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Cours : Commerce international

Licence Fondamentale
Option: Marketing et commerce

Pr ZMansouri 05/05/2019 1
Objectif du cours:
Le cours du commerce international vise à:
 Présenter les raisons de l’essor du commerce
international;
 Comprendre ses enjeux et analyser ses tendances;
 Examiner les déterminants du commerce international en
se référant à l’approche classique, la nouvelle théorie du
commerce et l’évolution récente du commerce
international;
 Mettre l’accent sur son cadre institutionnel;
 Saisir sa structure;
 Étudier les principaux indicateurs du commerce
international;
 Exposer la structure du commerce extérieur marocain
comme étude de cas

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Ainsi, le plan du cours est comme suit:
Chapitre 1: Définition, enjeux, tendances et déterminants du
commerce international
Chapitre 2: Cadre institutionnel du commerce international
Chapitre 3: Structure du commerce mondial
Chapitre 4: Principaux indicateurs du commerce international
Chapitre 5: Commerce extérieur marocain comme étude de cas

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L’ interrogation sur le commerce international, ses
enjeux, ses tendances et ses déterminants sera mise en
exergue à travers une analyse de l’histoire et des
fondements du commerce international.

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Quatre points à étudier à ce niveau :
 Présentation du Commerce International ;
 Enjeux du commerce international ;
 Tendances du commerce international ;
 Déterminants du commerce international

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1-Présentation du Commerce International :

 Au sens strict, le commerce international correspond


à l'ensemble des flux de marchandises (biens) entre les
espaces économiques nationaux.

 Au sens large, le commerce international correspond


à l'ensemble des flux de marchandises (biens) et de
services entre les espaces économiques nationaux.

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NB: Les flux de services sont pris en compte dans la
mesure où leur part progresse rapidement dans les
échanges internationaux (surtout le transport, le tourisme
et les services aux entreprises).

Autrement dit: le commerce international regroupe


l’ensemble des échanges des biens et de service entre
agent résidents sur des territoires économique différents.

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On doit comprendre que le déroulement d’une transaction
commerciale internationale correspond à une chaîne de
processus et d’intervenants dont tous les maillons sont
d’égale importance.

Le maillon administratif, qui s’occupe de la


commercialisation d’un bien , est aussi important que
celui qui veille à son transport, et ce dernier l’est tout
autant que celui qui en assure le paiement.

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L’histoire du commerce international témoigne que ce
sont les carthaginois ou phéniciens qui étaient d’habiles
commerçants et navigateurs hors pair.

Les premiers échanges commerciaux se déroulèrent


comme suit:

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Les vendeurs carthaginois tiraient leurs marchandises de
leurs vaisseaux et les étalaient sur le rivage.
Ils réintégraient ensuite leurs bâtiments maritimes et y
allumaient des feux, de manière à faire beaucoup de
fumée.
Les autochtones du pays, apercevant cette fumée,
venaient au bord de la mer, étalaient de l’or sur le sol en
guise de paiement de la marchandise offerte, puis
s’éloignaient.

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Les carthaginois sortaient de leurs vaisseaux et
examinaient la quantité d’or apportée. À ce niveau deux
scénarios se présentent:

 Si la quantité d’or apportée paraissaient suffisante, ils


l’emportaient sur leurs navires puis s’en allaient;
 Si elle ne répondait pas à leurs attentes, ils retournaient
dans leurs vaisseaux et attendaient de nouvelles offres.
Les acheteurs revenaient et ajoutaient de l’or ce
scénario se poursuivant jusqu’à ce que les carthaginois
soient satisfaits.

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On relève de cette esquisse de l’histoire du commerce
international deux éléments:

1. Les carthaginois ne touchaient jamais à l’or avant que


la quantité offerte ne fut, selon eux, de la valeur égale à
celle de leurs marchandises et
2. les acheteurs n’emportaient pas les marchandises avant
que les carthaginois n’eussent accepté l’or.
Alors ce ressort c’est ce:
Ni les uns ni les autres ne s’engageaient dans les
échanges verbaux ou physiques violents.

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Ce fut là le début du commerce international. Depuis des
millénaires, les échanges commerciaux dépassent les
frontières nationales.

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L’importance du commerce international varie en
fonction des pays:

certains pays n’exportent que pour élargir leurs marchés


intérieurs ou pour aider certains secteurs de leur
industrie;

d’autres sont largement dépendants des échanges


internationaux pour l’approvisionnement en biens
destinés à la consommation immédiate ou pour
consolider les revenus en devises.

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Selon l’économiste britannique Adam SMITH, fondateur
de l’économie politique:
« l’objet des «sociétés civiles» consiste en la réalisation
de leurs intérêts matériels.
La découverte de nouveaux territoires, synonyme de
nouveaux biens, explique le développement de l’échange,
pulsion naturelle des individus ».

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Au cours de ces cinquante dernières années, le commerce
mondial a connu une croissance exceptionnelle . Le
volume des exportations mondiales est 20 fois supérieur à
celui de 1950 et lorsque l’export croit, l’import suit
puisque l’un ne va pas sans l’autre.
A ce niveau, il faut mentionner que la question de la
régulation du commerce mondiale est toujours posée.

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Les exportations mondiales de marchandises et le produit
intérieur brut (PIB) mondial ont augmenté de 2.5 % en
2012.
L’Afrique et l’Amérique du Nord ont connu la plus forte
croissance des exportations de marchandises en volume
avec, respectivement, 6,0%% et 4,5% . La plus forte
croissance des importations a été enregistrée en Afrique
et au Moyen-Orient avec, respectivement, 11,5 % et
8,0%.

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La croissance des exportations mondiales de
marchandises et du PIB mondial a été positive depuis la
crise économique de 2009, mais son taux n’a cessé de
baisser.
Entre 2010 et 2012, les exportations de marchandises
sont tombées de 14,0 % à 2,0 %, tandis que le PIB a
reculé de 4,0% à 2,0%.
Entre 2005 et 2012 le volume des exportations mondiales
de marchandises et produit intérieur brut sont comme
suit:

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Il est à noter que:
Les États-Unis restent le premier importateur et
exportateur mondial de marchandises, avec un
commerce total de 3 881 milliards de dollars EU en
2012.
Leur déficit commercial est de 790 milliards de dollars
EU, soit 4,9% de leur PIB.

La Chine suit de près les États-Unis, avec un


commerce total des marchandises de 3 867 milliards de
dollars EU en 2012. Son excédent commercial était de
230 milliards de dollars EU, soit 2,8 % de son PIB.

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L’Allemagne occupe la troisième place, avec un
excédent commercial
de 240 milliards de dollars EU en 2012, soit 7,0 % de
son PIB.
La plupart des pays de l’UE ont vu leurs exportations
de marchandises
reculer en 2012 en raison des problèmes structurels
dans la zone euro.

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En 2012, les exportations mondiales de services
commerciaux n’ont augmenté que de 2%, pour atteindre
4 350 milliards de dollars EU, ce qui tient en grande
partie à la contraction du commerce européen.
Après une reprise en 2011, les exportations européennes
de services commerciaux ont reculé de 2 % en 2012, en
raison de l’instabilité financière et de la crise économique
dans la région. Elles ont représenté 47% des exportations
mondiales de services commerciaux.

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Les exportations de services commerciaux ont également
ralenti dans d’autres régions. En Asie et en Amérique du
Nord, elles ont augmenté respectivement de 6% et 5% en
2012, soit environ la moitié de la croissance enregistrée
en 2011.
Le Moyen-Orient a été la région la plus dynamique, avec
une croissance de 3% des exportations de services
commerciaux en 2012, suivi par la Communauté d’États
indépendants avec 9 %. Les exportations de l’Afrique ont
augmenté de 6 % en 2012, après avoir stagné en 2011.

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En 2012, les exportations mondiales de marchandises ont
stagné en valeur, alors que les exportations de services
commerciaux ont augmenté de 2 pour cent.

L’examen du rapport de l’Organisation Mondiale du


Commerce (OMC) de 2014 fait ressortir que:

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En 2013, la croissance du commerce mondial des
marchandises est restée modérée à 2,2%, soit à peu près le
même niveau que l’année précédente (2,3%).
Les augmentations enregistrées en 2012 et 2013 étaient:
 inférieures à la moyenne des 20 dernières années (5,3%),
et nettement;
 en deçà de la moyenne des 20 années précédant la crise
de 2008–2009.

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Le volume du commerce mondial des marchandises a
continué de croître lentement dans les premiers mois de
2014, avec une augmentation de 2,1% au premier
trimestre par rapport à la même période de 2013.

Ce rapport dévoile qu’une croissance plus importante sur


l’ensemble de l’année est possible suite à la reprise de
l’économie mondiale pendant cette période.

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La faible croissance du commerce en 2013 est due à
une combinaison de facteurs, en particulier l’atonie de la
demande d’importations dans les économies développées
(-0,3%) et la croissance modérée des importations
dans les économies en développement (4,7%).

Du côté des exportations, les économies développées et


les économies en développement n’ont enregistré que de
faibles augmentations (1,5% pour les premières et 3,6%
pour les secondes).

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Plusieurs facteurs ont contribué à la faiblesse des échanges
et de la production en 2013, parmi lesquels:
 les effets persistants de la récession dans l’UE;
 le chômage élevé dans les économies de la zone euro (à
l’exception notable de l’Allemagne) et l’incertitude quant
à la date à laquelle la Réserve fédérale mettrait fin à ses
mesures de relance monétaire aux États-Unis.
Ces mesures ont contribué à la volatilité financière
constatée dans les économies en développement au
second semestre de 2013, notamment dans certaines
économies « émergentes » qui enregistrent un important
déséquilibre de leur compte courant.

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les exportations de marchandises en volume ont
enregistré, en 2015, une hausse de 2,8%, selon l’OMC,
soit une croissance analogue à celle enregistrée en
2014.
Les importations mondiales de marchandises ont, pour
leur part, affiché en 2015 une accélération au niveau
des pays développés (+4,5%) après une nette reprise en
2014.
Les importations des pays en développement ont, quant
à elles, quasiment stagné (+0,2%), en raison du
ralentissement de la croissance de leurs économies

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la demande étrangère adressée au Maroc, en volume,
devrait progresser de 4,3% en 2016 et en 2017, après
4,4% en 2015. La demande émanant de l’Union
Européenne devrait s’accroitre de 4,5% en 2016 et de
4,3% en 2017 après 6,2% en 2015.
Cette atténuation du rythme de croissance de la demande
étrangère adressée au Maroc est attribuée au
ralentissement de celui des importations de nos
principaux partenaires commerciaux, en l’occurrence
l’Espagne et la France

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De son côté, la demande en provenance des pays hors UE
devrait afficher une croissance de 3,8% et de 4,5%
respectivement en 2016 et 2017 après 0,2% en 2015,
soutenue, notamment, par le renforcement de la
croissance en Inde, principal client du Maroc pour les
dérivés de phosphate.

Dans le but de renforcer cette demande, notre pays


devrait poursuivre ses efforts en matière de
diversification géographique de ses exportations et de
repositionnement sur des marchés progressifs.

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A noter, dans ce cadre, que les échanges extérieurs
marocains avec les pays d’Afrique ont enregistré une
nette progression sur la dernière décennie, reflétant la
pertinence des efforts de diversification des échanges
commerciaux avec les pays du Sud.
Les échanges commerciaux du Maroc avec le continent
africain ont, ainsi, progressé de 11% en moyenne
annuelle, au cours de la période 2005-2015, pour se situer
à près de 40 milliards de dirhams en 2015 représentant
environ 7% de la valeur totale des échanges extérieurs du
Maroc contre 5% en 2005.

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2-Enjeux du commerce international.
Le développement du commerce international s'est traduit
par:
 l’ouverture des économies;
Leur interdépendance croissantes.
Aujourd'hui devenu une variable centrale dans l'économie
mondiale, le commerce international fait cependant
toujours l'objet, comme dans le passé, de nombreuses
interrogations:

Pr ZMansouri 05/05/2019 35
 pourquoi les nations échangent-elles entre elles ?
 le commerce international constitue-t-il un moteur ou
bien un frein à la croissance ?
 ne contribue-t-il pas à la perte d'autonomie des Etats ?

Pr ZMansouri 05/05/2019 36
Un débat théorique a été soulevé par les économistes :
 certains voient dans le commerce international le
moteur de la croissance permettant à tout pays de se
développer (NPI asiatiques);
 d'autres pointent du doigt ses méfaits sur certains pays
(marginalisation des PED), sur certains secteurs ou bien
encore sur l'emploi prônant alors le recours à des
mesures protectionnistes.

Pr ZMansouri 05/05/2019 37
 La dynamique du commerce international se comprend
également à travers ses acteurs. L'Etat est un acteur
central dans la mesure où ses actions, aux formes très
variées, peuvent soit :
 stimuler (baisse des tarifs douaniers, par exemple) ;
 restreindre (protection non tarifaire par exemple) le
commerce avec les autres nations.

Pr ZMansouri 05/05/2019 38
Mais les Etats ne sont pas les seuls à intervenir dans la
dynamique du commerce international, d’où le rôle des
firmes, en particulier les firmes transnationales (FTN).
Les FTN influencent de plus en plus les échanges et ce, à
travers:
 la Division Internationale du Processus Productif (DIPP)
 le Commerce Intra-Firme.

Pr ZMansouri 05/05/2019 39
Deux éléments expliquent cette situation :
 l’image des firmes multinationales a connu une
évolution sans précédent, due principalement à la
révolution technologique. D’où l’accroissement du
commerce à l’échelle planétaire.
 les firmes multinationales échappent au contrôle des
gouvernements, elles jouissent d’une liberté
extraordinaire

Pr ZMansouri 05/05/2019 40
3-Tendances du commerce international.

 Le commerce international n'est pas un phénomène


récent ; en effet, déjà au 19ème siècle, le commerce
international progressait à un rythme supérieur à celui
de la production mondiale.
 Cette tendance se confirme et même s'accentue après
1945, le commerce mondial en valeur dépasse de très
loin la production mondiale.

Pr ZMansouri 05/05/2019 41
En dépit du ralentissement provoqué par la récession de
2009 la tendance est évidente :
Le commerce des marchandises connaît une
extraordinaire croissance depuis le début des années
2000 :
Près de 12% de mieux chaque année en moyenne pour
la période 2000-2007 et
plus de 14% pour les 3 années 2005-2006-2007.

Pr ZMansouri 05/05/2019 42
Le directeur général de WTO Roberto Azevêdo
témoigne qu’en 2013, la croissance du commerce
mondial des marchandises est restée modérée à 2,2%,
soit à peu près le même niveau que l’année précédente
(2,3%).
Les augmentations enregistrées en 2012 et 2013
étaient inférieures à la moyenne des 20 dernières
années (5,3%), et nettement en deçà de la moyenne des
20 années précédant la crise de 2008–2009.

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Il a ajouté que «La croissance du volume du commerce
mondial des marchandises a ralenti en 2016 pour
s’établir à 1,3%, contre 2,6% en 2015 car le marasme
persistant de l’économie mondiale et la faiblesse des
prix des produits de base ont eu un effet négatif sur la
demande mondiale d’importations».
En 2016, le commerce des services commerciaux a
augmenté sur une base trimestrielle de seulement 0,1%
en valeur, atteignant 4 770 milliards de dollars EU. La
composante la plus faible des services a été celle des
transports, qui a tendance à refléter les variations du
commerce des marchandises.

Pr ZMansouri 05/05/2019 44
Cette croissance modérée du commerce international s'est
accompagnée de transformations dans la structure de ce
dernier, tant du point de vue de:
 la nature des produits échangés;
 la répartition géographique de ces échanges.

Pr ZMansouri 05/05/2019 45
Erreurs Fréquentes
 Il ne faut pas confondre commerce international et
mondialisation;
 Il ne faut pas croire que ce sont les Etats qui contrôlent
le commerce international.

Pr ZMansouri 05/05/2019 46
Les théories du commerce international est la branche de
la science économique qui s'intéresse à la modélisation
des échanges de biens et de services entre Etats. Elle se
penche également sur les questions d’investissement
international et de taux de change.

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Elles comprennent deux branches essentielles:

 la première est fondée sur la pensée classique inspirée


de David Ricardo;
 la seconde s'inspire des outils de l’organisation
industrielle et de l’économie géographique.

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Dans ce cadre, trois théories à distinguer :
1. les théories classiques ;
2. les théories protectionnistes ;
3. les nouvelles théories du commerce international.

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Dans le contexte de la mondialisation, il s’avère impératif
que les relations qui régissent le commerce fassent l’objet
d’une harmonisation mondiale.
Plusieurs organismes internationaux s’activent pour
concrétiser cet objectif et ce:

13
6
 en négociant des conventions, des règlements et des
traités que signent les pays participants;
 en cherchant à les faire respecter de par le monde.

Nous présentons dans ce chapitre les organismes qui ont


institutionnalisé le commerce international

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ONU a été créée le 24 octobre 1945. La charte des
Nations Unies en est l’instrument constitutif; elle fixe les
droits et les obligations des Etats membres et crée ses
organes et ses procédures.
L’ONU a pour but de:
Maintenir la paix et la sécurité dans le monde;
Favoriser l’établissement des relations harmonieuses
dans les nations;

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 Rendre possible la coopération internationale en
résolvant les problèmes internationaux d’ordre
économique, social, culturel et humanitaire et en faisant
la promotion du respect des droits de la personne et les
libertés fondamentales.

L’ONU chapeaute 15 institutions et a mis sur pied


plusieurs programmes et organismes. Ce fut le cas de
deux organismes qui touchent au commerce international

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La CNUCED, créée en 1964, vise à intégrer les pays en
développement à l’économie mondiale afin de favoriser
leur essor.

Elle est la principale institution des système des Nations


Unies pour le traitement intégré du commerce et du
développement et des questions connexes dans le
domaines du financement, de la technologie et de
l’investissement et du développement durable.

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Le PNUD aide les pays en développement à élaborer
leurs propres solutions aux problèmes nationaux et
mondiaux grâce à des projets et de services novateurs.

Il intervient dans le monde entier pour mettre en rapport


les pays donateurs et les pays récipiendaires , le secteur
privé et le secteur public

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Le FMI a été crée en vertu d’un traité signé en 1945, dans
le but de favoriser une économie mondiale forte et de
prévenir les crises systémiques. Sa mission est de rétablir et
de soutenir la stabilité économique et monétaire des pays à
qui il vient en aide, en les encourageant à adopter des
politiques économiques saines.

le FMI occupe une position centrale dans le système


monétaire international , c-à-d dans le système des
paiements internationaux et des taux de change entre les
monnaies nationales, qui rend possible les transactions
entre les nations.

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La BM est né des accords de Bretton-Woods en juillet
1944. il est le 2éme pilier des institutions financières
internationales, après le FMI.
Il agit dans l’ensemble des pays et principalement les
pays en développement et ce pour:
 lutter contre la pauvreté;
 réaliser des projets de développement rural visant à
faciliter l’accès aux services essentiels;
 réaliser des projets de développement urbain afin de
stimuler la productivité, la croissance et la création
d’emploi.

14
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 Fournir un soutien économique aux Etats;
 Mettre en place les infrastructures de base

Si le FMI est une institution de coopération qui vise à


maintenir en équilibre la balance paiements entre les
Etats, la BM a pour mission la promotion et le
financement des progrès économiques et sociaux des
pays en développement.

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Fondée en 1961, l’OCDE a pour tâche de renforcer et de
rendre plus efficace l’économie des pays qui en sont
membres, de préconiser l’économie du marché, de
favoriser l’essor du libre-échange entre les pays et de
contribuer à la croissance des pays industrialisés et des
pays en développement

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Fondée en 1919, entant que porte parole des entreprises,
elle défend la mondialisation de l’économie comme
moteur de la croissance, de l’emploi et de la prospérité.

Elle a une autorité notable concernant la mise en place


des règles visant à régir le commerce international.
La CCI fournit divers services comme la Cour
internationale d’arbitrage, pour les différends en matière
de commerce international

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A la fin de la deuxième guerre mondiale, les nations se
sont redues compte qu’en l’absence des règles, le
commerce international mènerait à un protectionnisme
exacerbé et finirait par ressembler à une jungle
incompatible avec un ordre économique mondiale.

En 1946, 23 parties contractantes, animées par un désir de


libéralisation du commerce, ont amorcé des négociations
tarifaires qui après de nombreuses concessions de part et
d’autre, aboutirent en 1948 à l’Accord Général sur les
Tarifs Douaniers et le Commerce (GATT)

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Le GATT a réussi à promouvoir et à assurer la
libéralisation d’une grande partie du commerce mondial
en motivant les gouvernements nationaux à réduire les
divers droits de douane qu’ils imposaient.

Ces résultats ont été le fruits de « cycles » (rounds) de


négociations tenues sous la direction du GATT.

C’est une institution qui vise la libération des échanges


internationaux. Lorsque l’Etat veut limiter ses
importations, il institut des tarifs douaniers politiques du
protectionnisme, au contraire du GATT.

14
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Après la deuxième guerre mondiale, l’ordre économique
mondial est déterminé à l’initiative des Etats Unis selon
les deux principes de liberté des échanges et des
paiements, les échanges internationaux sont considérés
comme une condition du redressement économique.

14
9
fondée en Avril 1994 lors du sommet de Marrakech,
l’OMC est la seule organisation internationale qui
s’occupe des règles régissant le commerce entre les Etats.

L’OMC est une organisation multilatérale. elle a pour


vocation de résoudre les différends commerciaux entre les
Etats grâce à l’Organe de Règlement des Différents
l’O.R.D

15
0
l’appartenance à l’OMC est ouverte aux membre
originaire c’est-à-dire aux parties contractantes du GATT ,
à la date de son entrée en vigueur, ainsi qu’aux
communautés Européennes, la seule condition est
l’acceptation de cet accord et des autres accords
commerciaux multilatéraux.

15
1
Plusieurs missions sont attribuées à l’OMC, elle :
 administre les accords commerciaux;
 sert de cadre aux négociations commerciales ;
 règle les différents commerciaux entre les pays;
 examine les politiques commerciales des pays membres;
 aide les pays en développement dans le domaine de la
politique de formation;
 coopère avec d’autre organisation internationale.

La présentation de l’OMC a donné une vue succincte sur


son organisation et son fonctionnement mais dans quelle
mesure cette organisation a réussie sa mission dans un
contexte marqué par une mondialisation accrue des
économies ?

15
2
la réponse a été synthétisée par Jean-Marc Siroën dans
son article intitulé «l’OMC: une institution en crise».
En soufflant ses dix bougies en 2005, cette organisation
en crise, trop puissante pour ses détracteurs, mais elle est
trop faible pour conduire ses membres au consensus. Plus
qu'une naissance, l’auteur a avancé qu’ «on commémore
le lifting d'une institution prématurément vieillie, le
GATT».

15
3
L'OMC ne remet pas en cause les fonctions et les objectifs
du GATT. Elle administre des accords sur les règles du
jeu.
Celles-ci s'articulent autour du principe général de non-
discrimination. Par la clause de la "nation la plus
favorisée" (NPF). Avec la règle du traitement national, un
produit importé et dédouané, devra être traité comme les
produits locaux concurrents.

15
4
Pour la plupart des pays, l'OMC est un club bien séduisant
qui justifie, à leurs yeux, des conditions d'entrée de plus
en plus exigeantes. Il aura ainsi fallu à la Chine plus de 14
ans de négociations pour obtenir un accès plus ouvert aux
marchés des pays membres.
Toutefois, le fonctionnement de l’OMC est impacté par
les éléments suivants:

15
5
L'OMC n'a pas su renouveler ses règles de négociation.
Elle devait devenir un forum permanent de négociations.
Dans les années qui suivent sa création, des accords sont
effectivement conclus dans les technologies de
l'information, les communications de base ou les services
financiers. Mais ce nouveau régime de négociations révèle
vite ses faiblesses;

15
6
Certains pays membres agissent en "passagers
clandestins": puisque la clause NPF permet à tous les
membres de bénéficier des avantages de la libéralisation,
pourquoi en partager le prix sous la forme de concessions ?
Le caractère sectoriel de la négociation amplifie cette
difficulté;

15
7
 les difficultés de l'OMC ne se limitent pas à ses
carences institutionnelles. Elles reflètent d'abord les
ambiguïtés de la mondialisation. Elles révèlent cette
coupure entre d'une part, l'élite politique et économique
qui souhaite, au Nord comme au Sud, tirer partie de la
mondialisation et, d'autre part, une société civile
inquiète de ses conséquences;

15
8
L'OMC en tant qu’organisation inter-étatique. Elle ne
peut intervenir directement sur les marchés ou les acteurs
privés. Elle est donc incapable de réguler le processus de
globalisation. Elle ne s'intéresse qu'aux politiques
commerciales et, le cas échéant, aux politiques publiques
qui influencent directement l'échange. Cette conception
est d'ailleurs très restrictive;

15
9
Faute de consensus, l'OMC n'est donc pas parvenue à
s'élargir à des "sujets" qui redéfinissaient les liens entre le
marché, l'État et le droit : normes de travail, concurrence,
investissements directs. Il est vrai que, pour les pays
industriels qui portaient ces projets, il s'agissait moins de
maîtriser la globalisation que de défendre les intérêts
économiques des pays industriels;

16
0
Pourtant, l'OMC peut se prévaloir d'une avancée. La
nouvelle procédure de règlement des différends issue des
accords de Marrakech permet de sanctionner des pays qui
ne respectent pas leurs engagements. Elle interdit aux plus
puissants de faire justice eux-mêmes (elle a pu imposer
aux Etats-Unis, comme à l'Union Européenne, qu'ils
reviennent sur des textes ou des pratiques non conformes).

16
1
En étudiant l’histoire et fondements du commerce
international; ses théories et son cadre institutionnel on a
pu dégager trois enseignements :
la compréhension de la genèse du commerce
internationale via son analyse historique ;
la richesse des débats théoriques se rapportant au
commerce internationale ;
la mise en exergue du cadre institutionnel du commerce
international.

Qu’en est-il à présent des indicateurs et de la structure du


commerce international

16
2
Après avoir défini le commerce international , ses
enjeux, ses tendances et ses déterminants , l’étude de
son cadre institutionnel parait important.

16
Pr ZMansouri 05/05/2019 3
Chapitre 3: Indicateurs du commerce international

Le commerce international se mesure par les flux


(exportations et importations) de marchandises et de
services. Ces flux peuvent s'appréhender à différents
niveaux :
 entre un pays et le reste du monde ;
 entre des zones ;
 au sein d'une même zone ;

19
5
Au sein d’une même zone il faut distinguer:
 la balance commerciale comme compte statistique qui
enregistre les exportations et importations de
marchandises (biens) entre un pays donné et le reste du
monde.
 le solde commercial correspond à la différence entre les
exportations et les importations.

19
6
Ce solde nous éclaire sur les
performances commerciales du pays.
Attention, il s'agit ici uniquement du
rapport des exportations / importations de
marchandises.
le degré d'ouverture est un indicateur qui permet de
savoir dans quelle mesure le pays est ouvert sur
l'extérieur :
= [(X+M/2)/PIB] x 100.

19
7
Les termes de l’échange:
Les termes de l’échange d’un pays sont le rapport, pour
une année donnée, entre le prix moyen qu’il a reçu pour
ce qu’il a exporté et le prix moyen qu’il a payé pour ce
qu’il a importé.
Ce rapport sert d’indicateur et permet d’apprécier
l’avantage qu’un pays retire de ses relations
commerciales avec l’exterieur.

19
Pr ZMansouri 05/05/2019 8
Les termes de l’échange donne une information très utile
sur le commerce international.

Ils concrétisent « les rapports de force » économiques qui


s’établissent entre les pays participants au commerce
international.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 9
La balance commerciale:
La balance commerciale est la différence entre la valeur
des biens et services qu’un pays exporte et la valeur des
biens et services qu’il importe.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 0
Si la valeur des exportations d’un pays excède celle de
ses importations, il y’a un excédent commercial et la
balance commerciale est positive.

Si la valeur des importations dépasse celle des


exportations, le pays a un déficit commercial et sa
balance est négative .

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Pr ZMansouri 05/05/2019 1
Le commerce de marchandises comme part du PIB est la
somme des exportations de marchandises et des
importations divisée par la valeur du PIB, exprimée en
dollars actuels. Le tableau ci-après synthétise cet
indicateur:

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Pr ZMansouri 05/05/2019 2
Années 2010 2011 2012 2013
Pays
États-Unis 21,7 24,2 24,0 23,3
France 42,9 46,0 46,3 44,9
Allemagne 67,8 72,7 72,7 70,8
Royaume-
41,8 45,7 44,5 44,7
Uni
Chine 50,1 49,7 47,0 45,0
Maroc 58,6 66,5 69,2 64,4
Algérie 60,5 60,6 59,8 57,1
Tunisie 87,0 91,0 91,7 87,9

20
Pr ZMansouri 05/05/2019 3
Après une croissance anémique de 2,2% en 2013, le
commerce mondial de marchandises en volume devrait,
selon l’OMC, progresser de 3,1% en 2014, selon les
dernières estimations établies en septembre. Celui-ci sera
soutenu par une demande croissante d’importations de la
part des pays développés suite à l’accélération prévue de
l’économie américaine et à l’amélioration des conditions
économiques en Europe.

20
Pr ZMansouri 05/05/2019 4
Les économies développées ont vu leurs exportations
progresser de 1,5%, contre une augmentation moyenne
de 3,9% dans le reste du monde.
Contrairement aux autres régions, l’Afrique a connu une
baisse de l’ordre de 2,4% au niveau de ses
exportations, en lien avec la forte dégradation des
expéditions réalisées par les pays exportateurs de
pétrole, dont la Libye et l'Algérie.

20
Pr ZMansouri 05/05/2019 5
De leur côté, les importations des économies développées
ont baissé de 0,3%, recouvrant un recul de
0,9% dans l’UE, contre une augmentation de 5,3% pour
les économies en développement et celles d’autres pays
tels: celles de la Chine (+9,9%), du Moyen-Orient
(6,2%) et d’Afrique (+4,1%).

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Pr ZMansouri 05/05/2019 6
Pour l’année 2014, l’OMC prévoit une croissance
légèrement supérieure du volume du commerce
mondial, à 3,1%, tirée à la hausse principalement par la
forte progression des exportations asiatiques
(5,0%).
Celle-ci sera soutenue par une demande croissante
d’importations de la part des pays développés (3,4%),
notamment, celles de l’Amérique du Nord (3,9%) et de
l’Europe (2,5%).

20
Pr ZMansouri 05/05/2019 7
Pour 2015, l’OMC prévoit une hausse du commerce
mondial de 4,0%.
Les exportations devraient augmenter à raison de 4,5%
dans les pays en développement et de 3,8% pour les pays
développés.
De leur côté, les importations évolueraient de 4,5% et de
3,7% respectivement. Incluant, entre autre, les services
d’ingénierie, les services juridiques/comptables, les
services de conseil en gestion, les services de publicité et
les services liés au commerce.

20
Pr ZMansouri 05/05/2019 8
Après un premier trimestre atone, les exportations des
États-Unis ont enregistré une croissance régulière en
2013, avant de fléchir au premier trimestre de 2014.

En revanche, les exportations de l’Union européenne vers


le reste du monde (exportations extra-UE) ont été au plus
haut au premier trimestre de 2013; elles ont ensuite faibli
pendant l’année puis elles ont légèrement repris au
premier trimestre de 2014.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 9
Le commerce entre les pays de l’UE (exportations intra-
UE) s’est raffermis au troisième trimestre, mais il a ensuite
marqué le pas.
Partant d’un bas niveau, les exportations du Japon ont
augmenté régulièrement en 2013 avant de s’essouffler au
premier trimestre de 2014.
Les exportations des pays en développement d’Asie
corrigées des variations saisonnières ont oscillé en 2013
entre une croissance négative et une croissance positive, et
ont commencé l’année 2014 sur une trajectoire légèrement
positive, bien que les chiffres non corrigés soient plutôt
négatifs.

21
Pr ZMansouri 05/05/2019 0
Globalement, le volume des exportations au second
semestre de 2013 a augmenté aux États-Unis (3,3%), dans
l’UE (2,0%), au Japon (1,2%) et dans les pays en
développement d’Asie (1,9%), mais les exportations extra-
UE ont légèrement diminué (1,5%).
Du côté des importations, le commerce extra-UE est resté
déprimé tout au long de l’année, ce qui a sapé la demande
mondiale.
L’évolution des importations intra-UE est identique à celle
des exportations intra-UE.
Dans le même temps, les importations des États-Unis, du
Japon et des pays d’Asie en développement ont
généralement augmenté.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 1
En 2013, la valeur des exportations mondiales de
marchandises a été de 18 800 milliards de dollars EU,
soit 2% de plus qu’en 2012. Cette croissance a été
presque égale à celle des exportations en volume, car les
prix des marchandises échangées mesurés par les valeurs
unitaires sont restés quasiment inchangés d’une année
sur l’autre. Le taux de croissance moyen de la valeur des
exportations après 2005 est resté stable à 8%.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 2
En 2013, la Chine est devenue le premier pays
commerçant, sur la base de la somme des exportations
et des importations (11% du total mondial), dépassant
les États-Unis (10,4%).
Toutefois, si l’on considère l’UE comme une seule entité,
sa part du total des exportations et des importations
mondiales, à l’exclusion du commerce intra-UE, est
restée la plus importante, à 15,1%, contre 13,8% pour la
Chine.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 3
En 2013, les exportations mondiales de services
commerciaux ont atteint 4 600 milliards de dollars EU,
soit une augmentation de 6%. Pour les services de
transport, l’augmentation a été plus faible (2%), tandis
que les services de voyage ont progressé de 7% et les
autres services commerciaux de 6%.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 4
Exprimées en dollars, les exportations de services
financiers de la Chine (services fournis par les banques
et les autres intermédiaires financiers) ont augmenté de
52% en 2013 pour atteindre 3 milliards de dollars EU,

mais les États-Unis sont restés le premier fournisseur


mondial, avec 82 milliards de dollars EU d’exportations.
Il faut noter que la Chine a supplanté la France au rang
de quatrième exportateur mondial d’autres services
fournis aux entreprises (comprenant les services
d’ingénierie, les services juridiques/comptables, les
services de conseil en gestion, les services de publicité et
les services liés au commerce).

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Pr ZMansouri 05/05/2019 5
Certaines sous-catégories des autres services commerciaux
ont connu une croissance plus forte que d’autres. Les
services informatiques et d’information ont enregistré la
plus forte augmentation (10%), tandis que les services
de construction ont affiché la plus forte baisse (2%).
Les services financiers ont affiché la plus forte reprise;
après une baisse de 3% en 2012, ils ont connu une
croissance de 9% en 2013. Les services de communication
(y compris les services postaux, de courrier et de
télécommunication) ont enregistré une hausse de 9%, et

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Pr ZMansouri 05/05/2019 6
les autres services fournis aux entreprises (comprenant les
services d’ingénierie, les services juridiques/comptables,
les services de conseil en gestion, les services de publicité
et les services liés au commerce) ont progressé de 7%.

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Pr ZMansouri 05/05/2019 7

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