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L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (U.I.

V)
L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (U.I.V)
L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (U.I.V)

DEFINITION :
Examen
radiologique de l’appareil
urinaire, après injection
intraveineuse d’un
produit iodé opaque aux
rayons X et éliminé
électivement par les
reins.
Buts et Indications

L’U.I.V permet
l’exploration radiologique
de tout l’appareil urinaire :
- exploration de la fonction
sécrétoire,
- exploration de la fonction
excrétoire,
- étude de la morphologie et
de la topographie des voies
urinaires.
Buts et Indications
Elle est indiquée :

Dans les affections de l’appareil urinaire:


- tuberculose, cancer
- colique néphrétique
- lithiase urinaire,
- hydronéphrose,
- gros rein et masse lombaire,
- rein poly-kystique,
- infections urinaires chroniques ou lésions
répétées d’un uretère,
- les dysuries, - dysfonctionnement vésical,
- Grosse prostate,

En pathologie vasculaire:
- H.T.A: recherche d’une malformation rénale
-Les calcifications abdomino-pelviennes
- Les tumeurs pelviennes
Rein poly-kystique
CONTRE-INDICATIONS

▪ Insuffisance rénale importante;


▪ Intolérance à l’iode;
▪ Lésion de l’aorte abdominale.
PREPARATION DU MALADE
▪ Eliminer les contre-indications
❑ Faire un bilan rénal :
❖protéinurie, dosage de l’urée sanguine,
❖ dosage de créatinine.

❑ Faire un test à l’iode


▪Eviter tout mdt à base de bismuth au - 8 jours
avant l‘examen et faire attention à la programmation
d’autres examens nécessitant l’absorption du
produit radio opaque.

▪ Conseiller un régime sans résidus pendant 3 jours


avant l’examen
▪ Administrer un laxatif la veille de l’examen ou de
favoriser l’élimination des gaz et des selles par un
lavement évacuateur afin d’obtenir de meilleures
images.
PREPARATION DU MALADE

▪Mettre le malade en restriction hydrique

12 heures avant l’examen pour permettre

une meilleure concentration urinaire du

produit de contraste.

▪ Expliquer au malade le déroulement de

l’examen qui dure en moyenne entre une et

deux heures (parfois plus).

▪Demander au malade de rester à jeun.


TECHNIQUE
Faite par Le spécialiste.

L’examen se déroule en salle de radiographie et ne nécessite pas (souvent) ’hospitalisation.

Le spécialiste réalise un 1er cliché radio sans opacification (A.S.P), puis injecte par voie

veineuse le produit iodé, à partir de ce moment là, il prend une série de clichés qui

permettent de voir, en suivant la progression du produit, tout d’abord le rein puis les

uretères. le malade doit ensuite boire plusieurs verres d’eau pour permettre à la vessie de se

remplir, ce qui demande 1 ou 2 Heures. Des radiographies sont alors prises pendant que

le malade urine ce qui permet de visualiser au mieux l’urètre.


TECHNIQUE –Suite-
Un dernier cliché est effectué après que le malade a vidé complètement sa vessie aux
toilettes, donnant la possibilité de vérifier qu’il ne reste pas d’urine, ce qui peut arriver
en cas de maladie de la prostate.
D’autres clichés peuvent être pris 1 heure, 3, 6, 24 heures, voir plus (48) après
l’injection en cas de dysfonctionnement rénal.
Cet examen long est parfois désagréable car il faut se retenir d’uriner pendant un
certain temps et qu’il peut être gênant d’uriner devant le radiologue.
REMARQUE:
Une compression abdominale peut être exercée pour obtenir une meilleure
concentration du produit de contraste au niveau des calices et des bassinets.
Cette compression hypogastrique ne sera faite que si les images du haut appareil ne sont
pas satisfaisantes
INCIDENTS ET ACCIDENTS

Réactions allergiques:
- Urticaire,
- Bouffée de chaleur,
- Nausées, céphalées.
Si les précautions d’usage ont été
respectées, on peut assister à des accidents
graves:
- état syncopal, collapsus cardio-vasculaire,
- œdème de Quincke
SURVEILLANCE
Au cours de l’examen :

- surveiller l’apparition de signes

annonciateurs de réactions allergiques (voir

incidents et accidents).

Après l’examen :

- raccompagner le malade à son lit,

- Lui donner à manger.

N.B : Le malade peut avoir une induration de

la veine ayant servie à l’injection du produit de

contraste.
LA PHLEBOGRAPHIE
LA PHLEBOGRAPHIE

Définition:
La phlébographie est un examen radiologique des veines après
injection d’un produit de contraste iodé. Elle concerne le plus
souvent les membres inférieurs. Cet examen est effectué pour
détecter un caillot dans les veines profondes, ou pour s’assurer
que les veines profondes sont en bon état lorsqu’une opération des
varices (veines superficielles) est prévue.
LA PHLEBOGRAPHIE

La phlébographie des membres supérieurs peut être nécessaire


pour déterminer le meilleur accès pour la création d’une fistule
artérioveineuse, en vue de dialyse ( La fistule est une connexion entre une
artère et une veine superficielle de l’avant-bras ou du bras. Elle est créée au cours
d’une opération chirurgicale. Elle garantit un débit sanguin optimal pour une filtration
rapide de sang et permet ainsi les échanges de dialyse) .
INDICATIONS

➢ Étude du diamètre et de l’état des parois des veines au cours


de :
❑ Des varices
❑ Séquelles de phlébite
❑ Des troubles trophiques des membres inférieurs
➢ Étude topographique de la thrombose des veines profondes
visualisation de toutes les veines superficielles potentiellement
utilisables pour la création d’une fistule
Préparation du malade et du matériel

Préparation du malade: Préparation du matériel:

❖ Faire un test à l’iode Pour la ponction : aiguille

❖ Prémédiquer le malade avec mandrin, nécessaire

❖ La préparation pour la dénudation et

psychologique matériel pour l’asepsie.


Préparation du malade et du matériel

Pour éviter les accidents : corticoïdes, antihistaminiques

La phlébographie est faite par :


Voie directe : ponction directe ou dénudation de la veine pédieuse
Voie rétrograde : ponction de la fémorale
Après l’injection du produit les clichés sont pris à un rythme
rapide
DÉROULEMENT DE L’EXAMEN

La phlébographie est effectuée par un radiologiste, assisté par un


technicien en imagerie médicale. Avant de débuter, le technicien
remplit avec le patient un questionnaire préalable et il lui
demande d’aller uriner. On procède ensuite à l’installation d’une
voie veineuse, sur le dessus du pied pour le membre inférieur ou
sur le dos de la main pour un membre supérieur. La voie veineuse
permet l’injection du produit iodé.
DÉROULEMENT DE L’EXAMEN

Après, le patient est positionné pour l’examen. Le radiologiste


place un garrot à la cheville ou au poignet. Il commence
l’injection du produit iodé et suit la progression du liquide dans
les veines du membre à l’aide de la radioscopie. Lorsque la
coloration des veines est adéquate, il demande au technicien de
prendre des radiographies
SURVEILLANCE DU PATIENT

❖Le malade installé en position convenable


❖Surveillance des constantes (tension artérielle, pouls, température)
❖Surveillance du faciès à la recherche du moindre signe de choc,
l’hyperthermie témoigne d’une infection surajoutée à cause de la manipulation
ou mauvaise stérilisation du matériel
❖Assurer une compression au point de ponction pour éviter l’hématome
(pansement compressif)
❖Etre très vigilant au moindre signe d’allergie d’où l’utilité des
antihistaminiques hydrocortisones plus une source d’oxygène.
COMPLICATIONS

Il peut arriver que le patient développe une réaction allergique au

produit de contraste utilisé (iode). Les effets possibles sont des

rougeurs cutanées, de l’enflure, des démangeaisons


L’ARTÉRIOGRAPHIE
L’ARTÉRIOGRAPHIE

Définition
Une artériographie est une
radiographie des artères. C'est un examen
radiologique de type angiographie. Elle
est effectuée après injection d'un produit
de contraste qui est opaque aux rayons X
et qui montre ainsi l'intérieur des
vaisseaux.
INDICATIONS

❑Le diagnostic de l’artérite


❑Des rétrécissements des artères des membres inférieures .
❑Des obstructions aigues de ces mêmes artères
❑Ischémie aiguë
❑Diagnostic d’un anévrisme
CONTRE-INDICATIONS

❖Grossesse
❖Prise d’anticoagulant
❖Allergie aux produits contenant de l’iode,
❖Insuffisance rénale grave
❖Antidiabétiques oraux
❖Trouble de coagulations
INCIDENTS ET ACCIDENTS

❖Réaction d’intolérance à l’iode


❖Nausées, Vomissements
❖Vertiges lors de l’examen,
❖Démangeaison,
❖Hématome
❖Accidents rénaux
❖Risque thromboembolique
RÔLE INFIRMIER

Préparation du patient :
❑ Expliquer au patient, le but et le déroulement de l'examen : non douloureux, possibilité de

sensation de chaleur lors du passage du produit de contraste iodé.

❑ Durée : environ 1 heure pour l’examen

❑Patient à jeun depuis 4 à 6 heures afin d'éviter les vomissements pouvant être provoqué par

le produit de contraste.

❑Interdire de fumer pendant les 24 heures qui précèdent l’examen.

❑Interroger le patient à la recherche: d’ATCD allergiques, d’une grossesse, une infection,

insuffisance rénale ou cardiaque

❑Prise des constantes le jour de l'examen : température, pouls, pression artérielle.


RÔLE INFIRMIER

❖ Si prise de traitement anticoagulant (AVK) à arrêté 48 heures avant et prévoir relais


avec le médecin
❖ Si Antidiabétique oral à arrêté aussi 48 heures avant car risque d'interactions avec le
produit de contraste.
❖ Si terrain allergique : prise d'un traitement 72 heures avant l'examen.
Faire le Bilan biologique :
❖ Bilan de coagulation
❖ Dosage de la créatinine
❖ Réaliser un test de tolérance à l’iode
RÔLE INFIRMIER

Préparation du matériel nécessaire

❑ Préparer un chariot d’urgence contenant tout le matériel

nécessaire pour réanimer le patient.

❑Réaliser l’examen auprès d’une source d’O2

❑Installation du patient au position convenable


SURVEILLANCE

❖Alitement en fonction de l'examen (6 à 24h après l'examen) : afin d’éviter le risque


d’hématome à l’endroit de la ponction artérielle,
❖Ne pas mobiliser le membre.
❖Surveillance du point de ponction
❖Pansement compressif : afin d'éviter une ecchymose ou un hématome qui pourra
persister pendant plusieurs jours.
❖Recherche les signes hémorragiques.
❖Surveillance des paramètres vitaux : température, pulsations, pression artérielle,
fréquence respiratoire.
❖Surveillance de l'élimination du produit de contraste
❖Conseiller de boire abondamment.
❖Signaler toute anomalie au médecin : Hyperthermie, Tachycardie, Dyspnée,
Hématome
LA CORONAROGRAPHIE
LA CORONAROGRAPHIE

Définition
La coronarographie est un examen radiologique
permettant la visualisation et l’opacification des artères
coronaires grâce à l’injection d'un produit de contraste
iodé par cathétérisme. Le cathéter est introduit par une
artère fémorale, radiale ou humorale, puis dirigé vers les
artères coronaires sous guidage radioscopique.
La coronarographie fait suite à un épisode
d'insuffisance coronarienne. La pathologie principale
reste l'atteinte par infarctus du myocarde.
LA CORONAROGRAPHIE

Coronarographie permet de visualiser sur un film

les rétrécissements et/ou obstructions provoqués

par les plaques d’athérome déposées dans les

vaisseaux et contribue à déterminer le geste le plus

approprié à votre état, afin de diminuer le risque

de complications ultérieures et d'améliorer le

confort de votre vie.


INDICATIONS
Cette technique permet d’apprécier l’état des artères coronaires et de visualiser toute
atteinte de la vascularisation.
❑Elle donne ainsi la possibilité de préciser le siège et l’étendu des lésions (
rétrécissement ou obstruction) ainsi que leur retentissement sur le réseau vasculaire.
❑Il est indiqué dans:
❑Bilan diagnostic d'un infarctus du myocarde.
❑Evaluation de lésion athéromateuse.
❑Anomalie congénitale.
❑Orientation thérapeutique.
❑En préopératoire et pour le suivi chez les patient traités par pontage
❑ Contrôle post dilatation ou post pontage.
Pontage
CONTRE INDICATION

❖Allergie à l'iode.

❖Trouble du rythme ou insuffisance cardiaque non stabilisée.

❖Insuffisance rénale sévère.

❖Personne de + 75 ans.
Soins infirmiers en pré-interventionnelle

❖Bilan sanguin complet : NFS, bilan hémostase…


❖Bilan électrolytique en regard des risques de trouble du rythme par hypo ou
hyperkaliémie.
❖E.C.G. et radio pulmonaire.
❖En cas d’un terrain allergique, une prémédication à base des anti-histaminiques .
❖Préparation cutanée, blouse de bloc, pas de prothèse, vessie vide.
❖Poses d'une voie veineuse de gros calibre.
❖Signature de fiches de consentement par le patient.
❖ Explication de l'examen.
❖Patient à jeun.
❖Constante à jour : pouls, tension artérielle, température.
❖En cas de grossesse ou d’allaitement, il faut le signaler au médecin afin que des
précautions soient prises.
Déroulement:
▪La coronarographie nécessite une hospitalisation de 24h à 48h et est réalisé par un cardiologue.

L’examen se déroule dans des conditions stériles et sous anesthésie locale.

▪Le patient en décubitus dorsal sur la table de radiographie , après rasage et asepsie large de la

zone à ponctionner ( bras ou pli de l’aine), Le médecin procède tout d’abord à une anesthésie

locale. Lorsque la région est endormie, il ponctionne l’artère et met en place un introducteur (c’est

à dire un tube) dans les vaisseaux, au niveau de l’aine ou du poignet. Par l’intermédiaire de cet

introducteur, les sondes sont montées.


Les cathéters, c’est-à-dire les sondes, sont des tuyaux flexibles, en

plastique, opaques aux rayons X, de 2 mm de diamètre environ.

Les cathéters progressent à l’intérieur des vaisseaux et leur

position est suivie sur un écran de télévision jusqu’aux racines des

artères coronaires. En suite le produit de contraste iodé est injecté.


Soins infirmiers en post-interventionnelle

➢ Faire une ECG de contrôle.


➢ Surveiller le point de ponction : hématome, douleur, rougeur, saignement.
➢ Surveiller le membre : coloration, chaleur, douleur, sensibilité.
➢ Prendre les constance : TA, pouls, température, diurèse.
➢ Réfection du pansement.
➢ Vérifier la position du membre :
❖ Si voie radiale : lever le bras et l'immobilisé dans
une attelle.
❖ Si voie fémorale : ne pas plier la jambe pendant 24
heures.
➢ Il est recommandé de boire abondamment pour faciliter l’élimination de
l’iode de l’organisme.
COMPLICATIONS

❖Allergie ou intolérance à l'iode peut provoquer une sensation de chaleur


❖Hématome, hémorragie au point de ponction.
❖Douleur angineuse et spasme coronarien
❖Trouble du rythme : fibrillation ventriculaire.
❖Migration de caillot, infarctus du myocarde, accident vasculo-cérébral.
❖Thrombose de l'artère ponctionnée.
❖Obstruction coronarienne.
L’ANGIOCARDIOGRAPHIE

Définition:
l’angiographie cardiaque consiste à injecter manuellement ou à l’aide d’une

seringue automatique un produit de contraste radio-opaque dans une cavité

cardiaque ou un vaisseau par l’intermédiaire d’un cathéter.

L’injection s’accompagne habituellement d’une sensation de chaleur dans

les territoires où circule le produit de contraste.


L’ANGIOCARDIOGRAPHIE

Indications :
Contre-indications :
❖ Etude des malformations
❖ L’insuffisance
cardiaque ;
cardiaque grave ;
❖ Recherche d’un shunt ou
❖ L’insuffisance rénale ;
de fuite valvulaire ;
❖ Les troubles de la
❖ Etude de la
coagulation ;
vascularisation
❖ Tout état infectieux.
pulmonaire.
PRÉPARATION DU MALADE

Un bilan complet est nécessaire :


➢Cardio-vasculaire : prise de la tension artérielle, E.C.G.
➢Rénal : recherche d’une albuminurie, dosage de l’urée sanguine.
Créatinine
➢ Examen de la coagulation, groupe sanguin,
Le traitement anticoagulant, s’il existe, doit être arrêté 48 heures
auparavant.
La recherche de l’allergie au produit iodé est indispensable.
La veille au soir :
➢Un hypnotique est donné au malade.
Le matin :
➢Le malade est à jeun ;
➢Une prémédication est faite 1 heure avant l’examen.
TECHNIQUE
➢ L’examen est souvent réalisé sous anesthésie générale.
➢ Le produit iodé est introduit :
❖ Dans une veine du pli du coude avec un trocart de 12 à 15 mm et une
seringue de 50 ml.
❖ Dans la veine cave un cathéter est introduit dans une veine du pli du coude
et poussé jusque dans la veine cave.
❖ Dans le cœur droit : au cours du cathétérisme cardiaque.
➢ Les clichés radiologiques sont pris : à un rythme très rapide et sous plusieurs
incidences. Ils permettent de suivre le remplissage successif :
❖ De la veine cave supérieure ;
❖ De l’oreillette et du ventricule droit ;
❖ De l’artère pulmonaire ;
❖ Des veines pulmonaires ;
❖ De l’oreillette et du ventricule gauche ;
❖ De l’aorte.
➢ Les clichés radiologiques sont parfois remplacés par un film
(cinéangiocardiographie), qui permet une étude cinétique et dynamique du
fonctionnement cardiaque.
SURVEILLANCE DU MALADE

 Au cours de l’examen :
▪ Une bouffée de chaleur avec rougeur du visage, au moment
de l’injection : doit faire craindre une réaction allergique,
injecter un corticoïde par voie intra-veineuse ;
▪ Tachycardie ou des troubles du rythme peuvent apparaître :
une surveillance du pouls et de l’E.C.G. est indispensable.
En cas de fibrillation, un choc électrique peut être
nécessaire.
SURVEILLANCE DU MALADE

 Après l’examen :
▪ Le pouls, la tension artérielle seront surveillés toutes les heures, puis
toutes les 3 heures :
▪ Une accélération du pouls, une chute de tension, avec pâleur, évoquent
l’existence d’une hémorragie ;
▪ Des troubles du rythme peuvent survenir ;
▪ La température sera surveillée toutes les 3 heures :
▪ Une infection au niveau du point de ponction peut se manifester ;
▪ Une surinfection bactérienne (endocardite d’Osler) est toujours à
craindre.

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