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CHASTIR EU TEOROLOC E- AFROLOGIE Le Jet Strean information » Crest un courant ¢ vent, qui est situé en haute altitude vers les Saisch aiteren forme d'une bande de quelques centaines de kilo- métres de large: e courant est d’environ 200 a 300 km/h. Les vents ie courant jet peut prendre des orientations vers le d’air. La vitesse des vents a l'ir ycirculent d’Ouest en Est, tot hord selon le déplacement des mas: ir plat, étroit et sinu eux, ot la vitesse du vent atteint son tout autour du globe. pour porter le nom de Jet Stream. Ce courant « Jet » est un coulo’ apogée. Ce phénomene se manifeste presque par Ce flux d’ Les pilotes ‘air doit avoirune vitesse d’au moins 110 km/h de ligne utilisent ce courant jet pour économiser du carburant. Les pilotes partant de Amérique du Nord vers Europe tenteront d’intercepter le cou- Fant afin d’atre emporté par ce dernier ; au contraire, les pilotes quittant "Europe vers Amérique du Nord tenteront d’éviter ce courant. C’est la variation brusque de altitude de la tropopause, zone de transition, entre troposphere et stratosphére, ol le vent et la température varient beaucoup, qui crée ce courant jet. Les segments du courant Jet se déplacent au gré des crétes et des creux de la haute troposphere, donc, généralement plus rapidement que les systemes de pression sous-jacents. La position du courant jet rest jamais la méme et en quelques jours, la forme qu’il prend peut changer considé- rablement : en hiver, sa position est plus sud. De plus, l'hiver, la vitesse des vents dans le courant est plus élevée que durant t étant donné le plus grand contraste dans les températures. Le courant Jet est souvent porteur de dépressions, de famill dant les unes aprés les autres, le long de son trajet. Crest lui qui a été a lorigine de la forte tempéte de fin 1999 en France. vété le de dépressions se succé- Les trainées de condensation : « pour information » Trois facteurs concourent a la formation des trainées de condensation : 1. La dépression d’extrados entraine un abaissement de température susceptible de provoquer la condensation de ’humidité présente dans lair et de conduire a V'appa- rition de gouttelettes d’eau qui gélent dans l’air. Mais ce phénoméne est rarement visible et peu durable. 2. Les gaz d’échappement expulsés par les turbines d’avion sont trés chauds, et ils canal ene une proportion importante de vapeur d’eau qui, expulsée dans l’air raré- ne ire pra faible pression atmosphérique, dépasse facilement le point de satu- re 4 y alors condensation de minuscules cristaux de glace qui forment le sillage ic de l'avion. C'est ce phénoméne qui est de loin le plus important. » Au- a ae tropopause le rayonnement solaire, non filtré par la couche d’ozone paisseur de l'atmosphére a une forte capacité d'ionisation de l'air. La condensation de la vapeur d’eau émise par les réacteurs crée des microgouttelettes — qui gélent instantanément se transformant en trainée blanche. Selon le vent, la température, la pression etc., cette trainée pourra : * soit évoluer en nuage dialtitude large et durable : ce type de nuages dérive selon les vents d'altitude et conserve souvent plusieurs heures sa forme et sa direction. © soit conserver une forme rectiligne, se casser ou prendre une forme de zigzag avant de disparaitre. * soit se dissoudre rapidement par évaporation ou dispersion ; parfois seule une partie de la trainée ne se forme pas ou disparait, peut-étre en raison d'un courant aérien ou de Vombre portée d'un nuage situé entre le soleil et ce point. Les trainées de condensation provoquées par les gaz d'échappement sont les plus fré- quentes, généralement beaucoup plus stables et d'une durée de vie plus grande que celles provoquées par le vortex de la voilure qui sont, de plus, éparpillées par les turbu- lences dues au déplacement de l'avion. Certains jours, dans les zones fréquentées, plus de 80 %, voire 100 % de la nébulosité du ciel est artificielle. Lorsque le trafic aérien est normal au-dessus des Etats-Unis, c'est-a-dire trés dense, o1 constate une baisse moyenne de la température de l'ordre de 0.25 °C. Aprés le 11 septembre 2001, durant les 3 jours d’arrét du trafic aérien et donc en I sence de « contrails », la température moyenne a augmenté de 1,10 °C, la différet atteignit 1,35 °C. Elle retomba a des valeurs négatives lorsque l’espace aérien fut rouvert. Les climatologues n’avaient jamais vu cela depuis 30 ans ! Ce phénoméne confirme l'impact des « contrails » sur la température. Il signifie ment que la température moyenne dans une région du monde peut drastiq modifiée si on supprime une seule source de pollution. Cuapirre III 4 ur de foehn Base des nuages Airhumide Sur le versant au vent de toutes les chaines montagneuses, l’air subit une ascendance forcée et un refroidissement par détente ; si cet air est assez humide, ily a formation de nuages, ce qui donne des pluies abondantes, et débarrasse ainsi 'air d’une grande partie de son humidité. ’air asséché redescend sur l'autre versant, se réchauffe par compression : c’est de l'air chaud et sec qui parvient dans les vallées : ‘augmentation de température peut quelquefois atteindre 12 °C pendant que l'état hygrométrique, ou humidité relative, peut tomber a 40 %. Au vent de la montagne : frais [+ 10 °C], humide, plafond bas. * Sous le vent de la montagne : doux [+ 22 °C], sec, plafond assez haut, dans certains cas, un trou de ciel clair. Il faut bien comprendre que nous parlons ici de « ’effet de Foehn », alors que les dic- tionnaires nous indiquent que le Foehn est un vent du sud, sec et chaud, soufflant en Suisse et au Tyrol. Mais c’est aussi un vent d’origine « mécanique » et pour qu’il y ait effet de Fozhn, le vent doit en principe : ~se déplacer assez vite - 20 kt-. -véhiculer de lair chargé d’humidité. - se déplacer perpendicutairement a une chaine montagneuse. Cest par exemple le cas d’un vent d’ouest humide et soutenu frappant la chaine des Vosges orientée nord sud, et provoquant de fait un effet de Fcehn bien connu dans la plaine d’Alsace. " ible vent météorol ts qui n’apparaissent qu’en cas de fail a log I fc on qui sont le produit elles aussi d’un phéno Nous allons en étudier quatre hermique du sol et le gradient g rest l'i ce tl nique du a la convection : C est I nd qui déterminent ces mouvements de alr. 1- La brise délmery => | ‘ehaud Air fold Elle s'établit jour, sou 18h, et pourquoi. esol lamer placé par de lair relativement plus froid donc venant de la mer, Cet air froid se réchauffe a son tour par conduction avant de mont ainsi de suite. On peut dire également que la pression décroit au-dessus de late mentation de chaleur alors que la pression au-dessus de Veau rest sée; ily a donc une différence de pression qui détermine un mow hautes vers les basses pressions. La vitesse de la brise de mer est de 8 a 10 kt au maximum. CHAPIT EOROLOGIE - Ak 1¢ minimum par heure ; nvplubrchauia seth c aire eae eee phénomene inverse s'étab 1 nt de pression vu plus haut joue également un Fale dans l’établissement de La vitesse de la brise de terre es) manes de brises, de terre et de mer, s‘observent entre le sol et 150 métres et ‘arement 15 km de part et d’autre de la céte. Les memes effets se produlsent également en fonction des salsons mals a une échelle plus grande et donc de maniére moins flagrante : en hiver, la terre est plus froide que plus ren été la mer est plus froide que la terre : on peut alors assister au phénoméne inverse. 3- La brise devallée montante exposés au soleil s’échauffent plus vite que la val- Elle s*établit de jour car les versants des versants chauffés s’éléve ¢, il est remplacé par le restée dans V'ombre ; l’air chaud tairplus froid © provenant du fond de la vallée. Il se crée ainsi un courant ascendant. es Cet air s’échauffe a son chaud tour avant de s’élever et ainsi de suite tant que le soleil chauffe. Ces brises montantes sont aussi appelées « vent anabatique ». Rdle également du gra- dient de pression, a l'ori- gine du mouvement de vair. ede 5 410 kt. Ces phénot dépassent F Enfin, la force de Coriolis due a la rotation de la Terre est sans effet sur la direction dela brise de vallée qui, pour des raisons purement dynamiques, coincide avec la direction méme de I'axe de la vallée. 4 Elle s’établit de nuit car les ver- sants_montagneux se refroidissent rapidement par fayonnement et Vair @ leur contact Scoule par gravité oa aS de cele é di bri é .. Cette brise est en vers la vallée d’ou brise de vallée descendante Ce core appelég ‘ batique », et son orientation dépend de | inclinaison des crétes et non p, ay, de la vallée ; sa vitesse peut atteindre 15 kt. nN Réle du gradient de pression, comme pour les autres brises. aah’ Pe C’est sur les versants Est 4 12 h UTC, aux équinoxes Particuliérement, qu’ vera les meilleures ascendances en l’absence d’un fort vent MEtEorologique rf tray, d’examen]. ues La confluence Lesot lamer Cest le conflit entre les effets d’un vent local et ceux du vent météorologique, Face au vent météorologique la progression de la brise de mer surla terre se fait suivant un large front qui peut étre matérialisé par des nuages cumuliformes. Cest le front de brise de mer qui en cours de journée pénétre de plusieurs kiloméls a 'intérieur des terres. 4 En montagne il y a confluence entre brises de vallées convergentes ou entre bise# tn patron s i vent météorologique di au champ de pression ; ces confluences sont frequents des lignes de crates, oye % Comme pour l’effet de foehn, un vent dont la vitesse est = ou > 20 Ket on tion est perpendiculaire a une ligne de crétes peut déclencher un systéme On" rf dont le premier ressaut est souvent le plus puissant ; puis les sent et les ressauts peuvent étre séparés de 3 a 15 km selon la degré de stabilité de la masse d’air. tues ieee * Aux équinoxes, soit le 21 mars et le 21 septembre, le jour et la nuit sont: se léve presque d lest pour se coucher presque @ Vouest. Cuapitre III : METEOROLOGIE - AEROLOGIE Ressauts Dans ce systéme ondulatoire la masse d’air inférieure est dite, sous ondulatoire et tur- bulente. Son épaisseur varie de quelques centaines de métres 4 quelques kil res ; dans cet écoulement, et accolés a la couche de transition, des nuages de type cumu- lus coiffent des zones tourbillonnaires nommées rotors qui matérialisent les ressauts successifs. On appelle ces cumulus « nuages de rotor ». [question d’examen] tie. he de transition, c’est la couche Ondulatoir, uche © Ob le éparée par la col s de type altocumulus et cirr % Au-dessus, et séparée P tuent des nuage US ange inail ise sil lement est laminaire et ou s lenticulaires. : uts successifs et donnent une impress ialisent eux aussi les ressauts a ae 8 ne 4 Se am t au vent et se désagrégen é cari formen fixité car ils se f leffet de foehn est quelquefois matérialisé parle troy de Foy lief Ve Sous le vent du rel mi é chapeau » se form durelief, un cumulus appelé « nuage de chap Enfin au-dessus 5 Ne par det identique a 'S Nuages lenticy sa fixité apparente est identique a celle de gi adiabatique et laires, On dit qu’il y a brume sj la visin. lité horizontale au sol est com. prise et ce en ia son PP ia diffusantesy en suspension, fumée, Pous- siére, sable, pollution, mirages dus aux différences de tempé ture. [question d’examen] Le brouillata icon deb raison de pracit au'lly a brouillard si ta visibilité horizontale au sol i: a icchl présence de fines gouttelettes d’eau de 44 40/1 000° de mmet dont la varie de 0,2 20 cm/s, | dost u met, Il se forme lors du déplacement d'une masse air sur une surface, terre ca d’air. la température est inférieure ala température du point de rosée de la od conditions les plus fa les & la formation du brouillard d’advection sont: alement élevée, -une grande différence entre la t ~ UN vent modérg transformerait Vvorab| -une humidité relative initi alt elle de ‘empérature de la surface sous-jacente et ¢ rouillae” { Provoquerait une turbulence telle que le b! ‘ant décollé du sol, ; a on peut dire que le brouillard est lié au déplacement d’un' ‘© qui Se déplace Surun sol de plus en plus froid. APITRE [I] : METEOROLOGIE - AEROLOGIE Brouillard de rayonnement; {apparait la nuit par ciel clair et par vent faible. onnement 1°/heure et si a la tombée du jour les masses d’air en Le sol perd par ray d va se former. contact avec le sol sont trés humides, le banc de brouillar (lesstratis << ¢ du sol dont la base est floue : c’est ce qui fait dire que le Crest un nuage souvent pré stratus est un brouillard ne reposant pas surle sol. On peut rencontrer le stratus dans la phase de dissipation des brouillards, en brouillard de rayonnement, par échauffement diurne. tre lié au passage d’un front : il défile général Suite a Vévaporation des précipitations, il peut é prés du sol a 200 pieds et s’évacue avec le front. s les mouvements turbulents des basses couches peuvent Dans les secteurs chaud: éographique et avec une entratner la formation de stratus sur une grande étendue g forte nébulosité. ‘air froid arrive sur un sol chaud et humide ; l’évapora- En début de traine, une masse d” it rapidement. tion entraine la formation de stratus ; le vent et la convection les éloignent Le stratus peut dans certains cas se former trés prés du sol ce qui en fait un nuage dan- gereux, particuliérement lors des entrées maritimes d’air chaud sur un sol froid quand le vent de mer pousse de la brume a l'intérieur des terres. C'est une couche nuageuse généralement grise, a base assez uniforme, pouvant don- ner lieu a de la bruine, des prismes de glace ou de la neige en grains. Lorsque le soleil est visible au travers de la couche, son contour est nettement discernable. Parfois le stratus se présente sous forme de bancs déchiquetés. iLest généralement constitué de petites gouttelettes d'eau ; ce nuage peut, lorsqu’il est trés mince, donner lieu a une couronne autour du soleil ou de la lune. ‘Aux trés basses températures, le stratus peut étre constitué de petites particules de glace. Lorsqu’il est dense ou épais, le stratus renferme souvent des gouttelettes de bruine et, parfois, des prismes de glace ou de neige en grains; il peut alors revétir un aspect sombre ou méme menacant. Un stratus ayant une épaisseur optique faible, observé a plus de 90° du soleil, prend souvent une teinte grisatre plus ou moins fumeuse, sem- blable a celle d’un brouillard. vestcimatonimbusy O~ Zone de friction iakm 8 +20m/s ie Y PN : +e dy yen N tae HAY a 30 km Vavant de ce nuage est encore appelé front d’orage lences, il est le sige de puissantes ascendances, de De fortes précipitations sont accompagnées de des, 10 m/s. 3 il génére de trés violentes turbu- Vordre de 15 4 20 m/s, cendances parfois supérieuresi Deplusil arrive que le CB génare sa Dans la tranche de~ 5° — go On peut trouver, en Suspensi Propre énergie ce qui Peut le faire remonter auvert. » donc surune épaisseur ion, di ILexiste dans le centre de ces Nuages une zone de friction formidablement instable. Les gros CB montent jusqu’a ta tr a ésentemt es i ‘SPopause, 8 a 18 km selon [a latitude, et renal serasmete de'20 130 kilomatnas avec un sommet caractéristique en forme den ttles avions de ligne, Equipés de radars Météo, les évitent impérativement. Les CB sont constituss de gouttelettes d'eau et, notamment dans leur région si “eae Pat des cistaux de gt ce, neieenent également de grosses gouttes de Be, dela neigeroulge, qu 8'€Sil ou des grélons. Les BoUuttelettes eau et les 80Uuttes d, Les cumutonimb ‘ US pe continue. D'autre fan ees 2 cumutoni one bus dans bostratus ets’ de plusieurs centaines de matres es cristaux de glace gros comme le poing. la de Pluie et, souvent, des flocons © pluie peuvent étre fortement surfondues- : ‘ ne fi Fraetter soit isolément, soit disposés bus ou arriver que la région supérieure des sumulonly ensemble soit mate 4 la masse d'un altostratus ou e, "Y développ Le cumy a a cumulus de 8rande taille qui est le stade précéd lus, Conge. n Stus est formation du CUMULO-nimb HAPITRE IL : METEOROLOGIE - AEROLOGIE iLest donc impossible pour nous de passer au-dessus de ce nuage ; quant a passer en dessous il ne faut pas s'y risquer en raison de la présence de plafonds bas, de faibles visibilités, de trés fortes rafales et du risque d’étre pris dans des courants ascendants sans pouvoir en sortir, seule solution, son contournement qui doit se faire 4 une dis tance suffisante de 10 milles nautiques. Son évolution extrémement rapide en fait « le » nuage dangereux de l'aéronautique. O rxce0 nese 1 ecta ou moins Elle s’évalue en octas c’est-a-dire en huitigmes de ciel couvert. Lorsqu’ily a 8 octas, donc 8/8, le ciel est complétement bouché. *y Passage d’un avion de ligne dans un CB et cela aurait pu tre pire! e én de I’ de la plus basse couche Crest la hauteur, au-dessus du sol ou de "eau, c au-dessous de 6 000 métres, 20 000 pieds, couvre plus de la moité dy 3 octas. La surfusion Si une masse d’air humide de T° > 0° est au-dessus d’une masse air précipitations de lair chaud traversent la masse d’air froid et les gouttes pe Crest la surfusion, un état trés instable qui peut étre rompu par un simple voquera la transformation de l'eau surfondue en glace. [question d’exar pire UI: Méréoro.ocie - AéroLoce Les différentes précipitations « Pour information » Nom du Description du phénoméne Verbe associé phénoméne et nom de son hydrométéore au phénoméne é n es gouttes La bruine est une précipitation de fines goutt atieah Brains d'eau froides qui tombent trés lentement: Le givre est un dépdt de glace blanche sur les objets plus froids que 0 °C Cette glace est formée a partir de la congélation de la vapeur d’eau, du brouillard ou de la brume. Givre givrer Le grésil est une précipitation de petits globules de cristaux de neige ou de glace. steely Grésil Pluie La pluie est une précipitation de gouttes d’eau. pleuvoir Le verglas est une couche de glace formée par des Verglas _gouttes de pluie qui gélent brusquement au contact aucun du sol Les systémes isobariques fermés Anticyclone : C'est une zone de hautes pressions autour de laquelle le vent tourne dans le sens horaire dans I’hémisphére Nord, et anti-horaire dans I’hémisphére Sud. itn Dépression: est une zone de basses pressions autour de laquelle le vent tourne dans lesen i &misphe horaire dans l/hémisphére Sud. S ang, horaire dans ’hémisphére Nord, et horaire D’autres systémes » Dorsale : C’est un axe de hautes pressions. * Thalweg : C’est un axe de basses pressions. Col: Il sépare 2 anticyclones ou 2 dépressions. Marais barométrique : Zone importante oii la pression barométrique est Pratique. ment égale. Loi de Buys Ballot «Dans ’hémisphére Nord, le vent tourne autour des anticyclones dans le sens horaire et autour des dépressions dans le sens inverse », On peut en tirer la régle mnémotechnique suivante : « Dans I’hémisphére Nord quand on est face au vent les HP Sont d notre gauche » Moyen de mémorisation : « Dépression @ droite » Quelquefois les Anticyclones sont notés HP, hautes pressions et les Dépressions BP, basses pressions, Cuapirre II: Méré 1RE Il: METEOROLOGIE - AkRoLoc LE Basses pressions —_—_— som Force de Coriolis 500m rotation du vent de 20° a 30° a droite 1000 m entre le sol et 3.000 ft —_—— Hautes pressions Dans la couche de frottement, soit du sol a environ 3 000 pieds, on observe, comme lus haut, que le vent au sol et le vent géostrophique font entre eux un nous l’avons vu PI ° mais de seulement 10° au-dessus de la mer en raison de l’'absence angle de 20° a 30 de relief. En divergeant, l'air s’échappe de En convergeant, lair entre vers le tranticyclone, les couches en altitude centre de la dépression et le assurent son remplacement et créent mouvement ascendant qui s’en suit ‘un mouvement descendant qui permet la condensation de la empéche la formation des nuages vapeur d’eau et la formation de nuages. c'est la« subsidence » ns le sens horaire autour des anticyclones mais en Les vents tournent bien toujours dai des dépressions mais divergeant depuis leur centre et dans le sens anti-horaire autour en convergeant vers leur centre. __ Dessins Jean-Louis HUVE ~ 1019 + 101s 1020 W025 Sur tout le sud de l'Europe [Paris, Madrid, Zurich, Rome] la vitesse du vent sera tris faible car les lignes isobariques so! nt tres espacées, 1025 hPa et 1030 hPa, alors quela vitesse du vent sera élevée surtout it le nord de (Europe, Londres, Berlin, Stockholm, ca les lignes isobariques sont trés rapprochées, Les cing masses d’ air « Pour information »» Europe occidentale est sous It fluence de ces cing masses ¢’ait, dat! le schéma suivant résume les zone influence, En €t6 la masse dir idéaleest am time tropicale, venant de Vanticyciow® des Acores, Elle nous apporte une chaleur Elle réchauffe la sai Tafraichit été, ion des nuages ta ce que l'on pense, les nuages ne sont pas formés d Pee esficety deni l les d'eau qui sont a l'état liquide ou solide. peer Sead re Contrairemen' de fines particul Leur forme, leur étendue, due a l’éclairage du solei ne tombent pas en raison de leur trés faible diamétre, 0,001 8 0,015 mm les unes des autres d’environ 100 fois leur diametre. leur épaisseur, sont variables, quant a » é > > a leur couleur, ell | et méme de la lune. nee Ces gouttelettes et leur séparatio Les gouttelettes plus grosses, 0,1 1mm descendent a 1mm/seconde sous forme de pruine ou de pluie sauf si elles trouvent un courant ascendant qui les maintient en équilibre. La forme des flocons de neige et des cristaux de glace augmente leur résistance aérody- namique, et, poids égal avec une goutte d’eau, ils descendent donc plus lentement. Formation des nuages Un nuage est le résultat de la condensa Vatmosphére. tion de la vapeur d’eau contenue dans ‘ovient du refroidissement de lair. mélange de deux masses d’air voi- efroidissement qui diminue alors des brouillards ou 4 des nuages Souvent cette condensation pr Le contact de lair avec un sol plus froid ou encore le ines de températures différentes, peut provoquer cer la tension de vapeur saturante et donne naissance a de faible importance. La détente est de loin le Elle résulte d’un déplacement processus le plus efficace dans la formation nuageuse- de l'air depuis une zone de haute pression vers une zone de basse pression, soit horizontalement, soit verticalement. Cest verticalement que ce mouvement de lair provoquera une forte détente accom- pagnée d’un refroidissement et donc de condensation, ce phénoméne étant la cause principale de la formation des nuages. udes créent des nuages 4 dévelop- Les fortes ascendances thermiques des journées chai pement vertical alors que les ascendances lentes mais étendues créent d’abondantes condensations et la pluie peut dans ce cas tomber pendant plusieurs jours, depuis un nimbostratus par exemple. Dans tous les cas la plupart des phénoménes météorologiques s’arrétent au niveau de Vinstabilité est donc la tropopause en raison de lisothermie de celle-ci. A ce niveau terminée. 90- Tableau des 10 principaux nuages : sur une centaine existant Gt oy Malgré leur diversité, on classe les nuages en fonction de leur altitude, de leur aspect, ou de leur forme. On a donc défini trois étages dans lesquels ils se répartissent dans la troposphere donc entre le sol et la tropopause. tage inférieur : Depuis le sol jusqu’aux environs de 2 000 matres [+ de 6 000 constitués d’eau, avec une température > 0° mélangée a des cristaux de glace lorsq Pieds], les Nuages sont et > - 10°C, cette eau peut parfois étre jue le température est trés en dessous de ot, Etage moyen: Depuis 2 000 metres [+ de 6 000 pieds} les nuages sont surtout constitués d’ea Pérature <- 10° et »- 40 °C, et jusqu’a environ 6 000 metres [20 000 pieds}, lu mais aussi de cristaux de glace avec une tem: £tage supérieur: Depuis 6 000 métres [20 000 pieds] jusqu’ Pieds] sous nos latitudes, les Nuages soni tempér. 4 la tropopause, soit 11 000 matres [36 009 t constitués de cristaux de glace avec une ‘ature <- 40 °C. Ces nuages n’ont presque jamais d’ombre propre. Nuages détachés sous forme de délicats filaments blancs oot Posés de bancs ou d’étroites bandes blanches ou en ai Partie blanche. Ces nuages ont un aspect fibreux (chevel éclat soyeux ou les deux. ; Cirrus (Ci) Banc, nappe ou couche mince de nuages blancs er Propre composés de trés petits éléments en forme régul de rides, etc., soudés ou non et disposés plus ou mats ed rement; la plupart des éléments ont une largeur eo moins d’un doigt tenu a longueur de bras. es Cirrocumulus (Co) Cuap! é HAPITRE III: METEOROLOGIE - AEROLOGIE Cirrostratus (Cs) — Altocumulus (Ac) a Altostratus (As) ee Nimbostratus (Ns) Voile nuageux transparent et blanchatre a velu) ou lisse, couvrant le cielen cataliea highnetaine tara Hine genéralerentllelka des ijencmayieade tel caiaeinel id Banc, nappe ou couche de nuages blancs et gris ayant générale- ment des ombres propres et composés de lamelles, de galets, Ha Fuleaux, etc., d’aspect parfois partiellement fibreux ou flou, sou- ‘jes ou non. La plupart des petits éléments ont une largeur appa- rente comprise entre un et trois doigts tenus a longueur de bras. use grisatre ou bleuatre, d’aspect strié, Nappe ou couche nuage! ent le breux ou en uniforme couvrant entiérement ou partiellem tant des parties suffisamment minces pour laisser ins vaguement, comme au travers ite pas de phénoméne de halo. ciel et présen| tfansparaitre le Soleil, du mot d'un verre dépoli. II ne présen souvent foncée dont l’aspect est rendu plus ou moins continues, qui, dans tle sol. Il masque complétement le 's sa base on retrouve fréquem- ‘soudés ou non avec elle Couche nuageuse grise, flou par des chutes de pluie la plupart des cas atteignen' Soleil sur toute son étendue. Sou ment des nuages bas, déchiquetés, ainsi que des précipitations. Stratocumulus (So) Banc, nappe ou couche de nuages gris ou blanchatre, ou les deux Bin fois, ayant presque toujours des parties foncées, formées de ‘d’aspect non fibreux, soudés dalles, de galets, de rouleaux, etc., tits éléments de forme réguliére ont une ou non; la plupart des pe! largeur apparente de plus de trois doigts tenus a longuett de bras. Stratus (St) Cumulus (Cu) éralement grise, a base assez uniforme de la bruine, des cristaux de glace ou ue le soleil est visible 4 travers ces ur. Il se présente par- Couche nuageuse, gén pouvant donner lieu & de la neige en grains. Lorsq nuages, on distingue facitement son conto! fois en bandes déchiquetées Nuages détachés, normalement denses et aux contours bien déti- mités, se développant verticalement sous forme de mametons, de cine at de tours, dont la partie supérieure bourgeonnapte 2.501" lu nuage éclairées parle Vent 'aspect d’un chou-fleur. Les parties di “Stell cont d'un blanc éclatant; la base est foncée et horizontale. Cumulonimbus (Cb) n verticale considérable en forme de nse. Sa partie supérieure est presque d’une enclume ou d’un incée, on retrouve fré- u non avec Nuage dense a extensio! montage ou de tour imme: toujours aplatie; celle-ci prend la forme panache. Sous sa base, souvent trés fo Baemment des nuages bas déchiquetés, soudés 0 elle ainsi que des précipitations. ~92- Les fronts et les perturbations rair coexistent, l'une séche et foie Sous nos latitudes deux types de masse cane ide Pr gine polaire, l'autre humide et chaude d’origi La limite entre ces deux masses d’air qui se nomme « le front polaire » Pp a lim TEsente a E es \dulations d’ouest en est qui générent des familles de 5 a 6 perturbation ondula S. i i le front polaire vers le sud-est ce fe d’air polaire enfonce : 3 Une See rae tropical vers le nord-est ; cet air chaud et léger surmonie ta feontee cs tout en engageant un mouvement de rotation des masses dai, dad eae anttchoeai zen effet plus chaud et plus léger, le poids de lacolonne €'ait min d’oii baisse de la pression ; la pression atmosphérique = le poids de la colonne airde section 1. qui Entraine y Londulation et la rotation s’amplifient créant une baisse de la pression dot « depres, sion » et rotation du vent dans le sens anti-horaire. DEPRESSION Remontée d'air tropical Dans le plan vertical on observe que V’air froid plus lourd se glisse sous lair chaud et le souléve, d’ou détente adiabatique, refroidissement, condensation, nuages, Précipitations, La limite entre les deux masses est «la surface frontale froide » et la trace au solestle front froid représenta Par ce symbole avec cette couleur bleue. Le croquis ci-dessous Teprésente la coupe verticale d’un front froid. Uair froid pousse U'air chaud en le soulevant Sur le c6té Est de | avec lair froid situ Sus lair Froid. 2 Perturbation, air chaud est déplacé vers le N-E et il @ devant lui ; sil le repousse vers le nord et lair chaud

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