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- Télésurveillance ELC g Un synthétiseur audio du chauffage par téléphone (eM ler) BYeUt alia) Te teat [Cy RFID avec UM-005 _ Préampli TN Uist) CEVA En A ei) sortie casque BO IQUE N° 322 Décombre 2007 4 Internet pratique 8 Lessentiel sur l'ampli opérationnel Micro/Robot/Domotique 414 Serrure électronique RFID 20 Synthétiseur audio mono-circuit 30 Simulateur de présence 37 Télésurveillance du chauffage 44 Altimétre avec capteur MPX 2200 AP Audio 51 Et si on parlait tubes (cours n°40) : lintégré Revox « Modell 40 » 58 Préamplificateur steréophonique en AOP 5 entrées - sortie casque - 100 mW LSS. 0243 4011 -N" Commission pata : 0909 T 85322 Distribution: ML -Imprimé Imprimerie : ACTIS MALLDE & RENOU C2490 GAUCHY - DEPOT LEGAL: DECEMBRE 2007 - Copyright © 2007 - TRANSOCEANIC ABONNEMENTS 1624, cu de Mare - 75164 Pars Cox 19- To. =01 44565 16- F042 06692. -Provie au Vervagpa » Sanos Azores [ATTENTION 5 ves tes dja aoore, ous acter rave che en jagrant 8 vole relat sl ae de wo denies bard atesee, ota lt dos neato iy SU ‘Abornements USA - Canada : ovtaca Exprss Mog - wv rasp. com - expanagGaveassrag com Taf seoremet US Canada ‘TARIS AU NUMERO France Msropota | 500.€ + DOM Avon 640 e+ DOM Surce 60 € «TOM 00 XPF» Pra contnet 60 € Belgaue 550 €» Espagne: 60 €» dca S80 ©» Suse 0,0 CHF» Marco €0 MAD + Turis: $200 IND «Canara 6608 CAN tout arte (communications techniques ou documentation) extrait ea revue Electronique Pratque sont go Fousement ntertes, al que tout prea de rroaucion mecanue,graphiqve, ctimque, optique, otograpmigue, cnématogrephque ou saconque, No Slat tage, sholograpie, mcrofim, ete. Tove demande 4 autoreation potr reproduction, quel Que sot e precede, dot a sassbe @ aocke THANSOCEANG. LE PROCHAIN NUMERO D’ELECTRONIQUE PRATIQUE SERA EN KIOSQUE LE 5 JANVIER 2008 ihre ae Si les circuits logiques n’ont plus de secret pour de nombreux lecteurs, l'algébre de Boole, qui permet de mettre en équation les fonctionnements de ces circuits, est cependant parfois boudé par les plus jeunes. Pourtant, la maitrise de cet algébre élémentaire permet de bien comprendre le fonctionne- ment des montages proposés réguliérement dans ces pages et surtout de concevoir soi-méme des circuits logiques complexes a Vaide des grilles de Karnaugh. Pour découvrir (ou redécouvrir) ce quest Palgébre de Boole, nous vous invitons 4 consulter quelques sites sur Internet en rapport avec ce sujet. our commencer, nous vous proposons douvrir la page suivante dans votre navigateur favori: |http:ffwww.alphaquark.com/Mathem atique/Algebre_booleenne.htm Ge site aborde en queiques lignes les notions principales de I'algebre boo- Jéenne, c8 qui permet d’entrer rapide- ‘ment dans le vif du sujet. Mais il faut bien avouer que trés vite, vous aurez cenvie de passer & des explications plus fournies sur le sujet. Pour cela, il vous sufft de charger la page suivante dans votre navigateur : http://perso.orange.fr/michel.hubiné physiquelogique/chap_logt.him Ce site, bien plus complet que le pré- cédent, comporte plusieurs pages quil ne faut pas hésiter & chercher, car le bouton noté « suite », en bas de page, rest pas trés lisible. tI serait ‘dommage de manquer la suite du contenu, En effet, ce site ne se contente pas d'expliquer comment utiliser 'algebre de Boole, il aborde également les caractéristiques impor- ‘antes des portes logiques pour réali- internet -PR@TIQU ‘ser un montage qui fonctionne cor- rectement : sortance des portes en fonction de leur type (TTL, collecteur ouvert, etc.) Ce site traite également de la simplification des fonctions logiques avec les fameuses griles de Karnaugh, ce qui en fait une source informations de premier choix. Un troisiéme site a également retenu notre attention en raison de la simpli- Cité de ses illustrations, Vous pourrez y accéder & partir de adresse sui- vante http://mwa-grassouille.org/docs/cours sn BBE wow cloctronquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIGUE [ER tteo-vven aiphaquark.com/Mathematique/Algebre_booleenne.htm ji-ntmifnode20 htm Concernant l'utilisation des grilles de Karnaugh, nous avons également retenu le site htip://stielec.ac-aix- ‘marselle.r/cours/abati/algboole.htm car les illustrations de ce dernier, associées a I'exemple du décodeur BCD/Afficheur 7 segment, sont part- culigrement didactiques. i vous souhaitez conserver & portée de main un document faisant la syn- thése de toutes les explications que nous venons de découvrir 4 propos de Falgebre de Boole, vous pourrez (AY tte: 790180.orange.tr/michel.hubin/physique/ogique/chap_logt.htm télécharger un document trés intéres- sant au format PDF a l'adresse su vante :http:iweb.univ-pau.fr~ecarioul cours/archilcours-2-boole.pat. Les cexplications et les illustrations des grilles de Karnaugh, associées. aux ‘exemples présentés a la fin du docu- ment, y sont également tres. bien faites. Bien entendu vous pourrez facilement poursuivre vos recherches sur ralgabre de Boole via Internet car les sites consacrés & un sujet aussi fondamental y sont légion. Vous trouverez quelques liens sup- plémentaires en annexe, Nous vous souhaitons une agréable (BBY) tte-rnvn grassouile.org/éocs/cours-i-ttmi/node20.html découverte des sites proposés et vous donnons rendez-vous le mois prochain P. MORIN itp: /stielec.ac-aix-marselle.tr/cours/abatl/ http://web.univ-pau.fr/~ecartou/cours/archi/ algboole.him cours-2-boole pat Exemple de tableau de Karnaugh ‘Tableau pour 4 variables SET Seeman BE Ta bed) -€BE + nor aust gripe a in oo ble pos + Lataneseretomecuretomtne http://www alphaquark.com/Mathematique/Algebre_booleenne.htm | Liens de ce dossier https//perso.orange fr/michel.hubin/physiqueviogique/chap_logt.him httpu/wwnw grassouile.org/docs/cours-i-himlinode20. html http/stolae.ao-aix-marseller/cours/abati/algboole.htm http/web.univ-pau.{r/~ecariou/cours‘archi/cours-2-boole, pat http/ww jmb-electronique.com/document/Kamaugh. pat hitpi/perso. orange fr/jean-paul.davalarVbts/bool pa httpv/wwwipst.u-strasby fr/pa/autorv/autom03. him hitp:/wims.unice.frimsitr_Utlogie~calebool.fchtml http://www vbfrance.com/codes/CALC-BOOL-CALCULETTE-BOOLEENNE.44557.aspx http:/www.bibL.ulaval.calutrine/gl/moda/booleen htm hntpy/wanu jeremy. ionie.org/logique/boole/ hitp/wwnw.vulgarisation-informatique.comv/iogique-combinatoire.php hitpv/www.commentcamarche.neVlogic/ntro.php3 http//horeomath imingo.net/boole htm http:/ummwarcanapercipio.com/technorboole.php http /wmw.cybwarrior.com/FR/Algebre-de-Boole.htm! http://vnmu: positron-libre.con/cours/logique-combinatolre/cours-logique-combinatoire,htm http//perso.orange.frjean-paul davaan/divers/boole/kamaughvindex.htm! fe 3@@ ww olectroniquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIQUE eho) Wessentiel sur Pampli opérationnel Initialement concu pour effectuer des opérations dans les calculateurs analogiques avant le boom du tout numérique, Pamplificateur opérationnel garde toute sa place dans électronique actuelle. ans entrer dans des démonstrations/mathé- matiques ardues, nous ‘nous limiterons passer en revue les différentes utlsations de base de ce composant bien utile et finalement assez simple @ mettre en couvre. Généralités Un ampitficateur opérationnel est un ‘composant qui revét, le plus généra- lement, la forme physique d'un circuit intégré. C'est un composant qui ampitfie, avec un gain important, une ditférence de potentiel présentée sur ‘ses entrées pour la restituer sur une sortie. Il comporte plusieurs dizaines de transistors internes. Dans les années soixante-cing, Bob Widlar (1937-1991) langait le WA 709, rapidement remplacé par le célébre WA 741 qui se caractérisait par de bien meilleures performances. Notons que ce composant est tou- jours fabriqué et nombreuses sont los Sie applications dans lesquelles on le retrouve sous une forme améliorée, ‘out en conservant sa dénomination «741 » qui permet de le reconnatre. Les paramétres des amplificateurs opérationnels sont peu différents lun constructeur & autre. Les bro- chages et les tensions dalimentation sont standardisés, si bien quill est souvent possible de remplacer un amplificateur opérationnel par un autre sans rencontrer de probleme particulier. Présentation Brochage ‘Un amplificateur opérationnel com- porte une sortie et deux entrés : une entrée inverseuse et une entrée non inverseuse (igure 1) Les signes (e+) et (e-} relatifs aux entrées mindiquent pas une polaits éventuelle a appliquer, mais font plu- t0t référence au traitement que vont subir es signaux présentés. Un potentiel présenté sur une entrée non inverseuse (e+) conserve sa ppolarité. En revanche, il change de signe s'll est appliqué sur une entrée Inverseuse (€-). Son alimentation est matérialisée par tne broche +V et une brache -V. existe des ciruits intégrés compre- nant un seul ampli opérationnel. C'est le cas du LM 741 ou du TL 081, D'autres, comme le LM 358, en contiennent deux. Le LM 324 en comporte méme quatre. Dans le cas du LM 741 ou assimilés, les broches (1) et (5) peuvent servir au réglage de la tension d'offset, dont nous verrons la définition au para- ‘grephe suivant. Les boitiers compre- nant plusieurs ampli-op ne disposent pas de cette possibilté de réglage. Alimentation Pour qu'un amplificateur opérationnel puisse travailler dans des conditions optimales, il est préférable que les potentiels& traiter soient relativement Gloignés des polarités positive et négative de |'alimentation, lesquellos constituent des limites de saturation, C’est la raison pour laquelle son ali- mentation est souvent symétrique (figure 2}. En disposant de deux sources de courant continu (piles, par exemple), on constituera un point ‘médian en reliant les polarités positive et négative des deux sources. ‘081 usa nse Reprtsertation sovematque’ oFFser [1 @] nc so av sf ks «Bl fas «By fale-Se Lop Fa e+ Ey [SJorrser va] fz] Eq Fa}-v ofl af ea] . si ine BE www electranienepratique com ELECTRONIQUE PRATIOUE Wey eee =e fo) oy 7 — Testo oe mov Wien 2200 uF 100 uF T VI Bu > 25V a 25V ial 7919 Four TOV mentation symétrique 8 part secteur 20V ampificateur opérationnel est alors | par un pont de diodes, il est néces- | La référence retenue étant tout sim- alimenté en reliant: aire de fitter les potentiels par le plement le (-) de l'alimentation, les ~ sa polarté +V a la polarité positive _ biais de deux capacités électrolyiques. _faibles variations de potentiels s'ap- u groupement de piles Enfin, on fera appel & deux régula- précient alors moins nettement étant ~ sa polarité -V a la potarté négative teurs : un du type 78xx pour la par- | donné que le potential de sort pré- du méme groupement tie positive, rautre du type 78xx pour | sente, dans tous les cas, une compo- ‘Ansi, 'ampliicateur opérationnel est | a partie négative, sante fixe égale & la demi-tension soumis & un potenti égal au double | A noter les brochages différents de | d'alimentation. de celui qui caractérise une pile. ces deux régulateurs. En revanche, les potentiels, aussi Enfin, il est tovjours possible d'ai- | Principales bien au niveau des entrées que dela | menter amplificateur opérationnel & Sristi sorte, sont isencta perrepporta | Taide d'une source unique, On | aractéristiques point mécian précédemment défini. | consttue ainsi une aimentation asy- | Potentiel d'alimentation Ge dernier se trouve & égale distance métrique. Pour les raisons déja évo- | Généralement, une alimentation se des poiarités positive et négative du quées ci-dessus, il convient alors de | trowvant dans une plage de = 3 V a roupement formé par les deux ples. _polarser entrée non inverseuse (e+) | « 18 V convient. Laméme alimentation peut étre obte- au demi-potenti! d'alimentation. nue lorsque l'énergie est prélevée du Dans la pratique il suit pour cela de | Gain secteur 220 \. Il conviencia, dans ce | recourir & des résistances Ri et R2 | Un amplificateur opérationnel_ pré- cas, de faire appel 4 un transforma- | 'égale valeur, afin de consttuer le | sente sur sa sortie (S) un potenti! ‘eur comportant obligatoirement un | pont diviseur idoine. Gette solution | proportionnel la différence de point médian constituant un branche- | présente cependantinconvénient de potentiel @ laquelle sont soumises iment sSparant lenroulement secon- | ne pas disposer d'une référence de | ses deux entrées. Le nombre par daire en deux partes égales. | potentel aussi bien définie que dans lequel il convient de multiplier cette En aval du redressement du courant | le cas d'une alimentation symétique. | diférence de potentil pour obtonir lo sn BB Yww.clertronquerratique. com ELECTRONIGUE PRATIOUE potential de sortie s’appelle « gain » Ce gain dépasse trés. couramment 100 000 (10). Vs = Ve x gain Impédance d’entrée Creat a résistance présente par les entrées av passage du courant abeorbé par ces entrées. Cette pe | dance Ze est énorme : de Force de | 2MO pour un LM 741 & 1 000 MQ pour le TL08t Tren résute un courant cents extrémement fable (200 nA pour les ampli-op les moins performants) que Yon peut pratiquement consiérer | comme nu. Crest une qualité essen- tlle tant donne qu'une entrée nat focte pas les caractorstiques de la sour a laquelle ele est connoctée Impédance de sortie I s’agit de la résistance interne du générateur que constitue la sortie, Elle est relativement faible: de Vordre de quelques dizaines d’ohms. Cette propriété est tr8s intéressante, Ia valeur de la tension de sort n’étant pratiquement pas altérée par le fait ‘que la charge absorbe un courant. Potentiel d’offset Les courants, méme s'ils sont faibles au niveau des entrées, peuvent créer des chutes de tensions aux bores des composants périphériques de Namplificateur opérationnel. C'est cela qui pout générer une tension dloffset sur la sortie. Le potenti! d'offset représente la dit- férence de potentiel qu'il faudrait appliquer entre les deux entrées d'un amplificateur opérationnel, lorsque une des entrées est reliée a un Potential nul, pour obtenir un poten- tiel de sortie nul. Elle peut varier de 10 LY, pour les mailleurs, a 10 mV, pour les moins performants. La figure 3 montre comment on peut compenser ce potentiel d'otfset lorsque Tamplificateur est Equipé des broches prévues a cet effet (cas du LM 741 ou du TL 081). I suffi de reir les deux broches aux extrémités d'un ajustable do 10 ko, puis le curseur au zéro de Valimenta- tion. Le réglage s'effectue on tour- nant le curseur dans un sens ou dans autre, jusqu’a obtenir un potenti! nul (0 V) en sortie de ampli opéra- tionnel. Quand Vampii-op n'est pas équipé de cette possibilté de réglage, on peut monter, entre entrée non inverseuse (e+) et le zéro, un ajustable de 10 ko ot agir sur le curseur pour obtenir un offset nul. Principales utilisations Passons maintenant en revue les dif- {érentes configurations de base des amplificateurs opérationnels en indi- ‘quant, dans chaque cas, les caracté- ristiques du montage. Nous resterons volontairement pragmatiques et n'ef- fectuerons donc pas les démonstra- tions mathématiques qui ont pert V'obtention des relations correspon- dantes, ‘Amplificateur inverseur Crest le montage de base le plus tré- quemment utilisé (igure 4). Son gain fest déteriné parla relation : Gain = Vo/Ve =- RR ra | | Rt | ine BB www plectroniquepretique com ELECTRONIOUE PRATIOUE Crest un gain négatif. En effet, 'am- plification s'accompagne d'une inver- sion de phase. Son impédance d’entrée est égale & Rte Ze=Ri Cette impédance est relativement faible par rapport & celle de l'ampiii- ccateur opérationnel lui-méme. En effet, R1 ne peut étre de valeur trés élevée étant donné que pour ‘obtenir un gain donné, il faut choisir tune valeur de R2 encore plus grande, Ce montage supprime, en quelque sorte, une partie des qualités offertes par un amplificateur opérationnel. Amplificateur inverseur additionneur Ce montage est une variante du mon- tage précédent (figure 5). Il sert & effectuer une « sommation » de plu- sieurs potentiels présentés sur I'en- trée inversouse (e). De plus, ces potentiels peuvent indi- Viduellement étre affectés d'un coeffi- cient déterminé par I'inverse de la valeur de la résistance dientrée qui leur correspond. S'agissant d'un montage inverseur, le résultat de cette addition est, bien entendu, négatit. Vs=-R(VV/R1 + V2/R2 + ... + Vn/Rn) Sion affecte a toutes les résistances dientrées la méme valeur « », la rela tion devient : Ve=-(V1+V2+...4VA)x Pir Dans ce cas, les potentiels & traiter ne sont plus affectés d'un coefficient distinctif et le gain est égal a: -Rir Enfin, si les valeurs de toutes les résistances sont égales a R, le mon- tage devient un additionneur sans amplification (gain = -1): Ve=-(V1+V24...4Vn) Concernant les impédances d'en- trées (car il y en a autant que d’en- trées), pour une entrée donnée, elle est simplement égale a la valeur de la résistance Rn correspondante. ‘Amplificateur non inverseur Le potentiel d'entrée est présenté sur Vrentrée non inverseuse (e+), voir figure 6. Le potentiel de sortie est de meme signe que le potenti! d' entrée. Le gain se détermine parle rapport: Gain = Vs/Ve = (RI + RYRI ou encore Gain = 1 + (R2/RI) Etant donné que le potentiel est directement présenté sur 'entrée non inverseuse (e+), mpédance d'entrée est égale a celle de l'amplificateur opérationnel Iui-méme, c'est-a-cire plusieurs mégohms. De ce point de ‘we, ce montage est plus intéressant que le montage amplificateur inver- | ma Amplificateur suiveur Crest une variante du montage précé- dent (figure 7). Son gain est égal 8 1 En effet, R2 a une valeur null et R1 tne valeur infnie, puisque inexistante Gain =1 Vs=Ve Quant a Fimpédance drentrée, elle est celle de l'amplificateur opération- nel Iu-méme, ‘Ce montage est intéressant dans la mesure ol il présente une grande impédance d'entrée et une faible impédance de sorte. De ce fait, il est souvent utilisé ‘comme étage tampon. Amplificateur différentiel est la véritable vocation de l'ampli- ficateur opérationnel qui est, par déti- nition méme, un ampiiicateur ditfé- rentiel (figure 8). Dans ce type de montage, la sortie restitue un poten- tiel dont la valeur est le résultat d'une amplification de la difference des potentiels présentés sur les deux entrées. De plus, ce potentiel de sortie est reférenc par rapport la potarité z6r0 du montage, méme si cette di ‘férence de potentiel est flottante et que les potentiels mesurés individuel- lement sur les entrées présentent des valeurs quelconques par rapport 2 cette référence. La relation de base reliant les poten- tiels avec les différentes résistances Périohériques est la suivante : ROW (RR). R Is fea py * Ves Rix (RB+R4) “Rt Puisque les impédances des entrées de ampliicateur sont considérées | ‘comme tres grandes, on peut calcu- |_ ler Fimpédance des entrées en déter- | minant la résistance de chaque entrée du montage par rapport a la référence z6ro, Pour entrée Vez, I'impédance est égale & la somme des valeurs RS ot Ra: 22=RG+R4 Etant donné que la différence de potentiel entre les deux entrées de ampliicateur opérationnel est trés faible, tout se passe comme s'l oxis- ‘ait entre elles une liaison virtuele, si bien que = Zi=R1+R3 Dans cette configuration, on choisit fréquemment les valeurs des résis- ‘tances telles que Ri =Ré et R2=R3 Larelation donnant la valeur de Vs se ‘simplifie pour devenir Ra Vox ay * Wer-Ver) On obtient alors un systéme qui ampiiie, avec un gain égal & R2/R1, la ditférence de potentiel présentée sur les entrées du montage. (On peut également choisir les résis- tances telles que R1 = R2 = R3 = Ré. La valeur du potentiel de sortie est alot Vs = Vez - Ver Le montage devient, dans ce cas, un simple soustracteur de deux poten- tiels. Amplificateur comparateur Le schéma d'application montre qu’aucune liaison directe (ou par résistance interposée) rexiste entre la sortie et es entrées (figure 9). Il agit d'une utilisation de 'amplif- cateur opérationnel en boucle ouver- te. Il fonctionne en quelque sorte en tout ou rien. Dans l'exemple traité, sur entrée ‘non inverseuse (e+), est appliqué un potentiel égal & la demi-tension al mentation étant donné la présence du pont diviseur que forment les résistances R ’égale valeur. Sur 'entrée inverseuse (e+), suivant ia Position angulaire du curseur du potentiométre, il est possible de pré- senter un potentiel quelconque com- pris entre le (etl (+) de aimentation. Sie potentiel est inférieur a la demi- tension d'alimentation, la sortie de amplficateur opérationnel présente tun potentiel pratiquement égal au (+) de lalimentation, fe RE wn electroniquepratique.cern ELECTRONGUE PRATIQUE tion du potential présent sur Mentrée non inverseuse, toujours par Vinter- médiaire de R2. Le basculement va alors s'opérer de ‘manieére rapide et franche. Les seuils de basculement de VE ne sont pas les mémes dans le sens descendant que dans le sens mon- tant Le seul « bas » est donné parla rela- | tion : 3 eines an ahs og. apo, ao Rt ‘Au contraire, lorsque ce potentiel est | Le trigger de Schmitt VR RD supéraur@ la demi-tension d'alimen- tation, le potenti de sore dovent | En reprenant a méme application et | Etle seul «hau»: celui du () de l'alimentation, |_ selon les propriétés mises en éviden- RI Dans ce type de montage, surtout si ce précédemment: syn et le potenti contre varie trbs lente-_ - si VE est posi, la sortie présente ment dans un sens ou dans l'autre, un potentiel Vs La différence existant entre les deux ‘au moment oi il se rapproche de la | - si Ve est négatif, la sortie présente | seuls, soit zone de transition (@ une centaine de | un potentiel Vs = +V LV prés), il pout se présenter une | Quand Ve s'approche de la zone incerttude pouvant méme générer | zéro, dans le sens descendant, i arri- des oscillations trés génantes. ve un moment ou Vs va commencer & est lo cas de la variation dela résis- | augmenter. II en résulte une réaction | se nomme « hystérésis ». tance d'une CTN (eésistance & coetfi-.| positive & travers R2, surl'entrée non | | est d'aileurs heureux que cette cient de tompérature négati) placée | inverseuse (e+), réaction qui va accé- | hystérésis existe. dans une ambiance thermique dans | lérer la phénoméne de basculement En effet, si elle état inexistant, lors laquelle la température évolue tras | (figure 10). «du contrOle de la température d'une lentement, ou encore dune LDR conté- | inversement, lorsque VE augmente, & | pice, par exemple, le thermostat ne lant éclairage a la tombée de la nuit. | approche de la zone zéro, Vs com- | cesserait pas de s'ouvrir et de se fer- Nous verrons, au paragraphe suivant, | mence a diminuer. mer en permanence... ‘comment résoudre ce probleme. Ceci a pour conséquence la diminu- R. KNOERR RI NRT RD BULLETIN D’ABONNEMENT | PAGE 36 Etre offre pertinente pour vos Circuits Imprimés professionnels: Petrie rere Tied Sere eres :oeermace — [C none Boo = oedema ase (OCCU econ enn en Be Eo ee re Ine équipe novatrice & votre écoute: + aor ae rrr Soe ena phar igen geome ed nen www.eurocircuits.com Serer esters Fee cicero ce Domotique Serrure électronique RFID Que ce soit en carte de crédit, sur un porte-clefs, voire sous forme de pilule, les applications des puces sans contact RFID sont de plus en plus nombreuses : marquage darticles, télépéage, gestion d'accés, etc. a serrure électronique que Rous vous proposons de realiser va vous permettre de tester simplement cette technologie grace @ des puces fonc- tionnant en lecture seule, comme un code barre unique qui est lu automa- tiquement. Grace a l'utilisation d'un micracontré- leur assez performant, les possibiltés de l'ensemble n'en sont pas moins 6tonnantes = la serrure peut mémoriser jusqu’a trois cents modules RFID différents, ainsi que Thistorique des mille der- ners passages (ou tentatives de pas- sages} = sauvegarde des informations en mémoire « flash » (non volatile). = possibilité de fixer une date limite de validité pour chaque ol6. - sortie sur port USB 2.0 pour acoé- der a historique des passages et a la gestion des tags. = commande d'un relais sans contact, ‘sur simple présentation d'une clé (ou stag » ou « transpondeur » miniature) FID jusqu'a 10 cm, = signalisation par led bicolore et par buzzer, ~ sortie de puissance sur reais. Qu'est ce que la RFID? La RFID (Radio Frequency Identi cation, Radio Identification en tran- ais) est une technique de marquage distance, & haute fréquence, par ccouplage électromagnétique. La puce RFID est alimentée par les ‘ondes radios émises par le lecteur augue elle répond. Les puces, appe- Iées aussi « Tags » ou « Transpon- deurs », sont done des composants passifs. Elles n'ont pas de batterie et ‘se contentent de recusilir énergie rayonnée par le lecteur pour pouvoir lui répondre en faisant varier simple- ment l'inductance de leurs antennes. La technologie RFID est utilisée a plu- sieurs fréquences, en fonction des applications et des contraintes dutii- ssations, mais c'est la version « basse fréquence » (125 kHz) que nous uti- sserons ici. Ce sont les modéles les plus simples qui se contentent de fransmettre un numéro de série Unique, comme on lirait un code barre, d'od fe nom de la technologie «Unique ». ‘Chaque transpondeur de cette famil- le émet un train de 40 bits suivi de deux octets de parité. II peut done y = faible consommation (moins de 10 mA). | avoir plus de 1099 milliards de clés -CTHONIQUE PRATIQUE différentes en circulation. IN existe également d'autres puces «haute fréquence » (13,56 MHz) qui ppermettent un dialogue bidirectionnel plus complexe (type « Hitag » ou © Mifare »), comme la mise @ jour Glunités de crédit. Elles peuvent étre utilisées pour des applications de télépéage, tragabllté de marchan- dises, localisation de bagages, etc. Le schéma La démodulation du signal recu par Vantenne du lecteur n'est pas une mince affaire, Le signal a 125 kHz est que trés légerement perturbé (ou non) par le tag, lorsque celul-ci modifie 'impédance de son antenne et donc le couplage entre les deux bobines @ chaque bit. Pour faire simple, la partie RFID proprement dite du montage est réalisée par le module spécial « UM-005 » de la société Netronix (disponible chez Lextronic) Son brochage est donné en figure 1 En entrée, l'antenne (une bobine de 1 mH) est reliée directement & deux de ses bornes. En sortie, un signal « série » & 9600 bauds transmet un train de 11 octets contenant le numé- ro de série du tag aprés chaque lec- ‘ure réussie. Il est également possible d'alimenter directement un buzzer et tune led pour signaler chaque passa: ge. Le schéma de ensemble du monta- ge est publié en figure 2. Comme d'habitude dans ces applications, la piéce mattresse est un microcontré- leur, mais pas n‘importe lequel, puis- quil s'agit d'un PIC1BF2550. Celui-ci est un des rares modéles dis- ponibles cisposant d'une liaison USB. 2.0 que nous utliserons pour scruter la mémoire de la serrure, Le montage peut atre alimenté soit par I'entrée J, soit par la prise USB. lorsque I'on veut visualiser le contenu de la mémoire sur son PC. Deux diodes de protection ont été Prévues pour les deux cas d'utlisa- tions. En cas d'utilisation « normale », on peut utiliser un bloc secteur comme alimentation permanente, ce qui per- met le maintien « en fonction » de horioge, Le rythme de Ihorloge est donné par le quartz X2 & 32,768 kH2, alors que 'unité centrale du microcontroleur est cadencée & 6 x 4 = 24 MHz grace Domotique HEB roctage cw module UM-006 de la soci Netronix 8 sa PLL interne et 8X1. Une led bicolore est commandée par le microcontréleur pour connate la réponse de la serrure (rouge pour accés refusé, vert pour aco’s accep- 18). Le relais REL1 est alors comman- d6 pendant quelques secondes. Deux de ses contacts de puissance sont disponibles sur la prise J2. Principe de fonctionnement Mioux vaut commencer par préciser le fonetionnement du montage avant de deétaller le fonctionnement du pro- ‘gramme. En utiisation normale, il n'y ‘ = i m0 Eo | gs] prio uwoos a rien de plus simple. A chaque fois ‘qu'un tag RFID compatible passe au- dessus de l'antenne, un beep retentit + soit le tag est reconnu (s'il est deja fen mémoire) et la led verte s'allume. Le relais claque. «soit le tag n’est pas connu et la led rouge s'allure. La mémorisation de nouveaux tags se fait en appuyant sur le bouton oussolr pendant trois secondes. Une led clignate alors. = verte, si c'est le premier tag (mémoi- re totalement vide). Le premier tag | compatible est mémorisé d'office et la led s'éteint. = rouge en temps normal jusqu'au ROTIRAOT ROSTXCK ReQINT Rat R83 BI pea 95 Rae rar RAN/AN RAZIAN2 AIAN Raa ASIANA Ri oscaetKour HERee Es LR ven ct a Nera oscicr a a ue 4 vue 4 rt CONN US 4700. 7 area) ce me © BEB www electroniqueprabqne carn ELE ay ut | te ES a RONIQUE PRATQUE Domotique a HEA Historique ces passages de deux tags passage d'un premier tag déja en mémoire dans la serrure. La led verte s'allume ensuite jusqu'au passage de la nowvelle clé a enregistrer. La sécurité du systeme est done cconstamment maintenue par la vall- ation d'une ancienne clé. Le logiciel « RFIDLock » utilisation du logiciel sur PC (« RFIDLOCK.EXE ») avec la liaison USB n'a ensuite rien d'obligatoire dans le fonctionnement quotidien de la serrure, mais il donne accas & de nouvelles possibilites : + lite historique des $99 derniers tags présentés (connus ou non), ~ supprimer des tags déja connus et done leur interdire 'accés, + vérifier et mettre a Theure Ihorioge Interne de la serrure, + personnaliser chaque tag (identité ‘du détenteur) - fixer une date limite de validité pour ‘chaque tag. La figure 3 nous donne un apercu du réglage de la date limite du tag n°2. I suffit de ciquer sur la case & modifier (date ou nom) et d'appuyer sur « Entrée » & chaque fois pour valider. Les modifications faites, Ja mémoire de la serrure doit étre mise & jour en cliquant sur le bouton » Maj.» De méme, a chaque « démarrage » du logiciel, i faut cliquer sur le bouton « Lecture » pour lire le contenu de la serture par la liaison USB. Seule V’heure et la date sont lues et vérifiées automatiquement, Le bouton « Effacer » supprime, soit la totalité de Ihistorique, soit la olé dé[a sélectionnée dans la liste, en fonction de l’onglet en cours. Fonctionnement logiciel C'est certainement la partie cachée de iceberg (du moins en période de mise au point). Les 32 ko de mémoire «flash » permettent bien des choses, méme si une grande partie de cet espace est réutlisé pour le stockage des clés et I'historique des passages (figure 4). Le code exécutable est sur le site Internet o'Electronique Pratique. Deux versions vous sont proposées suivant le contréleur utilisé ~ PIC18F2550 par défaut - PICIBF2455 comme second choix avec moins d'espace mémoire. Le programme est bati autour de la trame proposée par Microchip pour ssa carte de démonstration « PICDEM Full Speed USB ». Celle-ci permet de réaliser facilement une lisison USB. 2.0 en utilisant le driver fourni avec la carte (« MCHPUSB SYS »). Entigrement écrit en langage C, ce projet a été construit avec la platefor- me MPLAB 7.2 et son compilatour C18. Les lecteurs qui voudront approfondir le sujet ou modifier les fonctions de la serrure, trouveront ensemble des fichiers sources sur le site Internet de la revue. La plupart ne sont dédiés qu’a la gestion du bus USB, souls quelques-uns sont spéci- fiques a la serrure = - * usec¢ » contient le programme prin- cipal et tout 'enchainement de toutes les fonctions de la serrure en utlsa- tion normale ou en lisison PC USB. = « memoire.c » contient les procé- dures d’criture et d’effacement de la mémoire « flash ». + « interrupt.c » renferme les routines de service des interruptions, comme celle du timert utilisée pour avoir Domotique Uheure, la date et faite le clgnote- | ment des leds. | ~ user » contiont les déclarations ‘spéciiques au montage (entrées/sor- ties, constantes, etc). - « usbdsc.c » conceme la partie de a trame USB contenant les chines de ccaractéres identifiant ‘apparel sur le réseau USB (descripteur). C'est ici ‘que sont éorits les « Vendor Id » et «« Product Id » de Microchip. I vous faudra mettre votre propre numéro officiel d'enregistrement USB en cas utilisation intensive, Voici encore quelques précisions pour les lecteurs qui voudront adap- ter le programme a leurs propres besoins. Il convient de savoir que le programme principal est bati sous la forme d'une boucle sans fin (procé- dure « ProcessiO » dans « userc »). état du module USB est ainsi veiié @ chaque passage et cette boucle doit éte ralentie le moins possible sous peine de bloguer un éventuel processus USB. Le programme utilise donc des sémaphores pour indiquer l'état de la serrure et des procédures dinterrup- tions (tr8s rapides) pour Mheure et la liaison « série » du module RFID. La variable « etat » joue ainsi un rble important et peut indiquer plusieurs choses un tag valide vient d'étre lu (bit RFI- DOK a 1). ~ la serure est en mode « apprentis- sage » d'un nouveau tag et attend un premier tag connu (bit MODELEARN1 ay). - la serrute est en mode « apprentis- sage » et attend le nouveau tag 2560 inconnu (bit MODELEARN? & 1). De la méme facon, la variable « ordre » est utlisée pour la liaison USB. Le PC et la serrure échangent tune trame de 32 octets, a Initiative du PC, qui signale ses intentions par la valeur du premier octet transmis, * ordre = 0x58 pour écrire 28 octets ‘en mémoite flash & I'adresse fournie. * ordre = 0x55 pour effacer un bloc de 64 octets en mémoire flash * ordi date du PIC, * ordre = OxCA pour écrire heute et la date en mémoire RAM. Le PIC répond & chaque fois avec tune trame commencant par « OxAA » Réalisation Le module Le circuit imprimé et implantation des composants sont représentés en figures 5 et 6. Un foret de 0 0,8 mm doit étre utilisé pour l'ensemble du montage, sachant que c'est vraiment le dia- métre maximum pour les pastilles les plus fines. Seules les pattes du relais, OxC5 pour lire Mheure et la ‘des connecteurs, du bouton poussoir | ct surtout de la fixation du connec- teur USB doivent &tre agrandies. Le méplat de Ia led bicolore doit étre orienté « cote extérieur » du circuit imprimé. Dans notre cas, les pattes de la led ont été soudées assez Jongues et pliées & 90° pour que la lumigre soit visible sur un c6té du bot. tier au travers d'un trou de o § mm. ‘Ne pas oublier de bien fixer Ie boitior du connecteur USB, au besoin en ajoutant une goutte de résine. Nomenclature Résistances RI: 4700 R210 Ka. Condensateurs 61:1 UF (0,4 uF minimum) C2: 220 uF/25 v 3, C4: 27 pF 5: 150 nF Semiconductours Tt: 2No222 1, D2, Os: 1NAT4B Delt : ed bicolore ICt = PICTBF2550 (version diferente disponible pour le 18F2455) ce: 7aLos Divers Xt: quartz 4 MHz X2: quartz pour horogerie 32,768 kHz MOD! : module récepteur RFID. {UMO0S (Lextronic) EL! : reais miniature pour circu Jimprime, bobine $V, contact 2 A (20 x 10x 10 mm) BP! : bouton poussoir miniature 'BUZZ1 ; mini buzzer (avec oscilateur intr) Jt :connecteur USB pour circuit imprime 42, J8: homie & vis deux conducteurs ‘Antenne bobinée pour module UMO0S Boiler ear 70 x 70 mm (type rayon, lect) ‘sans oublior quolques tags RFID au format de vote chox utlisant la tec ologie « Unique » et le module [UM005) La bobine Le module haute fréquence du lec- teur UM-005 est prévu pour fonction- nner sur une fréquence précise de 125 kHz. Les caractéristiques de la bobine servant d'antenne doivent inv BBE ww .clertroniquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE Domotique ‘resse_[ —Vateor [30h 2h 28h ‘eh | ~s00006n in | (300006h [ath Tableau A | Les mots de configuration du PIC done étre respectées. En particulier, son inductance qui doit étre proche de 1 mH (1 milli-Henry) et sa résistan- ‘ce d'une quinzaine d ohms. A cela, deux solutions * Se procurer la bobine chez Lextronic_| Disponible en deux dimensions (ANT- RFID1 = 25 mm et ANT-RFID2 = 53 mm), C'est une bobine plate constituée simplement de fil émaillé coll. faut la protéger ou la noyer dans un peu de résine au moment de I'intégration dans le bottier pour éviter toute cou- ure du fil (photo A). * Se faire sa bobine sol-méme I faut tout d'abord assembler le man- din du bobinage qui aura V'avantage ‘tre ajusté aux dimensions du bor tier. Une plaque de plexiglas (ou autre) de 50 x 50 mm et de 4 mm d'épaisseur sert de noyau. Elle est enserrée par deux plaques d'époxy de 60 x 60 mm. II faut ensuite faire ‘non moins de cent tours avec du fil ‘maillé de 0,3 mm (photo B), La figure 7 donne les dimensions du mandi (testé et approuvé). La programmation Le PICIBF2550 mest pas auss facile. @ programmer qulun PICTSFSS. Le logiciel « ICPROG », par exemple, ne le supporte pas (encore). Si vous dis- posez d'un programmateur simplifé, il vous faudra utiliser le logiciel « WinPIC» , sous réserve quiil soit compatible. La meiloure solution est ‘encore l'emploi d'un débagueur/pro- ‘gfammateur officiel comme I'ICD2 de Microchip (ou plus). Quoi quil en soit, si vous n’étes pas équipés de ce type de matériel, 'au- teur pourra vous dépanner par envoi de vos composants, accompagnés cTune enveloppe: auto adressée (le contacter par mail auparavant) Si vous utlisez un programmateur autre que 'ICD2 (ou ICE..), pensez @ vérifler les valeurs des octets de configuration Vous devez absolument retrouver les valeurs du tableau A, en relisant la mémoire du PIC fraichement pro- grammé. Dans le cas contraire, rien UE PRATIQUE elec ne pourra fonctionner. Deux fichiers exécutables sont dispo- ribles sur le site Internet de la revue | « serrure_2560.hex » et « serrure_ 2465 sex » La version pour le PIC18F2455 est donnée uniquement pour dépanner les lecteurs qui auraient des difficul- 16s a s'approvisionner en 2550. La taille mémoire étant moins impor- tante, seule la moitié des passages sera stockée. Fonctionnement et utilisation Le montage doit étre opérationnel dds la demiére soudure effectuée. Mais cola ne signifie pas qu'llne faut pas le verifier avant de le mettre sous tension, surtout si vous comptez le raccorder & votre ordinateur. + quil soit alimenté par une source ‘externe (7 8 12 V) ou parla prise USB, un beep doit retentir et la led rouge S'allumer @ chaque fois qu'un tag FID (compatible « Unique ») passe a roximité de 'antenne. = pour mémoriser le premier tag, appuyer au moins trois secondes sur le bouton poussoir, jusqu'au clignote- ment de la led verte. Approcher ensuite fe tag. Aprés le beep, la led s'éteint. ~ pour mémoriser de nouveaux tags, il faut agir de mame, mais il est nécessaire de passer en premier un tag deja connu. Le reais prévu sur Vimplantation peut commander jusqu'a un ou deux ampéres suivant le modele, il faudra verifier 'ampérage de la gache élec- ‘rique utilises Logiciel RFIDLock et driver USB Le programme « RFIDLOCK.EXE » accompagné de la librairie « MPUS. BAPLDLL » peut étre simplement recopié tol quel dans le dossier de destination. Nl tourne sans _problame sous Windows 98SE, 2000 ou XP. a condi- tion dinstaller correctement le driver qui lui est associé. Il s’agit du fichier « MCHPUSB.SYS » inclus dans le dossier « Driver carte ». Lors de la premiére connexion du montage & votre PC (si le montage fonctionne), une borte de dialogue du type « Détection de nouveau maté- rie » doit apparaitre sur écran (figu: re 8) I vous faut alors, en principe, cliquer sur « suivant », puis indiquer & ordi nateur que le périphérique est connu tt que son driver se trouve a I'empla- cement spécifique de votre choix, Clest-2-dire le dossier « driver carte Le but est de sélectionner le bon dri- Ver (« MCHPUSB SYS », voir figure 9) et de ne pas laisser Windows installer un autre driver générique par défaut Remarque importante : Les utlisa- teurs de « Windows Vista » devront malheureusement attendre un peu, car ce driver n’est pas compatible. G. SAMBLANCAT g-samblancat@tree.fr ‘matical detects HER vowvean matériet astecté ahh ee "Q + = Porte-monnaie et antivol RFID =, Electronique Pratique, 1°31, décem- bre 2008 ‘+ Iitition & a RID », Electronique Pratique, n°298, octobre 2005 ‘+ « Stner@ la RFID, pucee sane Contact», Electranique Pratique, 1°818, septembre 2007 + RFID, D.Paret,colection EEA - Editions Dunod ‘Assistant Ajout de nouveau Domotique Liens Internet + hrtp:fwwiulextronte. fe pour vous procurer les composants RFID + nitpiiwwrmnetronixph Je sito du fabricant des modules (documenta- tions en anglais) + hte: nwweqslnetiaayhtivinpleorhemi ‘pour tout savor sur Winpio * hit: wwe. czljoim2.htm, sche ‘mas de programmateurs JOM * htip:/imumnmicroctip.com, le ste oficil du fabricant * maito:ig.samblancat@freetr pour erie a 'auteur fe B2e www Hlectroniquepratique.com ELEGTRONOUE PRATIOUE tia LL Synthetiseur audio mono-circuit Avec cette toute nouvelle rubrique « Rétro-circuit », Electronique Pratique a une pensée nostalgique pour ses lecteurs qui ont utilisé certains circuits intégrés, trés fiables et performants, devenus malheureusement obsoletes. ans les années soixante- dix, lorsque électronique 4tait encore une discipline magique, les fabricants Produisaient des circuits, non rem- placés aujourd'hui ou alors au prix une platine remplie de puces ou d'un microcontréleur bien programmeé. Nous allons ensemble les faire revivre car, bien que n’étant plus fabriqués, vyous pouvez toujours les trouver chez certains revendeurs de composants, Iva de soi que nous sélectionnerons les circuits encore disponibles en grande quantité et offrant les applica tions les plus attrayantes. His sont disponibles auprés de Lextronic et de Saint-Quentin Radio, au prix d'une petite commande assez rapide que vous recevrez chez vous. En cherchant un peu, vous les trou- verez également ailleurs. Nous commengons ce mois par I'un des plus célabres : le SN78477. Présentation Ce circuit trés sophistiqué a vingt- huit broches intagre tous les modules permettant d’obtenir un synthétiseur audio capable de produire toutes sortes de sons n’ayant pour limites ue celles de votre imagination. Pour exemple, citons toutes les sirenes, cones de brume, machines a vapeur, sifflets, bruits de moteurs diesel, coups de feu, souffies du vent, ete. Nous avons développé une réalsa- tion complete, permettant d'accéder | a toutes les fonctions et mettant & profit un petit clavier rudimentaire d'une octave et demie, transposable souhait et sans aucun réglage. Structure interne La figure 1 montre la structure inter- ne du SN76477. En observant, vous | temarquerez les blocs de fonctions et ‘comprendrez mieux le fonctionne- ment de l'appareil terminé. Voici une énumération des différents ‘modules intégrés et indispensables & la conception d'un synthétiseur aucio. * Le régulateur. II fournit fa tension CTalimentation de + § V & partir d'une tension de +7,5Va9V. + Loscillateur tres basse fréquence (SLF}. 11 travaille normalement dans lune gamme de fréquences comprise entre 1 Hz et 30 Hz, mais peut « mon- ter » bien plus haut (20 kHz). | + Loscillateur contréié en tension PONIQUE PRATIQUE (VCO). Il génare une fréquence dépen- dant de Ia tension appliquée sur son entrée. Elle peut provenir du SLF ou de (entrée externe. Le rapport eyclique du signal carré en sortie Peut étre ajusté entre 18 % et 50 % * Lhorloge du générateur de bruit. ‘Comme son nom I'indique, elle four- nit des impuisions destinées & caden- coor le générateur de bruit. ‘+ Le générateur de bruit. II produit un bruit « blanc » pseudo-aléatoire, impérativement fitré avant utilisation. + Le circuit de mixage. ll sert mélanger les différentes fonctions. est ainsi possible d’en utiliser une ou plusieurs simultanément (SLF, VCO et bruit). Nous verrons plus loin, sous forme d'un tableau, comment le paramétrer. * La logique d'inhibition. Selon te niveau logique sur son entrée, ce cir- cuit active ou désactive le son. Cette fonction est trés utile pour générer des sons uniques (siflets, coups de Logue DINETION bu cou 8c TRES BASSE sS FFREQUENCE (SLF) FLTRE DE RUT CGENERATEUR ‘DE BRUT ‘Rour De MXACE (O naberrmcoameem |B reovsce ranresierance A, seeusce pan un veaLLosoue feu, etc), mais également pour des notes sur le claver. Le son est produit en tenant compte des paramétres Grenveloppe du signal. * Le circuit pour son unique. Nous Fravons abordé ci-dessus. La durée maximale peut atteinde dx secondes. * Le sélecteur d'enveloppe. Ii per- met de déterniner comment lenve- loppe du signal est appliquée en sor- tie du circuit de mixage. Nous verrons plus loin, sous forme d'un tableau, ‘comment le paramétrer + Le générateur et modulateur d’en- veloppe. Il dtermine attaque et afte ‘du signal. Autrement dt, le temps de montée et de descente du son. * Lamplificateur. I constitue un @tage de commande pour attaquer tn ampiticateur plus mus. Le fait que plusiours entrées nécossi- tent des niveaux logiques ou des ten sions analogiques pour modifier le ‘comportement des fonctions corres- pondantes, il est permis dTenvisager tune commande du circuit par un microcontrleur ou par un ordinateur Schéma du synthétiseur La pidce maitresse de notre réalisa- tion étant le SN76477, vous pouvez soul ou eRUT meme BELA [= IT [=== mi ii 1] 4 |womccresarmes| |! EER Peranstrage de venvetoppe du signat cconstater la place prépondérante qu'il | teurs rotatifs et de potentiométres sur ‘occupe sur le schéma de la figure 2. la face avant du synthetiseur. Hormis Tamplificateur de sortie et alimentation, un seul circuit intégré | Le générateur et filtre de bruit suffit & construire un synthétiseur | Le commutateur ROT! sélectionne audio. Les nombreux composants | un condensateur de C1 a C4 et le passifs (résistances et condensa- | potentiométre P1 ajuste la largeur de ‘teurs) qui entourent servent a effec- | la bande passante du fille passe ‘uer les réglages des différentes fonc- | bas. La résistance R7 constitue une tions par intermédiaire de commuta- | butée. sn 822 eww etectroniqueprotique: corm ELECTRONIOUE PRATOUE tei ng "8 anon ' on | a saterr CLAVIER, 1 Env Set ' 2) sess | rie Ext Ck Nowe | Fett a7! | A ounce ; 1M rn0%0 i 51 itor Noise i £} 6 Fier Noise ' rans msro4a 1 7) Decay ' coe ' isis ' 8] c attackisoc i Hien sys ; ranma anion | rae ' ura 1 1 Crate | eee | fas 1 41 R Ampitude : ; Kd i reonaia 4, i resins i meaa7ia 1 —131 xn Aucio | sv ! 14 Vee 1 ‘ion la rt0 | os wir 4 +t ‘Reaz200 | +1 ' cat 2h ss ow Secu | eeapenT Tees ies Lenveloppe du signal alors que P2 régle le délai de fuite Le commutateur ROT2 sélectionne le | (extinction du son). Les résistances calibre par le biais d'un condensa- | FB et R11 servent de butées limites. teur, de C5 a C10. Le potentiométe | Les deux interrupteurs St et $2 agis- PS ‘determine le temps diattaque, | sent sur des niveaux logiques pour fre BE www.cloctronenepratique. coe ELEGTRONIGUE PRATIOU paramétrer le mode d'enveloppe a appliquer au signal. Le tableau de la figure 3 indique les différentes sélec- tions d'enveloppes possibles appli- ‘quées a la sortie du circuit de mixage. En Sele ner Sel Miner Set A wer Set ®ve Shoot One Shoot CO Set Csiro ASIF On Pach Cont veo evco even ‘Sélection des fonctions du circuit de mixage |__ RRARS-RES! gy rartoxe 28 | (Se, sat enveoope 2 nano oe > 7 | 88, wage Cpe Lore Maree | Canoes son unique RANK a 26 | (84 wimage a | tad Lore cn Seoveecntecuseoste pone Soon | a7onF] uF ] OF ory os | (55, Mirage pe rie rovono parma Sole 24 ‘Caves (SUF) osctateur ties basse hequence. pie aleeal eae cvs 0 me ae 5a os arc | RanoKe Prime 2 cone Sur | nba eance rer iar 1 ~-Lop ov Po Conte apoon arKa cyique VEO. 7 past ta 18 rotatonsenstorare | | 40 la parte « commande » (an 5 V) st Le itrnaeae les relaissttiques pour la cornmuta- rc tion de « puissance » > Rotation sons ani.toraie | Les relais statiques permettent dévi- (@ gauche) ter ceux (plus classiques) & bobines dont ta longévité n'est pas toujours satisfaisante (et la consommation rnon négligeable). Ils nous permettent aussi d'obtenir un montage vraiment tres compact. Ces composants regroupent '6quivalent d'un triac ot de son opto-triac de commande, dans un seul petit bottier plastique | (photo A). Une résistance et un condensateur sont nécessaires pour constituer le fire RC qui évite de poliuer le réseau 220 V. En commutant de fortes puis- ssances en une tr8s courte durée, les ‘riacs peuvent étre de redoutables __b_ __] | sources de parasites. = Les relais statiques utilisés ici per- |. Fonctionnement normal Eneod.tourne mettent_de commuter jusqu'a 3 A | sous 260 ¥, en partant des quelques 2001 Sey rmiliampéres (sous 5 V) nécessaires & o 9 & | Ia commande de la ted interne. Diautres modéles de relisstatiques, = crete || Compas ave to mortage, Pe Spe vent également monter jusqu'a eon Promamme sone 4 Ne Aen V. IGSee=eia ER comm: «|| tp Si notre montage ne fat rien de plus Programme sate 1 Testes ates que donner heure en vérifant sll est temps d'allumer ou éteindre une sor- = reat i rt iE te 6 ere bleu est devenu assez vite imposant roe ve ane lors de sa mise au point out nor | La tache est beaucoup plus compli- Lees 1 quée que s'il s'agissait d'un simple tive | | révelte-matin ». lly aici quatre sor- KEIN crotanement es ratages, ties & gérer et chacune peut avoirjus- qu'a huit plages d'allumage-extino- tion, Tous ces paramétres. doivent donner un peu d'autonomie au mon- | signal de la patte (A) donne le sensde | également étre régiés_facilement tage en cas de coupure du secteur. | rotation. Enfin, la patte (SW) permet | grdce a un systéme de menus dafi- Lihoriage « temps réel » devrait conti- | de détecter un appui sur l'axe de | lants. L'encodeur rotatif et I'atficheur ‘nuer a fonetionner une bonne dizaine rotation. Ce sera le moyen de valida- | LCD sont la pour cela. de minutes. Un bouton pousscir de | tion utilisé pour la salsie de chaque | La figure 3 donne une idée de I'en- reset général a 6t6 ajouté a cet effet, valeur nécessaire au déroulement du | chainement des differents réglages La figure 2 précise le fonctionnement | programme, On lit donc l'état du | possibles. de encodeur rotatit. La patte (A) | signal (B) a chaque front descendant | Le premier écran, en haut, & gauche, délivre une impulsion & chaque frac- | de (A), Si (B) est au niveau « haut », | est colui qui est affiché en utilisation tion de tour de l'axe. L'avance (ou le | Yencodeur tourne dans le sens horai- | normale. L'heure apparait sur la ligne retard) du signal (®) par rapport au | re et inverserent, du haut et état de chaque sortie est fee BBB www etectroniquepratique com ELECTRONGUE PRATIOUE om a52 => a8 GD 1H ae is SS SS) fe 2H O sur le site internet de notre revue & adresse http://wwmelectronique pratique.com. Vous pouvez égale- ment envoyer directement un mail & "auteur pour plus de renseignements ‘sure fonctionnement du programme, voire si vous avez des difficultés & programmer le contrdleur. Attention : « + » et « = » de 'alimentation sont inversés entre les modules | Réalisation Le tracé des circuits imprimés et lim- Plantation des composants sont représentés aux figures 5 et 6. ‘On compte deux circuits imprimés ~ un premier pour la partie « cormman- {de microcontrOleur » qui sera mise en ne RE www. oloctronienepranique. com &LECTRONGUE PRATIOUE Nomenclature Reésistances I, R2, RS, RA, AS : 10k 6, R7, RB, FQ: 470.0 10, RNY, R12, RIS: 47 ka Fld, R15, RIB, RI7 : 220.0 Condensateurs C1: 470 pri2s v (62, C4: 100 nF 62): 0.22 uFIS V (capacité de sauve- garde) 5, 6:33 pF G7 &C10: 100 nF/400 ‘Semiconducteurs Led & Led : diodes électrolumines: Ccontas @ 5 mm D1 : Pont 1,5 4/600 V D2: 1NaT48, ret: 7aL05 C2 : PIOI6F876A (Microchip) Divers Ot: 16 MHz (22 : 32,768 kz (horlogeri) AFF: Afficheur LCD alphanumérique standard, 2 lignes de 16 caractéres la-acote 4 bits paraléies) COD? : Encodeur rota a crane type P12896-ND (Sélectronic) RS1-RS4 : Relais statiques (ype HFS ‘ou JGC SF) 2 W250 V, commande en 5\, disponibles chez Sélectronic. ‘TRI : Tansformateur 6 V2 VA moulé pour eirultimprims, 'BP1 : Bouton poussoir miniature pour circuit imprime FUSI : fusible pour circuit imprimé 1100 mv250 face avant, servant de support a I'af- ficheur et & lencodeur (figure 62). = un second pour la partie « puissan- .c9 » qui regroupera tous les éléments reliés au secteur (figure 5b). Tous deux sont réalisés en simple face. La photogravure devra étre sol- gnée, en particulier sur la partie « puissance ». La présence du seo- tour peut avoir des effets indésirables ct tres destructeurs en cas de courts- circutts. Sur le circuit imprimé de la partie commande », il faudra ajuster la hauteur de Vafficheur par rapport a celle de 'encodeur, en fonction du coffret utilisé Un fusible est inséré dans le primaire du transtormateur (igure 6b, photo B), Diautres sont également prévoir dans le boitior défiitf (2 A/250 V). Les figures 7 et 8 donnent les bro- ‘chages de I'encodeur rotaif (P12336- ND) et d'un relais statique (JGC 59). ie tt crarge Conmande Fonctionnement Comme toujours avec un montage ralié au secteur, il faut impérativement tout vérifier avant de brancher le cor- don dalimentation, Lidéal est de commencer a tester Ia carte «= Commande » avec une seule al- mentation 5 V, puis de relier au sec- teur la partie « Puissance » seule. Le message d'accuell « Simulateur de présence » doit apparaitre dés le démarrage, suivi par Vaffichage de Signal Signal Tableau A ‘Sovie__|Fondion TV Saou cu programmations pour les quatre sor- ties dont le detail figure dans le tableau A A vous de juger si ce programme parait adapté a vos habitudes ou a la salson, En cas de besoin, vous pou- vez le modifier, c'est trés rapide. Domotique aires [ reno. 20939, Zons0722n80 20nS0/2 1125, 2 TrAO72IN20 ‘Chambre & coueher |22n45/23120 al [aosdov2 nto, 2anTorDAs en el Liens utiles ttp:wwyaie-prog.com/t : pour tout savor sur le logiciel de programmation |oProg ‘typ. homepage.dkinewpie tm schémas de programmateurs JDM (oar port série) ""heure (@ minut, soit 00:00). La mémoire non volatile contient alors une séquence cexemples de Module USB Série ou Parallele Le convertisseur USB série UART (TTL) en DIp28 permet une communication série jusqu'a 3MBaud - TTL ‘ou CMOS avec toutes les broches d'une UART standard. ‘Alimenter via le port USB ou par alimentation externe. Drivers émulation port série ou fonctions DLL gratuit. /Offre.Noél’; 22 €TTC (le module + expédition gratuite) www.ebconnections:com/Noel Le convertisseur USB paralléle FIFO én dip28 permet le transfére des données en mode paralidle & 41Mo/sec avec des signaux de contréles de lecture écriture. ff ¢ ‘Alimenter via le port USB ou par alimentation externe. G. SAMBLANCAT g-samblancat@tree.fr in aes in = Preece Passez vos commandes| | surnotre site: | won arquie.fr [BON Pour CATALOGUE paper Drivers émilation port série ou fonctions DLL gratult. | /Nom: SRueStViocent Paul} | Acresse EBCONNECTIONS | #20 | | ‘ Taseemn 200031 | | ode Postal www.ebconnections.com __Fax:0s20900126 | |° Lael Iittp:tiwwwemicrochip.com : site of ciel du fabricant. | egy per etter) EU ca eco Grime ictietaiseea Domotique Telésurveillance du chauffage Une panne, en plein hiver, d'un chauffage réglé pour maintenir une température de quelques degrés dans une résidence secondaire peut entrainer d’énormes dégats. Le montage proposé permet de rassurer, & distance, sur le niveau de la température ambiante de Vintérieur contralé. | suffit pour cota d'un simple ‘coup de téléphone. Le systéme rend aussitét son verdict : un jingle musical si tout va bien, un signal d'alerte si la température est inférieute a la valeur programmée, Principe Le montage contréle en permanence la température ambiante par le bials, <'un capteur CTN. lnry a que deux possibiltés = la température détectée est supé- rieure 4 une température minimale donnée (par exemple un ou deux degrés de moins que celle corres- pondant au régiage du thermostat) = la température détectée est, au ccontraire, inférieure & cette valeur. LLors d'un appel téléphonique, apres un nombre de sonneries que on aura Préalablement programmé (quatre, six, huit ou diy), le systéme décroche et, pendant une quinzaine de secondes, injecte dans la ligne un signal sonore permettant d’étre ren- soigné sur la situation. Ensuite, le dispositf raccroche, Ainsi, si un probléme de chauffage se manifeste, il est possible + soit de se rendre sur place pour intervenir = soit dalerter un voisin détenant les clés de la résidence. En cas de coupure passagére d'ali- ‘mentation, le systéme est doté d'une autonome d'une quinzaine d'heures, grace @ une batterie de secours qui est chargée en permanence par le ssocteur en situation normale. Si la durée de la panne était supé- rieure cette autonomie, le non décrochage du dispositif serait ringi- cce d'une coupure de durée importan- te, qui conduirait également & une diminution de la température par un arrét du chauffage. Fonctionnement Alimentation ‘Le montage est relié en permanence au réseau de distribution 230 V par Vintermédiaire d'un transformateur qui délivre, sur son enroulement secondaire, un potenti! alternatif de 42 V (figure 1). Un pont de diodes redresse les deux alternances. La capacité Ct réalise un premier fi- trage. Sur son armature positive, on reléve un potential quasi continu de ordre de 20 V. L’allumage de la led verte L1, dont le courant est limite par Rt, signalise la présence du secteur 230. En sortie du régulateur 7809, une ten- sion stabilisée de 9 V est disponible. Elle alimente le montage par I'inter- médiaire de la diode D1, si bien que sur armature positive de C2, la ten- sion défintive se caractérise par une valeur d'environ 8, 3 V. C4 jous le role ne BBB wo etectroniquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE Domotique Ingration es egraux de sonnaie Perose $1 Colac Prete | tse | tec Oo = a Spree Decharge oS dane RIB de capacité de découplage. Hl En situation normale, 'interrupteur «|» étant fermé, la batterie de secours | de 7,2 V se retrouve en charge per- manente par le biais de R2. Le cou- rant de charge est volontairement réduit & une valeur trés faible (environ 2 mA) qui suffit amplement, Cette disposition évite une charge intense et prolongée, toujours nétas- te & une batterie. Les chances d'une solicitation de celle-ci sont en effet trés minimes. Lorsque cela se produit, la diode D2 shunte la résistance de charge. Le potentiel d'alimentation de secours passe alors & environ 65 V. Cette valeur, bien que plus faible que le potentiel Issu du secteur, assure Ccependant un fonctionnement tout & fait normal du montage. Le courant ainsi fourni par la batterie est de ordre de 10 mA & 12 mA. La diode D1 évite un refoulement inutile du potentiel de secours vers le régulateur. Traitement des signaux | de Ia sonnerie d’appel Les signaux d'appel, sur une ligne tlephonique, se caractérisent par des signaux sinuscidaux d'une ré- quence de 25 Hz (soit 40 ms de | période) et d'une amplitude entre trétes de ordre de 100 V. Mais ine | s'agit pas pour autant de courant alternati; les polartés positive et négatve subsistent. es signaux sont pris en compte par Tintermédiaire du contact commun ~ repos » du relais (qui reste ouvert en position de repos) pour étre achemi- és, via la capacité isolement C16, sur un pont diviseur constitué de R3 et de RA Crest done tres atténués, quis arri- | vent en défrtve sur la base du tran- sistor T1 en tansitant par C8 Llors des sonneries a'appel, on reléve ‘lors, eur le collecteur de ce dernier, des créneaux calibrés a l'ampltude du potenti! d'alimentaton, La porte NOR (ill) de IC2 les inverse. | PRATIOUE l Délimitations des sonneries Les sonneries se succédent avec une ppériodicité de cing secondes (figure 2). Plus exactement, cette période de cing secondes se décompose de la maniére suivante ~ 1,7's de sonneries = 3,8 s de repos Les créneaux disponibles sur le col- lecteur de T2 sont pris en compte par le dispositf intégrateur constitué par D5, R7, R17 et C9. Lots des repos (ou s'il n'y a pas de sonnertie), la sortie de la porte NOR. {tt) présente un état « bas », Lors des 1,7 s active, la capacité C9 se charge “ot case place 82 i e100. | cD 00. el .| 4 00K a oe ica covorT 5 [5 yy 0 Fes yi ght, nt des signaux nerie d’appel | x d'appel, sur une ligne ue, se caractérisent par x sinusoidaux dune fré- 25 Hz (soit 40 ms de t dune amplitude entre ordre de 100 V. Mais it ne pour autant de courant les polartés posite et bsistent. Délimitations des sonneries xsont pris en compte par Les sonneries se succédent avec une ire du contact « commun périodicité de cing secondes (figure 2) 1 elas (qui este ouvert en | Plus exactement, cette période de repos) pour étre achemi- | cing secondes se décompose de la capacité d'solement C16, | maniére suivante : tdiviseur constitué de 3 - 1,7 s de sonneries 3,8 s de repos les atténués, quills arri- | Les créneaux disponibles sur le col- itive sur la base du tran- | lecteur de T2 sont pris en compte par transitant par C8. le dispositit intégrateur constitué par rneries d'appel, on reléve | D5, R7, R17 et C9. collectour de ce dernier, | Lors des repos (ou s'il n'y a pas de ux calibrés l'amplitude | sonnerie), la sortie de la porte NOR id'alimentation. (ll) présente un état « bas ». Lors des ll de IC2 les inverse. | 1,7 s active, la capacité C9 se charge 2 t FOS 2k jag os Pas lealaet | 3 We dso [ex ‘uicr | tases | o2 pe | Me | ¥os oro aancltshen lay aaa =e Peériodiquement (40:ms) et assez rapi- | Sur la sorte de a porte AN ement au travers de DS et R7. En | cette méme apparition « revanche, alle ne peut se décharger | logiques, mais avec des ét que plus lentement lors des états et « bas » nettement affim «bas » présentés par cette porte | NOR, étant donné la plus grande | Intégration de la séqu de sonneries Cette durée de décharge est de toute Un second dispositf ints fagon supérieure aux 20 ms corres- formé par D6, R8, RIS pondant aux états « bas » sur la sor- | fonction consiste a intég tie de la porte NOR. I! en résulte un | « haut » de période cing état quasi « haut » sur les entrées | correspondants aux sonne réunies de la porte AND (|) de IC3 | ponibles sur la sortie dela pendant les durées actives des son- | () de IC3. Le principe de Nreries et un état « bas » lors des | ment est le méme que cel dans le paragraphe précéd Domotique ch coat 2: cD 400" 13: co4081 a 290 gnu sift al ‘vaica Ras 018 qn ps], acti Fy R23 ci wd wa ic2| igo ts fs : s ies pn Ral ; nite coset voc vo 3x ony avy ita oe ns Périodiquement (40 ms) et assez rapi- | Sura sortie de la porte AND, on note | Ainsi, lors d'une séquence de sonne- dement au travers de DS et R7. En cette méme apparition de niveaux res, les entrées réunies de la porte revanche, elle ne peut se décharger _ logiques, mais avec des états « haut » | NAND (Ill de ICt sont soumises @ un ‘que plus lentement lors des états | et « bas » nettement affirmés. état quasi « haut ». Il en résulte un « bas » présentés par cette porte état « bas » permanent sur la sortie NOR, étant donné la plus grande | Intégration de la séquence | decette méme porte. Get état « bas » valour de R17. | de sonneries ‘subsiste tant qu'll existe des signaux Cette durée de décharge est de toute Un second clspositfintégrateur est de sonneries en provenance de la fagon supérieure aux 20. ms cores- formé par 06, AB, RIB et C3. Sa | ligne tléphonique pondant aux états « bas » sur la sor- | fonction consiste & intégrer les états tie de la porte NOR. len résuite un | « haut » de période cing secondes, | Comptage des sonneries ‘tat quasi « haut » sur les entrées | correspondants aux sonneries et dis- | Le circuit référence IC4 est un comp- rGunies de la porte AND (!) de ICS | ponibles surla sortie de la porte AND | teur/décodeur décimal. pendant les durées actives des son- | (de IC3. Le principe de fonctionne- | Rappelons qu'un tel compteur avan- Neties et un état « bas » lors des | ment est le méme que celui explicité ce dun pas au rythme des fronts repos. dans le paragraphe précédent. -|-montants présentés sur son entrée Domotique « Clock » (brache 14). Les créneaux de comptage issus de la porte AND (0, aprés avoir transité par le trigger constitué par a porte AND (IV) et ses résistances périphériques R9 et R19, sont présentés sur cette entrée du compteur. Mais ce dernier avance seulement d'une position & condition que son entrée de remise & z6r0 (broche 15) soit soumise & un état «bas ». C'est le cas grace a Vintégra- tion évoquée précédemment. Toutefois, au moment oi! se produit le premier front ascendant de compta- ge, cette fonction « intégration » n'est pas tout a fait achevée. len découle la non prise en compte de la premiére sonnerie. ‘Au début de la seconde sonnerie, état « haut » disponible sur la sortie SO se déplace sur la sortie St, puis, ‘ur S2 lors de la troisiéme et ainsi de suite, Suivant le numéro diordre de Vinterrupteur DIL que Yon aura fermé, un état « haut » apparattra a un moment donné sur Iextrémité positt- ve de R10. Etant donné les sorties roliées, il est ainsi possible de faire apparaitre ce phénoméne au bout de ‘quatre, six, hult ou dix sonneries. Prise de ligne A état de repos, une ligne télepho- nique présente un potentiel continu: de'ordre de 50Va 55 V, Das que on décroche le téléphone, l'impédance: propre & Vappareil fait chuter le Dotentiel de ligne une valeur de yavarev. Crest le crite de prise de ligne. Les portes NOR () et (il) de IC2 for- ment une bascule monostable. Das que |'entrée (6) est soumise a un état «haut », méme de faible durée, la sortie de la bascule passe & l'état «haut » & son tour. Compte tenu des valeurs de R20 et de C11, la durée de cet état « haut » ‘est d'environ quinze secondes. Pendant cette temporisation, le tran- sistor NPN 12 se sature. Son collec teur est chargé par la bobine du relais, de prise de ligne, lequel se ferme aussitét. Etant donné la mise en paralle de R16 sur a ligne, il se pro- duit la prise de ligne. Les sonneries cessent. La capacité C3 se décharge dans les dix secondes. La sortie de la porte NAND (il) repasse & son état «haut » de repos. Le compteurIC4 se trouve remis a 26ro, La led jaune L2, également inséréo dans le collecteur de T2, signalise la fermeture du relais. La diode D3 pro- tég@ le transistor des effets liés la surtension de self qui se produit essentiellement au moment de l'ou- vorture du relais. La résistance R21 eat insérée dans le circuit d'alimenta- tion de la bobine du relais. Cette résistance introduit la chute de potential nécessaire pour aboutir & tune valeur de 6 V aux bomes du | elas. SiR est la résistance ohmique de la bobine, on choisit R21 en appliquant la relation R21 = 0,20 x R. Crest un | bon compromis entre la valeur du potentiel normal dalimentation et ‘celle du potenti! de lalimentation de ‘secours. ‘Au bout de quinze secondes, la sortie de la bascule monostable repasse & son état normal de repos. Le relais, sTouwe et la ligne est restituse. Appréciation de la température ambiante Crest & une CTN (résistance & coofi- cient de température négatif) qu'n- Combe le réle de contrler la tempé- ralure amblante. Un tel composant présente sa valeur nominale de résic- tance pour une température de 25°C. ‘Au point commun de la CTN et de R12, on reléve un potentiel d'autant plus haut que la température est basse. Ce point commun est reié & | rentrée non inverseuse de V'ampiti- ne BB www elortroniqueprotique. com ELEGTHONGUS PRATIOUE cateur opérationnel IC8, monté en ‘comparataur de potentiel. Son entrée inverseuse est en relation avec la sor- tie médiane de l'ajustable At. ll est ainsi possible de soumettre cette entrée au potential souhaité en agis- sant sur la position angulaire du cur- seur. Si ce dernier accupe une posi- tion telle que le potentiel de sortie correspond & une température don- ‘née, deux situations se présentent + le potentiel de entrée non inver- seuse est supérieur & celui de entrée inverseuse, c'est-a-dire que la tem- pérature A laquelle est soumise la CIN est considérée comme trop basse, La sortie du comparateur pré- sente un état « haut ». Il en est de méme en ce qui concemne la sortie de la porte AND (ll) de IC3 et celle de la porte AND (ll) du méme Cl. La led rouge « anomalie » L3 est allumée. = le potential de l'entrée non inver- seuse est inférieur & celui de lentrée inverseuse. La température controlée est jugée normale. La sortie de I'am- plificateur opérationnel présente un état « bas » a la tension de déchet pprés (environ 2 V). Mais las sorties des portes AND il) et (il) présentent de vrais états « bas ». La sortie de la porte NOR (ll) de IC2 passe a l'état ‘haut » ot la led verte « normal » L4 s'allume. La résistance R25 introduit une réac- tion positive au moment des pas- sages de 'amplifcateur opérationnel sur Tune ou l'autre des positions afin d'obtenir des basculements francs. Les spécialistes désignent cette ‘caractéristique par le terme « hysté- résis ». Dans les thermostats, "hysté- résis s'exprime en degrés Celsius. Crest la cifférence qui existe entre les températures de basculement selon que la température croft ou, au contraire, décroit. Commande du générateur de sons Le circuit 107 est un « 555 » monté en oscilatour. Si son entrée « RAZ » (broche 4) est soumise A un état «bas », cest-é-dire tant que la ligne téléphonique n'est pas prise, il est inacti. En revanche, dés que catte centée est reliée & un état « haut », lorsque le reais de prise de ligne se ferme, il entre en oscillation. Sa sortie (broche 3) délivre alors des créneaux dont la période se détermine par la relation : 0,7 (RIB +2 R14) C10 Compte tenu des valeurs des com- Posants utlisés, cette période est de ordre de 0,2 s. Les signaux atta- ‘quent entrée d'un compteuridéco- dour décimal IC5. Tant que la ligne Nest pas prise, ce compteur est maintenu sur sa position zéro étant donné que son entrée « RAZ » (broche 15) est soumise & un état «haut » en provenance de la sortie de la porte NAND (IV) de C1. Das que le relais de prise de ligne (photo A) se ferme, le compteur evient actif. En effet, il regoit les cré- eaux de comptage générés par IG7 ‘et son entrée « RAZ » est a l'état « bas », L’état « haut » se déplace alors, au rythme des fronts ascen- dants des signaux délivrés par IC7, sur SO, puis sur $1 et ainsi de suite. Deux possibiltés se présentent 2 ce niveau: + la valeur de la température est considérée comme normale. Lentrée (5) de la porte NAND (ll) de IC1 reste soumise & un état « bas ». ‘en est de méme en ce qui concerne la sortie de la porte NAND (). Le ‘compteur passe & la position $2, $3, $4 et revient & la position SO étant donné la remise a zéro consécutive & la liaison 85, via D11, vers la broche 16. Cette succession de positions se ‘poursuit ainsi indéfiniment. - la valeur de la température est trop basse. Lientrée (6) de la porte NAND (ll) est maintenant soumise un état « haut ». A chaque fois que le compteur atteint la position S2, il se trouve immédiatement remis A 26ro pear le bizis de la sortie de la porte NNAND () et la diode D13. Le comptour alterna indéfiniment les positions $0 et St. Production des sons ICB est également un « 855 ». Les résistances R26 a R33 insérées aux sorties S1 a $4 de ICS sont a 'origine | oscillations dont les périodes se déterminent au moyen de la méme relation que celle Indiquée au para- raphe précédent. II s'agit d'obtenir des sons mélodieux et présentant lune certaine harmonie pour que Iin- Domotique Tableau 1 : Valeurs normalisées des fréquences de la troisiéme octave dication périodiquement émise res- semble & un jingle. En fait, air musi Cal « visé » est la succession DO, Ml, SOL, DO, notes caractéristiques de "accord parfait Le tableau 1 reprend, ttre indicat, les valeurs normalisées des. fré quences dela troisidme octave. Ges valeurs sont ‘és relatives. Le plus important n'est pas la valeur en tant que telle de la fréquence carac- ‘erisant une note donnée, mais le res- pect des rapporis entre les notes our que la séquence reste musicale. Par exemple, si le D0 obtenu s'ex- prime par Mégalite Foos = 264 x K (k étant un coeficent donné),ilestobl gatoire que les égaltés suivantes soient aussi respoctéos Fo Fso.s Food = 528 x K ‘On peut exprimer ces mémes égal- tés en ramenant le tout aux periodes “Toos = K'/264 (1) Twa = 830 @2) Ts013 = K'/396 (3) Toos = K'/528 (8) Lorsque le compteur IGS occupe la position St (correspondant a la note 03), la période des oscillations ‘générées par ICB ost do : To0s = 0,7 (75 + 39 +66) 10° Tooa = 126 x 10° On peut en décuire que Ke = 126 x 264 x 10° Si on veut respecter 'égalité (2), i Convent que pour la position $2 du compteur, qui correspond a la note Mia, on obtienne : 126 x 264 1, $= 100.8% 108 hua agg 10s 1008 «10 \Vérifions cela en tenant compte des résistances insérées dans le circuit de loscillateur ‘Tus = 0,7(68 + 10 + 66) 10° Tua = 100,8 x 10° Le lecteur vérifiera sans peine que pour les positions $3 (note SOLS) et 'S4 (note DO4) de ICS, les égalités (3) ct (d) sont également vériiées. ‘Comme nous l'avons déja indiqué au début de cet article, lémission du Jingle correspond & une situation nor- male. Au contraire, sila température ccontrélée est trop basse, le généra- tour de sons produit un signal d'aler- te, qui est une succession de notes Do. Les signaux issus de IC8 sont injec- tes dans la ligne téléphonique par Vintermédiaire de C15. En agissant sur la position angulaire du curseur de I'ajustable A2, il est possible de régler lintensité sonore a la valeur souhaitée. Réalisation Le montage du module La figure 3 fait état du circuit impri- imé. Il appelle peu de remarques, si ce rest celle qui consiste a toujours se procurer les composants nécessaires our étre en mesure de modifier 6ventuellement une cote d'implanta- tion pour un composant dont le dimensionnement différerait de celui publi. Toutes les pastiles sont & percer & "aide d'un foret de 00,8 mm. Certains trous sont & agrandir & 1 mm, voire & 1,3 mm afin de les adapter aux dia- metres des connexions des compo- sants les plus volumineux. La figure 4 précise implantation des ‘composants, (On commence par les straps de lia- sons, les diodes, les résistances, les supports des circuits intégrés et, d'une maniére générale, par les com- posants de faibles hauteurs. On achéve insertion par ceux plus « fortement » dimensionnés. Attention au respect de lorientation es éléments polarisés. Dans un premier temps, les curseurs des alustables A1 et A2 sont a placer fn position médiane. fne BBE wan olectronquepratique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE Domotique Nomenclature Résistances 18 straps (8 horizontaux, 10 vericau) I: 2.2 kB (rouge, rouge, rouge) Re : 470.0 Gaune, violet, marron) 3 : 470 k& aune, violet, jaune) Fi, RS : 22 KO (rouge, rouge, orange) RE a RIS: 10 kB (marton, nor, range) R16 : 390 2 (orange, orange, matron) R17 : 100 KO (marron, nor, jaune) IB : 220 ko (rouge, rouge, jaune) R19, R20: 100 ka (marron, noir, jaune) EI : 22.0 rouge, rouge, noir voir texte 22, R23, R24 : 1,5 kO (marron, vert, rouge) | R25: 1 Ma (marron, not, ver) | R26 : 75 ko (violet, vert, orange) R27 : 09 ka (orange, blanc, orange) | 28 : 68 ko (bleu, gts, orange) R29 : 10 ka (marron, noir, orange) G0, RST :27 KO (rouge, violet, orange) | a2, 4S: 12 kO (marron, rouge. orange) R34 : 3k (orange, orange, orange) [At : Ajustable 100 k2 AZ: Austable 10 ke CIN : Résistance de 10 ke (ur module ou hors module) Semiconducteurs i, D2, 03: 1N 4004 D4 a Die: 1Na148 U1, LA: leds vartes 0 3 mm 2 :Ied jaune 6 3 mm 1B : led rouge o 3 mm Ti, Ta: NPN/BC 547 Iei 0 4011 62:60 4001 163: CD 4081 164, 1c5 : cD 4017 108: LM 741 17, 108 LM 555, REG : 7609 Pont de diodes Condensateurs 1: 2200 p25 v 2, C8: 100 pF/16 V c4ac7:0.1 pF €8:0,22 pF 3, C10: 22 pF/I8V C14: 200 pF/I6 V 612, 013, C14: 10nF 6150.47 oF (C16 0,22 pF/t60 V Divers 3 supports 8 broches ‘3 supports 14 broches 2 supports 16 broches ‘2 borers soudables 2 plots ‘Tansformatour 220 Vi2 x 6 Vi2.5 VA. REL: Relais 6 V/1 RT |: nterrupteur monopotare ‘Accumulatour 7,2 V ~200 mAH Coupleur pression DIL: groupe de 4 interupteurs OIL ne 822 wow.clectroniquepratique.com, cm (a) “= Siac laa ea ee eo = |@ | Coan ao gay ; “O, a louie | po a) a | ee SEINE icy Réglages Ajustable At Gnicommnencit par rage l:thaono- | stat de commande du chautfage & une température inféieure de deux degrés de celle que on retient comme température minimale, Par exemple, sila température minimale est de huit dogrés, on régle le thermostat & six dgrés, Il faut, bien sir, attendre le temps nécessaire pour aboutir & catte demiére valeur. Lorsqu'ele est aiteinte, on tourne le curseur de Vajustable At dans un sens ou dans autre pour trouver la position « fron- tidre » dallumage de la led verte et extinction de la led rouge et inverse- | ment. Le curseur de ajustable At est alors cortectement positionné Pr la suite, replacer le thermostat ddéfinivement sur la valeur de huit degrés. -RATIQUE Interrupteurs DIL Choisir le nombre de sonneries nécessaires avant la fermeture du rolais de prise de ligne : quatre, six, hhuit ou dix en insérant rinterupteur correspondant (photo 8). Ajustable A2 A Taide d'un telephone portable, appeler le numéro de la ligne sur laquelle est raccordé le montage. La puissance des sons injectés dans la ligne augmente si on tourne le cur- ‘sur dans le sens horare. R. KNOERR, Domotique LA PERFORMANCE AERONAUTIQUE ET SPATIALE AU SERVICE DE L'AUDIO ‘TRANSFORMATEURS D'ALIMENTATION | 6 rue Frangols Verdier finn Tinie ncéene | 31890 PLAISANCE DU TOUCH fea [eecenteee Pare] | ‘Tél 05 61 07 8577 / Fax 05 61 86 61 89 EG BAD DAD ome | Emel: contactacentlacoe f.com “47-48-18 Promo tubes ees "2x 2200-2 6.30 noe T1522 2 8 mame 12290-20090 ‘mna0e {E7100 «83-3167 sme 1616218 in, 20120 Lom: 25 BV: CVn mame 217 Sac 2410 same 16 flea 2x 2007-1 same THE170 Eom: 2300» 2 45K same| | 17160 OO» 631+ 412581 « 781 wae 2a 3OV-4s2I6V-V-830 wave] | 208 aY-aV-ceste rime] | leis 1005 tng 08390. 750-63-40 5 fea isaac] | “TRANSFORMATEURS OE SORTIE TED a” |p. Prin Ip. 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Nous faisons a nouveau appel & ses propriétés pour la réalisation d’un altimétre | pouvant étre portable ou embarqué dans un véhicule. capteur MPX 2200 AP est du type piézoélec- | une moyenne de 1013 hPa, ce qui trique. ll est prévu pour correspond a 760 mm de mercure fonctionner dans une plage (11 mm de mercure = 133,322 hPa). de pression absolue de 0&2 bars. | Jusqu’a une altitude de 3 000 métres, Rappelons qu’une pression de 1 bar | on peut considérer que la pression corespond a une atmosphére, soit diminue de fagon quasi linéaire, 1.000 hPa ou 100 kPa. comme le montrent les valeurs. du Sa rétérence de réglage est le vide. tableau A Ge capteur est muni d'un dispositf | Dans larélts la pression atmosphé- interne de compensation de la tem- | rique au niveau de la mer (et done pérature. Son potentie! nominal d'li-.| également en altitude) fluctue sou- mentation est de 10 V. Il peut néan- vent, en particulier lorsque le temps ‘moins accepter un potenti! maximal est variable. C'est la raison pour do 16. laquelle Vutlisation d'un altimétre, Dans la présente application, nous | dont le fonctionnement est basé sur Valimentons par une source de 6 V. | des mesures de pression, reste pro- Ce captour comporte deux sorties | blématique et nécessite de fréquents utlsation : Vout + et Vout -. C'est | réglages dadaptation a la pression sur ces broches que Ion récupére un | du moment. Cependant, une fois potentiol de Tordre de 12 mV pour cette adaptation effectuée, ce type Une pression absolue de 1.000 hPa. | daitimétre indique des valeurs. avec Ge potential passe & 0 V lorsque la une précision et une flablté tout & pression devientnulle,c'est-a-dre en fait acceptables. présence du vide. La diminution de ce potentie! est linéaire. Le coefficient de variation || | Aunude ym) | Passion hea Av/Ap est done de 12 mV/1000 na, soit 0,012 mV/hPa | ° won| : 110 | Pression aise ceieaae| aah eee | et altitude leggte sees ecileare | |} [mee 7 La pression atmosphérique varie sen- slblement avec Tatitude. Rappelons Tableau A fne 32B won electroniquepratque.com ELECTRONIGUE FRATIOUE qu'au niveau de la mer, olle est égale | Fonctionnement Alimentation La source d’énergie retenue est une batterie de 7,2 W/200 mAh. Un régu- lateur 7806 délivre sur sa sortie un potential stabilisé & 6 V (figure 1), Le montage est muni d’un connec- teur femelle pouvant recevoir, par Iin- termédiaire d'un fl de raccordement relié & une fiche allume-cigare, le potential de 12,5 a 14 V issu de la batterie d'un véhicule. Dans ce cas, la batterie de 7,2 V est en charge. La diode D fait office de détrompeur, tandis que Rt limite le courant de charge € une valeur de Vordre de 15 mA environ, Lorsque I'on ferme Iinterrupteur It, le montage est opérationnel. La capaci- té C1 file les éventuelles ondula- tions en provenance de |'alternateur du véhicule. La capacité C2 apporte un complément de filtrage et C3 assure le découplage nécessaire entre montage et alimentation. Les potentiels traités sont extréme- ‘ment falbles. II est donc essentiel de disposer d’un potentiel d'alimenta- tion tés stable pour assurer un fono- ‘tionnement correct de l'altimétre. Paramétres de référence Le capteur délivee sur ses sorties Vout + et Vout - un potentiel dépen- | | 2 aot ayn | | dant essentiellement de la pression ‘du moment. Dans les explications qui vont suivre, les données numériques sont celles qui ont été relevées sur lo montage publié. Le lecteur ne reléve- ra pas forcément les mémes valeurs, Mais le principe reste bien entendu identique et Il suffira de prendre en compte les données effectivement mesurées, Les paramétres de référence sont au nombre de trois : = le potential relevé entre les broches Vout + et Vout - du capteur, soit 12,41 mv (@relever avec un voltmatre de sensibilité adaptée) - la pression atmosphérique de len- droit, soit 1018 hPa (@ mesurer avec tun baromatre de précision suffisante) = Valtitude de Vendroit, soit 60 m (données figurant généralement sur les informations générales relatives & la commune) Potentiel de référence Le potentiel déliveé par le capteur ‘est pas référencé par rapport au « =» de lalimentation. Cette différence de potential est en quelque sorte flottan- te. Il convient donc, dans un premier ‘temps, de définir une référence. Afin que les divers ampliicateurs opérationnels ulils6s dans le monta- ge puissent travailer dans des condi tions optimales, cette référence, repérée par le symbole « masse » sur le schéma, sera égale a la demi-ten- sion d'alimentation, soit + 3 V. Tout se passe comme si les ampiicateurs talent soumis @ une alimentation symétrique de + 3 V par rapport & cette masse de référence. Pour la matéraliser, le pont dlviseur R2/R3 définit en son point médian un potential de 3 V par rapport au « - » général du montage. ampiiicateur (Il) du boltier LM 324 (qui en contient 4) est mont vveur de potentiel. Sur sa sortie, on recusile alors ce méme potentiel ser- vant de référence & tous les poten- tiels que nous évoquerons par la suite. Les capacités C4 et C5 assu- rent le fitrage nécessaire et conférent Une meilleure stabilté & cette alimen- tation symétrique. a | Amp! ion différentielle ‘Afin_d'obtenir un potentiel représen- tatif et exploitable de la pression ‘mesurée par le capteur il est néces- saire de référencer la difference de potential correspondante par rapport ‘au potentiel évoqué ci-dessus. De plus, une amplification s‘impose en vue d'un traitement optimal ulté- rieur. C'est le rble de tamplificateur différentiel que constitue amplifica- tour opérationnel (IV). A Tiintention des puristes, rappelons larelation de base d'un tel type d'am- plificateur : RIDIN RS, RI RS(RI2 +RA) “YA” “RS Dans le cas oi la double condition : Ra = RS et R11 =R12 est respectée, le lecteur observera que la relation se simplifie pour devenir : Dans le cas présent, le gain théorique RI1/RS de cet étage ampificateur est de 22, we 322 ww clectronquapratique.corn ELECTRONIQUE PRATIOUE Atituds tm) Ee mPa) posed else Be 3000 me Tableau B Dans la pratique, pour une valour de (Va Ve} mesurée de 12,41 mV, le potentiel de sortie Vs a été mesuré a 274,9 mv. len résulte un gain réel de 2749/12/41 = 22,151 Co gain est une constante du montage. En conséquence, la variation Av /Ap du potentiol Vs en fonction de la variation de la pression atmosphé- rique, sera de : (0,012 mV-nPa x 22,151 = 0,266 mV/hPa Mise en relation avec la variation de altitude Reprenons le tableau des pressions fen fonction des altitudes et calcu- lons, dans le cadre des valeurs y fqu- rant, quelle serait la pression & une altitude de 50 métres ‘ooo Pig 1013- (1018-800) = Soit Pso = 1007 hPa Etant donné que la pression relevée ‘au. moment de l'expérience, & 50m altitude, était de 1018 hPa, on peut ‘considérer que toutes les valeurs des pressions du tableau sont a augmen- ter de 11 hPa. Le tableau A, ainsi réactualisé, se présente alors sous la forme du tableau B. Transposition a une altitude de 0 metre Nous avons vu que, pour une attitude de 60 métres, a valeur de Vs était de 274,9 mY, ceci pour une pression de joranPa, Pour une alitude de 0 mate, la pres- sion passerait & 1024 hPa, soit une augmentation de 6 hPa. La valeur de VS0 deviendrait alors 274,9 mV + (6 x 0,266 mY) = 274.9 mV 41,8 = 2765 mV. La valeur de Vs varie en raison inver- se de altitude. Lorsque "attitude ‘augmente, le potentiel Vs diminue. Il slavére done nécessaire de générer une valeur numérique de potentel qui soit en relation avec altitude et basée sur le diférentie! de la valeur Vs mesurée, par rapport a la valeur ‘so relative & une altitude de O metre Cette mission est confée a Yampiii- ‘cateur opérationnel (I Ce dernier est également monté en amplficateur diférentio. 11 présente ccependant la particularté d'une éga- lité des résistances R6, AT, RS et RO. ECTRONGUE PRATIQUE len résulte une amplification différen- tiole de gain 1, c’est-a-dire une simple ‘soustraction entre = le potential disponible sur le point mécian de I'ajustable At = le potential S {sortie de l'ampli-op w) Pour une altitude de 0 métre, cette ifférence doit étre nulle, ce qui revient a dire que le curseur de 'ajus- table Al est a régler de maniére & ‘obtenir un potentiel de 276,5 mV. Une autre fagon de réaliser ce régla- ge consiste & verifier que Ia sortie de Famplificateur opérationnel (i) pré- ‘sente un potential de = 276.5 mV - 274,9 mV = 1,6 mV Cola & 50 metres d'atitude, c'est: dire aux conditions de l'expérience. ‘Transposition a une altitude de 3 000 métres ‘Quand Valtitude atteint 3 000 metres, la valour Vs devient égale & 274, mV - (1018 - 712) x 0,266 mv, ‘soit 274,9 mV - (306 x 0.266) mV = 193.5 mv Le potential disponible sur la sortie de Pampli-op il), est alors de 276.5 mV - 193,5 mV = 83 mV Tarage du voltmatre numérique Llampli-op (I) est monté en suiveur de potentie, Sursa sortie, on recueile le potentiel disponible sur le curseur de Vajustable A2 Indestur Datel Le curseur de ce dernier est a régler de maniére a obtenir un potentiel de 83 mV sur la sortie de I'ampli-op, | torrupteur étant placé sur position « Réglage », ce qui a pour consé- uence la mise en relation de lentrée IN -+» du voltmétre avec le potenti! de 83 mV évoqué ci-dessus. | convient finalement c’agir sur le ccurseur de I'ajustable A3 alin que le voltmatre affiche la valeur 30.0. Rappelons que cet indicateur a une capacité maximale d'affichage de 1999, pour un potentiel de 199 mV. Pour la lecture du résultat de la mesure de latitude, il suffit donc de ‘multiplier indication affichée par 10. Cette disposition, consistant a prendre comme unité de base le décamatre, procure une indication davantage stabilisée que dans le cas d'une definition au métre LVinverseur 12 est & placer sur sa posi- tion normale. LValtimatre est maintenant opération- nel Cette situation reste satisfaisante tant ‘aue la pression atmosphérique demeu- ' égale & celle retenue pour I'expé- rience. Si elle varie, le soul calibrage restant effectuer consiste & agir sur le cur- seur de I'lustable At de maniére a obtenir 'indication § sur le voltmatro, si laltimétre se trouve a une altitude de 50 matres. Linitiaisation peut également s'et | fectuer @ niimporte quelle altitude cconnue, toujours en agissant sur le courseur de Vajustable At et en faisant apparaitre la valeur de Vattitude en ‘question sur laffichage. Réalisation pratique La figure 2 reprend le travé du circuit imprimé, Lequel appelle peu de remarques. ‘Avant sa réalisation, il est cependant conseilé de se procurer tous les composants nécessaires afin de modifier éventuellement les cotes d'implantation des pastilles relatives ‘aux composants dont la configura- tion géométrique présenterait des cit- ferences par rapport aux modtles publiés. Le schéma d'implantation des com- posants fait 'objet de la figure 8. On notera la présence de deux straps de liaisons. Attention au respect de la bonne orientation des composants polari- 86s, (On vérifora a 'ohmmetre que les cur- seurs des alustables sont placés en position médiane, avant leur implan- tation. Concernant V'justable At, fe seul qui sera souvent sollcité par la suite lors des utilisations de l'altimétre, on pourra, par exemple, monter sur sa vis de manceuve une piece cylin- rique faisant office de bouton. CConnacteur 12/15 Nomenclature Résistances 2 straps RI: 220 9 (rouge, rouge, marron) FR2, RB : 10 KO (marron, nor, orange) Fa @ RG : 100 K, tolerance 196 marron, noi, nor, orange) R10 : 75 kO (vile, vert, orange) Rit, R12; 22 MQ, tokrance 1% (rouge, rouge, nor, jaune) RIG: 47 ke (une, violet, orange) AI, A2, AS; ajustable 10 kO, 25 tours, axe vertical Condensateurs (C1: 2200 pr/I6 C2: 100 prev 63:0,1 uF C4, C5 : 220 pr V Semiconducteurs Ic :Lma24 DN 4004 Capteur de pression MPX 2200 AP EG : Régulateur 6 V - 7806 Divers Barrette 4 broches ‘Support 14 broches: 11 et 2: 2 inverseurs & glssione CConnecteur femelle (almentaton 12 V) Fiche male Fiche allume-cigare Fil pour alimentation 12 V (1 conduc- tur + masse) ‘Accumulatew 7,2 V/200 mah Couplaur pression Voltmétre de tableau avec afficheur LCD 3 1/2 digits - PMLCD (Velleman) fe 2B wu elec BNE epratiquE com ELECTHONGLE PRATIOUE Cette piace peut étre fixée a l'aide d'une goutte de colle de type epoxy (photo A). Le voltmatre numérique PMCLD de \Velleman se caractérise par une sen- sibiité nominale & pleine échelle de 200 my, Sa tension d'alimentation peut varier de 7 a 11 V. Les digits présentent une hauteur de 13 millimatres. Latfichage de 3 digits 1/2 comporte également un indicateur de polarté (+ ou -), Il se caractérise par une tres haute impédance d’entrée : supériou- rea 100 MQ. En cas de dépassement de la valeur maximale, laffichage « 1 » apoarait, La mesure périodique du potentiel se produit deux a trois fois par seconde, Laprécision de apparel est de = 0,5 %. La consommation est de l'ordre du miliampére. Le voltmétre dispose de ‘quate entrées : deux pour l'alimenta- tion et deux autres pour les mesures. Enfin, ses dimensions physiques sont de 68 mm x 44 mm. Réglages Le cheminement & suivre pour effec- tuer un réglage correct de |'altimétre est celui explcité dans les différents paaragraphes du chapitre consacré au fonctionnement, Pour plus de clarté, nous allons le résumer. Il s'agit d'une suite logique de mesures et de calculs dont les résultats peuvent étre consignés au fur et & mesure dans le tableau C. Dans ce tableau, les altitudes sont ‘exprimées en metres, les potentiels cen mV et les pressions en hPa. ‘Tous les potentials sont & mesurer par rapport a la broche (8) du circuit intégré (eauf pour le cas particulier de v9) Dans un premier temps, Vinverseur 12 ‘st & placer sur position « Normale ». * Altitude « a » (a < 1000) II s'agit de (altitude de rendroit ot Sleffectue le réglage de raltimétre, AAinsi que nous lavons dja indiqué, ce renseignement figure parmi les informations générales et topogra- pphiques de la commune, (On peut les trouver sur Internet. * Pression atmosphérique « P » Crest la pression atmosphérique du moment et & endroit du régiage. Eile peut étre mesurée & l'aide d'un baro- matre sutfisamment précis. Si ce der- ner est gradué en millimétres de mer- cure, la pression en hPa peut se déduire en appliquant la relation : P=H (mm de meroure) x 133,322 hPa * Différence de potentiel a la sortie du capteur « vs » Cotte valeur est a mesurer entre les broches (2) et (4) du capteur avec un voltmétre réglé sur une sensiblité de 200 my, * Différence de potentiel sur ta sor- tie « Vs» de rampli-op (IV) Cette valeur se mesure au niveau de la broche (14) du circuit intégré. * Gain « G» de amplificateur li s'agit c'un simple calcul : G = Vs/vs + Variation « A » du potentiel Vs par rapport a la variation de pression Cette variation est de 0,012 mV pour tune variation de 1 hPa au niveau du potential vs. Concernant Ia variation {de Vs, ily a lieu d'appliquer la relation : A=Gx0012 * Pression atmosphérique a Valtitu- de 0 metre En partant du tableau de référence reliant altitude et pression et figurant fen début article, on peut calculer la valeur théorique de la pression a l'al- titude « a » en appliquant la relation : P= 1012-1018 eH6)x Es = 1019 Mn Cette valeur théorique de Pa est alors | vw ei | ve [aes] ve | 72 Tableau C fe 322 ww electroniqucpratique.com ELECTRONIOUE PRATOU comparée a la valeur réelie « P » mesurée a l'endroit du réglage. (On en décuit alors a valeur d=P-Pa ‘A noter que cette valeur peut &tre positive, négative voire nulle. Elle est a ajouter algébriquement a la valeur 1018 du tableau de référence. La pression atmosphérique a 0 matre evient alors Po = 1013 +d = Valour de Vso a altitude de 0 matre Lorsque la pression passe de latitu- de «a» altitude 0, la pression aug- mente de la valeur Po - P| La variation de Vs est alors égale a (Po-P)xA, d'ou Vso =Vs + (Po-P)xa * Valeur de Us II s'agit du potentiel que l'on doit ‘obtenir sur la broche (7) du circuit intégré. Cette valeur doit ére tele que Us = Vso - Vs A ce niveau, il convient done ¢'agir sur le curseur de I'alustable A1 pour Cbtenir effectivement cette valeur sur la broche (7) du circuit intégré. * Valeur de P2000 Elle se déduit de la valeur de la pres- sion & 3 000 métres d'altitude, soit 701, a laquelle il faut ajouter algébri- quement la valour « d » Poo = 701 +d * Valeur de Vs2000 Lorsque l'altitude passe de « a» a 3000, a pression diminue de la valour P - Paooo La diminution correspondante de Vs est done de (P - P3000 ) x A Doi Vsso00 = Vs - (P - Po000) x A + Valeur de Usa000 C'est la valeur que 'on mesurerait sur la broche (7) du circuit intégré a une altitude de 3000 matres. Elle se cao. 2|ce7,ce8 sour 38v Radial 5 5 |080 > Das ‘sNdoot 1)oa6 Leo sficso 7315 ‘ices 7015 s}Fa0 100mA, Lent 4|Re0 > Res 100 saw 1% s|Re2 22K sw 1% s|s20 switch por 1[TR20 230/2x18Vac] _15VA Nous présentons un ensemble de ras copeeeriem| * 12 tecuence do 500 Hz, interven- mesures qui mettent ittéalement « a tion sur les potentiom@tres P1 et P2 nu » cette réalisation. Tee ee aaa | ne dot pas modiner ‘amplitude du | Outro les mesures rlatves au pré- {Heed nm signal ampiitateur et & son corecteur de i eae ees or Ct ‘5 Pos. -2Cr, Positionner P1 et P2 au maximum et _ tonalité, l'amplificateur pour casque, 10|Cosse 13am ss'assurer quill y a bien accentuation une mesure sérieuse de conformité a ‘Jenoze Oma des graves et des aigus aux ffé- la nome RIAA simposat y adr leds oe quences de 20 Hz et 20 kHz. Les figures 5 et 6 présentent respec- aces once Pourtestrlefonctionnement du pr | tvement la réponse au signal camé [so 0th po chose amplficateur IAA, injecter un signal du préampli et de ampli pour q ahaa ay oe: sinusoidal de 3 mVac a 1 kHz. casque. teeercre lest resttué avec une amplitude de | Bien cue ces deux wes somblont 500 vac en sorte. curleusement semblabes, elles sont int B22 wnw.electronieysepratique.cam ELECTRONCLE PRs Corr 19H Correction de Tonalité 8 e & i pe BBE www oleetErietepratique com ELEC g& DAT AT KRE= 0H DY bien le résultat des deux mesures respectives. Ceci démontre le comportement exceptionnel de l'ampli casque dont Je temps de montée est de 4 ys. La mesure de la distorsion harmo- nique et du bruit dela partie préampli est visualisée en figure 7. On note que le niveau de référence de la mesure du bruit est de ~ 60 dBV et ‘que seule la composante a 50 Hz est présente. De plus, elle résulte en par- tie du bane de tests. Le taux de distorsion a 1 kHz pour 1 Veff en sortie « préampli » mesuré au distorsiomatre est de 0,01 %. ‘Aux fréquences de 100 Hz et 1 kHz, les harmoniques sont noyés dans le bruit sous les - 80 dB, La représentation spectrale montre la seule présence de H2 8-76 dB pour le soul test & 10 kHz. La figure 8 présente la mesure de ta DHT et de la distorsion d'intermodu- lation de 'amplificateur pour casque. La DHT reste inférieure & 60 dB &-1 dB de la puissance nominal. La DIM est de - 76 dB par rapport au signal a 60 Hz placé @ 0 dB. On distingue les deux battements & 50 Hz de part et d'autre de la porteuse a 7 kHz II s‘agit de Vinfluence parasite du bane de tests. Souls les deux battements & 60 Hz doivent étre pris en considération La courbe de réponse présentée en figure 9 monire effet des. correc- tions de tonalités sur une échelle de 40 dB. La mesure en position neutre DHT oD Fa = 0s OF est I6gérement affectée par T'nfluen- Cc résiduelle du Baxendall La variation de la réponse entre 20 Hz cet 20 kHz reste inférieure & 1 dB. Le test de conformité du préampl RIAA est plus dalicat en raison de Iin- teraction fréquence-amplitude. Pour réaliser ce test, nous utilsons un auxi- liaire de test « anti-RIAA » (figure 10) Qui normalise la mesure. II sufft alors diinjecter un signal _d'amplitude constante de 20 Hz & 20 kHz et de mesurer le signal en sort. Nous ne montrerons pas ici la courbe de réponse RIAA, car avec son ampli- tude de 40 dB sur Vaxe Y, toutes les courbes de tous les préamplis RIAA sont identiques. Le graphe en figure 11 montre cart fen pas de 0,1 dB par rapport & ladite ome pour les canaux droit et gauche. Cet écart de = 0,4 dB entre 20 Hz et 20 kHz n’est pas critique en regard de la linéarité des cellules MM ui est rarement inférieure a + 1,5 0B. DT Kir S00 Caractéristiques Techniques: [Bande passante [Temps de moniéo Jcain freux de cistorsion 100 He > 10 KHz Jcontarmié RIAA 20 Hz > 20 KHz [sensibite RIAA [Correction de tonalté 20 He/ 10 KHe [signal de sortie maximum Rontlement & Brut en sorbe Rappon SignaVBrut Eniéo linéaire Rapport SignaVeruit Entra FUAA impedance deniéo impédance de sorie Diaphanio 100 Hz 10 KHz Faux de dstorsion a 100nW_ Distorsion dintermoduiaion (SMPTE) JRonfiement& Brut en sortie ‘A usage, cette réalsation se révéle trés complete et propose la plupart des fonctionnalités indispensables en audio. Au test d'écoute, le préamplifi- cateur est simplement « transpa- rent », il n’ajoute aucune coloration, tout en apportant un gain program- mable de 10 dB. Les réglages de tonalités sont progressifs et en aucun Bre > SORA -1c5 4 He> 100 KHea 38 3.5 uSee (0 + 1008 - Paramétrable ‘<0,03% 8 1 Vac / Typ: 0.01%) 4 0,508 ‘3 mV a 1 KHz pour 00m en sortie I-15 eB 5 Vac & 2% de DHT <20 Vac > 90:08 pout | Vao en sorts > 70.dB pour | Vac an sorte ‘47 Ka (Eni 5) 00.0 > 5038 Toomer 10 He > 50 Kz 81 6B 6 He > 90 KHz 8-3dB <5 Sec <0,1% 009% << 100qvac > 80 38 320 RCA 230Vac- 1SmA-35VA ‘3301170545 mm 2K ‘cas agressifs. L'écoute au casque restitue le message musical avec une excellente dynamique et une défini- tion étonnante. J-L VANDERSLEYEN Pour tes données de fabrication, des cartes lmprimées ou quelque probiéme Fapprovisionnement, n’hésiter pas ‘contacter auteur @ adresse suivante jlvandorsteyend@skynet.be ou via son site wonu.novotone.belir

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