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SPADINA ST. GEORGE Cumberland St. BAY
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Bloor St. West BLOOR- Bloor St. E.
Royal Ontario Gardiner YONGE
Museum
Bathurst St.
Devonshire Pl.
Museum CABBAGETOWN
Philosopher's
Bata Shoe Hayden St.
Museum MUSEUM
Major St.
Borden St.
Brunswick Ave.
Robert St.
Walk
Charles St.
Huntley St.
Sussex Ave.
Bay St.
Jarvis St.
Ulster St. Willcocks St. Wellesley St. E.
College
St. George St.
Huron St.
King’s
Circle
Ontario
Legislature Maitland St.
Alexander St.
LITTLE ITALY
QUEEN'S PARK Wood St. Maple Leaf
Gardens
Spadina Ave.
College St.
Henry St.
Ross St.
Elizabeth St.
La Plante Ave.
Baldwin St.
Kensington Baldwin St.
Kensington
Dalhousie St.
Bay St.
Market
Ave.
Wales Ave.
D'Arcy St.
PORTUGAL Gould St.
VILLAGE Edward St.
Dundas St. W. Toronto DUNDAS
Coach
Alexandra Art Gallery Terminal
University Ave.
Beverley St.
Pembroke St.
Ryerson Ave.
Denison Ave.
Augusta Ave.
George St.
Grange
Huron St.
Cameron St.
Bond St.
Mutual St.
Park
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City Hall
St. Patrick St.
Centre
Mc Caul St.
Simcoe St.
John St.
DISTRICT DISTILLERY
Church St.
KING
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Bay St.
Jarvis St.
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Ontario
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0 300 600m
Toronto
6e édition
Page précédente
3 La nuit venue, le Michael Lee-Chin Crystal
du Royal Ontario Museum (ROM) prend
une allure quasi magique et féerique.
(page 95)
Royal Ontario Museum © Sam Javanrouh, 2008
Sans aucun doute l’édifice le plus représentatif de Toronto, la CN Tower domine la ville du haut de ses 553,33 m,
ce qui en fait la tour d’observation la plus élevée du monde.
© Dreamstime.com/ Elena Elisseeva
5 Les chutes du Niagara se sont formées au moment où le recul des glaciers dégageait l’escarpement du
Niagara en détournant les eaux du lac Érié vers le lac Ontario. (page 117)
© Dreamstime.com / Wally Stemberger
5 À bord du Maid of the Mist, un bateau qui se rend au pied des chutes, vous pourrez observer la chute
américaine, puis la chute canadienne en plein cœur du «fer à cheval». (page 122)
© Ontario Tourism
LOCALISATION DES CIRCUITS
401
y Pkwy.
401
Don Valle
Bloor Street
et Yorkville Avenue
p 97
Avenue Rd.
404
The Annex 11
p 104
Bathurst St.
11A
Yonge St.
Little Italy Rosedale, Forest Hill
p 91 et le nord de Toronto
p 108
2
Dundas St.
sway
Expres
Gardiner
Excursion
aux chutes
du Niagara
p 117 L’est
de Toronto
Cabbagetown p 114
p 100
Queen
Street Old Town Toronto
West p 78
p 84
Le quartier des affaires
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et du spectacle
Le Waterfront p 66
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p 60
A
T
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Les îles de Toronto
C
Le Chinatown p 63 L A
et le Kensington
Market
p 86
Le Queen’s Park
et l’université
de Toronto
p 92
Recherche, rédaction et mise à jour de la sixième édition: Benoît Legault
Éditeur: Pierre Ledoux
Adjointe à l’édition: Annie Gilbert
Correcteurs: Pierre Daveluy, Marie-Josée Guy
Infographistes: Marie-France Denis, Philippe Thomas
Cartographe: Kirill Berdnikov
Recherche iconographique: Nadège Picard
Recherche, rédaction et collaboration aux éditions antérieures: Jill Borra, Alexandra Gilbert, François Henault, Pierre Ledoux,
Amber Martin, Jennifer McMorran, Alain Rondeau
Photographies: Page couverture, La tour du CN : © Brian Milne / First Light ; Page de garde, Le Waterfront :
© iStockphoto.com / Ryan Tacay ; Le Gooderham Building : © Dreamstime.com / Sampete
Remerciements:
Remerciements spéciaux à Helen Lovekin et Kattrin Sieber d’Ontario Tourism; Sousie Tsoutkos de Toronto Tourism; Aubrey Marshall de la Toronto
Transit Commission.
Les Guides de voyage Ulysse reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement
de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour leurs activités d’édition.
Les Guides de voyage Ulysse tiennent également à remercier le gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres
– Gestion SODEC.
Guides de Voyage Ulysse est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Vedette principale au titre :
Toronto
(Guide de voyage Ulysse)
Comprend un index.
ISBN 978-2-89464-888-9
1. Toronto (Ont.) - Guides. I. Collection.
FC3097.18.T662 917.13’541045 C00-300418-X
Toute photocopie, même partielle, ainsi que toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont formellement interdites
sous peine de poursuite judiciaire.
À moi...
Toronto!
Vous ne disposez que de quelques jours pour découvrir Toronto
et ses secrets? Vous êtes branché culture, architecture ou histoire?
Quelles que soient la durée de votre séjour ou vos préférences, cette
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Allez ensuite au Royal Ontario Museum pour voir ses fascinantes expositions en tout
genre ou à l’Art Gallery of Ontario pour admirer les œuvres des grands noms de la
peinture canadienne.
Si vous n’êtes pas du genre musée, dirigez-vous plutôt vers le Distillery District. En fin
de journée, ne manquez surtout pas d’aller siroter un verre dans un cinq à sept.
Un week-end
Un séjour de deux jours vous donnera un bon aperçu de la ville. Après avoir exploré
le quartier des affaires et du spectacle, faites un saut dans le quartier adjacent, Old Town
Toronto, et profitez de l’atmosphère qui règne autour du St. Lawrence Market. Vous
pourrez poursuivre vers le Distillery District et vous attarder dans les nombreuses
boutiques-ateliers des artisans.
Profitez-en pour passer une soirée culturelle: opéra, ballet, orchestre symphonique,
théâtre ou comédie musicale. À moins que vous ne préfériez vous diriger vers Greek-
town, afin de vous offrir un dîner dans l’un des nombreux restaurants de Danforth
Avenue.
Plusieurs jours
Toronto!
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Toronto à la carte
Toronto architectural
Pour leur audace
L’Ontario College of Art and Design et son désormais célèbre Sharp Centre for Design, qui
signait l’avènement de l’ère de la renaissance culturelle de Toronto; le Royal Ontario
Museum et l’Art Gallery of Ontario, deux institutions muséales qui ont fait appel respecti-
vement à Daniel Libeskind et à Frank Gehry, des architectes de renommée mondiale,
pour renouveler leur visage.
Toronto culturel
Pour les arts de la scène
Le Roy Thomson Hall, pour écouter l’orchestre symphonique de Toronto; le Royal
Alexandra Theatre, pour faire partie de l’histoire de ce théâtre au succès infatigable
depuis 1907 et voir une comédie musicale; le Young Centre for the Performing Arts, pour
encourager le théâtre indépendant et découvrir la célèbre troupe de théâtre de réper-
toire Soulpepper; le Four Seasons Centre for the Performing Arts, pour assister à l’une des
représentations de la Canadian Opera Company ou du National Ballet of Canada; le
Théâtre français de Toronto, pour vivre la scène culturelle francophone.
rentes époques.
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Toronto historique
À moi...
tournage, qui a conservé tous ses charmes d’antan, en plus d’abriter désormais des
boutiques d’artisanat et des restaurants; la Casa Loma, un château construit en 1914; le
Fort York, véritable berceau de Toronto, construit afin de parer à la menace américai-
ne; au nord de la ville, le Black Creek Pionneer Village, une admirable reconstitution d’un
village de la seconde moitié du XIXe siècle, qui donne un aperçu de la vie d’antan.
Toronto familial
Le Toronto Zoo, qui abrite quelque 5 000 espèces des quatre coins de la planète et qui
réserve une belle place à la faune canadienne et africaine; Paramount Canada’s Wonder-
land, un parc d’attractions majeur qui ravira les petits comme les grands.
Toronto multiculturel
Pour ses restaurants
Greektown, un quartier qui s’est développé avec l’immigration grecque puis italienne,
qui offre désormais sur Danforth Avenue une foule de restaurants plus sympathiques
les uns que les autres.
Pour l’atmosphère
Le Chinatown, un mélange de boutiques et de restaurants, à l’atmosphère incompa-
rable, surtout le dimanche; l’inclassable Kensington Market, juste à côté, qui est aussi
inoubliable.
Toronto festif
Le festival Caribana, qui célèbre les communautés noire, latino-américaine et antillaise
lors d’une grande fête colorée; le plus important rassemblement gay au Canada, Pride
Toronto; le Canadian Aboriginal Festival, un rassemblement des Premières Nations, avec
son célèbre Pow Wow; le Toronto International Film Festival, de loin le festival le plus
marquant de la ville.
Toronto!
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À moi...
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Sommaire
Liste des cartes 8 Old Town Toronto 164
Liste des encadrés 8 Queen Street West 167
Légende des cartes 9 Le Chinatown et le Kensington Market 170
Symboles utilisés dans ce guide 9 Little Italy 173
Le Queen’s Park et l’université de Toronto 174
Portrait 11 Bloor Street et Yorkville Avenue 176
Histoire 13 Cabbagetown 178
Population 25 The Annex 178
Politique 30 Rosedale, Forest Hill et le nord de Toronto 181
Économie 30 L’est de Toronto 182
Arts 31
Sorties 187
Renseignements généraux 39 Activités culturelles 188
Formalités d’entrée 40 Bars et discothèques 190
Accès et déplacements 41 Bars et discothèques gays 197
Renseignements utiles, de A à Z 48 Fêtes et festivals 199
Attraits touristiques 59 Sports professionnels 201
Le Waterfront 60 Achats 203
Les îles de Toronto 63 Accessoires de mode 204
Le quartier des affaires et du spectacle 66 Alimentation 204
Old Town Toronto 78 Antiquités 204
Queen Street West 84 Artisanat 205
Le Chinatown et le Kensington Market 86 Bières, vins et spiritueux 205
Little Italy 91 Bijoux 206
Le Queen’s Park et l’université de Toronto 92 Cadeaux 206
Bloor Street et Yorkville Avenue 97 Centres commerciaux 207
Cabbagetown 100 Chaussures 208
The Annex 104 Électronique 208
Rosedale, Forest Hill et le nord de Toronto 108 Galeries d’art 208
L’est de Toronto 114 Gravures anciennes 208
Excursion aux chutes du Niagara 117 Jeux 209
Plein air 127 Jouets 209
Livres 209
Parcs 128 Magasin d’aubaines 210
Activités de plein air 129 Maroquinerie 210
Hébergement 131 Matériel photo 210
Le quartier des affaires et du spectacle 135 Mode 210
Old Town Toronto 140 Musique 211
Queen Street West 142 Plein air 211
Le Chinatown et le Kensington Market 144 Produits de beauté 212
Le Queen’s Park et l’université de Toronto 145 Vêtements 212
Bloor Street et Yorkville Avenue 148 Vêtements d’enfants 214
Cabbagetown 151 Références 215
The Annex 151 Index 216
Sommaire
hébergement 147
attraits touristiques 89 restaurants 175
hébergement 144
restaurants 171 Waterfront
attraits touristiques 62-63
Little Italy hébergement 135
restaurants 171 restaurants 158
Niagara-on-the-Lake Yorkville Avenue
attraits touristiques 119 attraits touristiques 99
hébergement 149
restaurants 177
Restaurants Musée
Bâtiment
Mer, lac, rivière
Église Phare
Forêt ou parc
Gare ferroviaire Plage
Place
Chemin de fer
Ligne de métro, Piste cyclable Sentier
station de métro
Tunnel
Les sections pratiques aux bordures grises répertorient toutes les adresses utiles.
Repérez ces pictogrammes pour mieux vous orienter:
Hébergement Sorties
Restaurants Achats
10
Situation géographique dans le monde
Longitude 0º (méridien origine)
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DU NORD
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ARKANSAS CAROLINE
Population: DU SUD
Portrait
Histoire 13 Économie 30
Population 25 Arts 31
Politique 30
12
M
ulticulturelle, vivante et colorée, la ville de Toronto n’a pas
fini de surprendre. Capitale économique canadienne, long-
temps considérée comme une ville trop sage, Toronto est
aujourd’hui une métropole digne de ce nom et propose un large
éventail d’activités.
Il est vrai que, pendant une bonne partie du XXe siècle, les mots qui venaient le
plus souvent à l’esprit pour décrire la Ville reine étaient «vertueuse», «monotone»,
«conservatrice» ou, comme on s’y référait souvent de façon générique, Toronto the Good.
Aujourd’hui, si le visage diurne de Toronto laisse transparaître son petit côté «affaires»,
le soir venu ses habitants la métamorphosent en une ville qui vibre au rythme de ses
théâtres, bars et restaurants. Au fil des années, de nombreux projets de revitalisation
urbaine ont rafraîchi le paysage urbain. Cette revitalisation de la ville a débuté par la
construction du nouvel hôtel de ville, qui donna finalement aux Torontois le premier
espace public avec une allure qui lui est propre.
Ce sobriquet de Toronto the Good lui vient de ce que, le dimanche, tout travail et tout
divertissement étaient proscrits par le Lord’s Day Act, une loi bannissant toute activité
lucrative et pour ainsi dire culturelle ou sociale, à l’exception des pratiques religieuses.
Toronto était en outre une ville d’affaires et de travail où les cafés-terrasses étaient
interdits et où les seules distractions disponibles se trouvaient à l’intérieur de différents
clubs privés. Ce désintérêt pour Toronto, qui, au goût de la plupart de ses habitants,
était trop ennuyante et monotone, s’est traduit par un délaissement de la ville par la
communauté culturelle.
Par exemple, le Groupe des Sept, un célèbre regroupement de peintres des années
1920, n’a montré aucun intérêt ou presque pour la ville et s’est consacré surtout à
peindre les paysages sauvages du nord de l’Ontario. La littérature, à Toronto, n’existait
qu’à une faible échelle. C’était une ville fade sans vie, prisonnière à l’intérieur d’elle-
même. Le Toronto d’aujourd’hui est bien différent! C’est maintenant une ville qui
bouge et qui n’a rien à envier aux grandes métropoles culturelles, tout en demeurant le
plus important centre financier et industriel du Canada. Sa population majoritairement
anglo-saxonne s’est lentement transformée avec l’immigration massive d’Européens
de l’Ouest et de l’Est peu après la Seconde Guerre mondiale, mais c’est l’immigration
asiatique qui a vraiment changé le visage culturel de la métropole canadienne.
Ce sentier faisait partie d’un réseau de voies de communication très efficace établi
au fil des siècles. Troqueurs par tradition, les Amérindiens du Sud ontarien reçoivent
des fourrures des tribus iroquoiennes en échange des produits de leurs potagers. Le
canot, utilisé sur les multiples cours d’eau et lacs, est bien sûr le moyen de transport
par excellence.
Située plus à l’intérieur des terres, loin de la côte de l’Atlantique et de la portion aisé-
ment navigable du fleuve Saint-Laurent, Toronto ne sera jamais un lieu de colonisation
privilégié par les autorités coloniales françaises, qui la considèrent comme un simple
poste de traite. Le territoire ontarien a cependant été sillonné très tôt par les explora-
teurs français. Dès 1610, deux années seulement après la fondation de Québec, l’ex-
Portrait - Histoire
Il emprunte, pour ce faire, une piste fréquentée par les Amérindiens et les commer-
çants de fourrures. Vers la fin du XVIIe siècle, le village amérindien de Teiaigon, habité
par des Mississaugas, se trouve à l’entrée de cette voie et constitue un lieu de rencontre
important pour le commerce des fourrures. Constatant l’importance de cette région,
les marchands français vont y installer vers 1720 un poste de traite suivi, quelques
années plus tard, en 1750, d’un comptoir fortifié: le fort Rouillé.
14
Origine française de Toronto
Les Français et les Hurons qui peuplent la région concluent une entente selon laquelle
les Hurons s’engagent à commercer exclusivement avec les Français, qui, en retour,
leur offrent de les protéger contre leurs ennemis iroquois qui habitent plus au sud. Ce
conflit entre Hurons et Iroquois fait partie d’une vaste campagne militaire lancée par la
puissante Confédération iroquoise des Cinq Nations, qui anéantit, entre 1645 et 1655,
toutes ses nations rivales. Les Hurons, les Pétuns, les Ériés et les Neutres, chacune de
ces nations amérindiennes comptant au moins 10 000 individus, disparaissent ainsi
presque totalement en l’espace d’une décennie. De langue iroquoienne, ces nations
du sud de l’Ontario sont victimes de la guerre pour le monopole du commerce des
fourrures que se livrent, par personne interposée, les puissances européennes. Alliée
des Anglais, la Confédération iroquoise des Cinq Nations, dont les territoires tradi-
tionnels sont plus au sud (dans les États-Unis actuels), désire s’approprier pour elle
seule ce lucratif commerce.
Par ailleurs, la France, vaincue en Europe, accepte, par le traité d’Utrecht de 1713, de
céder officiellement à l’Angleterre le contrôle de la baie d’Hudson, de Terre-Neuve
et de l’Acadie. Ce traité, qui fait perdre à la Nouvelle-France des positions militaires
stratégiques, l’affaiblit gravement.
Dans les années qui suivent, l’étau ne cesse de se resserrer sur les possessions de la
Nouvelle-France en Amérique. Lorsque la guerre de Sept Ans (1756-1763) éclate en
Europe, les colonies d’Amérique en deviennent rapidement l’un des enjeux impor-
tants. Sur le territoire de l’actuel Ontario, les troupes françaises parviennent, dans les
premières années, à contenir la poussée des Britanniques et à rester maîtres de la
navigation sur les Grands Lacs. Elles ne sont pas très nombreuses, mais elles sont posi-
tionnées à des endroits stratégiques: au fort Frontenac, dressé à l’embouchure du lac
Ontario; à Niagara, cet important portage entre le lac Ontario et le lac Érié; à Détroit,
située à la pointe du lac Érié; à Michilimackinac, où se rencontrent les lacs Michigan
et Huron; et au fort Rouillé, érigé dans l’excellent port naturel de la future ville de
Toronto. Ce dernier fut détruit en 1759 par son commandant, le capitaine Alexandre
Douville, peu après que des troupes britanniques eurent capturé une autre place forte
française: le fort Niagara. Chacune de ces fortifications va finalement tomber, l’une
après l’autre, aux mains des Britanniques.
devait changer la face du site qu’occupe aujourd’hui Toronto, qui, tout comme l’On-
tario (nom d’origine iroquoienne qui signifierait vraisemblablement «beaux lacs» ou
«belles eaux»), demeurait un vaste territoire en grande partie inoccupé, sauf par des
nations amérindiennes et des commerçants de fourrures. La Couronne britannique
n’a d’ailleurs arrêté à cette époque aucun plan de colonisation ou de mise en valeur
de cette région, en dehors de la traite des fourrures. Par une ironie du sort, c’est la
guerre de l’Indépendance américaine (1775-1783) qui va donner naissance à l’Ontario
et changer radicalement l’histoire de Toronto.
Au début de ce conflit opposant Londres à des insurgés de ses 13 colonies du Sud, les
troupes britanniques trouvent en Ontario des positions stratégiques, à partir desquelles
elles peuvent lancer des attaques contre les rebelles américains. Au bout du compte,
le conflit tourne au désavantage des Anglais et de leurs alliés, qui doivent finalement
s’avouer vaincus. La Révolution américaine a été, du moins au départ, une véritable
guerre civile opposant deux factions: d’un côté, les tenants de l’indépendance, fatigués
du mercantilisme et des taxes imposées par l’Angleterre, et de l’autre, les loyalistes,
désireux de conserver leurs liens coloniaux avec la métropole. De ces loyalistes,
15
plus de 350 000 ont participé activement au conflit
en s’engageant aux côtés de la Grande-Bretagne.
La signature en 1783 du traité de Versailles, qui
reconnaît la défaite britannique et la victoire des
Principaux révolutionnaires américains, pousse des dizaines
événements de milliers de ces loyalistes à chercher refuge au
historiques Canada. Entre 5 000 et 6 000 d’entre eux s’instal-
lent sur les terres qu’occupe aujourd’hui l’Ontario,
1610 L’explorateur français y développant les premières colonies permanentes
Étienne Brûlé part à la dé- sur ce territoire. Ils s’implanteront principalement le
couverte de l’intérieur du long du fleuve Saint-Laurent et du lac Ontario, dans
continent et atteint les lacs la région de Kingston et de Niagara, les deux plus
Ontario et Huron. grands centres à cette époque.
le commerce des fourrures fait place à une nouvelle économie qui repose sur de
nouveaux produits tels que le bois et les céréales. Ces derniers sont destinés à être
exportés vers l’Europe en échange de produits de l’industrie britannique, comme
des outils agricoles et des vêtements. Toronto a donc besoin d’un moyen d’exporter
facilement et rapidement sa production vers l’Europe. La guerre de 1812 avait claire-
ment démontré l’isolement géographique du Haut-Canada et de la ville de Toronto.
Les rapides qui entravent en maints endroits la navigation sur le fleuve Saint-Laurent,
la principale voie de communication, limitent les échanges commerciaux en plus
d’accroître la vulnérabilité de la colonie. De considérables travaux de canalisation
sont alors entrepris, notamment à Lachine (1814), à Fort Erie (1825) et à Welland
(1829) afin de désenclaver le Haut-Canada. Dès l’ouverture des nouveaux canaux, la
circulation peut se faire librement entre le lac Érié et la rivière Welland, puis entre la
rivière Niagara et le lac Ontario, reliant ainsi Toronto à l’océan Atlantique.
18
Le Family Compact
Évidemment, tous ces changements bouleversent la structure sociale de Toronto et
du reste du Canada. Le gouvernement britannique est arrivé à la conclusion que la
perte de ses 13 colonies (désormais devenues les États-Unis) a été causée par la trop
grande liberté dont elles ont bénéficié. Le gouverneur Simcoe lui-même a l’intention
de reproduire à Toronto le système de classe britannique afin d’éviter une «seconde
Révolution américaine». C’est donc dans le but avoué de restreindre les pouvoirs des
Assemblées représentatives élues par le peuple que l’Acte constitutionnel de 1791 est
dressé. En vertu de ce document, la fonction exécutive du gouvernement est assurée
par un gouverneur nommé par le gouvernement britannique, qui nomme à son tour
les membres du Conseil exécutif ayant pour tâche de l’assister. La législature prend,
quant à elle, la forme d’une Assemblée législative élue, qui ne possède en réalité que
très peu de pouvoir, puisqu’elle est soumise au droit de véto du gouverneur et du
Conseil exécutif. Le gouverneur s’entoure donc d’hommes puissants et influents dans
la colonie, avec qui il dirige sans tenir compte des vœux des représentants élus par le
peuple. Cette oligarchie devint connue dans le Haut-Canada sous le nom de Family
Compact, son équivalent dans le Bas-Canada étant la «clique du château». Située dans
Dundas Street, The Grange, une maison de style georgien construite au début du
XIXe siècle par la famille Boulton, devint rapidement un symbole de la puissance du
Family Compact et de la supériorité de l’aristocratie britannique. Malgré la rébellion
de 1837, The Grange continua d’être le siège d’un certain pouvoir politique et de
représenter la conviction profonde de l’élite torontoise selon laquelle tout ce qui est
bon au Canada doit essentiellement être britannique.
Dans le Haut-Canada, malgré l’absence de vifs conflits culturels, des tensions sembla-
Portrait - Histoire
bles existaient. Le chef des réformistes, William Lyon Mackenzie, un Torontois d’origine
écossaise, lança ses premières attaques contre le gouvernement et le Family Compact
dans son journal, The Colonial Advocate. Un peu plus tard, il fut élu à l’Assemblée, où il
s’en prit immédiatement aux finances du gouvernement. Avec le temps, les propos
de Mackenzie devinrent de plus en plus injurieux à l’endroit du protectionnisme et
des pouvoirs abusifs du Family Compact, qui ne tarde pas à l’exclure de l’Assemblée
pour diffamation. En 1835, il fut élu premier maire de Toronto, mais ses opinions de
plus en plus extrémistes inquiétèrent les plus modérés de ses partisans, qui finirent
par rejeter complètement son programme. En effet, les idées avancées par Mackenzie
étaient partagées par un grand nombre de ceux qui exprimaient leur mécontentement
envers le Family Compact, mais ils refusaient malgré tout de rompre leurs liens avec la
Grande-Bretagne. Avec l’arrivée du gouverneur Sir Francis Bond Head et une Assem-
blée qui lui est tout à fait soumise, les partisans radicaux de Mackenzie perdent tout
espoir d’obtenir des changements par le biais de moyens constitutionnels. En 1837,
la nouvelle d’une insurrection dans le Bas-Canada précipite les événements. Lorsque
Mackenzie l’apprend, il décide de lancer ses forces révolutionnaires. Malheureuse-
ment, en dépit de l’enthousiasme de son chef, le mouvement composé d’ouvriers
19
et de paysans est très mal organisé, et sa tentative de saisir Toronto est rapidement
maîtrisée sans trop de violence. Vaincu, Mackenzie doit suivre Papineau en exil aux
États-Unis, d’où ils tenteront, en vain, de regrouper leurs troupes et de gagner l’appui
des Américains.
Si la période précédant l’Acte d’Union a surtout été marquée par de grands travaux
de canalisation des voies navigables et la mise en place des différentes infrastructures
destinées à faciliter l’entrée de Toronto dans l’ère industrielle (gaz, eau, électricité...),
c’est la construction des chemins de fer qui a pris la relève à partir des années 1850.
L’implantation d’un réseau ferroviaire est alors considérée comme la solution aux pro-
blèmes de communication du Canada. De nombreux immigrants irlandais qui étaient
venus s’installer au Canada vers les années 1850 pour fuir la famine et la pauvreté
qui sévissaient dans leur pays vont devenir, dès 1851, le groupe d’étrangers le plus
important de Toronto. Ils vont participer aux importants travaux de construction qui
sont alors entrepris, entre autres l’aménagement du «Grand Tronc», qui vise à relier
les grands centres canadiens entre eux. Bien que la grande partie de ces immigrants
soient des anglo-protestants de la région de l’Ulster, certains de ces Irlandais sont des
catholiques, ce qui a pour effet de raviver les vieilles querelles entre catholiques et
anglicans. Ces Irlandais catholiques ne sont pas en effet toujours les bienvenus, et la
tension augmente jusqu’à se terminer dans la violence. L’ordre des orangistes, formé
d’Irlandais nés en Ulster, va se porter défenseur de la manière de vivre de la société
anglo-protestante, avec laquelle il va dominer la politique municipale jusqu’à la fin
du XIXe siècle.
Ces immenses travaux d’infrastructure ont cependant obéré les finances publiques;
parallèlement, l’économie canadienne est durement touchée lorsque la Grande-Bre-
tagne abandonne, à la même époque, sa politique de mercantilisme et de tarifs pré-
férentiels à l’égard de ses colonies. Afin d’amortir les contrecoups de ce changement
Portrait - Histoire
La Confédération
Par la Confédération de 1867, l’ancien Haut-Canada reprend forme sous le nom de
«Province of Ontario». Trois autres provinces, le Québec (ancien Bas-Canada), le Nou-
veau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse adhèrent à ce pacte qui unira par la suite un
vaste territoire s’étendant de l’Atlantique au Pacifique. Le pacte confédératif instaure
20
une division des pouvoirs entre deux ordres de gouvernement: le gouvernement
fédéral, situé à Ottawa, et les gouvernements provinciaux, dont celui de l’Ontario
élit domicile à Toronto, nouvelle capitale de la province qui a acquis, au fil des
années, une vocation commerciale et qui est désormais son plus important centre
urbain (environ 45 000 habitants). Du point de vue politique, l’instauration du régime
fédéral tourne à l’avantage de l’Ontario, la province canadienne la plus populeuse se
retrouvant en force au Parlement grâce au système de représentation proportionnelle
à la population, alors que Toronto prend le contrôle des énormes richesses naturelles
de la province (bois, minerais). À partir des années 1860, Toronto devient un centre
économique incontournable qui relie le nord, le sud, l’est et l’ouest de la région, et
par où transitent le grain, le bois et les minerais destinés à l’exportation.
Croissance et internationalisation
Le début du XXe siècle coïncide avec le commencement d’une prodigieuse période
de croissance économique favorisée par l’abondance de matières premières ainsi que
par une source d’énergie bon marché. D’importants gisements miniers, notamment de
cobalt, de nickel, d’argent, de fer et de zinc, sont trouvés dans le nord de la province.
Ces découvertes, combinées au développement du réseau de chemin de fer, seront à
l’origine du peuplement du nord de l’Ontario et contribueront de façon marquante à la
prospérité économique de Toronto durant une bonne partie du siècle, en fournissant
les différents matériaux que nécessite son industrie en plein expansion. Naturellement,
cette industrialisation affecte le secteur agricole, qui se mécanise, et libère une fraction
de la population rurale de la province, qui est forcée par le manque de travail de
s’exiler à la ville. Ces découvertes contribuent aussi au lancement de l’industrie lourde,
Portrait - Histoire
Cette expansion sans précédent de l’économie ne profite pas, bien sûr, équitable-
ment à l’ensemble de la population, l’industrialisation ayant créé de toutes pièces des
quartiers souvent insalubres, comme Cabbagetown et le Ward, où s’agglutinent des
ouvriers mal rémunérés, alors que de grandes résidences s’installent près du centre-
ville et que les grandes familles bourgeoises s’installent sur les hauteurs de la ville. La
concentration des nombreuses industries près des chemins de fer et des installations
portuaires va aussi transformer radicalement le paysage urbain. Les deux extrémités
du port, à proximité des chemins de fer, vont rapidement se couvrir d’usines et d’en-
trepôts, alors que les habitations bon marché destinées à loger les nombreux ouvriers
qui y travaillent se trouvent un peu plus au nord.
Un peu partout dans la ville, on découvre des maisons de briques rouges et jaunes
qui ont fait place progressivement aux anciennes constructions de bois, peu résistantes
aux incendies. En effet, en 1834, la Ville de Toronto interdit l’utilisation du bois dans
la construction d’édifices, ce qui ne l’empêchera pas d’être éprouvée par deux grands
incendies: le premier en 1849, dans lequel la cathédrale St. James est détruite et le
second en 1904. Au cours des années 1890, Toronto est éclairée grâce à l’électricité;
le téléphone fait aussi son apparition, et le fameux tramway, qu’on peut encore voir
aujourd’hui, sillonne déjà les rues de la ville.
ses valeurs austères. Même les Torontois de l’époque n’éprouvaient pas une grande
admiration pour leur ville, qu’ils qualifient souvent eux-mêmes de «monotone»: une
caractéristique renforcée par une législation de 1906 qui interdit tout travail ou divertis-
sement de toute sorte le jour du Seigneur, d’ailleurs scrupuleusement respectée par les
habitants. Les Torontois doivent attendre 1950 avant de pouvoir assister, le dimanche,
à des événements sportifs tels que le hockey ou le baseball. C’est aussi dans le plus
pur esprit britannique que les nantis de la société torontoise vont former de nombreux
clubs et sociétés privés, comme l’Albany Club, le National Club, le Royal Yacht Club et
le Toronto Cricket Club. De nombreux intellectuels et artistes renommés, tels Charles
Jefferys et Tom Thomson, ainsi que J.E.H. MacDonald, Arthur Lismer, Lawren S. Harris,
Frederick Varley et A.Y. Jackson, plus souvent associés au fameux Groupe des Sept
(Group of Seven), s’établissent à Toronto. La célèbre revue Maclean’s va aussi lancer
sur le marché de l’édition ses premiers numéros dès l’année 1896. Bien que la ville
ait bien changé depuis, Toronto a parfois encore de la difficulté aujourd’hui à faire
oublier son passé de ville puritaine et monotone.
22
Au cours des années qui précèdent la Première Guerre mondiale, l’immigration à
Toronto va connaître un second souffle. Cette fois, les Italiens, les Juifs et les Ukrai-
niens en forment la majeure partie, comptant pour près de 13% de la population totale.
Attirés par l’économie florissante de la ville, ces immigrants vont établir les premiers
quartiers ethniques et transformer lentement le caractère culturel de Toronto.
Au cours de toute la période de crise qui suit le krach de 1929, le Canada tout entier
en subit les conséquences. Toronto demeure cependant moins gravement touchée
par la dépression que la plupart des autres villes canadiennes. Son arrière-pays plus
diversifié et beaucoup mieux développé lui permet d’amortir les effets de la crise
américaine et de conserver une économie plus vive, alors que le reste de l’économie
canadienne, très dépendante des marchés extérieurs, s’effondre avec le ralentissement
des échanges internationaux. Afin de faire face à la misère qui affecte la population, le
gouvernement ainsi que certaines entreprises privées vont mettre en place un réseau
d’assistance pour aider les plus démunis. Ce lent virage vers la gauche va lentement
transformer le Canada en État providence dès l’après-guerre.
23
Les années d’après-guerre
Après 10 années de crise économique, la Seconde Guerre mondiale vient ranimer
l’économie canadienne et fait renaître Toronto grâce à l’avènement de nouvelles
technologies de pointe telles que l’électronique et l’avionique. Du côté des ressources
naturelles, on découvre au cours des années 1950, près du lac Elliot, entre Sudbury et
le lac Supérieur, l’un des plus riches gisements d’uranium au monde. Ces nouveaux
atouts dont bénéficie la ville sont couronnés par l’ouverture en 1959 de la Voie
maritime du Saint-Laurent, qui facilite beaucoup l’exportation de différents produits
torontois vers de nouveaux marchés, et ce, malgré le fait que les eaux du port de
Toronto gèlent au cours des mois d’hiver. Toronto va accroître son contrôle sur le
secteur des services et des finances canadiennes, et diminuer l’écart qui la sépare de
Montréal à la tête des villes canadiennes. Même si les secteurs de l’agriculture et de
l’industrie deviennent de moins en moins importants, alors que les grands centres de
production se déplacent en Asie, où les coûts de production sont beaucoup moindres,
les finances, la vente au détail, le développement urbain et les télécommunications
prennent rapidement la relève. Les gouvernements provincial et fédéral s’impliquent
de plus en plus dans l’économie et dans les programmes sociaux, créant la base du
nouvel État providence. En plus d’être un centre manufacturier et financier important,
la ville de Toronto abrite aussi les sièges sociaux de plusieurs syndicats nationaux.
Elle est en effet au centre du développement des syndicats au Canada, et ce, depuis
le début de l’ère industrielle. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la main-d’œuvre
syndiquée constitue une force économique très importante.
Après 1945, Toronto connaît une autre poussée démographique, alors qu’une nouvelle
vague d’immigrants la submerge. La fin de la guerre ramène l’optimiste et la prospé-
rité, tandis que le racisme qui eut cours pendant les années 1920 et 1930 disparaît,
et que le pays ouvre de nouveau ses portes à l’immigration. Britanniques au départ
et Italiens dès les années 1960 se succèdent, alors qu’Allemands, Polonais, Hongrois,
Slaves, Grecs et Portugais continuent d’affluer.
Dès les premières années de l’après-guerre, l’auréole qui entoure Toronto the Good va
commencer à se ternir. En 1947, les premiers bars de cocktail commencent à faire
leur apparition un peu partout à travers la ville, ce qui soulève des tollés de la part
de nombreux citadins. D’autre part, l’arrivée massive d’immigrants venus d’un peu
partout en Europe accentue le caractère multiethnique de la ville. En 1960, Toronto
franchit une autre étape vers la modernité et une plus grande liberté lorsque l’interdic-
tion sur des activités comme le cinéma, le théâtre et d’autres événements culturels le
dimanche est enfin levée. Cependant, la construction du nouvel hôtel de ville, terminée
au mois de septembre 1965, va vraiment confirmer le vent de changement qui va
bouleverser toute la ville. L’édifice conçu par l’architecte finlandais Viljo Revell brise
le moule conservateur qui étouffait la ville et démontre les bénéfices de l’architecture
moderne, mais peut-être avec un peu trop d’enthousiasme. Au cours des années qui
suivent, plusieurs individus vont détruire, au nom du progrès et du modernisme, des
édifices historiques pour faire place à de nouvelles constructions. Heureusement,
ces promoteurs ont eu à faire face à une opposition farouche de la part de citoyens
déterminés à sauver de la destruction tous ces témoins d’un passé pas si lointain.
Parmi les nombreux édifices qui échappèrent aux pics des démolisseurs, figurent
quelques-uns des plus beaux attraits de la ville: l’Union Station, le vieil hôtel de ville
(Old City Hall) et la Holy Trinity Church. Il est ironique de constater que les Torontois
ont finalement pris conscience de la valeur architecturale de tous ces anciens édifices,
qui donnent tant de charme aux nombreux quartiers de la ville, que lorsqu’ils furent
sous la menace directe des démolisseurs. Un certain équilibre entre le conservatisme
du XIXe siècle et l’engouement envers tout ce qui est nouveau au cours des années
1950 et 1960 est atteint avec l’élection de David Crombie à la mairie. Ce dernier va
amener la ville à se diriger vers un développement plus harmonieux, en fixant une
hauteur limite aux nouveaux édifices, et va encourager la revitalisation de nombreux
vieux quartiers par la restauration de bâtiments anciens.
Portrait - Histoire
En effet, après avoir connu une activité portuaire, ferroviaire et industrielle intense,
Toronto se tourne lentement vers une économie de services qui prend de l’am-
pleur avec l’application de l’informatique, en même temps que son pouvoir financier
continue à s’imposer comme le plus important du Canada. Le tourisme occupe aussi
une part importante des revenus de la ville.
Yonge Street
Population
Au cours des années 1960, le centre-ville de Toronto attire de nouveau la population,
qui délaisse un moment la banlieue pour venir s’installer en plein cœur de la ville et
y rénover des quartiers entiers, dont certains abritent une myriade de bâtiments typi-
ques de style victorien. Un bon exemple de ce genre de quartier est Yorkville, qui fut
pendant quelques années au centre du mouvement hippie avant de s’embourgeoiser,
tout comme les hippies de l’époque, et de devenir le lieu de rencontre branché qu’il
est aujourd’hui. L’état de prospérité dont bénéficie alors le Canada, et qui se prolongera
jusqu’aux années 1980, a pour effet de relancer l’immigration, qui s’était pratiquement
interrompue au cours des années de crise et de guerre. Dans le quart de siècle qui
suit la Seconde Guerre mondiale, près de deux millions d’immigrants vont s’établir en
Ontario, soit près des deux tiers accueillis au Canada durant cette période. La plupart
Portrait - Population
N’étant plus frappée d’interdiction, ainsi que l’avait décrété le gouvernement canadien
entre les années 1923 et 1947, l’immigration chinoise reprend de plus belle. L’afflux
de cette «minorité visible» va changer le visage de Toronto. La ville comptera dès lors
non seulement un Chinatown, mais aussi deux autres quartiers chinois, tous accolés
les uns aux autres et regroupant la deuxième communauté chinoise en importance au
Canada après celle de Vancouver. Le long de Dundas Street, entre Spadina Avenue et
Bay Street, c’est une véritable ville dans la ville où l’on peut vivre sans prononcer un
26
seul mot d’anglais. Plus tard, au cours des années 1970, des immigrants en provenance
des Antilles et de différents pays asiatiques s’y établiront à leur tour. Cette immigration
va une fois de plus, en l’espace d’une décennie, transformer l’image de Toronto, en
lui conférant cette saveur internationale propre aux très grandes métropoles.
Les changements en profondeur qu’a connus le Québec, à partir des années 1960,
puis, d’une façon encore plus marquée, au cours des années 1970, ont également
contribué à transformer le visage de Toronto. En effet, à mesure que les Québécois
francophones se rapproprient peu à peu le contrôle de leur économie et que le
gouvernement du Québec légifère en vue de protéger et de promouvoir la langue de
sa majorité, plusieurs grandes firmes dont les affaires se font traditionnellement en
anglais choisissent de se déplacer à Toronto. Cet exode vient donc alimenter l’éco-
nomie de la Ville reine, et sa Bourse devient de plus en plus importante. Du fait de
cette activité économique en pleine effervescence, la ville de Toronto est devenue le
terrain du plus gros marché immobilier canadien, avec les maisons et les loyers les
plus onéreux du Canada.
Chinatown
Le quartier ethnique le mieux connu de Toronto est le vieux Chinatown. Fascinant et
animé, il est délimité par University Street, Spadina Avenue, Queen Street et College
Street. Le jour, les légumes frais encombrent les trottoirs autour de l’intersection de
Spadina Avenue et de Dundas Street, au cœur même du quartier, tandis que, le soir
venu, les brillantes lumières jaunes et rouges qui scintillent un peu partout font penser
à Hong Kong. Le pittoresque Kensington Market voisin est par ailleurs souvent associé
au quartier chinois, et ses étalages de vêtements anciens, de même que ses épiceries
européennes, antillaises, moyen-orientales et asiatiques, valent incontestablement le
coup d’œil.
Little Italy
Les Italiens forment le groupe ethnique le plus important de la ville, et leur «havre
spirituel» n’est autre que la Petite Italie (Little Italy), située dans College Street à l’ouest
27
Le Toronto chinois
de Bathurst Street, là où les trattorias et les boutiques confèrent une aura quelque
Portrait - Population
peu méditerranéenne à la scène torontoise. Ces dernières années, la Petite Italie est
devenue un quartier populaire auprès des jeunes torontois branchés. On y trouve bon
nombre de bars et de restaurants à la mode dont les terrasses sont animées jusqu’aux
petites heures du matin en été.
Greektown
Le quartier grec, soit le Greektown, est aussi connu comme «The Danforth», l’artère
qui le traverse. S’étendant entre Broadview et Coxwell (près de la station de métro
Chester), The Danforth est parsemée de boulangeries-pâtisseries grecques (où vous
trouverez le meilleur pâté en croûte aux épinards et au fromage feta en ville), de
boutiques variées et de tavernas. Même les plaques de rue y sont rédigées en anglais
et en grec, et certains des plus petits restaurants appartenant à des habitants du
quartier ferment leurs portes pour la saison estivale, leurs propriétaires choisissant
de retourner en Grèce à cette époque de l’année. Outre les petits établissements
traditionnels, vous y trouverez toutefois un certain nombre de restaurants grecs bran-
chés convenant parfaitement à un dîner animé en ville. Le Greektown, qui s’impose
28
comme un des quartiers de restaurants les plus prisés, vous réserve de tout, des tapas
cubains aux sushis, quoique les mets grecs dominent incontestablement les tables du
secteur. Avec ses marchés de fruits, ses comptoirs d’aliments recherchés, ses tavernes
et ses cafés estivaux ouverts tard le soir, il constitue une expérience culinaire unique
en son genre.
Little Poland
Entre le Lakeshore et Dundas Street West, l’avenue Roncesvalles devient la Petite
Pologne (Little Poland), un agréable quartier parsemé d’arbres majestueux et d’im-
posantes maisons victoriennes. Profitez-en pour voir un film de l’Europe de l’Est ou
pour déguster les traditionnelles roulades de chou farci et les pirojkis maison dans
un des nombreux cafés du quartier.
Portugal Village
Les légendaires azulejos (carreaux de céramique) et un verre de porto vous transpor-
teront au Portugal lorsque vous visiterez le secteur délimité par Dundas Street West,
Ossington Avenue, Augusta Avenue et College Street, un quartier connu sous le nom
de «Portugal Village». Les boulangeries d’ici vendent des pains parmi les meilleurs en
ville, mais il ne faut pas non plus oublier les fromageries, les poissonneries et les
boutiques de crochet et de dentelle qui surgissent de toute part.
Little India
La Petite Inde (Little India), qui s’étire le long de la rue Gerrard entre Greenwood
et Coxwell, révèle tout le caractère de New Delhi (chaos en moins). Des guirlandes
d’ampoules colorées ornent les façades des restaurants et embrasent la rue comme s’il
y avait fête tous les soirs, mais surtout le samedi. Les «palais du sari» abondent, et leurs
vitrines sont remplies de vêtements scintillants; les supermarchés empiètent sur la rue
avec leurs paniers débordant de graines de moutarde, de pappadams, de noix de coco
et de cannes à sucre, et des haut-parleurs éraillés crachent partout les plus récents
succès du palmarès indien. À moins que vous ne soyez à la recherche d’un bouddha
doré ou de quelque autre souvenir, la principale raison pour visiter la Petite Inde
(hormis son atmosphère) tient sans aucun doute à ses restaurants. Un commerce sur
deux semble d’ailleurs en être un, et chacun se spécialise dans une variété différente
de cuisine indienne, la plupart offrant un buffet à volonté pour environ 15$.
Portrait - Population
Caribbean Community
Le quartier qui s’étend autour de Bathurst Street, au nord de Bloor Street, est le district
commercial de la communauté antillaise (Caribbean Community), surtout jamaïcaine.
De merveilleuses boutiques d’alimentation y proposent toutes sortes de délices des
îles, y compris des bouchées salées (savoury patty, ou chausson feuilleté farci de viande
épicée) et du roti (galette garnie de viande, de poisson ou de légumes).
Rosedale
Les deux quartiers les plus riches et les plus huppés de Toronto se trouvent au nord
du centre-ville. Rosedale est délimité par Yonge Street à l’ouest, l’autoroute de la
Don Valley à l’est, Bloor Street au sud et St. Clair Avenue au nord. Rosedale était à
l’origine le domaine du shérif William Jarvis, et ce nom lui fut donné par son épouse
Mary en raison des roses sauvages qui y poussaient en abondance à l’époque. Les
roses sauvages et la maison qui dominait le ravin ne sont plus, puisqu’elles font
place aujourd’hui à une série de rues en lacet bordées d’exquises demeures rendant
hommage à une variété intéressante de styles architecturaux.
Forest Hill
Au nord de St. Clair Avenue débute le chic quartier de Forest Hill, qui s’étend au nord
jusqu’à Eglinton Avenue, à l’est jusqu’à Avenue Road et à l’ouest jusqu’à Bathurst Street.
Sans doute pour lui permettre de rester fidèle à son nom, l’un des premiers règlements
de cet ancien village, promulgué dans les années 1920, stipulait qu’un arbre devait
être planté sur chaque parcelle de terrain. Ce havre de verdure accueille certaines
des résidences les plus prestigieuses de la ville, plusieurs d’entre elles pouvant être
admirées sur Old Forest Hill Road. Cette communauté est en outre le siège d’une des
écoles privées canadiennes les plus réputées, l’Upper Canada College, où ont étudié
des sommités telles que les écrivains Stephen Leacock et Robertson Davies.
Cabbagetown
Cabbagetown fut au XIXe siècle décrit comme le «plus grand quartier pauvre anglo-
saxon», un secteur à éviter pendant de nombreuses années. Cabbagetown s’est toute-
fois transformé depuis quelque temps et incarne aujourd’hui un haut lieu de l’embour-
Portrait - Population
geoisement torontois. Son nom lui vient des immigrants écossais qui s’y installèrent
au milieu du XIXe siècle et qui cultivaient des choux directement devant leur maison.
Vous y verrez de beaux grands arbres et de pittoresques maisonnettes victoriennes
dont plusieurs portent des plaques commémoratives. Les rues Winchester, Carlton,
Spruce et Metcalfe sont quant à elles flanquées de véritables perles architecturales.
The Annex
Au nord et à l’ouest de l’intersection de Bloor Street et d’Avenue Road, une zone
annexée à la ville de Toronto en 1887 s’étend jusqu’aux rues Dupont et Bathurst, et
porte le nom on ne peut plus approprié de «The Annex». Comme il s’agit là d’une
banlieue tracée sur plan, il n’est guère étonnant d’y voir prédominer une certaine
homogénéité architecturale, à tel point que les pignons, tourelles et corniches distinc-
tives sont tous alignés ici à égale distance de la rue. Ce quartier sert aujourd’hui de
lieu de résidence à des professeurs et étudiants d’université, à des journalistes et à des
gens de tout horizon. L’Annex est un autre quartier de restaurants et de boutiques, tout
indiqué pour faire des achats, manger ou simplement se promener pour s’imprégner
de l’atmosphère de la ville.
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The Beaches
Le dernier, mais non le moindre: le quartier des plages (Toronto a vraiment de tout!).
Connu des résidants sous le nom de «The Beaches» ou tout simplement «The Beach»,
c’est un des secteurs les plus charmants de Toronto, et pour des raisons évidentes,
puisque le soleil, le sable, une promenade lacustre, de classiques cottages recouverts
de bardeaux et de clins de bois, et l’eau à perte de vue, ne se trouvent qu’à courte
distance de tramway (dans Queen Street) du rythme effréné du centre-ville. Délimité
par Kingston Road, Woodbine Road, Victoria Park Avenue et le lac Ontario, The Beach,
plus qu’un simple quartier, représente un mode de vie. Son axe principal, Queen
Street, est émaillé d’innombrables restaurants, cafés et boutiques, et vous y trouverez
de tout, des vêtements signés pour enfants aux animaleries de luxe. Les trottoirs, la
promenade et la piste cyclable qui borde la plage sont ici davantage envahis par les
amateurs de patin à roues alignées, les cyclistes et les promeneurs accompagnés de
leurs chiens que les rues ne le sont par les voitures. Les visiteurs apprécieront au plus
haut point de pouvoir s’y gorger de soleil sur le sable chaud, de faire trempette dans
les eaux rafraîchissantes du lac ou, à la tombée du jour, de faire du lèche-vitrine et
de se prélasser sur une jolie terrasse.
Politique
En 1953, Toronto et 12 municipalités voisines s’unissaient pour former le «Grand
Toronto métropolitain» (Municipality of Metropolitan Toronto), soit la première entité
administrative métropolitaine du Canada. Puis, lorsque Toronto amalgama, en 1998,
les six municipalités qu’elle comptait en propre pour former une seule et unique ville
de Toronto, un nouveau conseil municipal fut créé, constitué de deux conseillers par
quartier pour un total de 58 conseillers (plus le maire de Toronto).
La politique municipale n’est reliée directement à aucun grand parti politique, mais
il n’en demeure pas moins qu’elle exerce une influence non négligeable sur la scène
provinciale et fédérale. L’agglomération de Toronto, avec ses 5,1 millions d’habitants,
représente une partie importante de l’électorat provincial et fédéral, et influence sou-
vent la politique canadienne. Toronto est, depuis la Confédération de 1867, la capitale
de la province de l’Ontario.
Économie
Portrait - Population
Il y a une trentaine d’années, Toronto est passée au premier rang des villes cana-
diennes, qu’elle domine sur le plan de la population et de l’économie. Si les secteurs
industriel et manufacturier ont perdu quelque peu d’ardeur ces dernières années,
Toronto est demeurée quand même une ville au rôle prépondérant grâce à son puis-
sant secteur financier. Les plus grandes banques canadiennes y ont toutes d’impor-
tantes installations, et la plupart des grandes firmes et compagnies d’assurances y ont
leur siège social. La Bourse de Toronto occupe elle aussi une place importante à l’in-
térieur du marché nord-américain, tout juste derrière la Bourse de New York. Dans le
domaine industriel, la construction automobile constitue une part vitale de l’économie
torontoise, suivie de la production de machinerie lourde, de la transformation du fer,
des aciéries, des usines de produits chimiques et d’une industrie d’appareils électro-
niques en pleine expansion. La plupart de ces entreprises sont concentrées autour du
lac Ontario, d’Oshawa à St. Catharines, dans ce qui est plus communément appelé le
«Golden Horseshoe», la région la plus industrialisée de tout le Canada. Cette région
est aussi favorisée par un accès à la Voie maritime du Saint-Laurent et à un réseau
ferroviaire très étendu, de même que par un accès rapide aux voies de communication
31
de tout l’Ontario. L’industrie touristique devient aussi de plus en plus importante dans
cette ville progressiste et d’aspect futuriste avec sa CN Tower effilée.
Arts
Que ce soit en peinture, en littérature, en musique ou en cinéma, les artistes onta-
riens ont cherché, au fil des ans, à créer des œuvres à saveur canadienne tout en
se distinguant des mouvements artistiques anglais et américains dont l’influence est
incontestable. Cette quête, qui aura porté ses fruits, n’a sans nul doute pas toujours
été aisée, bien que privilégiée par la création d’organismes gouvernementaux comme
le Conseil des arts du Canada, qui a pour mission de subventionner les entreprises
culturelles afin de mettre en valeur les artistes du pays.
La peinture
Ce n’est qu’avec l’avènement du XIXe siècle qu’il devient possible de commencer à
parler de mouvements artistiques à Toronto. Dès les premiers jours de la colonisation
émergent du lot des peintres de talent qui trouvent une source d’inspiration auprès
de maîtres européens et délaissent ainsi leur petite colonie qui étouffe, selon eux,
leur esprit créateur. Ils ont alors pour principaux clients l’Église et la bourgeoisie, qui
les incitent à ne réaliser que des œuvres à caractère religieux (autels, orfèvrerie) ou
des portraits de famille.
Au cours des premières années du XXe siècle, de grands peintres paysagistes ontariens
se font connaître en créant un art véritablement canadien (et donc distinct de l’art
européen). Tom Thomson, dont les toiles offrent une représentation bien particulière
des paysages uniques du Bouclier canadien, est à l’origine de ce mouvement. Il
meurt cependant prématurément en 1917, à l’âge de 40 ans. Son influence s’avère
toutefois indéniable sur un des groupes de peintres les plus marquants en Ontario et
au Canada anglais, le Groupe des Sept (Group of Seven), dont la première exposition
se tient à Toronto en 1920. Ces artistes, Franklin Carmichael, Lawren S. Harris, Frank
Johnston, Arthur Lismer, J.E.H. MacDonald, A.Y. Jackson et Frederick Varley, sont tous
des paysagistes. Bien qu’ils collaborent étroitement, chacun va développer son propre
langage pictural. Ils se démarquent par l’emploi de couleurs vives dans la composition
de paysages typiques du Canada.
Un artiste écossais a beaucoup marqué les arts à Toronto: le sculpteur Henry Moore.
Sa sculpture The Archer, qui domine le Nathan Philips Square, est l’un des premiers
exemples d’art public à Toronto et a contribué à la transformation de cette ville. Moore
Portrait - Arts
a fait don de ses œuvres complètes à l’Art Gallery of Ontario (AGO), où son curieux
Form marque l’entrée.
La littérature
Puisqu’elle est la plus grande ville du Canada, il n’y a rien d’étonnant à ce que Toronto
soit la Mecque de l’édition canadienne-anglaise. Siège d’un grand nombre d’éditeurs
canadiens parmi les plus importants, et par ailleurs le théâtre de l’International Festival
of Authors, Toronto possède une riche histoire littéraire.
Les premiers habitants de Toronto se percevaient comme des sujets britanniques. Ces
loyalistes nourrissaient d’ailleurs des vues foncièrement anglaises dans leur essence,
et ils s’évertuaient à les faire valoir dans la littérature de leur terre d’accueil. La rupture
avec la Couronne et les traditions du Vieux Continent se serait bien effectuée d’elle-
32
même en temps et lieu, mais la présence des Américains nouvellement indépendants
au sud de la frontière contribua vraisemblablement à accélérer les choses. Aux États-
Unis, nombre d’auteurs s’étaient fait connaître non seulement comme de simples
écrivains de langue anglaise, mais aussi comme des écrivains américains à part entière,
et cette émancipation suscitait l’envie des auteurs Canadiens-anglais en général et des
auteurs torontois en particulier.
Bien que l’écrivaine torontoise Mazo de la Roche (1879-1961) soit aujourd’hui bien
connue en tant qu’auteure canadienne de grand talent, elle n’en réclamait pas moins
de puissants liens avec l’Empire britannique. Ses romans de la série «Jalna» (1927-1960)
décrivent la vie des habitants de la périphérie de Toronto.
L’écrivain et journaliste torontois Morley Callaghan (1903-1990) est réputé pour son
roman That Summer in Paris (1963), qui raconte son été de 1929, passé en compagnie
d’Ernest Hemingway et d’autres membres de la «génération perdue» (expatriés établis
à Paris). En tant que collaborateur au fameux magazine New Yorker et lauréat du prix
du Gouverneur général (1951) pour The Loved and the Lost, Callaghan a plus d’une fois
choisi d’obscurcir son environnement dans ses œuvres de fiction, de sorte que sa pro-
duction littéraire fait figure d’exception en regard des normes propres à la littérature
canadienne-anglaise, sans cesse en quête d’une solide identité qui lui soit propre. Sa
fiction dépeint souvent la dure vie anonyme des citadins dans l’espoir de promouvoir
un engagement social plus profond.
Les années 1970 voient naître à Toronto des mouvements modernes tels qu’Open
Letter, qui cherche à donner du sang neuf à des idées anciennes. La ville sert de toile
de fond prédominante à de nombreuses œuvres de deux des plus éminents auteurs
canadiens.
Le deuxième de ces auteurs est Margaret Atwood, une féministe, satiriste, nationaliste
canadienne, poète et romancière qui se fit le porte-flambeau du modernisme au cours
des années 1970. Ses productions littéraires et critiques ont énormément contribué aux
efforts visant à définir la culture et la littérature canadiennes-anglaises.
Toronto est aussi une capitale mondiale du multiculturalisme. Il est donc tout à fait
naturel que nombre d’auteurs étrangers aient choisi d’y élire domicile. Aussi l’écrivain
Portrait - Arts
d’origine sri lankaise Mickael Ondaatje y habite-t-il désormais, et son roman In the Skin
of the Lion (1987) se déroule dans la Ville reine. La construction du viaduc de la rue
Bloor et l’aménagement de l’usine de filtration Harris ont tous deux leur place dans
son roman et ajoutent à l’intérêt de sa lecture. Le roman d’Ondaatje, The English Patient,
qui lui a d’ailleurs valu le prix Booker en 1993, fait en quelque sorte suite à In the Skin
of a Lion, et fut la trame du film gagnant aux Oscars en 1996 sous le même titre.
Austin Clark réside également à Toronto, et son roman The Meeting Point dépeint la vie
antillaise dans la métropole. Finalement, mentionnons aussi Timothy Findley (1930-
2002), lauréat du prix du Gouverneur général en 1977 pour son roman The Wars, inspiré
des expériences de son oncle comme soldat pendant la Première Guerre mondiale.
33
Margaret Atwood
Le théâtre et la danse
Portrait - Arts
Le cinéma
Tout au long de la première moitié du XXe siècle, le cinéma canadien a été, à quelques
exceptions près, inexistant. Pour beaucoup de Canadiens, il était tout à fait inutile
et même futile de s’opposer au cinéma américain, le cinéma le plus populaire et de
loin celui qui connaît la plus grande réussite. Cependant, à partir des années 1950, le
cinéma canadien va commencer à se développer et à se trouver une identité propre.
Mais il faut attendre 1963, avec le film Nobody Waved Goodbye, pour que Toronto se
donne une identité cinématographique et, par la même occasion, ouvre la voie à une
culture cinématographique canadienne. Des personnages comme Norman Jewison,
mieux connu pour avoir produit des films comme Moonstruck et Fiddler on the Roof, vont
faire leur apparition et influencer de façon importante le développement de l’industrie
cinématographique torontoise. Le cinéma canadien demeure quand même très mar-
ginal par rapport au géant américain. Aujourd’hui, la proportion de films canadiens à
l’affiche dans les différentes salles du Canada constitue à peine 2,5 %. Il n’est donc pas
étonnant que plusieurs artistes torontois comme Rick Moranis et David Cronenberg
soient attirés par l’énorme industrie cinématographique américaine.
Toronto n’en demeure pas moins une ville très active en matière de cinéma. Sur-
nommée la «Hollywood du Nord» à l’instar de Vancouver, Toronto est une ville recher-
chée par de nombreux réalisateurs pour sa diversité, pour la qualité des centres
de production et pour les nombreux talents locaux. De toute l’Amérique du Nord,
seulement Hollywood et New York surpassent Toronto sur le plan de la production.
Grâce à la quantité et à la diversité de ses quartiers, Toronto est en mesure d’offrir
une variété de sites utilisés pour doubler des villes comme Boston, New York, Tokyo,
Philadelphie et même certaines villes européennes comme Vienne. De nombreux
producteurs américains décident d’utiliser Toronto comme lieu de tournage pour
Portrait - Arts
l’économie que cela représente, car tourner un film à Toronto s’avère beaucoup moins
cher qu’aux États-Unis. Il va sans dire que le Festival international du film de Toronto
(Toronto International Film Festival), qui a lieu chaque année au mois de septembre,
attire de nombreux cinéphiles.
La musique
Nombre de musiciens nés à Toronto ou y ayant vécu se sont fait connaître sur la
scène internationale. Voici une très brève biographie de quelques-uns d’entre eux,
parmi les plus connus.
Né à Toronto le 25 septembre 1932, le pianiste Glen Gould est sans aucun doute
un des plus célèbres. Dès sa plus tendre enfance, il a été bercé dans un univers de
musique. Apparentée au compositeur Edvard Grieg, sa mère lui enseignera jusqu’à
35
l’âge de 10 ans les premiers rudiments du piano et de l’orgue. Mais le jeune Glen
Gould deviendra très rapidement un élève exceptionnellement doué qui, dès l’âge de
cinq ans, apprend la composition musicale.
La virtuosité de Glen Gould fut unanimement reconnue lors de son premier concert
donné en public, en 1945. Un an plus tard à peine, il fit ses débuts en tant que soliste
lors d’un concert à la Royal Academy, où il interpréta le Quatrième Concerto pour piano
de Beethoven (1806); dès l’âge de 14 ans, il fit son entrée à l’orchestre symphonique
de Toronto.
Amené à travailler avec les plus grands musiciens, notamment Herbert von Karajan,
qui dirigeait l’orchestre philharmonique de Berlin, ou Leonard Bernstein et l’orchestre
philharmonique de New York, Glen Gould s’imposa sur la scène mondiale comme l’un
des plus talentueux musiciens de son époque. Davantage attiré par la composition et
l’enregistrement en studio que par les concerts à grand spectacle, Glen Gould décida
de faire ses adieux prématurément à la scène le 10 avril 1964, lors d’un récital à Los
Angeles, et de consacrer le reste de son existence à la création et à l’enregistrement
de nombreuses œuvres. Il est mort à Toronto le 4 octobre 1982.
C’est à Toronto, le 12 novembre 1945, que naissait le chanteur Neil Young. Il n’y passe
cependant qu’une partie de sa jeunesse avant de déménager avec sa mère à Winnipeg,
au Manitoba, où il débute sa carrière de musicien, pour finalement s’installer en Cali-
fornie. D’abord membre de différents groupes, notamment les Squires, The Buffalo
Springfield et surtout Crosby, Stills, Nash and Young, il débute sa carrière solo en 1969
avec un album éponyme. En 1972, il enregistre Harvest, son microsillon le plus vendu
et le plus connu, qu’il considère lui-même comme son enregistrement le plus réussi.
Il fait aussi partie, depuis 1994, du Temple de la renommée du rock.
L’avenue Yorkville de Toronto a vu naître quelques-uns des plus grands talents des
années 1960. L’auteur-compositeur-interprète folk Gordon Lightfoot et les fameux
chanteurs folks Ian and Sylvia sont de ceux qui ont débuté leur carrière dans les boîtes
et les cafés de l’avant-gardiste Yorkville.
The Band est un autre fameux nom dans l’histoire du rock-and-roll. Originaire de
Toronto, ce groupe de musiciens a acquis une grande popularité vers la fin des années
1960, à la suite d’une réussite remarquable sur la scène musicale folk de Toronto et
comme groupe accompagnateur de Bob Dylan. Après le succès de la chanson «The
Weight» et du film The Last Waltz, The Band a cessé d’exister.
Plus récemment, les Barenaked Ladies composent et jouent de la musique qui oscille
entre le rock, le jazz et la musique folk. Originaire de Toronto, tout comme les musi-
Portrait - Arts
ciens précédents, le quatuor des Cowboy Junkies a connu un grand succès avec son
album The Trinity Session, enregistré à l’intérieur de la Holy Trinity Church, à deux pas
du centre Eaton.
La scène musicale torontoise est particulièrement fertile depuis la fin des années 1990.
Des groupes aux styles très variés comme Broken Social Scene, Do Make Say Think,
Ron Sexsmith et The Constantines connaissent un succès tant critique que commercial
et s’imposent régulièrement aux États-Unis.
L’architecture
Ce sont des préoccupations d’ordre militaire qui, en 1793, ont donné naissance à
la ville de Toronto (alors baptisée York). On traça rapidement des rues de manière
à former une dizaine de quadrilatères autour de l’intersection de King Street et de
36
Sherbourne Street, à l’est du port et du fort York, donnant ainsi le jour à Muddy York
(York la boueuse). Cette petite agglomération n’en avait pas moins été désignée
comme la capitale du Haut-Canada, si bien qu’elle devait se doter d’un certain air de
civilité. Les constructions de bois alignées à la hâte le long de ses rues furent donc
tout aussi rapidement remplacées par des édifices georgiens, et un palais de justice,
une prison, une église, un bureau de poste et des aménagements portuaires en vinrent
bientôt à compter parmi les structures permanentes de cette ville embryonnaire et
peu étendue. C’est ainsi que les gentilshommes venus s’établir dans cet avant-poste
militaire parvinrent à le façonner à l’image ordonnée de l’Empire britannique.
Au-delà des rues accolées les unes aux autres, plus ou moins au nord de l’actuelle
Queen Street, le gouverneur divisa en lots de longues et étroites bandes de parc de
manière à attirer l’aristocratie dans les colonies de la Couronne. L’époque georgienne
s’achevait à peine, et le style d’une solidité vigoureuse qui le caractérise fut la première
signature architecturale de la ville. Il laissa bien sûr son empreinte sur des églises et
divers bâtiments publics et commerciaux, mais un de ses legs les plus saisissants fut à
l’époque une résidence privée, The Grange, construite en 1817 sur le lot no 13. Quant
aux nantis de l’ère victorienne, ils retinrent qui le style gothique, qui le style roman,
italianisant ou Queen Anne, dans le but de faire valoir leur rang social.
L’utilisation de la brique fit l’objet de la première loi adoptée par la nouvelle munici-
palité de Toronto en 1834. Non seulement conférait-elle à la ville une allure durable,
qui à son tour inspirait confiance aux nouveaux arrivants de l’aristocratie anglaise,
mais aussi elle se voulait être un gage de sécurité, la prévention des incendies figurant
au premier plan des préoccupations des nouveaux pères de la ville. La présence de
glaisières à proximité assurait un approvisionnement inépuisable en briques rouges et
jaunes, la brique jaune étant devenue au fil des ans un élément distinctif de l’architec-
ture torontoise. D’abord dite «blanche» au XIXe siècle, la brique jaune constituait une
solution de rechange peu coûteuse par rapport au granit et au calcaire qui devaient
venir de loin.
Vers la fin du XIXe siècle, Toronto travaillait à l’annexion de plusieurs villages voisins,
une initiative qui eut pour effet d’accroître considérablement sa population, mais aussi
d’introduire de nouveaux éléments dans son architecture. La fusion de Yorkville, de
Brockton, de Riverdale, de l’Annex, de Seaton Village et de Parkdale avec Toronto
permit très rapidement à la capitale ontarienne d’élargir à souhait ses quartiers rési-
dentiels. Ces secteurs étaient alors caractérisés par des rangées de maisons régulières
et classiques, tantôt détachées et tantôt semi-détachées, qui arboraient souvent le style
Queen Anne ou néoroman de Richardson.
tois E.J. Lennox eut d’ailleurs recours à cette signature, due à l’Américain Henry
Hobson Richardson, pour la réalisation de beaucoup de ses œuvres parmi les plus
notoires, tant à titre privé qu’à titre public, entre autres l’édifice du Parlement et
l’ancien hôtel de ville.
La renaissance culturelle
Depuis 2002, Toronto connaît une renaissance architecturale sans précédent, touchant
principalement ses institutions culturelles. Une douzaine d’établissements ont déjà vu
leur visage remodelé, au gré des fantaisies d’architectes de renom. Cette renaissance
harmonisée a déjà laissé sa marque dans le paysage urbain de la ville, et est appelée
à positionner la ville comme une destination architecturale importante sur le plan
mondial.
L‘Ontario College of Art and Design (OCAD) a affecté une somme de quelque 42,5
millions au développement de son campus. Son ajout le plus célèbre est le Sharp
Centre for Design (SCD), une immense boîte rectangulaire et colorée, soutenue par
10 énormes pilotis d’acier. Depuis sa construction en 2004, le SCD fait jaser: on aime
ou on déteste. Néanmoins, tous s’accordent pour dire qu’il signe le début de l’ère de
Portrait - Arts
Parmi les revitalisations les plus marquantes, il faut souligner celle du Royal Ontario
Museum (ROM). Renaissance ROM est un récent projet d’agrandissement de 211 millions
de dollars qui a ajouté plusieurs galeries d’exposition, et qui a positionné le musée
comme l’un des plus importants musée d’histoire naturelle du monde. L’audacieuse
aile Michael Lee-Chin Crystal, dont le verre et l’aluminium s’imbriquent à l’ancienne
structure du musée, a été conçue par l’architecte Daniel Libeskind.
L‘Art Gallery of Ontario (AGO) a quant à elle fait appel au talent de l’architecte Frank
Gehry pour renouveler son visage. Le Transformation AGO Project a transfiguré la façade
du musée et a ajouté de nouveaux espaces d’exposition. Le tout a coûté 207 millions
de dollars.
38
Le Gardiner Museum n’a pas été oublié, bien que sa revitalisation ait été plus modeste
que celle de ses confrères. Ce musée dédié à la céramique a vu sa superficie agrandie
de 30%, notamment avec l’ajout d’un étage. Son plan d’agrandissement, All Fired Up!,
a été réalisé au coût de 18 millions de dollars.
Le Young Centre for the Performing Arts, dans le Distillery District, a été conçu par
la firme d’architectes KPMB (Kuwabara, Payne, McKenna, Blumberg). Il s’agit là d’un
centre qui regroupe à la fois des maisons d’enseignement, quelque 25 compagnies
de théâtre indépendantes et des salles de diffusion. Il abrite entre autres la célèbre
compagnie de théâtre de répertoire Soulpepper, de même que l’école de théâtre
George Brown.
Le Four Seasons Centre for the Performing Arts est devenu en 2006 la nouvelle maison
de la Canadian Opera Company et du National Ballet of Canada. La firme d’architectes
torontoise de renommée internationale Diamond and Schmitt l’a conçu. Toronto rêvait
depuis des décennies de pareille grande salle d’opéra à cinq balcons, qui est d’ailleurs
la seule au Canada.
Renseignements
généraux
L
e présent chapitre a pour but de vous aider à planifier votre
voyage avant votre départ et une fois sur place. Ainsi, il offre
une foule de renseignements précieux aux visiteurs venant de
l’extérieur quant aux procédures d’entrée au Canada et aux formalités
douanières. Il renferme aussi plusieurs indications générales qui pour-
ront vous être utiles lors de vos déplacements. Nous vous souhaitons
un excellent voyage à Toronto!
requis. Pour connaître la liste des pays pièce d’identité avec photo émise par un
dont le Canada exige un visa de séjour, gouvernement (par exemple, un permis
consultez le site Internet de Citoyenneté de conduire) et un certificat de naissance
et Immigration Canada (www.cic.gc.ca) ou ou une carte de citoyenneté.
prenez contact avec l’ambassade cana-
dienne la plus proche.
Les résidants d’une trentaine de pays
dont la France, la Belgique et la Suisse,
Prolongation du séjour en voyage de tourisme ou d’affaires,
n’ont plus besoin d’être en possession
Il faut adresser sa demande par écrit d’un visa pour entrer aux États-Unis à
au moins trois semaines avant l’expira- condition de:
tion du visa (date généralement inscrite
dans le passeport) à l’un des centres de
avoir un billet d’avion aller-retour;
Citoyenneté et Immigration Canada. Votre
passeport valide, un billet de retour, une présenter un passeport électronique
preuve de fonds suffisants pour couvrir sauf s’ils possèdent un passeport
le séjour ainsi que 75$ pour les frais de individuel à lecture optique en cours
dossier (non remboursables) vous seront de validité et émis au plus tard le 25
demandés. octobre 2005; à défaut, l’obtention
d’un visa sera obligatoire;
Avertissement: dans certains cas (études, projeter un séjour d’au plus 90 jours
travail), la demande doit obligatoirement (le séjour ne peut être prolongé sur
être faite avant l’arrivée au Canada. Com- place: le visiteur ne peut changer
muniquez avec Citoyenneté et Immigration de statut, accepter un emploi ou
Canada (p888-242-2100 de l’intérieur du étudier);
Canada, p514-496-1010, 416-973-4444 ou
présenter des preuves de solvabilité
604-666-2171 de l’extérieur du Canada, www.
(carte de crédit, chèques de voyage);
cic.gc.ca).
remplir le formulaire de demande
d’exemption de visa (formulaire
I-94W) remis par la compagnie de
transport pendant le vol;
41
le visa est toujours nécessaire pour Si vous voyagez avec un animal de com-
certaines catégories de voyageurs pagnie, il vous sera demandé un certificat
(étudiants ou visa précédemment de santé (document fourni par un vétéri-
refusé). naire) ainsi qu’un certificat de vaccination
contre la rage. La vaccination de l’animal
L’ESTA (Electronic System for Travel devra avoir été faite au moins 30 jours avant
Authorization) remplacera le formulaire I- votre départ et ne devra pas être plus
94W à partir du 12 janvier 2009. Il s’agira ancienne qu’un an.
d’un questionnaire, identique à l’I-94W,
à remplir impérativement sur Internet
avant un déplacement aux États-Unis afin
de recevoir une autorisation de voyage.
Information sur la procédure: www.cbp.
Accès et déplacements
gov/esta.
Orientation
Si vous désirez des renseignements concernant Accès au centre-ville par autocar: vous
un vol: pouvez également profiter du service
de navette par autocar, l’Airport Express
Terminal 1 (18,50$ aller simple, 29,95$ aller-retour;
p416-247-7678 p905-564-3232 ou 800-387-6787, www.
torontoairportexpress.com) reliant l’aéroport
Terminal 2 à divers points du centre-ville, y compris
p416-247-7678 certains grands hôtels. Il s’agit là d’un
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le kilométrage illimité ou non, et si l’as- 65 Front St. W.
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45
46
vous directement à votre association ou En transports en commun
encore à la CAA (p800-268-3750).
Les excellents transports en commun
de Toronto, qu’il s’agisse du métro, des
En autocar autobus ou des tramways, sont gérés par
la Toronto Transit Commission (TTC) (p416-
Les services d’autocars à destination et 393-4636, www.ttc.ca). Les trains de ban-
en provenance de Toronto sont assurés lieue sont gérés par la société GO Transit
par diverses compagnies dont les princi- (p416-869-3200, www.gotransit.com).
pales sont Greyhound Canada (p800-661-
8747, www.greyhound.ca) et Coach Canada Il existe quatre lignes de métro: la ligne
(p800-461-7661, www.coachcanada.com). jaune (Yonge-University – Spadina Line)
Les départs sont fréquents aussi bien vers forme un U et épouse un tracé nord-sud,
les villes éloignées que vers celles qui se la courbe inférieure du U correspondant
trouvent plus près de Toronto (notam- à l’Union Station; la ligne verte (Bloor-
ment Niagara Falls, voir p 52). Voilà un Danforth Line) court d’est en ouest le
moyen pratique et abordable d’atteindre long de Bloor Street et de Danforth Street
la Ville reine si vous ne disposez pas entre Kennedy Road et Kipling Road; la
d’une voiture, quoique certains trajets ligne bleue (Scarborough Rapid Transit)
puissent être longs. À titre d’exemple, la file vers le nord et l’est jusqu’à Ellesmere
durée du trajet proposé par Greyhound Road; enfin la ligne rose (Sheppard)
est de 6h45 au départ de Montréal (car débute au nord et poursuit son parcours
il n’y a pas d’autocar express, ils font vers l’est jusqu’à Don Mills. Il y a en
Renseignements généraux - Accès et déplacements
tous au moins cinq arrêts) et de 5h30 au outre le Harbourfront LRT (un tramway
départ d’Ottawa. à voie exclusive surélevée), qui part de
l’Union Station et longe le Queen’s Quay
Sur toutes les lignes, les animaux ne sont jusqu’à Spadina Avenue. Quant aux trains
pas admis. En général, les enfants de cinq de la banlieue est et ouest, ils sont tous
ans et moins sont transportés gratuite- accessibles de la station Union dans Bay
ment. Les personnes de 60 ans et plus Street et Front Street. Ces trains sont sûrs
ont droit à des rabais. et propres. Les autobus et les tramways
sillonnent pour leur part les principales
Gare routière de Toronto, le Toronto Coach artères de la ville. Vous pouvez effec-
Terminal (610 Bay St.) se trouve au centre- tuer des correspondances entre autobus,
ville à proximité du quartier chinois tramways et métro sans avoir à payer de
(Chinatown). nouveau, mais n’oubliez pas de vous
munir d’un billet de correspondance.
Procurez-vous également un exemplaire
En train du plan du réseau de la TTC, le Ride
Guide, qui identifie la majorité des attraits
VIA Rail (p888-842-7245, www.viarail.ca) est principaux et vous indique comment y
la seule compagnie qui assure la liaison aller en transport en commun.
par train entre les provinces canadiennes,
et elle dessert plusieurs villes du nord La TTC propose par ailleurs un service
et du sud de l’Ontario. Plusieurs départs de transport pour les usagers en fauteuil
ont lieu chaque jour à Montréal, Ottawa roulant, connu sous le nom de «Wheel-
et Windsor vers Toronto, et deux trains Trans». Les coûts sont les mêmes que
se rendent tous les jours à Niagara Falls pour les transports réguliers, et le service
au départ de Toronto. Tous les trains à est assuré de porte à porte. Il suffit de
destination de Toronto arrivent à l’Union réserver sa place une journée à l’avance
Station (65 Front St. W., entre York St. et Bay au p416-393-4111.
St.).
Un titre de passage unique coûte 2,75$
pour un adulte, 1,85$ pour un aîné ou un
étudiant (vous devez posséder une carte
d’étudiant de la TTC) et 0,70$ pour un
47
France
Taux de change
Ambassade de France
42 promenade Sussex 1$CA = 0,68€
Ottawa, K1M 2C9 1$CA = 1,05FS
p613-789-1795 1$CA = 0,93$US
o613-562-3735
www.ambafrance-ca.org 1€ = 1,49$CA
1FS = 0,95$CA
Consulat de France 1$US = 1,08$CA
2 Bloor St. E.
Suisse
Ambassade de Suisse Argent et services financiers
5 av. Malborough
Ottawa, K1N 8E6
p613-235-1837 Monnaie
o613-563-1394 L’unité monétaire est le dollar ($), lui-
www.eda.admin.ch même divisé en cents. Un dollar = 100
cents (¢).
Consulat de Suisse
154 University Ave., bureau 601 La Banque du Canada émet des billets
Toronto, M5H 3Y9 de 5, 10, 20, 50 et 100 dollars, et des
p416-593-5371 pièces de 1, 5, 10, et 25 cents, et de 1
o416-593-5083 et 2 dollars.
www.eda.admin.ch
Il se peut que vous entendiez parler de
Animaux domestiques pennies, nickels, dimes, quarters, loonies et
même parfois de toonies. Il s’agit en fait
Si vous avez décidé de voyager avec respectivement des 1¢, 5¢, 10¢, 25¢ et
votre animal de compagnie, sachez qu’en 1$ et 2$.
règle générale les animaux sont interdits
dans plusieurs commerces, notamment
les magasins d’alimentation, les restau- Banques et guichets automatiques
rants et les cafés. Certaines personnes On peut retirer de l’argent dans n’im-
optent donc pour attacher leur chien porte quel guichet automatique, partout
devant l’établissement où elles ont des au Canada, grâce aux réseaux Interac
courses à faire. Il est toutefois possible et Cirrus. La majorité des guichets sont
d’utiliser le service de transport public; ouverts en tout temps. La plupart des
les animaux de petite taille peuvent être guichets automatiques accepteront les
amenés en autobus ou en métro s’ils sont cartes de banques européennes, et vous
dans une cage ou dans vos bras. Enfin, pourrez alors retirer de votre compte
il est possible de promener votre chien directement. Il est aussi possible d’ob-
50
tenir de l’argent à partir de sa carte de Chèques de voyage
crédit. Notez que, dans tous les cas, votre
banque vous facturera des frais fixes. N’oubliez pas que les dollars canadiens et
américains sont différents. Aussi, si vous
De nombreuses banques offrent aux ne songez pas à vous rendre aux États-
touristes la plupart des services courants, Unis lors d’un même voyage, il serait
attention cependant aux commissions. La préférable de faire émettre vos chèques
majorité des banques changent les dollars en dollars canadiens. Cela vous évitera de
américains, et la plupart sont en mesure perdre au change. Les chèques de voyage
de changer les euros. sont généralement acceptés dans la plu-
part des grands magasins et dans les
hôtels, mais il vous sera plus économique
Pour ceux qui ont choisi un long séjour, de les encaisser dans les banques.
notez qu’une personne non résidente ne
peut pas ouvrir un compte bancaire
courant. Les personnes qui ont obtenu Climat
le statut de résident, permanent ou non
(immigrants, étudiants), peuvent ouvrir Toronto bénéficie d’un climat relative-
un compte de banque. Il leur suffira,
Renseignements généraux - Renseignements utiles, de A à Z
Noël Pharmacies
25 décembre (plusieurs établissements sont
aussi fermés le 26 décembre) La plupart des pharmacies font partie de
grandes chaînes de commerces qui res-
semblent à des supermarchés des cosmé-
tiques et des médicaments. Ne soyez pas
Laveries étonné d’y trouver aussi des chocolats ou
On retrouve des laveries automatiques à de la poudre à lessiver en promotion à
peu près partout dans les centres urbains. côté de boîtes de bonbons pour la toux
Dans la majorité des cas, le savon est ou de remèdes pour les maux de tête.
vendu sur place. Bien qu’on y trouve
Dans la majorité des cas, les musées 700 Bay St. (juste au sud de Gerrard St.)
sont payants. Toutefois quelques musées p416-979-2424
et expositions sont gratuits les mercredis 2345 Yonge St. (angle Eglinton Ave.)
soir. Des rabais sont possibles pour les 60 p416-487-5411
ans et plus, les étudiants et les enfants.
Renseignez-vous!
Poste
Personnes à mobilité réduite Postes Canada (p416-979-8822 ou 866-607-
6301, www.postescanada.ca) offre des ser-
Toronto Tourism (p416-203-2500 ou 800- vices postaux fiables partout à travers le
499-2514) a préparé une petite brochure pays. En 2008, il en coûtait 0,52$ pour
destinée à faciliter les déplacements expédier une lettre de 30g ou moins à
des voyageurs en fauteuil roulant. Vous l’intérieur du Canada.
pourrez vous la procurer au kiosque d’in-
formation de Queen’s Quay (voir p 54). Vous trouverez des bureaux de poste
dans tous les quartiers de la ville, de
Une autre plaquette, Toronto With Ease, est même que des comptoirs postaux amé-
disponible chez March of Dimes (10 Overlea nagés dans de nombreuses pharmacies
Blvd., p416-425-3463 ou 800-263-3463, et certains magasins à rayons.
www.marchofdimes.ca), qui vous rensei-
gnera sur les différents services offerts
aux personnes à mobilité réduite à tra- Pourboire
vers la ville.
Le pourboire s’applique à tous les ser-
La Toronto Transit Commission fait circuler vices rendus à table, c’est-à-dire dans
un autobus conçu à l’intention des per- les restaurants et autres établissements
sonnes qui se déplacent en fauteuil rou- où l’on vous sert à table (la restauration
lant (voir p 46), et l’autocar Airport Express rapide n’entre donc pas dans cette caté-
de l’aéroport international Pearson peut gorie). Il est aussi de rigueur dans les
également accueillir les personnes à bars, les boîtes de nuit et les taxis.
mobilité réduite (voir p 42).
54
Selon la qualité du service rendu, il faut The Abbey Bookshop
compter environ 15% de pourboire sur La librairie canadienne de Paris
le montant avant les taxes. Il n’est pas, 29 rue de la Parcheminerie
comme en Europe, inclus dans l’addition, 75005 Paris
et le client doit le calculer lui-même et p01.46.33.16.24
le remettre à la serveuse ou au serveur. o01.46.33.03.33
Service et pourboire sont une même et
seule chose en Amérique du Nord. La Librairie du Québec
30 rue Gay Lussac
75005 Paris
Presse écrite p01.43.54.49.02
o01.43.54.39.15
Vous trouverez facilement des journaux
québécois et internationaux dans les
kiosques de Toronto, de même que dans À Toronto
les librairies Chapters et Indigo, et dans
les magasins de revues tels que The Great Toronto Tourism
Canadian News Company (181 Bay St., p416- lun-ven 8h30 à 18h
207 Queen’s Quay W., bureau 590
Renseignements généraux - Renseignements utiles, de A à Z
À l’étranger
À Paris, vous pourrez vous procurer
des livres et des guides de voyage aux
adresses suivantes:
55
Santé
Pour les personnes en provenance de
l’Europe, aucun vaccin n’est nécessaire. Urgences
En ce qui concerne l’assurance maladie,
il est vivement recommandé pour toutes Police, ambulance et pompiers
les personnes qui résident en dehors de 24 heures sur 24
l’Ontario de souscrire à une assurance p911
maladie-accident. Divers types d’assu-
rances sont disponibles, et nous vous
Urgence médicale
conseillons de les comparer. Emportez
vos médicaments, surtout ceux qui exi- 8h à 16h
gent une ordonnance. Sauf indication p416-392-2000
contraire, l’eau est potable partout en
Ontario. Urgence dentaire
8h à 24h
Le programme d’assurance maladie du p416-485-7121
Québec rembourse aux résidants québé-
débutant par 800, 866, 877 ou 888, n’en- p416-392-6874) organise divers événe-
traîne pas de frais de communication, et ments et activités, et assure des services
ce, généralement, peu importe où vous regroupés à la communauté gay.
vous trouvez au Canada.
La Gay Pride, tenue à la fin de juin, est
Les appareils téléphoniques se trouvent un événement monstre. Cette semaine
à peu près partout. Certains fonctionnent de célébrations regroupe une foule
même avec une carte de crédit. Pour les d’activités et se termine par une fin de
appels locaux, la communication coûte semaine de trois jours pendant lesquels
0,50$ pour une durée illimitée. Pour les les rues du Village sont fermées à la cir-
interurbains, munissez-vous de beaucoup culation pour faire place à des tentes à
de pièces de monnaie ou, beaucoup l’intérieur desquelles on sert de la bière,
mieux, procurez-vous une carte d’appel à des scènes accueillant des musiciens et
d’une valeur de 10$, 15$ ou 20$ en vente des comédiens, à des vendeurs de rue et
dans les kiosques à journaux. aux quelque 750 000 personnes (gays et
hétéros) qui, bon an mal an, participent
Pour les interurbains au Canada et aux aux festivités et assistent au grand défilé
États-Unis et les numéros sans frais, com- du dimanche. Il s’agit d’ailleurs d’un des
posez le 1, puis le numéro à 10 chiffres. plus importants défilés de la ville, et
Pour téléphoner hors du Canada et des d’une des journées de la fierté gay les
États-Unis, faites le 011, puis l’indicatif du plus colossales en Amérique du Nord,
pays suivi du numéro de votre corres- comparable à celles de New York et de
pondant. San Francisco.
Attraits
touristiques
L
es circuits du présent chapitre vous feront découvrir les multi-
ples visages de Toronto, de son centre-ville dynamique à ses
zones résidentielles cossues, en passant par ses plages, ses artères
commerciales et ses quartiers étudiants ou bohèmes. D’autres vous
permettront d’explorer les environs de Toronto, qui présentent aussi
des attraits séduisants.
Plusieurs lieux d’intérêt décrits dans ce chapitre offrent des réductions aux enfants,
étudiants, aînés ou familles: demandez-les avant d’acheter vos billets. Plusieurs de
ces lieux sont ouverts seulement durant la saison touristique. Cependant, même hors
saison, certains vous accueilleront sur demande, surtout si vous y allez en groupe.
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Portland Ave.
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Strachan Ave.
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Toronto Toronto
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. FY Redpath Sugar Museum 4. EZ Power Plant Contemporary Art Gallery
2. EZ
3. EZ
Harbourfront Centre
York Quay Centre
5. EZ Queen’s Quay Terminal
6. DZ Toronto Music Garden
Toronto Islands
Attraits touristiques - Le Waterfront
fait prendre une courbe aux usagers de qui regorgent d’activités pour les jeunes.
la Gardiner Expressway!). Malgré tout, Vous remarquerez certainement l’énorme
il se dégage une impression étrange du sphère blanche qui se démarque des
Fort York, aujourd’hui prise en étau par autres bâtiments et qui abrite la Cinesphere
la ville et à proximité d’une voie ferrée (p416-314-9900), un cinéma IMAX doté
et d’une autoroute. d’un écran géant d’une hauteur de six
étages.
156 Toujours par Lakeshore Boulevard, di-
rigez-vous légèrement plus à l’ouest vers L’Ontario Place possède aussi une marina
l’Ontario Place. En tramway (no 511), des- à même d’accueillir environ 300 bateaux.
cendez à l’Exhibition Place. Le Children’s Village est un paradis pour
les petits, avec terrains de jeu, piscine,
L’Ontario Place (14$ accès au parc d’at- glissoires d’eau, fusils à eau, bateaux tam-
tractions seulement, 35$ laissez-passer d’une ponneurs, un centre Nintendo, le LEGO
journée donnant un accès illimité aux diffé- Creative Centre, un cinéma et d’autres
rentes attractions, réductions pour les jeunes attractions encore. Les moins jeunes
et les aînés, gratuit pour enfants de moins de pourront pour leur part apprécier l’im-
3 ans; en été tlj 10h à 18h, horaire variable mense Molson Amphitheatre extérieur, qui
le reste de l’année; service de navette gratuit présente chaque été divers spectacles de
depuis Union Station sam-dim; 955 Lakeshore musique dans un cadre spécial, au bord
Blvd. W., p416-314-9900, www.ontarioplace. du lac Ontario.
com), réalisée par Eberhard Zeidler dans
les années 1970, est formée de trois îles
reliées entre elles par des ponts. On peut
aussi y distinguer cinq structures suspen-
dues plusieurs mètres au-dessus de l’eau
Widm
Simcoe St
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King St. W.
D E F 63
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Wellington St. W.
York St.
Yonge St.
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LES ÎLES DE TORONTO
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Gibraltar Point and Natural
Science School
Lakeshore Ave. Jetée Lac Ontario
2 Manitou Beach
B C D E
65
66
Comme l’île ne compte qu’une seule de ce circuit correspondent aussi à celles
route, vous devez revenir sur vos pas de la ville souterraine. Ainsi, depuis
jusqu’au pont séparant Centre Island du Queen Street West, entre Yonge Street et
reste des îles. Continuez sur votre droite University Avenue, ce circuit va jusqu’à
pour atteindre la St. Andrews-By-The-Lake Dundas Street au nord. C’est dans ce sec-
Church, érigée en 1884 au sein du pre- teur qu’on peut admirer la plus grande
mier regroupement de cottages. Les concentration de gratte-ciel de la ville,
voiliers qui mouillent sur votre gauche de même que les corridors commerciaux
sont ceux du prestigieux Royal Canadian de sa célèbre ville souterraine (Under-
Yacht Club, installé ici. Sa présence, de ground City). Ici, le soir prend des allures
même que celle du Queen City Yacht de fête, alors que les travailleurs, qui sont
Club, contribuent à préserver l’allure plusieurs à habiter dans les copropriétés
de station balnéaire chic et exclusive de du quartier, se rencontrent dans les bars
cette partie des îles. Traversez le pont de et les lounges pour les cinq à sept, et que
bois jusqu’à l’île Algonquin pour explorer les nombreux restaurants accueillent les
ses coquettes rues flanquées de cottages, dîneurs avant leur sortie au théâtre ou
dont plusieurs ont fait l’objet de grands dans l’une des boîtes de nuit du quartier.
soins au fil des ans. Le nom des rues rap- Le centre-ville de Toronto est en cela un
pelle en outre aux visiteurs comme aux modèle pour de nombreuses villes nord-
résidants que les premiers habitants des américaines dont les quartiers des affaires
lieux tenaient eux-mêmes les îles pour un sont généralement désertés après la fer-
lieu de détente exceptionnel. meture des bureaux.
l’une des plus tranquilles et des plus pro- ses 553,33 m, ce qui en fait la structure
pres des îles. Le quai de Ward’s Island est autoportante la plus élevée du monde.
à proximité. Construite à l’origine par le CN (Canadian
National Railways) pour faciliter la trans-
Kensington Ave.
St. Andrew St.
Augusta Ave.
Wales Ave. D’Arcy St.
Chinatown
Huron St.
V Dundas St. W.
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Beverley St.
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Bathurst St.
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Richmond St. W.
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Adelaide St. W.
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ATTRAITS TOURISTIQUES Frontenac St.
1. DZ CN Tower 28. FX Canadian Pacific Building Clarence
2. CZ Rogers Centre Trader’sSt.
29. FXWellington Bank
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Windsor St.
4. Niagara St.
5. DX Princess of Wales Theatre 31. FY Number 15
6. DX Royal Alexandra Theatre 32. FX Original Toronto Stock 11
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Elizabeth St.
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70
riche famille Mirvish pour présenter des qui arbore 3 700 m2 de verre réfléchis-
comédies musicales dignes de Broadway. sant, a été conçu par le Canadien Arthur
Bien qu’aucune visite n’y soit autorisée, Erickson. Son hall somptueux présente
prenez la peine de jeter un coup d’œil à une incroyable luminosité et la grande
l’intérieur afin d’apprécier le décor mini- salle de concerts jouit d’une acoustique
maliste du hall d’entrée, axé sur la lune exceptionnelle, qu’exploitent d’ailleurs à
et les étoiles. souhait le Toronto Symphony Orchestra
et la Mendelssohn Choir. Appelé à
Ed Mirvish
Lorsque les lois sur le zonage empêchèrent Mirvish de raser les grandes rési-
dans le quartier des affaires de Toronto. la TD Canada Trust Bank, à l’angle sud-
Curieusement, la tour Sun Life a assuré la ouest; et le BMO Financial Group (Bank
survie de l’église en déboursant quelque of Montreal), à l’angle nord-ouest.
quatre millions de dollars pour que sa
construction se fasse aussi bien au-dessus Sur le plan historique, la haute finance
qu’au-dessous d’elle. torontoise a toujours gravité autour de ce
secteur. Tout a commencé à l’intersection
Ce circuit vous entraîne maintenant au des rues Yonge et Wellington, au milieu
cœur même du quartier des affaires (Finan- du XIXe siècle, où la seule forme de publi-
cial District) de Toronto. Cette portion du cité accessible aux institutions financières
circuit s’étend entre Adelaide Street au était l’architecture. L’image l’emportait sur
nord et Front Street au sud, puis entre tout à cette époque, et l’on cherchait à
University Avenue à l’ouest et Yonge créer une impression de solidité et de
Street à l’est. durabilité en construisant de majestueux
halls d’entrée, corniches, portiques et
Le point de rencontre des rues King et autres. Au début du XXe siècle, le cœur
Bay représente le centre aussi bien géo- du quartier s’était déjà déplacé plus au
graphique que symbolique du quartier nord, autour des rues King et Yonge,
des affaires de Toronto, et les quatre où l’élégance du style Art déco était en
angles de cette intersection se trouvent vogue. Au fur et à mesure qu’il s’étendit
occupés par quatre des grandes banques vers l’ouest, les gratte-ciel de Bay Street
nationales canadiennes: la Scotiabank, à se dressèrent l’un après l’autre, en bor-
l’angle nord-est; la Canadian Imperial dure des trottoirs, pour donner forme à
Bank of Commerce, à l’angle sud-est; une version plus «nordique» du canyon de
72
Wall Street. Au cours des deux dernières À l’angle nord-est, la Scotiabank (44
décennies, les tours de verre et d’acier King St. W.) se profile le long de King
sont devenues les pièces maîtresses de Street et a été construite, entre 1949 et
grands espaces ouverts, balayés par les 1951, selon des plans Art déco remisés
vents. Plus récemment, ces parcs de avant la guerre. En remontant Bay Street
béton sont entrés en compétition directe vers le nord, le prochain bâtiment que
avec le PATH, ce réseau de passages vous croiserez est le modeste National
souterrains qui ne cesse d’étendre ses Club Building (303 Bay St.), de style néo-
ramifications. georgien. Ce club fut fondé en 1874 afin
de promouvoir le mouvement Canada
La première tour d’acier et de miroir, la First, qui s’opposait à l’idée d’une union
Sun Life Tower (150-200 King St. W.), se éventuelle avec les États-Unis. Du côté
dresse en face de l’église St. Andrews, à ouest de Bay Street se trouve l’ancien
l’angle des rues Simcoe et King. La sculp- siège de la Trust and Guarantee Co. Ltd,
ture dont se pare sa façade est l’œuvre aujourd’hui devenu celui du BMO Finan-
de Sorel Etrog. cial Group (Bank of Montreal) (302 Bay
St.). Quelques pas plus au nord surgit le
13 Poursuivez votre route par King Street jus- Canada Permanent Building (320 Bay
Attraits touristiques - Le quartier des affaires et du spectacle
Composée de deux tours jumelles reliées Queen arbore de jolis ornements en terre
par une magnifique galerie de verre de cuite. Par ailleurs, une extension de style
cinq étages supportée par une énorme Art déco adjointe à l’ensemble en 1928
structure de nervures métalliques blan- donna lieu dans tout le magasin à une
ches, elle est à voir absolument. La BCE somptueuse rénovation que reflète bien
Place s’étend de Bay Street jusqu’à Yonge l’entrée située à l’angle des rues Rich-
Street. Il est très agréable de s’y arrêter mond et Yonge.
quelques moments pour s’y reposer ou
encore pour y manger. 13 Empruntez Yonge Street en direction nord.
Sur votre gauche resplendit la façade de ce
Envie... haut lieu du magasinage qu’est l’Eaton
Centre, tandis que sur votre droite vous ne
... de côtoyer des gens du hockey? tarderez pas à apercevoir d’autres majes-
Ne manquez pas de prendre un tueux théâtres de Toronto, à savoir les Elgin
repas au restaurant Wayne Gretzky’s and Winter Garden Theatres et le Canon
(voir p 160)! Theatre.
Bay: nommée en 1797, quand les cette rue fut créée à la demande du
limites de la ville de York ont été re- gouverneur Simcoe afin de relier la
poussées pour la première fois, cette ville de York à deux rivières, la Tha-
rue a des relations évidentes avec la mes à l’ouest et la Trent à l’est.
topographie de la ville, sur les rives du
lac Ontario. King: nommée en l’honneur du roi
George III, cette rue fut créée à la
Bloor: nommée en l’honneur de demande du gouverneur Simcoe en
Joseph Bloor (1788-1862), un bras- 1793.
seur qui vécut au numéro 100, cette
britannique, le Canon Theatre (263 Yonge 13 Revenez sur vos pas par Yonge Street, puis
St., p416-364-4100), anciennement connu tournez à gauche dans Shuter Street et faites
sous le nom de «Pantages Theatre», eut encore deux rues jusqu’au Massey Hall.
nombre d’affectations différentes, tantôt
comme palais d’images, tantôt comme Le Massey Hall (178 Victoria St., angle
cinéma de six salles, avant de retrouver Shuter St., p416-872-4255), qui portait au
toute sa splendeur d’antan en 1988- départ le nom de «Massey Music Hall»,
1989. est réputé pour son acoustique excep-
tionnelle. Bien que l’orchestre sympho-
nique de Toronto n’y joue plus, on peut
76
encore y entendre des concerts tout à fait tères d’imprimerie furent jetés dans le lac
respectables. Ontario. Après avoir perdu la course à
la mairie en 1836, il mena sans succès
13 Deux grandes églises de Toronto se trouvent une rébellion contre l’oligarchie, puis se
une rue plus à l’est. réfugia aux États-Unis.
Les catholiques, relativement peu nom- Le Mackenzie House Museum (5$; mai à
breux à Toronto au XIXe siècle, ont tout déc mar-dim 12h à 16h, jan à avr sam-dim
de même fait construire la St. Michael’s 12h à 17h; 82 Bond St., p416-392-6915) est
Cathedral (200 Church St.) entre 1845 aménagé dans une modeste résidence à
et 1867, édifice qui n’a cependant pas l’allure georgienne construite en 1857.
la prestance de la cathédrale anglicane Offerte à Mackenzie par un groupe
ou de l’église unie, toute proche. On d’admirateurs en 1859, la maison a été
reconnaît dans cette église l’architecture restaurée depuis par Heritage Toronto.
parfois touffue des temples catholiques Des guides en costumes d’époque y font
victoriens à travers son clocher à ouver- revivre pour les visiteurs les us et cou-
tures multiples, ses lucarnes massives et tumes de la classe moyenne du Toronto
son intérieur polychrome. On remarquera des années 1860. L’implantation de la
Attraits touristiques - Le quartier des affaires et du spectacle
plus particulièrement la fausse voûte maison est incongrue parce qu’elle est
étoilée réalisée vers 1870. Du côté sud la seule survivante d’une rangée d’ha-
de la rue Shuter, qui donne sur Queen bitations identiques. Elle est meublée
Street, la Metropolitan United Church d’antiquités et renferme par ailleurs une
(1870) est perçue comme un défi lancé reconstitution de l’atelier d’imprimerie
aux cathédrales aussi bien anglicanes de Mackenzie où vous pourrez admirer
(St. James Cathedral, voir p 83) que catho- sa presse maudite. Mackenzie eut pour
liques romaines, et elle incarne bien toute petit-fils William Lyon Mackenzie King,
la puissance sociale et commerciale de le premier ministre canadien en poste le
la communauté méthodiste de Toronto plus longtemps.
(les méthodistes, les congréganistes et
les deux tiers des presbytériens fondè- 13 Empruntez Dundas Street jusqu’à Yonge
rent ensemble l’Église unie en 1925). Street, puis tournez à gauche.
Compte tenu de ses dimensions et de son
emplacement imposants au milieu d’un Même si vous n’avez nullement l’in-
square couvrant toute l’étendue d’un tention de magasiner, donnez-vous au
quadrilatère, elle domine complètement moins la peine de jeter un coup d’œil
le secteur. à l’intérieur de l’Eaton Centre , qui se
trouve dans Yonge Street entre Queen et
13 Remontez Bond Street en direction de Dun- Dundas. De plus, s’il se trouve que vous
das et arrêtez-vous à la Mackenzie House. ayez besoin d’un article quelconque,
n’hésitez pas à vous attarder sous cette
En 1837, la colonie canadienne bouillonne. arcade au toit de verre où quelques moi-
Les tentatives pour implanter un gouver- neaux de la rue ont même élu domicile,
nement responsable n’aboutissent pas, et préférant cette structure à tout autre abri.
l’impatience à l’égard de l’Angleterre croît Les allées (appelées streets) qui arpentent
sans cesse. Louis-Joseph Papineau, dans ce centre commercial sur cinq étages
le Bas-Canada (le Québec), et William sont bordées de bancs et d’arbres. En
Lyon Mackenzie, dans le Haut-Canada levant la tête, vous verrez le magnifique
(l’Ontario), seront les deux principaux vol de bernaches en fibre de verre de
chefs des mouvements d’émancipa- Michael Snow, une œuvre intitulée Step
tion coloniale. Mackenzie était arrivé à Flight qui a été suspendue au-dessus de
Toronto en provenance de l’Écosse en la galerie marchande. Encadré par deux
1820. Avant de devenir le premier maire gratte-ciel de 30 étages et deux stations
de la ville, il publiait un journal intitulé de métro (Dundas et Queen), et ayant
The Colonial Advocate, qui enragea tant et une superficie de plus de 500 000 m2,
si bien le Family Compact (voir p 18) que l’Eaton Centre renferme 320 boutiques et
son atelier fut saccagé et que ses carac-
77
restaurants, deux parcs de stationnement ment de grès adopte un plan carré dis-
et un cinéma de 17 salles. tribué autour d’une cour centrale. Il s’agit
là sans contredit de l’exemple le plus pro-
13 Lorsque vous aurez vu suffisamment de bant du style néoroman de Richardson au
boutiques, quittez le centre Eaton par le Tri- Canada. Ce style a été développé dans
nity Square, à l’angle nord-ouest du centre les années 1870-1880 aux États-Unis par
commercial. l’architecte Henry Hobson Richardson à
partir du vocabulaire architectural de l’art
Ce charmant havre a bien failli ne jamais roman français. Il se définit par un trai-
exister. La Church of the Holy Trinity tement habituellement bossagé des sur-
(1847), le Rectory (1861) et la Scadding faces et des volumes. Les ouvertures cin-
House (1857) font partie des plus vieux trées, en grand nombre, sont encadrées
monuments de Toronto, et les premiers de colonnettes engagées qui confèrent
plans du centre Eaton prévoyaient leur aux bâtiments de ce style un caractère
démolition. Fort heureusement, suffisam- médiéval et pittoresque. Son élégant cam-
ment de gens se sont opposés à ce projet panile doté d’une horloge s’inscrit dans
pour qu’on décide de construire l’im- l’axe de Bay Street, l’artère de la haute
mense centre commercial autour de ces finance par excellence au Canada.
sa façade présente néanmoins une belle en 1793 la ville de York, qui allait devenir
unité d’ensemble. Elle adopte un plan à Toronto. Cette partie de la ville fut pen-
la mode palladienne, mais aussi un réper- dant longtemps le centre de l’activité
toire décoratif tiré des palais de la Renais- économique, principalement à cause
sance italienne, alors en vogue dans la de la proximité du lac Ontario. À la fin
haute société londonienne. Il est possible du XIXe siècle, le centre économique
de visiter le vestibule néoclassique ainsi se déplaça lentement vers ce qui est
que la magnifique bibliothèque de droit aujourd’hui le quartier des affaires, lais-
de l’Osgoode Hall en s’adressant au gui- sant ainsi à l’abandon tout un quartier
chet de l’entrée. de la ville. Le quartier de St. Lawrence a
été l’objet d’un réaménagement majeur
Situé non loin de l’Osgoode Hall, le au cours des 25 dernières années, financé
Campbell House Museum (4,50$; visites par les gouvernements fédéral, provincial
guidées de 30 min; 160 Queen St. W., p416- et municipal. De nos jours, le quartier
597-0227, www.campbellhousemuseum.ca) du marché St. Lawrence est un secteur à
sert de cercle privé à l’Advocates Society, la mode où l’on élit volontiers domicile.
un groupe sélect d’avocats ontariens. On y retrouve un heureux mélange d’ar-
La maison, construite en 1822 pour le chitectures des XIXe et XXe siècles où se
juge William Campbell, est une des plus croisent les différents groupes socioéco-
anciennes demeures qui subsistent à nomiques de la métropole canadienne.
Toronto. Sa façade en briques allie les
traditionnels éléments georgiens aux «fan- Le point de départ de la visite à pied de
taisies Adam», tel cet œil-de-bœuf ovale l’Old Town Toronto se trouve derrière
du fronton qui vient alléger la structure. le Berczy Park, au pied de la fresque
L’intérieur présente de belles boiseries et en trompe-l’œil peinte à l’arrière du
cheminées aux délicates guirlandes typi- Gooderham Building (49 Wellington St.).
ques de l’art des frères Adam, ces archi- Créée par l’Albertain Derek Besant en
tectes écossais qui ont balayé la Grande- 1980 et intitulée Flatiron Mural, elle est
Bretagne de leur raffinement antiquisant devenue une attraction très populaire à
à la fin du XVIIIe siècle. Toronto. Elle ne représente pas, contraire-
ment à ce que beaucoup de gens croient,
les fenêtres du Gooderham Building, mais
plutôt la façade du Perkins Building, situé
de l’autre côté de la rue, au 41-43 Front
Street East. Le Gooderham Building est
souvent appelé le Flatiron Building à cause
de sa structure triangulaire rappelant la
forme de son fameux cousin de New
York, qu’il précède d’ailleurs de quel-
79
ques années. Le Gooderham Building se
dresse sur un terrain de forme triangu-
laire à l’intersection de Wellington Street,
qui suit le quadrillage des rues imposé Hogtown
par les Britanniques lors de la fondation
de la ville de York, et de Front Street, Sans doute l’usine de style victorien
parallèle à la rive nord du lac Ontario. la plus pittoresque de Toronto se
Construit pour George Gooderham, un dresse‑t‑elle à l’angle des rues Fre-
homme d’affaires qui a fait fortune dans derick et Front. Érigé en 1867, ce
le domaine de la distillerie, cet édifice bâtiment en briques rouges, et aux
étonne autant par sa peinture murale que fenêtres cintrées encadrées de bri-
par son architecture de château. Il abrite ques ocre, abritait à l’origine l’usine
encore aujourd’hui plusieurs bureaux et
d’emballage de produits du porc
un petit bar au sous-sol.
William Davies Co., dont les acti-
vités ont mérité à Toronto l’un de
À l’angle sud-est de Yonge Street et de
Front Street, vous verrez le Sony Centre ses premiers sobriquets: Hogtown
for the Performing Arts (1 Front St. E., www. (Ville du porc).
sonycentre.ca). Avec ses 3 200 sièges, il
constitue la plus grande salle de théâtre,
de ballet et d’opéra au Canada. En réno-
vation au moment de mettre sous presse,
il rouvrira ses portes pour la saison 2009- la qualité et l’originalité de ses fruits et
2010. Une rue plus à l’est, vous aperce- légumes, poissons, saucisses et fromages.
vrez le St. Lawrence Centre (27 Front St. E), La Market Gallery, à l’étage, présente des
qui présente lui aussi plusieurs concerts expositions historiques et contempo-
et pièces de théâtre chaque année. raines sur le visage en perpétuel change-
Malgré une façade imposante, il offre un ment de Toronto, en faisant appel à des
photographies, à des plans de la ville et
droite dans Parliament Street puis à gauche duction de certains produits, notamment
dans Mill Street et marchez jusqu’à la pro- le bien connu Canadian Club, la distillerie
chaine rue où se dresse la distillerie Gooder ferme ses portes en 1990, après 153 ans
ham & Worts. d’exploitation. En 2001, le complexe est
racheté par Cityscape Holdings Inc., qui
Véritable petit bijou de l’ère industrielle, conçoit le projet ambitieux d’y établir un
le Distillery District (55 Mills St., www. joyeux mélange de galeries d’art, de stu-
thedistillerydistrict.com) n’a rien perdu de dios d’artistes, de salles de théâtre et de
ses airs d’antan, si ce n’est ce qui se cache restaurants (il y a même un grand spa!).
désormais derrière ses coquettes façades
de briques rouges. Fréquemment utilisée Le nouvel acquéreur a accompli un travail
comme décor pour le cinéma, l’ancienne impressionnant de sauvegarde en conser-
distillerie Gooderham & Worts, enclavée vant plutôt qu’en restaurant les lieux, ce
par la Gardiner Expressway et les nou- qui fait une énorme différence en termes
veaux développements immobiliers du de cachet et d’atmosphère. Contrairement
quartier de St. Lawrence, se présente à d’autres développements touristiques
comme l’un des complexes industriels du même genre, il est fréquenté par les
ATTRAITS TOURISTIQUES
1. AY
Gooderham Building 10. DY Enoch Turner Schoolhouse
2. AZ
Sony Centre for the Performing Arts 11. DY Little Trinity Church
3. AY
St. Lawrence Centre 12. BX Toronto’s First Post Office
4. AY
Beardmore Building 13. BY St. Lawrence Hall
5. BY
St. Lawrence Market 14. BY St. James Park
6. BY
Farmer’s Market 15. BY St. James Cathedral
7. CY
St. Lawrence Neighbourhood 16. AY Argus Corp.
Condominiums 17. AY Le Méridien King Edward
8. CY Canadian Opera Company 18. BY Toronto Sculpture Garden
9. DY Distillery District 19. BY Market Square
A B C D E
Moss Park Moss Park
QUEEN
Queen St. E.
t St.
Britain St.
Sackville St.
Brigh
Richmond St. E.
Power St.
X X
Richmond St. E.
Lombard St.
Jarvis St.
Corktown
Ontario St.
Adelaide St. E. E.
12 g St.
Sac
14 Town 11 Gile
le S
Court St.
ad
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of York .
Toronto St.
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Victoria St.
St.
KING
16 t. Trin tern
Ontario St.
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15 rbyS 10 Eas
De
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King St. E. 13
t.
OLD TOWN TORONTO
Princess St.
17
Sherbourne St.
18 6
George St.
Colborne St.
Berkeley St.
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Frederick St.
Front St. E. 8
Church St.
Leader Ln.
Wellington St. E. 1 19
E. 5
Trinity St.
St.
F ront St. Lawrence
Cherry St.
Mill St.
Parliament St.
Market St.
3 The Esplanade 9
7 David Crombie Park
2 Wilton St. Scadding Ave. The N
de
lana
Scott St.
Esp Distillery
The
District
Longboat Ave.
Yonge St.
Z Z
pressway
Gardiner Ex
E.
Lakeshore Blvd
0 100 200m
A B C D E
81
82
Torontois, car c’est un endroit agréable Saviez-vous que les biscuits de M. Christie
où aller prendre un repas ou simplement avaient vu le jour à Toronto? La première
se balader dans la zone piétonnière qui boulangerie de M. Christie, aujourd’hui
l’entoure. rachetée par Nabisco Brands (propriété
de Kraft Foods) et jadis comptant parmi
13 Remontez Trinity Street en direction de King les plus célèbres biscuiteries au monde,
Street. se trouvait ici même, dans King Street
East. Les chevaux utilisés pour la livraison
La coquette petite rue Trinity accueillait des précieuses friandises logeaient dans
jadis les habitations de nombreux tra- des écuries du 95 Berkeley Street, à une
vailleurs protestants pauvres de souche rue au nord de King, et les biscuits eux-
irlandaise qui, jusqu’en 1848, devaient mêmes étaient fabriqués un peu plus loin
payer pour faire instruire leurs enfants dans la rue King, au no 200. La boulan-
à l’école St. James, ce dont beaucoup gerie n’existe plus toutefois, puisque le
n’avaient pas les moyens. Mais, en bâtiment abrite désormais le pavillon St.
1848, le gouvernement ontarien libéra- James du collège George Brown.
lisa l’éducation, de sorte que plusieurs
enfants jusque-là tenus à l’écart purent Plus haut, dans Adelaide Street, se dresse
enfin bénéficier d’une instruction gra- la première banque de la municipalité
tuite. À Toronto, cependant, le conseil de York, la Bank of Upper Canada. À
municipal jugea cette mesure trop dras- l’époque de sa construction, en 1827,
tique, si bien qu’Enoch Turner, brasseur ce bâtiment de calcaire dominait les
et employeur d’une bonne partie de la rues non revêtues de la Muddy York, ainsi
population locale, fit construire à ses qu’on surnommait alors la ville, et l’édi-
frais, cette même année, la Trinity Street fice en question inspirait certes espoir et
School. Ce charmant édifice en briques confiance aux résidants de la municipa-
rouges et crème sera plus tard reconverti lité naissante. La banque a malheureu-
en école du dimanche pour le compte de sement fait faillite en 1866, après quoi
Attraits touristiques - Old Town Toronto
Montrose Ave.
Beatrice St.
Grace St.
QUEEN STREET WEST Portugal
Dundas St. W.
Lisgar St.
Gladstone Ave. Village
Palmerston Ave.
St. Matthias St.
Bellwoods Ave.
Gore Vale Ave.
Afton Ave. Halton St.
Claremont St.
Manning Ave.
Markham St.
Euclid Ave.
Foxley St.
Y
Dovercourt Rd.
Trinity-
Crawford St.
Ossington Ave.
Beaconsfield Ave.
Shaw St.
Argyle St.
Bellwoods
Northcote Ave.
Lisgar St.
Givins St.
Humbert St.
Park
Robinson St.
Strathcan Ave.
Z
Stafford St.
Stanley Ter.
Adelaide St. W.
Sud
bury
St.
Nia
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Jefferson Ave.
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Fraser Ave.
King St. W.
ln ut A
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Allan Lamport Stanley
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ve.
Stadium Park Dou Park
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t.
A B C
ATTRAITS TOURISTIQUES
1. FZ CHUM-City 4. AZ Gladstone Hotel
2. EZ Black Bull Tavern 5. BZ Museum of Contemporary Canadian Art
3. AZ Drake Hotel (MOCCA)
Attraits touristiques - Old Town Toronto
Envie...
Street West s’étend d’University Avenue
à Bathurst Street, à l’ouest. C’est là qu’on
trouve les boîtes et les restaurants bran-
... de prendre un verre? Si vous aimez
les endroits animés, rendez-vous à chés, de même que de nombreuses
l’Esplanade BierMarkt (voir p 192), qui boutiques de renom. Cependant, sachez
propose plus de 100 sortes de bières qu’entre Bathurst Street et Gladstone
en provenance des quatre coins du Avenue s’étend désormais le West Queen
monde. West (voir p 86), véritable bijou qui a pris
la relève anti-establishment d’une Queen
Street West qui s’est institutionnalisée
quelque peu depuis les années 1980. Ce
n’est pas par hasard si l’on surnomme
West Queen West, depuis quelques
années, le «quartier des arts et du design»,
soit l’Art & Design Disctrict.
D E F 85
Baldwin St.
Kensington
0 200 400m
Augusta Ave.
Bathurst St.
Ave.
Elizabeth St.
Chestnut St.
ugal Wales Ave.
Spadina Ave.
D’Arcy St.
age Kensington
Market N
Palmerston Ave.
Centre Ave.
ST. PATRICK
Dundas St. W.
Markham St.
Art Gallery
University Ave.
Euclid Ave.
of Ontario
Alexandra Y
Grange Pl.
St Patrick St.
Park
Beverley St.
Chinatown
McCaul St.
Simcoe St.
Grange Ave.
Grange
Denison Ave.
Park
Augusta Ave.
Cameron St.
Sullivan St. New City H
binson St. Carr St.
Osgoode
Phoebe St. Stephanie St. Hall
Soho St.
Wolseley St. Nathan
Philips
2
Bulwer St.
Renfrew Pl. Square
OSGOODE
Queen St. W.
1 Queen St.
lery Queen Street West
Duncan St.
trict
Widmer St.
Richmond St. W. Richmond
Peter St.
John St.
chell Ave.
Portland St.
Z
Bathurst St.
aide St. W.
Adelaide St. W. Adelaide S
Spadina Ave.
Pearl St.
ST. ANDREW
King St. W. King St. W.
D E F
construite en 1817-1818 par D’Arcy Boul- qu’au cœur du Chinatown pour manger et
ton Jr., alors membre de l’élite dirigeante faire quelques achats.
de Toronto, le très détesté «Family Com-
pact». La ville de Toronto avait à peine 30 Des enseignes aux couleurs vives, des
ans d’existence à cette époque, mais en trottoirs bondés, de la musique populaire
1837, l’année de la rébellion dirigée par cantonaise partout dans l’air, des étalages
Mackenzie, The Grange était déjà devenue de canards laqués, de merveilleux par-
le siège symbolique du pouvoir politique fums de fruits frais et de thé de ginseng,
britannique et incarnait dès lors le régime des odeurs prenantes de durions et de
colonial opprimant du Haut-Canada. En poisson frais: le Chinatown est un
1875, Goldwin Smith, un érudit d’Oxford, festin complet pour les sens. Le China-
s’y établit. Alors qu’il était perçu comme town de Toronto n’est pas le plus grand
un intellectuel libéral en son temps, la en Amérique du Nord, mais il est peut-
suspicion qu’il entretenait à l’égard des être le plus intéressant, le plus proche
autres races et religions ont depuis fait de la vie à Hong Kong et dans le sud de
la lumière sur sa bigoterie. Il n’en reçut la Chine. Ralentissez donc le pas pour
pas moins de très éminentes personna- donner à votre cerveau le temps d’enre-
lités dans sa demeure, y compris Winston gistrer toute l’information qu’il reçoit, et
Churchill, le prince de Galles (appelé à laissez-vous envoûter par toutes les mer-
devenir Edward VII) et Matthew Arnold. veilles et curiosités qui vous sollicitent
À sa mort, en 1910, Smith légua par tes- depuis les vitrines des magasins. Vous
tament sa résidence à l’Art Museum of ne le regretterez nullement. Les épiceries
Toronto, qui l’occupa au cours des 15 asiatiques, les herboristeries, les salons
années qui suivirent. Puis on y installa de thé et les commerces d’import-export
des bureaux rattachés au musée jusqu’en sont ici légion, sans parler des nombreux
1973, alors que la demeure retrouva toute petits (et moins petits) restaurants divins.
sa splendeur des années 1830 avant d’être Tout fait en sorte que chacun soit assuré
ouverte au public. Sa façade arrière fut d’y combler ses vœux. De plus, si vous
enfin intégrée à la galerie de sculptures êtes dans les parages le dimanche, rap-
de l’AGO en 1989. Il faut aussi noter que pelez-vous que vous pourrez en profiter
cette résidence de gentilhomme, pourvue pour faire l’expérience d’un délectable
d’un grand escalier en spirale et d’éton- dim sum local. En outre, le dimanche est
nants quartiers réservés aux employés la journée d’activités commerciales la
de la maison, fait partie des premières plus intense. Souvent, en été, la circula-
constructions en briques de Toronto. tion automobile du quartier est si conges-
tionné que marcher est plus rapide que
L’Ontario College of Art (100 McCaul St.) prendre le tramway!
logeait autrefois dans un bâtiment sem-
B C D E
0 200 400m
N
Croft St.
Major St.
Borden St.
College St.
College St.
Clinton St.
Little Italy X
Lippincott St.
Henderson Ave.
Kensington
Oxford St.
Mansfield Ave.
ATTRAITS TOURISTIQUES Mount
Cecil St. Henry St. Sinai
1. EY Textile Museum of Canada Nassau St. Hospital
Grace St.
LE CHINATOWN
Beatrice St.
Crawford St.
College Pl.
Euclid Ave.
Montrose Ave.
2. EY St. Patrick’s Chinese
Markham St.
Catholic Church
Bellevue Ave.
McCaul St.
Toronto
Augusta Ave.
3. DY Art Gallery of Ontario Western Baldwin St.
(AGO) Hospital 14
Murray St.
Baldwin St.
4. EY The Grange Denison Sq.
Portugal
Huron St.
5. EY Ontario College of Art
13 Elm St.
6. EZ Village by the Grange
7. DY Great China Herb Centre
Village Wales Ave.
D’Arcy St. Y
8. DY Tai Sun Co. 2
Kensington Ave.
9. DY Ten Ren Tea House
10
ET LE KENSINGTON MARKET
Palmerston Ave.
13. CY Kensington Market 8 3 5 1
14. CY Kiever Synagogue Alexandra
Park
Chinatown
Grange Ave. Grange Ave. 4
Trinity- Grange
Park
Grange Pl.
Trinity Dr.
St. Patrick St.
Bellwoods
Simcoe St.
University Ave.
Beverley St.
Claremont St.
Robinson St.
Bellwoods Ave.
St. Matthias Pl.
6
Ryerson Ave.
Denison Ave.
Z Phoebe St. Stephanie St. Z
Bathurst St.
Gallery
Cameron St.
Wolseley St.
Bulwer St.
District
Vanauley St.
Queen St. W.
A B C D E
89
90
Au Great China Herb Centre (405 Dundas St. du bâtiment. C’est ainsi qu’une nouvelle
W.), un médecin chinois se propose de porte fut aménagée du côté de la rue
vous soulager de vos maux grâce à une Dundas, de manière à déplacer la façade
potion préparée à partir d’ingrédients se de l’édifice, et que deux lions de pierre
trouvant dans les centaines de tiroirs et furent chargés de garder l’entrée originale
de jarres soigneusement étiquetés et ali- sur Spadina Avenue. Reste maintenant à
gnés le long des murs. Chacun de ces voir si une entreprise parviendra à s’y ins-
ingrédients est pesé sur une balance à taller avec succès, l’activité commerciale
l’ancienne, et le montant de la facture est semblant ici se confiner à la vente de
calculé avec une rapidité déconcertante t‑shirts, de valises et de sacs de voyage, et
sur un authentique abaque. dans la rue même le plus souvent!
ATTRAITS TOURISTIQUES
1. CZ Ontario Legislature 13. CY Philosopher’s Walk
2. BY University of Toronto 14. CX Royal Conservatory of Music
3. CY Hart House 15. CX Royal Ontario Museum (ROM)
4. CY Students’ Administrative Council Building 16. CX Flavelle House
5. BY University College 17. CX Victoria College
6. BZ Knox College 18. CX St. Michael’s College
7. BZ Convocation Hall 19. CX St. Basil’s Church
8. BZ Koffler Student Services 20. DZ Toronto Police Museum
9. AZ Knox College and Discovery Centre
10. BY John P. Robarts Research Library 21. DZ College Park
11. BY Massey College 22. EZ Maple Leaf Gardens
12. BY Trinity College
A B CCumberland St. D E
Bay St.
Hayden St.
Balmuto St.
X X
Queen’s Park
Washington MUSEUM
Charles St.
Spadina Ave.
N
Devonshire Pl.
16 17 18,19 Isabella St.
LE QUEEN’S PARK
Glen-Morris St.
Sussex Mews
Huron St.
11
Brunswick Ave.
10 12 13 Irw
in S
Hoskin Ave. t.
Harbord St. Gloucester St.
Tower Rd.
Willcocks St.
4 Wellesley St.
5
ET L’UNIVERSITÉ DE TORONTO
Major St.
Church St.
Robert St.
Bancroft St.
Kings
6 1 Breadalbane St. Maitland St.
le
Circle
9 College
Russel St.
Grosvenor St.
adina Circ
7 Alexander St.
Sp
Brunswick Ave.
Jarvis St.
Bay St.
Spadina Ave.
21 22
Carlton St.
Ross St.
Beverly St.
University Ave.
Granby St.
A B C D E
93
94
aux seuls étudiants mâles de premier aménagés à l’intérieur du Simcoe Hall (27
cycle jusqu’en 1972, date à laquelle les King’s College Circle).
étudiantes purent à leur tour en devenir
membres. Elle fut dessinée par les archi- 13 Descendez King’s College Road jusqu’à Col-
tectes Sproatt & Rolph, qui lui prêtèrent lege Street.
le style gothique. La Soldiers’ Memorial
Tower, réalisée par les mêmes architectes, Lorsque l’université de Toronto a été
lui fut ajoutée en 1924. fondée en 1827, elle se trouvait à une cer-
taine distance de la ville, et l’on rejoignait
Le charmant Students’ Administrative Council son campus boisé de 65 ha par University
Building (12 Hart House Circle) fut bâti dans Avenue et College Street, deux chemins
le style victorien en 1857. On le désigne privés qui ont appartenu à l’université un
souvent du nom de «Stewart Observa- certain temps. College Street fut cédée
tory» en mémoire d’une de ses réincar- à la municipalité et devint une voie
nations; néanmoins, il abritait à l’origine publique en 1889. Parmi les immenses
le Toronto Magnetic and Meteoroligical pavillons qui bordent cette artère, celui
Attraits touristiques - Le Queen’s Park et l’université de Toronto
Observatory et se trouvait de l’autre côté des Koffler Student Services (214 College
du Front Lawn. Il a été déplacé et recons- St.), qui date de 1906, est particulièrement
truit en 1908. notoire. Ayant à l’origine abrité la Public
Reference Library, il doit son existence au
13 Continuez vers King’s College Circle. philanthrope américain Andrew Carnegie,
qui finança la construction de centaines
Le plus ancien bâtiment du campus de bibliothèques publiques aux États-
est l’University College (15 King’s College Unis et au Canada.
Circle), conçu en 1859 par les architectes
Cumberland & Storm. Ceux-ci ont créé 13 Poursuivez dans College Street jusqu’à Spa-
un pittoresque ensemble néoroman dont dina Avenue, puis tournez à droite.
les détails des sculptures de pierre méri-
tent un examen attentif. Le magnifique D’une largeur de 45 m, l’avenue Spadina
portail Norman s’avère particulièrement est deux fois plus large que toutes les
exceptionnel. Le style néoroman était autres rues anciennes de Toronto. Elle
alors considéré comme une nouveauté au fut tracée en 1802 par William Warren
Canada et n’était donc pas encore associé Baldwin, dont la maison occupait l’em-
à un courant religieux ou social précis, placement de l’actuelle Casa Loma; elle
répondant de la sorte aux objectifs des bénéficiait à l’époque d’une vue impre-
dirigeants de l’université qui voulaient nable sur le lac Ontario et la munici-
créer un environnement laïque ouvert à palité naissante de York. Vous noterez
tous. Cette vision des choses en a cepen- cependant qu’aujourd’hui la vue est
dant conduit certains à surnommer l’Uni- partiellement obstruée par un croissant
versity College le «collège impie». Le Knox au centre duquel se dresse un bâtiment
College (59 St.George St.) arbore de jolies néogothique à riche tonalité victorienne.
fenêtres à battants ornés de vitraux et un Il s’agit du premier Knox College (1 Spadina
extérieur de grès rude. Ce bâtiment est Crescent), fondé en 1844, au moment où
l’un des favoris des nombreux cinéastes la petite fille de Baldwin vendit le terrain
d’Hollywood qui viennent ici tourner des en question à ce séminaire presbytérien,
scènes de college movies si populaires aux l’une des nombreuses maisons d’ensei-
États-Unis. gnement confessionnelles appelées à se
joindre plus tard à l’université de Toronto.
L’imposant hall circulaire situé au point Ce collège a déménagé dans St. George
de jonction de King’s College Circle et Street en 1915 (voir ci-dessus).
de King’s College Road est le Convocation
Hall (31 King’s College Circle) de l’univer- 13 Remontezez Spadina Avenue jusqu’à Har-
sité. C’est dans cette enceinte circulaire bord Street, puis tournez à droite.
impressionnante que les étudiants reçoi-
vent leurs diplômes. Lui sont attenants Un centre sportif colossal et un collège se
les bureaux administratifs de l’université, trouvent sur votre droite, tandis qu’un peu
95
plus loin, à l’angle de St. George Street, (273 Bloor St. W.). Admirez l’extérieur on
là où Harbord Street devient Hoskin ne peut plus victorien de cet édifice
Avenue, surgit la John P. Robarts Research rehaussé de lucarnes, de cheminées et
Library (130 St. George St.), la bibliothèque d’encorbellements. Ce bâtiment abritait à
de l’université de Toronto. On désigne l’origine le Toronto Baptist College.
souvent cette étrange construction du
nom de «Fort Book» (la forteresse du 13 Marchez vers l’est dans Bloor Street; l’entrée
livre), car elle semble imprenable comme du Royal Ontario Museum est juste avant
un édifice militaire et certains architectes Queen’s Park Crescent.
prétendent qu’il faut la voir du haut des
airs, en hélicoptère, pour en apprécier Le Royal Ontario Museum (ROM)
toute la merveille... Faute de mieux, (22$, demi-tarif ven à compter de 16h30; lun-
laissez courir votre imagination! Les trois jeu 10h à 17h30, ven 10h à 21h30, sam-dim
premiers étages de la bibliothèque sont 10h à 17h30; 100 Queen’s Park, p416-586-
publics, mais les cinq étages supérieurs 8000, www.rom.on.ca) est le plus grand
– la bibliothèque de référence – sont musée du Canada. Le Musée royal de
réservés aux étudiants.
À votre gauche dans Bloor Street, vous Retenons la galerie de l’ère des dino-
apercevrez le Royal Conservatory of Music saures, fort appréciée des paléontolo-
96
gues amateurs de tout âge; la galerie de 13 Longez Queen’s Park Crescent jusqu’au Vic-
l’ère des mammifères; la collection de toria College et au St. Michael’s College.
tissus et d’étoffes, une des plus belles
au monde; les galeries d’Asie orientale, Le Victoria College (73 Queen’s Park), une
où vous trouverez certains des plus pré- construction romane de très belle facture,
cieux joyaux du musée, à savoir la col- se fait fort invitant pour un établissement
lection d’art et d’antiquités de la Chine, d’enseignement. Il ne s’agit là que d’un
qui renferme une tombe Ming, ainsi que des bâtiments de la Victoria University,
la galerie Bishop White, dont les murs qui réunit par ailleurs le Burwash Hall
sont couverts de peintures bouddhistes et (à l’angle nord-est de la propriété), l’An-
taoïstes; la galerie des découvertes, dont nesley Hall (sur Queen’s Park) et l’Em-
les éléments d’exposition à interaction manuel College (à l’ouest), formant un
tactile adorés des enfants, qui peuvent ici ensemble tenu pour un des plus harmo-
manipuler d’authentiques objets anciens; nieux de l’université de Toronto.
le Canadiana Sigmund Samuel, une col-
lection d’objets décoratifs canadiens; et,
le clou de la visite, la Bat Cave, qui recrée Le regroupement d’édifices dont se
Attraits touristiques - Le Queen’s Park et l’université de Toronto
Envie...
France. Le St. Michael’s College (81 St. Mary
St.) et la St. Basil’s Church (81 St. Mary St.),
tous deux érigés en 1856, en furent les
... de vous offrir une pièce archéolo- premières constructions. Ce collège fut
gique? La ROM Reproductions Shop en outre le premier à s’affilier à l’univer-
propose des répliques d’œuvres sité de Toronto en 1881 et peut ainsi se
réputées.
targuer de posséder les plus vieux bâti-
ments du campus.
Situé devant le Royal Ontario Museum 13 Descendez Bay Street jusqu’à College Street.
et récemment doté d’un nouvel étage,
le Gardiner Museum (12$, visites gui- Le Toronto Police Museum and Discovery
dées mar, jeu et dim à 14h; lun-jeu 10h à Centre (don d’au moins 1$ demandé;
18h, ven 10h à 21h, sam-dim 10h à 17h; lun-ven 8h30 à 16h, sam-dim 12h à 17h;
111 Queen’s Park, p416-586-8080, www. quartiers généraux de la police, 40 College St.,
gardinermuseum.on.ca), fondé en 1984 p416-808-7020) met en lumière l’histoire
par George et Helen Gardiner, renferme des forces de l’ordre depuis l’époque de
une riche collection de céramiques com- la Muddy York jusqu’à celle des policiers
prenant plus de 3 000 pièces anciennes à bicyclette. Des éléments d’exposition
et contemporaines en provenance d’Eu- uniques sur l’art de chercher des indices
rope, d’Asie et des Amériques. dans des prélèvements de sang et de
terre effectués sur la scène d’un crime,
13 Descendez Queen’s Park jusqu’à Queen’s des vitrines sur les empreintes digitales
Park Crescent East. et les crimes célèbres, des uniformes
anciens, une voiture de patrouille et un
Remarquez la Flavelle House (78 Queen’s ancien panier à salade auront tôt fait de
Park) sur votre droite. Construite en 1901 vous transformer en limier averti. Les plus
pour Joseph Flavelle, elle est demeurée jeunes pourront même tenter de résoudre
pendant de nombreuses années la plus un crime.
grandiose des grandes résidences de
Toronto. Elle est aujourd’hui utilisée Avant l’avènement de l’Eaton Centre en
par la faculté de droit de l’université de 1977, le grand magasin à rayons Eaton’s
Toronto. logeait dans une série d’édifices distincts
sur Queen Street; puis, en 1930, il démé-
nagea ses pénates dans le bijou Art déco
97
qui se dresse à l’angle des rues Yonge et Le secteur qui s’étend au nord et à l’ouest
College, aujourd’hui connu sous le nom des rues Bloor et Bedford formait jadis le
de College Park (444 Yonge St.). Une bonne village de Yorkville, constitué en muni-
partie des détails Art déco ont survécu cipalité en 1853 et demeuré localité dis-
à la reconversion fructueuse des lieux tincte jusqu’en 1883, date à laquelle il fut
en boutiques, en bureaux et en apparte- annexé à la ville de Toronto. Il s’agis-
ments à la suite du départ d’Eaton’s. Vous sait d’une élégante ville-dortoir située
pourrez les admirer le long de l’agréable à faible distance de la métropole en
galerie marchande, mais surtout à l’inté- pleine expansion un peu plus au sud.
rieur de la superbe salle de concerts du L’empiétement de Toronto sur le terri-
septième étage. toire de Yorkville entraîna cependant la
transformation de nombreuses demeures,
13 Traversez Yonge Street à l’endroit où College parmi les plus coquettes de la rue Bloor
Street devient Carlton Street et marchez jus- et de l’avenue Yorkville, en espaces à
qu’à Church Street. bureaux, puis l’exode de l’élite citadine
vers des quartiers plus sélects du nord
Le Maple Leaf Gardens (60 Carlton St.) a de la région. Pendant la première moitié
servi d’arène de jeu aux Maple Leafs du XXe siècle, ce secteur a conservé son
de Toronto (Ligue nationale de hockey) statut de banlieue de classe moyenne.
pendant près de sept décennies, soit jus- Les premiers signes de sa mutation vers
qu’au début de 1999. Or, bien que les une identité plus avant-gardiste sont
apparus dès l’après-guerre, lorsque ses
Ram
1. AZ Park Hyatt Hotel
YORKVILLE AVENUE Hillsboro St.
2. AZ
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Church of the Redeemer
Renaissance Centre
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4. AZ Colonnade
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5. BZ University Theatre
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0 50 100m 6. BZ Pearcy House
Belmont St. BZ Manulife Centre
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Webster Ave. 9. CZ Hudson’s Bay Centre
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10. CZ Toronto Reference Library
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11. CZ Yorkville Public Library
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12. CZ Firehall No. 10
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13. AY Hazelton House
14. AZ Yorkville Park
Boswell Ave. Berryman St.
McMurrich St.
Yonge St.
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BLOOR-YONGE
A B C
blent neufs, mais le résultat n’en est pas Si vous en avez le temps et l’envie, pro-
moins esthétique et mérite d’être vu. fitez-en pour admirer les nombreuses
Notons tout particulièrement la Hazelton maisons plus charmantes les unes que les
House (33 Hazelton Ave.), qui logeait à l’ori- autres qui se trouvent à l’ouest d’Avenue
gine, c’est-à-dire à la fin du XIXe siècle, Road entre cette dernière et Bedford
l’Olivet Congregational Church et qui Street. Elles conservent pour la plupart
renferme à présent des boutiques, des leur vocation résidentielle, de sorte
galeries et des bureaux, de même que le qu’elles donnent une bonne idée de ce
Heliconian Club, de style «gothique-char- à quoi Yorkville pouvait ressembler avant
pentier», un club féminin d’arts et lettres l’arrivée des promoteurs immobiliers et
fondé en 1909. Quelques antiquaires ont des faiseurs de mode.
aussi pignon sur rue sur Hazelton Avenue
(voir p 204). Le côté nord de Cumberland Street entre
Avenue Road et Bellair Street est bordé
13 Après avoir exploré Hazelton Avenue, conti- de chics boutiques et galeries, tandis
nuez par Yorkville Avenue et prenez Avenue que le côté sud est devenu le Yorkville
Road à gauche. Park (voir p 128). Ce parc urbain,
aménagé au-dessus de la station de métro
100
Bay, s’impose comme un exemple peu premiers du genre au Canada. Sa concep-
commun d’écologie urbaine, d’histoire tion repose sur les vues modernistes
locale et d’identité régionale. Il se divise de Le Corbusier et de ses congénères,
en 13 zones, chacune représentant une soucieux de couper les zones résiden-
facette de la géographie de la province. tielles des quartiers insalubres avoisinants
L’énorme rocher en marge de son centre en les dotant de leurs propres rues et
est de granit et provient de la région de parcs, aménagés conformément à l’es-
Sudbury, dans le Bouclier canadien. prit de leur population restreinte. Selon
Robert Fulford, un journaliste respecté de
Toronto, les artisans de ce projet n’ont en
fait réussi qu’à isoler ses occupants – très
Cabbagetown souvent des immigrants – et à les singu-
lariser comme des citoyens de deuxième
ordre. Un projet de revitalisation a pour
H p 148 R p 178 objectif de réintégrer Regent Park à son
quartier en introduisant des rues et en
remodelant les parcs et les habitations.
Anciennement, Cabbagetown (la ville aux Quoi qu’il en soit, le Regent Park mérite
choux) était délimitée par la Don Valley, un bref coup d’œil, ne serait-ce qu’à titre
Parliament Street, Queen Street et Carlton de référence avant de poursuivre votre
Street. De nos jours, cependant, lorsque périple à travers le charmant quartier vic-
torien qu’il a partiellement supplanté.
Attraits touristiques - Bloor Street et Yorkville Avenue
Partez de la rue Gerrard, en face du 13 Revenez sur vos pas et empruntez Spruce
Regent Park. Les édifices qui se profilent Street vers l’est jusqu’à Sumach Street.
au sud de cette artère sont en fait ceux
du projet public d’habitations du Regent À l’angle de Sumach Street se dressent les
Park North, le Regent Park South s’éten- Spruce Court Apartments. Il s’agit là du pre-
dant au sud de Dundas Street. Ce projet mier projet d’habitations à loyer modique
à deux volets, respectivement complétés de la ville, une réussite du genre avec ses
en 1947 et en 1957, compte parmi les cours gazonnées, ses entrées individuelles
A B C 101
0 200 400m
CABBAGETOWN Craigleigh Gardens
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Regent Park South
A B C
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. BZ Regent Park 11. BX Shuter
St. James
St. Cemetery
Sackville St.
En vous dirigeant vers le nord à travers le 13 Poursuivez par Sumach Street jusqu’à Ame-
parc, remarquez la maison classique au lia Street, que vous prendrez à gauche.
style tarabiscoté du 384 Sumach Street.
On en est venu à la surnommer la Witch’s Au milieu des années 1850, un certain
House (la maison de la sorcière), et qui- nombre d’éléments pour le moins indé-
conque a lu Hansel et Gretel comprendra sirables contribuèrent à donner mauvaise
facilement pourquoi. réputation au quartier de Cabbagetown:
la rivière Don et la nouvelle Necropolis
Le Riverdale Park couvrait jadis 66 ha étaient toutes deux perçues comme des
de part et d’autre de la rivière Don. menaces à l’approvisionnement en eau de
En 1898, le Riverdale Zoo y ouvrit ses ce secteur, tandis que les bâtiments de la
portes alors qu’il n’hébergeait que deux Peter R. Lamb & Company ne pouvaient
loups et quelques cerfs. Les éléphants et que déparer le paysage, sans parler des
Attraits touristiques - Cabbagetown
les ours polaires qui vinrent peu à peu effluves nauséabonds que ne manquaient
s’ajouter à la ménagerie avaient visible- sûrement pas de dégager dans l’air la
ment besoin de plus d’espace que celui colle, le cirage à chaussures, la poudre
qu’on leur accordait, de sorte qu’en 1978 d’os et le charbon animal produits sur
le Toronto Zoo (voir p 117) fut créé à Scar- place. Le développement du secteur ne
borough, en amputant un énorme sec- débuta vraiment qu’au cours des années
teur du Rouge Park. Les installations de 1880, lorsque, par un concours de cir-
Riverdale présentent depuis lors poneys, constances fortuit, un incendie ravagea
coqs et autres animaux de ferme de la l’usine, suivi d’une seconde vague d’im-
Riverdale Farm (entrée libre; tlj 9h à migrants partis des îles Britanniques pour
17h; 201 Winchester St., p416-392-6794), s’établir à Toronto.
un petit lieu de délices pour les enfants
et d’étonnement pour les adultes, car il 13 Tournez à droite dans Sackville Street, puis à
est si près du centre-ville. Le portail en gauche dans Wellesley Street.
pierres original du jardin zoologique,
dans Winchester Street, donne désormais Les maisons qui bordent Wellesley Street
accès à la ferme. ont toutes été construites dans les années
1880 et 1890 pour ces nouveaux arrivants,
Un autre espace vert s’étend au nord de généralement plus fortunés que leurs pré-
Winchester Street, soit le Necropolis Ceme- décesseurs vivant quelques rues plus au
tery, l’un des plus vieux cimetières non sud, au cœur du Cabbagetown des pre-
confessionnels de Toronto. Ses origines miers jours. Nombre d’entre elles arbo-
remontent au début des années 1850, rent le style Bay-and-Gable de Toronto
et c’est là que reposent pour l’éternité ou celui, plus récent, qu’on qualifie de
William Lyon Mackenzie, premier maire Queen Anne. Le premier s’applique à
de la ville et chef de la rébellion de 1837 des maisons semi-détachées disposées en
103
rangée et se retrouvait sur tout le territoire églises les plus louangées du Canada, la
de la ville vers la fin du XIXe siècle. Ses St. James-the-Less Chapel (635 Parlia-
pittoresques pignons pointus, ses plan- ment St.). Sa haute flèche effilée, le profil
ches de rive décoratives et ses fenêtres rigoureux de son toit et sa base diminu-
en saillie polygonales sont des marques tive témoignent d’une certaine simplicité,
distinctives de l’architecture torontoise. mais n’en sont pas moins superbes.
Le second se veut plus recherché, avec
ses tours et tourelles, ses pignons, ses 13 Dirigez-vous vers le sud par Parliament
lucarnes, ses fenêtres en rotonde et son Street, la principale artère commerciale de
mariage de textures et de matériaux. Il Cabbagetown. Tournez à gauche dans Win-
honore le plus souvent des demeures chester Street et empruntez Metcalfe Street.
entièrement détachées.
Metcalfe Street est sans doute la
L’un des plus beaux exemples du style plus belle et la plus représentative des
Bay-and-Gable de Toronto vous attend rues de Cabbagetown. De grands arbres
au 398 Wellesley Street . Quant au style y forment un dais de verdure au-dessus
Queen Anne, vous pourrez l’admirer dans de la chaussée, bordée de part et d’autre
un simple complexe d’appartements tout d’élégantes clôtures en fer forgé et de
au bout d’Owl House Lane. La maison dont maisons de la fin de l’époque victorienne
cette allée porte le nom se pare d’une disposées en rangée.
petite chouette et a jadis été habitée par
l’artiste peintre Charles Jefferys. À l’angle des rues Metcalfe et Winchester
se dresse la St. Enoch’s Presbyterian Church
En poursuivant votre exploration dans (80 Winchester St.), construite en 1891 dans
Wellesley Street, vous remarquerez au le style roman. Le Toronto Dance Theatre
passage une rangée de cottages à simple loge dans les locaux de cet ancien lieu
pignon plantés de part et d’autre d’un cul- de culte.
de-sac nommé à juste titre Wellesley Cot-
tages. Ces anciennes résidences ouvrières Une étonnante résidence se trouve au
ont aujourd’hui été modernisées et font 37 Metcalfe Street. Une succession d’ajouts
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Howland Ave.
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0 150 300m Barton Ave. e.
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ATTRAITS TOURISTIQUES 8 Lowther Ave.
1. DZ Bata Shoe Museum 7
2. DZ York Club Yorkville Ave.
3. DZ Medical Arts Building London St. 4
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4. DZ First Church
Albany Ave.
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5. CX Casa Loma
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6. CX Spadina Museum
7. CZ Spadina Gardens BATHURST SPADINA ST. GEORGE
8. CZ Walmer Road 3 2
Baptist Church Bloor St. W. Bloor St. W.
9. BY Church of 1
St. Alban-the-Martyr
B C D E
107
108
Terminez votre balade dans le secteur salles d’exposition. Ce qui est particulier
en empruntant Bernard Avenue vers au Centre des sciences de l’Ontario et
l’ouest, en faisant le tour du parc, en ce qui le rend par la même occasion si
longeant Wells Street et en descendant intéressant, ce sont les diverses démons-
Howland Avenue jusqu’à Bloor Street. trations et expériences auxquelles vous
Seul le chœur de la Church of St. Alban-the- et vos enfants pouvez vous prêter afin de
Martyr (juste avant le St. Alban’s Square), mieux comprendre comment fonctionne
soit un quart seulement de la cathédrale notre univers.
qu’on prévoyait ériger ici, fut achevé
avant que les fonds ne viennent à man- 15 Empruntez Don Mills Road vers le sud jus-
quer en 1891. Cette cathédrale devait être qu’à la Don Valley Parkway, que vous sui-
l’église mère du diocèse de Toronto, un vrez également en direction sud jusqu’à la
honneur qui échut plus tard à la St. James sortie de Todmorden Mills.
Cathedral (voir p 83).
Le Todmorden Mills Heritage Museum & Arts
Envie... Centre (5,25$; mai à sept mar-ven 11h à
16h30, sam-dim 12h à 17h; oct à déc mar-
... de découvrir de nouveaux talents? ven 10h à 16h, sam-dim 12h à 16h; 67 Pottery
Lee’s Palace (voir p 196) a vu les Rd., p416-396-2819) se présente comme
groupes Nirvana et Oasis jouer sur sa un musée à ciel ouvert dans la vallée
petite scène. Il propose toujours des de la rivière Don. Le musée regroupe
spectacles rock et alternatifs endia- deux maisons restaurées de l’époque de
blés. la Confédération (1867), une ancienne
brasserie et l’Old Don Train Station, une
gare ferroviaire autrefois utilisée par le
13 Une fois rendu dans Bloor Street, tournez à Canadien National et le Canadien Paci-
droite et marchez jusqu’aux Honest Ed’s et fique. La localité de Todmorden Mills,
Mirvish Village (voir l’encadré p 71). qui se trouve sur la rivière Don, était
jadis habitée par des immigrants de Tod-
morden Mills, en Angleterre; le parc qui
entoure le musée se prête merveilleuse-
Rosedale, Forest Hill ment bien aux pique-niques.
Attraits touristiques - The Annex
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109
110
Rosedale fut ainsi nommée en l’honneur Edgar Jarvis, le neveu du shérif Jarvis,
de l’épouse du shérif Jarvis, Mary, qui aménagea l’avenue Elm alors que
tirait grand plaisir des roses sauvages Rosedale commençait à peine à se déve-
poussant autour de leur villa, elle-même lopper. Il la borda d’ormes et y construisit
baptisée Rosedale. Conçue de manière à une belle demeure dans l’espoir d’attirer
surplomber le vallon, la résidence finit des acheteurs. Sa maison est toujours
par être démolie en 1905. Après la mort là, tout au bout de la rue. Avant de l’at-
de Mary, dans les années 1850, Jarvis teindre, toutefois, remarquez le no 27
traça Park Road et commença à morceler de la rue Sherbourne, un lot que Jarvis
son domaine pour le vendre en lots. Les parvint à vendre à la riche famille Goo-
grands propriétaires voisins lui emboîtè- derham, distillateurs de renom. Cette
rent le pas, et peu à peu on vit surgir maison est en fait la deuxième à avoir
ici et là quelques maisons. Puis, même été construite à cet endroit, la première
lorsque Rosedale commença à prendre ayant été démolie.
de l’ampleur au début du XXe siècle, la
tendance à vendre ne s’amoindrit nulle- À l’approche de Mount Pleasant Road,
Attraits touristiques - Rosedale, Forest Hill et le nord de Toronto
ment, de sorte que le morcellement des l’école privée pour jeunes filles qu’est
terres se poursuivit au fur et à mesure le Branksome Hall se dresse sur votre
que se multiplièrent les nouveaux venus. droite. Le bâtiment principal se trouve
C’est pour cette raison que beaucoup de cependant de l’autre côté de Mount
maisons de Rosedale sont aujourd’hui Pleasant; il s’agit de l’ancienne résidence
construites très près les unes des autres, d’Edgar Jarvis lui-même, érigée en 1866.
et même très près de la rue. Dans la Cette jolie construction italianisante faisait
foulée, on comprend aisément l’absence jadis face à Park Road et servait de point
d’homogénéité architecturale qui y règne, de vente à Jarvis.
des constructions de styles tout à fait dif-
férents se côtoyant volontiers. Une pro- 15 Montez Mount Pleasant Road et tournez à
menade le long des plus belles rues du gauche dans South Drive puis de nouveau à
quartier constitue dès lors une excellente gauche dans Park Road.
occasion d’admirer un large éventail des
architectures résidentielles les plus char- Au 124 Park Road surgit la première
mantes de Toronto. maison construite sur la propriété mor-
celée en lots du shérif Jarvis. Au moment
La propriété qui s’étend au nord de la de son érection en 1855, cette gracieuse
rue Bloor fut réservée par le gouverneur résidence georgienne entourée d’une
John Graves Simcoe en 1793, au moment véranda ne comptait qu’un étage.
où il traça les plans de la municipalité de
York. Il lui donna le nom de Frank, en 15 Poursuivez par Park Road et tournez à
l’honneur de son fils, et y fit construire droite dans Avondale Road.
une maison qu’il baptisa Castle Frank. La
demeure a été ravagée par un incendie
en 1829 après avoir été abandonnée par La première intersection marque l’en-
Simcoe, rappelé en Angleterre en 1797. droit, sur la gauche, où se dressait la villa
Cette portion de Rosedale appartenait Rosedale du shérif Jarvis. Elle fut bâtie
à l’origine à Francis Cayley, qui avait en 1821, et Jarvis y emménagea en 1824,
donné à son domaine de 49 ha le nom après quoi il y vécut jusqu’à la mort de
de Drumsnab. Cette propriété fut peu à son épouse, en 1852. La villa fut malheu-
peu morcelée par les spéculateurs, mais reusement démolie en 1905.
la maison (érigée en 1834 et pourvue
d’ajouts en 1856 et en 1908) subsiste Crescent Road était du nombre des sept
toujours. Elle constitue d’ailleurs la plus voies sinueuses tracées par Jarvis au
ancienne construction privée à vocation moment de morceler sa propriété en lots.
résidentielle de Toronto. Longez cette artère par la droite jusqu’à
ce que vous retrouviez Mount Pleasant
15 Empruntez Castle Frank Road jusqu’à Elm Road.
Avenue.
111
15 Remontez Mount Pleasant Road jusqu’au St., Bayview Ave., Moore Ave. et Merton St.). La
Mount Pleasant Cemetery. beauté de ses aménagements paysagers
a tôt fait de le classer parmi les attraits de
Le premier cimetière non confessionnel Toronto, et il demeure encore aujourd’hui
de Toronto fut le Potter’s Field, à l’angle un endroit serein et agréable à l’œil où il
nord-ouest de Bloor Street et de Yonge fait bon passer un moment de réflexion
Street. L’expansion de la voisine Yorkville contemplative. Il s’enorgueillit d’un
fit que l’espace vint à y manquer, de extraordinaire arboretum peuplé d’es-
sorte que les dépouilles mortelles ense- pèces aussi bien indigènes qu’importées
velies ici furent transportées au nouveau dont la majorité est identifiée, de même
Necropolis Cemetery (voir p 102), tout près que de certaines réalisations architectu-
de la rivière Don. Mais cette nécropole rales remarquables. Son développement
elle-même finit par être débordée, et s’étant effectué d’ouest en est, la plupart
c’est alors qu’on créa, en 1876, le Mount des personnages historiques sont enterrés
Pleasant Cemetery (délimité par Yonge à proximité de la rue Yonge. Parmi les
notables séjournant pour l’éternité au
112
Mount Pleasant, retenons William Lyon 15 Prenez Kilbarry Road à gauche puis, quel-
Mackenzie King, le premier ministre le ques rues plus loin, Old Forest Hill Road à
plus longtemps en poste du Canada, droite.
Frederick Banting et Charles Best, qui
ensemble ont découvert l’insuline, Glenn Forest Hill Road, artère sinueuse axée
Gould, le pianiste classique de renommée vers le nord-ouest, jadis un sentier amé-
internationale, et Foster Hewitt, le com- rindien, est flanquée, de part et d’autre,
mentateur de hockey qui immortalisa en de certaines des plus élégantes rési-
anglais la phrase désormais célèbre He dences de Forest Hill. Poursuivez jus-
shoots, he scores! (Il lance et compte!). Les qu’à Eglinton Avenue, à la limite nord
mausolées des familles Eaton et Massey du quartier. Si l’envie de faire quelques
s’imposent sans doute comme les plus achats vous tenaille, descendez Spadina
impressionnants du cimetière, le premier Road en direction de St. Clair Avenue
étant fait de granit importé d’Écosse et le West, une artère qui dans ce secteur
second ayant été conçu par E.J. Lennox. forme une seconde Petite Italie, plus tra-
ditionnelle et ouvrière que celle qui se
Attraits touristiques - Rosedale, Forest Hill et le nord de Toronto
Le village de Forest Hill a été constitué ... d’un repas gastronomique? L’Au
en municipalité en 1923 et fusionné à berge du Pommier (voir p 182) est un
la ville de Toronto en 1968. Il marqua incontournable de la cuisine française
un tournant mémorable dans la petite qui offre une vaste sélection de vins.
histoire de Toronto lorsque, en 1982, la
municipalité cessa de cueillir les ordures
ménagères dans les cours arrière des rési-
dences, les déchets devant désormais être Gibson House Museum (5,50$; mar-ven 12h à
déposés sur les trottoirs, devant les mai- 16h30, sam-dim et jours fériés 12h à 17h; 5172
sons! Forest Hill a toujours été le jardin Yonge St., entre Park Home Ave. et Kingsdale
de Torontois fortunés et influents, la Ave., p416-395-7432; entre les métros Shep-
plupart occupant d’étonnantes maisons pard et Finch). David Gibson, un géomètre
néogeorgiennes posées comme il se doit et politicien local, vécut avec sa famille
sur de grands terrains. dans cette maison de North York vers le
milieu du XIXe siècle. Gibson était un fer-
15 Suivez Forest Hill Road jusqu’à Killbarry vent partisan de William Lyon Mackenzie,
Road. ce qui lui valut d’être exilé aux États-Unis
en 1837. Il construisit cette maison à son
Du côté droit de Forest Hill Road, entre retour d’exil après avoir constaté que sa
Lonsdale Road et Kilbarry Road, se dresse première demeure avait été incendiée par
l’une des écoles privées pour garçons les les partisans du Family Compact. À cette
plus respectées du Canada, l’Upper Canada époque, tout n’était ici que terres culti-
College. Les salles auréolées de cet éta- vées et champs ondulants à perte de vue.
blissement ont vu grandir certains des La maison a retrouvé son éclat d’antan,
plus grandes sommités canadiennes, y et des guides en costumes d’époque font
compris les auteurs Stephen Leacock et revivre aux visiteurs la vie de la famille
Robertson Davies. Gibson en ces lieux.
113
15 Prenez vers l’ouest l’autoroute 401, puis à 22h; 9580 Jane St., Vaughan; à 30 min du
sortez à Bathurst Street, que vous emprunte- centre-ville, sortie Rutherford de l’autoroute 400;
rez vers le nord. p905-832-7000, www.canadaswonderland.
com) est un endroit mémorable si vous
Le Holocaust Education & Memorial Centre disposez d’une journée libre et que vous
of Toronto (dons appréciés; mar-jeu 9h à désirez faire plaisir à vos enfants. Parmi
16h, ven 9h à 15h, dim 11h30 à 16h30; 4600 les manèges à vous mettre sans dessus
Bathurst St., entre Sheppard Ave. et Finch Ave, dessous, retenons le Behemoth, les mon-
p416-635-2883) est un émouvant musée tagnes russes les plus rapides au Canada
qui rappelle les atrocités subies par les (125 km/h!). Vous trouverez également
Juifs européens au cours de la Seconde ici un parc aquatique, le Splash Works,
Guerre mondiale. Les vitrines sur la vie qui compte 16 manèges et toboggans,
des Juifs de l’Europe pré-nazie s’avèrent sans oublier les spectacles du Kingswood
particulièrement poignantes. Theatre. Pour vous y rendre en transport
en commun, du métro Yorkdale ou York
Mills, prenez l’autobus GO Express spé-
Continuez vers le nord dans Bathurst Street
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Attraits touristiques - L’est de Toronto - The Beaches
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d’ailleurs pas à y construire des cottages, Kew et Balmy. Ce secteur est traversé sur
et vous noterez que beaucoup des mai- toute sa longueur par une piste cyclable,
sons actuelles du voisinage sont bel et le Martin Goodman Trail, de même que
bien d’anciennes résidences d’été trans- par une promenade en bois. Plusieurs
formées en habitations permanentes. aires de pique-nique ou de jeux pour
les enfants y ont été aménagées. Les
136 Prenez le tramway 501 dans Queen Street Kew Gardens représentent une halte de
en direction est (comptez environ 25 min choix, car ils sont protégés par de hauts
depuis le centre-ville). Arrêtez-vous à Wood chênes. Les amateurs de sports nauti-
bine Avenue et marchez vers le lac Ontario ques pourront quant à eux se rendre au
en longeant un important développement Balmy Beach Canoe Club pour y louer
immobilier. une embarcation.
Les plages sont abritées à l’ouest par La promenade se rend jusqu’à Silver Birch
une langue de terre qui avance dans le Avenue. De là, laissez le sable s’infiltrer
lac Ontario: l’Ashbridge’s Bay Park. Vous entre vos orteils et marchez la distance
trouverez ensuite les plages Woodbine, de quelques pâtés de maisons jusqu’à la
116
R.C. Harris Filtration Plant, aussi dénommée Greektown
«The Waterworks». Cette usine de filtration
des eaux, avec son architecture Art déco
à très grande échelle, figure parmi les
bâtiments les plus évocateurs de Toronto,
à tel point que d’aucuns y voient le plus R p 184 S p 197
vénérable exemple d’«ingénierie faite art»
de la ville.
Situé à l’est de la Don River Valley,
Envie...
Greektown est aussi connu sous le nom
de «The Danforth», en référence à Dan-
forth Avenue, l’artère est-ouest qui le
... de faire du vélo? Le Martin traverse. Peuplé d’abord grâce au flux
Goodman Trail (voir p 130) longe la d’immigrants qui s’y installèrent après la
rive du lac Ontario jusqu’à l’extrémité
est des Beaches. Seconde Guerre mondiale, ce tronçon
de l’avenue Danforth, qui s’étend sur
environ 1 km entre Broadview Avenue et
Donlands Avenue, est devenu un lieu fort
Après votre excursion sur les plages de prisé pour se balader ou s’offrir un repas
Toronto, allez explorer Queen Street somptueux à prix raisonnable. Greek-
East, tout indiquée pour vous reposer du town est un quartier d’atmosphère où
soleil, vous restaurer ou tout simplement vous déambulerez tout en savourant ses
terminer votre journée en sirotant une odeurs et ses particularités. Ironiquement,
Attraits touristiques - L’est de Toronto - The Beaches
bière. Vous trouverez agréable de flâner peu de Grecs habitent encore ce secteur,
dans ses boutiques, ou encore de vous mais ils y viennent régulièrement pour
attarder à l’une de ses nombreuses ter- acheter des aliments et se restaurer.
rasses. Si Queen Street est l’artère com-
merciale, les rues transversales ne man-
quent certes pas de charme, avec leurs
demeures cossues et leurs rues bordées
Envie...
... d’un bon plat, mais pas nécessaire-
d’arbres centenaires. ment grec? Attablez-vous au Lolita’s
Lust (voir p 184), un bistro branché
Les amateurs de musique seront ravis où il fait bon s’attarder devant un verre
d’apprendre que le pianiste Glenn Gould de vin.
a habité le quartier jusqu’à la fin de sa
vingtaine. La maison de ses parents, au
32 Southwood Drive, est identifiée par
une plaque commémorative.
Scarborough
Envie... Une visite de l’arrondissement de Scarbo-
rough, vous demandez-vous? Il est mal-
... d’une bière? Le Castro’s Lounge heureusement vrai que la réputation de
(voir p 196) est un petit bar de quar-
tier fort sympathique et animé. cette municipalité fusionnée à Toronto,
qu’on affuble même parfois du surnom
de Scarberia (par analogie avec Siberia, la
Sibérie), la précède. Votre hésitation se
comprend donc très bien. Néanmoins,
malgré ses bungalows sans distinction
particulière, cette ancienne ville auto-
nome s’impose comme le berceau du
spectaculaire jardin zoologique de la
grande région torontoise, sans parler
de ses majestueuses falaises grises, qui
lui ont d’ailleurs valu son nom (Eliza-
117
beth Simcoe, l’épouse de John Simcoe, Pour une balade dépaysante à souhait
premier lieutenant-gouverneur du Haut- dans la région, rendez-vous au Toronto
Canada, trouvait qu’elles ressemblaient à Zoo (20$, stationnement 8$; mai à sept
celles de la Scarborough anglaise). tlj 9h à 19h, heures réduites le reste de l’année;
suivez l’autoroute 401 jusqu’à la sortie 389,
Quatre splendides parcs donnent accès à puis prenez Meadowvale Dr.; p416-392-5929,
ces falaises de légende, ici connues sous www.torontozoo.com), où vous pourrez
le nom de Bluffs: le Bluffers West Park, observer quelque 5 000 animaux tout en
le Scarborough Bluffs Park, le Bluffers profitant d’un magnifique parc de près
Park et le Cathedral Bluffs Park. Chacun de 300 ha. Vous aurez la chance d’y voir
d’eux offre des panoramas du lac Ontario des animaux de tous les coins du globe.
à couper le souffle, mais aussi une foule La visite du pavillon d’Afrique s’avérera
de possibilités en ce qui a trait aux acti- particulièrement intéressante, car il s’agit
vités de plein air (voir p 129). d’une grande serre dans laquelle le climat
et la végétation du continent noir ont été
15 Depuis les falaises, empruntez Brimley recréés. Bien sûr, la faune canadienne
Road vers le nord en direction du centre de est aussi à l’honneur, avec une hutte de
Scarborough. castors notamment, et plusieurs espèces
pouvant s’adapter au climat d’ici s’ébat-
Le Scarborough Historical Museum (3$; mer- tent librement dans de vastes enclos.
dim 12h à 17h; Thomson Memorial Park, 1007
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. CZ Lieu historique national 4. AZ Konzelmann Estate
du Fort-George Winery
2. CZ McFarland House 5. AZ Château des Charmes
3. AZ Hillebrand
et est encore garnie de meubles datant En poursuivant votre route vers le sud,
des années 1800 à 1840. vous arriverez au pied de Queenston
Heights. Si vous vous sentez en forme,
La région de Niagara-on-the-Lake compte vous pourrez gravir les marches menant
plusieurs vignobles, et le long de la route, à l’impressionnant monument d’Isaac
vous apercevrez ces vastes champs Brock, un général britannique qui est
zébrés. Certains producteurs proposent mort en ces lieux durant la guerre de
des visites de leurs installations. En voici 1812, alors qu’il menait ses troupes à une
quelques-uns: victoire décisive. Vous y aurez en outre
une vue splendide de la région.
Hillebrand
1249 Niagara Stone Rd. 15 En continuant vers le sud, vous atteindrez
p800-582-8412 Niagara Falls.
www.hillebrand.com
Qui peut rester impassible face à ces flots Outre les points d’observation qui
en furie se précipitant vers le gouffre font face aux chutes, vous pourrez
dans un vrombissement de tonnerre? admirer ces dernières sous à peu près
Cette nature qui semble indomptable en tous les angles.
122
De Toronto, il y a deux trains de VIA Rail Des travaux de rénovation récents de
(voir p 46) par jour et une quinzaine de près de 40 millions de dollars effectués
liaisons en autocar assurées par Greyhound au Table Rock Complex ont permis la
et Coach Canada (voir p 46); la compétition construction d’un restaurant qui donne
entre ces deux compagnies d’autocars est directement sur les chutes et de plu-
forte et les tarifs sont bas. Le problème sieurs commerces de souvenirs impres-
toutefois est que les gares routière et fer- sionnants.
roviaire se trouvent à plus de 4 km des
chutes. Pour éviter une coûteuse course En grimpant au sommet de la Skylon
en taxi (plus de 15$), on peut prendre Tower (12,95$; en haute saison tlj 8h
la Falls Shuttle de Niagara Transit (3,50$ à 24h, jusqu’à 21h en basse saison; 5200
ou 6$ pour le laissez-passer d’une journée; Robinson St., p905-356-2651 ou 877-475-
p905-356-1179). Niagara Transit propose 9566), vous aurez à vos pieds le spec-
trois circuits (Downtown, Lundy’s Lane et tacle des chutes: un tableau unique et
Chippawa/Marineland) qui atteignent les mémorable s’offrira alors à vous. Une
Attraits touristiques - Excursion aux chutes du Niagara - Niagara Falls
abords des chutes; il est donc possible terrasse d’observation permet de vivre
de dormir dans un lieu d’hébergement pleinement les feux d’artifice fréquents
excentré moins cher et de se rendre aux au-dessus des chutes. Vous pouvez égale-
chutes en autobus. Pas besoin de se ment contempler ce fabuleux panorama
ruiner pour voir Niagara Falls! depuis l’observatoire de la Konica Minolta
Tower (5$; tlj 7h à 23h; 6732 Fallsview Blvd.,
Le Maid of the Mist (14,50$; mai à fin p905-356-1501 ou 866-325-5784), qui
oct; départs aux 15 min, l’horaire des premier est toutefois moins haute et moins bien
et dernier départs varient durant la saison: 9h à située que la Skylon Tower.
16h45 ou plus tard en haute saison; 5920 River
Rd., p905-358-5781) est un bateau qui Et que diriez-vous d’une balade fran-
vous emmène au pied des chutes et qui chement aérienne au-dessus des chutes?
vous semblera alors bien petit. Pourvu La chose est possible par l’intermédiaire
d’un imperméable, qui vous évitera de de Niagara Helicopters (115$ pour un vol de
sortir trempé jusqu’aux os de cette mini- 10 min; tlj dès 9h si le temps est au beau fixe;
croisière, vous pourrez d’abord observer 3731 Victoria Ave., p905-357-5672).
la chute américaine, puis la chute cana-
dienne en plein cœur du fer à cheval. Vous pourrez aussi opter pour la White
La seule excursion essentielle, c’est un Water Walk (9$; tlj 9h à 19h; 4330 River Rd.,
moment des plus impressionnants! p905-374-1221), un ascenseur vous per-
mettant de descendre jusqu’aux puissants
Le Maid of the Mist affronte les chutes rapides (de classe 6) à 4 km en aval des
depuis le XIXe siècle et demeure l’attrac- chutes.
tion la plus populaire. La Journey Behind the
Falls date de la même époque et demeure Niagara compte également de nombreux
à ce jour la deuxième attraction la plus «musées» (dont trois maisons de l’horreur),
populaire. Ce «voyage derrière les chutes» dont l’intérêt historique est douteux mais
permet de vraiment sentir leur puissance. qui ont tous un fort potentiel pour le rire
Il faut se rendre au Table Rock Complex, ou l’étonnement. Ils sont concentrés dans
juste en amont des chutes, afin d’entre- le secteur de Clifton Hill, 500 m en aval
prendre cette Journey Behind the Falls des chutes.
(10$; lun-ven 10h à 22h, sam-dim 9h à 18h;
p905-354-1551). On prend d’abord un Un cinéma IMAX (15$; mai à oct tlj; 6170
ascenseur qui descend sous terre et mène Buchanan Ave., p905-358-3611) projette
à l’un des trois tunnels creusés dans le sur écran géant un très beau film sur les
roc, lesquels entraînent les visiteurs der- chutes et leur histoire. Imaginez la sur-
rière les chutes, d’où l’on peut contem- prise des premiers Européens, des Fran-
pler de près les trombes d’eau. La vue la çais, qui ont admiré les chutes. À noter
plus spectaculaire s’offre toutefois depuis que la première projection de la journée,
le belvédère situé au pied des chutes. Et à 9h, est en français.
quel furieux grondement!
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ATTRAITS TOURISTIQUES
1. BZ Chutes du Niagara 6. BZ Konica Minolta Tower
2. BZ Victoria Park 7. BW Niagara Helicopters
3. BZ Maid of the Mist 8. CX White Water Walk
4. BZ Skylon Tower 9. BZ Cinéma IMAX
5. BZ Table Rock Complex / 10. BZ Marineland
Journey Behind the Falls 11. BY Greg Frewin Theatre
124
Les personnes qui souhaitent oublier Le grand magicien canadien Greg Frewin
quelques instants les chutes et assister est originaire de Niagara Falls. Après s’être
à des spectacles d’otaries, de dauphins produit durant deux ans sur une scène de
et d’épaulards, peuvent se rendre à Las Vegas, il a décidé de revenir chez lui,
Marineland (39,95$ laissez-passer d’une à Niagara Falls, et d’établir un spectacle
journée; tlj 9h à 18h; 7657 Portage Rd., p905- de magie permanent à son Greg Frewin
356-9565, www.marinelandcanada.com). En Theatre (39,95$ à 59,95$; lun-sam représen-
outre, un petit zoo et des manèges sau- tations à 20h, certaines à 13h; 5781 Ellen Ave.,
ront également amuser les enfants. près de Ferry St., p905-356-0777 ou 866-870-
3002, www.gregfrewintheatre.com).
Attraits touristiques - Excursion aux chutes du Niagara - Niagara Falls
La vie de pionnier a toujours fasciné les enfants. Pourquoi, dès lors, ne pas faire
une excursion au Black Creek Pioneer Village (voir p 113)?
Les couloirs souterrains et les étables à l’ancienne de la Casa Loma (voir p 106)
ne manqueront pas de captiver vos plus jeunes.
Le hockey sur glace est le sport national du Canada, et tous les enfants ont pour
ainsi dire leur équipe favorite et leur joueur préféré. Il n’y a donc pas mieux
pour combler les futurs grands de ce sport que de leur faire visiter le vestiaire
des Canadiens de Montréal et de leur faire voir la véritable coupe Stanley. Tout
cela est possible au Hockey Hall of Fame (Temple de la renommée du hockey)
(voir p 74).
Les amateurs de sport ne voudront pas non plus manquer la chance de visiter le
vestiaire des Blue Jays de Toronto au Rogers Centre (voir p 67).
Outre ses exceptionnelles collections d’animaux de tous les coins du globe, qui
ne manqueront certes pas d’enthousiasmer les plus jeunes, le Toronto Zoo
(voir p 117) renferme également une zone désignée du nom de «Kids Zoo»,
où les tout-petits pourront se familiariser davantage avec des espèces parfaite-
ment inoffensives, entre autres des cochons nains et des chèvres.
Le Toronto Police Museum and Discovery Centre (voir p 96) permet aux
enfants de se transformer en super-détectives d’un jour en leur donnant l’occa-
sion d’analyser des prélèvements de sang et de poussière pour ensuite tenter
de résoudre un crime.
125
Le Nathan Phillips Square (voir p 77) s’anime avec des concerts variés, des
marchés de toutes sortes et une patinoire en hiver.
L’Ontario Place (voir p 62) est un parc de divertissements pourvu d’un cinéma
IMAX, de manèges et d’attractions, entre autres un village pour enfants, un
terrain de jeu et un parc aquatique pourvu d’une énorme glissade d’eau.
L’Ontario Science Centre (voir p 108) compte neuf salles d’exposition. Il assu-
La Riverdale Farm (voir p 102) se trouve tout près du centre-ville, et les tout-
petits apprécieront tout particulièrement ses animaux de ferme et de basse-
cour.
Les plages, les canaux, les canards, la Far Enough Farm et le Centreville Amuse-
ment Park (parc d’attractions) font des îles de Toronto (voir p 63) un rendez-
vous rêvé pour les parents comme pour les enfants.
127
Plein air
L
e Toronto que nous connaissons aujourd’hui a fait ses débuts
comme un ensemble de petits villages jadis autonomes, de sorte
qu’il s’embellit de centaines de jardins publics et parcs invitants
dont plusieurs recèlent des bâtiments historiques tout en offrant les
plus grands espaces naturels de la ville.
Plus de 80 km de sentiers entretenus y attendent en outre les marcheurs, les coureurs,
les cyclistes et les amateurs de patin à roues alignées, surtout dans les vallées des
rivières Don et Humber. Les possibilités de plein air sont nombreuses dans la métropole
canadienne.
C’est aussi dans le High Park que vous pierres et d’herbes aromatiques), le Birch
pourrez voir l’historique Colborne Lodge Grove (massif de bouleaux), les Prairies
(6$; mai à sept mar-dim 12h à 17h, oct à déc Wildflower Gardens (jardins de fleurs
mar-dim 12h à 16h, jan à avr sam-dim 12h à sauvages des Prairies) et le Pine Grove
16h; ces heures changent fréquemment, de sorte (pinède). Le clou de la balade demeure
qu’il vaut mieux les vérifier par téléphone avant toutefois le spectacle du rocher rainuré
de se présenter sur place; ouvert toute l’année que vous verrez dans la zone du «Bouclier
sur réservation pour les groupes organisés; canadien»; vieux d’environ un milliard
High Park, p416-392-6916), une résidence d’années, il pèse 650 tonnes et provient
de style Régence anglaise, construite en de la région des lacs Muskoka, au nord-est
1837 par l’architecte John Howard, qui de Gravenhurst, en direction de Sudbury.
y a d’ailleurs vécu. Sa belle véranda, qui
couvre trois côtés de la maison, offre
L’Allan Gardens Conservatory (délimité par les
une vue dégagée sur le lac Ontario et la
rues Dundas, Gerrard, Sherbourne et Jarvis) se
rivière Humber. Howard a cédé 67 ha à
présente comme un joli jardin public doté
la municipalité de Toronto en 1873; les 94
129
d’une ancienne serre victorienne débor- bateau du port de Toronto. Des navettes
dant de fleurs éclatantes et de plantes exo- lacustres, qui partent toutes du Mainland
tiques en toute saison (voir p 104). Ferry Terminal, au pied de Bay Street, des-
servent ces îles (voir p 63).
À l’est de la ville, la vallée de la rivière
Don se profile à travers Toronto jusqu’au Le Woodbine Beach Park, accessible à partir
lac Ontario et est parsemée d’une série de de l’angle de Queen Street East et de
parcs magnifiques reliés entre eux par des Woodbine Avenue, regroupe trois plages
ponts et des sentiers. Les Edwards Gardens et surveillées, une promenade de bois et de
le nouveau Toronto Botanical Garden (entrée nombreuses aires de pique-nique. Il est
libre, stationnement gratuit à l’angle sud-ouest traversé par le Martin Goodman Trail, qui
de Leslie St. et de Lawrence Ave. E., p 416- ravira les cyclistes et les adeptes de patin
397-1340, www.torontobotanicalgarden.ca) à roues alignées.
présentent des rocailles, des vivaces, des
massifs de roses, de petites cascades ainsi
qu’une dense forêt. La rivière coule vers le
sud à travers le Wilket Creek Park et l’Ernest
Thompson Seton Park, que domine l’Ontario
Activités de plein air
Science Centre. Près de Don Mills Road,
le Taylor Creek Park s’étend quant à lui vers Activités nautiques
l’est jusqu’aux Warden Woods. Tous ces
parcs et jardins se prêtent merveilleuse- Tout près du lac Ontario, des bateaux
ment bien à la marche, à la bicyclette, au à voiles et à moteur peuvent être loués
jogging, aux pique-niques, au ski de fond au Harbourside Boating Centre (99$ et plus
et même à l’observation des oiseaux. Près pour 3h; 283 Queen’s Quay Blvd. W., p416-
du centre-ville, la vallée de la rivière Don 203-3000), les prix variant selon la taille
comprend le Riverdale Park et sa populaire et le type de l’embarcation. Des cours de
Riverdale Farm. voile sont aussi proposés sur place. Juste
à côté, le Harbourfront Canoe Kayak Centre
À l’ouest de la ville, la vallée de la rivière loue de petites embarcations (canots et
Humber se profile aussi à travers Toronto kayaks environ 60$/jour; 283A Queen’s Quay
jusqu’au lac Ontario. La rivière Humber Blvd. W., p 416-203-2277 ou 800-960-8886).
est toutefois bordée d’une série de par- Des cours y sont aussi offerts. Une fois
cours de golfs privés, et demeure donc bien équipé et entraîné, on se réjouit à
l’idée de faire une excursion jusqu’aux îles
moins connue et fréquentée que la Don
River Valley. Néanmoins, c’est au bord de de Toronto! Plein air - Activités de plein air
la rivière Humber que se trouve le parc
encaissé dans une vallée le plus acces-
sible (à quelques pas du métro Old Mill) Golf
et le plus intéressant historiquement pour
les francophones: l’Étienne Brûlé Park. Ce On dénombre à Toronto cinq golfs munici-
dernier constitue l’une des plus agréables paux (trois parcours réduits et deux régu-
portions de toutes les vallées de Toronto. liers), qui accueillent tous les clients selon
Le Français Étienne Brûlé fut le premier le principe du premier arrivé, premier
Européen à s’installer sur le site qui est servi. Le Don Valley Golf Course (4200 Yonge
devenu Toronto. St., p416-392-2465) se présente comme un
parcours régulier assez exigeant (normale
71), avec plusieurs obstacles.
Le Scarborough Heights Park et le Cathedral
Bluffs Park offrent des vues à couper le
souffle sur le lac Ontario du haut des Pour un parcours encore plus difficile,
falaises panoramiques, tandis que le Bluf- faites un saut à Oakville (à l’ouest de
fer’s Park dispose de belles plages spa- Toronto), où se trouve le Glen Abbey Golf
cieuses ainsi que d’aires de pique-nique. Club (1333 Dorval Dr., p905-844-1811 ou
800-288-0388). Ce parcours spectaculaire a
été la première création de Jack Nicklaus.
Le Toronto Islands Park couvre un groupe Les tarifs sont élevés, mais quel plaisir de
de 17 îles connues sous le nom de Toronto jouer là où les professionnels mesurent
Islands (îles de Toronto), à 8 min de
130
leur talent. C’est ici que se tient souvent Plus sauvage encore que la Don River
l’Omnium canadien. Valley, le Highland Creek, à l’est de Scarbo-
rough, est aussi bordé de sentiers pédes-
tres idylliques. Cette région est d’ailleurs
Patin à glace réputée pour ses remarquables feuillages
d’automne. Quant aux pistes sous cou-
Plusieurs sites enchanteurs se prêtent à vert boisé du Morningside Park, elles sont
la pratique du patin à glace à l’intérieur idéales pour le ski de fond.
des limites de la ville. En hiver, lorsqu’il
fait assez froid, la baie est parfois trans-
formée en une gigantesque patinoire. On Vélo
peut toujours compter sur les patinoires
artificielles extérieures qui se trouvent en Le Martin Goodman Trail, un sentier de
face de l’hôtel de ville, sur le Nathan Phillips jogging doublé d’une piste cyclable de
Square et au York Quay de Harbourfront. 22 km, longe la rive du lac Ontario depuis
l’embouchure de la rivière Humber, à
l’ouest du centre-ville, jusqu’au Balmy
Patin à roues alignées Beach Club des Beaches, en passant par
l’Ontario Place et le Waterfront. Le plan du
Les rues de la ville ne se prêtent sans doute sentier de même que les projets de déve-
guère à la pratique de ce sport, compte loppement le concernant sont disponibles
tenu des dangers qu’elles présentent, mais sur www.biketoronto.ca.
vous aurez tout le loisir de vous adonner
à votre activité favorite le long des pistes Des sentiers similaires serpentent éga-
revêtues qui sillonnent les îles de Toronto, lement à travers les parcs de Toronto,
les parcs des vallées, le secteur des plages incluant le High Park. Quant aux îles de
et les Bluffs de Scarborough. Toronto, leurs allées libres de véhicules
motorisés privés permettent la pratique du
vélo en toute tranquillité.
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Hébergement
O
n trouve à Toronto une panoplie d’hôtels et d’auberges de
H toutes catégories, du charmant gîte touristique (bed and break-
fast) au plus chic établissement cinq étoiles. Le quartier des
affaires et du spectacle renferme la plus grande concentration des éta-
blissements hôteliers, à proximité du centre des congrès, des théâtres,
des artères commerciales et plusieurs des attraits majeurs de la ville.
Par contre, les prix sont bien sûr moins élevés en périphérie, où le
charme des fameux neighbourhoods torontois fait tout son effet.
Les bed and breakfasts aménagés dans de magnifiques demeures victoriennes sont
quant à eux principalement situés dans les quartiers plus résidentiels, tels Cabbage-
town, The Annex ou, plus au nord, Rosedale. Les environs du Village gay, rayonnant
autour de l’intersection de Church Street et de Wellesley Street, offrent également un
bon choix de bed and breakfasts; pour les besoins du présent guide, nous les avons
rattachés au circuit du Queen’s Park et de l’université de Toronto. On trouve égale-
ment des établissements hôteliers à l’échelle plus humaine autour de Bloor Street et
de Yorkville Avenue, mais ils sont plus chers. Ceux qui désirent se plonger dans la
vie culturelle alternative de Toronto devraient opter pour le secteur de «West Queen
West», soit la zone commerciale du quartier de Queen Street West située à l’ouest de
Bathurst Street.
Prix et symboles
Le tarif des chambres varie grandement d’une saison à l’autre. Ainsi, la haute saison,
pour les petits hôtels et les auberges, va de juin à septembre, alors que les chambres
sont plus chères. Par contre, les prix baissent en été dans les grands hôtels d’affaires,
et ils y sont généralement moins élevés la fin de semaine qu’en semaine à cause des
congrès qui sont nombreux à Toronto. Hors saison, on pourra souvent obtenir un
meilleur prix. Pendant l’un des nombreux événements et festivals qu’accueille la Ville
reine, comme le Festival international du film de Toronto, il vaut mieux réserver sa
chambre plusieurs semaines à l’avance.
Les tarifs indiqués dans ce guide s’appliquent, sauf indication contraire, à une chambre
pour deux personnes en haute saison, et ils n’incluent pas les taxes.
$ moins de 60$
$$ de 60$ à 100$
$$$ de 101$ à 150$
$$$$ de 151$ à 225$
$$$$$ plus de 225$
Hébergement
Les divers services offerts par chacun des établissements hôteliers sont indiqués à
l’aide d’un petit symbole qui est expliqué dans la liste des symboles se trouvant
dans les premières ou dernières pages du guide. Rappelons que cette liste n’est pas
exhaustive quant aux services offerts par chacun des établissements hôteliers, mais
qu’elle représente les services les plus demandés par leur clientèle.
Il est à noter que la présence d’un symbole ne signifie pas que toutes les chambres
du même établissement hôtelier offrent ce service. Vous aurez à payer parfois des
frais supplémentaires pour avoir par exemple une baignoire à remous dans votre
chambre.
133
Le label Ulysse r H
Le label Ulysse est attribué à nos établissements favoris (hôtels et restaurants). Bien
que chacun des établissements inscrits dans ce guide s’y retrouve en raison de ses
qualités ou particularités, en plus de son rapport qualité/prix, de temps en temps un
établissement se distingue parmi d’autres. Ainsi il mérite qu’on lui attribue le label
Ulysse. Celui-ci peut se retrouver dans n’importe lesquelles des catégories d’établisse-
ments: supérieure, moyenne-élevée, petit budget. Quoi qu’il en soit, dans chacun de
ces établissements, vous en aurez pour votre argent. Repérez-les en premier!
Types d’hébergement
Hôtels
Les hôtels sont nombreux, modestes ou luxueux. Dans presque tous les cas, les cham-
bres sont louées avec salle de bain. Il est à noter que les prix des grands hôtels baissent
souvent en été, car ces établissements s’adressent surtout à une clientèle d’affaires.
Gîtes touristiques
Contrairement aux hôtels, les chambres des gîtes touristiques ne sont pas toujours
louées avec salle de bain privée. Il existe plusieurs de ces établissements à Toronto,
où ils sont connus sous le nom de bed and breakfasts (B&B). Ils offrent l’avantage, outre
le prix, de pouvoir partager une ambiance plus familiale et de découvrir l’intérieur des
grandes maisons typiques de Toronto. Cependant, la carte de crédit n’est pas acceptée
partout. En outre, les modalités de réservation et d’annulation varient d’un gîte à l’autre
et sont beaucoup plus contraignantes que celles des hôtels. Les associations suivantes
peuvent vous aider à dénicher un B&B selon vos besoins:
GitesCanada.com
www.gitescanada.com/ontario/greater_toronto_area
Motels
Bien qu’on les retrouve en grand nombre, les motels sont souvent situés en banlieue
ou en périphérie (il y en a quelques-uns sur Kingston Road à Scarborough, près des
Bluffs). Ils sont relativement peu chers, mais ils manquent souvent de charme. Cette
formule convient plutôt lorsqu’on manque de temps ou que l’on désire séjourner près
des grands centres sans y demeurer. Le stationnement devant les chambres rend l’accès
très facile à sa voiture, un aspect pratique qui n’est pas négligeable.
Universités
L’hébergement dans les universités reste assez compliqué à cause des nombreuses
restrictions qu’il implique: il n’est possible qu’en été (de la mi-mai à la mi-août), il
134
faut réserver plusieurs mois à l’avance et posséder une carte de crédit afin de payer
H la première nuitée à titre de réservation.
Toutefois, ce type d’hébergement demeure nettement moins cher que les formules
«classiques» et, si l’on s’y prend à temps, cela peut s’avérer agréable. Toute personne
peut y loger; cependant, il en coûte moins pour les étudiants (environ 25$ par per-
sonne). La literie est fournie, et en général une cafétéria sur place permet de prendre
le petit déjeuner (non compris dans le prix).
Pour l’atmosphère
Gladstone Hotel p 143
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promotion d’événements à l’abandon. Depuis sa de repos zen!
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Central
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Rolston Ave.
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Parliament St.
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Berkeley St.
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Ontario Museum. Le Park la plus chic de Yorkville, luxe chaleureux etCornwall discret St.
Hyatt recèle le spa le plus le Hazelton possède tout est digne de recevoir les
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Homewood Inn
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peut qu’être impressionné
et nuit comme dans un
hôtel conventionnel. H
par le magnifique escalier
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étages de la maison, ainsi r
que par les vitraux et les Terrace House B&B
p416-920-7944 fenêtres d’origine. Les pro- $$$ pdj
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Homewood Inn est un de superbes antiquités. o416-535-9616
bed and breakfast aux Les sept chambres dispo- Antiquités et vitraux
allures britanniques. Cette nibles, au charme singu- contribuent à agrémenter
demeure des années lier, invitent au calme et le décor lumineux et
1890 offre une ambiance à la sérénité. Une superbe agréable du Terrace
d’époque avec son mobi- adresse où revivre l’his- House B&B, installé près
lier antique, sa décoration toire et profiter d’un de la Casa Loma et des
respectueuse d’un autre confort remarquable. En transports publics. Votre
temps et sa bibliothèque outre, les occupants peu- charmante hôte franco-
où les clients apprécient le vent cuisiner et se servir phone Suzanne Charbon-
thé d’après-midi. Les huit du barbecue. neau et ses deux chats
chambres sont à l’image vous feront sentir comme
de la demeure, conforta- chez vous. Et que dire
bles et au charme d’antan. du petit déjeuner gas-
La suite Norfolk est par-
ticulièrement grande The Annex tronomique, sinon qu’il
vous transportera dans
et agréable. Une petite un septième ciel de pain
terrasse est aménagée à
l’avant de la maison, per-
r d’épices! Trois chambres
Global Guest House douillettes, terrasse à l’ar-
mettant de savourer la vie $$ rière et bibliothèque avec
paisible du quartier. bp/bc a foyer au rez-de-chaussée.
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o416-922-2718 sans compter qu’elle est
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merveilleusement bien Situé dans un quartier
De style édouardien, et située, juste à côté de la
érigée il y a plus d’un résidentiel huppé acces-
station de métro Spadina, sible par Bathurst Street,
siècle, l’extraordinaire au nord de la rue Bloor.
Banting House a accueilli The French Connection
Ses neuf chambres irré- propose six luxueuses
de célèbres hôtes au cours prochables présentent un
de son histoire. Achetée chambres, dont une avec
décor simple, hétéroclite balcon privée. Installé
par l’université de Toronto et coloré, qui plaira aux
dans les années 1920, dans une grande demeure
jeunes d’âge comme aux en briques érigée en 1925,
elle servit de bureau au jeunes de cœur. Café et
Dr Frederick Banting, au l’établissement offre le
thé gratuits, buanderie calme, la tranquillité ainsi
Dr Best et à leurs collabo- et accès aux cuisines. À
rateurs lorsqu’ils faisaient qu’un confort chaleu-
noter toutefois qu’il y a reux, loin de la cohue du
leurs recherches qui beaucoup d’activités, et
allaient mener à la décou- centre-ville, au nord de
parfois du bruit, dans ce Davenport Road, tout en
verte de l’insuline. Dès quartier, et que la récep- étant facilement acces-
152 A B C
THE ANNEX H
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MacPherson Ave.
3,4
Hammond Pl.
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Dupont St. DUPONT
Chicora Ave
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Brunswick Ave.
Howland Ave.
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Kendal Ave.
Albany Ave.
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Rossmore Rd.
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Davenport
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Square Jean Sibelius Bernard Ave.
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A B
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Birch Ave. h Dr.
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Yonge St.
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Bloor St. E.
A B C
Restaurants
T
oronto est une ville où abondent les occasions d’expériences
R culinaires. En effet, comme il s’agit d’une métropole cosmo-
polite aux très nombreuses cultures et aux quartiers ethniques
voisins les uns des autres, ses restaurants, qui proposent des cui-
sines des quatre coins du monde, s’avèrent aussi diversifiés que sa
population. Il va sans dire que les découvertes qui en résultent sont
souvent assorties d’additions salées, quoique même les voyageurs les
plus soucieux de leur budget soient à même d’y dénicher de petits
restaurants uniques et intéressants à souhait, sans pour autant avoir à
vider leur portefeuille.
La rue Queen West est au cœur de la vie nocturne de Toronto et s’anime jour et nuit
d’une faune bigarrée, allant des jeunes habitués des boîtes de nuit aux amateurs de
musique underground, en passant par les couples en quête d’une soirée au restaurant
dans un secteur branché de la ville. Cette artère est d’ailleurs émaillée de douzaines de
restaurants originaux couvrant une gamme variée de cuisines. La plupart pratiquent
des prix modérés, mais vous y trouverez également de purs joyaux offrant des repas
à des prix qui défient toute concurrence.
Bien que la rue College (à l’ouest de Bathurst) fasse partie de la Petite Italie, et
regorge de culture italienne sous l’impulsion de plusieurs générations d’immigrants,
ce secteur a, ces dernières années, été transformé en un carrefour branché, ponctué
de douzaines de restaurants aux horizons culinaires les plus variés, et d’un nombre
comparable de bars (certains établissements sont même devenus des restos-bars). Par
conséquent, cette zone attire une foule d’étudiants et demeure animée jusqu’à une
heure très avancée de la nuit.
Les deux grands pôles de restauration de l’extrémité est de la ville sont ceux des
Beaches, aux trottoirs bondés de piétons, et du Greektown (mieux connu sous l’ap-
pellation «The Danforth»), dont l’éventail de cuisines internationales s’est grandement
élargi au fil des ans. Enfin, Little India, un peu au nord des Beaches dans la rue Ger-
rard entre Coxwell et Greenwood, est un quartier parfumé aux accents de New Delhi
et jalonné de boutiques aux couleurs et aux tissus extraordinaires. Ses restaurants
proposent souvent la formule buffet à prix populaire, mais certains sont voués à une
authentique cuisine indienne, parfois même celle du Sud, si rare et exotique.
Restaurants
Finalement, sachez que beaucoup de restaurants torontois sont fermés le midi, toujours
ou certains jours.
Prix et symboles
Les tarifs indiqués dans ce guide s’appliquent à un repas complet pour une personne, avant
boissons, taxes et pourboire.
$ moins de 15$
$$ de 15$ à 25$
$$$ de 26$ à 50$
$$$$ plus de 50$
157
Le label Ulysse r
Le pictogramme du label Ulysse est attribué à nos établissements favoris (hôtels et
restaurants). Pour plus de détails, voir p 133.
R
Les restaurants par types de cuisine
Pour choisir un restaurant selon sa spécialité, consultez l’index à la page 185.
Simcoe St
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King St. W.
Draper St.
158 A B C
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Wellington St. W.
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Yonge St.
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Le Waterfront breuses lucarnes contri-
buent à éclairer et à aérer
fine en soirée. Sa grande
terrasse est parfaite pour
la salle qui offre une belle déguster sandwichs et
Il Fornello vue sur le lac Ontario, et salades tout en admirant
$$ son personnel est avenant. un coucher du soleil sur
207 Queen’s Quay W. Les spécialités sichuanaises le lac et la ville. À 5 min à
p416-861-1028 et cantonaises, incluant les pied du quai du traversier
La pizzeria Il Fornello se
Restaurants - Le Waterfront
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e 1. CY The Rectory Cafe
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Lagoon R
Z cuisine à aire ouverte fait ses hot-dogs et ses spécia- Pizza Rustica Z
saliver les étudiants de la lités hébraïques comme la $$
Ryerson University toute viande fumée. Il est situé à 270 Wellington St.
proche. L’atmosphère deux pas du Hockey Hall p416-260-0200
est jeune et sans chichis: of Fame, à l’angle des rues Un restaurant chaleureux,
on ne vient ici que pour Yonge et Front. sans prétention et à prix
savourer d’excellents mets raisonnable au centre-
thaïlandais, àAbase de lait B
Aroma Fine Indian Cuisine ville? Pizza CRustica est une
de coco et de mangue, $$ adresse à retenir, pour son
proposés à des prix bien 287 King St. W. grand choix de pizzas, de
en deçà de leur qualité. p416-971-7242 pâtes et de salades. Ne
Ce restaurant de spé- manquez pas de goûter la
Shopsy’s Deli & Restaurant cialités indiennes situé succulente soupe italienne
$-$$ à l’angle des rues King «de mariage», faite avec
33 Yonge St. et John dispose d’une des boulettes de viande
p416-365-3333 salle agréable au décor et des pâtes en forme de
Il est de ces endroits qui sobre. La carte affiche les confettis…
ont su plaire à leurs clients grands classiques de la
depuis des décennies et cuisine indienne avec une Acqua
qui font partie intégrante bonne section consacrée $$-$$$
du caractère d’une ville. aux plats végétariens, et BCE Place
C’est le cas de Shopsy’s, un buffet est également 10 Front St. W.
le delicatessen de Toronto. proposé. Vous pourrez p416-368-7171
Il a ouvert ses portes en y prendre un repas tran- Chez Acqua, comme
1921 et a depuis conquis quillement en observant, le laisse sous-entendre
sans relâche le cœur et de loin, l’agitation du son nom, tout le décor
la bouche des Torontois quartier des affaires et du intérieur tourne autour
grâce à ses petits déjeu- spectacle. du thème de l’eau. Tout
ners copieux et, surtout, à en contemplant le beau
160
décor quelque peu inusité sur des nappes à carreaux qui reviennent sans arrêt
R de ce restaurant très à la
mode, vous dégusterez de
rouges quelques excel-
lentes spécialités, notam-
pour déguster des délices
tels que la bouillabaisse,
succulents plats issus des ment la polenta grillée et le cassoulet, la bavette,
traditions culinaires médi- l’osso bucco. Étroit et rela- l’agneau et le confit de
terranéennes. Les pâtes ne tivement exigu, l’établis- canard. Cet établissement
coûtent pas très cher. On sement a tout pour créer propose plus de 1 000
peut aussi se gâter avec cette animation qui en fait crus! Une terrasse des
un filet mignon grillé une maison appréciée tant plus invitantes accueille
ou un filet de flétan aux des hommes d’affaires les convives au cours de
pacanes. que de vedettes de pas- la belle saison.
sage – tel Keith Richards
Hard Rock Cafe Skydome des Rolling Stones – à la
$$-$$$ joie (bien affichée) des r
Rogers Centre propriétaires! Szechuan, Szechuan
1 Blue Jays Way $$-$$$
p416-341-2388 100 King St. W.
Le Hard Rock Cafe du r First Canadian Place, niveau
Rogers Centre se présente N’Awlins Jazz Bar & Grill mezzanine
comme un monument de $$-$$$ p416-861-0124
néons dédié aux grands 299 King St. W. Fuyez le tohu-bohu du
noms du rock-and-roll; p416-595-1958 centre-ville en vous réfu-
d’ailleurs, tous les Hard Vous ne pouvez pas man- giant dans la chaleureuse
Restaurants - Le quartier des affaires et du spectacle
Augusta Ave.
A B C
LE QUARTIER DES AFFAIRES
ET DU SPECTACLE
Wales Ave.
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D’Arcy St.
Chinatown
Huron St.
V Dundas St. W.
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Beverley St.
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Augusta Ave.
Phoebe St.
Spadina Ave.
Vanauley St.
Cameron St.
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Wolseley St.
Bullwer St.
Queen St. W.
Queen Street West
Richmond St. W.
23
Maud St.
Widmer St.
Peter St.
Camden St.
John St.
Adelaide St. W.
Charlotte St.
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21 King St. W. 5 9 15
11 3
Portland St.
Bathurst St.
Niagara St.
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Front St. W.
0 150 300m
RESTAURANTS 10 CN
1. DZ 360 Restaurant 13. AX Mildred Pierce Restaurant Rogers
2. FY Acqua 14. DX Monsoon Br Centre
3. DX Aroma Fine Indian Cuisine 15. CX N’Awlins Jazz Bar & Grill em
ne
4. FV Barberian’s 16. CY Pizza Rustica rB
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5. BX Brassaii 17. FV Salad King .
6. EY Canoe 18. BY Select Bistro
7. FX Eight Wine Bar 19. CY Senses
8. EY Epic 20. FY Shopsy’s Deli & Restaurant
9. CX Fred’s Not Here 21. AX Susur
10. CZ Hard Rock Cafe Skydome 22. EX Szechuan, Szechuan Lake Shore Blvd
W.
11. CX Kit Kat Italian Bar & Grill 23. DX The Brasserie
12. EV Lai Wah Heen 24. CY Wayne Gretzky’s
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4 Elm St.
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Chestnut St.
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Beverley St.
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Queen St. W.
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R 360 Restaurant
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obtient du bar. comment transporter
de joie vos papilles. En
Epic goûtant ses plats inspirés
CN Tower $$$-$$$$ des cuisines de l’Asie et
301 Front St. W. Fairmont Royal York de l’Amérique centrale,
p416-362-5411 100 Front St. W. vous en resterez bouche
Il faut habituellement se p416-860-6949 bée, tellement délicieux
méfier des restaurants L’Epic a fait le pari d’aller sont l’omble chevalier
panoramiques. Le 360 à l’encontre de l’image du rôti et les poitrines de
pourrait se contenter de grand hôtel qui l’abrite. pigeon fumées au thé
proposer un décor altier La salle à manger est qu’il concocte. Au des-
à 360 degrés, mais son tout en courbes, presque sert, offrez-vous une
menu est «à la hauteur», lascives. On voulait ainsi pointe de tarte à la crème
et aucune cave à vin éviter de faire «restaurant aux bananes, pour vous
reconnue par Wine Spec- d’hôtel». En plus de marier retrouver au septième
tator n’est aussi élevée les ingrédients européens ciel. Tenez-vous-le pour
dans le firmament des classiques avec la nouvelle dit: ici les pâtisseries sont
établissements torontois. cuisine nord-américaine, absolument délicieuses et
on y utilise seulement les les petits déjeuners fort
meilleurs produits locaux courus.
r ou internationaux. Vrai
Barberian’s festin, le repas, qui se Susur
Restaurants - Le quartier des affaires et du spectacle
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Queen St. E.
1. BZ
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12 Britain St.
5. BZ Hiro Sushi
Richmond St. E.
4 6. BZ Hot House Cafe
Jarvis St.
7. BY Ivory Thailand
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Richmond St. E.
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Lombard St.
9. BZ Le Petit Déjeuner
10. CZ Perigee
11. AZ Solferino Gelato Cafe Co
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Adelaide St. E. 12. AY Sushiman
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Toronto St.
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Montrose Ave.
QUEEN STREET WEST
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A B C
RESTAURANTS
1. AZ Addis Ababa 7. FZ Korean Grill House 13. DZ Taro Grill
2. FZ Babur 8. EZ Peter Pan Bistro 14. DZ Tequila Bookworm
3. AZ Drake Dining Room 9. FZ Queen Mother Cafe 15. DZ Terroni
4. CZ Dufflet Pastries 10. EZ Rivoli 16. DZ The Red Tea Box
5. DZ Epicure Cafe 11. DZ San 17. EZ Tortilla Flats
6. CZ Irie Food Joint 12. BZ Swan Restaurant
Restaurants - Queen Street West
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0 200 400m
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Bathurst St.
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Elizabeth St.
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D’Arcy St.
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Chinatown
Beverley St.
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Grange Ave.
Simcoe St.
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Stephanie St.
Phoebe St. Hall
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10 Renfrew Pl. Square
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Queen Street West
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King St. W. King St. W.
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La petite salle du Swan Kids in the Hall a joué ici). de diverses façons (calmar
est garnie de banquettes L’établissement abrite de sauce au piment et à l’ail,
rétro, et le cool jazz y est plus un bar à cocktails et par exemple) et des pois-
de rigueur. Ses brunchs une salle de billard, sans sons entiers, braisés puis
en surpassent par ailleurs compter sa grande terrasse arrosés d’une sauce au
beaucoup d’autres et se donnant sur le va-et-vient soja et au gingembre.
composent notamment de Queen Street West.
de mollusques et de crus- Pho Hung Vietnamese
tacés frais (le chef y ouvre The Red Tea Box Restaurant
les huîtres sous vos yeux). $$$ $
Quant au menu régulier, 696 Queen St. W. 350 Spadina Ave.
il fait défiler un assorti- p416-203-8882 p416-593-4274
ment exquis de délices Le Red Tea Box est devenu Cette succursale de la
originaux, entre autres en peu de temps une réfé- chaîne de restaurants Pho
du pain portugais, de la rence dans le secteur de Hung Vietnamese Restau-
purée de patates douces «West Queen West». Véri- rant, sur Spadina à l’angle
et du chapon. Une petite table petit bijou de la cui- de Baldwin, au nord du
adresse très agréable. sine fusion asiatique avec Chinatown et tout près
ses boîtes-repas, il est du marché Kensington,
Drake Dining Room également reconnu pour est affectueusement sur-
$$$ sa vaste sélection de thés nommée la «vache qui
The Drake Hotel et de pâtisseries à saveur rit» du fait du bovin rieur
1150 Queen St. W. asiatique. La décoration qui lui sert d’effigie. On y
p416-531-5042 chaleureuse, qui lui donne sert des mets vietnamiens
A B C D E
0 100 200m Queen’s
Park
Little Italy South
Croft St.
Major St.
N
Borden St.
5 2 7 10
16 College St. 13
8 College St.
Lippincott St.
X X
Clinton St.
Henderson Ave.
Grace St.
Beatrice St.
Kensington
Oxford St.
Manning Ave.
12
Cecil St. Henry St.
Nassau St.
Crawford St.
Montrose Ave.
College Pl.
McCaul St.
Toronto
Bellevue Ave.
Murray St.
Augusta Ave.
Hospital 9 3 6
1. DY Asian Legend Baldwin St.
2. AX Bar Italia Denison Sq. 14
ET LITTLE ITALY
11
Huron St.
3. DY Bodega 15 Elm St.
4. DY Bright Pearl Seafood
4
Restaurant Portugal Dundas St. W. Wales Ave.
D’Arcy St. Y
5. AX Café Diplomatico Village Kensington 17
Kensington Ave.
Restaurant & Pizzeria Market
6. EY Cafe La Gaffe 1
7. AX College Street Bar Dundas St. W.
Euclid Ave.
Markham St.
8. BX El Bodegon Art Gallery
Palmerston Ave.
9. DY Happy Seven of Ontario
10. AX Kalendar Restaurant Alexandra Chinatown
and Bistro Park Grange Ave. Grange Ave.
11. DY Lee Garden
12. Trinity-
DX Lucky Dragon Grange
Park
Grange Pl.
Trinity Dr.
13. CX Maggie’s
Bellwoods
St. Patrick St.
Simcoe St.
Denison Ave.
Claremont St.
Ryerson Ave.
Bellwoods Ave.
17. DY Swatow Phoebe St. Stephanie St. Z
18. BZ The Paddock Augusta Ave.
Bathurst St.
Cameron St.
Wolseley St.
Vanauley St.
Bulwer St.
Gallery
LE CHINATOWN, LE KENSINGTON MARKET
B C D E
171
172
à bon prix ainsi que des L’Asian Legend est remar- soirée, plaisante à souhait,
R bières à la portée de
toutes les bourses et pour
quable, car c’est un des
rares restaurants de cuisine
et vous vous sentirez loin
de la ville et de son côté
tous les goûts. La salle du nord de la Chine. Ici, austère. Les deux terrasses
est lumineuse et l’accueil on célèbre des jeux subtils affichent une atmosphère
souriant. Vins et spiritueux de nouilles, de bouillons, latine et festive.
également offerts. d’herbes, de légumes et
de viandes. Les dim sum
Happy Seven du Nord sont aussi très r
$-$$ intéressants. Populaire Lee Garden
358 Spadina Ave. auprès des gourmets $$-$$$
p416-971-9820 asiatiques et occidentaux, 331 Spadina Ave.
Le Happy Seven est une l’Asian Legend est une p416-593-9524
autre institution du China- des plus belles surprises Le Lee Garden est un
town et, comme beaucoup du Chinatown. grand favori populaire.
d’autres établissements de Tout y est fabuleusement
ce quartier, il se caracté- Bright Pearl Seafood délicieux. Les plats sont
rise par un éclairage Restaurant surtout cantonais, mais
éblouissant, si ce n’est $$ aussi sichuanais. Arrivez
que la propreté en est 348 Spadina Ave. avant ou après les heures
irréprochable. Son menu p416-979-3988 de repas normales, sinon
offre un choix vertigineux Le Bright Pearl est l’un vous pourriez devoir
de quelque 300 plats, dont des restaurants les plus faire la queue assez long-
Restaurants - Le Chinatown et le Kensington Market
A SPADINA
B
ST. GEORGE
C BAY D E
0 100 200m Bloor St. W. BLOOR-YONGE
Bloor St. E.
Bata Shoe Royal
Museum Gardiner Museum
Ontario
Sulton St.
Bay St.
Museum
Hayden St. Selby St.
Balmuto St.
Washington MUSEUM 4
Charles St. N
Spadina Ave.
X Linden St. X
Queen’s Park
Jarvis St.
Devonshire Pl.
Huntley St.
Isabella St.
Glen-Morris St.
Sussex Mews
Huron St.
St. Nicholas St.
Brunswick Ave.
Irw
in S
2 Hoskin Ave. t.
LE QUEEN’S PARK
Yonge St.
Park
Classic Hart H
ou Phipps St.
Circle se
University 5
Tower Rd.
Willcocks St. of Toronto Wellesley St.
Y Y
Major St.
Church St.
Robert St.
Bancroft St.
Kings
Parlement Maitland St.
Breadalbane St.
ET L’UNIVERSITÉ DE TORONTO
c le provincial
Jarvis St.
Circle
College
Russel St.
Homewood Ave.
adina Cir
Grosvenor St. Alexander St.
Mutual St.
R
Sp
Brunswick Ave.
Bay St.
RESTAURANTS
Ross St.
Beverly St.
Granby St.
University Ave.
Oxford St. Orde St. Allan
Huron St.
McGill St. Gardens
Spadina Ave.
Mutual St.
Cecil St.
Elizabeth St.
Henry St.
McCaul St.
Murray St.
Gerrard St. W.
A B C D
175
176
avec une vue directe sur le poulet lentement rôti
r
R Bistro 990
$$$$
les beautiful people qui se
dirigent vers Yorkville.
et cuit à point. Ce popu-
laire restaurant familial
sert des plats de poulet
990 Bay St. Whole Foods variés, des côtes levées de
p416-921-9990 $-$$ porc (une spécialité nord-
Le Bistro 990 fait sûre- 87 Avenue Rd. américaine), des salades
ment partie des meilleures p416-944-0500 et des sautés asiatiques
adresses à Toronto. Une Whole Foods est le grand pour ceux qui veulent une
délicieuse cuisine proven- supermarché des gour- cuisine santé. Les jeunes
çale française vous attend mets fortunés qui résident apprécieront le menu
ici dans un superbe décor à Yorkville. Des comptoirs spécial pour enfants, qui
méditerranéen. Escargots «pour emporter» y propo- comprend une boisson,
et champignons sauce à sent des plats chauds et un dessert et un petit
l’ail et au vin blanc, carré froids biologiques si fan- cadeau. Un excellent
d’agneau farci d’ail et de tastiques qu’ils pourraient choix pour les familles ou
camembert, et loup de mer fort bien vous convertir pour un repas substantiel
garni de légumes braisés aux vertus des aliments le midi.
ne sont que quelques-uns bios. Un petit espace res-
des délices parmi lesquels taurant, aménagé entre c5
vous devrez choisir. Les le supermarché et le cor- $$$
Restaurants - Le Queen’s Park et l’université de Toronto
Bloor Street
ça vaut le coût. produits de l’Ontario dans
un lieu chic avec cuisine
et Yorkville Serra
$$
à aire ouverte dont les
grandes baies vitrées
Avenue 378 Bloor St. W. donnent sur le centre-
p416-944-9211 ville. Petits plats au bar
Flo’s Ce restaurant italien, chic servis après 17h. Brunch
$-$$ mais décontracté, offre le dimanche. Pas besoin
70 Yorkville Ave. une excellente sélection de payer l’entrée au ROM
p416-961-4333 de plats de pâtes fraîches, pour apprécier le c5.
En marge du quartier de focaccia grillés et de
branché de Yorkville, pizzas à pâte mince cuites Opus Restaurant on Prince
vous aurez la surprise de au four à bois. Parmi Arthur
découvrir un diner dans la les plats principaux, on $$$
plus pure tradition améri- retrouve du filet de bœuf, 37 Prince Arthur Ave.
caine: Flo’s. Il sert notam- du saumon de l’Atlantique p416-921-3105
ment des omelettes, ham- ainsi que des suprêmes Affichant un décor
burgers et autres petits de poulet biologique aux contemporain, l’Opus éla-
classiques à prix doux. fines herbes. Excellent bore une cuisine raffinée
Les plats ne sortent pas rapport qualité/prix. et moderne, mélange de
de l’ordinaire, mais Flo’s recettes traditionnelles et
permet de manger sans Swiss Chalet Rotisserie de différentes traditions
casser sa tirelire dans le $$ culinaires dans un style
quartier le plus cher de la 345 Bloor St. W. continental. Les aliments
ville. À noter qu’en été on p416-944-2472 canadiens sont à l’hon-
peut s’installer sur la ter- Swiss Chalet est une neur, comme le foie gras
rasse aménagée à l’étage, chaîne spécialisée dans et l’agneau du Québec.
Rd
.
Boswell Ave. A Berryman St. B C 177
BLOOR STREET ET YORKVILLE AVENUE R
1
R
McMurrich
Yonge St.
St.
Elgin Ave.
Avenue Rd. Ketchum
N Park
Hazelton Ave.
Y Y
Ch
ur
ch
Lowther Ave. Scollard St. St
.
0 50 100m
3 RESTAURANTS
Bay St.
Yorkville Ave.
9 1. AY Boba
5
Old York Ln.
Genoa St.
Bellair St.
2. AZ c5
Prince 3. BZ Flo’s
Arthur Ave.
4 6 4. BZ Jacques Bistro du Parc
5. AZ Opus Restaurant on Prince
Cumberland St. 10 Arthur
Z 6. BZ Sassafraz
BAY
7. AZ Serra
BLOOR-YONGE
Balmuto St.
St. Thomas St.
Queen’s Park
A B
Ontario St.
Isabella St.
Ro
s ed N
Parliament St.
Sherbourne St. N.
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Ave. St. James V
Cemetery
Don
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St. James
Y Y
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Earl St.
Ba
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Rive
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Laurier Ave.
.
Wellesley
Wellesley
Cottages
Parkview
iew
Alpha Ave.
Ave.
Ave.
r
House
Bleecker St.
Av
Owl
3
Ln.
e.
Wellesley St.
Wellesley
Rose Ave.
Cabbagetown Park
2
Maitland Amelia St.
RESTAURANTS
Pl. Prospect St. 4
1. BZ Pear Tree
Metcalfe St.
Salisbury Ave. Necropolis
Rawlings Ave.
Lanscaster Ave. 2. BZ Provence
Ontario St.
3. BY Cemetery
Rashnaa
Winchester St.
4. BZ Timothy’s Tikka House
Aberdeen Ave.
Bowman St.
Millington St.
Z 1 Riverdale
Sackville St.
Carlton St. Park
Dermott Pl.
Sherbourne St.
Geneva Ave.
Hospital Ln.
Gardens Old
Cabbagetown Spruce St.
A
Gerrard St. B
Parliament St.
Gerrard St.
Berkeley St.
Glenholme
River St.
Seaton St.
Place
Pembroke St.
Oak St.
dans chaque coin. Ainsi le une autre Oakoriginaire
St.
Regentde
d’Eu- Park
spécialités du nord de
client peut-il simplement rope de l’Est. North
l’Inde, s’avère très bonne,
y acheter son pain ou mais le serviceCornwall
est unSt.peu
prendre un café sans avoir Dooney’s
Dundas St. E. lent. Notez que les pains
à prendre la file derrière $$ cuits au four Matandouri
rk St.
les clients qui comman- 511 Bloor St. W. Regent Parks’approchent
South ici de la
dent un plat chaud. Par p416-536-3293 perfection. Très populaire
ailleurs, ce cadre simple Il fait bon s’arrêter au auprès des nombreux étu-
River St.
Wascana
Restaurants - The Annex
son mobilier en bois et s’y attabler pour un repas. SushiAve. on Bloor
ses peintures murales. Son menu aux accents de $$
Sumach
Hammond Pl.
N
S t.
Dupont
Dupont St. DUPONT
X Chicora Ave. X
Ramsden
Park
THE ANNEX
Vermont Ave. 6
Ad
Pears Ave.
mira
Albany Ave.
Howland Ave.
Brunswick Ave.
Kendal Ave.
Walmer Rd.
lR
/
Yarmouth Gardens
d.
Davenport Rd.
Palmerston Gardens
Vermont
Rossmore Rd.
Square
Jean Sibelius Bernard Ave.
Square Bernard Ave.
Olive Ave.
Wells St. Webster Ave.
Tranby Ave.
Follis Ave.
Y Y
Bathurst St.
Spadina Rd.
Madison Ave.
Huron St.
Admiral Rd.
Bedford Rd.
Palmerston Ave.
Hazelton Ave.
Elgin Ave.
Barton Ave. e.
Barton Av
Markham St.
Walmer Road
Baptist Church Lowther Ave. RESTAURANTS
1. BZ By the Way Cafe
2. BZ Country Style Yorkville Ave.
London St. 3. BZ Dooney’s
4. BZ Future Bakery and Cafe
Albany Ave.
Prince Arthur Ave.
Walmer
5. AZ Korea House
Euclid Ave.
Z 6. DX Le Paradis Cumberland St.
Manning Ave.
R d.
Brunswick Ave.
Dalton Rd.
Palmerston Ave.
7. BZ Nataraj Indian Restaurant
BATHURST SPADINA ST. GEORGE 8. BZ Sushi on Bloor
5 2 1 7
Bloor St. W. 3 Bloor St. W.
8 4
A B C D
181
Korea House et dans les poissons. Le services, composé de ce
$$-$$$
666 Bloor St. W.
décor est simple et le ser-
vice discret, mais sa déli-
qu’on pourrait qualifier
de tapas italiens, avec un R
p416-536-8666 cieuse cuisine, comme choix d’antipasti, de pâtes,
Vous trouverez un certain en témoigne sa clientèle de viande ou de poisson,
nombre de supermarchés dévouée, en fait un res- le tout garni de légumes;
et de restaurants coréens taurant à ne pas manquer. mais sachez, d’entrée de
dans la rue Bloor à l’ouest Mieux vaut réserver. jeu, qu’à moins d’avoir un
de Bathurst. Le Korea appétit d’ogre, vous aurez
House, quant à lui, pré- du mal à vous rendre au
sente un agréable décor bout du repas. La nourri-
de bois et de stuc. Les
dîners de cuisine coréenne
Rosedale, ture et le service sont l’une
comme l’autre excellents.
traditionnelle sont com- Forest Hill et le On y baigne dans un air
posés entre autres de riz
ou de nouilles agrémentés
nord de Toronto de fête permanent.
L’est de Toronto
vous accueille une confor- p416-698-7705
table salle à manger. On Avec ses excellents sushis
y sert de la nourriture et sashimis, son choix
de pub aux saveurs du de tempuras et de plats
The Beaches monde, allant des pâtes teriyakis, Yumei Sushi
aux grillades, en passant comble les amateurs
Sunset Grill par le Pad Thai, et il s’agit de cuisine nippone. Le
$-$$ là à n’en point douter cadre de ce petit restau-
2006 Queen St. E. d’un endroit détendu où rant apparaît fort sympa-
p416-690-9985 il fait bon manger, tout thique, et ses cubicules
Envie d’un copieux petit juste à l’est du brouhaha cloisonnés à la japonaise
déjeuner traditionnel de l’artère principale des lui donnent un cachet qui
comme à la ferme? Le Beaches. mérite d’être souligné.
Sunset Grill propose tout
au long de la journée œufs Spiaggia Trattoria Michelle’s Beach House
frits, bacon, saucisses et $$ $$-$$$
pommes de terre rissolées. 2318 Queen St. E. 1955 Queen St. E.
Le pain doré (pain perdu) p416-699-4656 p416-693-4454
et les omelettes sont Spiaggia veut dire «Beach» On tombe sous le charme
excellents. Hamburgers et en italien. C’est un endroit du Michelle’s en franchis-
sandwichs complètent le merveilleux pour observer sant le pas de la porte.
menu. On doit s’attendre les passants depuis la ter- La prédominance de
à y faire la queue avant de rasse. Avec son joyeux bois clair, l’omniprésence
s’offrir le fameux brunch mélange de clientèles, d’immenses bouquets de
du dimanche. toutes les conditions sont fleurs rouges, les puits
réunies pour faire de la de lumière et le roman-
The Beacher Café Spiaggia Trattoria l’avant- tisme de sa terrasse sont
$-$$ scène par excellence de annonciateurs de bons
2162 Queen St. E. la «faune urbaine». Tous moments. Le menu est
p416-699-3874 les ingrédients exotiques définitivement orienté vers
t. E.
Di
xo
.
n
Lee Ave.
lvd
Wheeler Ave.
Ave.
Elmer Ave.
Bellefair Ave.
Waverley Rd.
.B
Kenilworth Ave.
Hambly Ave.
A B C D E
Pk
Isleworth Ave. 0 150 300m
6
Queen St. E.
4 7 5 2
.
1
Beech Ave.
Queen St. E. 3
Maclean Ave.
Rd
Spruce Hill Rd.
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Kings Hazel
X Avion Ave. Ave. X
Lee Ave.
Winners Cir.
Waverley Rd.
Willow Ave.
Leuty Ave.
BonField Ave.
Woodbine Ave.
Kenilworth Ave.
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Wineva Ave.
Kippendavie Ave.
Gardens
Nursewood Rd.
Pantry
Balsam Ave.
ine Selwood Ave.
Violet Ave.
Boardwalk D
Scarborough Beach Blvd.
r.
Balmy
Kew Beach Ave. Hubbard Blvd. Beach Club
Fernwood Park Ave.
Beaches Park
lk
oardwa Balmy
Lake Shore Blvd. East Trail et B Beach
Martin Goodman
Olympic Kew
Pool Beach
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N
RESTAURANTS
1. BX Michelle’s BeachWoodbine
House Beach
2. EX Quigley’s Pub and Bistro I O
3. EX Spiaggia Trattoria O N T A R
4. CX Sunset Grill L A C
5. DX The Beacher Café
6. BX Whitlock’s
Z
7. CX Yumei Sushi
L’EST DE TORONTO The Beaches
Ashbridge's
Bay Park
/
B C D E
183
184
les fruits de mer, en plus Une adresse populaire Christina’s
R Michelle’s Beach
House p 182
Restaurant
& Pizzeria p 173
Michelle’s Beach
House p 182
Provence p 178 Eight Wine Bar p 161 Swan Restaurant p 170
Select Bistro p 160 Epicure Cafe p 167
The Brasserie p 161 Fillipo’s p 181 Pour le petit
Truffles p 178 Five Doors North p 181 déjeuner
Hot House Cafe p 165
Fusion Il Fornello p 158 Café du Marché p 165
Kit Kat Italian Bar Le Petit Déjeuner p 166
c5 p 176 & Grill p 160 Sunset Grill p 182
Drake Dining Peter Pan Bistro p 170 Swan Restaurant p 170
Room p 170 Pizza Rustica p 159
Eight Wine Bar p 161 Pub
Pony p 174
Lolita’s Lust p 164 Serra p 176
Mildred Pierce Allen’s p 184
Solferino Gelato Quigley’s Pub
Restaurant p 161 Cafe p 164
Perigee p 166 and Bistro p 182
Spiaggia Trattoria p 182
North 44 p 181 The Old Spaghetti Rôtisserie
Rivoli p 170 Factory p 166
Sassafraz p 177 Swiss Chalet
Senses p 164 Japonaise Rotisserie p 176
Susur p 164
Hiro Sushi p 166 Soupes
Gibier Sushiman p 166 et sandwichs
Sushi on Bloor p 179
Boba p 177 Yumei Sushi p 182 Café du Marché p 165
Mocha Mocha p 184
Grecque Méditerranéenne
Restaurants - L’est de Toronto - Greektown
Sri lankaise
Christina’s p 184 Acqua p 159
Myth p 185 Bistro 990 p 176 Rashnaa p 178
Ouzeri p 185 By the Way Cafe p 181
Pan on the College Street Bar p 174 Steaks
Danforth p 184 Fillipo’s p 181
Pappas Grill p 184 Barberian’s p 164
Kensington Kitchen p 174 The Mansion Keg p 174
Hamburgers Millie’s Bistro p 181 Wayne Gretzky’s p 160
et frites Taro Grill p 169
Thaïlandaise
Epicure Cafe p 167 Mexicaine
Flo’s p 176 Golden Thai p 166
Margarita’s Fiesta Ivory Thailand p 165
Hard Rock Cafe Room p 172
Skydome p 160 Queen Mother
Tortilla Flats p 167 Cafe p 168
Indienne Péruvienne Quigley’s Pub
and Bistro p 182
Aroma Fine Indian Salad King p 158
El Bodegon p 173
Cuisine p 159
Babur p 169 Pizzas Végétarienne
Nataraj Indian et santé
Cuisine p 179 Cafe La Gaffe p 172
Sher-E-Punjab 184 Fillipo’s p 181 Whole Foods p 176
Timothy’s Tikka
Peter Pan Bistro p 170
House p 178 Vietnamienne
Pizza Rustica p 159
Italienne Poissons et fruits Pho Hung Vietnamese
Restaurant p 170
Bar Italia p 173 de mer
Biaggio Ristorante p 166
Acqua p 159
Cafe La Gaffe p 172
187
Sorties
S 1 Front St. E.
p416-872-2262
260 King St. W.
p416-872-1212
16 Ryerson Ave.
p416-504-7529
S’y produisent la Cana- Inauguré en 1907, ce Des productions innova-
dian Opera Company et le vénérable théâtre de trices du théâtre indépen-
National Ballet of Canada, style Beaux-Arts est une dant canadien.
sans compter les pièces merveille pour les yeux.
à succès de Broadway et On y présente du théâtre Toronto Centre for the Arts
les spectacles des grands musical de Broadway et 5040 Yonge St.
noms de la musique. d’autres spectacles flam- p416-872-1111
boyants. Un complexe des-
Lorraine Kimsa Theatre tiné à accueillir les
for Young People Roy Thomson Hall meilleures productions
165 Front St. E. 60 Simcoe St. de Broadway.
p416-862-2222 p416-872-4255
Une option sensationnelle Le Toronto Symphony
pour les jeunes visiteurs, Orchestra et le Toronto
puisque toutes les pro-
ductions sont destinées
Mendelssohn Choir ont
tous deux élu domicile
Bars et
aux enfants. dans cette salle à l’acous- discothèques
tique exceptionnelle.
Massey Hall
178 Victoria St. St. Lawrence Centre Le Waterfront
p416-872-4255 for the Performing Arts
L’excellente acoustique 27 Front St. E. The Docks
de cette magnifique salle p416-366-7723 11 Polson
traditionnelle rehausse la La Canadian Stage Com- p416-461-3625
qualité des spectacles les pany s’y produit. Des The Docks se présente
plus variés, des concerts concerts classiques com- comme un complexe de
rock aux représentations plètent la programma- divertissement rénové,
théâtrales. tion. situé à l’est du Waterfront.
Sa terrasse, qui couvre
Premiere Dance Theatre Tafelmusik Baroque plus de 3 700 m2 et s’étend
207 Queen’s Quay W. Orchestra jusqu’au-dessus des eaux
Queen’s Quay Terminal St. Paul Centre (Trinity Church) du lac Ontario, dispose
Sorties - Activités culturelles
p416-341-8777
liers des années 1970 et Aménagé dans un ancien Le Tonic est une boîte
ses DJ férus de sons éclec- bâtiment en briques, le populaire qui s’anime avec
tiques allant du disco au prestigieux Shmooze fait la musique des DJ. Code
rhythm-and-blues, en courir les foules. Sous ses vestimentaire et cerbères
passant par les succès hauts plafonds, où sont de service à l’entrée.
d’autrefois. Les soirées suspendus des candéla-
hip-hop attirent toujours bres, peuvent s’amuser jus-
une foule très nombreuse qu’à 900 personnes triées
et animée. sur le volet. Sa clientèle
Old Town
sophistiquée va d’abord Toronto
Joe y prendre un repas, avant
250 Richmond St. W. de s’élancer sur des pistes Esplanade BierMarkt
p416-971-6563 de danse animées par des 58 Esplanade
S’adressant à une clientèle DJ. On fait la queue dès p416-862-7575
plutôt jeune, Joe lui offre 18h30 les fins de semaine Les amateurs de bière
quatre étages de plaisir. Et pour se joindre à la fête: seront ravis de se retrouver
il fait jouer de la musique avis aux intéressés... dans cette brasserie belge
qui lui est dévolue: de la qui propose plus de 100
house avec DJ aux platines, sortes de bières d’une
Smokeless Joe
les grands classiques rétro vingtaine de pays. La vaste
125 John St.
et de l’alternatif. Les bois- terrasse est fort animée,
p416-591-2221
sons se vendent à un prix de même que l’intérieur,
Il est tout petit, le pub
raisonnable, et le code de superficie non moins
Smokeless Joe, mais
vestimentaire n’exige modeste, tout de pierres
il ravira les amateurs
rien d’autre qu’une tenue revêtu. L’établissement
de bières importées. Il
décontractée. devient particulièrement
propose effectivement
bruyant lors des cinq à
quelque 250 grandes
sept.
BLVD Room bières de Belgique, d’An-
81 Peter St. gleterre, d’Allemagne,
p416-348-9884 d’Europe de l’Est… et de Reservoir Lounge
Le BLVD Room est un éta- l’Ontario. Vous y trou- 52 Wellington E.
blissement fort prisé pour verez même une bière de p416-955-0887
ses cinq à sept ou pour Trinité-et-Tobago et une La popularité de ce bar de
une soirée tout en danse autre du Kenya! jazz qui ressemble à un
où vous jouirez d’une piano-bar des années 1950
décoration au design attire une clientèle tant
This is London
branché. À moins que locale qu’internationale.
364 Richmond St. W.
vous ne désiriez profiter On y propose chaque soir
p416-351-1100
un cinq à sept fort couru,
comme le sont d’ailleurs
193
ses spectacles de swing, d’une bonne bière fraîche qui alternent rock, jazz
de blues et de jazz. sous le soleil. et blues. L’établissement
fait certainement honneur S
The Bovine Sex Club à l’ambiance hip teintée
542 Queen St. W. de bohème-branché de
Queen Street p416-504-4239 Queen Street West. Le
West Son seul nom suffit sans Drake Hotel offre un
doute à en attirer certains nouveau concept qui fait
Dans Queen Street West et à en repousser d’autres. courir les foules. Comme
se côtoient des bars alter- Il s’agit du Bovine Sex en témoigne d’ailleurs la
natifs, dont plusieurs ins- Club, que n’indique file de gens qui trépignent
titutions de la scène alter- aucune enseigne mais sur le trottoir les fins de
native torontoise, et des que vous pouvez diffici- semaine en attendant d’y
boîtes branchées. Les fins lement manquer, compte entrer...
de semaine, cette rue est tenu de l’enchevêtrement
particulièrement animée: artistique de roues de Gypsy Co-Op
on y mange puis on y bicyclettes recyclées et 817 Queen St. W.
passe ensuite la soirée d’acier tordu qui orne sa p416-703-5069
et une bonne partie de façade. Foule «alternative» La Gypsy Co-Op accueille
la nuit, devant un verre, et musique sur scène tous les soirs des DJ se
un bon spectacle de la dernière semaine de consacrant au funk dans
musique ou sur une piste chaque mois. Le Bovine son bar aménagé dans l’ar-
de danse! ébranle toujours, mais rière-salle, de même que
n’ennuie jamais. des groupes de musique.
The 360 Club Son «General Store» pro-
et cappuccinos, de même
qui ont la cote. Pendant The Rivoli que des trattorias ouvertes
la journée, les habitués 332 Queen St. W. tard le soir. Cela dit, la
du secteur viennent y p416-596-1908 Petite Italie a également
siroter un verre. L’Art Bar The Rivoli est un des éta- été adoptée par une foule
et le Ballroom accueillent blissements les plus bran- branchée de jeunes étu-
quant à eux des DJ, des chés du secteur, pourvu diants et d’amateurs de
formations musicales et d’un bar intime, d’une musique qui passent leurs
des happenings. Il y a petite terrasse en plein soirées dans les nombreux
aussi un café charmant en cœur de la scène alterna- bars du quartier.
face de la réception. Belle tive de Queen Street West,
réussite. d’un restaurant de cuisine Bar Italia
fusion asiatique et d’une 582 College St.
Raq’ n’ Waq arrière-salle offrant de la p416-535-3621
739 Queen St. W. musique alternative en Le Bar Italia est une ins-
p416-504-9120 direct ou des spectacles titution de College Street.
Le Raq’ n’ Waq fait jouer d’humour. Malgré son intérieur chic,
du rock commercial, de la foule est un mélange
la musique latine et du Savage Garden de jeunes décontractés et
rythm-and-blues dans 550 Queen St. W. de résidants du quartier.
ce qui s’avère d’abord et p416-504-2178 Des DJ y animent la foule
avant tout une salle de Le Savage Garden est toute la semaine, tandis
billard distinguée, pourvue «goth» sur toute la ligne, que des musiciens mon-
de 13 tables. Le décor de et à toute heure. Musique tent sur scène le samedi.
bois traditionnel est très industrielle, rétro, goth et On y sert aussi de bons
agréable et convivial. électronique. repas.
Reverb/Big Bop/Holy Joe’s Velvet Underground The Chelsea Room
651 Queen St. W. 5010 Queen St. W. 923 Dundas St. W.
p416-504-6699 p416-504-6688 p416-364-0553
Reverb/Big Bop/Holy C’est entre les murs du Situé dans un quartier
Joe’s propose sur trois Velvet Underground que résidentiel dont les trot-
195
toirs ne sont pas envahis The Communist’s Daughter pression, pur malt et trois
par la foule les fins de
semaine, le Chelsea Room
1149 Dundas W.
p647-435-0103
tables de billard.
S
rompt avec le chic, le Le Communist’s Daughter Orbit Room
branché et l’underground est rafraîchissant. Avec un 580-A College St.
traditionnel. Sobre bar à ameublement tout droit p416-535-0613
la déco épurée, mais qui sorti d’un marché aux L’Orbit Room est un grand
a de la gueule, sombre à puces, ce bar constitue favori pour voir certaines
souhait, il fait partie de l’un des piliers de la vie des meilleures formations
ces bars de Dundas Street étudiante et de la scène de rhythm-and-blues de
West qui affirment leur alternative torontoise. la ville.
S Yorkville Avenue
pour discuter et refaire le
monde ou pour préparer
14 Madison Ave.
p416-927-1722
The Bishop and The Belcher le prochain travail tout en Ce grand pub de style
175 Bloor St. E.
sirotant une bière. Sans anglais est l’un des éta-
p416-591-2352 prétention, juste parfait. blissements les plus
The Bishop and The Bel- courus en ville – on y
cher est un beau pub à Insomnia voit surtout des étudiants,
l’anglaise où l’on offre un 563 Bloor St. W. anciens ou nouveaux, de
choix de 16 bières pres- p416-588-3907 l’université de Toronto. Ce
sion. Le choix de plats est Resto-bar branché, l’In- sont trois demeures victo-
très varié: il y a même de somnia accueille sa jeune riennes accolées qui sont
la poutine! clientèle dans un cadre réunies sous l’appellation
léché et dépouillé. Un du «Madison Avenue Pub».
DJ anime les soirées. On y retrouve un total de
Panorama 12 bars, dont 5 sur les
Manulife Centre
Apprécié pour ses brunchs
et martinis (pas en même belles terrasses de l’éta-
55 Bloor St. W. blissement, et un lounge
p416-967-5225 temps!).
dédié aux événements
Tout juste à l’est de l’artère sportifs. Très couru par la
Sorties - Bars et discothèques - Bloor Street et Yorkville Avenue
S Le festival Caribana
S Fair
p416-872-7777
1 Blue Jay Way
p416-341-1234
Rexall Centre
sur le campus de la York Univer-
www.royalfair.org www.rogerscentre.com sity, au nord de la ville
Ce festival comprend le Les Blue Jays de la Ligue p416-665-9777
Royal Horse Show, un américaine de baseball et www.rogerscup.com
événement équestre de les Argonauts de la Ligue Les plus grands noms du
tout premier ordre qui canadienne de football y tennis mondial s’affrontent
se tient chaque année en disputent leurs matchs. lors de ce tournoi majeur.
novembre sur les terrains Compétitions masculines
de l’Exhibition Place. (années paires) et fémi-
nines (années impaires)
présentées en alternance
à la fin du mois d’août.
Achats
T
oronto a tout pour plaire aux consommateurs: on peut y faire du
A lèche-vitrine le long des artères bordées d’élégantes boutiques,
fouiner dans les étalages de petits magasins cachant quelques
trésors uniques ou dénicher rapidement l’objet de son choix.
Mais, pour se procurer ce que l’on désire, il est nécessaire de savoir choisir le bon
quartier. Nous vous proposons une courte description de quelques-uns des magasins
de la ville répartis par quartiers, description qui, sans être exhaustive, vous en donnera
une idée et, sans doute, vous permettra d’assouvir votre soif de magasinage.
A de beauté
faites un arrêt à la bou-
tique Raindrops aménagée
553 Queen St. W.
p416-504-8742
dans l’hôtel Fairmont Royal Un des grands favoris
York (voir p 137). Vous y de Queen Street dans le
Queen Street West trouverez une vaste sélec- domaine des vêtements
tion de parapluies (dont d’occasion, Brava permet
Lush certains qui résistent au de faire de magnifiques
312 Queen St. W. vent!) et d’imperméables, découvertes qui vous
p416-599-5874 certains fort bien conçus. feront y revenir encore et
Chez Lush (d’origine bri- encore. Les stylistes ado-
tannique), les savons, rent cet endroit.
shampoings, gels et Queen Street West
autres concoctions sont Fresh Collective
tous à base d’ingrédients Dans Queen Street West, 692 Queen St. W.
naturels. les boutiques de mode p416-594-1313
s’adressant à un public Chez Fresh Collective,
relativement jeune ont les créations locales sont
pignon sur rue. Parmi les
Vêtements
à l’honneur. On y trouve
chaînes de vêtements fort également de beaux
populaires, mentionnons cadeaux. La boutique est
La Cache, connue pour gérée par une designer, et
Le Waterfront ses vêtements féminins ça paraît!
en laine ou en coton, ses
Tilley Endurables foulards et ses chapeaux,
Queen’s Quay Terminal Pho Pa
Gap pour ses jeans et Roots 698 Queen St. W.
207 Queen’s Quay W. pour ses vestes de cuir et
p416-203-0463 p416-979-9444
ses chandails de laine. Pho Pa renferme tout ce
Les voyageurs connais-
sent les vêtements de que Toronto a de plus
Par contre, West Queen West, talentueux et de branché
voyage canadiens Tilley qui débute officiellement
Endurables depuis belle dans le domaine du
à l’ouest de Bathurst et design vestimentaire. Des
lurette. Tilley s’est fait s’étend jusqu’à Gladstone,
connaître par la création robes, des vestons, des
est un véritable petit accessoires pour femmes
de vêtements parfaitement paradis pour quiconque
adaptés aux exigences des seulement qui font jaser:
recherche l’exclusivité et
Achats - Produits de beauté
A 80 Bloor St. W.
p416-515-0018 d’enfants
boutique Jacadi dispose
d’une belle sélection de
ces habits pour petits rois
Club Monaco et petites reines. Toutefois,
157 Bloor St. W. Yorkville Avenue les prix sont en consé-
p416-591-8837 quence.
Jacadi Paris
Gap Hazelton Lanes
60 Bloor St. W. 87 Avenue Rd.
p416-323-3391 p416-923-1717
Quelques couturiers ont
Roots fait leur marque dans
100 Bloor St. W. la mode pour enfants,
p416-323-3289 avec des créations à faire
Achats - Vêtements
215
Références
et du spectacle) 70
Jacques Bistro du Parc 177 The Rectory Cafe 158 St. Andrews-By-The-Lake Church
Kalendar Restaurant The Red Tea Box 170 (îles de Toronto) 66
and Bistro 174 Timothy’s Tikka House 178 St. Basil’s Church (Queen’s Park) 96
Kensington Kitchen 174 Tortilla Flats 167 St. Enoch’s Presbyterian Church
Kit Kat Italian Bar & Grill 160 Truffles 178 (Cabbagetown) 103
Korea House 181 Wayne Gretzky’s 160 St. James-the-Less Chapel
Korean Grill House 167 Whitlock’s 182 (Cabbagetown) 103
Lai Wah Heen 161 Whole Foods 176 St. James Cathedral
Lee Garden 172 Yumei Sushi 182 (Old Town Toronto) 83
Le Papillon on Front 166 Riverdale Farm St. James Cemetery
Le Paradis 181 (Cabbagetown) 102, 129 (Cabbagetown) 103
Le Petit Déjeuner 166 Riverdale Park St. James Park
Lolita’s Lust 184 (Cabbagetown) 102, 129 (Old Town Toronto) 83
Lucky Dragon 170 Rogers Centre (quartier des affaires
Maggie’s 173 et du spectacle) 67
221
St. Lawrence Centre Toronto Music Garden West Queen West
(Old Town Toronto) 79 (Waterfront) 61 (Queen Street West) 86
St. Lawrence Hall Toronto Outdoor Art Exhibition 200 White Water Walk
(Old Town Toronto) 83 Toronto Police Museum and Disco- (Niagara Falls) 122
St. Lawrence Market very Centre (Queen’s Park) 96 Wilket Creek Park 129
(Old Town Toronto) 79 Toronto Reference Library (Bloor WinterCity 199
St. Lawrence Neighbourhood Street et Yorkville Avenue) 98 Witch’s House (Cabbagetown) 102
Condominiums Toronto Sculpture Garden Woodbine Beach Park 129
(Old Town Toronto) 79 (Old Town Toronto) 83 WY Trading Co. (Chinatown) 90
St. Michael’s Cathedral (quartier des Toronto Stock Exchange (quartier des
affaires et du spectacle) 76 affaires et du spectacle) 72 Y
St. Michael’s College Toronto Zoo (Scarborough) 117 Yonge Street 25
(Queen’s Park) 96 Trader’s Bank (quartier des affaires et York Club (The Annex) 105
St. Patrick’s Chinese Catholic Church du spectacle) 73 York Quay Centre (Waterfront) 61
(Chinatown et Kensington Train 46 Yorkville Avenue 97
Market) 87 Transports en commun 46 attraits touristiques 99
Standard Life (quartier des affaires Trinity College bars et discothèques 196
et du spectacle) 72 (université de Toronto) 95 hébergement 148, 149
Steam Whistle Brewing (quartier des restaurants 176, 177
affaires et du spectacle) 67 U Yorkville Park (Bloor Street
Students’ Administrative Council Buil- Union Building (quartier des affaires et Yorkville Avenue) 128
ding (université de Toronto) 94 et du spectacle) 70 Yorkville Public Library (Bloor Street
Sun Life Tower (quartier des affaires Union Station (quartier des affaires et Yorkville Avenue) 98
et du spectacle) 72 et du spectacle) 73
Université de Toronto
T attraits touristiques 93
Tabagisme 55 bars et discothèques 194
Table Rock Complex hébergement 145, 147
(Niagara Falls) 122 restaurants 174, 175
Tai Sun Co (Chinatown Universités 133
et Kensington Market) 90 University College
Taste of The Danforth 201 (université de Toronto) 94
Taux de change 49 University of Toronto 92
Taxes 55 University Theatre (Bloor Street
Taxi 47 et Yorkville Avenue) 98
Taylor Creek Park Upper Canada College
(environs de Toronto) 129 (Forest Hill) 112
Téléphone 56 Urgences 55
Ten Ren Tea House (Chinatown
et Kensington Market) 90 V
Tent in the Park (Waterfront) 61 Vélo 47, 130
Textile Museum of Canada (China- Vêtements 212
town et Kensington Market) 87 Vêtements d’enfants 214
The “One of a Kind” Canadian Craft Victoria College (Queen’s Park) 96
Show & Sale 201 Victoria Park (Niagara Falls) 121
Théâtre 33 Vie gay 56
The Bay (quartier des affaires et du Vignobles
spectacle) 74 (Niagara-on-the-Lake) 120
The Fringe – Toronto’s Theatre Village, The 28
Festival 200 Village by the Grange (Chinatown
The Symphony of Fire 199 et Kensington Market) 88
Todmorden Mills Heritage Museum Vin 56
& Arts Centre (Rosedale, Forest Vins 205
Hill, nord de Toronto) 108 Visas 40
Toronto’s First Post Office Visites guidées 51
(Old Town Toronto) 82 Voiture 43
Index - Y
Toronto (environs) 45
Toronto-Dominion Centre (quartier
des affaires et du spectacle) 72 W
Toronto Botanical Garden Walmer Road Baptist Church
(environs de Toronto) 129 (The Annex) 106
Toronto Downtown Jazz 200 Ward’s Island (îles de Toronto) 66
Toronto Ferry Docks Ward’s Island Beach
(îles de Toronto) 63 (îles de Toronto) 66
Toronto International Dragon Boat Waterfront 60
Race Festival 199 attraits touristiques 62, 63
Toronto International bars et discothèques 190
Film Festival 201 hébergement 134, 135
Toronto Islands Park restaurants 158, 158
(îles de Toronto) 129 Wellesley Cottages
(Cabbagetown) 103
Wellesley Street (Cabbagetown) 102
222
Nos coordonnées
Nos bureaux
Canada: Guides de voyage Ulysse, 4176, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2W 2M5,
p514-843-9447, fax: 514-843-9448, info@ulysse.ca, www.guidesulysse.com
Europe: Guides de voyage Ulysse sarl, 127, rue Amelot, 75011 Paris, France,
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France: Interforum, 3, allée de la Seine, 94854 Ivry-sur-Seine Cedex, p01 49 59 10 10,
fax: 01 49 59 10 72
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sabilité de l’éditeur ou des auteurs ne pourrait s’engager en cas de perte ou de dommage qui
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tent l’amélioration constante de nos publications. Il nous fera plaisir d’offrir un de nos guides aux
auteurs des meilleures contributions. Écrivez-nous à l’une des adresses suivantes, et indiquez le
titre qu’il vous plairait de recevoir.
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Hamilton 788
Kingston 338 1100
Kitchener/
Waterloo 369 69 767
London 110 451 140 661
Montréal (QC) 738 650 299 621 1383
New York (NY) 618 911 838 583 765 1294
Niagara Falls 690 689 227 156 408 77 896
Ottawa 544 719 202 600 511 203 480 1242
Sault Ste. Marie 806 814 1498 1003 699 777 894 748 780
Sudbury 302 508 529 1212 700 572 490 609 460 1079
Toronto 411 696 410 144 829 547 198 123 263 75 855
Thunder Bay 1421 1019 723 1516 1534 2212 1638 1414 1496 1623 1469 1058
Windsor/
Detroit (MI) 1310 386 751 584 773 413 1018 912 191 306 626 318 460
-20˚F
-30˚C
224
Légende des cartes
Attraits
Aéroport Marché
Hébergement
Restaurants Musée
Bâtiment
Mer, lac, rivière
Église Phare
Forêt ou parc
Gare ferroviaire Plage
Place
Chemin de fer
Ligne de métro, Piste cyclable Sentier
station de métro
Tunnel
Légende des cartes - Symboles utilisés dans ce guide
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C A N A DA
QUE
Montréal
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Sup
L ac
NTI
Ottawa
Lac Huron
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LA
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AT
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Chicago La Philadelphie OC
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