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RESc He Een aCe Lie a pe: = 2 2 6h 0) RRL Bye i Lt 5 | DUE ea Me ls FORTERESSE CHRISTIAN-JACQUES EHRENGARDT ILS : JEAN-MARIE GUILLOU \UBERT CANCE JERRY BOUCHER INTRAIRE, TOUTES PHOTOS US NARA i a, UNE GUERRE ase tras NATTY ET GROSSES BAGNOLES {estaen de Jerry Boucher présente le .17F (41-24487), The ‘Azra’ Cue, pot pare Capain Water Chambers (28th Bombardnont ‘Squacron, 1th Bombardment Group), sre chem retour aps le ‘bombardment cu po de le de Ga (Salome) le Secobr 1942, Metta eee cor a eet conan cane Retreat eat emer s Dene ht carer ret nr nae Peroni og rere nett entre rt ne ey Le développement du 8-17 (Flying) (1] Fortress repose sur ee es eee et neta ig & I'Air Corps quill ne s‘agit que d'une arme purement defensive, alors que ses stratages élaborent une doctrine ene enn ee ey Cee ee ee eC} Cer Ce ere Ce emcee) eee ee tee cers roe es eer Cae eae Peete eC Sean ee Pon oe ey Cece eae ee eet? environnement hostile et que, grace @ la précision de leur Poe eee Rms et hae rae Les douze premiers mois de la guerre démontrent que, ee ate ec ore) Ce eee oe eee ey Poteet te eae Tey oi tc eee eee Cependant, le faible nombre d’avions engagés, souvent. dans les pires conditions, ne permet pas de tirer la moindre RSet un es acl ee pace avait pris pour argent comptant les rapports des aviateu ese ec) de la flotte japonaise avait été coulée par les B-17! Au. ie eer ony roo nie eget a? pete eee ee ae et unique souci de I'Air Corps, c’est que cet appareil, dont. Detar tae ay Ree ae et ee oreeTy Nat es eee kara err aey Dg ee eta Ce Le Boeing 8-17 Fortress rejoint ainsi au penthéon des en en et ace Pete SC ee mee ora a Tet nt failline jamais exister ~ alors que lui, en plus, comme. on le verra dans le second opus, a bien fail disparaitre en. Bote ser cay ymment armée, aura une vue (orl Russ CHAPITRE 1 and U'US Air Service émerge de la Premire Guerie mondial, ilest encore sous Influence de la billante démons- tration du Brigadier General William Ont attaqué et dé troupes alleriandes avant la bataile de Saint Mibiol. LLentement, ie fait son chemin de fonder une aia tion de bombardement stratégique, capable & elle seule de briser la volonté de I'ennemi & poursuive les hostiités en ruinant son potentiel industriel et en affailissant le moral de sa population. ome REY ANDE SION <« Jusqu’a uation internationale légitime le besoin bur ce type de Bombardier, aucun he sera commandé sauf a d fins expériment eeren socrétaire d'tat a la Guerre juin 19 Depuis cette époque, I'US Air Service, qui devient US Army Air Corps le 2 jullet 1926, cherche & jt sous la tutelle de la Torre. Cependant, e chef d'état-major de US Army re voit pas pour quelle raison I'aviation devrait deve- nir une arme indépendante, alors que son unique raison d'etre consiste & appuyer les forces terrestres. II s’oppose également au fait que I'avation soit placée sous un commandement unique sur le champ de bataile. Un élément va modifier la donne. En janvier 1931, I'Army et la Navy s‘entendent pour que les mission maritime, au-dela de la portée de lartilerie cétiére, soient contiées & ’Aic Corps. Ce gentleman's agreement entre !’Admiral secouer le joug qui le maint Biseet,coe, Haywood. Hansell J (3 ses ties Curtiss LeMay) Kenneth. Waker Donald Wise, Ces personnapes, tous issus du mime move de a Toctnca Schoo de Manvel, ‘urontune inienee considerable renee en guerre ls paseren pour la pupar par Tar War Plans Dosen, ammandée par George, qua publié dese 13 aot 1041 son premier pla, baplsé AND, quiserwa de cannevas ‘olensivestégque aéenne de TUSAAF et insprerala Combined ‘Somber Ofensiveangl-amaiaie (USNARA) <4 Les V16-17 eu 2nd Bombarement Group surveient Lower tantatan te 21 septembre 1897, De gauche & arte, jes quae pus hautsgrate-iel de Ces Senea O10, Bank ofNanhatan Co Cy Bank Farmers Co. et 120 Wal Steet (USNARA) William V. Patt etle General Douglas ‘McArthur, qui n‘a aucune valeur ju: dique, offre un superbe tremplin pour la mise en chantier des bombardiers stratégiques & long rayon daction ‘aprés lesquels Air Corps court depuis tant ‘années. li présente surtout une ‘ouverture nouvelle pour réclamer in dépendance de I'aviation. En octobre 1933, le Major General Benjamin D. Foulois, chef de I'Air Corps, pro pose au War Department la création d'un General Headquarters, Air Force (GHO-AF), dont la mission consisterait & regrouper des ‘bombarciers, stratégiques et tactiques, et des chasseurs, tant pour la défense cotiére que pour des raids sur les arriéres de I'ennemi Copendant, en juillet 1934, une commission du secrétariat Etat 2 la Guerre rejette la proposition de Foulois avec une conclusion sans appel : « Das missions aériennes indépendantes ont peu def fets sur le sort d'une batalle et aucun sur issue d'une guerre. » En revanche, la commission accepte la création du GHO-AF, ‘condition que celui envisage aussi une coopération avec la Tere. Ce commandement est établi en date du 31 mars 1936 et confié <4 Le LewenantGenoral Frank M. Andrews, Commanding Gonaral USAF he Middle East lor dune oémone de ems de acoratons en Egypt, en novembre 1042 (USNArA) A Lbpave du 24 41-28728 dans equ! Andres, ‘ement promu cormmandant on chet des orcas Us en Eucpe, ptr en méme temps que rele ‘ues passages, en lande, le 3 ma 1943, UN aaah pyar ‘au Brigadier General Frank M. Andrews ; depuis son PC & Langley Field (Virginie), ce dernier a autorité sur trois Wings nouvellement 166s ot installés & Langley, Barksdale et March Field (Californie) C'est déja un grand pas en avant. En 1934, lo successour de Pratt dénonce l'accord avec'Air Corps at cherche & récupérer & son profit ies missions de surveilance cotiere. Toutefois, Air Corps s‘accroche & cette prérogative, qu jstifie & elle seule le développement de bombardiers lourds a long rayon d'action et la doctiine qui va avec. Ce sera une source constante de conflts« territoriaux » et de lutte d'influence entre Air Corps et a Navy pendant plusieurs années. 1943-1945 MEDITERRANEE - ATLANTIQUE PACIFIQUE A partir do 1931, sous I'impulsion du Mejor Harold L. Goorge, la Tactical Schoo! de Maxwell Field (Alabama), qu regroupe les élites ppensantes de I'Air Corps, commence & enstigner & ses recrues le bénética que pourrait ter une nation beligérante de disposer d'une flotte de bombardiers & long rayon d'action bien armés défensive- ‘ment et opérant en formations groupées pour pénétrer au conur des defenses de 'ennemi. Or, de nombreux ancions él6ves y reviendront tenseigner& leur tour les théories quis ont apprises, créant un véritable cle vicieux autour du dogme intangible du « tout strtégique » : ‘effet pervers de cette étrotesse d’esprit, qui fra rejeter toute consi- Le poste de ti vant adapt aun owe manele powan pote su 60" ‘atonal Mseum a he Ae Fors) 4Un post de sor mani pour potograpepar un employe de Bosing (fe rospeces cava Gasser pou repana da es rues mbardemes) On ate en bas 3 gauche, es magaans de recharge (atonal Museum othe Ar Fores) "Le pst de pltage du Y1B-17 (atonal Museum othe Ar Force) son décollage et s'écrase ; deux membres de I'équi page, dont Leslie Tower, sont mortellement blessés. Leenguéte démontrera que les dispositfs de sécurité des gouvemes n’aveient pas été déverroullés par les pilotes, empéchant ceux-ci de contrélerI'avion. Cet accident nest cependant pas de nature & faire changer davis Air Corps, qui attribue @ 'appareil la dénomination de XB-17 et envisage une premidre ‘commande de 65 machines de série. Leurréle, Acette 6poque, doit étre purement défensit et se bomera & ‘opposer & toute éventuelle invasion venue de la mer. CC’estla raison pour laquelle apparel ecoit le nom off Ciel de « Fortress », qui contratement &ce que on crit ‘top souvent, n’a aucun rapport avec son armement de bord, qui reste encore virtue. On trouve néanmoins appelation de « Flying Fortress » (orteresse volante) dans certains documents de I'Air Force. UN AVENIR INCERTAIN est alors qu'un acteur majeur, le War Department (secrétariat d'Etat & fa Guerre), entre en jeu en mani- festant des vues légérement différentes. Il estime que "Air Corps n’a aucun besoin de bombardiers lourds ‘et encore moins d’appareils capables de franchir ‘8000 km pour attaquer on ne sait quoi, on ne sait od. Or, c'est li qui détient les cordons de la bourse ~ le nerf de la guerre. En juin 1936, le secrétaire o’Etat George Dern rejete la demande de Air Corps pour une Latte fn cu X8-17 qui coatera lv 8 deux ‘membres da Tequrepe Gontie chat pate de ‘Boeing, Leste R. Tower, te 30 octote 1935, {atonal Museum tthe A Fores). Le premier V18-17 {G5149) elec 30 eptambre 1936. (ational Museum ‘ofthe Ae Fores) Ua Dyer) ‘commande de 11 6-16 et 50 B-17, expliquant au chef de 'Air Corps, le Major General Oscar F. Westover {que : « jusqu’a ce que la situation internationale légi time le besoin pour ce type de bombardier, aucun ne sera commandé sauf a des fins expérimentales ». La préférence est donnée aux bombardiers moyens, {ui satisfont & tous es besoins actuels avec un rapport ualtéipriximbattable en termes de coos ‘achat, de ‘maintenance et d'exploitation. Westover est prié de concentrer ses efforts su acquisition d‘avions moins ~ambitieux mais plus compatibles avec son budget, plut6t {que de demander la lune et ne rien avoir en retour. Le 17 janvier 1936, Douglas a recu une commande ‘pour 133 exemplaires de son DB-1, baptisé B-18 Bolo. achat envisagé de 65 B-17 est transformé en. 13 exemplaires d’une version améliorée, dénommée YB-17, puis Y1B-17 (Model 2998). C’est un coup dur pour Egtvedt, dont le consell administration com- ‘mence & ragretter chaque cent investi dans le projet. ‘Surle plan technique, le Y18-17 se distingue par ins- tallation de moteurs Wright SGR-1820-39 Cyclone, développant 1 000 ch au décollage, et la suppression de deux membres déquipage ainsi que par quelques ‘changements mineurs. Le tout premier (36-149) vole le 30 septembre 1936. Copendant, si les trois premiers 18-17 ont été inclus dans la loi de finance de année fiscale 1936, les dix demiers sont encore en balance au moment ‘ou Harry H. Woodring succéde & George Dern & la téte du Wer Department, fin septembre 1936, accident, dont est victime le 36-149, le 7 décembre, fest objet d'une enquéte du Congrés, qui menace de faire capoter tout le projat. Cello-ci met rapidement hhots de cause la conception de I apparel le plote avait blogué les freins au décolage et, au liu delasserreftoi- dir les plaquettes, i avait renté immédiatement le train ‘ce qui avait ev pour effet de souder ls flasques, contra ‘gnant 'avion & un atterissage sur le ventre avec mise en ‘pyldne) répar6, le 36-149 revole le 2 janvier 1937. Pendant ce temps, on s’agite beaucoup dans les Couloirs des ministéres et des états-majors. La Navy fait valor que Air Corps ne devrait s"intéresser qu’a appui aux forces terrestres, la laissant s'occup de la détense contre les attaques venues de la mer. CCependant, Woodring décide de respecter le contrat signé, et les dix derniers Y1B-17 sont liveés entre le 1 mars et le § aodt 1937. Ils sont tous affectés au 2nd Bombardment Group, basé & Langley Field Virginie) ‘sous les ordres du Lieutenant Colone! Robert C. Olds, U ils vont se taller une solide réputation de fiabilté et d’endurance. Enue le 15 et le 27 févrir 1938, six appareils, menés par Olds et le Brigadier General Delos C. Emmons, commandant le 1st Bombardment Wing, effectuent tune biillante démonstration en réalisant Waller ot retour entre Langley ot Lima (Pérou), via Miami ot Buenos Aires (Argentine), sans le moindre incident. année suivante, les mémes ralient Rio de Janeiro {Bi6si) dans des conditions identiques, ce qui vaudra & (Olds de rocovoirie trophée Mackay, récompensant« lo volde'année ». Le Major Caleb V. Haynes, commandant ‘Les upages des sin 18-17 posent autour des deux commandant de Fexpton (nmons £5 cu premer rang pated ote, et ts sa dot) Afeartme da, on econnat le Tat Loutonan’ Cuts E. Lela, far Major Ganorl che a Twenlon A Fave dans le Pactue, pus commandant du Steg Ar Command pondartla Gus fide. Dates ‘srs «ees » quent dans ce gue, cone les Captn Rate 8, Was (bs ocr es epeatons du 2nd 8G, hr Major Gonera ql commander st Bomb Dvn ce a [Egnth Ar Fac en 1944~ 6° en pra dela gauche, au seco an) le Major Har. {Geonge (ls commandant 860 Bomb Sqvacon. ur Mar Carera cet de A War Pans ‘Dison, pus de Ar Cops Tanspt Command en paar dea date) ele Mor Caleb V. ayes (ae manda i Bomb Souson, aur Maa” Ganeral, commana Ta ‘Ar Tak Ferea en 1043 ~ 2 on pata ela gauche, a pram ang avec la mousaco), ‘On nso avec rt qu apparel dy commander’ 2nd BG pra es ‘leurs de ses trois Square ses ares do ses caots mote ane ‘oupe, te) mas dans un oe ret su casi des mates, USNR Lin des premiers 1817 5-158) ates au 2nd Bomba CGroyp Lange Fel, comme Fndquele« Desioraor ce geupe de ceurletres suri de le preer « B pte a spate (Gonbardemend tle secind «Bs esta seconde te de faabet (2 groupe deDombardement) Les Bate Nunbors aint gindralerent apgnqs comme sui: Hater de 1 9, premier Sacto de 0. 232, dasome Squadron de 4 269€tueeme Seyaan de 70.60, Tullo, 2nd BG slat w ajar un quem Squce fe AIStRG) le «St» Ga appave i commandant 20h Borearament ‘Squadra que ke prowent es deuxbandes sure fase ave (Gon Dao Aart Space Museu. ‘¥ Les SV1B-17 photographs Mami avant leur eno endeton e Buenos Aires, 15 ter 1938, (USNARA, le 49th Bombardment Squadron, tobtiendral'année suivante en tant ‘que chef de bord du XB-15, lors de sa mission humanitaire apres le temblement de terre qui aura ravagé le Chili en janvier 1939, ‘ransportant une tonne et demie de denrées de premidre nécessité ssur 8 000 km avec une seule étape interméciaire. UN EXPLOIT... CONTRE-PRODUCTIF En septembre 1937, le Major General Andrews monte au créneau fen exhortant le War Department de donner au GHO-AF les moyens de tenir son r6le dans la défense nationale, plaidant pour achat de quacrimoteurs, qu'ljuge plus performants et plus économiques que les bombardiers moyens. Cependant, le War Department est entrain de se délecter & la lecture d'un brolot édité par Army War College et inttulé Air Force and War, déniant & aviation stratégique toute efficacté et ponctuant chacun de ses arguments par des hypothé: es invérifiables assénées comme autant de vérités ; par exemple «De ce feit, complétement isole les 51 plus grandes villes des Etats-Unis nécessiterit de 495 000 & 918000 attaques aériennes Indiectes. » Cette étude biaisée, totalement réfutée par Maxwell, ert les desseins du secrétariat d'Etat & la Guerte, qui demande 2I/Air Corps de ne pas exiger davantage de quacrimoteurs dens son programme de 1939 et de ne lui soumettre exclusivement que ses besoins en bimoteurs. est alors que certains responsables de Air Corps décident de frap- per un coup spectacular, tant pour torre le bras au War Department ‘que pour prouver 8" Amirauté que ses avions lui sont indispensables. Le 12 mai 1938, sous prétexte d'un entrainement 2 la navigation, tuois 18-17 du 49nd BS, conduits par Robert Olds avec un certain Curtiss LeMay, alors 7st Lieutenant, comme chef navigateur, décol lent de Langley & la rencontre du paquebot italien Rex. A 12h33, les trois apparels survolent le navire & 1150 km & est de New York, Ua Dyer) larguant un message lesté sur son pont. Cet exploit prouve au moins deux choses : d'abord que les équipages de bombardement sont capables de naviguer avec exactitude au-dessus de eau, et ensuite ue tout esseilant éventuel pourrait étre découvert et attequé loin des cbtes américaines. “Malheureusement, cette affare se retourne contre Air Corps ! Loin de déclencher enthousiasme de ’Amiraut, elle déchalne sa colere et lui offre un excellent prétexte pour recouver son autorté surtout ce qui Vole au-dessus de eau. Ele exarce une telle pression sur le successour de McArthur, le General Malin Craig, que celui-cinterdit Air Corps de dépasser une bande cdtiére de 100 miles (160 km) de profondeur... ‘4 Agavche e Lieutenant Colone Robert C. Os, commandant e 2nd Bombardment Group, at 8 aot, le Bigader General Dos Emmons, commandant let Bombarment Wing. Olds, prom Major Gonorat et commandant dela Socond Ar Force, dcéoera de la fbereuose en aval 1943, Emmons termine a guere au meme trade comme comerandant des forces aenennes en Alaska (Usnaray “4 Le Major Caleb V. Haynes gauche), commandant le 49 Bombardment ‘Sauacron, en compagnie de on aj, Captain Wiliam D. Ol (au cent), ‘stun fiir non ent, devant le XE-1S. Langley en 192, apr Tour expétion humantaie au Chil qui leur vaudr de recevoir le MacKay “Trophy pourle «valde Tanne ». Ot fala quer en tant que Brigacor General commandant X Troop Caner Conmand das le Pace (ational Museum ofthe Air Fore) 1943-1945 MEDITERRANEE Cotte interdiction et le flou artistique qu'elle engendre ‘autour de la question de savoir qui défend quoi sur les Cotes seront encore en vigueur quand commencera la batalle de I'Atlantique, peu avant I'entrée en guerre des Etats-Unis. En attendant, Air Corps n’a touché que 13 Y1B-17, une version de présérie d'un apparel certes pertormant, mais ui nécessiterait un certain nombre d’améliorations et d'aménagoments pour en faire une véritable machine de ‘querre - en particule installation de compresseurs pour les vols substratosphériques. Un quatorziéme (37-969) a {16 produit comme bane dessa statique pour des tests de résstance, qui ne serontjamais menés. En revanche, rebap tisé Y1B-17A, l'appareil recoit des moteurs R-1820-51 {3 compresseur Moss/General Electric, avec lesquels i Présentation un 18-17 aux ‘membres du com des Ataes maces de la Chambre des Reprsentans& Sling Fed (@iesnington Be) 10 mars “838, Les deux ofr sont, 2 gauche, be Major Hara George, commandant am 95m 86, eat, e ai) Lionel Robot a ots, conmancare 2nd 86 t+ y ‘On recon insigne da ‘98m Bombe Squadron. (trary of Congress) . ‘A Le 12mai 1008, ols YE-17 ‘Squaron, ‘2nd Bombarcnent Group, «cntercopent Ie paguebot itaten ex a 90 nautaues ‘prt de New York Cet ‘xplot détonchea a coli de Tate de plas en pls ostle 3 vor FA Cops pitiner ses pats. ‘bandos et bien docdoe quadenoteurs, au-dessus ‘elateme ferme pour appuyer ies troupes au so. ‘atonal museum ‘olthe A Force) ATLANTIQUE - PACI QUE vole le 29 avril 1938. Les résultats sont médio Cres, mais, conformément aux normes en vigueur, les compressours ont été montés au-dessus dos moteuts (parce que la Materie! Division exige que Féchappement se fasse par le dessus des nacelles I), Une fois «éinstalés sous les moteurs, les compres. seurs donnent toute satisfaction. Aprés un premier vol ainsi mocifié, lo 20 novembre, le Y1B-17A est confié & Wright Field fin janvier 1939. Les chitfres obtenus aux essas officils confirment ies premires impressions des ingénieurs de Boeing : los motours peuvent dévelapper 800 ch 8 7600 m, cone 775 & 4300 sans compresseur, conférant une vitesse de pointe de 475 km & latitude de rétablssement. lest convenu que les versions suivantes du 8-17 seront toutes compressées. Mais y aure-til des versions suivantes ? UN AVENIR SOMBRE En juin 1938, le War Department essoupit sa posi tion, probablement & étude des premiers rapports surlengagement des bombarders alemands, talons et sovietiques en Espagne. Le secrétare d'Etat, Harry H. Woodring, accepte o‘arbitrer 32 B-18 contre la Productionde 11 B-17 pour laloide finance de 1939. Lechef de Air Corps demande que sot inclus le finn. Cement d'un YB.20 (version modfide du XB-15), mais Woodring a déja fait une concession, il nia pas plus loin; la demande est rejetée. Arrété 1938, le futur du Bombardier quackimoteur est on ne peut plus sombre. Le 29 juin, le Joint Board (comité interarmées) statue d'une manibre péremptoie :« Dans'étatactuel des choses, iest Considéré comme peu probable que Army Air Corps Ua Dyer) soit amené, en cas de conflt,& exécuter des missions nécessitant emplai d’avions de reconnaissance et de bomberdiers lourds d'un plus long rayon d'action et d'une plus grande capacité que ceux du B-17, Ilsera, en revanche, amené & exécuter des missions qui ‘peuvent parfaitement étre menées & bien par le bombardier du type B-18, qui est moins cher & constuire. » Westover et son adjoint, le Brigadier General Hemry H. Amold (qui lui succéde le 22 septembre la téte de I Air Corps), constatant que Cette décison signifi la mort de leurs projets, demandent qu’au moins on les laisse commander des quadrimoteurs & des fins d'expérimen- tation. Ils se font vertement remettre & leur place par Fassistant du secrétaire d'Etat, qui les informe qu'il n‘existe aucun programme rile pour un bombardier substratosphérique et que Westover 8 6a 6t6 prié de concentrer son attention sur des avions destinés 2 ‘appuyer les forces terestres « dans Vintérét supérieur dela défense nationale » ~ argument supréme | Le Brigadier General Augustine W. Robins, alors chef de la Materiel Division, écrit que la politique restrictive menée depuis 1936 par le Wer Department est prejudice au développement de I Air Corps. En reison d'un budget insuffisant, le manque de personnel qualiié et d’équipements spéciaisés ne permet pas & sa Division de réal- ser les tests nécessaires pour définr des programmes ‘adaptés 8’évolution de aviation militaire alleurs dans le monde. La politique de la Guerre de tout acheter au ‘moindre coat contraint & s‘en tenir 8 des exigonces, ‘notamment en termes de performances, largement dépassées. Cette espace de stagnation dans le domaine technique rend les constructeurs frleux et peu enclins 2 se risquer & développer des avions plus avancés, done trop chers pour trouver un débouché. Beaucoup ‘se deésintéressent des nouvelles technologies, dont ils Craignent que Incorporation dans leurs projets ne les carte de contrats quis sont plus certains de décrocher ‘avec des modéles moins innovants. ‘monies dans LE B-17B Cependant, 10 B-17B (Model 299M) ont deéja été commandés le 3 aout 1937, suivis par 29 autres au 30 juin 1938. Toutefois, Boeing, petit avionneur indépendant (qui n'emploie alors que 600 person- res), se trouve dans une situation financiére précaire. ‘Le constructeur, anticipant de grosses commandes, ‘2 massivernent investi dans les gabarits et 'outilage et dans la mise au point de turbocompresseurs, développés & sa demande par Sanford Moss chez General Electric. n'a aucune réserve de tésorerie et peu de crédit auprés des banques, et la Materia Division manque de ui donner le coup de grace ; elle informe Egtvedt qu'elle revise le prix unitaire des 8-17 & la baisse : 198 000 $ au lieu de 205 000, comme préalablement agréé entre les deux parties. Non seulement Boeing n'a plus de sous pour régler ses ournisseurs, maisil doit maintenant travail &perte | Un compromis est finalement trouvé avec IAir Corps, ‘ui accepte de payer 202500 $ par avion. ‘¥ Un quatorsime v18-47 (Guidevenara le 18-178 37-288) est const pour tester es moteurs Re1s2051 a compressour, ‘ors qui auan a0 neve tite que comme celle our des essa statues our premiére fl te 29 av 1938, One vot ‘el avecles compressour, parte Intreure dos nacelles, (atonal Museum ofthe A Free). Sur le plan technique, les turbocompresseurs sont loin d’étre au point, et le taux de pannes est impressionnant. General Electric eine & résoudre les problémes, qui vont du simple arrét & la ‘combustion spontande. Quand tout fonctionne bien, les moteurs R-1820-51 développent 1 200 ch au décolage et 900 ch 8 7500 m. De son c6té, le bureau d'études a retravailé la silhouette, éiinant la tourelle de nez, logeant le bombardier et son « arme fatale », le viseur « top secret » Norden, dans une nouvelle pointe avant vitrée, armée dune mitraileuse de 7,7 mm sur affat mobile; le poste du navigateur est déplacé & l'avant du fuselage, derrire le bombar- ler, sur le c6té gauche. La surface du gouvernail de direction est égerement augmentée ; les volets, entoilés sur le Y1B-17, sont & ouveau entiérement métaliques (comme sur le XB-17) et de plus ‘grande envergure (gegnée par raccourcissement des ailerons) ; quate ‘Bteliers externes permettent d’accommoder deux tonnes de charges offensives supplémentaires et, dans la soute, les bombes peuvent tre remplacées par une ou deux nourtices d'essence auxilaires, ‘augmentant ainsi la distance franchissable de 50 %. ‘Avec tous les soucis causés par les turbocompresseurs, le premier 8-178 (38-211) ne vole que le 27 juin 1939. Le 2nd Bombardment Group commence a prendre en compte ses B-17B & partir du mois de juillet, suivi par le 7th Bombardment Group, basé 2 Hamilton Field (San Francisco, Californie). A cette poque, les Y18-17 sont tansférés au 18th Bombard ‘ment Group & March Field (Californie). Les 39 8-178 sont livrés en... 6 lots, jusqu’a la fin mars 1940, ‘ce qui montre bien les ditficultés rencontrées par Ait Corps pour en obtenir le financement. Toutefois, le B-178 pose d'autres probiémes totalement insoupconnés. Il est le premier avion de combat de Air Corps capable d'évoluer @ plus de 6000 m d'l- titude, oi le froid ateint des températures largament inférieures &-40 C. A ces hauteurs, hulle etles autres fluides se transforment en magmas boueux, les armes s'enrayent et les membres de I’équipage sont réduits 2 état de bonshommes de neige qui suffoquent en ‘manque d'oxygéne. Ce sont donc des procédures, des solutions techniques et des équipements nouveaux & Imaginer... et & financer (voir aussi Chapite 4). 1943-1945 MEDITERRANEE NORDEN : LE HEROS MECANIQUE Toute la stratégie de I'Air Corps repose sur le mariage d'un bombar die gros portaur& long rayon d'action et d'un viseur d'une précision telle qu'il peut « larguer une bombe dans un bar de cornichons » {dos altitudes supérieures & 4000 m. En 1939, Air Corps dispose désotmais de 'un ~ le B-17B ~ et de I'autre ~ le Norden. I sagit d'un calculateur analogique & stabilisation gyroscopique qui largue les bombes automatiquement aprés que le bombardier a ents la direction et la force du vent, le poids des bombes,Iattude et le vitesse de tavion. C'est une avancée majeure, ca la précsion d'un langage manuel est toujours handicapée par le temps de réaction du bombardier appuyant sur un bouton, d’autant plus grand que les, avions volent de plus en plus vite. {West Finvention d'un ingénieur hollandais, Car! Norden, naif de Java, ‘mais ayant suvi ses études en Suisse avant d'émigrer aux Etats-Unis fen 1904, Avant de fonder sa propre société, il collabore un temps ATLANTIQUE - PACIFIQUE NOMENCLATURE 4 . OPERATION ‘avec Elmer Sperty sur les gyroscopes. Leurs chemins se séparent en 1920, Sperry étant lé par des contrats ‘avec I’Armée et Norden ne voulant travaller qu'avec la Marine. Sperry finit par reconnattr, en 1932, que le visour mis au point par Norden est supérieur au sion, mais celuicin’a aucune envie de fournit Armée. La Marine semblant peu intéressée par son projet, I’Armée rachéte les brevets. Un joi coup | Les tests menés sur le lac salé de Muroc (futur Edwards AFB) démontrent qu’avec ce viseur des bombarciars évoluant & 6000 m peuvent placer leurs bombes & quelques métres dela ible : le fameux imythe de « la bombe dans le bal de comnichons » vient de naite. , quand le temps de la guerre sera venu, aucun équipage naura expérience des équipages chevronnés ayant participé aux essas, fine jouira des concitions idéales qui prévalaient dans ce comté de Los Angeles en termes de conditions météo et d'absence de stress li. & plusiours heures de survol d'un teritoire hostile peuplé de Alok fet de Messerschmitt. Vappareil est si secret quill est démonté & chaque retour de mis: sion et rangé dans un hangar gardé jour et nuit. Les équipages ont Fordre de le détruire en cas d‘etterissage dans les ignes ennemies. (On a dit que les bomibardiers devaient préter serment sur la Bible ‘mais cela doit relever d'une autre « légende urbaine » 7 Dex amir en ain de ‘alr e sour Norden dun 620 Ces braves pagans ont fx au ‘ut dos pols de leur maman ft de ers pets seers. (US NARA) «Edit de a notce du seu Norden, date de mars 1948.00 4c0¥18417 69:59 4u 20m eombaremont Sqvaeron {@na Bomearaiert Group) este. Seu avoir eos un camoutage fexpérmental pour es mancoues ‘organisées pare GHO-AF en tna 1988 Ceuta se compose tes tites white 25 Lig vo 27, Sea Groen 28, Dark Groen 430, Dark Olve Dra 31 et Neutra! ‘Goy 32, ant quo de queues srfaeslasées en métal nal. (ational Museum ofthe Ait Fore) John H. Lienhard, professour émérite de 'unité dingé- erie mécanique de I'université de Houston, présente une autre histoire «faut bien dire que la précision du viseur Norden était ‘un mythe | D'une altitude de 6000 m environ les daux tiers des bombes tombaient & 300 m et plus au-dela de Ia cible, méme avec le meilleur viseur. Le Norden, de "secret" fut clasifié “confidentel", puis, en 1942, restreint’, le degré le plus bas de la discrétion, car, entre-temps, nous avions adopté la tactique britanni ‘que du tapis de bombes, qui consistat & envoyer une ‘armada de bombardiers au-dessus d'une ville qui, au signal de I'avion-guide, larguaient leurs bombes tous ‘en méme temps pour pulvériser tout ce qui se trouvait fen dessous en espérant toucher éventuellement des. objectits militares. C’était une sae quere,etje suppose Quill était nécessare de foire des héros de quelques ‘machines autant que de quelques hommes. Norden nous a donné notre héros nique. » ‘A Lo pomir 8-178 38211) ‘Sing Ou ¥18-17 par ponte avant nouvel ‘poste de plbiage et. sito ses oes Epes Go tubocompressous iautrsent un lon praiue de 150 tot afatesceptonel pour un bombard eat pou. (nate seam eA Foes) ¥ Amesue quele 2nd Bombarnert Group strep en B17, ‘obese Y1B-17 a ‘9m Bombardment Group. ‘a Marc lel (Calon), (San Diego Aan ‘Space Museum) a SSS ses Toute la stratégie de I’Air Corps repose en fait sur deux illusions : la capacité du bombardier 8 franchir les défensos ennemies avec des pertes minimales et & traiter un objectif d’une maniére définitive grace & son viseur d'une précision milimétrique. Ce débat dépasse lagement le cadre de cette étude, et nous renvoyans les lecteurs qui veulent en savoir davantage & notre hhors-srio n° 12 (septembre 2012), qui atraté de cette ‘question sur le fond. REVIREMENT TARDIF Le 8-178 va trouver un supporter inattendu en la per- sone du Brigadier General George C. Mershall, nouvel adioint au chef ¢'état-major de ’Armée. En novembre 1938, il demande & son chef, Malin Craig, d'inter- venir pour obtenir davantage de ce type d apparel West parfeiterentinformé des problémes que le B-17B Cconnait avec ses turbocompresseurs, mais il souligne ‘sa capacité de projection pour renforcer des garnisons distentes, son endurance comme patroulleur maritime, son potentiel de destruction contre des navires de {guerre ennemis et son aptitude & se défendre seul. I se lance alors dans une démonstration arithmétique plutot Cconvaincente : il faut quatre B-18 - un avion devenu obsoléte selon les crtdres actuels ~ pour transporter la méme charge offensive qu'un seul 8-17 sur une distance ne dépassant pas 1750 km, ce qui signfie uil faut vingt-huit membres 4’équipage contre six, et seize mécaniciens pour la maintenance au lieu de hit ; en outre, quatre B-18 costent 400000 $ contre 280000 $ pour un soul B-17, ‘Cependant, iva aussi trouver un supporter de choc en la personne du président Franklin D. Roosevelt, qui préche devant le Congrés, le 12 janvier 1839, pour un réarme- ment massif: « Nous pensons en termes de défenses nécessaires, et la conclusion qui s'impose inévitable ment est que nos forces existantes sont si totalement inadaptées qu'elles doivent étre immédiatement ren: forcées. » Certes, cela ne conceme pas uniquement le 8-17, mais cela concemne aussie 8-17 YY Un 8-178 atbrant un schéma de camauitge experimental vert obve e sabe sue desss, es anes e dessous état rs poches un lane cass. (Us Nara) 1943-1945 MEDITERRANEE - ATLANTIQUE Sous la pression des événements, ir War Plan Division (est chargée d'une étude prospective complete fondée sua doctine actual de emlei de aviation. Dans son rapport final au chet état mio, la division fit essort cna points esseries: 1) les objects de raids asiensentiepris par un enner potenti soraient les bases de Hawai, Porto Fico, Panama et quelques auties partcuiérement exposées : 2) une ataave arienne bien orgaisto et déterminge ne poursit dre aétée, une fois lancée, pe les détenses américeine méme si cels-ci pouraient iniger des pertes sévéres: 3) illest du devoir de I'Air Corps de disposer d'une force de frappe puissant et de ses bases strategiques nécessaies ; 4) le bombarcier lord tereste est supérieur & tout aute pour Ia sécurité nationale en raison de sa souplesse d'emploi et de se fortes capactésoffensves: 5) pour prévenirlelancemento'attaques aériennes conte les Etats-Unis, |'Air Corps doit posséder un nombre suffisant > Edward A. Murphy Jr. UNE FORTERESSE CULBUTEE E TERESSE GULBU TEE ‘e concept de la création d'une force de dissuasion aérienne ne \ ‘cron pita Gone sata cocoon ede 858 Be lancement a’ attaque Etats-Unis, "Air sonencrnanecies aistoas temo worereastoee UNE FORCE « IN BOEING » ! n'y a qu'un avion de combat & répondre & ces critéres : le Boeing B.17 Fortess, un apparel jusque-a fortement critqué et a 'avenir encore incertain. Mais il va trouver un supporter de choc en Ia personne du président Franklin D. Roosevelt, qui préche devant le Congres, le 12 jan- vier 1939, pour un réarmement massif: « Nous pensons en termes de aires, et la conclusion qui s“impose inévitablement piste laa Nt SUR LE PACIFIQUE tre immédiatement renforcées. » Certes, cola ne de Ait Corps estime que la nécessité de déployer une conceme pas uniquement ieB-17, maiscelaconceme MACs. force de frappe a Hawai xe sur toute autre consi aussi'e B17 boas fet ration. Dsbut ai, la Fourth Ai Force eget ore de ‘Toutefois, Roosevelt, ayant les mains liées par sa. ‘entre 00n00.et07H00. réparer 21 B-17 pour leur convoyage transocéanique. politique solationnste, ne veut pas entendre parler Ces appareils appartionnent au 19th Bombardment fe missions offensves et encore moins actions ré- Group, basé& Albuquerque Noweau Mexigu) et com- ventives, Les B-17 ne devront former qu'une force Lewis Berton, Pour atteindre ses effectifs théoriques (32 avions) et "alors Major Canora Que le besoin est urgent, fin juillet, AicForce décide de ekcommandant es dépouiller Hawail en puisant sur le stock des 218-170. ae du 19th BG pour en expédier quelques-uns le plus vite rage se 2 ane tt possible & Clark Field 1c 26" ofcirbreveté Cotte fois, il s’agit d'un trajet de 12500 km, nécessi ‘4 tAoronetcat vision, Signal Cops tant quatre escales. Les deux premigres sont les les vii, Sina! Corps, de Midway et de Wake, ot la construction d'une piste en septembre 1812! capable accueil los bombarcirs géants est achevéo (USNARA) Lf Aare TS ‘SUR LE PACIFIQUE on toute hate par les autorités navaes. Les deux Suivantes sont Port Moresby (Nowvelle-Guinée) et Darwin (Australie). Los préparatts sont organisés dans le plus grand secret, et deux officers de FA Force sont envoyés en reconnaissance pour jugee Gieap.tascesoppote”" do état des terains dos deux derives escales et oteenare Bat organiser le rvitailament. Goa en ion AY petit matin du 6 septembre, 9 8-170 du 14th eee rte provisional Bombardment Sqvadron (constitué par Siterfquniceaystine’ des équipages et des apparis des Sth et 11th BG), Serban fev art conduits pare Major Emmett O'Donnel. décolent Tener gy de Hickam Fel destination de Midway (2 100 km) wile attegnent sept heures et dx minutes olus tard tes 6170404 Apres avoir revitilé leurs avions, les équipeges sins Provoina Bonarinet talent pour la rut, la plupart dormant sous les ails ‘Samant dele 2 ge leur propre monture. Ils repartent & O4N45, le MleaPortiesby pets fendemain, et franchissent ies 1920 km de ls seconde Arepanrpourlasutege tape pour se_poser a Wake 81 1h20. Comme le trajet ‘cup aumaindy suivant implique le survl d'une zane sous contrle septentre 641-Onete_aponais (entre les Mariannes at les Marshal, le décol ‘Seuparlecunece lage est fixé & minut. Abandonnant leur altitude de Fanpariauseconpan. 2400 m, les B-17 grimpent & 8000 m, éteignent (Gumraan Wrens) leurs feux de postion et maintiennent le sence radio LE PERIPLE DU 47H PROVISIONAL BOMBARDEMENT 5 BSAA IOWA 1935-1942 DU PACIFIQUE A EUROPE Malgré la rencontre de gros grains en chemin, ils atterissent & Port Moresby, 4000 km plus loin, vers ‘midi, le 8 septembre {heute locale). Les équipages sont recus de maniére ts hospitaliée par les autor {és australiennes et ne repartent que le surlendemain. Létape suivante jusqu’a Darwin, 1730 km, est cou- verte en six heures et demie. is reprennent la route le ‘matin du 12 septembre, mais en présence d'un front ‘orageux, is doivent voler un long moment entre 30 et 120 m au-dessus de eau. En milieu d’aprés-mii, les 9 apparels atterissont & Clark Field sous des trombes d'eau. Laréussite de ce vol historique dans des condi tions primitives (6quipement insuffisant aux escales, ‘manque de radiobalise, absence de données météo comptes...) rassureIétat-major de Ar Force que les Philippines peuvent étre rapidement renforcées par la voi des airs, mais elle le rassure aussi sur la fiabilté du 8-17, alors forterient mise en doute par la RAF. Le 14 novembre 1941, la PDAF est rebaptisée Far East Air Force (FEAF) ; elle est confiée au Major General Lewis H. Brereton, et le Lieutenant Colonel Eugene LL. Eubank prend le commandement du V Bomber Command, tout en conservant celui du 19th BG. Eubank a quitté Hickam Field pour Clark Field, & la minovembre, 8a téte de 26 appareils 2\des 30th et ‘93rd Bombardment Squadrons du 19th Bombardment Group récomment ansférés & Hawai depuis le Etats- Unis. Le 19th BG compte donc & ce moment 35 B-17, dont les 9 convoyés par O'Donnell et qui, bien que \dépendant non plus du 11th mais du 7th BG sur le plan ‘adminstratit & parti du 2 décombre, forment désormais le 14th BS du 19th BG, ‘4.Un 8-170 orgie “1h Bombardment Group surfaseadrome def chaste Iba.On sper, ates, es drners P26 en ava bien aignés ‘urla dot cu che, (USNARA) (az08.170 e617 (rv ALERTE SUR LE PACIFIQUE ‘Au mois de novembre, la tension entre les Etats-Unis et le Japon monte d'un eran, quand, entre le 15 et le 20, les diplomates des deux bords s’adressent des «propositions » qui ressemblent & s’y méprendre & des ultimatums. Le 21 novembre, le plan de base RAINBOW-5, qui fixe les grandes orientations stra téoiques des forces terrestres et navales face & une ‘menace dans le Pacifique, est en majeure partie révisé Alors que nétaiont jusque ld envisagées que dos opé. rations défensives, toute action offensive aérienne ou navale destinée & protégor la sécurité des Philipines est désormaisinclse dans la case « opérationsdétensives ». En cas d‘ouverture des hostiités, aviation est appe- Ie & entreprendre des « raids contre les forces et les installations jeponsises dens le rayon d'action tectique des bases disponibles». Cette mocification de tale au plan de base, qui démon: tre Fimportance que Washington accorde & la sécurité de ses intéréts en Extréme-Orient, se traduit par la volonté de état major de Air Force d'y envoyer davan- tage de B-17. Le 22 novemire,ilordonne de transtérer ‘aux Philippines tous les B-17 disponibles sure teritoire ‘américain, ce qui sice programme est mené & bien, ne laissera que 17 apparels surle continent : cing B-17E utlisés pour des essais, un B-17C en réparation et ‘onze Y18-17 et B-178 jugés trop obsolétes pour étre déployés sur un théatre d'opérations. Méme Hawaii fest sous la menace d’étre dépouilé de sos 12 8-17 encore présents. Tous les avions doivent étre mis en route avant le 6 décembre au plus tard Cest le reflet de l'espéce de vent de panique qui s'empare du gouvernement américain, qui se rend soudainement compte que la quer est beaucoup plus proche qu‘il ne avait espéré. En feisant trainer es négociations diplomatiques en longueus, i avait souhaité rotarder I'échéance jusqu’a la fin du premier times- tre 1942, mais avait oublié que embargo quill avait décr6t6 en juillet 1941 sur les raisons de pétole au Japon état en tain d'assécher les réserves de mazout de la Marine impériale et que, pour celle-ci, le passage ‘aVacte, était maintenant ou jamais. Le 10 novembre 1941, la FEAF passe en stade d'art. Brereton donne ordre & tous les commandants dunité de prendre les mesures de sécurité qui s"imposent. Les avons doivent éte dispersés pour miter lacasse en cas deraid surprise, et les équipages en service doivent BOEING B-170 (40-3 63) “n Provisional Bombardment Squadron, 1th Bombarcent Group Hekam Fist (wai, sopemtye 6tre en mesure de décoller deux heures aprés le déclenchement d'une alerte, de jour comme de nuit. Le 19th BG doit maintenir un Squadron prét & prendre Vir & tout moment pour des missions de reconneis- ssance comme de bombardement. Face au manque Criant de radars), MacArthur fait installer des postes de guet aux endroits stratégiques, reliés au quartier ‘général du V Fighter Command par téléphone. Pour paller les graves lacunes en matiore de DCA, la dispersion des bombardiers revét une importance capitale. Brereton recommande d’en desserrer une partie sur Ile de Mindanao, & 1000 km au sud de Manille, hors de portée des bombardiers nippons. Un terrain temporaite est rapidement choisi, entre ‘Malaybalay City et la mer, dans une prairie apparte- ‘nant 2 la Del Monte Corporation, qui y exploite une plantation d’ananas. Commencé le 20 novembre, Vaménagement de cette petite base est loin d'étre achevé, lorsque Brereton décide néanmoins d'y lenvoyer 16 B-17 des 14th et 93rd BS, le 4 décembre. Ele ne dispose d’aucune installation pour la mainte- nance des avions, et ilne s'y trouve qu’une unique radio reliant Mindanao & Manille. Certains aviateurs sont désagréablement surpris & leur arivée «© En fait, ce nétait qu'une grande pature pour vaches adossée & des montagnes. Il n'y avait ni ateliers ni ‘4 Suc cete incroyable photo, prise pale Sta Sergeant Lee R. Embry depuis ‘avon u fot Levtenart Katt Bathelmess du 3 Reconnaissance Squadron, ‘on dstnguenetoment dou «Vals volr en formation avec Ie 8-17 hangars, rien pour entretien et le ravitalement des avions, et extrémité dela piste ressemblat 8 un trem. pln de saut 8 ski. » Les demniars 8-17 « métal naturel » y recoivent leurs peintures de {querre, mais avec un seul pistolet pour couvrir de teles surfaces, les mécanos doivent s'y employer jour et nuit. Camoufler les avions ‘au sol s'avére également une tache difficile: 4 ne faut pas moins de dix camions rempls de feuilles de cocotiers, que 'on ne trouve ‘que sur las plages, & 30 km du terain, pour racouvrir efficacement un B17! (Us Nara) Le 27 novembre (le Wer Department émet un message « dalerte finale » attention des commandants en chef terestres des thé®- tes extérieurs + NEGOCIATIONS AVEC JAPON SEMBLENT TERMINGES, Re IMPREVISIRE MAIS ACTE HOSTILE POSSIBLE A TOUT MOMENT. SI LES 5 NE PEUVENT ETRE EVTEES, LES ETA S-UNS DESRENT OUE LES JAPONA'S Le 6 décembre, MacArthur proclame l'état d'alerte maximal A Le «49» (8-176 40.2040) du ft Leuonant Rober Richards e pose on eatastepto mals top long ~ Sur 'e tora auiare de Belows Fil sera par. ‘saps la poston de Fastrodome ela presence de ‘oles aux eats, a 6 mis aux standars 6-170. (USNARA) PANIQUE A PEARL HARBOR La raison pour laquelle Brereton n'a pas envoys la totalité du 19th BG a Del Monte, c’est que le 7th Bombardment Group y est attendu incessamment. ‘Son personnel technique navigue quelque part entre Honoiolu et Mani, quant & son échelon volant, com. posé des 38th et BBth Reconnaissance Squadrons, ‘0 trouve encore & Hamilton Field (Californie), od, le 6 décembre (heure améicaine, lest nspecté parle ‘commandant en chef de I’Air Force, le Major General Henry H. Arnold. A 20R00, les 14 apparels [5 décot lent en direction de Hawai, quils doivent atteindre au petit matin du 7 décembre. Aprés une bréve escale, les Major Truman H. London et Captain Richard H. Carmichael, commandants respectifs de cos deux units, ont ordre de poursuivre le plus vite possible jusqu’aux Philippines. ‘A bord de apparel de Truman Landon, le navigateur ‘a captt la fréquence de a « radiobalse » de Honolulu, la station de radio KGMP, qui a émis toute la nuit spécialement pour guider les Fortress. Il brenché son récepteur sur intercom, etle son du ukulélé berce les derniers kilometres du long voyage. Toutefois, sans le vouloir, KGMP guide aussi une autre formation Colle du capitaine de frégate Fuchida Mitsuo, qui com: ‘mande la premiére vague d’assautjaponaise sur Pearl Harbor. Les 8-17 ne peuvent pas arriver au plus mau: vais moment, comme le rapporte Truman Landon 4} Un peunsbétés parce quitter ative, cos deux avateurs du 38th Reconnaissance Squaaron, dont ie Be1TE “Gus ase poser inact a Hckam soe tout 2 quis ouvert cupérr au eas les Japonas revendaient. “On note a une mental de FUSS Arizona dans Ie fond, ainsi quun 6170 « ay» du Sin Bombardment ‘Group ql seme ve passé a waves la tempete (USNARA) {5} Deux ron Fapsdement demiouc « Pour économisar essence, nous ne volions pas en formation et nous avions décollé 8 un quart d’heure d’intervalle los uns des autres. En outre, si nous ‘avions nos mitraileuses, nous n’avions ni munitions ‘i bombes ; nous ne devions les embarquer que pour le traet jusqu’aux Philippines. Nous étions tous ts fatigués par ce long vol et pas fachés d'éte arrives. ‘Los gars avaient les youx rvés sur la plage de Waikiki ft plaisantaient entre eux & propos de leur emploi du temps de 'aprés-mid. ‘« Tout 8 coup, aprés avoir doublé Diamond Hea,’ ‘|apercu un groupe de neuf avions volant vers le nord. J'ai dabord pensé que IAir Force nous avait envoyé ‘un comité accueil pour nous escorterjusau’@ Hickam. ‘Mais & ma grande surprise ils nous ont té dessus en passant. Cest & que j'ai apercu les emblémes du Soleil evant sures aes. Js aussitt tré sur le manche pour cchercher refuge dans les nuages. » ‘A Sdne de désolaton & Hickam Field, 03s paves des 8-170 des Sth et 11th Bombardment Groups onchent e tarmac sees deux mations perdent 5 apparals tetalement dé, 3 autres état fremant eidommagts~ sot les tols qua de leurs eects. (US NARA) ‘Juste devant ui vole e Captain Raymond T. Swenson, {ui s‘appréte & se poser & Hickam Field «Je voyais bien une épaisse fume monter de Hicker, ‘mais 4 pensé que les fermiers du coin faseient bre ‘un champ de cane & sucre. Nous avons baissé le train et les volets cet sommes descendus 8 600 pieds pour préparer note atterissage. Tout 8 coup, des balls ont frappé la catingue. Des chasseurs nous tiraient dessus. "Bon sang ! cria le Lieutenant Schick & aire. Ce sont de vraies belles. Je suis touché & la jambe !" Wl était trop tard pour dégager, et j'ai décidé de poser 'avion cotte que coste. La fumée a envahi le poste de piitage, et 'avion tombait comme ‘une pierre. » ‘Au moment oi le 8-17 va toucher le sol, le capitaine de corvette Itaya Shigeru, de Akagi et commandant les chasseurs de la pre- ‘mire vague, lui adresse une rafale qui enflamme la boite des fusées de signalsation, déclenchant un incendie qui coupe le fuselage en deux. Le st Lieutenant Wiliam R. Schick, chirurgien du groupe, ui s’état assis au poste d observation, est mortellement blessé. West probablement le premier aviateur de I'Air Force tombé en combat aérien ‘Arrvant sur le talons du 38th RS, les B-17 conduits par Carmichael ‘sont recus par le méme comité d'accueil. Le premier & se présenter est le 8-17C du /st Lieutenant Robert H. Richards. A son bord, le Staff Sergeant Joseph S. Angalni repére de la fumée monter de Pearl Harbor « La radio continuait & émettre comme side ren n’était. Tout sem: bait normal. Nous avons procédé en direction de Hickam, et Ia ln avion est venu & notre hauteur pour se mettre en formation. Nous n’avions aucune idée de quiil pouvait dre, et sans doute que piste aa NUS ‘SUR LE PACIFIQUE P| lui non plus ne savait pas qui nous éions. Pendant quelques minutes, nous avons volé aile dans ale, puis tout & coup Favion nous a té dessus. J'ai crié : "Mots bon Dieu ! Sur qui trent ils 7" Quelqu’un a dit que c’étaient des balles en cre et que ce devaitétre un exercice del Army. J'ai hurlé: “Des balls en cire ! Mon cul ! Ona des purtains de trous dans les ails !" » Fichards décide de dégager vers la mer. Ilse présente alors & Bellows Field, mais arrive vent dans le dos et se pose trop long ;I'avion termine sa course dans un fossé en bout de piste. ‘Au sol, la panique est totale, comme se le rappalle Horst Handraw, ‘alors Staff Sergeant au 80th Reconnaissance Squadron «Je vensis juste de me lever de mon lit pour aller chercher le journal du dimanche et constater qu'il’ était pas encore arrive. De mauvaise hhumeur, i’ décidé de passer mes nerfs sur mon pote Lester et ji ccommencé & lui taper sur a téte avec mon polochon. On était en pleine bagarre quand une explosion a secous le baraquement. Lester est tomb, et je me suis retrouvé & plat ventre sur le sol. Bon sang ! mais qu’est-ce qui avait pu se passer ? Lester était mort. avait un trou de plusieurs centimétres dans le cou. Puis, ly a encore eu une explosion. J'ai couru la fendtre, alors qu'un bombard en pigu sur volat le baraquement. Je’ vu foncer droit sur le QG de I Air Division. Celi-ci s'est itéralement soulevé de terre et est retombé dans une déflagration de bois et de métal en feu. Le disque rouge sur Favion suivant m’a donné la réponse. Nous étions en guerre. J'ai attrapé Lune mitralleuse et je me suis précpité vers mon avion, le “B1". » 1935-1942 DU PACIFIQUE A LEUROPE ‘« Un Japonais lui avait sectionné la queue. Un autre Potantoujurs lavion est arrivé, et quand il a cepris de Maltitude, fe deetnatordu ‘5th Bombardment Group, 2 il Va laissé derriére lui qu'une masse de métal en fusion. Nous avons perdu pratiquement tous nos avions de cette menigre. » Carmichael et le 1st Lieutenant Harold N. Chaffin se détoumnent de Hickam, survolent Wheeler Field et finissent par attorir sur le terrain auxiliaire Haleiwa. Le 1st Lieutenant Frank P. Bostrom tente plusieurs atterrissages & Hickam, mais dot systématiquement romettre les gaz 8 cause des Zéro. Il décide de s‘éloi- ‘gner vers le nord, ot il est 8 nouveau attaqué et il doit se poser d’urgence sur le terrain de golf de Kahuku ; l'avion sera dépanné et rejoindra Hickam ‘une semaine plus tard. Les derniors B-17 se poseront indemnes & Hickam entre deux attaques. Pendant ce temps, d'autres Zéro se présentent 2 la verticale de I’aérodrome de Hickam Field. Le commandement local, qui redoutait plus les sabo. tages d'une cinquiéme colonne qu'un raid aérien, vva leur facliter la tAche : tous les avions sont soi- ‘gneusement alignés le ong du tarmac, aile dans ale. Parmi eux, 12 B-17D également répartis entre les ‘th et 11th Bombardment Groups = le premier perd 2 avions détruits et 2 fortement endommagés, et le ‘second 3 détruit, 1 sérieusement endommagé, les 2 demiars étant plus légérement touchés. 170 sarrache dol piste poussireuse de Del Monte, [UsNARA) 4 BOEING B-17C (40.2048) ‘38tn Reconnaissance Squacon, th Bombardment Group lows Field (Hawai), 7 écombre 141 COMPOSITION DU VOL NES TT Een ed Seen anu Nery a ate) ae Oe Pee en Beene yer mee yee eta) Sa ec Eon aaron eres) aoa eer et a Ba cuer ee eee) Baar re eta aan os Bea eee oon Copendant, les deux B.17D du 5th BG encore en état de vol parviennent & décoller & 1 1h30 ; Fun est piloté ‘parle Captain Brooke E. Allen et le second parle Major La Verne G. Saunders. Is volent vers le sud la recher- che des porte-vions jeponais et, aprés quelques heures, finissent par trouver un « tot plat » - mais i s‘agit de FUSS Enterprise | Laguore, quia écaté.en Europe le 1" septembre 1939, et devenue une guerre monk et, en c2 qu concerne les ‘Américains, ele débute dans la débandade la plus totale. FUSION AUX PHILIPPINE La nowvalle de ’attaque de Pearl Harbor est diffusée par ‘une radio de Menille peu aprés O3h00 (heute locale) ‘K.03n30, le radar install & Iba repére une importante formation & une centaine de kilométres au large de Corregidor. Les P-40 envoyés & sa rencontre ne la ‘rouvent pas ;il s’agit d'une fausse alerte, ear, comme Cone verra plus bas, le brouilard clove les avions japo: nals au sol. La confrmation officielle de état de guerre arrive & O5H00, Pendant ce temps, le Colonel Francis M. Brady, chet d'état major de Brereton, appele Clark afin de faire pr pare les B-17 pour une mission sur Formose, point de Concentration naturel pour une invasion des Philippines, conformément au plan d'action adopté par la FAEF en parelle éventualit. Vers O5h00, Brereton se rend ‘au OG de MacArthur & Fort Santiago pour obtenir de son chef d'état-mejor, le Major General Richard K. ‘Sutherland, I'autorisation d’ffectuer la mission, Lasute sombre dans une certaine confusion, de nombreux documents ayant disparu dans la tourmente et ls pin Cipaux acteurs se rejetant la responsabilité du désastre Ni MacArthur ni Sutherland ne se souviendront de la visite de Brereton ce matina le premier expiquera que silavait regu cette requéte, il aurat refusée,jugeant tn reid sur Formose suicidste, et le second accuseca Brereton d’avoir maintenu les 8-17 au sol. Peut-étre Macarthur, pour des raisons politiques, atl souhaité ~attendre que les Japonais commettent le premier acte hostile sur le tertitore du Philippine Commonwealth estimant que celui n’ était pas directement impliqué par ’attaque de Peart Harbor. Quoi qu'il en soit, autorisation demandée ou pas, accordée ou non, les B-17 ne décolleront pas avec des bombes. 6} Genera) Headquarters eG ‘de Mac MA Prety Dam Avie ys Breeton “RG IMiler~A Powe ston, va AT 4 (200%) ¥ 0058-170 qui ‘nberdnent Group aps lourtansfert aux Pilppines. ‘On note que cetains sont camoutés, autos non. Le 108» e B-170 40-3058), ital ou 018 Clr Fels 8 décor 1043. Le 63 »y sera embout pa un P40 doux ours pls tar Ente « 68» sia 8 Is tourmente des pomers ours dea gues, as a ‘Sous ls balls Japonaces ‘url terain de arian (gies de Malang, Java vinta ie 22 terior 1942 Utistorien Walter D. Edmonds s‘entretiendra sur ce sujet avec Sutherland en juin 1945, ‘« Le Gen. Sutherland commenga en affirmant que tous les 8-17 aveient regu ordre de gagner Del Monte quelques jours plus tot. Aprés vérifcation, i s'avéra que seule la moitié d’entre eux s'y trouvaient. Le GHO jo} voulait replier les avions 8 Del Monte, parce quills y étaient & abri d'une attaque initiale des Japs ~ ils étaient totalement hors d’atteinte et quils pouvaient se ravitailler & Clark Field avant cde bombarder Formose. Cet ordre dict ‘avait pas été respecté. I faut reppeler que le GHO donnait les ordres et que le QG de Air Force était exécuter. Pour autant que Sutherland se rappelit, ily eut un projet de bombarder Formose, mais Brereton cexpliqua qu'll devait avoir des photos dabord, Cela rimait@ rien de parti avec des bombes sans savoir sur ‘quoi il fllait les larguer. plus de 25 terrains d'aviation & Formose. » Le fait que Brereton ait ou nat pas obéi & des ordres ~antérieurs de plusieurs jours n'explique en rien que la ‘mission de bombardement nat pas été commandée. Que Brereton n’sit pas proposé une action offensive Contre Formose dés que possible ne cadre absolument pas avec les dispositions prises par luiméme en tant ‘que commandant de la FAEF en cas de déclenchement des hostiités ; ni méme avec le tempérament du bon: homme, futur organisateur et commandant des Tenth et Ninth Air Forces, puis de la 1st Atborne Army. Uhistorien Dr. Roger D. Miller a tenté de rétablir un quire entre les différents points de vue (7 «« Comme ces toujours le cas avec es figures hautes en couleur, in’existe pas d’opinions neutres au suet dela sputation de Brereton. ..] Les historiens pro-MacArthur font tendance & condarmer Brereton, alors que les his tories ant-MacArthur sont généralement pro-Bre 1935-1942 C’est pourquoi les attaques les plus vrulentes contre Brereton sont venues de ceux qui ont pris la défense de MacArthur. [...] De tout cecil ressort que Lewis Brereton était un commandant efficace et un bon ‘meneur d’hommes, mais pas un grand général était un pur produit du systéme militaire américain de Ventre-deux-guerres, quien a fait de lui ni un élément particulérement brilant ri une catastrophe ambulante Wévoluait entre les deux, parmi tous ses pairs sans grande envergure, mais qui ont tous pris une part ‘majeure & la victoire finale. » Dans son rapport général de la campagne des Philippines, Brereton donne ~ évidemment ~ une vue bien différente des chases « O7h15 : Le général Brereton se rend auN® 1 Victoria {et demande la permission au général MacArthur de passer & offensive. Illi est répondu que pour rheure ‘note rle reste défensif et qu'l dot attendre les ores. DU PACIFIQUE A L'EURI OPE 4 BOEING B-17D (SERIAL INCONNU 28th Bombardment Squacon, 5h Bombardment Group Del Mont (indanao, Pippines), décembre 06! ¥ a1 Les Japonas ‘éeuperentle 8-170 40.2095, quis retowent endomenagé 8 Clark Fes ‘apr abandon de a base pares Amacai, ‘tie éparentavec ios pices «68 (40309) ‘eonoy6 au Japon (ational sour ofthe Ae Foces) ..-] 09h00 : En réponse & la demande du général Brereton, un message recu du général Sutherland informe celui-ci que les avions ne sont pas autorisés 2 emporter des bombes & ce moment. » ‘A 08h00, los B-17 de Clark rocoivent ordre de décollor imméciatement ot d'aller patrouiller en mer au large de Lucon jusau’a ce que fennemi ait quitté les lieu. Le souci est évidemment d'éviter qu'ls soient surpris au sol. Brereton renouvelle sa demande, cette fois par t6lé- phone. A 10h00, e chef dela FAEF recoit la réponse « Le chef d'état-major [Sutherland] informe le général Brereton que tous les avions doivent étre maintenus ten réserve et que I attitude présente est strictement défensive. » De son c6t6, Eubank donne Iordre de ne ‘pas charger les B-17 en bombes en raison du risque ‘majeur que ferait courr un raid aérien ennomi les sur pprenant au sol. C’est la cacophonie générale ! Enfin, 8 10h10, Brereton recoit'autorisation deffec- ‘tuer un vol de reconnaissance au-dessus de Formose. Lasuite des événements figure dans le rapport général de Brereton 4 10h10 : le colonel Eubank arrive & Clark Field pour prendre en charge la mission de reconnaissance photo ‘au-dessus de Formose, ‘© 10h14 : le général Brereton recoit un appl tléphoni ‘que du général MacArthur. Le général Brereton indique ‘que, puisque aucune attaque n’a eu lieu sur Clark Field, tous les bombardiers sont mis en état d'alerte dans attente du rapport de 'avion de reconnaissance. En cas d'absence de rapport, Taiwan sera attaqué en fin d'aprés-mie. La décision d'une action offensive est laissée & I appréciation du général Brereton. Ordre est donné d'armer tous les bombardiers at d’attendre les ordres uitérieurs. » | faut patienter un bon moment pour que les 8-17 en patroulle regagnent le sol, mais, peu aprés 11h30, ‘exception d'un ou deux, is sont tous entrain d'étre ‘armés pour une mission offensive. A 11h45, plusieurs ppatroules de P-40 recoivent I'ordre de couvrir Clark, ‘mais le méme mélange de confusion et de malchance {qui semble accabler les Américains en ce premier jour de guerre sera a I'origine de la catastrophe qui va frapper Clark Field (8) samursi-s ‘Sakai Wiliam Kimber ‘Bo, Lomas, 1050 piste aa NUS ‘SUR LE PACIFIQUE DESASTRE AUX PHILIPPINES ‘Les Japonais ont prévu de lancer leur attaque depuis Formose dés I'aube, mais & cause du brouillard qui recouvre leurs terrains, is doivent la repousser de plu- sieurs heures, ainsi que lexplique le quartier-maitre de 2° classe Sakei Saburo (8), présent avec la Tainan ‘Kokatai, équipée en Mitsubishi ABM2 Zéro : « A neuf heures du matin, le brouilard a commencé 2 se lever, ete retentissement tant attendu des haut- parleurs nous a appr que nous décollaons dans moins d'une heure. [...] A 10h48, tous les avions avaient pais air, cinquante-trois bombardiers et quarante-cing chasseurs 2610. {1 «4 13h15, nous avons débouché de la mer de Chine et ‘avons mis le cap sur Clark Fld, La we qui s’est offerte ‘nous état &peine croyable | Nous nous attengions & rencontrer une nuée de chasseurs américains fondant Sur nous en piqué, mais, a lieu de ¢a, en baissant les Yeux, nous avons vu une soixantaine de bombardiers ft de chasseurs ennemis impeccablement alignés le long des pistes. Is étaient aceroupis la, comme des ccanards sur une mare; es Ameéricainsn’aveient méme pas cherché a disperser leurs avions ni assurer leur sécurité au sol. Lattitude de nos ennemis dépassait notre entendement. Pearl Harbor avait été attaque plus de cing heures auparavant, is avaient forcément été averts et davaient bien s'attendre & une attaque de leurs aérodromes vitaux |... «cA 13h45, les vingt-sept bombardiers avec leur escorte dde Zéro sont arrivés parle nord et ont pris ’aérodrome en enfiade. L'attaque a été parfaite. De longs chapelets cde bombes ont quitté les soutes et ont tournoyé vers leurs cibles que les bombardiers avaient étudiées en détall pendant de longs moments. Leurprécision a été jphénoménale ~ ce fut, & dive via, le bombardment le plus précis que aie jamais vu exécuté par nos avions de toute la querre. La base a semblé se soulever tout entigre sous Ieffet des explosions. Des morceaux d'avions, de hangars et de matériels de piste ont été 6parpillés aux quatre coins. De violents incendies ont éclaté, et une épaisse fumée a commencé son ascen: sion vers le cel. [1 1935-1942 DU PACIFIQU E A LEUROP! \ BOEING B-170 (40-3068) ‘tn Bomoaranent Groyp lak Fie! (Lon, Phippines), 8 décembre 184% “« Nous tournions en rond vers 4.000 m, et comme la ‘chasse ennemie ne se manifestait toujours pas, nous ‘avons recuIordre de mitrailler'aérodrome. Avec mes deux ailiers comme reiés & moi par des chaines ini sibs, si poussé le manche en avant et ai piqué & un ‘angle prononcé vers le sol. ai choisi deux B-17 intacts sur la piste, et, 8 nous tris, nous les avons criblés de projectiles. Aprés un passage éclair au ras du sol, nous avons effectué une chandelle brutale pour reprendie notre altitude. » Le raid sur Clark Field, d'une rare violence, dure de 12h20 jo] 8 13h37. La totalité des apparcls présents sont réduits a I'état de tas de cendres, alors que les P40, pour diférentes reisons, ne sont pas encore at: vvés sur zone 0 Le Tt Lievtenant Edgar D. Whitcomb écrira: «« Aprés un temps qui a paru une éterits, le brut des mitraleuses a cossé aussi brusquement qui avait com. ‘mencé, et nous sommes sortis des tranchées pour Ccontempler les dég8ts. Sur tout le terrain, ine semblait bas y avoir un seul avion qui n'avait pas été touché. Les équipages qui se trouvaient & proximité de leur ‘apparell ont été détruits avec lui. Quatre corps ont été retrouvés & cété de notre taxi, e n° 87, si calcinés Quill a 616 impossible de les identifier. » Le fstLievtenant Frank A. Kurtz découvre es cadavies de sos huit hommes d'équipage «Ils étaient 2, gisant immobile... mes hut petits gars de I'équipage du 0.0 99, étendus d'une maniére gro tesque sans bouper... Ils avaient couru hors de Favion Juste au moment de 'attaque, mais explosion les avait tous tués sur le coup. Quelques-uns étaient nus, leurs vétements arrachés parle souffle. » ¥ un 8-170 suvivat de Tépopée des Pilipinas de Java, photographie ‘Archerd (Brisbane, ueensianc, vers mars 1942'UnB-170 40-2080) ‘Group serontapatiés aux ‘Gsken octobre 1842 (austin War memoria) Comme c'est souvent le cas en pareille circons. tance, des hommes se distinguent par des actes de bur héroisme ; c’est le cas du 1st Lieutenant Fred T. CCrimmins Jr. Voyant prencte feu le hengar dans lequel son avion était en train détve peint, il court jusqu'’a son taxi, met en route et le sort au moment od arrivent les Zér0. L'appareil est immédiatement cribié de bales et ‘obus, dont un fait exploserle tableau de bord. Tendant la main pour couper les moteurs, Crimmins prend une balle dans le poignet doit. Deux autres pénétrent dans son omoplate droite, et une quatriéme lui rase le cuir chevolu. Alors qu'il tnte de sortr 8 quatre pattes, lest lacéré par des shrapnelset des écits daluminium. I éussit a se eéfugier dans un nid de batterie de DCA {et trouve méme la force de guider les servants en leur signalant Iarivée des avions ennemis. Il sera décoré de la Distinguished Service Cross. La base de Clark Field est entigrement dévastée. ‘Los baraquements, le mess et les hangars, avec leurs atelers de réparation et de maintenance, ont été dure- ‘ment touchés, la station radio n’existe pls. Les aviateurs japonais ont pris un plaisir particulier & mitraller en enfilade les rangées de camions, garés nez Bez, pare Cchoes contre pare-choes, n’enlaissant aucun intact ; ‘une cinquantaine d'ouriers phiippins,réfugiés sous un Ccamion-citerne, serant brolés vifs quand il explosera. ‘On dénombre 55 mortset plus d'une centaine de bles: és parm les militares américsins. Faute de véhicules {en état de roulr, I évacuation des blessés et des bles vers les hdpitaux de Manile sera trés compliquée. Ed Whitcomb poursut : « J'ai trouvé le colonel Eubank dehors, & cOté du batiment de son QG. II regardait s'accomplir la destruction de la moitié de sa flotte de bombardiers. II n'a pas cherché & se mettre & Vabri I est resté debout, impuissant, & contempler les avions ennemis piquer, cedresser et revenir, avo sant 'aérodrome de leur feu dévastateur et détrisant ‘méthodiquement le reste des B-17 alignés sur les pistes. » ‘Sur cet épisode tragique régne encore un flou absol. A. 11h27, le radar d'Iba repre un nombre inconnu d'avions au sud du golfe de Lingayen, se dirigeant vers le sud. L'alerte est donnée 8 11h37 parle Colanel A. H. Campbell, chef du réseau de guet aérian, Coluici affirmera que ce message a été recu sur le télétype de Clark Fild et qui en a méme obtenu l'accusé de réception en retour, mais il semble néanmoins que les « bombardiers » n’en aient pas eu connaissance. Interrogé aprés la guerre, Eubank expliquera « L'artivée de a formation japoneise qui a attequé Clark Field vers midi le 8 décembre 1941, na pas été signalée au Bomber Command pxéalablement au raid La formation se trowvait pratiquement aa verticale au ‘moment ot ont été mises en route les sienes oaerte et les bombes ont commencé & explaser quelques ‘secondes plus tard. Une ou deux fausses alertes avaient 616 déclenchées dans la matinge. » A FIN D'UNI « IN BEING > Toutefois, au-dessus de Clark tournent deux 8-17 encore intacts. Le fst Lieutenant Earl R. Tash est ‘ur le point de se poser quend arrivent les Japoneis. lente le train, remetles gaz et gagne un nuage pour prendre le temps de déciders'lreoint Del Monte ou sl attend la fin du raid pour se poser & Clark. Mais, alors ui choisit la seconde option, il est attaqué dans sa descente par trois 26r0, qui endommagent fortement. Néanmoins, le Private 1st class Arthur E. Norgaard, qui ‘manie’affdt double du poste de tr duradio, touche un des assailants et envoie percuter le sol; Norgaard est le premier mitraileur américain & revendiquer un avion tennemi, Tash ire se poser & Del Monte. Le fst Lieutenant John W. Carpenter Il, ui, pour des raisons techniques, a décolé en retard quand ordre {2 6t6 donné d'évacuer Clark & 08h00, se présente en ‘méme temps que Tash. Le voyant se préparer attri i1Tui embotte le pas, mais apparition des Zéro le fait ‘changer davis. Pas longtemps, pace qu'ln’a pas assez d'essence pour rejoindre Del Monte. Ilse pose donc au milieu des Zéro, qui le erblent de plomb sans toucher ‘un organe vital ni un membre de équipage. Melgré les ‘uous dans ses alles et son fuselage, i est alors le seul B-17 encore en état de vol & Clark Field | I est rejoint vers 17h00 par I apparel (40-3096) du 1st Lieutenant Hewitt T. Wheless, de retour de sa mis- sion de reconnaissance au-dessus de Formose. «Nous avons planté nos belles moustiquaires blanches au clat de lune, sous des arbres, da un aviateur du ‘30th BS. Le moral dans les chaussettes, nous étions ‘morts de touile. » Dans la plantation d‘ananas de Del Monte, les aviatours ‘fontau’ une vague idée de ce qui s'est passé & Mail. Laliison radio avec Clark ayant été temporarement Ccoupée ete tléphone étant satu, is ne sont tenus au Courant de la stuation que par les radios commerciales, ui, elles-mémes, ne reaient que des informations tes parties. En débutd'epres-mid, état-major d’Eubank demande au Major Emmett O'Donnell Jr. d'armer ses ‘bombardiers de bombes de... 50 kg ()) pour attaquer une escadre japonaise au nord de Lucon. Brereton E FORCE ¥ Tue Succes, B-170 40.2087 ayant appartenu ‘ay 140 Bomborament Suan di 19th Bambarament Group, personne pare Leutenant General George Bret (quan arvera au Panama 106 novembre 1942 pour deena onions Defense Command. (Us Nara) «Vers 16h00, un massage a été requ du Ma. O'Donnel ' Del Monte, refusant d'exécuter un ordre émis en clair, parce qu'il craignait quilémane d'une cinquiéme colonne. » Un nouveau message en code est alors adressé & Del Monte, mais le temps de le chiffrer au départ et de le déchitfrar& artvée,I'accusé de récep- tion nest retourné que vers minuit! En fait, c'est Tash, quand i se pose ® Del Monte vers 17h00, qui donne les premiéres vraies nouvelles de la tragédie qui s'est déroulée & Clark, ilustrées par la blessure du Staff Sergeant Michael Bibin, dont épaule droite a été emportée par un obus de 20 mm d'un 2600. Quand la nuit du 8 décembre 1941 tombe sur les Philippines, la force de dissuasion de MacArthur a 6t6 réduite de moits. Sa « igne de défense » n'a fait Au'encaisser les coups sans en rendre un seul. Surles 35 B-17 dont cisposait au petit matin, n‘en reste plus {que 17 en état de vol. Dans ces conditions, il semble difficile ettendre des futures opértions offensives une uelcongue efficacité. En outre, la perte de plus de la ‘moitié des chesseurs rend aveni des défenseurs assez ‘sombre pour faire face & invasion qui se profi. (On pourra accuser de tous les maux Brereton, Eubank ‘et méme MacArthur, mais en cette premiére journée de {uerre aux Philippines, aviation américaine ne faisait juste pas le poids. Nous avons construit cet appareil pete démolir 'ennemi. Nous !avons construit pour combattre. >> UNE FORTERESSE R 8-17 ayant concu pour des optrationsdétensives, Un B7F-5OLen vei tn puter pou repose une eventual tentative een ans on a bessn ti New Pour éminer angle mort vers arte, signalé par ls quia rr ata sete ges des versions précédentes, ls ingénieus rajoutent un poste Syuurgun'ser are de tira Fextvemte de la pointe arnére, rmé de deux M2 de que toa's monde Sapte 12,7 mm maniges por un mitraileu installé ders une position 4 ard aparek des plus incommodes, lus agenouillé qu'essis sur une salle Miciat aun mécano de vélo et placé au point de convergence de terres courants Scat cane

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