Zolline des Ames PeroduaAdvanced DyngeonspDragons)
aera TENN OE SEE
Les Carnets
Oo’ ElLminster
Appendice 1
La Colline des
Ames Perodues
Table des matiéres
Vhistoire de la Colline des Ames Perdues. .
Rencontres possibles
Cérémonie orque. . .
Se joindre aux es
Le mystérieux geyser
Les géants de la colli
La praAuteur : Scott Davis
Conception originelle des Royaumes : Ed Greenwood
Développement : Elizabeth T. Danforth
Révision : Elisabech T. Danforth
Directeur de la création : David Wise
Coordinateur de projet : Thomas M. Reid
Illustration de couverture : Fred Fields
Illustrations intérieures : Matthew Cavorta
Cartographie : Diesel
Composition : Nancy J. Kerkstea
Production : Paul Hanchetre
Traduction : Christophe Célerier
Correction/révision : Luc Masset, Hexagonal
Maquette : Hexagonal
Supervision finale : Henri Balezesak
usoRAXIS01 ISBN LeHcon 480
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Ames Perdéues
hharnn se présente lbrement a guicongue le
lui demande, et je lui ai demandé de se
présenter d'abord luieméme au lecteur. Sa
réponse est inscrite dans ce livre. A ceci
j'ajauteraiquilsagit d'un défensever sérews
calme et dévoué de la Collie des Ames Perdues et des prairies
qui Fentourent, communément connues sous le nom de Prairie
de Pelléor. Dans ses mots, vous trouverez un druide consumé
par sa passion pour cette tere et les animaux gui y habiten
pour ler protection et pour éducation d'autrui quant & son
domaine d’expertise. Bien plus que de simples faits et
suggestions pratiques, son compre rendu rapporte des
événements historiques et récents qui se sont produits dans le
soisinage.
Si vous souhaitez voyager sur ces plaines, ox isiter la
Colline des Ames Perdues, faives bien atsension a ses paroles.
Elles révdlene certains des dangers et des merveilles naturelles
de cete région des Royaumes
— Elminster
Les gens m'appellent Tharnn Vertfrimas, bien que on
mm’ait appelé par d'autres noms dans le passé. Non pas que
je cache mon passé plus éloigné derrigre un pseudonyme,
mais la profession que j'ai choisie a altéré mon point de
vue sur la vie. Le changement de mon nom refléte les
changements que j'ai connus,
Ma profession est l'une des plus sacrées qui soit
exercée par les humains et leurs fréres : la voie des
druides. En tant que demi-elfe, j'ai eu du temps pour
Exudier de nombreuses régions des Consrées du Mitan. J'ai
choisi d’écablir ma demeure ici, entre le Marais de
Chélimbre et les Montagnes du Couchant, prés de la
Colline des Ames Perdues.
J'ai étudié sous la curelle du grand Druide Higrophante
Phészeltan, et je me consacre désormais a l'apprencissage
de tout ce que l'on peut connaitre sur les prairies de
go, et suc cout le district sieué autour de la Colline
Ames Perdues
Je vis dans cette région depuis maintenant 16 ans.
Jessaie de la protéger de mon mieux, et 4 chaque fois que
je trouve cela nécessare. Les gens m’ont donné cereains
noms, qu'on ne peut pas écrire ici, pour avoir consacré ma
vie 4 cette contrée “désolée”. IIs en savent peu sur la vie
magnifique que j'ai dans les collines et les praities, et sur
les eréatures qui habitent ici.
Le Druide Hiérophante Phészeltan m’a lui-méme
appris beaucoup. Lorsqu'un savoir spécialisé pouvait éxre
mieux enseigné par d'autres il n’hésitait pas & se tenit 3
Vécart. Dans mon cas, il prit "assistance du wemic Mrowl,
sur lequel je vous en dirai plus. Mon amour du savoir a
toujours été grand, et rendv plus grand encore par
Yexemple de Phészeltan.
En de rares occasions, j'ai assisté le Druide
Higrophante Phésceltan dans ses recherches, de méme
que lorsqu’il a utilisé sa puissance magie méréorologique
depuis le fate de la Calline des Ames Perdues. Lors d'une
telle cérémonie, il dirigea ses aides (y compris moi) dans
un effore pour ralentir Pavancée du désert de l'Anauroch,
dans cecte région. Il espérait pour le moins apprendre
pourquoi le désere était en train d'étendre ses frontitxes
Jusqu'ici, personne n'a réussi 8 en déterminer la cause.
Malheureusement, nous échouames sur les deux tableaux
Pourtant, lors de chaque heure passée avec Phészeltan,
j'ai, en cant que druide, appris beaucoup de sa sagesse et
de son talent. J'ai hate d'une future cutelle, car i! me
montre toujours l’étendue de ce qu’il me reste 3
apprendre
Lhis€oire de
La Colline des
Ames Perdues
Ly a-des années de cela. la collie éait un volean actif,
mais ax fil des ans, cette activité voleanigue sest arvévée
Leérosion du temps a adouci son céne en un pic peu abrupt,
‘avec un cxatére pew profond. La collie est couweste ’herbe
moelleuse entrecoupée d'occasionnels afleurements de lave
durcie depuis longtemps, ou d'obsidienne érodée ga et la,
témoignant de ses véricablesorigines.
Les humains e leurs ads campérent sur ces pentes pris la
trivement célebre Batale des Ossements. Des hommes éreintés1 dressérent leurs évendards en lambeaus, et les blessés gui
‘enaient debour s'oceupérent des mowrants. Aujourd hui, la
collin est abandonnée par presque tous, sauf les esprits des
deus
Les renseignements ci-dessus sont ce qui est
généralement rapporté dans les parchemins historiques et
éducatifs qui traitent de la Colline des Ames Perdues. Ces,
quelques breves lignes voudraienc décrire une contrée
riche en histoire, et jusqu’a ce jour regorgeant de vie. Mon.
rapport doit vous donner un apercu de tout ce qu'il reste &
savoir sur ce coin extraordinaire des Royaumes
Test vrai que la colline cracha jadis du feu, sous la
forme d'un puissant volcan. Une certaine activicé
volcanique continue de nos jours, sous la surface, comme
le démonerent des tremblements occasionnels ainsi qu'un
mystérieux geyser. On m’a dit que les volcans n’étaient
jamais indiscurablement "mores" ; qu'un volcan silenciewx
depuis des sidcles pouvait de facon inattendue gronder et
reprendre vie. Ainsi, cette région est porentiellement
dangereuse, méme dans son état naturel
Pourtanc, ce sont les épreuves artificielles issues de la
guerre et du carnage général qui ont donné au mont le
nom qu'il porte aujourd'hui. Je me réfere a l'épique
Bazaille des Ossements, bien entendu. Aprés cette horrible
bataille, les armées d’hommes survivants se rassemblérent
sur la colline verdoyante, s'occupant de leurs blessés et de
leurs mourants. Apres quelques années, des gens
commencérent & rapporter que de nombreux esprits
hantaient le lieu. Ces gens commencerent & appeler
Tendroir “la Colline des Ames Perdues”, car il semble que
les esprits cherchaient quelque chose, mais n/avaient nulle
idée ot Ie crouver. Jai personnellement vu ces esprits, et je
peux confirmer qu'on les a adéquatement baptisés : ils
semblene en effet chercher quelque chose.
Au fil des ans, la signification de la bataille s'évanouie,
ec Vendroit est devenu en grande partie abandonné
Niayant pas de ressources disponibles ni manifestes pour
supporter ne serait-ce qu'une petite communauté, la
contrée demeura sauvage. Le cours d'eau le plus proche est
un affluenc du Torrent de la Queue du Serpent, & quelques
60 kilomarres de la colline. Le manque d'eau des envitons
de la région repousse méme les plus aventureux.
Rencontres
possibles
‘our Pédification de ceux qui nourriraient des idées
de voyage & travers la Prairie des Pelléor, voici une
liste de eréatures que vous pourries rencontrer. Vous devez
connaitee les dangers éventuels qui vous attendent lors de
votre visite, bien qu'il ne s'agisse pas d'une listeexhaustive, Il se peut que vous ne croisiez pas le danger &
chaque rournant, mais n'importe laquelle de ces créacures
‘pourrait apparaitre a n’imporce quel moment. Je ne veux
pas que tout le monde pense qu'il s'agit d'un endroit sir
de norre monde.
Antheg de lave
Bande de gobelins
Bande d'orques nomades
Troupeau de bisons
Essaim de sauterelles
Plantes vénéneuses
Serpents venimeux
Roc
Mages renégats
Esprits
Vous pourriez ajouter mon nom a cette liste de
er€atures, puisque je prévois de passer ici le reste de mon
existence. Etant né demi-elfe, j’espére que cela dutera
longtemps,
Cérémonie orque
ly a quelque temps, j'ai eu vent que des tribus
Aorques et d'autres races gobelinoides se rendaient
sur la Colline des Ames Petdues pour ce qui ressemble &
un pélerinage. Bien que j’hésite & utiliser ce cerme, ils y
font une sorte de “service religieux” sur le versant
inférieur de la colline. J'ai le plus souvent évité ces
attroupements ; les hurlements et autres bruits moins
joyeux ne m’atcirent guére. De plus, leurs sentinelles sont
exceptionnellement alertes dans ces moments-la,
‘Tourefois, une saison, une lubie me poussa a découvtir
ce quils célébraient, et de quelle fagon. Je voulais juste
savoir ce qu'ils faisaient, pour voir si moi-méme je devais
faire quelque chose.
Pout infiltrer leur camp, je me métamorphosais,
prenant la forme d'un petit oiseau : un corbeay, si je me
rappelle bien. Oui, c’était un corbeau. Comme j’y allais de
nuit, un oiseau sombre pouvait mieux se cacher dans les
ombres. Perché en haut d'un arbre, jobservai les orques
qui se rassemblaienc dans Pun des rares bosquets de la
colline.
Bien que le sol soit blanchi par les os dans la région, je
nlavais pas remarqué qu'il y en avait autant avant sur ce
tapis de verdure. A certains endroits, les orques se
trouvaient avec des os jusqu'aux chevilles.
Un cerele d'orques entourait la clairire, et au coeur de
ce cercle se cenaient deux lignes immobiles de
combattants. Je ne pouvais voir que les dos dune des deux
rangées. Curieux, je risquai un vol rapide de Yauere céré
du bosquet.
Ce que j’y vis me choqua ! Les orques qui me
tournaient le dos depuis ma précédente place, avaient
peint leurs visages de sorte a ce quils ressemblent & des
humains ! Puis je remarquai une auree chose, qui me glaga
jusqu’aux os. Aucune créature ne bougeait était comme
si chacun était enraciné & cet endroit. Je sautillai sur des
branches plus hautes, pour regarder dot j'étais ven, et je
povvais affirmer que les sentinelles étaient aussi alerces
que d'habicude, Seuls les orques de la claire éraient en
ranse
Puis le hurlement commenga. Il ne venaic pas des
corques vivants comme je Pavais cru par mégarde, mais des
cs eux-mémes ! Des esprits hurlants et courbillonnants,
tous dorques, sortaient du sol, rournant de plus en plus
vite, Je reconnus les bruits que j'avais entendus de loin
depuis des années, mais je n’avais jamais imaginé ce qui
produisaitréellement ces horribles sons. Fascing,jobservai
les orques vivants qui commencaient 4 bouger, ievant leurs
armes. Les deux lignes d'orques se rencontrévent avec
feacas, dans ce qu'on ne pouvait qu'appeler une bataille
chorégraphique ; cependant, je ne voulais pas savoir qui
tirait les fceles.
Manifestement, ils rejouaient dune certaine fagon la
Bataille des Ossements. Je crois que le bosquet était en
fait prés de l'endroit o l'on pense que les armées
hhumaines ont campé
J’avais eu pour intention d'examiner coure la
cérémonie, mais un esprit proche reconnut soudainement
ma présence. Il vola vets moi avec une lueur de haine sur
son visage dorque brumeux, et je m'envolai dans les cieux
aussi vite que mes ailes de corbeau me le permirent
Lorsque je regardai derriéce, j'ai vu que les esprits s’écaient
arrérés au bord de la clairitve, hurlanc encore plus fort
agu'avant. Mais 'écais en sécurité
Le lendemain, je me rendis & nouveau dans le bosquet,
mais je n'y trouvais aucune trace dos. [ly avait beaucoup
de preuves que des orques avaienc maroudé ¢& et la. Je suis
meme tombé sur du sang frais, mais je n'ai trouvé aucun
ossements ni corps mutilé marquane l'endroit de la
cérémonie. Depuis cette année, j'ai évité d'espionner les
orques quand ils sont revenus. J'ai le pressentiment que je
ne serais pas aussi chanceux une deuxiéme fois.
>—_—_———_—_—_—_———_.ae,—___________@ ;Lots de mon entretien suivant avec Iu, j'ai informé le
Druide Hiérophante Phészeltan de ce que javais vu. Ine
parut que moyennement curieux, mais la culeure et les
traditions des orques ne sont pas fréquemment un centre
dincérat druidique. Phészeltan ne faic pas exception &
cette régle. De méme que, pour étre honnéte, je ne suis
pas grandement caprivé par l'étude des orques. Nous ne
nous soucions que de la fagon donc les bandes d'orques
pourraient affecter la contrée et |'écosystéme. Comme les
‘orques ne faisaienc pas de mal aux autres, nous décidémes
de ies laisser en paix. Ce qui me convenait trés bien.
Esprits de la Colline : Int Moy ; AL Neutre ; CA
7; VD V9 (A); DV 6 #2; #AT 1 ; Dé Selon
Parme ; TACO 13 ; AS Terreur ; TA M ; NM
Spécial ; PX 200-1.500.
En parlane Porques, je vais vous raconter une autce
rencontre que j'ai eu avec ces bétes ; car c'est ce que je
pense deux, bien que mes mots ne flattent pas la faune
qui vit dans la région. Cela m’améne a penser que les
‘orques, pour une quelconque raison, accroissent leurs
activités dans les environs
Jeffectuais une patrouille de routine dans les environs,
menant une étude sur les végéraux locaux, lorsque
j'entendis des martélements de sabors derrigre moi, qui
Sapprochaient rapidement. Je me retournai pour voir huit
orques, tous montés sur des chevaux et vétus en armure
compléce. Celui qui menait le groupe porcait un gros
crane de bison sur sa téte.
Mon jugement sur les arques change de jour en jour. Je
sais quiil s’agit d'enticés de ce monde, et qu’ils jouent un
réle naturel dans son écosystéme. Pourtant, ils sentent
rmauvais, sont cruels et se comporent souvent comme des
enfants grognons. Dans ces moments-Ia, je les considére
comme des eréatures qu'il faut remettre 2 leur place. Lors
de cette rencontre, le désir de les remettre & leur place fur
‘ma premitre préoccupation.
Ne parlant méme pas le commun, Porque qui portait le
crane me grogna en orquien noi oi était la Bataille
des Ossements. Tour de suite
En fait, je n’aime pas étre aux ordres de quelqu'un, &
part de mes maitres, qui ont gagné mon respect. Je me
souciais sans nul doure encore moins des ordres de
quelque orque qui n’avait méme pas eu la courcoisie de se
présenter. Me sentant, c'est vrai, inrité, je décidai de ne
pas aider certe créature a atceindre sa destination, quelle
que soit Vaide que j'aurai pu lui apporcer.
“Par a, répliquai-je en commun.
— N'espére pas te moguer de nous ! dit le chef. Nous
savons que c'est de Pautre céré. On a juste besoin d'un
guide jusqu'au bon endroit. Alors essaie encore !”
Diaccor, ils n'étaient pas aussi seupides que je Vavais
cru au premier abord. Je pouvais difficilement cous les
combatire en méme cemps, alors je décidai de les conduire
dans la direction générale de la Bataille des Ossements.
De plus, étaisintéressé par ce qu’ils voulaient la-bas.
‘Quelques jours passérent. Ils ne furent pas mémorables,
mais je pus concinuer mon écude sur les végétavx de la
région. En considérant que mes compagnons étaient huit
orques, ces journées ne furent pas si terribles. Finalement,
nous commencions & nous rapprocher du site, et je
m’attendais & des atcaques de morts-vivants chaque
rournant. C’érait rout ce que je pouvais faire pour me
retenir de m'enfuir la nuit. Je pointai devant et dis : “Voici
vorre destination. Moi, je pars maintenant.
— D'accord, les gars, gronda le chef. Donnes & nocre
‘guide sa récompense bien méricée.”
Cette réaction n'était pas inatrendue. Je me
transformai en oiseau, et m’envolai avanc qu'une épée
n'ait pu sortir de son fourreau. Quelques insulres bien.
tournées sur mes parents me suivirent dans le ciel, mais je
ne m’éloignai pas trop. Je voulais toujours découvrir ce
que ces orques faisaient sur le lieu de la baraille. Je
m'attendais 2 ce qu’ils reviennent comme ils étaient,
venus, alors j'attendis. Je suis trés bon pour attendre.
Une journée plus card, le chef (et seulement lui)
revint en transportant un gros sac jeté par-dessus son
Epavle. Il semblaic écre blessé et marchait de facon
déséquilibeée mais, pour lui rendre un juste hommage, il
continuait d’avancer d'un pas ferme. Cette nuit-la,
lorsqu'd écablit son campement, je me mécamorphosai en
rat ct m'y glissai afin de regarder dans le sac. D’autant que
je me rappelle, il ne contenait que des éclats et de la
poudre d'os. Je me demande ce que les orques nous
réservent cette fois
Se joindre
aux esprits
a cérémonie des orques fut un événemenc étrange et
L inquiétant, mais j'ai eu une rencontre encore plus
Gerange avec des esprits, sur la Colline des Ames Perdues.
Quand j'érais un jeune homme, j'étais un peu plus
téméraire que maintenant. Durant ma premigre année
dans les plaines, je décidai de passer la nuit connue sous le
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