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Table des matiéres so? jon generale 3 | - Domaine et definition .. 3 y-le particul arisme du droit des affaires... 4 A\- Le droit des affaires et les nécessités de ee . 4 B- Le droit des affaires ct les besoins de Yentreprise... 5 a- La rapidité, 8 b- Le crédit.. 6 III - Lévolution historique du droit des affaires... 6 A- Liantiquité.. 6 B - Le moyen age... 7 C-Du XVle siécle au code de commerce. 7 D - La codification... 8 IV - Les sources du droit des affaires 9 ‘A - Les Sources internes -- 9 a-Laloi. 9 b - Les usages commerciaux 10 1 - Les Usages de fait 10 - Les Usages de droit 11 La jurispradence~ rT q- La doctrine nT B - Les sources Jnternationales: 12 rnationaux. 12 a Les traités inte “yes traités bilatéraux. multilatéraux... 2 - Les traités 273 ‘Scanné avec CamScanner helhackat fon de la vie Geonomique.. 4 5. b- Les usages inte 7 V- Délimitauion de l'étude, a PREMIERE PARTIE a TECHNIQUES JURIDIQUES D'ENGAGEMENT S| TITREL | Ll NGAGEMENTS FORME! PAR CONTRAT CHAPITRE I - C tions des contra Section I - Classification traditionnelle des contrats §1- Contrats synallagmatiques et contrats unilatéraur.. n | 1- Contenu de la distinction. n IL- Portée de la distinction u §2- Contrats 4 titre onéreux et contrats A titre gratuit a 1-Contenu de la distinetior B IL- Portée de la distinction % § 3 - Contrats commutatifs et contrats aléatoires. a 1-Contenu de la distinction... % Il - Portée de la distinction. a § 4 - Contrats nommés et contrats innom B 1- Contenu de la distinction . 2B IL- Portée de la distinction. a) §5-Contrats consensuels, réels et solennels % Section II - Classifications plus récentes a | §1- Contrats de gré i gré et contrats d'adhésion. | 1 Contenu de la distinction § 2- Contrats j ; | 1. Contender t contrats successifs.. a distinction I1- Portée de yn ‘Scanné avec CamScanner «¢ 5 -Contrats individuels et contrats collectifs g3-€ | - La formation des contrats APITRE = section 1- Conditions de formation des contrats a ous - Section I- Les conditions de fond 8 7 g 1 -Lacapasité de comtractan. . 28 1. La vification dela capacité du cocontractan. e Y-la verification de la capacité du Mandataire...., g2-le consentement des parties ..,, ‘expression du consentement, 1 - Lexpression es ) A -La structure du consentement san. an a- Lioffre . 3 - Llacceptation .. b- Liaccept 33 B - La formation du consentement... 33 a Rencontre immédiate des volonté 3 1 - Intervention d'un représentant 33 2- Discordance entre volonté interne et volonté exprimée b- Rencontre différée des volonté: 1 - Lintérét du débat 2-La solution du débat. 35 I] - Liintégrité du consentement.. 36 A-Lerreur a- Les principaux cas d'erreur... 1 - Llerreur obstacle 2- Lerreur indifférente . 37 3 - Verreur nullité 37 b - Les conséquences de l'erreur, vice du consentement... 37 B - Le dol....... ees et a- Les conditions du dol, vice du consentement 39 b- Les effets du dol, vice du consentement.. 40 275 ‘Scanné avec CamScanner hep moheeerr >' C- La violence « D-Lalésion.. § 3 - Liobjet. 42 b- La détermination de Ia quoti B- La possibilité de lobjet C - La licéité de l'objet. §4-La cause A- La notion de cause a La cause de obligation b- La cause du contrat B - Les conditions de la cause a- Llexistence de la cause.. 1 - Dans les contrats unilatéraux 2- Dans les contrats a titre gratui 3- Dans les contrats synallagmatiques... b - La licéité de la cause. Sous - Section II - Conditions de fond .. 45 § 1- Les contrats réels 46 § 2- Les contrats solennels 46 A-- Llexigence d'un acre authentique... 46 B- L'exigence d'un simple écrit. 47 Section II - Sanction des conditions de formation du Contrat.. 47 §1-La notion de nullit 47 A- Distinction de la nullité des notions Voisines, a- Distinction de la nullité et de la Résolution,, b - Distinction de la nullité et de Tinopposabilité de nullité. B - Distinction entre les deux types 276 ‘Scanné avec CamScanner GE awfecles Mn P°MISnnwr a La nullité dire absolui b - La nullité relative ou re 48 § 2- Le régime des nullité 48 - ae ‘A- Les conditions de la nullit 48 to a Les conditions d'exercice de Faction en nullité absoles : , bb - Les conditions d'exercice de action en nullité relative ® ed B - Les effets de la nullité 2 oy hun a- Le principe a b - Les exception: >) 50 nek 50 1 - Entre les parties .. 2- A légard des tiers a SITRE III - Les effets des contrat : 51 stion I - Les effets des contrats 4 légard des partie as - Section I - La force obligatoire du contrat... 7 x §1- Le champs d’application du principe de force obligatoire... 52 S$ /§ 1 - Linterprétation des contrats... 52 ‘A- Les régles d'interprétation du contrat 52 a Le principe : La recherche de la violenté des parties 52 b - Les atteintes au principe B- Les pouvoirs respectifs des juges du fond et de la Cour de cassation dans l'interprétation des contrats .. 54 $/§2- La simulation... 54 A- Cas de simulation . 54 ‘ B - Effets de la simulation... - 55 ert a - La situation des parties... 55 AL b - La situation des tiers. 56 ™m. § 2- La porte du principe force obligatoire 56 5 me A - Le contrat est irrévocable. 36 Ne B - Le contrat ne peut étre modifié... 57 ‘ s - Section II - La sanction du principe de force Obligatoire 58 77 es a ‘Scanné avec CamScanner Te) metaticans Keefimalacyees el -cowen 7 . 4 faut 58 1 - Liinexécution non fautiv a , Liinexécution lige & un événement de force majeure 58 eee aissance de ses obligations B - Liinexécution lige 4 la reconnaissa 7 le cocontractant. § 2 Liinexécution fautive cy A- La résolution du contrat. 60 B - La responsabilité contractuelle. 6 a- Les régles légales de la responsabilité contractuelle. a b - L'aménagement conventionnel de la responsabilité contractuelle . 63 Section IT - Les effets des contrats a l'égard des tiers 64 a § 1 - Le principe de l'effet relative des contrats. 64 a A. La situation des ayants cause universels et E11 titre universel 65 a La situation des ayants cause a titre particulier. 65 b - La situation des créanciers Chirographaire... 65 B - L'opposabilité des conventions... 66 §2-Les exceptions au principe de effet relative des contrats... 67 A- La stipulation pour autrui.. 67 a- Mécani om 67 b- Effets ; 67 B - La promise de porte-fort _ TITRE I LES _ chap Ben iGAGEMENTS FORMES SANS CONTRATS TIRE I: La responsabilité civile extracontractuelle, 9 SECTION I - Les conditi ‘ tons de la responsabilité civile SOUS-SECTION 1 - La tes ise chs , eee prowvée.. ‘Ponsabilité civile délictuelle pour faute §1-La faute, w éEinies 70 | Ala définition de la faute .., ~ 70 AWW steals} 278 ‘Scanné avec CamScanner a- L'élément objectif : Le fait ilicite b- Lilément subjectif : Nimputabilite 2 1. La responsabilité des personnes morales : 2. La responsabilité des personnes Privées de discernem : B - Les diverses catégories de fautes 2 a - Distinction tenant a lorigine de la faute . b - Distinction tenant a la forme de la faute es c- Distinction tenant a la gravité de la faute.. i C- La preuve de la faute ... ° a- la preuve du non accomplissement d'un acte fautit ° b- la preuve du caractére non faut de Vacte accompli. B 1, La légitime défense (Article 95 du DO), 2..La justification par ordre de la loi et le commandement de Tautorité légitime 73 3. Liétat de nécessit 4 4. Le fait de la victime § 2- LE DOMMAGE Avles caractéres du dommage ... : a) Le dommage doit étre certain .... - ‘b) Le dommage doit étre direct ... 5 c) Le dommage doit avoir un caractére légitime 5 B Les différentes sortes de dommages .... B a) Le dommage matériel 5 b) Le dommage corporel ... B ©) Le dommage moral .. 16 §3- LE LIEN DE CAUSALITE .... 16 A. notion de lien de causalité 1% B. L'établissement du lien de causalit 7 a-La preuve du lien de causalité .. 7 1. Dommage provoqué par une personne identifiée 1 279 202 alts: Scanné avec CamScanner 29S 08z m8 a] -v “seanoalqns suonpuos - g “Yonsa8 ap ai0v] ap duenb ey -q “ Uonsad ap aye 9p amaeu vy - “* soanoalqo suonipuoy - y "SPH P UONSOB Yap suotpuoD - | § Someye,P UoNsod wy - | uonsag “ snenuoo-isenb S97] - 11 ALT VHD “aun wa WeqWOI suaWIALG sap 31ey Np gUTIGusuodsax vy - q “= xnwuuL sap ay np apeDods oumiqusuodsax wy - e “sasoup sap 31¢y np pumjiqusuodsas ap soxpynonzed saps sa - g “siay9 S91 -q --suoRIpuod sa"] - v “mm s9go4p Sap amey Np puifiqusuodsox ap pexpus8 odiuud a - sasoup sap amey np prmqusuodsax ey -z § -yuvnawut0s np woRe;T (4 - (quenoumusod aj anu02) sum21A ¥ ap voNdH/T (& + uenawmwos np aumqesuodsos ¥ ap 12457 “A ++ suo} 898 ap aoqouoxay suvp gsodgad af sed asruruzo9 ainvy uf) (J - gsodgad np yaney ay UA @ » yonysodgad ap uai] UP pouarstxa,T (t siumnaunusos sop puiqesuodsax ap suonrpuo? S97 "V seaman p wey Np s1EHqWSUOGS? PT” is ; uodsas €1 : If NOLLDASS uumata vf 2p ws eT € “syon un pay 217 x03 10 1401305 SED T uy ap annoud °T 4 d pseu Tc mos qust panoad ainvy suvs ayfana![9P ?! (yO'a np g6 a>BAV) ase! yqesnie3 OU in sed gnboso” 2ynuapt vou auuosied 2" ‘Scanné avec CamScanner INTRODUCTION GENERALE I- DOMAINE ET DEFINITION 1. Le droit commercial classique se définit comme étant lensemble des rages juridiques relatives aux commercants, aux biens commerciaux et aux opérations commercial Deux raisons principales ont présidé l'apparition d'un droit commercial distinct du droit civil: Ia rapidité et le crédit’, Mais, & ce droit commercial classique, se sont ajoutés peu a peu des apports tout a fait nouveaux constitués par des éléments de droit public et, notamment, de droit public économique, C'est ainsi qu'est né le droit des affaires. 2. L’évolution du droit commercial classique vers un droit des affaires autonome, n'est pas seulement, une question de terminologie. Celui-ci est apparu pour répondre aux nécessités de la pratique’. Ledroit qui régit les activités industrielles et commerciales est devenu-eu égard aux multiples interventions de I'Etat dans le domaine industriel et commercial un mixte de droit privé et de droit public. Le changement de terminologie fait bien apparaitre que toute question relative 4 lentreprise trouve sa réponse dans des principes trouvant leur source dans des disciplines multiples relevant du domaine fiscal, pénal, comptable et social. 3. I ressort de ce qui précéde que le droit des affaires a un domaine plus vaste que le droit commercial, qui était entendu traditionnellement comme le droit des commergants et des actes de commerce’. Le droit des affaires englobe aussi des questions qui relévent du droit public, du droit fiscal ou du droit du travail. Pour reprendre la formule de CHAMPAUD! nous dirons que "le droit des affaires opére la synthése des approches publicistes et privatistes du droit". Et quil va plus loin "parce qu'il fond en un seul alliage les techniques de gestion qui concourent 4 Ja solution des problémes d'organisation de la vie des affaires tels quiils se présentent quotidiennement a lentreprise et dans lentreprise", ‘Scanné avec CamScanner ey du droit des affaires, chaque lu d nition formalise prion. Au-dela des 8.¢ hoix de conceP™ is asemble des ladén \ fini comme érant Tense eT juridi divergences, le droit d a elle soit © Tee sat Tactivité commerciale en genérah EVE Tc cition Je droit ‘ace a l'absence d'une défi 5 tun parti pris, @ un cl affaires peut étre dé! j 4. 1 auteur est done réduit & ase cl Pc régles régis' ence ete dé € droit commergants ou d'autres professionnels. Partant & ie des affaires, se Ps 4 commercial peut apparaitre comme un sous ca ee résumant aux scules régles applicables aux commer’ oe ES Ss AFFAIR: II-LE PARTICULARISME DU DROIT DE! segue nero tune part par 5. Le particularisme du droit des affaires s expliqne di # eZ veer parce quill ci cherche 4 répondre aux nécessités de l'entrepnse iM x on cherche 4 répondre aux besoins des commergants \°/- “" écessi " rise. | ‘A. Le droit des affaires et les nécessités de l'entreP i i re é é a certains besoins et it ies 5" stitué pour repondre 4 | 6. Le droit des affaires s'est constitué P' Rea eE REE | certaines idées économiques et sociales en cours dept ' guerre mondiale. a ! ‘Au commerce des marchands des siécles passés, se sont substituées des ; formes modernes, caractérisées par un changement de dimension et de | conception, Le développement de la grande industrie et du grand commerce ct le développement de ln force et de la puissance de la personnalité morale ' 1 ont marqué la transformation du droit commercial dont le dépassement était inévitable 7. En effet, le droit commercial classique avait é&é construit 4 partir des notions civilstes de propriété et de patrimoine, or : 5 opriété ne Part, des propriétés collectives se substituent aux propriétés ses aux proprié individuelles, * / ~ Diautre part, la production économique ‘ne Propriété des biens de production, bail commercial ou le crédit-bai immeubles, - postule p; Hen est ainsi avec k l portant sur le S nécessairement la fret le développement du . We jens d'équipement ou les -Enfin, a notio la notion nouvelle dentrepe é cri Bnotion nouvelle dentreprise fait prévaloir les nudes ur les intéréts individuels, eieeees de Tentreprise ‘Scanné avec CamScanner lui. ui] et 8. Ce constat est la Conséquence d'un certain nombre de facteurs notamment Ja dématérialisation des objets économiques’, la dépersonnalisation des rapports juridiques’ et des concentrations économiques’. e face 4 ces différentes mutations il faut avoir recours 4 une pratique ents, Pour dinterdisciplinarité capable de permettre a l'entreprise d'avoir d de prévision et de gestion. Le droit des affaires devenu le droit de I'entreprise commerciale est une réponse 4 ce besoi B. Le droit des affaires ct les besoins de l'entreprise 9. Pour faite face aux besoins de l'entreprise le droit des affaires a développé un certain nombre de régles totalement différentes de celles édictées en droit civil. Certaines sont venues pour répondre au besoin de rapidité, d'autres pour répondre au besoin de crédit. a. La rapidité 10. Le droit des affaires a tendancea supprimerun certain nombre de formalités qui auraient eu pour conséquence de retarder la conclusion ou I'exécution des opérations commerciales. Plusicurs régles peuvent illustrer ce propos : - En droit des affaires la preuve est libre (Art.334 du c.com). Tel n'est pas le cas en matiére civile qui exige la production d'un écrit ou d'un commencement de preuve par écrit pour des raisons de preuve (Art.443 du DOC). - Alors qu'en droit civil le délai de la prescription extinctive des obligations est de 15 ans, en droit commercial, en principe, le délai de prescription est de 5 ans, lorsque les obligations sont nées entre commergants. Toutefois, le besoin de rapidité en matiére commerciale n'empéche pas le développement d'un formalisme nouveau en droit des affaires, ayant pour objet de faciliter les relations commerciales et de permettre aux parties de contracter en toute sécurité. Exemple : Le contrat de société ou le contrat de dépét doivent faire l'objet d'un écrit. ‘Scanné avec CamScanner s b. Le crédit ure et garantit le crédit en accordant ayy © droil ffaires ass c 1. Le droit des. affaires aa in nombre de garanties partic faillances des débiteurs. D'une eficier de délai de grace pour e commerciale, la solidarite ts", commergants un cert des créanciers contre les dé ut bén¢ - La protection part, le débiteur commercant ne pe ic sa dette, D'autre part, en matier iteurs commergan “il est constaté que le débiteur commercant se trouve en cessation 'd alors Ja forme d'un redressement oy dure d'exécution collective sur tous les liser I'égalité entre tous les créanciers, Taequittement de 1 est toujours présumée entre les dé infin, de paement, la procédure pren liquidation judiciaire. Cette procé biens du débiteur a pour but de ré - Le développement et organisation de la publicité de certains actes juridiques a pour objectif dassurer non seulement la sécurité juridique mais l'égalité des parties. C'est ainsi que le défaut de publicité est sanctionné avec une vigueur toute particuligre, Exemple : Le commercant non inscrit au registre du commerce ne peut se prévaloir de la qualité de commercant, mais reste néanmoins tenu des obligations contractées par lui en cette qualité (Art.59 du c.com). ~ Enfin T'apparence joue un réle important en droit des affaires. C'est ainsi ave dans les rapports avec les tiers, les organes des sociétés engagent peues-ci indépendamment des pouvoirs réels quils détiennent. De meme ne rétroagit pas afin de protég contracté avec cette société, A/ Liantiquité ‘Scanné avec CamScanner athéni Les phéniciens et k nS ONE connu des usages spécifiques pour les besoins du commerce m ritime, - Le droit romain a surtout mis en place la théoric pénérale des contrats et de: obligations en droit civil, mais il réglemente deja : + La technique de la représentation (actuellement : le mandat commercial). * Les opérations du prét A la grosse a venture pour financer les entreprises de commerce maritime. * Les opérations de change et de banque. B/ Le moyen age. 14. A partir du XI sidcle le commerce renait : - Les corporations, qui regroupent les membres des corps de méticrs, édictent les régles et fixent les conditions d'accés 4 la profession. - Un droit des foires se crée dans les villes ott se réunissent & des dates fi les marchands des différentes régions + + Utilisation de la lettre de change, ce qui évite le transport de monnaie 5 + Pour trancher les contestations, des tribunaux de foires sont institués ; + La faillite est appliquée au commergant qui ne peut pas faire face & ses engagements ; + La vie des affaires est dominée par des usages qui, bien que non écrits, constituent un véritable jus mercatorum (droit des marchands) 4 caractére international. C/ Du XVI siécle au Code de Commerce. 15, En 1563, un Edit de Charles IX établit les juridictions consulaires. ordonnances relatives au - Louis XIV, sous l'influence de Colbert adopte deux n 1673 et 1681. fe terre et 4 la marine successivement ¢ commerce di pérale, deux principes sont posés : ~ Ala révolution, dans une optique lil * La liberté du commerce et de l'industrie (décret du 17 mars 1781) ; n des corporations permettant 1 oi Le chapelier du 14 Juin 1791). * Liinterdictiot le libre accés aux professions commerciales ( 7 ‘Scanné avec CamScanner 1)/ La codification zen 1807 sous Napoléon gué : promulg Ia vie commerciale ct de ulgués par la suite lecode de commerce a été proms s transformations de Ia W nts ont été P 16. Ein France 1, Ha &4@ vite dépassé par les seta sirielle, et de nombreux textes impo jusqu'a nos jours, ind ulgué le 12 a0dt 1913 été prom erce a été P' |e premier code de commer : 17. Au Marog, le premi Lee en méme temps que le code des obliga ee eee é de lois spec! ” Propressivement le Maroc stest doté de lois sp regress f commerce, ee in? clative au’ ° 21992, d inl ce ba bol a” 9-88 sei 25 Décembre 1992, de ! 18, Il en est ainsi de la cai comers prema par un dai n° 1-92-13 aati Ja Joi n® 15-88 promulguée par le a Bil esteee ae adoption \ Ne i able ma “A °S Zand dexpert-comptable, Ce droit comptal Be ere eee i pé les ‘ticles 13 S$ a ¢ a del oi comple quia abrogé les art Torimnrinarvanerrians dle 1913.Ce droit se propose de refléter obj ‘ C ept lui-méme de I'entre patrimoine de lentreprise alors qu'auparavant, le concept lui Pp ae ‘ Manité pi pus-silence, le dahir des obligations ct contrats ayant opté pour l'unité ) du patrimoine et ignore la notion de patrimoine d'affectation, ‘ Ja loi n® 1-93-211 du 21 septembre 1993 relative 4 la bourse des valeurs, 19. Cette démarche a été consolidée par ladoption d'autres lois et notamment : Va loi n® 15-95 du 1+ aoiit 1996 relative a loin? 17-95 du 30 aotit 1996 relative al: Favantape dabroper une kyriclle de texte . du siéele, en Particulier le dahir du 11 aott au code de commerce, it société anonyme, Ce disparates et rem 1922 sur les soci 1867 sur plusieurs eaux texte acu ‘ontant au début iétés par actions questions, ” ‘I fenvoyait’ I velle loi francaise de Ja loi n® 5.96 du 13 fevrier 1997 relatiy, ~ La loin® 453-95 du 12 fevrier 1997 in, | 20, Plusieurs stituant leg autres Ia S Marocain. itution d'un Office 15 févrieg 2000), la “Pements d! commerce | feonomique (oin® 4.99.15 du Iu 5/670 du 5/2/1999), USS Bro ' AAW AGW ee ‘Scanné avec CamScanner Il ressort de ce qui é . Jui précéde que le droit des affaires est un droit la fois de régles de droit privé, de droit public et de pluridisciplinaire composé 3 droit économiqu L‘internationalisation deléconomicaentrainél'international a Z ti es et la conclusion par les Fats daccords bila pode et éraux ou multilatéraux qui montrent faires est devenu un droit essentiellement international que le droit de IV- LES SOURCES DU DROIT DES AFFAIRES Nous distingucrons les sources internes (A) des sources internationales (B). A. Les sources internes 21. Les sources internes du droit des affaires ne cessent de se diversifier. Il sfagit notamment de la loi (a), les usages commerciaux (b), la jurisprudence(c) et la doctrine (d).. a- La loi 22, La loi est la principale source du droit des affaires. Elle doit étre entendue ici au sens trés large parce que le droit des affaires se caractérise par une diversité de sources. Elle comprend notamment : 23, La constitution : Fille fixe d'une part, le mode de désignation des organes essentiels de I'Etat ainsi que leurs réles respectifs et détermine d'autre part, les droits et les libertés des gouvernés. Elle détermine les garanties fondamentales rccordées aux citoyens pour lexercice des libertés qui transcendent le principe de la liberté du commerce. a différence de la plupart des législations étrangéres, Ia de juillet 2011 dans son article 6 a érigé le principe de la en régle constitutionnelle, II doit en résulter une certaine e des affaires et de l'entreprise. Par ailleurs, et a | constitution marocaine non-rétroactive des lois sécurité dans le domain 24. Le code de commerce : 11 stagit notamment du dahir du 1* 12 aotit 1912. Cette nouvelle refonte du code adroit constant. Il s'agit donc d'une simple tants, s'accompagnant d'une numérotation aoat 1996 qui a abrogé celui du de commerce s'est opérée 4 notre sens présentation ordonnée des textes exis de ensemble des dispositions. ‘Scanné avec CamScanner ispositions définissant le stent par conséquent les dispositi Sapa Sea arerimeree, quelques dispositions cOnsac soe natives aux effets de commerce, commercant € ae ies gacies selativ 4 " contrats purement commerciaux, les reg] ; constituent, 2 NOs yeux, la e: ficulté qui . : A t celles consacrées aux entreprises en diffi a iy prevention des difficult e s la e code actu Dans le cod t les actes de commerce, ion en it égime plus grande innovation en instaurant le 56g occultée par ancien code, - : ificati our avantage d'avoir rendu plus Malgré cela, Ia nouvelle recodification a p\ lisible et plus complet notre droit commercial. bgrée ree 25. Dispositions non intégrées dans le code de comme i is n dehors du Nombre de textes intéressant la vie des affaires restent encore ¢! code de commerce. Crest le cas notamment de la loi 49-16 sur les baux commerciaux. La théorie générale des contrats et obligations est consignée dans les articles du code civil, le dahir formant code des obligations et contrats (D.O.C). Les années 90 ont vu se multiplier des lois techniques, On peut citer a ce titre le dahir du 30 aodt 1996 relatif a la société anonyme, le dahir du 13 février 1997 relatif aux sociétés commerciales, ou encore le dahir du 12 février 1997 relatif aux tribunaux de commerce, Diautres textes essentiels sont directement inspirés dela du gouvernement en place. A titre dexemple, on 2000 sur la concutrence et la liberté de: ux groupements dintérét économique, politique économique b- Les usages commerciaux 26. Les usages sont des prati St \ Reele de droit. On distings eens tt € istingue 8enéralement |, ‘mploi constant transforme en une droit. les it usages de fait et les usages de ‘Scanné avec CamScanner La caractéristique essentielle des usages de fait résidle en ce que cea sane nés généralement des accords de volonté ct par conséquent leut foreccrennn est celle des conventions. Ils ont ainsi un domaine a aes plus souvent ils vont concernet une région, une ‘application plas limité, Le place, ou une bourse. Hen résulte un certain nombre de conséquences : ~ Llexistence d'un usage de fait doit étre établie par celui qui tinvoque (Article 476 du DOC). - Les usages doivent étre acceptés ‘ : , xpressément ou tacitement par les patties. Lacceptation eae résulte notamment de lappartenance des parties & la profession concernée par les usages. - Ils peuvent étre écartés par une volonté contraire des partie - Ils ne peuvent pas déroger a une loi impérative. 2. Les usages de droit js ont un domaine 28. Les usages de droit sont de véritables lois, et de ce fait i et une portée plus générale, Ils ont un caractére impératif. Sauf exceptions, ils ne peuvent toutefois s'opposer & une loi impérative de droit commercial. Mais de tels usages peuvent déroger 4 une régle impérative du droit civil dont les dispositions ne s'appliquent qu’ défaut des régles propres au droit commercial. Les usages de droit font partie intégrante du droit commercial. Les plus importants de ces usages ont été consacrés par la jurisprudence. c- La jurisprudence + 29, La jurisprudence représente l'ensemble des décisions de justice. Son rdle est le méme en droit des affaires quien droit civil elle interpréte la loi, la complite et parvient méme a la faire évoluer au gré des besoins. d- La doctrine 30. CAPITANT définit la doctrine comme étant : 'opinion communément eux qui enseignent le droit ou méme ceux qui, sans enscigner, professée par c écrivent le droit. wre d'universitaires ou de jale est généralement leew es ou finalité de La doctrine commer! 4 critiquer, analyser, proposer. Selon la praticiens. Son réle consiste 1 ‘Scanné avec CamScanner yctrinal s ou moins important, ¢ | peut étre plus important, " do : auteur et du support, 'apport Iateur ou le jUge- ; or le Kegs peut aller jusqu’a influencer le leg | ctrine En droit des affaires lapport de la dos ne le prncipes dominant la disipline, qua abe a favorisé émergence de matiéres nouvelles Ia concurrence ou le droit de la distribution. est évident. Crest elle qui a énoncé wé les théories importantes, et qui s que le droit bancaire, le droit de B. Les sources internationales it é les commercants 31. La tendance du commerce vers la mondialisation a oussélesc mnmersans et les Etats & rechercher des mécanismes permettant de eee résultant de droits nationaux. Plusieurs voies sont utilisées puede commerce juridique et sont autant de sources pour le droit des affaires. 1 s'agit des traités (a) et des usages internationaux (b).. a- Les traités internationaux 32. Les traités internationaux sont des accords conclus entre I'Etat marocain ct un ou plusicurs autres Etats, Ils ont une portée trés variable mais leur régime juridique est le méme, 1. Les traités bilatéraux 33. Ces traitésréglent un probléme particulier entre deux Etats, Le Maroc est engagé it rename bie avee de nombreux pays dans des traités de commerce des conventions douanires, des accords di cor le change ou éviter les doubles impositions, S88: conventions scales pour 2. Les traités multilatéraux identique 'e trois degrés ; ‘Scanné avec CamScanner Ce ju Les traités qui définissent ent rement le régime donnée dans | lations internationales réeles applicables aus transpor de fer (convention dite COSTLE du 9 conventions de Bruxelles et les régle (convention de Varsovie du 12 octobre 1929} ou par route Genéve du 19 mai 1956 dite C.MAR), Crest le eas également d dle Vienne de 1980 relative & la vente internationale ; qui soumettent 4 un méme régime une opération juridique donnée, Ses applications nationales quiinternationales. Cette technique a Gté retenue pour les moyens des paiements (Convention de Geneve du 7 juin 1930 et 13 mars 1931) pour la responsabilité du fait des les droits de propriété industrielle, juridique d'une opération Crest le cas des conventi fixent les ions qui internationaux tant par chemin 1980), que par mer ; (les diverses s de Hambourg, 31 mars 1978), par ait (convention de ic la convention produits ;, pour 3. Les traités d'organisation de la vie économique. 35. Ces traités ont pour but de faciliter les relations économiques entre Etats. Cela les conduit a édicter des régles de droit qui ne peuvent laisser indifférent le juriste des affaires. Certains d'entre eux revétent une trés grande importance : 36. Les accords de Bretton Woods dans le new Hampshire aux Etats- Unis, signés en date du 22 juillet 1944 ont abouti a la création du Fonds Monétaire International et la Banque Internationale pour la reconstruction et le développement BIRD. L'objectif majeur du EM.1. est de favoriser la libéralisation des échanges et des paiements internationaux en vue de Il'accroissement du commerce mondial. 37. L'accord général sur les tarifs et le commerce (Général Agreement on Tarifs and Trade : G.A.T.T.). Négocié en 1947 et signé par 24 pays, ce traité est entré en vigueur le ter janvier 1948. Le but du G.A.T.T est de réduire ou de supprimer les droits de douane et les contingents dans le domaine des échanges de marchandises, et d'assurer le caractére non discriminatoire des restrictions qui subsistent. Une révision de cet accord a été réalisée grace a la convention de Marrakech du 15 Avril 1994. Cette convention a créé l'Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C). Contrairement au G.A.T.T qui ne fut qu'un simple traité international sans aucune assise structurelle, l'OMC est une organisation a part entiére, dotée d'une personnalité juridique, d'un secrétariat, et d'une direction générale. 13 ‘Scanné avec CamScanner \ 1 at dans le commerce mondial L'OMC est amené 4 jouer un rdle croissat " ‘ puisque les principes qu'il énonce ont vocation 4s ippliquer 4 tous les pay organisation dispose d'un organe de réglement des différends (ORO) charge Gadministrer les procédures de concertation, de bons offices, de conciliation et de médiation. II s‘agit d'un véritable tribunal capable d'infliger des sanctions aux Etats. LIOMC est devenue ainsi le juge de 'équilibre des rapports de force mondiaux, tte Soh ; 38. La conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Créée en 1964, cette organisation internationale s'efforce d'une part de stabiliser les prix des matiéres premigres et les produits des exportations, d'autre Part de favoriser les transferts de capitaux vers les pays en développement. : os ioe i réalisations concrétes de la CNUCED, on peut citer Paccord relatif < ‘ysteme de préférences généralisées (SPG) ; par lequel les pays industrialisés AOYAMA ‘Scanné avec CamScanner demande. Elle a aussi établi le lexique des Incoterms (International C Terms), permettant ainsi usage d'un vocabulaire unique. On ne peut sree sou silence le travail d'Unidroit (Institut pour l'unification du droit ae = organisation intergouvernementale. Cet organisme a pour aan dey o set des projets de lois ou de conventions visant 4 établir un droit uniforms et a faciliter les rapports internationaux en matiére de droit privé. . V. DELIMITATION DE L'ETUDE 41. L'étude du droit des affaires est si vaste qu'elle doit nécessairement étre délimitée, méme si le choix effectué n'exclut pas un certain arbitraire. Dans cet ouvrage divisé en deux tomes, nous ferons de l'entreprise notre point de départ. Le premier tome sera consacté a l'étude des activités juridiques de I'entreprise, le second sera consacré a l'étude Des difficultés de l'entreprise. Le premier tome ; celui que vous avez entre les mains, et qui est consacré Vractivité juridique de I'entreprise s'articulera autour de deux axes : - Le premier sera consacté aux techniques juridiques d'engagements (Premiére partic). _ Le second sera consacré aux techniques juridiques des échanges (Deuxiéme partie). ‘Scanné avec CamScanner TITRE I LES ENGAGEMENTS FORMES PAR CONTRAT 45. Le contrat est usuellement défini comme étant une convention gé dlobligations'. Dans tous Tes cas de figure, le con suppose un accord de volontés entre deux personnes au moins. Ces personnes - les parties - sont seules liées par cet accord. Elles sont les seules a en recueillir le bénéfice ou en supporter la charge, alors que celles qui n'y ont pas participé ne peuvent en profiter ni en souffrir. Cette régle est l'émanation directe du principe dit de I'effet relatif des contrats, principe aux termes duquel un tel acte est dépourvu d'effets, au moins directs l'égard des tiers. De li, découlent les éléments de spécificité du contrat par rapport aux autres actes juridiques. Le contrat s'oppose ainsi a I'acte juridique unilatéral, qui n'est l'ceuvre que d'une seule volonté (exemple : le testament). Il sloppose a I'acte juridique collectif qui est susceptible de s'iimposer 4 des personnes qui n'y ont pas participé (ex : le vote majoritaire des actionnaires au sein d'une société anonyme). 46. En tant que générateur d'obligations, le contrat se singularise dans le cadre méme des conventions. Plus générales, celles-ci peuvent avoir pour objet non seulement de faire naitre une obligation - seul cas ot elles constituent des contrats - mais aussi de la transmettre, de la modifier ou de I'éteindre (exemple : la cession de créance ou la remise de dette). Toutefois, le législateur marocain n'a pas consacté cette distinction et utilise indifféremment contrat ou convention’. Devant le foisonnement contractuel, un effort de classification des contrats ' ; a simpose (chapitre I), avant que nous ne procédions a l'étude des régles qui 21 ‘Scanné avec CamScanner des effets qui leurs sont reconny, nent leur formation (chapitre TI) et gouver (chapitre 11) . LASSIFICATIONS DES CONTRA’ Jle des contrats (section I) - remontant Jus récente qui est venue compléter diffusion de schémas contractuels CHAPITRE I: LES CI 47. A cété de la classification traditionnel au droit romain - il est une classification pI Ia premiere par suite de l'apparition et de la nouveaux (section II). RAT: SECTION I: CLASSIFICATION TRADITIONNELLE DES CONTRATS PARAGRAPHE 1: CONTRATSSYNALLAGMATIQUES ET CONTRATS UNILATERAUX I. Contenu de la distinction. 48.1/ Le contrat synallagmatique est celui qui fait naitre, a la charge des parties, des obligations réciproques. Chacune delles y est créanciére et débitrice (ex : le contrat de vente). 21, Le contrat unilatéral est celui qui ne fait naitre d'obligations qu’a la charge de lune des parties. Celle-ci n'est que débitrice. L'autre n'est que créancire (ex: 1a donation, la promesse de contracter). Le contrat unilatéral ne doit pas étre confondu avec l'acte juridique unilatéral. Ce detnier est unilatéral dans sa formation : 'a volonté d'une seule personne produit un effet juridique. Au contraire, le Contrat unilatéral suppose l'accord de volontés « jl n' ilaté: 7 ‘és : il n'est unilatéral qu exécution, que dans son IL. Portée de la distinction 49. Patticliérement importante, lle se situe sur un double plan: 1. Quant a la preuve F L' acte sous-seing privé qui constate un contr rédigé en autant d'exemplaires quil ya de parties, 22 ‘Scanné avec CamScanner Au contraire, un contrat unilatéral pourra n’étre constaté que dans un acte unique. 2. Quant au fond terdépendance des obligations, nées du contrat synallagmatique, est & Li lorigine de trois régles essentielles : 2.1. L'exception d'inexécution ‘A supposer que l'une de parties 4 un contrat synallagmatique n'exécute pas les obligations dont elle est tenue, le co-contractant peut refuser d'exécuter les siennes. A I'action exercée par son partenaire pour le contraindre a exécuter, il opposera l'exception d'inexécution (exception non adimpleti contractus (voir Art. 235 du D.O.C,). 2.2. La résolution pour inexécution L'une des parties a un contrat synallagmatique n'exécutant pas ses obligations, le co-contractant peut ou bien tenter de I'y contraindre ou bien demander en justice la résolution du contrat, clest & dire sa destruction rétroactive, (Voir Art. 259 D.O.C). 2.3. La charge des risques Qu'un événement de force majeure empéche l'une des parties d'exécuter ses obligations, l'autre est par la méme dégagée des siennes. Créances et dettes sont en effet indissociables, (Voir Art. 338 D.O.C). PARAGRAPHEII: CONTRATSATITREONEREUXET CONTRATS A TITRE GRATUIT 1. Contenu de la distinction 50. 1. Par contrat titre gratuit, on entend l'accord par lequel l'une des patties entend procurer un avantage 4 l'autre sans rien recevoir en échange. Ceci suppose chez les parties la conscience que l'une d'elles procure un avantage sans contrepartie (ex : le contrat de donation). 23 AW ‘Scanné avec CamScanner ind l'accord par lequel chacune des A és entel titre onéreux, on aaa é , 2. Par contrat # ge considéré comme équivalent 4 | |" tas parties recoit ou recevra de l'autre un avan prestation qu'elle fournit 4 son partenaire. Il. Portée de la distinction ye 51. La considération de la personne du ee géné: alement i é it ntrat indifférente dans le contrat & titre onéreux, est essentielle dans le con} = a tte i anil e qui, d'ot gratuit : peu importe a qui l'on vend, on ne donne pas 4 n'importe qi une iia é ur sut la personne. admission plus large dans le second cas de la nullité pour erret Pe La responsabilité de celui qui a conclu un contrat 4 titre onéreux est appréciée plus sévérement que s'il a fourni une prestation sans contrepartic. Ainsi, alors que Je donateur ne doit pas de garantie pour les vices cachés qui pourraient affecter Ie bien donné, le vendeur est tenu d'en répondre 4 'égard de l'acquéreur. PARAGRAPHE III : CONTRATS COMMUTATIFS ET CONTRATS ALEATOIRES. 1. Contenu de la distinction 521 Par contrat commutatif, on entend l'accord par lequel les prestations mises 4 la charge des parties peuvent étre exactement mesurées dés le moment de sa conclusion. 2. Un contrat est dit aléatoire, lorsque la prestation 4 laquelle l'une des Parties est obligée, dépend dans son existence ou son étendue d'un événement incertain (ex: contrat d'assurance). II. Portée de Ia distinction 53. Liintérét de cette distinction apparait en matiére de lesion. Le déséquilibr entre les prestations réciproques des Parties devant s'apprécier au jour de 5 conclusion du contrat. La Iésion suppose que les avantages résultant de Taceord, Pour chacune des patties, soient connues dés ce moment. La jurisprudence en conclue que la lésion ne saurait étre invoquée dans les contrats aléatoires, L'aléa dit-on, exclut la lésion, 24 ‘Scanné avec CamScanner PARAGRAPHE IV: CONTRATS NO: I. Contenu de Ia distinction 54.1. réglemen ar contrats é 01 tats omnmés, On entend les contrats qui sont spécialement ar ta " i égi P pa Cest ainsi que le législateur a édicté des régles parfois arfois érati i » Parfois impératives en ce qui concerne les contrats de vente, de Jouage, de mandat et de dépot. , supplétiv P, is és, on ei i 2. Par contrats innommés, on entend les contrats qui ne sont pas spécialement réglementés par la loi. Cette catégoric comprend tous les contrats nés a l'époque contemporaine de la combinaison de schémas contractuels traditionnels. Exemple : Le contrat d'ingénicrie, par lequel " : ingénieur" est chargé de a construction d'une unité industrielle, rassemble des éléments du contrat dentreprise, de la vente, du mandat, du louage... II. Portée de la distinction 55. Alors que I'interprétation d'un contrat nommeé ne suscite pas de difficultés insurmontables, il n'en va pas toujours de méme en matiére de contrats innommés. A supposer que les parties 4 un contrat nommé, une vente par exemple, nfaient point défini avec précision leurs obligations réciproques, il suffira, en cas de litige, de recourir, aux dispositions réciproques du droit civil relatives a ce contrat, (Art. 478 et s. du D.O.C). Cette solution se révéle impossible en présence d'un contrat innommé, faute de réglementation légale cortespondante. Plusieurs voies s'offrent alors au juge : - Privilégier certaines des piéces de Yaccord empruntées 4 un tel type de contrat nommé, les qualifier de principales et rattacher I'intégralité de la convention, par application de la régle "I'accessoire suit le principal”, au régime du contrat ainsi désigné - Faire éclater Ie contrat innommé, refuser une qualification unitaire et considérer qu'entre les parties sont intervenues trois ou quatre conventions 202 ites at 25 ‘Scanné avec CamScanner ent étre soumises chacune 3 oi ai di zs, manda...» actes (vente, louages, ma di i ise A un régi aaa ; . itaire soumise un régime leur régime propre + construction unitair une cons trat comm« - Considérer ce con! original quil stefforcera de batir Tintention profonde des parties ea attitude conforme 4 la volonté des cot S, REELS GRAPHE V : CONTRATS CONSENSUELS, PARA‘ : ET SOLENNELS manent souci de ne pas trahir Je perma ne n constitue la seule a tior » derniére solu ; Cette dert ts, les pre édents la mutilent, tants, ui se forment par le 56. 1. Par contrats consensuels, on entend les contrats q seul accord des volontés. ae ‘ e dans laquelle Ils constituent la catégorie de principe. Peu importe la form dae Fa ii ' it ion re les parties ont manifesté leur accord, peu importe qu'il y ait eu ou n bien sur lequel porte la convention. Il est toutefois certaines hypothéses dans lesquelles le code civil exige exceptionnellement le respect des formalités, 2. Par contrats solennels, on entend les contrats dont la validité requiert, outre Taccord des parties, le respect des formalités, Exemple : ~ La vente ayant pour objet des immeubles ( Art, 489 Dac); ~ Le contrat de sociétés ayant pour objet des immeubles (Art.987) , Le contrat de mariage (Arc... du C50, & 2) 3. Par contrats réels, on ntend les contrats dont la Taccord des parties, la remise : ; validité Tequiert, outre du bien qui en est Vobjet. Exemple : ~ Le prét d usage (Art. 833 DOC); ~ Le gage (Art. 1188 DOC), 26 ‘Scanné avec CamScanner SECTION I: CLASSIFICATIONS PLUS RECENTES. PARAGRAPHE 1: CONTRATS DE GRE A GRE ET CONTRATS D’ADHESION 1. Contenu de la distinction 57.1. Par contrat de gré 4 gré, on entend les contrats dont les dispositions ont été librement négociées par les parties. 2. Au contraire, le contrat d'adhésion est caractérisé par 'adoption par Tune des parties, sans qu'aucune discussion ne soit possible, des dispositions unilatéralement fixées par l'autre (ainsi le contrat de transport conclu avec IO. .C.F, ou une compagnie de navigation se résume en l'adhésion donnée par le voyageur a des clauses entigrement rédigées 4 l'avance par son co-contractant). Il. Portée de la distinction 58. Les contrats d'adhésion trouvent fréquemment leur origine dans un déséquilibre de puissance économique qui suscite une intervention législative : Par voie de réglementation impérative, le législateur se préoccupe d'assurer la protection de la partie placée en position d'infériorité. PARAGRAPHE II : CONTRATS INSTANTANES ET CONTRATS SUCCESSIFS I. Contenu de la distinction 59.1. Un contrat est dit instantané dés lors que l'exécution des prestations incombant aux parties peut étre exécutée en un seul trait de temps. Par exemple dans un contrat de vente : le transfert du droit de propriété et le paiement du prix s'effectuent immédiatement. 2, Uncontratestdit successif déslors quel'exécution des prestationsincombant aux parties s'échelonne dans le temps (ex : contrat de bail, de travail) Il. Portée de Ja distinction. 60. En cas d'annulation ou de résolution du contrat, V'effacement rétroactif de celui-ci sera, en pratique, souvent impossible s'agissant d'une convention & 27 ‘Scanné avec CamScanner n de l'appartement, le travail en fait, que pour l'avenir ¢. d'une résiliation. g tio ent effacer occupa a ne joueronts les a la maniere ive, Comm ‘on ow la résolutio tractuell exécution successt fourni ? L'annulati . ant fin aux relations CO! met: a exécution successive font surgir, da, 5 nouvell “dedé inée, le probleme deleur res lement, ériode déterminée, une période - ion. Mais seo seffectuera partacite zeconduction. Mais, sauf .e des parties, § creas ormais, a durée indéterminée, it recondul ? alement rompu par l'une ou l'autre des parties. é un autre probleme, celui de leffet fuel, A défaut d'une clause ix en cours de contrat é rats Stinscrivant dans la durée, Jes cont Jors que conclus pour Celui-ci, dans le silenc stipulation contraire, le contra Il pourra, dés lors, étre unilatér A liinsertion dans la durée est également i _ des dépréciations monétaires sur Véquilibre heen fe d'indexation, le probléme d'une éventuelle révision du p: se posera. PARAGRAPHE III : CONTRATS INDIVIOUELS ET CONTRATS COLLECTIFS. Par contrats individuels, on entend les contrats qui n'engagent que les personnes qui y ont consenti. Les contrats collectifs engagent également des personnes qui n'ont point Participé & leur négociation et n'ont pas consenti personnellement 4 leur conclusion. Exemple : 1a convention collective de travail. CHAPITRE TA FORMATION DES CONTRA 61. Quatre conditions sont re (ection 1), absence de I'une d'e quises pour que le contrat soit légalement formé ntze elles’ pouvant entrainer la nullité (Section 2) SECTION I: CONDITIONS DE FORMATION DES CONTRATS Aux conditions de fond, il faut aj la loi pour la validité du contrat, SOUS*SECTION T:LES'CONDINIONSDE FOND? 62. les conditions de formation de l'autonomie de la volonté. jouter les conditions de forme imposées pa ir du contrat sont dominées un par le principe 28 ‘Scanné avec CamScanner a volonté des parti Ce qui compte avant toute autre chose, ¢ es, laquelle est elle-méme envisagée de divers points de vue ; - Les parties sont-elles aptes a s'engager ? Cest le probléme de la capacité ; - Ont-elles voulu s'engager ? Il faut vérifier leur consentement - Qu'ont-clles voulu ? Il faut un objet a leur engagement ; - Pourquoi lont-clles voulu ? On doit s'interroger sur Ja cause de Tengagement. PARAGRAPHE 1: LA CAPACITE DE CONTRACTER 63. Lorsque l'on passe un contrat, il est important de vérifier si la personne du co-contractant est capable de s'obliger juridiquement. Liincapacité de l'une des parties permettrait, en effet, a celle-ci d'exercer suivant les cas soit l'action en nullité (Art. 4 du D.O.C), soit I'action en rescision lésion (Art. 56 du D.O.C). A supposer réglé le probléme de la capacité, une autre question se pose chaque fois que I'un des contractants traite non pas en son nom mais en sa qualité de représentant d'une autre personne. En pareil cas, il faudra encore s'assurer des pouvoirs des représentants ou organes de gestion. 1. La vérification de la capacité du co-contractant 64. La vérification de la capacité doit étre faite 4 un double point de vue. Le contractant a-t-il la capacité : - de conclure le contrat envisagé (capacité de jouissance ; aptitude a acquérir certains droits et 4 en devenir titulaire) ? + de le conclure lui-méme et sans autorisation (capacité d'exercice : aptitude & exercer soi-méme les droits dont on est titulaire) ? Diune maniére générale, la capacité est la régle, Yincapacité lexception. 65. Lesincapacités de jouissance, étant fort peu nombreuses ne requiérent qu'un contrdle léger, du moins pout les personnes physiques. Il ne subsiste aujourd'hui que des incapacités de jouissance dites spéciales. C'est le cas notamment du failli 4 qui il est fait interdiction de diriger, de gérer ou d'administrer une entreprise commerciale ou des personnes morales 4 qui - en vertu de la régle de la spécialité ~ ilest interdit de conclure des contrats qui ne seraient pas en rapport avec l'objet Social tel que définis dans les statuts. ‘Scanné avec CamScanner i distinguer mineurs et maje,. cités d'exercice, il faut a 5 incapa : 66. Concernant les incap de moins de 18 ans. Ils sont protégé, sonnes de ce jue pour la ges, les mineurs sont les Pew OT de Pautorité parentale) que p e ton de a “ 2 (les régles . ¢ autre personne (pére, me, dans leur personne is re représentés par UNC : P ere s doive eur compte. curs biens. Ils doi et pour leur ¢! e agit en leur nom et PO' : ité ne ‘ ou tuteur) qui agi leur incapacité ne peut résulte, capables - Les majeurs sont tous en principe d f : '5 majeurs sont tot ical laquelle le juge Jes Ff edi Jécision judiciaire par laquelle le juge ies met en régim, que d'une d P :gime ces mentales ou physiques. Leur incapacie, arty i e le 7 : ¢ seront soumis comme le mincur a une tutelle a raison de leurs défi étant judiciairement déclaréc, “° ir ruteur. représentation totale par les soins du t II. La vérification de la capacité du mandataire 68. Il arrive souvent dans Ia vie des affaires que des contrats soient Préparés e signés par des personnes qui ont été investies d'un mandat a cette fin. Dans ces différentes hypotheses, le mécanisme de base est toujours celui de la représentation un représentant conclut un contrat dont les effets se produiront en la personne du représenté, {4 représentation peut étre légale (exemple : pére ou mére pour le compte des enfants mincurs, gérant pour le compte de la S.A.R.L, PDG, pour le compte dela S.A). Elle peut étre judiciaire (exemple : tuteur agissant incapable majeur en tutelle), ou conventionnelle ( d'une entreprise). Pour le compte d'un exemple : Tagent commercial En principe, le mandat ne produit ses effets qu'autant que Pas excédé ses pouvoirs, (Art. 926 du doc), le mandataire n'a Tel est le principe général qui incite en consé ¢ ‘quence 4 vérifie de celui qui se pi sente au nom d'autrui. Pour bien faire du mandataire une procuration écrite ow «! ‘agissant d'un mandataj Production des statuts de la société, (Art. 924 du DOC. PARAGRAPHE II: LE CONSENTEMENT DES PARTIES 69. c'est la manifestation de la volonté commune des parties de Contracter, 30 4 ‘Scanné avec CamScanner duconsensualisme, le consentement peut étre donné sous Ign vertu du principe ite ou sous toute autre forme appropriée. Ia forme verbale ou sous la forme écri en matiére civile la rédaction d'un écrit. et sa signature par les obligatoires pour des motifs de preuve. L'article écrit chaque fois que la valeur de la Néanmoins, sarties sont rendues quas 443 du D.O.C exige la rédaction d'un acte jon est supérieure & 10.000 Dithams. transact On dit généralement que pour Ia validité du contrat, le consentement des arties doit exister et étre exempt de vices. Cette double condition sera ici vérifige ion (1) et de I'intégrité du consentement (11). par analyse de expr I. L'EXPRESSION DU. CONSENTEMENT 70. Nous nous interrogerons successivement sur la structure du consentement et le mécanisme de formation du consentement. A. La structure du consentement Pour étre regu, le consentement doit prendre la forme d'une manifestation de volonté. A analyse, on trouve toujours une offre (a) suivie d'une acceptation (b). a) Lioffre 71. Par offre, on entend toute manifestation s contrat déterminé a des conditions déterminées. Elle peut étre expresse, cest-a-dire formulée par I'écrit, par la parole. (Par exemple, les petites annonces des journaux, prospectus publicitaires, ...). Dans le commerce, elle est le plus souvent tacite, et résulte notamment de I'étalage des marchandises. De fagon générale, on peut que la plupart des commercants sont en état d'offre permanente dans la jeuse de volonté de conclure un noter limite de leur stock. 72. Lloffre se distingue de la simple proposition qui a pour seul objectif- de provoquer ouverture de pourparlers sur des bases encore fort imprécises, ce n'est qu’a Tissue de la phase exploratoire des pourparlers qu'une offre sera formulée. Pour étre valable, l'offre doit étre sérieuse et précise. Il faut en conséquence, que l'offrant ait la ferme volonté de conclure le contrat dont il prend I'initiative, et que son offre comporte les éléments essentiels 31 ‘Scanné avec CamScanner Je doit préciser In chose 5 ne offre de . roposé, 1 du contrat prop a offre ; jntenir SO! vendre. / ea mainten ; se. engage loffran' DOC). insi formulée, a “oulée (Att: 29 40 es la durée express nda aux jl apprécir icf pendantundtseisonnableg™ PPTs contrat proposé, des - A défaut, pends : a m8 : cn cas de contentieux, en fonction de toe Art 30 “a DOO). ‘offrant peut se voir poursuivre os particuliéres usages et des circonstances particu “ ‘ expiration du délai, peur se vor! , Siloffte est retirée avant expiration d se evaudtait d'un préjudice direet en dommages et intéréts par la personne qui S¢ P} raat pe silence ne fournit pas lié au retrait, Celle-ci suppose, une volonté certaine la démonstration. Lioffre ai - Soit pendant quilappartic “ 'acce] yn. Cest Toutefois, le Iégislateur attache parfois au silence valeur dl acco ~ “s le cas notamment en matizre de bail. il résulte de l'article 689 du D! i‘ * fe lorsque le preneur reste en possession des lieux loués aprés l'expiration du i et que le bailleur ne donne pas congé, (Art. 960 du D.O.C), le bail est renouvelé Par tacite reconduction, le silence du bailleur vaut acceptation de I'offre tacite de renouvellement formulée par le locataire. De méme, lorsque les parties sont déji en relations d'affaires, (Art. 25 du D.O.0), ou encore lorsque l'offre est formulée dans Vintérét exclusif du dlestinataire, son acceptation et non son refus doit étre présumé (exemple : offre faite par un créancier 4 son débiteur d'une remise partielle de dette). Pour emporter formation du contrat, lacceptation doit étre pure et simple, son contenu doit exactement épouser les contours de l'offte, si le destinataire points de celle-ci et formule des ane En pratique, l'utilité de cette notion apparait 4 deux égards, mentachent Pas la validité : lorsqu'elles proviennent d'un dol. ftes, Tannulent Nous verrons su vement les conditions du dol (a) pui effe Is Successivement di du dol (a) puis ses eff ©) P ts (b) P0277 Ks} eR) 38 ‘Scanné avec CamScanner a-Les conditions du dol, vice du consentement ‘Trois éléments sont constitutifs du dol 1. I doit y avoir eu des mancewores franduleuses (art.52 du D.O.C) 52 du D.O.C) : notion s'e rca on sentend dans un sens large et inclut les mises en see over ‘ ens | S mises en scéne frauduleuses, ussi les simples allégations mensongéres (dolus ea ) als lorsqu’elles dépassent Thabileté permise 4 tout vendeur cm usages du commerce. Au contraire, le vendeur qui exagire sci ment aux ais dol, sil n'emploie pas d'autre comm as d'autres artifices pour tromper lacquéreur (dolus bonus). Quid des teticemces > En principe, une omission normale ne constitue pas un dol (on ne peut penser iroutdire), Cependant, & loccasion de certains contrats, la loi impose & lune des parties de donner l'autre certains renseignements Ainsi, le contrat d'assurance est nul sil'assuré n'a pas déclaré toute circonstance de nature 4 augmenter le risque du sinistre. 2. le dol doit émaner de l'une des parties : 88. Le dol d'un tiers est par conséquent sans influence sur la validité du contrat 4 moins de prouver sa complicité avec le cocontractant, (Art. 52 in fine). 3. Les maneeuvres doivent avoir été déterminantes : 89. II doit étre évident que sans les manceuvres, le mensonge ou la réticence de l'une des parties, l'autre n'aurait pas contracté. Du dol principal, qui a provoqué Ia conclusion du contrat, on distingue habituellement le dol incident sans lequel le contrat aurait quand-méme été conclu, mais a des conditions différentes, notamment des conditions pécuniaires avantageuses, Une certaine doctrine considére que le dol incident ne motive pas lannulation du contrat, et qu'il permet seulement au contractant trompé dobtenir des dommages et intéréts lesquels se traduiront en fait et suivant les cas par une majoration ou une diminution du prix convenu. Cette thése doit étre écartée : . Geet 5 la victime du dol incident doit pouvoir demander, s'il le désire, I'annulation du n'aurait pas été conclu dans les termes of il I'a été en contrat. Celui-ci, en effet, labsence de manceuvres frauduleuses. 39 ‘Scanné avec CamScanner

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