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NOVEMBRE 2007 & www.electroniquepratique.com@5,00€ CA Temporisateur.\| EME: [2 géant BET tates a capteur MPX 2200 AP eRe avec horloge « temps réel » vd @ aa oO oo a oo, aie rn Initiation Internet pratique Le condensateur, composant incontournable Micro/Robot/Domotique + Alarme UHF pour deux-roues Robot pédagogique a PIC 18F452 Barométre électronique Compteur et temporisateur de précision Programmateur 4 relais avec horloge _ « temps réel » Audio Et si on parlait tubes (cours n°39) : lamplificateur MC30 de Mc Intosh Générateur hybride basses frequences, 1Hz @ 200 kHz Fondatewr: Jean-Fere Ven - TRANSOCEANIC SAS au cai 574000 €- 3, oulevar Ney. 7018 Pate Tl O14 6580 80-Fox=O1 4465 600 Thoret: htamneleconqnpaiqve.com Président Pack Vere Dietaur dls pubcation et ela redaction Paice rch ‘Sect de édacton: Esa Sepuveds- Coueture: Doririaue Duras - Musatons Ash Bouteele Sanders |ABONNEMENTS: 12-24, qi ca Mare 75164 Pars Cave 19 Te 0} 4 848 15- Fax: 0 <2 0462 - Pcie ur emvopoe» Senee Aone = [ATTENTION Siveus ts ja born vous acter note ce en jagrat vote element sot ae de vos ders bandos-acresss, oe ele es indations uly Feuent. ‘Abonmements USA - Canada Cortacer Express Mag - nn eoresinag.com -exrayBespressmag com = Tif bonnement USA Canad 60 € TARIFS AU NUMERO :Fance Mékoplane 500 € + OOW Avon: 60 €» DOM Surface 5.80 € » TOM 600 XPF» Pra coin: 5.00€ Belgque: 550 € + Espagne 5.80 € + Groce 550 € «Suse 1000 CHF + Mage 0 MAD + Tunse: S200 TNO + Caraaa 0 § CAN ‘© La reproduction ot utsation mem e tot ance (communications techniques ou documentation) ext de i owe Etecronique coasée 4a sockets TRANSOGEANIC tune gamme compléte de pla~ tines de prototypage, pla~ tines permettant la mise en couvre des circuits intégrés en boitier SO/SOP/QFP/PLOC/OFN et mame pour les boltiers de type BGA qui sont normalement impossibles & souder sans outilage spécialisé Toutes les broches des composants soudés sur ces platines sont reprises sur leurs cétés, afin que ces Connexions soient plus facilement accessibles pour la réalisation du prototype. IN existe des platines de prototypage depuis plusieurs années, mais celles-ci ne sont plus adaptées a la ‘miniaturisation de plus en plus pous- sée des nouveaux circuits ‘SchmartBOARD a inventé un princl. pe simple mais trés efficace. En effet, Vutlisateur de composants CMS se heurte a deux types de problémes. Le premier réside dans la mise en place et le maintion du composant durant toute I'opération de soudage. Le second consiste a éviter les ponts de soudure qui se forment entre les pattes, la plupart du temps distantes de quelque 1/10° de mm seulement, Les platines SchmartBOARD/ez, par un systéme simple ot ingénioux, per- mettent de s'affranchir de ces aiff- cultés. Ce systame consiste a avoir recours & des platines sur lesquelles des rainures sont préfabriquées atin ’épouser la forme des broches des composants. Ces rainures. forment des canaux dans lesquels le compo- ssant vient se loger et s‘immobilser. I sufft alors d'appliquer, sans sou- dure additionnelle, un peu de flux dans ces canaux et de les chautfer un a un au moyen d'un fer & souder pointe fine, afin que la soudure, déja présente dans les canaux, vien- ne en contact avec chaque broche du composant. Les dessins donnés ccl-dessous montrent le principe utlis La société SchmartBOARD com- mercialise également d'autres pla- tines de prototypage non équipées du systéme de rainurage. Elles per- mettent, par exemple, la réalisation C'alimentations ou proposent sim- plement des zones pastilées pour composants CMS divers (photos ci- contre et ci-dessous). Toutes les platines, quel que soit le modéle, peuvent étre raccordées, entre elles au moyen de petites piéces en plastique trés résistant afin de former une seule et unique platine, Nous nous trouvons la en présence d'un produit tout a fait original qui permettra & de nombreux passion- 1nés de pouvoir enfin franchir le pas en utilisant des composants CMS, sans devoir réaliser des circuits imprimés toujours complexes @ concevolr. Lextronic 36/40 rue du Général de Gaulle 94510 La Queue en Brie Tél. : 01 45 76 83 88 Tournoi de Robot ‘our la deuxiéme année consé- cutive, les 4 et 5 avril 2008, pendant ses journées portes ouvertes, 'Université Montpellier I accveille le quatriéme Tournol national de robot sumo. Ouvert a tous (sco- laires, clubs, étuciants, amateurs) et sans limi- te d'age, ce tournoi est Vune des trop rares occasions sur notre temritoire pour assister & des démonstrations de divers robots, tous plus. surprenants les uns que les autres. Sa vocation premiére ‘est de faire découvrirla science en s'amusant, fen développant la curiosité et en favorisant le partage des connais- Pour aller dans ce sens, aprés avoir mis en place une compétition de Sumo robots suiveurs de ligne, spéciale- ment adaptée aux jeunes et aux débutarts, les organisateurs propo- sent cette année deux compéttions supplémentaires : une course de robots solar pour les dbutents et une cour- se de robots Formule 1 our les plus aguerrs, Deux nouvelles ouver- tures pour essayer de réaliser un projet seul ou & plusieurs. Les énergies nouvelles sont & honneut un eu partout, une occa sion de plus pour mon- ter leurs applications futures. Les inscriptions. (gra- tuites) sont dés a présent ouvertes sure site de universté ob on trou- ve en téléchargement les réglements des diverses compéttions et la fiche dtinscrigtion commune, Pour de plus amples informations : http://www. gell.lut-nimes.fr/fg jee Li Ki ba ABE eins ial EBCONNECTIONS www.ebconnections.com VINCULUM News/Infos Bon millésime 20ur Eurocircuits QR pour sr ag HE ts sarasota Uae ea core ia aan ea Offre en ligne accessible depuis www.thepcbshop.com (pour les par- ticulers) et http://www.eurocircults. com (pour les professionnels) oe are avec un seul composant a, Pee omeee) Breage e-mail : arquie-composants@ se] assez vos commandes| sur notre site! www arquie.te Adresse: | | [Code Postal Ueee Initiation Les moteurs « pas a pas » font partio intégrante de internet notre quotidien (lecteur de CD ou de DVD, automobile, etc). II n'est donc pas étonnant de trouver de trés nombreux sites Internet qui { leur soient consacrés. Lélectronicien « amateur » n’échappe pas a l'engoue- ment que suscite ce type de moteur, que ce soit pour un usage en rapport avec la robotique ou, plus simplement, avec — (IN la domotique. ttpc//www.ac~ | mancy-metz.fr/Pres- @ tout premier site que —etab/Loritz/ nous vous invitons & vsiter — formations/ssi/cours/ se trouve @ Vadresse electrotechnique/ http:l/wnwwac-nancy-metz. moteurPP/moteurPP. ‘riPres-etab/Lontelformatiosissiicours! htm clectrotechnique/moteurPPmoteurPPhtm Ge site trés abordable explique en quelques lignes le fonctionnement des moteurs « pas @ pas » et plonge de suite Ie lecteur dans le vif du sujet a Taide de petites animations fort sympathiques qui illustrent les com- ‘mandes en pas normal, demi-pas et rmicro-pas. Le tour ¢’horizon des informations en rapport avec les moteurs « pas @ pas > présentés par ce site est trés rapide, aussi ressent-on trés vite renvie de passer & la suite Qu’a cela ne tienne, nous vous pro- posons maintenant de vous diriger vers lest :http://stielec.ac-alx-mar seilefricoursfabati/motpes. im Lequel explique les contraintes du pllotage d'un moteur « pas & pas » {hitt:/istiolec.ac-aix-marseillefricours/ abatilelecpas.hirr). Toutefois, son prin cipal intérét réside dans I'animation- flash proposée & adresse suivante http: Istiolec.ac-alx-marselle.r/cours! abatiflashipas.swt Tres rapidement, cette petite anima- tion permet de comprendre les nom- breux modes de fonctionnements possibles des moteurs = pasa pas, ll Quils soient de type unipolaire ou ttp:/stiolec.ac- bipolaire. Nous adressons des fSlci- _aix-marseill.tr/ tations tout & fait sincéres & I'auteur cours/abati/ do ce site, Patrick Abeti, pour cette elecpas.htm ‘animation remarquable sur un plan pédagogique ! Si vous ressentez lenvie de mettre en ceuvre tout ce « savoir » fraichement acquis, nous vous invitons & suivre ssans plus attendre le lien suivant ‘ntip:/perso.orange.fricollege.claudel. chevigny/techno/pasapas/pasapas.him auteur de ce site propose un petit montage fort sympathique, permet- tant de mettre en mouvement un petit moteur « pas & pas » unipolaire de petite puissance (12V/250mA, quatre éenroulements) sans utiliser le moindre ‘microcontréleur (pour une fois !). Le montage est cadencé par un banal NESSS associé A quelques bascules ine 21 ve electroniquepratique com EIECTRONIGUE PRATIQUE ct un circuit ULN2003 (qui peut étre remplacé par des transistors Darlington. Ceci explique que le codt tout a fait raisonnable de ce montage le pré- destine naturellement nos jeunes lecteurs. A n’en pas douter, les plus lanciens trouveront la également une source d'inspiration pour de nou- eaux petits montages attrayants, Le schéma de ce montage est visible al'adresse : ihttp:Ifperso.orange.fricollege.claudel Chevignyltechno/pasapas/pas_stru.htm Enfin, nous avons pris habitude, bien involontairement, de vous pro- poser réguliérement des documents télécharger, histoire de conserver ereceerer a http:/stielec.ac-alx-marsellle.fr/cours/abat/ flash/pas.swt | hitp/f.dvoux.r6e.f/phyapp/moteur_pas_@_pas/ cours_moteur_pas_a_pas.pdt hitpd/wrac-nancy-metz/Pres-etb/Lontsformatons/ss/cour/elecrotscnique/metouPPmoteurPP nim hitp/selec.ac-ax- merle /eours/abat/motpas him hitpistelec.ac-axcmarella/cours/abat/lecns tm htpe/stescac-ax-marslle/eours/abatifash pas et tp perso orange allege claudlcrevgnyechno/pasapas/pasapae tm http://perso.orange.fr/college.claudel.chevigny/ techno/pasapas/pasapas.hitm sous la main lessentiel des informations connaitre sur le sujet du mois, Une fois le plus, le sujet abordé se préte A merveille au téléchargement legal de documents gratuits et néan- ‘moins fort bien construits. Par exemple, nous vous invitons a télécharger le docu- ment qui se situe & 'adresse ttp:/fc.divoux.{ree.friphyapp/moteur_pas a. pasicours m ‘oteur pas _a_pas.par Il reprend I'essentiel des informations présentées sur les, sites que nous venons de visiter. Vous trouverez, en annexe, de nombreux liens complé- ‘mentaires sur ce sujet que nous vous laissons la jole de découvrir par vous-méme. Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles décou- vertes sur le « net». P. MORIN hntp/pers orange allege suse! enedgnyechna/pasapasipas. stu htm hitpuist08 chara fpas.nim napus be/eusantelnaimens tm ntpu/evonis hee hiossiersnumiramsOmaepim ita, wikipedia or wkiMotour_pas_S6C3%6A0, pas -ntpserge before re r/pasapas/pasepas hin! Inipy/wi-sleves-siacma f/-robotmB/EM6, 9c. moteur pap Nn ip vdeporte orgtravausimateurnim htpviwwu.nancisee/page state sovitmoto animation ad tp-membres yes t/erataleb/Seconde-ieptfctewrs-lecromagn tgues/eyrame.im hitp-/wwuisio.be/euctaniend/nvodueton nl te c2 univ tomane rrebot2 ote. htpecl2000.rees//pasepasipap ind htm hntpmmajaunes-siene or/atile5. nim tem zbootctrorique.convacquorMPAPIm| hp ruusenset htpuboek nea yon /omlabas /-donconpusssance/assernfrarouge/moteu%20pas%620a%20pas:Nim -conalssances/lecuoniqueterul_de_ commands de_moteus.pa-2.hp ta /wwew. poston fore comelectroniqua/meteupasapasiereut-commande-97 him Documents télécharger pe vouxtree tiptyapayphyapp19 im itp inneig vd ehoours php cours-alactomnee (vor etap. 07) hipster ticousfpas pat Stes on langue anglise hitprewsio.corvjasstepim iterwars2000.com/steppingiO ml niin neveio.carvstepnchim hipuewwaaroncake nevoreulsstepper a -CTRONIQUE PRATIQUE Lacs Lec Le) UN COMPOSANT INCONTOURNABLE Le condensateur Parmi les composants que l'on trouve le plus souvent dans les montages électroniques, le condensateur, appelé également « capacité », occupe une place de choix. ‘ous vous proposons de passer en revue les caractéristiques et les lois qui régissent le fonc- tionnement du condensateur en com- mengant par quelques généralités. Genéralités pe 35 cermin pio. | mts ori ss US ee ccc erimmars_| crs Pormay cucauecue ofpe Considérations générales Constitution de bases de temps rant les armatures 0 ee mitey étre réalisé Par _ Circuits dérivateurs S : Surface du dilectrique séparant la présentation, face a face, de deux | _ Gireuits intégrateurs les armatures exprimée en m* Plaques conductrices d'électricité, | _ Gengrateurs de signaux e : Epaisseur du diélectrique expri- Sater teras are Cancaarea ee ee” ee encore appelé « dlélectrique », peut | La valeur du coeicient de permitivité Gailours @tre tout simplement Tair | péfinition dépend de la nature du cilectrque. ambient. de la capacité et unités Ciaprés quelques exemples de Lorsque t'on applique un potenti | 5 capacité d'un condensateurrepré- valeurs numériques correspondant & électrique aux electrodes reli6es AUX sente ga faculté d'emmagasiner une | des matériaux couramment ullisés plaques (également appelées « arma- Guantite d'électricité plus ou moins | - Alumine : 4,528.5 tures ~), l'ensemble se charge et | importante sous un potentiel donné. | - Air: 1 conserve cette charge sous la forme i a Elle s'exprime en farads, en homma- | - Mica : 6 49 d'une quantité d'électricté propor | go 4 Michael Faraday, physicien et | - Vere :§ 4 12 Sonneie oul poten tel aor chimiste britannique (1797 - 1867). - Plastique: 2.45 Pelee coon aileron, | CORR cl as ore ote pelea coeror alirescrave| Ca ou cane résistance inde, cans Je | potenti det Vat Différents types circu ant, restive | eau typ entigrement la quantté déecticté | Teco wune unté ués grande, Aussi | d@ CONdensateurs au aval emmagasins avpravan. | aon le pus sowent recous 8 55 | Les électra cut aina re essimilé & un réser~ oo. mutipios ytiques voir d'énergie que on peut remplr ‘Au moment de leur fabrication i sais arene ee road 03 a armatures, si bien qu'un condense- pele Ia symbolisation adopiée pour | “6 ncofarad (OF) 1 pF ere ee eee ce composant. Notons, dans un pre- eur electroytiq laisse pas- mer tomps, ext des onder- | Paramdtres selec coins sateurs polarisés et non polasés. | Géterminant sa capacité eres pear La aleur de a capaci d'un conden- Principales utilisations ‘conductrice qui entre dans la réaction sateur se détermine parla relation: | fy Les capacités sont essentillerent ut a < élactrotyse lorsque le courant continu lisées dans les applications suivantes pameesin Sis. | eule pour a preitro fos se ~ Stablisation du potentiel dans une ex 107 forme alors une couche isolante f° BEL wow siectroniqumpratique.clm ELECTRONGUE PRAT extramement mince. C'est ce qui explique la grande capacité (1 & 10 000 iF) caractérisant les cond sateurs électrolytiques. Du fait de la minceur de risolant, ce | | type de capacité a un potentiel d'uti- lisation assez limite ne dépassant | | Plaque conauctice A. Bleerode gubre 200 Vv Ieoiant ou deci Ces condensateurs doivent étre util Plawecenductnce 8 865 sous des potentiels continus : on Electrode dit quils sont polaisés. is peuvent | ire soumis & des potentels alterna || tifs& condition que la valeur moyen- ne du potentiel appliqué sur 'armatu- | ge d'une trés grande ductilté. peut + positive reste supérieure celle de | donc ete éiré ou laminé pour obtenir ‘armature négative. Du fait de son | des épaisseurs fables, ce qui a pour inductance propre non négligeable, résultat de donner des capacités ce type de capacitéest adéconseillr | assez grandes dans de faibles ans le cas de raiterents de signaux | volumes. lls se présentent souvent «haute fréquence ». Enfin, un autre | sous un revétement de couleur jaune inconvenient de ces condensateurs | et entrent dans les circuits « audio ». ‘éside dans leur précision tout a fait | - Le polystyrene ne présente pas la Telative : une tolérance de 20%, voire | méme facilis de laminage en 50 % pour les plus gros, les caracté- | couches minces, Ces condensateurs vise réquemment. sont done relativement volumineux. lis trouvent tout naturellement leur | iis sont également plus couteux. Par utilité dans le ftrage des potentils | contre, is sont trés stables, précis et redressés des alimentations ou enco- peu sensibles aux variations de la re dans un circuit de temporisation, @ | température. ls ent un excellent base de temps élevée, ne requérant | comportement dans les. circuits as une grande precision « audio» ~ Le polypropylene présente la Les non électrolytiques méme stabilté que le polystyréne ou non polarisés tout en étant moins onéreux. De tels lis sont fabriqués suivant la définition | condensateurs sont copendant ‘théorique évoquée en début de para- moins précis en valeur nominale. Ils graphe, a savoir deux armatures | restent également assez volumineux. ‘métalliques séparées par un isolant On les trouve dans de nombreux cir- didlectrique. C'est Ia nature de ce cuits équipant les jouets, les bottiers dernier qui détermine le type de | électroniques, les accessoires pour ‘condensateur telephones portables. Capacités « céramique » Valeurs normalisées Elles se caractérisent par une induc- tance trés faible ot une trés grande | Comme pour les résistances, c'est la résistance dlisolement. On les trouve | norme GE! 60063 qui définit les donc dans les montages « haute fré- | valeurs nominales des capacites. uence » et les applications ot une | La série E12, la plus courante, pré- haute tension est requise. sente les groupes de deux chifres En revanche, ce type de condensa- _ signficatfe suivants teura généralement une valeur capa- | 1,9 1,2-1,5 1,8 -2,2 -2,7-33 cttve fable et présente une certaine | 3.9 47-36-68 -8.2 fragilté mécanique. La série E24 est plus rare. Rappelons. au'elle présente la progression sui Capacités « plastique » vante existe plusieurs types de ces conden: | 10-11-1213 - 15- 16-18-20 sateurs selon la nature du diélectrique | - 22 ~ 24 - 27 - 30 - 33 - 36 - 39 - mis en couvre. 43-47 ~ 51 - 56 - 62 - 68-75-82 + Le polyéthylane présente l'avanta- | — 91 Symboles eo u } Plats k- em at cea sctoce Principales formules de calculs Sans entrer dans des considérations mathématiques plus ou moins. com- plexes, il est nécessaire de connaitre certaines relations de base, Groupement en paralléle de condensateurs Dans le cas d'un groupement en parallle de plusieurs capactés (igu- + 2), la valeur de a capaci équiva- lente est égale & la somme des valeurs propres de chaque capacité Gaa= C1 + C2 Le regroupement de capacités en paraléle permet ainsi d'obtenir une capaci totale plus importante Groupement en série de condensateurs Dans le cas d'un groupement en série de plusieurs capacités (figure 3), in- verse de la capacité équivalente est égal & la somme des inverses do chaque capaci, rst Oa GIR En regroupant des capacités d'égale valeur en série, on partage le poten tiel total en autant de parts. Ce qui permet, dans certains cas, de résou- ‘re le probleme d'un dépassement de potentie! maximal si on utilise une seule capacité, Par exemple, si le fe B21 ww electroniquepratique.corn ELECTRONQUE PRAGUE a Gi cree | wee J] ppotentiel total est de 200 V et qu'une _ capacité de 47 uF s‘impose, il est possible de la remplacer par deux capacités de 100 4/100 V montées en série, ar rapport aux lois de regroupement des résistances, on notera que les rations a appquer sont iverson. | Charge et énergie | ‘emmagasinées En plus de la relation déja évoquée Q = GU, il convient de retenir que énergie correspondante se calcule par le bias de la relation W =05C.U' 'W: Energie exprimée en joules © + Capacité du condensateur en farads | U : Potentiel aux bornes du conden sateur en volts o oma 40%) Par exemple, un condensateur de 1000 LF, chargé sous un potentiel de 100 ¥, se caractérise par - une charge de 0,1 C ~ une énergie de 5 J Charge d’un condensateur a travers une résistance Une utilisation fréquente et classique d'un condensateur consiste a le ‘charger & travers une résistance (figu- re 4). Lorsque l'on observe Iallure de accroissement du potentiel de I'ar- ‘mature positive par rapport au temps, fon constate que cet accroissement rest pas linéaire. De plus, on peut oter que le condensateur ne se charge entidrement au potentiel U de la source, qu'au bout d'une durée infin. En fait, la courbe de charge d'un | ‘condensateur & travers une résistan- ce est une exponentielle définie parla relation : usU(t-e"9 Avec: U: Potentiel (Va instant t (s) a ine BEI www .ciectroniauepratique.com FLECTRONQUE PRATIQUE U:: Potentiol source (V) R : Résistance (2) ©: Capacité (F) Dans la pratique, on appelle une « constante de temps » la valeur T= B.C. ‘Avec cette notation, Ia relation ol dessus devient : u=U(1-e") (On peut calculer que pour t = 3 T, la valeur de u/U est égale a 1 - e°, sort 1 ~ 0,049787, c'est-a-dire 0,95. On voit ainsi que la capacité est chargée 4.95 % au bout d'un temps corres: pondant a 3T. West également possible de poser le probleme inverse consistant & se demander au bout de quelle durée le condensateur atteint 50 % de la ten- sion de charge. 1! suff de résoudre WU =0,5=1-e% sot e” = Cela peut également s'écrire : or = 1/05 D’ov VT = In 2 (in: logarithme népé- rien) D’ou WT = 0,693 que on arrondit souvent 40,7. Décharge d’un condensateur A travers une résistance Comme pour ta charge, allure de la courte n'est pas linéaire mais loga- Tthmique (figure 6). Théoriquement, la capacité est seulement décharase au bout d'une durée infin, En réal- aprés une durée de décharge égale & 37, il ne reste plus que 5 % Ge ia charge. La relation mathématique correspon- dant ala dcharge est la suivante =Ue" Comme précédemment, on calcule- rait que le domi-potential est atteint apres une durée do 0,7 T Charge - décharge a intensité constante En chargeant un condensateur avec tn courant constant « ie » figure 6), la quantité d'électricité_emmagasi- née, c’est-a-dire la charge & un ins- tant donné « t », peut se définir de deux maniares © = le produit fe x t qui est la definition de la quantité de courant en coulomb =e produit Cx u qui est la définition| de la charge d'un condensateur («U » tant le potentiel atteint au bout du temps « t») On obtient alors égalité u.C t Dow at c Conclusion : en chargeant un condensateur a intensité constante, la progression du potentiel est linéaire. C'est ce principe que on applique lors de la construction d'un généra- teur de rampe. Si le courant constant de charge est de « ic » et le potential de fin de rampe de « U », la durée de la charge s'exprime par la relation : T = G.U/ic Par exemple, si on charge une capa- Cité de 1 000 uF & 50 V avec un cou- rant constant de 10 mA, la durée nécessaire sera de = T= 1000 x 10° x 50/10 x 10° soit 5 secondes La décharge d'un condensateur & intensité constante se traduit égale- ment par une décroissance linéaire du potentiel par rapport au temps. On. démontrerait de la méme fagon que précédemment que : ‘Avec U : Potentiel du condensateur au depart de la décharge ig: Intensité constante du courant de décharge De méme, on peut calouler la durée de cette décharge en appliquant la relation : T=C.U/e Comportement sous un courant sinusoidal Lorsque l'on ins@re un condensateur de capacité « C » dans un circuit ali menté par un potentiel alternatifsinu- ‘soldal de valeur « U » et de fréquence « fil présente une certaine opposi- tion au passage du courant, & instar ‘une résistance ohmique (figure 7. ‘On appello cette résistance par le terme de « réactance » de capacité Eli s'exprime en ohms. 1 i‘ 2nfC Lavaleur du courant alternatif «i» se calcule alors par la relation i = W/Z i= 2nfCU On voit que le courant augments linéairement avec la fréquence. Un condensateur « laisse passer » le courant alternatif tout en bloquant le courant continu. Cette propriété est utiisée dans les couplages entre les 6tages amplificateurs constitués, par ‘exemple, de transistors. R. KNOERR A NOS LECTEURS Lun de nos récents montages vous a séduit au point de I’avoir réalisé en y apportant une touche personnelle ? Faites-nous parvenir des photos de votre réalisation en format jpeg, haute résolution. Nous en publierons quelques-unes réguliérement Transocéanic - 3 boulevard Ney 75018 Paris contact@electroniquepratique.com ine BT www electroniuepratque.cam ELECTRONIQUE PRATIOUE Alarme pour deux-roues Savez-vous que, d’aprés les statistiques, 63 % des deux roues volés sont des scooters, 22 % des cyclomoteurs et 15 % des motocyclettes ? Comme seulement un quart des scooters volés sont retrouvés, il est devenu trés difficile de trouver une assurance contre le vol & prix abordable, d'autant que cette garantie est facultative. e nombre d'accidents pro- voqués par les 50 cm’, mais aussi le prix élevé des pieces détachées, ne sont as la pour arranger les choses. Certains préférent déclarer « volée » tune machine endommagée, plutét que de la réparer, quite a la revendre ensuite en piéces détachées. Les conducteurs honnétes payent done, d'une certaine fagon, le prix fort & cause de tels comportements. Le montage que nous vous propo- sons n'est pas la panacée, mais il a de bonnes chances de décourager la plupart des voleurs. Los possibilites de ce montage, basé sur un détecteur de chocs et un bon vieux PIC16F84, sont tout a fait com- parables @ celles offertes par une alarme du commerce. Caractéristiques = Déclenchement par détection de ‘chocs ou de mise sous tension (contact), * Telécommande « haute sécurité » a ‘codes tournants (Keeloq). * Alerte par siréne (plusieurs sonori- 16s), clignotants et coupure du contact. = Voyant de contréle par led cligno- tante, '* Mémoire de déclenchement d'alarme (trois beeps au lieu de deux). '* Arrét possible de l'alame par le ccontacteur & cié (en cas de perte de la télécommande). ‘* Fonction biocage anti « hijacking », ‘+ Fonction localisation parking ‘+ Mode « réglage » pour modifier cer- tains paramétres par télécommande. + Possibilté de démarrage a distance (Possible mais avec modération). ‘* Faible consommation en veille (en- viron 10 mA). Fonctionnement Le microcontréleur En absence d'habitacle, il n'y a pas besoin de systéme de détection trés ‘compliqué. Notre alarme se contente d'un détecteur de chocs miniature, ainsi que de la détection de la mise sous tension imprévue du circuit électrique du deux roues. Méme sans mercure et sans piéce mobile visible, le capteur de chocs est particuliére- ‘ment sensible & la moindre secousse. I délivre des niveaux logiques d'as- | sn BEI www. oloctroniquepratique.com ELECTRONQUE PRATIQUE pect « aléatoire » qu'll faudra pouvoir fitter pour éviter les déclenchements intempestits. Ce sera l'une des taches dévolues & notre PICIGFS4 (figure 1). Pour étre monté dans un scooter (ou tune moto), ce montage se devait d'étre aussi compact que possible, tout en offrant de nombreuses possi biltés d'utiisations et de raccorde- ments aux organes électriques (cli- gnotants, contact, etc.). Un petit ‘microcontréleur est donc parfait pour tout orchestrer. ll dispose de bien assez d'entrées/sorties et sa mémol- re non volatile (EEPROM) peut méme sorvir & sauvegarder l'état de V'alarme en cas de coupure de I'alimentation. Son systéme d'interruptions sera uti- lisé de trois fagons différentes. La télécommande Difficile de proposer un systéme d'alarme sans son bottier de télécom- mande. Dans ce domaine, les modu- les hybrides (Aurel) constituent une solution plus que pratique, compacte et peu onéreuse, Alarme UHF R10 Eph 100K ek - ter Sra] gat | st adrctna ee] ale 2 Reo Ren fe om mz RS Leditieve es [2 as = : ns rr ||S—_[ [Be oe ; i | el] athe i. of De | Rn ” e800 wz |[* 2 e H a e105 als 4) of apo UErs]. [pe of Goa Sant oat} 4 pe PN wooe § oe es pik Tae > Kealeg ACK (nur uaa are © Liémetteur est du type porte- lets. C'est un HCS-TX2 (photo A)de | chez Aurel. Avec une & trois voies dis- cryptage et d'un compteur incrémen- pponibles, lI nous faudra ici au moins té & chaque utilisation. Le tout est deux boutons pour expioiter toutes _combiné d'une fagon « top secret » les possiblités du montage. Il émet pour donner un code de 32 bits. | sensible sur une plage de fréquences sur la bande des 434 MHz, un code Lequel est retransmis au récepteur | centrée sur 433,92 MHz +/-2 MHz, binaire a chaque fois différent et issu avec le numéro de série et le numéro parfaitement compatible avec I'émet- de Talgorithme a haute sécurité des boutons appuyés. Avec sa pile teur. Un réglage d'accord est prévu, ‘Keelog (de Microchip). Chaque bo? au lithium fournie, ce petit émetteur mais il est normalement inutile de le tier est en fait doté d'un numéro de pourra fonctionner sans probleme modifier. Mioux vaut jouer sur 'anten- ‘série unique de 28 bits, d'une clé de pendant plusieurs années. ne pour augmenter la portée de l'en- ‘@ Le récepteur (MOD! en photo B) fest aussi un module hybride Aurel & faible consommation (2,5 mA. Il est fe BBE ww clectromqueprabaue.com ELECTRONIOUE PRATIOUE semble. Celle-ci pourra étre faite d'un simple bout de fil de 17 cm de long, soudé sur la patie « ANT » du circuit imprimé. @ Le module décodeur Keelog (MOD2 en photo C) se charge alors d'identifier les 66 bits recus, dispo- nibles sous la forme d'un signal logique (cortie « DATA » du récep- teut). On dispose finalement de deux sorties CH1 et CH2, activees & ‘chaque appui sur 'un des boutons de la télécommande (respectivement le droit et le gauche). Les entrées-sorties Maintenant que le PIC sait quand i dott étre prét a donner Falerte, il faut encore quill dispose des bons signaux en entrées, ainsi que des ‘organes de puissance nécessaires. (On retrouve également sur le schéma de principe le capteur de choc ali- menté par la résistance R10. Les impulsions liées & chaque ‘secousse arrivent sur le PIC via le ‘condensateur C4. Iin'y a rien c'autre car la sensibilté de déclenchement est gérée par logiciel. La tension de « contact » (prélevée aprés la clé de contact) arrive sur un fire passe-bas formé par R8/R4/C2, servant « d'anti-rebond » pour indi- ‘quer au PIC si le contact est mis. Les relais En ce qui concerne les sorties de «puissance», trois reais sont prévus: {RELI = « Aux » (en option) pourra tre utlisé pour un éventuel démarra- {ge & distance. C'est une option dan- {gereuse qui nécessite de commander la fois le contact et le démarreur. Co relais n'est actionné qu'avec une séquence de touches particulire. 1! n'est donc pas nécessaire de le ‘cabler si option n'est pas utlisée. * REL2-«klaxon » pour commander la fois le klaxon ou une siréne (au liou de la sortie buzzes) et les cligno- tants. ‘= REL3 — « Contact » pour bloquer le moteur en cas d'alerte. II faudra ici trouver le fil coupe-circuit sur le bloc allumage « CDI » et le mettre & la masse, Une sortie sirene (« buzzer ») est éga- lement présente pour sonoriser le montage. Le transistor T1 est du type MOS. Il est assez résistant pour com- ‘mander un haut-parleur @ chambre de compression aussi bien qu'une simple capsule piézo-électrique, sui- vant la place disponible et effet recherché. La sonorité obtenue peut ici étre changée en mode réglage. Attention, pour utliser un buzzer avec oscillatour intégré, il faudra utiliser le relais « kiaxon » Le schema densemble est représen- t6 en figure 1 Le logiciel Mode d'emploi Avant daborder le fonctionnement «logiciel », commengons par situer les événements en détallant le mode lemploi. Méme si le but premier est implement de « sonner » en cas de secousses, tous les raffinements qu'un microcontréteur permet de réa- ser peuvent tout de méme compl- quer les choses. On peut alors vrai- ‘ment parler de « mode d'emploi» ‘Comme on dispose de deux boutons de commandes, celui de gauche est réservé & 'essenticl, c'est-a-cire & la mise en marche et & fart de V'alar- ‘me. Le bouton droit concerne surtout les fonctions annexes (parking, etc.) Lessentie! peut done étre également effectué avec une télécommande « mono-canal Voici un résumé de tous les cas de figures : @ Quand |’alarme est inactive (off) +1 top du bouton de gauche = fhe BT ww oloctreniquepratique. corn ELECTRONQUE PRATIQUE Un beep sur le buzzer = le teas « klaxon » claque une fois. = lad s'allume fixement pendant cing secondes ~ si Ie bouton de droite est appuyé pendant ce temps, un autre beep est émis. ant-ijacking est activé et déclenche vingt secondes plus tard le buzzer et les relais klaxon + coupe- circuit ~ sinon lelarme est active et la led ci- gnote. * La led s‘alume briévement une fois toutes les dix secondes. * Si le bouton de droite est appuyé pendant plus. de deux secondes, un beep est émis et la led s'allume fixe- ment, Un appui imméciat et prolongs surle bouton de gauche enclenche le relais « Aux ». Celui-ci peut ete util- s8& pour commander le « contact» et lo « démamreur ». | est reléché on mame temps que le bouton de gauche, dans la limite de cing secondes. * Si le « contact » est mis, un appui de trois secondes sur le bouton de roite allume la led fixement. En appuyant aussitét ot au moins trois secondes sur le bouton de gauche, {usqu'a lextinction de la led), un beep grave est émis.On entre en mode régiage (voir ci-aprés) Quand Falarme est active (on) + Secousses suffisantes — Le buzzer ot les relais « klaxon » et « coupe-cir- cuit » sont activés. Le son effectue ix cycles de siténe/silence, * Le contact est mis —» le contact est mis puis coupé cing fois de suite en moins de dix secondes, 'alarme est coupée. = Sinon c'est alert idem | * 1 top du bouton de gauche > ~ deux beeps sont émis sur le « buzzer» et le « klaxon » ~ le reais « klaxon » claque deux fois. - sifalarme a sonné, un troisiame beep est émis, ~ la led ne clignote plus qu'une fols toutes les dix secondes, I'alarme est inactive. * Sila siréne est déclenchée et le véhicule blogué, e bouton de gauche permet de tout débloquer. En cas de defaut c'alimentation, la siréne s'ar- rte mais recommence a fonctionner aussitot le courant rétabli, 'état de Talarme étant sauvegard. ‘ Dans tous les cas (on/off) En appuyant plus de deux secondes sur le bouton de droite de la télécom- mande, la fonction « localisation par- king » génére cing beeps. Le relais, « klaxon » claque cing fois, en méme temps que la sortie « buzzer » est activée. Cela permet de retrouver son vehicule sur un parking bondé. Le mode régiage (contact mis, alarme OFF, puis bouton de droite, puis de gauche) permet de modifier certains parameétres. Chacun d'eux peut tre sélectionné en fonction du nombre de tops lumineux effectués en boucle par la led. Le bouton de gauche change le nombre de un a neuf et celui de droite valide le choix. Un beep grave est alors émis par le buzzer, le réglage est pris en compte «ot alarme retourne en mode veil. Le tableau A résume les différents choix possibies. A chaque fois, las réglages sont aus- sitot sauvegardés dans la mémoire ron volatile du PIC. Le logiciel en détail ‘Avec ses 1024 instructions, le 1GF84A fait parfaitement affair. Une bonne moitié de sa mémoire « programme » est utilisée, ce qui laisse encore un peu de marge. Son boftier de dix-huit pattes occupe tun minimum de place et tres pou dlentrées/sorties restent inutlisées. Le logiciel devant impérativement réagir & des signaux totalement asyn- chrones et imprévisibles (choc, télé- ‘commande, etc), les interruptions sont utilisées en priorité LLinterruption de la patte RBO/INT est déclenchée en cas de choc. interruption RBIF de changement de niveau sur les pattes RB4 a RB7 sert ine pas manquer un signal de la télécommande. Enfin, linteruption du TOIF du timer est utlisée pour le clignotement de la led, Le lien avec le programme principal ‘st fait avec la variable « ORDRE » Sa valeur est testée on continu parle programme principal qui peut ensuite déclencher les actions nécessaires, aprés tele ou tele interruption Das qu'une action est terminée, « ORDRE » est remis & zér0 par le programme principal. Le registre « FLAGS » contient plu- Neb de ope aS Hae Quite made regione ‘Serabé 80 secondes(eniemement sensible) Sensibite a 1 Sensbite 82 [Sensis s 3 (meuverentprtengé) on i Son dare n2 13 [oe] elites ° Aco ee ha) fommo} lomo} io} rots 8a a O ob 0500 Ooo oo a sieurs sémaphores (bits) qui résu- | tout le monde. De la méme facon, ment l'état du montage. ceux qui auraient des difficultés pour + F_ALARM = 1 sil'alarme est active | programmer le PIC peuvent égale- + F DECLEN-= 1 quand 'alarme a sonné| ment contacter auteur. + FPASLED = 1 signiie que linteru- ption du timer ne fat pus cignoter a | Réalisattion’ ted * F_SON 2, 3 et 4 permettent de | Le typon changer le type de sien. La principale difcuts de la réalisa- Un autre registre intéressant est SEN- | tion est, sans nul doute, le circuit SIB. C’est lui qui régle la sensi Imprimé en « double face ». La face du déclenchement. Par défaut & | composants constitue un plan de deux, il correspond au temps en | masse, conseillé avec l'utilisation du secondes pendant lequel des | module « Aurel », récepteur haute fré- secousses doivent river, quence. Tous les composants reliés & Vous trouverez le code « source » | la masse ont donc une patte a souder commenté (« Alarm.asm »), ainsi que | sur la face supérieure. le programme exécutable (« Alame.hex ») | Ine faudra en oublier aucune ! sure site Internet de la revue. Pour Imprimer le typon, utiliser du Le fichier exécutable contient la | papier transparent rigide (A4 pour configuration et le contenu de la | imprimantes) plutot que du calque, le mémoire EEPROM du PIC. Le projet contraste n’en sera que meilleur, (« Scootalarm.mew »)a été assemblé | II faut ensuite faire attention & bien avec la version 7.20 de MPLAB tou- superposer les deux demi-typons jours disponible sur Internet et dont | (face cuivre et composants). Pour Vassembleur n'a guére changé | cela, commencer par les coller sur le depuis, c6té d'une cale (chute de circuit Le fait de détailler un tel montage _ imprimé). Le circuit prédécoupé peut evrait permettre aux amateurs inté- | étre glissé a T'intérieur pour insoler ressés d'adapter 'application @ leurs une face aprés l'autre avec un aligne- ppropres besoins, si ce n'est pas déja_ ment correct. Une autre méthode le.cas. Aussi, n’hésitez pas A contac- | consiste a utliser des repares sur les ‘er l'auteur si vous éprouvez des diff- | coins du circuit. II faut alors que la cultés & modifier le code source. découpe soit aux bonnes dimen- Le langage « machine» ne plait pas sions. fn 21 wn plectroniquepratique.com ELECTRONOUE PRATIOL || ] Nomenclature Résistances. |) 81:47 0 (rahe suivant volume sou- haité et type de haut-parleur utilise) 2: 10kQ. | Pp rs :asko. Ra :22ko. RS : 470 @ (la luminosité de ta led en dopend) Re: 1 Ma. 7, RB, FO: 1 KO 10: 100 ka It :1 KO (uniquement si buzzer pézo) ‘Gondensateurs (61: 220 nF 02:47 nF 63: 100 nF ca: a7 nF 65: 100 nF 3) | J} semi-conducteurs THRE 520 Te, Ta, 14: anoze2 D1: 1Ndoo7 2, D3, Da: 1NE148, Circuits intégrés ict: PICIBFB4A, ic2: 7aL05 cONTACT SRENE Divers MODI : Module récoptour 438 MHZ type AC-AX (Aurel) MOD2 : Module décodeur Keslog & ‘deux voles type MAS (Aurel) RELI, REL2, RELS : Relais DIL 2RT 5 V on polarisé (20 x 10x 10 mm) (RELt uniquement pour démarrage & distance) CAPT! : Capteur de choc type 8018 Xt: Quartz 32768 MHz BUZZ! : Haut-parteur (srbne) ou buz~ zer piézo (sans osclateur par défaut) 4 Module émetteurtéiécommande 433 MH type HOS-TX-2 ou 3 (Aurel) 1 led bleue (chacun ses gobi) avec support visser pour le voyant cligno- tant Sols tarees ae Seater reer ree | acaere ence See eee Sao nfsecesuic tie oveaatisee carer tarcr | or eameeic or coe res 2et 3. cuit intégré pour le PIC, les résis- | piéz0-ectrique, elle n'est conc pas | tances, les diodes, etc. nécessaire avec un haut-parleur. Mise en place (On termine par les modules Aurel qui | Bien quill en existe de nombreux des composants sont Insérés verticalement. modéles, les relais prévus sur im- Linsertion des composants est | Attention ! Le relais REL1 (AUX) n'est | plantation sont trés courants et done représentée en figure 4 et photo D. indispensable que si vous comptez faciles & trouver. Ils disposent de as de probléme particulier a signaler utiliser option « démarrage & distan- deux circuits de puissance (contacts our ce montage, si ce n’est, encore ce», sinon il est inutile de le monter, «travail ») dont les connexions sont Une fois, de veiller & ne pas oublier De méme, les composants T1, R1, | reportées en bout de circuit imprimé. wre BEY www electroniqueprauque.com EL ECTRONIQUE PRATIU Alarme UHF @, KLAKON ES ey 2 = One CONTACT ov. sav yx gl "ANTENNE BATTER Exemple de branchements Premiers essais | Le PIC peut maintenant étre inséré | comespondant & quelques conduc et apprentissage pour achever la rélisation, L'alarme teure utes sur un scooter du type ‘Aprés avoir vérifié le module cable, est, par défaut, inactive. La led doit | « booster » : ‘commencer par lalimenter en 12 V__ émettre un petit flash trés bref toutes _- Rouge (contacteur & cle): 12 V per- sans insérer le PIC et vétfer la pré- | les dix secondes. II n'y a plus qu’a manent batterie ‘sence du +5 V (pattes 4 et 14 sur le elie le mode d'emploi |= Noir: masse ‘support du PIC, par exemple). Marron (contacteur cle): contact & Si tout va bien, le module récepteur _ Inistallation sur le deux roues — cié doit deja fonctionner, mais le déco- | C’est maintenant que les choses _- Noir & Blanc (sur bloc CD) : coupe- deur Keelog MA-4 (module MOD2) peuvent réellement se compliquer. circuit. doit encore mémoriser le numéro de Tout d'abord, il convient de se procu- ~ Noir & Rouge (sur relais des cligno- série de rémettour rerle schéma électrique de sa machi- tants) : mis & la masse, i active le \Vérifier tout d’abord que les deux € Pour étre sir de bien identifier et relais des clignotants. mini-interupteurs du module sont | l0caliser les cables utiles et leurs cou- Bleu & Blanc (sur relais du démar- bien sur « OFF » (ergots en direction | leurs respectives. Se servir autant _reur): mis &la masse, ilactive le relais, de la led, Al'opposé du bouton). «Ue possible d'un ohmmtre pour du démarreur. ‘Alimenter alors le montage et _vérifier que tel ou te fil est bien celui - Rose (sur'avertisseur sonore) : mise appuyer longuement (environ 10 | recherché. | la masse, par un relais, pour faire secondes) sur le bouton poussoir Bien réfiéchir a I'endroit o& sera klaxon (quand le contact est mis ). rouge du module MA-4, jusqu'a ce implantée lalarme par rapport au A vous de jouer, sachant que chacun ‘que la led sfalume, puis s'éteigne. Passage des faisceaux de cables. des relais disponibles vous propose Relacher tout, puis redonner un top Cela peut avoir des conséquences deux contacts séparés — « travail » sur le poussoir du module. La led | Surla quanti de fils & ajouter. pour le « klaxon » et « Aux (démarra- rouge s'allume signalant que le | Les branchements & effectuer peu- ge)» repos » pour couper e contact. module est bien en mode apprentis- | vent varier d'un modéle @ l'autre ‘sage. Appuyer alors sur le bouton Pour l'art du moteur (elais « con- G. SAMBLANCAT ‘ott de la télécommande, La led | tact), par exemple, il faut mettre a la ‘g.samblancat@tres.fr rouge doit s’éteindre au bout de masse la broche coupe-circut sur le ‘quelques secondes, lorsque le module bloc CDI ». Celle-ci est parfois i a fin d'enegistrr Is code. incorporée la clé de contact ou Uens intemet Les deux boutons de la télécomman- | déportée sur un contacteur séparé. | « hiip:/mwselectroni.r pour trouver de doivent maintenant étre reconnus Verifier qu'il n'y a pas de risque de | [#8 composants st modules nécessaires ‘et l'opération peut mame étre renou- Court-cirouit. La plupart des appareils: pea spastic eA vous ¥ velée avec d'autres émetteurs (us- sont actionnés par mise & la masse | | pr /mmige.cllama him, Sohe- u’a 200). En cas de probleme, cou- | d'un fi, autre étant déja au + 12 V | | mas de programmateurs JDM pour le per V'alimentation et recommencer | parlacié de contact. Le schémadela | PIC ‘out zéro en tenant émetteur assez _ figure § peut vous éclairer. * hitp:tunwwmicrochip.com, le site proche | A tite c'exemple, voici les couleurs | | fee fabecant fe BT www. oloctroniguepratique.com ELECTRONIQUE PRATIOUE Micro/Robot Robot péedagogique Voici une réalisation qui devrait intéresser un bon nombre de lecteurs débutants. Ce robot utilise une mécanique disponible en kit et une carte qui regroupe Pensemble des éléments électroniques nécessaires pour piloter cette base mécanique. a problématique, quand on fait ses. premiers pas_en | eoretor devoiréaiser une mécanique ludique et sutfisamment fable. Mais est aussi la nécessité de cisposer d'une carte lectronique pour pioter cette mécanique, avec des possibil- tés d'extensions, pince, capteurs, caméra, etc La plupart des débutants veulent passer Ia programmation sans avoir a se soucier des problémes de conception. C'est dans ce but qu’a 68 congu ce robot Cette réalisation doit vous permettre apprendre a programmer progres- sivement un robot classique, sans Nuire aux performances & vent. Etude du besoin Force est de constater le fossé exis- tant entre les électroniciens, les mécaniciens et les programmeurs en robotique. De nombreux jeunes (et moins jeunes) désirent se lancer dans la robotique, mais ne dominent pas les trois disciplines. La partie la plus agréable, pour beau- ‘coup de personnes, réside dans la programmation d'un robot que l'on voit évoluer en performance et inteli- gence. Il est, en effet, tr8s gratiiant de tester des bouts de programmes, de les améliorer et de constater '6vo- lution de sa créature. La notion de « passe-temps » porte bien icl son nom, électronique, méme si elle est forte- ment minimisée, reste une partie dali- ‘cate pour de nombreux amateurs. Assembler sur une petite surface d'époxy les différents composants 4lectroniques nécessite plusieurs compétences. II faut les connaitre, faire son choix parmi ceux qui sont les plus disponibles, connaitre les structures classiques de « commande » des divers actionneurs, moteurs, ser- vomoteurs, puis savoir dessiner un circuit imprimé pour ensemble des composants sélectionnés. Parfols, ll convient aussi de faire quelques compromis. Pour finir il faut souder correctement les composants, une mauvaise sou- ‘dure étant un veritable « casse-téte » A dépanner. Il en est de méme de la mécanique, pour laquelle il faut trouver un concept simple, mais néanmoins effi- ccace. Méme si le chassis de base en robotique est la plate-forme ronde & deux moteurs de type « cifférentiel », lle n'est pas simple a réaliser. Si, de plus, on souhaite y ajouter plus tard tun outil comme un capteur, une pince ou une caméra, il peut étre nécessai- re de repenser l'ensemble. Caractéristiques Cotte réalisation doit permettre d'ap- prendre programmer progressive- uepratique com ELECTRONQUE PRATIOUE Micro/Robot ment un robot classique. Elle dispose pour cela d'un coeur puissant a base d'un microcontréleur PIC, d'une interface pour piloter deux moteurs & ‘courant continu, de trois leds rouges ct de trois poussoirs, sans oublier un bruiteur piézo. L’afficheur est devenu incontournable pour dispenser des messages pertinents. Divers connec- teurs pour programmer le microcon- tuGleur PIC, piloter des servomoteurs, lire des entrées analogiques et d'autres extensions en entrées ou en sorties complétent le tableau. Pour piloter ce robot, on dispose d'un réceptour IR de type TV et d'une lial ‘son RS232 pour PC. Chassis Le chassis est un kit disponible auprés de la société Easy Robotics ". Cette jaune société s'est spécialisée dans la conception de bases méca- niques en aluminium pour la robo- tique ludique et pédagogique. Son idée initiale f0t de développer et de proposer une cage pour servoroteur. Autour de cette cage, plusieurs _modiles de robots peuvent étre réali- 'sés, Le modéle que nous avons choisi est disponible nu ou associé a une pince ou un support de caméra (photo A). II s'agit d'une base roulante équipée de deux servomoteurs & rotation continue sans électronique. Le kit est proposé avec des servomoteurs modifiés pour la rotation continue ou avec des moteurs en bottiers servos. I stagit, a la base, de servomoteurs standards qui sont modifiés pour per- mettre la rotation complate en fonc- tion de la commande et dans les- quels on a supprimé toute |'électro- nique pour les transformer en moto- réducteurs. Les roues usinées utii- sent un joint torique comme pneu. Elles se fixent directement sur 'arbre de sortie des servomoteurs de pro- ulsion. La vitesse de déplacement du robot n'est pas trés élevée du fait de la grande démutiplication propre ‘aux servomoteurs, mais ce n'est pas ce que l'on attend d'un robot péda- gogique. Le modéle que nous avons choisi est équipé de deux servomoteurs en moto-réducteurs avec une pince. La pince est mue par deux servomoteurs Loos ah aa Ves 1040. vas vo ror RS 7 Rw Roe e Do oF be Da oo De ROI 5, Ro2— Ds R03 ov AMicneur LCD 2416 fhe BT www electronquepratique.cam ELEGTRONGUE PRATICU! of 33a] |asKa Pa aP3 RK 7 45V Micro/Robot es ma ne " i “sv is a a 2 ve oe 1 ae Or. Ox. = a ” 7 wd ‘RES Be RBS eae oer 12 x at a we 22222 oe. oe eo feo ae Be ne one 7 * > om» | 2 | stanclerda gui permettent unr de | 18 Interne, qui accepta un program: | Watertace de base fermer, de lever et de baisser la pince. Celle-ci nous permettra de saisir des petits objets, comme des petites balles ou encore des canettes de ‘soda (photo B) Ces actionneurs fonctionnent sous Une alimentation de 6 V. La carte électronique Malgré l'ensemble de ses possibili- tés, cette carte électronique est plu- t6t réduite (100 mm x 80 mm). La faute ot c'est tant mieux en revient ‘au microcontréleur qui gere la plupart des ressources. La partie microcontréleur On y retrouve, en plus d'un PIC qua- rante broches, un résonateur @ MHz, un aficheur 2 x 16 caractires, un connecteur de programmation JP2 et deux connecteurs : JP pour une lai son S282 avec un PC et JP4 pour Une liaison FC pour les extensions (figure 1). Le microcontroleur sélectionné, un PIC18F452, est un modéle tee per- formant qui permettra sans probleme ‘acceptor des programmes com- plexes. II serait trop long d'énumérer ici ses performances, mais sachez malgré tout quil est possible c'aug- renter la vitesse de calcul de manié- me de 32 Ko et qu'il posséde quatre timers. La plupart des autres caracté- ristiques sont communes aux circuits de [a famille 16F comme pour le PICI6F877 que on peut, dailleurs, utiliser & la place du 18F. Pratiquement, les quarante broches du circuit sont utilisées, sauf deux. LLatficheur est un outil indispensable de mise au point des programmes et apporte un confort de lecture de l'état du robot. (On s'en servira pour visualiser les dif férents modes pour les tests, les entrées analogiques, les déplace- ments et es états internes, l'état de la batterie, ete La liaison RS232 entre le robot et un PC reste un moyen simple de dialo- guer par une liaison filaire ou HF, & V'aide de modules de type XBee par exemple. C'est un outll de développement tres Utiisé qui permet de visualiser des résultats de mesures et de modifier des paramétres interes. Quant ata liaison FC, elle est un autre moyen simple de réaliser des exten- sions vers des cartes spécialisées. ‘On peut imaginer de concevoir ensui- te une carte évoluée pour une camé- ra ou, plus simplement, pour d'autres ‘capteurs, type capteurs de vitesse ou capteurs de ligne. ‘On nomme ainsi les trols boutons OUssoirs, les tris leds, le bruiteur de type piézo et T'interface infrarouge (figure 2). Ces éléments permettent de piloter en direct le robot, sans rnécessiter de dialoguer avec un PC. Le photo-module infrarouge permet de piloter le robot par une télécom- mande de type TV. C’est pratique pour modifier les paramétres du robot pendant qu'il se déplace, lorsque la liaison RS232 n'est plus utlisable. II nous reste a voir le pont civiseur de tension, réalisé avec des résistances de précision & 1 %. Ils‘agit ici d'avoir un suivi de la tension des batteries. La tension d'alimentation est divisée Par deux, aprés avoir chuté de 50 mV A travers le transistor d’entrée T1 Les connecteurs dentrées/sorties (On dispose de deux sorties (conneo- teurs JPS et JP6), pour piloter deux servomoteurs sur les lignes RB1 et RB2 du microcontroleur, de deux entrées (connectours JP7 et JP8), our lire des capteurs analogiques sur les lignes RA1 et RAS et de deux centrées/sorties, au choix (connec- teurs JP9 et JP10), sures lignes RA {et RCO pour lire des entrées de type compteurs de vitesse ou pour piloter d'autres servoroteurs (figure 3). sv ws 0 ea rt see | os Ta § 4 ay | pes Oe ey 8 8 7 BV ine BBE ww oloctroniquepratique.com ELECTFONIQUE PRATIQUE Micro/Robot sav R13 ara Rr pao 10K nm MoT oR set MoT_oR2 MOT.GA.1 sera MoT_GA2 st 3, wt eeu 8Y Linterface de commande des moteurs Elle utilise un circuit spécialisé pour la commande des moteurs & courant continu, le L293, ou mieux le SN754410NE. Les deux transistors T3 et T4 et leurs résistances asso- ciées permettent de réaliser deux Inverseurs. lls servent a simplifier la commande des moteurs en réalisant Vinversion de deux signaux pour le circuit L2930. ‘Avec cos deux inversours a transis tors NPN, on réduit & deux le nombre de lignes pour piloter chaque moteur, sens et vitesse (figure 4), Lalimentation Ce schéma est un grand classique des montages électroniques, a I'ex- ception du transistor T1. Lequel per- met o'éviter les inversions de polari- {és de la source d'alimentation, La chute de tension aux bornes de ce transistor est inférieure & 0,1 V au maximum, ce qui n'est pas génant. Le régulateur est un modele a faible IRFOSO2A chute de tension LDO (Low Drop (Output voltage) de type LM2940-5 ou. équivalent (figure 5). La tension non régulée en entrée du régulateur ne doit pas descendre sous 5,25 V. Dans ces conditions, la différence de ten- sion entre lentrée et la sortie du régulateur n’est plus que de 300 mv ct le réguiateur atteint sa limite basse de fonetionnement. La source d'alimentation de 6 V sera réalisée avec quatre piles de 1,5 V ou cing accus de 1,2 V. Sil'on souhaite faire fonctionner l'ensemble avec quatre accus de 1,2 V seulement ous 4,8 V, le systéme doit étre modi- fié. Suppression du régulateur avec pont entre l'entrée et la sortie, rem- Placement du pont de mesure R9/RIO par une diode zéner de 3 V ‘environ accompagnée de sa résistance de polarisation de Vordre de 470 2. Réalisation La carte (figures 6 et 7) sera réalisée par l'un des moyens a votre disposi- tion. Par exemple, imprimer les deux faces sur deux feulles de calque, grain fin pour dessin, avec une impri- mante de type Desk-jet ou, mieux, Laserjet. (On découpe Ia plaque correctement fen limant las bords pour peautiner. On perce, en premier, tous les trou avec un foret de @ 0,8 mm, puis on reperce ceux pour les composants plus gros et pour les divers trous de fixation 20 1 mm pour Ie régulatour, les trois oussoirs, linter et les connecteurs males, - 80 1,2mm pour la résistance variable, = 8.02,5 mm pour les quatre trous de fixations de I'atficheur, = 8.03,2 mm pour les quatre trous de fixations de la carte et le trou du régu- lateur, Pour ceux qui ne peuvent pas (ou ne ‘veulent pas) se lancer dans la réalisa- tion de ce circuit imprimé, il sera dis- Ponibie auprés de la méme société ‘qui propose ses composants et la base mécanique. FRI, AS, A, AT 1 ke (marron, noir, rouge, of) R247 kO Gaune, violet, orange, of) 3, R4 : 3.8 kO (orange, orange, rouge, or) RB : 100.8 (marron, no, marron, of) RO, RIO, B11, 12, R14 : 10 Ke (mar ron, noir, orange, on) AIS, R15: 4,7 ka (aune, violet, rouge, or R16, RI7 = 22 k9 (rouge, rouge, oran- 9, 07) V1 : 10 ke horizontal 61:470 yr6V €2 : 100 nF 3, C4, C8: 100 uF/10V 5: 10 pFitOV D1, D2 : led rouge 05 mm led orange 05 mm Dé ed verte 05 mm Th: IRFD9024 72,73, 74: 2N2202 cit: La94o-5 2: Pic 16F877, Picter4s2 cis: TsoPtEss: Cid : L200, SN754410NE 1 :résonateur 8 MHZ ZI : piézo St: interupteur ‘82, $3, $4: poussoirs CI SPI AJPI2 : baretes « sécable = males [AFF = afficheur LCD 2 x 18 connec- ‘eur en bas Barrettes « sécable » males et femelos (aficneur) On soude les composants dans ordre habituel, les plus bas profils en premier, tels que les vias (liaisons d'une face & l'autre), puis les résis- tances, les supports de Cl (des bar- rettes « sécable »), les poussoirs, les connecteurs, la résistance variable, les condensateurs et les transistors. On finit par les leds, le régulatour, le quartz, le piézo, I'inter et le photo- module (figure 8). Certains composants doivent étre également soudés coté composants. LLafficheur est équipé d'un connes- ‘eur male pour venir s'enficher dans un connecteur femelle qui, lui, est ‘soudé sur la carte, Si nécessaire, il est possible de blo- ‘quer l'aficheur sur la carte par quatre entretoises adaptées, 2 La carte est fixée au chassis en alu- rminium par quatre vis M3 et quatre entretoises M3 de 5 mm, + Test sans placer les deux circuits }égrés sur leur support - Verifier la présence d'une tension de 5 V en divers points du circu. = Test des leds par court-circuit (broches 8, 9, 10 avec 11 sur C2) - Mesure de la tension batterie sur RAO (broche 2 de Ci2) ~ Test des poussoirs sur Ci2 (broches 36, 37 et 38) * Test avec le circuit intégré L203D = Test des moteurs par court-circuit (broches 16, 17 avec 11 sur Cl2) = Inversion du sens de rotation des moteurs en méme temps que le test précédent (broches 4, 7 avec $2 sur cia) ‘= Test avec le circuit intégré PIC = Programmer le PIC avec les diffé- rents programmes de test ~ Suivre les indications sur l'afficheur (photo c) ~ Régler son contraste avec RV1 Une erreur classique provient de I'in- version de certains composants : les leds, les transistors, les circuits inté- ‘orés, les condensateurs polarisés. Mais également lors de la souclure de certains composants : les supports de circuits intégrés ou loubli d'une soudure du coté composants. La programmation, c'est & vous de V’écrire. Ce que nous allons vous don- nner, ce sont les fichiers de tests. du robot et quelques conseils de pro- ‘grammation, Programmer et tester chaque fichier. Les fichiers tests au format .hex sont disponibles sur le site de la revue. I s'agit de programmes pour un Pictaras2, - Test_01 vérifie le fonctionnement des boutons poussoirs et des leds. + Test_02 ajoute un bip pour chaque appui sur un bouton poussoir, mais surtout introduit utilisation de l'affi- chage avec un petit cceur qui bat, preuve d'une activité ~ Test_03 vérifie le fonctionnement des moteurs et des servomoteurs. Si (on appuie sur le bouton poussoir de gauche, le robot avance, stoppe, recule ot s'arréte. Si on appuie sur le bouton poussoir du centre, la pince du robot descend, prend un objet et remonte. L'afficheur confirme chaque état ~ Test_04 utilise les entrées analo- giques pour lire deux télématres infrarouges GP2012 de chez Sharp (photo D). En appuyant sur le bouton oussoir de droite, le robot avancera jusqu’a ce quill y alt un obstacle devant Ii, alors il s'arrétera. C'est aussi occasion de tester l'état de la batterie ot <'afficher le résultat sur un petit symbole. Le dessin d'une pile plus ou moins remplie devrait étre assez explicit. Vos premiers programmes doivent @tre a l'image des programmes de test. ‘Commencer par un premier program- me d'utilisation des leds et des bou- tons poussoirs. Cela vous permettra de prendre contact avec le microcon- tréleur, les configurations des lignes cen entrée ou en sortie. Puls, mettre en ceuvre 'affichage. Apprendre & rafratchir laffichage, créer de nouveaux caractéres. Ensuite, piloter les diverses formes d'actionneurs, les moteurs courant continu, en avant, en arriére, tourner sur place & gauche, & droite, arc de cercle a droite, a gauche, la pince en haut en bas, ouverte, fermée. Pour donner de l'autonomie & un robot, Il lui faut des entrées analo- giques ou logiques. Mesurer état de la batterie. Ajouter des liaisons RS232 pour dia- loguer avec un PC, piloter une autre carte par liaison ’C. F.GIAMARCHI giamarchi@iut-nimes.fr Sur le site web de Fautour (wwwgellut rimes.ti/g), vous trowverez des complé- ments & cet article : exomples de pro- grammes pour l'un ou Mautre des PIC, cartes addtionnelies pour dlafoguer avec lun PC, examples de cartes captours de ligne avec fiaison FC ou d'autres enco- deurs de roves pour mesurer les déplace- ments du robot. '* Easy robotics, 77 Rue d’Assovent 59131 Rousies, www.easyrobotics.fr Domotique Barometre electronique Depuis toujours, "homme a cherché a prévoir le temps quiil allait faire, observant le ciel a la recherche d'indices déterminants. Pour Pagriculteur qu était a ses débuts, cette prévision était essentielle. ar la suite, des régles se ‘sont progressiverent gra- vées dans la conscience collective et populaire C'est ainsi qu'une quantité considé- rable de dictons ont fleuri dans les calendriers et les almanachs. Ce vest que récemment qu'une science davantage structurée, la météorolo- gie, est apparue pour mettre de ordre dans tout cela. Un des éléments mesurables servant directement a l'élaboration des prévi- sions météorologiques est I’évolution de la pression atmosphérique. Celle- ci ne constitue pas le seul facteur déterminant, mais représente tout de mame 80 % des variables prendre ‘en compte pour faire de la prévision & ‘moyen et court terme. Un instrument Incontournable de mesure de la pres- sion atmosphérique est le barometre. La pression atmosphérique Cette pression correspond au poids ‘exercé par une colonne dair sur une surface donnée : p = FS. '* p : pression exprimée en Pascal, symbole Pa (en météorologie, on ut lise hectopascal, hPa) + F : force vertical exprimée en Newton, symbole N (F = M.q) M: masse de la colonne d'air en kg et g accélé- ration gravitationnelle en m/s’, & Paris, 9 = 9,81 mis) *S: surface en m? La pression atmosphérique mesurée au niveau de la mer varie autour d'une moyenne de 1013 hPa, ce qui correspond & 760 mm de mercure (1 mm de meroure = 133,322 hPa), Au niveau des prévisions, on consi- dere que cette valeur représente la tendance variable du temps. Les chances d'un temps plus sec, done plus ensoleilé, augmentent en méme temps que la pression. Lorsque la pression diminue, le temps devient ‘nuageux, voire pluvieux. En France, la pression la plus élevée a 616 enregistrée le 6 février 1821 a Paris, avec 1050 hPa, La méme année, une pression mini- male de 947 hPa fut notée & Boulo- gne-sur-Mer le 25 décembre. Sa mesure Crest le physicien italien, Evangelista Torricelli (1608 - 1647), éléve de Galiée, qui esta oxigine du célébre barométre & mercure. A noter que si cette expérience, dite « du vide =, avait été réalse avec une colonne d'eau dont la masse volumique est 13,6 fois inféreure & celle du mercu- "9, la hautour d'eau aura atteint la valeur de 10,33 matres i exate d'autres barométres, tel que le barométre anéroide dont le fone whe BT mw clectroniquepratque.com ELECTRONQUE PRATICU! tionnement est basé sur la détorma- tion d'une capsule a lintérieur de laquelle le vide a été pratiqué, cette dorniére étant reliée & une aiguile. Fonctionnement du barométre électronique Le capteur de pression MPX 2200 AP Ce capteur piézoélectrique (figure 1), ccongu pour fonctionner dans une plage de pressions absolues de 0 bar 2 bars (1 bar = 1000 hPa), se trou- ve néanmoins protégé jusqu’a une pression absolue de 4 bars. La pression « absolue » est celle que Yon mesure par rapport au vide, ccontrairement & la pression « effecti- ve » dont la référence est la pression atmosphérique. Le capteur est destiné & étre alimen- té par un potentiel continu de 16 V au maximum, Sa consommation est dlenviron 6 mA. Il est doté d'un dis- posit interne de compensation de la, température. II présente deux sorties: CTutlisations : Vout (+) et Vout (+). Crest sur ces deux broches que l'on récu- pére un potentiel dont la variation est strictement linéaire par rapport & la variation de la pression. Souris & la pression atmosphérique, c'est-&-dire Domotique A environ 1000 hPa, on releve un | potentiel de sortie de ordre de 20 mV. Le coefficient de variation AW/Ap est de 20 mV/1000 hPa, soit | 1 mV/50 hPa. Principes du montage Le potentiel issu du capteur est ‘ampliié, dans un premier temps, par tun amplficateur aifférentiel (figure 2). Un second étage ampliicateur pré- sente sur sa sortie un potential de valeur plus élevée et proche de la | ‘demi-tension dalimentation du mon- | tage. Ce dernier est comparé en per- manence a une valeur imposée par la position angulaire du curseur d'un Potentiometre dont axe est com- mandé par un bouton comportant lune «flache » qui defile devant un ‘cadran gradué en kPa. En situation d’équilibre, une led verte ‘est allumée. Sila pression atmosphé- rique baisse, un déséquilbre s'installe Element azo Vout + = Vout: tow) “0 20} 2 0 ° 100 ct une led rouge, située du cété des ‘basses pressions sur le cadran, s'al~ lume. Cette signalisation permet & un observateur - de noter que la pression atmosphé- rique a baissé, = de rééquilibrer la situation en tour- rant légérement le bouton de com- ‘mande du potentiomatre vers la zone des basses pressions afin d’aboutir & nouveau & l'allumage de la led verte ct a extinction de la led rouge, de lie la nouvelle valeur de la pres- sion atmosphérique en regard de la « fléche » Bien entendu, le principe reste le méme en cas d'augmentation de la pression atmosphérique. Dans ce cas, une autre led rouge, située du cAté des hautes pressions, s'allume, Lalimentation Elle est tr8s classique. Etant donné que notre barométre est appelé a remplir sa fonction sur un poste fixe, Compensation temperature *calrage abeoie tsa) 200) | "énergie provient tout naturellement du secteur par le biais d'un transfor- mateur délivrant, sur son enroule- ment secondaire, un potential alter- natif de 12 V. Aprés un redressement des deux alternances par un pont de diodes, la capacité C1 réalise un pre- ier lissage. A la sortie d'un régula- teur 7812, on recueille un potenti! continu et stabilisé & 12 V. La capacité C2 assure un complé- ment de filtrage, tandis que C3 fait office de capacité de découplage entre 'alimentation et le montage pproprement dit. Uamplification différentielle Le potential délivré par le capteur MPX 2200 AP est extramement faible (20 mv) pour pouvoir étre exploits directement. De plus, il n'est pas reéférencé par rapport au « - » du mon- tage. Il est donc nécessaire de com- ‘mencer son traitement par une ampli fication différentielle. C'est le réle de ine BT ww etectroniquepratique.com ELECTRONQUE PRATOUE Domotique a] een eras, | Transto: + = 20v Pt + ae | 2 [Se o 3 = our] Pee mv ‘ev inev | Eww | | | FB | sia 2 5 Bosere tom 10 eo oo | sie | | 83 cy, okt Res tt EZ [eta estan | a rampl-op () de 161, un LM 324 rch . Le suivant concerne le mode « tem- orisateur heures-minutes » et le der- niier le mode « comptage d’événe- ments externes » ‘Aprés validation, vous devez contigu- rer le temps ou le nombre d’événe- ments a I'aide des touches, comme précisé ci-dessus. En cas d'erreur, i est toujours possible d'annuler en ‘appuyant sur la touche (bas-droite) et revenir au menu précédent. Deux autres touches sont placées & droite. Celle du haut lance une tem- porisation ou un comptage et active le relais, celle du bas la stoppe ou annule un paramétre. Y. MERGY fe BL wn elec roniqueprotique com ELECTHONIOUE PRATIOUE Domotique Programmateur a relais avec horloge « temps réel» Nous vous proposons de réaliser une platine autonome équipée d’une horloge « temps réel » permettant de comman- der indépendamment six relais selon des programmations horaires, journaliéres, mensuelles ‘ou encore annuelles. fa carte électronique est | basée sur un microcon- {rOleur PIC et une horloge «temps réel » (HTR). Ce montage permet de commander six relais selon des configurations horaires définies a partir d'un logiciel dont IM (Interface homme machi- ne) a été simplifée & sa plus simple ‘expression, Cette carte trouvera de nombreuses applications, que ce soit pour piloter lun chauffage ou encore simuler une présence, tout en étant autonome lune fois la programmation horaire effectuée, Principe de fonctionnement La liaison série est paramétrée cbté | aucun doute I'horloge « temps réel » PC et microcontrdleur en 9.600 bauds, | (Real Time Clock), circuit composé Le schéma de principe est donné en | 8 bits de données, aucune parité at | d'une mémoire type DS1802 dont a figure 1. Les sorties RB2 & RB7 du | 1 bit de stop. L'alimentation du mon- | logique interne permet d'obtenir, ort B du microcontréleur PIC | tage est assurée par un régulatour de | selon les oscillations c'un quartz, une 16F877 viennent chacune piloter un | type 7805.La consommation du | date composée de |'année, du mois, relais via un ULN 2803. Lequel, rap- | montage, lorsque tous les relais sont | du jour du mois, du jour de la semai- pelons-le, posséde en interne huit | pilotés, est de ordre de 200 mA sous | ne, de I'heure, des minutes et, enfin, buffers équipés de diodes de « roue | 12V. Une diode de protection de type | des secondes, libre », circuit spécialement congu | 1N4007 permet c'éviter les inversions I est a signaler que ce circuit tient pour piloter des charges. d'alimentation du montage. comple des années bissexiles, Un Le microcontréleur PIC 16F877/20P | Les rlais sont du type 12 V et autor- | essai consistera, sur le montage, & est cadencé & 20 MHz. Ilest interfacé | sent un courant de 2A sous 12 V= ou | indiquer la date du 28 février 2004 a avec le port série d'un PC (celui-ci encore 0,6 A sous 125 Vac. Pour des | 23h59. Une minute plus tard, horio- ermettant la programmation des puissances supérieures, il convien- | ge passera alors au 29 février 2004 enclenchements-déclenchements | dra, bien entendu, de piloter un relais | puisque, cette année la, nous avions des relais) yale circuit MAX 282 qui | de puissance avec le relais dela pla- | vingt-neuf jours au mois de févier. remot en forme les signaux issus du | tine (igure 2). Le circuit ATC board (figure 3), qui PC vers le PIC, et inversement. La piéce maitresse du circuit est sans | est implanté dans le montage, com- fe gE ww .electroniqueprauque.com ELECTRONIQUE PRATIUE Domotique 5808 pois mate HEEB screma ce principe | Régulateur | ol es rod te te eye ee OUP | =e, cs 1 a ee | crer tea Rane ener] | 1c vee IC BOARO wie Rout Tan Roo Vee V+ Gnd os1302 se 10] 9] 16] 2] 15 | © Z O Layne tes eg vio| | 22 |] Soo soe ot, ra ty, et 7 10 OK Bs i A | = “BV a|_ai| zal 1] 25] 26 ip ve Lat ROT ‘RDO wR TK Re ier Pe sore 200 noo_RB1_Re2_Ra2 ROL _ROS_—ROD ROT | =) 4) =] =) #7] =) 8) 0 wv nie | Na av | 7] of sf «| 3] 2] a ic3. ee uuszees 2 13) 74] 5) 17 78] | ps teat ete ess vee |e | Ra ora Rr Ra ro Pyar tea] Lt Me to 4 a [tia say wv ey EB 2 pietine arc Board a T{ | ae ica. | ‘ony vUN009 | rl nev nov apace co Vv 8 Quartz, DS1302 sauvegarde ies > | oe | ret iS ewi nase J}; sees ine BEN wow. slectroniquepratique.com ELECTHONOUE PRATIOUE Domotique Backup te (Drop fom 102 Nomenclature | a Semiconducteurs Régulateur 705 tong 11: Pic 16°87-20° | | ice: max ane | os C3: ULN 2000 IGA: RTC Board (Lextronic) Led 1 led 8: dlode électrolumines- Conta @ 5 mm (6 rouges, 1 jaune, 1 verte) 100 | Dt: 1N4007 ou équivalent |, fiom Condensateurs wreck 1: 100 pF/6S 62, C4: 100 nF 3: 100 pF/I0V 0508: 4,7 yrMOV C10, C11: 3.9 pF Résistances | BP Ripe Fa. rs ar: tha anon oie rouge) 4: 220 © (rouge rouge marron) | aay on : © 10 760 Oweres camer gartemeaste | fl piers ——_ ee iectcaun Oral de ype NAS-DS2E-S-00/12V MEE ots ce saropare oo onto sur cu equivalent suppor DL tue 40 broches {suppor DI te 18 broches {suppor DI tule 18 broches | 1 micro switch 2 contacts 1 dissipateur pour régulateur 7805 | Jt prise su8-0, 9 points, pour circuit Iimpamé | J} tick aim. femelle coudé pour C1 (65x21) | 1 cordon série femelle - femelle (voir texte) 6 bomiers triples & vis pour circuit imprimé (ou 9 boriers doubles) 1 inter miniature pour C1 | [EAB connexion Pc - Ptatine porte donc un circuit dallas 0S1902 | et une capacité permettant de mémoriser la date pendant environ 1.000 heures (igure 4). | Catt patine est commercialsée par Lextronic (voir nomenctature). | Réalisation go La figure § donne le dessin du circuit Le circuit imprimé imprimé. Les pergages des trous se fn BL ymw.oloctroniquepratique com ELECTRONIQUE PRATIOUE Domotique re BOARD = 4 4 ofp ESDC-RV| © | Swit -S-0C-12 V| I er e | | | Soca | ,| | | Sc-f2V | | 2 S0C-8Y | i Sper v gy [team a x =F Implantation des composants | — | BB) |B) |) oe) a1 Mise @Theure Programmation Envoi ewe ‘ors PC gs FEI contiguration des deux switchs EE contiouration au port série feront & © 0,8 mm et @ 1 mm pourle | nappe et deux DBS, suivant le bran- | ner les switchs sur « Off» figure 8) passage plus large des pattes des | chement précisé en figure 7. Alimenter le montage avec un bloc composants, tels que les relais Dans le cas ou vous acheteriez ce | secteur (500 mA/12 V). La figure 6 présente implantation | céble, le fis ne doivent pas étre croi-.| Une fois le montage mis sous ten- des divers éléments. Souder, dans un | sés (2 avec 2 et 3 aveo 3} sion, basculer interupteur. Les leds premier temps, par ordre de tall: les 7 et 8 Gaune et verte) doivent silumi- résistances, les straps, les supports | Mise en service | ner toutes deux, puis la led 8 (verte) DIL, les condensatours, le quartz. doit cignoter seule, indiquant le bon TTerminer par les borniers, les leds, la | Aprés avoir programmé le PIC | fonctionnement du programme. prise DB9, les rela, interrupteur, le | 16F877 avec le programme téléchar- connecteur jack de V'alimentation, le 96 (PICHEX, avoir vérfié Tabsence | Mise 4 Pheure du montage switch et la platine RTC board. de court circuit mais aussi que les | La premitre chose a faire est, bien Le cordon série reliant la platine au | valeurs des composants et le sens | sti, de mettre notre platine & Vheure PC peut étre réalisé avec du fil en | cinsertion ont été respectés, position- | et & la date du jour. Dans un premier BL wn olor troniquepratiqns. cam ELECTRONIQUE PRATIQUE Domotique T'heure et la date. Vous pouvez égale- tment Icquor la date et Theure ue vous désitez en entrant dectement eal dane haps toe correspondats. Yous power ati ° || per fat qe acpi erie Beton ot < | ta! mimorsaton parla plane HTR =e prement un cata teips en ota mat Gina secondes par rappor 8 Meure scivlo dan = chap second ha fr = Positioner ensuite les switchs en eT | rafrichr les « champs » indiquant i configuration « mise a l'heure » (figu- | ee es te Los dukes Juno ot vero cn ea et 8) doivent s‘allumer, indiquant que ame) pews se | | le PIC est prét a recevoir la mise a Fheure (photo A). Cliquer maintenant sur le bouton = Programmation » afin d'envoyer Thoure et la date vers le PIC. Une fois les parametres réceptionnés per celui-ci, il renvoie un message « Modifications enregistrées » qui ji] siinscrit dans la zone texte au-dessus du bouton « Programmation » Contréle a platine est maintenant a 'heure, Ge faite Gt vous power rebasculer les switchs fe pating 227s! position « Normal» et cliquer sur le bouton « Quitter » EY | POU toute romise & Fheure éventuel- le, procéder de la méme fagon, blir la liaison avec le PIC. La date ainsi que I'heure sont alors renvoyées: dans la zone texte au dessus des om boutons. Une fois I"heure et le jour contrélés cliquer sur le bouton « Fermeture port » ct « Quitter » (figure 11). a Contréle de heure de la platine ios lest possible de contrdier Theure de la platine en positionnant, dans un premier temps, les switchs sur la | position « Envoi heure vers PC ». ewe | | Sule logiciel, cliquer dans le menu (SSE | | heure platine », Cliquez ensuite sur le an bouton « Ouverture port » afin d’éta- FEZ éxran de programmation des horaires Mode programmation des enclenchements/déclenchements temps, connecter la platine via un | Par défaut, c’est le COM1 qui est | des relais ceable série, tel que deéfinien figure 7, | choisi, la configuration est ensuite | Les six reais présents sur la platine et lancer le logiciel que vous avez | mémerisée dans un fichier « ini ». | sont divisés en trois groupes de téléchargé (Platine_htrexe) {figure 9) deux. Pour vériier que vous 6tes connectés | Cliquer ensuite dans le menu sur le bon port série, ciquer dans le | « Paramétrage », puis « Mise &"heu- Relais 1 et 2 menu « Peramétrage », puis = Port | re platine » figure 10). Gliquer sur le | Les deux premiers relais (reais 1 et 2) COM » et configurer si besoin. | bouton « Heure PC » qui permet de | peuvent tre commandés pour un ine BT wnw.electroniquepratique.com ELEGTRONIQUE PRATICUE Domotique Jour particulier de la semaine tel que: | RE Lundi, mardi, mercredi,jeudi, ven- dredi, samedi, dimanche = Tous les jours = Lundi a vendre oy Sisiste - Samedi et dimanche S ‘Sur trois plages d'enclenchement/dé- " Clenchement (heure de début - heure 5 de fir. " Exemple : 2 aa seca * 1% plage horaire 3t teus ~ 00/2007 Début & 21h20 le vencredi ” Fin & 22h00 le vendredi 7 + 2 plage horaire Début a 01h20 le vencredi Fin & 02h10 le vendredi Mise en oauvre du mode * 3 plage horaire programmation des horaires eee Cpe aera Depuis le logiciel de commande, cli ie NOD aia ‘quer sur le menu « Programmation ». | Une fenétre de saisie figure 12) vous aes zia8 permet alors de renseigner les modes Les relais 3 et 4 peuvent tre com- | de fonctionnement des six rela. mandés pour une date précise sur | Noter au passage qu'un clic sur le trois plages d'enclenchement/céclen- | bouton « Heure PC » permet de ren- chement (heure de début - heure de | seigner tous les « champs » avec la fin). valeur courante de l'heure et du jour Exemple du PC. Ne pas oublier de cocher la = 1% plage horaire case « Valider », située en bas de Début & 21h20 le 18/11/2007 chaque groupe, faute de quoi la pro- Fin & 22h00 le 17/11/2007 ‘grammation de ce relais sera inactive. ‘= 2 plage horaire Le logiciel ne tient compte que des Début & O1h20 le 19/11/2007 heures et des minutes, les secondes Fin & 02h10 le 19/11/2007 tant ignorées. ‘= 3 plage horaire Une fois les différents paramétrages Debut & 21h20 le 20/11/2007 effectués, positioner les switchs sur Fin & 22h00 le 17/11/2008 « programmation ». La led jaune s'al- lume alors en fixe (led 7) et la led Rolais 5 ot 6 verte s'éteint, indiquant le mode pro- Les relais 5 et 6 peuvent étre com- | grammation. Cliquer sur le bouton | d'autre part, dans sa mémoire mandés pour un jour précis d'un | « Programmer » pour transférer les | EEPROM, ce qui permet de conser- mois et d'une année sur trois plages informations vers le PIC. La led jaune | ver la programmation, méme en cas d'enclenchement/déclenchement | s‘éteint, puis se rallume. A ce stade, | de coupure du secteur (figure 13). (heure de début - heure de fin). lun message est envoyé du PIC vers | Avant de transférer les octets vers la Exemple le PC « Programmation enregistrée », | platine, le logiciel enregistre les pro- #1 plage hor message qui s‘inscrit dans la zone | grammations horaires dans le fichier Début & 2120 tous les jours du mois | « texte » en bas de I'écran. La pro- | « param.ini ». Ainsi, & la prochaine de novembre 2007 ‘grammation est transférée et vous | ouverture de lexécutable, vous Fin & 22h00 tous les jours du mois de | pouvez repositionner les switchs en | retrouvez vos programmations. novembre 2007 mode normal Vous pouvez également, & tout #2 plage horaire Si une des plages horaires que vous | moment, enregistrer les programma- Début @ 0120 tous les jours du mois | avez programmée est valide, alors le | tions dans un autre fichier depuis le de novernbre 2007 relais corespondant est activé et la menu « Fichier », puis « Enregistrer Fin & 02h10 tous les jours du mois de | led de visualisation qui lui correspond | sous », ce qui permet d'avoir plu- novembre 2007 ‘est allumée, Lorsque la plage de fin | siours configurations horaires. + plage horaire est atteinte, le relais est désactivé | Pour ouvrir un fichier de programma- Début & 2120 tous les jours du mois | jusqu'au prochain pilotage. Lors du _ tion, cliquer dans le menu « Fichier », de novembre 2007 transfert, le PC envoie 123 octets | puis « Ouvrir ». Les nouvelles pro- Fin & 22h00 tous les jours du mois de | vers le PIC qui stocks ceux-ci, d'une | grammations issues du fichier rem- novembre 2007 part dans un tableau dynamique et, — placent celles existantes, Reprise aprés coupure du secteur 230 V Dans le cas d'une coupure de secteur d'une durée inférieure & mille heures (capacité de sauvegarde de mémori- sation de 'horloge HTR), au cours du redémarrage, le PIC va lre le contenu de sa mémoire EEPROM et retrans- cre les valeurs enregistrées lors de la programmation dans le tableau dynamique utlisé dans le programme courant. Ainsi sila date et 'heure de Vhorloge « temps réel » correspon- dent a un créneau horaire d'un reals, Colui-ci est commandé dés que le secteur est rétabli, II est également possible d'adjoindre un accumulateur exteme pour éviter les coupures. Cette solution évite, par exemple, & un relais de se désenclencher, puis de se réenclencher. Programme du PIC Principe retenu Une fois les plages horaires transfé- rées dans le programme principal et rangées dans un tableau, le micro- controleur PIC va lire & chaque seconde les valeurs de la date et de I'heure courante gérées par "horioge « temps réel » Dans un deuxiéme temps, le PIC va comparer chaque plage horaire avec la valeur de la date et de heure cou- rante. Si, lors de la comparaison, la date et "heure courante sont supé- rieures & la date et Iheure de début dencienchement d'un relais, alors lo programme commande la sortie cor- respondante. Si, lors d'une boucle suivante, la date et l'heure courante sont supérieures la date et I'heure de fin d'encienchement d'un relais, alors le PIC stoppe la commande du relais concerné. Le programme occupe environ 45 % de la mémoire totale du ricrocontro- leur PIC. II se nomme « PIC.hex » et se trouve dans le fichier ZIP a télé charger sur notre site internet (wnw.slectroniquepratique.com). Le logiciel de commande Le logiciel est réalisé en Visual Basic 5, ccelui-ci pourra, bien sor, étre lancé Le catalogue 2008 est arrivé ! 6500 produits avec plein de nouveautés a BON DE COMMANDE Je souhaite recevoir le catalogue Cyclades Electronique 2008 et je joins mon réglement de 3,80 € + 3 € de frais de port, soit 6,80 € Nom Adresse «... Code postal Ville . Prénom CYCLADES depuis une clé USB. II fonctionne avec les versions 9x et XP de Windows. Vous pouvez également le télécharger gratuitement sur notre site internet. Conclusion Llempioi d'une horloge « temps réel » dans un montage est un véritable atout qui permet & un microcontréleur d'auto dater des événements ou bien de déclencher des actions a des horaires précis, application que l'on vient de découvrir, V'emploi d'un micracontréleur, comme vous le remarquez, simpliie énormément le sschéma, Quant au développement du logiciel, l'une des difficultés reste sans doute les conversions d'horaires entre le PC, le microcontroleur et Phorioge « temps réel » Ses applications sont nombreuses, de la robotique a la simulation de pré- sence, sans oublier la domotique, bien sr PMayeux http://perso.libertysurt.tr/p.may CS. CYcLapEs metas eer Cur fayas SOLUTIONS 11 bd Diderot 75012 Paris Tél. : 01 46 28 9154 Fax : 01 43 46 57 17 email: cycladelec@aol.com www.cyclades-elec.fr Apras le C22, voici Pautre vedette de la firme Mc Intosh : le MC30. Nous avons choisi de vous montrer I’« original », le « vrai », pas chromé, peint en « grisouille ». Cette version profession- nelle destinée aux cinémas et aux studios est née en 1954 avec le cinémascope. Succédant ala version « A116 », le MC30 professionnel est rigoureusement identique au MC30 chromé grand public. II se nomme A116B (ou A 123 pour Westrex/Western Electric). @s differences ? Unique- ment au plan de la construction et, en parti- culier, les transforma- teurs d'alimentation et de sortie dont les connexions sont réalisées sur perles en verre (voir photo A, conne- xions directes par fils pour les ver~ sions grand public) es quelques différences sont justi- fi6es. par utilisation intensive des engins professionnels, en particulier dans les cinémas permanents de epoque (24 heures sur 24 aux Etats- Unis 9). Sachez que quatre MC30 attaquant des voix du théatre A7 sulfisaient & sonoriser en stéréo et surround (cinémascope) une salle de cing cents a mille places. Quant au MC60, plus puissant mais de conception rigoureusement iden- tiaue, six suffisaient pour faire trem- bler les fauteuils du Gaumont Palace (six mille cing cents places }, Vepoque la plus grande salle d'Europe (enceintes At Altec). En 1949, la Western Electric fut vieti- me de la lol anti-trust américaine. La société se débarrassa des marques Mc Intosh, Altec, Pultech, entre autres. Ces entités devinrent des sociétés autonomes, Das 1949, Frank Mc Intosh et Gorcon Gow eurent Vidée géniale de lancer ‘sur le marché ancétre des MC30, 60 et 75, & savoir le 50 WI, et dés 1950, le 50 W2, accompagné pour les pro- {essionnels par le A116. Le 50 W2 était équipé de 807, sim- ples tétrodes aux caractéristiques quivalentes a la 6L6, -CTRONIQUE PRATIQUE Le A116 était, ui, quipé de la « soeur » renforcée de la 807, la 6BG6C. Le succés fut immédiat, les perfor- mances de ces amplifcateurs écra- saient celles des concurrents de epoque (et méme aujourd'hui celles de beaucoup de nos amplificateurs modernes |) La premiére raison de cette qualité est visible comme le nez au milieu de la figure : limposant transformateur de sorte, La seconde raison, bien plus discrete mais certainement @ la base des extraordinaires performances de ces appareils, c’est le circuit. ‘Alors, avant que nous ne débutions étude, reportez-vous & nos précé- Gents cours, en particulier & ceux concernant les push-pull et les inver- seurs de phase. Vétage de sortie et son driver ‘Sachez que tous les Mc Intosh fonc- tionnent en push-pull classe B. En «effet, n'oubliez pas que l'utilisation de ces appareils était, & 'origine, profes- sionnelle. Or, seule la clase B peut garantir un fonctionnement des tubes de puissance de l'ordre de 5 000 & 6 000 heures (pas de débit au repos) et seule Ia classe B permet de « tirer» de la puissance de simples 6L6 (de 30 a 50 watts), sans les épuiser. Malheureusement, les problemes de la classe B a tubes sont différents de ceux posés par les transistors. La distorsion dite « de croisement » est faible. En contreparti, ily a un trans formateur de sortie et c'est la que les choses se gatent. Jetez un coup d’ceil aux figures 1 ot 2 Vous savez, qu’en classe B, les deux tubes (ou transistors) fonctionnent alternativement. En clair ils sont blo- ‘qués au repos et, en présence d'un signal, is vont se débloquer alternati- vement, chaque tube ne laissant pas- ‘ser que la moitié du signal. Le signal tant appliqué en opposition de phase sur chaque tube, les deux mo! tis se reconstituent dans le transfor- mateur de sortie. (On recuellle au secondaire la somme des deux demi-signaux, c'est-a-dire le signal complet. Mais ly a un «hic» : qu'est-ce qu'un transformateur ? C'est avant tout une série de bobinages, autrement dit tne « inductance ». Que fait une hon- nite inductance lorsqu’on interrompt brutaloment le courant qui a traverse ? Elle s'oppose violemment & 'inter- ruption du courant. A ses bornes, va apparaitre une force contre-électro- | ats | i | . 4000.0. | ant | | ous Disposition théorique classique d’un push-pull en classe B. A la sortie, signal reconstitué motrice (.c.e.m,) d'autant plus élevée que le courant était intense et le nombre de tours de fils constituant la bobine important. A lextréme c’est le dispositif d’allu- mage classique d'une automobile. Dans ce cas, la f.c.e.m. est tellement élevée que cela se tradult par un cla- quage et une étincelle la bougie. Dans un transformateur push-pull ly ‘deux enroulements : deux demi-pri- ‘maires couplés par ntermédiaire du circuit magnétique. Chaque interup- tion brutale dans l'un des demi-pri- maires (cas de la classe B) va, par duction, provoquer un courant induit dans le second. Sion observe la tension résultante aux bornes du secondaire (figure 2), con se trouve en présence d'un acc dent redoutable qui va altérer la forme du signal de sortie. Cette hor- rible chose qui fait dresser les che- veux sur la téte et écorche les oreilles porte un nom : on l'appelle « distor- sion transitoire de commutation ». Jes connexions sur perles en verre des transformateurs Les Anglo-Saxons la _nomment ‘notch distorsion ». Contrairement la distorsion de croisement, elle va croitre avec la puissance du signal. Crest le son « ziguant » de certains _ampificateurs a tubes, car il faut bien le dire ici, tous les amplis & tubes ne ‘sont pas bons, loin s'en faut. Das 1936, le scientifique sino-améri- cain A. Pen-Tug Sah étudia ce phé- nroméne dans le détall car, a I'epoque, presque tous les amplifica- tours push-pull présentaient cette ‘anomalie, Sah arriva aux conclusions suivantes : ‘= Plus impedance des enroulements est élevée (done plus il y a de tours de fi), plus le phénoméne est impor- tant. * Pour que la f.c.em d'un enroule- ‘ment induise une tension, donc un courant dans l'autre, il faut qu'il y ait des fuites de champs magnétiques entre les deux enroulements, Ces conclusions en forme de lapalis- sades somblent évidentes, bien que Allure réelle du signal de sorte de la figure 1 (voir texte) Distorsiontranstoie ‘Se commution fre BT www cloctronuepranque.com ELECTRONIGUE PRATIOUE la démonstration mathématique de Sah s’étende sur plusieurs. pages pataitement indigestes | | Done, deux solutions se présentent Dans la premiére, on oublie la clas- 8 B et on fonctionne en classe A (ci le courant ne siinterrompt pas). Cela s'est pratiqué longtemps et se pra- tique toujours chez certains construc- tours qui maitrisent mal a fabrication | des transformateurs avec, en contre- parti, un rendement lamentable, un taux de distorsion élevé (voirnos pré- cédents cours) et, en prime, une sure des tubes ultra-rapide. Qu alors, autre solution, on s'appelio Frank McIntosh et Gordon Gow et on slentéte (is ont été copiés depuis par la. quasi totalité des fabricants de transformateurs destinés 2 la classe AB bien que les moins sensibles la notch distorsion » ne peuvent Fignoren, Me Intosh et Gow étudiérent un transformateur particulier ol les {uites entre les deux demi-primaires sont hyper réduites. D’aprés Sah, le rapport self primaie/self de fite doit aiteindre 1/80 000° au minimum, La solution adoptée fut radicale : fractionner les deux demi-primaires {soit quatre portions pour deux tubes) ¢t s'arranger pour que deux portions voisines du méme primaire, qui doft tre considéré comme un bobinage Unique, s@trouvent toujours auméme potentiel, du moins en ce qui concer- nee signal audio. Dans ce dessein, il faut alimenter une moitié du primaire par la plaque de | une des lampes finales et autre par la cathode de la lampe opposée (figure 3). La plaque de V5 (par exemple) est alimentée & travers le +HT par le demi-enroulement de T2 entre BLUE et RED. Sa cathode est connectée a travers le demi-enroule- ment de T2 entre GRN et BLK, alors que V6 a sa plaque alimentée a tra- vers le +HT entre RED et OR et sa cathode entre YEL et BLK Pour les deux tubes (1614/6L6GC/ 768), chacun a done la moitié de sa charge dans anode et autre dans la cathode. Mais tout cela ne servrait& rien si on traitat les bobinages comme des | bobinages séparés. Aussi, Mc Intosh | et Gow trouvérent-is lastuce a la YEP ERY base des sept brevets déposés & répoque, tous passés dans le domai- ne public depuis et utilisés par prati- ‘quement tous les constructeurs de transformateurs. Les deux demi-primaires des trans- formateurs de sortie sont bobinés en deux fils paralléles. De ce fait, le rap- ort self fuite/self induction atteint 1/200 000%, ce qui est énorme par rapport au minimum exigé (1/80 000%. Pour en finir avec le transformateur de sortie, sachez qu'il est bobiné sur deux doubles C et que lisolement du primaire est particuliérement soigné (difficile & répoque, aisé aujourd'hui). En effet, sila tension alternative ins- tantanée est toujours nulle entre les spires du primaire, la tension conti- nue est, elle, toujours présente entre les spires des enroulements anodes fre 81 ww olectromquepratque.com ELECTROMIQUE PRATICUS reliées au +HT et cathodes reliées Ala masse. La tension continue est de 400 V pour le MC30, 475 V pour le MC40 et 500 V pour le MC8O. Les tubes ulilisés sur le MC30 d'origine sont des 1614 (GLEGC renforcées tout métal, pou- vant &tre remplacées par des 6LEGC ou des KT8E GEC. MC30, le circuit I est « bourré » dastuces | On se rend compte que, dés 1949, Mc Intosh et Gow avaient réglé bien des problémes. Tout d'abord, le fait de répartir la charge entre les cathodes et les anodes fait plonger limpédance plaque @ plaque du montage. De 4.000 © dans un montage tradition pt brevets déposés a s passés dans le domal- suis et utlisés par prati- s les constructeurs de 1. micprimaires des trans- 2 sortie sont bobinés en eles. De ce fal, le rap- elseif induction atteint o8 qui est énorme par nimum exigé (1/80 000). avec le transformatour hez qu'il est bobiné sur :C et que lsolement du particuliérement soigné voque, aisé aujourd'hui. tension alternative ins- toujours nulle entre les maire, la tension conti- toujours présente entre s enroulements anodes = PRATIQUE reliées au +HT et cathodes reliées ala masse, La tension continue est de 400 V pour le MC30, 475 V pour le MC40 et 500 V pour le MC80. Les tubes utilsés sur le MC30 d'origine sont des 1614 (GLEGC renforcées tout metal), pou- vant @tre remplacées par des 6LEGC ou des KT66 GEC. MC30, le circuit Il est « bourré » dastuces ! On se rend compte que, dés 1949, Mc Intosh et Gow avaient régié bien des problemes. Tout d'abord, le fait de répartir la charge entre les cathodes et les anodes fait plonger 'impédance plaque @ plaque du montage. De 4.000 @ dans un montage tradition- nel, elle descend ainsi a 1 000.2 dans le montage Mc Intosh, ce qui simpll- fie la construction du transformateur (moins de spires au primaire). Ce passage de 4.2 1 diminue 'autant les capacités parasites, d'oi une augmentation de la bande passante (100 kHz) et une réduction du dépha- ‘sage dans 'aigu (moins de 5 degrés & 20 kHz) Diautre part, les deux moitiés du pri maire = regardent » le secondaire comme un seul bobinage. Crest pourquoi le rapport tours pri maire/tours secondaire est divisé par deux Le couplage primaire/secondare est meileur, les effets pernicieux de Iin- ductance mutuelle sont réduts d'au- tant (peu dinfluence des variations de la charge). Premiére astuce électronique Reportez-vous au schém quez que les grilles « 6crar V6 sont connectées a Io plaques (écran de V6 a E de VS & OR). Que va-til Eh bien, en présence du moitié de la charge éta ‘cathode, la tension de a va = swinguer » au ft ‘modulation. Or, sur "ra tube, en fonction de so ment sur l'enroulement opposée, la tension de c done « swinguer » au mém dans le méme sens. Ca que la tension instantan cathode et 'éeran demeu serment fixe puisque les nol, lle descend ainsi a 1 000.2 dans le montage Mc Intosh, ce qui simpli- fie la construction du transformateur (moins de spires au primaire). Ce passage de 4 a 1 diminue d'autant les capacités parasites, d'ol une augmentation de la bande passante (100 Kriz) et une réduction du dépha- sage dans I'sigu (moins de 5 degrés & 20 kHz). Diautre part, les deux mottiés du pri- aire « regardent » le secondaire ‘comme un seul bobinage. Crest pourquol le rapport tours pri- maire/iours secondaire est divisé par deux. Le couplage primaire/secondaire est meilleur, les effets pernicieux de Fin- aan 4X4, x carréc(8-™ ae ) reams (16%0) axa, a | earn 0-2) car + 9) earn (0-3)

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