M. BRAULT
Directeur @Ecole @ Application
B, BRAULT
Anstitutrice @’Ecole d’ Application
VOCABULAIRE
ALA
CONSTRUCTION: DE LA
PHRASE
COURS ELEMENTAIRE
Classes de 9° et 10°
SCOLAVOXM. BRAULT
Directeur @’Ecole @’ Application
B. BRAULT
Institutrice d’Ecole d’ Application
DU
VOCABULATRE
ALA
CONSTRUCTION DE LA
PHRASE
COURS ELEMENTAIRE
Classes de 9° et 10°Aor Ciao ee ee ere eee
PENS Shans eyes
SC COR EME OE IUE aC OUT
TABLE DES MATIERES
Pages
La chasse 2
Ala ville .. 6
L’automne 10
Les sports .... 14
inenventysc sa.) 18
La maladie .. 22
Le marché ... - 26
JOY eK: NOEL! lig actos Geir eieeeseny« sve 30
DHiver as «seco e clo te eerie Gates oe ee 34
Va Dasse=COur arr ttee aie ere ore sie
Le petit homme a de bons brodequins, de bonnes guétres, un beau chepeau
avec une belle plume de faisan, Il a aussi un grand carnier et un costume
de yelours avee beaucoup de poches. II met dans sa belle cartouchiére beau-
coup de cartouches, puis il prend son bon fusil,
Voila Je petit homme parti... Le chien, trottant, sautant, flairant, tour-
nant, virant, cherche partout ie long du ruisseau de la valiée, Ils atrivent
sur un petit plateau et 1 le ciien trouve un lapin qui habite dans un
terrier, Il est le plus petit de sa famille mais le plus leste et le plus rusé.
11 a une oreille cassée qui lui tombe sur le bout du nez... Il était blotti au
Ouap ! Ouap ! fait le chien. Le petit homme met le doigt sur la gachette.
Le lapin bondit comme une sauterelle, fait un grand détour dans les
vignes, les champs de topinambours et de mais et rejoint ses fréres au
fond du terrier tandis que le chien cherche encore de l'autre cdté du
plateau, D'aprés Ernest Pérochon.
QUESTIONS.
A aide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes +
1. Oii va le petit homme ? Quel jour et & quel moment ?
2 Quels gibiers chasse-Lil? Quels autres animaux pourrait tuer?
8. Quelles sont les différentes parties de som costume et les différentes
pices de son équipement ?
4. Que fait le chien ?
5. Que trouve-t-il ? Oi est le lapin ?
. Le lapin bondit, Observer le chien. Que fait-il ?
Que fait le chasseur ? Précisez ses actions et son attitude,
2 Que traverse-t-il ? Od se sauve+t-il enfin?
é. Qu’est-ce qui nous le montre ?
sseur ne tue pas le petit lapin. Comment rentrera-til le soir ?
Construction de Ia phrase 5
1, La phrase & deux verbes,
Compléter avec les verbes suivants : flaire, détale, sie, bondit, part,
aboie.
Le chasseur
Le chien
Le livre ..
son chien et .
la piste du ligvre et ..
hors de son gite et ...
pour la chasse.
. furieusement.
A toute vitesse,
2. Les actions et les atfitudes.
Pyrame tombe en arrét, le poil hérissé, Ia queue raide.
Sur ce modéle compléter les phrases suivantes :
Le chasseur part de bon matin, le fusil .. sss Ia cartouchiére
Le chien flaire le sol, te museau
La perdrix s‘envole, les ailes
Le lapin détale & toute vitesse, les pattes .
» la queue ....
y le cou...
cee TS oFeHlle8 eee. eee
3. Le chasseur chasse un lapin.
Répondre aux questions n™ 4, 5, 7, 8, 11, du questionnaire de Vélocution,
Récitation
MILORD A LA CHASSE.
Nous voila dans les champs; parmi les caumes d'or
La rosée en pleurs étincelle;
Elle aura mouillé plus d'une aile
Et plus d'un petit pied. Sais-tu lire, Milord ?
Fouille un peu ces genéts; quelque livre y sommeille,
Le rile en ce moment s'y platt,
Et, grisé par le serpolet,
Plus d’un lapin y met le chapeau’ sur Voreille,
Rien ne sort, Vois un peu sous ce genévrier;
On prétend que la_perdrix rouge
Y vient souvent... La branche bouge,
Un levraut part, Pif ! Paf ! L’entendez-vous crier ?
Test blessé ! Milord ! sus ! sus ! plus vite encore,
On tu le laisses s*échapper
Plus rien ? Ila da le hapy
Lichas, dans le ravin... Peut-étre i le dévor
Frangois Fabié,e 2. — A LA VILLE
Vocabulaire
TEXTE:
UNE RUE ANIMEE,
le long des trottoirs, quel
Des badauds se ras-
les trottoirs... Debout
|. ETUDE DES MOTS.
1, La rue = Ie chemin bordé
Une rue animée = une rue oft circulent heaucoup de piétons et d> voi
tures.
(On dit aussi: une rue passante, contraire : calme; une rue fréquentée,
contraire : une rue déserte,
Un encombrement = un grand rassemblement de voitures qui ne peuvent
irculer.
2,
Une impasse =
Une ruelle = une petit
Elle peut étre : large ou étroite,
4, Un grondement continu = le ronflement des moteurs qui ne s'arréte
jamais. Les voitures roulent = clles cireulent, se déplacent.
ireulation peut étre intense (quand il y a beaucoup de voitures) ou
faible (quand elles sont peu nombrouses)
Les voitures s'arrétent, elles se rangent Ie long des trottoirs, se garent,
stationnent.
‘On dit: un stationnement attorisé = permis, contraire : un stationne-
ment interdit,
5. La eohue = Ia foule nombreuse, Ia multitude.
Ie flot des piétons = Ia foule serrée des
jes badauds = les passants qui flénent, s'arrétent, regardent.
agent régle = dirige Ia circulation des voitures’ et des piétons.
jes plétons se pressent, se hitent, se précipitent dans les magasins.
|. EXERCICES. 7
1, Compléter avee les mots suivants : intense, eneombrée, avancent, sta~
tionnent, circulent, régle..
Je me proméne dans les rues de la vi
De nombreuses automobiles .
lentement car lz rue est ..
toirs. Au centre du carrefour,
circulation.
2. Donner le contraire des expressions suivantes :
Une rue passante, une rue ... une rue encombrée, une rue
} une rue droite, une rue <5 un stationnement auto~
risé, un stationnement ..
3. Compléter sur le modéle
Une petite toar est .
une petite tige est .
une petite prune est
seeot tne petite poutre est ..
une petite lame est
tune petite coupe est
Dictées
rue était brnyante, Les autobus qui revenaient
ent A chaque arrét des employés de banque,
it & pas légers et rapides vers le repas
itre les groupes. Sur le pas des portes,8 Elocution
TEXTE:
PARIS, LA GRANDE VILLE.
Je suis allé a Paris, hop ! hop ! sur mon cheval gris. J’ai monte tout
en haut de la tour Eiffel. 'étais a trois cents métres au-dessus du sol et
Papercevais toute la ville et ses environs.
Je voyais les cheminées des usines et les clochers des églises. Je voyais
ands magasins, les beaux hdtels. Je voyais les gares
it arrivaient les trains venant de toutes les directions. Je voyais la Seine
avec ses ponts et ses bateaux. Je voyais des maisons, des maisons, des
je voyais les places, les boulevards, les
ns comme des fourmis. Et surtout je
«< Suivez bien Jes trottoirs si vous ne voulez pas vous faire écraser ! »
Crest qu’en effet les autobus roulaient, les automobiles roulaient, rou)
i j it d'automobiles ! Je st
les trottoirs mais, aux croisemeats des rues, il n’était pas facile de passer.
‘J'ai traversé quand méme tout Paris en suivant la Seine, Jai p:
bus pour monté
t je suis allé au jardin des plantes. Je suis allé, par le métro, du nord
au sud et de Pest & Pouest.
Crest ainsi que j'ai visité Paris, sans user mes souliers gris.
E. Pérocton.
QUESTIONS.
A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes :
1, Oi est allé le jeune voyageur ? Comment ?
2. Od est-il monté? A quelle hauteur était-il alors ?
3. Quiapercevait-il de 1a?
dans les gares ? sur Ia Seine?
entre les maisons ? dans les rues ?
jen ? Pourquoi ?
10. Qu’
Construction de la phrase
1. Employer un verbe expressif.
Rem
is par un yerbe expressif.
Au carrefour je vois agent. Au carrefour
2. Quand se produit l'action ?
Dés que la nuit tombe les réverbéres s'allument le long des rues.
Sur ce modéle compléter les phrases suivantes,
Dés que l'antobus . les voyageurs
Dés que agent
Das que le feu
3. Promenade & Paris.
Répondre aux questions n™ 6, 7, 8, 9 du questionnaire de l'élocution.
Récitation
VILLE DE FRANCE
et couchée ses pieds,
, engourdie,
La ville maternelle aux doux toits fai
le est 1a, étendue et longue. Sa riviére
en dormant, passe sous ses Jeux ponts;
Les arbres de son mail sont vi
transparent et sang brume,
ruit’ qui monte jusqu’a nous:
Le battoir bat le linge et le marteau lenelume,
Et Yon entend des cris d’enfants, aigres et doux.
Henri de Régnier.10 3, — LAUTOMNE
Vocabulaire
TEXTE:
VOICI L'AUTOMNE.
Le vent souffle dans les bois et fait fournoyer les feuilles mortes. Les
ebataigniers sont déj4 dépoutllés et dressent dans l'air leurs branches nucs.
Voici que tombent les feuilles des hétres. Les bouleaux sont devenas des
arbres d'er. un grand chéne garde encore sa verte couronne. La
matinée est frat vent lager agite le ciel gris et rougit les doigts.
A. France.
I. ETUDE DES MOTS.
1. Le vent souflle, fait tournoyer = Ie vent emporte les feuilles en les
faisant tourner, tourbillonner.
En automne : le vent souf
campagne (eache In campagne
semblont et parfent; les jours di
jaunies, rougies, noircies,
¢ détachent de Ia branche, s'élévent en lair, tour
lonnent, planent, s'abattent sur le sol, jonchent (couvrent) le s
stentassent, craquent sous les pas.
(ont perdu leurs f
ip de feuilles.
qui sont dénudées.
., contraire : une matinée tide.
‘blement, contraire ; un vent violent.
i Léger, un repas copieux.
¢ blessure
une blessure légére,
profond.
je ciel gris = pousse les nuages qui avancent dans le
clair, bleu.
les vertes.
mbre = rester dans la chambre, ne pas scrtir de
la chambre.
Wl, EXERCICES, ctr
1, Compléter avec les mots suivants: arrache, voile, se rassemblent,
planent, tourbillonnent, s’abattent, partent.
C'est Hautomne.
Dés le matin un 6
Le vent violent
~ Ia campagne endormie,
aux arbres leurs feuilles jaunies. Elles ....++
++ dans Tair et .... sur le sol. Les hiron-
pour les pays
le contraire des expressions suivantes :
un elel nuageux, un ciel in vent léger, un vent . .
une matinée fratehe, une n cesses um arbre dépouillé, un
seeccf Une blessure grave, une
blessure .
3. Un arbre \
Donner les adjectifs formés de Ia méme maniere.
un homme qui a un gros ventre est ... 5 un bébé qui a de grosses
Joues est . :
un sentier rempli d’herbe est ..... sess} un mur couvert de mousse
est ..
un homme qui a beaucoup de cheveux est
de 1a barbe est
5 un homme qui a
Dictées
1. Les feuitles tombent. — Das les premiers jours de septembre, une
petite brise fraiche cueille au passage une jolie feuille d'un rouge éclatant.
El irevolte aussi gracieuse qu'un oiseau. Bientét,
1a forét devient rousse puis maigre et noire. Toutes les feuilles s’envolent.
M, Pag
< Demain elles nous quitteront pour les pays ensol
Pierrette. Bon voyage, petites amies ! » A, Souché
‘automne. — Les grands poiriers ont des branches trop
quent. Les pommes rouges, fraiches et luisantes font ployer
les branches jusqu’a terre. Les pruniers portent aussi leur récolte : prunes
noires ou jaunes qui font réver de tartes exquises et de bonnes marmelades
suerées, D’aprés Emile Guillaumin,mm Flocution
TEXTE:
LES FEUILLES MORTES.
branches nues. Voici que tom
devenus des arbres d’or, Seul un grand chéne garde
e, un vent Iéger agite le ciel gris et rougt
Babet et Jeannot vont ramasser les feuil
les qui, du temps qu’elles vi
eaux. Pierre a pris sa hotle; c'est un petit homme. Babet
a pris un sae; c'est une petite femme. Jeannot les suit avec sa brouette.
courant. Ne croyez pas que ces enfants scient
est séricux, il n’est pas triste.
Voila les enfants
Cependant Ie soleil qui monte réchauffe doucement Ia campagne. Des
toits du hameau s’élévent des fumées légeres comme des haleines. Les
enfants savent ce que disent ces fumées. Elles disent que la soupe aux pois
cuit dans la marmite. Encore ure brassée de feuilles mortes et les petits
ouvriers prendront la route du village. La montée est rude. Mais la pensée
de la soupe aux pois soutient leur courage. Poussant et soufflant, ils
arrivent enfin.
Anatole France.
QUESTIONS.
A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes :
1. Que fait le vent ?
Comment voit-on les chataigniers, les bouleaux, les peupliers, le grand
chéne ?
Que font les feuilles ? Comment étaient-elles A la belle saison ?
Comment est le ciel ? Que font les hirondelles ?
Cependant que fait le soleil ?
Od vont les enfants ? Qu’emportent
. Ce travail est-il ennuyeux pour les enfants ?
Que voientils en regardant vers le village?
. Que disent ces fumées ?
10. Tis sont partis en courant. Comment reviennent-ils. Pourquoi ?
pen eae
Construction de la phrase 13
1, Emploi de ladjectif.
Accompagner chaque nom de l'adjectif convenable : grands, légére,
silencieuse, violent, dorées, mortes.
Le vent arrache les feuilles.
Les peupliers ‘aissent tomber leurs fouilles.
Une brume voile la campagne.
2. Deux aetions qui se suivent,
Le vent souffle avec violence et fait tournoyer les feuil
1s mortes.
Quatre phrases sur ce modéle.
pour les pays chauds.
= sur le gazon,
dans son pamer.
+ sur les vitres et os... la campagne.
3. C'est Fautomne,
Répondre aux questions n™ 1, 2, 3, 4, 6 du questionnaire de Mélocution.
Le vendangeur .
La pluie .
Récitation
QUAND L'AUTOMNE EN SAISON REVIENT
Quand automne en saison revient,
Ta forét met sa robe rousse
et les glands tombent sur la mousse
ci dansent en rond les lapins.
Les souris font de grands festins
pendant que les champignons poussent.
la vie est douce, dou
ise est venue du nord,
un jour.
Au logis ! messiours les mulots.
Faites grands feux de bons fagots.
Souris, & votre sow
Entendez-vous le ven!
et grelotte dans les
4 jour?
Samivel.i 4. — LES SPORTS
Vocabulaire
TEXTE :
AVANT LE MATCH
Les fribunes du stade sont JéjA remplies de spectateurs lorsque les
deux équipes, applaudies par le public, pénétrent sur In pelouse. Les
Joueurs s‘alignent sur le terrain, leurs eulottes courtes laissent voir leurs
jambes muselées. Ils saluent puis gagnent leurs places, L’erbitre sifle
et la partie comimence.
I, ETUDE DES MOTS.
Le stade = le terrain de sport.
comprend : ta pelouse, partie herbeuse oit se déroule le jeu; 1a tribune,
Jes spectatei sseyent su: les gradins (sortes de bancs disposts en
Gages); les vestiaires, salles oi les joueurs se déshabillent; la main
courante, barre de bois qui entoure le terrain et sur laquelle s’appuient
les spectateurs.
2. Les jouours s'alignent = ils se placent sur une ligne au milieu du
terrain et saluent les spectateurs,
pendant fa partie : ils courent, se poursuivent, combatient, se. préck
pitent, se disputent le ballon, le frappent du pied, le lancent en V’air,
8, Leurs jambes musclées = qui ont des muscles bien marqués, saillants.
fon dit : des joucurs musclés; des hommes robustes, contraire : chéti
‘vigourenx = qui ont de la vigueur, de la foree, contraire : faibles.
des joueurs adroits, contraire : maladroits.
le joueur qui ne triche pas est un joueur loyal, contraire : déloyal
vectaggileette terminds por sur, (in Andizanat tn. grands. quanti.
a de Ja vigueur est un homme vigoureux.
nalheur est malheurewx, quia de la chance est chanceux.
a peur est peureux, un terrain oit herbe pousse est herbeux.
Les deux équipes.
est ensemble des joueurs qui sont unis dans le jeu, pendant
aque joucur de Véquipe est un équipier.
ss joucurs d'une méme équire sont des partenaires.
de l'autre équipe, de "équipe adverse sont des adversaires.
personne qui dirige Te jeu.
a partie commence, on dit qu'il siffle le coup denvoi.
7. La partie = le match = le jeu.
cile est animée, contraire : calme; passionnante = elle intéresse vivernent
les spectateurs, contraire : ennuyeuse.
‘un sport peut étre violent ou calme, dangereux ou sans danger.
EXERCICES. w
1. Compléter avec les mots suivants: des vestiaires, le coup d’envoi,
la main courante, les gradin.s, pénétrent, courent, applaudissent, se disputent,
lancent, frappent.
Le match de football. Autour du terrain des spectateurs se present
Ie long de , tandis que d’autres sont assis sur
tribune. Les ‘éouipes sortent des ....
Larbitre siffle ......... Les joueurs
acharnement. ls le’... fortement
en V'air. Quand un but est’ marqué les spectateurs,
2. Donner le contraire des expressions suivantes
un homme vigoureux, un homme ......; un sport calme, un sport «
une partie rassionnante, une partie ........; un joueur loyal, un
joueur
un joueur adroit, un joueur ........ ; un homme robuste, un homme
3. L’homme qui a de la vigueur est vigoureux.
Compléter sur ce modéle :
Ie ciel couvert de nuages est .
Bil si seeas
un chemin eouvert de houe est .
est. fi
un terrain of Ion trouve des eailloux est...
heaucoup de vent est ..
Leese trés haut
--} le chemin rempli de pierres
cesses} um gargon rempli d'org
un pays oft il fait
Dictées
1. Une partie de rugby. — Celui qui tient le ballon est 18, penché en
, ses adversaires el ‘ses compagnons penchés eux aussi autour de
‘out d'un coup il court pour jeter la balle. Il est empoigné par le
corps, par la téte, par les jambes, par les picds. Il roule et son
Paul Bourget,
2. Les nageurs. — Quatre gaillards, puissamment musclés, rejettent leur
peignoir et, au coup de tonnerre du pistolet, se préciritent dans l'eau tiéde,
lent vivement entre deux eaux ct réapparaissent dans un bouillonnement
a’écume. Les jambes battent ’eau comme les pales d'une hélice tandis que
les bras ramassent onde avec force, J. de Pierrefeu.
3. Coureur a pied. — Arrivé au st:
je regardai ceux qui m’entouraient,
La plupart étaient, comme moi, habillés au hasard et chaussés d’espadrilles,
mais quelques-uns portaient des souliers 4 pointes... ’étais ahuri par le
mouvement et Ia poussiére... ¢ Les coureurs des cing cents métres juniors,
au départ ! » Quand mon nom fut appelé, je crus que mon ceur s’arrétait.
Etienne Latou:16 Elocution
TEXTE:
JACQUES AU STADE
Crest dimanche, Papa et Jacques (8 ans) assistent au match de football.
Que de voitures ! Que de gens ! Ils ont trouvé & grand-peine deux places
dans la tribune bondée de spectateurs,
Le haut-parleur, d'une voix earouée, annonce Varrivée des équipes.
Aussit6t, les joucurs, en trottinart, pénétrent sur la pelouse. Parmi eux
Jacques'a reconnu son grand corsin Pierre; il agite la main en crian!
« Allez Pierre ! Vas-y Pierre! » — Du calme, dit papa, en le faisant
asseoir & e6té de lui.
Un coup de sifflet retentit, la pertie commence.
Les joueurs courent, sautent, s'arrétent brusquement, frappent fortement
du pied ou de Ia téte, le ballon qui s’éléve en Pair ou roule rapidement sur
le sol. Les voila qui'se préeipitent, se bouseulent, tombent et se relevent
en faisant la pirouette. Jacques rit aux éclats, frappe des mains, encourage
les joueurs : ¢ Allez Pierre ! Vasy Pierre !'>. Papa, pris par le jeu, ne
lui dit plus rien,
Tout & coup une immense clameur emplit le state, Un but est marqué.
Jacques qui n’a rien vu, trépigne de joie et crie de toutes ses forces.
« Pierre a marqué un but, dit papa, bravo ! >.
Mais Jacques se retourne, il ne cegarde plus la partie. Que se passe-tal ?
Un homme portant un grand yanier rempli de petits paquets grevit
lentement tes escaliers de la tribune: c'est le marchand de cacahuties.
« Achéte-moi un sac de cacahueles, s'il te plait, papa! » Papa accepte
avec un sourire. Qu’elles sont bonnes et croustiliantes !
Cependant le match continue, mais Jacques I’a oublié, il mange des
cacahuétes. Maintenant il s’impatiente, regarde papa et ses yeux Pinter-
rogent : « Est-ce bientdt fini? — Oui, nous rentrons. »
QUESTIONS.
A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes :
1. Crest dimanche. Oi: sont Jacques et son papa ?
2, Les spectateurs sont-ils nombreux ?
8. Qu’annonce le haut-parleur ? Que font les joncurs aussitét ?
4, Jacques reconnait son cousin Pierre. Que Iui crie-t-il ?
5, Qu’indique le premier coup de sifflet de Parbitre ?
6. Que font les joueurs ? Montres-les en action.
7. Que fait Jacques, que crie-t-il?
8. Qu’entend-on tout & coup ? Quelle en est la cause ?
9. Comment Jacques manifeste-til sa joie?
10, Qu’apercoit-il dans Vesealier de la tribune? Que demande-Lil A son
papa?
11, Que faitl jusqu’é la fin du match ?
Construction de Ja phrase "
1, Deux actions qui se suivent.
Le match est terminé : quittons nos places et rentroas.
Compléter, sur ce modéle, les phrases suivantes :
La classe est finie et
Le repas est terminé : .
La journée est finie
2. Un coup de siffiet : Ia partie commence.
Quatre phrases sur ce modéle.
A Vécole, Un coup de sifflet : ........
Dans la rue. Un coup de sifflet : ..
Sur le chantier. Un coup de siflet : .
A la gare, Un coup de site
3. Jaeques assiste au match de football.
Répondre aux questions
“1, 8,5, 6, 8 du questionnaire de l’élocution,
Récitation
SKIEUR AU SILLON NACRE
Comme la proue d'un beau navire
Trace un sillage sur les eaux
Les ssis fendent le blanc empire
De lear étrave en bee d’oiseau,
La néige sous les « bois » crisse...
Sur Ia blancheur on glisse,
Ouate épaisse, tapis mat,
Lac de silence aux cent mats,
Fuite sous les sapins, éeroulement de givre,
Blanes envols de cristaux, cet air glacé m'enivre,
Claude Chardon.18 5. — LE VENT
Vocabulaire
‘TEXTE:
VENT D’AUTOMNE
Un vent violent siflait. Il se ruait en mugissant aux ouvertures bgantes.
Tsecousit les volets mal fixés ot arrachait aux arbres leurs derniéres “euilles
mortes, Dans la rue les piétons marchaient vite, emmitouflés et le nez rouge.
De gros nuages couraient dans le ciel.
|. ETUDE DES MOTS.
1. Les actions du vent.
Il se rue = il se précipite, s2 jette contre,
on dit: se ruer sur "ennemi, sur un adversaire,
Il seeoue les volets; arrache les feuilles, les tuiles, fait grineer les
girouettes, soulave la poussiére, déracine les arbres, je visage.
les nuages courent = Ie vent les pousse, les emporte rapidement,
2. Un vent violent = un vent qui souflle avec force, avee violence; un
vent fort, furieux, contraires : faible, Iéger, doux.
le vent peut étre: glacial, “roid, frais, doux,
on dit: une brise légtre, tide, agréable, caressante,
une bise glaciale. Lg bise est un vent violent et froid du nord.
- Queiques mots de Ia famille de vent,
entilateur et l’éventail produisent du vent, un contrevent et un para-
vent protigent du vent, venteux (oi il y a beaucoup de vent).
4, Le vent siffe, il fait entendre un sifflement,
les bruits du vent : verbes et noms.
il ronile, le ronflement du vent; il mugit, le mugissement du veat.
il gronde, le grondement du vent; il hurle, le hurlement du veat.
it aussi: 1a locomotive siffle, le dormeur ronfle, le bout mugit, le
tonnerre gronde, le loup hurle,
ide, chaud,
5. des ouvertures béantes = portes et fenttres grandes ouvertes, que
une plate béante.
des volets mal fixés = mal altachés, mal fermés,
les piétons emmitoufiés = encapuchonnés, chaudement enveloppés,
chaudement vétus,
Te nez rouge = le nez rougi par le vent glacé.
I. EXERCICES. 19
1. Compléter avec les mots suivants : pousse, emporte, souffle, fait grincer,
secoue, souleve, cingle, casse.
- ave violence. Tl. es nuages qui
courent dans Ie eéel. Ti - la girouette et + Violemment les
portes et les fenétres. Il........ les branches des arbres et ......-- la
Poussiére. Il ........ les passants et ........ leur visage.
2. Compléter avec un des mots suivants: venteuses, contrevents,
ventilatcur, éventail.
Pour se rafraichir le visage les dames agitent leur ......... Le vent
sonflle trés souvent sur les plages de océan Atlantique, elles sont .....++++
Pour protéger les fenétres contre le vent on pose des : Le vent
produit par un ......,. refroidit le moteur de Paulomobile.
3. Le vent siffe, jfentends le sifflement du vent.
Compléter sur ce modéle,
La girouette grince, j'entends ........; 1a eloche tinte, j'entend :
raquent, j'entends ........; 'abeille bourdonne, j'entends
entends le chien aboie, jfentends . .
Le feu crépite, jfentends . le chat miaule, j'entends
Le vent. Le vent
Dictées
1, Le vent coiffeur. — Ce matin-la passe le vent coiffeur, celui qui ondule
les biés, boucle Ia fumée des villages et fait A la mare une indéfrisabl
qui ne dure qu'un instant, Cest en automne. Il voit le noyer et s’éerie :
« Oh ! c'est incroyable ce que tu as de pellicules ! »
Prestement et gratuitement, le vent donne & Varbre un maitre coup de
peigne et sur le sol tombe une erépitante pluie de noix.
Dapres L. Bourliaguet.
2. Tempéte. — La tempéte s’est levée et fait trembler les parois de 1a
on comme les vitres d’une fenétre tremblent sous les rafales. Sur la
maison et la grange, le vent s’abat et tourbillonne quelques secondes, violent,
mauvais, avec des bourrasques brusques qui tentent de soulever 1a toiture
ou bien frappent les murs comme des coups de bélier.
Draprés Louis Hémon.
Je linge dans
es, j'agite les robes
. Je brise les tuyaux des cheminées, Je rougis le mez des passants,
je gille leur visage et pique leurs yeux... Mais au printemps, pour me faire
pardonner, je chanterai dans les bois reverdis, et les oiseaux, heureux,
chanteront aussi
Draprés G. Lombardy.ae Elocution
LA COLERE DU VENT
supporterai pas davantage.
Et le vent partit &
tandis que son grand hurlen
les campagnes,
Les gens fermaient vite les portes et les fenétres. Et quand le vent arrivait,
it trouvait fermées les villas, les fermes et les granges.
i. Tl se dépéchait, se déséchait,
Vou, ou, ou, ou...» se répandait dans
Aprés avoir couru pendant des heures sans trouver ni lit ni chambre,
il devint enragé,
« Vous refusez de me recevoir, dit-
jeme vengerai ! »
Sa colére fut extraor:
personne n’en avait j
les campagnes. Les
en criant de tontes ses forces =
re, Sur le monde passa un tel ouragan que
sauvage. Le vent résonnait dans
Enfin le vent entra dans ui of il n’était pas eneore passé.
C’était un vallon coquet et paisible; devant les maisons mille flecrs bien
soignées sentaient aussi bon qu’elles pouvaient,
Aussitdt, tout changea, La cloche s’affola sur le clocher de la vieille église.
Les poules se précipitérent dans le pot les paysans durent rentrer
les bétes dans les étables. Les portes, tres se fermaient précipi-
tamment,
Diaprés André Baruc.
QUESTIONS.
A Taide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes :
Le vent se léve de manvaise humeur. Pourquoi ?
Que font Jes gens & son approche ?
Quels sont les méfaits de Touragan ?
‘Comment était Ie vallon avant le passage du vent ?
Quand il arrive tout change, Que fait Ia cloche ?
. Ol courent les poules ?
Que font les paysans ? Pourquoi ferment-ils les portes et les fexétres ?
eueoeeee
Construction de la phrase an
1, Poussés par le vent, les nuages courent dans le
Compléter sur ce modéle.
Arrachées pat le ve
Compléter sur ce modéle,
Le chasseur. — Il...
La fermiére, — Elle
Le tonnerre, — Un écl
Dans Ia basse-cour. —
«+ la porte du poulailler et
3. Le vent.
Répondre aux questi
* 2, 3, 7, 8 du questionnaire de I’élocution.
Récitation
LE VENT D’AUTOMNE
Ah ! ce grand vent, Pentends-tu pas ?
Lientends-tu pas heurter Ia porte ?
A plein cabas, il nous apporte
Les marrons fous, les feuilles mortes.
Ah! ce grand vent, Pentends-tu pas ?
Ah! ce grand vent, entends-tu pas ?
Lientends-tu pas a Ta fenétre ?
Par Ia moindre fente il pénétre
Et s’enfle et crache comme un chat.
Ah! ce grand vent, Ventends-tu pas ?
JPentends les cris des Iaboureurs,
La terre se fend et se souléve.
Je vois déja le grain
a déja le ble
Voici le temps des laboureurs.
Pierre Menanteau,aa 6. — LA MALADIE
Vocabulaire
TEXTE:
LA VISITE DU DOCTEUR
gestes habiles. Puis il se mit a rédiger une longue ordom
preserivait du repos, des fortifiants et une bonne nourriture. Emile Mosell
1. ETUDE DES MOTS.
1. La visite du docteur = le docteur vient voir le malade.
Je malade eonsulte le médecin = il s'adresse & lui pour connaiire son
état de santé; on dit qi i jonne une consultatior
du coeur, des poumons avec un appareil
qui permet de bien les entendre : le stéthescope.
quand if auseulte, le médecin fait une auscultation.
Hl palpe = il appuie sur les différentes parties du corps pour trouver
of est Ie mal,
Hl examine = il regarde avec attention pour découvrir Ia maladie.
examine la gorge, il examine ‘a peau, il examine la
i #4te le pouls = il compte les battements du cour.
Pour cela il presse légérement P'artére du poignet dans le prolongement
du pouee, fac (Tatez votre pouls.)
Je pouls de homme en borne santé est normal, celui du malade qui a
Dat trop vite).
, on dit : rédiger une lettre, rédiger un devoir.
i rédige = il éc1
3. Une ordonnance = je des remades (des médicaments) que le
docteur erdonne pour guérir le malade.
le docteur prescrit (ordonne) du repos pour hater la convalescence ct
a guérison.
Quand Ia maladie est finie mais que les forces ne sont pas encore revenues
Je malade entre en convalescence, on dit qu'il est convalescent.
4. Une maladie grave = dangereuse, contraire : bénigne.
lorsqu’elle provoque Ia mort, la maladie est mortelle.
Te malade a Ia fiévre, a les mains brélantes (contraire :
les st agité (contraire : paisible), sa respiration
est haletante (contraire : calne).
EXERCICES. 23
suivants : la convalescence, précipité, hale-
sa respiration
- son pouls.
. Pour hater
Sur ce modale compléter les phrases
Quand te docteur ausculte un malade
rgien opére un malade
jonde la eampagne
Quand un speaker présente un specta.
Quand on vérifie une opération on en
contraire des expressions suivant
i , un pouls
‘un sommeil
agité, tin 'sommei
maladie se déclara,
M. Genevoiz,
. Bien | Toussez... respiré
deux, trente-trois. »
Léa compte lentement, comme une écoliére.
« Hum ! fait 'e docteur en prenant le stéthoscope. Respirez de nouveau, »
Léa s’applique 4 bien respirer, le sang lui monte a la téte,
E, Jauffret.
la main pleine ce sable du viel
dans les yeux des enfants,
Mais Germaine n’a pas beaucoup souffert; et
La convalescence est plus douee encore que la santé qu’elle précéde,
A. France.a Elocution
TEXTE:
LA PETITE MALADE
La petite sceur est malade.
lle a été rouge, Elle riait trop. El
On ne savait pas comment Ia calmer. Maman
gaie ! » Mais papa n’était pas trés content. Dai
2 tousser. Le matin le médecin est venu.
devant et par d écoutant. Enfin
bronchite et qu'il fallait faire bien attention parce
trés sérieux. Papa est devenu un peu pale, maman 8‘
Elle faisait des grimaces, poussait des
‘comme un petit oiseau.
ne erie ph ne bouge plus,
le reste couchée toute droite, toute
une toux séche qui devient toute rouge. On voit que
a lui fait trés mal une moue comme si elle voulait
pleurer. On entend its dans sa poitrine, Trott a be
faire des sourires et des signes d’amitié, elle ne le regarde pi
ce petit étre exténué Trott est pris d'une grande angoisse.
Dapris A, Lichtenberger.
QUESTIONS.
A Vaide du texte et du tableau répondre aux questions suivantes :
Le docteur est venu. Pourquoi ?
Comment s-t-il ausculté 1a petite malade ?
Qu’a-til dit aprés son examen ?
. Quel a été le résultat de ses paroles sur papa ? sur maman ? sur Trott 7
Avant sa maladi
montrez-
3. Comment est:
. Souffre-t-elle beaucoup 7 & quoi Ie voyez-vous ?
8. Que fait Trott et qu’éprouve-til ?
la petite Lucette était vive et gaie comme un oiseau,
°
lle maintenant ?
Construction de la phrase 25
1. Le verbe s‘ins
Le docteur sinstal
Au stade. Les spectatcurs s'installent sur les gradins et
‘Au bord de eau. Le pécheur s'install
2. Deux actions qui s'accomplissent lorsqu'une autre est achevée.
Quand le mécecin a fini son examen, il s'assied et ridige une ordonnance.
Compléter sur ee modéle.
A Vécole. Quand Ia cloche a sonné, les écoliers .
‘Au bord de
: et.
Au stade, Quand un joueur a marqué un but, les spectatours .
senior: ob Sentes
a Quand Je picheur a aceroehé Te ver & Vhamegon,
Chez ‘Te “boucher. Quand te boucher a coupé le morceau de viande,
et.
3. La visite du docteur.
Répondre auz qu: du questicnnaire de
et Ala question n° 4 suivante : qu’a-t-il fait quand son cxamen a été terminé ?
Récitation
LE LOUP ET LA CIGOGNE
Les loups mangent gloutonnement.
Un loup done, étant de frairie,
Se pressa, dit-on, tellement,
en pensa perdre la vie :
demeura bien avant au gosier.
De bonheur pour ce
fait signe; elle accourt,
‘opératriee aussit6t en besogne.
Elle retira V'os; puis, pour un si bon tour,
Elle demanda son salaire.
« Votre salaire? dit le loup,
« Vous riez, ma bonne commére !
Quoi ! ce n’est pas encor beaucoup
D'avoir de mon gosier retiré votre cou !
‘Allez, vous étes une ingrate,
Ne tombez jamais sous ma pate, »
La Fontaine.26 7. — LE MARCHE
Vocabulaire
SUR LA PLACE DU MARCHE
les et leurs fruits qu’elles
4talent par terre. Elles gardent au bras les paniers qui renferment leurs
nrées : mottes de beurre, fromages, ceufs. Sous des toiles bariolées, les
s étalages variés. Bientét les ménagéres
s‘approchent hésitantes ou décidées.
I. ETUDE DES MOTS.
1. Le marehé = Ie licu of Yon vend des marchandises,
Quelques mots de la méme fa
Ie marchand, Ia marchandise, marchander (diseuter avant d'acheler,
pour payer moins cher), le marchandage.
2. Les ménagéres étalent = disposent
Yolailles et les legumes.
toler = déployer largement, |
un étalage = lendroit oit sont exposés les objets & vendre, on dil au
un étal.
jen en vue des acheteurs les
dresser un étalage = dispose? les marchandises dans T'étalage.
8. Les denrées = ce qui se vend pour nourrir les hommes ou les ani
Une denrée peut étre fraiche (bonne & consommer) ou au contraire : ava-
les paniers renferment les denrées = conticnnent les denrées.
4. Des toiles bariolées = de couleurs variées, différentes, contraire +
des toiles (@une seule couleur).
les marchands forains = des marchan en marehé
(de foire en foire) pour vendre leurs aussi: des
jes marchands sSden-
ues adjectifs : des marchands p
ts; dps marchands aims)
les adjectifs formés avec in, ou im
incomplet, imbattable, i
pas inflammable),
5. Les ménagéres s'approchest : clles s‘avan
reviennent, titent les volailles, soupésent les fr
discutent, choisissent, s'informeat des prix, se décident en! :
‘des ménagéres hésitantes = qui n’osent pas se décider, contraire :
décidées.
Ul. EXERCICES. 27
dressent, se décident, exposent, 5"
‘Au marché, Les marchand:
6 pene
Les’ ménagexes
les poisons. El + des prix et enfin
2. Donner Ie contraire des expressions
‘une mnag wate, une ménag
8. Compléter les phrases suivantes ;
qui ne peut étre vendue est
1m ne peut battre est
wrest pas correct est ..
‘on ne peut pardonner est ...
un mets que Pon ne peut manger est .
un liquide qui ne s’enflamme pas est ..
Dictées
1, Le marché, — Le mai
posés en trois rangées, A di
les fruits, au milieu les coufs,
exposé:
denrées,
1 se tenait le jeudi. Les étalages étaient dis-
en descendant, on voyait les légumes et
rromages et Ie beurre, et & gauche étaient
's canards et les oles. ("était 1a réunion de toutes les
CheL. Philippe.
Marché normand. — Les femmes, ayant posé & leurs pieds leurs grands
it tiré leurs volailles qui gisaient par terre, liées par les
il effaré, la eréte écarlate.
Elles écoutaient les propo:
dant au rabais proposé 1
dit maitre Anthime, Je vous le donne >,
‘enaient leur prix, ou bien, se décl-
ignait lentoment : « Crest
Guy de Maupassant.
se trouve prise de partout
par un marché immense, animé, bruyant... Les oranges, les grenades, les
coings dorés, les
s péches, les figues
leurs paniers, a eété des légumes en sacs... A la poissonnerie, les angi
les truites mélent leurs écailles Iuisantes.
A. Daudet.28 Elocution
TEXTE:
LE MARCHE
Un jeune gargon accompagne ses grands-parents qui vont vendre leurs
denrées au marché de ta ville.
Nous débouchames sur la place du marché ot déj& quelques voitures
se trouvaient alignées. Sans bruit, les maratchers disposaient leurs légumes
sur le trottoir; les étaiages regorgeaient de fruits bien entassés, de légumes,
de poissons de toutes espéces, de denrées nombreuses et variées. Les forains
avaient ouvert leurs camions ct sorti leurs marchandises : étoffes bariol
boltes de chaussures, vétements de toutes formes, ustensiles divers. Ils les
suspendaient a des cordes tendues sous leurs tentes, ou les empilaient avec
soin sur des tables ,
Des volets claquérent contre les murs, un rideau de fer se leva, Huit
heures sonnérent 4 V’horloge de la cathédrale toute proche. Déja, quelques
femmes, un filet sous le bras, passaiont le long des étalages. Elles s'arrétaient,
examinaient longuement les primers, sentaient un fruit, soupesaient une
hotte de poireaux puis repartaient.
Tout-d-coup Ia cloche du marché tinta.
Une vraie sortie d’école : des groupes qui se forment, des appels, des
rires, des discussions. Et, par-dessus tout cela , un bruit continu de balances.
Je’ me réfugiai derriére ma grand-mére; ‘elle criait, elle riait méme,
et, air avenant, tendait une poignée de poires ou de reine-claude :
“— Mais goiitez-les, gotitez-les dene, puisque je vous le dis !
Servait-elle un client, elle guettait’ dans 1a foule le prochain acheteur,
Vappelait, lui demandait des nouvelles de sa famille.
— Mais tu connais tout le monde, Ini dis-je.
— Pense done, répondit-elle avec’ une sorte de flerté, depuis trente ans
que je viens. D’aprés Marcel Arland.
QUESTIONS.
A Paide du texte ct du tableau répondre aux questions suivantes :
1, Oi arrivent le jeune gargon et ses grands-parents ?
2. Que font les maratchers ?
3, De quelles denrées regorgent les étalages ?
4. Quelles marchandises les fora.ns suspendent-ils ? et quelles marchan-
dises empilent-ils ?
La ville s*éveille. Qu’est-ce qui ind
Que font les ménagéres ?
Qu’annonce le tintement de la cloche ?
Le marehé s'anime. Que voit-on ? qu'entend-on ?
Que fait Ia grand-mére pour attirer les clients ? Que fait-elle tout en
servant un elient ?
10, Pourquoi peut-elle appeler tant de gens ?
jue?
penan
Construction de la phrase 29
1, L'numération.
Les étalages regorgeaient de fruits bien entassés, de legumes, de poissons
de toutes espaces, de denrées nombreuses et variées.
Sur ce modéle compléter par une énumération.
‘Au marché, maman achéte des so dt :
Assis & sa table, Pécolier sort de son sac ses (86 tears ve
Dans la vitrine du marchand de jouets nous admirions les
2. Lemploi de ot
Nous débouchames sur la place du marché ot dé;
se trouvaient alignées.
Quatre phrases & compléter.
Nous suivons les trottoirs of .
Nous entrons dans a classe od
Il s’approche de le cheminée ot .
Les voyageurs désouchent sur le quai ott ..
quelques voitures
3. Au marché,
Répondre aux questions n*
. 3, 4, 6, du questionnaire de lélocution.
Récitation
LE MARCHE
Sur Ia petite place, au lever de Paurore,
Le marché rit, joyeux, brayant, multicolore,
Péle-néle étalant sur des tréieaux boiteux
Ses fromages, ses fruits, son miel, ses paniers ¢’eeufs,
Et, sur Ia calle oft court une eau toujours nouvelle,
Ses poissons d'argent clair qu'une pre odeur révéle.
Mylene, sa petite Alidé par la main,
Dans 1a foule se fraie avec peine un chemin,
Srattarde & chaque étal, va, vient, revient, s‘arréic,
Aux appels trop pressants parfois tourne la téte,
Soupése quelque fruit, marchande les primeurs
Ou s'éloigne au milieu dinsolentes elameurs.
Albert Samain.30 8. — JOYEUX NOEL!
Vocabulaire
TEXTE :
LE BEAU SAPIN.
Le soir venu le sapin trénait au milieu du salon, Il resplendissalt sous
la lumiére des bougies mulficoferes plantées dans de minuseules chandeliers
fixés a ses branches,
Il était garni de boules scintillantes aux couleurs de jade et de menus
bibelots de verre brillaient sous les aiguilles pailletées de givre. C’é
un spectacle féerique. Enid Blytor.
1. ETUDE DES MOTS.
1. Le sapin trénait = il était placé bien en vue, comme sur un trdne,
il brillait d'un vif éclat
resplendissant (adjectif)
par les bougies, leur lumitre a des
les étoiles seintillent = leur vive lumiére tremble, elles
des bibelots brillaient = jetaient une vive lumiére; ils étaient brillants.
2. Quelques mots de Ia famille de lumiére.
‘ailumer, illuminer {illuminer un monument = I’éclairer vivement), les
luminations (grandes lumiéres utilisées dans les rues pour les fétes),
luming (tres éclairé, contraires : sombre, obscur), une Iueur (lumiére vue
le loin et affaiblie), une allumette, lumineux (qui répand de la lumiéze).
orné, décoré, paré, contraire : nu.
icolores = de plusieurs
Ys de verre = petits objets de verre.
les aiguilles pailletées de givre = ornées de petits morceaux de matiére
brillante comme le givre (paillettes de glace qui s’accrochent aux arbres).
des guirlandes argentées, dorées = des cordons portant des papiers
brillants
des serpentins = bandes étroites de papier coloré que l'on déroule pour
décorer Ie sapin.
4, des chandeliers = les supports des bougies
des chandeliers minuseules = trés petits.
on dit: un animal minuscule : le roitelet est un minuscule oiseau.
contraire : un animal énorme, gigantesque : l'éléphant est un
animal gigantesque (qui a une taille de géant).
une lettre minuscule, contraire: une lettre majuscule.
5. Un spectacle féerique = un spectacle merveilleux comme dans les
contes de fées.
EXERCICES. 31
1. Compléter avee l'un des mots suivants: une Iueur, lumineuses,
illuminent, des illuminations.
Pour Nobl, des.
de Ia ville,
Les phares de lautomobile projettent sur Ia route deux grandes
bandes.
A son coucher, le soleil laisse dans Je ciel une. <++ Fougeatre.
Chaque soir, les projecteurs............ les monuments.
éclairent violemment les rues et les places
2, Donner le contraire des expressions suivantes
un sapin paré, un sapin ..
lettre.
un animal minuscule, un animal...
; une lettre minuscule, une
::} une me illuminée, une
3. Compléter avec les mots suivants : scintillantes, merveilleux, accro-
chons, resplendit, suspendons, des serpentins, des guiriandes.
Notre sapin de Noél. — Nous enroulons des. sesee de toutes les
couleurs et des dorées. Nous. + Jans les branches
des bougies multicolores, des boules: des étoiles argentées.
Nous. «++ des jouets, des bibelots, des paquets de bonbons. Nous
allumons les bougiss et notre sapin.....-....-. de mille feux. C’est un
spectac| cana
Dictées
1. Lterbre de Nogl, — Au milieu de la soirée, Iarbre de Noé!, dans
un angle du salon, est illuming. Il est si haut que 1’étoile qui le surmonte
semble aecrochée su plafond, De son sommet ruissellent des serpentins,
des bougies, des lanternes, des jeux de toutes sortes, cent jouets dont
“éclat jelte des lumidres dans les yeux des enfants.
Diapres G. de la Rigaudie.
2, Joyeux Noa! ! — Maria la cuisiniére était fort occupte & confectionner
des gateaux... Des sacs de bonbons, des sueres de pommes, et des boites
remplies de papillotes attendaient sur les étagéres du salon. On apercevait
un pen partout des paquets enrubannés de faveurs rouges et vertes ou
ficelés de liens dcr et argent. Nodl allait venir... Ah! que T'on était
heureux. Enid Blyton.
3, No#l ! — Le sapin solennel rayonne de Iumitre et de friandises. Et
4 In portée de Joamy il y a tant et tant de paquets mystérieusement
enveloppés, qu’il ne peut eFoire que tout cela est pour lui. Ses petits doigts
impatients défont les noruds, arrachent les papiers. A chaque découverte,
ly a un nouveau eri de joie et de surprise. d'aprés A. Lichtenberger.82 Hlocution
TEXTE:
CONTE DE NOEL.
Il faisait nuit... Le vent soufflait... Il avait neigé, la terre était blanche
et on ne reconnaissait plus les chemins.
Or, dans Ia forét, un vieillard s’avangait lentement, s'appuyant pesamment
sur un biton, marchant tout penché vers Ia terre, enveloppé d'un grand
manteau gris,
Tout a coup les cloches se mirent & sonner de toutes leurs forees :
« Ding, dong! ding, dong ! » Et voici que le bonhomme, écoutant la
musique des cloches, s’était redrassé et avait Iaissé tomber son capuchon
gris! Ce n’était plus le viewx bonhomme penché vers la terre ! Il etait
vélu d'une robe rouge feu garnie de fourrures blanches et il portait une
hotte pleine & déborder de merveilleux joujoux !
Le pauvre vieux perdu dans Ia neige et In forét, e’était le pére Nodl !
Le pére Noél que les enfants attendaient cette nuit dans les riches et
pauyres demeures, Comme il était beau avec sa robe couleur de feu et
sa longue barbe blanche ! C'est alors que, vidant sa hotte au pied d'un
petit sapin, il commenga de suspendre A ses branches les plus beaux
Joujoux. Il’acerocha des poupées, des voitures, des ours, des alles, des
toupies, des tambours, des bonbons, des oranges et des fruits d’o> et
argent. Il y suspendit des étoiles cucillies en passant dans le pays du
ciel et des bougies roses et bleuss qu'il alluma & un rayon de lune.
Dans la forét sombre le sapin brilla de mille lumiéres. Le pére Noél
Je xegarda, sourt, puis, remeltant son eapuchon gris, ’enfonga dans la
nuit
‘Le sapin brillait toujours, et, de tous les chemins venaient, en dansant
des rondes, les enfants pour cucillir les joujoux pendus A ses branches.
Et depuis cette nuit-la, chaque année, ie pére No#l accroche les jouets
de sa hotte aux branches, saupoudrées de neige, des petits sapins.
@aprés J. Langlet.
QUESTIONS.
A Paide du texte et du fableas répondre aux questions suivantes :
Cest la nuit. Quel temps fail-il ?
Qui voit-on apparaitre dans la forét ?
Qu’entend-on tout-A-coup ?
Que fait alors le honhomme ?
Que porte-t-il sur son dos ?
Qui estil?
II varréte au pied d’un petit sapin, Enumérer la suite de ses actions.
. Lorsqu’il a terminé que fait ?
9, Comment est le sapin ?
10. De tous les chemins les enfants viennent vers lui. Comment ? Pourquoi ?
11, Que fait chaque année le pérz No#l depuis cette nuit-la ?
Construction de la phrase 38
1, Comment se fait l'action.
Nous regardons aotre sapin avee admiration.
Compléter sur ce modéle avee les expressions suivantes : avec tendresse,
avee entrain, avec impatience, avee force.
Dans la cour les enfants jouent, :
Les enfants attendent. + le jour des étrennes.
Chaque matin enfant embrasse sa maman
Le joueur de football frappe le ballon.
2. Comment sont placés les objet:
Des saes de bonbons, des sucres de pommes et des boites remplies de
papillotes attendaient sur les étagéres du salon.
Dans les vitrines. Des.. des.. et des.. s’entassaient dans les vitrines.
Le sapin de Nodl. Des. Jaccrochaient aux branches du sapin.
Chez I'épicier. Des........ s'alignaient.
Dans le jardin. Des........ pendaient........
3. Le pare Nol orne le sapin.
Répondre aux questions n° 5, 6, 7, 8, 9 du questionnaire de ’élocution.
Récitation
LE BONHOMME NOEL.
‘Tout prés de Pétang qui refléte
Les peupliers, au vent courbés,
Fai vu passer, oh ! quelle féte !
Le bonhomme cher aux bébés.
Per les sentiers, sous la feuillée,
Il s’en allait a petits pas,
‘Tout joyeux, la mine éveillée,
Ccmme s’en vont les grands-papas.
Sur sa pauvre échine votée,
Ses deux coudes dans les genoux,
Il portait toute une hottée
De galettes et de joujous.
— « Bonhomme, oit vas-tu ? m'éeriai
— ¢ Les innocents sont mes ami
Je leur porte & travers la neige,
Les joujoux qu’on leur a promis. »
Clovis Hugues.at
/HIVER
Vocabulaire
TEXTE:
UN RUDE HIVER
Un vent Gpre s’était levé, faisant tourbillonner Ia neige qui tombai
toujours, La campagne déserte était toute blanche. Les fougéres poudrées
de neige penchaient vers la terre. Un silence de mort planait sur Ia terre
désolée et l'on n’entendait méme pas le bruit des pas de ma mére, amorti
par Ia neige épaisse,
Diaprés Eugene Le Rov.
1, ETUDE DES MOTS.
1. Un rude hiver = un hiver tris froid, glacial, rigoureux.
contraires : un hiver doux, elément.
Un vent @pre = un vent violert et glacé, mordant (qui mord la cheir).
contraires : un vent léger, douz, caressant (qui caresse le visage).
2. Le freid, quelques mots de ‘a méme famille.
froidir, refroidir (rendre plus froid), frileux (un gargon frileux = qui
craint le froid) ; un frigidaire (apparei! qui produit du froid).
3. La neige tombe. Elle tourbillonne = Ies flocons tombent en tournant,
en tournoyant dans Pair.
La neige recouvre la terre, efface les chemins, s'entasse devant les
maisons, s'amasse Ie long des talus, remplit les fossés.
Les flocons descendent du cie', veltigent = tombent en se déplacant
d'un cdté et de autre, se posent sur les toits, se plaquent au sol.
fe, dépeuplée car
4. La campagne déserte = la campagne semble inhabit
on ne voit ni hommes ni bétes,
on dit aussi qu'elle est déslée, contraires : peuplée, animée.
5. Les fougéres poudrées de neige = recouvertes de neige fine, poudreuse.
6. Un silence de mort = on n’entend aucun bruit, tout semble mort.
planait = s'étendait sur la campagne.
Poisecu plane quand il vole les ailes étendues et immobiles.
7. Un bruit amor#i c'est un bruit affaibli, assourdi, contraire : amplité;
amortir un bruit c’est le rendre plus faible; amplifier un bruit c'est le rendre
plus fort.
affaiblir c'est rendre faible; assagir c'est rendre sage.
‘appauvrir c'est rendre pauvre; affermir c'est rendre ferme.
8. La campagne toute blanche = blanchie par la neige.
la neige épaisse = 1a couche épaisse de neige, contraire : une couche
mines,
U1, EXERCICES. 353
1. Compléter
se posent, tourhi
ee les mots suivants : recouvre, amortit, efface, voltigent,
jonnent, remplit.
La neige tombe. Sans bruit les flocons ........ comme de légers papillons.
Ils -- en Vair pr -+ doucement sur la terre gelée. La neige
tombe toujours. Elle Ia campagne d’un épais manteau, ........
les fossés, ........ les chemins et ........ tous les brits.
2, Donner le coutraire des expressions suivantes =
un hiver rigoureux, un hiver 3 une couche épaisse, une
couche un vent pre, un vent <5 un brait_amorti,
un bruit uune campagne déserte, une campogne . un
vent glacé, un veat .
3. Affaiblir c'est rendre faible.
Compléter sur ce modéle.
rendre doux c'est : rendre lourd c'est
rendre sain c'est . . rendre sage c'est .
rendre mince c'est 3 rendre plat c'est
rendre mou e’est .. 5 rendre rond c'est .
Dictées
1. La glissade, — On était en plein hiver, un bel hiver jusqu’alors seo
et froid, Tl avait fertement neigé et on avait établi de superbes glissades.
Tous se lancaicnt, attrapaient la piste ct filaient le long de la pente avec
une rapidité de Mléche,
Louis Pergaud.
2. En frofneau sur Ia neige, — Ob ! il n'est pas luxueux le tratneau !
Vive la joie | On s'assoit, corde en main, jambe de-ci, jambe dela. En
Vite ! Vite ! La casquette s'envole... tant pis ! Les mains s’engour-
dissent... tant pis ! Gare, gare | Laissez passer le train express | Bt ainsi
assent toute vitesse, grands et petits, garcons et filles
G. Renard.
3. Les skieurs. — Au petit jour ils partent, leurs longues ailes de bois
effilé sur V'épauie et le double baton dans 1a main, Ils rentrent A midi
suants mais joyeux... ou bien ils ne reviennent que |e soir ralentis et
muets... Ils ont f-anchi les petites vallées, ils ont vu sous leurs pas
diminwer le mont, grandir le paysage.
Diapres Colette.36 Elocution
TEXTE :
LE BONHOMME DE NEIGE
La nuit avant la No@l, 1a neige était tombée, douce et inattendue, en
flocons gros et gras jusqu’au matin.
Une blancheur subite sauta aux yeux de Pallicter & son réveil, II regerda
la fenétre ouverte, et voilé que la branche du noyer, qui d’habitude se
découpait si noire sur le ciel, était brillante et blanche de neige.
Enthousiasmé, Pallicter sauta du lit et courut & la fenétre. Une bonne
froidure le gifla au visage. L’émotion, le bonheur lui coupaient la parole.
La neige, la neige partout, Ia blanche et grosse neig
Les horizons, les champs, les haies, eau, les arbres, les fermes, les
chemins, la route, tout était blanc. Et cette blancheur étouffait tous les
bruits et répandait sur le monde un silence @église.
Mariette vint regarder a Ia fenstre ct cria, joyeuse, battant des mains :
« Altends, je viens jouer avee toi. »
Cependant, Pallieter avait déjA commencé & faire un bonhomme de
neige. Elle l’aida : il batissait le corps ct elle roulait par la neige une boule
qui grossissait toujours. C’était la téte.
Unissant leurs efforts, ils euret beaucoup de peine a la hisser sur le
corps. Pallieter la eoiffa d'un vieux chapeau d’épouvantail, Ini mit en main
un balai, et, du pouce, imprima dans la téte deux yeux, un’nez et des dents.
Puis il lui offrit une pipe en terrs.
Ils se cachérent derriére un arbre et firent provision de boules de neige...
Alors ils se bombardérent l'un l'autre, Les balles sifflaient dans lair, volaient
de tous cétés, éclataient contre les arbres... Tout & coup grand fracas de
verre brisé... tn earreau vole en eelats. D'aprés F. Timmermans.
QUESTIONS.
A Vaide du texte et du tablear répondre aux questions suivantes :
Que voit Pallieter & son réveil ?
Que fait-il aussitdt ? Qu’éproave-t-il ?
Comment est Ia eampagne ?
Que erie Mariette en regardant a la fenétre ?
Que vontils construire ensemble ?
Que fait chacun deux ?
Quand Ia boule est assez grosse, oit la placent
. Que fontils ensuite?
9. Comment terminentils la téte ?
10, Le bonhomme fini, & quoi jouent-ils ?
11, Ce jeu est-il dangereux ? Que va-
leur arriver ?
Construction de la phrase a
1. Comment se fait I'action.
La neige tombe en flocons sorrés.
Compléter sur c> modéle.
La pluie tombe a .
Le chasseur marche
Dans la classe les écoliers parient & .
Sur Ia grand-ronte les automobiles roulent a
2. Une suite d'actions rapides.
Matin de neige. — Enthousiasmé il saute du lit, court A la fenétre et
s‘habille rapidement,
Trois phrases sur ce modéle,
Lécolier le matin, En un instant il (s'habiller, déjeuner, partir).
Le chasseur. Unz perdrix s’envole, il (épauler ........ viser ...+...).
L'automobiliste. Tres pressé il (sauter .
3. Le bonhomme de neige. — Répondre aux questions n™ 5, 6, 7, 8, 9 du
questionnaire de I’élocution,
Récitation
LA CIGALE ET LA FOURMI
La cigale ayant chanté
Tout été
Se trouva fort dépourvue
Quand Ia bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche on de vermisseau.
Elle alla erier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui préter
Quelque grain pour subsister
Jusqu’a la saison nouvelle.
‘« Je vous payerai, Ini dit-elle,
Avant Todt, foi d’animal,
Intérét et principal. »
La fourmi n’est pas préteuse,
Gest 1A son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle & cette emprunteuse.
— Nuit et jour a tout venant
Je chantais ! ne vous déplaise
— Vous chantiez, j’en suis fort aise.
Eh bien ! dansez’ maintenant
La Fontaine,ad 10. — LA BASSE-COUR
Vocabulaire
TEXTE:
UNE BASSE-GOUR LE MATIN
Les cogs au plumage Iuisant et doré, s'égosillaient & qui mieux mieux
tandis que les dindons lancaient dans Tair leurs gloussements stupides et
se promenaient de long en large. Les oies couraient en poussant des
Les poules absorbées dans I"éparpillement d'un tas de fumier eaquetai
doucement. D’apres F. Fabre.
|. ETUDE DES MOTS.
1. La basse-cour = les bitiments et les cours de la ferme oit vivent les
volailles, et ces volailles elles-mémes : cogs, poules, canards, oies, dincons,
pigeons, pintades,
2. Le plumage = l'ensemble des plumes qui recouvrent le corps d'un
oiseau.
= qui luit, brille; doré = jaune brillant comme de ’or.
Je plumage lustré ‘du coq, contraire : terne, mat.
Quelques adjectifs formés de la méme maniére : amusant = qui amuse;
effrayant = qui effraie; ravissant = qui ravil; tremblant = qui tremble.
8, Les actions des animaux.
5 coqs s'égosillent = chanteat a plein gosier.
les dindons lancent des gloussements = font entendre des cris semblables
& ceux de la poule qui appelle ses poussins : < glou ! glow ! glou ! >.
Quand tes dindons se proménent ils se pavanent, marchent fitrement en
cherchant a se faire admirer; ils font Ia roue = déploient en éventail les
plumes de leur queue. Le paon aussi fait la roue,
les oies se dandinent = se balancent en marchant d’un c6té sur autre,
Les eanards aussi se dandinent en marchant,
Jes poules éparpillent = clles grattent ct écartent le fumicr.
Elles picorent les vers, caquetfent, gloussent,
4, Des gloussements stupides = qui n’ont aucun sens.
les dindons vaniteux = qui se dressent comme pour se faire admirer.
un enfant vaniteux est celui qui se vante, contraire : un enfant modeste.
les poules absorbées = occuzées & tel’ point que rien d’autre ne les
intéresse.
5. Les petits des animaux de la basse-cour.
Un petit dindon est un dindonneau; un petit pigeon est un pigeonneau;
un petit lapin est un lapereau; le petit de la pintade est un pintadeau;
le petit de la chévre est un chevreau; le petit canard est un caneton; le
petit de oie est un oison; un petit oiseau est un oisillon.
II, EXERCICES. 39
1, Compléter avec les mots suivants : en se dandinant, grattent, picorent,
se pavanent, caquettent, glousse, les canetons, Iustré,
Dans la basse-cour.
Le coq, au plumage .. , lance son cocorico. Les poules .
Te fumier, ........ les vers et ........ doucement, Les dindons .......+
en faisant Ia roue, Les canards se dirigent vers la mare ......... Les
s+eeeee+ agent et barbotent autour de leur mére, Suivie de ses poussins,
2. Compléter par I'adjectif convenable,
Le plumage du 20q brille, il est ...
Les beaux jouets ravissent les enfants, ils sont ......
Le clown amuse les spectateurs, il est .
Les lions nous ¢ffraient, ils sont .
Les phares de lautomobile éblouissent les passants, ils sont .
Les tisons enflammés étincellent, ils sont . .
3. Donner Je nom du petit: de Voie, du canard, de Voiseau, du lapin,
du pigeon, du dincon, de la pintade, de la poule.
Dictées
1. Le repas de la volaille, — Deux fois par jour, la termiére s’avangait
dans la basse-cour en eriant : « Eh ! la petite poulaille, accourez, accourez |
Voilé le bon grain ! >
Alors, quelle précipitation ! Que d’ailes et de pattes en mouvement ! Que
de bees tendus, ourerts, criant : « Nous voici, nous tous, les cogs, les poules,
les oies, les dindons, les canards, les pigeons |... Répandez le grain pour
hous remercier d'avoir avalé tant d’inseetes nuisibles. Diaprés René Bazin,
2. La poule et les poussins. — Cloc | cloc ! c'est Grisette, In mére poule,
qui conduit sa covvée. Douze petits poussins, jaunes et ronds, la suivent
en trébuchant sur leurs pattes menues. Ils pépient doncemeni cul,
cui, cui, Grisette gratte Ia terre, et appelle sa couvée: cloc ! cloc | Les
poussins accourent et se disputent le ver qu’elle a trouvé. A. Souché.
8. Le réveil de la basse-cour. — Vers sept heures... les poules étiraient
leurs pattes; le coq chantait A plein gosier. Les oies, le bec aplati contre
la porte de leur loge, commencaient & caqueter comme shaque matin. Des
poussins menus, qui connaissaient Mariotte, se mirent 4 piailler de toutes
parts, Ils coururent aprés elle, Ie col allongé, le bee de travers comme si
elle venait leur offtir a déjeuner. Jean Rameau,