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CHEFS -D CEUVREDELOPERA FRANGAIS. = POPP Ps POTS Ee NAIOP O RE VOLO SOY ‘(ou Junon Jalouse) comenIe- Nena and Actes et un Aun rags JER r PauR PIANO Ev CHANT PARC. BABES POISOT yeemicnaeus ui COUGIY 5 y47.Rue de Mauberge ee-scor’ CHEFS-D’OEUVRE LIOPERA FRANCAIS LULLY, CAMPRA, RAMEAU PICCINNI, SALIERI, GRETRY, GLUOK, ete. PLATEE BALLET BOUFTON EN TROIS ACTES wT UN PROLOGUE Paroles d'AUTREAU MUSIQUE DE RAMEAU INTRODUCTION C’élait un usage constant, au dis-huitieme siecle, que les trois grands thédtres existant alors a Paris, c'est-adire YOpera, la Comeédie~ Frangaise et la Comédie-Ialienne, offgissent & la Cour In primeur de leurs ouvrages importants et suivissent le Roi dans les voyages réguliers quil faisait soit & Versailles, soit & Fontainebleau, pour donuer devant lui les premiéres représentations de ces ouvrages. On comprend sans peine ce qu'une elle coutume pouvait avoir de fcheux pour le public parisien et pour la marche ordinaire du répertoire, chaque troupe Slant obligée de se dédoubler et le service de la Cour accaparant, bien entendu, les premiers sujets, pour ne laisser au service du théatre que ce qu'on appe- lait a cotte époque les « remplacements » et tes « doubles. » Ges cowbumes restérent pourlant en vigueur durant tout le ragne de Louis XV et une partie de celui de son succosseur. En année 1745, YOpéra, & lui tout seul, s‘en alla donner ainsi & Versailles, devant la Cour, les premiéres représentations de lrois ouvrages encore inconnus des spectateurs parisiens : le premier, Zélindor, roi des Sylphes, était un opéra-ballet en un acte, paroles de Moncrif, musique de ee-Scor: Rebel et Francwur, qui parul le mereredi 17 mars; le second, qui fat joué deux semaines aprés, fe 81 mars, était Platée, « ballet bouffon » en trois actes ot un prologue, dont Rameau avait écrit la musique sur un livret d’Autreau; enfin le troisiéme, intitulé le Temple de la Gloire et qualifié de « fate » en trois actes et un prologue, était encore Veuvre de Rameau, mais qui, cotte fois, avait Voltaire pour collaborateur; c'est le 27 no- vembre que celui-ci fut offert aux nobles spectatours. De ces trois ouvrages, le premier ot le dernier furent représentés a Paris dans le cours de la meéme année, Zélindor le 10 aoat, et le Temple de la Gloire te 7 décembre suivant. Quel concours de circonstances empécha Platée de suivre le meme sort et relarda de quatre années pleines son apparition sur Ja scene de VOpéra, qui n’eut liew que le 4 février 1749? cest ce que je ne saurais dire. Toujours est-il qu’entre la représentation du Temple de la Gloire ot celle de Platée,. Rameau eut le loisir de faire jouer sur co thédtre trois autres ouvrages, Zais, Pygmalion et les Fétes de 'Hymen et de ?Amour, tous trois donnés en 1748. L’auteur du livrel de Plate, Jacques Autreau, qui ne manquait point de quelque talent, mais qui était un alre étrange et assez bizarre, élait agé de quatre-vingt-six ans lorsque cet ouvrage fut représenté a la Cour, el mourut six mois aprés, fort misérable, 4 ’hospice des Incurables, Un contemporain en parlail en ces termes: —« Autreau éloit né & Paris en 1659 et y mourut le 48 octobre 1745. I joignoit au talent de la peinture celui de la composition (théatrale), avoit un style coulant et naturel, et quoiqu’il n’ait commencé a travailler pour nos théatres qu’en 1718, agé de pris de soixente ans, it a donné plusieurs piéces qu’on a assemblées depuis sa mort en quatre volumes in-12 el dont voici la. liste : le Port a PAngtois, Amante romanesque ou ta Capricieuse, les Amans ignorans, Panurge @ marier, la Fille inquiéte ou le Besoin d'aimer, Démocrite prétendy fou, te Che- valier Bayard, ta Magie de Camour, Yopéra de Rodope (non représenté), celui de Platée, les Faw Amis, Panurge marié dans les espaces imaginaires, les Fetes de Corinthe, te Galant Corsaire, Mercure et Driope, eb quelques poésies, Autreau Gtoit né misanthrope et faisoit fort peu de cas de ce que Jes autres estiment; el ce qui est moins ordinaire dans les hommes de son espéce, il ne stestimoit gudre plus lui-meme. Il exerea la peinture par besoin, il eul- tiva la poésie par govt, et quoiqu’il ait fait de bons ouvrages dans l'un et autre genre, il est mort aux Incurables (1). » Un autre disait de Lui, aprés avoir mentionné ses ouvrages : — « Telles sont les productions dramatiques d’un auteur qui, non content de manier tour & tour Ja plume 1} De Levis: Dictionnaire portatif dee Phevtres, et le pinceau (1), eut encore le double avantage d’introduire notre langue sur le Thédtre-Italien of de ramener sur la sedne frangoise un genre de comique presque oublié. Son nom, qui fait époque sur les deux théalres, doit done étre également cher aux deux troupes. Sous un air simple et modeste, Autreau cachoit un esprit fin, délicat ot facile. Le ton de gaieté qui regne dans ses ouvrages est @aulant plus surprenant qu'il avoit dans Vame un fond de trislesse et de mélancolie causées par sa mauvaise for~ tune, qui elloit quelquefois jusqu’a la misanthropic. Sa facilité, qui le rendoit propre a tous les genres, se manifeste principalement par la simplicité de sa composition, une expression naturelle, et Je style le plus convenable au sujet. Il rapportoit tout & ce dernier objet, et lui sacrifioit souvent une certaine noblesse, et queiquefois 1a bienséance, I réussissoit prin- cipalement a peindre les ridicules; mais Yon sent qu'il auroit pu avoir Je méme suceds en adoptant le haut comique, si la singularité de son caractére et la médioerilé de sa fortune ne Feussent pas éloigné du grand monde.... (2). > Autreau n’élait pas en effet le premier venu, et si ses pidces sont imparfaites, clles ne laissent pas néanmoins d'offrir de réelles qualités, Cependant Rameau se vit obligé de faire retoucher le livret de Piasée avant de le mettre ala scéne. Le pauvre diable était fort misérable, ot avail vendu ce livret au compositeur; celui-ci chargea un éerivain ama- teur, nommé Balot de Sauvo, qui, je erois, était magistrat ou avocat au Parlement, d’y faire les corrections et les coupures nécessaires ot de le mettre en état d'etre ofert au public. Ces retouches faites, il mit You vrage en musique, et, comme nous avons vu, le fil représenter a Ver- sailles Wabord, & YOpéra ensuite. « Le prologue, qui a pour tilre le Naissance de ta Comédie, disail un chroniqueur, se passe entre Amour, Momus, Thalie, Thespis, inventeur de la comédie, et un salyre. Le sujet du ballet ost Junon jalouse. » On ignore la nature de Vaccueil que Platée recut 4 la Cour; mais il est certain qu’a Paris ’@uvre oblint un vif suceds, succds qui coineida avec la publication des cuvres d’Autreau, faite précisément au commencement de l'année 1749. Cette publication fut pour Rameau uno occasion de réclamer contre un procédé cher a ses ennemis, procédé assez jésuitique et qui consistait, tout en paraissant rendre hommage a son talent et & la valeur de ses ouvrages, & aflirmer (i) © Parmi plusiours tableaus, il en reste deus assez estimés : Ie premier reprisente, dans une salle, Mossicurs do Fontenclle, Lamotia et Danchet se disputont sur um ouvinze dont om a fait Is lecture; le second est Diogeae cherchant un homtue, la Isnterne & la main, et Tagant trouvé dans Ja personne du cardinat de Fleury, dont il montze 1¢ portrait dans un médaillon, au bts daquel est celte inscription » Quem rusia quasivit Cynicus olin, ese intantas ate. » Liabbé de Laporte : Anecdotes dramatiques. —4 que coux-ci faisaiont le vide dans la salle de YOpéra et ne provoquaient que Vindifférence du public. C'est ainsi que le Journal des Savants rendant compte, dans son numéro de mai 1749, du recueil des piéces d’Autreau, qui venoil de paraitre, Sexprimait ainsi: —« .... Hntre les eing pitees destinées au théatre iyrique, il n'y a eu que Platée ou ta Naissunce de la Comédie qui ait été représentée; mais ce fal sans succés, malgré le mérite aun musicien célebre a juste titre, en un mot de M. Rameau... » Il faudraié peu connailre Remeau pour eroire qu'il restat sous le coup une assertion de ce genre, dont Pinexactitude pouvait étre préjudiciable aulant & son amour-propre qu’a ses inléréts; il élail, au contraire, mé- diocrement endurant, et rembarra les rédactours du Journal des Savants au moyen de la leltre qu’on va lire, adressée par lui au dlercure ot publiée dans le numéro de juillet 1749 : Je ne puis me dispenser, Monsieur, de relever un fit avaneé dans le Journal des Spavans du mois dernior, sur mon opéra de Platée, Il est dit, & propos des podmes lyri-comiques du few siear Hautreau (sie), que des cing poémes de ce genre de ect auteur, i n'y a cu que Platée qui ait paru sur le théitre, of qu'il n’a pas réussi, quoique wis en musique par..... ele. Je passe sous silence I'éloge que ces Messicurs ont bien voulu faire néanmoins de mes talents, et je Iour on suis toujours bien obligé; mais je vous avoue qu'un peu plus d'exactitade nvanroit Hatté davantage, Je no erois pas quill y ail ea au thédtre de succes plus marqué que celui de Platiec. Los sept premitres représentations données dans V'espace de dix jours, et que Yon pourroit équitablement réduire & six, vu qu'il fut joué le jeudi, jour du fou de VHotelde-Ville, et les trois dernicrs jours gras consécutivement, ont produit 19,672 livres 10 sol. Les six représentations qui ont ét6 données ensuite dans le earéme, uniquement pour salisfaire & 'empressement du public, Vintention n'ayant 68 d’abord que de ie Gonner en carnaval, ont produit 11,892 livres, ce qui fait pros de 32,000 eize représentations. Cela joint & 1a comparaison des demiéres représentations de eo ballet, donné Jes mardis et les jeudis, avec !es promidres d’un ouvrage d'un aulee genre, que l'on donnolt les vendredis et les dimanches, sont des preuves éerites que je ne me se jamais cru dans la uécessilé d'opposer, tant la chose est noloire; aussi n'est~ce point pour rectifier ces écrivains auprés des personnes qui habitent Paris, que je vous supplie, Monsicur, insérer ma lettre daus le Mercure, mais bien pour les provinces, qui be peuvent élre instruiles de beaucoup de fails que par les journaux, ct que Yon devroit par conséquent avoir plus dalfention & ne pas indvire en erreur. D'ail- leurs je suis trop jaloux des succes que Ie public daigne aecorder & mes ouvrages, pour soulfrir qu’on cherche & en dissimuler le nombre. Pénétré de la plus vive et de la plus sincere reconnoissance des nouvelles marques quil vient de me donner encore de sa bonté, a Yoccasion de mon opéra pour la paix (1), j'08e vous assarer que jo ne me sens que plus eucouragé & mériter 1a con- (1) Nis, représenté to 22 aveit 1718. linuation d'une faveur quia élé et sera toujours Tobjet de tous mes vorux, el que je no désirerois rien tant que d'etre plus a portée de lui procurer encore plus de plaisir, et de pouvoir & mon gré pousser aussi loin que jen puis ¢tre capable, un arl qui a fait seul Voccupation de tonte ma vie. Fai Phonneur etre, ete, Raweav. Le Journa? des Savants dut se le tenix pour dit, et ne répliqua pas. Quant au Merewe, on comprend Wautant mieux que Rameau se soit adressé a lui en cette cireonstanee qu'il ne cessait, a chaque occasion, Woxprimer son admiration pour Je viewx maitre, et qu’au sujet de Platée, particulidrement, il n’avait eu pour Iui que des paroles obli- geantes; voici en quels termes il s‘était exprimé sur cet ouvrage : — « Sil est dans le podme quelques traits qui peuvent faire soupeonnor Je correcteur de M. Autreau de n’avoir pas le godt toujours str, il wen est dans la musique presque aucun qui ne prouve la fécondilé du génie de M. Rameau, Plus on a entendu la anusique de ce ballet, plus on y a découvert de beantés. Nous ne dirous point, comme on le dit sur Je Théatre-Italien, Que ce grand maitre en G. ré sol Fait mieux coasser les grenouilles Que ies autres ne font chanter le rossignol, mais nous avaneerons avec hardiesse que Platée est un de sos ouvrages les plus brillans. » Jo crois que les vers cités ici sont tirés d’une petite pitee de Boissy, le Retour de ta Pai, comédic en vers libres, formée de scenes épiso- diques et terminée par un divertissement, qu’on venait de jouer a la ComédieHatienne le 22 février 1749. Pour comprendre & quoi ils se rapportent, il faut se rappeler que Platée était un opéra burlesque, et que Rameau ne s‘élait point géné pour y introduire les effels les plus singuliers. M. de Lajarte apu dire avec raison, & ce sujet, dans son Catu- logue de ta Bibliotheque de ? Opéra: — « Cel ouyrage de carnaval est tres curieux 4 étudier. C’était la premiere incursion de Pécole francaise dans le genre de musique bouffonne ot excellaient les vieux maitres italiens. Rameau a prodigué dans sa partition les annotations, les remarques les plus minuliouses. Nous allons en citer quelques-unes : avietle baiine ; en coupant un pew les premidres noires; en pédalisant ; en gracieusant ; aver feu; en faissnt Fayréable, ele., ete. Les nuances Jes plus diverses se présentent chaque instant : vif, lent, fort, dour, ddemizjou, ferme, ele., ele. Les dirs a danser sont nombreux; il y a un branle, un menuet dans fe got de vielle, une coutredanse en rondewu, des rigodons, des passe-pieds; deus chaurs dans la coulisse, fort étranges : dans le premier, les flites imitent le coueou, Jehautbois et le second violon font le coassement des grenouilles, en syneopes; le second chaur syneopé : Quoi ! quoi ! représente le meme batracien des marais... (1). » Ce qui indique bien, @ailleurs, le carac- tere absolument bouffe de ouvrage, e’est que le role de Pamoureuse, le personnage de la nymphe Platée, ’héroine de action, élait tenu pat wm homme, le chanteur La Tour, tandis que Junon était jous par Ml Jacquet. Ce travestissement singulier n’était peut-otre pas aun goal res délicat, surtout sur un théilre tel que POpéra; mais les spec lateurs ne paraissent pas s’en étre autrement formalisés, et ilest certain que cela ne muisit au succes ea aucune fagon, Au reste, il est a remarquer qu’a exception de M% Fel, qui rem- plissait le role de la Folie, V'interprétation de Platée n’était confiée qu’a des artistes estimables sans doute, mais d’un ordre secondaire. On n'y voit briller ni Jélyotte, ni Chassé, ni Mle Chevalier, ni M* Coupée {exceplé dans Je prologue, oi paraissait cette derniére). Qui sail si le genre burlesque de cet ouvrage n’effraya pas les chanteurs renommés qui formaient alors la tote de troupe de POpéra, siils ne redoutérent pas daborder ce genre auquel ils étaient si peu habitués et dans lequel ils auraient pu paraitre dépaysés, ou bien encore s‘ils ne eraignirent pas de se compromettre en excitant le rire du public et en dérogeant a la noblesse qui (ail Vapanage des héros représentés par eux d’ordinaire ? Ce edté un peu myslérioux de la distribution de Plaiée ne saurait ote éclairei aujourd'hui, mais je serais bien élonné si les serupules que je viens indiquer n'avaient pas été éprouvés par les grands artistes qui étaient les interprétes habituels du mattre, et qui semblent s'étre dérobés dans cette cireonstance avee un enseruble dont on voyait rarement l’exemple alors. Toujours est-il que la partition de Plage, extromement intéressante, est remarquable sous bien des rapporls. Vouverlure, qui offre celle singularité de se présenter deux fois, en tele du prologue et aussi du premier acte, ost vive et brillant et d’un excellent effet. Tout Je pro- logue est d'ailleurs trés réussi, mais il faut surtout tirer de pair la jolie arielle de Thespis : Charmant Bacchus... qui, en dépit de sa prosodie parfois haroqua, est pleine de grace et d léganeo. 1) Ys Yet umaur, 8 ta pepe (0, Au premier acte on trouve, entre autres morceaux heureux, I’ « arielte vive » de Platée : Quittez, Nymphes, quittez vos demeures profondes, remarquable par la souplesse de son rythme et son joli sentiment mélo- dique, ot le chur qui suit : Bpois uuages, ressemblez-rous! qui se distingue au contraire par la franchise et la vigueur de son accent. Cet acle, qui s'ouvre par un orage, se termine par un second orage, quiil faut au moins signaler. La page la plus intéressante de Vacte suivant est lair de la Folie : Aux langveurs d’Apoifon Daphné se refusa plein de vivacité, de gailé ct dentrain, et qui est Ie morceau le plus élendu de la partition, Quant au troisieme, il est beau dun bout & autre, et il en fandrait ciler un a un tous les fragments : le chour : Chantons, eélébrons en ce jour ‘Le pouvoir de Amour! dont le rythme brillant et étoffé est dune grandeur, dune fierté, d'un éclat superbe; la « Marche pour la danse, » qui, comme ce chur, est d'un grand style et d'une rare ampleur de soufile; Ja charmante can- tilene de Platée : Dans cette fete... si gracieuso et si tendre; une grande chaconne, & larges développe- ments; Variette de la Folie : Amour, Amour, lance tos traits, dont il faut signaler Vexcessive élégance ; enfin tous les airs de danse, qui sont tous plus jolis les uns que les autres. En résumé, celle partition de Platée, tres curieuse, comme je Yai dit, est pleine d'intérét, se fait remarquer surtout par son étonnante variété et présente, dans !’wuvre complet de Rameau, une nole toute partieulidze, qui justifie absolument ’éelatant suceds quelle remporta jadis. Antiun POUGIN. PLATEE BALLET BOUFFON EN TROIS ACTES AVEC UN PROLOGUE Paroles @Autrean (RETOUCHEES PAR BALOT DE sovor MUSIQUE DE J.-PH. RAMEAU REPRESENTE POUR LA PREMIERE FOI8 A UACADEMIE ROYALE DE MUSIQUE Le 4 Février 1749 PERSONNAGES DU PROLOGUE Tusses.. Poo Tau... hoa s Ze 4 a comblé nox de sirs. «Continuation da Brante) Le SATIRE. - ~ ee jus preci en abon_ dan — Vous étes Pi me 10 Vous étes Pa _ = ome des plai_ Vous étes Pi 1, Sopranos aes — Contez, — (eieeon) Basses (on danse, Cou_tex ee SE 5 Stes Yous @tes tte a= Vous btes ete £t. -# Fg t Vous étes Ps Yous étes a Vik dow. ot des plai.sins En vain Paffreny hi_ver sens, augmentant sa puis - sance,Rend nes cours la = phirs, Vous ra (On danse) -lez en thon_dan 961 (em OO fenx, et nos ten — dres de — préci-eux, Couler ‘Vous étes Vie dow plai — sins pli sins. Que mei = pos, vois = je? Lui Ce dows jus Doit-i) ew quichan. te Est-ce Thes pis! oui, sur ses yeux fait ce bea jour se quiisom Tet tet des pa Ti_vrer au re ~ hien le grand Dien det = mez NON sens aS_som_ : : = = pee. ‘s P= SS my iss Réveillez-vons,rvillez - vous, réveller- ~vous, Chan_tez, a_gréa- bleThes_pis, Chan_tez Soprani Contralti. Basses, LB SATIRE, PrANo. vous, vous, ver CHCEUR Ra.ni.mez vos seny 0 28.800. pis, Réveillez-vous, réveil lez - vous chan tex, a.gréa.ble Thes - pis. Réveillez-vous, réveil-lex - Reveillez-vous, réveil lex - Réveil lez-vous, réveil lex - Chan . (7 Chan -tez, a. gré.a ble Thes - pis. be Chanter, a.gréa ble Thes pis. Chan .tez, a-gréa ble Thes - pis Chan.téz, a.gré.a . ble Thes. pis, Chan - (ez. Réveillez-vous, réveil.lex - vous, Reveillez-vons, Peévell lez -vous, Chan. tez, — chant Réveillez-vous, réveil lez -vous, Chan Chan. tez, Chan. tez, chan. ter, chan Rani. chan . tz, Réveillez - Réveillez- mez vos sens assoupis, Rani. mex vos sens assou . piss Reveillen- 4-4 mez. vos sens asson. piss Réveiller-vons,réwiller- 4. sens asson. pis, R 19 =vous, a_gré. a ble Thes. pis =vous, a-gné. a. ble Thes pi 1 E =vous, a.gré. &. ble Thes - pis =vous, agua. ble Thes pis es. =e = vous, a-gré. a. ble Thes. pis THESPIS, NY ents (Bn seyeillant) Rendons grace & Bae . chus du sommeil quil nous (11 se rendort) donne, Quilest tranquil-le,quill est dowx! ae Thes.pis, chan ter, réveillen - Thes-pis, roveillez - 964 tons, vous my for. cez, mais songex quew an. tom.ne, Dans meschan. vous. ™. je Wépar-gne per. son. ne AT Meénade. Joy-eux Thes — pis, point de cour. Joy-cux Thes — pis, point de cour. Je sens quun doux trans. port me saisit. et mins. pi. re a rom rou. ory ARIETTE UN PEU LEGERE vos mao; _ PIANO. ‘THESPIS. Char-mant Bae. hus, de Ta Ticber . 16, pe | are de la sm.eé.ri . 16, Aux dé pens des mor - tels tt nous per. ss ™ 2 Aux dé. pens des mor tu nousper. mets deri tu nous per - mets de 5 Mon coeur plein de la véri . té s re, Dus. 24 Charmant Bue - ehus, View de la liber . i 16, Aux dé.pens des swor-tels ta nous per. tu nous per. mets deri. a + G . macdes et jen. nes et bel . les, A vos a. ~mants é.tes.vous bien fi. dd. les? Ou ne le eroit pas parm 26 ™ nous Di. gues a. 4° So Thespis, rendormez-vous, rendormez-vous, rendormex.~ vous 24 Soy Chaeur de Me Thes.pis, rendormez-vous, rendormez - vous, -mants de ces j = = = 6 tes Vous nleimez pas as . sex pouren & . the ja - loux Contvalti. ‘Tenors Choeur de Satires —— a7 rendormez vous, — Thospis, = dor mez - vous, P ndormex-vous,rendormez.- vous, Thespis, —Thes-pis, ren dor. mex. ~ vous, rendorme vous,rendormez- vous, Thespis, Thes.pis, ren. dor. mez - 7 THESPIS, Au milien dune or . gie oii 2. gue la li — cence, Mé.na.des,vos se vous vous s sont mal en a8 Sn. ran. e#; On ne les a dit presque ™ 28 tous. si {GHOBUR de MENADES ) Thes.pis, ren dor. mez Contvalti Thes . pis, ren-dor.mez-vous, ren. dor. thex ‘Tenors Thes (CHOBUR de SATIRES) pis, ren . dor. mez-vous, ren .dor-mez Basses. a ‘Thes_pis, ren-dor. mez - vous, ren .dor.mez-vous ren dor. mez vendor. mez - vous. Thespis,Thespis vous, rendormea-vons, Thespis —____rendor-mez - v fous, rendormez-vous, ‘Thes. pis _remdor.mez - vous Thespis, Thes.pis, rendor.mez - vous + 1. 968. ;CENE 11. THALIE, MOMUS, et les Précéidens. THALIE PIANO. (Prélude a Unison.) Pour. suis Thes - pis, ai-ma.ble fo . li-e, mains. A tes chants, o-bé.is & Tha. li - Ver - se le tes Jeveux metre pro. a pleines 30 mM tt. cle, deviens aver Mo. fowemer un spec. Th Aux seule hu. -mains —bornez-vous la Sati re? Vous pouvez jusquaux Diewx & ten. : nnn SSUSSSSSSSSSSSUISS ARIETTE, PLANO, La FOLLE. Daphné se ae Daphne, Baph. -né se refu sa. Lamour sur son tom. beau Btei_gnit son flam.beau, fe. mi taimor - pho sa — mé tamor- pho. sa — he Re. — E.tvignit sonflam.beau, (REPRISE) ‘amour surson tom. « tamor . pho _ sa Seite Lamesa La méta— mor — pho La mé-ta — mor — pho - 10 & ry dolce. Cest ainsi que PAL 48 Moins vite Que Tamonrest ru. el Quand il Moins vite Lent Quandil est Auxlangueursd’Spol tx? ‘San-tons hantons, Pla — ‘Taj_sez-yous, ——_ tai sez—vous, Dan — son Sautons tous, Dan — sons Sautoms — tous, cece eae mort je vous pu-ni-rai tous. Sau_tons Sau.tons Rast ¥. 280 Duo. (a Cithérom) PLATES Tuvois ma ra_ge,Frémis def - froi, Diuntel on erEMenON, piano toi, Oni, toi, oni (Sur oop. Qui, moi! eae * 2 = a et tSEE SS toi, Oui, toi, Non, —non,non, op fF. Te} Naceu-sez que Vin. nacense que toi, (curpris) ” a. Je mhe-eu_se que toi, vous man qe de foi, 287 Tu wis ma rage, frémis def. (ouenant le dos) Oni toi, Oni toi, Nhe-cu_se | | | mac_en—se que — toi, que toi, | _ eat qui vous manque de foi, . rage, Fré-mis def froi, non, — non,jen’accuse que oni, toi, vois_ ma rage, Fré emis def froi, Non, on, je mac-en_se que i Nac.cu.ser que Tin grat qui vous mangue de Je macen-se que Naceusez que Pin grat —_ 290 faccusenque in. —— jemween 2 seque toi grat qui vous man — =) quede foi ou par a Chantons dcwaren) Bowser. Pla tee, é. ga-yons-nows, chan_tons, Chantons Pla tée, 6 ga _yons-nous, ¥ z mort je vous pu-ni.rai tous Qnoigquoiquot, quoi, Timp: Maueel eae Roar 5, Pavis Dan.sons; chan — tons an_sons, chan ~ tons Couronsconrons Chan . tons, Allonscontrenx exhaler moncourronx. harpéé. ‘ee-Scor:

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