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Cour Controle Interne Partie 1 PDF
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CHAPITRE II : LES PROCEDURES DES ACHATS FOURNISSEURS ........ Error! Bookmark not defined.
SECTION I : LES OBJECTIFS ESSENTIELS DU CONTROLE INTERNE CONSISTENT A :
....................................................................................................... Error! Bookmark not defined.
SECTION II : PROCEDURES ADMINISTRATIVES.................... Error! Bookmark not defined.
CHAPITRE III : LA PROCEDURE DE GESTION DES STOKS ........................ Error! Bookmark not defined.
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Enseignant responsable : wided bouaine 2ème LAG, 3èmeLFG
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Enseignant responsable : wided bouaine 2ème LAG, 3èmeLFG
INTRODUCTION
A l’origine l’homme n’a pas eu l’intention de mettre en place un système de contrôle interne, mais, il a
voulu simplement contrôler l’évolution de son patrimoine.
Peu à peu l’homme avait pratiqué certains principes et méthodes qui s’avère aujourd’hui comme
propre au contrôle interne. En effet les sumériens (3500 et 2000 avant J-C) étaient les premiers à avoir
reconnu le principe de contrôle par recoupement. Ce principe consiste à comparer une information
provenant de deux sources d’enregistrement indépendantes l’une à l’autre, c’est ainsi que les
sumériens vérifiaient que le nombre de sacs de grains entrés en magasin correspondaient aux sacs
livrés par les fermiers.
Plus tard en 1280, le pape (nocolas III) avait ordonné l’établissement d’un duplicata à tous les
enregistrements de recettes et de paiement dans le but de vérifier l’exactitude du travail de son
comptable.
Les romains sont les premiers qui ont reconnu le principe de division de responsabilité.
Le principe de contrôle de vraisemblance était reconnu par Paciolo qui avait insisté d’une part que le
solde du compte caisse se trouve toujours au débit et d’autre part sur la nécessité de faire un inventaire
physique comme un moyen de contrôle interne.
A partir de XVIII ème siècle et suite à l’apparition des livres comptables le contrôle arithmétique par
une balance générale était pratiqué. Ce type de contrôle était effectué périodiquement.
Ces exemples historiques montrent l’intention de l’homme à s’organiser en mettent œuvre les moyens
nécessaires pour se prémunir contre les risque susceptibles d’affecter son patrimoine.
De ce fait, l’idée de mise en place d’un système de contrôle interne commence à se former dans son
esprit.
SECTION 1 : DEFINITION
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En France, l’ordre des experts comptables et des comptables aggrées (OECCA) a proposé la définition
suivante : « le contrôle interne est l’ensemble de sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise ». Il
se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise
pour maintenir la pérennité de celle-ci. Il apparaît donc comme l’ensemble des méthodes et
procédures, qui assure la survie de l’entreprise tout en permettant son évolution et l’amélioration de
ses performances.
En Tunisie, la norme comptable générale 1, définit le contrôle interne comme « un processus mis en
œuvre par la direction, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise et destiné à fournir une assurance
raisonnable quant à la réalisation de ses objectifs.
D’après les définitions précitées, nous essayerons de soulever les principaux objectifs suivants :
Il faut entendre par la notion de patrimoine non seulement, les actifs immobiliers corporels et
incorporels, les stocks et les actifs immatériels, mais aussi tout autre élément que se soit apparent ou
latent tel que les hommes et l’image (savoir faire) de l’entreprise (clientèle).
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Donc le contrôle interne permet de protéger l’entreprise contre tous les dangers et les risques. A ce
stade, le contrôle interne a pour rôle d’identifier et analyser les risques subits par l’entreprise et de
prendre les mesures adéquates afin de les limiter.
L’identification des risques est un processus itératifs qui est souvent intégré au processus de
planification L’entreprise rencontre trois types de risques :
Des risques inhérents à l’environnement naturel tel que les incendies, les catastrophes…
Des risques inhérents à l’environnement humain tel que : détournement, fraudes, incompétence,
conflits d’intérêts…..
Des risques inhérents à l’environnement institutionnel tel que : le contrôle fiscal, contrôle de
CNSS……
Pour protéger le patrimoine de l’entreprise et pour faire face aux risques dangers pouvant menacer
l’activité de l’entreprise la direction mettre en place un ensemble de moyens et procédures appropriés.
A titre d’exemple, souscrire des polices d’assurance, utiliser des moyens de protection matériels (tels
que : clé, coffre fort…..), faire des inventaires physiques.
Sont appelés à fixer des procédures de gestion adéquates permettant d’atteindre une
nationalisation des tâches et l’élimination des travaux inutiles et donc éviter toute sorte de
gaspillage de temps.
Doivent relever les faiblesses rencontrées pour pouvoir détecter les erreurs et les fraudes qui
sont de nature à affecter les ressources de l’entreprise.
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Sont tenus de procéder à une étude coût / bénéfice avant l&a mise en place des procédures du
contrôle interne. Exp le contrôle des ventes évite les créances insolvables, accélère
l’encaissement ; le contrôle des stocks réduit le surstockage, la rupture des stocks…….
4) La prévention et la détection des erreurs ou des fraudes
Un bon système de contrôle interne se caractérise par l’instauration d’un manuel de procédures
définissant aussi bien les tâches que les manières dont elles sont exécutées et un organigramme
schématisant les responsabilités, pouvoirs et les interactions qui existent entre elles. De telles mesures
offrent à l’entreprise une sécurité permanente contre les fraudes et les erreurs, c’est le caractère
préventif du contrôle interne.
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Le contrôle interne s’applique à tous les biens de l’entreprise et d’une manière permanente. Il
concerne tout le monde et toute l’information.
L’ensemble de ces biens est soumis à des risques variés : vol, dégradation, détournement
d’usage, mauvais entretien, gaspillage, insolvabilité des clients. Le contrôle interne
constitue un dispositif d’alerte permanent déclenchant des réactions de bonne gestion
courante. Il permet donc, d’alerter le responsable sur sa gestion.
Le contrôle concerne tout le monde : Le contrôle interne n’est pleinement efficace que si
tous les membres de l’entreprises y sont soumis car la sécurité qu’il assure implique une
discipline collective qui s’applique à tous les niveaux hiérarchique.
Le contrôle interne concerne toutes les informations : Le contrôle concerne toutes les
informations que se soient internes ou externes. En effet, il porte aussi bien sur les
informations qualitatives que quantitatives que sur les informations comptables et
financières. Ces informations sont résumées dans le tableau de bord de l’entreprise. Le
contrôle interne garantie d’une façon permanente la fiabilité de tous les renseignements.
La mise en place d’un système du contrôle interne nécessite l’instauration d’un ensemble de moyens.
Ces moyens sont indispensables pour atteindre les objectifs attribués au contrôle interne. Plusieurs
moyens peuvent être établis au sein de l’entité. Ils sont fonction de la taille et de l’activité de
l’entreprise. Un bon système du contrôle interne repose sur six impératifs à savoir :
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Séparation des fonctions : De point de vue du contrôle interne, il peut s’exercer au sein d’une
entité quatre fonctions : Fonction opérationnelle, de conservation, d’enregistrement ou
comptable, du contrôle. Ces fonctions doivent en principe faire l’objet d’une séparation
appropriée dans la mesure où le cumul de ces fonctions expose l’entreprise à des risques
divers de détournements, des fraudes, des conflits d’intérêts, d’erreurs, de gaspillage, de
vol,…… .
La fonction opérationnelle : c’est la fonction aboutissant à la prise de décision, il s’agit de
toute nature des décisions relatives aux activités de l’entreprise telle que : l’achat, la vente, ….
La fonction de conservation : Elle regroupe les fonctions de détentions des biens ainsi que
celles de l’accès à ses biens et à ses valeurs. Il peut s’agir à titre d’exemple du magasinier, de
la personne chargée de la signature des chèques…..La fonction d’enregistrement : C’est la
fonction comptable de l’entreprise, elle regroupe la saisie, l’enregistrement et le traitement des
informations. Cette fonction couvre notamment la comptabilité générale, analytique,
budgétaire, l’établissement des fichiers de paie, l’établissement des factures ….La fonction de
contrôle : C’est celle qui contrôle les autres fonctions. Ce contrôle peut s’exercer en avance,
on parle dans ce cas d’un contrôle à priori. Comme, il peut s’exercera après l’accomplissement
de ces fonctions, il s’agit là d’un contrôle à posteriori. En conclusion, une séparation des
fonctions incompatibles ne peut accorder au système de contrôle interne qu’une fiabilité et une
confiance de plus en plus accrue. Il est fondamental qu’aucune personne n’exerce à la fois des
activités relevant de deux fonctions incompatibles.
Définition et fixation des tâches, pouvoirs et responsabilités : Une séparation des fonctions
n’est pas suffisante à elle seule. Il y a lieu de définir pour chaque membre de l’organisation ses
tâches,ses pouvoirs et ses responsabilités.
Formalisation des tâches, pouvoirs et responsabilités : Du fait que le contrôle interne vise à
éviter les erreurs de compréhension et de déviation de l’information, toutes les définitions et
descriptions des fonctions, tâches et pouvoirs doivent être formulées par écrit. Ces définitions
et descriptions sont établies par l’élaboration d’un organigramme, des notes de services et à
l’aide d’un manuel de procédures. L’organigramme : C’est une présentation de la structure
hiérarchique de l’entreprise, centre de responsabilités, niveaux hiérarchiques et les relations de
dépendance qui existent entre eux. L’objectif d’un tel organigramme est de désigner la place
de chaque acteur et de qui, il dépend. Les tableaux de séparation de tâches : Ils permettent
d’énumérer d’une façon exhaustive l’ensemble des travaux et tâches et de les faire ventiler
entre les différents services. Le manuel de procédures : Il doit contenir l’ensemble des
modalités de création, de circulation et de classement des opérations. Il précise les méthodes
d’enregistrement, la périodicité, les synthèses et les contrôles à exercer pour que l’application
des procédures soit correcte. Il renferme donc, l’ensemble des instructions émises par la
direction et décrit les circuits et les postes de travail. Il doit être clair, précis et complet, à la
disposition effective des utilisateurs et être effectivement appliqué.
Système de preuves : Une fois la séparation des fonctions et la division des tâches sont
réalisées, un système de recoupement et de contrôle doit être conçu. Le système de
recoupement est la comparaison d’une même information émanant de deux ou plusieurs
services.
Systèmes de supervision : A fin de s’assurer du bon accomplissement des différentes
fonctions, une procédure de supervision doit être mise en place. Elle consiste en un suivi de
réalisation des instructions et la synthèse des travaux. A cet effet, la supervision permettra de
s’assurer que le système de contrôle interne fonctionne effectivement exp : la vérification de la
concordance de l’inventaire physique avec l’inventaire permanent.
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Pour être efficace, ces méthodes et procédures doivent être formalisés et conçues d’une manière
adoptée aux besoins de l’entreprise. Une procédure de qualité doit aboutir obligatoirement à des
vérifications sous forme d’autocontrôle.
3) Un personnel de qualité
Le personnel joue un rôle prépondérant dans la conception d’un système de contrôle interne efficace
puisque le fait d’avoir un personnel expérimenté, honnête et intelligent ne peut procurer à l’entreprise
qu’une assurance de la bonne exécution des instructions, tâches et fonctions. Lors de la sélection du
personnel, il faut répondre aux critères d’objectivité et non aux critères personnels. C'est-à-dire que la
sélection doit être faite en fonction des besoins et doit correspondre aux profils exigés. De ce fait, il est
nécessaire de concevoir une procédure appropriée permettant d’embaucher les personnes ayant un
niveau suffisant de connaissance du travail à exécuter et présentant un bon comportement (honnêteté,
échelle de valeur, rechercher l’intérêt de la société avant son intérêt…..).
En conclusion, un bon système de contrôle interne nécessite un personnel présentant non seulement un
niveau de compétence et d’expérience satisfaisant, mais aussi représentant le critère d’honnêteté et de
moralité.
Quant aux moyens matériels, on peut citer à titre d’exemple l’existence d’un coffre fort pour la
conservation des espèces, chèques, traites etc… . Exp : une caisse enregistreuse pour les ventes, une
horloge pointeuse pour la vérification de la présence……
Un système de documentation doit être mis en place au sein de l’organisation. Il repose outre sur des
méthodes et des procédures écrites, des rapports financiers, un manuel de procédure. Les procédures
écrites : elles doivent être claires et précises, elles doivent être aussi traduites sur des supports écrits.
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Ces derniers sont de deux types : internes et externes. Les supports internes peuvent être destinés aux
personnels de l’entreprise. Les supports externes sont ceux crées par les partenaires de l’entreprise.
Les rapports financiers permettent de : fournir des informations indispensables aux gestionnaires
contribuant à prévoir et orienter leur décision de gestion par référence au passé. De mettre à la
disposition des associés, actionnaires et autres tiers, une information sur la situation financière et les
résultats réalisés par l’entreprise afin de leur permettre d’apprécier la gestion de celle-ci et de prendre
des décisions convenables.
L’existence d’un bon système de contrôle interne dépend donc de degrés de réalisation des objectifs et
de la qualité des moyens utilisés pour sa mise en place.
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Les principes sur lequel repose le contrôle interne sont au nombre de sept :
Principe d’organisation.
Principe d’intégration.
Principe de permanence.
Principe de l’universalité.
Principe d’indépendance.
Principe d’information.
Principe d’harmonie.
SECTION I : PRINCIPE D’ORGANISATION
« On ne contrôle pas que ce qui est organisé » (FAYOL), c'est-à-dire que l’organisation est la
condition naturelle du contrôle interne.
L’organisation de l’entreprise doit posséder certaines caractéristiques pour que le contrôle interne soit
satisfaisant :
Le flow-chart est défini comme étant une représentation graphique d’une suite d’opérations dans
laquelle les différents postes de travail, de décision de responsabilité, d’opérations sont représentés
par des symboles réunis les uns aux autres. Ce diagramme fournit une schématisation de la circulation
des informations et des documents utilisés à travers les circuits de traitement et d’enregistrement des
informations.
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Dans ce diagramme, les opérations sont décrites en passant d’un service à un autre horizontalement et
dans un ordre chronologique. Les flux d’opérations seront représentés graphiquement sur des papiers.
Ce document permet de faire circuler les différents documents entre les différents services, c'est-à-dire
entre les centres de responsabilités, les centres de décisions et les postes de travail.
L’utilité des symboles : La représentation graphique des opérations se fait par l’utilisation des
symboles. Ce qui importe pour l’auditeur, c’est qu’à l’intérieur du cabinet ou d’une même équipe
d’audit, les symboles doivent être les mêmes pour tout le personnel. Le respect des circuits mis en
place et l’assurance que les structures préalablement définies ont été conservées et n’ont pas été
détournée volontairement dans un but particulier.
Si on définit l’intégration comme étant l’action d’intégrer c'est-à-dire l’action d’inclure, on peut
constater que le contrôle interne est inclus aussi bien dans l’organisation que dans les méthodes et
procédures de l’entreprise. Ces dernières doivent prévoir les étapes successives qui sont en général : la
préparation, l’autorisation, l’exécution, la comptabilisation, le classement définitive et l’archivache.
L’intégration est illustrée par les autocontrôles introduits dans l’exécution de chacune des étapes de
l’ensemble de procédures.
L’auto-contrôle : contrôler soi même, contrôler son travail, l’autocontrôle est mis en œuvre par des
recoupements, des contrôles réciproques et des moyens techniques appropriés.
Le recoupement : consiste à comparer une même information découlant de deux ou plusieurs sources
différentes, exp : vérifier la concordance du bénéfice figurant dans l’état de résultats avec celui
figurant au bilan.
Des moyens techniques appropriés : ils recouvrent la totalité des procédés qui consiste à palier aux
insuffisances que peut engendrer l’intervention de l’homme tels que : les erreurs, fraudes, vols….
Ce principe vise à ce que l’organisation et les procédures mises en place, bénéficiant d’une constance
et une continuité dans leur application, assurant ainsi une stabilité de structure de l’entreprise. Les
procédures doivent être aussi adaptées à l’évolution de l’environnement et aux changements des
méthodes du travail, c'est-à-dire qu’elles doivent être modifiées chaque fois qu’elles deviennent
inappropriées ou défaillantes.
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Ce principe implique que les objectifs du contrôle interne doivent être réalisés indépendamment des
méthodes, procédés et moyens de l’entreprise. C’est ainsi par exemple que l’entreprise tient une
comptabilité manuelle ou une comptabilité informatisée, l’information fournie doit être de qualité
c'est-à-dire fiable, communicable, pertinente, etc….
L’information doit répondre à certains critères ; pertinente, utile, objective, communicable, vérifiable
etc….Un bon système de contrôle interne nécessairement sur une culture et un système efficace de
diffusion rapide et générale de l’information.
Il est défini comme étant « l’adéquation du contrôle interne aux caractéristiques de l’entreprise et de
son environnement ».
Adaptation au fonctionnement de l’entreprise : Pour une adaptation correcte du contrôle interne aux
procédures, quelques règles sont à appliquer :
Bien isoler les phases de fonctionnement et n’intervenir du point de vue contrôle qu’au début
ou en fin de phase, exp : rapprocher les factures des bons de commandes et de livraison ne se
fait qu’en fin de phase.
Connaître les interférences des contrôles les uns par rapport aux autres et par conséquent
d’interdire tous les doubles emplois.
Sécurité recherchée : chaque entreprise a ses propres risques qui proviennent soit de son
activité soit de sa structure d’organisation. Un équilibre raisonnable est aussi à réaliser ou à
maintenir entre les coûts de sécurité mis en place et les risques courus que l’on souhaite
limiter.
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A côté des objectifs cités dans les chapitres précédents, le contrôle interne présente les avantages
suivants :
La communication peut s’effectuer entre les différents niveaux hiérarchiques. Elle peut être aussi
ascendante, descendante, ou latérale. Lorsqu’elle est descendante, elle permet aux dirigeants
d’informer le personnel sur les objectifs globaux de l’entreprise ainsi que les stratégies à suivre pour
les atteindre. Lorsqu’elle est ascendante, elle favorise aux dirigeants la connaissance des difficultés,
des faiblesses et des insuffisances rencontrées lors de l’accomplissement des tâches par les exécutants
et ce afin de prévoir les mesures nécessaires pour remédier à ces insuffisances. Par conséquent, la
communication de l’information dans l’entreprise est bénéfique non seulement pour les dirigeants
mais aussi pour les personnels puisque l’information produite est rapidement reçue et facilement
interprétée.
3) Une sécurité
Le rôle le plus important assigné au contrôle interne lors de son implantation au sein de l’entité, se
manifeste par la création d’une sécurité permanente contre les risques de tout genre. Il permet alors
aux dirigeants de diriger et gérer leur entité d’une façon permettant la réalisation des objectifs et des
performances requis.
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Comme tout processus, le contrôle interne ne peut pas atteindre les niveaux de perfection voulu,
puisque dans la pratique il existe certains facteurs qui peuvent atténuer son efficacité. Ces facteurs
correspondent à des obstacles et des limites.
La taille de l’entreprise
Elle constitue un obstacle pour la mise en place d’un bon système de contrôle interne. En effet, si le
principe de la séparation des fonctions est facilement applicable dans les grandes entreprises, il est
cependant difficile d’en parler dans les petites entreprises où le nombre de personnel est réduit.
Le coût du contrôle
Il constitue une limite primordiale pour la mise en place d’un bon système de contrôle interne. En
effet, étant donnée que l’instauration d’un système de contrôle interne à l’intérieur d’une entreprise
engendre certainement des coûts, il est important de s’assurer que les avantages et les sécurités qu’il
présente excèdent les coûts supportés. Si le coût d’une procédure est excessif par rapport aux résultats
escomptés, cette procédure ne sera pas instaurée au sein de l’entreprise.
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