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DU MEME AUTEUR Xn In névecorensat ou cavrrauisue 2x Cire'TvOrRe. Eg wowoe bes. Arrannas sensoazats, épais Ere woven Fapuoue ae Ouest suoqute, Le bévuon eal su le formations sacar is do capone ees Sr en A. Tas Huein, Ma sus BY Le DEVELOPPEMENT INEGAL. Natori ites de dae Ta tor be ta VALEuR fy 1 MATRACISNE WISTORQUE, Chaser er nario dana Thisatre et fa erie contemporsine. Sous le peendonyme de Hassan Riad LeBovere nassumisn, épuité Aue PULP. “Tnors exréauences ArucAEs oe DEVELOPPEMENT ia Gand es “Guu Calection « Erodes ves rnonde'», Ae ditions AntBropos SAMIR AMIN L‘ECONOMIE ARABE CONTEMPORAINE a LES EDITIONS DE MINUIT 1. Peut-on parler de Véconomie arabe ? autres, Les fondements Hstoriques, —~ objectifs qui s’opposent & Vu économique du it une unité économique, pas_pi ge pl que. Chacun_des Etats arabes est intégré < Tes modalit& et Te degré de cette intégration, par- i age idence ‘Ctatiques qui sont dans une one age wt 1¢_capitaliste_mondial ‘comme une unité ticuliers & chaque pays, constituent des facteurs produit de ThIstoire Fécente, Tes eas sites nt €volaé chacun @ sa maniére : les corganisées ‘dans le cadre de ces Des diene ivergentes. férends Opposent soi ‘Etats entre eux, sur des questions de fron- titres ou méme d’hégémonie régionale. a Tl est as dans ces oe de parler "économie arabe proprement dite. On_ne it oe ler que de économie de la sale da monde ‘comme d'un conj ts du nde. L’échantillon présente rae ‘une ‘Siaene valite. Les populations des Etats arabes varient de moins de 100 000 habitants a prés de © 1980 by Las Eoorons ne, Mowe | 40 millions, les revenus par téte de moins de 5, ‘ro, BearsPlisy 73006 Pais t Pou drs rots ow fous BOY: : isbn rors 0316 100 dollars a 15 000 dollars, les niveaux d'indus- ttialisation de zéro & ceux des pays « semi-indus- trialisés » du tiers monde les plus avancés, les stades organisation de Etat et des. services publics (€ducation, notamment), mesurés par le volume de la dépense publique, s'étalent des riveaux les plus faibles du tiers monde (10 96 du produit intérieur brut) aux niveaux les plus éle- ‘vés (30 9 du P. 1. B.), le degré d’intégration a la disision international” di tava mesarépar Ta le ‘part des exportations dans le P.1.B., séiale de 3.281%. = ‘Nous choisissons néanmoins de parler d’ « éo- nomie arabe ». D’abord pour une raison politique option en faveur de T'unité arabe est probable- ‘ment une nécessité historique, et peutétre une possibilité concréte dans un avenir prévisible. La vigueur de ses fondements historiques a déja pro- duit des effets : les forces politiques arabes sont toutes contraintes de se déterminer par rapport cette option et les courants unitaires traversent ensemble de la région. ‘Méme au plan plus banal des interrelations économiques, les effets de cette tendance & Vunité sont déja importants. Sans doute le commerce interarabe demeurevil tts faible, Sans dowte les politiques économiques et les Plans congoivent des développements, notamment _industriels, concurrents plutét que complémentaires., Sans doute les « unions » (Maghreb, Marché commun azabe) sonteles, plus de, proclamations inte, tion que des rédlités, méme marginales, quand elles ‘ne sont pas simplement oubliées par les 8 ‘conflts régionaux. Sans doute les systémes fiseaux sontils encore trop différents pour permettre des échanges importants. Sans doute les systémes monétaires demeurent-ils autonomes les uns pat rapport aux autres, en dépit de Pexistence d'un Fonds monétaire arabe qui ne fait guére qu’épau- Ter Vaction du F.M. I. dans Ia région. Mais, dans deux domaines essentiels, le mouvement des capi- taux publics (financés par les Etats et les Fonds et Banques divers nationaux ou panatabes) et privés, Late force de taal a tendance soli riser 'emploi des facteurs de la production a déj produit des effets visibles. Par-dela les vicissitudes A court terme, cette tendance poursuivra a coup sir son développement, amorcé il y a vingt ans, accé- éré au cours des années 70. Cette évolution crée tune situation nouvelle qui pourra contraindre a réviser les politiques nationales. 2. A Vintérieur de le diversité arabe, on_peu istinguer quatre groupes de pays ‘A: Les pays pewolcss Se oo, faute de population et d’autre ressource importante, le ppétrole constitue lessentiel de leur activité et fagonne leur vie économique sous presque tous ses aspects : Libye, Arabie Séoudite, Koweit, Qatar, Bahrein, Emirats et Oman. 3 Les pays semipetlis dont la ichete en pétrole agit sur une société plus complexe en acclérer éventucllment Te développement Algétie et Irak. C. Les pays non pétrol g, Egypte, Liban, Syrie. D. Les pays les moins avancés et les moins industrialisés : Mauritanie, Soudan, Yémen, Yémen démocratique, Somalic, Djibouti. La Jor- danie (et la Palestine occupée) peuvent, du fait de leur situation particuliére, etre classées avec ce groupe. Te groupe A rassemble 10 % seulement de la population arabe, mais concentre Ia moitié de son PIB. (soit environ 6 000 $ par téte) et 55% des exportations de la région. Bien que la popula- tion employée dans le secteur pétrolier soit peu nombreuse, 1a rente pétrolitre otiente toute la politique économique et sociale et laisse de sur- ‘roit un large surplus placé & Pextérieur. Le pétrole représente en effet prés de la moitié du P. IB. agriculture est négligeable dans ces régions déser tiques ct Vindustrie encore A ses débuts. Aussi, en dehors du pétrole, les services et "Etat, dont Jes revenus sont largement greffés sur la’ rente pétrolitre, constituents le seul moteur de lévo- Iution. Le groupe B rassemble environ 20 % de Ia population arabe et de son P.1.B. (cnviron 1.000 $ par tétc). Les exportations représentent 45 % du P. I.B, (moyenne arabe : 60 9). L’agri- culture, faible dans ce groupe comme dans V'en- semble arabe (8 % du P. I.B., pour une moyenne arabe de 9 9%), n’est pas négligeable par sa pro- duction et son potentiel. L’industrie, relativement récente, a progressé des rythmes rapides qui font permis de rattraper et parfois de dépassct Tes pays plus anciennement engagés dans la voie de Vindustrialisation, Elle représente ici 15.9 du 10 P.I.B, (moyenne arabe : 7,2 %). Le groupe B resemble donc beaucoup, en moyenne, a ce que serait un monde arabe unifié. C assemble 1a majorité de la_popuc. lation arabe — plus de 51 9 — mais seulement 20 96 de son P.1.B. (revenu par téte : 5008). “Les onomies de"ce groupe de_pays_sont plus en es Tndust vetsfiées et V'industrie plus sare founit 23°96 dP. T.B: ie ; du poids relatif de ce groupe de pays. et, “notamment.de“l'Eaypié;- sa~ production: agricole “représente, 56.96. de la production agricole arabe totale et 42 9_de la production industrielle arabe totale. Le groupe C resemble beaucoup a ce quétait, dans ensemble, le monde arabe avant le boom pétrolier des années 70. Le groupe D est particulitrement défavorisé. ‘Les données chiffrées le concernant sont les plus ‘al connues ; mais on peut estimer que Ie revenu par téte n'excdde pas ici 300 $, fourni en grande fare pur Tagrclture (40 9 eviron), ands gue Hindustie est négliperble (moins de 5 % “da 1B.) 3. Si Von considére le groupe arabe dans son ‘ensemble, on est frappé par le sens et importance des mouvements des facteurs de la production Les exportations des groupes A et B représen- tent 90 9 du volume global des exportations du monde arabe, mais ses. importations seulement 70%, Par contre, dans les groupes C et D, les uw -franchement_ importations excédent largement les exportations. Sans doute Texcédent commercial du premier 3pe (environ 50 milliards de dollars, soit 30 % iu P.I.B. arabe) dépasse-til de beaucoup le déficit du second groupe (environ 5 milliards de dollars, soit 3% du P.1.B, arabe et 9% du P.1.B, du second groupe) : la majeure partie des ‘excédents arabes ne sont pas placés dans le monde arabe, et les pays défcitaires regoivent une aide cet des capitaux en provenance d'autres pays. Mais il demeure que le flux des capitanx allant des premiers (notamment le groupe A) au second remplit des fonctions politiques et é&onomiques décisives : il atténue les contradictions explosives it le groupe C. - Le groupe C est constitué en effet d’un ensembl i “Sais Bribes dont la siuation Seonouue Ct mauvaise, Ayant opté pour un_déve- ‘loppement profondément intégré dans la division internationale du. travail mais_nvayant_ pas. les moyens de ce développement, par. suite de Vinsuf- fisance. de leur_production CS. BAYS connaissent_de. grandes. difficultés 4. poursuivre leur croissance, Les uns (Egypte et Syrie) ont, pro- bablement du fait dé G85 coniraintés, opté, en un ‘temps. au moins, pour des réformes. radicales, (rélormes agraires et nationalisations), d'autres se sont orientés dans 1a méme direction, mais 2 un rythme plus modéré (Tunisie) ou méme suffsam- ‘ment lent pour ne pas entrer en confit avec les systdmes politiques en place (Maroc). Tl y a une grande différence entre Ja situation du groupe C et celle du groupe B (Irak et Algérie). 12 Ce groupe B met en ocuvre une stratégie de déve- loppement qui n'est pas fondamentalement dif rente de celle tentée par les pays du groupe C, notamment au cours des années 60 ; mais il en a, Iu, les moyens, grice & ses exportations de pétrole, ‘Aussi, bien que certaines des diffcultés auxquelles, , et peutétre des blocages encore A venir, ne soient pas de nature différente de celles que les pays du groupe C ont dj dans le présent et le futur immédiat le contraste fest net entre ces deux types de croissance. ‘Quant au groupe D, il constituc un ensemble rclativement stable dans sa pauvreté, Ses struc- tures ont été en effet moins ébranlées par Vinté- gration au systéme capitaliste mondial et, de ce fait, les besoins actuels ressentis comme nécessaires. pour la reproduction de son &uilibre sont plus madestes. ‘Ses. rythmes de développement, tr’s faibles, refldtent cette situation. ‘Le mouvement de la force de travail est exacte- ment inverse de eu des ceptau : da grove © au groupe A. L’Egypte est le principal exporta. wovme A Eas plac) re zujourd"hui, vers les pays du Golle 7 Libye. La Tunisie fourit égalem: Toccs” avail importante ala Lybie. La Palestine, pout les raisons politiques que Yon connait, est sans doute le troisiéme fournisseur de force de travail en chiffres absolus et le premier en termes relatifs. Mais d'autres régions arabes ont été et sont des fournisseurs d’émigrants, qui se dirigent cependant vvers 'Europe et non vers le monde arabe : il en est B sinsi traditionnellement des pays du Maghreb cae ee ae Fetneneat ents, du ban, Enfin, Je Yémen da Nord est traditionneliement fournisseur de maind’euvre migrante vers les pays du Golfe, Par ailleurs, les pays du Golfe font Aussi appel a des immigrants non arabes, notam- inn alan fe ‘mouvement. de la force de. ssaval une fonction double. D’une part, il atténue les ‘contradictions au sein dur groapeC-et-renforce Te flax des capitaux de cela des envois dey em Diautre part, i conditionne largement I coissance économique dans les pays du groupe A. En eonclasion de cette analyse, on fera ressor- tir ce fait économique et politique décisif : le ‘mouvement des facteurs de la production, si limité foitil en termes porement quantitatifs, resserze les liens du monde arabe et remplit une fonction ecentle dans le serotonin equlile ins la mesure of une strategic d'enscmble vien Gea eee prea eg dageee coe vyement pourrait devenir un facteur puissant d'in- tégration et Punieé. 4. Les tableaux I a TV figurant en annexe four- niscent les éléments sur lesquels a été fondée notre analyse. Ils ont ét€ construits & partir des données réunies dans des conditions qui ne permettaient pas toujours le recours aux meilleures sources ; ‘mais celles, tel qu’on Je _ “mesure par le P.T-B...du groupe D vers le grou A, plus la_distorsion’ est marquée, La moyenne, ‘qui est déja plus élevée que pour les autres régions 47 du tiers monde, indique bien la direction dans laquelle se fait le développement, En ce sens, elle. est significative, VI. Conclusion : la problématique de V'intégra. tion au systeme mondial, la domination des trans. rationales sur Véconomie arabe, le péroe, Punité 1. Les questions relatives aux relations dans Te systtmie tontemporain,-marquét nation des transnationales sut les. économies. des_ Etats, t notamment des pays du tiers monde, sont abordées Je plus sotivent dans Sconomique, en ce sens” qu’elles les ation d'une société mulkinationale particulitre ou d’un groupe de celles- 2. compris, anche (2, docs: prose La somme afest pas tovjous ale 2 100 parce que les droits |(C™* ° sur importations SYont pas toujours &é' ince, ‘TABLEAU 11] EMPLOIS DU P.1.B. (en %) a o) “) 0) inistration consommation ‘ : Administration Com FBCE, Exportations ‘Importations 1. Algérie (1976) 4 6 3B 40 2 Maroc (1973) 16 26 2 4 3. Tunisie (1976) 15 30 29 7 4. Mauritanie (1973) 16 33 9 31 3: Lae (1973) 27 a 3 4% 3 975) 25, 2 = 40 eke C9) ee Td 2 ge 8, Jordanie (1975) 38 2 a 99 9. Syrie (1976) 20 35 B 39 10 Liban (1972) 9 20 58 6 11. Trak (1975) 9 2 ——+16-__' 12, Annie Séoudite (1976) 18 2 8 31 13, Koweit (1975) 16 8 at 2 17. Oman (1975) 44 30 6 1 18, Yemen (1973) 10 10 3 2 Notes = 1. Exportions mis imporations. 2 Ytompes adminsuation. ‘TABLEAU IV | ENSEMBLE DU MONDE ARABE 1976 . (en milards de doles) @ (2) G) (4) Industries de transformation Mids $ % a Mids $ Onis du B13 gan, 1s . 4 het sa who ox 3/7. Industries de transformation 16 72 EE ST Eas ap 300 Soles 224 2600 i, a 2 Bois, ouveages en bois 30 a re 3 2 “Chimie et pétrochimie 70 ee a ne 2 #3 metal Ba 1560 “Métaux de bese 03 io ae, mtn Autres industries . 5 a 109 se eas 8 1 come % rices (gouvernement exclu) 1. Services. (got it 3a aa 52,9 comme te See 146 Salaires 0 ae C.F. aoe Esto ; “}Moins importations 512 Notes ot 3 BEEF yee patie it oe ue tein ea get Tiirence mee a co HA ‘TABLEAU V] STRUCTURE DES IMPORTATIONS (%) QM wan @) @ @) © ibres iq Biens de Alimentation _premitres. | Combus- niachines Matériel consom- et semifinies | bles detcansport Thon 1. Algérie (1973) 142 356 a4 270 140 1 2. Maroc (1975) 28,2 216 10,7 173 _ 43 3. Tunisie (1976) 21 333, 3 28 19 81 4 quritanie (1972) 22,2 195 61 27h a 35 (a7) ie 33 16 20,2 122 BA rt—C 35. TA, 7. Soudan (1975) > 175 sre | 3a 56 183 z Jordanie (1975) 20,5 246 106 141 175 i 5 9, Syrie (1975) 180 370 64 142 143 33 10, Liban (1973) 155 393 47 1g 126 159 A, Trak (1975) al 374 00 186 2A 30 12, Arabie Séoudite (1974) 1A 267 os ams 190 184 13. Koweit (1975) 133 20,1 06 38 289 27 . Babrein (1975) 36 138 5033 123 44 7 15, Qatar (1975) 30 BZ 10 191 183 248 18, Yemen (1975) 29 a7 50 34 92 15,7 Four + Yearbook of Interationa Trade, 1976, wh Rew “Ropliqués aoe volumes du commerce en 1976 ces proportions don ‘eat la velation suivante, en Mes $ a) @ @) @ © 6 Total Importations (groupes) Branches retem 1. Produits agricoles brats 40 = = - = = 40 2. Mines, pétrole, ecricté = 40 23 = = = 63 3. Industries alimentaires et 2 i 4. Bee industries Iégtres = = = = = 32 32 3. Chimie = 35 - - - 05 60 Masériaux = 25 = i = — 23 Métaus, mécanique = 40 = 93 83 25 243 Totaux 85 160 25 93 85 62 312 TABLEAU VI] STRUCTURE DES EXPORTATIONS (9%) (w (2) Produits Mines agricoles Pétrole 1. Algésie (1973) 26 1 2) Maroc (1973) 169 389 5. Tunisie (1976) 48 500 4. Mauritanie (1972) 103 a3 5. Lybie (1973) 6. Bom (1976 (197: & Jordanie (1975) 243 498 9, Syrie (1975) 168 10. Liban (1975) 172 AL. Trak (1975) 38,7 12, Arabie Séoudite (1974) 01 15. Kowei (1975) 02 14, Babreia (1973) 07 17. Oman (1973) 03 18, Yemen (1973) 701 Sewce 1 Yeatbook of Internation Tred 1978, wh . Prd | 30 Mite Fae (40 ap ae ‘eine desexporaions doses ecrce donat de we i ‘egies (ex, 33 Me y"Caportations en guettion, Cer volumes soot extapoles & ‘lass pein. ple (2 eens pls Momo] § Mavérianx : : : Tndieations donne cirasement pour ee produit. On obtient” eal 7 7 IXILID 03 ids ‘Bbnitive, pour 1976, en Mids coe 969 Mls STRUCTURE DES DEMANDES FINALES LOCALES (96 et Mlds $ — 1976) ao 6) “) 6) 6) o Dépenses Valeur de ta force Surconsom- Consommation Sony pres ao adminis F.B.C.P. Branches % Mids % Mids 1. Produits agricoles brats 262 42 200 106 — = 2. Enenpie, petrol, mines 20 1% 40 24 15 = 3. Produits alimentaires 418 83 348 185 13 = 4. Autres industries lgires 39 33 Bl 69 43 = 5. Chimie 53 13 26 = = 6. Maiérinox = — = — 7. Métaux, mécanique 33 13 40 21 17 170 8. Bitimens, travaux 12 7 19 19 12 10 9. Transports, communications 12 08 2 rT 13 = 10. Commerce = pa = = a = 11, Services 49 28 16 49 ery = ‘Administrations, domestiques = 40 76 40 Bo = Total 1000 285 1000 329 216 360 Rawr parvte reprsate 25 9 de le consommation Catte consommation, sit ones (0c (5)» 1a soeernnaton moyenne vasblie Sie 70-4, ek pr acl 643 8 et consieréereptsenter la ler de ee ED 0's ‘moyenne par ttt e'éublt 2370 $4 ES production de ta fore de travel. Pour, la catgore sxile ence. " : Cor ete ee cee eee Si oi nna, smc ravens este} Ea nn espe eo, TA Tien de lament hailemene et dees ansprs ecm : en, logement am cian) et ‘per bude Ci Aly pis, Colonne (3): La suconsommaion ext obtenae par diférence (5) mins (2) Somertigses) des categories adie {ean (6): Ua ett den pei aia aes: 4) rr Talincniaion (ranches 13,3); 23°% pour ks act dives de] bicas ct services 33%, ventlecs selon es proportions de le colonne Bios (branches 24, 3c 7); 19 8b pour les services {ico ostcnoe per moyeine des budgets des princes pays. CColonne (7): La vention de la F.B.C.F. (hitimens,logements et, te a dserbuion mn - 53 00. touchines, natériels de tanepors = 47 9) resoet de le CCalonnes (1) (2) + Le structure Tmoyenne des compres ationaur des princpax pays. ‘oir pl fia) est tlle que la is & 8 a a ation totale (tbleas 1). frement conser : ee pop courte de Gini deine isis ef conte 3 part de Ten Jaicaoe de 1993 su i disuibution de la consommation (Source + DU REVENU CONSOMME TABLEAU VIIL GRAPHIQUE : STRUCTURE DE LA REPARTITION ; TABLEAU Ix | ff Outputs Inpats 4, Aaviulure v7 . erp, mines 2 3: Ind. aprcoles = & 4 Autres ind. lgeres 1 3 5. Chimie 5 2 6, Mavéraus 7 = taux, mécanique 3 8. Bitiment, T.P. i = Consommation interm. 2 a Valeur ajourée B 39 Production « 100 100 Speer woes «Tablas contr des moyenne tone de rons menor ar peicnea pare es Gomomeation ce Tagicuse (I) koma, Ginetta Beil () ao Comma de nee (Csi), nes (ghohate,minersis, de ees. memn), ee exon peel" primplone Eats Panification, legumes its conserve (eam br unt (andes crc) 2) God eee ur Fae (tvonmason dex aures indies Kes, rinipnemen ene (Se Cooma dela chine: (6) phosphates pour eng COEFFICIENTS TECHNIQUES 5 6 7 8 8 a 6 2 6 8 2 a eos = = é am = 4 al me [oo sa 4 a1 = oo 18 es ae 7 og 2 § so Oe 2 6 8 3 50 2B 80 100 «100 ©1100 100 100 100 ee mem main: Qs eat i ete a fame aT Si concen see ed ee ee re Ce a nde te SS eae SE he meni cee me «(yp pr mat, Cae, aie, 11a ies biiments des cvere branches est flee A a FB.C-F 2 esocue dies 00 Minna commer sic (6 manésiawe (ciment, 2), ' TABLEAU X MARGES DU COMMERCE, | DES TRANSPORTS ET SERVICES Branches 1 2 Mids $ 1. Consommation interméd, 34 126 2. Valeur sjourée 147 821 5. Productions (1 + 2) 20, 947 4, Importations 40 63 5. Ressources (3 + 4) 241 1012 Marges C, T, $ 2% Be 31% 3) Mids $ 3a 37 dont : Commerce 30 19 raneports on 20 Services = 07 Raeer 1. Les consommation intermédinires retenus ici sont celles des produits ete 4.20 % pout les marges commerciales brates (eras. gore iy go idee blue ener ech, Cate Proportion de fr vale ineles ct importation ex, Hrcmene pie“ dne ‘ee ee, ‘Pun “groupe de" prota Bh e parse Peectace, A (Pare emocmce 3 4 3 6 7 a2 37 03 34 36 36 8 17 208 33 at 51 45 32 25 245 23 25 36 296 20% 20% 20% = 20% 5 23 07 53 44 20 5 36 03 On Oj; 02 4 04 on on 2. Transports es gros copsommaters » de eanspors sont les prodaies des mcs, le Bitar et les eaves, le commer 5 Service : pincialemens, serves des et services Saaniesséper acme ibuintte de pete G) lo inhatis deo OT Ss traspors (ecommerce (10) oles serios (atures et) (1). SS Eve Eee Ee INTERSECTORIELS 1976 (Md 8) af = poe se 8 6 Te tt fs ee = Bai Com Se oe - me Se Seuntisesskesiianze — = cee eee ata “Se ee eCPM ea, | Weel = © = 4 ofS yee ee Shes [eo 2 © eee ee MT le om = we me wee [- - te hw fe ww ev - ww me =o. He ln 88 gaat aes ele gg 2 = 3 oe lee ee Mw ee = ome my 7 = os | So che le ame | ee we eee eM ee le mo me ie ee a Tfos 0: 07 [os 07 1p 12 99 — ae ey eek E ES sae |S BER E RES dee glee 2 esse ‘sini | a a : Rom 33] 4 ae a - - - ea 46, oe Ee - r 6933 A |e BS 529 DS AO saoee [om ee tl www ee we a om ee SS eo oe oe es ‘TABLEAU XII | EMPLOIS NON AGRICOLES (000) Industries Industries ‘ ueies, de Construction Commerce Transports = ctscité, transformation 4 Algérie (1966) 32 163 129 152 88 338 Maroc (1971) 99 369 uw 277 Is 519 Tunisie (1975) 38 24 ui 120 7 379 Lybie (1973) 2 22 89 4 189 73) _ 1296 248 420 1374 Soodan (1971) > Stee aaa 4 Jordanie (1961) n 33 40 Ese 12 33 Syrie (1976) 30 6 204 187 14 3B Liban (1971) 36 95 6 2 38 18 ag 0972) 16 160 8 135 154 603 ‘Arabie Séouite (1966) 2% ‘a 103 10 4 23 Koweie (1970) a 332 7 2 2 4 Behrein (1971) 4 4 10 8 8 23 Emirats arabes (1968) 3 3 20 8 8 21 Oman (1972) 3 oO 6 0 oO is Yemen (1972) 0 2 > > 289 225 Sgitatgurere on mes call ds sas dot es igus sont a exes Js scares | Sacra cond OG cuit prunes ein Go shen da fe blew Sid = ‘TABLEAU XIIL none fe su po (Mids 5 oe foe er RY ns le Ae fe oe) ee oe ee | an EB) ae er es services (et, sur ln baie dune redsit de 2". i nypothse us EMPLOI 1976 ; ENSEMBLE DU MONDE ARABE Valeur sjoutée sctif) 400 180000 3 100 3.100 4.000 3.800 3.600 5900 5100 5.000 4100 5-400 1500 3.000 over Les exraptason pets (bly X11) sonnet le oa : ‘des emplois pour les branches 9 27, ya , hypotheses, op ce, gui cocerne a dis don des pros pat ee h Nest ote Ge Eats "Ee candormarcn doaeat es opis Les ‘de Tadesnisteation, conaay Te sire, xix {usk Le vlc tual de tempi eels de OF? (abene TABLEAU XIV QUALIFICATIONS DU TRAVAIL, ENSEMBLE DU MONDE ARABE, 1976 (miliers d’emplois) Non. Cush salt Qual “Caton. Branches et quilif. cation S80? Total infé moyenne Sn 37000 = = — 37000 316 34 40450 334103 B 480 3.300 150 a 17 210 3241083 147835871700 640 1060 2650 Pa. fruit Seater ates nye ek cde tava. Les poureentagee pout les industries, le commerce, ‘ervion tone tra de exemple du Maghreb gos 259 103.1170 gos 259 103,—1:170 967 402,145, «1400 475 1065 © 660-2200 570925 6102 100 46420 4448 «2551 53.400 Soares of notes Annasire du B.I.T. 1978, p. 131 et sug; Amin, 8 vr eae DE LA FORCE DE TRAVAIL Nr H. Meee A: mae ca der coc wets (ome branches). ‘ 2. Demande Snes en Ms real ts eininitaton, EBC Ee Bos intatons, F-B.C Py ‘ou BS ‘moins imports) reconstittion de Ia force demande’ indies De De eae 3 | | 10 | 11 | Demandes finales (Mds $) D {pm | Dd | D a | | ea | ae | to 1g 1 | a7 | 22 | 33] 5, Vy, 16 | 05 263 [seg |) 27) 27] |) 22 tel | BS 02 163 wf 42;— | — | — 37 | — 23) 16 | 34 3.0 LL | 47 | 22 | 55] 36 o9| 38] 29) 33) 13 a ey |: \ioa | | wo |— | 2?) | = |= EF wala at | 42 | 44 | 55] 218] | [220 | 38| 64) 49] os | a3 | 43) 66 ee | eel =} =" | 35] o8| 03 | 07 | 202] 22 1 | og | 22 | 55] 18 36|— | 145] 16] 03 | 08 | 13) 2% 163 |168 | 340 | 278 | 473 = lo Joa lolaiails 15 | 34 | 22] 55] 09 18| 73| 70] 90) 12] 28) 3a] 7 244 | 245 | 1063| 155.2 pis per 1.6000 tg 495 | 450 [99.0 | 996 [1164 | 424 72 |133,7 | 1290 | 1723 de rod. E) E: peop [318 | 312 [635 [695 | 230] 292 680 | 820 | 275 | 458 & | 0 [096 [100 [ars [212 | 240] 93 B | 0 fom | 38 | 87 | a9] 94| 39 ‘TABLEAU xv1_ | RELATIONS INTERSECTORIELLES ‘AGREGAT CINQ BRANCHES Outputs 72s 4 ‘Total | Force Surcon- Adm. F.B. Exp. Ajust. Empl. Inputs f travail som. CE, 1. Agriculture ee 123] 64 42 — — 30 —O7 ZZ J2. Mines, én, pétrole | 03 9,2 73 07 20 us| 0s 16 15 — 842" 36 1049 3. Industries 1 oa 174 95) 4, 367| 15,7 144 75 170 77 —31 939 4, Bat, T.P. Fre LULU o7| 03 07 12 Bo — —ol 218 5. Transp,, com, ser.| 3,1 3,7 16016 5,8 Sis 6 03 40,0 |Consom. interm. 83 163 436 Us 132 934| 244 245 146 36,0 96,9 0 2898 Valeur ajutde 147 a2 116 100 68 | | | 1452 Production 23,2 984 552 218 40,0 238,6 Imports 6 a 312 a Ressources 272 149 959 218 4a0 | | | 2698 es | jqualif. ink. 37000 316-2424 1478 1912 43.130] qualif. moy. — 94 «767135. 2373 | | | 3360) javalif, sup. — 4 309 87 1415 | | | 185 Total | 37000 450 3500 1700 5700 | ‘| | 48350) 10,9 9 18,5 aut 98 03 228 47 963 | 145.3, 20,1 144 |— 116 Ds 42 16 o7 36 Demandes finales 245 D 64 05 03 1s 244 15,7 Brouiocearas La liteérature descriptive concernant les économies arabes est abondante ; en revanche, les analyses sont rares, Parmi celles, om peut citer : 30 7 48 145 478 332 1420 38 BS 73 68,0 62 49 782 TABLEAU XVII CALCUL DE L'AFFECTATION DU TRAVAIL — CINQ BRANCHES 16,2 24 BLS 29,0 440 139 56 65 94 37. 3,8 0,96 O41 495 147 13 73 33 1.600,0 1.6000 Emploi E BR E Galal Amin, The Modernisation of Poverty, Leiden E, J, Bell, 1974 Samit Amin, Le Maghreb moderne, Minit, 1970. Samir Amin (Hassan Riad), L'Egypte nassérenne, Minuit, 1965. Jan Annerstedt et Rolf Gustavsson, Towards a New International Economic Division of Labor ?, RU.C, Stockholm, 1975, ‘Abdelhamid Brahimi, Dimensions et perspectives du ‘monde arabe, Economica, 1977, Gian Paolo Catadio, The Economic Challenge of the ‘Arabs, Saxon House, U.S... 1976. Michel Chatelus, Siratégies pour le Moyen-Orient, Galmans-Lévy, 1974 Georges Corm, Al Lgrsad Al Arabi Amam al Tabadi {en arabe), Beyrouth, 1978. Bent Hansen and Girgis Marzouk, Development ard Economic Policy in the U.A.R, Egypt, Amster- thm Al Hom, Kiet Terie Al Ari ‘Mahmoud Al Homsy, Kbitat Al Tanmia wa Tijebat al Takamulia waltanafuria, (en arabe), Beyrouth, 1980, Michel Labonne et Albésic Hibon, Futur agricole et limentaire de la Mediterrante arabe, IL.N.R.A, 1978. R, Mabro, The Egyptian Economy 1952-72, Oxford, 1974. Samir Radwan, Capital Formation in Egyptian Indus- sry and Agrialture 1882-1967, Ithaca, 1974. Mare. Ratinot, Pierre Jacquemot, Le’ capialisme Etat algeren, Maspero, 1977. Abdelkades Sid Ahmad, « L'é&onomie arabe & Yheure des surplus péteoiers », Economies et societés, tome IX, n° 3, mars 1975. Les sources d'information sont également impor tantes. Dabord les sources nationales, Annuaires stt- tistiques, Comptes nationaux, édes sectorelles diver secs de Padministration, La’ commission économique ses Nations unies pour PAsie de l'Ouest (E.C. W. A), 4 Beyrouth, fait une synthise intellgente des infor: tations concernant les pays membres (I Egypte et le Machteg) et son Survey of Economic and Social Deve- lopment in the E.C.W. A. Région 1970-78 (evril 1979), comme son Statistical Abstract of the Region of te ECA 19661977 (Berth, 1980), sme tésicus, DE, C°W A a ae Sgemen ‘vee: Sek des partcultzes. On ne sauraiten dire autant malbew- ensement des synthises (Survey et Statistical heey) dabei pte CEA. Ie conminion économique pour I ‘Ababe), dont releve Jes pays arabes d'Afrique. Les Annuaires de ?.N. U. et des grandes organisations interationdles (C.N.U.CE.D, F.A.O, ULN.1LD.O, en parte caer) mettent 1c statistiques ‘nationales & Te dispo- sition de tous, La Ligue arabe a une documentation de premier ordre et certaines études quelle a faites, comme celles dorganisttions arabes spéialisées de la Ligue (I.D.C.A'S,, Tndustal Development Center for Arab States, ou 0.P.A.E.P., par exemple) sont de rand inte Les Anouaires de FAtiqae a Nowd, Giités par le CRE.S.M. et le CNIS, (Aven. ee cane eels ga a arabe, Beyrouth) doivent aussi étre si . Les Serer on eo me to Sn ae riches de renseignements, méme si leur analyse reste eee

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