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LACAN LA TOPOLOGIE ET LB TENPS I 21 Novembre 1978 Tl y a-une correspondance entre la topologie ot la pratique, Gette correspondance consiste en les temps. Ia topologie résiste, c'est en cela que 1a correspondance existe. Hl Ty a une bande de MBbius que nous avons tracde, C'est ce qu'on appelle la bande triple. On peut remarquer ‘Que cette bande triple, ce qui la carac— térise, clest qutello a des bords/ct que ses tonis sont A peu prés conne esoi : F Ses bords sont cect, pour mieux dire ceol + y rouge noe Si vous rabattes ces bords, yous obtenes quelque chose qui se présente coane gad conge Et le cercle noir prend alors cet aspect-1a. Voll& & peu prés ce que ca donne. Tei le cercle noir est blanc.( Il montre un carck noir montage fait d'un anneau de cordelette blan- > che passant A l'intérieur d'un anroulage de cordclette jaune ) . VoilA, je vous le passe. TL y a une fagon de, cette bande, de la couvrir, Aprés ga, ga passé der- wiére la bande euivante, Nats ce qu'il faut voir, c'est que ce qui msse derritre la bande suivante est préciasment ce qui revient, revient en avant dans la tande 3 j apres quot $4 Fevient derriére ce qui ast 1A Anserit, jo veux dize derriére la tande de N8bius triple. C'est pourquoi ga revient en avant. De sorte que ce quton a, ctest : C4 2) en avant ( 3 4%) dorribre C5 6) 6 qui rajoint t¢ 1, Gleat bien cotque j'ai, do Ja bande enveloppante, aarqué ~ vous pouves Ja manipulor et méne en xecouvrir ln bande triple. Vous avez ici un autre exemplaire de ce que j'ai appelé pour l'instant la bande enveloppante, Vous Pourrez ch constater 1'identits avec . Ge qu'il y a.de frappant, c'est qu'une bande de MUbius nornale - en voilA un exemple + ~ une bande de Mébius normale, c'est-i-dire une Yande de NUbius conme ga, a dgaiement le 1 et le 2 ot le 3 et le 4B 1a mémo place. Tous ceux- 1A sont derri’re et ceux-1A sont dovant. Voll le 1, i1 passe derriére ici au 2 et il passe devant au 3, Au4, il passe derriére, ce qui lui permet de revenir devant au 5 ot de passer Par derriére pour rejoindre le 1 par ce qu'on appelle le 6. Ia tande enveloppante a donc deux bords, deux. bords dans la bande & trois la bande de Mébius & trois. Ce qu'ch voit facilenent sur la bande que je fais cixeuler A Ltinstant. Cest un point important. vous fourres lo contréler sur ce que je vous ai fait circuler & L'instants TL y a quelque choge de conmun entre toutes 1es tandes de HUbius, ne Sorait-ce que cette alternan-e, Est-ce qu'il est possible - c'est certain ~ de colper les Landes de NBbius 7° Non seullenent on peut couper chacune, mais on peut couber aussi ce que j'appélle ‘la doublure, Qu'est-ce que Ia doublure ? Il ‘peut y avoir une doublure toute sdule, Mais dans ce cas, 11 faut couper la tunde de Mbius, la bande de NUbius qui. est en sonme 1'ame de l'affaire, Tl y a moyen de tracer sur un tore une tande de MUbius. VoLlA coment on le trace si i] s'agit do 1a bande A trois. 11 faut pour cela pincer le tore et accoler Jes deux surfaces qui sont celles du tore, la face intérleure disparaft, elle est tamponnée, A Scrasée, Il est aussi facile de faire avec le tor \ une bande & trois, co que je voulais dire, e'stat qu'il était aussi facile de faire une tanie & un, << TL y a quand méwe une béance ontre Ja psychanalyse et la topologie, Ce dont je m'efforce, c'est, cette béance, de la conbler. La topologie est exen- Plaize, elle perzet dans la pratique de faire un certain nombre de métapho- wes. Il y a une Squivalence entre la structure et la topologie, C'est ca, le Ga dont 11 s'agit dans Groddeck, c'est ga qui est Ca. TL faut s'orienter dans la structure, Il n'y a pas quo les noes bor~ ron ens, Pour généraliser ce qu'on appelle les noeuls borronfons, i1 pout y avoir une fagon do faire qui ne fait pas qu'un noeui borromien soit, en en coupant un, 1ibéré de tous les autres. Il y a une certaine fagon de préciser quo, on en Coupant deux sur cing, clest tres préctedment ce qul nécosaite que les trois qui restent soient Jibres, C'est ce qu'on appelle la généralisation dos noowis borroméens, Bn en coupant deux sur cing, les trois autres sont libres. J'essaierai de vous en donner un exemple d'ici la fin de l'année, Voila. J'ai parlé une heure, Je vous remercie de votre attention, LACAN LA TOPOLOGIE #T LB TENPS z 12 Décembre 1978 mL Je ne suis aventuré & amnoncer. que pout-@tre je prendral un exemple de ce quon.appelle le “borronéon généralisé", c'est A savoir que j'énonceral coment on peut rendre borroméen, je veux dire & partir de quel monent s'a~ vére borronéen un nonbre de. cing corclos, pyisque dans. le borroméen c'est de.cercles qu'il s‘agit. Le borronéen généralisé, je l'avais annone$ pour deux céreles retirés sur, cing. La solution m‘a été donnée en mains par deux personnes,& savoir Hine Parizot dont j'espére qu'elle est ici présente et un nonmé Vappereau quia bien voulu aussi contribuer & cette solution. Tl nty a rien de plus facile que de rendre borronéon, c'est-A-dire de déchafner, o'est-A-diro de 1bérer cing cercles. Bn voici un, en voiet deux, voici le troisiéme, voici le quatriéme et voici le cinquiéme, Ca, ga, ctest le douxiime, Le deuxiane est en violet; le c'est le troisiém + troisiéme est en beige, le quatriéme est en vert ct le, cinguiéme est en rouge. La fagon de libérer deux cercles sur ces cing est tout A fait claire. Les-personnes qui s'en sont mélges ont bien voulu 1'une et l'autre dite de quelle fagon c'est possible + c'est possible de dix fagons. Il suffit de libérer, clest-A-dire de couper le 1 et le 2, le i ct le 3, le Let le 4, le 1 et le 5, comme ga apparaft dyidomment dans ceci, qu'en coupant le 1 et le 5, les trois autres 6e déchafnent, comme il ost facile de le voir du fait que ce violet-1A par oxemple file jusqu’A se réduire & quelque chose qui vient 14. Ce violet se riduit & ce quelque.chose qui glisse juague 1A et qui, du fait du,5.disparu, est dénoud du vert,du beige et du violet. Ceci ost libre, ces trois, puisqu'il s'agit ici de,cercles, ces trois cercles sont libres l'un par rappgrt & l'autre, Le vert, le violet et le beige sont libres par rapport au violet, & savoir quo lo vert se dénoue, le beige so dénoue aussi et le violet ici se dénoue également. Il est facile de voir qu'en dénouant le 2 associé au 3, le # ossocié au4, le 2 associ au 5, on aitra le méme résultat. Le 3 associ au 4 et le 3 associ au 5 aura le néme résultat, le 4 associ au 5 aura aussi le uéne récultat, IL y a done dix fagons de sectionner un de ces ceroles qui sont cir do les sectionner de fagon & ‘ce que le résultat soit atteint, VAPPEREAU Tacait Saad J'ai poussé plus loin mon investigation, & savoir que j'al. inter- xogé sur un groupe do six cercles, j'ai questionné sur la fagon dont on obtient un borroméen généralisé en en coupant trois. Il y a effectivonent 35 fagons de lo faire, Pour cela , il fauirait,de la méno fagon que nous avons fait cos cing cercles, en produtre un.sixtine, Cette Zagon, je vous en dispense, car ausel bien ga serait un pou forcé. Mais 41 est possible de le construire. Paral les 35 fagons de couper les trois cercles en obtenant os noowi que j'appelle, borronéon parce qu'il est synbolisé, & partir de trois, c'est-A-dire que les trois sont dgnougs quand on retire un... 41 suffit d'en couper un pour que les trois autres soient dénouss. Dans’ le borronéon & ex, i] suffit également d'en couper un pour que les six solent dénouss, Je priécise qu'il y adix facons de dgnouor cing cercles et qu'il y a 35 fagons de dénouer six cercles en en coupant trois. Peut-tre je vais distribuer ce qui a 4t4 obtenu ce matin par Souy qui ‘a bien voulu s‘en charger de photocopie d'une photo en couleur, cfest- A-dire que les couleurs, elles, n'apparaissent mas , mais que, & couper trois de cos corcles, on: peut s'aporcevoir que les Autres sont libres, a denande un certain soin de colorier chacun de ces cercles, ilais on peut volr que ga marche. Geci suppose qu'on en retire d'abord 2 ot ensuite un troisiéme. C'est au troisiéme que chactn de ces corcles s'avére atre libre, C'est vous Vappercau 7 Je vous écoute. Vous faites une erreur dans 1a fagon de compter les. différentes maniére de dénouer la chafne & six en en courant trois. Vous avez doriné le résultat pour la chafne A sept en en coupant quatre, c'est-A-dire 35, J'ai dit qu’en en coupont trois sur les six, on obtient une chatne borroméenne. ++ Vous dites qu'il y a 35 Tagons de le faire, or il n'y ena que 20... Oui, c'est vrai qu'il n'y ena que 20, C'est vrai qu'il n'y ena que 20 et que, de co fait, Je me suis tromps. gh bien,il mo reste A aten ‘excuser et A vous pronettro que, la prochaine fois, “je ne vous entretinndre Fas str les cercles. Bien, au revoir ! Dessins du tableau ze 230M 45 13 2h 35 25 15 charg fn) to del quien exlove Zeanela Bon V5 bes so du Paine) alle foo Bendis shee ete, on Arete 7 y y Y wi bus au séminaire du 12 - 12-7 LA TOPOLO" YB Sf LE TRHPS 19 Décembre 1978 ur Jo vous avertis tout de suite que je ne feral pas mon s4miniire, Je vous en avertis paree que ches moi, ce matin, il y avait une panne a! éloctricits, Tes luidres, conme on dit, c'est~A-dire la luniére électrique, ne stallu- 1 olle n'a ports des maient plus, Naturellement Gloria ici présente n'a aidé chandelles, co qu'on appelle de nos jours bougles. Qu*est-ce que Gloria a & Zaire avec mon enseignement, clest-A-~diro co que jtensoigne cotte année do la topologic et du temps ? Ello m'aide, elle nlaide A couper les ficolles quand j'ai & faire a des ronds de ficelles. Les rons de ficelle, c'est ‘thSorique, ga & faire avec des cercles , des cercles souples et néuo Slastiques, ca s'imgine, Hails 1'imagination se x ms loin. Ta topdlogic ost inaginaire. Hlle n'a pris son développenent qu'avee imagination, Tl y a une distinction qui est A faire entre 1"fmaginatre et ce quo j'appolle le Symbolique. Le Symbolique, c'est la parole, L'Inaginal en est distinct, T1 y a des surfaces qui sont & L'oceasion sane bord. Un tore, par exenple est une surface sans bord. Mfannoins un tore pout Stre applati et si on Lapplatit, go fuit une surface avec bonis. a = Grest méme pour ca que le tore peut servir A faire unc tande do Iidbius. Voil comment ga se dessine. Ga fait une band de Hobius, & condition de Lapplatir. Hais on peut gonflor cette surface, auquol cas ca a N refait un tore. Tl n'en reste pas moins que le tore et la tande de Hébius, c'est distinct. Co que... ( Terniéres minutes du eiiminaire inwudibles par absence de sono ) LA TOP3LO0GI® ET LE TkInFS 9 Janvier 1979 wv DL nty a pas de rapport sexuel, ctest ce que j'ai snoned, Qu'est-ec qui y supplée, rexce qu'il est clair que les gons, ce qu'on appelle tol, soit les Bea + sibilité --notons que le possible, ctent eo que nous avons ‘qui cesse, do s'fcrire ~ 1a possibilité d'un troisiéme sexe, Fourquoi est-ce s humains, les gens font l'amour. 1 y ad ga une explication +: 1a pos- SEini comme co qu'il y ena deux d'ailleurs, ga s'explique ml. Ctest ce.qui cst évoqus dans 1s doublure d'ive, & savoir Lilith. L'évocation n'est pourtant ms une chose précinc, C'est justenent de précision, c'est-A-dire de Ricl, que jai fait Stat en xévant on somme A ce qu'il en est du noeud borroméen, Le noewi borronéon a come consistance de s'imaginer. Quolle est la aif- Strence entre l'Imaginaice et ce qu'on appelle le Symbolisme(sic), autrement, ait le Langage. Le langage a ses lois dont L'univerealits eet 1e modéle, la farticularité ne L'est pas moins. Ce que L'Inaginire fait, 11 imagine. le Réol 1 c'est une rsfloxion, Une rsfloxion tient au miroir, ctost done dans le wiroir quo s'exerce une fonction. Le miroir est le plus simple des apra- roils. C'est une fonction en quelque sorte toute nvturclle, C'est curiowx que j'aie choisi le noeud borronsen pour en faire quelque chose. Hais Le noeud borromen'a pour propristé qu'on peut conmencer par n'importe lequel. Tout au contraire, colui-ci ( 1) : on ne pout pas commencer par n'importe Leqitol. Sion commence yar colui~1A (le vert ) , 11 y a un obstacle. Ga fait tresse conme lo dgvontre le dessin qui ost & gauche( 3) , mais si on tire colui-IA vers 1a droite, ce sont les deux autres qui sont entratnés ot on ne sait pas co qu'il on est de co qui pout résultor de cot entrainenant, an tout cas, co sont les deux autres. C'ost le méne cas pour cvllii-oi“et c'est blen pourquoi co qui est 1a ne peut pas servir & symbiliser 1"Inaginaire, le Sym~ bolique of le Réel, Gar ce qu'on symbolise dans 1'Imaginaire, le Symbolique et le Réel, ctest 1'intSriow du cercle( 5 ),,¢'est le chanp intérieur du corcle, 1e champ c-h-a-m~p, De sorte que cc dont il stagit, c'est d'unc ntaphoro. I] sevait beaucoup plus difficile d'installer une mStaphore dans ce dessin-la (1) que dans celui-ci (5), & plus forte raison dans le troi~ siéme dessin (2), Car le troisiéme dessin (2) a l'air plus conpliqué, mais ctest le nino, Ctost lo avo, stant donnd quo le rouge a 1B une infloxion qui pourrait pemcttre de régulariser, de faire rentrer le dessin de gauche | dans le dessin de droite (2). la différence, ctost que colui-ci (2) colle avec celui-1i (3) et que celui-ci (1) se tresse comme celui-lA (lr), La métaphore du nocwl borronfen & 1'4tat le plus simple est inpropre. Gest un abus de métaphore, parce qu'en rfalit$ 11 n'y a pas de chose qui supporte 1'Inaginaire, le Syaboligue ot 1e Réel. Qu’il n'y alt ms do rap- Port soxucl, ctest ce qui est Ltessonticl de ce que j'énonce. Qu'il n'y ait vas de rapport sexusl perce qu'il y a un Inaginaire, un Symbolique et in Riel, ctest ¢o que jo n'ai pas os dire. Je L'ai quand uéme dit, Il est bien’ 4vident que j'ai eu tort, anis je my suis laissé elisser..., je n'y suis laisser glisser tout simplonent. C'est ombétant, c'est nae plus qutennuyoux, C'est d'autant plus ennuyoux que c'est injustifis, Ctest ce qui mtapperitt aujourd'hui, c'est du méme coup ce que je vous avoue, Bien? violet Schéna au tableau ve rouge = © NS RIZE Qe aes fhe St tne © = | ews Z rouge — TAGAN LA TOPOLOGIE #8 LB TeuPS 16 Janvier 1979 ¥ Jo suis plutét enb&tS de co que je vous ai annonces la derniére fois, & savoir qu'il faut un troisiéme sexe, Ce troisitme sexe no peut ms subsis~ tox on présence dea deux autres. Tl y a un forgago qui s'appelle L'initiation Ta psychana; on s'4leve, si jo puis dire, au Phallus, C'est pas conmodo de savoix ee qui yse est une anti-initiation , L'initiation, c'est ce par quoi est initiation ou jms. Hais enfin l'orientation générale, ctost quo le Thallu: on Lan xe, TL faut qu'en L'absence d'initiation, on soit home ou on soit fone, Bon, Je nten vais vous parler de quelque chose qui est unc tresso A cin. Yous voyez ick 11 y a deux qu'il franchit ‘au-dessus et deux qu'il franchit au-dessous. TL faudrait redoubler cette esquonce, c'est-2 dize ici( bas du schéna de 1a tresse ),, « On pout voir ici dans notre dessin deux Zo: reproduit qu'il y a une trae, une trase qui coneerne.. Bon c'est ennuyeux que je n'ewbrouille, mais Je dois dire que je dois avouer quo je n'en- brouiile.3 cS Bien, Ca sem asses pour aujourd'hui. jgviotot qacail GA TOPOLOGIE BT LR TRHPS 20° Wivrier 1979 VE & cause du horromfon géniralis$. Jo ne peux ms crofre que Je suis onbtt. les ginéralis4s, ga soit 4 moins Je ne peux ps le croixe paxee que dans tous ces ens, il y a deux de difttren ot que cecl fmplique que de les pronire dew par deux ga soit neutce, que los Yrondre trois par trois ga soit borronden. J'ai le sentiment qu'il fault que Ja gérfralisation du borronfon 5! itende & quatre et méne ~ pourquoi ms - A cing. De sorte qu'il favdrait que ga no soit ms deux de diffrence qu'll 5 moins 3, 5 moins 4, 7 moins 5, 8 moins Staglose. La question est do savoir si tout est noutre avant quatre, et méne cing. - Alors aujourd‘hui jo xiserverai cette question et jfespire que Je vous apporterai quolque chose la prochaine fois. Gar 11 est un fait que le bor- ron‘fen ginSralis$ a toujours une aigfSronce de deux ct qu'il faudrait bien que le borromien généralis# procéde autrement. Jo voutmis aujourd'hui vous dessiner autre chose, c'est a savoir ce qu'on appelle une bande de Slade, Chose curicuse, c'est 1a méme bande que celie-ct, ce qui se voit en mbattantd'abont ceci, ce qui du méno coup permet de xa~ batitre ceci. Si vous rabattes ceci, ga vous pommet de ralattre cect ot ca aboutit, du méne coup, & rendre identique ceci, avec cock; en d'autzos temos, en xabuttant coci, o'est-i-dixe ceci, ca vous pemet,celui-cij de le xabattre tune fagon toLle que c'est fgal & ceci, ctest-A~dire aux six! eroisenents de cette figure, alors.que celle-ci en » huit, Pout~dtre ocla n'aidora-t-il A récoudre In ‘question du borronéen génfralis$. Posez la question, Hime HOUCHOMAT + Bxousez-moi, Honsiowr, de vous poser une question dang mon style, clest-A- @ixe assez nof, je pense que je ne suis pas la scille ici d'aillows, mals... vous y rSpondrea el vous'pensez que ga vaut la peine, c'est une question qui, pour moi, vaut, On en est & six ot huit, or je suis complétenent dépass io. Jusqu’a trois, ga va !'Je me pose la question, A vrai dire depuis que vous sea oN COS ast) Clonbihs - oak 5 ne coment imc: yours xeudsn eo be fal ihe on ont-de Aes eyuumden, go city Tennent touch: % Misco qu'ih y : vol ea vetit pow nen riflexiow: 1 Te neew, boxravsen, coxa towt ov G1 Sau ~ of tout car, yore hot, ic! = Bae Sat Cees Mon! Sten auin amsivis J ua on wand atend: pou ostemixe ce quo ctest quo le nodui bolsod Sod of oa tont oxy ort dann Linas a Clont wa a6y oily Hoa time, ctant poe Los oth i= ton fiche commie de ugtte, je dizis nfwe ylus et 28 ton yen our wie via, clest-Acdizs qne Go ue po: aves es eutant : 0. Alors L'intirét cis noo, Asbo’ 12 news + vane dchonnissbion, 1 nous Le sont une certeine copa’ atid ya jo yonse que cont we Legon, onZin pout noi, ofom ont uno, Je Le ats Nintdreate onze que, co. on ntedde paves 2 nos nontons, Aa Ui uns Willow, efenbaaltire tA prinowtiel qu'on incoxpore, t, dont J ne ont poubSétze wythique, Ht dn oSti du Ry, Le sok. at you ysis. Hon, Dion ale, je ne cuts tee mo js is dixe, le bélic: rdnaice. tt Le Gorbolique du edtd de Showa 1 "Pu dois wie wok a Bion, ee Dhow no var enous sorb, 1e noeut boxzon on, Je fod te ou te de stone se qr cartier 2: Tbe fos2 le con vaedn 2 ote GLE 1 ge as convient ya, ga yout dire nat gritty vowleversde. Alors, voi1A, quoi 2 gwia 31. ALL quae AGA ss A quelqu'm, j'ni pas notes, je les ai prdts chose ~ j'ai pas xotrom evoir exactenont ~ mis ¢'Stait quelque chose, onfin il y avait ua ad joc~ pe ti! on "able" du genre “ofest ms convenble", etait pout-étzo « . ‘injustiviviablo", Alors, c'est injustifiable, j. pouuvol clest injustifiable ? Injustifiable, ga veut dire que not: ino subs isons aan uonrtration ne convicné pas bien, notre wodéle que nous avion nous parce qu'on assiste & son sfuinaixe ot méme aprés quelques nnnios co iste son .séminaize, c'est pour cela que jo we petieia de j# pense quion a i1 nons invite A yarlur d'ailleurs, c'est pour cola que jo ia pommets gozler, de parler - bon, alors c'est injustitiable yaree que co wodéle au convient m , on stant txoaps quelque part coumo on oait bien qu'on Zait, cleat & vevoiz, rotourner un peu cn arri’xe ou bien alors vraiment ga ne pout ms convoniz, co noddle ns peut ps conveniz, alors voild, ma quostion axrive by Staphore JB = pour noi cleat uae quostion trés importante, Tl a dit 1 colt ost, disons, injustifiable. Alors est-ce qu'on peut dire qu'une nitaghere ost linuidéc parce quiclle n'est pas bian,.. juste. iioi je pense qua non, ume ctost jauais tout A fait juste sinon ga no sorait mo unc wtephe: aphor 20. Soulenent on ne pout pas parler si on n'utilise pos des m4tnphor utile cone métazhoze. Alors jo 1 ob Le novud borroir un potit pou du edt de lo aétaphore yaternclle, mais pout-dtre ay) on mos dens cn si nt ends mal Jacan. x question quo je voulrais poser, ctost colle que Je cos at-co que sinplonont c'est un probiéne de wathénatiques, auqucl cas ck tog je ruis tranquille, enfin ga ne mtintSresse pas, pas spéeialenent, noa vrai- Lf Tale si le RS.I., cut arrangenent particulior de cos trois cat’ tait la mtaphore ries, a isos came elles Lo sont, avec co trou au willow, ¢ prtornollo ow bion oR/SJekEsnt! un quatriéne xond, come gaa St3 Svoqns, wl avait jous avec le pére comme ga, & Yhutya rond TA. lon, oh pout-étro Biua, ni ga ne convient prs, ga nous cntrafne loin, ,je exois quo c'est une question tes importants. infin la question... mais jo crois quo cost jan ‘tris clair eo quo jo dis, jo le dis coano jo peux, ln question qus jo pose dos noouds & Incen,c'est 1 sownes-nous, on cc mowent, nous tous, candids den: UA dovant des aaeeicult ineldences, puisque quand méne 11 nous parle dans ln psychanalyse 1k, po Grorios Yropronont nath‘natiquor, mais gn n'a-t-tl ws des 8 que ya ne nous rdinterroge jms dans nos or Le. paychannlyse. ist~ peyehanalytique; ost-co qu'il aly a pos 1A quelque chosu au nivowu des nous. le as ou notre i au pére qui serait A réajustor. On se seralt tronp: convient pas ou 21 Zaut rupenser quolque choso au niveau de la nStaphore nt je mats 20 Daternolle. Alors 1a troisiéme solution ftant qu'évider compris, co qui atest js du tout oxelus, c'est ofr, Go qui me tracasse dans le noowl borromfen, c'est une quastion nt que j'ontends ln traitor . gue ot c'est math ‘natiquem seh dan, ars Ie Doctew:, vemettor-wol Ae xeetitiur voty “3A Vordre de asayct, gy warlve dunle de Slate, si on dons 1-2 wi le endze du trois endo do ine, wie. et, efonk gabe tout i teit vend 1 je avin calmounlLs. de Salve wh Clot tout S Gukt vied, we Ja procnine Pols Mon, go vous dis an ae a i ts LA TOPOLOGI# 3T ia 13) liars 1979 wi Tl y a quelque chose que jo vous ai dit + pourquol n'y aursit~i) ms ua troisiime sexe ? borromion gin iralis, Le borro: Tout ga viunt de ce que j'ai Stulis 1 rin ginérnliss, il va de soi quo jo n'y comprond sion, je ntenbzoutlle, je nartrouilio, co dont vous ténoigne lo fait quo, un Jerivant su table, je u’y suis, c'est lo cas de Le dire, absolunent cbroutlls. Jo vowlznis aujourd'hui vous faire sentir que le borron ‘en 74 petite aifnize. a co at ust conte dy co okt LDA TOPOLOGIES HT LB TEHPS 20 liars 1979 Vit TL y a quelqu'sn-qui m'a sorkt-pour me dire ce qu'il avait pons} do non dernier sfninaire. Bh bien, & la virits, co quo j'avais fait itait lors que Ja personne qui a's, t ep. 1 gtost wn borron ion gindenlis: Ltn eSdutt A co qui ent nom, & savoir que cool a itd @couvert va $ cos dowx,vort ot noir. nottant on continui, Fi de vexrb ob lo noir sont 1A, 2 on comtinuité nit de neti autre fagon de Le résowire, ga ‘nd donsind d'abord on jaune ( orange ) ct cc quo j'ni dessind on si dessin! 2, Une co que 3 rouye (II ) ou bion oncore ae notte on continults co que J i dessiné on noir, on rouge nvec ce que J im question est de savoir ce qui est homotopique; ce qui est hon topigde cst A l'intéricur d'une consistance ( I ), Jai comis, In dornitre fois, quelque chose qui était do cut oabu( I), Jd voux iso quo, A 1"intériour d'une méno corde, L"honotople consiste & In, Ziguca, TL on eieults yuo lo noowt se 4 Ja conte en wn pointy Ne f\ Gout Gu Is ine come qutal s: eel = Th Sout quo ln ndho comte ae tenverse un trois p ' = Oui, yous exoyes nates s Hien, 2 : ; 4 4 = Tn tonsion A drottd;7iS"torsion & gaucho on hut, 2 dsolte an ins oi Aigrucho oa... Gi vous 2. corrigus qu'un point, “édiind vous 2" aa, els ne no ddaons ones : 15 += vous exoyes qu'en nodivinnt cecil, llc no sc dénouc vhs 7 PAGAN HA POPOLOQTS BP Be TIVES ALK Jo ne yous Qiaruvlesd iilulgents nvuc co que sgayor vous dirs, nais tont au noins da tenjeeonpte ds ee-quc-e twat wa tell ns lyrhittes-yeing Ln. grfeipitation , puiaque Le Swetcur aunand § de. vous no mart hier. Alors tones coupts du ca ave ms Ln qualitd veninont.a! it. Bt je vais done cnrayor ds vous tamnenvttso, jo: vais easyer ds vous xundxe cosytg de la voncontinn, ju Gimi, do dots cancl;aumints, culni que ju vegois, ot de AGA, ct du ciclo me am atta sen co qu'LL n'a Sallu Lonstuaps, je dixi, pow tions qui se nout trouvdes shingoror yrtieus,on quoi Fialaient con dluculr- st Anaeripts bl lan ressources Roni ons Fink de 4 eulde ontze In topolomie ot lu tes closteindixe suc le rinyhe dont, je doin vous dire, omer, of d'nutico met, on stinserivant, roletion arbi- wnt, coun euanyer de vous Le uonteor, une voncont: ont & aowant Je thénd du séuimizo de ecth: aia Loccuronee, cettc articulation ontre topolologic ct tony B quo jtab pousige au Doctous TACAiT se supporte d'un ropémge,dont jo vais nainto carmyor do vous rendre couyte, Atune Aialectique de 1a ywrole du sujet psc Jant on tant quthabité, je dimi, y yun certain rythae tanporu), is boas comne le vole qui exijumit Zimnlexont que Le Buje Yue jusguY’i trois ow: dize ua wot. Go zythae 4 ixois t Ae voun. tanites Ja Zagon dont i 1! vppasett dint teols umoi, xr. ontanb-chncun synchzoniquajont dans I sizuetie xt Mn niquowcat une Stxpe ndcvaseixe do szanchisswient pour qutadvioni ole. Jo vais annoucer, si vou 1 Js Adnonne vouilos, lt cabise In couloi ‘tition proproont dite ot provi: xonont done jtavanes eo qua ja wis wsnyor x de poutenic 1 ctost qu'il y sunit um proaisr Gummoi dont ln fonetion sum Atonjoindice au sujet r'"ty nediras jas un not", un dcuxitne Gusol doxt In som, su, ots ermitior sneak | Snort a facile ~ ot un troisidue dont In fonction serait Alors, date In neste oit dans le endre d'une séance te aten dian phe ois", fakmize Gx ne amit pollu dlexueser point yor point cette notion, je ..- 11 Javt bi SUL, L'idde qui m'e: tox d'un petit yoloque de #roud et ce petit apologue, c'est celui oue yond Seu dans la Tmundewtun; la premiere tewso de "censure" qui. ost cet ancétre du Sumo}, et dans ly Triwweutvay, sb venue pour rentrer cans entte hintoize ont ai vous voules vous y xeporter, cost nize Le comentaixe que ‘rom, séve ae Loncle Joseph". Je suivant. Si vous voulez, cet apologus ys ae Alors cet apologue de vous nontzer en quoi la division Qu sujet ast intén— retire atessaye le A me Utviston ci SHmoi. Deas cet apoloyue, Freud coxrnue A un souvérnin qui stgmmit tirdes sujets, et des sujeta qui so 9 Bieok, le conser tronvent en position de reteller, de se révolter contxe un winistro event inpopulaize cone de xévolte. Ce quo repére “reud tout de suite, c'est que len sujetn ont & Lewz-disposition lett réveltte-et ont anvsavoir élénentnizo, le Roi, Jo censour, Lui, out dans une position dun cavoir d'une aut: atrucs tree, puicque la porition dn Roi est 1s suivante, clest qu'il snit qu'il doit nur Lfopinion ‘gubligue, iais il sait qu'il doit Zaire come ni cette tedt mas pour lui, ctest-A-diro que, si vous voules, cris + “A Ins le uinistre schénatiquenont, 1a + Ge que enter tenpo, 11 ait 1 eh bien, voila, le censors pour ‘onctionne couse quelqu'wn qui ne considixémit jr ayniser In révolte, piinnt,"’ ing le mi- que sea nujotn sont représentés come sujets par ce Bly tice come tels, sans que ce soit pour autant une provocation - ga, c'est impor- ctaient ms |, ot 12 fait done come si sos sujets parlants nt xépond, on pourzalt dize, per um message invered, cette réponse nant ~ ot A) Stont le fait qu'il prosteut le ninistre 5 une distinction eupésicuro, c'est~ Eire qu'il zépoud & la 2: ai Jerit ceci 1A, sur ces gmphes, vous voyez, j'on suic au yoint (1) 1 nite, si’ vous voules, pur" Bn haut le nlnistze 1", i lo aujot dit un pradier not. ie premier not, nous somes sur 1s collule é1é- nenteixe au raphe, wn premier not t "A tno le winistze”. A ce jroior uot, ree que le Sumoi, 41 out bon peines, on pour: le Sumoi, je dirat, réyont, seit @ixe. i] est bon princo gree qu'il dit Un not, Passe, pour na not, jo ‘accord, itais a'insiste pas § ne. Bt la stratésie du Sumo, c'est de... test pons oy clost-i-dixe pour un not, en ve aa, nic yan ua det que vous voyes, le Sumo, j'ai dorit cette réponse du Sucvod oa utiliarnt Jour nolique, ctest~i-dire ce qui’ introdwit Le (sown) + sanyo, ofan ls chaistes | mona ® jy tea noe dug ooh t ‘i. : LMinedvtene reco: his: Y boyd ag wae Phat fon tore de é (yore) gowns sartignilytion ‘ gen?) Avent xotournonent Agata: notouene wp do da a 2 censure est allise nvce Le wot ce Aivenu-1i, gb Le nensa je davorst qui cousiste |i Serime fei + "Ha ant Baur efiut, renrque trewl, de avira Le i enine du uitiet qui, vlors qulil-@inwt ©" A Ins, le elaintra :", de Votfet Be cotte = jonso du Surnoi, le wessage va Gtxe interrompu et le paiet wa houcler. Je dois vous dixe que Frewl ze va jas plus lois yue ce petit “polo.ue unin ila le adrite quand w8ue de montrer que cette straté,ie, atil l'orit vias, c'est quielle se révéle oyizante, conue d'expérience L'aygtend, ob 200 que cette réponno de is. ean oh. quoi est-ce que c'est opsrant, en quoi, -olle 3 nMe AM pouvoir dtinterronpre Le messaze du sujet ne erie de points. Si vous voules, cliniquenc:t yous youvess xa: vou uor qvo Linjonction de la censure a ceci de yarticuljer 1 gx peut. vou jon injonetion Le comindexont sumolque a cei de jexticuli adant qye.somak ua corminadaat a galoag, ctest que Le eoreite. Scsente da cownndant Je ‘division qui, o'i1 donne un ordre si iroce Hoit—17 1 con loab uumtolnue, 31 ae x 3 le sujeb your aa autre do Lozize sunuotque,a'y atbebat wa. Ji vous nduat de diviaiou, je dixnin quo etort pour Snxlnectives, clent ye oh aoupile [OU He pss s avois votre permicn: yous olsissex on, aie s L'inionevion k ave yous Atos votre, ef 13 eebte position que ac diondt atu yor vorblnedte u. devant ce analyte + aulont-ce qui salt que seit We qa ot ni MBte solt-i1 aventusllenwnt, 4 hs sink ARAtS xankenle & contreiize, jn possible de die son. “oa. deed Ait, ce qn! ny clerit Le yruaker poitt - ce qntak uont corsonlze, efost que, coa: je vous Le disnis, purce que, vou laksa a oiler wob. 7 uportant, ¢tent pa roregre quo Munsicte vaut diae 1 joute jms, et vour senter que ee Saetite uy sit ada cathe dimension qui dy ridicule. Rosrmlon autor de vous, seouter, obsen Antslernt Uancobss edu xidicule, Lan oisse de yuaftee con, ¢ idiot, voixa de ywuniten Inid, c'est yrs autsre chon qne Lfousiirues dune seat % eo bo idde sa ste yas, Seno, tu gervia midiewle, ob oe sctive WOXt Lo muyet, 4 ee moseat1, se d4lit et ymand 12 ae a4ait de scneL weal A. ae Stavetey iL oot dans la position de culprslité 1 1 et A a miaon dé LAtre gree que ctont cule bilits. + clark sur la respons.tilits,. ¢'ept-3~ sur Lautitwie & Aukze point, si vous voulez A la censure qui a laissé yasser un not, mais gui ne veut pas qti'un deuxiéne mot soit dit, c'est-A-dire qui ne veut Pas que ce premier dit soit soutenu par un deuxi’me dit, dans le fond c'est tout ce que l'enseignement du réve nous apprend... regardez yar exenple cet exemple quia été commenté par Iacan dans “Les formations de 1'Inconscient", ce réve que vous conmisses, je pense : une analysante xéve du mot "canal", Je reprends pas le réve en aéteil, mois la signification, & 1'issue do L'in- terprétation du réve, révéle que le mot “canal”, elle veut dire par li i Freud s “Vos théories me font bidonner, c'est pas sérieux." la consure laisse fasser le not "canal". Ce qu'elle ne laisse pas passer, c'est que le sujet disant “canal” reconnait que s'il soutenait ce mot-14, c'est-a-dire que s'il voyait d‘ob il parlait, ga le mettrait en position de dire & Freud : “Vos théorias As font nares, te sont Jas <ériousas. " Rt déyontuellement an peut pensar quo si elle avait dit 4 Preud dans le cadre de sa séance + * Yos théo— xies, du sublime au ridicule, il n'y a qu'un mas !", si elle le lui avait dit, elle aurait fait.1'éconoaie de ce réve. Done Ja consure, come vous le voyes, ne voulant pas que le preniar mot soit confirmé par un deuxiime mot, ce 2 quoi la censure fait obstacle, c'est que le sujet trouve en lui le point d'au-delS d'ok 41 pout coutenix le pre- mieg dit qu'il a avancé. - Autre point décisif que je vewc souligner avant d*aller plus loin, c'est que le sujet ayant dit un mot, i1 ne fait pas de doute qu'il est un sujet Parlant. la censure va avoir une autre stratégie + comue il ng feit pas de doute, elle va prendre, je dirais, le biais de rendre le sujet doutoux; dou~ tenx, ctest-A-dire que le sujet est mis en position, s'il insistait, d'étre confronté, je dirais, & un autre qui est en position de le soupgonner. Quelle @st la différence entre, si vous voulez, un sujet “soupgonné" ou un sujet “sup- posé", ch bien, je dirais qu'un sujet supposé, c'est un sujet qui eat éventuel- lement supposé pouvoir vous surprendre; un sujet soupgonné, & l'encontre, c'est un sujet dont fondamontalement rien ne saurait surprendre verant de lui, puisqu'il y a, par xapport au sujet soupgonné. une prévention, une présomption Flus cyactenent, une présomption et que rien de lui ne saurait surpren- dre : quoi qu'il dise, ga sera intégré quelque part et ga n‘aura rien de surprerant. Si vous voulez, vous voyes yar 12 que nous sotimes trés proches, ce conseur, 41 est trés proche du “non-dupe" dont nous a parlé Lacan en son tenpe, i) on est trés proche parce que il est dans la position : tu ne maura. mas, on ne mo la fait pas, quoi que tu disos, jo sais ol situer ce que twas A dire ot dane cotte position de néfiance, de soupgon, jo t'ai & L'eeil, jo ne scrai yas surpris. Yous alloz le voir, je débouche 18 sur un point tout A fait Zondns tal, c'est qu'une des fonctions décisives de la censure ~ c'est un point qui, A non avis, n'a ms Sté assez retenu ~ est précisénént de considérer ce pr Venu quest Jo sujet pour ello, de prévenir toute surprise possible venant de lui et on particulicr - ga, c'ost textucllement dans Srewl - Prowl dit quitme des fonctions de la censure est de dépouilier de son intensits co qu'il appelle le signifiant de haute valeur psychique et ce signifiant de haute va~ our psychique autour dugnel je vais centrer ce travail, c'est ~ je vous le sighale on passant - le signifiant qui est la cause du révo, ctost co signi- fiant que le sajet a roncontré dans la journée ot auguel ayant été confronté 41 est resté coi, bouche bée, sans répondant ct avec L'osprit d'escalier qui caractérise ce sujet qui n'a yas pu réyondre, 11 lui faut le temps atincutatio de 1a journée et il ntarrive & répondxe que dane 1a nuit avec l'aide d'un réve Aco signifiant qui 1'a, pour 1'instant, je dirais, interloqué avant de voir de plus prés do quoi il retourne. Le probléne do la congure, c'est que sa fonctio ctest surtout de prévenir le sujet contre 1e fait qu'il puisse aceéder A cet é de fading, do sidération par ce signifiant do haute valeur poychique qui est done agpoulllé de son efficace. Encore un mot de ce censeur, vous pouvez inaginer, ou de ce “non-dupe", c'ost dans la nesure oh le fait de ne pas pouvoir @tre surpris nécessite chee lui le développenent ~ jo crois qu'on peut Le dixe ~ d'une intelligence impor~ tante puisqu'il aura réponse &! tout, rien ne saurait le surprendre, HBintenant jo vais me permettre de continuer cet apologue que #remi avait conmencé et de faire un peu de la fiction. On en est 14 ( II ) + nlinsiste pas Effectivenont le sujet s'est désisté, il n'a pes insisté sous l'effet ce ce qu Je viens d'essayer de dire, Iaintonant, si vous vowles, rien ne nous enpSche de 1'imaginex, quolles sont les conditions qui perwettraient au premier mot quelles seraiont les dit par le sujet, c'est-A-dire “A bas, le ministre !" conditions qui feraient que cet "A tas, le ministre !" revienne, ctest-i-dire soit repris. Alofs li on pourrait, mais je passo ut peu, mais on pourrait en détaillant les choses montrer pat quel processus le sujet accbderait au savoir ou A la tromporie qui est colle du Gergour, mais disons pour 1"instant, si vou voulez retenons cette idéo, c'est qu'S un moment donné, aprés un temps, disons @offacoment au sujet, de silence, se roproduit un deuxidme mot par lequel le sujet teprend sa révolte, c'est-A-dire'A bas, le ministro !", mais,vous voyes, ce douxidne mot ne s'éerit pas sur 19 graphe de 1a méne fagon, c'ost-A-dire au Schéna III vs tate name Liew, c'est-A-dire que ga pout Stre le méne mot, 11 n'est pas le méne parce qu'il est situé topologiquemont tout & fait différenment. Alors quel est 1'apict de ce deuxtéme aot, de covte reprise disons de la révolte, quel est con impact, qu'est-ce qui so passe quand il se situe A cet étage supérlew du graphe, c'ee'~ &-dixe quini 41 reprend le fait qu'il se soit dédit ct il no se aédit pas dans un pronier temps. C'est l'amorce do la persévération, : Si vous voules, je diraie qu'll y a deux éléments qui concourent A la pro- duction de ce deuxiéme mot, je dirais d'abord : 41 y a Ja reprise de 1'insistan- ire de la production de cot au-dolé doll le sujet co do répstition, ctest~ pout répondxe de son premior dit, et puis il y a ensuite le fait quo cette rela- tion d'ordre inaginairo avec le censour qui prend comme point d'appui la haine du perséeutour et qui roprésente un point d'appul pour lo sujet, si vous voulez, dans cette rolation spéculaire de "Tu ne mauras pas, tu no foras fas tairo, ctost moi qui aurai le dernier wot.", 11 y a cotte dimension dans cotte reprise également. Haintenant une fois que le mot a été dit, il ee passe quelque chose de tout A fait important qui ost la chose suivante + uns fois quo le mot uno douxibae fois a été dit + “Abas, le ministro !", ce qui so passe, c'est que le censour qui disait : “Tu ne diras pas deux fois", le censeurest en position j'allais dire 4*8txe consuré, mais on tout cas le censeur, on passe outra, c'est-A-dire que le conseur devant cette position, sa vocation de censour,sa fonction n'a, plus lieu a*8tze ot je crois qu'on peut avancor 1A que le censeur est objectiveacnt sidéré, Quo le censour soit sidéré objectivemont, si vous voulez, se traduit par lo fait quo le sujet est alors déshabité par la censure qui le déshabite littéraloaent et co vide quico Fait en lui du fait do cette censure qui le déshabite, c'est le sujet qui en regoit le contre-coup, le contro-coup qui est, lui, d'Stre sidé renons un exenple, si vous voulez, un exemple tout béte, par exonplo daks les Stapes de 1a Révolution Prangaise, quand aprés les premléres émeutes, un natin le pouple de Paris avait appris que son seizitme censeur s'était enful 4 Voren- nes, avait abliqué, était sidéré, Ilchelet raconte dans les Hénoires que pendant quelques ewes dans la matinée, le pouple de Paria était litséralenent conne sidéré, c'est-A-dire sans voix du fait que brusquenent la consistance de 1'autre qui était 1A pour soutenix une relation persécutive, de censeur disporaissant, le sujet du coup ctest Lut qui en recevait le contre-coup et 1e contre-coup que Jtappelle celui de Ja sidération. Je m'expliquerai aprés sur ce mot d'avantage. Ce qui va se produire, c'est qua, dans le vide qui se produit du fait de la sidération de la censure, dans ce vide-l4, & ce moment-la,dans ce vide va laisser Jo champ au surgissenent effectiyenont de quelque chose de nouveau et de radica- lenent surprenant ot étonnant qui est, coune je vous l'ai écrit sur le gcaphe, Schéna 1V Schéne, LV ln voix que Iacan a dit quelque part nugissante du ughe vuoi 2", ctest-d-dire que Je censure est sidérée. Le contre-coup de cette sidération fait que ce que j'aP~ pelle, dans la fagon dont Je présente Tes choses ce matin, A-dire que dang ce vide constitis, & oo monent-1a, le trotsitue Surmoi ya se faire entendxe, c'est: le sujet entend ce "Che vuol 7" eb co qui apyarait de tout & fait nouvean, ctest que ce “che vuoi 2" n'a plus la consistance d'un censeur persécuitiz, ce “Che vuoi ntest pas quelqu’un qui répond,qui donne des réponses conn Wh censéix: pulsque Le réponse énignatique, radicalenent énimgaatique ob Stonnante - mis quand je dis étonnante, c'est au sens fort, il faut entendre, Le not tonnerre ~ ctest que ce ‘dhe vuoi 2, i1 donne une réponse qui est une question + "Che vuol 7". Alors vous voyes que le surgissonent de co "che yuoi 2" dont Lorigine eat le signifiant de l'autre, gui est en rapport avec Le signifiant du Hon du Fone -maie jtessayeral peut-Btre de micux Le soutentr tout & 1'heure - dont je Airais qu'a ce monent-1a tout se passait coune si ce signifiant du Hom du Pbre ffét... 41 fonctionne & ce monent-Ih, ce chutait dans le Réel, qu'il avait cet e cho vuoi 7", cone co signifiant de haute intensits paychigue que Frowinet & le la cause du xfve et co "Che vuot 2,i1 met & ce nonent-1b le sujet en per Tesquelles : sacine de position de souteniz son désiz avec dtautros coordonnées que ce le soutenait quand yer exemple 41 avait repris sa révolte tcl ( TIL ), mis aver comme point @tappui um perséouteur qui, stil étalt Aneonscient, était quind wén antioulé A la structure du lei, pares que 1a censure et le Hoi travaillent en collaboration . Done ee qu'on peut dire, ce que je dirais, au “che vuoi 2", efost que 1a question qui est renvoyse ou sujet, clest t si vous voulez, du aurgisseren je peands acte du fait que tu as insisté et maintenant qu'est-ce que tu vas fai Gtosb-A-dire est-ce que cette insistance, tu vas pouvoir le soutenir sr un tre sidne- not, est-ce qu'un troisiéne nob va te porwebtre de trouver les coontonnéer Qlaxticulor un troisitme not, un troisitue signifiant qui va faire que cetic it tu vas la tranenuter en persévérance 7" Persévérancey entendes 14 le “per péré dans so coupilsion d6 21 aus tance, ‘yexare LisboLicun" que Freud avait tout & fait re} tition qu'il avait qualifiée de démoniaque. Yous voyes ane tout A loppisé pour qui, lui, serait en position de dire +" Four uno Foi je Hasse + errare manta ont", Memrour n'est pas Grave, un moty 18 oh ga deviont’grayey ctest si L'insistance se transmute on porsévérance, quelques mots maintenant, si yous voulez, sur 3! Gérant quest le "Che viol 7", TL est xepérable, ce signitiant sidérant, dens nonlwewx éexits de Proui.: 41 est xopérable dans Je Traundeutune, nais sans ql Prout ait fait yn Lion entre ses différentes manifestations. Dans Ja Traumdeut effet de cé signifiant s ~10- donc, {1 le situe aprés 1e réve en yarticulie do "la monographto botanique", 41 ie situe come co signifiant de haute intensité psychique cause du rave. Il ost situs égalenent dés le début dans le premier chapitze de la "Psychopathologie do ja vie quotidienne", lo prenior exemplo, l'exomplede Signorelli qui est fondé sur je xefoulenent du signifiant "Herc" ( seigneur ), ce signifiant “Herr", on peut dire incarne en tant que signifiant du pre mort, incerne cette question du "che vuol 7" que Froul dans cet exemple ~ tous les mots ~ s'omploie A ne, pas ettendxo mais parce que Preui est Freud 11 se trouve que ga ne tonbe pas aux oubliettes at qu'il va aller le repécher et leretrouver et L'erticuler en son nom propre & la fin ot il on fait on écrit. C'est repérable égalewent, ce signifiant sidé, nt, dans les mots d'esprit quand Prowl repézo que la dialectique par laquelle L'éclat de'rire survient, il la déorit aprés une dialectique qu'il appelle “sidézation et juntére"} dans un prenier teaps, L'auditeur regoit le mot et avant d'éclator de Fire, avant que la nétaphore acconplisse son oeuvre, il y a un temps de sidératior ol le sujet est en suspens. Le terme de Freud pour qualifior ce signifiant siaé~ rant qui - Je no dis pas que ce not "sidérant* est la meilleure traduction , c'est Jo traduction qui est proposée yar Harle Bonaparte ot lathan dans les Hots d'espri ctest la traduction du terme "Varbliiffung"; voied ce que le dictionnaire, 1e cata logue des nots que donne le dictionnaire sur "Verbilitfung" + foutroyé , étonné , sidéré , interloqué , atterré, stupéfié, atasomdis enfin, vous voyez,Par cette constellation de signifiants, il y 2 la notion d'une position subjective par la- quelle le sujet serait frappé d'imbéoilité ou il resterait cans mots. Eb vous voyez que trois directions finaloment s'imposent de ce cernage par ce signifiant. Je dirais qu'une premiére direction désigne la nature de ce qui va se nantfester au "parl'tre" qui est le surgissement d'une manifestation inattendue du Réel Tar le sidéral, pur le tonnerre, par la foudre, le sujet se trouve étonns, foudrey. sidéré. Deuxiéne direction qui regroupedos signifiants évoquant la réponse du sujet A cette nantfostation du Réel por laquellé le sujet consiste A choir du licu synbolique dans Lequel. 11 se soutenait équivoquenent entre deux signifiants, & choiz de fagon univoque comme cette loque quest l'objet a dans lo Réel et cee Signifiants nous disent qu'alors le sujet tombe des nues interlogué, conme une Hoque, Ol: tombe-t-il effectivenent 7 T1 tombe JA oli on tonbetper terre, il est atterré, Bt la troloiéue direction qui s'4mpose de ce cernage, c'est de repérer le Ronent d'imnobllité, d'inbécilité stupiad Mayelg.s peauit le sujet une fois fix6 A terre, puisque, si vous voulez, 1A ce sont les termes do stupour, stupidi- ‘té, stupsfié qui en ancien frangais veut dire Poralysé, qui qualifient cette in- Possibilité de aéplacelient far laquelle le corps, jas plus que la yarole, no mayan pouvent dtro dite de ce que le sujet reste interdit. fon, Yous voyes done qulaprés co "Che vuoi 7" redoutable, 11 se trouve que de sujet. peut abdiguer, Tl a encore le tens, ctest Ja cas @ Froul quart lo "er: temifiant surglt dans un premier tonps; et puls il sé trouve pouvoir insister et prolonger son insistence et le défi du “Che vuoi 7", il ne lui reste qu'une voix, il l'articule et il l'articule ici (Iv). C'est, vous voyes, jtal marqué, a co monent-IA le sujet pour la troisiéne fois dit : "A tas le ministre {". Cet tgoisidne fois, cfest toujours Le méne mot, mais J'espere vous faire centix que wnéme si ctest lo méme mot, c'est pas du tout le némie mot, c'est-a-dire qu'il est situs dans de tout autres coordonnées que celles qui lui ont fait dixo “A tas, Je ministre i" n° 1, “A bas, le ministre !" n°2, Dans celui-ci qui intervients+. 41 y a cette inversion du "Che vuoi 7" dont la formule est + “Que véluetu 2", ce inversion qui part d'ici au niveau de la Demande cit le sujet est en position de denander : "ie me demande co que tu veux ot" joignant, axrivant jusqu'au fantasm tige qu'est je". Vous voyes qu'au niveau du fantasne 11 y 2 deux fleches diver- gentes et que le franchLesonont est possible avec 1a production do co troisiine not écrit par Lacan S(jf) et quo la production de ce signifiant, troisitne not, a cock de tout & fakt énignatique, je dirais que c'est Te wot Lo Plus risqué qui soit parce quo ctest un mot qu enyage & quelque chose do radicalenent énignatiqt puisqu'il engage le sujet & no plus se désister sur son ineistance, mais A ne p! se déslete: sur une Pronesse quant A son désiz, uno promesse qui a ceci d'énigne Hique, clest, qu'elle n'est yas un serment quia un contenu explicite, elle et pronesse a'S1 ne sait pas quot, mais simplonent de souteniz ce désir sans suvola néme ce qu'il est. Yous voyez. qu'on arrive done au terme de ces schéinas A 1'idée que trois tenps intérieurs doivent Stre franchis pour quo le sujet articule le not qui dar Ltexistence engage son Gtre. Peut-8tre sommairoment on peut voir une nétaphore de ce chiffre 3 dang lo fait qu'une représentation spontanément au théatro, pur exemple, s'annonce par “toc-toc-toc", les trois coups, par le fait aussi que oa dae que_vous couptiog cur vor doigts; si’ vous vous annonces & 14 porte de quel qu'un, vous feren "toc-toc-toc" sans conptor, ga se fait tout seul; Haintenant... vous voyer Ye mg suis Permis de qualifier ies 3umois, j'ai parlé du deuxiame, du troisiéme Surmoi, je me suis permis de qualifier lo deuxi "ge sidérant perce qu'il me pirat me Surioi de fascinant, le Supmol "Che vuoi, qu'il y a un cortain nombre do raisons, Je ne vais peut~Stre ms avolz le tonps de les dévolopper 1A vraiment, mais i] ya un certain noabre de raisons qui now autorisent & repérer que lo Surnoi procdde de Ja structure d'un regard, Far ro~ gari, {1 ne faut yas entendxe quelque chose, qui a un xapport quelconque aveo 2" -12- gane de la vuc. Par regard, j'entends quelque chose tel que Incan ltarticule dans le Séminaire XZ ol il montre qu'un sujet peut tre brusquonent sous le re~ gard de l'autre alors que surpris dans la forét ou & l'affut, c'est un bruit ou un cyaquesent qui s'inposent 4 lui conne la dinension d'une présonce rogardante qui n'a rien A voir, avec le probléwe,de la vue, Rion n'illustre d'aillours niow: cotto incarnation du regard que par exemple la filmde Frite Lang oii il met oi souvent en scéne des avouglos, des. aveuglos qui précisément incarnent on ne peut mieux cette présence surmolque du-regard. Alors je reviens puisque j'ai dit au début que Je pensais qu'on pouvalt Agoler trois gurmois. Le yrenicr Surmoi qui me parait isolable, jo l'ai appolé Surmoi nédusant; Surmol fascinant; Surmol sidérant, Surmoi médusant, vous voyes 1a jo Lai iDustré.du fait, co Surmoi nédusent, il dirait : "Pas un mot" (I ) et, si vous vouled , je ponse qu'on pout L'incarner de la fagon la plus élénen~ taire du graphe de Lacan, c'ast-A-dire que les deux lignes A et S8' no crochent pas. Co Surmoi nédusant, 11 ne semble qu'on pourrait le xepérer comme étant ce qi est & l'ocuvre dans L'univors de certains psychotiques, c'est-a-diro un univers dans lequel le sujet est littéralenent médusé, c'ost-a-dire sous le regard de cette Méduse qu'ost son Autre - je vous rappelle que sous le rdgazd de 1a Méduse um sujet ost-pétrifié, c'est-A-dire quo pour l'éternité, il n'y a plus de temps, 41 nty a plus de diachronic, pour l'ternité, il est figé, 11 perd Ja disposition du mouvement Jangagier ou du mouvenent corporel; oa peut ajouter & cect que le ychotique, pensoa au petit Dick dans le Séninize IT, est un Stre on pourrait dize invisible, lo petit Dick on peut dire qu'il est véritablement invisible, 12 se considére conme invisibio en tant qu'il serait regardé de partout. Yous enten- dec effectivenent d'ailleurs certains schizophrénes qui qualifient co regard qui vient de parveut, 11s sont regardés par les animaux, yar tous les gens qu'ils croisent dans le métro, par le soleil, yar les étoiles. Le probléne, c'est que ce regant nédusant, ce regard gui serait le Surmol le plus féroce, 1e plus ar- chaque quiscit, qui ne donne pos la possiblité d'un aot, parce que sous le regar Liautre dit i "Je eais tout de toi,tu n'as rien A dire, pulsquo mon-rogard fone- ‘tonne comme ce savoir atsolu", le sujet n'est plus dans la dimension d'une sup- Pogition quelconque dans son rapport & l'Autre, Je vous ferai remerquer, ga mérit ‘tout de néne Ja peine a'étre marqud, c'est que ce regard chen le psychotique, pax opposition au Surmoi qui chez le névrosd, participe, en tout cas dans 1a Traun- doutung, yarticipe de 1'Inconscient, Ja censure est inconsciente en mrtic et ctest pour cela que Preui 1'a isolée trés tardivenent. Je vous foral remanquer ave Freuia d'abord 1s0lé le Surnoi come tel chez Le psychotique dans "Ltintro- duction au naxcissisme" et si vous lisez ce texte, vous varrez que cette présence -b surmoLque qu'il iscle chez le psychotique est une “présence reganlante, Ctest ex- tréuent not-chea Freul, 41 décrit dans le délire d'influence ou dans cette Lns- tance qui est une instance qui surveille, qui ne cesse d'observer, qui a sans cesse & l'oeil, c'est une dimension atune présence qui n'attend yas une parole de l'Autre, puisqu'elle met 1'Autre, le psychotique, en position, non ms de mr ler, mais de:emontrer, et c'est ga la dimension nonstruause de la monstration . Swmol fascinant, quolle est In différence entro le Surnol fascinant et le Surmol médusant ? Je dirais que le Surmoi fascinant, {1 ost Limité dans 1'es- Pace et dans le temps, c!osbA-dire que lo sujet peut se aéprondre du regard fas~ cinant, le sujet ii n'est mas impossible qu'il-le rompe. dans 1a temporalité. Cec @it dit, dans le cadre spatial, dans l'espace, dans le regard fascinant, le suje est regardé d'un lieu qu'il voit, qui ost localisable. Prenez 1'exemple dx réve "Irma qui est commenté dans le Séminaire IT, ch bien, on peut dire que Frew, Clest ce regard fascinant sous lequel 12 se aécoapose quand Irma bouche bée Lui offre sa gorge ouverte et on peut dire que cette bouche be lui dit t "Regarde, Je te xegarile" et sous ce regard qui sort de cette bouche dée, Prowl pendant tou un tomps.est l'objet d'une fascination dont 11 se déprenira -~ j'y reviendrai’ tou A l'thoure, je signale juste ga - par le fait que ce Surmol fascinant, i va Pouvoiz étze castré par un certain processus, c'est-A-dire il va pouvoir étre Anterrompu et Freud va pouvoir passer A autre chose. ; Haintenant ce que je ne suis permis d'appelor regard sidérant, c'est parce que 16 "Che vuoi 7" me paralt incarner encore une fois cette dimension d'une présence regandante, A la différence prés qu'il ne s'agit ms d'un regard qui serait vicible par le sujet, waisace moment-1A le sujet serait regardé d'un lieu qu'il ne connaft pas, il ne sait pas d'oii il est regardé, c'est un regard qui introduit 1'Autre comme radicalenent invisible ef /Eftcect que si dans la fas- cination, point important, jo dirais que iroud en aucun cas n'est swpris, il est fasciné, mais 1] n'est pas surpris parce que ce qu'il voit est quelgue chose de Londre de la contiguité, est quelque chose de 1'ordre do i'étrange non inquis- tant, de trop familicr pour qu'il.en soit surpris. Dans le signifiant sidérant, ce qui siddre, c'est que 1A effectivement le sujet est radicalenent suxpris et quo cette surprise passe Tar le fait quo la spéoulaxité, 1"inaginaire éclate. Maintenant je voulzais essayer de prolonger cette Aialectique dtachronique Yor laquelle on peut Passer ainsi d'un Stwmoi & un autro avec une cortaine dia- lectique du sujet ot essayer de rendre compte d'une Aialectique topologique. Si ces différences pour noi sont oi'fectivenent isolables, comment rondre compte, dans la nosure ol! 1identification dite prinordiale atincorporation ost & la racine du Surnoi, comient rendre conpte de la dialectique entre incorporation du = 1b signifiant du Nom du Pere et nétaphore paternelle, nétaphors du signifiant du Wom du Porc. Bffectivement nous sonmes fondés A reconnaitre 1' incorporation conne présidant A L'origine du Surmoi précoce. Ceci, c'est quelque chose que Lacar & conprendro, ctost-a-dire on peut considérer que l'enfant par nous a habitus exemple dans sa forme la plus précoce, alors qu'il adresse & 1'dutre cette de~ mande, 1 demande d'une présence autre symboliguo d'étre reconnu, enfin d'une reconnaissance ‘d'une présence, quand l'Autre & co niveau-la est défaillant, au niveau de la reconnaissance symbolique, on peut dire aue l'enfant supplée a co défaut de satisfaction symbolique, & cette Yersagung, qu'il cupplée & cette dé- Flelence du don par 1'incorporation de l'objet, ctest-A-dire qu'il: substitue A 1s eatisfaction symbolique une satisfaction de l'ondre du besoin, de Ja tendance, Voyez, une autre uétaphore incarnant le Surnoi ainsi dans le fait que... clest repéré par Spitz dans le jeu ol l'enfant rit dans 1'échange avec l'adulte qui so masque et se déwasque. L'adulte so démasque, l'enfant effectivenent'se trouve éclater de rire, i1 jubile et cette joie, nous pouvons 1a conprendre comme la Aécouverte pour l'enfant qu'il y a un au-dela du regard qu'incarne le masque, Farce que la fonction du masque, c'est d'incarner la présence du regard, mais si sous ce masque, quand Madulte se démasque, il se trouve qu'il y 2 un deuxdéne masque, alors 18 ce qui apparaft chez l'enfant dest quelque chose de lordre de L'angoisee ot cette angoisse pourquoi ? C'est qu’& lui brusquewent est révélé qu'au-dela du masque en fait il débouche sur le fait qu'iln'y a pas d'au-dela et 11 est alors en présence effectivenent d'un regard irréductiblo face auquel il ne peut répondre que par ce processus tout A fait énigmatique de l'incorpora- tion, Yous voyeg qu'on peut repérer dans 1'incorporation aussi bien 1'incerpora- tion de la parole, ce moignon de Parole qui va dtxe L'ancdtre du Sumol précoce, que l‘incorporation ygaisenblablement du regard, Voyez encore un image de ce Surnol regardant dans cette wétaphore qu'a soutenue Iacan de Ltaveugle ct du Paralytique ot c'est effectiveront 1'aveugle lo vériteble maitre mofque ot sur- nofque du paralytiqus. Enfin je n'insiste pas 18 sur ce point. Alors maintenant comment rendre compte de la dialectique entre incorpora- tion et refoulement originaire. Trés briévement je perise qu'on ost peut-8tre fondé & repérer au moins trois incorporations + une incorporation préoadipienne, ‘celle qua Freud repéro dans le coupie“BoJahang/Ausstossung, incorporation qui. a été vepérée par Nélanie iein @ailleurs’ quand elle reptre que l'enfant dans la were incorpore un signifiant du pere, le signifiant phallique. Une incorpo- ration oedipienne qui correspond & 1'incorporation du pére tout puissant privateur de la mére et enfin nne incorporation qui rarquerait la résolution du complexe d'Ocdipe, post-cedipienne, si on pout dire, qui correspondrait A 1'incorporation ~ 15 = do ce pero qui est Manteur de avoir si ml foutu. Ces incorpomtions ont de destins différents et en tout cas lewsdestinmque j'esscierai de montrer, si J'ai le temps, clest d'@txe ponctués chncun por un certain refoulenent origi- mire. tinintenant pour rendre compte d'une fagon fondée d'une telle incoryorat: je aroia quiil favt. prendze,des sources que nous avons, les sources prenidres ‘oven et tabou" et volei un gue nous avons sur L'incorporation qui sont dans " point que je.voudrais faire saillir A propos de "Totes et takou", c'est le poli suivant: eration générale, bien qu'il alt été au dire de Freud son livre préféré. BL qu co Livre, ce qui ast frappant, c'est qu'il ait été L'objet d'une exé: que chose nta xeteny, c'est + qutest-co qui fait aque des gens, si vous voulez, aU moins come Lévi-Strauss, ,solent tellement mssés & cdté de la lecture d'un Livre conne “foton et tabou", ctest-A-dire qu'egt-ce qui fait que quelqu'un conne Lévi-Strauss ait été amoné A faire & Frei lo critique qu'il a faite & Halinovski, c'est-A-dire qu'ila fait cette lecture de “Totem et tabou" consis tant & repérer que Freud ne forait qu'une théorie affective du sncré, ctest-a~ qu'il n'y aurait me d'aprés Lévi-Strauss de promotion du signifiant dans "Tot, et tabo} % que le sigmifiant ost offectivement assez... 11 semble conme ga pas évidemment repérable, on pout + Bt alors si nous nous deandons ce qui f remrquer qie la notion dtambivalence qui centre le travail de frend, ch bien, cette notion d'anbivalence effectivement préte & confusion Porce que Feu, dar "ambivalence, il oppose en gros des couples affectifs, Lamour, In haine, 1'hi xeur, l'intérét-et dans ce couple effectivement quelque chose préte 4 confusion parce qu'on peut dans une lecture superficielle avoir le sentiment qu'il promat isons le domine de l'affect. En vérité ce n'est pos le cas, mis si on veut 1 41 faudralt aontrer que substituer & ce couple serror les choses de plus pr’ anbivalenticl que Freud a repér$, je crois que nous aurions intérét A oubstituc deux couples anbivalentiels, offRk'11 y a deux séries de constelletions signifi- antos qu'il fyut opposer, les associor et les dissocior. Alors qucls sont cos couples ? $i vous voulez, je pense qu'en particulier dans le chapitre od rent irl du pére mort,du défunt, $1, oppose on vérité 1c aaselRyn"@ilt que le perc nort ya,domner, si on peut dive, l'andétre quand les rites sont convenablonent rendug ou en. tant que le pare mort ya donner naissance au revenant, ait dénon, au spectra, Entre Lancétze of le revenant, il y a offectiveneit uno dialoctiat tabs’ particuliare of jtesnierai de montrer tout A 1'heure que la notion de réw s£bL1Ats.& laquelle nous avons été seneibilisés au Séminaire dv 1'an dernier pout nous aider peut-étre & comprendre quelque chose. Dans le mythe en tout ens dans la forme hégotque du mythe, quelgye chose nous est rendu do cette dialects gue, de ce va~et~vient txts purticulier qu'il y a entre Lanc8tro et le spectre = 16 = qui est ceci - ce sont des choses qui sont rapportées par Durkheia, yar Frazer, far les sources de Freud, Spencer et Gillen - eh dion, lo mouvanent de va-ot- vient qu'il y a entre le spectre et Lanc@tre so manifeste ar exemple par le fait quo : il y a le pere mort, dans un premier temps 1'4me va rester ici-tas, elle ne veut ms foutre le camp, celle reste 1a, elle demeure 14’ ct pourquoi, ctest ln question que fous abordons. Pourquot ? Ti se trouve qu'elle ast malfai- Sante et dangereuse. Co spectre qui no vout pos foutre le camp,qui resto 1A, il ya toute une série de rites qui le convient & rejoindre 1'fle des forts, Lau dol& ot alors on nous xaconte - par exenple dans Durkheim, c'est assez joliment écrit - qu'il y a des trajets incessants comme ga, ctest-d-dire que lo spectro ost 1A pendant un certain temps, les rites sont xendus, il fout le camp dans L'fle des Horts, 11 y xeste, il fait un deuxi’me retour, il revient puree qu'il ne se plaft pas A 1'fle des Morts, 11 revient de nouveau roder, de nouveau des rites sont faits, il repart une deuxiéme fois, 11 s¢ trouve qu'il revient une deuxitme fois et enfin, si les rites sont parfaitement exécutés, il repart pour 1g troisiéme et derniére fois & 1'fle des Horts d'oli il ne revienira Ms. Vous voyez qu'il y a une réversibilité entre cet ancétre, ce signifiant du Nom du Pere on tant quassunant sa fonction syabolique et cette possibilité du retour dans le Réel ot sous une forme gui n'est plus cello d'un signifiant, nais d'un objet que nous pouvons qualifier de petit a. Alors pourquol devons-nous dissocie dew couplos ambivalentiels ? Ona intérét yarce que l'ancétre ot le spectre, autour de chacun @'entre eux, il y a deux mouvements ambivalenticls que chacun soutiont et qui sont comparables, mis qui doivent Stre différonciés. chacun des dow, offectivenent il y a une position ambivelonte sur chacun das dewe en tant que L'ancdtre soutient... chacun des deux, je @irais, & la fois incorne un intérét ot un nouvenent do répulsion. Hhis est intérét et cette répulsion sont de structure’ tout A fait différente A cause des différences de topologie. Lian e@tre, je dirais, dans le mouvement ‘d'intérét ou positif qu'il soutient, l'an- eBtxe - lea mouvesiente positif's, ce sont les sentiments de ltordre de 1a vénéra~ tion, du respect, votre de l'extase dens une certaine communion avec lui ot les sontinents de répulsion sont de Lordzo dé la terreur sacrée, sont de Lorde de Loffroi sneré, sont de 1'cxd#8/Sfe j'ai qualifié tout A 1theure de la sidéra~ tion, do 1'étonnonent le plus radical quand cet’ au-dela qui est invoqué ~ dans la pridre per exonple - s'il arrive quo cot au-delA du’ gymboligque alors que ; feste dans “Notre Pere qui tes aux Cie, smais cet au-deld se ma th priére semble appeler cet au-dela, si 2e Réel - 41 fant songer & ce vors de Prévert xestez-y" ~ ch bien, c'est ga, parce que si jamais il vient dans le Réel, iL vient chuter dans 1e Réel, c'est a catastrophe, ‘enfin 1a catastrophe... c'est - 17 - tout an moins, si yous voulez, cette sidération ot ce: mugissenent du “Cho vuoi ? Le probléne, c'est que tout & ltinverse, le mouvement anbivalenticl du spectre nérite d'étre différencié parce que L'intérét, lui, qu'll suseite, je dimis qu'il est de curiosité, ce n'est pas du respect, c'est quelque chose de 1'ordre do la curiosité, d'une attraction comme disont certains, une attraction walsain voyez la fréquentation et les délices que certains semblent éprouver & voir les filns dthorreur ol il s'tagit ni plus ni moins tout A fait bétement ot débdilemer de mettre en sctne des revnants et des spectres, qu'est-ce que le délice dtavoi des angoisses avec 1'appréhension de co retour de cet objet 7 Ce que Je voulmi vous faire renarquer, c'est que 1'étonnenent/Suscite le rencontre du spectre justenent n'est jas un étonnenent Fares que c'est quelque chose que dans le Tor le sujet s'attend toujours & rencontrer, ce n'est pas un étonnenent, ca n'a rie & voir avec la Vorblilffung, ga n'est Pas sans rapport, mis ge n'est pas un Stonnenent parce quo c'est quelque chese de L'ordre de L'inguiétante étrangoté, de cette familiarité qui fait que jo dirais que le sujet ne cesse de s'attendre A voir retourner dans le Réel, & voir retourner dans le Réel cette présence qu’ attend tout le temps A voir so manifestor, Et peut-dtre ne faut-il ms voir dans autre chose que dans co retour que le sujet attend le fait quo, si vous Vobserves, quand vous @tes dans une salle, bien souvent vous ne pouves ms vous empécher de vous retourner derribre vous pour voir co quh se Pisserait, come ¢ 41 pouvait se Tsser ou preset quelque chose. Parce qu'effectivenont on peut pensor que cette présence qui. est dans le Réel ne vous oublie pas prce qu'elle est inoubliable, elle n'ost pas de Vordre de co qui peut tre refouls. Alors vous voyes que la dimension du spectre, du fanténe est quelque chose qui coutic une ambivalence d'un autro ordre que torreur sacrée ot sidération, mis qui sor tient quelque chose de l'ordre de langoisse et l'autre ‘pole étant L'intérét ec quelque chose qui est proche de In tentation, Freud dit d'ailleurs du dans “Tote et tabou" qu'il comme pouvoir de rappeler au sujet des désirs napa” xofoulés ot, les lui mappelant, do ressusciter ces adsirs oubligs, ctest-i-dire gio Ia notackcbetg'}2Bscnté. 4 partir de 1a, nous allons voir que nous pon vons faire deux lectures du "che vuol 2", Ces deux lectures du "Che vuol 7", J @ixais qu'on pout les faixo solon la fagon dont dans le graphe le poingon qui séjare lo sujet du-petit a, selon que dans le grazhe, c'est Autre qui ost on position de petit a ~ ga, clest le cas du spectre ~ on que ctest le sujot qui se trouve choir en position de petit a du fait de la sidération par le aignifie Vorbiitffing. Hn ceci on pourrait dire que le "Che vuoi 7" incarne cette aublva- lence qui n'est ms oxplicitée dans Frew, mais 1'éerit du fait du peingon, du fait que le petit a, on peut le faire jouer. Tl peut ou bien incarner Ltangoiss = 18 - jax Lapparition - ot remarquez que In promire fois dont Iacan.introdult le “cho vuol. 2", ctest en se éfSrant qu “Diable amouroux de Cesotte olt {1 eppareit conse uno aperition, conmé ce chateau mugissant et qui va fonctionner cone tentatew, L'autre fonction du "che vuoi 2",clost celle offectivenent yar la~ quelle ga serait, non mas Mangoisse qui prévauirelt, mis cette sidération par le dignifiant que Frow quilisic/@eaaNe valour psychique", le signifiant de 1a Verbliiffung. tinintenant Freud, si vous voulez, ce ui est tris intéressant ei on lit Ligne & Ligne ~ je me pernets de.le faire penlant cing minutes ~ Froud, du fait qu'il n'a pas distingué trés nettenent ces deux catégories, qu'il n'a pas A sa disposition l'objet petit a peut-dire, ni colle du Réel, Freud est tbs flottant dans L'intorprétation qu'il donho de le crainte, de la crainte de l'ancétre ou de ln crainte du fanténe et 11 interpeSte la crainte i mort comme uno-agressivité refoulée qui serait projetée. Ce qu'on peut voir cependant, c'est qu'il n'est pas satisfait du-terne de projection qu'il enploie ot ce qui ne le satisfait pas dans le terme de projection qu'il ouploie est tout & fait perceptible. Si vous voulez, voll ce qu'il éexit + cstte projection Enignatique, cette projection au dehors a'une perception iatérieure, dit~il, 31 en it cect + dans des conditions oncore insuffisamment élucidées, nos per ceptions internes de nos processus intellectuels et affectifs ~ atest tout & fait Snignatique ches Frowi cette notion de perception interne de procossus intellec- tucls ot affoctifts - sont comme des perceptions sonsorielles projetées au dehors. Foxceptions sensoriollos, vous voyer por 1A quo la dimansion du Réol lacanton ost promuo per Prowl par la dimension d'un retour sonsoricl per le Réel. A propos do cotte porception interne de co qui serait sensoricl, rappolons ce que Freut Gorit quatro pages plus loin, c'est dans 1a Pago olt 11 pose que c'est sur le ‘ternal dé"l!anbivalence affective que la conscience morale s"inscrit, voll2 ce qu'il écrit : “la conscience morale est 1a porception interna de le forclusion do-certains désixs que nous éprouvons", Il ait bion "forclusion", ctest-A-dire Vorwérfung. Alors 1A jo crois qu'on peut créditer Treui quand 41 emploie le terme de Vernerfung ct ras do Vordrangung qu'il'saiit de qu'il fait, mémo s'il eat un pou flottant dans ce potit bouquin, ot qu'il faut prendre au plod de la Lettre le fait qu'il utilise le terme 18 dc Verworfung. On :peut cependant, ricn no nous ‘eaéche de lo faire, cost de voir dans 1'évolution de 1a penséo de Froud, é'ost do voir, ‘sopt ans plus tard, dans “La dénégation", coment 12 re- Prond co terme do Verwoxfungy dans “La dénégation" ot il traite,.égalenont de l'incorporation du destin du pére, il a pour qualifier le présence de co qui n'a pas pu échoir & 1'incorppration positive, & la Bejahung, i1 a pour qumilificr le destin de co qui n'a ps été Bojahung, de co qui-n'a pas Schu & ls symbolisa- -i9- tion, 11 n dittérents termes : le torme quia été rotenu par Iacan ost colui @husstogoung quia été traduit mr expulsion, rojet, ot il a un autre terne qui we paraft tout A fait retomble ct Lntérossant qui est Le torme de tlerfen, ize qu'il ntenfoic plus le terme de vomedastDee lee. quo ce ¢ ne yaraft important, ctost que supprinant le préfixe “ver" qui dans Vernerfun, qualifie un xejet avec cette connotation dtimpossibilité de retour, clest-i-di clost-i quelque chose de ordre de 1irrénédiable, avec In notion de ce qui est Nerfer 41 y a offectivelBRe IL SPiveion radicale, nals 1*impossibilités de retour: n'ee pas excluo radicalonont, ctest-A-dire qu'une réversibllité n'est ms impossibl ga ne veut pas dire. qu'elle va so faire comme ga, mais elle n'est yes impossit Alors vous voyez que jten arrive & la pensée qu'on peut dire que ce qui était de l'ordre de cette perception interne,dont parle Freud, des désirs qui ont été Vexwerfung ou qui. ont Sté Werfon, ch dion, nous pouvons 1A repérex la notion de ce qui du pére incorporé n'a pas pu Sire entitrenant incorporable ot Ja notion de ce déchet, de ce reste:parce que tout du pére n'est ms incarpare il ya un Aéchot. Il faut sans doute corrigor le texte do “La Yerneinung" of Hreud semble, pour qualifier A la fois co qui est introjecté et ce qui es b ex- puisé, Frowi preni le parti de dire, comme s'il y avait une position antéoéder au sujet : ceci, je lo mots dans le bon dedans et coci, jo 1 mets dans le bor « 1 semble que nous sommes plutét autorisé €chors, connf'préexistait un choi A penser qu'il nty a fas deux “coci", mais qu'il nty ena qu'un soul et que le sujet Ancorpore et qu'il se trouve que quelque chose déchoit de cette incerpor tion, : Hintemnt avant deasayer de parler de.., de passer 4 autre chose, pour fixer les idées, si vous voulez, jo vouirais rappeler que lo réva d'Inm et lo conentaixe qu‘en donne tacan ionne la possihilité de situer ces doux réels que Jtessaie de situer, ctest-A-dire ce réel qu'incainerait l'ancétre comue stant ce qui est audel& ct gui ne se manifeste pas au sujet ct de réel gui est de ordre de coli qui se manifeste Tar le biais au revenant. X dans ln salle + (Inaudible) Alain DIDIER-WEIL: Oui, on pourrait stionent nontrer par rapport A ce que vous dites, psut-étre q Le drame on yarticulier du psychotique, c'est celui de ne ms acoéder dans le fond & 1'inconsoicnt, c'est~a-dire d'étro fondanentalement celui qui sorit co scient du fait de pas étre arrivé & refouler ct de ce que son univers serait peuplé uniquenent effectivement de quelque chose de l'ordre du Verwerfing. On pout penser que la conscience du névrosé, gui n'ost pas une conscience, mais u matwaise conscience, ost une mauvaise conscience on cect qu'clie est Le produi d'un muvais inconseient qui n'arrive yas tout A sywboliser et que c'est ce resto Gans le fond qui éveillo, qui nous empdche ov qui nous donne des insonnies, ou qui nous enpéche de refouler plus avant. Pour reprenire ct concrétiser un pou co que jo disais, on pout volr sur le révo d'Inma, repérer les différonts temps qui ont été dit 1A, Promics temps dans le avo d'izma, on pout dire que Preui ost fasciné, angoissé pur le regard qui se pose sur lui. Lo propre de Froud, sans doute parce quec'est lui, c'est qQ!il ne répord pas & ce réel, cone ca a été déj& renarqué, on se réveillant ni on Zaieant un réve de décir sexuel, le propre de Froud, c'est que cette angoisse, on pourrait dire cette fascination, va laisser place A la sidération, de co.que veoisonbiablenent on peut dize qu'il y a eu une castration du regard fascinant qui ost sur lul, castration qui va Stre opérée justonont per la mise en oeuvre a'un audelA - au-delé du Principe de Plaisir ~ et cette sidération qui va suc- oder & l'angoisse, je dizais qu'elle s'introduit selon Ia dialectique du mot ‘esprit, sidération ct lumibre, c'est-2-dire que Freud va faire une sorte de not d'esprit,ctesb-a-dire qu'il va articulor ce signifiant 5(d) yar la mise en jeu finalement de cette présence qui est en lui quand tout est perdu, pulsque sous l'effet de ce Réel horrible et angoissant qui se montre en lui, i] se dis- sout, tout fout le camp et au moment oli tout fout le camp, eh bien, i1 ne trou- vo qua quelque chose qui tient bon, quelque chose réponi présent et répond en Lioccurence "trinéthylamino" ot xépond présont,conme je 1'ai aémontré tout & ‘houre sur la Gialectique, atmés la survonue de cotte sidération au "Cho vuoi 7 On pourrait dire que cet au-dola seul @ pu réponire & L'action dissolvante du petit @ dans le Récl en tant que cet au-deld est le Récl méne de 1"inconscient. Je sais quo cette notion, jten al parlé avec quelques amis qui la trouvent cri- tionble, ga Lost pout-Gtze, c'est peut-tre un peu sommairement (it @'opposer doux Réels qui entretiondraient, entre eux une réversibilité, enfin 1*important ctost qu'en tout cas le réve d'Irma que nous connaissons tous permet de fixer los choses de 1a fagon suivante + ces doux réols sont particulitrenent présents dans le réve aémo; dans le texte du réve, il y a la gorge d'Inma, dissolution do Frowi, le bén dans le réve, nais qui est dans une potite note en bas de mage, ~ 41 y"a ine fone tion topologique de la note vraisemblablonent - ch bien, cefréel orzespond & une deuxi’me béance que Freud nous indique prendre le relais do son principe de plaisir qui est dissout et cotte douxitne béanée, c'est celle qui ressort & Lton- nce do Ja gorge d'Inma et, dass un deuxibme temps qui n'est ms bilie da réve of dans sa réyonse A Marcel Ritter Lacan a reconnu cette dinonsion do 1'Uno: deux béances qui sont dans ce réve d'Ixne, ch bien, de cette deuxitno bénndo, kannte | de 1'imposeible & xoconnaitre, du refoulenent crigimize, Ces Jeillit co "trinéthylamine" dans cette relation avec le promier réol. Schéima VI pt - ae Alors pour -terminer - parce que cost plus tard quo jo pensais ~ je vou~ @rais maintonint essayor do... 1A ctost des élucubrations, je dois dire que ctest quelque ctiose que j'aborde avec beaucoup d'hunilité, wais 41 me senble gu'il ntest ms impossible d'essayer de rendre conpte avec les idées que nous ont apportéos ia notion de retournenent de tore du séiinaize de Man dernier, do ces deux béances, de cos deux réels, i1 n'est peut-dtre ms impossible d'en wendxe oonpte topologiquement. Jo dois vous dire que cette possibilité effec- Bivenont qui mest apparue L'an dernier avec L'aide de Contardo Callignris, jo suis effoctivenent assez timide dans son manienent pour en parler de fagon soutenve,nais enfin le Docteur Iacan ne ma complétenent déccuragé de tenter @o le. faire, alors je vous sounets ce que ga va donner, Alors pour aujourd'hui je me contents de dessiner trés succintonent ce que moprésentomit... si vous voulez, volli, je vais vous faire passer ga, c'est deux tores ~ j'ai pris des chaussettes - deux tores, l'un qui représenterait co mythique “bon dodans", autre lo nythiquo "naumis dehers" dans lequol je me suis pertis de faire deux trous et je me suls permis de créer une couture, une couture qui est 14 ( voir schéma ), elle est 1A - c'est trés wauvais - le tore Ausstossung Yerfung, parce que le probléne, c'est que je suls en train d'ossayer de parler d'un réol qui no cerait pas le Récl disons dont nous son ues habitués & ceconmaftre les causes d'une forclusion irréversible, 11 stag TA dtescayt? WiFi ficlque chose de la forelusion ou du Werfung serait xéver- sible. Voila, ce "mauvais dehors", ce "bon dedans", le retournonent, vons verve - jo vais vous faixo passer gn, cteat rotourné aéji ~ vous voyo2 qu'en vert j'al dessiné ce que serait le tron symbolique dans le Récl, en rouge le trou réel. dans le Syribolique et vous verrez que si vous vous amuses en nani~ pulant deux tels tores dont la particularité est a'étre séparésct 1iés. on néno on rar ‘temps per deux trous dont je me suis permis de métaphoriser Ja li une couture, & procéder ati tetournenent en invaginant par le trou nis en conmy Je tore du “nauvais dehors" dans celui du “bon dedans", vous vous apercevrez . qu'aprés retournonent les deux trous de départ se retrouvent, non plus béante l'un dans l'autre, articulation dont se supporterait ‘peut-tre le Surwoi ar- chaque - ctest un soutien provisoize que je me donnée ~ mais séparéa 1'un de L'autre par une torsion qui; amenant 1e trou réel dans le trou symbolique, pourrait uétaphoriser cette nouvelle articulation ‘dont se supporteralt lo douxi’ne Surioi qui ainsi se substituerait au premier Surmoi du fait done d'un refoulenenyoriginaive du signifiant thallique, refoulenent dont le retournomen Setait le support et qui ferait passer dé ce premier Surmoi axchatque au socom Je prends 1A ltexemple du passage entre le premier et le deuxiéne Suraoi, ctes dire que lo deweiénc Surmoi incarnerait ce qui reste du récl du prosier Sumoi aprés symbolisation. Le Réol subsiste, aris d'une fagon plus symtoli- sable, onfin plus articulée et on pourrait peut-dtre - jo dois dize que je Talbutie tout A fait 1A-dessus - on pourrait pout-étre avec lo troisitine Surnot continuer 1topération, c'est-A-dire aller jusqutau point de réduction ultime du Réel, voir jusqu’oli le refoulenent originaixe peut arriver A frayer dans le Réol, A Mtarticuler. Jo n'en suis fas 1A. Alors je vous fois rasser cette chaussette, vous verzez, ai ga yout vous... ; Bon, je vais conclure le vlus rapidenent possible.rar quelques considéra~ tions sur le signifiant du Non du Foro. Je voulais vous mappeler qu'avant que Tacan ait introduit lo probléme de la métaphore du Nom du Pére cans le séni- naive sur "Les formations de 1inconscient , Al 1's introdult per upe réflo~ xion sur la fonction de Ltennul, Ga nta paru tout & fait saisissant et au point ‘on suis, il n'est apparu quo de lennui,on pourrait articuler par rapport A co que j'ai essays de dire aujourd'hul que l'ennud dans le fond, c'est ce qui ot se Produit quin un sujet n'est plus apte A la surprise, & 1'étonnosent, je varle toujours de 1'étonnattent au sens fort, au sons de Ja Verbliftung, de lo sidémtion, Sans aller bien loin, regardes les enfants dont la relance du aésiz est {ncessamment articulée par le fait que d'ennui ils ne conmissent Pos : tout les étomne. Qulest-ce qui fait qu'un sujet puisse perdre l'eptitude & &tre étonné, & tre surpris et A conmftre l'ennui. Dans l'ennul, je direis, ce qui nous arrive,ctest que nous accédons & une perception doulourouss do la xépstition, la xépétition se donne & nous sous le biais du monotone ot mr cette dimension du monotone, ce qui se produit, si vous y pensez bien, vous verrez qus ga ccincide avec quelque chose ~ je n'excuse d'aller wn pou vite, nais je crols qu'on peut le dixe quand néme ~ ca correspon avec quelque chose de l'ordre de L'usure de la nétaphore patornelle, Les nétaphores s'usent 1 ro~ gerdez un not Atesprit, il fait de l'effet un tonps, un mot d'esurit s*use; une fois usé, effectivenont 11 est wonotone. Je dirais que l'usure de Ja néta- Phore, L'cffet, l'effot de cette usure-et cette usure se produit justesent sous Leffet de l'inpact de ces signifiants qul persistent dans le Réel et qui sont corredants sur la métayhore - cette usure, je dirais qu'elle ost lige & lap Parition du déchet dans notre univers. Sans aller bien loin , regardes por exem- ple un synptéme, lo cas que je vous citais tout & l'heure, l'oubli de mot de Froud de Signorelli, haute intonsité psychique “Herr", le seignour ot n*étant pas arrivs 4 le 9 boliser, qu'est-co qui arrive ? Il arrive que ce qui lui reste,c'ost dos a cul n'a fas réussi & nétaphoriser le signifiont de chots, et des déchets nétonymiguos parce que la métonymie, c'est quelque chose de Lordre du aéchet, de la contigutté ct ctest quelque chose qui ossenticl~ Jenent ne surprend yas. Mon de moins surpromant que ln contigulté dans la nesure ob elle renvolt d'un autre & un autre, & un autre qui no s'Serit janis voc une majuscule. L'usuore de la nstaghesor y Seb Tito PaSrarttion dans notre univers du déchet, que ce déchet soit de l'erdre subjectif avec ce qufon appolle 1a culpatilits ou le péché ou quo co déchot soit née 1tap- jarition de ce déchet qu'est notre corps propre dans la mesure ol notre corps dang la perspective de cot ennui ou de cette monotonic, ec qui Lui arcivo, ctest qu'il pout se mettre parfois a tre, Je dirais, soumis A une Loi gui sorait 1a lod oxolusive du Récl, jo youx dire a loi do 1a pesantour, jo vows dixe yar 1A que lorsque notre corps se mettrait A se nanifester mr le fait qu'il pose parce qu'il ne serait souvis qu'a la loi de la pesanteur, ch dion, vous avez 1A L'accontuatide do/esnHaket qu'est note corps tout & 1toppesé, si vous voulez,quand lo corps est soumis A cot autze Réel gui ost eclui au signifiant qui L'allégo, ce qui fait que vous voyes certaines porsonnes mar- chor dans la rue gti somblent ne pas poser, qui semblont Ste conne uno plume, quol que soit leur poids, c'est quolque chose de cette.nature et on peut dire quo ce déchot qu'ost Le corps quand il se met A posor,ch bien, nous pouvons Ltopposer A ce qui arrive au corps quand brusquement 11 s'allége, il stallage par exenple dans Ja féto ou dans Lo repas totémique ou tout simpler L'amour, dans le coup de foulro, la foudre sidération, ce que représente pour un homme ee signifinnt de haute intensité psychique qu'est la fome, ce signi- flant sidéant, 11 faut xeconnattze qu'il a le pouvoir, en suscitant Lanour ont dans = cn’ suscitant l'amour, ot puis le terme de femme fatale nous fait peut-étre sontir que yar cette fntalité, ce que l'homme rencontre de fatal, c'est quol- gue chose de l'ordre du signifiant du ifom du Pere - ch bien, qu'est-ce qui se posse’ quand on pend la tte dans l'amour ou le corps, c'est que vous devones telfenent légors ou allégés que comme & la limite, conme le maninque, vous perez votre lest, vous devencz fous, vous ne pesez plus rien, vous pordez Lo corps, la této. Bt alors co que je voulais vous signaler, c'est que cette con- soaption ou cette consumation du reste qutest cette consunation du corps quand il ne pese plus, ch bien,repérez que justenent dans le rems totémique ou dans les f8tes qui sont étuliges dans los sociétés wagique; les restes, corrélativencnt & 1incorporation du pere, il y a cette cérémonic, co quia été pou retenu par Freud, qui consiste & briller les restes. Tout ce qui ost de Lordre du déchet, de-Ja moisissure est entassé pendant le temps de 1a vie profane et briilé avec la plus grande précaution dens le temps du reas toté- wigque. Bt je crois que c'est quelque chose qui nous permettrait dtarticuler - 2h - une question que Frewl pose sans aller plus loin, il se demands qutest-ce qui fait que périodiquement i1 vit la menace - 41 parle de l'homme totémique - la mondce de la disparition en lui de la force du pere quia été incorpors. IL pose cette question, il repere ud P%. cotte menace de disrerition, quo L'4yncorporntion doit avoir Licu,sans effectivenent poser la question + qu'est- ce qui procdde & catto aégénérescence, si on pout dire, de Ie puissance Pa- tomelle incorporée. Jo concluerai 14 en vous rappolant que Freud 2 écrit "Totem et tabou™ dans lo cadre... cette recherche sur lo signifiant du Hon du Fere qu'est poten et tabow", il 1'a éerit dans le cadre de sa diatribe avec Jung et’ it l'a écrit pour rompro avec Jung et pour rompre avec ce qu'il appelle la re~ Ligion aryonne. Rt A Jung qui se posait la question de 1a dégénérescence de oir lo temps d'aller beaucoup plus loin ~ mais & Jung quf°posait cette question, Lignergle vitale des allonands, de 1n race allenands - je ne vais Pas Froud répond en Partie, conne 11 pout,dans co texte. Ce qui est intéross=nt, ctost de voir a fagon dont Jung pose le problme, Jung se dit quam le m- thonal-acolalisne slot, 1a question qu'il pose, c'est une question d'une naivets extraordinaire, c'est une question qui est d'autant plus frappante quielle a té posée & uncongrés des langues ronates Yer un analyste qui pensalt faire le reproche le plus cinglant possible & l'enseignenent de Lacan, Jung se pose la question suivante, c'est ; mais avant L'explosion de cette éner- Gie extra~ordinaire que manifeste le national-socialisne, ol était cette éner- Htiquenent gle inoue 7 11 pose un probiae 1A, non pao de topologie, aabs/ie topographic ctest-a-aid''y ° Sie apparatt, ctest que ga dovait bien tro quslaue port. Ctest tout & fait la théorie des psychanalystes qui promeuveht l'affect au rang du signifiant et qui vous disent’: quand un affect apparaft, il faut bien qutavant d'apparattre il ait été quelque yart, 11 devait Stre quelque part, ga né naft pas de rien du tout, Alors & Jung qui pose cette question, et effecti- venent vous sentes que ce gui est en question pour JUng dans cette démarche, ctest le drane dans le fond que représente pour tout individu le fait que ce soit le méme pore, le méne pire mort qui soit & L'origine’ 4 1a fois du signi- fiant du Nom du Pere et & la fois du Surmoi, de ce Surmoi persécuti? quaainent nlancolique parce que 1'incorporation dans le fond que nous faisons du pbre, Le deuil que nous faisons du pére en tant qu'il est ou qua Pe get imivian infoutu de nous avoir mioux foutus que ca, c'est un deuil impossible qui con~ fine & 1a mélancolie. Il faut vivre avec, il faut faire avec, mais on congolt quo ga ne soit pas facile, pour ne pas dire impossible et on congoit que dans Je religion totémique ce qui se passe, c'est que le signifiant salt d'emlé we. Je dis ga parce qu'il faut lo démarquer oe qu'il a incorporé i ctest le p dos roligions disons de possession. Dans les religions de possession ou cha~ laniques, le sujet ost poseédé par un esprit, il ne sait pas lequel, co n'est que dans un tenpe ultéricur que la divinité va se nonmer et va déclamer ses insignes. Done ga ne va pas de soi de savoir quel ost le pere incorpord ct cffoctivenent 1a doctrinc do Jung montre que ga ne va pas de soi, puisque Jo pore quia été incorporé, ch bien, ga ne va Pas do soi, qu'il aurait fallu offectivement attendre les découvertes de Chamberlain pour avoir situ’ . ga du cdté des Indes. En conclusion, je texmincral en disant ceci, ctest que dans le fond, la métaphore paternello a pour fonction de soutenir une antinomie qui est celle qui consiste & susciter cet excts d'énergie dont parle Jung, dont parlont tous Les gens qui cont angoissés par la notion d'une déeadonce, d'uno déperdition Energétique, qui consiste & susciter un excs d'énergie pulsionnelle qui aé- borde toute parole, toute nomination - ctost un potit pou le “mre” dont nous yarle Lévi-Strauss - et en mémc temps qui consiste & ne pas céder A co mou~ veuent d'une force vitele qui voudzalt s'émanciper, n'appartonir qu'd lut-néne dans lc fvaicherr d'une innoconce retrouvée. Le signifiant du Nom du Fére fonde Loxeédont pulsionnel pour autant que ne cédant pas au fait qu'il le fonde et, s'il cde, nous voyons 1'émancipation de ces forces de vic dont Jung fait l'apologie, dont los psychotiques font 1'expérience que nous con- neissons’- Artaud par exemple, ‘Poute sa vie évoque la présence vitales qui li cétoient avec la nostalgie de ne pas en 6tre possédé aommc iala se passnit dans le théatre antique, Perce que ces forces, il on a la conscience, le savoi: nais 11 ne pout pas les articuler - quand il ne céde ms, il peut arriver que lo sujot pervienne confornément au graphe qui est aussi la fagon dont un "parl'étre" peut travailler & utiliser l'effet de l"insistance de cet excts on le pointant sur lo point méme d'ol en Lui insiste cet exc’s, alors que cet excks souros dans le manque de signifiant accepte,*7tctour sur lui-ndue et procéde A la nomination, & la métaphorisation done de ce signifiant toujours nouveau du fait de cessor de ne pas, trouver le point d'olt il insiste test en somme une des grandes legons, un des grands exemple que nous pouvons retenir de Froud ou de Lacan. Mais pour prendre exemple sur le fait de profé- ver des énoncés dont la consistance n'a pas & étre octroyée par la conscience, ala pas A étre octroyée par Le souck de 1'élaboratton secondaire de se contre- dire, mais par celui de ne pas se dédire. Et effectivement que devien- drait notre travail s'il était m4idt. par un Surmoi prémunissant do fonetic do 1'étonnenent. Voila. e00 LAGAN +t NAST”, LACAN LA TOPOLOGIE£ #T LE TEMPS 15 Mai 1979 x * hujourdthul, ga va Stre ui’ didiogue entre Nasio et Jean-¥ichel VWapporeau + Tl semblerait que nonter sur cette estrade conduit presque auto~ Watiquenent & vous demandér, vous les auditouxe du sdminaire db Tacan, L4indiilgence, Car c'est seulement hier, lundi A midi, que M.Laéan m'a dee man@é de vous parler d'une question dont je lui avais fait état, Hlle concerne la théorie du sujet de 1"inconscient, Si je devais intituler cette intervention, j'écrirais: "L'enfant magnifique de la psychanalyse", Alors que, au début de.1'année, mon projet était d'étudier l'articulation entre le savoir inconsclent et 1‘interprétation, progréssivenent, au fur et & mesure de cértains développenents, la question du sujet a pris le dessus, est devenu le probléne principal, Ce matin, je me bornorai. & un rappel Succint des abords possibles du concept de sujet - abords certainenent connus de la plupart d'entre vous ~ afin de vous. soumettre ensuite quel- ques interrogations. Divisons, ce.résuné en trois parties : selon le rapport au sujet au savoir inconscient, selon le rapport du sujet A la logique de Frege,st, enfin, ‘selon le rapport du sujet A la castration, I.- Notre point de départ sera celui de 1a psychanalyse el1é-néne, constitug par ce fait de Langage qui s'énonce t!'je.ne-pais pas ce que “je dis", Si Le désix de L'thystérique est fondateur du-tranafert, le “je ne sais pas ce que je dis" est le fait fondateur de 1a notion d"inconscient chez Freud et de 1a notion @'inconscient come savoir chee Lacan. Done, “Je ne sais pas ce que je dis". Je ne sais pas quoi ? Je ne sais pas que ce que je dis est un signifiant et, comme tel, ne s'adresse Pas au parlant, mais 4 un autre signifiant., I) s'adresse 4 1'autre, Je parle, j'émets des sons, je construis des sens, mais le dit, lui,. m'échap- Pe. Ii m'écheppe paree qu'il n'est pas du pouvolr du sujet de savoir avoc quel autre dit ce dit va se lier. “Le signifiant s'adresse & 1' Autre" veut dire qu'il va se lier A un autre signifiant, ailleurs, A cdté, eprés. Done, je ne sais pas quoi ? L'effot de ma parole sur vous, Sur 1*futre. mt de ne pas savoir ce que je dis, je dis plus que je ne voudrai, En un mot, je ne sais pas ce que je dis parce que mon dit va ali~ -. \eurs, mon insu 1]. s‘adresse & 1" Autre, et,.A mon insu aussi, 11 me vient de L'futre, I1 vient de 1'Autre et 11 s'adresse & 1'qutre, 41 part de 1*Au- tre et 11 revient A l'autre, . Tl existe encore une raison. a. ce? "ge ne sais pas ce que je dis", GlestFe sujet qui énonce son dit - j'insiste, le sujet qui.énonce:-sn'est * . Pas le mémo lorsque le.message,-ou dit,. peut dud revenir, ‘Nous ne sommes plus te méne,: parce, que dans.1'acts, de.dire, siechange;, 1'expréssion “sujet effet du: signifiant" veut diro justenent:que le sujet change avec Lacte:dd dire, En bref, :je ne sais pas. quot ? - wi “ArUe ne ‘bats pas ‘que \f"étais 18, “Soils ter ‘stgiittiant. Que tel ait © # St6 Le'signifient, aon Signifiant;"¥e signifiait ‘du sujet. Donic’ j'étals 1a, ‘au Point de nén-savoli. “BL cé fotnt de‘non“Savoir représente co’ qui a échap- pé A-L'autre ot-qui"s'adresse'A tut,” FF! E Fi 2, Dé ne'pas’ savoir quel est 1e"eenitiant “ills 1a coupe augue je ne trouvais, j"Lgnore du méne coup 1*autze Signifiant uiquel 41 stadresse, Aue troment dit + je ne sais pas,’ en disant, quel aignifient m'attend, . 3. Jone sais pas qui je guts,’ Bi sone vous avex d'une part le sujet £ixé, suspendu & un signifiant, celui de gon acte de dire, D'autre part 1es signifiants se succédant tun derritre L'autre; le eujet, en fait, ast nuite part. Je répbte, car c'est la conclusion & lequelle Je voulais aboutiz;: le sujet eat dans l'acte, son acte A'énoncer le dit, mais, stant donné que celui-ci vient de 1'Autro et s'adroase 4 Lhitre, qué tout so passe entre des dits, lo sujet reste ‘suspendu, perdu, effacé dans L'enseible'ouvert dos signifiants enchatnés. Noiis gonnes ie sujet Ge Liacte et avec cot: acte, cepeiidarit ndus disparaissons, Hous sonmes le sujet de L'acteet nous ne’ sonines pas’ (1), VoLIA ec qu'on pourrait appeler L‘antino- nie du-sujet, 5 IL Wous polivons, tout ‘dtabord, nous représenter cette antinomte moy~ “ennant “un ‘objot topélogique introduit’ depuis longtemps dane 1a théorie laca~ mierine. Au Meu de définir le sujet, la vande de Moebius va nous le montrer, Mele 11 serait tatix d'identiticr dixectenent le sujet A 1a bande ot de dire, en.la signalant + volct 1e sujet, Non. Ce qui nous intéresse dans la bande de Noebius, c'est que.sa propridté d'avoir un seul bord change si on opbre une coupure médiane (tout au moins, c'est le cas pour un ruban tordu d'une dixe au monent d'accomplir une seule demi-torsion), A ce moment, c'ost- courbe. fermée (qui rejoint son point de départ), 1a bande proprement dite disparaft; 41 en résulte un ruban qui n'est plus une bande mocbienne, Tl ne suffit done pas de représenter le sujet dans l'espace, 11 fait aussi l'acte de couper, de tracer une courbe fornée, L'acte de dire est dy néne type, puisque le signifiant détermine, fend le sujet en deux 41 ie représonto ot Lo fait disparattrc, . Venons-en & une deuxidme fagon - logique, cette fois - de consi- _ dérer l'antinomie, Pour ce faire, reprenons l'analyse, établic de longue date par le discours lacanien, du rapport entre 1'Un et le séro en corres~ Fondance au rapport du sujet et du signifiant, Je n'entrerai pas dans les détails de 1a démonstration; elle a été rigoureusenent, trattde par J.A.Miler dans son texte sur “La Suture"? Jo.me limiterai aux points essentiols de cette corrélation afin.de répondre & 1a question gui nous préoccupe : com- ment rendre compte de ce fait théorique que le aujet ost impossible et capen- Bs que nom conpté pour un (solt-11 un.en plug ou un en moins) ? Comment cette chose fuyante qu'est le sujet pout-elle Stre fixée avec un signifiant? Le repprochement avec la définition du zéro fournie par Frege est, icl, éclairant; c'est un nombre doté de deux vropriétés 1 d’une part, i1 désigne le concept d'un object impossible, non pas & 1'égard de la réalité, mais de la yérité, parce que non-identique A soi; et, atautre part ~ par rap- port & la suite des nombres -, le zéro compte comme un, Le zéro se définit alozs en tant que concept de 1'impossible et on tant qu'élénent occunant une Place dang 1a succession numérique. De méme le sujet, tout on dtant rejeté @o 1a chaine signifiante, reste cependant reprdsenté par iin’ stgniflant et , partant, élément comptable, Il y a done une étroite affinité entre le sujet ot le aéro, encore plus serrée et importante si l'on considbre cette fone~ tion qui leur est commune: l'un aussi bien que l'autre assure par sa place singulire le mouvement de la suite des nonbres. Ainsi, quand nous définia= sons le sujet de 1'inconsctent comme offet du signifiant dans 1'Stre par- lant, nous voulons dire que le défiié dos signifiants A travers nous fait de nous une constante, un zéro, un manque, un manquerpilier qui va précis émont soutenir toute 1a chafne. “Cahiers pour l‘analyse"; n°1-2, p.39-51, Paris, 1966 Comment tout ceci se joue-t-i1 dans l'analyse ? N'est-ce pas une spéculation daécharnée ? Queile autre visée analytique pouvons-nous attendre, si ce n'est que le Sujet, dans une analyse, parle, non pas pour dire du sens, pour signifier, mais pour se signifier ? C'est-A+dire qu'un sujet parle - 18'réside le paradoxe - pour disparaftre, Pour qi'il fasse acte et s'éffaco aussitét, Nous sollicitons, fious attendons que le sujet démissionne, vienne & "mitre, di sparaisse et, du méme coup, Yelancs 1a chaing dos signifiants inconaclents. Le sujet ait et, en disant, il-devient sijet et Aisporaft. Avant-L'acte,i n'étalt pas, aprés L'acte, 11 n'est plus, Le cujet "ox-siste" én dehors de cette chafné, mais'pdr fapport’& elle. A ce point dé 1a démonstration, avant d'entrer dans le proble- ne de la castration, anticlpons aéji 1"intexrogation dont je voulais vous faire part : pourquoi, si tout le syst8mé est signifiant, si l'or- dre est signifiant, y introduire le terme de sujet ? Pourquoi Lacan tient-il & garder ce terme 14 ol, en principe, tout conduit A dire qu'il n'y en @ pas ? Or, 11 est déja clair que nier l'existence du sujet, tout au moins du point de vue de la théorie lacanienne, est une erreur. Si vous dites + le sujet est sous le signifiant, puis il n'est plus, vous commettez une erreur. Le sujet est divisé, 11 est donc aussi dans la chafne. Lacan a tenu & conserver ce terme de sujet, volre A 1 ‘utiliser Pour dénarquer 1a psychanalyse du fornalisne, Méme par rapport & Freud, il tient au sujet. Tl y a une trés belle citation oh, parlant de 1a satisfaction du désix (vous saver que Je désir’ se satisfait avec du symbole, du signifiant),Lacan affirme 1 " Freud nous dit : "le ddsir ge satisfait", alors qua moi je vous pro- Pose : le sujet du désix se satisfait™, Pourquoi ne démord-il pas de cette question du sujet 7 A'rebrendre cet écart, cette nuance par rap port A Freud, on pout se denandor si c'est le concept de satisfaction qui 16 conduit A na pas abandonner le sujet, Le sujet lui est-il né- cessaire pour parler de joulssance ou de satisfaction ? A mon avis, co n'est pas 1A La'vole & suivro; vous verres’ plus tard que le rapport en- tre lo sujet et 1a jouissance est un rapport d'opposition. On pourrait dire, avec quelques réserves : 14 of il y'a de la jouissance, i1 n'y a pas de sujet. Ce n'est done pas cette probldnatique de 1a joulssance qui explique son attachement au concept du sujet. TIE.+ Avant d'exposer quelle problématique ce terme de. sujet “va résoudre, venons-en directement A notre troisiéme rapport, celii du sujet A la‘castration, C'est dans le cadre de 1e castration que nous trouverons chez Lacan une premiére réponse, inspire de terme d'aphani- sid extrait de Jones, auguel i1 se référe dans 14 phinart de sos séni- naires nour en faire - non sans admiration - la critique: D'ailleurs certains concepts importants dans la thdorie lacanienne portent si for- toment, le sceau de Jones que je me suis dit que Lacan aime Freud conmo son double, mais que c'est Jones qu'il désixe, Done, quand Froud écrit: le désir se satisfait, lui dit le sujet du désir se satisfait. Jones propose : aphanisis dudésir, lui dit”: -non, c'est l'aphanisis du sujet. Il a done trouvé le moyen de dire : ce n'est pas que le siljet soit ab- sent de la chafne des signifiants, ce n'est pas que nous ne soyons pas dans les mille et un événenents qui vont se succéder, c'est que le sujet est, mais conme effacé, que le sujét "s'aphanise", s'évanouit chee 1 hutre, Si, maintenant, nous nous rapportons A la castration et & la distinction ébablie par Lacan, 11 y a aéj& plusieurs années, entre avoir ‘le. phallus et 1'étre, nous verrons ce concept d'aphanisis se dédoubler Waprés 1a place que le-sujet occupe en référence au signictant iou bien & l'objet. phaliique, Je‘iie puis entrer ict dans 1'examen approfondi d'un noint que nous avons traité ailleurs, Demandons-nous simplement, en maniére de rappel, ce que nous voulons dire quand nous utilisons 1‘expressidn bien conmue de “Stre chitré" ? Nous’ y mettons trois sigiifications. Tout d'abord que 1'étre parlant rie s"4ffronte au sexe qu‘avec dex moyens, 2e-signifiant (symptéme ou nas) et le fantasne) moyehs artisanalix car incapables de résoudre 1'impasse de la jouissdnce, éntindue ici comme inexistence du’ rapport sexuél. Msiite,que le redéurs’ aux" signifiants est! une" tontrdinte ét une soumigsion ; contrainte’A une Pépétition ini! tile cat ta suppléance ne s'accomplit fas, elle rate; souhigsion au, terme qui ordonné cétte répétition 1 le signifiant phallique. Avoir le phallus veut dire ceci, n‘avoir rien du tout et rester cependant soumis & la fonction phallique, Et, enfin, voici que dans ce travail inexorable de nettre des. signifiants l'un aprés l'autre au cours d'une vie, le sujet s'éteint passivenent, s'"aphanise". C'est 1A une des formes de disparition, L'autre forne relative A tre le phallus dépend d'une dimension bien dif- férento, celle du fantasme ot nous voyons isparaftre le sujet caché der- ribre l'objet fantasmatique, T1 faut donc trés sonmairement distinguer deux classes 6 'aphanisis, deux fagons de ne plus étre 1A (ce qui est tout autre chose que dene pas étre) : une facon propre A 1a répétition, L'au- tre propre A l'occultation, On voit done sans peine quo la castration n'est pas, comme on Pourralt le croire, une opération négative d'élimination d'un organé, Au contrgire, chétror est un travall de prolifération inexorable dé ‘stgni- flants successifs, Bt, si quelque chose est affecté de privation; ce n'ést Paste pénis, c'est le sujet lui-néme, chitrer, c'est décapitér car, ‘plus jes:signifiants insistent. et se'répetent, plus le sujet est en moins, St maintenant, pour résumer, nous changeons de vocabulaire et nous denandons A nouveau + qu'est-ce que la castration ? nous dirons qu'elle est une int~ tiation, une entrée de l'enfant dans le monde de 1'échee en vue @‘aborder 1a Jouissance (méne vas de 1a connaftre, seulement de la signifier), au prix de disparaftre. Une fois de plus, nous aboutissons A la méne conclu- sion : Ltenfant entre dans le nonde ct il v&lit, Retoumons au questionnenent de tout A l'heure’: de quelie earte Aobstacle ce terme de sujet nous affranchit-11 ? Je soumets A-votre appré~ elation 1'idée que 1'impasse que Lacan a di lever est 1'alternative adja. trés ancienne de 1*étre et da non-8tre, Il lui fallait - dans non inter- Prétation ~ ne pas ontologiser 1e sujet, ne pas cn faire un substrat; 41 iui fallait, autrement dit, ne pas le plaquer & 1a notion de représenté. 31 était nécessaire que le sujet ne soit pas seulement: une chose marquée par 1a représentation, ce qui pour un Berkeley se traduirait par sa célé- bre formule + " “Btre, ctest 1'@tre percu" et, pour nous, par : "le sujet, c'est lo sujet revrésenté", 11 s'agit done pour Lacan d'éviter ce sujet ~substrat, identifié exclusivenent 4 une représentation. Si le sujet n'é- tait que cela, pure représentation, nous serions naturellement conduits al'ériger en entitd absolue, substanticlle, Or i] fallait, pour ne.vas finiz dans le filet de 1a métaphysique, que le sujet soit autre, Lacan, donc, garde d'une main cotte notion de’ représenté mais, Pour que cela ne soit. pas un substrat, il introduit alors de l'autre la notion de sujet effacé dans toute la chafne. L'inversa étant valable 1a nécessité de ne pas faire disparaftre complétenent le sujet explique Le recours & la ‘iotion de sujet représénté, Cette doublé main, bien sir, ctest le sijet divisé, Je veux Stre clair sur ce point 1 L'astuce n'est Was tant d'avoir divisé le ‘sujet - 11 diirait pu le diviser en Stre ct non-Stré -, que de 1‘avdir divisé entre la représentation et 1‘ensemble aés représentatiéns, Quel inté@t & cela ? C'est que, de cette fam-1a, il @ivise le sujet entre 1'étre feprésenté et, d'autre part, le fait Sclater on autant de dires, on autant de signifiants qui s'oréonnent en chaine. Ainsi, 11 garde le stijet et conserve’ surtout 1a chafne : 1a chaine des représentations inconscientes, ou bien 1a chafne des signi- fiants. J’insiste encore sur le fait que la division du sujet n'est pas entre 1'étre et le non-&tre, mais entre l'un et 1'Autre,entre un signi~ flant gui le représente et 1'évanoulssenent dans 1a chaine ou, encore, Pour reprendre nos lettres, ontre S,ct Sp. Or la solution de diviser le sujet en éludant ces deux risques repose tout ontitre sur la fonction représentative ; un signifiant repré- sente le sujet pour un autre signifiant, Sans ce concept de représentation, la division du sujet serait impensable, car c'est par un représentant que le sujet demeure attaché au systéme, Mais - et voici L'interrogation dont j'ai fait état & M.Lacan dt fvéus sounote — cette anarre de la renrésenta- tion n'est-elle pas trop mince pour maintenir ensemble deux dimensions si. hétérogénes 1 1a détermination signifiante et iteffet d'un sujet disparu ? Gonment concevoir ‘que 1a représentatich’ puissé réunir la détermination et le rejet, 1a cause dé l'abolition et ce qui est aboli ? Pour certains d'entxe vous une telle question peut Susciter des objéctions parmi des~ quelles qielques-unes pourraient méne’se trouver déji dans la trame de cet exposé, voire Stre avancées par mol-néme. Gependant, je préfére au contraire ne pas faire taire la question ‘et la laister nous conduire , quite A ce que, plus tard, nous soyois obligés! de révenir sur nos pas. Bone, & partir de cette miso, en cause de a représentation en tant que diviceur du sujet 41 me. semble possible, plutdt que de divi- ser horizontalement le sujet, de le multiplior verticalement en autent de signifiants qui composent une chafne. Un sujet dtagé, feuilieté en sommp. Cette conception spatiale du sujet. nous,est apparue avee La con- sidération d'une cortaine classe de surface topologique, nommée surface de Riemann (2), aéfinie par une fonction analytique, Riemann, savant et mathénaticien du XIXéme sidcle, avait génialenent résolu - dans le cadre dele théorie des fonctions analytiques A variable complexe -, le cas anormal d'une fonction multiforme, C'est le cas ~ je ne fais que le men- ‘tonner ~ d'une variable (relative A un nombre complexe, var exemple ra cine carré de 2) & laquelle correspond plus d'une fonction, Afin de lever Vobstacle d'une irrégularité génante pour d'autres calouls (calcul inté- gral), Riemann sort, pour ainsi dire,du champ propre des fonctions algé- briques et recourt & l'espace géonétrique, voixe &.1'imaginaire de 1'es- Pace, Ainsi, il procde A une multiplication de 1a variable en autant de valeurs qu'il y 2 de fonctions, Au liew done de chercher A réduire, le nonbre de fonctions et accorder une fonction & une variable, 11 trouve ee néne accord en découpant 1a valeur de la variable; en un mot, auliew de diminuer les fonctions, 11 démiltiplie la variable (3). Or cette mul- tiplication aura, tout au moins dans 1a démarche de Riemann (cela a éé modifié depuis), un support spatial, topologique. I1 dresse en hauteur un bati composé de feuillets superposés, chacun correspondant A une va- eur et L'ensenble recouvrant 1e plan des nonbres complexes; le nombre a'étages ou de feuillets peut, selon le genre de surface, monter A 1*in- fini, C'est cette structure, précisénent, que l'on nomme surface de re~ couvrenent-de Riemann, L'analogie d'une analyse de ce type avec le sujet est pour nous remarquable, Pourquoi ne pas, sunposer - quitte & nous reprendre ~ que le sujet subit le méme accroissement, le mane feuilletage que Rie- mann falsait subir & la valeur de la variable et supposer encore qué, si re sujet so multiplic ainsi & la mesure des signifiants composanté de la chaine, i] finit par s'y. identifier ? Nous savons bien que*ceci signifie- Tait libérer le sujet de toute attache au systéme, puisque ce systame, il le devientjnous savons aussi qu'il existe un nom pour désigner cetto assimilation du sujet A la chafne :le sujet supposé savoir; nous savons eneore, conne j'ai easayé de 1'expliquer, qu'il ne faut pas confondze négation du sujet et dgpendance du sujet, qu'une chose est de dire que le sujet n'est pas et une autre qu'il s'aphanise, Tout eeci, nous le savons, Mais d‘ordinaire, quand les, psychanalystes que nous sommes pra~ tiquent aussi bien la théorie que l'analyse, ce sujet glisse entre nos doi gt. tait qu'un ornement surajoutdé, un "joker" commode dans le jou théorique. + nous raisonnons et philosophons conme si en fait le sujet nt Tout se passe comme si nous étions “sujetistes" de pensée mais fornalis- tes de cour, Or, quand nous proposons, avec. L'appul de la sur face de Rienann, de voir le sujet se feullleter et dleparaftre, nous sommes en train de confirmer cette intuition, mieux, peut-@tre, nous somes en train de l'interroger comme un symptéme au lieu déessayer obs- tingnent de la corriger, Le terrain serait alors plus dégagé pour recon- naftre aisénent la nécessité d'approfondir 1'aphanisis effective du su- jet et, du méme coup, en conséquence, de retravailler la dimenston ina- ginaire du mol, A.partiz de nos formlations sur le aujet, c'est tout particuliérenent ce théme du moi et de i'intuition qui stoffre A 1'exa~ men, Si le sujet reste confiné & la chatné comme ndtis Le supposons, stim pose alors la nécessité de nous pencher sur la portée de 1'instance “lna~ Ginaize du moi et a'analyser plus & fond son rapoort A 1'ihtuition: Bref, il stagirait de maintenir vive,1a question : "qui est le sujet ?" Si nous reprenons notre terminologie en parlant de Ia cas- tration, si au lieu du sujet nous di'sons Ltenfant, si au lieu de chatne nous traduisons loi du pére, si au lieu d'affirmer simplement jouissan- ce, nous ajoytons joulssance de 1a mére et si, enfin, nous nous deman- dons qui est cet enfant de, le psychanalyse, qui est cet enfant megnifi- que dont 1a psychanalyse parle tant pour soutenir ses hypothésos, nous devrons alors répondre que cet, enfant, ce sujet donc, est celui qui nar- le ot pense avec des mots du perevattirés par 1a joulssance de 1a nbre, G'est l'enfant qui ne eait pas ce qu'il dit sans méno pouvoir jouir, L'enfant magnifique de 1a psychanalyse, nous les Gtres parlants, nous ne sommes que des Stres de vent, des messagers évanouissants entre la Jouissance qui aspire les mots ot le nom.du pére qui les ordonne, 1 = de prononée “nous sommes", Or, d¥aprés ca qui précéde, "nous sonnes" est une inekactitude, Gar, si je did que le sujet ést dans 1'acte, mis qu'il s'efface dans tous les dits qui ‘se suceédent, 41 reste 1a question: mais qui est ce "nous" ? Jo dis "nous sommes", car comment indiquer au- ‘troment que “nous ne saurions spéculer sur le sujet sans partir de ceci, que nous-nénes comme sujets, nous sommes impliqués dans éétte vrofonde duplicité du sujet" ? (Lacan), SAPPERRAU = 10- 2 ~ La surface de Riemann ou structure de varidté analytique complexe est une des sources communes & 1a’ théorie des fonctions algébriques et & la topologie. Una des propriétés, qui peut particulirement nous in~ téresser dans le manionent des objets tonologiques introduits par Lacan, est Lorientabilité de 1a surface de Rienann, Inversenent, toute surfa~ ce fernée orientable eat honéonorphe & une surface de Reman, c'est le cas de 1a sphére, du tore ot du tore troué (4 p trou), Pour cette der- niare remarque, on peut consulter sans trop de peine le Tine chavitie de O,Springer, Introduction to Riemann surfaces,Reading, 1951 , 3 - Ii est intéressant de noter que cette dgoguverte de Riemann est en. étroite dépendance avec sa théorie des multiplicités (tras marquée var la philosophie de Hertart). Gf, Louvrage de B.Russel, Fondenents de la Géonétrie, Gauthier-Villars, 190%. (ce texte a été xevu par fir. J.D. MASIO ) Je n'ai pas voulu interronpro Zhsio au Hohont ob il parlaitde la bande de Hébius, Farce “que je crois que, coune avec 1'espce de Rieman, on isingine que ctest & wortir de 12 que ‘nous Pourrions dialoguer. Alors je vis des- ainer cette tande de Hébius et vous trouveres ‘le commentaire du dessin que je vais faife dans 1'Btourdit qui se trouve dans Seilicet. Je ne donneral ms un aéveloppenent comparable & ce gui y est dit parce que jé n'ai ms l'intention A'illustrer ce texte et je vais plutdt‘n'en servir pour réponire & ln question... enfin, disons, le Docteur Encan m'n incité A vous mrler, il n'a présenté les guatré volunes'du Séminaire qui sont édités‘ct 41 ma demandé aten tiror quel- que chose pour vous ot j'ai fait quelques dessins. Alors voila la hande de HUbius dont Yasio a parlé & propos du si ——> sz en termes de mathdmes ( page suivante) et je viis tracer le dessin de la cou- pure dont il a trés bien prlé. voll cette coupure. $1 vous oxtrayez Le lambeau de surface que vous, obtencz aprés avoir coups sclon le trait blew qui,cst, un trait continu, vous obtencz une surface &.un soul bord et une seu- Jofaco,qui est clle-néme une surface de Nébius. Bt de Lautre odté du tableau, je eis dessincr & l'autre extrénité une chatne borronéenne dont je pourrsisd'ailleurs mettre une consistance en bleu, Alors voila, ctest entre ces doux dogsins que jo vais essayor ab HSrler des quatre volunes du Séminaire, & propos do deux.ternes, & propos dtabord au terme de machine et de celui de noeud. ‘ coupure (bleu) SO : ae PX NN + Alors dans ces qtatre volumes, les sachines occupant une place trés impor tento, dans le second, dans le Livre II, St i] ost bien évident que, quand j'ai comnonoé & Lire. le Livro I, parce qu'il est paru on méne temps que “Encore”, le Livre XX,~ le Livre 2X, jlavais assisté au Séminaire, j'étais trés content de Ltavoir, comme ga, pour pouvoir le lire - ch bien, le Livre I, je dois dire que je ne compreriais pas trés tion lo début of 41 était question de 1"igo, un terme que je ne connaissais pas parce que ce n'est pas, disons, un endroit dtoh je vions, alors j'ai attendu un pou et c'est seulement & propos de cette question de l'au-dela de la psychologic que je me trouve particuliérement intéressé. Or cette question est développée dans le Sémineixe on termes a'Imaginaire et de Symbolique que dans un premier temps, je vous propose de considérer comme étant les deux phases do la bande bipartite qui sont ici de part et d'autre du ticu, parce qu'il fauirait que vous vous rendiez, compte, solt en le découpant, soit en le dosinant, qu'on obtient sur la bande de ilébius ainsi, on obtient une bande bipartite, c'est-d-dire qu'on sépare la bande, non pas en deux Parties, u'importe lesquelles, mais en deux faces. Je vais vous les colorier + on voila ume verte, ici il y a uno torsion, alors il va y avois Lautre edté, mis ctest 1 vert de nouveau qui réaparait 1A, et encore du vert si je continue, ici ga va Ste l'autre cdté, ici voila le vert qui va réapparattre 1A. Bt puis 11 y a une Rertie que je colorie en rouge qui est l'envers du vort( schéma en haut de la Page). Alors c'est & propos de cette bnnde, si je vous propose on ossayant de rester trés prés du Livre I du Séminaire, je we suis rendu compte que la partie qui concernait le bleu, c'était le Réel. Alors 14 en fin de compte, c'est tres naladroit de présenter les choses comme ca, parce c'est carrément de ln représon- tation. Mais dans le Sémimire, le vivre I, 11 se trouve qu'effectivenont il ost question du Réel A propos, i] n'a sewblé, do 1A Vorneinung de Wreud, con mentée por Hyppolite et ctest ainsi que je rattache & cola l'oxposé do imc. Lefort, & propos des’deux termes “Le loup fle loupt" : Bion, mais alors venons-cn nux machines. le Séminaire suivant, le Livre IT developpe, ne semble-t-il, 1A cette question des machines que j'ai gté trés \ suepris de rencontrer sous cet aspect dans la nesure ob je les avais étuliges ome des automates abstraits chez les mathénaticians et puis que j'avais eu L'idée de ce qu'une machine pouvait Stre, bien qu'onnd Betise Bas assez souvent Ler, qu'une poulie ou un dé soit une mochine. lt ce’ vers quoi je vouirais a ctest parler de aachines qui sont un petit peu différentes les unes des autres, et Jarler du noeud et des chaines comme nachines. Alors si je n'en tlens pour 1'instant A 1'époquo dehivre II du Séminaize @u Docteur Lacan, si je m'en tiens 2ux machines iathématiques, les a.chines récursives qui produisent une répétition d'unc certaine opéretion aussi long- tenps qu'on veut, qui cnt des Limitatiolis et qu ont Schoud 2 rendre coupte des langages naturels, eh bion, ces imelinos ont une téte de lecture ou d'éeri- ture, ch bien, je crois qu'il ne faut ms so précecuper excessivenent de la téte ou uniquenent. Les nathératiciens et les logicieas, le problime qu'ils se sont posés avec cette téte, c'est de savoir si elle massait dans différents états, On appelle ga les Stats de la machine et on note ga S1, 82, etc... Or ga ma deaucdup servi conme analogie, au début, de suivre lo programme, la Gremaixe de cette tte, ihis j'ai trés vite & amend & dédoublor cette téte et maintenant je me rend coupte yarfaitement que ce qu'il y a en face de ln tite Gtest co qu'on appélle 1a bande-machino, je me rend compte tout A fait qu'il faut s'occuper de la bande. Seulement les bandes dans les machines de iitbius, Sbis, mais de Turing, a‘ont pas de torsion, ‘clest-A-dire non justenent mis de auc ce Sant des tachines qui sont foreduent Lingaires et, avee ces machines, on nfarrive Janais & lour faire faire autre chose que ce qu'elle savent faire, mis qui rencontrent, dés que contraintes, une Limite, c'est-A-diro que la Limite se trouve du o6té do 1'infini, clest-A-dire qu'il faut brancher, pour renére compte dea langues, miurellcs, semble-t~11, une infinité des machines, les unes & cdté des autres, pour réussir & leur faire faire quol ? 01 se le denander, nais du cdté de la tante, 11 fut s‘intéresser & Ja tanle conme Machine, et ctest adji uno étapo cenne colle que j'ai dersinde 12. Bt vous voyos bicn que ce n'est pas suffisant de le nontrer par un seul dessin, il faut transformer, il faut taire fonctionner cette machine. C'est une étape des machines done, 7 -13- B Al me sowble qu'avee ga on pout faire déj& pas nal de choses. Alors comme je m'intéresso sérieuschont A cette tame avec ses torsions ot sos trous, Je vais vous dessiner unc autre. présonte-tion de_cotte nde avec un trou et vous wontrer une petite machinabion assez surprenanto, enfin plutét vous en nontrer Jes dew: teres prree que ctost trés long do faire les dessins Antorwédias res ot clost tout.un exercice. Alors il stngit, d'uno part de cette bande sux laquelle jo perce un trou, $i je perce un trou ici ot que j'étenis co trov au point d'élareir les bords de ce trou, J'obtiens cela. Jo vais le dessiner ici 28802 oa. Clest-A-dire que je fuis faire au bond du tron le tour du trou central ct. je vais ronettre Ja partie bleue. Voila. Bh bien, cette figuro, sur laquelle on peut reporter le rouge et lo vert, 11 se trouve que cette figure est co qu'on appelle un carrefou: de lande. Bt avec le carrefour de Inne, si on découpe 1a partie tloue que j'ai colorida, on obtenir uh Girrefour de tande deux fois fendu et quo jo vais redresser. Alors cos objets que jo ‘dessine ont des propriétés ot 11 so trouve que, quand Je lis, j'essaye de puiser dans l'ensemble dos figures d'un certain nombre d'tobjets que jai aGja dessinés, j'essaye de puiser dedans ot de voir si ce que je lis donne quelque chose, répond ‘ou résomne avec les dessins et les ‘problémes qui ici sont des problémes de surfaces. Or ga ne mr- at seed ireaea oe Sho deaate tabs iongdednss elt jlledal fl ansee ‘une constante, uno constante de astte fagon de faire qui cst qu'on arrive A chaque fois A un Tar monent oii les choses paraissent insuifisantes, Mais co que je vouirais essayer. de dire, c'est qu'il y a un saut,, parce qnton a a6Ji commencé & faire marcher une autre machine, quand on aban donne un certain type de naghine. lt 41 ne faut Pas chercher A es pousser A l'oxtréne, ctest-i- trou abs ize & LioxtrBno, c'est-A-dire nulle part. Par exemple, jo vais vous lo wontrer sur cette figure, 11 y 2 déJ le dessin 1h des bords et Je poux n'intéressor aux bords. Or qutest-co que cos bords vont mo donner ? Ils vont to donner une chaino. Bt comment est ln chafne des bords de cotte surface 7 Bh bien, je vols ici qu'll y aun trou. Or le trou, si on raisonno sur le trou, le bord du trou, on imagine trbs bien qu'il ost indépondant,tout & fait indépendant des autres borde qui sont su cette surface, parce qu'on voit bien ich qu'il est indépendant de la mrtie Mlove et Mlautre bord rouse extgrigur, Tol on volt bion qua Lo bord ae 9 trou note ost hab pSlint (Trt page wrécélente) Par cBtsdquont, “Jo°peux Pes contre debsinor Ja partie bleue et 1a partie rouge: 1 partie bloue, ga va étre un huit intériew sur lequel vient se nouer en rouge une consistances 1A partie blous, c'est le. Qord do la bande de Titbius qui est trecée sur la tnnde de libbius et le tora au trou, c'est un rond noir. ~ 7 ‘Alors jtessaye de faire conmo ga nonstration d'un cheminement qui échoue et qui xeprend successivenent... Dans le Iivre II oi i) est question des machines, & propos du Séminnire, j'ai essnyé d’appliquer cette uchine, c'est-A-dire celle-ci, co carrofowr de bande, ou xéve que fait Fraud & pnopos d'Irm, et dont part le Dr. Incan. Alors: effectivenent je situe le mouvenont du réve et je mapergois qu'effectivenont dans le connentaire on peut suivre tres préeisénent Yreul qui s*écarte, qui so mot A 1'écart avec Int. Alors il pert, au lieu de rester sur la tonde 1A, qui est traversée de la, partie bleue, 11 empumic une bietelle ici (" sché- ra IL page précédente), ctest-adire qu'au carrefour il va s'écarter du trajet nor- mal de la tande bleue. Bt vous voyes qu'il va étre entrainé pour passer sous la tnde. Or ctest A ce Aonent-1A qutil voit 1a bouche ouverte a'Irna et la renarque qui était faite dans le Séminaire, c'était qu'd ce moment-1A 11 aurgit ai ee ré- voillex,or il ne se réveille mas. Alors qu'est-ce. que je me suis posé come ques- tion 7 Je-me suis dit : qu'est-ce qui fait qu'il ne se réveille ms ? Bt en tra~ veillant ces bindes d'une port, et en révant aussi, je suis arrivé A situor le révell du c6té de la torsion, ctest-Adire qu'1l sewblerait que dans ce dessin fReud n'a ms rencontré de torsion. Alors ce que je voulais vous montrer, c'était comnent,si on découpe selon ses trois bors cette bande que je vais finir de-colorier, si on décuupe cotte Tanle, on peut réuscir A le présonter comme céci, on peut réussir A la présenter ainsi sans torsion ( page suivante ), c'est-a-dire que vous imagine la cowplexité Pour nontrer ga directonent par des transforimtions continues. Alors c'est 12 quo Jo suis anené & faire un petit peu de mathématiques. Ce que j'entends mr Zaire des nathénatiques A ce monent=1a, c'est chercher dos moyens internédiaives qui ne Pernottont de justifier cotte transformation, que j'ai rencontrés perce que je travaillais avec ces objets. Alors j'sphure la mide dans son plein, il n'y a plus de torsion et il s*agit d'une véritable spi- vale, Or il me semble mr consé- quent que tout ga tient irks trés bien avec les problémes de 1'ana- lyse, c'est-A-dire que cette spiral sans torsion, je dis tout de suite que je crois pas que ce soit une psychose, je dirai que ga a quel- que chose qui ost de l'ordre de Manalyse dans un préntS®¥iGe rai retrowvs assez bion évocateur dans le Livre I du Séminaire, au cours “de Ia dornidzo réunion of Le Dr. Tacan nous a proposé un schéna de Lgnalyse qui est daté de cette spoque du Livre 1 du Séninairo. tion qui s'élabore, c'est qu'il y a une part atil- Alors vous voyez In quo lustaation, il y a une part mathénatique que Jo préserve et qu‘d mon avis, i) n'est Pas undispensable dc développer autrement ot je vais csseyer de m'expliquer sur gx e je Mn lu le Livre I. Tl n'a sonblé que c'était un développement annlogue, or 41 est jornénent du mathene, d'éeriture mathénatiques qui cor en porlant justenent du Livre XE qui, lui, roprend, & mon avis, onfin tel ai question dans co. Livre Xi respondent done & un autre ordre que ce que tout & l'henre disalt do, qui ntost Pas topologique, mais ensuite parlant de Logique avec le Jzéro de MEeyo, cas choses offectivenent sont trés présontes, ‘ces différentes fagons ataborder une question, si on veut s'en tenir’é cola, soit .avec des tandes, soit avec des écrituros. Bt clost autour de cos ternes quo nous tournons. Bh bien, je dirai que le Livre XT dans lcguel 11 y a beancony de mthenes qui sueprement les mathématicions ‘parce qu'il n'y compronnont rien, il put etre un peu logicien pour suivre cela et je crois qu'avee les chafnes et les noculs, on arrive articuligrenent bien A sy plior. Alors c'est pour cela que je vais sauter au Livre xX qui, lui,me mraft ox- trément dense, trés concis, mais dang 1equel 11 ost question de cotte taille con- Pacte que les mathématiciens peuvent lire et reconnsftre 1A ln définition tout A fait correcte de ce quo nous connaissons conne compacité, et je crois qu'on peut renvoyer cette faille conpacte & ce qui on sort, staporcovoir que par oxouple elle tee kenvoit au Séminaire XI, si on le lit, au moment dite'Péseau du signifiant ost Présenté dans le chapitre juste avant qui s'appelle "i'inconscient froulicn" ot ot Incan, aprés avoir prlé de Lévi-Strauss ot do “In ponsée sauvage", 11 dit qu'il y A quelque chose d'un petit pou différont do 1a pensée wagique, o'ext la disconti- nuité, Alors ga doit faire rigoler encore plus los mathénaticicns, la discontimité, do prler de discontinulté & co moment-1a, parce que la taplogio se définit juste- tent des fonctions continues. Done coci peut mraftre extrénement difficile et pour- tant je pense, sur le plan de l'enscignouent ae Lacan, que’ c'est A dessiner, & Sviter justenent los mathéntiques en tant que pratique de l'éeriture,qu: les nogwis et les chaines, ga apporte quelque chose justement et qu'il faut différoncier deg surfaces que j'ai dessinées ici au tableau qui, elles, surfaces, sont des mzchi- hes encore sommaizes A 1'égard des chafnes qui sont des machines, jo dimis, plus cousistantes, qu'on peut pratiquer trés simplemont, comme les dés sont des unchinos: on veut jeter les dés; on peut aussi jeter des chatnes, borroméennes ou jas, par terce, los romasser;les roprenie. Or je suis de lavis que les dessinor, quand on ‘ive A les dessiner, produit des contraintes de structure qui peuvent 8tre micux snivics qutavee 1a manizUlation du modéle physique. Bt jten viens por 1A A discu ter co terne de modéle, parce que, si j'évoque cos machines d'une part ot los mthé- metiques @'autre part, c'est un eritére que de pouvoir construire en mathéantique ee que l'on appelle des modéles. Bt 1A je dis qu'il ne s'agit pas de moddlos parce que finalement je dessine - ici j'ai méne dessiné assez maladroitement - mis je vous proposerai pour cela justement le fait suivant : ce n'est pos des matdlos Perce que le Dr. Iacan a poussé le travail sur les écritures des mathawes au point, dans "Encore", de nous produire quelque chose - 12 ne le dit peut-Gtre ms dans ce séninaire, mais un peu plus tard ~ que quelqu'un d'autre avait déjh reaarqus et il s'ngit en Ltoccurence du "Fas-tous". Or effectivement si on étudie les iathématiques: ctest-a-dizo 1p quostion de le théorie des modéles, de la théorie des ensoables ans lo langage du enleul des prédicats, on ne comprend rién au "Pas-tous", on ne le aécouvro jamais pulsque toute l'affaire est faite pour que justénent avec le taux de Hilbert les choses n'apparaissont pas. Par conséquent 11 faut avoir une autze ide de ce qu'on cherche pour trouver le "Pas-tous'' dans 1a théorie des on- soubles et dans le caloul des prédicats. Mais c'est mifattenent articulé ot fale cet exgunent7on arrive A produire quelque chose. Or je dis qu'apres]Ss séuinatre Xx, aprés avoir articulé précisé ment & propos du mathawe la borne Por dessus lsquelle _ ln nathématicion qui fait le calcul des yréiicats ntest prs obligé do suter, ch Bien, on rencontre les chatnes, c'est-R-dire on xovient aux machinos, on quitte cs modeles et la théoric des ensembles méme plus nécanisée et on revient & des machines: beaucoup plus simples. iit c'est ces machines beaucoup plus simples qui mo scnblent avolr un intérét & 8tro pratiquées. 17 2 Alors Je @irai + qu'est-ce qu'il y a de particulier avec ces chatnes, pour ily ? Pour repreniro 1a question que Nasio a posde avec 1a question du Un et io Lautre , jo dizi, pour répondre aussi A cotte question de la représentation de ln roprésentation ou du Rien, que , si je trace une chaine & quitra, si je trace uno obnine borronéenne & quatre, ch bien, il y a trois rons - et ga, le Dr. Incu “Jo dit trés bién dans les séminaires qui sont parts dans Ornie; & Bleu, when TR vere Cy “ ew aa i ice, - ily a trois rotids que je vais désignor 1'un en blen comme Pt dans Jn figure précédente, c'est-A~dire colui-c: un autre en rouge et un troisiéne on vert. Si on éoupe un dos trois qui sont colorés, lo qui tritne étant resté noir, les deux autres colords sont libres, done {1s sont nougs...,i2s présente quelque analogie avec la structure borroméeme, ctest-A-dire que si on cn coupo un des trois, w quoleonque des trois, les deux autres sont Libr Or qu'est-co qui se passe dans 1a structure bor. rongenne ? Il se trouve que le quatri no ost in- plicite, dit Tacan quelque part aprés dans les Séminnires qui suivent, le qurtrits est implici eh bien, In question, elle est de savoir qu'est- qui tiont les trois, Chacun des trois tient les trois, chacun des trois tient les deux autres, péut-on dino, mais on pout mémo dire quiil tient Jes trois. Hais rien - mais alors ost-ce qu'on towbo dans Jn mystique 7 ~ rien, mols cest un xi qui compte, c'est-&-dire un vide, parce qu'il nte fas quostion do le roprésontor ici par un quvtrid Ici, Je irai que le quitritme est explicite: Tet le quatritme est explicite, je le nome &, ici qutest-co qui tient los trois ? Clest 1a structun borronéenne qui frit ga, qui los tiont, ctost un rion qui conpte. Vail coment je dirais quo eet effet de nodalité -votlA conmont jie vois ou com. niont Jo le dis ~ cct o fet de nodalité pernet, mon sens, de fatre jouer quelque chose qui n'est yas représentablo et no peut ms Stre éuuisé mr aucune nchine, clest~A-dire que c'est une rachtr mois par contre ctest une machine soit-néne quis -18- Pratique, c'ost- dire qui ost & la portée de In wai et qui ost, A mon sens, quel- que chose conne, pour évoquer 1'endroit dans le Séminaire oli pour 1a reniére fois apmratt la nodnlité, c'est quelqtc choso conne le tir & l'arc ( schéin page précs- dente) , ctest-A-dire ~ Je rronis cotte référence dans le Livre XT y le Dr. Lacan a présenté 2a pulsion dans ces termes on faisant ce dessin & propos d'un bora - eh bien, ctost le circuit aller-et-retour de la pulsion qui contourne le Crest 1; Promitre occurence de Ia nodalité dans les dessins au Dr. Lacan. Regnxlez coiment, Jini été frappé de retrouver un autre dessin qui, lui, n'est jamais commontés qui U7 Beton exetenent ce bord ot co circuit. Toi 2) Al s'agit encore d'une chaino &.trois avee une consistance qui yasse dans un trou, enfin quo je considéze conte un trou et qui se trouve étre une chafne borronéenne. Or je voulrais dire qlie le recours 3 ces figuros, la quastion que moi, jo no pose, cleat, & propos justesent que ce solt de Lidge d'enselgner ou de pouvoir Aiscuter, c'ost quel type oxactawent de mise en ocuvee Al faut effectuer pour réussir 8 en faire quelque chose 7 Glest-A-dire qu'il mo somble qu'effestivenent 18 ~ jo ne ne suis toujours guidé que 1 dessus - 42 ¥ avait quelque chose qui jouit dans dans le texte des Séiimixos, ¢lest-2-dixe que le Dr, scan écrivait ou mrlait ~ c'est ga que j'intitulorni volontiers ga “anchine & éorire" , pce que ga donne finalenent quelque chose d'éerit - oh bien, il mrleit, disons, d'une naniére matérielle et consistante. Qu'il ait rénsai & dé- Velopper ses différentes machines jusqu'’ rencontrer 1a chafne borroagonno qui main- tonant... qu'on peut se fabriquer pour quol ? Pour fonctionner, pour Zonctionncr et A co noment-1A, avec cette machine qui, il senble, lorsqu'on lo pmtique, donne aes effets, surtout assure, jo dirais, une trés grande consistance sntériclle au discours, ctest-A-dire qu'elle permct de faixe des étapes daiié ia lecture comme dans i'éexiture d'une part ~ et ga je le pronds dans un sens trés ample ~ clle yernet ae faire des yercours, des petits parcours machiniques qui échouent. chis c'est exetenent comme dans 1l'interprétation d'un mot atesprit, il me sosblo, cont. dixe quo Lérsqu'on n'a pas épuisé la structure, lorsqu'on z, fait fonctionner analyse guion a tari, détérioré le brillant de cette lampe qu'est 1o mot d'ospr avec 1a structure ici en présence, vous pouvez faire fonctionner, vous pouvez tra veiller les chafnes, mais vous n Q'un not d'osprit on n'a ms épuisé, uals on a d'une certaine fagon 1'inprossion . 3h bien, épuiserez jamais, jamais vous ne Mires quel est -en locaurence dans la, chaine & trois et sil ne‘s'agit pas de la xeprésenter et et je ne crois ps que ce soit rin puisque ga fait tenir les chaines ot quo vous vous trouvez affrontés A la mitériglité de la chafno.

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