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M. BRAULT Directeur @Ecole @ Application B, BRAULT Anstitutrice @’Ecole d’ Application VOCABULAIRE ALA CONSTRUCTION: DE LA PHRASE COURS ELEMENTAIRE Classes de 9° et 10° SCOLAVOX M. BRAULT Directeur @’Ecole @’ Application B. BRAULT Institutrice d’Ecole d’ Application DU VOCABULATRE ALA CONSTRUCTION DE LA PHRASE COURS ELEMENTAIRE Classes de 9° et 10° Aor Ciao ee ee ere eee PENS Shans eyes SC COR EME OE IUE aC OUT TABLE DES MATIERES Pages La chasse 2 Ala ville .. 6 L’automne 10 Les sports .... 14 inenventysc sa.) 18 La maladie .. 22 Le marché ... - 26 JOY eK: NOEL! lig actos Geir eieeeseny« sve 30 DHiver as «seco e clo te eerie Gates oe ee 34 Va Dasse=COur arr ttee aie ere ore sie Le petit homme a de bons brodequins, de bonnes guétres, un beau chepeau avec une belle plume de faisan, Il a aussi un grand carnier et un costume de yelours avee beaucoup de poches. II met dans sa belle cartouchiére beau- coup de cartouches, puis il prend son bon fusil, Voila Je petit homme parti... Le chien, trottant, sautant, flairant, tour- nant, virant, cherche partout ie long du ruisseau de la valiée, Ils atrivent sur un petit plateau et 1 le ciien trouve un lapin qui habite dans un terrier, Il est le plus petit de sa famille mais le plus leste et le plus rusé. 11 a une oreille cassée qui lui tombe sur le bout du nez... Il était blotti au Ouap ! Ouap ! fait le chien. Le petit homme met le doigt sur la gachette. Le lapin bondit comme une sauterelle, fait un grand détour dans les vignes, les champs de topinambours et de mais et rejoint ses fréres au fond du terrier tandis que le chien cherche encore de l'autre cdté du plateau, D'aprés Ernest Pérochon. QUESTIONS. A aide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes + 1. Oii va le petit homme ? Quel jour et & quel moment ? 2 Quels gibiers chasse-Lil? Quels autres animaux pourrait tuer? 8. Quelles sont les différentes parties de som costume et les différentes pices de son équipement ? 4. Que fait le chien ? 5. Que trouve-t-il ? Oi est le lapin ? . Le lapin bondit, Observer le chien. Que fait-il ? Que fait le chasseur ? Précisez ses actions et son attitude, 2 Que traverse-t-il ? Od se sauve+t-il enfin? é. Qu’est-ce qui nous le montre ? sseur ne tue pas le petit lapin. Comment rentrera-til le soir ? Construction de Ia phrase 5 1, La phrase & deux verbes, Compléter avec les verbes suivants : flaire, détale, sie, bondit, part, aboie. Le chasseur Le chien Le livre .. son chien et . la piste du ligvre et .. hors de son gite et ... pour la chasse. . furieusement. A toute vitesse, 2. Les actions et les atfitudes. Pyrame tombe en arrét, le poil hérissé, Ia queue raide. Sur ce modéle compléter les phrases suivantes : Le chasseur part de bon matin, le fusil .. sss Ia cartouchiére Le chien flaire le sol, te museau La perdrix s‘envole, les ailes Le lapin détale & toute vitesse, les pattes . » la queue .... y le cou... cee TS oFeHlle8 eee. eee 3. Le chasseur chasse un lapin. Répondre aux questions n™ 4, 5, 7, 8, 11, du questionnaire de Vélocution, Récitation MILORD A LA CHASSE. Nous voila dans les champs; parmi les caumes d'or La rosée en pleurs étincelle; Elle aura mouillé plus d'une aile Et plus d'un petit pied. Sais-tu lire, Milord ? Fouille un peu ces genéts; quelque livre y sommeille, Le rile en ce moment s'y platt, Et, grisé par le serpolet, Plus d’un lapin y met le chapeau’ sur Voreille, Rien ne sort, Vois un peu sous ce genévrier; On prétend que la_perdrix rouge Y vient souvent... La branche bouge, Un levraut part, Pif ! Paf ! L’entendez-vous crier ? Test blessé ! Milord ! sus ! sus ! plus vite encore, On tu le laisses s*échapper Plus rien ? Ila da le hapy Lichas, dans le ravin... Peut-étre i le dévor Frangois Fabié, e 2. — A LA VILLE Vocabulaire TEXTE: UNE RUE ANIMEE, le long des trottoirs, quel Des badauds se ras- les trottoirs... Debout |. ETUDE DES MOTS. 1, La rue = Ie chemin bordé Une rue animée = une rue oft circulent heaucoup de piétons et d> voi tures. (On dit aussi: une rue passante, contraire : calme; une rue fréquentée, contraire : une rue déserte, Un encombrement = un grand rassemblement de voitures qui ne peuvent irculer. 2, Une impasse = Une ruelle = une petit Elle peut étre : large ou étroite, 4, Un grondement continu = le ronflement des moteurs qui ne s'arréte jamais. Les voitures roulent = clles cireulent, se déplacent. ireulation peut étre intense (quand il y a beaucoup de voitures) ou faible (quand elles sont peu nombrouses) Les voitures s'arrétent, elles se rangent Ie long des trottoirs, se garent, stationnent. ‘On dit: un stationnement attorisé = permis, contraire : un stationne- ment interdit, 5. La eohue = Ia foule nombreuse, Ia multitude. Ie flot des piétons = Ia foule serrée des jes badauds = les passants qui flénent, s'arrétent, regardent. agent régle = dirige Ia circulation des voitures’ et des piétons. jes plétons se pressent, se hitent, se précipitent dans les magasins. |. EXERCICES. 7 1, Compléter avee les mots suivants : intense, eneombrée, avancent, sta~ tionnent, circulent, régle.. Je me proméne dans les rues de la vi De nombreuses automobiles . lentement car lz rue est .. toirs. Au centre du carrefour, circulation. 2. Donner le contraire des expressions suivantes : Une rue passante, une rue ... une rue encombrée, une rue } une rue droite, une rue <5 un stationnement auto~ risé, un stationnement .. 3. Compléter sur le modéle Une petite toar est . une petite tige est . une petite prune est seeot tne petite poutre est .. une petite lame est tune petite coupe est Dictées rue était brnyante, Les autobus qui revenaient ent A chaque arrét des employés de banque, it & pas légers et rapides vers le repas itre les groupes. Sur le pas des portes, 8 Elocution TEXTE: PARIS, LA GRANDE VILLE. Je suis allé a Paris, hop ! hop ! sur mon cheval gris. J’ai monte tout en haut de la tour Eiffel. 'étais a trois cents métres au-dessus du sol et Papercevais toute la ville et ses environs. Je voyais les cheminées des usines et les clochers des églises. Je voyais ands magasins, les beaux hdtels. Je voyais les gares it arrivaient les trains venant de toutes les directions. Je voyais la Seine avec ses ponts et ses bateaux. Je voyais des maisons, des maisons, des je voyais les places, les boulevards, les ns comme des fourmis. Et surtout je «< Suivez bien Jes trottoirs si vous ne voulez pas vous faire écraser ! » Crest qu’en effet les autobus roulaient, les automobiles roulaient, rou) i j it d'automobiles ! Je st les trottoirs mais, aux croisemeats des rues, il n’était pas facile de passer. ‘J'ai traversé quand méme tout Paris en suivant la Seine, Jai p: bus pour monté t je suis allé au jardin des plantes. Je suis allé, par le métro, du nord au sud et de Pest & Pouest. Crest ainsi que j'ai visité Paris, sans user mes souliers gris. E. Pérocton. QUESTIONS. A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes : 1, Oi est allé le jeune voyageur ? Comment ? 2. Od est-il monté? A quelle hauteur était-il alors ? 3. Quiapercevait-il de 1a? dans les gares ? sur Ia Seine? entre les maisons ? dans les rues ? jen ? Pourquoi ? 10. Qu’ Construction de la phrase 1. Employer un verbe expressif. Rem is par un yerbe expressif. Au carrefour je vois agent. Au carrefour 2. Quand se produit l'action ? Dés que la nuit tombe les réverbéres s'allument le long des rues. Sur ce modéle compléter les phrases suivantes, Dés que l'antobus . les voyageurs Dés que agent Das que le feu 3. Promenade & Paris. Répondre aux questions n™ 6, 7, 8, 9 du questionnaire de l'élocution. Récitation VILLE DE FRANCE et couchée ses pieds, , engourdie, La ville maternelle aux doux toits fai le est 1a, étendue et longue. Sa riviére en dormant, passe sous ses Jeux ponts; Les arbres de son mail sont vi transparent et sang brume, ruit’ qui monte jusqu’a nous: Le battoir bat le linge et le marteau lenelume, Et Yon entend des cris d’enfants, aigres et doux. Henri de Régnier. 10 3, — LAUTOMNE Vocabulaire TEXTE: VOICI L'AUTOMNE. Le vent souffle dans les bois et fait fournoyer les feuilles mortes. Les ebataigniers sont déj4 dépoutllés et dressent dans l'air leurs branches nucs. Voici que tombent les feuilles des hétres. Les bouleaux sont devenas des arbres d'er. un grand chéne garde encore sa verte couronne. La matinée est frat vent lager agite le ciel gris et rougit les doigts. A. France. I. ETUDE DES MOTS. 1. Le vent souflle, fait tournoyer = Ie vent emporte les feuilles en les faisant tourner, tourbillonner. En automne : le vent souf campagne (eache In campagne semblont et parfent; les jours di jaunies, rougies, noircies, ¢ détachent de Ia branche, s'élévent en lair, tour lonnent, planent, s'abattent sur le sol, jonchent (couvrent) le s stentassent, craquent sous les pas. (ont perdu leurs f ip de feuilles. qui sont dénudées. ., contraire : une matinée tide. ‘blement, contraire ; un vent violent. i Léger, un repas copieux. ¢ blessure une blessure légére, profond. je ciel gris = pousse les nuages qui avancent dans le clair, bleu. les vertes. mbre = rester dans la chambre, ne pas scrtir de la chambre. Wl, EXERCICES, ctr 1, Compléter avec les mots suivants: arrache, voile, se rassemblent, planent, tourbillonnent, s’abattent, partent. C'est Hautomne. Dés le matin un 6 Le vent violent ~ Ia campagne endormie, aux arbres leurs feuilles jaunies. Elles ....++ ++ dans Tair et .... sur le sol. Les hiron- pour les pays le contraire des expressions suivantes : un elel nuageux, un ciel in vent léger, un vent . . une matinée fratehe, une n cesses um arbre dépouillé, un seeccf Une blessure grave, une blessure . 3. Un arbre \ Donner les adjectifs formés de Ia méme maniere. un homme qui a un gros ventre est ... 5 un bébé qui a de grosses Joues est . : un sentier rempli d’herbe est ..... sess} un mur couvert de mousse est .. un homme qui a beaucoup de cheveux est de 1a barbe est 5 un homme qui a Dictées 1. Les feuitles tombent. — Das les premiers jours de septembre, une petite brise fraiche cueille au passage une jolie feuille d'un rouge éclatant. El irevolte aussi gracieuse qu'un oiseau. Bientét, 1a forét devient rousse puis maigre et noire. Toutes les feuilles s’envolent. M, Pag < Demain elles nous quitteront pour les pays ensol Pierrette. Bon voyage, petites amies ! » A, Souché ‘automne. — Les grands poiriers ont des branches trop quent. Les pommes rouges, fraiches et luisantes font ployer les branches jusqu’a terre. Les pruniers portent aussi leur récolte : prunes noires ou jaunes qui font réver de tartes exquises et de bonnes marmelades suerées, D’aprés Emile Guillaumin, mm Flocution TEXTE: LES FEUILLES MORTES. branches nues. Voici que tom devenus des arbres d’or, Seul un grand chéne garde e, un vent Iéger agite le ciel gris et rougt Babet et Jeannot vont ramasser les feuil les qui, du temps qu’elles vi eaux. Pierre a pris sa hotle; c'est un petit homme. Babet a pris un sae; c'est une petite femme. Jeannot les suit avec sa brouette. courant. Ne croyez pas que ces enfants scient est séricux, il n’est pas triste. Voila les enfants Cependant Ie soleil qui monte réchauffe doucement Ia campagne. Des toits du hameau s’élévent des fumées légeres comme des haleines. Les enfants savent ce que disent ces fumées. Elles disent que la soupe aux pois cuit dans la marmite. Encore ure brassée de feuilles mortes et les petits ouvriers prendront la route du village. La montée est rude. Mais la pensée de la soupe aux pois soutient leur courage. Poussant et soufflant, ils arrivent enfin. Anatole France. QUESTIONS. A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes : 1. Que fait le vent ? Comment voit-on les chataigniers, les bouleaux, les peupliers, le grand chéne ? Que font les feuilles ? Comment étaient-elles A la belle saison ? Comment est le ciel ? Que font les hirondelles ? Cependant que fait le soleil ? Od vont les enfants ? Qu’emportent . Ce travail est-il ennuyeux pour les enfants ? Que voientils en regardant vers le village? . Que disent ces fumées ? 10. Tis sont partis en courant. Comment reviennent-ils. Pourquoi ? pen eae Construction de la phrase 13 1, Emploi de ladjectif. Accompagner chaque nom de l'adjectif convenable : grands, légére, silencieuse, violent, dorées, mortes. Le vent arrache les feuilles. Les peupliers ‘aissent tomber leurs fouilles. Une brume voile la campagne. 2. Deux aetions qui se suivent, Le vent souffle avec violence et fait tournoyer les feuil 1s mortes. Quatre phrases sur ce modéle. pour les pays chauds. = sur le gazon, dans son pamer. + sur les vitres et os... la campagne. 3. C'est Fautomne, Répondre aux questions n™ 1, 2, 3, 4, 6 du questionnaire de Mélocution. Le vendangeur . La pluie . Récitation QUAND L'AUTOMNE EN SAISON REVIENT Quand automne en saison revient, Ta forét met sa robe rousse et les glands tombent sur la mousse ci dansent en rond les lapins. Les souris font de grands festins pendant que les champignons poussent. la vie est douce, dou ise est venue du nord, un jour. Au logis ! messiours les mulots. Faites grands feux de bons fagots. Souris, & votre sow Entendez-vous le ven! et grelotte dans les 4 jour? Samivel. i 4. — LES SPORTS Vocabulaire TEXTE : AVANT LE MATCH Les fribunes du stade sont JéjA remplies de spectateurs lorsque les deux équipes, applaudies par le public, pénétrent sur In pelouse. Les Joueurs s‘alignent sur le terrain, leurs eulottes courtes laissent voir leurs jambes muselées. Ils saluent puis gagnent leurs places, L’erbitre sifle et la partie comimence. I, ETUDE DES MOTS. Le stade = le terrain de sport. comprend : ta pelouse, partie herbeuse oit se déroule le jeu; 1a tribune, Jes spectatei sseyent su: les gradins (sortes de bancs disposts en Gages); les vestiaires, salles oi les joueurs se déshabillent; la main courante, barre de bois qui entoure le terrain et sur laquelle s’appuient les spectateurs. 2. Les jouours s'alignent = ils se placent sur une ligne au milieu du terrain et saluent les spectateurs, pendant fa partie : ils courent, se poursuivent, combatient, se. préck pitent, se disputent le ballon, le frappent du pied, le lancent en V’air, 8, Leurs jambes musclées = qui ont des muscles bien marqués, saillants. fon dit : des joucurs musclés; des hommes robustes, contraire : chéti ‘vigourenx = qui ont de la vigueur, de la foree, contraire : faibles. des joueurs adroits, contraire : maladroits. le joueur qui ne triche pas est un joueur loyal, contraire : déloyal vectaggileette terminds por sur, (in Andizanat tn. grands. quanti. a de Ja vigueur est un homme vigoureux. nalheur est malheurewx, quia de la chance est chanceux. a peur est peureux, un terrain oit herbe pousse est herbeux. Les deux équipes. est ensemble des joueurs qui sont unis dans le jeu, pendant aque joucur de Véquipe est un équipier. ss joucurs d'une méme équire sont des partenaires. de l'autre équipe, de "équipe adverse sont des adversaires. personne qui dirige Te jeu. a partie commence, on dit qu'il siffle le coup denvoi. 7. La partie = le match = le jeu. cile est animée, contraire : calme; passionnante = elle intéresse vivernent les spectateurs, contraire : ennuyeuse. ‘un sport peut étre violent ou calme, dangereux ou sans danger. EXERCICES. w 1. Compléter avec les mots suivants: des vestiaires, le coup d’envoi, la main courante, les gradin.s, pénétrent, courent, applaudissent, se disputent, lancent, frappent. Le match de football. Autour du terrain des spectateurs se present Ie long de , tandis que d’autres sont assis sur tribune. Les ‘éouipes sortent des .... Larbitre siffle ......... Les joueurs acharnement. ls le’... fortement en V'air. Quand un but est’ marqué les spectateurs, 2. Donner le contraire des expressions suivantes un homme vigoureux, un homme ......; un sport calme, un sport « une partie rassionnante, une partie ........; un joueur loyal, un joueur un joueur adroit, un joueur ........ ; un homme robuste, un homme 3. L’homme qui a de la vigueur est vigoureux. Compléter sur ce modéle : Ie ciel couvert de nuages est . Bil si seeas un chemin eouvert de houe est . est. fi un terrain of Ion trouve des eailloux est... heaucoup de vent est .. Leese trés haut --} le chemin rempli de pierres cesses} um gargon rempli d'org un pays oft il fait Dictées 1. Une partie de rugby. — Celui qui tient le ballon est 18, penché en , ses adversaires el ‘ses compagnons penchés eux aussi autour de ‘out d'un coup il court pour jeter la balle. Il est empoigné par le corps, par la téte, par les jambes, par les picds. Il roule et son Paul Bourget, 2. Les nageurs. — Quatre gaillards, puissamment musclés, rejettent leur peignoir et, au coup de tonnerre du pistolet, se préciritent dans l'eau tiéde, lent vivement entre deux eaux ct réapparaissent dans un bouillonnement a’écume. Les jambes battent ’eau comme les pales d'une hélice tandis que les bras ramassent onde avec force, J. de Pierrefeu. 3. Coureur a pied. — Arrivé au st: je regardai ceux qui m’entouraient, La plupart étaient, comme moi, habillés au hasard et chaussés d’espadrilles, mais quelques-uns portaient des souliers 4 pointes... ’étais ahuri par le mouvement et Ia poussiére... ¢ Les coureurs des cing cents métres juniors, au départ ! » Quand mon nom fut appelé, je crus que mon ceur s’arrétait. Etienne Latou: 16 Elocution TEXTE: JACQUES AU STADE Crest dimanche, Papa et Jacques (8 ans) assistent au match de football. Que de voitures ! Que de gens ! Ils ont trouvé & grand-peine deux places dans la tribune bondée de spectateurs, Le haut-parleur, d'une voix earouée, annonce Varrivée des équipes. Aussit6t, les joucurs, en trottinart, pénétrent sur la pelouse. Parmi eux Jacques'a reconnu son grand corsin Pierre; il agite la main en crian! « Allez Pierre ! Vas-y Pierre! » — Du calme, dit papa, en le faisant asseoir & e6té de lui. Un coup de sifflet retentit, la pertie commence. Les joueurs courent, sautent, s'arrétent brusquement, frappent fortement du pied ou de Ia téte, le ballon qui s’éléve en Pair ou roule rapidement sur le sol. Les voila qui'se préeipitent, se bouseulent, tombent et se relevent en faisant la pirouette. Jacques rit aux éclats, frappe des mains, encourage les joueurs : ¢ Allez Pierre ! Vasy Pierre !'>. Papa, pris par le jeu, ne lui dit plus rien, Tout & coup une immense clameur emplit le state, Un but est marqué. Jacques qui n’a rien vu, trépigne de joie et crie de toutes ses forces. « Pierre a marqué un but, dit papa, bravo ! >. Mais Jacques se retourne, il ne cegarde plus la partie. Que se passe-tal ? Un homme portant un grand yanier rempli de petits paquets grevit lentement tes escaliers de la tribune: c'est le marchand de cacahuties. « Achéte-moi un sac de cacahueles, s'il te plait, papa! » Papa accepte avec un sourire. Qu’elles sont bonnes et croustiliantes ! Cependant le match continue, mais Jacques I’a oublié, il mange des cacahuétes. Maintenant il s’impatiente, regarde papa et ses yeux Pinter- rogent : « Est-ce bientdt fini? — Oui, nous rentrons. » QUESTIONS. A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes : 1. Crest dimanche. Oi: sont Jacques et son papa ? 2, Les spectateurs sont-ils nombreux ? 8. Qu’annonce le haut-parleur ? Que font les joncurs aussitét ? 4, Jacques reconnait son cousin Pierre. Que Iui crie-t-il ? 5, Qu’indique le premier coup de sifflet de Parbitre ? 6. Que font les joueurs ? Montres-les en action. 7. Que fait Jacques, que crie-t-il? 8. Qu’entend-on tout & coup ? Quelle en est la cause ? 9. Comment Jacques manifeste-til sa joie? 10, Qu’apercoit-il dans Vesealier de la tribune? Que demande-Lil A son papa? 11, Que faitl jusqu’é la fin du match ? Construction de Ja phrase " 1, Deux actions qui se suivent. Le match est terminé : quittons nos places et rentroas. Compléter, sur ce modéle, les phrases suivantes : La classe est finie et Le repas est terminé : . La journée est finie 2. Un coup de siffiet : Ia partie commence. Quatre phrases sur ce modéle. A Vécole, Un coup de sifflet : ........ Dans la rue. Un coup de sifflet : .. Sur le chantier. Un coup de siflet : . A la gare, Un coup de site 3. Jaeques assiste au match de football. Répondre aux questions “1, 8,5, 6, 8 du questionnaire de l’élocution, Récitation SKIEUR AU SILLON NACRE Comme la proue d'un beau navire Trace un sillage sur les eaux Les ssis fendent le blanc empire De lear étrave en bee d’oiseau, La néige sous les « bois » crisse... Sur Ia blancheur on glisse, Ouate épaisse, tapis mat, Lac de silence aux cent mats, Fuite sous les sapins, éeroulement de givre, Blanes envols de cristaux, cet air glacé m'enivre, Claude Chardon. 18 5. — LE VENT Vocabulaire ‘TEXTE: VENT D’AUTOMNE Un vent violent siflait. Il se ruait en mugissant aux ouvertures bgantes. Tsecousit les volets mal fixés ot arrachait aux arbres leurs derniéres “euilles mortes, Dans la rue les piétons marchaient vite, emmitouflés et le nez rouge. De gros nuages couraient dans le ciel. |. ETUDE DES MOTS. 1. Les actions du vent. Il se rue = il se précipite, s2 jette contre, on dit: se ruer sur "ennemi, sur un adversaire, Il seeoue les volets; arrache les feuilles, les tuiles, fait grineer les girouettes, soulave la poussiére, déracine les arbres, je visage. les nuages courent = Ie vent les pousse, les emporte rapidement, 2. Un vent violent = un vent qui souflle avec force, avee violence; un vent fort, furieux, contraires : faible, Iéger, doux. le vent peut étre: glacial, “roid, frais, doux, on dit: une brise légtre, tide, agréable, caressante, une bise glaciale. Lg bise est un vent violent et froid du nord. - Queiques mots de Ia famille de vent, entilateur et l’éventail produisent du vent, un contrevent et un para- vent protigent du vent, venteux (oi il y a beaucoup de vent). 4, Le vent siffe, il fait entendre un sifflement, les bruits du vent : verbes et noms. il ronile, le ronflement du vent; il mugit, le mugissement du veat. il gronde, le grondement du vent; il hurle, le hurlement du veat. it aussi: 1a locomotive siffle, le dormeur ronfle, le bout mugit, le tonnerre gronde, le loup hurle, ide, chaud, 5. des ouvertures béantes = portes et fenttres grandes ouvertes, que une plate béante. des volets mal fixés = mal altachés, mal fermés, les piétons emmitoufiés = encapuchonnés, chaudement enveloppés, chaudement vétus, Te nez rouge = le nez rougi par le vent glacé. I. EXERCICES. 19 1. Compléter avec les mots suivants : pousse, emporte, souffle, fait grincer, secoue, souleve, cingle, casse. - ave violence. Tl. es nuages qui courent dans Ie eéel. Ti - la girouette et + Violemment les portes et les fenétres. Il........ les branches des arbres et ......-- la Poussiére. Il ........ les passants et ........ leur visage. 2. Compléter avec un des mots suivants: venteuses, contrevents, ventilatcur, éventail. Pour se rafraichir le visage les dames agitent leur ......... Le vent sonflle trés souvent sur les plages de océan Atlantique, elles sont .....++++ Pour protéger les fenétres contre le vent on pose des : Le vent produit par un ......,. refroidit le moteur de Paulomobile. 3. Le vent siffe, jfentends le sifflement du vent. Compléter sur ce modéle, La girouette grince, j'entends ........; 1a eloche tinte, j'entend : raquent, j'entends ........; 'abeille bourdonne, j'entends entends le chien aboie, jfentends . . Le feu crépite, jfentends . le chat miaule, j'entends Le vent. Le vent Dictées 1, Le vent coiffeur. — Ce matin-la passe le vent coiffeur, celui qui ondule les biés, boucle Ia fumée des villages et fait A la mare une indéfrisabl qui ne dure qu'un instant, Cest en automne. Il voit le noyer et s’éerie : « Oh ! c'est incroyable ce que tu as de pellicules ! » Prestement et gratuitement, le vent donne & Varbre un maitre coup de peigne et sur le sol tombe une erépitante pluie de noix. Dapres L. Bourliaguet. 2. Tempéte. — La tempéte s’est levée et fait trembler les parois de 1a on comme les vitres d’une fenétre tremblent sous les rafales. Sur la maison et la grange, le vent s’abat et tourbillonne quelques secondes, violent, mauvais, avec des bourrasques brusques qui tentent de soulever 1a toiture ou bien frappent les murs comme des coups de bélier. Draprés Louis Hémon. Je linge dans es, j'agite les robes . Je brise les tuyaux des cheminées, Je rougis le mez des passants, je gille leur visage et pique leurs yeux... Mais au printemps, pour me faire pardonner, je chanterai dans les bois reverdis, et les oiseaux, heureux, chanteront aussi Draprés G. Lombardy. ae Elocution LA COLERE DU VENT supporterai pas davantage. Et le vent partit & tandis que son grand hurlen les campagnes, Les gens fermaient vite les portes et les fenétres. Et quand le vent arrivait, it trouvait fermées les villas, les fermes et les granges. i. Tl se dépéchait, se déséchait, Vou, ou, ou, ou...» se répandait dans Aprés avoir couru pendant des heures sans trouver ni lit ni chambre, il devint enragé, « Vous refusez de me recevoir, dit- jeme vengerai ! » Sa colére fut extraor: personne n’en avait j les campagnes. Les en criant de tontes ses forces = re, Sur le monde passa un tel ouragan que sauvage. Le vent résonnait dans Enfin le vent entra dans ui of il n’était pas eneore passé. C’était un vallon coquet et paisible; devant les maisons mille flecrs bien soignées sentaient aussi bon qu’elles pouvaient, Aussitdt, tout changea, La cloche s’affola sur le clocher de la vieille église. Les poules se précipitérent dans le pot les paysans durent rentrer les bétes dans les étables. Les portes, tres se fermaient précipi- tamment, Diaprés André Baruc. QUESTIONS. A Taide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes : Le vent se léve de manvaise humeur. Pourquoi ? Que font Jes gens & son approche ? Quels sont les méfaits de Touragan ? ‘Comment était Ie vallon avant le passage du vent ? Quand il arrive tout change, Que fait Ia cloche ? . Ol courent les poules ? Que font les paysans ? Pourquoi ferment-ils les portes et les fexétres ? eueoeeee Construction de la phrase an 1, Poussés par le vent, les nuages courent dans le Compléter sur ce modéle. Arrachées pat le ve Compléter sur ce modéle, Le chasseur. — Il... La fermiére, — Elle Le tonnerre, — Un écl Dans Ia basse-cour. — «+ la porte du poulailler et 3. Le vent. Répondre aux questi * 2, 3, 7, 8 du questionnaire de I’élocution. Récitation LE VENT D’AUTOMNE Ah ! ce grand vent, Pentends-tu pas ? Lientends-tu pas heurter Ia porte ? A plein cabas, il nous apporte Les marrons fous, les feuilles mortes. Ah! ce grand vent, Pentends-tu pas ? Ah! ce grand vent, entends-tu pas ? Lientends-tu pas a Ta fenétre ? Par Ia moindre fente il pénétre Et s’enfle et crache comme un chat. Ah! ce grand vent, Ventends-tu pas ? JPentends les cris des Iaboureurs, La terre se fend et se souléve. Je vois déja le grain a déja le ble Voici le temps des laboureurs. Pierre Menanteau, aa 6. — LA MALADIE Vocabulaire TEXTE: LA VISITE DU DOCTEUR gestes habiles. Puis il se mit a rédiger une longue ordom preserivait du repos, des fortifiants et une bonne nourriture. Emile Mosell 1. ETUDE DES MOTS. 1. La visite du docteur = le docteur vient voir le malade. Je malade eonsulte le médecin = il s'adresse & lui pour connaiire son état de santé; on dit qi i jonne une consultatior du coeur, des poumons avec un appareil qui permet de bien les entendre : le stéthescope. quand if auseulte, le médecin fait une auscultation. Hl palpe = il appuie sur les différentes parties du corps pour trouver of est Ie mal, Hl examine = il regarde avec attention pour découvrir Ia maladie. examine la gorge, il examine ‘a peau, il examine la i #4te le pouls = il compte les battements du cour. Pour cela il presse légérement P'artére du poignet dans le prolongement du pouee, fac (Tatez votre pouls.) Je pouls de homme en borne santé est normal, celui du malade qui a Dat trop vite). , on dit : rédiger une lettre, rédiger un devoir. i rédige = il éc1 3. Une ordonnance = je des remades (des médicaments) que le docteur erdonne pour guérir le malade. le docteur prescrit (ordonne) du repos pour hater la convalescence ct a guérison. Quand Ia maladie est finie mais que les forces ne sont pas encore revenues Je malade entre en convalescence, on dit qu'il est convalescent. 4. Une maladie grave = dangereuse, contraire : bénigne. lorsqu’elle provoque Ia mort, la maladie est mortelle. Te malade a Ia fiévre, a les mains brélantes (contraire : les st agité (contraire : paisible), sa respiration est haletante (contraire : calne). EXERCICES. 23 suivants : la convalescence, précipité, hale- sa respiration - son pouls. . Pour hater Sur ce modale compléter les phrases Quand te docteur ausculte un malade rgien opére un malade jonde la eampagne Quand un speaker présente un specta. Quand on vérifie une opération on en contraire des expressions suivant i , un pouls ‘un sommeil agité, tin 'sommei maladie se déclara, M. Genevoiz, . Bien | Toussez... respiré deux, trente-trois. » Léa compte lentement, comme une écoliére. « Hum ! fait 'e docteur en prenant le stéthoscope. Respirez de nouveau, » Léa s’applique 4 bien respirer, le sang lui monte a la téte, E, Jauffret. la main pleine ce sable du viel dans les yeux des enfants, Mais Germaine n’a pas beaucoup souffert; et La convalescence est plus douee encore que la santé qu’elle précéde, A. France. a Elocution TEXTE: LA PETITE MALADE La petite sceur est malade. lle a été rouge, Elle riait trop. El On ne savait pas comment Ia calmer. Maman gaie ! » Mais papa n’était pas trés content. Dai 2 tousser. Le matin le médecin est venu. devant et par d écoutant. Enfin bronchite et qu'il fallait faire bien attention parce trés sérieux. Papa est devenu un peu pale, maman 8‘ Elle faisait des grimaces, poussait des ‘comme un petit oiseau. ne erie ph ne bouge plus, le reste couchée toute droite, toute une toux séche qui devient toute rouge. On voit que a lui fait trés mal une moue comme si elle voulait pleurer. On entend its dans sa poitrine, Trott a be faire des sourires et des signes d’amitié, elle ne le regarde pi ce petit étre exténué Trott est pris d'une grande angoisse. Dapris A, Lichtenberger. QUESTIONS. A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes : Le docteur est venu. Pourquoi ? Comment s-t-il ausculté 1a petite malade ? Qu’a-til dit aprés son examen ? . Quel a été le résultat de ses paroles sur papa ? sur maman ? sur Trott 7 Avant sa maladi montrez- 3. Comment est: . Souffre-t-elle beaucoup 7 & quoi Ie voyez-vous ? 8. Que fait Trott et qu’éprouve-til ? la petite Lucette était vive et gaie comme un oiseau, ° lle maintenant ? Construction de la phrase 25 1. Le verbe s‘ins Le docteur sinstal Au stade. Les spectatcurs s'installent sur les gradins et ‘Au bord de eau. Le pécheur s'install 2. Deux actions qui s'accomplissent lorsqu'une autre est achevée. Quand le mécecin a fini son examen, il s'assied et ridige une ordonnance. Compléter sur ee modéle. A Vécole. Quand Ia cloche a sonné, les écoliers . ‘Au bord de : et. Au stade, Quand un joueur a marqué un but, les spectatours . senior: ob Sentes a Quand Je picheur a aceroehé Te ver & Vhamegon, Chez ‘Te “boucher. Quand te boucher a coupé le morceau de viande, et. 3. La visite du docteur. Répondre auz qu: du questicnnaire de et Ala question n° 4 suivante : qu’a-t-il fait quand son cxamen a été terminé ? Récitation LE LOUP ET LA CIGOGNE Les loups mangent gloutonnement. Un loup done, étant de frairie, Se pressa, dit-on, tellement, en pensa perdre la vie : demeura bien avant au gosier. De bonheur pour ce fait signe; elle accourt, ‘opératriee aussit6t en besogne. Elle retira V'os; puis, pour un si bon tour, Elle demanda son salaire. « Votre salaire? dit le loup, « Vous riez, ma bonne commére ! Quoi ! ce n’est pas encor beaucoup D'avoir de mon gosier retiré votre cou ! ‘Allez, vous étes une ingrate, Ne tombez jamais sous ma pate, » La Fontaine. 26 7. — LE MARCHE Vocabulaire SUR LA PLACE DU MARCHE les et leurs fruits qu’elles 4talent par terre. Elles gardent au bras les paniers qui renferment leurs nrées : mottes de beurre, fromages, ceufs. Sous des toiles bariolées, les s étalages variés. Bientét les ménagéres s‘approchent hésitantes ou décidées. I. ETUDE DES MOTS. 1. Le marehé = Ie licu of Yon vend des marchandises, Quelques mots de la méme fa Ie marchand, Ia marchandise, marchander (diseuter avant d'acheler, pour payer moins cher), le marchandage. 2. Les ménagéres étalent = disposent Yolailles et les legumes. toler = déployer largement, | un étalage = lendroit oit sont exposés les objets & vendre, on dil au un étal. jen en vue des acheteurs les dresser un étalage = dispose? les marchandises dans T'étalage. 8. Les denrées = ce qui se vend pour nourrir les hommes ou les ani Une denrée peut étre fraiche (bonne & consommer) ou au contraire : ava- les paniers renferment les denrées = conticnnent les denrées. 4. Des toiles bariolées = de couleurs variées, différentes, contraire + des toiles (@une seule couleur). les marchands forains = des marchan en marehé (de foire en foire) pour vendre leurs aussi: des jes marchands sSden- ues adjectifs : des marchands p ts; dps marchands aims) les adjectifs formés avec in, ou im incomplet, imbattable, i pas inflammable), 5. Les ménagéres s'approchest : clles s‘avan reviennent, titent les volailles, soupésent les fr discutent, choisissent, s'informeat des prix, se décident en! : ‘des ménagéres hésitantes = qui n’osent pas se décider, contraire : décidées. Ul. EXERCICES. 27 dressent, se décident, exposent, 5" ‘Au marché, Les marchand: 6 pene Les’ ménagexes les poisons. El + des prix et enfin 2. Donner Ie contraire des expressions ‘une mnag wate, une ménag 8. Compléter les phrases suivantes ; qui ne peut étre vendue est 1m ne peut battre est wrest pas correct est .. ‘on ne peut pardonner est ... un mets que Pon ne peut manger est . un liquide qui ne s’enflamme pas est .. Dictées 1, Le marché, — Le mai posés en trois rangées, A di les fruits, au milieu les coufs, exposé: denrées, 1 se tenait le jeudi. Les étalages étaient dis- en descendant, on voyait les légumes et rromages et Ie beurre, et & gauche étaient 's canards et les oles. ("était 1a réunion de toutes les CheL. Philippe. Marché normand. — Les femmes, ayant posé & leurs pieds leurs grands it tiré leurs volailles qui gisaient par terre, liées par les il effaré, la eréte écarlate. Elles écoutaient les propo: dant au rabais proposé 1 dit maitre Anthime, Je vous le donne >, ‘enaient leur prix, ou bien, se décl- ignait lentoment : « Crest Guy de Maupassant. se trouve prise de partout par un marché immense, animé, bruyant... Les oranges, les grenades, les coings dorés, les s péches, les figues leurs paniers, a eété des légumes en sacs... A la poissonnerie, les angi les truites mélent leurs écailles Iuisantes. A. Daudet. 28 Elocution TEXTE: LE MARCHE Un jeune gargon accompagne ses grands-parents qui vont vendre leurs denrées au marché de ta ville. Nous débouchames sur la place du marché ot déj& quelques voitures se trouvaient alignées. Sans bruit, les maratchers disposaient leurs légumes sur le trottoir; les étaiages regorgeaient de fruits bien entassés, de légumes, de poissons de toutes espéces, de denrées nombreuses et variées. Les forains avaient ouvert leurs camions ct sorti leurs marchandises : étoffes bariol boltes de chaussures, vétements de toutes formes, ustensiles divers. Ils les suspendaient a des cordes tendues sous leurs tentes, ou les empilaient avec soin sur des tables , Des volets claquérent contre les murs, un rideau de fer se leva, Huit heures sonnérent 4 V’horloge de la cathédrale toute proche. Déja, quelques femmes, un filet sous le bras, passaiont le long des étalages. Elles s'arrétaient, examinaient longuement les primers, sentaient un fruit, soupesaient une hotte de poireaux puis repartaient. Tout-d-coup Ia cloche du marché tinta. Une vraie sortie d’école : des groupes qui se forment, des appels, des rires, des discussions. Et, par-dessus tout cela , un bruit continu de balances. Je’ me réfugiai derriére ma grand-mére; ‘elle criait, elle riait méme, et, air avenant, tendait une poignée de poires ou de reine-claude : “— Mais goiitez-les, gotitez-les dene, puisque je vous le dis ! Servait-elle un client, elle guettait’ dans 1a foule le prochain acheteur, Vappelait, lui demandait des nouvelles de sa famille. — Mais tu connais tout le monde, Ini dis-je. — Pense done, répondit-elle avec’ une sorte de flerté, depuis trente ans que je viens. D’aprés Marcel Arland. QUESTIONS. A Paide du texte ct du tableau répondre aux questions suivantes : 1, Oi arrivent le jeune gargon et ses grands-parents ? 2. Que font les maratchers ? 3, De quelles denrées regorgent les étalages ? 4. Quelles marchandises les fora.ns suspendent-ils ? et quelles marchan- dises empilent-ils ? La ville s*éveille. Qu’est-ce qui ind Que font les ménagéres ? Qu’annonce le tintement de la cloche ? Le marehé s'anime. Que voit-on ? qu'entend-on ? Que fait Ia grand-mére pour attirer les clients ? Que fait-elle tout en servant un elient ? 10, Pourquoi peut-elle appeler tant de gens ? jue? penan Construction de la phrase 29 1, L'numération. Les étalages regorgeaient de fruits bien entassés, de legumes, de poissons de toutes espaces, de denrées nombreuses et variées. Sur ce modéle compléter par une énumération. ‘Au marché, maman achéte des so dt : Assis & sa table, Pécolier sort de son sac ses (86 tears ve Dans la vitrine du marchand de jouets nous admirions les 2. Lemploi de ot Nous débouchames sur la place du marché ot dé; se trouvaient alignées. Quatre phrases & compléter. Nous suivons les trottoirs of . Nous entrons dans a classe od Il s’approche de le cheminée ot . Les voyageurs désouchent sur le quai ott .. quelques voitures 3. Au marché, Répondre aux questions n* . 3, 4, 6, du questionnaire de lélocution. Récitation LE MARCHE Sur Ia petite place, au lever de Paurore, Le marché rit, joyeux, brayant, multicolore, Péle-néle étalant sur des tréieaux boiteux Ses fromages, ses fruits, son miel, ses paniers ¢’eeufs, Et, sur Ia calle oft court une eau toujours nouvelle, Ses poissons d'argent clair qu'une pre odeur révéle. Mylene, sa petite Alidé par la main, Dans 1a foule se fraie avec peine un chemin, Srattarde & chaque étal, va, vient, revient, s‘arréic, Aux appels trop pressants parfois tourne la téte, Soupése quelque fruit, marchande les primeurs Ou s'éloigne au milieu dinsolentes elameurs. Albert Samain. 30 8. — JOYEUX NOEL! Vocabulaire TEXTE : LE BEAU SAPIN. Le soir venu le sapin trénait au milieu du salon, Il resplendissalt sous la lumiére des bougies mulficoferes plantées dans de minuseules chandeliers fixés a ses branches, Il était garni de boules scintillantes aux couleurs de jade et de menus bibelots de verre brillaient sous les aiguilles pailletées de givre. C’é un spectacle féerique. Enid Blytor. 1. ETUDE DES MOTS. 1. Le sapin trénait = il était placé bien en vue, comme sur un trdne, il brillait d'un vif éclat resplendissant (adjectif) par les bougies, leur lumitre a des les étoiles seintillent = leur vive lumiére tremble, elles des bibelots brillaient = jetaient une vive lumiére; ils étaient brillants. 2. Quelques mots de Ia famille de lumiére. ‘ailumer, illuminer {illuminer un monument = I’éclairer vivement), les luminations (grandes lumiéres utilisées dans les rues pour les fétes), luming (tres éclairé, contraires : sombre, obscur), une Iueur (lumiére vue le loin et affaiblie), une allumette, lumineux (qui répand de la lumiéze). orné, décoré, paré, contraire : nu. icolores = de plusieurs Ys de verre = petits objets de verre. les aiguilles pailletées de givre = ornées de petits morceaux de matiére brillante comme le givre (paillettes de glace qui s’accrochent aux arbres). des guirlandes argentées, dorées = des cordons portant des papiers brillants des serpentins = bandes étroites de papier coloré que l'on déroule pour décorer Ie sapin. 4, des chandeliers = les supports des bougies des chandeliers minuseules = trés petits. on dit: un animal minuscule : le roitelet est un minuscule oiseau. contraire : un animal énorme, gigantesque : l'éléphant est un animal gigantesque (qui a une taille de géant). une lettre minuscule, contraire: une lettre majuscule. 5. Un spectacle féerique = un spectacle merveilleux comme dans les contes de fées. EXERCICES. 31 1. Compléter avee l'un des mots suivants: une Iueur, lumineuses, illuminent, des illuminations. Pour Nobl, des. de Ia ville, Les phares de lautomobile projettent sur Ia route deux grandes bandes. A son coucher, le soleil laisse dans Je ciel une. <++ Fougeatre. Chaque soir, les projecteurs............ les monuments. éclairent violemment les rues et les places 2, Donner le contraire des expressions suivantes un sapin paré, un sapin .. lettre. un animal minuscule, un animal... ; une lettre minuscule, une ::} une me illuminée, une 3. Compléter avec les mots suivants : scintillantes, merveilleux, accro- chons, resplendit, suspendons, des serpentins, des guiriandes. Notre sapin de Noél. — Nous enroulons des. sesee de toutes les couleurs et des dorées. Nous. + Jans les branches des bougies multicolores, des boules: des étoiles argentées. Nous. «++ des jouets, des bibelots, des paquets de bonbons. Nous allumons les bougiss et notre sapin.....-....-. de mille feux. C’est un spectac| cana Dictées 1. Lterbre de Nogl, — Au milieu de la soirée, Iarbre de Noé!, dans un angle du salon, est illuming. Il est si haut que 1’étoile qui le surmonte semble aecrochée su plafond, De son sommet ruissellent des serpentins, des bougies, des lanternes, des jeux de toutes sortes, cent jouets dont “éclat jelte des lumidres dans les yeux des enfants. Diapres G. de la Rigaudie. 2, Joyeux Noa! ! — Maria la cuisiniére était fort occupte & confectionner des gateaux... Des sacs de bonbons, des sueres de pommes, et des boites remplies de papillotes attendaient sur les étagéres du salon. On apercevait un pen partout des paquets enrubannés de faveurs rouges et vertes ou ficelés de liens dcr et argent. Nodl allait venir... Ah! que T'on était heureux. Enid Blyton. 3, No#l ! — Le sapin solennel rayonne de Iumitre et de friandises. Et 4 In portée de Joamy il y a tant et tant de paquets mystérieusement enveloppés, qu’il ne peut eFoire que tout cela est pour lui. Ses petits doigts impatients défont les noruds, arrachent les papiers. A chaque découverte, ly a un nouveau eri de joie et de surprise. d'aprés A. Lichtenberger. 82 Hlocution TEXTE: CONTE DE NOEL. Il faisait nuit... Le vent soufflait... Il avait neigé, la terre était blanche et on ne reconnaissait plus les chemins. Or, dans Ia forét, un vieillard s’avangait lentement, s'appuyant pesamment sur un biton, marchant tout penché vers Ia terre, enveloppé d'un grand manteau gris, Tout a coup les cloches se mirent & sonner de toutes leurs forees : « Ding, dong! ding, dong ! » Et voici que le bonhomme, écoutant la musique des cloches, s’était redrassé et avait Iaissé tomber son capuchon gris! Ce n’était plus le viewx bonhomme penché vers la terre ! Il etait vélu d'une robe rouge feu garnie de fourrures blanches et il portait une hotte pleine & déborder de merveilleux joujoux ! Le pauvre vieux perdu dans Ia neige et In forét, e’était le pére Nodl ! Le pére Noél que les enfants attendaient cette nuit dans les riches et pauyres demeures, Comme il était beau avec sa robe couleur de feu et sa longue barbe blanche ! C'est alors que, vidant sa hotte au pied d'un petit sapin, il commenga de suspendre A ses branches les plus beaux Joujoux. Il’acerocha des poupées, des voitures, des ours, des alles, des toupies, des tambours, des bonbons, des oranges et des fruits d’o> et argent. Il y suspendit des étoiles cucillies en passant dans le pays du ciel et des bougies roses et bleuss qu'il alluma & un rayon de lune. Dans la forét sombre le sapin brilla de mille lumiéres. Le pére Noél Je xegarda, sourt, puis, remeltant son eapuchon gris, ’enfonga dans la nuit ‘Le sapin brillait toujours, et, de tous les chemins venaient, en dansant des rondes, les enfants pour cucillir les joujoux pendus A ses branches. Et depuis cette nuit-la, chaque année, ie pére No#l accroche les jouets de sa hotte aux branches, saupoudrées de neige, des petits sapins. @aprés J. Langlet. QUESTIONS. A Paide du texte et du fableas répondre aux questions suivantes : Cest la nuit. Quel temps fail-il ? Qui voit-on apparaitre dans la forét ? Qu’entend-on tout-A-coup ? Que fait alors le honhomme ? Que porte-t-il sur son dos ? Qui estil? II varréte au pied d’un petit sapin, Enumérer la suite de ses actions. . Lorsqu’il a terminé que fait ? 9, Comment est le sapin ? 10. De tous les chemins les enfants viennent vers lui. Comment ? Pourquoi ? 11, Que fait chaque année le pérz No#l depuis cette nuit-la ? Construction de la phrase 38 1, Comment se fait l'action. Nous regardons aotre sapin avee admiration. Compléter sur ce modéle avee les expressions suivantes : avec tendresse, avee entrain, avec impatience, avee force. Dans la cour les enfants jouent, : Les enfants attendent. + le jour des étrennes. Chaque matin enfant embrasse sa maman Le joueur de football frappe le ballon. 2. Comment sont placés les objet: Des saes de bonbons, des sucres de pommes et des boites remplies de papillotes attendaient sur les étagéres du salon. Dans les vitrines. Des.. des.. et des.. s’entassaient dans les vitrines. Le sapin de Nodl. Des. Jaccrochaient aux branches du sapin. Chez I'épicier. Des........ s'alignaient. Dans le jardin. Des........ pendaient........ 3. Le pare Nol orne le sapin. Répondre aux questions n° 5, 6, 7, 8, 9 du questionnaire de ’élocution. Récitation LE BONHOMME NOEL. ‘Tout prés de Pétang qui refléte Les peupliers, au vent courbés, Fai vu passer, oh ! quelle féte ! Le bonhomme cher aux bébés. Per les sentiers, sous la feuillée, Il s’en allait a petits pas, ‘Tout joyeux, la mine éveillée, Ccmme s’en vont les grands-papas. Sur sa pauvre échine votée, Ses deux coudes dans les genoux, Il portait toute une hottée De galettes et de joujous. — « Bonhomme, oit vas-tu ? m'éeriai — ¢ Les innocents sont mes ami Je leur porte & travers la neige, Les joujoux qu’on leur a promis. » Clovis Hugues. at /HIVER Vocabulaire TEXTE: UN RUDE HIVER Un vent Gpre s’était levé, faisant tourbillonner Ia neige qui tombai toujours, La campagne déserte était toute blanche. Les fougéres poudrées de neige penchaient vers la terre. Un silence de mort planait sur Ia terre désolée et l'on n’entendait méme pas le bruit des pas de ma mére, amorti par Ia neige épaisse, Diaprés Eugene Le Rov. 1, ETUDE DES MOTS. 1. Un rude hiver = un hiver tris froid, glacial, rigoureux. contraires : un hiver doux, elément. Un vent @pre = un vent violert et glacé, mordant (qui mord la cheir). contraires : un vent léger, douz, caressant (qui caresse le visage). 2. Le freid, quelques mots de ‘a méme famille. froidir, refroidir (rendre plus froid), frileux (un gargon frileux = qui craint le froid) ; un frigidaire (apparei! qui produit du froid). 3. La neige tombe. Elle tourbillonne = Ies flocons tombent en tournant, en tournoyant dans Pair. La neige recouvre la terre, efface les chemins, s'entasse devant les maisons, s'amasse Ie long des talus, remplit les fossés. Les flocons descendent du cie', veltigent = tombent en se déplacant d'un cdté et de autre, se posent sur les toits, se plaquent au sol. fe, dépeuplée car 4. La campagne déserte = la campagne semble inhabit on ne voit ni hommes ni bétes, on dit aussi qu'elle est déslée, contraires : peuplée, animée. 5. Les fougéres poudrées de neige = recouvertes de neige fine, poudreuse. 6. Un silence de mort = on n’entend aucun bruit, tout semble mort. planait = s'étendait sur la campagne. Poisecu plane quand il vole les ailes étendues et immobiles. 7. Un bruit amor#i c'est un bruit affaibli, assourdi, contraire : amplité; amortir un bruit c’est le rendre plus faible; amplifier un bruit c'est le rendre plus fort. affaiblir c'est rendre faible; assagir c'est rendre sage. ‘appauvrir c'est rendre pauvre; affermir c'est rendre ferme. 8. La campagne toute blanche = blanchie par la neige. la neige épaisse = 1a couche épaisse de neige, contraire : une couche mines, U1, EXERCICES. 353 1. Compléter se posent, tourhi ee les mots suivants : recouvre, amortit, efface, voltigent, jonnent, remplit. La neige tombe. Sans bruit les flocons ........ comme de légers papillons. Ils -- en Vair pr -+ doucement sur la terre gelée. La neige tombe toujours. Elle Ia campagne d’un épais manteau, ........ les fossés, ........ les chemins et ........ tous les brits. 2, Donner le coutraire des expressions suivantes = un hiver rigoureux, un hiver 3 une couche épaisse, une couche un vent pre, un vent <5 un brait_amorti, un bruit uune campagne déserte, une campogne . un vent glacé, un veat . 3. Affaiblir c'est rendre faible. Compléter sur ce modéle. rendre doux c'est : rendre lourd c'est rendre sain c'est . . rendre sage c'est . rendre mince c'est 3 rendre plat c'est rendre mou e’est .. 5 rendre rond c'est . Dictées 1. La glissade, — On était en plein hiver, un bel hiver jusqu’alors seo et froid, Tl avait fertement neigé et on avait établi de superbes glissades. Tous se lancaicnt, attrapaient la piste ct filaient le long de la pente avec une rapidité de Mléche, Louis Pergaud. 2. En frofneau sur Ia neige, — Ob ! il n'est pas luxueux le tratneau ! Vive la joie | On s'assoit, corde en main, jambe de-ci, jambe dela. En Vite ! Vite ! La casquette s'envole... tant pis ! Les mains s’engour- dissent... tant pis ! Gare, gare | Laissez passer le train express | Bt ainsi assent toute vitesse, grands et petits, garcons et filles G. Renard. 3. Les skieurs. — Au petit jour ils partent, leurs longues ailes de bois effilé sur V'épauie et le double baton dans 1a main, Ils rentrent A midi suants mais joyeux... ou bien ils ne reviennent que |e soir ralentis et muets... Ils ont f-anchi les petites vallées, ils ont vu sous leurs pas diminwer le mont, grandir le paysage. Diapres Colette. 36 Elocution TEXTE : LE BONHOMME DE NEIGE La nuit avant la No@l, 1a neige était tombée, douce et inattendue, en flocons gros et gras jusqu’au matin. Une blancheur subite sauta aux yeux de Pallicter & son réveil, II regerda la fenétre ouverte, et voilé que la branche du noyer, qui d’habitude se découpait si noire sur le ciel, était brillante et blanche de neige. Enthousiasmé, Pallicter sauta du lit et courut & la fenétre. Une bonne froidure le gifla au visage. L’émotion, le bonheur lui coupaient la parole. La neige, la neige partout, Ia blanche et grosse neig Les horizons, les champs, les haies, eau, les arbres, les fermes, les chemins, la route, tout était blanc. Et cette blancheur étouffait tous les bruits et répandait sur le monde un silence @église. Mariette vint regarder a Ia fenstre ct cria, joyeuse, battant des mains : « Altends, je viens jouer avee toi. » Cependant, Pallieter avait déjA commencé & faire un bonhomme de neige. Elle l’aida : il batissait le corps ct elle roulait par la neige une boule qui grossissait toujours. C’était la téte. Unissant leurs efforts, ils euret beaucoup de peine a la hisser sur le corps. Pallieter la eoiffa d'un vieux chapeau d’épouvantail, Ini mit en main un balai, et, du pouce, imprima dans la téte deux yeux, un’nez et des dents. Puis il lui offrit une pipe en terrs. Ils se cachérent derriére un arbre et firent provision de boules de neige... Alors ils se bombardérent l'un l'autre, Les balles sifflaient dans lair, volaient de tous cétés, éclataient contre les arbres... Tout & coup grand fracas de verre brisé... tn earreau vole en eelats. D'aprés F. Timmermans. QUESTIONS. A Vaide du texte et du tablear répondre aux questions suivantes : Que voit Pallieter & son réveil ? Que fait-il aussitdt ? Qu’éproave-t-il ? Comment est Ia eampagne ? Que erie Mariette en regardant a la fenétre ? Que vontils construire ensemble ? Que fait chacun deux ? Quand Ia boule est assez grosse, oit la placent . Que fontils ensuite? 9. Comment terminentils la téte ? 10, Le bonhomme fini, & quoi jouent-ils ? 11, Ce jeu est-il dangereux ? Que va- leur arriver ? Construction de la phrase a 1. Comment se fait I'action. La neige tombe en flocons sorrés. Compléter sur c> modéle. La pluie tombe a . Le chasseur marche Dans la classe les écoliers parient & . Sur Ia grand-ronte les automobiles roulent a 2. Une suite d'actions rapides. Matin de neige. — Enthousiasmé il saute du lit, court A la fenétre et s‘habille rapidement, Trois phrases sur ce modéle, Lécolier le matin, En un instant il (s'habiller, déjeuner, partir). Le chasseur. Unz perdrix s’envole, il (épauler ........ viser ...+...). L'automobiliste. Tres pressé il (sauter . 3. Le bonhomme de neige. — Répondre aux questions n™ 5, 6, 7, 8, 9 du questionnaire de I’élocution, Récitation LA CIGALE ET LA FOURMI La cigale ayant chanté Tout été Se trouva fort dépourvue Quand Ia bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche on de vermisseau. Elle alla erier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui préter Quelque grain pour subsister Jusqu’a la saison nouvelle. ‘« Je vous payerai, Ini dit-elle, Avant Todt, foi d’animal, Intérét et principal. » La fourmi n’est pas préteuse, Gest 1A son moindre défaut. « Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle & cette emprunteuse. — Nuit et jour a tout venant Je chantais ! ne vous déplaise — Vous chantiez, j’en suis fort aise. Eh bien ! dansez’ maintenant La Fontaine, ad 10. — LA BASSE-COUR Vocabulaire TEXTE: UNE BASSE-GOUR LE MATIN Les cogs au plumage Iuisant et doré, s'égosillaient & qui mieux mieux tandis que les dindons lancaient dans Tair leurs gloussements stupides et se promenaient de long en large. Les oies couraient en poussant des Les poules absorbées dans I"éparpillement d'un tas de fumier eaquetai doucement. D’apres F. Fabre. |. ETUDE DES MOTS. 1. La basse-cour = les bitiments et les cours de la ferme oit vivent les volailles, et ces volailles elles-mémes : cogs, poules, canards, oies, dincons, pigeons, pintades, 2. Le plumage = l'ensemble des plumes qui recouvrent le corps d'un oiseau. = qui luit, brille; doré = jaune brillant comme de ’or. Je plumage lustré ‘du coq, contraire : terne, mat. Quelques adjectifs formés de la méme maniére : amusant = qui amuse; effrayant = qui effraie; ravissant = qui ravil; tremblant = qui tremble. 8, Les actions des animaux. 5 coqs s'égosillent = chanteat a plein gosier. les dindons lancent des gloussements = font entendre des cris semblables & ceux de la poule qui appelle ses poussins : < glou ! glow ! glou ! >. Quand tes dindons se proménent ils se pavanent, marchent fitrement en cherchant a se faire admirer; ils font Ia roue = déploient en éventail les plumes de leur queue. Le paon aussi fait la roue, les oies se dandinent = se balancent en marchant d’un c6té sur autre, Les eanards aussi se dandinent en marchant, Jes poules éparpillent = clles grattent ct écartent le fumicr. Elles picorent les vers, caquetfent, gloussent, 4, Des gloussements stupides = qui n’ont aucun sens. les dindons vaniteux = qui se dressent comme pour se faire admirer. un enfant vaniteux est celui qui se vante, contraire : un enfant modeste. les poules absorbées = occuzées & tel’ point que rien d’autre ne les intéresse. 5. Les petits des animaux de la basse-cour. Un petit dindon est un dindonneau; un petit pigeon est un pigeonneau; un petit lapin est un lapereau; le petit de la pintade est un pintadeau; le petit de la chévre est un chevreau; le petit canard est un caneton; le petit de oie est un oison; un petit oiseau est un oisillon. II, EXERCICES. 39 1, Compléter avec les mots suivants : en se dandinant, grattent, picorent, se pavanent, caquettent, glousse, les canetons, Iustré, Dans la basse-cour. Le coq, au plumage .. , lance son cocorico. Les poules . Te fumier, ........ les vers et ........ doucement, Les dindons .......+ en faisant Ia roue, Les canards se dirigent vers la mare ......... Les s+eeeee+ agent et barbotent autour de leur mére, Suivie de ses poussins, 2. Compléter par I'adjectif convenable, Le plumage du 20q brille, il est ... Les beaux jouets ravissent les enfants, ils sont ...... Le clown amuse les spectateurs, il est . Les lions nous ¢ffraient, ils sont . Les phares de lautomobile éblouissent les passants, ils sont . Les tisons enflammés étincellent, ils sont . . 3. Donner Je nom du petit: de Voie, du canard, de Voiseau, du lapin, du pigeon, du dincon, de la pintade, de la poule. Dictées 1. Le repas de la volaille, — Deux fois par jour, la termiére s’avangait dans la basse-cour en eriant : « Eh ! la petite poulaille, accourez, accourez | Voilé le bon grain ! > Alors, quelle précipitation ! Que d’ailes et de pattes en mouvement ! Que de bees tendus, ourerts, criant : « Nous voici, nous tous, les cogs, les poules, les oies, les dindons, les canards, les pigeons |... Répandez le grain pour hous remercier d'avoir avalé tant d’inseetes nuisibles. Diaprés René Bazin, 2. La poule et les poussins. — Cloc | cloc ! c'est Grisette, In mére poule, qui conduit sa covvée. Douze petits poussins, jaunes et ronds, la suivent en trébuchant sur leurs pattes menues. Ils pépient doncemeni cul, cui, cui, Grisette gratte Ia terre, et appelle sa couvée: cloc ! cloc | Les poussins accourent et se disputent le ver qu’elle a trouvé. A. Souché. 8. Le réveil de la basse-cour. — Vers sept heures... les poules étiraient leurs pattes; le coq chantait A plein gosier. Les oies, le bec aplati contre la porte de leur loge, commencaient & caqueter comme shaque matin. Des poussins menus, qui connaissaient Mariotte, se mirent 4 piailler de toutes parts, Ils coururent aprés elle, Ie col allongé, le bee de travers comme si elle venait leur offtir a déjeuner. Jean Rameau,

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