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SERVICE TECHNIQUE CENTRAL DES PORTS MARITINES BT DES VOTES NAVIGABLES ER.0G n° 86.1 Octobre 1986 Confortement par injections des fondations a’ ouvrages d'art Rapport d'études générales du LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSEES Diffusion W vu. de Service JONADIER RAPPORTS DES LABORATOIRES SERIE : GEOTECHNIQUE - MECANIQUE DES SOLS - SCIENCES DE LA TERRE GT-4 Confortement par injections des fondations d’ouvrages d’ar' Jean-Francois CORT: Bernard POUPELLO. Edwin WASCHKOWSK Mai 1984 MINISTERE DE L'URBANISME ET OU LOGEMENT - MINISTERE DES TRANSPORTS LABORATOIRE CENTRAL DES FONTS ET CHAUSSEES Jean-Francois CORTE Chef de la division Géotechnique- Mécanique des sols 2 Laboratoire central des Ponts et Chaussées Centre de Nantes - 8.P. 19 - 44340 Bouguenais Bernard POUPELLOZ Ingénieur Laboratoire régional de l'Est parisien Rue de 1'Egalite 93350 LE BOURGET Edwin WASCHKOWSKI Ingénieur Laboratoire régional de Blois 11, rue Laplace 41008 BLOIS CEDEX Ce guide apporte 3 l"ingénieur non spécialiste un certain nombre de données éiémentaires pour ia définition et le suivi des travaux d'injection pour le confer: ment des fondations dlouvrages d'art en état précaire. La premiére partie est consacrée & une présentation de la composition et des propriétés méceniques des produits d'injection usuels : mortiers et coulis de ciment. gels de silicate. La définition des différents postes d'un bordereau des prix type est praposée. Les phases de travaux et les situations ies plus courantes sont ensuite présentées et des conseils sont prodigués sur le choix des maré- riels. des produits et des techniques de foration et d'injection. La derniére partie analyse en détail les différents contrdles 8 envisager aux différentes phases des travaux, depuis Nagrément des matériels et des produits jusqu‘a la vérification de l'efficacité des travaux. La nature des opgrations et la répartition souhaitable des taches entre le surveillant du maitre d'oeuvre et l'assistant spécialiste du Laboratoire sont également traitées. Ce document est propriété de 'Administration et ne peut étze seprodult, méme partielement, sans lautonsation du Directeur du Laboratoire central des Ponts et Chaussées (ou de ses representants autonsts). © 1986 -Lcec Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre = 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numero 3815 Deportes jévrier 1984 ISBN 2-7208-3515-3 SOMMAIRE Présentation Données générales utiles pour I"élaboration d'un projet de travaux d'injections 1.1, Les coulis dtinjection 1.1.1, Les coulis & base de ciment Composition Résistance mécanique Rigidification des coulis Domaines d'utilisation Pérennité 1.1.2, Les gels de silice Compasition et constituants (le silicate de soude, les réactifs) stance mécanique Domaines d'utilisation Pérennité du traitement Coat 1.2. Estimation a priori des quantités & injecter 1.3. Matériels mis en oeuvre pour l'injection 1.4. Bordereau de prix type ‘A propos des techniques d'exécution et de la conduite des injections 2.1, Exécution des Forages pour "injection 2.2. Equipements des forages pour Minjection 2.3, Réalisation du caulis de gaine 2.4, Injections pour le remplissage des cavités 2.5, Rideau dencagement 2.8, Rideau d'étanchement et fonds injectés 2.7, Régénération de magonnerie 2.8. Consignes pour la conduite des injections Les contréles 3.1. Contréle du matérie! pour 'agrément de la centrale d'injection 3.2. Essais de convenance sur les produits d'injection & la réception de la centrale 3.3. Contréles en cours de chantier 3.4, Contréles des résultats des travaux d'injection 28 29 29 31 38 PRESENTATION Le recours & I'injection pour le canfortement des fandatians d'auvrages d'art est une pratique maintenant assez fréquente. L'expérience des nombreux chantiers entrepris ces derniéres années a montré que le manque de connaissances élémentaires pouvait @tre & I'o~ rigine de multiptes aléas pouvant aller d'une augmentation notable du cotit des travaux envi~ sagés 8 des conséquences dammageables pour l'ouvrage que I'on entendait réparer. De ces constatations est apparue l'opportunité de rédiger un document & I'attention des ingénieurs encore peu femiliers de ces techniques. La taille de ce guide. fruit de l'expé~ rience acquise par les Laboratoires des Ponts et Chaussées. a été volontairement réduite pour aller 2 'essentiel, en espérant qu'ainsi le lecteur pourra acquérir plus rapidement les é- léments de base pour : ~ apprécier un projet : ~ concevoir des travaux : = définir et effectuer les contréles nécessaires sur chantier, Ainsi. 1es campagnes de reconnaissance présiables n'ont pas été traitées ici et lea des- criptions des matériels et des produits ont été limitées autent que faire se peut. Oes con- seils généraux ont déja été Formulés dans le document “Fondations de Ponts en Site Aquati- que en Etat Précaire - Guide pour la Surveillance et le Confortement". Ministére des Trans- ports. décembre 1980. I restera bien sGr au lecteur & approfondir ses connaissances en défrichant les traités généraux sur les injections, 1a documentation des entreprises spécialisées et les publications relatant le déroulement de chantiers d'injection. Les sujets abordés ont été regroupés en trois parties : Données générales utiles pour I'élaboration d'un projet de travaux diinjections : 2. A propos des techniques d'exécution at de la conduite des injections : 3. Les contréles. Un accent particulier a été mis qur quelques paints dont : ~ la définition d'un bordereau des prix type : ~ une description exhaustive des contréles et de leur organisation qui sont essentiels pour une maitrise correcte du déroulement du chantier. Il convient enfin diinsister sur importance que tient l'expérience pratique qui ne sau- rait tre remplacée par les seules connaissances livresques et d'inviter le maitre d'scuvre & s'attacher les conseils d'ingénieurs spécialistes pour les phases essentielles, depuis la défini- tion des travaux jusqu’a leur ach@vement. DONNEES GENERALES UTILES POUR L'ELABORATION DIUN PROJET DE TRAVAUX D'INJECTIONS, Llinjection consiste & faire pénéerer. & partir de forages. un produit fluide capable, a- prés remplissage des vides du milieu traité, d'en réduire la perméabilité et. ou d'en augmen- ter la résistance mécanique. En matiére de confortement de fondations d'ouvrages d'art, les traitements par injec- tion peuvent s'inscrire dans les catégories suivante: injections de remplissage (comblement de cavités ou de lacunes dans le terrain, ta Fondation ou 'appui) : ~ injections de collage ou clavage (parfaire {a liaison milieu en place ~ zone combiée, aprés une injection de remplissagel : injections de serrage (densification des terrains meubles en place) : ~ injections de consolidation (amélioration des caractéristiques mécaniques du milieu as en place et. ou réduction de son érodabilité, régénération de magonnerie injections d'étanchement (réduction de la perméabilité). La nature et 12 porasité du milieu 3 traiter étent évaludes. le ou les obfectif (s) du traitement par injection étant clairement arrété (sl. en tenant compte de critéres économi- ques. |g nature des produits mis en oeuvre et la méthodolagie diinjection peuvent trés sou- vent tre définies raisonnablement avant le démarrage des travaux. Des ajustements inter- viendront toujours en cours de chantier pour s'adapter aux variations locales. 1.1, LES COULIS DINJECTION Le choix du type de coulis. dont dépend pour une bonne part la réussite du traitement. est surtout fonction : ~ de la nature du milieu & injecter (forme et dimensions des vides. granulométrie et é- tat de compacité du sol, nature chimique et vitesse de circulation de l'eau) : ~ de 'amélioration recherchée (nature et durée : traitement provisoire ou définitif). Les caractéristiques principales des coulis intéressant 12 mise en oeuvre et la qualité du traitement sont : ~ le pouvoir de pénétratilité : = la stabilité pendant la phase d'injection : ~ la résistance mécanique eprés prise : ~ la pérennité des produits injectés. Le pouvoir de pénétrabilité du coulis est fonction, routes choses égales per ailleurs : + de 5a fluidité (viscosité et rigidité. ces paramatres évaluant dans le temps) - de la granulamétrie des canstituants (dimensions relatives des particules du coulis et des vides du milieu 8 traiter), La stabilité pendant Ia phase d'injection dépend : - de "aptitude du coulis 8 conserver sa concentration initiale (résistance aux phénomé- nes de décantation et d'essorage par filtration sous pression] : « de son hanagénéité (absence de ségrégation entre les constitua its et de délavage 1. sous fart courant d'eau La pérennité des coulis doit tre distinguée de celle du traitement. Cette derniére peut, en effet, 8tre compromise par une conception inadaptée ou par l'apparition des désor- dres dans des zones traivées. Deux grandes catégories de coulis sont actuellement utilisées dans les prablémes abor- dés ici : = les coutis 3 base d'une suspension de ciment dans l'eau. = les coulis chimiques faits de gels de silice. Les résines ne sont plus guére employées du fait de leur colt dlevé et des progrés réa- lisés dans le domaine des gels de silice et de leurs réactifs. 1.1.1, Les coulis & base de cimen Ces coulis sent faits de suspensions de ciment dans l'eau. éventuellement stabilisées par adjonction d'un agent viscosifiant (argiie) ou gélifiant (silicate de soude) et par malaxa~ ge 3 haute turbulence. Les mortiers sont abtenus par incorporation d'une charge (sable, cendres volantes de centrale thermique ...). Ces coulis peuvent @tre classés en erois groupes : ~ les suspensions instables binaires ciment-eau : = les coulis stabilisés ternaires ciment-argile (ou silicatel-eau : + les mortiers, Composition Les formules des coulis et mortiers sont habituellement définies par les rapports pon- déraux entre les différents constituants : C/E ciment/eau : S/C sable ou charge inerte/ciment : A/C argile/ciment ... Les proportions doivent tenir compte de la teneur en eau naturelle des constituants. Les quantités de chaque constituant entrant dans la composition d'un matre cube de produit injecté peuvent tre alors aisément déterminges connaissant les poids volumiques. Les valeurs & retenir @ priori pour ces derniers sont : ~ ciment 29.5 kN/m3 (CLK) & 31 kN/m3(CPA) ~ argile (bentonite) 25.5 kN/m 3 ~ sable 26.5 kN/m 5 = cendres de centrale thermique 20 8 25 kN/mselan Icrigine. Les poids spécifiques des matériaux approvisionnés en définitive devront étre mesurés et comparés aux caractéristiques techniques données par le fournisseur. Ainsi, & titre diillustration, pour un mortier (ciment. sablon. bentonite, eau) défini par la formule : C/E = 0.50 S/C = 1,33 A/C = 0,05 la composition pondérale pour 1m’ s'établit comme suit : go. a.8 2, .s ‘s ‘a Yo dot E. 6.99kN per suite ©. 3,80 kN S. 4.85 kN A. O.I7KN Ula précision & retenir est de 10 N). Dans le cas général, connaissant le dosage pondéral des constituants, la densité du mortier est donnée par "expression : d.f0+S+A-e) FB SA& Ye % ey ou. en fonction des rapparts pondéraux usuels pour le mortier préeédent d. 1.53 Les formules ci-dessus devront tre corrigées ai nécessaire pour tenir compte de l'air ocelus dans le cas ae coulis avec entraineurs d'air par exemple. La connaissance de la densité est utile au moins & deux titres : = pour le raglement des travaux car elle établit une correspondance entre les poids et Jes volumes : - pour vérifier rapidement sur chantier. le respect des dosages arrétés par le maitre dtoeuvre. Résistance mécani La résistance mécanique des coulis et mortiers dépend surtout de la valeur du rapport C/E. Ce dernier est génératement compris entre O,1 et 3 pour les coulis de ciment pur. car: en deg’ de Q,1 Ia prise du ciment devient hypothétique : = au del de 3, le produit n'est plus pompable. Pour les coulis et les mortiers C/E est le plus souvent compris entre 0.2 et 1. Le tableau suivant denne un ordre de grandeur des résistances en compression simple mesurées sur des échantillons de produits stables, c'est-3-dire comprenant une quantité d'argile suffisante pour fixer l'eau et éviter la décantation. Fee | oo} o2] os] os fos for [oa [2 | r 1 t i | i) T f | Rea7i | | | | | | | | | ota) riod | 25 | 5-8 | e-10 | taza} so} 1s | | | i | i | i | | T T T 1 T T [ T Red 20; | ' | | ! | | i 55. | 1 | 3-5 | 7-15 | 20-25 | 25-30] 50-60 |110-120! 200 (ePe | \ | | | | | \ L | 1 1 1 1 l 1 Des écarts importants (1 3 2 et plus] par rapport & ces valeurs peuvent étre observés pour différentes raisons. outre une question de préparation : - selon la nature du ciment (type, finesse de mouture. provenance ...) : = l'adjonction d'argile diminue Ia résistance. ce d'autant plus que le rapport C/E est faible : ~ addition de sable ou de cendres volantes peut accroftre la résistance. Pour ces der- ni@res, certaines donnent une réaction pouzzolanique avec la chaux qui est libérée comme sous-praduit de I'hydratation du ciment, De plus, on constate que le rapport C/E final du coulis injecté. une fois sa prise effec- tuge, est trés souvent différent de celui du coulis préparé, Il est en général nettement plus élevé, en raison des phénomanes d'essorage qui se fant particulirement sentir : = pour les coulis fortement dilués : ~ lorsque la pression d'injection est élevée : + lorsque le coulis remplit des vides de dimensions trés réduites dans des terrains per- méables, Les résistances mesurées sur échantillons de produits d'injection prétevés dans le ter- rain sont alors bien supérieures & celles cbtenues sur éprouvettes du produit avant injection. Avec les mortiers, il peut se produire dans certaines conditions. un entrainement de laitance conduisant & un rapport final S/C plus fort, donc & une diminution de résistance. Pour optimiser la composition des coulis ternaires & forte proportion d'argile ou de charge, on utilise des diagrammes triangulaires (fig. 1) lesquels permettent de définir les proportions entre les différents constituants en fonction de la viscosité et de 1a résistance recherchées. Cette représentation a peu d'intérét pour la plupart des travaux d'injection vi~ sés ici car la quantité d'argile n'est souvent que de quelques % de celle du ciment. DIAGRAMME FRIANGLLARE COULIS ARGILE-CIMENT crment CLA225, penante C2 Fig. | - Exemple de diagramme pour un coulis ternaire ciment CLK 325. Argile de Provins (document SIF-BACHY). Rigidification des coulis et mortiers Le silicate de soude ajouté & un coulis ou mortier & base de ciment augmente se rigidi- té et sa stabilité tout en le rendent mains sensible au délavage par l'eau, Le processus d'action du silicate est le suivant : = dans un premier temps, il réagit avec ta chaux qui est entrée en solution en donnant un silicate de chaux hydraté amorphe sous forme de gel thioxotropique. |! se praduit alors un accrcissement du seuil de cisaillement du mélange. ce qui donne un produit & fort angle de talus (jusqu'a 45°). = par la suite, le soude libérée entre en solution dans la phase liquide. I! en résulte une aceélération des réactions de prise et de durcissement par l'action des bases Fortes sur les constituants du ciment mais aussi une perte de résistance (micratexture des cristaux plus I~ chel. Si l'on cherche uniquement une aceélération de la prise sans rigidification notable, it suffit d'ajouter dans te malsxeur une quantité de silicate de ordre de 5 8 10 % du poids du ciment, Par contre, pour obtenir une rigidification quasi instantanée. ce pourcentage doit &- tre parté & 20 % et l'ajout doit se Faire directement en téte ou dans le forage. -10- Dans tous les cas. des essais sur les matériaux approvisionnés et avec Iinstailation de chantier sont 8 effectuer pour optimiser le dosage. Domaines ‘ul isation Le choix entre les trois groupes de coulis précédemment définis dépend pour l'essen- tiel : = de la dimension des vides 8 combler : ~ de la résistance mécanique recherchée. * Jes suspensions siment-eau Avec ces coulis instables. les grains de ciment décantent rapidement dans le terrain. 1a pression d'injection favorisant I'essorage du coulis. Ces phénoménes conduisent a un pro- duit final ayant une résistance mécanique tris élevée et s'avérent adaptés principalement pour l'injection de consolidation de rocher Fissuré au pour I'injection de fissures (dans l'ou- veage) dont ouverture est comprise entre 200u et quelques millimatres. Par rapport aux mortiers. ces coulis sont 3 1a fois plus honogénes et plus pénétrants. C les utilisera dans les cas suivants : ~ clavage en derniére phase des vides préalablement comblés par un martier : ~ injection en premiére phase dans la masse du terrain sous les fondations. afin de col- mater les zones les plus perméables, soit par remplissage des fissures, soit par imprégnation dans les niveaux de graviers : ~ resserrage du terrain par claquages ; ~ régénératian de maconneries fissurées. * les mortiers_ Les mortiers conviennent essentiellement au remplissage des cavités, lis présentent dans ce domaine plusieurs avantages : - codt réduit (remplacement d'une partie du ciment par des produits moins onéreux: ~ résistances mécaniques suffisantes (RC de l'ordre de quelques MPa) ; ~ faible propagation (donc déperditions moins importantes) du fait des valeurs relative- ment élevées de leur viscosité et de leur rigidité : - résistance au délavage sous fort courant d'eau. Ils seront done utilisés pour le colmatage des vides sous les fondations (affouillement sous platelage. cavités karstiquesl. On réservera I'adjonction de silicate pour l'exécution des rideaux d'encagement torsque les dimensions des cavités sont importantes avec risques d'en- trainement des matériaux et en période oli la température de l'eau est basse (inférieure & 8° C) pour favoriser la prise du coulis, Pérennivé Les coulis & base de ciment stavarent pérennes sous réserve : ~ dlutiliser des ciments convenant aux conditions du site (par exemple ciments antisé- [Ssirnuy de tune OL ou CBME nour des eaux sursulfatées! : 1 ~ e'éviter un délavage pendant la mise en place sous l'eau (rigidification en cas de far- tes vitesses d'coulement) : ~ d'assurer une stabilité du coulis suffisante pour réduire les phénoménes de ségréga- tion entre les divers constituants. 1.1.2. Les gels de silice. Les gels de silice sont obtenus 3 partir d'une solution colloidate de silicate de soude dans l'eau. Les coulis actuellement utilisés sont di ts & gélification retardée, le réactif étant mélangé directement 3 la solution de silicate, La transfarmation sol+ gel est provoquée par la diminution de la charge électrique des particules collofdales d'acide silicique 1us action d'ions acides ou de cations polyvalents libérés ou apportés par \e réactif. Composition et constituents La composition de ces gels est caractérisé par : ~ le nature et la concentration gen réactif a. poids de réactit volume de silicate = le rapport de dilution 8 p » volume d'eau Volume de silicate ‘des solutions de silicates alcalins commercialisées est trés vaste, Chaque qualité est caractérisée tout d'abord par le type de silicate vitreux utilisé (le rapport n entre silice et alcali pouvant varier entre 2 et 4). Elle I'est ensuite par la concentration de ce sili- cate dans la salution. Les dénaminations commerciales courantes résultent de longues habitudes et ne s'ap- puient en général que sur la densité exprimée en degrés Baumé, En fait. une solution est dé Finie par la connaissance des deux données : rapport n, concentration ou extrait sec. Ces deux variables fixées. toutes les caractéristiques physiques de Ia solution en découlent : mas- se volumique. viscosité. etc... ainsi que les possibilités d'emploi. ~ rapport Le formule chimique d'un silicate alcalin étant n SiO, . Na, n est appelé rapport moléculaire. Mais dans la pratique. on a I'habitude dlutiliser la notion de rapport pondéral p qui est le rapport des pourcentages en poids de silice et d'oxyde métallique contenus dans le silicate en question. existe entre les deux rapports une relation de proportionnalité : pour les silicates de sodium in. p x 1.032, = densité Pour un reppert dunné du silicate, 1a densité d'une solution de silicate & 20°C est dé- finie par sa concentration. On lexprime, en général, en degrés Baumé. 2. La densité iminue quand la température croft. Si la lecture est faite & une températu- re différente de 20°C. la correction & apporter & la lecture est de 0,035° Baumé par degré0. ~ viscosité Pour un silicate de rapport donné, 1a viscosité d'une solution & 20°C est fonction de sa concentration. La viscosité augmente en méme temps que la cancentration. Pour une solution donnée, la viscosité diminue quant la température croit. et ce trés rapidement. Pour une méme concentration, les solutions de silicates de haut rapport sont beaucoup plus visqueuses que celles de silicates de bas rapport. Le tableau suivant récapitule les compositions des silicates de soudequi existent sur le marché en 1980 les types | et surtout 2 sont les plus couramment utilisés. | TYPE | vf 2 | 3 4 [os] } | Concentration | | | | ! ®Baumé 20°C 30-31 35-37 se4on | seo | wo-an Densité d § 20°C) 1,261,275) 1,32-1.998 | 1.985-1,385 | 1.36-1,98 | 1,985-1.41 1 | Rapport pondéralp | 3.04 | 334 | aaa4 | aia2 | area Viscosité en CPo | | | | 1 azo°c| 40-80 | 60-80 | 120-180 | 80-100 | 180-300 | | | | | I | I ! I T T T T T Composition | | | I | Hp 71.80% | 68.80% | 64.00% | 480% | 62,20 % | sio, | 270% \ zs.ao%! 27.70% | 27.00 % | 29.80 % Na,O 870% | 7.70% i 830% | 880% | %.00 % | | \ i | ! | Le type 2 ol Ia concentration totale en silice est la plus forte permet d'obtenir des résistances mécaniques plus élevées. Par contre, le type | est plus économique car sa teneur en soude étant plus faible, 1a quantité de réactif nécessaire pour la neutralisation est moin- dre. us tits On distingue deux sortes de réactifs. ne peu- Les réactifs mingraux (bicarbonate. aluminate. pyrophosphaste de soude vent Stre employés qu'avec des solutions de silicate diluées. rapport au moins égal & 4. si- non ta prise du coulis est immédiate. Les réactifs organiques. de natures tras variées, libérent des produits secondaires en réagissant avec la soude en exc’s dans le silicate de soude. lesquels provoquent 1a transfor mation sol-gel. Ces réactifs permettent une détermination précise du temps de prise et. surtout, l'emploi de rapports de dilution nettement plus faibles (0,25¢ 8 < 2) que pour les -B. réactifs minéraux. Les plus utilisés actuellement sont des esters (acétate d'éthyl, durcisseur 600 Rnéne- Progil : mélange de succinate, glutarate et adipate d'éthyl et de méthy! .. } qui libarent des acides par réaction de saponification. Des polyaldéhydes dérivés du glyoxal (Hoe § 32211 PAS | 5077-1 Hoechst) peuvent aussi Stre employés. IIs lib&rent les acides nécessaires & la faveur | de réactions de Cannizarra. Résistance mécanique La résistance mécanique d'un sable traité au gel de silice croft avec : = le dosage en réactif : ~ la surface spéci que du sable: = Ia teneur en silice du silicate. Au contraire, elle décroit lorsque le rapport de dilution 3 augmente. Pour des gels rapport 8 compris entre 0.3 et 1.5 emplay#s en consolidation. les résistances 3 la compres sion simple mesurées sur chantillons peuvent varier entre 0.5 et MPa. Domaines d'utilisation En matiére de confortement de fondations d'ouvrages d'art, I'utilisation de gels de sili- cate est envisageable pour deux types de problémes : ~ "exécution d'un rideau étanche dans les alluvions. par exemple en vue de faciliter des Spuisements, Les gels appropriés sont qualifiés de gels mous. Ce sont des gels 8 dilution éle- vée, soit additionnés d'un réactif minéral, 8 voisin de 4, soit un réactif organique. 8 de I'ordre de 2. = Vimprégnation de sables fins afin d'augmenter leurs caractéristiques mécaniques quand les vides sont trap petits pour Stre pénétrés par des coulis argile-ciment. Les gels cor- respondants sont dits gels durs. Le rapport de dilution est ici & chaisir entre 0.3 et 1.5 se lon ta résistance recherchée, Les réactifs & retenir sont de type organique. Du point de vue de Ia porosité, a zone optimale pour I'utilisation des gels dans les sols semble étre : 3 = une perméabilité de I'ordre de 10-8 10” m/s (sables fins & trés Fins). ~ une granulométrie supérieure & la limite entre les sables tr&s fins et ies silts. Pérennieé du traitement. Dans certaines conditions. le gel de silice peut se destabiliser soit par un phénomane de synérase (libération d'une partie de l'eau contenue dans le coulis]. soit par délavage et réaction inverse gel-sol. Ces phénomanes se produisent essentiellement pour des gels mal neutralisés (dosage en réactif trop Faible). dans des horizons ali tes circulations d'eau sont importantes et lorsque la surface spéi que d'adhérence coulis-support du terrain est faible (graviers). Pour ebtenir un effet de longue durée, il convient done d'étudier avec attention la composition des gels pour obtenir un taux de neutralisation de la soude supérieur 8 80 % et, de procéder & des injections primaires au coulis de ciment afin de colmater les horizons les plus perméables. Qans ces conditions, a pérennité des traitements semble assurée pour 14. des volumes de terrains traités importants si t'imprégnation a été correctement réalisée. Cote Le coit du gel craft quand : ~ Ia dilution (8) diminue : ~ le taux de neutralisation augmente, ce qui nécessite une quantité de réactif plus im- portante. A titre d'exemple, un gel de silicate de type (3,3 : 35-37° Baumé) est en théorie neutralisé & 100 % par le durcisseur 600 RhGne-Progil pour q = 0.282. Ainsi, un ge! de consolidation pénétrant, résistant et pérenne codte notablement plus cher qu'un gel d'étanchement provisoire. La composition dait done atre choisie en fonction du probiéme posé (nature. durée du traitement) et de la granulométrie du sable, 1.2, ESTIMATION A PRIGP! DES QUANTITES A INJECTER. Les quantités de produits & injecter a priori dépendent de 1a nature du sol mais aussi du traitement recherché et de la méthode a’ jection adoptée, Le tableau suivant résume les i Pi cas rencontrés et présente les ordres de grandeur correspondants. T | |+ éventuetlement | ges | | imprégnation . Milieu pulvérutent| Nawure ou Vide Franc | Terrain teisonné! rite Fissu serueture compas L | hi f f 1 I Méthode d'in- | Remplissage gra-iClaquages linjec- | Injection des fis- | Imprégnation [jection | vitaire ltion de serrage} | sures et claqua- | ! ! | Coulis ciment pur) Coulis argile~ ou argile-ciment | ciment + gels de Type de coulis | Mortiers épais évertuellement Mortiers Fluides I \ jet coulis argite- | rigidiriés ciment + éven~ |silicate I tuellement gels | i {de silicate : t f t 1 Quantités: | quivelentes au 10.5 & 2 KN de proj 0.2 8 0.5 kN de, [0.2 2 0.5 kN de | volume des vides |duits sees/m! ce | produits secs/m’ Iproduits secs/m |& combler (sous |terrain traité Ide terrain eraité |de terrain traité Iréserve de I'ab- |+ éventuellement |pourk <10 m/s |+ sence de déperdi15 & 25 %/m? de las 3 4 5 unm} (30,2 35 % de gel I tions ou d'essora-|terrain traité, de | ooo Sig: yg |/m de terrain | gedumortier [gel. jour YS | traité. i Valeurs & fixer en, Valeurs & fixer en | fonction de l'état fonction de la | | initial du terrain | densité et de l'ouy | I et de effet de | verture des fissu-) |serrage désiré, | res { Les coulis stabilisés ternaires (ciment-argile-eaul et a fortiori les suspensions instables ciment-eau, s'essorent dans le terrain lorsquiils sont injectés sous pression. I! se produit en effet une filtration de l'eau en excés au contact terrain-veine de coulis (fissure cu claquage) avec formation d'une sorte de cake dont la teneur en eau est relativement constante (30 & 40 % 18. Le phénemane d'essorage se fait particuligrement sentir + = pour les coulis trés dilués (Fort excés d'eau) ; = lorsque ta pression d'injection est forte (le filtrat est proportionnel & la pression) : ~ lorsque ia perméabilité du cake est élevée (présence d'éléments de granulométrie grossiére) : ~ lorsque la durée d'application de la pression diinjection est longue, surtout pour les coulis & prise non accélérée (Ia prise arréte le phénoméne de Filtration] ; = quand le rapport volume & combler/surface de filtration est faible (fissures peu épeis- ses Prenons I'exemple d'un coulis dosé 3 350 kg de produits secs par m°, de densité 1.23 (200 kg de ciment, 50 kg de bentonite, 880 | c'eau) subissant un essorage complet. I présen~ te aprés prise une composition voisine de 300 kg de ciment, SO kg de betonite, 140 | deau. soit une densité de 1.88. une perte de volume de 74 1346 kg/m? et une teneur en produits secs de De nombreuses mesures de densité effectuées sur des échantillons de coulis prélevés in sity aprés prise confirment I'existence de ces phénoménes d'essorage: les résultats abtenus sant compris entre 1.9 et 2.1, Ceci amine & penser que pour I'estimation des quantités & injecter. a exception des prablémes de comblement de grandes cavités. il est préférable de raisonner en poids de pro- duits secs injectés parm’ de terrain traité plutdt qu'en termes de volumes de coulis. en % du volume de terrain traité. Ors résultats pratiquement analogues peuvent étre obtenus en injectant 20 % par m* ge terrain & traiter d'un coulis desé & 300 kg de produits secs ou 12 % par mde terrain d'un coulis dosé 3 500 kg, ceci sous réserve bien sir d'adopter des valeurs de viscosité. de débit injection et d'écartement des forages adéquates. LES CAS TYPES DE TRAITEMENT ENVISAGES APPELLENT LES REMARQUES SUIVANTES. Comblement de vides francs Les coulis rigidifiés par addition de silicate de soude sont essentiellement utilisés pour les injections périphériques d'encagement lorsque des déperditions importantes sont 8 crain- dre et pour les injections sous forte circulation d'eau, Dans les trés grandes cavités, I'essorage est faible et la teneur en produits secs du mor- tier aprés prise reste voisine de la composition initial. Dans le cas contraire, il faut comp- “ter sur un dosage final de 13 3 15 kN de produits secs par métre cube de vide & remplir. Terrains foisonnés Lieffet de serrage dépend essentiellement des quantités mises en oeuvre. Les coulis doivent tre injectés en plusieurs phases. par quantités prédéterminées. pour que le coulis reste 8 I'intérieur du volume a traiter. Ge type de traitement peut s'accampagner de soulévernents importants parfais précé- 16. dés de tassements dus 4 un réarrangement des particules de sol, pour les milieux pulvérulents. Milieu Fissuré Les claquages (fracturation hydrauliquel, s'ils ne sont pas en général souhaitables, peu- vent étre nécessaires pour permettre au caulis d'atteindre des fissures non recoupées par les Forages. Seuls les claquages horizonteux. qui surviennent le plus souvent en fin de traitement. créent des soulévements sensibles. Milieu pulvérulent & structure compacte L'imprégnation par un coulis de type argile-ciment n'est possible que dans des nivesux de graviers sane sable ou de galets. ans les autres cas. 'imprégnation ne peut étre obtenue quiavec des gels de silicate de soude. Un traitement préalable & l'argile ciment reste cepen- dant indispensable : = pour limiter les quantités de gel injecté : ~ pour abturer jes vides les plus importants afin ae limiter le phénoméne de synérése des gels et leur dilution. 1.3, MATERIELS MIS EN OEUVRE FOUR L'INJECTION Stockage des matériaux dlinjection Selon la nature des matériaux. leur stockage s'effectue en: - Silos: ciment, bentonite. + Tas compartimentés (et & I'abri de 1a pluie) : sable fin, filler, cendres volantes. - Cuves : eau, produits chimiques. Egbrication des produits d'injection La fabrication des produits d'injection nécessite un ensemble de matériels qui cam- prend: « vis ou bande transporteuse pour lalimentation en matériaux. - doseurs : ~ volumétriques : trémies (sablel. nourrisson (coulis). pompe daseuse (produits chimi- ques), compteur 8 présélection (eau), - pondéraux : bascules (ciment. betonite, sable + malaxeurs : (turbamalaxeurs] - vitesse de la turbine de 1 500 8 3 O00 tours par minute ~ pour bentonite, ciment, sable fin, « tamis pour filtration des coulis + mélangeurs : vitesse de rotation des pales de 30 8 200 tours par minute - pour produits chimiques. - bac de reprise ou cuve tampon :pour maintenir en agitation un coulis attente diinjection 3 la centrale ou en un paint éloigné du circuit de distribution de coulis. La vitesse de rota- tion des pales est de ordre de 30 tours par minute. Injection des produits Liinjectian des produi ts dlinjection est conduite & débit contrélé et, ou & pression con 7. trélée, Les matériels utilisés couramment sont : - pompe & vis: 8 gros débit de 10 & 20 mh et & faible pression. bien adaptée aux mortiers et aux coulis aérés. -pompe 3 piston ou presse : les différents modéles permettent d'obtenir des débits allant de ©. 810 m%h et des pressions de 0.5 8 15 MPa. + circuit de distribution : canalisations rigides parfaitement assemblées et d'un faible diama- tre (de 2.3 5 cm selon le produit et ia distance. et I'existence d'un bac de reprise) pour éviter la décantation grace & une vitesse de circulation élevée sous régime turbulent. . obturateurs : placés dans le farage d'injection, ils sont de conception variable (compression par serrage. dilatables par gonflage, autobloquants par la pression du coulis). . Squipements de forages d'injection : Les forages d'injection peuvent &tre 3 paroi nue (in- jection par tranche descendante] ou équipés d'un tube crépiné, d'un tube déclivé ou d'un tube & manchettes, Mesure des paramatres diinjection Lors d'une injection. i! est nécessaire de contréler en permanence la pression et le dé- bit ou la quantité mise en ceuvre. On dispose pour cela: - pression : manomatre & bain de glycérine et manographe 3 disque. sdébit + débitmatre électromagnétique (peu utilisé), - quantité : compteur de coups de piston de presse (partiel et, ou totalisateur] ou volumatre avec totalisateur. Exempies de composition de centrale dinjection Une centrale d'injection est une structure modulaire qu'il faut adapter : = 8 la nature des produits d'injection, = au nombre de points d'injectian simultanée avec un mame produit ou des produits dif- Férents, ~ au débit et 8 la pression d'injection. La centrale d! \jection peut étre fixe (fig. 2) ou mobile et simplifiée (Fig. 3). 1.4, BORDEREAU DE PRIX TYP! Pour faciliter les contrdles et le réglement des quantités. compte tenu des adaptations inévitables sur ta formulation des produits qui surviendront en cours de chantier. i! convient de dissocier les prix de fourniture, des prix de mise en euvre. Selon a nature des travaux & réaliser et des aléas redoutés, on dissaciera les différen- tes opérations élémentaires de forage et d'injection. La comparaison des diverses propositions d'entreprises doit porter : ~ sur examen de chaque prix unitaire. une valeur anormalement élevée pouvant révé- ler une mauvaise définition des travaux que l'entreprise entend exploiter financiérement. ~ sur le calcul des prix de revient finaux du métre cube de produit injecté. par nature de produit, et du métre cube de terrain traité. -18. comoteur dalumentation bowen halaceur BS a E=9/ Se (cr | Centrale | Figure 2 - Schéma dune centrale d'injection fixe odturateur — pompe mélangeur malaxeur — CUYE & eau : graduée Figure 3 - Centrale d'injection mobile simplifiée -19.. FORAGES installation du chantier de forage Ce prix rémunére unitairement. au forfait, les frais d'installation de chantier pour la réalisation des forages. Ii comprend les amenées des matérieis de forage et équipements au- xiliaires et de sécurité nécesssires. li comprend aussi 'ensemble des appareils de mesure et G'enregistrement des paramitres de forage prévus au COTP: Ge prix rémunére encore le repliement de tous les matériels et 1a remise en état des lieux. Déplacement de t'atelier de forage de pile & pile Ge prix rémunére & l'unité fe déplacement de l'atelier de forage de pile & pile, routes, suj étions comprises. Mise en station Ce prix rémunére a I'unité 1a mise en station de Iatelier de forage au droit de chaque forage. Forage Ce prix rémundre, au mitre lingaire. les forages verticaux ou inclings en rotation ou en rotopercussion, & I'abri d'un tubage provisoire. pour la mise en place des tubes d'injection, toutes sujétions comprises. a) traversée de la magonnerie et des plates-formes en bais, y compris les sujétions lides & 1a présence de piéces de bois ou métalliques : b] traversée des alluvions ou des horizons rocheux. Reforage du trou diinjection Ge prix rémunére. au mitre lindaire, le reforage des trous d'injection quelle que soit la nature des matériaux traversés. lmmobilisation du chantier de forage Ce prix rémunére, par jour d'immobi isation, les frais d'immobilisation du chantier de forage. 1! comprend le repliement éventuel et la réinstallation du matériel & poste sur l'ou- vrage. du matériel de forage et les jours d'arrat de travail du personnel de chantier. INJECTIONS Installation du chantier d'injection Ce prix rémunére, unitairement. au forfait. les frais diinstallation de chantier pour la réalisation des injections, |! comprend les amenées des matériels d'injection. y compris tes équipements auxiliaires et toutes les sujétions pour I'acheminement des produits diinjection jusqu'aux tates de forage, Il comprend, en autre, tous les équipements de sécurité nécessaires. H! comprend aussi l'ensemble des appareils de mesures et de contréle prévus au CCTP, les études de formulation et les essais de convenance pour I'agrément de installation et la -20- définition des compositions des produits injectés. Ce prix rémunére encare le repliement de tous les matériels et la remise en état des lieu. Equipement des forages diinjection 8) Ce prix rémunére, au matre linéaire, la fourniture et ia mise en place de tubes 8 man- chettes (métalliques ou plastiques") avec un écartement des manchettes de (0.33 m: 0.50 m*) b) Ce prix rémunére, au matre linéaire, la fourniture et 1a mise en place de tube crépiné (métallique ou plastique") : c) Ce prix rémunére, & l'unité. la fourniture et la mise en place d'un injecteur pour |'injec— tion en tate de forage. Fournitures des matériaux pour injection Ce prix rémunére la fourniture & pied d'oeuvre des matéi ux nécessaires 8 la fabrica- tion des mortiers et coulis d'injection et leur stockage dans les conditions Fixées par le COTP. a) ciment (CLK, CPMF la tonne ; b) sable (granulométrie*), la tonne : cl cendres volantes, filler ...". la tonne : d) argile (bentonite etc...}. le kg: e) silicate de soude (caractéristique: le kg: fl réactif (caractéristiques*). le kg : 9) résine (caractéristiques"), le litre : h) adjuvants (caractéristiques'). le litre. Mise en oeuvre du coulis ou mortier de gaine. Ce prix rémunére. au matre cube. la fabrication, la Je en oeuvre et toutes les suié- tions s'y afférant, des coulis et mortiers de gaine. Mise en oeuvre de coulis et mortiers Ce prix rémunére. au mitre cube. la fabrication, 1a mise en ceuvre des coulis et mor- tiers et toutes les suj étions s'y afférant, al coulis argile-ciment, lem? : ©) mortier argile-ciment et charge, !e m° ¢} plus-vaiue aux prix a) et &) pourl'adj onction de silicate de soude par mitre cube : 3 dl gels de silice. te m?: e) résine, le litre. Nota : Prévair au besoin autant de prix que de caractéristiques de traitement (site traité, cadence d'injection ...] * & préciser. -21. immobilisation du chantier d'injection Ge prix rémunére. par jour d'immobilisation. les frais d'immobilisation du chantier de forage. II comprend le repliement éventuel et la réinstallation du matériel & poste sur ou- vrage. du matériel d'injection et les jours d'arrét de travail du personnel de chantier. Essais de controle I convient en outre de prévoir des essais de contrdle et de fixer ici les prestations incombant & I'entreprise : ~ sondages carattés. essais d'eau, essais dleau. essais pressiométriques. etc... AUTRES OPERATIONS EVENTUELLEMENT A PREVOIR Events d'injection Ce prix rémunire, & l'unité, la perforation. 'quipement et le maintien en état des Events diinjection. Nettoyage de la maconnerie Ge prix rémunére, au métre carré, les opérations de nettoyage des magonneries. ll comprend les opérations de soufflage & I'air comprimé et de projection d'eau sous Forte pression. I! camprend également les burinages et les brossages dans les zones localisées présentant des défauts importants. Rejeintoiement Ce prix rémunire, au matre linéaire. le rejointoiement des magonneries. I comprend les nettoyages, les brossages et les souffiages 3 l'air comprimé pour la préparation. !1 comprend la mise en ceuvre de la couche d'accrachage et le remplissage des joints par le mortier, Préparation des fissures Ce prix rémunére, au matre linéaire, la préparation des fissures 3 colmater et & in- Jecter. ll comprend les brossages, les soufflages, ies piquages et les bouchardages. Cachetage des fissures Ce prix rémunére, au métre linéaire. le cachetage des fissures par un mortier (compo- sition*) sur une profandeur minimale de ...*. * 3 préciser ~22. A PROPOS OES TECHNIQUES D'EXECUTION €T DE LA CONDUITE INJECTIONS 2.1, EXECUTION OES FORAGES POUR LIINJECTION, Compte tenu de la présence d'eau, de la mauvaise tenue en général des terrains allu- vionnaires. i paratt indispensable que les forages dans le sal de Fondation soient exécutés & Vabri d'un tubage provisoire. Ge tubage ne peut atre omis que pour les perforations débou- chant sous la base de l'appui, dans des cavités, lorsque la magannerie est saine. Les forages sont habituellement exécutés en destructif retopercussion (ou rotation lorsque 1@ magonnerie est désagrégée) avec un diamétre de 60 3 BO mm. pour un taillant nu et un diamétre de 100 3 110 mm & Mabri d'un tubage. Le fluide de perforation peut étre soit de l'eau (utilisation la plus courantel. soit du coulis lorsque le milieu ne présente pas de vide trop important. On exclura la bentonite qui risque de cemplir des cavités et d'étre alors difficile & chasser. Dans le cas d'un milieu tras ouvert, le choix de ta séquence de perforation doit tenir compte des risques de délavage des coulis de gaine fratchemant exécutés sur un méme appui. Llexécution des forages doit tre effectuge avec enregistrement en continu des para- métres de forage et en consignant précisément les pertes de fluide de forage et autres inci- dents. Le choix du matériel de forage doit @tre adapté & 1a nature des matériaux rencontrés, bois. pigces métalliques. Ltimptentation, Hinclinsison, ta longueur de perforation doivent étre strictement con- formes aux plans et contralées. 2. EQUIPEMENTDES FORAGES POUR L'INJECTION, La nature de 'équipement de forage pour l'injection dépend du problme 8 résoudre. Pour les injections de remplissage de cavité, Ninjection s'effectue en téte soit 8 fora- ge ouvert, donc sans aucun équipement, soit & l'aide d'un obturateur simple (cf. § 2.4). Pour le traitement des terrainssous les fondations, 1a mise en place de tubes 8 man- chettes (espacement entre manchettes de 0.33 m ou 0,50 m suivant ta nature des terrains) est nécessaire pour I'injection de coulis ou de gels, Cette technique présente les deux avan- tages essentiels suivants : ~ elle permet de contréler les niveaux injectés & chaque passe : ~ elle offre 1a possibilité de revenir 3 tout moment sur une tranche. aprés avoir net= toyé le tube. utilisation de tubes brochés (tube fendu suivant deux génératrices & avancement. en remontant] et envisagesble pour Minjection des forages primaires d'encagement. Cet é- quipement se préte mal aux autres cas de traitement car il présente 'inconvénient majeur =23_ de ne pas permettre de revenir injecter une tranche donnée et de moins bien contrdler Itin= jection, Lavantage de la réalisation d'une ligne d'injection continue en milieu hétéragéne nest pas un élément déterminant en faveur de ce procédé car il suffit d'avoir un faible es- pacement entre manchettes pour obtenir un traitement correct dans de telles formations. Lemplci de tubes & manchettes se prate mal & I'injection du mortier avec une forte charge en sable. en raison de la ségrégation se produisant autour de la manchette. L'équipe- ment tube métallique créping peut alors s'avérer ici mieux adapté. 2.3, REALISATION OU COULIS DE GAINE. Hormis les cas de forages au coulis de ciment. la bonne exécuticn d'un coulis de gai~ ne est indispensable si l'on veut majtriser les horizons dans lesquels s'effectue Minjection. Sa composition doit @tre soigneusement étudiée afin qu'il ne soit ni trop plastique pour éviter les remantées du coulis d'injection le long du tube. ni trop résistant pour qu'il puisse Stre claqué avec le matériel (presse) approvisionné. Le délai entre sa mise en place et les diverses phases de traitement doit 6tre pris en compte pour l'étude de sa compesition. Dans un milieu trés ouvert ol! le coulis ne reste pas. on peut envisager d'emplayer un mortier avecunechargeancimenttrés eéduite(E =0.3: 8 =2: bentonite = 20 kg : sablon <1 mmi. Le coulis de gaine est mis en place soit pendant le forage (Foration au coulis). soit pendant le détubage par injection & I'cbturateur simple au niveau de la manchette située 3 la base du forage. On peut encore envisager l'utilisation de tubes 8 manchettes avec sacs séparateurs de tranches en milieu rocheux ou paur isoler certains horizons, 4, INJECTIONS POUR LE REMPLISSAGE DES CAVITES. Pour le remplissage des cavités Franches de grandes dimensions, on emploiera des ma- tériaux avec une charge inerte aussi importante que possible (microbétons ou mortiers = 182, voire jusqu'a 4 pour des cavités karstiques). Le quantité de ciment sera choisie clea Eh Fonction de la résistance souhsitée & long terme. injection peut 6tre canduite ici par tube ouvert, avec ou sans obturateur simple se~ lon que Mon accepte ou non la remontée du produit dans !a magonnerie (obturateur 3 ronde!~ les en cuir ou & manchon gonflable]. Le choix de 'obturateur et de sa lengueur est fonetian de la tenue du forage et des risques de contournement. a i 2 Lespacement entre forages peut tre ici important. un forage pour 10 m’ si les vides sont interconnectés. Liinjection s'effectuera par forages primaires et secondaires, gravitairement ou sous Faible pression. Ltinjection des forages primeires sera conduite sur la base de quantités prédéterminées pour agir par phases, limiter les résurgences et éviter un remplissage hétérogéne. 8 partir ~ 2a d'un seul point, de toute Ja cavité. Ce critére sur les quantités sera doublé d'une limite sur la pression. Pour les forages secondaires, le critére d'arrét sera l'augmentation de la pression. notion plus significative qu'une valeur de pic qui ne se maintiendrait pas. Qn envisagera au besain l'emploi de praduits de compasitions différentes pour "injec tion des Forages primaires et secondaires. On ménagera si nécessaire des évents pour I'expulsion de l'eau. 2.5. RIDEAU O'ENCAGEMENT. Pour le traitement par injection du scl de Fondation sous les appuis, qu'il s'agisse de combier des cavités au d'accroitre la compacité des alluvions en place et leurs caractéristi- ques méceniques, il est nécessaire que le volume a traiter soit délimité et fermé. Cette fermeture autour de l'appui peut tre fournie par : ~ un batardeau existant : ~ un rideau de palplanches mis en place & I'avancement dans une sauille : ~ un coffrage descendu jusqu'au niveaudulit et accroché aux protections existantes : - un rideau injecté dans les alluvions, seul ou en complément des solutions précédentes. Le choix est & faire selon 1a nature des désordres (cavité débouchant en périphérie ou Aon}, 1a géométrie de l'ouvrage et de ses protections (présence au non d'enrochements en quantité}, du probléme a traiter. Pour obtenir de bons résultats, une attention particuliare doit tre accordée aux con- ditions d'exécution. car I'injection est effectuée en général dans un milieu trés ouvert et & faible profondeur. Choix de produits Le rayon d'action doit étre limité pour éviter les déperditions. ce qui peut conduire & rigidifier te coulis ou le mortier par adjoncticn de silicate de soude (5 8 20 % du poids de ci- ment environ). On cherchera tout d'abord & injecter du mortier. Technique d'injection. Une technique possible. dans les cas les plus délicats. consiste 3: 1° ~ éaliser un tait dans la zone supérieure la plus ouverte.par tube ouvert (utilisation pos sible du tube de forage si I'injection suit immédiatement] avec branchement en téte, le trai- tement s'effectuant en remontant sur les 2 8 3 m supérieurs. Une autre technique consiste & battre des tubes crépinés. 2° ~ exécuter une autre série de forages ou reperforer, si nécessaire. un & deux jours apres, 4& trés faible circulation d'eau, pour traiter sur toute la hauteur. Selon la porosité du terrain. on injectera des coulis ou mortiers avec une faible charge inerte. Le traitement s'effectue alors en remontant par des tubes 8 manchettes, avec : 25. = un obturateur double pour les coulis : = un abturateur simple pour les martiers, rtement des forages La distance entre forages doit tre limitée (1 m3 1.50 ml: ~ en vue d'assurer la continuité du rideau = compte tenu du faible rayon daction des produits utilisés ici: = du fait que injection ne peut se faire qu’ tras faible pression (< 0.2 MPa) en I'ab- sence de couverture. Ordre d'injection des forages et critéres Linjection est menée par forages primaires puis secondaires. Les forages primaires sont injectés sur la base de quantités prédéterminges en pre- migre phase (critére secondaire sur la pression). L'injection des forages secandaires inter~ vient ensuite avec un critére d'arrét sur la pression (critére secondaire sur les quantités] Stil est prévu une injection en deux phases. mortier puis coulis, le clavage par le cou~ lis est & effectuer suivant un processus analogue. Un 8 deux jours de délai entre ces deux phases peuvent tre souhaitables pour perm tre un début de prise, en vue de limiter les déperditions. 2.8, RIDEAU _O'ETANCHEMENT ET FONDS INJECTES. La conception des écrans d'étanchement par injection, obéit & certaines régles sim- ples, ceci pour les déniveilées d'eau qui nous intéressent ici : 2.8 10-15 m, L'épaisseur du rideau est conditionnée par le fait qu'il est pratiquement indispensable d'adopter deux lignes de forages. disposées en quinconce. pour étre sir de ne pas avoir de fe- nétre dans le voile. Compte tenu de I'écartement admissible entre forages (écartement ré- duit. du fait du petit nombre de files, 8 1 x 1 m pour les sables fins; 1.50 x 1.50 m pour les sables grossiers et les graves : 2 x 2 m environ pour les milieux fissurés), I'épaisseur finale de VWécran sera comprise entre 2 et 4 m. Ces voiles doivent te plus souvent @tre ancrés dans un substratum peu perméable ou dans un Fond injecté dont la base est située 8 une cote telle que le poids des terrains sous- Jacents (aprés excavation) équilibre les forces de sous-pression qui s'y appliquent (ceci pour des fouilles de moyenne ou de grande dimension). La nature du coulis doit 8tre adaptée au type de terrain : ~ coulis argile-ciment pour les milieux fissurés : ~ coulis argite-ciment + gels de silicate (dilution forte de | 8 4) pour les milieux 8 structure granulaire oli une injection par imprégnation stimpose (les gradients hydrauliques dans l'écran sont supérieurs 8 1). Les coulis doivent &tre mis en oeuvre par I"intermédiaire de tubes & manchettes. par passe de faible hauteur (s 0.50 mi généralement en rementant. 26. La conception des fonds injectés obgit auxmérnes ragles, Capendant, il est souvent possible d'écarter un peu plus les forages (1.50 3 2,50 m dans le sable. 3 3 4 m dans les mi- lieux fissurés) surtout dans les terrains 8 stratification horizontale. Dans les alluvions sablo-graveleuses, i! est des cas ol le recours aux gels de silice nest pas indispensable (lit de gravier continu sous I'emprise de la fouille) ou du mains peut Gtre réduit (Spaisseur traitée au gel de 0,50 & 1 m: structure sandwich entre deux niveaux injectés au coulis argile-ciment), On peut avoir une idée du débit résiduel aprés traitement en considérant que la per- méabilité d'un terrain correctement traité reste inférieure & 3. 107” m/s, ce qui correspond Bun débit de 2.352 /h par m® d'écran et par matre de charge d'eau. MW faut veiller 3 ce quiil ny ait pas de recauvrement des zones traitées aux gels mous pour |'étanchement et celles que l'on entend consolider par injection. La présence de gels mous. instables dans le temps par nature. contrarierait une injection correcte et pérenne de consalidation. 2.7. REGENERATION OF MACONNERIE DISLOQUEE. Le résultat de I'injection d'une magonnerie ne saurait étre assimilé 4 la reconstitution du liant primitif. II stagit plutdt d'un blocage des différents moeilons par obturation des vides rencontrés. Si le liant n'est pas fortement délavé mais simplement désagrégé, avec présence d'une fraction fine élevée, 1a diffusion d'un coulis de ciment injecté sera trés difficile et limitée. Le traitement dait dere précédé d'un rejeint oiement général des plus gros désordres et du remplacement éventuel des pierres manquantes. Lorsque la hauteur 8 traiter est importante (plusieurs métres]. on procédera en remon- tant en effectuant le rejointaiement par tranches successives. Les parties immergées peuvent étre traitées par rabattement de préférence. ou par plongeurs en obturant les ouvertures par des mastics. Ul faut aussi prévoir des évents pour I'évacuation de ‘eau et le suivi de la progression du coulis et les maintenir en état. Suivant ouverture des fractures, des fissures et des vides. on injectera des mortiers 8 faible charge inerte ou coulis de ciment (0.25 <2 < 0,40) avec éventuellement adjuvant retardateur et gélificateur (pour thixetropiel. Les forages seront resserrés (~ 1,50 m). disposés en plusieurs lignes pour permettre te clavage. les vides étant rarement continus. L'injection sera effectuée de la périphérie vers le centre. Pour \jection dans des forages & parai nue avec obturateur en téte. on limitera la longueur des forages & environ § m. -27. Si la maconnerie est trés disloquée, le traitement pourra &tre conduit avec des tubes & manchettes. de maniére progressive en remontant. II faut veiller au respect scrupuleux du eritdre de pression maximale, 8 Fixer en fone~ tion des contraintes estimées dans la magonnerie (quelques bars). 2.8. INSIGNES POUR LA CONDUITE DES INJECTION! Le déroulement des travsux d'injection ne peut @tre prévu avec précision : il est a- lors nécessaire de définir des consignes qui détermineront 1a conduite 8 tenir pour la pour- suite des injections selon les situations. ~ En cas de résurgences : errét de la passe, changement de passe ou de forage. Stil y a résur- gence par les autres forages, il faut vérifier 1a bonne exécution du coulis de gaine et adap- ter un délai suffisant entre sa réalisation et I"injection proprement dite. On peut envisager de modifier la composition des coulis en tes épaississant ou en les rigidifiant par adj anction de silicate, ceci. aprés avoir vérifié la Formulation des coulis in- jectés. Si le phénoméne est générat lors de l'injection des couches superficielles. de par I'ab- sence de mort-terrain, la méthode d'injection est peut-Stre mal adaptée : on cherchera a- lors & créer un toit s'opposant & la remontée, ~ Pas de montée en pression : ce signe ne prouve pas nécessairement que le traitement est inefficace bien qu'une montée en pression soit un ben signe en fin d'injection surtout pour les traitements profonds et le remplissage de cavités isolées. Rechercher Ja présence de résurgences et vérifier la continuité des canalisations. Lorsque le volume des vides & remplir s'avére nettement supérieur & celui estimé. il faut poursuivre le remplissage par les autres forages et au besoin revenir sur le premier. Si les quantités paraissent anormalement élevées sans qu'il y ait résurgence. le rayon diaction des coulis peut Stre trop important, on peut alors les épaissir ou les rigidifier. ~ En cas de montée brutale de le pression : arrét et analyse des causes. Cette montée peut provenir d'un colmatage du disposi iF d'injection entre les obturateurs (décantation du sable lors de linjection du mortier} au de la formation d'un bouchon dans les canalisatione. Si le refus est abtenu en aval de la canne, poursuivre par d'autres forages ou phases. Si le phéno- mane est systématique. |a formulation du coulis est sans doute mal adaptée. il convient a- lors de changer les caractéristiques du coulis au profit d'un peoduit plus pénéerant. - En cas de maintien d'une pression stable élevée, supérieure & la contrainte verticale en Place, il convient de se méfier si "injection n'est pas faite & quantités prédéterminées, car clest une cause de soulévement par effet de vérin.

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