You are on page 1of 86

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Dr. Tahar Moulay–Saida

Faculté de la Technologie
Département d’Electronique

Mémoire

De fin d’études pour l’obtention du diplôme Master en télécommunications


Option : Télécommunication

Thème

Codage ZCC en 3 Dimensions pour Les


Systèmes de Communication Optique
SAC-OCDMA
Soutenu le : 8 juin 2017
Présenté Par: - Aribi Hanane
- Bouamoud Meriem

Devant le jury composé de :

Président :
 Mr chami nadir
Examinateur :
 Mr : chirifi abd alhamid
 Mr : bouarfa abdlekader

Encadreur :
Dr. Garadi Ahmed

Promotion 2016/2017
‫ملخص‬
‫في هذه األطروحة هو جزء من منظومة الوصول البصرية أو عرض النطاق الترددي العريض من األلياف تتم‬
‫ هذا النظام أدى إلى نوع الفائدة في تقنيات وصول متعددة معروفة سلفا في ترددات‬.‫مشاركتها بين عدة مستخدمين‬
)‫ بصري سي دي إم أيه‬:OCDMA( ‫ تقاسم الموارد متعددة من تخصيص رمز البصرية‬l'accès.‫االتصاالت الالسلكية ل‬
.‫يعتبر اآلن في هذا السياق باعتبارها حال جذابا‬
‫ باستخدام تقنية الوصول متعددة عن‬.‫هدفنا هو إيجاد حلول للحد من تأثير هذا الضجيج في حالة معينة من أنظمة‬
.)SAC-OCDMA( ‫طريق تقسيم التعليمات البرمجية في المجال الطيفي‬
.‫ ونحن نؤكد على سي دي إم أيه‬،‫ فإننا نقدم ألول مرة تقنيات وصول متعددة‬،‫وكجزء من المشروع‬
‫ من حيث‬،‫ ال سيما ونحن نحلل بدقة وأداء كاملة‬.‫نحن ندرس ترميز وفك جميع البصرية الطيفية "للوصول المتعدد‬
.SAC-OCDMA ‫ نظام‬BER‫ و‬SNR
‫ واإلنتاجية المستخدم والكفاءة‬،‫ الجديد هو زيادة قدرة المستخدم مضاعفة‬SAC-OCDMA ‫الهدف من نظام‬
‫ البيئة‬OPTISYSTEM ‫ وهذا هو الهدف من عملنا وتنتهي في نهاية المطاف مع نتيجة المحاكاة في باستخدام‬.‫الطيفية‬
‫ والرسائل المتعددة‬demultiplexers ‫ والترميز باستخدام‬،)D3( ‫ الترميز البصري السعة الطيفية‬CDMA :‫كلمات البحث‬
BIBD ‫ طريقة‬ZCC ‫ رمز‬،‫البصرية‬

Résumé

Dans ce travail de mémoire s’inscrit dans le cadre des systèmes d’accès optiques haut
débit ou la bande passante de la fibre est partagée entre plusieurs utilisateurs .ce type de
système conduit à s’intéresser au techniques d’accès multiples déjà bien connues en
communication radio fréquences pour le partage de ressources .l’accès multiple par répartition
du code optique (OCDMA : Optical Code Division Multiple Accès ) est considéré
aujourd’hui dans ce contexte comme une solution attractive.

Notre objectif est de trouver des solution pour limiter l’effet de ce bruit dans le cas
particulier des systèmes. Utilisant la technique d’accès multiple par répartition de code dans le
domaine spectrale (SAC-OCDMA).

Dans le cadre du projet , nous présentons tout d’abord les techniques d’accès multiple, de
même nous avons confirmer sur l’accès multiple par répartition du code .

Nous étudions l’encodage et décodage spectral tout-optique" pour l’accès multiple. En


particulier nous analysons de façon précise et complète les performances, en termes de BER
et facteur Q d’un système SAC-OCDMA.

Le but de ce nouveau système SAC-OCDMA est d’augmenter la capacité de


multiplexage des utilisateurs ,le débit par utilisateur et l’efficacité spectrale et ça c’est

i
l’objectif de notre travail et finalement le manuscrit est terminé par des résultat simulées à
l’aide de l’environnement OPTISYSTEM

Mots clés : CDMA optique, encodage de l’amplitude spectrale (3D) , l’Encodage à l’aide de
démultiplexeurs et multiplexeurs optiques, code ZCC, méthode BIBD.

Abstract
In this work falls within the framework of high-speed optical access systems where the
bandwidth of the fiber is shared among several users. This type of system leads to interest in
the multiple access techniques already well known In radio frequency communication for
resource sharing. Optical Code Division Multiple Access (OCDMA) is today considered in
this context as an attractive solution.
Our aim is to find solutions to limit the effect of this noise in the particular case of
systems. Using spectral domain code division multiple access (SAC-OCDMA) technique.
In the framework of the project, we first present the techniques of multiple access,
likewise we confirm on the multiple access by distribution of the code.

We study all-optical spectral encoding and decoding for multiple access. In particular,
we analyze in a precise and complete way the performances in terms of SNR and BER of a
SAC-OCDMA system. The aim of this new SAC-OCDMA system is to increase the capacity
of multiplexing users, the throughput per user and spectral efficiency. This is the objective of
our work and ultimately result in simulated results at OPTISYSTEM .

Keywords: optical CDMA, spectral amplitude encoding (3D), encoding using optical
demultiplexers and multiplexers, ZCC code, BIBD method.

ii
Dédicace
A laide du dieu et grâce a la prière de ma mère.
Je dédie cet événement marquant de ma vie à la mémoire de
mon père décédé avec lequel je n'aurais pas le plaisir de
partager cet événement mais qui est et qui restera a jamais
dans mon cœur.
J’ai pu terminer ce modeste travail Je dédie ce
mémoire : a ma cher trésor ma mère .
A mon marie : Ahmed et sa familles
A mon frère : Nasreddine , a belle ma sœur :
Asmaa
a mon neveu : Adam .A l’exemple de
l’amitié et fidélité :Meriem ,Sarah

iii
Dédicace
C’est avec profonde gratitude et sincères mots
Que nous dédions ce modeste travail de fin d’étude a
Mes chers parents ; qui ont sacrifié leur vie pour
Notre réussite et ils nous ont éclairé le chemin par
Leurs Conseils judicieux.
Nous espérons qu’un jour,
Nous pourrons leurs rendre un peu de ce qu’ils ont
Fait pour nous, que dieu leur prête bonheur et longue vie.
Nous dédions aussi ce travail a tous les professeurs qui
Nous ont enseigné.
A mon frère : Mohamed et sœurs : Manel, Ikram.
Mon fiancé : Yousef et sa petite famille.
Mes chères amies : Hanane, sara, Ibtissem, Marwa.

iv
REMERCIMENTS

Je remercie avant tous le bon dieu qu’il m’aidé pour qu’on


puisse réaliser ce modeste travail

J’adresse mes sincère remerciements a mon encadreur


Monsieur GARADI AHMED : pour les efforts et le temps
qu’il ma consacré, il ma beaucoup aidé par ses conseils, Son
expérience et ses encouragements qui ont m’éclairé le chemin
de cette étude.

Ma reconnaissance va également à mon enseignant de la


spécialité (T.C) pour leurs honorables taches durant ma
période d’études.

Merci a tout ceux qui m’aidé de prés ou de loin pour


accomplir ce travail.

v
Table Des Figure

Table Des Figures

Figure. I.1 système d’accès multiple; TDMA ,FDMA, CDMA, et WDMA…………………………04

Figure. I.2 Réseaux d’accès multiple par répartition dans le temps (TDMA)…………………….…04

Figure I.3 : Système d'émission et de réception de la technique ETDMA…………………………...05

Figure I.4 : a) Canal OTDMA, émetteur, b) Canal OTDMA, récepteur……………………………06

Figure I.5 : FDMA, accès multiple à répartition dans la fréquence [1]……………………………....07

Figure I.6 : Architecture PON base sur le multiplexage en longueur d’onde WDM… …………...08

Figure I.7 La technique d'accès WDMA……………………………………………………………….09

Figure I.8 : Technique d’accès multiple OCDMA……………… …………...……………………..…10

Figure I.9:Schéma synoptique d’une transmission CDMA optique……………………...…………..11

Figure I.10 OCDMA avec émetteurs et récepteurs optiques en configuration en étoile……………13

Figure I.11 Dispositifs Codage / Décodage DS-CDMA………………………………………………16

Figure I.12 :Présentation schématique du SPE-OCDMA……………………………………………..17

Figure. I.13 indique un concept simple de l’étoile réseau couplé de l’utilisation de FBG à l’encodeur
et le décodeur ………………………………………………………………………………………...…..17

Figure I.14: Représentation schématique du SAC-OCDMA, chaque couleur


représente une case fréquentielle différente…………………………………...………………………18

Figure II.1 Principe de l'encodage spectral SAC-OCDMA (a) pour l'usager désiré avec code 1 ; (b)
pour un interférant avec le code 2……………………………………………………………………...23

Figure II.2: Fonction d’auto et d’inter-corrélation de deux séquences………………...…………….24

Figure II.3 Encodage SAC-OCDMA effectué avec un masque d'amplitude………………………..25

Figure II.4Encodage SAC-OCDMA à base d'AWGs………………………………………………….26

Figure II .5 : Réseaux de Bragg utilisés en transmission pour encodage SACOCDMA…………….27

vii
Table Des Figure

Figure II .6 : Encodage SAC-OCDMA pour 2 utilisateurs à base d’un démultiplexeur et de deux


multiplexeurs………………………………………………………………………………………….….27

Figure II.7 Fonctionnement du système de décodage de l'usager 1 pour un signal émis avec le code
1…………………………………………………………………………………………………………...28

Figure II.8 Système de décodage de l'usager 1 recevant un signal émis avec le code 1…………...…29

Figure II.9 : Méthode de détection spectrale directe………………………………………………..…30

Figure II.10 Schéma d’un modulateur d’intensité de type Mach-Zehnder………………………….30

Figure II.11 : Exemple de fonctions dʹauto et dʹintercorrélation de séquences


Walsh‐Hadamard…………………………………………………………………………………..……34

Figure II.12 : Fonction d’auto et dʹinter-corrélation de séquences de codes OOC ʺstrictsʺ………..37

Figure ІI.13 : Codage 2D longueur d’onde- Temps (W/T)…………………………………………....40

Figure ІI.14 : Système 2D OCDMA (W/S)……………………………………………………………..41

Figure II .15 : Principe du multiplexage en polarisation dans le cas d’un multiplexage en longueur
d’onde…………………………………………………………………………….....................................41

Figure II.16 : Partie émission……………………………………………………………………………42

Figure II.17 : Canal de transmission (fibre optique)……………………………………….………….42

Figure II.18 : Partie réception………………………………………………………………….……….43

Figure II.19 : partie émission……………………………………………………………………………44

Figure II. 20 : Canal de transmission (coupleur)………………………………………………………44

Figure II.21 : partie réception……………………………………………………….……………..........45

Figure III. 1 : schéma à blocs d’une liaison SAC-OCDMA sous


OptiSystem 7.0…………………………………………………………………………………………...49

Figure III.2 : Signal émis utilisateur 1 zoomée…………………………………………………………50

Figure III.3 : La bande passante de la source optique………………………………………………..51

Figure III.4 : Paramètres de simulation…………………………………………….………………….52

Figure III.5 : La polarisation de la bande fournie par la source optique(LED)…………….….........53

viii
Table Des Figure

Figure: III.6 polarisation de la bande passante fournie de LED à 900 (suivant l’axe oy).. ………….54

Figure III.7 polarisation de la bande passante fournie de LED à 00 (suivant l’axe ox)……………...54

Figure III.8 : les paramètres de simulation pour le démultiplexeur……………………...…………55

Figure III.9 : Entrée des longueurs d’ondes utilisables pour la simulation………………...…….….56

Figure III.10 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 90°( suivant l’axe
oy)…………………………………………………………………………………………….…………...56

Figure III.11 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à90° (suivant l’axe
ox)…………………………………………………………………………………………….…………...57

Figure III.12 : Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 90° (suivant l’axe
oy)……………………………………………………………………………………………...……….…57

Figure III.13 : Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à90°( suivant l’axe
ox.)………………………………………………………………………………………………………..58

Figure III..14 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 0° (suivant l’axe ox)……………58

Figure III.15 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe oy)………………………………………………………………………………………..59

Figure III.16 : Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe ox)………………………………………………………………………………………...59

Figure III.17: Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe oy)………………………………………………………………………………….……..60

Figure III.18 : Détermination des paramètres de simulation pour le filtrage


(longueur d’onde 1)…………………………………………………….…………………………….…..60

Figure III .19 : Détermination de la longueur d’onde 2 pour le filtrage


(longueur d’onde 2)…………………………………………………………..………………………..…61

Figure III .20 : Détermination de la longueur d’onde 3 pour le filtrage


(longueur d’onde 3)…………………………………………………………………………..…………..61

Figure III .21 : Détermination de la longueur d’onde 4 pour le filtrage


(longueur d’onde 4)…………………………………………………………………………..…………..62

ix
Table Des Figure

Figure III .22 : Détermination de la longueur d’onde 5 pour le filtrage


(longueur d’onde 5)……………………………………………………………………………..………..62

Figure III .23 : Détermination de la longueur d’onde 6 pour le filtrage


(longueur d’onde 6)……………………………………………………………………………..……......63

Figure III .24 : Détermination de la longueur d’onde 7 pour le filtrage


(longueur d’onde 7)…………………………………………………………………………..…………..63

Figure III .25 : Détermination de la longueur d’onde 8 pour le filtrage


(longueur d’onde 8)………………………………………………………………………..……………..64

Figure III.26 : La modulation……………………………………………………….…………………..64

Figure III.27 : les paramètres de simulation…………………………………………………………...65

Figure III.28 : les paramètres de simulation pour le générateur………………….…………………..65

Figure III.29 : signal émis de l’utilisateur 1……………………………………………………….…..65

Figure III.30 :coupleur………………………………………………………………………..………...66

Figure III.31 : Sorties combinées des filtres de Bessel…………………………………..…………..…67

Figure III.32 : Le signal électrique à la sortie du photo-détecteur…………………………..………..67

Figure III.33 : Le seuil de décision…………………………………………………….…………….…68

Figure III.34 : Le signal électrique après filtrage de mis en forme………………………..………….68

Figure III.35 : Évolution du seuil de décision durant le temps bit…………………………..………..69

Figure III.36 : Diagramme de l’œil………………………………….......................................................69

x
Liste des Tableaux

La liste des Tableaux

Tableau . I.1 : Comparaison de Schémas Commun de L’Access Multiple optique

xiii
Liste des Abréviation

Liste des abréviations

TDMA Time Division Multiple Access.


FDMA Frequency Division Multiple Access.
WDM Wavelength Division Multiplexing.
CDMA Code Division Multiple Access.
MAI Multiple Access Interference.
SAC Spectral Amplitude Coding.
OCDMA Optical Code Division Multiple Access.
OTDM Optical Time Division Multiplexing.
OFDMA Optical Frequency Division Multiple Access
DWDMA Dense Wavelength Division Multiple Access.
DS Direct Sequence.
TPE Temporal Phase Encoded.
SPE Spectral Phase Encoding.
DEC DECodeur.
ENC ENCodeur .
LED Light Emitting Diode.
MZ Mach-Zehnder.
BER Bit Error rate.
OOC Optical Orthogonal Codes.
PN Pseudo Noise.
PON Passive Optical Network.
ZCC Zero Cross Correlation.
BIBD Balanced Incomplete Block Design.
PIIN Phase Induced Intensity Noise.
NRZ Non Return to Zero.
SNR Signal to Noise Ratio.
O/E Opto-électrique.

DCF Fibre à dispersion compensée.

FH Saut de fréquence .

xiv
Liste des Abréviation

FE Frequency Encoding

AWG Arrayed Waveguide Grating .

ISL Intervalle spectral libre.

PC Prime Codes.

1D 1 Dimensionnels.

2D Deux dimensions.

3D trois dimensions.

xv
Liste des Symboles

Liste des symboles


Nous avons trié la liste des symboles utilisés dans cet ouvrage en les classant par
chapitre.
Chapitre 1

- K : le nombre de source modulante


- Δ(t) : le retard
- Tb : le temps bit
- Ds : encodage temporel
- AQ : amplificateur optique
- nm : nano mètre
- N : nombre de codeur et décodeur
- 2D : deux dimension
- U : utilisateur

Chapitre 2
- w : poids d’un code
- L : longueur du code
- K : nombre d’utilisateur
- λBragg : longueur d’onde de Bragg
- λc : L’inter-corrélation
- λa : auto-corrélation
- α : atténuation dans le bras du décodeur complémentaire de la détection balancée
- I : photo-courant
- ƞ : le rendement quantique.
- e : la charge de l’électron.

- h : la constante de Planck

- v : la fréquence optique du signal.

- R en [A/W] : est la responsivité du photo-détecteur.

- σ2TH : une variance sur la tension à la sortie du photo-détecteur

- 𝑘B : C’est la constante de Boltzmann en [J. k-1 ]

- T : est la température en [°K].

- Δ𝑓 : C’est la bande passante du récepteur en [Hz].

xvi
Liste des Symboles

- R : la résistance de charge du système de photo-détection en [𝛺].

- 𝐺PD : C’est la densité spectrale de puissance (PSD) à la photodiode.

- σ2SN : La variance de Bruit de grenaille

- 𝑉 : C’est la tension moyenne.

- neff : l’indice de réfraction effectif du mode fondamental.

- Ʌ : la période de modulation d’indice

Chapitre 3

- Db : débit binaire
- Mbit/s : méga bite par second
- nA : nano ampère
- λ : la longueur d’onde
- c : la célérité de la lumière
- f : la fréquence
- THZ : terrât hertz
- Max : maximal
- Min : minimal
- Gbit /s : giguât bit par second
- Km : kilomètre
- P : probabilité
- 1D : 1 dimension
- Fc : fréquence de coupure
- Q : facteur de diagramme
- 3D : Trois dimensions

xvii
Introduction Générale

Introduction Générale

Les systèmes de communications ont beaucoup évolué ces dernières années, surtout les
systèmes sans fil, et de plus en plus la nécessité d'utilisation d'une grande vitesse de
transmission de données s’imposent. Mais la technologie existante a des contraintes pour
suivre la progression de la vitesse de transmission nécessaire ; plusieurs méthodes et
techniques ont vu le jour pour remédier à ce problème. Afin d'arriver à des performances
élevées dans l'environnement à trajets multiples[1] , Plusieurs techniques d’accès sont
nécessaires pour répondre à l’augmentation de la demande de grande vitesse et de grande
capacité de communications dans les réseaux optiques comme la répartition en fréquence
(FDMA), le multiplexage en longueur d’onde (WDM), la répartition dans le temps (TDMA),
la répartition par code (CDMA) ou un système hybride. , qui permettent à plusieurs
utilisateurs de partager la même bande passante de la fibre optique

Parmi les différentes techniques d’accès optique, l’accès multiple par répartit ion de code
optique (OCDMA) est de plus en plus attrayante dans le domaine de toutes les
communications optiques, plusieurs usagers peuvent accéder au réseau simultanément et
asynchrone en raison du niveau élevé de sécurité de la transmission, vu la large bande
passante et les faible pertes, il peut donc faciliter la réalisation de nombreux services tels que
la transmission des vidéos hautes qualités [2].

Afin de réaliser la fonction de codage et de décodage dans les réseaux d’accès, l’intégration
de nouveaux composants optiques permet à priori de réduire le coût et la complexité des
systèmes de transmission, car il n’est plus nécessaire d’utiliser des convertisseurs
électrique/optique et optique/électrique. En fonction des spécifications des dispositifs utilisés,
le codage peut être unidimensionnel, en temps ou en fréquence, bidimensionnel en combinant
le temps et la fréquence en même temps.

L’OCDMA est un domaine de recherche émergent qui offre de nombreux avantages par
rapport aux autres techniques d'accès multiple existants tels que TDMA et WDMA. OCDMA
fonctionne sur la base d’une transmission asynchrone où la transmission peut être exécutée à
tout moment sans aucune coordination nécessaire de synchronisation. La fonctionne
d’OCDMA basée sur une transmission asynchrone où la transmission peut être exécutée à tout
moment sans aucune coordination nécessaire de synchronisation. Il a une capacité de rejet
d'interférence c’est-à-dire de supprimer l'interférence à bande étroite. Avec l'amélioration de

1
Introduction Générale

la sécurité de réseau, le signal original de données est élargi dans le domaine fréquentiel sans
acquérir la puissance dans le domaine fréquentiel en conséquence la puissance de la densité
spectrale est faible et difficile à être détectée. Il offre également la possibilité d’utilisation
d’une largeur de bande efficace, la flexibilité des réseaux d'accès à grande vitesse avec un
accès bas de latence, la tâche dynamique de largeur de bande, la capacité smart sur demande,
la commande de réseau simplifiée et la commande accrue de qualité du service de flexibilité
[3].

En OCDMA, la source optique est l’un des dispositifs clé, grâce à leurs faible coût et leurs
capacité de fournir un large spectre, les sources large bande sont largement utilisées.

Les travaux effectués dans le cadre de cette mémoire concernent la mise en œuvre et la
simulation sous Optisystem version 7 d’un système de transmission basé sur l’encodage de
l’amplitude spectrale à réseaux de Bragg pour l’accès multiple par répartition de codes
optiques (SAC-OCDMA), le manuscrit est structuré en trois chapitres [4].

Le but de notre travail concerne la mise en œuvre et la simulation sous OptiSystem.7 d’une
liaison SAC-OCDMA (3D) optique utilisant les codes optiques ZCC.

Le chapitre 1 est consacré à l’étude des différentes techniques de multiplexages (FDMA,


WDMA, TDMA...), nous nous intéressons au CDMA et plus particulièrement à son
développement en optique, pour finir avec une présentation de quelques dispositifs tout
optiques.

Le chapitre 2 constitue a l’étude de le principe de base de la technique d’encodage et


décodage de l’amplitude spectrale, et les différents codages 2D (longueur d’onde /temps,
longueur d’onde /espace, et on détalait l’encodage 3D avec les codes ZCC.

Le chapitre 3 porte sur la simulation sous OptiSystem, d’un système SAC OCDMA avec le
code 3D proposé, avec quatre utilisateurs actives.

2
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

I.1 Introduction :

Pour guider des signaux porteurs d'informations d'un émetteur à un récepteur, la technique des
télécommunications utilise essentiellement deux moyens à savoir :

 Soit un support matériel entre l'émetteur et le récepteur.


 Soit une transmission par ondes radioélectriques.

Parmi les supports matériels, le mieux adapté pour des trafics importants à haut débit est la fibre
optique.

La fibre optique offre une énorme largeur de bande pour effectuer les opérations d’accès
multiples, permettant à plusieurs utilisateurs de communiquer simultanément.

Dans ce chapitre, nous présentons les différentes techniques d’accès multiple utilisées
dans les systèmes de télécommunications optiques. Et nous parlerons à un seul type d’OCDMA
qui constitue l’axe de notre mémoire, il s’agit de l’encodage spectral d’amplitude (SAC). Nous
présentons aussi, les différentes catégories de l’OCDMA et plus particulièrement les méthodes
d’encodage du système OCDMA.

I.2 L’accès multiple dans les systèmes de communication optiques :

L’accès multiple est une manière efficace de partager les ressources de communication en temps
et en bande passante pour augmenter la capacité d’un réseau de communication en nombre
d’utilisateurs. Cette technique de partage doit être mise en œuvre sans créer d’interférences
d’accès multiple est l’orthogonalité entre les signaux des différents utilisateurs [1].

Les recherches menées depuis de nombreuses années permettent de distinguer plusieurs systèmes
d’accès multiple.

Les techniques d’accès multiples dans les systèmes de communications optiques peuvent être
classées en quatre familles, à savoir, l’accès multiple par répartition temporelle en
optique(OTDMA), l’accès multiple par répartition fréquentiel en optique (OFDMA), l’accès
multiple par répartition en longueurs d’ondes(WDMA) et l’accès multiple par répartition de
codes en optique (OCDMA). (Figure. I.1) représente les quatre systèmes d’accès multiple dans
le domaine optique qu’on va détailler dans la section suivante.

3
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Figure. I.1 système d’accès multiple; TDMA, FDMA, CDMA, et WDM.

I.2.1 Accès Multiple Par Répartition Dans Le Temps :


La méthode TDMA est basée sur la répartition des ressources en temps. Les utilisateurs
partagent la même bande passante et émettent les données à transmettre dans les différentes
intervalles de temps ou <<slot>>qui leur alloués (Figure I.2).Le récepteur effectue l’opération
de démultiplexage pour récupérer les données.

Figure. I.2 Réseaux d’accès multiple par répartition dans le temps (TDMA). [2]

4
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

La téléphonie fixe utilise ce type de partage qu’on retrouve en téléphonie mobile GSM
(Global System For Mobile Communication) sous forme de huit sous-canaux à l’intérieur de
chacune des bandes de fréquence (originellement un canal à allouées aux opérateurs de
téléphonie. On peut dénombrer deux implémentations de ce type de multiplexage: ETDMA
(Electrical-TDMA) qui suppose que le multiplexage et démultiplexage soient réalisés de manière
électrique, et OTDMA (Optical-TDMA), qui suppose que le multiplexage et le démultiplexage
soient réalisés en optique.

I.2.1.a La technique ETDMA


Les signaux provenant de chaque utilisateur sont multiplexés de manière électrique (Figure
I.3), le signal résultant servant à moduler à l’aide d’une source optique.

Figure I.3 : Système d'émission et de réception de la technique ETDMA.

La fréquence maximum du signal résultant, généré de manière électrique, sera donc limitée
par les possibilités de l’électronique (quelques dizaines de gigahertz). En fonction du nombre de
canaux, la fréquence autorisée pour chaque canal sera d’autant plus réduite. L’implémentation
pose un problème de synchronisation : les canaux devront être pilotés par une horloge commune
ou utiliser des systèmes complexes de synchronisation. De plus, il faut prendre en compte la
latence nécessaire à l’attribution des slots par le nœud central du réseau, prévoir des marges de
sécurité, des dispositifs compensateurs pour éviter que les signaux ne se chevauchent, ce qui
pénalise encore les performances globales [3]. A la réception, un photo-détecteur convertit le

5
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

signal optique en signal électronique. Un dispositif électronique de démultiplexage synchronisé


permet de restituer les données aux destinataires.

I.2.1.b La technique OTDMA :


Dans un système OTDMA, le multiplexage est réalisé de façon optique. Un exemple
d’implémentation OTDMA est présenté sur la Figure (I.4) une source laser produit des
impulsions très courtes. Le faisceau est divisé en K sous-faisceaux par un diviseur de puissance
optique, envoyés sur K fibres équipées de lignes à retard. Le signal arrivant sur la
fibre i = 0 n’est pas retardé, le retard Δ (i) appliqué sur chacune des fibres est Δ t (i) = i×Δ t,
Δt étant le retard apporté par une boucle de ligne à retard. Chaque sous faisceau est ensuite
modulé par les données utilisateurs puis recombiné dans un coupleur optique. Les slots
utilisateurs ont une durée Δt, la période de la trame OTDMA est K ×Δt, avec K le nombre de
sources modulantes [4].

Figure I.4 [3] : a) Canal OTDMA, émetteur, b) Canal OTDMA, récepteur

6
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Pour récupérer en réception par démultiplexage temporel les informations d’un utilisateur, le
système nécessite un signal de synchronisation du rythme des données émises Tb .La réalisation
des composants optiques effectuant le multiplexage OTDMA n’est pas simple (elle augmente
naturellement en complexité avec le nombre de canaux à traiter), ce qui a une incidence en terme
de coût. Les performances d’un réseau OTDMA sont légèrement supérieures à celles de
l’ETDMA, grâce à une moindre interférence inter-symboles et un bruit moins important .En
pratique, les très hauts débits atteints par multiplexage temporel en optique (de l’ordre de 160
gigabits par seconde). Grâce à une implémentation hybride ETDMA/OTDMA : plusieurs
signaux sont tout d’abord multiplexés de manière électrique afin de former un premier canal (à la
fréquence maximale permise par l’électronique), puis l’ensemble des canaux est envoyé à un
multiplexeur optique à lignes à retards [3].

I .2.2 Accès multiple par répartition de fréquences FDMA :


La technique FDMA est la plus ancienne et était la seule employée lorsque le téléphone était
purement analogique. Cette méthode consiste à allouer une bande de fréquences à chaque
utilisateur. L’ensemble est juxtaposé et transmis sur un même canal de transmission. A la
réception, un filtre sélectif accordé sur la bande de fréquences de l’utilisateur désiré permet de
récupérer les données [5].

Figure I.5 : FDMA, accès multiple à répartition dans la fréquence [1].

7
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

I .2.3 Multiplexage par longueur d’onde :


Le multiplexage en longueur d'onde WDM permet le partage du réseau en utilisant la
longueur d'onde comme composante de multiplexage, c'est-à-dire que chaque client se voit
attribuer une longueur d'onde spécifique ( Figure I.6). Dans l'architecture WDM PON, les ONTs
peuvent fonctionner à différentes longueurs d'onde, ce qui permet d'atteindre un débit élevé de
transmission.

Figure I.6 : Architecture PON base sur le multiplexage en longueur d’onde WDM

La capacité totale de la bande passante du système d’accès est multipliée par le nombre
de longueurs d'onde multiplexées sur la fibre. Ces signaux optiques sont ensuite séparés (ou
démultiplexés) dans des fibres différentes [6].

I .2.4 Multiplexage optique à répartition par longueur d’onde :


Le multiplexage en longueur d’onde, aussi appelé Wavelength Division Multiplexing
(WDM) est une transposition du multiplexage en fréquence dans les systèmes de
communications optiques. De la même manière qu’en FDMA, dans un système WDM des
séquences de données modulent plusieurs lasers de longueurs d’ondes différentes. Les résultats
de ces modulations sont transmis sur une même fibre optique par l’intermédiaire d’un
multiplexeur WDM. Pour recouvrer les données émises, un filtre optique permet, en réception, la
sélection de la longueur d’onde correspondant au signal à reconstituer.

C’est une transposition du multiplexage en fréquence dans les systèmes de


communications optiques. Dans un système WDMA les séquences de données modulent
plusieurs lasers de longueurs d’ondes différentes. Les résultats de ces modulations sont transmis
sur une même fibre optique par l’intermédiaire d’un multiplexeur WDM. Pour recouvrer les
données émises, un filtre optique permet, en réception, la sélection de la longueur d’onde

8
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

correspondant au signal à reconstituer.( La Figure I.7) illustre le fonctionnement d’un tel


système[7].

Figure I.7 La technique d'accès WDMA

La plage normalisée des longueurs d’ondes selon la recommandation G.692 de ITU‐ T


est comprise entre 1530 et 1565nm avec un espacement de 1,6 nm ou 0,8 nm. L’évolution de la
technique WDM est appelée DWDM (« Dense » WDM). L’espacement devient alors inférieur à
0,8nm (0,4nm ; 0,2nm) et permet d’obtenir plus de longueurs d’ondes. La technique DWDM est
utilisée dans les liaisons optiques transatlantiques.

I.2.5 Accès multiples par répartitions de codes optique :


LʹAccès Multiple par Répartition de Codes, appelé aussi Code Division Multiple Access
(CDMA), est une technique de multiplexage plus récente que le TDMA et le FDMA.

Dans cette technique dʹaccès multiple, les utilisateurs partagent le même espace
fréquentiel et transmettent sur les mêmes intervalles temporels. Il sʹagit, dans ce cas, dʹaffecter à
chaque émetteur un code, aussi appelé signature ou encore séquence de code, qui lui permet de
transmettre des informations en évitant dʹinterférer avec les messages provenant dʹautres
utilisateurs.

La réduction des l’Interférence d’Accès Multiple (IAM) nʹest obtenue que dans le cas de
lʹutilisation de séquences de codes strictement orthogonaux. ( La Figure I.8) schématise la
répartition des utilisateurs sur la bande de fréquence et dans le temps en fonction de la
distribution des séquences de codes.

9
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Figure I.8 : Technique d’accès multiple OCDMA

I.2.5.1 Généralité de CDMA aux réseaux d’accès optique :


OCDMA a attiré un énorme intérêt de la recherche dans l'application de ces techniques
dans les réseaux OCDMA. L'idée d'appliquer le concept sans fil de CDMA dans OCDMA
retourne aux années 80 [8], [9]. OCDMA est origine à partir à techniques de communication à
étalement de spectre [10].

Où chaque utilisateur est assigné un code unique pour la modulation de signal et transmet
l'information au-dessus d'un réseau fibre optique. Où seulement le récepteur destiné avec la
connaissance spécifique de code peut rechercher l'information codée. Traditionnellement, nous
maximisons l'utilisation du signal utile avec une bande passante minimale. Cependant, dans le
spectre étalé, le concept de bande passante l'utilisation est largement répandue.

OCDMA est un multiplexage de plusieurs techniques d'accès où les différents


utilisateurs accèdent en même temps avec des séquences de codes distincts. Un schéma
générique de réseau OCDMA où un signal optique modulé est codé au codeur optique avant
d'appliquer au réseau OCDMA avec N paires d'émetteurs-récepteurs (NN) du coupleur en étoile
et décoder au décodeur et à la diffusion vers des nœuds (voir Figure I .9)

L'encodeur convertit le signal optique en une faible intensité, la propagation du temps,


le bruit-comme, la forme d'onde est permet à beaucoup d'utilisateurs d'être transmis
simultanément pendant la même fibre optique. Au niveau du récepteur, les différentes séquences
de code des signaux émis par les différents utilisateurs sont décodées. Les données désirées sont
récupérées par décodage où les codes attribués sont corrélés avec le signal reçu. En conséquence,

10
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

le pic d'auto-corrélation du signal récupéré est produit pour distinguer les flux de données
d'interférences provenant d'autres utilisateurs.

en OCDMA le nombre d'utilisateurs simultanés peut être augmenté au maximum par


l'affectation de code flexible en permettant une limite souple sur la capacité. Le code des
séquences est un concept de multiplexage étend l'utilisation de la bande passante du spectre de
communication, mais les limites électroniques sont possibles a réaliser

L’OCDMA occupe beaucoup de dispositifs uniques et donne un avantage par rapport aux
autres arrangements. Un protocole d'accès asynchrone permet à OCDMA d’être aléatoirement et
simultanément accessible sans synchronisation temporelle. L’OCDMA n'exige aucun
arrangement de synchronisation

OCDMA technique d'accès multiple permet simultanément d'évaluer la largeur de bande sans
exiger le traitement à grande vitesse de donnée électronique de circuits. En termes d'évolutivité,
OCDMA peut accueillir un plus grand nombre d'utilisateurs.

Les techniques multi proportion OCDMA permettent aux canaux de taux de bits faibles et
élevés appliqués sur le même réseau d’OCDMA. Cela peut répondre à la demande actuelle de
débit binaire variable.

Figure I.9:Schéma synoptique d’une transmission CDMA optique

11
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

La CDMA Optique permet un accès simultané et aléatoire au réseau sans nécessité de


synchronisation, ainsi qu’une flexibilité de routage de l’information, avec une sécurité inhérente
de codage.

Dans la technique CDMA, l’orthogonalité des codes est la propriété importante pour
minimiser les interférences dues à l’accès multiple du canal. Donc l’Interférence d’Accès
Multiple (IAM) qui augmente avec le nombre d’utilisateurs et qui est liée aux propriétés d’inter-
corrélation des codes est une des principales limites des performances d’un système OCDMA.

Parmi les autres limitations à l’application du CDMA à l’optique, certaines sont dues à la
nature du canal (dispersion chromatique), d’autres au fonctionnement des composants
électronique, optique et optoélectroniques (bande-passante, non-linéarités, bruits du photo
détecteur, etc…..).

Les fonctions de codage/décodage OCDMA peuvent être réalisées soit dans le domaine
électrique ; dans ce cas, la principale limitation pour l’implantation de la technique est la vitesse
des circuits électroniques disponibles ; ou bien dans le domaine optique ; on parle alors de
CDMA << tout-optique >> l’implantation est liée à la technologie et aux coûts des composants
optiques nécessaires.

I.3 Architecture d’OCDMA :


L’OCDMA est basée sur deux domaines de transmission des données : temporelle et
spectrale, dans le domaine temporelle les données sont étalées électriquement (réseau
partiellement optique) et dans le domaine optique c’est la conception de l’encodeur optique qui
détermine de manière matérielle le code utilisé (réseau tout optique) .

(La Figure I.10) représente schématiquement un dispositif CDMA optique dans un


réseau de type réseau en étoile. Une source de données, optique ou électronique activant une
source optique, alimente un encodeur optique qui transforme chaque bit de donnée en séquence
optique : c’est la conception de l’encodeur optique qui détermine de manière matérielle le code
utilisé.

La séquence est couplée avec l’ensemble des autres séquences venant des autres
utilisateurs du système dans un coupleur en étoile, via une fibre optique monomode. Côté

12
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

récepteur, la totalité des signaux couplés est comparée au code correspondant à un émetteur
donné (corrélation) et une détection à seuil détermine si un bit « 1 » ou « 0 » est reconnu.

Figure I.10 OCDMA avec émetteurs et récepteurs optiques en configuration en étoile

L’adressage se fait de manière implicite dans le codage, puisque l’ensemble des récepteurs
reçoit le message et seul le récepteur concerné possède la clé qui lui permet d’accéder à la
donnée qui lui est destinée.

Le système d’OCDMA est cohérent et incohérent. Le tableau suivant résume la comparaison


entre les quartes schémas: TDMA, FDMA,CDMA et WDMA (Tableau. I.1).

13
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

L'accès Avantages Inconvénients


multiples

a. canaux consacrés fournis


b. accès déterministes
a. Synchronisation précise
nécessaire

b. Pas efficace du trafic en rafales

TDMA c. La bande passante gaspillée

d. Canal pas utilisé efficacement

e. Performance se dégrade avec le


nombre d'utilisateurs simultanés

a. Complexité faible pour le mobile. a. Complexité des équipements de


la station de base.
b. Transmission et synchronisation
continues possible. b. Nécessité de duplexeurs
couteux.
FDMA c. Modulation a faible débit.
c. Pas de diversité de fréquences.
d. Une meilleure gestion de
ressources de transmission en cas de
faible trafic.

a. Utilisateurs simultanés acceptés


b.accès asynchrone Performance se dégrade avec le
CDMA
c. Aucun retard ou l'ordonnancement nombre d'utilisateurs simultanés
d. Efficacité élevée de largeur de
bande
e. Efficace pour le trafic en rafales.
f. canaux consacrés fournis

14
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

WDMA a. canaux consacrés fournis a. diaphonie de canal.


b. Canal au repos la plupart du
temps.
c. effets non linéaire.
d. Faible efficacité de la bande
passante.
Tableau I.1 : Comparaison de Schémas Commun de L’Access Multiple optique

I.4 Les différentes approches de l’OCDMA :


Le système OCDMA peut être divisé dans deux catégories [11]:
1. Système cohérent.
2. Système incohérent.

I.4.1 L’OCDMA dit cohérent :


Dans un système cohérent le code d'un utilisateur donné est généralement réalisé par le
codage d’amplitude et de phase du champ de signal optique, Dans ce cas le code utilisé est
bipolaire {-1 ; 1}, l’étalement des données peut s’effectuer en utilisant des codes
bipolaires. (codes de Gold, codes de Hadamard,…..).

I .4.2 L’OCDMA dit incohérent :


Le système incohérent se fonde typiquement sur le code modulé par amplitude. Dans ce
cas le code est unipolaire, à la réception le système utilise la détection directe, c’est-à-dire, une
détection d’intensité. L’intensité lumineuse est considérée comme une quantité positive, les
données sont codées par la puissance de la lumière reçue.

I.5 Techniques de Codage OCDMA :


En OCDMA, le signal optique peut être codé et classifié de plusieurs manières
différentes, comme OCDMA temporelle et spectrale d'amplitude de codage (SAC) de réseau
OCDMA, la phase et l'intensité spectrale de codage, le 2-D du spectre de codage hybride et
codage à saut de fréquence CDMA optique approche.

I.5.1 L’OCDMA par encodage temporel :


L’OCDMA par encodage temporel (DS) consiste à subdiviser un bit en plusieurs impulsions
optiques courtes dont les intervalles de temps entre les impulsions représentent le code (Figure

15
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

I.11). Pour des taux de transmission élevés, la génération de plusieurs impulsions par bit ne peut
se faire dans le domaine électrique avec un niveau de complexité et un coût raisonnables.
Différentes propositions existent donc afin de réaliser l’encodage de manière tout-optique.

Figure I.11 Dispositifs Codage / Décodage DS-CDMA

Par exemple, l’impulsion peut être divisée en passant par un coupleur optique 1N comportant
N branches. Chacune de ces branches se voit imposer un délai particulier et un coupleur N *1
recombine les impulsions retardées. Le décodeur est lui aussi composé d’un coupleur 1 * N et
d’un autre N * 1. Les délais imposés à l’encodeur sont donc compensés au décodeur et une
impulsion d’auto-corrélation est recouverte, l’utilisation de plusieurs interféromètres Mach-
Zehnder (MZ) en série avec différents délais dans les bras. Les différents délais dans les bras du
MZ imposent des délais particuliers aux impulsions, ce qui constitue le code [12].

I .5.2 OCDMA par encodage spectral de phase :


Le codage cohérent spectrale phase (SPE) a été proposée par [13]. Cohérent SPE OCDMA
fonctionne sur la base du principe de signal optique OCDMA où le système est codé par SPE en
utilisant système cohérent, nécessitant une phase de codage de signal dans le domaine fréquentiel
[14]. Les signaux de données sont codés par SPE en appliquant des codes de phase à spectre du
signal optique sur la Figure I. 12. Dans la phase codeur, le signal optique modulé est généré à
partir de la source optique à large bande est spectralement. Le spectre est séparé en N longueurs
d’ondes avec des déphasages distinctes.

16
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Figure I.12 : Présentation schématique du SPE-OCDMA

I.5.3 OCDMA a saut de fréquence :


Le saut de fréquence (FH) OCDMA est une combinaison de codage temporel et
spectral, où le codage est effectué dans les deux dimensions [15], La FH-CDMA utilise
FBG pour générer les codes du système CDMA à saut de fréquences. La sélection du temps de
saut de fréquence est déterminée par l'ordre des fréquences de réseau dans la fibre. Au niveau du
décodeur, les fréquences de réseau sont à l'inverse du codeur de telle sorte que l'opération de
filtrage correspondant est atteinte.

Figure. I.13 indique un concept simple de l'étoile réseau couplé de l'utilisation


de FBG à l'encodeur et le décodeur.

17
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

I.5.4 OCDMA Spectral en Amplitude :


Spectral codage d'amplitude (SAC) est similaire à l'encodage temporel à l'exception des
composantes de fréquence qui sont divisées en fente spectrale selon laquelle les composantes
temporelles sont divisées en temps-chip. La Figure I .14 représente le schéma synoptique du
SAC, à l'émetteur, le codeur ne transmet que certaines composantes de fréquence en fonction du
code d'étalement. Le signal entrant au niveau du récepteur équilibré du récepteur est filtré en
fonction de filtre utilisé à l'émetteur et il est complémentaire. Le filtre direct et le filtre
complémentaire vont filtrer les composantes spectrales transmises inégalées. La sortie du
récepteur équilibrée représente la différence entre les deux sorties du détecteur de photo. Le
canal correspondant est détecté lorsque les canaux inégaux sont annulés.

Figure I.14: Représentation schématique du SAC-OCDMA, chaque couleur


représente une case fréquentielle différente

Le système SAC-OCDMA contient une source de lumière incohérente ou cohérente, dépend


des codes utilisés pour l’étalement, à large bande divisée sur N utilisateurs.

18
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Conclusion :
Au cours de ce chapitre nous avons rappelé les différentes techniques d’aces multiple (en
fréquence FDMA, en temps TDMA, en longueur d’onde WDMA et par code CDMA )
employées dans le domaine des communications optiques, avec leurs avantages et inconvénients.

Ensuite nous avons exposé la technique CDMA dans le domaine optique avec les deux
types cohérent, incohérent .puis les différentes méthodes d’encodage (encodage temporel,
encodage spectrale de phase et l’encodage d’amplitude spectral).

Ce chapitre a pour but d’apporter toutes les informations nécessaires à la compréhension


de la liaison OCDMA et plus particulièrement avec l’encodage d’amplitude spectrale .pour
comprendre les chapitres suivants.

19
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

Rèfèrences bibliographiques du chapitre I

[1] A. Stöhr, K. Kitayama, and D Jäger, “Error Free Full Duplex Optical WDM-FDM
Transmission using an EA-transceiver,” International Topical Meeting on Microwave
Photonics MWP’98, Princeton, October 1998.

[2] Naufal M. Saad, "Contribution à l’étude de l’application de la technique CDMA aux


systèmes de transmission optique", Thèse de doctorat, Université de Limoges, 2005.

[3] Garadi Ahmed, "Contribution à l’étude des codes optiques ZCC : Application au
système SAC-OCDMA", Thèse de doctorat, Université Djillali Liabès de Sidi- BelAbbes, 2015.

[4] Benzardjeb Choukri, Selka Soufyane,"Encodage de l’Amplitude Spectrale pour


OCDMA", Mémoire de master, Université Abou Bakr Belkaid – Tlemcen, 2013.

[5] Dafa Seynabou, LOUM,"Transmissions radio haut débit multiservices sur fibres
optiques – Application à l'optimisation de la capacité utilisateurs en emprises de
transport", Thèse de doctorat, l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambresis, 2012.

[6] Fabia Raharimanitra " contribution a l’étude des Architecture Basses sur le
miltiplexages en temps et en longueur d’onde dans le reseau d’acces, permettant la migration
vers la nouvelle generation de pon (NG-PON) A10GBIT/S" Thèse : sciences et techhnologies
de l’information et de la communication (STIC) , Université européenne de Bretagne , 2012.

[7] Mounira Lourdiane "CDMA à séquence directe appliqué aux communications optique"

Thèse :spécialité electornique et communication , l’école nationale supérieure des


Télécommunication ,2005 .

[8] P. Prucnal, M. Santoro, and T. Fan, “Spread spectrum fiber-optic local area network
using optical processing,” Journal of Lightwave Technology, vol. 4, no. 5. pp. 547–554, 1986.

[9] J. A. Salehi, “Code division multiple-access techniques in optical fiber networks. I.


Fundamental principles,” IEEE Transactions on Communications, vol. 37, no. 8. pp. 824–833,
1989.

20
Chapitre I: les Techniques d’Accès Multiples.

[10] J. Hui, “Pattern Code Modulation and Optical Decoding - A Novel Code-Division
Multiplexing Technique for Multifiber Networks,” IEEE Journal on Selected Areas in
Communications, vol. 3, no. 6. pp. 916–927, 1985.

[11] G. Pille "Multiplexage optique à répartition par codes spectraux en optique intégrée",
Thèse de doctorat, Université de Montpellier II, discipline : électronique composants et
systèmes, 2005.

[12] SIMON AYOTTE, " Systèmes optiques a accès multiple par répartition de codes :
étude des performances et de l’impact du bruit d’intensité", Thèse de doctorat, UNIVERSITÉ
LAVAL QUÉBEC DES SCIENCES ET DE GÉNIE, 2007.

[13] C. C. Chang, H. P. Sardesai, and A. M. Weiner, "Code-division multiple-access


encoding and decoding of femtosecond optical pulses over a 2.5-km fiber link, " IEEE
Photonics Technology Letters, vol. 10, no. 1. pp. 171–173, 1998.

[14] S. Etemad, P. Toliver, R. Menendez, J. Young, T. Banwell, S. Galli, J. Jackel, P.


Delfyett, C. Price, and T. Turpin, " Spectrally efficient optical CDMA using coherent phase-
frequency coding, "IEEE Photonics Technology Letters, vol. 17, no. 4. pp. 929– 931, 2005.

[15] H. Fathallah, L. A. Rusch, and S. LaRochelle, " Optical frequency-hop multiple access
communications system," Communications, 1998. ICC 98. Conference Record. 1998
IEEE International Conference on, vol. 3. pp. 1269–1273 vol.3, 1998.

21
Chapitre II : L’encodage spectral

II.1 Introduction :

Dans ce chapitre nous limitions l’analyse à un seul type d’OCDMA qui constitue l’axe de
notre mémoire, il s’agit de l’encodage spectral d’amplitude (SAC) dont les sources optiques
sont des sources incohérentes souvent considérées lors de la conception des systèmes SAC-
OCDMA en raison de leurs faible coût et de leurs grande largeur de bande optique qui permet
le découpage du spectre pour réaliser l’encodage. Toutefois, le bruit d’intensité relié à ces
sources limite les performances du système [1].

Nous parlerons dans un premier temps des principes de base de la technique SAC
OCDMA : l’encodage et le décodage du signal. Ensuite, nous analyserons les différents types
de bruit (bruit thermique, bruit de grenaille, bruit d’intensité) présents dans ce genre de
système. Puis on a cité les différents codes utilisés en SAC-OCDMA(les codes unipolaires
comme les codes de Walsh Hadamard, les codes bipolaires comme les Prime Codes et les
codes OOC (Optical Orthogonal Code) en fin la classification des systèmes OCDMA basée
sur le principe de fonctionnement et sur la dimension de codage.

II.2 Encodage et décodage d’un signal SAC-OCDMA :

Dans cette partie, nous allons voir les procédures pour effectuer l’encodage avec la
technique du SAC-OCDMA. Ce processus d’encodage assigne une empreinte où une
signature spectrale unique aux données de l’usager où l’utilisation de la bande optique est
partagée dans les systèmes qui fonctionnent sur le principe du SAC-OCDMA. Les différentes
signatures spectrales ne sont pas orthogonales entre elles, c’est-à-dire que deux signatures
spectrales distinctes ont des fréquences en commun. Il en découle une chose fondamentale : il
est impossible d’extraire les données contenues dans un canal par un simple filtrage optique
en SAC-OCDMA. Le but du décodage consiste en l’extraction du signal parmi tous les
signaux en utilisant la signature spectrale comme discriminateur [2]

II.2.1 Encodage :

Une source large bande incohérente émet un spectre ayant une densité spectrale de
puissance f (v) que nous pouvons subdiviser en L cases fréquentielles (frequency bins). L
désigne la longueur du code. C’est sur ces L tranches spectrales que nous allons réaliser
l’encodage spectral par le biais d’un encodeur (ENC) composer d’un groupe de réseaux de

22
Chapitre II : L’encodage spectral

Bragg et qui assigne une signature spectrale unique à chaque usager en occupant w cases
fréquentielles parmi les L disponibles. w désigne le poids du code. Puis

que l’utilisation de la technique du SAC-OCDMA implique un partage d’un certain nombre


de cases fréquentielles entre deux codes distincts, nous utiliserons le symbole λ pour indiquer
le nombre de cases communes. λc désigne donc l’inter-corrélation. A la figure II.1 (a), le code
spectral choisi est « 0010110» pour l’ENC de l’usager 1 que nous le désignerons comme
l’usager désiré. Nous présentons aussi à la figure 3.1 (b), le code de l’usager 2 « 0101100 »
qui correspond à la signature d’un interférant. Pour cette section nous garderons toujours la
nomenclature suivante:

- vert => usager 1 => usager désiré=> code 1 => « 0010110 ».

- orange => usager 2 => interférant => code 2 => « 0101100 ».

Nous avons choisi le cas d’un code de longueur L = 7, de poids w = 3 et λ = 1 pour


illustrer le principe de fonctionnement, évidemment, la valeur de L, w et de λ varie selon la
famille de code choisie, mais le principe d’encodage reste le même. Une fois le principe
d’encodage présenté, nous pouvons expliquer par la suite comment fonctionne le décodage.

Figure II.1 Principe de l'encodage spectral SAC-OCDMA (a) pour l'usager désiré avec
code 1 ; (b) pour un interférant avec le code 2

23
Chapitre II : L’encodage spectral

(a) (b)

Figure II.2: Fonction d’auto et d’inter-corrélation de deux séquences

Les technologies utilisées pour l’encodage sont :

II.2.1.a Encodage avec masque d’amplitude :


Cette technique est basé sur l’utilisation d’une modulation d’amplitude plutôt qu’une
modulation en phase qui elle nécessite une source cohérente. La Figure II. 3 présente le
principe de fonctionnement de cette méthode. Le rôle du premier réseau de diffraction est de
séparer angulairement les différentes composantes fréquentielles. Ce réseau est placé au point
focal d’une lentille f1 afin de rejeter le point image à l’infini. Un masque d’amplitude est
inséré dans un plan orthogonal à l’axe de propagation et permet de supprimer les composantes
spectrales voulues. Une autre lentille f2 associée au deuxième réseau de diffraction recombine
les composantes spectrales restantes dans la fibre.

Les avantages de cette technique est qu’elle utilise les masques d’amplitude qui permettent
une bonne résolution spectrale. En effet, ils permettent de découper le spectre en plusieurs
centaines de tranches. Il est alors possible d’implémenter des codes d’une grande longueur.
Un autre avantage indéniable est le fait que l’on puisse syntoniser le code spectral. Cette
syntonisation se fait par le biais du signal électronique de contrôle du masque d’amplitude [2].

24
Chapitre II : L’encodage spectral

Figure II.3 Encodage SAC-OCDMA effectué avec un masque d'amplitude

Les inconvénients de cette technique sont :

 La propagation en air libre ce qui implique des alignements optiques précis (sensible aux
vibrations, aux fluctuations de température,..)
 L’utilisation des réseaux de diffraction, couteux et fragile.
 Des pertes non négligeables (11 dB).
 L’encombrement, miniaturisation difficile.
 Réglages et alignement sont délicats.

II.2.1.b Utilisation d’un réseau sélectif planaire AWG (Arrayed Waveguide Grating) :

Le principe est d’utiliser en cascade deux AWGs (1xN) comme le montre la Figure II.4. A
la sortie de chaque branche du premier A WG, on retrouve une tranche spectrale déterminé.
En branchant uniquement certaines fibres aux K entrées du deuxième A WG, il est ainsi
possible d’obtenir un code spectral. Pour obtenir un code ajustable dynamiquement, on peut
choisir de connecter les K sorties du premier AWG avec les K entrées du second AWG mais
en insérant dans chaque branche un atténuateur variable contrôlable électroniquement ou bien
encore en intégrant directement ces atténuateurs. Ces composants contiennent un AWG (1xK)
(démultiplexeur) suivi de N interrupteur optique (1x2) qui peuvent jouer le rôle d’atténuateurs
pour effectuer l’encodage en amplitude et enfin un dernier AWG (Kx1) (multiplexeur) pour
recombiner les différentes composantes spectrales sur un seul guide d’onde.

Cette technique est intéressante, car elle utilise des composants déjà éprouvés sur le
terrain dans les systèmes WDM mais nécessite tout de même deux AWGs à l’encodage, des

25
Chapitre II : L’encodage spectral

atténuateurs et quatre AWGs avec un intervalle spectral libre (ISL) supérieur à une centaine
de gigahertz et que la forme de la réponse spectrale de chaque tranche est optimisée pour les
systèmes WDM. Cependant, ce problème n’est que purement technologique et peut être
résolu par un design optimal pour le SAC-OCDMA.

Figure II.4Encodage SAC-OCDMA à base d'AWGs

II .2.1. c Utilisation de réseaux de Bragg :


Le principe physique d’un réseau de Bragg consiste en une variation périodique de
l’indice de réfraction (du cœur de la fibre) afin de créer des phénomènes d’interférences et
ainsi d’obtenir un composant sélectif spectralement, Il est donc possible de réaliser un
montage SAC-OCDMA à base de réseaux de Bragg comme le montre la Figure II .5. Chacun
des réseaux de Bragg permet de supprimer une bande de fréquences qui n’est pas contenue
dans le code SAC-OCDMA [2]. la variation périodique de l’indice réalise un filtre en
longueur d’onde. En effet, les longueurs d’onde situées autour de la longueur d’onde de
Bragg, λBragg, vérifiant la relation suivante (loi de Bragg) :

𝜆𝐵𝑟𝑎𝑔𝑔=2𝑛𝑒𝑓𝑓 Ʌ (II.1)

Sont partiellement réfléchie par le réseau ; les autres sont transmises. Dans cette relation Ʌ
désigne la période de modulation d’indice et neff l’indice de réfraction effectif du mode
fondamental.

26
Chapitre II : L’encodage spectral

Figure II .5 : Réseaux de Bragg utilisés en transmission pour encodage SACOCDMA


[3].

II .2.1.d Encodage à l’aide de démultiplexeurs et multiplexeurs optiques


C’est la technique la plus utilisée à ce jour, son principe étant assez simple. Le spectre large
bande de la LED est divisée en plusieurs longueurs d’ondes de largeur égale à la l’aide d’un
démultiplexeur. A partir des sorties de ce dernier, chaque utilisateur pourra rassembler les
longueurs d’onde qui constituent sa signature spectrale à la l’aide d’un multiplexeur comme
l’illustre la Figure II .6 (Le nombre d’entrées du multiplexeur est égal au nombre de
longueurs d’onde qui constituent la signature spectrale) [5].

Cependant cette méthode impose une contrainte : aucune longueur d’onde ne doit être
commune entre les utilisateurs [3].

Figure II .6 : Encodage SAC-OCDMA pour 2 utilisateurs à base d’un démultiplexeur et


de deux multiplexeurs.

II.2.2 Décodage :

Il existe plusieurs types de détection parmi eux on cite :

27
Chapitre II : L’encodage spectral

II.2.2.a Détection balancée par la méthode complémentaire :

Le but d’un système de décodage SAC-OCDMA pour l’utilisateur est double,


premièrement, il faut qu’il détecte les données qui lui sont destinées. Le deuxième but, il faut
que le système de détection rejette les signaux des interférents ce qui implique qu’un signal
électrique de moyenne nulle doit être produit lorsque seuls les interférents sont actifs et ce peu
importe leurs nombre [2].

La Figure II.7 montre la structure d’un décodeur pour un système SAC-OCDMA


permettant de détecter le signal de l’usager ayant le code 1. Cette structure est composée d’un
coupleur 1 x 2 non sélectif en fréquence. Dans le bras supérieur, un décodeur (DEC 1) qui est
composé du même groupe de réseaux de Bragg que l’ENC 1 est inséré et a une réponse
spectrale identique à l’ENC 1. Dans l’autre bras, un décodeur complémentaire (CDEC 1) est
inséré qui a une réponse spectrale complémentaire au décodeur de l’usager 1 (DEC 1). Cela
signifie simplement que son code spectral sera le complément binaire de celui du DEC 1, soit
«1101001».

Figure II.7 Fonctionnement du système de décodage de l'usager 1 pour un signal émis


avec le code 1

Les codes présentés plus haut (code 1 et le code 2), ainsi que le fonctionnement du récepteur
dans un cas plus général. Dans les deux cas, il est possible de produire un signal de moyenne
nulle lorsque les interférents sont actifs et ce quel que soit leur nombre.

Pour illustrer le principe de fonctionnement de ce système, nous allons considérer la (Figure


II.9) que l’usager désiré (code 1) arrive au récepteur, la totalité du signal est détecté par la
photodiode PD1 (puisque DEC 1 est spectralement identique à ENC 1). En revanche, aucun

28
Chapitre II : L’encodage spectral

signal n’est détecté par la photodiode PD2 (puisque CDEC 1 a une réponse spectrale
complémentaire à ENC 1). En réalité IPD2 n’est pas nul puisqu’un recouvrement spectral
existe, c’est-à-dire que les spectres ne sont pas parfaitement orthogonaux. Cependant, cette
puissance est faible, voire nulle dans le cas idéal. Toute la puissance du signal désiré est
détectée par PD1.

La Figure II.8 montre comment ce type de récepteur permet d’annuler le signal de


l’interférant 2, qui arrive au récepteur permettant de décoder le signal de l’usager avec le code
1. Dans ce cas, seulement une case fréquentielle est détecté par PD1 puisqu’il n’y a qu’une
fréquence en commun (L = 1) entre le code 1 et le code 2. Dans le bras inférieur, le résultat du
filtrage revient à effectuer l’opération logique AND entre le code de l’ENC 2 et le code du
CDEC 2 comme le montre l’opération suivante :

ENC1 CDEC2

0101100 1101001 = 0101000

Figure II.8 Système de décodage de l'usager 1 recevant un signal émis avec le code 1

L’utilisation d’une photodiode balancée permet d’obtenir la soustraction des photo-courants


issus des deux photodiodes distinctes. Un atténuateur λc est également inséré pour ajuster la
détection balancée avec précision. Il est calculé comme le montre l’équation (II.2) [7].

𝜆𝑐
α= (II.2)
𝑤−𝜆𝑐

Avec :

w : Le poids du code (nombre de 1 dans le code).


λc : Linter-corrélation (nombre de 1 commun entre les codes).

29
Chapitre II : L’encodage spectral

II.2. 2.b Détection spectrale directe :

C’est une technique similaire à la technique balancée, mai avec λc =0 donc une seul
0
branche de décodeur et de détecteur est nécessaire, α = = 0, (voir équation II.2)
𝑤−0
suppression de la deuxième branche (voir Figure II.9) [7].

Figure II.9 : Méthode de détection spectrale directe.

II.3 Modulateur d’intensité de type Mach-Zehnder :

La Figure II.10 montre l’architecture d’un modulateur d’intensité de type


MachZehnder. Il est composé d’une jonction Y en entrée permettant de séparer le faisceau
incident en deux ondes de puissances égales sur les deux bras du modulateur. Sur l’un des
bras de l’interféromètre, l’électrode permet d’appliquer un champ électrique modifiant ainsi la
phase de l’onde lumineuse dans ce bras comme un modulateur de phase. A la sortie de
l’interféromètre, une autre jonction Y combine les deux ondes déphasées. Celles-ci interférant
en fonction du déphasage optique introduit, l’amplitude de l’onde optique en sortie est alors
module [6].

Figure II.10 Schéma d’un modulateur d’intensité de type Mach-Zehnder

30
Chapitre II : L’encodage spectral

II.4 Bruit en SAC-OCDMA incohérent :


Cette partie est consacrée à l’explication des bruits que l’on observe lors de la détection
d’un signal incohérent. Les trois bruits principalement observés dans les systèmes utilisant des
sources incohérentes sont : le bruit thermique, le bruit de grenaille et le bruit d’intensité qui
limite ultimement les performances des systèmes. On rappelle la formule donnant le photo-
courant I généré par un signal optique de puissance P après photo-détection :

ƞ𝑒
I= p =RP (II.3)
ƞ𝑣

Avec:

 ƞ : le rendement quantique.
 e : la charge de l’électron en [C].
 h : la constante de Planck [J.S].
 v : la fréquence optique du signal en [Hz].
 R en [A/W] : est la responsivité du photo-détecteur.

II.4.1 Bruit thermique :


Ce bruit est dû à l’agitation thermique des porteurs de charges dans la jonction de la
photodiode. Il suit une statistique gaussienne, ce bruit introduit une variance σ2TH sur la
tension à la sortie du photo-détecteur :

𝛥𝑓 2
σ2TH = 4kBT × 𝐺𝑝𝐷 (II.4)
𝑅

Avec

 𝑘B : C’est la constante de Boltzmann en [J. k-1]


 T : est la température en [°K].
 Δ𝑓 : C’est la bande passante du récepteur en [Hz].
 R : la résistance de charge du système de photo-détection en [𝛺].

 𝐺PD : C’est la densité spectrale de puissance (PSD) à la photodiode.

La puissance de ce bruit ne varie pas avec la tension moyenne V. Il est donc le bruit dominant
à basse tension et donc à basse puissance optique.

31
Chapitre II : L’encodage spectral

II.4.2 Bruit de grenaille (shot noise) :

Ce bruit est dû au caractère aléatoire de la création de paires électron-trou dans la


photodiode. Il obéit à une statistique de Poisson. La variance σ2SN de ce bruit est définie par
la relation :

2
𝜎𝑆𝑁 = 𝑒. 𝛥𝑓. 𝑉. 𝐺𝑃𝐷 (II.5)

Avec :

 e : représente la charge d’électron.


 𝑉 : C’est la tension moyenne.

La puissance de ce bruit est proportionnelle à la tension moyenne V et augmente de manière


linéaire en fonction de la puissance optique reçue.

II.4.3 Bruit d’intensité :

Ce bruit est dû à la nature quadratique de la détection. Or, le signal émis par une source
thermique large bande est la somme d’une infinité de champs électriques dont l’amplitude et
la phase sont aléatoires. Cela engendre des fluctuations aléatoires sur la valeur de V puisque
des termes de battement entre les différentes composantes fréquentielles sont crées.

Puisque ce phénomène est de nature quadratique, la puissance de ce bruit est proportionnelle


au carrée de la tension V. Il sera donc le bruit dominant à haute puissance optique c’est-à-dire
lorsque la tension V sera élevée.

 le bruit thermique dont la puissance est constant par rapport à V.


 le bruit de grenaille dont la puissance varie linéairement par rapport à V.
 le bruit d’intensité dont la puissance varie linéairement par rapport à V2 .

Dès que la puissance optique moyenne P (et donc V) augmente, le bruit d’intensité sera le
bruit dominant.

Le bruit d’intensité est proportionnel à V2, il augmente aussi rapidement que la puissance du
signal utile. Il en résulte une saturation des performances.

32
Chapitre II : L’encodage spectral

II.5 Les différents codes utilisés en SAC-OCDMA

II.5.1 Construction de codes bipolaires :

Une séquence bipolaire (antipodale) est définie comme étant une suite dʹimpulsions pouvant
prendre deux états distincts (+1 ou ‐1) par rapport à un niveau de référence transmis.
Lʹutilisation de ces codes bipolaires dans un système CDMA, optique ou radiofréquence, est
déterminée par leurs propriétés dʹauto et dʹinter-corrélation, tant pour les systèmes synchrones
que pour les systèmes asynchrones.

Les conditions posées sur les propriétés de corrélation permettent de contrôler, voir de
minimiser, lʹeffet des interférences dʹaccès multiple (IAM) sur le taux dʹerreurs binaires
(TEB), aussi appelé Bit Error Rate (BER), à la réception.

Les séquences de type bipolaire ʺWalsh‐Hadamardʺ, ʺPseudo Noiseʺ (PN) ou ʺGoldʺ, sont les
principaux exemples qui prennent en compte, dans leur construction, tout ou partie des
conditions et limites posées sur les propriétés de corrélation [15-16].

II.5.1.1 Séquences de Walsh-Hadamard :

Le premier critère de sélection de séquences, comme signatures pour le codage dans les
systèmes CDMA, est leurs propriétés dʹauto et dʹinter-corrélation. Définissons, en premier
lieu, les fonctions de corrélation et les critères dʹorthogonalité. Soient x et y deux séquences
distinctes, les fonctions dʹauto et dʹinter-corrélation, AC X et CC X ,Y sont respectivement,
définies par l’équation (II.6) :

𝑇
ACX (𝜏) =∫0 𝑥(𝑡)𝑥(𝑡 − 𝜏)𝑑𝑡 𝝉 étant la durée dʹun bit transmis

𝑇
CCX,y (𝝉) = ∫0 𝑥(𝑡)𝑦(𝑡 − 𝜏)𝑑𝑡

Les séquences de Walsh‐Hadamard sont parmi les structures orthogonales les plus simples à
construire. Une séquence de code est représentée par les lignes de la matrice de Hadamard.
Une fonction de Walsh dʹordre n peut être définie, récursivement, par :

𝒏 n
w( ) w( )
W(n)= ⌊ n𝟐 2
n ⌋
w( ) −w( )
2 2

33
Chapitre II : L’encodage spectral

1 1
-W représentant le complément logique de W et W(1) = 1 et w(2) =⌊ ⌋. Les codes
1 −1
sont donnés par les lignes de la matrice.

Il résulte de cette définition par exemple que :

1 1 1 1
𝑊(4) = [1 −1 1 −1 ]
1 1 −1 −1
1 −1 −1 1

Lʹinconvénient majeur que présentent les séquences de Walsh‐Hadamard est qu’elles ne


possèdent plus les mêmes propriétés dʹorthogonalité dans le cas dʹune émission asynchrone
des différents utilisateurs. De plus les propriétés d’autocorrélation des différentes séquences,
pour une valeur non nulle de τ, sont, elles aussi, mauvaises comme le montre la Figure II.11.

La Figure II.11‐a montre la fonction d’autocorrélation associée à la séquence w3(4). Nous


constatons qu’elle présente des pics de niveau 4 pour des valeurs non nulles de τ. La Figure
II.11‐b montre, quant à elle, la fonction d’intercorrélation associée aux séquences w2(4) et
w 1(4). Cette fonction présente des valeurs non nulles pour des décalages temporels différents
de 0 [5].

(a) (b)

Figure II.11 : Exemple de fonctions dʹauto et dʹinter-corrélation de séquences


Walsh‐Hadamard

34
Chapitre II : L’encodage spectral

II.5.2 Construction de codes optiques :

La construction de séquences de code dites ʺoptiquesʺ évite les inconvénients liés à la


transmission et à la détection de codes bipolaires pour lʹimplémentation des techniques
CDMA dans des systèmes optiques Comme nous avons déjà mentionné, lʹécrasement de la
phase des signaux bipolaires lors de leur transmission par le canal optique à détection directe
nécessite lʹutilisation de détection cohérente dont lʹimplémentation se révèle généralement
complexe, difficilement intégrable et coûteuse. Même si les codes bipolaires présentent de
bonnes propriétés de corrélation dans des configurations synchrones, le niveau de ces
corrélations croisées augmente dans des configurations asynchrones.

Pour lʹensemble de ces raisons, mais au prix dʹune diminution de la capacité


de multiplexage, des séquences dites unipolaires ont été utilisées comme signatures,
associées aux différents émetteurs. Les codes unipolaires, construits dans ce but, répondent à
des critères de corrélations croisées permettant de mieux contrôler le niveau des interférences
dʹaccès multiple. Parmi ces codes, il existe deux familles de code : les plus connues et les plus
régulièrement employées sont les codes optiques orthogonaux, aussi appelés Optical
Orthogonal Codes (OOC) et les codes premiers, appelé Prime Codes (PC) [5].

II.5.2 .1 Codes optiques orthogonaux :


II.5.2 .1.a Codes optiques orthogonaux "classiques"

Les codes optiques orthogonaux (OOC) ont été présentés en 1989 par Salehi & al afin de
résoudre les problèmes rencontrés par lʹutilisation, dans le domaine optique, de séquences
bipolaires et de système à détection cohérente [17].

Les OOC font partie de la famille des séquences dites ʺunipolairesʺ, cʹest à dire de signaux
composés dʹimpulsions pouvant prendre uniquement les deux valeurs : ʺ1ʺ et ʺ0ʺ. Afin de
pouvoir distinguer les impulsions longues qui constituent le signal informatif et celles qui,
plus courte, composent une séquence de code, les premières seront appelées ʺbitsʺ
dʹinformation alors que les secondes seront nommées ʺchipsʺ

Une famille de codes unipolaires est définie par la longueur de la séquence notée L
représentant son nombre de chips, par le poids du code w indiquant le nombre de chips de
niveau ʺ1ʺ dans une séquence de code et par la capacité de multiplexage K représentant le
nombre dʹutilisateurs qu’il est possible de multiplexer en utilisant cette famille de séquences.

35
Chapitre II : L’encodage spectral

Les codes OOC prennent en compte ces deux propriétés lors de leur construction. Si l’on
considère deux séquences x et y représentant les mots de code utilisés par deux utilisateurs
distincts, les conditions précédentes sont validées si les deux équations (II‐7) et (II‐8) sont
satisfaite.

Pour chaque séquence l’auto-corrélation:

𝑤 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 = 0
|λCx,x(l) = |∑𝐿𝑛=1 𝑥n xn+l| = {≤ 𝜆𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 1 ≤ 𝑙 ≤ 𝐿
(II.7)

La valeur de n indique la position du chip du début de la séquence. Le calcul de λCx,x permet


dʹobtenir la fonction dʹauto-corrélation. La valeur de cette fonction doit être maximale (égale
au poids du code de valeur w) dans le cas ou le décalage l est égal à 0. Pour des valeurs de l
comprises entre 1 et L, la fonction dʹauto-corrélation doit être inférieure à λa qui représente
un seuil fixé au préalable. Dans le cas des OOC, ce seuil est fixé à 1.

Pour chaque 2 séquences x et y :

|λCx,x(l) = |∑𝐿𝑛=1 𝑥n yn+1| ≤ 𝜆𝑐 𝑝𝑜𝑢𝑟 0≤𝑙≤𝐿 (II.8)

Dans ce cas, il sʹagit de calculer la fonction dʹinter-corrélation de deux séquences de code


distinctes, celle‐ci devant être limitée à une valeur λc de manière à réduire autant que
possible les interférences induites par ces inter-corrélations. Dans le cas des codes OOC, la
valeur de λc est, elle aussi, fixée à 1.

II.5.2.1.b Codes optiques orthogonaux "stricts" :

Comme pour les OOC classiques, les codes optiques orthogonaux ʺstrictsʺ ont pour
caractéristiques la longueur de la séquence de code L, le poids du code wla capacité de
multiplexage N, le niveau de la corrélation dʹune séquence de code avec cette même séquence
décalée en temps λa et enfin λc représentant le niveau de corrélation de deux séquences
distinctes. Les valeurs de λa et λc ne dépassent pas 1. Par convention, nous considérerons
quʹun code OOC ʺstrictʺ peut sʹécrire sous la forme Cs (K, L, w, λa, λc)

La construction des codes OOC ʺstrictsʺ est basée sur le contrôle précis de la position de
chaque chip dans une séquence de code donnée. La position de ce chip dépend de celle des
autres chips à 1 de la même séquence, ainsi que des positions des chips à 1 des séquences de
code appartenant à la même famille.

36
Chapitre II : L’encodage spectral

La Figure II.12 montre les fonctions dʹauto-corrélation et dʹinter-corrélation obtenues de la


famille des codes OOC (3, 21, 3, 1, 1) [5].

C1 = [1 ,2 ,6] C2 = [1 ,3 ,9] C 3 = [1, 4, 11]

(a) (b)

Figure II.12 : Fonction d’auto et dʹinter-corrélation de séquences de codes


OOC ʺstrictsʺ

II.5.3 Les codes avec inter corrélation nulle ZCC :

Les codes ZCC ont été obtenus pour la première fois à partir des codes MDW (Modified
Double Weight). Il existe plusieurs méthodes de constructions [8-9].

 Critères du code ZCC :

Le code doit être unique pour chaque utilisateur.

 Pas de chevauchement de bit '1' entre les utilisateurs.


 Si le nombre d'utilisateurs augmente, la valeur d’inter-corrélation sera maintenu ’0’.
 Le code doit être aléatoire et imprévisible.
 Le nombre d'utilisateurs et le poids sont également flexibles et peut être facilement
augmentés.
 Le code doit être pratique et peut être mis en œuvre à l'aide des dispositifs optique.

37
Chapitre II : L’encodage spectral

Méthode de construction :

Plusieurs méthodes ont été proposées [8-13], parmi eux en la méthode proposée dans [14].

Codage espace :

Cette étape consiste à construire une matrice ZCC (k2 ×L), on utilise une méthode basée sur
l’algorithme dit BIBD (Balanced Incomplete Block Design), la longueur du code L est un
nombre premier, ce qui nécessite l’utilisation des racines primitives (voir annexe A).

Soit L un nombre premier, α un nombre primitive de L et m entier, les (L -1) éléments du


vecteur 𝑃m = [𝑃0 𝑃1 …. 𝑃L-2] Seraient tous distincts. La relation donnant les différents
éléments est donnée comme suit [14]:

𝑃m = {(αm ) mod L avec 0 ≤ 𝑚 ≤ 𝐿 – 2 (II.9)

L’algorithme ci-dessus a été adapté pour être appliqué à la construction de la matrice des
codes ZCC comme suit:

Étape a: détermination du nombre d’utilisateurs. Le nombre d’utilisateur K est donné comme


suit :

𝐿−1
K≤⌊ ⌋ (II.10)
𝑊

𝐿−1
Ou ⌊ ⌋ est l’opérateur qui prend la partie entière d’un nombre par valeur inférieure.
𝑊

Étape b: détermination des positions des chips à ‘1’

Le code d’iième utilisateur qui contient w ‘1’ s’écrit comme suite :

Ci = [{𝑝i-1 + 1} {𝑃K+ i- 1 +1} {𝑃( 2 × K ) + i -1 + 1}……{𝑝((w – 1 ) ×k ) + i – 1 +1}] (II.11)

Ou {𝑝i-1 + 1}, {𝑃K+ i- 1 +1}, {𝑃( 2 × K ) + i -1 + 1}……{𝑝((w – 1 ) ×k ) + i – 1 +1} sont les positions des
‘1’ dans le codes. La matrice des codes est:

Pi j = {( α i + jk ) mod L } avec 0 ≤ i ≤ k – 1 et 0 ≤ j ≤ w – 1 (II.12)

Par exemple soit L= 7 et w=2

38
Chapitre II : L’encodage spectral

Etape a :

6
K≤⌊ ⌋ donc le nombre d’utilisateur est 3
2

Étape b :

α est une racine primitive sa valeur est gale 3

Pi j = {( 3 0 + 0×3 ) mod 7 }

30mod 7= 1

33mod 7= 6

31 mod 7= 3

34 mod 7=4

32mod 7= 2

35mod 7= 5

Tous les résultats sont différents.

II.6 Les codes optiques à deux dimensions 2D :

Nous avons vu que pour permettre à un grand nombre d’utilisateurs de communiquer,


l’utilisation de la technique OCDMA basée sur les codes 1D présente des inconvénients. En
effet, l’étalement dans le domaine spectrale nécessite une longueur importante du code utilisé
ce qui nécessite un grand nombre de longueurs d’ondes et par conséquence impose
l’utilisation des filtres complexes et coûteux.

C’est pourquoi, d’autres familles de codes appelés bidimensionnels (2D) ont été
développées. Ces codes utilisent l’étalement des données dans deux domaines simultanément,
ce qui permet d’atténuer les contraintes sur les paramètres des codes [4].
Plusieurs études ont été menées sur le codage 2D, parmi eux en cite [4]:

II.6.1 Codage 2D Longueur d’onde- Temps (W/T)

Si un code utilise l’étalement spectral (longueur d’onde) et l’autre utilise l’étalement


temporelle, on parle alors du codage 2D (W/T). Autrement dit, chaque utilisateur émis sur

39
Chapitre II : L’encodage spectral

plusieurs longueurs d’onde, à des instants différents spécifiques à chaque longueur d’onde.
L’intérêt de ce codage en 2D est qu’il utilise l’étalement des données dans deux domaines
simultanément, à la fois un étalement temporel et un étalement spectral (ou en longueur
d’onde). Ce qui permet d’augmenter le nombre d’utilisateurs possible dans la famille de code,
et permet également de diminuer les contraintes sur la longueur des codes, sur le nombre de
codes disponibles ainsi que sur les performances du système en terme de Taux d’Erreur
Binaire (TEB) pour un nombre d’utilisateurs actifs donné (voir la Figure ІI.13)

Figure ІI.13 : Codage 2D longueur d’onde- Temps (W/T).

II.6.2 Codage 2D longueur d’onde- Espace (W/S)

Si un code utilise l’étalement spectrale (longueur d’onde) et l’autre utilise l’étalement espace,
on parle alors du codage (W/S). En fait un démultiplexage de la bande passante fournie par la
source optique à K longueurs d’ondes qui représente le premier encodage pour effectuer le
deuxième encodage a chaque branche de démultiplexeur en place un splitter pour split chaque
longueur d’onde à M copies, puis en couple de chaque longueur d’onde une copie avec un
coupleur et les transmettent dans une fibre optique et ainsi de suite pour chaque utilisateur.

A la réception les signaux issus des différents coupleurs sont passés à travers K*M branches,
chaque contient une partie décodage, un filtre optique, et d’autre de détection, photo
détecteur…

. L’inconvénient de ce codage est que l’émission des codes sur différentes longueurs d’ondes
et dans différents fibres optiques nécessite une infrastructure très complexe (Voir la Figure
ІI.14).

40
Chapitre II : L’encodage spectral

Figure ІI.14 : Système 2D OCDMA (W/S).

II.6.3 Codage 2D longueur d’onde- polarisation (W/P) :

Le codage en polarisation consiste à transmettre des informations différentes suivant deux


états de polarisation orthogonaux du signal optique. L’intérêt est de pouvoir transmettre deux
fois plus de débit sur une même bande optique. La densité spectrale d’information est alors
doublée. Nous utilisons le multiplexage en polarisation à l’émission. En effet un séparateur de
composante en polarisation (PBS : Polarisation Beam Splitter) utilisé à la suite du la source
optique permet de séparer la bande passante suivant les deux axes oy à 90° et ox à 0°puis en
divise chaque bande en K longueurs d’ondes.

Figure II .15 : Principe du multiplexage en polarisation dans le cas d’un multiplexage en


longueur d’onde

Les deux composantes de polarisations orthogonales Pour chaque longueur d’onde du signal
en polarisation sont ensuite modulées puis recombinées à l’aide d’un second PBS encore
appelé PBC (Polarisation Beam Combiner). Par la suite nous noterons // et ┴ ces deux états de

41
Chapitre II : L’encodage spectral

polarisation orthogonaux. On utilise la fibre optique pour la transmission. A la réception on


utilise un splitter pour split le signal reçus en plusieurs copies, chaque copies est branché à
l’entrée d’un décodeur 1D (longueur d’onde à l’aide d’un filtrage optique au tour de la
longueur d’onde désiré (soit filtre de Bragg ou Bessel). Ensuite le deuxième décodage séparé
les deux composantes parallèle et perpendiculaire à l’aide PBC Après en insérer des photo-
détecteurs pour détecter la puissance reçue, c’est la détection directe, la puissance reçue est
ensuite convertie en un signal électrique. Apres la conversion optique/électrique, des filtres de
Bessel passe bas fait office de filtre et de mise en forme afin de donner au signal une forme
qui facilitera l’opération de décision (voir les Figures II.16 ,17 ,18)

Figure II.16 : Partie émission

Figure II.17 : Canal de transmission (fibre optique).

42
Chapitre II : L’encodage spectral

Figure II.18 : Partie réception.

II.7 Les codes optiques à Trois dimensions 3D :

II.7.1 Codage 3D proposé (W /S/P) :

Les codes proposés utilisent l’étalement spectral (longueur d’onde, l’espace et deux états de
polarisations. Le schéma de principe consiste a transmettre des longueurs d’ondes d’instinct
suivant deux état de polarisation orthogonaux et a travers plusieurs fibre optique (coupleur).

En effet un séparateur de composante en polarisation (PBS : Polarisation Beam Splitter) est


utilise après la source optique permet de séparer la bande passante suivant les deux axes oy à
90° et ox à 0°puis en devise chaque bande en N longueurs d’ondes donc si en utilise un
codage spectral (longueur d’onde) 1D avec K1 utilisateur et K2 espace le nombre d’utilisateur
avec le codage 3D (W/S/P)

K= 2×( K1 × K2 ) (II.13)

Avec :

2 : l’état de polarisation
K1 : la longueur d’onde
K2 : espace
Les K code sont ensuite modulé avec les données de chaque utilisateurs, par la suite en
utilise les coupleurs pour la transmission.

A la réception chaque sortie du coupleur est branchée à l’entrée d’un décodeur 1D


(longueur d’onde) à l’aide d’un filtrage optique autour de la longueur d’onde désiré (soit filtre
de Bragg ou Bessel). Ensuite le deuxième décodage sépare les deux composants parallèle et

43
Chapitre II : L’encodage spectral

perpendiculaire à l’aide PBC (Polarisation Beam Combiner). Après en insérer des photo-
détecteurs pour détecter la puissance reçue, c’est la détection directe, la puissance reçue est
ensuite convertie en un signal électrique. Après la conversion optique /électrique, des filtres
de Bessel passe bas fait office de filtre et de mise en forme afin de donner au signal une forme
qui facilitera l’opération de décision (voir les Figure II.19, 20,21).

Figure II.19 : partie émission

Figure II. 20 : Canal de transmission (coupleur)

44
Chapitre II : L’encodage spectral

Figure II.21 : partie réception

45
Chapitre II : L’encodage spectral

Conclusion :

Nous avons étudié dans ce chapitre la technique d’encodage spectral du système OCDMA,
cas de SAC OCDMA, avec la citation des méthodes d’encodage et de décodage SAC
OCDMA avec détection spectrale directe et détection balancée par la méthode
complémentaire.

Nous avons étudié aussi les différentes sources de bruits, les différents types de codes 1 D
et les propriétés nécessaires pour le choix de code dans un système SAC-OCDMA. Et par la
suite nous avons présentée les types d’encodages à deux dimensions (W/T, W/S,
W/P).finalement nous avons présentée Les codes optiques à Trois dimensions 3D
(W/S/P).après dans le chapitre qui s’est suit montre la correspondance entre la théorie et la
pratique pour un système SAC-OCDMA (3D) avec sources incohérentes. La littérature en
SAC-OCDMA comprend des validations expérimentales limitées, ou des analyses purement
théoriques. Un simulateur général est ensuite développé et est utilisé afin de prédire les
performances pour des systèmes optimisés.

46
Chapitre II : L’encodage spectral

Références bibliographiques du chapitre II

[1] J. Penon, Z. A. El-Sahn, L. A. Rusch et S. LaRochelle, "Spectral-Amplitude-Coded


OCDMA Optimized for a Realistic FBG Frequency Response", Journal of Lightwave
Technology, vol. 25, 2007.

[2] Benzerdjeb Choukri ,Selka Soufyane "encodage de l’amplitude spectral pour OCDMA"
mémoire de master en Photoniques Réseaux Optiques de Télécommunications, université
abou bakr belkaid – TLEMCEN, le 26 Juin 2013

[3] Garadi Ahmed, "Contribution à l’étude des codes optiques ZCC : Application au
système SAC-OCDMA", Thèse de Doctorat, Université Djilali Liabès de sidi-bel-abbes,
2015.

[4] Aberrou Aicha - khelif karima , "Codage ZCC en 2 Dimensions (W/P) pour Les
Systèmes de Communication Optique SAC-OCDMA" , mémoire De fin d’étude pour
l’obtention du diplôme Master en Télécommunication Option : Signaux et Systèmes,
université Dr. Taher Moulay Saida,2016

[5] Mounia LOURDIANE "CDMA à séquence directe appliqué aux communications


optiques". Thèse de Doctorat . LʹEcole Nationale Supérieure des Télécommunications
Spécialité : Electronique et Communications, 2005

[6] D. M. Gill and A. Chowdhury, "Electro-Optic Polymer-Based Modulator Design and


Performance for 40 Gb/s System Applications", IEEE Journal of Lightwave Technology,
Vol. 20, pp. 2149-2153 (2002).

[7] Marhic, ME, "Coherent Optical CDMA Network ", J. Lightwave Technol, p895-864,
1993.

[8] M.S. Anuar, S.A. Aljunid, N.M. Saad, S.M. Hamzah, "New Design Of Spectral
Amplitude Coding In OCDMA With Zero Cross-Correlation", Optic. Commun, vol. 282,
pp.2659–2664, 2009.

[9] Garadi Ahmed, Ali Djebbari, "New Family Of Algebraically Designed Zero Cross
Correlation Codes For Use In CDMA Fibre", IJCSNS International Journal of Computer
Science and Network Security, vol.11, pp. 131-133, 2011.

47
Chapitre II : L’encodage spectral

[10] Vincent Foucal, "Conception D’interconnexion Haut Débit Courte Distance En


Espace Libre .Prototypage De Modules De Communication Pour Applications
Embarquées", Thèse De Doctorat, Ecole Doctorale Mathématique, Sciences De
L’information Et De L’ingénieur, Strambourg, 2010.

[11] Stéphanie Castan, " Codage De Canal Pour Les Communications Optiques ", Thèse de
Doctorat, l’Université de Limoges, 2009.

[12] Steevy Cordette," Continuum de Fréquences Optiques pour Application


OCDMA",Thèse de doctorat, Ecole doctorale d’informatique télécommunication et
électronique, Paris, 2010.

[13] Djebbari. A, A. Garadi, Dayoub i, Taleb-ahmed, "A new code construction with zero
cross correlation based on BIBD", Optik, International Journal for Light and Electron Optics,
vol. 124, pp. 3419-3421, 2013.

[14] Dafa Seynabou, LOUM,"Transmissions radio haut débit multiservices sur fibres
optiques – Application à l'optimisation de la capacité utilisateurs en emprises de transport",
Thèse de doctorat, l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambresis, 2012.

[15] P. Gallion, ʺBasics of Digital Optical Communicationʺ, Undersea Fiber Systems, Edited
by J. Chesnoy, pp. 51‐93, Academic Press, NewYork, 2002. [16] I.Joindo et M.Joindo,ʺLes
télécommunications par fibres optiquesʺ, Dunod, 1996.

[17]J.A. Salehi, ʺCode division multiple access: Technique in optical fiber network – Part
I: Fundamental principlesʺ, IEEE Trans. on Com., vol. 37, n°8, pp 824‐833, aout 1989.

48
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

III.1 Introduction

La simulation numérique est une étape importante dans l’étude et la mise en œuvre des
systèmes réalistes de transmission. En effet, elle permet d’une part la validation des études
théoriques et d’autre part l’optimisation du système par l’analyse de l’impact des divers
paramètres sur les performances.

Nous présentons dans ce chapitre les résultats issus de la simulation en utilisant OptiSystem
7.0

Ensuit l’étude d’un system SAC-OCDMA on’ a simulé une chaine de transmissions optique à
l’aide de schémas à bloc, le logiciel OptiSystem 7.0 sera utilisé au cours de ce chapitre afin de
réaliser un system SAC-OCDMA 3D, avec détection direct (voir Figure II.10), pour 8
utilisateur actifs utilisant les codes ZCC, BIBD présentés dans le chapitre précédent.

III.2 Structure étudié :

Le schéma à blocs d’une liaison SAC-OCDMA sous le logiciel OptiSystem 7.0 est représenté
par la Figure III. 1

Figure III. 1 : schéma à blocs d’une liaison SAC-OCDMA sous


OptiSystem 7.0.

49
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

III.3 Étude de la chaine de transmission

III.3.1 Coté émission :


a. La Source optique (une diode électroluminescente LED)

D’après la Figure III.2 le temps bit Tb =1.6 ns, donc le débit binaire de l’utilisateur 1 est
1 1
donnée comme suit: D= = = 622 Mbit/s
Tb 1.6×10−9

Figure III.2 : Signal émis utilisateur 1 zoomée.

Pour générer la bande nécessaire, on utilise une diode électroluminescente LED fournissant
une bande de 4 nm (voir la Figure III. 2)

Cette bande va de 1554nm à 1558 nm et centré autour de la longueur d’onde égale à :

𝟏𝟓𝟓𝟒 𝒏𝒎+𝟏𝟓𝟓𝟖
λ𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 = = 1556 nm.
𝟐

50
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.3 : La bande passante de la source optique.

a) Calcule des paramètres de simulations

La bande considérée est égale au paramètres « Sample Rate, paramètre spécifié dans le
logiciel ». Ce paramètre est calculé comme suit.

b) Calcule de la bande en HZ (Sample rate)

𝑐 𝑐
Sachant que λ =𝑓 ‘c’étant la vitesse de la lumière ⟹ f =𝜆

3 × 108
⟹ 𝑓max = = 193.05 THZ
1554 ×10−9

3 × 108
⟹ 𝑓min = = 192.55 THZ
1558 × 10−9

Donc :
𝑓max- 𝑓min= 0.5 THZ (Sample rate)

51
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

En utilisant cette valeur dans la fenêtre des paramètres de simulation représenter Figure III.4.

d) Calcule du Débit de simulation par défaut :

0.64 THZ→10 G bits/s

0.6215 THZ→Débit nécessaire

0.5× 1012 ×109 ×10


⟹ Débit nécessaire =
0.64 × 1012

⟹ Débit nécessaire = 7.8125 G bits/s (bit rate).

Le logiciel OptiSystem 7.0 fournit la bande souhaitée représentés sur la fenêtre des
paramètres de simulation.

Figure III.4 : Paramètres de simulation.

On choisit une longueur de séquence de 128 bits contenant chacun 64 échantillons soit donc
8192 échantillons au totale.

e) Paramètres supplémentaires :
 Afin que la simulation soit la plus proche possible de la réalité, certaines
contraintes doivent être prises en considération. Pour cela en a utilisé des
paramètres identiques à ceux existant dans le domaine de l’industrie :
Atténuation = 0.2 dB/km ;
 Dispersion = 16.75 PS/nm /km ;

52
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

 Courant d’obscurité des photodiodes = 5 nA


 Bruit thermique = 1e-23 W/Hz.
 Fibre optique monomode en silice (ITU-T G.652) de longueur 50 km .

b. Bloc de polarisation (PBS : Polarization Beam Splitter)

C’est un séparateur de composante en polarisation PBS utilisé à la suite


du la source optique permet de séparer la bande passante en deux états ou en
prend l’angle de dévie 90° pour donner deux copies de la bande passante de
la source optique l’une à 90°suivant l’axe Oy et l’autre à 0°suivant l’axe Ox (voir
les Figures. III.5, 6,7).

Figure III.5 : La polarisation de la bande fournie par la source optique (LED).

Après la simulation on a deux copies de la bande passante de la source optique dans les
deux bras de polariseur, l’une dans le premier bras avec l’angle 90° et ce qu’on a remarqué
dans la Figure III.6 où la bande est suivant l’axe Oy, dans l’autre bras la bande est polarisée
avec 0° suivant l’axe Ox (voir les Figures, III.6,7).

53
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure: III.6 polarisation de la bande passante fournie de LED à 90° (suivant l’axe oy)

Figure III.7 : polarisation de la bande passante fournie de LED à 0°


(Suivant l’axe ox).

c. Un démultiplexeur optique WDM

Deux démultiplexeurs optiques sont placés après le polariseur afin de partager la bande

Passante en deux longueurs d’ondes (L=2), donc nous devons disposés de deux ondes de
4𝑛𝑚
largeur de bande fixe égale à : Δ𝑣 = = 2 nm.
2

Le calcul des longueurs d’ondes :

54
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

λ 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 = 1556 nm

𝜆 min + 𝜆 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒
λ1 =
2

1554 𝑛𝑚+1556𝑛𝑚
λ1 = = 1555 nm
2

𝜆 max + 𝜆 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑚𝑒
λ2 =
2

1558 𝑛𝑚+1556 𝑛𝑚
λ2 = = 1557 nm
2

Après les calcules, on a entré les valeurs dans le logiciel (la fenêtre de démultiplexeur)
comme il est illustrés dans les Figures III.8

Figure III.8 : les paramètres de simulation pour le démultiplexeur.

Figure III.9 : Entrée des longueurs d’ondes utilisables pour la simulation.

55
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Les deux bras de polariseur sont reliés avec deux démultiplexeurs, afin de
partager la bande en deux longueurs d’ondes 1555 nm et 1557 nm avec l’angle de polarisation
90° c'est-à-dire suivant l’axe oy (voir les Figures), et à 0° suivant ox (voir les Figures)

Figure III.10 Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 90°( suivant l’axe oy).

Figure III.11 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à90° (suivant l’axe ox).

56
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.12 : Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 90° (suivant l’axe oy).

Figure III.13 Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 90° (suivant l’axe ox)

57
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.14 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 0° (suivant l’axe ox).

Figure III.15 : Longueur d’onde sélectionnée 1555 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe oy).

58
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.16 : Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe ox)

Figure III.17: Longueur d’onde sélectionnée 1557 nm polarisé à 0°


(suivant l’axe oy).

59
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

d. Diviseur de puissance (Power Splitter)

Le rôle du diviseur de puissance 1×6 est de copier le signal d’entrée en six versions à la
sortie. Ensuite chaque version identique est modulée avec une donnée binaire à l’aide d’un
modulateur externe. En fin, chaque donnée modulée passe à travers un coupleur bien
spécifier.

Figure III.18 : Détermination des paramètres de simulation pour le filtrage


(longueur d’onde 1).

Figure III .19 : Détermination de la longueur d’onde 2 pour le filtrage


(longueur d’onde 2).

60
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III .20 : Détermination de la longueur d’onde 3 pour le filtrage


(longueur d’onde 3).

Figure III .21 : Détermination de la longueur d’onde 4 pour le filtrage


(longueur d’onde 4).

61
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III .22 : Détermination de la longueur d’onde 5 pour le filtrage


(longueur d’onde 5).

Figure III .23 : Détermination de la longueur d’onde 6 pour le filtrage


(longueur d’onde 6).

62
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III .24 : Détermination de la longueur d’onde 7 pour le filtrage


(longueur d’onde 7).

Figure III .25 : Détermination de la longueur d’onde 8 pour le filtrage


(longueur d’onde 8).

63
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

e. Bloc de modulation :

Les deux blocs, Le générateur PRBS (Pseudo Random Bit Sequence Generator) et le
générateur NRZ (Non Return to Zéro), délivre une séquence de bits de débit, Db =622Mbit/s,
de façon aléatoire avec une équiprobabilité entre les ‘0’ et les ‘1’ (P(0) = P (1)=1/2.
La signature spectrale est ensuite modulée avec la donnée binaire (voir la figure), et il faut
entrer les valeurs de ces paramètres avant la simulation Le résultat de signal émis par le
premier utilisateur est illustré dans la Figure III.26.

Figure III.26 : La modulation

Figure III.27 : les paramètres de simulation

64
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.28 : les paramètres de simulation pour le générateur.

Figure III.29 : signal émis de l’utilisateur 1.

a) Coupleur :

Dans les systèmes optiques, les coupleurs permettent de distribuer le signal optique vers
plusieurs fibres ou inversement, acheminer le signal venant de plusieurs fibres vers une seule.

Figure III.30 :coupleur

65
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

III.3.2 Coté de réception :

Pour récupérer (détecter) le signal désirer on suit les étapes suivantes : 1. Décodage 1D
Espace : le signal de l’utilisateur désiré issus d’un coupleur bien spécifie (connaissance apriori
du coupleur connecté avec la partie émission de l’utilisateur désiré). 2. Décodage 1D
Longueur d’onde: se type de décodage est similaire à celle du système 1D SAC-OCDMA à
détection directe par l’utilisation d’un filtre optique autour de la longueur d’onde 
sélectionné.

a. Le filtre optique de Bessel

A l’entrée de branche de réception, des filtres optiques de Bessel sont insérés en parallèle
pour filtrer les longueurs d’onde souhaitées (voir la Figure III.31).

Figure III.31 : Sorties combinées des filtres de Bessel.

b. Le photo détecteur

A la réception, des photo-détecteurs sont insérés pour détecter les signatures spectrales reçus
de chaque utilisateur, c’est la détection directe, la puissance reçu est ensuite convertie en un
signal électrique. Le résultat de premier utilisateur est présenté dans la Figures III.32.

66
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Figure III.32 : Le signal électrique à la sortie du photo-détecteur.

Après la conversion optique/ électrique, des filtres de Bessel passe bas fait office de filtrent et
de mise en forme afin de donner au signal une forme qui facilitera l’opération de décision. La
fréquence de coupure de filtre est égale à : 𝑓𝑐= 0.75 × 𝐷𝑏= 0.75 × 622×106 = 466.5 Mhz.

c. Résultats et Discutions

 Analyseur BER

Le bloc ‘BER analyser’ calcule le seuil de décision. ainsi ce bloc nous permet de visualiser
certaines courbes qui permettent d’évaluer le système tel que celle du BER, du facteur Q ainsi
que le digramme de l’œil. (Voir les figures III.33 ,34 ,35)

 Le Seuil de Décision

Le bloc ‘BER analyser’ calcule le seuil de décision (voir Figure III.33). ainsi ce bloc nous
permet de visualiser certaines courbes qui permettent d’évaluer le système tel que celle du
BER, du facteur Q ainsi que le digramme de l’œil.

Figure III.33 : Le seuil de décision.

67
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Chaque bit contient 64 échantillons, chacun de ces échantillons aura une amplitude différente
au cours du temps bit. La Figure III.34 représente le signal électrique reçu.

Figure III.34 : Le signal électrique après filtrage de mis en forme.

La Figure III.34 illustre la variation du BER (log BER) durant le temps bit, le BER choisit
d’après la Figure III.33 est le minimum.

Le min BER = 10-11,98, log (min BER) ≈ 1,20105× 10-12 (voir Figure III.35). Cette valeur
est inferieure à 10-9 acceptée pour la transmission optique.

Figure III.35 : Évolution du seuil de décision durant le temps bit.

68
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

 Diagramme de l’œil

L’ouverture verticale du diagramme l’œil indique une bonne résistivité du système étudié au
bruit et l’ouverture horizontale indique la sensibilité à un décalage de l’instant
d’échantillonnage.

Figure III.36 : Diagramme de l’œil.

69
Chapitre III : Simulation du Système SAC-OCDMA 3D

Conclusion :

Dans ce chapitre, la simulation d’une chaine SAC.OCDMA 3D à été réaliser avec logiciel
OptiSystem 7.0 .avec un codage et décodage de trois dimension Polarisation /Longueur
d’onde / Espace à été réaliser pour 4 utilisateur actifs où on a utilisé les codes ZCC de
longueur 2 et de pois 1, Avec un débit binaire de 622 Mbits/s.

En premier lieu nous avons fais, les paramètres de simulation ont été définis après avoir été
calculés analytiquement, et par la suit les signaux à la sortie de chaque blocs de la chaine de
transmission ont été visualisés, puis la qualité de transmission à été mesuré par deux critère
de qualité : Le BRE et le diagramme de l’œil, prouvant ainsi le bon fonctionnement de la
chaine avec un taux d’erreur binaire largement inférieure à la norme acceptable 10-9.

70
Conclusion Générale

Conclusion Générale :

L’objectif de notre travail c’est de connaitre et de préciser la transmission de la fibre optique,


alors ce travail s’inscrit dans le cadre des réseaux optiques où la bande passante de la fibre est
partagée entre plusieurs usagers. Ce type de réseau conduit à s’intéresser aux techniques
d’accès multiple déjà bien connues en communication radiofréquences pour le partage des
ressources. L’accès multiple par répartition de code en optique est considéré aujourd’hui
comme une solution attractive.
Nous études sont basées sur les codes optiques avec inter-corrélation nulle ZCC unipolaires à
trois dimensions 3D d’un système SAC-OCDMA par la méthode BIBD.
Dans le premier chapitre, nous nous sommes intéressés principalement aux différentes notions
de multiplexage et de techniques d’accès multiples utilisées dans les systèmes de
communications optiques, ainsi les Techniques de Codage OCDMA.
Dans le second chapitre, nous avons basées sur le principe du codage spectral d'amplitude, les
différentes techniques de détections ainsi que les bruits engendrés par le système, les familles
de code utilisées en OCDMA ; les codes bipolaires, les codes unipolaires et les codes ZCC ont
été présentées, et on a pu détailler les codes optiques a deux et trois dimensions (2D et 3D).
Dans le dernier chapitre, la simulation d’une chaine de SAC-OCDMA avec un codage de trois
dimensions Polarisation /longueur d’onde /Espase à été réalisée pour 8 utilisateurs actifs où on
a utilisé les codes ZCC de longueur 2 de poids 1 sous logiciel optisystem 7.0 avec un débit
binaire de 622 Mbits/s.
Le travail est achevé par une optimisation du nombre d’usagers dans un système SAC
OCDMA en préservant une bonne qualité de communication, qui résiste aux différentes
perturbations causées par les interférences d’accès multiples.

71

You might also like