas pour son sacré talent de photographe !
Et me concernant, ce qu’il ne savait pas, c’est que je suis d’origine sicilienne !
Allez, séquence nostalgie et bousculades de tabous familiaux...
(...) Je ne suis pas photographe et je n’en ai que quelques notions de fan de
Robert Doisneau ou Félix Arnaudin, mais quand je regarde une photo de
Stéphane, l’émotion est immédiate. J’entends les bruits de la rue, les rires
d’enfants, la musique d’un opéra sicilien, et je sens des parfums ...
Là, est certainement l’essentiel d’une image.

Alors, comme on dirait en sicilien : Bravo.

Marc Large

EXTRAIT POSTFACE
Pas facile de s’y retrouver dans le milliard de photos qui s’échangent
quotidiennement sur les réseaux sociaux. Pas facile de séparer le bon grain
de l’ivraie, de s’y retrouver soi. Tout le monde fait des photos. Peu sont photo-
graphes. Stéphane Delpeyrat-Vincent aurait pu se contenter de nous envoyer
des photos de verres bus en terrasse et de pizzas, via son compte facebook.
Mais son intention l’a amené à revenir aux fondamentaux. Leica. Noir et blanc.
L’essentiel. Au plus près des gens. Le regard curieux et empathique. Il
pratique le face à face, il photographie au vol et dans leur environnement des
sujets dont il capte l’humanité. Rien de spectaculaire chez ces gens, il y a
juste un regard sensible porté sur eux dans la banalité de la rue. Il nous
propose de voir là où l’on passerait sans regarder. Photographiés aujourd’hui
en Sicile, ces enfants, ces femmes, ces hommes auraient pu être de New-York,
de Kiev, d’Ankara, dans les années 50 ou 70.
Stéphane Delpeyrat-Vincent est parti en voyage à la rencontre de l’humain et
peu importe le lieu et le temps. Se retrouver soi dans l’universalité des photos
de Stéphane Delpeyrat-Vincent.

Xavier Cantat
SICILIEN/NES
QUELQUES IMAGES
SICILIEN/NES
QUELQUES IMAGES
SICILIEN/NES
QUELQUES IMAGES
SICILIEN/NES
SUR L’AUTEUR

STÉPHANE
C’est une balade qui a commencé sur la route reliant Montréal à New-York.
Nous étions trois, Bérénice, Christian et moi, roulant, émerveillés, dans une
voiture de location japonaise, au milieu de ces paysages de rêve qui vous
font voyager bien plus loin que la route elle-même. D’un seul coup, c’était
l’Amérique que nous aimons qui nous sautait à la figure : celle de John Irving,
de Robert Frank, de Viviane Maier, de Clint Eastwood ...
Ses arbres immenses, ses majestueux ponts de fer rouge, ses restaurants de
bord de route pour un « Breakfast In America » avec immenses canapés cuir,
serveuses en tablier, juke box et ses camions gigantesques aux klaxons à
faire taire le vent... J’ai compris sur cette route que les images de tous les
livres et films qui nourissent mon imaginaire existaient vraiment ici et qu’une
urgence s’imposait à moi : photographier . L’arrivée sublime dans Manhattan,
avec Bob Dylan à la radio et New-York qui surgit devant nos yeux avec ses
tours, après 500 kilomètres de forêt et de grands espaces, est un choc
esthétique et photographique incroyable. L’envie de photographier devient
alors forte pour ne rien perdre, ne rien oublier, capturer ces images de rêve
et pourtant soudain si réelles, là sous mes yeux......

Stéphane Delpeyrat-Vincent

À PROPOS DE STÉPHANE
C’est un taiseux, malgré les apparences, un timide.
Et tout près de la cinquantaine, le voilà comme un môme au spectacle, comme l’enfant de la boîte à
soleil. Peut-être lui a-t il fallu ce temps, le temps d’être pétri d’heures de ciné et de pages de journaux,
le temps d’engranger en silence des heures de regard apparemment indiffèrent, pour oser …
Peut-être fallut-il un déclic, un voyage assez peu aventureux, un tout petit road-movie entre la frontière
de la francophonie et la capitale des auteurs américains, pour oser...
Il est au spectacle, mais il n’applaudit pas, il y marche à pas tranquilles, il est discret, presque voleur.
Mais ce qu’il vole, les visages, les démarches, les dégaines et les abandons, c’est notre butin commun,
quand au détour d’un rien, traversés par un moment d’émotion, nous laissons la générosité nous rattraper.
Quand s’émerveiller d’humanité nous sort d’une humeur chafouine, d’un vieux chagrin. Ou mieux encore,
quand, parce qu’aimant un amour tout neuf, nous trouvons les autres si beaux.
Et ce taiseux timide ose nous emmener à notre propre spectacle, celui de nos pas quotidiens, avec une
tendresse silencieuse et indicible.

Bérénice Vincent
SICILIEN/NES
RETOMBÉE PRESSE

L’élu landais s’est découvert une passion pour la photographie et publie un bel album de portraits réalisés en Sicile

EXTRAIT
Les photos du maire de Saint-Aubin n’ont rien à voir avec les cartes postales ou
avec le folklore sicilien des mammas enrobées, des pizzerias ou des ruelles
étroites encombrées de linge qui sèche. Ce qui intéresse Stéphane Delpeyrat-
Vincent, nourri de Doisneau, de Cartier-Bresson ou des photographes américains,
ce sont seulement les gens et les visages. Des gens simples et des visages
anonymes où Stéphane Delpeyrat-Vincent trouve de la beauté et auxquels il
veut rendre hommage. Du coup, comme le remarque le photographe Xavier
Cantat, auteur de la postface où il salue " un regard curieux et empathique", ces
photos auraient pu être prises à Kiev, Ankara ou New York mais elles le sont en
Sicile.
Sicile dont on apprend aussi que s’y situent les racines du dessinateur Marc
Large, bien connu des lecteurs de Sud Ouest et qui signe, quant à lui, l’amicale
préface du livre. " Je ne le savais pas quand je l’ai sollicité, assure Stéphane Delpeyrat-
Vincent. Et il a donc fait son coming out sicilien, ce que je trouve très émouvant."
L’élu landais a désormais d’autres envies photographiques mais toujours dans
la même philosophie : s’intéresser aux gens de peu, capter leur regard, préférer
l’humanité à l’originalité.

h t t p s : // w w w . s u d o u e s t . f r / 2 0 1 8 / 0 4 / 0 7/ s t e p h a n e - d e l p e y -
rat-elu-dans-les-landes-et-photographe-en-sicile-4353213-3452.php
i SICILIEN/NES
INFORMATIONS

C’est un taiseux, malgré les apparences, un timide.


Et tout prêt de la cinquantaine, le voilà comme un môme au spectacle, comme l’enfant de
la boîte à soleil.
Peut-être lui a-t il fallu ce temps, le temps d’être pétri d’heures de ciné et de pages de

pour oser …
Peut-être fallut-il un déclic, un voyage assez peu aventureux, un tout petit road-movie
entre la frontière de la francophonie et la capitale des auteurs américains, pour oser...
Il est au spectacle, mais il n’applaudit pas, il y marche à pas tranquilles, il est discret, presque
voleur.
Mais ce qu’il vole, les visages, les démarches, les dégaines et les abandons, c’est notre butin
commun, quand au détour d’un rien, traversés par un moment d’émotion, nous laissons
la générosité nous rattraper. Quand s’émerveiller d’humanité nous sort d’une humeur
chafouine, d’un vieux chagrin. Ou mieux encore, quand, parce qu’aimant un amour tout
neuf, nous trouvons les autres si beaux.
Et ce taiseux timide ose nous emmener à notre propre spectacle, celui de nos pas quotidiens,
avec une tendresse silencieuse et indicible.
Bérénice Vincent

Prix : 25 €
9 782846 231503 ISBN : 978-2-84623-150-3

Livre : Sicilien/nes, 119 pages format carré 22x22 cm, 25€ ISBN : 978-2-84623-150-3
Auteur : delpeyrat.stephane@orange.fr
Éditeur : L’Atelier des Brisants
contact@baltazar-media.fr
Distribué par : Les éditions Cairn
editions-cairn@wanadoo.fr

You might also like