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NORD-OUEST

1 Piémont 1
2 Val d’Aoste 3
3 Lombardie 2
3 2
4 Ligurie
1
NORD-EST 4
4
1 Trentin-Haut-Adige
2 Vénétie
1
3 Frioul Vénétie Julienne 3
2
4 Emilie Romagne
1
CENTRE 4
2
1 Toscane
2 Ombrie 3 4
3 Marches
4 Latium 5
8

SUD et ILES 6
1 Abruzzes
2 Molise
3 Campanie
4 Pouilles
7
5 Basilicate
6 Calabre
7 Sicile
8 Sardaigne
L’Agriculture Italienne
en Chiffres 2004

MINISTERO DELLE POLITICHE AGRICOLE E FORESTALI


Sauf indications contraires, toutes les données statistiques contenues dans ce texte
proviennent de l’ISTAT et de l’INEA.
Les données utilisées pour les comparaisons internationales
proviennent d’EUROSTAT.

L’ "Agriculture Italienne en Chiffres" est également disponible en anglais.


Vous pouvez consulter le livret en italien,
anglais, français et espagnol sur le site Internet:
http://www.inea.it/pubbl/itaco.cfm.
La reproduction est autorisée, à condition de citer la source.
En 2004 le livret l’ “Agriculture Italien- la section sur les structures agricoles qualité et surtout aux produits biolo-
ne en Chiffres”, rédigé par l’Institut comprend un approfondissement sur giques et aux AOP et IGP ; les consom-
National d’Economie Agricole (INEA), les caractéristiques typologiques des mateurs portent une attention grandis-
est arrivé à sa 16ème édition. L’objectif entreprises et sur certains thèmes par- sante à tout ce qui concerne le monde
principal de cette publication est celui ticuliers, comme la présence des agricole, contribuant ainsi à rendre à
de fournir un instrument d'information femmes dans le secteur agricole, l'âge l'agriculture ce rôle central qui, au
facile d'accès et actualisé à mettre à la des exploitants et les activités liées à la cours des dernières années, semblait
disposition de tous les opérateurs du production primaire. Ces données perdu.
secteur. Comme d'habitude, il com- confirment la forte vitalité de l’agricul- Au delà des versions habituelles en
prend tous les principaux sujets d’inté- ture italienne qui, au cours des der- anglais et en français, cette année ce
rêt pour le secteur primaire : le rôle joué nières années, a enregistré de grands livret sera disponible aussi en espagnol
par l’agriculture au sein du système changements : la présence active des (http://www.inea.it/pubbl/itaco.cfm).
économique national, les relations avec femmes au sein des exploitations agri- Par ce travail l'INEA confirme encore
l’industrie alimentaire et le secteur de la coles est de plus en plus élevée ; les une fois son engagement et son rôle
distribution, le marché, les institutions exploitations gérées par des jeunes central dans le secteur de l’information
et les politiques agricoles. exploitants présentent des caractéris- agricole, réussissant dans la tâche
Cette édition, grâce à l’achèvement de tiques tout à fait différentes de celles appréciable de fournir un outil facile
la diffusion des données relatives au gérées par les plus " âgés " ; la produc- d’accès et pourvu de données com-
dernier Recensement de l’Agriculture, tion est de plus en plus orientée à la plètes et de qualité.

Gianni Alemanno
Ministre des Politiques Agricoles
et Forestières

3
SOMMAIRE
TERRITOIRE ET POPULATION FILIERE AGRO-INDUSTRIELLE
Climat page 10 Composition page 42
Superficie et Population page 12 Industrie Alimentaire page 43
Distribution page 47
Consommation Alimentaire page 50
Commerce Extérieur page 52
ECONOMIE ET AGRICULTURE
Produit Intérieur Brut page 16
Valeur Ajoutée page 19
STRUCTURES AGRICOLES
Emploi page 20
Productivité page 23 Recensement Agriculture 2000 page 58
Dimension Economique page 59
Orientations Productives page 61
Age de l’Exploitant page 64
SECTEUR PRIMAIRE Chefs d'Exploitation Féminins page 66
Tourisme Vert page 68
Marge Brute Agricole page 26
Consommations Intermédiaires page 27
Crédit Agricole page 28
Investissements page 29
Marché Foncier page 31
Résultats Productifs page 33
Prix et Coûts page 38

6
RESULTATS ECONOMIQUES D’APRES LE RICA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE
RICA Réseau d’Information Politiques de Marché page 120
Comptable Agricole page 72 Politiques de Développement Rural page 126
Rentabilité des Cultures Agricoles page 75
Rentabilité des Exploitations en Europe page 84

POLITIQUES NATIONALES ET REGIONALES


Lois Nationales page 134
AGRICULTURE ET ENVIRONNEMENT Dépense Régionale page 143
Politique en Matière d’Environnement page 94 Aides d’Etat page 145
Zones Protégées page 97
Utilisation des Produits Chimiques page 100
Indicateurs du Développement
Durable page 102 APPENDICE
Agriculture Biologique page 104
Glossaire page 148
Tourisme Vert page 109
Adresses et Sites Utiles page 152

PRODUITS DE QUALITE
Appellation d’Origine page 112
Produits Agroalimentaires Traditionnels page 116
Vins AOC page 117

7
TERRITOIRE ET POPULATION
Climat
Ecart entre la température minimale annuelle Ecart entre la température maximale annuelle
et la norme (°C), 2002 et la norme (°C), 2002
< -1 ,0 < 1 ,0

-1 ,0 / -0 ,5 1 ,0 / 1 ,5
1 ,5 / 2 ,0
-0 ,5 / 0 ,5
2 ,0 / 2 ,5
0 ,5 / 1 ,0
2 ,5 / 3 ,0
1 ,0 / 1 ,5 3 ,0 / 3 ,5

1 ,5 / 2 ,0 3 ,5 / 4 ,0
> 4 ,0
> 2 .0

Source: UCEA. Source: UCEA.

10
Précipitations annuelles totales (mm), 2003 Sommes thermiques (>0° C), 2002

< 500 < 2 .0 0 0

500/ 600 2 .0 0 0 / 3 .0 0 0

600/ 700 3 .0 0 0 / 4 .0 0 0

700/ 800 4 .0 0 0 / 5 .0 0 0

800/ 900 5 .0 0 0 / 6 .0 0 0

> 900 > 6 .0 0 0

Source: UCEA. Source: UCEA.

11
Superficie et Population
Caractéristiques générales Territoire par zone d’altitude (% ), 2003

Le territoire italien est principalement Nord Centre Sud Italie


constitué de collines et de montagnes. Montagne 4 6 ,1 2 7 ,0 2 8 ,5 3 5 ,2
Sur près de 30 millions d’hectares de Colline 1 9 ,0 6 3 ,8 5 3 ,2 4 1 ,6
superficie territoriale, on compte seu- Plaine 3 4 ,9 9 ,2 1 8 ,3 2 3 ,2
lement 23% de plaines. Ce chiffre
descend à 18% dans le Sud et à 9% TOTAL ( 0 0 0 ha) 1 1 .9 9 3 5 .8 3 8 1 2 .3 0 2 3 0 .1 3 3
dans le Centre. La population rési-
dente en 2003 a augmenté de 8,4
pour mille depuis 2002. Cette crois- Territoire et Population, 2003
sance a concerné notamment le
Centre-Nord (10,5 pour mille), grâce Superficie territoriale SAU1 Population2 Densité Population active3
aux soldes positifs de l’immigration km2 % 000 unités hab./km2 000 unités
étrangère et aux arrivées du Sud du
Nord 1 1 9 .9 3 1 4 0 ,5 2 6 .0 5 2 217 1 1 .8 0 4
territoire. La plupart de la population Centre 5 8 .3 8 0 4 1 ,7 1 1 .0 9 7 190 4 .8 0 6
continue à résider dans les plaines Sud et Iles 1 2 3 .0 2 5 4 8 ,0 2 0 .6 5 5 168 7 .5 4 0
(47,7%) et dans les collines (39,3%),
contre seulement 13% en montagne.
ITALIE 3 0 1 .3 3 6 4 3 ,8 5 7 .8 0 4 192 2 4 .1 5 0
UE 2 5 3 .9 7 2 .8 6 8 4 2 ,0 4 5 4 .9 0 0 115 2 0 0 .4 6 3
ITALIE sur UE 2 5 ( %) 7 ,6 9 ,2 1 2 ,7 - 1 0 ,8

1
SAU Recensement agriculture 2000.
2
Population résidente au 31/12/2003, estimations RGE.
3
Données UE 25 et Italie sur UE relatives au plein emploi.

12
Rapport population/ superficie agricole (habitants/ 100 ha de SAU), 2002 Superficie agricole et disponi-
bilité du territoire
Belgique 740 La connaissance du territoire est un
Allemagne 486
élément essentiel pour les politiques de
développement et de l’environnement.
Grèce 281 D’après une récente enquête EURO-
Espagne
STAT, environ 7% du territoire italien,
158
soit près de 2,1 millions d’hectares, est
France 200 recouvert par des constructions, loge-
372
ments, installations, bâtiments, routes,
Italie
chemins de fer, etc. 6% du territoire,
Hollande 833 soit près de 1,8 millions d’hectares, est
constitué de sols nus (roches, etc.) et
Autriche 240
3%, soit près de 900.000 hectares,
Grande Bretagne 375 d’eaux internes, zones humides, gla-
ciers, etc. La superficie agricole dispo-
Moyenne UE 15 289
nible par habitant est de 0,26 hectares
Pologne 226 en Italie, de 0,34 hectares dans la
moyenne UE 15, de 0,49 hectares dans
Hongrie 168 la moyenne des nouveaux pays
Moyenne nouveaux pays UE 1
204 membres, UE 10. Entre 1992 et 2002
la SAU a diminué de 10,8% en Italie et
Moyenne UE 25 271 de 7% dans l’UE 15 (Italie exclue). Des
différences importantes concernent
toutefois les pays membres.
1
Pays membres depuis le 1/05/2004 : Rép. Tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép. Slovaque.

13
Utilisation du territoire pour les cultures agricoles principales, 2001

Italie UE 15 UE 10* UE 25

Superficie Totale ( 0 0 0 ha) 3 0 .1 3 3 3 2 3 .4 3 0 7 3 .8 5 7 3 9 7 .2 8 7

Cultures agricoles ( 0 0 0 ha) 1 5 .4 8 4 1 2 9 .9 7 4 3 8 .1 3 0 1 6 8 .1 0 4


dont ( %)
céréales et riz 2 6 ,6 2 8 ,4 4 2 ,1 3 1 ,5
betteraves à sucre 1 ,4 1 ,4 1 ,4 1 ,4
graines oléagineuses 3 ,0 4 ,5 4 ,3 4 ,4
tabac 0 ,3 0 ,1 0 ,1 0 ,1
pommes de terre 0 ,5 1 ,0 3 ,9 1 ,6
légumes secs 0 ,4 1 ,3 0 ,7 1 ,2
légumes 2 ,1 0 ,7 1 ,0 0 ,8
fruits et agrumes1 3 ,3 2 ,0 0 ,1 1 ,5
oliviers 7 ,5 3 ,6 0 ,0 2 ,8
vignes 5 ,8 2 ,7 0 ,4 2 ,2
fleurs et plantes 0 ,1 0 ,0 0 ,0 0 ,0
Cultures fourragères 6 ,5 4 ,3 2 ,3 3 ,9
autres cultures et pâturages permanents 4 2 ,5 5 0 ,0 4 3 ,7 4 8 ,6

* Pays membres depuis le 1/05/2004 : Rép. Tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép. Slovaque.
1
Pommes, poires, pêches, abricots, melons, agrumes, amandier.
Source : EUROSTAT, enquête pilote Lucas 2001, premiers résultats.

14
ECONOMIE ET AGRICULTURE
Produit Intérieur Brut
Evolution du PIB (mio euros), de 1993 à 2003*

1.300.926
1 .2 0 0 .0 0 0

1 .0 0 0 .0 0 0 1.039.637

8 0 0 .0 0 0

6 0 0 .0 0 0

4 0 0 .0 0 0

2 0 0 .0 0 0

‘93 ‘94 ‘95 ‘96 ‘97 ‘98 ‘99 ‘00 ‘01 ‘02 ‘03

Prix courants Prix 1 9 9 5

* Valeurs exprimées en euros depuis 1999, en eurolires les années précédentes.

16
Evolution du PIB par habitant (euros), de 1993 à 2003*

2 0 .0 0 0 22.374

1 8 .0 0 0
17.875
1 6 .0 0 0

1 4 .0 0 0

1 2 .0 0 0

1 0 .0 0 0

8 .0 0 0

4 .0 0 0

2 .0 0 0

‘93 ‘94 ‘95 ‘96 ‘97 ‘98 ‘99 ‘00 ‘01 ‘02 ‘03

Prix courants Prix 1 9 9 5

* Valeurs exprimées en euros depuis 1999, en eurolires les années précédentes.

17
Evolution du PIB par unité de travail (euros), de 1993 à 2003*

5 5 .0 0 0 53.663

5 0 .0 0 0

4 5 .0 0 0 42.879

4 0 .0 0 0

3 5 .0 0 0

3 0 .0 0 0

2 5 .0 0 0

2 0 .0 0 0

1 5 .0 0 0

1 0 .0 0 0

5 .0 0 0

‘93 ‘94 ‘95 ‘96 ‘97 ‘98 ‘99 ‘00 ‘01 ‘02 ‘03

Prix courants Prix 1 9 9 5

* Valeurs exprimées en euros depuis 1999, en eurolires les années précédentes.

18
Valeur Ajoutée
En 2003 la Valeur Ajoutée (VA) aux VA aux prix de base par secteur Part % de l’agriculture sur
prix de base du secteur primaire, pêche (mio. euros), 2003 l’ensemble de l’économie, 2002
et sylviculture incluses, a augmenté,
depuis 2002, de 1,2% en valeur. Une 2 ,5 % Pays Valeur ajoutée1
réduction en volume (-5,7%) et une Italie 2 ,3
hausse des prix (+7,3%) sont à l’origi- 2 6 ,6 % France 2 ,1
ne de ce résultat. L’agriculture a contri- Espagne 3 ,4
bué à la formation de la valeur ajoutée Grèce 6 ,5
de l’économie italienne pour 2,5%, soit Allemagne 0 ,8
7 0 ,9 %
un quota inférieur à l’année précéden- Hollande 2 ,0

te. En termes "réels” (aux prix de Royaume-Uni 0 ,7


Autriche 1 ,2
1995), entre 1993 et 2003 la part de la
Finlande 1 ,2
VA agricole sur le total national est pas- TOTAL 1.218.828
Suède 0 ,6
sée de 3,3% à 2,8%. UE 1 5 1 ,6
Au cours de la même période, l’indus- Agriculture, sylviculture, pêche 30.882
Pologne 2 ,5
trie au sens strict a vu sa part diminuer Industrie, y compris construction 324.514 Hongrie 3 ,1
de 23,6% à 22,9% et la construction de Services, y compris administration 863.432 Nouveaux pays de l’ UE2 2 ,5
5,6% à 5,2% ; l’administration et UE 2 5 1 ,7
autres services publics sont passés de du secteur agricole sur l’ensemble de USA3 1 ,6
19,6% à 18,4%. Le secteur du com- l’économie s’est approchée, en Italie, de Japon3 1 ,4
merce, des transports et des communi- celle des autres pays de l’Europe du 1
Valeur ajoutée brute aux prix de base.
cations est en revanche passé de 24,1% Centre-Nord ; d’importantes diffé- 2
Depuis le 1/05/2004: Rép. Tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie,
à 25,3%, et les activités d’intermédia- rences persistent toutefois entre les Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép. Slovaque.
3
Estimations de la Banque Mondiale, année 2001.
tion financière, d’informatique, de régions : dans le Centre-Nord l’agricul-
recherche et des travaux professionnels ture constitue 2,2% de la VA aux prix
et d’entreprise de 23,8% à 25,4%. de base et 3,9% des actifs (unité tra- valeurs s’élèvent à 4,2% et 9,7% res-
Au cours des dernières années, la part vailleur homme), dans le Sud ces pectivement.
19
Emploi
En 2003 la population active totale, UT par secteur (000 unités), 2003
calculée en Unités Travailleur Homme
(UTH) par l’ISTAT, a augmenté de
0,4%, ralentissant ainsi sa croissance
depuis l’année précédente. Depuis 5 ,2 %
TOTAL 24.240
2002, la construction et les services
ont enregistré une hausse respective-
ment de 2,9% et 0,8%. A la baisse les 2 8 ,7 % Agriculture 1.272
activités manufacturières (-0,3%) et
surtout les productions énergétiques Industrie 6.963
(-5,8%). Le secteur agricole a enregis- 6 6 ,1 %
tré une chute de 3,7%, qui a concerné
Services1 16.005
surtout les actifs salariés (-
6,1%) et, de manière plus réduite, les 1
Y compris l’administration et les activités assimilées
indépendants agricoles (-2,1%). Ces
derniers représentaient 10,8% du total
des professionnels indépendants,
contre environ 3% des salariés agri-
Population active agricole par sexe et par circonscription territoriale, moyenne 2003
coles. Dans l’ensemble la part des
actifs agricoles a considérablement Total des actifs Femmes Hommes
diminué, en Italie et dans la plupart 000 unités % % %
des pays de l’UE. Cela est particulière-
ment vrai si l’on prend en compte la Nord 404 3 7 ,6 2 9 ,2 7 0 ,8
population active féminine. 69,3% des Centre 148 1 3 ,7 3 3 ,8 6 6 ,2
actifs agricoles, exprimés en termes de Sud et Iles 524 4 8 ,7 3 1 ,3 6 8 ,7
personnes physiques, sont des
hommes. 49% de la population active ITALIE 1 .0 7 6 1 0 0 ,0 3 0 ,7 6 9 ,3

20
agricole est localisée dans le Sud. Répartition de la population active par secteur (% )
L’autre moitié est répartie entre le
Nord (environ 37%) et le Centre
(14%). 1993 2003

AGRICULTURE
Part du travail sur la popula-
tion

Le rapport entre main-d’œuvre agrico- INDUSTRIE


le et population a évolué rapidement
au cours des dix dernières années : en
1993 on comptait environ 32 habi-
tants par unité de travail agricole, en
2003 ce chiffre est passé à 45 Dans
l’industrie ce rapport a évolué nette-
ment plus lentement. Il en est de même SERVICES
pour les services, administration com-
prise, où il est passé de 4,0 à 3,6 habi-
tants dans la période considérée.

21
Quantité de travail agricole dans l’UE (UTA/ 100 ha SAU), 2002 Part % des actifs agricoles*
dans l’ensemble de l’économie, 2002

Belgique
Pays Actifs
5 ,0
Total Femmes
Danemark 2 ,7
Allemagne 3 ,4 Italie 4 ,9 3 ,9
Grèce 1 3 ,7 France 4 ,1 2 ,8
Espagne 3 ,7 Espagne 5 ,9 4 ,0
France 3 ,3 Grèce 1 5 ,8 1 7 ,9
Irlande 3 ,6 Allemagne 2 ,5 2 ,0
Italie 7 ,7 Hollande 2 ,9 2 ,0

3 ,2 Royaume-Uni 1 ,4 0 ,7
Luxembourg
Autriche 5 ,7 6 ,0
Hollande 1 0 ,8
Finlande 5 ,5 3 ,7
Portugal 1 3 ,4
Suède 2 ,5 1 ,3
Royaume-Uni 2 ,0
UE 1 5 4 ,0 3 ,1
Autriche 4 ,9 Pologne 1 9 ,6 1 9 ,0
Finlande 4 ,6 Hongrie 6 ,1 3 ,6
Suède 2 ,2 Nouveaux pays de l’ UE1 1 3 ,4 1 2 ,2
UE 1 5 4 ,5 USA 2 ,4 -
Pologne 1 4 ,2 Japon 4 ,0 -

Hongrie 1 0 ,8
* Y compris sylviculture, chasse et pêche.
Nouveaux pays de l’ UE1 1 0 ,6 1
Pays membres depuis le 1/05/2004 : Rép. Tchèque, Estonie,
UE 2 5 5 ,8 Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép.
Slovaque.

1
Pays membres depuis le 1/05/1° : Rép. Tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép. Slovaque.
Source: EUROSTAT.

22
Productivité
VA aux prix de base par UT et par secteur (euros)* La valeur ajoutée agricole, exprimée
aux prix de base par unité de travail,
Industrie1 Services2 Agriculture en termes réels, équivaut à environ
54% de la VA dégagée par l’industrie
50.569 (construction incluse) et à 42% de la
5 0 .0 0 0 VA des services (commerce, transports,
intermédiation financière, tourisme et
4 5 .0 0 0
autres activités professionnelles).
4 0 .0 0 0 39.713 Au cours des années 2002 et 2003, la
valeur ajoutée par unité de travail a
3 5 .0 0 0 présenté une baisse généralisée, corres-
pondante à 2,0% en agriculture, 0,8%
3 0 .0 0 0 dans l’industrie et 0,9% dans les ser-
vices.
2 5 .0 0 0
Dans les années 90, le système produc-
21.367
2 0 .0 0 0
tif italien, et notamment le secteur
agricole, a été caractérisé par le rem-
1 5 .0 0 0 placement du facteur travail par les
intrants en capital (investissements en
1 0 .0 0 0 machines, équipements, installations,
etc.) et les intrants intermédiaires
5 .0 0 0
(matériel technique d’emploi courant,
0
services, etc.). Ce processus a été un
élément indispensable pour la diffu-
' 99 ' 00 ' 01 ' 02 ' 03 ' 99 ' 00 ' 01 ' 02 ' 03 ' 99 ' 00 ' 01 ' 02 ' 03
sion des innovations dans le processus
* Aux prix de 1995. productif et pour améliorer l’organisa-
1
Y compris le secteur de la construction.
2
Administration, éducation, santé et autres services publics et sociaux exclus.
tion du travail et des techniques de

23
gestion. Toutefois, à la fin des années Productivité totale des facteurs : taux de variation, %
90, des signaux de ralentissement du
taux de croissance de la production se Activités économiques 1999/98 2000/99 2001/00 2002/01
sont largement manifestés, sans qu’il y
Agriculture, sylviculture et pêche 6 ,3 -1 ,9 -0 ,9 -2 ,7
ait en même temps une reprise de l’ef-
agriculture, chasse et sylviculture 6 ,9 -2 ,4 -1 ,2 -
ficacité. C’est ce qu’on remarque ana- pêche, pisciculture et services liés -1 0 ,7 1 3 ,0 5 ,0 -
lysant la productivité totale des fac- Industrie au sens strict, 0 ,1 0 ,6 -0 ,4 -0 ,7
teurs, qui mesure la différence entre le industries alimentaires, des boissons et du tabac -0 ,2 1 ,2 -0 ,1 -
taux de croissance du volume de la Constructions -0 ,5 -0 ,2 -1 ,0 -0 ,7
production et le taux de croissance de
l’ensemble des facteurs de production TOTAL 0 ,1 1 ,3 -0 ,2 -1 ,4
employés (travail, capital et biens
intermédiaires). Le tableau, qui pré-
sente les évolutions les plus récentes de
la productivité totale des facteurs,
montre que la situation du secteur
agricole est particulièrement difficile :
ses valeurs sont les plus négatives et
atteignent -2,7% en 2002, contre -
0,7% dans l’industrie et -1,4% dans
l’ensemble de l’économie.

24
SECTEUR PRIMAIRE
Marge Brute Agricole
En 2003 les consommations intermé- Composition du revenu agricole, 2003*
diaires (semences, engrais, aliments
pour animaux, énergie, services, etc.)
constituaient 32,2% de la marge bru- TOTAL 4 8 .4 5 8
te agricole, subventions à la produc-
tion et impôts indirects inclus. Les 2 2 ,9 % Consommations Intermédiaires 1 5 .6 0 2
salaires représentaient 14,8% du 3 2 ,2 %
total. La rémunération du travail Impôts indirects sur la production 789
autonome (cultivateurs, exploitants et Subventions à la production 4 .8 4 1
aide familiale), du capital et de l'ex-
ploitation, nette d'amortissements Revenus du travail salarié 7 .1 9 8
1 8 ,4 %
(18,4%), atteignait 22,9%. Les sub- 1 ,6 % Amortissements 8 .9 3 3
ventions et aides accordées par l’Etat, 1 0 ,0 % Revenus nets du travail indépendant,
les Administrations centrales, les du capital et de l’ exploitation 1 1 .0 9 5
1 4 ,8 %
Régions et l’UE représentaient envi-
ron 10%.
* Y compris sylviculture et pêche.

26
Consommations Intermédiaires
En 2003 les dépenses en consommations Principales catégories de consommations intermédiaires agricoles (mio. euros), 2002
intermédiaires agricoles, pêche et sylvi-
culture incluses, ont augmenté, depuis TOTAL 15.602
2002, de 0,4% en valeur. Une hausse 0 ,5 % 2 ,2 % Engrais 883
moyenne des prix de 2,3% et une baisse 5 ,7 %
dans les quantités employées de 1,9% 3 ,8 % Semences 593
sont à l’origine de ce résultat. Cette évo- 1 6 ,6 % 1
Aliments pour animaux 4 .9 0 5
lution semble confirmer l’utilisation plus
attentive du matériel technique par les Pesticides 656
agriculteurs, visant à réduire les coûts de 3 1 ,4 %
production et à respecter les dispositions 2 4 ,0 % Energie 1 .8 0 8

des pratiques agronomiques éco-efficace Autres biens et services2 3 .7 4 8


liées aux aides agri-environnementales.
2
Les pesticides, à la baisse déjà au cours Réemplois 2 .5 9 6
4 ,2 %
1 1 ,6 %
de la dernière année, ont continué à C.I. sylviculture 72
diminuer (-2%) ; les engrais ont enregis-
tré une hausse limitée (0,9%) ; les C.I. pêche 341
1
semences et notamment les réemplois Y compris les autres dépenses pour le bétail.
2
agricoles (productions fourragères, Cette rubrique comprend, entre autres, les semences vendues par des exploitations agricoles à d’autres exploitations agricoles, les productions
fourragères écoulées par vente directe, les produits utilisés pour alimenter le bétail, et la paille provenant des céréales.
pailles, etc.), ayant souffert de pro-
blèmes climatiques, ont baissé respecti- tion, la transformation des produits de Les prix ont présenté des variations peu
vement de 1,0% et 15,4%. A la hausse l’exploitation, la publicité, etc. conti- homogènes, avec des hausses surtout
la consommation d'aliments pour ani- nuent à augmenter (+1,5%). A la baisse pour les réemplois (5,6%), l’énergie
maux et dépenses diverses pour le bétail les consommations intermédiaires pour motrice (3,5%), d’autres biens et ser-
(2,5%) et celle d’énergie motrice les activités forestières (-3,0%), en vices (2,0%) et les pesticides (1,1%).
(3,8%). Les autres biens et services, tels revanche celles de la pêche et de l’aqui- Presque stationnaires demeurent les
que la manutention et l’expérimenta- culture enregistrent une hausse (1,3%). semences et les aliments pour animaux.

27
Crédit Agricole
En 2003, comme en 2002, les valeurs Consistance du crédit agricole* (mio. euros)
des consistances présentent une baisse
pour le crédit agricole à court terme Années Moyen et long terme Court terme Total % sur production1
(-6,1%), et une hausse pour le crédit
1997 7 .2 3 3 5 .0 5 3 1 2 .2 8 6 2 7 ,7
à moyen/long terme (4,2%). La part 1998 7 .5 2 9 5 .4 2 4 1 2 .9 5 3 2 9 ,4
de ce dernier sur le total passe, donc, 1999 8 .4 3 4 4 .7 3 4 1 3 .1 6 8 2 9 ,6
de 65,5% en 2002 à 67,8%. L’aug- 2000 8 .4 3 5 4 .7 0 4 1 3 .1 3 9 2 9 ,5
mentation des financements non faci- 2001 8 .0 4 1 4 .5 7 8 1 2 .6 1 9 2 7 ,4
lités à moyen/long terme (12,7%) et 2002 8 .4 2 8 4 .4 3 2 1 2 .8 6 0 2 7 ,9
la baisse des financements facilités 2003 8 .7 8 0 4 .1 6 1 1 2 .9 4 1 2 7 ,8
(-15,3%) sont à l’origine de ce résul-
* Opérations à fin période avec les résidents en Italie, crédit pour bateaux de pêche inclus.
tat. Les crédits octroyés dans le sec- 1
Aux prix de base.
teur ont augmenté surtout pour Source: Banca d’Italia.
l'achat d'immobiliers agricoles
(70,9%), encouragés aussi par des Crédits agricoles accordés (mio. euros), 2003
prêts à bas coût. Par contre, les
machines et l'outillage présentent une Financements Total Variation % Part crédit
diminution de 19%, qui témoigne du 2003/2002 facilité/total %
blocage temporaire des dispositions Moyen et long terme 3 .3 0 8 ,6 3 ,6 1 1 ,5
de financement (loi Sabatini). A la machines et outillage1 1 .8 0 3 ,9 -1 9 ,0 1 8 ,3
baisse les crédits facilités à court ter- achat immobiliers agricoles2 7 1 5 ,8 7 0 ,9 5 ,5
me (-11,0%). Le rapport entre crédit construction bâtiments agricoles 7 8 8 ,9 4 4 ,4 1 ,4
total et production agricole demeure Court terme3 1 6 9 ,4 -1 1 ,0 -
presque stationnaire (27,8%). 1
Moyens de transport et divers produits agricoles inclus.
2
Terrains agricoles inclus.
3
Seulement crédit facilité, cf. Banca d’Italia, Bulletin statistique, financements par catégorie de lois d’encouragement.
Source: Banca d’Italia.

28
Investissements
En 2003 la Formation Brute de Capital été d’environ 99.000 euros. Au fil du fois présents sur le marché national.
Fixe (FBCF) pour l'ensemble de l'écono- temps, la structure des dépenses par bien D’après les estimations UNACOMA, en
mie a baissé en termes réels de 2,1%, d’investissement en agriculture a consi- 2003 la production de machines agri-
ayant souffert d'une situation écono- dérablement évolué: le secteur des coles a diminué de 1,6% en valeur et de
mique à l'avenir incertain. Cette diminu- machines et de l’outillage a acquis un 3,2% en volume. Chaque secteur a pré-
tion a concerné notamment le secteur des rôle central dans la FBCF, atteignant senté une évolution assez diversifiée: la
machines, équipements et moyens de environ 55% de la dépense en investisse- production de tracteurs a diminué d’en-
transport (-5,3%) et elle a été causée par ments, en prix constant, en l’an 2001. viron 3,5% en valeur et de près de 5,2%
une demande intérieure faible et une Des signaux d’affaiblissement sont toute- en volume ; la production de machines
étrangère à la baisse. Dans le secteur
agricole aussi la dépense en biens de Evolution des investissements agricoles*
capital a diminué (-0,8%), même si
Valeurs courantes Valeurs prix 1995 % sur1
d’une manière plus limitée que dans les
mio. euros mio. euros tot. VA
autres secteurs. La part de la FBCF sur le
investissements agricole
total est restée par contre inchangée
(4,3%). Le rapport entre investissements 1994 7 .0 8 7 7 .3 4 8 4 ,6 2 6 ,5
et valeur ajoutée agricole est passé à 1995 7 .7 6 7 7 .7 6 7 4 ,6 2 7 ,6
1996 8 .5 6 7 8 .3 1 4 4 ,7 2 9 ,0
33,6%, une augmentation causée, toute-
1997 8 .5 7 0 8 .1 6 9 4 ,6 2 8 ,2
fois, par une plus forte réduction de la 1998 9 .0 0 2 8 .4 8 2 4 ,5 2 8 ,9
valeur ajoutée. La Formation Brute de 1999 9 .5 9 8 8 .9 5 9 4 ,6 2 8 ,9
Capital Fixe par actif agricole a atteint 2000 1 0 .2 9 6 9 .4 9 6 4 ,5 3 1 ,5
environ 7.200 euros, à la hausse depuis 2001 9 .9 9 9 9 .0 5 8 4 ,3 3 0 ,2
2002 (3,0%). Le stock de capital net, en 2002 1 0 .4 2 9 9 .2 1 6 4 ,3 3 2 ,0
prix constants, a augmenté en agricultu- 2003 1 0 .5 4 0 9 .1 4 3 4 ,3 3 3 ,6

re d'environ 1%, moins de l’aussi modes- * Sylviculture et pêche incluses.


te résultat du total de l’économie (1,8%); 1
Aux prix de 1995, VA agricole aux prix de base.
le stock de capital net par actif agricole a
29
29
Machines, constructions et autres moy ens d’investissement (mio, euros) Rapports caractéristiques, 2003

Agriculture Industrie Services


VALEURS VALEURS
CONSTANTES1 COURANTES Formation Brute
Machines et outillage de Capital Fixe
par actif agricole
Constructions euros1 7 .1 9 0 8 .3 3 0 8 .9 9 6
5 .5 0 0 Autres biens et services % sur val. moyenne 8 2 ,5 9 5 ,6 1 0 3 ,3
5 .2 7 4 Variation 2003/02 3 ,0 -6 ,4 -1 ,3
5 .0 0 0 Moyens de transport
4 .9 4 8 Stock de capital
4 .5 0 0 par actif agricole
euros1 9 8 .8 9 7 8 1 .6 9 8 1 6 9 .5 7 5
4 .0 0 0
% sur val. moyenne 7 0 ,3 5 8 ,1 1 2 0 ,6
3 .5 0 0 Variation 2003/02 5 ,0 1 ,0 1 ,2

3 .0 0 0 3 .0 9 0 1
Valeurs constantes.
2 .5 0 0 2 .6 9 1
agricoles opératrices a subi un ralentisse-
2 .0 0 0
ment, diminuant de 0,2% en valeur et de
1 .5 0 0 2,2% en volume; à la baisse aussi les
1 .0 0 0 1 .1 3 3 industries en sous-traitance pour trac-
982 teurs, respectivement de 3,1% et 4,9%.
500 502 Au niveau territorial, la dépense en
437 investissements dans le secteur agricole
1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
présente des différences importantes:
dans le Sud elle a diminué, passant entre
N.B.: pour les années 2002 et 2003 l’ISTAT n’a pas divulgué des données désagrégées pour les secteurs d’origine 1995 et 2001 de 6,3% à 5,6% du total
(machines, équipements, moyens de transport, constructions, autres biens et services). des investissements; dans le Centre-Nord
1
Aux prix de 1995. elle est passée de 4% à environ 3,8%.
30
Marché Foncier
La croissance significative des valeurs Nord et celle du Centre-Sud deviennent freinés par des prix trop élevés. Dans ce
foncières qui s’est produite en Italie au en outre de plus en plus marquées. Dans contexte les opérateurs extra-agricoles
cours des dernières années a continué l’ensemble, le marché foncier continue à sont devenus une composante presque
aussi tout au long de 2002. Le prix des être caractérisé par une activité d’achat structurelle du marché foncier, étant
terrains a enregistré une autre hausse de et vente limitée. En ce qui concerne donnée la capacité financière qu'ils sont
4,1% sur base annuelle et les valeurs l'offre, les opérateurs préfèrent attendre en mesure de transférer au secteur. En
foncières ont atteint des niveaux moyens des nouvelles hausses des valeurs, moyenne, en 2002 le prix de la terre est
d'environ 15.000 euros/hectare. Dans puisque les autres marchés immobiliers supérieur à 25.000 euros par hectare
cette phase de stagnation économique et et financiers n’offrent pas des alterna- pour 20% de la superficie agricole
d’incertitude pour les investissements tives d’épargne valables; quant à la nationale; les deux tiers de la superficie
productifs, les biens fonciers, ayant demande, les acheteurs sont par contre ne vont par contre pas au-dessus de
confirmé leur nature de biens patrimo-
niaux à bas risque, ont été encore Valeur moy enne des terres (milliers d’euro/ ha), 2002
demandés. Les valeurs foncières ont
augmenté à des rythmes plus élevés que
la croissance générale des prix, avec une TYPE DE TERRAIN (EN FONCTION DE L’ALTITUDE) Variation %
hausse de la valeur du patrimoine fon- Montagne Montagne Colline Colline Plaine Total 2002/01
cier italien en termes réels, à savoir net- intérieure côtière intérieure côtière
te d’inflation, de 1,7%. Au niveau des
Nord-Ouest 5 ,4 1 3 ,4 1 6 ,6 3 4 ,3 2 8 ,9 1 9 ,7 4 ,8
différentes circonscriptions géogra- Nord-Est 1 7 ,2 - 2 6 ,3 2 3 ,9 3 3 ,3 2 7 ,8 7 ,7
phiques la situation paraît hétérogène: Centre 6 ,8 1 0 ,9 1 0 ,5 1 5 ,1 1 9 ,1 1 1 ,3 1 ,1
dans certaines zones de l'Italie centrale Sud 6 ,2 9 ,9 9 ,6 1 4 ,7 1 3 ,9 1 0 ,5 1 ,2
et dans la plupart des régions méridio- Iles 5 ,5 9 ,3 6 ,9 8 ,8 1 1 ,9 8 ,0 0 ,7
nales, la stagnation des échanges et des
ITALIE 8 ,3 9 ,8 1 1 ,3 1 2 ,9 2 4 ,7 1 4 ,8 4 ,1
prix a provoqué une perte graduelle de
la valeur du patrimoine foncier. Les dif- Source: INEA, Banque de données des valeurs foncières.
férences de prix entre les régions du

31
15.000 euros. Les terrains de plaine des Valeur moy enne des terrains par région agricole, 2002
régions du Nord-Est continuent à pré-
senter les valeurs les plus élevées : un
hectare de terrain vaut, en moyenne,
33.000 euros. A vrai dire ce sont les ter- < de 7 .5 0 0 euro
rains à vocation vinicole qui présentent de 7 .5 0 0 à 1 5 .0 0 0 euro
les prix les plus élevés: 67.000 euros par
de 1 5 .0 0 0 à 2 5 .0 0 0 euro
hectare dans le Nord-Est entier, avec
des valeurs moyennes plus élevées dans > de 2 5 .0 0 0 euro

les zones collinaires (86.000 euros).


D'après les résultats du dernier Recen-
sement de l’agriculture de l’an 2000, la
superficie avec contrat de bail à ferme
en Italie s’étend sur environ 3 millions
d’hectares et concerne 23% de la SAU.
Une demande importante de terrains a
caractérisé le marché locatif en 2002
aussi, notamment dans les régions du
Nord du pays. La demande est suppor-
tée par des agriculteurs visant à agran-
dir les dimensions de leurs exploitations
afin d’obtenir des économies d’échelle et
elle concerne notamment les cultures
arables irrigables et les vignobles.
L'offre est par contre prédominante
dans les zones de montagne et pour
les terrains moins fertiles.

32
Résultats Productifs
En 2003, la production agricole aux fourragères (-16,5%); le secteur (-23,2%), le blé dur (-12,7%), le
prix de base, sylviculture et pêche zootechnique est par contre resté sta- maïs (-14,9%) et l’orge (-13,8%).
incluses, a peu évolué en valeur par tionnaire (-0,2%). Dans le domaine Des baisses ont été enregistrées aussi
rapport à 2002 (0,9%). Une réduc- des productions herbacées, les dans la production de légumineuses à
tion en volume de 4,4%, qui s’est pro- céréales ont été largement condition- cosse (-2,1%). Les cultures indus-
duite aussi en 2004, et une hausse des nés par la sécheresse (-14,3%), qui a trielles ont diminué d’environ 22%,
prix de 5,5% sont à l’origine de ce causé une forte chute pour toutes les avec de fortes chutes productives pour
résultat. Au niveau des différentes cir- cultures et notamment le blé tendre le tournesol (-30,8%) et le soja
conscriptions géographiques, le Sud a
été caractérisé par une diminution de Production aux prix de base par secteur, 2003
la production agricole de 0,5% et le
Centre-Nord de 6,9%. A la baisse
aussi la valeur ajoutée dans le Sud (- Italie Variation % 2003/02
0,7%) et notamment dans le Centre- mio. euros % quantité prix
Nord (-9,2%). Les récoltes de 2003
Cultures herbacées 1 4 .7 3 9 3 1 ,7 -8 ,0 8 ,7
ont souffert, de manière plus accen-
Cultures arboricoles 1 0 .5 0 7 2 2 ,6 -5 ,5 5 ,4
tuée que l’année précédente, de con-
Cultures fourragères 1 .8 1 1 3 ,9 -1 6 ,5 6 ,5
ditions climatiques négatives. Les Elevage 1 4 .7 6 5 3 1 ,8 -0 ,2 3 ,5
gelées tardives du printemps, qui Services annexes1 2 .6 4 2 5 ,7 1 ,3 2 ,3
avaient intéressé le Nord du pays, ont Sylviculture 399 0 ,8 -5 ,2 2 ,1
été suivies par une sécheresse excep- Pêche 1 .6 2 1 3 ,5 5 ,0 3 ,6
tionnelle qui s’est prolongée jusqu'à la
fin de l'été. Par la suite, des orages TOTAL 4 6 .4 8 4 1 0 0 ,0 -4 ,4 5 ,5
ont affecté les régions du Sud. La pro-
duction a ralenti dans le secteur des
cultures herbacées (-8,0%), des 1
Travail actif et passif des Entreprises de Travaux Agricoles, conditionnement de produits agricoles, entretien des parcs et jardins, services annexes
arboricoles (-5,5%) et surtout des à l’élevage, fécondation artificielle, nouvelles installations industrielles, etc.

33
Production agricole aux prix de base par principaux secteurs (mio. euros), 2003

TOTAL1 4 4 .4 6 4

5 ,9 %
2 ,2 % 1 1 ,2 % Céréales et légumes secs2 4 .9 6 4

9 ,9 % Légumes3 7 .1 5 3

1 6 ,1 % Cultures industrielles4 989

Floriculture 2 .5 5 7

vignes 3 .5 6 4
2 ,2 %
2 1 ,0 % Oliviers 2 .1 3 0
5 ,8 %
Fruits et agrumes 3 .8 8 8

8 ,0 % Cultures fourragères 1 .8 1 1
4 ,1 % 8 ,7 %
4 ,8 % Viandes 9 .3 5 4

Lait 4 .4 1 5
1
Sylviculture et pêche exlues.
2
Les légumes secs atteignent 66 mio euros. Œufs et autres5 997
3
Pommes de terre (555 mio. euros) et légumes frais (310 mio. euros) inclus.
4
Betteraves à sucre (338 mio. euros), tabac (370 mio. euros), graines oléagineuses, fibres textiles et autres pro- Services annexes6 2 .6 4 2
duits industriels (281 mio. euros).
5
Miel (16 mio. euros) et laine (11 mio. euros).
6
Travail actif et passif des Entreprises de Travaux Agricoles, conditionnement de produits agricoles, entretien des parcs
et jardins, nouvelles installations industrielles, etc.

34
Principales productions végétales 2003* (-25,0%). Très négative aussi la cam-
1 pagne betteravière (-43,9%), par-
Quantité Valeur
tiellement balancée par la reprise du
000 t var. % 2002/01 mio. euros var. % 2003/02
rendement polarimétrique. Légère-
Blé tendre 2 .5 1 7 -2 3 ,2 671 -1 7 ,1 ment à la baisse les cultures floricoles
Blé dur 3 .7 2 7 -1 2 ,7 1 .1 0 9 -9 ,3 et la pisciculture (-0,9% et -0,2%
Maïs 8 .9 8 5 -1 4 ,9 1 .8 4 1 -9 ,5 respectivement). Le secteur horticole
Riz 1 .3 6 0 -0 ,8 438 -8 ,6
présente une stagnation productive
Betteraves à sucre 7 .1 3 7 -4 3 ,9 338 -2 0 ,8
(0,4%) caractérisée par de fortes
Tabac 124 -1 ,5 370 3 ,1
Soja 425 -2 5 ,0 176 -1 0 ,8
baisses dans la production d’ar-
Tournesols 242 -3 0 ,8 83 -3 1 ,1 tichauts (-14,6%), pommes de terre,
Pommes de terre 1 .6 0 4 -7 ,3 555 -1 0 ,5 oignons, ail et poireau (-15,5%),
Tomates 6 .6 3 4 1 5 ,4 1 .2 0 6 2 4 ,0 petits pois (-9,3%) et haricots
Raisin de table 1 .1 7 6 3 ,2 562 7 ,5 (-7,3%). Des hausses importantes ont
Raisins de cuve vendus 3 .5 3 7 1 ,2 994 4 ,5 par contre intéressé les tomates
2
Vin ( 0 0 0 hl) 1 8 .9 3 7 -1 ,7 1 .9 9 3 2 ,9 (15,4%), les melons (14,5%), les
Olives vendues 294 -1 0 ,2 157 -8 ,5
courgettes (10,5%), les fenouils
Huile2 484 -7 ,4 1 .9 4 6 -4 ,9
(5,8%) et l’endive (5,0%). Le cul-
Pommes 1 .9 4 7 -1 1 ,5 722 -9 ,2
Poires 822 -1 1 ,0 411 -8 ,5
tures arboricoles ont souffert de la
Pêches et nectarines 1 .3 5 7 -1 4 ,7 636 -1 ,6 diminution de la production fruitière
Oranges 1 .9 6 2 1 3 ,8 667 1 9 ,9 (-15,2%), oléicole (-7,9%) et viticole
Citrons 549 1 2 ,8 277 2 4 ,6 (-0,9%). Pour le secteur oléicole, les
Mandarines et clémentines 589 2 ,5 266 7 ,1 bénéfices de l’année de forte produc-
Kiwis 365 -3 ,9 272 1 ,9 tion ont été largement réduits par les
mauvaises conditions climatiques.
* Ces données sont provisoires.
1
Aux prix de base.
Pour les fruits, presque toutes les pro-
2
D’après la nouvelle méthodologie SEC95, seul le vin et l’huile produits à base de raisins et d’olives de l’exploitation sont pris en compte. ductions ont fortement chuté: abricots
La production des coopératives et de l’industrie alimentaire est exclue.
35
(-44,3%), prunes (-29,2%), cerises contrairement à la viande de lapin, Pour la sylviculture, la production a
(-18,75%), pêches (-15,2%), gibier et d’autres qui ont baissé présenté une réduction des abattis de
pommes (-11,5%) et poires (-11,0%). (-1,3%). La production de lait de 5,2%. Dans les pays de l’UE 15 les
Les fourragères ont enregistré une vache a légèrement diminué (-0,4%); quantités agricoles produites ont
diminution plus accentuée (-15,7%) celle de lait de mouton et/ou chèvre a diminué de 3,3% depuis 2002. Cette
causée par la sécheresse. Le secteur été par contre caractérisée par une baisse a concerné notamment les cul-
zootechnique montre une croissance chute plus accentuée (-3,9%). A la tures végétales (-6,3%), mais en par-
élevée de la viande porcine (6,1%), baisse le miel (-5,4%). ticulier les céréales (-10,6%), les bet-
teraves à sucre (-8,4%), les pommes
Principales productions animales, 2003 de terre (-8,8%), les vignes (-10,2%)
et les oliviers (-23,8%). Les nou-
veaux pays membres, UE 10, ont
Quantité1 Valeur2 enregistré une diminution moyenne
000 t var. % 2002/01 mio. euros var. % 2003/02 d’environ 10% de la production agri-
cole totale (Pologne et Malte exclues).
Viande bovine 1 .6 1 7 0 ,4 3 .7 1 4 4 ,6
Viande porcine 1 .9 0 2 6 ,1 2 .4 0 0 1 ,8
Viande ovine/ caprine 78 -3 ,9 415 4 6 ,1
Productions avicoles 1 .3 7 1 -6 ,8 1 .9 2 3 -0 ,8
Viande de lapin et de gibier 400 -1 ,3 849 9 ,2
Œufs ( millions de pièces) 1 2 .6 3 7 -1 ,7 969 6 ,3
Lait de vache3 ( 0 0 0 hl) 1 0 5 .2 5 0 -0 ,4 3 .9 4 9 0 ,2
Lait ovin/ caprin ( 0 0 0 hl) 6 .2 7 7 -3 ,9 466 2 ,3
Miel 70 -5 ,4 16 2 ,3

1
Poids vif pour la viande.
2
Aux prix de base.
3
Y compris le lait de buffle.

36
Production agricole aux prix de base dans les pay s de l’UE, 2002

Production Consommations intermédiaires % Consommations


mio. euros % mio. euros % intermédiaires/Production

Belgique 7 .0 5 6 2 ,2 4 .3 8 5 2 ,8 6 2 ,1
Danemark 8 .3 4 8 2 ,6 5 .0 5 1 3 ,2 6 0 ,5
Allemagne 4 1 .4 5 4 1 3 ,2 2 4 .9 4 3 1 6 ,0 6 0 ,2
Grèce 1 2 .1 8 9 3 ,9 2 .9 3 8 1 ,9 2 4 ,1
Espagne 3 7 .3 3 5 1 1 ,9 1 3 .6 1 9 8 ,7 3 6 ,5
France 6 4 .8 1 3 2 0 ,6 3 3 .2 0 7 2 1 ,2 5 1 ,2
Irlande 5 .7 4 6 1 ,8 3 .1 1 4 2 ,0 5 4 ,2
Italie 4 3 .6 3 9 1 3 ,9 1 4 .5 1 1 9 ,3 3 3 ,3
Luxembourg 256 0 ,1 129 0 ,1 5 0 ,4
Hollande 2 0 .1 1 4 6 ,4 1 1 .0 3 4 7 ,1 5 4 ,9
Autriche 5 .7 0 4 1 ,8 3 .0 8 6 2 ,0 5 4 ,1
Portugal 6 .2 5 8 2 ,0 2 .9 9 3 1 ,9 4 7 ,8
Finlande 4 .2 8 8 1 ,4 2 .6 5 8 1 ,7 6 2 ,0
Suède 4 .7 1 0 1 ,5 3 .2 3 5 2 ,1 6 8 ,7
Royaume-Uni 2 4 .4 6 5 7 ,8 1 3 .3 4 4 8 ,5 5 4 ,5
UE 1 5 2 8 6 .3 7 5 9 1 ,1 1 3 8 .2 4 7 8 8 ,5 4 8 ,3
Pologne 1 3 .2 4 1 4 ,2 8 .3 2 4 5 ,3 6 2 ,9
Hongrie 6 .0 7 7 1 ,9 3 .9 7 5 2 ,5 6 5 ,4
Nouveaux pays de l’ UE1 2 8 .0 1 3 8 ,9 1 7 .9 2 6 1 1 ,5 6 4 ,0

UE 2 5 3 1 4 .3 8 8 1 0 0 ,0 1 5 6 .1 7 3 1 0 0 ,0 4 9 ,7

1
Rép. Tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie, Rép. Slovaque.

37
Prix et Coûts
En 2003 le prix du matériel technique Indice des prix et des coûts (base 1995 = 100)
utilisé par les agriculteurs – consom-
Coût du travail salarié
mations intermédiaires et investisse- 130
ments – a augmenté en moyenne de Investissements
2,2%. Les investissements (+2,6%), Consommations Intermédiaires
notamment pour les œuvres d’amé- Prix agricoles à la production
nagement des terrains (+4,2%) et les
constructions agricoles (+3,3%) ont 120
enregistré les hausses les plus accen-
tuées. Les prix des consommations
intermédiaires ont augmenté en
moyenne de 1,7%. Les carburants
(3,4%), aliments pour animaux 110
(2,1%), dépenses vétérinaires (3,7%),
matériels et manutention des bâti-
ments agricoles et machines (2,1%)
ont enregistré les hausses les plus
accentuées. Le coût du travail salarié 100
agricole a augmenté de 4,1%, contre
une diminution de la masse du revenu
brut, rétributions et charges (-2,2%)
causée par la baisse des intrants en
travail salarié dans le secteur. Les prix
90
à la production des produits vendus
par les agriculteurs ont augmenté, en 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
moyenne, de 5%, dépassant ainsi la
croissance de l’indice général des prix Source: ISTAT, nouvelle série d’indices des prix à la production et à la consommation ; comptes de pertes et profits nationaux, salaires.

38
à la consommation (+2,7%). pour les abricots (32%), les pêches 3,8%, avec des pointes pour les veaux
Les hausses ont concerné notamment (28,0%) et les nectarines (25,5%). (6,1%), la volaille (12,1%), les lapins
les cultures végétales (+5,8%) et, Les prix des céréales ont augmenté en et le gibier (15,1%). Presque station-
d’une façon plus accentuée, les moyenne de 1,7%, ceux des pommes naire ou en faible chute le secteur du
légumes (+10,9%). Parmi ces de terre de consommation de 5,1%. lait ; les œufs ont en revanche aug-
derniers, des hausses importantes ont Les prix des productions vinicoles ont menté de 9,4%. Les termes de
concerné les choux-fleurs (21,2%), les enregistré une hausse de 2,8% et ceux l’échange de l’agriculture, mesurés
artichauts (21,0%), la laitue (17,7%), des productions oléicoles de 3,5%. A par le rapport entre l’indice des prix à
les épinards (17,0%), les choux la hausse aussi les prix de fleures et la production et celui des consomma-
(16,7%), etc. De fortes augmentations plantes (5%) et des graines tions intermédiaires, ont amélioré
ont intéressé aussi le secteur fruitier oléagineuses (3%). Dans l’élevage, les depuis l’année précédente.
(5,9%), avec des valeurs maximales prix ont augmenté en moyenne de

39
FILIERE AGRO-INDUSTRIELLE
Composition
Le système agroalimentaire est un milliards d'euros. La valeur totale de tions accordées à la production agri-
ensemble d’activités au sein duquel l’activité agroalimentaire atteindrait cole et à la production de l’industrie
l’agriculture interagit avec tous les les 208 milliards d’euros ; ce dernier alimentaire, respectivement de 2,3%
secteurs auxquels elle est liée : produc- chiffre prend en compte les subven- et 0,5% du total agroalimentaire.
tion de matériel technique (engrais,
pesticides, aliments pour animaux,
énergie, etc.), industrie alimentaire, Principales composantes du sy stème agro- industriel* aux prix de base
commercialisation, distribution et (mio. euros), 2003
restauration collective. En 2003, le
complexe agroalimentaire était estimé TOTAL 2 0 2 .9 4 1
à environ 203 milliards d’euros, soit
15,6% du PIB. Il était principalement VA de l’ Agriculture 3 0 .8 8 2
0 ,6 % 8 ,1 % 1 5 ,2 %
composé de presque 30,9 milliards de
Consommations intermédiaires agricoles 1 5 .6 0 2
Valeur Ajoutée (VA) agricole, 15,6 5 ,3 %

milliards de Consommations intermé- Commerce et distribution 6 9 .9 2 4


diaires agricoles, 16,4 milliards d’In- 7 ,7 %
VA Industrie alimentaire 2 6 .6 3 1
vestissements agro-industriels, près de 1 5 ,5 %

26,6 milliards de VA de l’Industrie ali- VA Services de restauration 3 1 .5 6 1


mentaire, 31,6 milliards de VA des Impôts indirects du secteur agro-industriel 1 0 .7 1 6
Services de restauration et 69,9 mil- 1 3 ,1 %

liards de valeur de la commercialisa- Subventions à la production1 1 .1 8 5


3 4 ,5 %
tion et distribution. Exprimées aux Investissements agro-industriels 1 6 .4 4 0
prix de marché, la VA de l’agriculture
et celle de l’industrie alimentaire
atteindraient des valeurs assez dif- * Dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche sont comprises. Dans l’industrie alimentaire, les boissons et le tabac sont compris.
férentes des données aux prix de base, 1
Seules les " autres subventions " (versement d’intérêts, catastrophes naturelles, aides nationales et régionales, etc.) et les subventions aux
respectivement d'environ 28,0 et 34,8 secteurs extra-agricoles (tabac, culture de betteraves, vin, transformation des tomates, etc.) sont comprises.

42
Industrie Alimentaire
D'après le Recensement ISTAT de Industrie alimentaire* : principaux agrégats macro- économiques, 2003
l’Industrie et des Services 2001, le
secteur de l’industrie alimentaire et
des boissons comprend environ ( mio. euros)
67.000 entreprises, avec une hausse
de 8,1% depuis 1991. Chaque entre- Production totale1
9 9 .5 0 0
prise compte en moyenne 6,6 Valeur Ajoutée1
2 6 .6 3 1
employés et atteint une production
de presque 1,5 millions d'euros. 991 Subventions à la production2
D’après les données du recensement,
l'industrie du tabac compte 77 entre-
prises, soit une chute de 27,4%
depuis 1991. Le secteur comptabili- U.T. ( 0 0 0 )
sait, en 2003, près de 491.000 unités Ensemble des travailleurs
4 9 1 ,2
de travail et une part de 9,4% sur le
total de l’industrie au sens strict. 4 4 2 ,7 dont salariés
D’importants déséquilibres persistent
entre les régions: le Centre-Nord
concentre 73% des actifs et 75% de
la VA de l’industrie alimentaire itali- VA de l’ industrie alimentaire en % sur
enne exprimée aux prix de base, ce 0 ,1 VA du total de l’ industrie
qui rend l’expansion des activités de
transformation dans le Sud une pri- 8 6 ,2
VA de l’ agriculture
g
orité stratégique. En 2003 la produc-
tion de l’industrie alimentaire et des * Boissons et tabac inclus.
1
Aux prix de base.
boissons a augmenté de 1,3% en vol- 2
Dans l’ensemble, total des subventions à la production et aux produits.
ume, contrairement à la production Source: estimations à partir des données ISTAT.

43
Chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire par secteurs (mio. euros), 2003 industrielle totale, qui a baissé de
0,8%. L’industrie du tabac a enreg-
mio. euros ( %)
istré une hausse importante (7,3%).
TOTAL 103.000 ( %)
La valeur ajoutée totale, aux prix de
Autres secteurs1 33.606 32,7 base, a dépassé 26.600 millions
Lait/ fromage 13.500 13,1 d’euros, soit une hausse en valeur de
Confiserie 10.050 9,8 5,9% depuis 2002. La part de la VA
Conserves animales ( charcuterie) 7.165 7,0 de l’industrie alimentaire sur la VA
Vin2 5.200 5,0 de l’industrie au sens strict (activités
Viande bovine 5.300 5,1 d’extraction et manufacturières) et
Aliments pour animaux 4.300 4,2 de l’agriculture s’élève, en 2003,
Secteur avicole 4.600 4,5 respectivement à 10,1% et à 86,2%.
Pâtes alimentaires 3.170 3,1 Les secteurs qui ont enregistré des
Conserves végétales 3.500 3,4 hausses dans les volumes produits
Huile d’ olive et de graines 2.900 2,8
sont : le riz usiné (6,2%), le lait/fro-
Secteur meunier 2.700 2,6
mage (2,9%) et l’abattage du bétail
Surgelés 1.905 1,8
et les viandes (2,2%). A la baisse la
Bière 1.680 1,6
Sucre
production de fruits et légumes (-
860 0,8
Jus de fruits 923 0,9
2,8%), la production de huiles et
Riz 800 0,8
graisses végétales et animales (-
Secteur halieutique 841 0,8
3,5%), le sucre (-35,0), le vin (-
2,7%) et les aliments pour animaux
(-2,9%). Environ 14% du chiffre
1
d'affaires provient des exportations.
Dont produits pour enfants et diététiques 1.165 millions d’euros, boissons gazeuses 1.700, café 2.000, Au niveau européen les exportations
eaux minérales 3.000
2
Y compris les coopératives et les filières courtes (agriculteurs-producteurs). atteignent par contre une moyenne
Source: estimations Federalimentare, mai 2004. de 18% du chiffre d'affaires, avec

44
une pointe de 22% pour la France. (19,8%), la France (15,1%) et l’Es- Production par secteur en Italie
Au sein de l’UE, l’agroalimentaire est pagne (10,1%). L’Italie n’atteint que (en volume)
un des secteurs de pointe, en termes 8,7%, résultat causé aussi par une
d’emploi et de VA. La Grande Bre- sous-estimation de la contribution Var. 2003/02 %
tagne a contribué à la valeur ajoutée des petites entreprises locales. En
Transformation du grain1 0 ,5
communautaire pour 22,2% du total l’an 2000, le secteur du tabac au sein
Pâtes alimentaires -1 ,8
en l’an 2000, suivie par l’Allemagne de l’UE a généré une valeur ajoutée Riz usiné 6 ,2
Biscuits et panification 0 ,0
Industrie alimentaire dans l’UE, 2001 Transformation des fruits et légumes2 -2 ,8
Huiles et graisses végétales et animales -3 ,5
Production Employés Abattage du bétail et transformation de la viande 2 ,2
Pays nombre Var. % 2001/91 nombre Var. % 2001/91 Lait/ fromage3 2 ,9
Production de sucre -3 5 ,0
Viandes 3 .6 7 2 -2 ,4 5 7 .7 6 9 3 ,0 Confiserie 7 ,2
Fruits et légumes 1 .9 3 3 2 1 ,7 3 0 .3 1 7 -1 7 ,9 Assaisonnements et épices 7 ,0
Huiles et graisses 4 .4 1 6 -6 ,4 1 6 .2 1 6 -1 5 ,0 Vin4 -2 ,7
Lait/ fromage 3 .9 2 7 -9 ,5 5 4 .9 3 6 -6 ,8 Bière 7 ,4
Grains 1 .9 6 6 -2 6 ,7 1 2 .3 1 0 -1 6 ,3 Eaux minérales et boissons sans alcool 9 ,1
Aliments pour animaux 607 8 ,8 9 .0 9 7 -1 1 ,8 Aliments pour animaux -2 ,9
Pain et pâtisserie 3 7 .4 7 6 1 1 ,3 1 5 4 .3 3 6 5 ,5
Sucre 14 -6 ,7 4 .3 6 0 -2 4 ,1 TOTAL 1 ,3
Pâtes alimentaires 5 .2 5 0 1 5 ,6 2 2 .4 0 7 -4 ,6
Vin 1 .9 9 4 -1 8 ,0 1 7 .8 6 5 -1 8 ,2 1
Y compris semoules de blé dur et produits amylacés.
2
Eaux minérales et boissons sans alcool 329 -2 6 ,7 1 1 .4 7 5 -1 2 ,6 Y compris jus de fruits et légumes (var. -8,6%).
3
Autres aliments 5 .3 5 2 6 9 ,2 5 5 .6 9 7 -6 ,5 Y compris fabrication de glaces (var. -2,6%).
4
De raisin non-autoproduit.
TOTAL DE L’ INDUSTRIE ALIMENTAIRE 6 6 .9 3 6 8 ,1 4 4 6 .7 8 5 -4 ,2

Source: calculs à partir du Recensement de l’Industrie et des Services, ISTAT.

45
d’environ 7,8 milliards d’euros et Industrie alimentaire dans l’UE, 2000
plus de 51.000 emplois. Par rapport
à 2002, en 2003 la production de Production Valeur Ajoutée Actifs VA/actif
l’industrie alimentaire et des bois-
sons au sein de l’UE est restée en millions euros 000 unités 000 euros
moyenne stationnaire, l'emploi a par
Industries
contre légèrement chuté.
dont:
viande 1 1 1 .7 9 8 2 1 .5 2 4 604 3 5 ,6
lait/ fromage 8 7 .3 0 0 1 4 .6 0 0 273 5 3 ,5
fruits et légumes 3 4 .2 1 4 8 .4 9 3 187 4 5 ,4
pain, pâtes et autres produits1 1 4 2 .7 4 5 4 7 .2 2 7 1 .0 6 9 4 4 ,2
graisses 2 0 .6 9 2 2 .7 5 0 43 6 3 ,9
boissons 9 2 .0 0 0 2 7 .3 0 0 311 8 7 ,8

UE 1 0 2 3 1 .5 9 6 7 .8 2 5 766 1 0 ,2
UE 1 5 3 5 9 3 .7 2 1 1 4 2 .4 1 1 2 .7 3 8 5 2 ,0

* Industrie du tabac exclue du total.


1
Sucre, confitures, thé, café, aliments diététiques et pour enfants.
2
Chypre, Estonie, Hongrie, Lituanie, Pologne, Rép. Slovaque, Slovénie ; les données pour Rép. Tchèque, Lettonie, Malte ne sont pas disponibles.
3
UE 15, 2001.
Source: EUROSTAT.

46
Distribution
Au 31 décembre 2003 le réseau com- produits à base de viande " (-2,0%), taires, la plupart des nouvelles ouver-
mercial au détail fixe, constitué " pain et pâtisserie " (-2,1%) et " tures du secteur. A la hausse les com-
notamment par le secteur alimentaire, autres commerces spécialisés " (- merces spécialisés dans les vins, huiles
présentait une consistance de 191.000 4,9%). Ces derniers sont balancés par et boissons (+2,2%). Au niveau des
commerces environ, soit une baisse de la croissance des commerces non spé- différentes circonscriptions géo-
0,6% depuis l’année précédente. Du cialisés de type notamment alimen- graphiques, dans le Centre-Nord la
point de vue de la spécialisation com- taire (1,6%). Il s’agit d’une catégorie consistance du réseau alimentaire
merciale, des chutes ont caractérisé en générique, qui comprend, au-delà des présente une baisse d’à peu près 1,5%
particulier les catégories " viande et grandes et moyennes surfaces alimen- ; le Sud a en revanche enregistré une

Commerces alimentaires, 2003*

Nord Centre Sud et Iles Italie


nombre % nombre % nombre % nombre %
Fruits et légumes 8 .5 7 8 1 2 ,6 4 .7 7 5 1 4 ,3 9 .6 2 6 1 0 ,8 2 2 .9 7 9 1 2 ,1
Viande et produits à base de viande 1 1 .3 9 6 1 6 ,8 6 .3 7 0 1 9 ,1 2 0 .6 2 9 2 3 ,1 3 8 .3 9 5 2 0 ,1
Pêche et produits de la pêche 1 .5 3 8 2 ,3 1 .3 9 5 4 ,2 5 .1 0 7 5 ,7 8 .0 4 0 4 ,2
Pain et pâtisserie 6 .0 8 0 8 ,9 2 .0 6 2 6 ,2 4 .8 4 0 5 ,4 1 2 .9 8 2 6 ,8
Vins, huiles et boissons 2 .2 6 4 3 ,3 1 .0 2 1 3 ,1 1 .9 8 6 2 ,2 5 .2 7 1 2 ,8
Autres aliments 7 .8 8 3 1 1 ,6 3 .2 9 1 9 ,9 1 1 .2 5 9 1 2 ,6 2 2 .4 3 3 1 1 ,8
Commerces alimentaires non spécialisés 3 0 .2 0 8 4 4 ,5 1 4 .3 7 2 4 3 ,2 3 5 .9 1 7 4 0 ,2 8 0 .4 9 7 4 2 ,2
TOTAL 6 7 .9 4 7 1 0 0 ,0 3 3 .2 8 6 1 0 0 ,0 8 9 .3 6 4 1 0 0 ,0 1 9 0 .5 9 7 1 0 0 ,0
% du Total des commerces 2 3 ,8 2 3 ,4 2 8 ,8 2 5 ,8
DENSITE 1 382 332 231 303

* Sièges et unités locales.


1
Habitants/commerce.
Source: Observatoire National du Commerce, Ministère des Activités Productives.

47
hausse de 0,8%, concentrée surtout (+5,0%). La grande distribution Au bre d’hypermarchés aussi est à la
dans les commerces non spécialisés de 1er janvier 2003, 6.892 supermarchés hausse, ayant atteint 381 unités
type notamment alimentaire (5,9%). ont été recensés contre les 6.804 de (+6,1%), avec une surface totale de
En 2003 la valeur des ventes alimen- l’année précédente (+1,3%). Cette vente de plus de 2,2 millions de m2
taires du commerce fixe au détail a hausse a concerné surtout le Nord (+5,3%) et près de 66.300 employés
augmenté de 4,6%, avec des dif- (+4,0%); le Centre-Sud a enregistré (+4,6%). Cette croissance est toute-
férences entre petites surfaces par contre une baisse (-1,7%). La fois concentrée dans le Nord, où la
(+2,3%) et grande distribution surface totale de vente a augmenté, consistance a augmenté de 12,3%, la
(+5,3%). Quant au total du réseau dépassant 5,8 millions de m2 surface de 9,9% et les employés d’en-
alimentaire, c’est le Nord qui présente (+1,8%), avec un total de plus de viron 8,6%. En 2003 les ventes des
les résultats plus significatifs 124.000 employés (+2,4%). Le nom- supermarchés ont augmenté, en

Grande distribution alimentaire par circonscription territoriale, 2003*

Unités productives Surface de vente1 Actifs1 Nombre d’unités Surface de vente


nombre var. % m2 var. % nombre var. % pour 100.000 m2/1.000
2003/02 2003/02 2003/02 habitants habitants

Nord 3 .9 5 6 4 ,5 4 .8 2 4 .4 4 1 6 ,3 1 1 8 .9 8 1 5 ,8 1 5 ,2 1 8 5 ,6
Centre 1 .4 6 3 -1 ,5 1 .5 3 4 .7 6 5 -3 ,2 3 8 .9 1 2 -0 ,4 1 3 ,2 1 3 8 ,7
Sud et Iles 1 .8 5 4 -2 ,0 1 .7 1 4 .0 4 6 -1 ,1 3 2 .6 4 3 -1 ,7 9 ,0 8 3 ,1

TOTAL 7 .2 7 3 1 ,5 8 .0 7 3 .2 5 2 2 ,7 1 9 0 .5 3 6 3 ,1 1 2 ,6 1 3 9 ,9

* Supermarchés et hypermarchés. Données au 1er janvier 2003.


1
Surface et actifs pour l’ensemble des secteurs, alimentaires et non alimentaires.
Source: Observatoire National du Commerce, Ministère des Activités Productives.

48
valeur, de 5,3% depuis 2002, celles Commerce ambulant et formes spéciales de vente alimentaire, 2003*
des hypermarchés de 3,9% et celles
des discounts de 5,3%, contre une Typologie Commerces % % sur typologie
plus modeste croissance (+2,3%) des
Commerce ambulant fixe 3 2 .6 9 3 7 3 ,7 3 5 ,8
commerces alimentaires traditionnels
Commerce ambulant mobile 6 .9 3 3 1 5 ,6 1 7 ,6
(petites surfaces). Pour le réseau de Vente par correspondance 3 .0 3 3 6 ,8 4 8 ,9
distribution en gros, l’Observatoire Vente à domicile 598 1 ,3 1 1 ,2
national du commerce a relevé, au 31 Distributeurs automatiques 1 .1 3 5 2 ,6 5 5 ,2
décembre 2003, 11.400 commerces
spécialisés en matières premières agri- TOTALE1 4 4 .3 9 2 1 0 0 ,0 3 0 ,8
coles (céréales, semences, fleurs, etc.)
et animaux vivants, auxquels s’a- * Consistances au 31/12/2003, sièges d’entreprise et unités locales inscrites au registre des entreprises.
1
Les activités de vente non spécifiées dans le registre des entreprises ne sont pas comprises.
joutent environ 47.700 commerces Source: Observatoire National du Commerce, Ministère des Activités Productives.
spécialisés en fruits, autres produits
alimentaires et boissons. De plus en
plus importants sont, en outre, les
intermédiaires du commerce, avec
presque 40.000 commerces dans le
secteur alimentaire, des boissons et du
tabac.

49
Consommation Alimentaire
En 2003 les ménages italiens ont dépensé produits à base de céréales (+2,3%), les tion de viande et de fruits a baissé respec-
environ 121.000 millions d’euros en ali- produits laitiers et fromagers ainsi que les tivement de 0,8% et 1,9%. La part des con-
mentation et en boissons, soit une hausse en œufs (+1,6%), les huiles et graisses sommations alimentaires en valeur dans le
valeur de 3,5%. Le niveau général de la (+3,0%), les eaux minérales, boissons budget des ménages est descendue à 15,3%
consommation, en prix constants, a pro- gazeuses et jus (+2,0%); les légumes et contre 19,5% en 1993. D’après l’ISTAT, les
gressé de 0,8%. Des augmentations ont été pommes de terre sont par contre restés services de restauration (cantines, restau-
enregistrées notamment pour le pain et les presque inchangés (+0,2%). La consomma- rants et restauration rapide) ont vendu pour
environ 57.500 millions d’euros en 2003,
Structure des consommations alimentaires, 2003 soit une hausse de 3,5%, due essentielle-
ment à l’effet des prix, étant donné que les
Produits % de la dépense Taux annuel moyen de variation 2003/93 (%) quantités sont restées stables. Entre 1993 et
alimentaire quantité prix 2003, la part de cette catégorie dans le total
Viande 2 1 ,5 -1 ,0 2 ,3 des consommations alimentaires est passée
Pain et dérivés des céréales 1 7 ,5 1 ,7 2 ,1 de 34,8% à 47,4% environ, témoignant
Produits laitiers/ fromagers et oeufs 1 3 ,5 0 ,2 3 ,0 d’un changement important dans les habi-
Légumes et pommes de terre 1 1 ,3 0 ,5 3 ,7 tudes des consommateurs. En termes de
Poisson 7 ,0 0 ,6 3 ,0 dépenses, les catégories les plus importantes
Fruits 6 ,5 -0 ,6 3 ,6
sont : la viande (26.000 millions d’euros), le
Sucre et pâtisserie1 6 ,5 1 ,5 3 ,1
pain et les dérivés des céréales (21.200 mil-
Eaux minérales et autres boissons2 4 ,9 2 ,1 2 ,3
Huiles et graisses 4 ,8 -0 ,5 3 ,2
lions), les produits laitiers/fromagers et les
Vin et boissons alcoolisées 4 ,7 -1 ,8 3 ,7 œufs (16.400 millions). Depuis 1993, la
Café, thé et cacao 1 ,5 -0 ,1 2 ,9 part de la viande, des légumes et pommes
Autres aliments3 0 ,3 -0 ,6 2 ,2 de terre, des huiles et graisses, du vin et des
TOTAL 100 0 ,2 2 ,8 autres boissons alcoolisées dans les consom-
1
mations alimentaires a diminué. A l’inverse,
Confiture, miel, sirops, chocolat et pâtisserie. le pain et les produits à base de céréales, le
2
Boissons gazeuses, jus de fruits, etc.
3
Produits diététiques, épices, produits pour enfants, etc. poisson, les fruits, les eaux minérales et les

50
Consommations alimentaires dans l’UE (Kg/ hab.)* pour l’achat d’un bien par le nombre de
ménages qui ont fait face à cette dépense.
Produits Italie France Espagne Grèce Allemagne Royaume- Autriche UE-15 On remarque que la dépense moyenne men-
Uni suelle pour l’achat de viande de veau et de
Céréales et dérivés1 1 2 4 ,1 8 4 ,8 7 7 ,6 1 5 2 ,9 8 3 ,8 8 7 ,9 8 0 ,3 9 0 ,6
bouvillon est plus élevée dans le Nord-Ouest
Riz usiné2 6 ,0 5 ,3 6 ,5 5 ,1 3 ,3 4 ,8 3 ,3 5 ,0 (48,6 euros) est plus baisse dans le Nord-
Pommes de terre2 4 3 ,0 5 0 ,5 8 6 ,8 8 6 ,1 6 8 ,6 1 0 1 ,7 5 5 ,6 7 5 ,3 Est (36,9 euros). Le Sud est caractérisé par
Légumes3 2 1 8 ,5 n.d. 1 9 3 ,6 3 1 0 ,6 9 2 ,5 n.d. 1 0 0 ,4 n.d. une dépense effective en produits de charcu-
Fruits frais et agrumes3 1 4 0 ,8 n.d. 1 1 6 ,2 1 7 1 ,7 1 0 8 ,1 n.d. 9 2 ,8 n.d. terie plus réduite (environ 28 euros); à l’in-
Latte4 7 0 ,6 9 7 ,2 1 3 1 ,9 n.d. 9 0 ,8 1 3 1 ,3 9 8 ,8 n.d. verse, au Nord elle est beaucoup plus élevée
Fromages 2 1 ,1 2 5 ,1 9 ,2 n.d. 2 0 ,2 8 ,9 1 6 ,9 n.d. (environ 33 euros). La dépense moyenne
Oeufs 1 2 ,6 1 5 ,1 1 7 ,8 1 0 ,9 1 3 ,5 1 2 ,8 1 3 ,8 1 3 ,6
effective pour l’achat de fruits et légumes
Beurre 3 ,0 8 ,3 0 ,8 n.d. 6 ,5 3 ,0 4 ,7 n.d.
n’est pas très variable au niveau territorial;
Total des viandes 9 3 ,0 1 0 7 ,8 1 3 6 ,1 8 2 ,3 8 9 ,0 8 2 ,6 9 6 ,8 9 5 ,9
dont bovine 2 4 ,7 2 7 ,8 1 6 ,1 1 7 ,8 1 2 ,3 1 8 ,6 1 8 ,6 1 7 ,9
c'est toutefois dans le Centre que l'on trouve
dont porcine 3 8 ,6 3 6 ,5 6 7 ,9 2 7 ,9 5 3 ,7 2 5 ,1 5 5 ,9 4 3 ,1 le montant le plus élevé pour les fruits frais
Huiles et graisses végétales 2 6 ,6 1 4 ,8 4 7 ,8 n.d 1 4 ,7 n.d n.d. n.d. (plus de 40 euros par mois). Les dépenses
Sucre5 2 5 ,2 3 3 ,1 2 8 ,0 3 4 ,8 3 4 ,3 3 6 ,0 3 8 ,9 3 2 ,9 liées à l’achat de huiles et graisses confir-
Vin6 5 1 ,7 5 6 ,3 3 4 ,0 2 3 ,5 2 3 ,9 1 8 ,0 2 9 ,9 3 2 ,3 ment la diffusion de la diète méditer-
ranéenne; dans toutes les répartitions géo-
* Les données datent de 2001/02 pour les produits d’origine végétale; 3
Italie, Espagne, 1999/00, Grèce 1998/99; autres pays 2000/01. graphiques la dépense atteint environ 21/24
de 2002 pour les produits laitiers/fromagers, la viande et les œufs. 4
Y compris les autres produits frais.
1
Céréales et dérivés en équivalent farine. 5
Equivalent sucre blanc. euros pour l’huile d’olive, contre un total
2
France, moyenne UE, 2000/2001 6
Litres par habitant 2002/03; moyenne UE, 2000/01. d’environ 18 euros pour huile de graines,
beurre, margarine et autres graisses. Pour le
vin, la dépense effective moyenne est
boissons non alcoolisées ont gagné de l’im- on constate des différences significatives rel- supérieure à 27 euros, avec un maximum de
portance. atives à la dépense moyenne effective des 33,1 euros dans la Nord-Ouest et un mini-
Au niveau des circonscriptions territoriales, ménages, calculée divisant la dépense totale mum d'environ 21 euros dans le Sud.

51
Commerce Extérieur
En 2003 le solde négatif de la balance Balance agro- industrielle et sy stème agro- industriel*
agro-industrielle en Italie est de 7.400
millions d’euros. L’année a été carac- 1995 2002 2003
térisée par une faible réduction des AGREGATS MACRO-ECONOMIQUES
ventes face à une variation limitée, AGREGATS MACRO-ECONOMIQUES
quoique positive, des achats; l'ensem- Total de la production agro-industrielle1 ( P) 5 4 .8 0 5 7 0 .9 3 7 7 3 .1 1 5
ble des échanges avec l’étranger reste Importations ( I) 2 3 .7 0 3 2 5 .5 4 5 2 6 .0 1 9
par contre inchangé. Tous les indica- Exportations ( E) 1 3 .5 2 7 1 8 .7 7 7 1 8 .5 9 6
teurs de performance commerciale ont Solde ( E-I) -1 0 .1 7 6 -6 .7 6 8 -7 .4 2 3
empiré: le degré de couverture com- Volume de commerce2 ( E+ I) 3 7 .2 3 0 4 4 .3 2 2 4 4 .6 1 5
Consommation apparente3 ( C = P+ I-E) 6 4 .9 8 1 7 7 .7 0 5 8 0 .5 3 8
merciale est passé de 73,5 à 71,5, la
propension à exporter de 26,5 à 25,4, INDICATEURS (%)
le degré d’autosuffisance de 91,3 à Degré d’ autosuffisance4 ( P/ C) 8 4 ,3 9 1 ,3 9 0 ,8
90,8. La propension à importer a elle- Propension à importer5 ( I/ C) 3 6 ,5 3 2 ,9 3 2 ,3
aussi enregistré une baisse (-0,6%), Propension à exporter6 ( E/ P) 2 4 ,7 2 6 ,5 2 5 ,4
causée notamment par l’augmentation Degré de couverture commerciale 7
( E/ I) 5 7 ,1 7 3 ,5 7 1 ,5
de la production agro-industrielle
* En millions d’euros courants, les données concernant la production agro-indus- 3
Production agro-industrielle, plus les importations, moins les exportations.
(+3%). La variation négative des trielle et le commerce comprennent aussi la rubrique " tabac transformé ". 4
Rapport entre production et consommation.
échanges agroalimentaires cache une 1
PBV ’agriculture, sylviculture, pêche et valeur ajoutée de l’industrie 5
Rapport entre exportations et consommation.
donnée très variable entre les dif- alimentaire aux prix de base (voir glossaire). 6
Rapport entre exportations et production.
2
férentes répartitions géographiques. Total des exportations et importations. 7
Rapport entre exportations et importations.
Quant aux exportations, les zones vers
lesquelles on enregistre les réductions les zones qui représentent un marché diminution de 3% et, au sein de l’UE,
plus sensibles sont l’Amérique Cen- de débouché plus consolidé pour ses qui absorbe la plupart des ventes
trale et du Sud (-11,7%) et les Pays produits n’ont pas souffert d’une forte agroalimentaires italiennes à l’é-
Tiers de la Méditerranée (-11,4%). baisse: les exportations vers tranger (65%), les exportations restent
Par contre, les ventes de l’Italie vers l'Amérique du Nord enregistrent une presque inchangées. Quant aux
52
Part de l’agroalimentaire dans le total des échanges extérieurs italiens, importations, la hausse la plus accen-
répartitions par zone géographique, 2002 tuée concerne les Pays Tiers Méditer-
ranéens (+14%) et, au sein de l’UE,
où les importations italiennes s’élèvent
Exportations Importations
a 68%, les achats ont augmenté de
4,5%. Du point de vue des catégories
7 ,3 %
MONDE commerciales, la part du secteur pri-
1 0 ,5 %
maire sur les achats et les ventes est de
8 ,8 %
UE 1 5
1 2 ,3 %
35% et 22% respectivement, ce qui
Nouveaux Pays 4 ,3 %
témoigne de la prédominance nette
Membres UE 5 ,7 %
des produits transformés par rapport
Autres Pays Européens 6 ,5 %
aux produits agricoles. L'importance
( non Méditerranéens) 4 ,5 % des produits primaires dans le secteur
Pays Tiers 3 ,2 % des achats montre que, dans le com-
de la Méditerranée 5 ,8 % merce agroalimentaire, l’Italie joue le
8 ,9 % rôle de pays notamment " transforma-
Amérique du Nord
8 ,5 % teur ", qui importe des matières pre-
2 ,8 % mières agricoles afin d’exporter des
Amérique Centrale et du Sud
3 5 ,6 %
produits de l‘'industrie alimentaire
Asie 3 ,1 %
( hors Méditerranée)
caractérisés par une plus haute valeur
3 ,9 %
Afrique
ajoutée. Du point de vue du solde
12%
( hors Méditerranée) 21% commercial, le commerce agroalimen-
6 ,9 % taire italien peut être analysé distin-
Océanie 3 4 ,4 % guant les biens d’exportation des biens
2 ,8 % d’importation nette. A signaler, parmi
Autres 1 1 ,5 % les premiers, les fruits et légumes frais;
quant aux transformés, ce sont les

53
Commerce extérieur des principaux secteurs agroalimentaires (mio. euros), 2003

Importations Exportations Sn* Importations Exportations Sn*


(%) (%)
Céréales 1 .4 4 0 62 -9 1 ,7 Dérivés des céréales 571 2 .5 7 3 6 3 ,7
dont ceux issus de graines 66 14 -6 4 ,9 dont pâtes alimentaires 23 1 .1 8 1 9 6 ,2
Légumes frais 674 781 7 ,4 Sucre et pâtisserie 1 .0 1 5 664 -2 0 ,9
dont ceux issus de graines 147 49 -4 9 ,9 Viande fraîche et surgelée 3 .1 8 2 557 -7 0 ,2
Légumes secs 90 25 -5 6 ,1 Viande préparée 164 680 6 1 ,1
Agrumes 240 87 -4 6 ,7 Poisson transformé et conservé 2 .3 5 9 250 -8 0 ,8
Fruits frais 982 1 .8 1 2 2 9 ,7 Légumes transformés 671 1 .2 2 9 2 9 ,3
Fruits secs 381 156 -4 2 Fruits transformés 437 700 2 3 ,1
Fibres textiles brutes 317 13 -9 2 ,4 Produits laitiers et fromagers 2 .6 9 2 1 .3 6 9 -3 2 ,6
Graines et fruits oléagineux 438 15 -9 3 ,5 dont lait 639 4 -9 8 ,8
dont ceux issus de graines 6 5 -8 ,4 dont fromage 1 .1 5 3 1 .0 8 7 -3
Cacao, café, thé, arômes et épices 602 33 -8 9 ,5 Huiles et graisses 1 .7 2 5 1 .0 8 0 -2 3
Fleurs et plantes ornementales 363 458 1 1 ,5 Tourteaux, farines de graines oléagineuses 930 157 -7 1 ,1
Tabac brut 147 260 2 7 ,6 Boissons 1 .1 4 4 3 .7 0 4 5 2 ,8
Animaux vivants 1 .3 9 2 43 -9 4 dont vin 232 2 .6 4 0 8 3 ,9
dont animaux de reproduction 82 22 -5 8 Autres produits de l’ industrie alimentaire 1 .9 3 5 1 .4 8 3 -1 3 ,2
dont animaux d’ élevage et d’ abattoir 1 .2 8 7 15 -9 7 ,7 TOTAL DE L’ INDUSTRIE ALIMENTAIRE 1 6 .8 2 5 1 4 .4 4 4 -7 ,6
dont autres animaux vivants 23 6 -5 6 ,9
Autres produits des élevages 456 38 -8 4 ,8
TOTAL BALANCE AGROALIMENTAIRE 2 6 .0 1 9 1 8 .5 9 6 -1 6 ,6
Produits de la sylviculture 729 102 -7 5 ,5
dont bois 480 10 -9 6
Tabac transformé 1 .3 8 0 14 -9 8
Produits de la chasse et de la pêche 809 154 -6 8
TOTAL AGRO-INDUSTRIEL 2 7 .2 8 6 1 8 .6 0 8 -1 8 ,9
Autres produits 135 114 -8 ,3
TOTAL DU SECTEUR PRIMAIRE 9 .1 9 4 4 .1 5 2 -3 7 ,8 * Sn = solde normalisé (voir glossaire).

54
Les échanges de produits agroalimentaires avec l’extérieur par région (mio. euros), produits reconnus par les consomma-
2003 teurs étrangers en tant que made in
Italy qui enregistrent les résultats les
plus intéressants. Parmi ces derniers
Secteur primaire Industrie Alimentaire Total Var. % 2003/02 on signale les pâtes alimentaires et le
Importations Exportations Importations Exportations Importations Exportations Importations Exportations riz usiné, les produits de boulangerie,
les fromages, les vins et l’huile d’olive
Piémont 1 .2 6 6 241 1 .0 6 1 2 .1 7 0 2 1 .0 5 9 2 9 .6 8 6 3 ,1 -0 ,6
non vierge. Dans l’ensemble, les
Val d’ Aoste 10 0 16 16 403 395 -5 ,1 2 4 ,2
Ligurie 511 272 618 246 7 .2 2 7 3 .6 1 6 0 ,3 -7
secteurs de l’exportation nette
Lombardie 1 .6 2 9 286 4 .4 7 2 2 .7 6 6 9 5 .8 0 1 7 3 .6 9 7 0 ,1 1 ,9 comptent pour 74% du total des
Trentin-Haut-Adige 154 387 599 767 4 .5 6 3 4 .6 9 0 2 ,3 8 ,7 ventes à l’étranger, avec un solde nor-
Vénétie 1 .4 5 8 469 2 .0 7 5 1 .8 3 4 2 8 .2 5 4 3 6 .4 0 2 -0 ,9 -7 ,5 malisé de 59%. Les produits de l’im-
Frioul Vénétie Julienne 246 89 253 374 4 .4 4 3 8 .2 4 2 -1 1 ,5 -8 ,6 portation nette représentent environ
Emilie Romagne 1 .0 0 4 632 2 .6 5 1 2 .2 1 5 1 8 .9 7 3 3 1 .2 2 3 2 ,1 -2 80% des importations agroalimen-
Marches 181 38 181 109 3 .8 0 7 8 .6 9 4 3 ,1 -1 0 ,1 taires totales de l’Italie, avec un solde
Toscane 313 227 1 .3 3 5 1 .0 3 8 1 4 .7 7 0 2 0 .1 6 8 -9 ,8 -6 ,1
normalisé de 83%. Entre eux on dis-
Ombrie 134 110 227 180 1 .8 8 6 2 .3 9 4 -8 ,4 4 ,8
tingue notamment les secteurs des cul-
Latium 584 146 1 .0 8 4 347 2 1 .7 9 8 1 0 .3 8 3 -3 ,6 -2 ,8
Abruzzes 160 35 245 233 3 .7 4 1 5 .3 6 3 -2 ,5 -6 ,4
tures arables, de la zootechnie et
Molise 7 2 40 42 292 517 25 -3 dérivés et des produits de la pêche.
Campanie 557 255 889 1 .4 3 3 7 .6 3 4 6 .8 2 5 3 ,4 -5
Pouilles 435 531 488 313 4 .7 7 7 5 .6 4 2 0 ,7 2 ,6
Basilicate 53 19 23 13 496 1 .5 2 3 5 ,8 -3 6 ,3
Calabre 69 45 121 49 530 309 0 ,9 1 1 ,6
Sicile 191 295 374 277 1 2 .3 3 7 5 .0 9 6 -2 ,6 -9 ,4
Sardaigne 120 8 108 160 4 .0 5 3 2 .4 4 8 -0 ,8 -0 ,7

ITALIE 9 .0 8 8 4 .0 8 9 1 6 .8 6 0 1 4 .5 8 8 2 5 7 .0 9 1 2 5 8 .1 8 8 -0 ,6 -2 ,3

55
STRUCTURES AGRICOLES
Recensement Agriculture 2000
L’Institut National de Statistique est des exploitations agricoles et à cer- caractérisées par des dimensions de
en train d’achever la diffusion des tains aspects particulièrement signi- SAU plus grandes et par la présence
résultats définitifs du 5° Recense- ficatifs. croissante de femmes dans la ges-
ment général de l’agriculture 2000 Ils témoignent d’une structure pro- tion de l’activité.
par la publication des fascicules ductive qui est en train de subir de En outre, l’activité des exploitations
régionaux de la série “Caractéris- grands changements. Si d’un côté n’est plus limitée seulement à la
tiques typologiques des exploita- les exploitants agricoles deviennent production agricole, s’étendant aus-
tions agricoles”. de plus en plus âgés, de l’autre les si à des services additionnels pour le
Dans ce livret on présente par nouvelles réalités productives, à consommateur, tels que la restaura-
contre les premiers résultats du savoir celles menées par les exploi- tion et l’hospitalité.
recensement relatifs à la typologie tants au-dessous des 40 ans, sont

58
Dimension Economique
En 2000 on constate une présence Superficie agricole utilisée par classe de dimension économique
élevée d’exploitations de petites et circonscription territoriale (superficie en hectares), 2000
dimensions, caractérisées notamment
par des superficies réduites et/ou par Moins de 4 4-16 16-40 40-100 100-250 250 Total
des productions à faible rentabilité. UDE et plus
Les exploitations agricoles qui ne % sur total
dépassent pas les 4 UDE de MBS sont
Nord-Ouest 8 ,2 1 6 ,4 1 9 ,1 2 2 ,3 1 7 ,5 1 6 ,5 2 .2 4 3 .5 6 5
71 sur 100, avec seulement 11,8% de Nord-Est 1 2 ,1 1 9 ,6 2 0 ,0 1 9 ,8 1 4 ,5 1 4 ,0 2 .6 1 7 .7 7 8
la marge brute standard nationale;par Centre 1 8 ,9 2 3 ,4 1 9 ,3 1 8 ,7 1 2 ,6 7 ,2 2 .4 4 6 .2 6 9
contre, seulement 1% des exploita- Sud 2 1 ,9 2 9 ,6 2 0 ,4 1 3 ,8 8 ,3 6 ,1 3 .5 6 3 .4 6 6
tions agricoles contribuent à 29,4% Iles 2 1 ,3 3 0 ,5 2 5 ,1 1 4 ,4 4 ,5 4 ,0 2 .2 7 5 .5 1 9
de la MBS nationale. ITALIE 1 6 ,9 2 4 ,3 2 0 ,7 1 7 ,5 1 1 ,2 9 ,3 1 3 .1 4 6 .5 9 8
Depuis 1990, les exploitations plus Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000
petites et les plus grandes présentent
une dynamique opposée, avec des
baisses qui varient entre 13,1% et Exploitations par classe de dimension économique et circonscription territoriale, 2000
15,6% pour les exploitations dont les
dimensions sont inférieures aux 4 Moins de 4 4-16 16-40 40-100 100-250 250 Total
UDE et entre 8,2% et 13,4% pour la UDE et plus
MBS correspondante, balancées par % sur total
des hausses comprises entre 10,2% et Nord-Ouest 5 6 ,8 2 3 ,1 1 0 ,2 6 ,3 2 ,8 0 ,9 2 3 1 .5 1 9
21,2% pour les exploitations dont la Nord-Est 5 7 ,2 2 4 ,0 1 1 ,2 5 ,5 1 ,6 0 ,4 3 7 8 .8 6 2
MBS est égale ou supérieure aux 100 Centre 7 7 ,0 1 5 ,7 4 ,6 2 ,0 0 ,6 0 ,2 4 6 1 .9 8 3
UDE et entre 11,4% et 14,8% pour la Sud 7 4 ,6 1 9 ,6 4 ,2 1 ,3 0 ,3 0 ,1 9 7 6 .8 7 4
MBS qu’elle produisent. Iles 7 6 ,8 1 6 ,9 4 ,7 1 ,3 0 ,2 0 ,1 4 5 7 .3 7 6
Le Recensement montre la diversité ITALIE 7 1 ,1 1 9 ,4 6 ,0 2 ,5 0 ,8 0 ,2 2 .5 0 6 .6 1 4

économique des exploitations ita- Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000

59
liennes en fonction de leur emplace- Marge brute standard d’exploitation par classe de dimension économique
ment. Dans les régions du Sud les et circonscription territoriale, 2000
exploitations les plus petites (moins
de 4 UDE) occupent seulement 1/5 de Moins de 4 4-16 16-40 40-100 100-250 250 Total
la MBS nationale, contre pas plus de UDE et plus
6% pour les exploitations du Nord;à % sur total
l’inverse, dans les régions du Sud la Nord-Ouest 4 ,2 1 1 ,2 1 4 ,9 2 2 ,9 2 3 ,9 2 3 ,0 4 .0 0 2 .3 6 2
MBS des exploitations les plus impor- Nord-Est 5 ,7 1 4 ,7 2 0 ,9 2 4 ,6 1 7 ,8 1 6 ,3 5 .1 4 8 .1 7 8
tantes est en moyenne légèrement Centre 1 4 ,0 2 0 ,3 1 8 ,9 1 9 ,8 1 3 ,9 1 3 ,1 2 .8 0 4 .2 9 0
supérieure à 9%, contre 23% de celles Sud 1 9 ,6 2 8 ,1 1 9 ,2 1 4 ,4 9 ,4 9 ,4 5 .1 5 6 .9 2 2
situées dans les régions du Nord- Iles 1 8 ,9 2 7 ,6 2 3 ,5 1 5 ,9 7 ,3 6 ,8 2 .2 0 1 .2 8 3
Ouest. ITALIE 1 1 ,8 1 9 ,8 1 9 ,2 1 9 ,8 1 5 ,1 1 4 ,3 1 9 .3 1 3 .0 3 4
Un volume de travail significatif a été Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.
nécessaire pour obtenir 1 UDE en
fonction de la dimension économique. Nombre de journées travaillées dans l’exploitation par classe de dimension
Pour obtenir 1 UDE dans les exploita-
économique et circonscription territoriale, 2000
tions les plus petites on a besoin en
effet de 37 journées travaillées en Mains de 4 4-16 16-40 40-100 100-250 250 Total
moyenne dans les Iles à 80 dans les UDE et plus
régions du Nord-Ouest (46 au niveau % sur total
national); pour les exploitations les Nord-Ouest 2 4 ,2 2 5 ,3 1 8 ,4 1 6 ,1 1 0 ,5 5 ,6 5 5 .5 6 0 .7 2 2
plus grandes (250 UDE et plus) Nord-Est 1 8 ,6 2 6 ,1 2 4 ,0 1 8 ,0 8 ,0 5 ,2 6 9 .9 5 8 .9 8 9
chaque UDE produite a demandé en Centre 4 0 ,0 2 6 ,6 1 4 ,8 9 ,7 4 ,8 4 ,0 5 5 .5 0 7 .4 0 4
moyenne de 3 journées dans les Sud 3 8 ,4 3 2 ,5 1 4 ,8 7 ,7 3 ,7 2 ,9 1 0 6 .8 3 3 .2 4 4
régions du Nord-Ouest à 8 dans les Iles 3 5 ,5 3 0 ,6 1 8 ,7 9 ,1 3 ,3 2 ,8 4 3 .0 7 1 .9 3 0
Iles (5 au niveau national). ITALIE 3 1 ,7 2 8 ,7 1 7 ,9 1 1 ,8 5 ,9 4 ,0 3 3 0 .9 3 2 .2 8 9

Source:ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

60
Orientations Productives
En 2000 les exploitations classifiables Variation entre le Recensement de 2000 et celui de 1990 dans le nombre
en tant qu’agricoles et zootechniques d’exploitations et de la MBS relative par orientation technico- économique
étaient 2.506.614, avec une SAU de
13,1 millions d’hectares, une marge Var. % 2000/90
brute standard de 19,3 millions de Exploitations MBS
UDE et un volume de 330,9 millions EXPLOITATIONS SPÉCIALISÉES EN: -7 ,9 -
de journées travaillées par an. Chaque Cultures arables -2 4 ,1 -7 ,6
exploitation a réalisé, en moyenne, de Horticulture -3 ,2 7 ,2
ses activités productives, 7,7 UDE et Cultures permanentes 5 ,4 -1 0
132 journées travaillées par an, sur Herbivores -2 6 ,4 33
une SAU de presque 5 hectares. Granivores -1 8 ,9 -7 ,3
Depuis 1990 les exploitations zoo- EXPLOITATIONS MIXTES AVEC DES COMBINAISONS DE: -4 3 ,3 -2 4 ,3
techniques ont diminué de 14,8%, ce Polyculture -3 3 ,4 -1 9 ,5
Polyélevage -6 5 ,8 -3 2 ,9
qui a comporté une réduction de la
Cultures - Elevages -5 5 -2 8 ,5
SAU (-12,3%), du volume de travail
de l’exploitation (-27,5%) et de la
Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.
MBS produite (-4,6%). Le nombre
d’exploitations spécialisées a baissé de
7,9%, mais la MBS est restée inchan-
gée;les exploitations mixtes ont chuté
de 43,3% et la MBS correspondante a
diminué de 24,3%.
Les exploitations mixtes et celles spé-
cialisées, exception faite pour les cul-
tures permanentes (+5,4%), ont les
deux chuté en nombre.

61
Exploitations par orientation technico- économique générale et circonscription territoriale, %

Exploitations spécialisées Exploitations mixtes Total


Cultures Horticulture Cultures Herbivores Granivores Total Polyculture Polyélevage Cultures - Total général
arables permanentes 000 Elevage 000 000
SAU
Nord-Ouest 4 1 ,8 0 ,7 8 ,6 4 7 ,1 1 ,8 1 .9 5 6 2 9 ,1 1 1 ,5 5 9 ,4 287 2 .2 4 4
Nord-Est 4 7 ,1 0 ,7 1 5 ,3 3 5 ,8 1 ,1 2 .2 0 8 5 6 ,8 8 ,2 3 4 ,9 409 2 .6 1 8
Centre 5 2 ,8 1 ,0 2 4 ,7 2 1 ,1 0 ,4 1 .9 2 1 5 7 ,4 7 ,3 3 5 ,4 525 2 .4 4 6
Sud 3 8 ,3 1 ,2 4 0 ,2 2 0 ,2 0 ,1 2 .8 6 9 6 1 ,3 8 ,0 3 0 ,7 695 3 .5 6 3
Iles 2 5 ,2 1 ,3 2 9 ,5 4 3 ,9 0 ,1 1 .8 7 8 4 7 ,9 9 ,6 4 2 ,5 398 2 .2 7 6
ITALIE 4 1 ,0 1 ,0 2 4 ,8 3 2 ,5 0 ,7 1 0 .8 3 2 5 3 ,3 8 ,6 3 8 ,1 2 .3 1 4 1 3 .1 4 7

MBS
Nord-Ouest 2 7 ,1 9 ,1 1 3 ,3 4 2 ,8 7 ,6 3 .4 8 4 2 7 ,3 1 9 ,2 5 3 ,5 518 4 .0 0 2
Nord-Est 3 1 ,2 5 ,1 3 1 ,2 2 7 ,9 4 ,6 4 .3 4 4 5 4 ,8 1 0 ,3 3 4 ,9 804 5 .1 4 8
Centre 3 8 ,2 1 3 ,7 3 4 ,2 1 2 ,1 1 ,8 2 .3 2 0 6 4 ,2 7 ,2 2 8 ,5 484 2 .8 0 4
Sud 2 3 ,0 1 2 ,3 5 4 ,0 1 0 ,2 0 ,5 4 .3 9 3 6 9 ,5 8 ,0 2 2 ,5 764 5 .1 5 7
Iles 1 8 ,1 1 4 ,2 4 6 ,0 2 1 ,5 0 ,3 1 .9 0 0 6 3 ,2 7 ,7 2 9 ,1 301 2 .2 0 1
ITALIE 2 7 ,6 1 0 ,1 3 5 ,6 2 3 ,3 3 ,3 1 6 .4 4 1 5 6 ,2 1 0 ,5 3 3 ,3 2 .8 7 2 1 9 .3 1 3

JOURNEES TRAVAILLEES ANNUELLES


Nord-Ouest 2 3 ,3 8 ,3 2 8 ,6 3 6 ,0 3 ,7 4 6 .0 5 9 4 0 ,6 1 2 ,1 4 7 ,3 9 .5 0 2 5 5 .5 6 1
Nord-Est 2 5 ,3 4 ,0 3 7 ,3 3 0 ,6 2 ,7 5 7 .3 0 5 5 7 ,4 1 0 ,4 3 2 ,1 1 2 .6 5 4 6 9 .9 5 9
Centre 2 9 ,7 6 ,6 4 9 ,6 1 2 ,9 1 ,2 4 3 .2 5 9 6 3 ,8 8 ,9 2 7 ,3 1 2 .2 4 8 5 5 .5 0 7
Sud 2 1 ,7 5 ,0 6 3 ,7 9 ,3 0 ,4 8 6 .7 7 1 6 7 ,0 9 ,5 2 3 ,5 2 0 .0 6 2 1 0 6 .8 3 3
Iles 1 1 ,9 9 ,6 5 4 ,5 2 3 ,5 0 ,5 3 7 .1 3 0 5 7 ,2 9 ,4 3 3 ,4 5 .9 4 2 4 3 .0 7 2
ITALIE 2 2 ,7 6 ,2 4 8 ,6 2 0 ,9 1 ,6 2 7 0 .5 2 4 5 9 ,2 1 0 ,0 3 0 ,8 6 0 .4 0 8 3 3 0 .9 3 2

Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

62
Exploitations et MBS par orientation technico- économique

EXPLOITATIONS SPÉCIALISÉES EXPLOITATIONS MIXTES


EXPLOITATIONS MBS EXPLOITATIONS MBS

Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

63
Age de l’Exploitant
La classification par âge des exploi- Exploitants par classe d’âge et sexe
tants agricoles montre le fort degré
de vieillissement qui caractérise le Hommes Femmes Total
secteur. Depuis le dernier recense- 2000 Var. % 2000 Var. % Var. %
ment, en l’an 2000, la classe de per- 2000/90 2000/90 2000/90
moins de 4 0 1 8 2 .9 0 0 -1 8 ,4 7 9 .6 9 0 -0 ,1 -1 3 ,6
sonnes âgées de plus de cinquante-
40 - 54 4 7 9 .7 9 0 -2 5 ,7 2 3 0 .0 1 0 4 ,4 -1 8 ,0
cinq ans a augmenté d’environ 2 uni- 5 5 et plus 1 .1 1 8 .4 5 1 -1 7 ,2 4 8 5 .9 5 3 0 ,8 -1 2 ,4
tés sur 100 et, entre eux, le pourcen-
tage d’âgées de plus de soixante-cinq TOTAL 1 .7 8 1 .1 4 1 -1 9 ,8 7 9 5 .6 5 3 1 ,7 -1 4 ,2
ans a augmenté aussi (+ 6 sur 100
Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.
exploitants);61 exploitants sur 100,
en Italie, sont donc âgés de 55 ans ou Exploitants par classes d’âge et classes de journées travaillées
plus et, entre eux, 33 sur 100 ont 65
ans ou plus. Au niveau des diffé- Moins de 10 10-50 50-200 plus de 200 Total
rences territoriales, les exploitants % sur total
âgés de plus de 55 ans sont 65 sur TOTAL DES EXPLOITATIONS
100 dans l’Italie du Centre et 63 sur moins de 4 0 1 2 ,3 3 9 ,8 2 2 ,9 2 4 ,9 2 6 2 .5 9 0
100 dans le Nord-Est et le Iles; ces 40 - 54 1 3 ,4 4 7 ,2 2 4 ,3 1 5 ,1 7 0 9 .8 0 0
valeurs descendent par contre dans 5 5 et plus 1 5 ,9 4 8 ,7 2 5 ,8 9 ,6 1 .6 0 4 .4 0 4
l’Italie du Nord-Ouest (61 sur 100) TOTAL 1 4 ,9 4 7 ,4 2 5 ,1 1 2 ,6 2 .5 7 6 .7 9 4
et du Sud (60 sur 100).
Dans les exploitations les plus petites JOURNEES TRAVAILLEES

les exploitants “âgés” (plus de 55 moins de 4 0 0 ,5 7 ,8 2 1 ,4 7 0 ,3 2 6 .9 8 4 .2 0 7


40 - 54 0 ,7 1 2 ,9 2 9 ,1 5 7 ,3 5 3 .3 7 7 .3 4 4
ans) atteignent 67%, un quota qui
5 5 et plus 1 ,0 1 6 ,2 3 8 ,8 4 3 ,9 9 5 .2 1 0 .2 7 7
descend à 43% dans les exploitations
TOTAL 0 ,8 1 3 ,9 3 3 ,2 5 2 ,1 1 7 5 .5 7 1 .8 2 8
les plus grandes. A l’inverse, dans les
petites exploitations le quota des Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

64
exploitants “jeunes” (moins de 40 temps descend à 46,8%, et il monte à obtenu dans des disciplines agricoles
ans) s'élève à 9%, un pourcentage nouveau pour les âgés de plus de 55 et 24% ont un diplôme d’enseigne-
qui atteint 22% dans les exploita- ans (89%). ment moyen.
tions les plus grandes. La propriété Depuis 1990, les chefs d’exploitation Les “jeunes” qui ont obtenu un
des terrains concerne presque touts titulaires d’une maîtrise/licence ont diplôme dans des disciplines agri-
les exploitants les plus “âgés”;par augmenté, s’élevant à 3 sur 100 en coles sont à la hausse (34% des chefs
contre la location est la plus répan- 2000; les chefs d’exploitations d’exploitation); les personnes âgées
due parmi les jeunes, et s'élève à dépourvus de tout titre sont par de plus de 55 ans sont par contre
26% des intéressés. contre à la baisse. Dans l'ensemble, présentes notamment parmi les chefs
Sous les 40 ans, la plupart des 51% des chefs d’exploitation ont un d'exploitation avec certificat
exploitants (52,8%) travaille à plein certificat d’études primaires et 11% d'études primaires (80%) et parmi
temps; entre les 40 et les 55 ans le n'ont aucun titre. Parmi ceux qui ceux qui ne possèdent aucun titre
pourcentage des exploitants à plein possèdent un diplôme, 3% l’ont (94,3%).

65
Chefs d’Exploitation Féminins
Au fil de 30 ans le pourcentage des nées travaillées effectuées par des qu’elles comptabilisent 14.039.636
chefs d'exploitation féminins a enregis- femmes au cours de l’année agricole journées travaillées, soit 38,7% des
tré une hausse remarquable, passant de 1999-2000 s’élèvent à 101.637.753 et journées travaillées des chefs d’exploi-
18,9% en 1970 à 30,9% en 2000;en représentent 34,3% des journées tra- tation féminins. Entre 1990 et 2000 les
outre, 83,6% des exploitations agri- vaillées totales, avec une baisse de chefs d’exploitation féminins ont aug-
coles recensées en 2000 comptent au 27,6% depuis 1990 et une moyenne de menté de 10% dans toutes les régions
moins une femme. Au total, le nombre 47,8 journées travaillées par femme. de l’Italie du Centre-Sud;la présence
de femmes qui travaillent dans le sec- La répartition territoriale indique que féminine est par contre à la baisse dans
teur agricole s'élève à 3.393.461, soit 34,7% des exploitations menées par les régions du Nord, notamment du
43% du total des présences. des femmes sont situées dans le Sud et Nord-Ouest (-33,1%).
Toutefois, depuis le Recensement de
1990, la présence des femmes, mais Exploitations menées par des femmes, par classe d’âge, 2000
non de la population active féminine,
au sein des exploitations agricoles a Moins de 25 25-44 45-54 Plus de 55 Total
enregistré une baisse;par rapport à la % sur total
diminution des femmes dans les exploi-
tations de 16%, le nombre de celles qui EXPLOITATIONS SPÉCIALISÉES EN: 0 ,5 17 2 1 ,4 6 1 ,1 6 7 6 .3 5 5
y travaillent est à la hausse, passant de Cultures arables 0 ,4 1 6 ,7 2 1 ,2 6 1 ,7 1 6 7 .9 1 5
Horticulture 0 ,8 2 7 ,8 2 5 ,9 4 5 ,4 1 1 .8 3 9
34,3% en 1990 à 37,2% en 2000. 62%
Cultures permanentes 0 ,5 1 6 ,5 2 1 ,5 6 1 ,6 4 3 3 .5 1 6
des femmes qui travaillent dans une
Herbivores 0 ,6 1 9 ,1 2 1 ,2 5 9 ,1 5 9 .0 8 2
exploitation agricole s’occupent donc Granivores 0 ,6 1 4 ,7 1 8 ,3 6 6 ,4 4 .0 0 3
d’activités liées à l’exploitation elle-
même. Quant à la composition de la EXPLOITATIONS MIXTES AVEC DES COMBINAISONS DE: 0 ,5 1 8 ,6 2 3 ,2 5 7 ,7 8 6 .5 4 3
main-d’œuvre agricole, les femmes Polyculture 0 ,4 1 7 ,5 2 2 ,8 5 9 ,2 6 2 .9 8 1
contribuent à 45,6% de la main- Polyélevage 0 ,7 2 2 ,5 2 5 ,2 5 1 ,6 5 .4 8 9
d’œuvre familiale et à 27,5% de la Cultures - Elevages 0 ,6 2 1 ,3 2 4 ,1 54 1 8 .0 7 3
main-d’œuvre extrafamiliale. Les jour- Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

66
Exploitations agricoles menées par des femmes et surface agricole utile (SAU) correspondante, 2000

1
Exploitations sans surface incluses.
2
Depuis le Recensement Agriculture 1990 les exploitations menées par des femmes ont augmenté d’environ 2%.
3
Depuis le Recensement Agriculture 1990 la SAU des exploitations menées par des femmes a augmenté d’environ 12%.
Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

67
Tourisme Vert
Dans le cadre des différentes fonc- me vert est de 568.204 hectares, soit est l’avicole, pratiquée par 71% des
tions spécifiques que l’agriculture est 2,9% de la superficie des exploita- fermes d’élevage, avec un total de
en train d’acquérir et de développer tions recensées, dont 298.595 hec- plus de 1,6 millions de têtes. Elle est
au sein de la société et de l’améliora- tares de SAU (2,3%). La superficie suivie par l’élevage de bovines, prati-
tion générale de la qualité de la vie, la moyenne est de 45,71 hectares de qué par 43,5% des fermes d'élevage,
présence et l’action du tourisme vert superficie totale (24,02 hectares de avec un total de 98.839 têtes, et par
jouent un rôle de plus en plus impor- SAU), avec des superficies totales celui de porcs, avec 40,4% des fermes
tant du point de vue économique, moyennes plus élevées au Frioul et 112.032 têtes. 95,4% des exploita-
social et environnemental. Les activi- Vénétie Julienne (88,78 hectares), en tions emploient des membres de la
tés agrotouristiques se différencient Sardaigne (86,63) et en Toscane famille et seulement 31,2% des per-
de celles des exploitations agricoles (83,82). Quant à la forme juridique, sonnes extérieures à la famille. Sur un
mais elles sont quand même liées à 90,4% des exploitations sont à ges- total de plus de 6 millions de journées
l'agriculture et contribuent à la créa- tion individuelle et seulement une travaillées effectuées au sein des
tion d’une exploitation agricole multi- partie minime est composée par des exploitations agrotouristiques au
fonctionnelle. Elles comprennent les sociétés (4,9% par sociétés simples et cours de l’année agricole 1999/2000,
activités de loisir, l’artisanat, le tra- 1,8% à responsabilité limitée), mais la part couverte par la main d’œuvre
vail de produits agricoles, le façonna- c’est le faire-valoir direct la forme familiale s’élève à 68,6%, celle cou-
ge du bois, la production d’énergie juridique dominante. Les exploita- verte par des membres extérieurs à la
renouvelable. 0,5% des exploitations tions agrotouristiques qui pratiquent famille à 31,4%.
agricoles recensées en 2000 prati- l’élevage du bétail s’élèvent à 7.413, Quant à la forme juridique de gestion,
quent des activités de tourisme vert, soit 59,6% du total. La plupart des 90,4% des exploitations sont à ges-
soit 12.434 exploitations, avec une exploitations ont une superficie totale tion individuelle et seulement une
hausse de 53% depuis le dernier comprise entre les 10 et les 20 hec- partie minime est composée par des
recensement. La superficie totale des tares (22,9% des fermes d’élevage). sociétés (4,9% par sociétés simples et
exploitations qui pratiquent le touris- La forme d’élevage la plus répandue 1,8% à responsabilité limitée).

68
Exploitations agrotouristiques par emploi du terrain

Cultures Cultures Jardins Prairies et SAU Arboriculture Bois Superficie


arables ligneuses potagers pâturages à bois total
domestiques
Nord-Ouest 997 854 703 880 1 .5 0 6 121 946 1 .5 1 6
Nord-Est 1 .6 3 0 1 .9 9 4 1 .9 5 2 2 .2 7 7 3 .7 2 7 91 2 .4 8 5 3 .7 3 9
Centre 3 .0 1 6 3 .1 9 8 1 .3 7 8 1 .5 0 6 3 .7 6 2 360 2 .6 6 9 3 .7 7 9
Sud et Iles 2 .3 7 5 2 .7 9 9 1 .1 0 3 965 3 .3 8 4 175 1 .2 4 3 3 .3 9 6
ITALIE 8 .0 1 8 8 .8 4 5 5 .1 3 6 5 .6 2 8 1 2 .3 7 9 747 7 .3 4 3 1 2 .4 3 0

CLASSES DE SAU DE MOINS DE 1 HECTARE 416 884 397 204 1 .1 6 0 37 361 1 .2 1 1


1 -5 1 .8 5 2 2 .7 6 6 1 .5 9 5 1 .2 1 2 3 .5 1 9 121 1 .7 5 9 3 .5 1 9
5 -2 0 3 .2 3 0 3 .1 4 9 2 .1 9 5 2 .4 5 7 4 .6 8 2 248 3 .0 4 8 4 .6 8 2
> 20 2 .5 2 0 2 .0 4 6 949 1 .7 5 5 3 .0 1 8 341 2 .1 7 5 3 .0 1 8
TOTAL 8 .0 1 8 8 .8 4 5 5 .1 3 6 5 .6 2 8 1 2 .3 7 9 747 7 .3 4 3 1 2 .4 3 0

MODES D’ EXPLOITATION
Faire-valoir direct de l’ exploitant 7 .1 5 1 7 .9 9 2 4 .9 0 7 5 .1 2 3 1 1 .2 5 6 596 6 .5 7 0 1 1 .2 9 6
Avec exclusivement des membres de la famille 5 .2 6 9 5 .4 8 7 3 .8 9 6 4 .0 3 4 8 .3 2 9 375 4 .9 6 8 8 .3 6 9
Avec des membres de la famille de manière prédominante 1 .3 4 0 1 .8 4 4 832 794 2 .1 7 0 152 1 .1 6 5 2 .1 7 0
Avec des membres extérieurs à la famille de manière prédominante 542 661 179 295 757 69 437 757
Emploi de salariés 863 848 226 501 1 .1 1 6 151 771 1 .1 2 7
Autres modes 4 5 3 4 7 0 2 7
TOTAL 8 .0 1 8 8 .8 4 5 5 .1 3 6 5 .6 2 8 1 2 .3 7 9 747 7 .3 4 3 1 2 .4 3 0

Source: ISTAT, Recensement Agriculture 2000.

69
RESULTATS ECONOMIQUES
D’APRES LE RICA
RICA Réseau d’Information Comptable Agricole
Le RICA est un instrument d'informa- européen : les principes sur lesquels se utilisés pour des études et des recherch-
tion visant à faire connaître la condition base la récolte des données sont en effet es de type microéconomique et notam-
économique des exploitations agricoles les mêmes dans tous les pays et ils sont ment dans la gestion des politiques agri-
européennes. Il a été institué par le indiqués dans des règlements spéci- coles aux fins d’activités de program-
Règlement CEE 79/65 qui en établit les fiques. Les exploitations agricoles qui mation et d’évaluation. Chaque année
principes et l’organisation. Une enquête participent au RICA sont sélectionnées le RICA concerne un échantillon consis-
par échantillon annuelle avec une struc- sur la base d’un plan d’échantillonnage. tant : il s'agit d’à peu près 60.000
turation similaire dans tous les Pays Le champ d’observation de l’enquête ne exploitations dans l’ensemble de l’UE,
Membres de l’Union Européenne con- comprend pas toutes les exploitations 18.000 desquelles italiennes, représen-
stitue le cœur du système entier et agricoles : il se limite seulement à celles tant une population de près de 4 mil-
recueille les renseignements qui conflu- dont les dimensions, du point de vue lions d’exploitations agricoles ; elles cul-
ent dans la base de données économique, permettent de les définir tivent environ 90% de la Surface Agri-
européenne. Le RICA est la seule source comme professionnelles, à savoir les cole Utile (SAU) totale et sont à l’origine
harmonisée de renseignements microé- exploitations en mesure d'assurer une de plus de 90% de la production agri-
conomiques et assure donc la produc- rente satisfaisante à l'exploitant et à sa cole européenne. La responsabilité et la
tion de données comparables au niveau famille. Les renseignements RICA sont gestion du RICA national (RICA-INEA)

Italie: résultats par zone d’altitude – Moy enne des exploitations, 2002*

Nombre SAU UT PBC Coûts variables Coûts fixes Revenu net


d’exploitations ha euros
Montagne 3 .8 1 2 3 2 ,6 3 1 ,6 4 5 9 .3 9 3 2 5 .5 1 6 1 4 .3 3 7 2 6 .9 1 8
Colline 8 .2 0 2 2 2 ,9 6 1 ,6 0 6 4 .3 9 8 2 4 .2 9 2 1 5 .9 8 9 2 7 .7 1 0
Plaine 5 .2 1 9 2 9 ,0 0 1 ,9 6 1 1 4 .6 2 0 4 9 .8 0 2 3 0 .3 0 2 4 0 .3 9 7

TOTAL 1 7 .2 3 3 2 6 ,9 3 1 ,7 2 7 8 .5 0 0 3 2 .2 8 9 1 9 .9 5 8 3 1 .3 7 7

* Ces données sont provisoires. Source: RICA-INEA.

72
sont remises à un organe de liaison, qui agricole, ainsi que de nombreux ren- permet de satisfaire à ces nouvelles fins:
en Italie, correspond à l'INEA. Les seignements de nature extracomptable. • monitorage de l’évolution du revenu
informations recueillies par le RICA Au fil du temps, le changement du rôle des agriculteurs au niveau général,
pour chaque exploitation agricole con- de l'agriculture et l’évolution de la poli- dans des régions spécifiquesou pour
cernent environ 2.000 variables, rela- tique agricole commune ont mené à des types de production déterminés;
tives à des données physiques et struc- modifier partiellement les objectifs du • comparaison des résultats des agricul
turelles (localisation, superficie des cul- RICA qui, comme établi par le Règle- -teurs en termes de revenu au sein du
tures, nombre de têtes élevées, main- ment CEE 79/65, avait été fondé dans secteur et/ou avec d’autres groupes
d’œuvre, etc.) ainsi qu’à des données le but de recueillir des données compta- au sein de la société;
économiques, telles que la valeur des bles pour la détermination annuelle des • acquisition d’informations spécifiques
productions, ventes et achats, passif, revenus agricoles et pour permettre par type de production, relatives à
quotas de production, aspects patrimo- l’analyse économique des exploitations coûts, quantités, rapport
niaux. Au-delà de ces données, le RICA agricoles. Aujourd'hui, les objectifs du production/environnement, etc. ;
offre actuellement plusieurs informa- RICA sont largement diversifiés et la • développement, mise à jour et évalua
tions particulièrement importantes, rel- disponibilité des informations recueil- -tion des politiques agricoles commu
atives à l’application de la politique lies au moyen du réseau comptable nautaires, nationales et régionales.
Italie: résultats par circonscription – Moy enne des exploitations, 2002*

Nombre SAU UT PBC Coûts variables Coûts fixes Revenu net


d’exploitations ha euros
Nord 6 .1 7 5 3 1 ,2 1 2 ,0 6 1 2 2 .0 2 9 5 2 .2 6 3 3 3 .0 9 1 4 4 .9 7 0
Centre 3 .3 4 5 2 9 ,1 3 1 ,6 7 7 3 .7 1 4 2 7 .3 8 2 2 1 .4 0 3 2 8 .9 2 5
Sud et Iles 7 .7 1 3 2 2 ,5 4 1 ,4 6 4 5 .7 2 7 1 8 .4 2 5 8 .8 1 7 2 1 .5 5 8

TOTAL 1 7 .2 3 3 2 6 ,9 3 1 ,7 2 7 8 .5 0 0 3 2 .2 8 9 1 9 .9 5 8 3 1 .3 7 7

* Ces données sont provisoires. Source : RICA-INEA.


73
Italie: résultats par classe d’UDE – Moy enne des exploitations, 2002*

Nombre SAU UT PBC Coûts variables Coûts fixes Revenu net


d’exploitations ha euros
De 4 à 8 UDE 1 .8 1 9 7 ,4 3 0 ,9 6 1 4 .8 1 3 5 .1 1 8 5 .3 0 4 5 .5 7 0
De 8 à 1 6 UDE 4 .8 1 4 1 2 ,3 5 1 ,1 7 2 5 .4 7 6 9 .0 7 3 7 .4 1 8 1 0 .9 7 5
De 1 6 à 4 0 UDE 6 .3 4 3 2 2 ,8 6 1 ,5 5 5 1 .1 4 1 1 9 .1 9 4 1 3 .2 4 1 2 2 .3 2 6
De 4 0 à 1 0 0 UDE 3 .1 6 4 4 2 ,1 9 2 ,2 4 1 1 3 .2 2 8 4 6 .8 2 0 2 7 .7 1 4 4 6 .8 2 9
Plus de 1 0 0 UDE 1 .0 9 3 1 0 2 ,9 7 4 ,8 6 4 7 6 .2 7 4 2 1 3 .6 8 6 1 1 6 .1 0 8 1 7 1 .9 7 4

TOTAL 1 7 .2 3 3 2 6 ,9 3 1 ,7 2 7 8 .5 0 0 3 2 .2 8 9 1 9 .9 5 8 3 1 .3 7 7
* Ces données sont provisoires. Source: RICA-INEA.

Italie: résultats par OTEX – Moy enne des exploitations, 2002*

Nombre SAU UT PBC Coûts variables Coûts fixes Revenu net


d’exploitations ha euros
Cultures arables 4 .3 2 4 3 6 ,4 9 1 ,4 6 6 7 .3 3 6 2 4 .6 6 9 2 0 .5 3 1 2 3 .0 1 2
Horticulture 927 2 ,2 9 2 ,2 1 7 6 .5 8 9 2 7 .9 5 3 1 4 .9 4 4 3 3 .7 4 0
Arboriculture 4 .8 8 0 1 1 ,5 5 1 ,7 0 6 6 .4 0 9 1 9 .7 2 6 1 8 .3 3 1 2 8 .4 6 5
Culture herbacée 3 .7 8 0 4 0 ,0 3 1 ,8 5 9 5 .9 9 4 4 9 .3 8 6 2 1 .4 2 6 4 1 .9 9 5
Granivore 110 2 1 ,0 2 3 ,0 4 5 6 8 .9 6 0 3 1 6 .9 3 1 6 6 .9 3 4 1 9 5 .3 8 1
Herbacé-Arborescent ( Polyculture) 1 .7 0 0 2 4 ,7 3 1 ,7 6 6 7 .9 3 5 2 6 .0 0 0 1 9 .5 6 1 2 3 .7 2 6
Elevage mixte ( Polyélevage) 341 2 5 ,9 0 1 ,7 1 6 6 .0 4 5 3 2 .8 7 5 1 5 .4 2 4 2 7 .0 3 2
Cultures – Elevages mixtes 1 .1 7 1 3 6 ,9 3 1 ,7 6 8 8 .0 5 2 4 3 .2 3 5 2 1 .3 3 9 3 5 .2 2 0

TOTAL 1 7 .2 3 3 2 6 ,9 3 1 ,7 2 7 8 .5 0 0 3 2 .2 8 9 1 9 .9 5 8 3 1 .3 7 7
* Ces données sont provisoires. Source: RICA-INEA.

74
La Rentabilité des Cultures Agricoles
Les données qui suivent renseignent toutefois sur des valeurs presque principe, on peut affirmer que cette
sur les coûts et les recettes caractéris- inchangées depuis 2001 et, dans cer- année a été caractérisée par des baiss-
tiques des processus de production tains cas, (blé dur) même inférieures. es assez répandues des récoltes, qui
agricole. Ces informations provien- A la hausse seulement le maïs qui, ont toutefois présenté quand même de
nent de la base de données RICA de avec des récoltes presque inchangés bons résultats économiques. Ces don-
l’INEA. Elles ont été obtenues par depuis l’année précédente, a enreg- nées sont évidemment le résultat de
simple calcul des valeurs moyennes istré une augmentation d’environ hausses plus que proportionnelles qui
des recettes et des coûts spécifiques. 10% dans la valeur de la production. se sont vérifiées dans les prix de vente
Dans certains cas, il a été nécessaire des produits. A signaler, entre eux,
de déterminer quelle part des dépens- Oléagineuses - Les récoltes et la celles qui ont intéressé les fraises et les
es supportées par l’ensemble de l’ex- rentabilité des cultures du secteur ont courgettes : plus de 20% et de 30%
ploitation peut être imputée à chaque présenté une évolution tout à fait sim- respectivement depuis l'année
culture. ilaire à celle des céréales. Toutefois, dernière.
Ces estimations ont été réalisées pour dans ce cas la baisse de la rentabilité
l’emploi des machines agricoles, la des cultures, malgré l'augmentation Cultures arboricoles - Même con-
manutention, les coûts fixes en des récoltes, a été provoquée aussi par sidérations que pour les cultures
amendement des terres, les dépenses l’élimination des aides spécifiques potagères : des baisses répandues
générales et administratives et pour le pour les graines oléagineuses. Le dans les cultures et prix de vente des
prix de l’utilisation des capitaux. Ci- colza a par contre présenté une produits généralement à la hausse.
dessous sont présentés les résultats amélioration de 20% depuis 2001 Les augmentations de prix ont toute-
relatifs aux principaux produits. grâce à des hausses considérables fois été plus limitées que celles des
dans les récoltes. cultures potagères, avec des valeurs
Céréales - En 2002 les cultures du maximales pour les pommiers (15%)
secteur ont présenté des bons niveaux Cultures potagères - Les résultats et pour le raisin de table (12%). Les
de productions unitaires. Suite à la économiques des cultures du secteur résultats économiques des cultures
baisse des prix de vente des produits, changent considérablement en fonc- sont par conséquent restés presque
la rentabilité des cultures est restée tion de la culture prise en examen. En inchangés et, dans certains cas, ils ont

75
présenté même des baisses. C'est par primes et subventions publiques. combustibles et électricité, en
exemple le cas du kiwi et des Cette valeur n’est pas le résultat du mécanisation et en primes
orangers, qui ont présenté de bons produit " récolte " par "prix de d’assurances). Ce dernier coût tient
récoltes (+7% et +5% respective- vente", ces deux dernières informa- compte des locations à payer des
ment) et une chute des prix des pro- tions se référant au seul produit machines, des dépenses ponctuelles
duits (-2% et -5% respectivement). principal. De plus, le prix de vente pour les machines (carburants,
Ci-dessous sont fournies des informa- peut différer de la valeur unitaire lubrifiants, manutention et assur
tions utiles, permettant d’interpréter moyenne du produit de l’exercice, si -ances) et de leur amortissement. Il
correctement les données: un certain laps de temps s’écoule est calculé sur une base proportion
entre le moment où il est produit et -nelle. Le coût du travail tempo
- Cultures: seules les cultures celui où il est vendu. Il varie égale- -raire n’est pas pris en compte.
arables sont prises en compte. Les ment si la production n’est pas ven- - Marge brute = Recettes totales -
cultures potagères industrielles ou due en dehors de l’exploitation Coûts spécifiques.
en serre sont donc exclues. (réemploi, autoconsommation, etc.). - Coûts attribués: se divisent en:
- Récolte: quantité physique - Primes et subventions: subventions • pour capital foncier: baux à payer,
dégagée par le produit principal au publiques destinées à la culture manutentions ordinaires, amor
cours de l’exercice. et/ou à ses produits. Les subventions -tissements des aménagements
- Prix de vente: prix de vente générales ou destinées à d’autres fonciers et intérêts à payer au
moyen du produit principal processus de production sont exclues. taux de 1% sur la valeur du
commercialisé dans l’exercice. Il - Coûts spécifiques: dépenses en capital foncier. Calculé sur une
peut également s’appliquer aux "matières premières" (achats et base proportionnelle pour chaque
productions réalisées au cours des réemplois de semences et plantes, culture;
exercices antérieurs (stocks non achats et réemplois d’engrais, • pour fond de roulement: intérêts
écoulés). pesticides et désherbants, eau destinée à payer au taux de 2,5% sur la
- Production brute: valeur du à l’irrigation et autres dépenses valeur du capital d’avance et
produit principal et des produits ponctuelles), et en "machines, intérêts à payer au taux de 2%
secondaires de la culture, nette des énergie et services" (dépenses en sur la valeur des machines et de

76
La rentabilité des cultures agricoles en Italie (euros/ ha), 2002

Rendement Prix Revenus Coûts Revenu


de vente production primes et totaux spécifiques attribués totaux du travail et
q/ha euros/q brute subventions de l’exploitation
CÉRÉALES
Blé dur 30 1 6 ,5 4 528 475 1 .0 0 4 435 248 683 320
Blé tendre 53 1 4 ,4 1 808 335 1 .1 4 3 515 373 888 255
Maïs 104 13 1 .2 6 1 479 1 .7 4 0 822 558 1 .3 8 0 360
Riz 54 30 1 .6 0 4 392 1 .9 9 5 946 546 1 .4 9 2 504
OLEAGINEUSES
Soja 42 2 2 ,5 8 951 446 1 .3 9 7 535 516 1 .0 5 2 346
Colza 25 1 6 ,3 3 407 186 594 238 113 351 242
Tournesols 23 2 1 ,7 0 503 278 781 355 183 538 243
MARAICHERES
Fraises 160 1 8 7 ,3 4 2 7 .8 9 2 38 2 7 .9 3 0 1 0 .5 9 7 5 .6 7 9 1 6 .2 7 7 1 1 .6 5 3
Melons 223 3 4 ,5 2 8 .2 5 0 17 8 .2 6 7 3 .0 2 4 1 .4 6 8 4 .4 9 2 3 .7 7 5
Tomates 553 9 ,9 5 5 .0 5 2 385 5 .4 3 8 2 .2 8 2 963 3 .2 4 5 2 .1 9 3
Courgettes 220 4 7 ,0 8 9 .4 8 9 23 9 .5 1 2 3 .1 3 4 1 .4 2 7 4 .5 6 1 4 .9 5 1
ARBORICOLES
Kiwis 173 5 5 ,8 9 9 .6 5 0 184 9 .8 3 4 2 .1 8 3 2 .1 3 3 4 .3 1 5 5 .5 1 8
Orangers 166 2 4 ,4 2 3 .9 8 6 47 4 .0 3 4 938 623 1 .5 6 2 2 .4 7 2
Pommiers 328 3 6 ,0 7 1 1 .4 6 1 285 1 1 .7 4 5 3 .2 0 2 2 .7 0 5 5 .9 0 7 5 .8 3 9
Pêchers 135 4 8 ,1 1 6 .1 8 5 122 6 .3 0 7 1 .4 8 4 1 .0 3 5 2 .5 1 8 3 .7 8 9
Vignes pour raisin de table 213 4 6 ,1 8 9 .5 6 5 66 9 .6 3 2 2 .8 6 7 1 .6 4 6 4 .5 1 3 5 .1 1 8
Vignes pour raisin de vin de qualité ( raisin) 1 0 7 6 0 ,7 1 6 .1 6 4 300 6 .4 6 5 1 .6 8 9 1 .5 2 0 3 .2 0 8 3 .2 5 6
Vignes pour raisin de vin de table ( raisin) 1 2 9 3 2 ,9 4 4 .1 7 7 105 4 .2 8 2 1 .2 0 0 914 2 .1 1 4 2 .1 6 7
Olivier pour olives à huile ( olives) 39 4 0 ,1 5 1 .5 3 5 957 2 .4 9 2 621 586 1 .2 0 7 1 .2 8 5

Source: RICA-INEA.

77
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Blé dur Blé tendre Maïs


Centre Sud Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud
et Iles et Iles et Iles

Rendement ( q/ ha) 37 25 52 57 47 26 108 110 75 55


Prix de vente ( euros/ q) 1 6 ,5 9 1 6 ,5 1 3 ,3 8 1 4 ,5 4 14 1 6 ,6 2 1 2 ,7 4 1 1 ,5 9 1 5 ,0 7 1 7 ,3 0
Total des revenus 1 .1 6 3 899 1 .2 0 9 1 .2 0 6 983 661 1 .8 3 8 1 .7 6 0 1 .5 6 3 1 .2 2 1
dont production brute 644 452 819 852 716 531 1 .3 6 9 1 .2 7 1 1 .0 4 4 930
dont primes et subventions 519 447 390 354 267 130 469 489 519 291
Coûts spécifiques 535 369 545 528 491 330 884 826 736 541
dont matières premières 223 159 240 247 199 111 422 441 317 226
dont machines,
énergie et services 312 210 305 281 292 220 462 385 419 315
MARGE BRUTE 628 530 663 678 492 331 954 934 827 680
Coûts attribués 324 199 330 431 274 146 503 629 436 270
dont capital foncier 190 113 208 244 161 83 316 357 256 153
dont fond de roulement 68 43 68 48 58 31 104 70 92 58
dont autres coûts généraux 66 43 54 139 56 32 82 202 88 59
Coût total1 860 568 876 959 765 476 1 .3 8 7 1 .4 5 5 1 .1 7 2 811
par quintal ( euros) 23 23 17 17 16 20 13 13 16 15
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 304 331 333 247 218 185 451 305 391 410

1
Main d’œuvre exclue. Source: RICA-INEA.

l’outillage. Calculé sur une base générales et administratives, aussi bien salarié que familial, n’est
proportionnelle pour chaque impôts et taxes. Calculées sur une pas pris en compte.
culture; base proportionnelle pour chaque - Coût total (travail exclu) =
• autres coûts généraux: dépenses culture. Le coût du travail fixe, Coûtsspécifiques + Coûts imputables.
78
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Riz Soja Colza Tournesols


Nord-Ouest Nord-Est Nord-Ouest Sud Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud
et Iles et Iles

Rendement ( q/ ha) 54 42 24 25 27 31 23 18
Prix de vente ( euros/ q) 3 0 ,0 5 2 2 ,5 8 1 8 ,8 6 1 5 ,6 9 18 1 8 ,4 1 2 2 ,1 6 2 1 ,9 3
Total des revenus 1 .9 9 5 1 .3 9 7 888 519 913 1 .0 6 0 772 591
dont production brute 1 .6 0 4 951 458 395 486 566 513 376
dont primes et subventions 392 446 430 124 427 494 259 215
Coûts spécifiques 946 535 437 188 418 377 361 242
dont matières premières 464 212 244 166 159 155 163 90
dont machines, énergie et services 482 324 193 72 259 222 198 152
MARGE BRUTE 1 .0 4 9 862 451 331 495 683 411 349
Coûts attribués 546 516 252 78 259 391 172 89
dont capital foncier 344 297 149 40 153 225 99 45
dont fond de roulement 113 49 54 18 55 37 36 21
dont autres coûts généraux 89 171 49 20 51 129 37 23
1
Coût total 1 .4 9 2 1 .0 5 2 690 266 677 768 533 331
par quintal ( Euros) 28 25 28 11 26 25 23 18
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 504 346 199 253 236 291 238 260

1
Main d’œuvre exclue. Source: RICA-INEA.

- Revenu du travail et de exclu). Cette catégorie correspond


l’exploitation = Production brute au montant disponible pour la
d’une culture donnée + Primes et rémunération du travail et de
subventions - Coût total (travail l’activité de l’exploitation.
79
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Fraises Melons Tomates


Nord-Ouest Nord-Est Nord-Est Centre Sud Nord-Ouest Nord-Est Centre
et Iles

Rendement ( q/ ha) 105 212 387 202 173 570 519 681
Prix de vente ( euros/ q) 2 0 8 ,8 3 1 6 7 ,3 2 4 5 ,9 9 3 4 ,4 4 30 1 2 ,3 5 8 1 0 ,1 1
Total des revenus 2 2 .0 3 7 3 3 .4 2 1 1 8 .4 4 3 7 .0 6 0 5 .0 6 9 5 .5 4 5 4 .1 7 2 7 .0 9 3
dont production brute 2 1 .9 7 3 3 3 .4 0 7 1 8 .4 2 1 7 .0 3 9 5 .0 5 8 5 .4 9 5 4 .1 3 6 6 .8 8 6
dont primes et subventions 65 14 23 21 11 50 37 207
Coûts spécifiques 1 0 .1 3 9 1 1 .0 2 4 5 .9 4 6 2 .9 7 5 1 .8 4 1 1 .9 4 9 2 .0 5 6 2 .9 7 6
dont matières premières 6 .6 1 1 6 .8 1 9 3 .5 8 5 2 .0 3 6 1 .2 6 0 915 1 .2 4 7 1 .8 8 8
dont machines, énergie et services 3 .5 2 8 4 .2 0 5 2 .3 6 1 939 581 1 .0 3 4 808 1 .0 8 8
MARGE BRUTE 1 1 .8 9 8 2 2 .3 9 6 1 2 .4 9 8 4 .0 8 5 3 .2 2 8 3 .5 9 6 2 .1 1 7 4 .1 1 8
Coûts attribués 4 .1 6 4 7 .0 9 1 3 .9 1 3 1 .1 7 4 702 1 .0 4 8 885 1 .1 8 0
dont capital foncier 2 .4 2 0 4 .0 7 9 2 .2 5 1 639 347 609 509 642
dont fond de roulement 932 793 438 234 151 235 99 236
dont autres coûts généraux 812 2 .2 1 9 1 .2 2 4 301 204 204 277 302
Coût total1 1 4 .3 0 3 1 8 .1 1 5 9 .8 5 9 4 .1 4 9 2 .5 4 3 2 .9 9 7 2 .9 4 1 4 .1 5 5
par quintal ( euros) 135 90 25 20 15 7 6 6
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 7 .7 3 4 1 5 .3 0 5 8 .5 8 4 2 .9 1 0 2 .5 2 6 2 .5 4 8 1 .2 3 2 2 .9 3 8

1
Main d’œuvre exclue.
Source: RICA-INEA.

80
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Courgettes Kiwis Orangers


Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud Nord-Ouest Nord-Est Sud Sud
et Iles et Iles et Iles

Rendement ( q/ ha) 133 129 179 244 214 165 144 166
Prix de vente ( euros/ q) 5 7 ,9 9 9 8 ,5 9 7 7 ,3 3 8 ,5 4 56 5 6 .6 2 5 1 ,9 8 2 4 ,4 2
Total des revenus 8 .2 3 5 1 1 .9 0 5 1 1 .5 5 4 9 .3 0 9 1 2 .3 5 6 9 .4 7 9 7 .5 7 3 4 .0 3 4
dont production brute 8 .1 5 1 1 1 .9 0 5 1 1 .4 6 2 9 .3 0 8 1 2 .0 8 1 9 .3 2 9 7 .3 7 8 3 .9 8 6
dont primes et subventions 83 0 92 1 276 150 195 47
Coûts spécifiques 2 .6 6 5 3 .5 4 5 3 .1 9 8 3 .1 9 2 2 .3 1 6 2 .3 5 2 1 .2 2 3 938
dont matières premières 1 .4 8 0 2 .0 4 7 1 .7 7 9 2 .2 0 3 513 993 253 434
dont machines, énergie et services 1 .1 8 5 1 .4 9 8 1 .4 1 9 988 1 .8 0 3 1 .3 5 9 970 504
MARGE BRUTE 5 .5 6 9 8 .3 5 9 8 .3 5 6 6 .1 1 7 1 0 .0 4 0 7 .1 2 7 6 .3 5 0 3 .0 9 5
Coûts attribués 1 .5 5 6 2 .5 2 6 1 .9 2 2 1 .2 8 9 2 .1 9 8 2 .3 2 5 1 .1 7 0 623
dont capital foncier 904 1 .4 5 3 1 .0 4 6 637 1 .1 0 4 1 .1 5 9 642 342
dont fond de roulement 348 283 384 278 503 255 204 109
dont autres coûts généraux 303 790 492 374 591 911 324 172
1
Coût total 4 .2 2 1 6 .0 7 1 5 .1 2 0 4 .4 8 1 4 .5 1 4 4 .6 7 7 2 .3 9 3 1 .5 6 2
par quintal ( Euros) 30 47 34 19 21 29 17 10
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 4 .0 1 3 5 .8 3 4 6 .4 3 4 4 .8 2 7 7 .8 4 2 4 .8 0 2 5 .1 8 0 2 .4 7 2

1
Main d’œuvre exclue.
Source : RICA-INEA.

81
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Haricots verts Kiwis Orangers


Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud North-West Centre Sud Sud
et Iles et Iles et Iles

Rendement ( q/ ha) 281 364 217 137 192 103 129 213
Prix de vente ( euros/ q) 3 2 ,0 4 3 6 ,0 1 4 1 ,5 2 4 3 ,8 1 27 6 7 ,2 7 4 8 ,4 5 4 6 ,1 8
Total des revenus 9 .2 6 6 1 2 .9 7 3 9 .3 5 0 6 .1 8 7 5 .4 2 1 7 .2 5 4 6 .2 9 4 9 .6 3 2
dont production brute 8 .8 4 8 1 2 .7 3 0 8 .9 3 0 6 .0 7 5 5 .1 4 7 7 .0 7 9 6 .2 1 8 9 .5 6 5
dont primes et subventions 418 243 420 112 274 175 76 66
Coûts spécifiques 2 .5 2 1 3 .5 7 9 2 .3 2 4 1 .4 4 0 1 .5 2 0 1 .7 1 5 1 .4 2 3 2 .8 6 7
dont matières premières 1 .1 0 7 1 .4 3 0 821 717 667 693 686 1 .3 6 8
dont machines, énergie et services 1 .4 1 4 2 .1 4 8 1 .5 0 2 723 853 1 .0 2 1 737 1 .5 0 0
MARGE BRUTE 6 .7 4 6 9 .3 9 4 7 .0 2 6 4 .7 4 7 3 .9 0 0 5 .5 3 9 4 .8 7 1 6 .7 6 5
Coûts attribués 1 .6 4 8 3 .1 8 2 1 .7 8 1 956 964 1 .3 8 2 973 1 .6 4 6
dont capital foncier 828 1 .5 8 6 984 525 484 763 534 741
dont fond de roulement 377 349 364 167 221 283 170 340
dont autres coûts généraux 443 1 .2 4 7 432 265 259 335 269 565
Coût total1 4 .1 6 9 6 .7 6 1 4 .1 0 4 2 .3 9 6 2 .4 8 5 3 .0 9 6 2 .3 9 6 4 .5 1 3
par quintal ( Euros) 15 20 19 19 13 30 19 22
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 5 .0 9 7 6 .2 1 2 5 .2 4 5 3 .7 9 1 2 .9 3 6 4 .1 5 7 3 .8 9 8 5 .1 1 8

1
Main d’œuvre exclue.
Source: RICA-INEA.

82
La rentabilité des cultures agricoles par circonscription territoriale (euros/ ha), 2002

Pommiers Pêchers Vignes pour raisin de table


Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud Nord-Ouest Nord-Est Centre Sud Centre Sud
et Iles et Iles et Iles

Rendement ( q/ ha) 87 115 91 123 87 136 107 131 39 39


Prix de vente ( euros/ q) 7 2 ,6 3 6 2 ,2 3 6 4 ,7 1 4 5 ,8 4 57 3 4 ,5 6 3 7 ,9 3 0 ,4 9 6 7 ,8 9 3 6 ,2 7
Total des revenus 6 .6 1 0 7 .3 7 7 5 .5 8 4 5 .7 7 0 5 .2 1 8 4 .8 4 9 4 .0 9 1 3 .9 7 7 3 .6 2 7 2 .3 4 2
dont production brute 6 .1 9 8 7 .0 9 0 5 .2 8 6 5 .5 2 4 4 .9 4 0 4 .7 5 6 3 .8 6 8 3 .8 9 3 2 .6 2 2 1 .3 8 2
dont primes et subventions 412 286 299 246 277 93 224 85 1 .0 0 4 959
Coûts spécifiques 1 .7 4 3 1 .9 7 6 1 .4 2 9 1 .4 4 7 1 .5 2 3 1 .5 8 2 1 .1 5 1 989 733 600
dont matières premières 545 814 471 570 657 815 479 390 239 158
dont machines, énergie et services 1 .1 9 8 1 .1 6 2 958 876 866 767 672 599 494 442
MARGE BRUTE 4 .8 6 7 5 .4 0 0 4 .1 5 6 4 .3 2 4 3 .6 9 4 3 .2 6 6 2 .9 4 1 2 .9 8 8 2 .8 9 4 1 .7 4 1
Coûts attribués 1 .3 7 8 1 .9 7 2 1 .3 7 6 1 .0 2 8 1 .0 7 8 1 .2 7 2 1 .0 1 2 694 705 555
dont capital foncier 657 1 .0 6 5 725 463 514 687 532 312 435 282
dont fond de roulement 308 280 253 213 241 181 186 144 140 89
dont autres coûts généraux 413 627 399 353 323 404 293 238 130 183
Coût total1 3 .1 2 1 3 .9 4 8 2 .8 0 5 2 .4 7 5 2 .6 0 1 2 .8 5 4 2 .1 6 2 1 .6 8 3 1 .4 3 8 1 .1 5 5
par quintal ( euros) 37 35 34 20 31 21 21 13 37 30
REVENU DU TRAVAIL ET DE L’ EXPLOITATION 3 .4 8 9 3 .4 2 8 2 .7 7 9 3 .2 9 5 2 .6 1 6 1 .9 9 5 1 .9 2 9 2 .2 9 4 2 .1 8 9 1 .1 8 6

1
Main d’œuvre exclue.
Source: RICA-INEA.

83
Rentabilité des Exploitations en Europe
Actuellement, le RICA européen gère méthode RICA assure la cohérence été additionnée aux subventions à la
près de 60.000 exploitations dans entre les données des pays membres, production (cultures et élevages) et
l’ensemble de l’UE. Il est représentatif permettant de comparer directement mesure donc le montant effectif que
d’une population de référence de près les performances de leurs exploita- l’agriculteur a perçu pour ses dif-
de 4 millions d’exploitations agricoles, tions. Dans les pages qui suivent on férents produits, en respectant le
qui cultivent plus de 90% de la SAU propose une première vision des résul- critère du " prix de base " indiqué
et sont à l’origine de plus de 90% de tats moyens atteints par les exploita- dans la méthodologie du Système des
la production agricole européenne. A tions agricoles communautaires spé- Comptes Economiques (SEC95).
partir de 2004, le nombre total d'ex- cialisées dans l’élevage de bovins à Consommations intermédiaires
ploitations qui participent au RICA lait, bovins à viande, ovins/caprins et elles correspondent à la somme entre
sera de près de 81.000 unités dans les granivores. Dans le choix des pays on les coûts spécifiques (réemplois
25 pays membres de l’UE. Au sein de a suivi le principe de l’importance en inclus) et les coûts généraux de pro-
chaque exploitation, des données por- termes de quantités produites, sélec- duction (coûts qui ne peuvent pas être
tant sur environ 1.000 variables tionnant les 4 premières nations par attribués à une production spécifique
physiques, structurelles, économiques type d’élevage. Les données utilisées : entretien ordinaire de bâtiments et
et comptables, dont l’accès et l’utilisa- pour ces élaborations proviennent de machines, énergie, ETA, eau, assur-
tion des mesures de la PAC, sont la banque de données RICA Europe. ances sur les productions, usagers,
enregistrées. Les définitions des variables princi- etc.) supportés au cours de l’année
A partir des données relevées, chaque pales utilisées dans ces pages sont les comptable de référence.
exploitation est classée par type de suivantes: Valeur ajoutée: calculée comme
production et par dimension Production Brute: valeur des pro- (production brute - consommations
économique (OTEX et UDE), des ductions des cultures et des élevages intermédiaires + solde entre subven-
paramètres utilisés aussi pour classer et d’autres produits des exploitations ; tions et impôts courants). Cette valeur
les exploitations relevées au cours des elle comprend : ventes, réemplois, se réfère aux aides et aux impôts
recensements ; cela permet de com- autoconsommations, variations du dérivés de l’activité productive
parer les données de l’échantillon cheptel vivant et du magasin, pro- courante effectuée au cours de l’année
avec la population de référence. La duits des exploitations. Cette valeur a comptable de référence et équivaut à :

84
(aides à l’exploitation + solde TVA Exploitations spécialisées dans l'élevage de bovins à lait : résultats moy ens
sur les opérations courantes - impôts). d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001)
Amortissements calculés en fonction
du critère de la valeur de substitution
pour plantations (y compris les instal-
lations forestières), bâtiments, instal-
lations fixes, aménagements fonciers,
machines et outillage.
Produit net d’exploitation: calculé
comme (Valeur ajoutée – Amortisse-
ments). Il représente la rémunération
des facteurs fixes de production,
quelle que soit leur nature (familiale
ou extérieure à la famille). Il faut Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.
enfin souligner que les données util-
isées se réfèrent à l’exploitation dans Exploitations spécialisées dans l'élevage de bovins à lait : résultats moy ens
son ensemble : au-delà des élevages d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001)
dans lesquels l’exploitation est spé-
cialisée d’après la classification PB/UT VA/UT PB/SAU VA/SAU
typologique européenne, d’autres
France 6 8 .5 3 5 3 1 .1 6 0 1 .8 5 4 843
élevages et/ou cultures peuvent
Allemagne 6 3 .8 1 7 3 0 .1 2 9 2 .5 4 3 1 .2 0 1
contribuer aux résultats présentés.
Italie 5 8 .7 3 8 2 8 .9 7 2 4 .5 3 3 2 .2 3 6
Espagne 3 8 .0 4 8 1 8 .2 9 5 3 .7 7 8 1 .8 1 7
Bovins à lait
La comparaison entre les données UE 6 3 .1 8 7 2 9 .7 1 2 2 .6 0 9 1 .2 2 7
RICA des exploitations italiennes spé-
cialisées dans l’élevage de bovins à Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.

85
lait et celles moyennes européennes et à la France et à l'Allemagne où les moyennes beaucoup plus réduites (25
des partenaires en examen montre coûts pour les ETA, l’entretien ordi- et 14 hectares respectivement).
une affinité en termes structurels et de naire de bâtiments et de machines et La dotation du facteur travail par
résultats économiques entre Alle- les autres coûts généraux acquièrent unité de superficie est, par contre,
magne et France d’un côté et Espagne assez d’importance, avec des quotas supérieure au double : 0,8 en Italie et
et Italie de l’autre. En termes de com- compris entre 10% et 20%. Quant 0,10 en Espagne. A signaler, en outre,
position de la PB, les exploitations aux indicateurs de productivité de que l'Italie et l'Espagne semblent ori-
italiennes et espagnoles enregistrent terre et travail, les pays en examen entées vers des systèmes d'élevage
des pourcentages inférieurs dans les présentent des tendances opposées plus intensifs: les têtes de bétail
consommations intermédiaires ainsi par rapport à la moyenne européenne. s’élèvent à 2 UBA/ha en Italie et à 2,2
que dans les amortissements. Les exploitations françaises et alle- UBA/ha en Espagne, contre une
On constate des différences remar- mandes atteignent des résultats moyenne européenne de 1,5 et une
quables entre les pays dans la réparti- supérieurs par unité de travail et valeur de 1,2 en France. Le rapport
tion des catégories qui composent les inférieurs par hectare; le contraire se UT/UBA est toutefois plus élevé en
consommations intermédiaires: les passe dans les exploitations italiennes Italie et en Espagne (0,39 et 0,46
coûts liés à l’alimentation du bétail et espagnoles. respectivement) qu'en France et en
s’élèvent presque aux deux tiers dans La différente dotation structurelle Allemagne (0,23 et 0,26 UT/UBA).
les exploitations italiennes et espag- nous permet d'interpréter ces résul- En résumé, quoiqu'elles utilisent la
noles (67% et 72% respectivement); tats : en France et en Allemagne les superficie d’une façon plus intensive,
dans les exploitations allemandes et exploitations sont dotées d’une super- les exploitations espagnoles et itali-
françaises ils comptent pour un ficie moyenne qui dépasse les 40 ennes ont un emploi du travail moins
peu plus d’un quart (26% et 30% hectares (60,6 et 41,6 respective- efficace.
respectivement). ment), avec une disponibilité de tra- Tous les pays présentent un poids
Les autres catégories des consomma- vail par unité de superficie très limitée réduit des subventions publiques sur
tions intermédiaires sont très limitées (0,03 et 0,04 UT/ha). Les exploita- la PB : la valeur moyenne UE s'élève
en Italie et en Espagne (des quotas tions italiennes et espagnoles présen- à 5,5%; parmi les 4 pays en examen,
aux alentours de 5%), contrairement tent, par contre, des dimensions la valeur maximale, soit 8,1%, est

86
Exploitations spécialisées dans l'élevage de bovins à viande : résultats atteinte par l’Allemagne et la mini-
moy ens d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001) male, 1,4%, par l’Espagne. De toute
manière, dans le secteur du lait ce
sont les paiements compensatoires qui
gagnent le plus d'importance, les
paiements spécifiques sont par contre
négligeables.

Bovins à viande
Dans les résultats des exploitations
spécialisées dans l’élevage de bovins à
viande, Allemagne et Espagne se
situent à deux extrêmes opposés. En
termes de composition de la PB, les
Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.
exploitations allemandes enregistrent
un quota élevé pour les consomma-
Exploitations spécialisées dans l'élevage de bovins à viande : résultats
tions intermédiaires et pour les amor-
moy ens d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001)
tissements. Par conséquent, le quota
PB/UT VA/UT PB/SAU VA/SAU résiduel de PN est inférieur à la
moyenne européenne et équivaut
France 5 7 .4 5 0 2 7 .6 7 8 1 .0 5 2 507 presque à la moitié de celui de
Allemagne 6 0 .1 2 2 2 3 .9 7 2 1 .8 2 2 726 l’Espagne. Les exploitations italiennes
Italie 4 2 .6 2 9 2 0 .3 7 1 1 .9 2 7 921 et françaises sont par contre plus en
Espagne 2 4 .3 0 2 1 1 .9 9 9 632 312 ligne avec la moyenne européenne,
même si les amortissements comptent
UE 3 8 .6 2 0 1 7 .7 9 9 1 .0 6 4 490
presque pour la moitié dans les
Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.
exploitations italiennes par rapport

87
aux françaises. La rubrique relative à des indices relatifs au travail. Une Elevage ovin/ caprin
l’alimentation du bétail revêt une disponibilité supérieure de main- L’élevage spécialisé d’ovins/caprins
importance particulière dans les d'oeuvre par hectare (0,045 UT/ha, dans l’UE est caractérisé par des
exploitations ibériques et italiennes, 0,028 dans l’UE) et une étendue structures et des résultats
où elle représente les trois quarts du inférieure (32 ha, 48 dans l’UE) sont économiques qui changent d'un pays
total des consommations intermédi- à la base des différences de perform- à l’autre. Du point de vue de la com-
aires; les autres rubriques s’élèvent ance des deux facteurs de production position de la PB, on constate une
toujours à moins de 5%. dans les exploitations nationales. Les similarité entre les exploitations itali-
Dans les exploitations allemandes et exploitations italiennes enregistrent ennes et les espagnoles et une diver-
françaises les aliments zootechniques une charge de bétail de 1,35 UBA/ha, sité entre ces exploitations et celles
atteignent, par contre, environ un contre 1,5 UBA/ha pour les alleman- françaises et anglaises ; dans les pre-
quart du total (27% et 22%, respec- des, avec un rapport UT/ha de 0,02
mières les consommations intermédi-
tivement) ; parmi les autres dépenses, seulement.
aires et les amortissements sont nette-
les coûts généraux de production En ce qui concerne la part des sub-
revêtent assez d’importance, avec des ventions publiques sur les résultats de ment inférieurs à la moyenne
quotas compris entre 9% et 19%. gestion, il faut souligner que dans les européenne; dans les secondes ces
Quant aux performances de terre et exploitations italiennes elles comptent rubriques absorbent, les deux, un
travail, les exploitations espagnoles pour moins de la moitié de la quota très élevé de la valeur de la pro-
montrent moins d’efficacité moyenne européenne : seulement duction.
économique : leurs valeurs, pour les 10% contre une donnée moyenne Les deux extrêmes sont atteints en
quatre indicateurs pris en examen, européenne de 22%. Parmi les Espagne et au Royaume-Uni : le pro-
sont nettement inférieures à la rubriques d’aide publique, au niveau duit net représente plus de la moitié
moyenne européenne. de la moyenne européenne, on dis- de la PB (56%) dans les exploitations
Les exploitations italiennes atteignent tingue les subventions liées aux éle- ibériques ; il équivaut seulement à un
des résultats supérieurs à la moyenne, vages à viande (17% de la PB) suivies quart dans les anglaises. La composi-
avec une performance des indices par les paiements compensatoires tion des consommations intermédi-
relatifs à la terre meilleure que celle (3% de la PB). aires aussi est essentiellement

88
Exploitations spécialisées dans l'élevage d’ovins/ caprins: résultats moy ens ron un tiers dans les deux autres pays
d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001) (32% en France, 31% au Royaume-
Uni), où l'entretien ordinaire de bâti-
ments et machines, les ETA et les
France 5 5 ,8 1 8 ,9 2 5 ,4 autres dépenses générales de produc-
Italie 4 2 ,1 1 0 ,7 4 7 ,2 tion absorbent des quotas supérieurs
à la moyenne européenne.
Espagne 4 0 ,1 3 ,9 5 6 ,0
Les indicateurs de productivité de ter-
Royaume-Uni 6 7 ,4 1 6 ,1 1 6 ,4
re et travail sont le pur reflet des dif-
UE 5 2 ,2 1 1 ,7 3 6 ,1 férentes dotations structurelles: les
exploitations italiennes sont très effi-
caces dans l’utilisation de la superficie
Consommations Intermédiaires Amortissements Produit net d’ exploitation mais non dans l’emploi du travail; on
peut constater le contraire dans les
Source : calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI. exploitations britanniques.
Ces dernières ont une étendue moyen-
Exploitations spécialisées dans l'élevage d’ovins/ caprins: résultats moy ens
ne qui dépasse les 200 hectares,
d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001) contre une moyenne européenne d’en-
viron 65; les exploitations italiennes
GO/WU VA/WU GO/UAA VA/UAA
ont, par contre, des dimensions très
France 4 3 .0 8 1 1 9 .0 6 0 960 425 limitées: peu moins de 36 hectares.
Italy 2 8 .1 6 5 1 6 .3 0 4 1 .0 2 1 591 Dynamique opposée pour la dotation
Spain 3 9 .7 2 6 2 3 .8 0 8 868 520 de travail: seulement 0,008 UT/ha
United Kingdom 4 9 .3 6 4 1 6 .0 7 6 371 121 dans le Royaume-Uni, contre une
moyenne UE de 0,022 et une donnée
EU 3 1 .6 2 9 1 5 .1 2 5 705 337
italienne de 0,036. La densité de l’éle-
Source : calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.
vage, par contre, est très similaire

89
dans tous les pays en examen, et elle Exploitations spécialisées dans l'élevage de granivores: résultats moy ens
varie entre un minimum de 0,66 d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001)
UBA/ha dans les exploitations britan-
niques et un maximum de 0,76 dans
les françaises et les espagnoles, l’Italie France 7 2 ,1 9 ,0 1 8 ,9
se situant dans une position intermé- Allemagne 6 3 ,2 1 0 ,6 2 6 ,2
diaire (0,71).
Italie 6 2 ,2 4 ,1 3 3 ,7
Le degré de spécialisation présenté est
différent: au Royaume-Uni, les ovins Espagne 6 3 ,7 3,4 3 2 ,9
et les caprins représentent 63% du UE 6 6 ,7 7 ,9 2 5 ,5
bétail des exploitations, en Espagne
ce quota monte à 85%. La contribu-
tion des subventions publiques à la Consommations Intermédiaires Amortissements Produit net d’ exploitation
valeur de la production est remar-
quable et s'élève à 20% dans l’UE, Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.
avec des pointes de 33% au Royau-
Exploitations spécialisées dans l'élevage de granivores: résultats moy ens
me-Uni.
Les exploitations italiennes semblent d’exploitation en euros (moy enne triennale 1999- 2001)
par contre moins habiles à obtenir des
PB/UT VA/UT PB/SAU VA/SAU
ressources publiques (seulement 7%
de la PB). Au niveau européen, France 1 5 6 .2 9 9 4 3 .5 9 3 1 0 .3 7 0 2 .8 9 2
ce sont les subventions spécifiques à Italie 1 1 6 .6 1 6 4 2 .9 2 5 6 .3 9 7 2 .3 5 5
l’élevage ovin/caprin qui ont le plus Espagne 1 5 5 .5 4 7 5 8 .8 0 7 2 2 .8 7 1 8 .6 4 7
de poids (12%); elles sont suivies par Royaume-Uni 1 0 9 .1 6 0 3 9 .6 7 9 1 4 .5 9 5 5 .3 0 5

les primes pour les bovins à viande


(environ 5,8%) et les paiements com- UE 1 4 4 .5 6 1 4 8 .1 8 2 1 2 .8 3 4 4 .2 7 8

pensatoires (1,8%). Source: calculs à partir des données UE-RICA, Commission Européenne, DG-AGRI.

90
l’élevage ovin/caprin qui ont le plus représentent en moyenne environ 8% de 6%).
de poids (12%); elles sont suivies par ; par conséquent la PN varie entre un Quant aux indicateurs de perform-
les primes pour les bovins à viande peu moins de 20% en France et 33% ance de terre et travail, on distingue
(environ 5,8%) et les paiements com- en Italie et Espagne. L’Allemagne, l'Allemagne, dont les exploitations
pensatoires (1,8%). avec un peu plus de 26%, est proche présentent moins d’efficacité que les
de la moyenne européenne. autres partenaires dans l'utilisation
Granivores La composition des consommations des deux facteurs de production. La
Le niveau de désagrégation des don- intermédiaires des exploitations spé- dimension physique plus étendue, la
nées UE-RICA permet d’analyser les cialisées en granivores est similaire au densité moindre de bétail par hectare
caractéristiques structurelles et les sein des pays en examen : la catégorie et la disponibilité plus élevée de main-
résultats économiques des exploita- principale est représentée par les d’œuvre par tête sont à la base de ce
tions spécialisées dans l’élevage d’e- dépenses pour l’achat d’aliments résultat.
spèces granivores, sans toutefois zootechniques, qui varient entre 83% Les exploitations italiennes enreg-
séparer les élevages d’avicoles (à du total en Espagne et 55% en Alle- istrent des performances meilleures
viande et à œufs) de ceux de porcs (à magne, contre une moyenne dans l’utilisation de la terre que dans
cycle fermé et à cycle ouvert). Ces européenne de 72%. Dans les le travail, avec des valeurs qui sont
types d'élevage sont très intensifs et exploitations allemandes le poids des toutefois supérieures à la moyenne
ils sont caractérisés par un haut degré autres catégories est plus élevé : c'est européenne dans tous les indicateurs
de spécialisation et par des cycles le cas notamment de l'énergie (8% considérés. Enfin, les subventions
productifs très rapides, ce que l’on contre une moyenne européenne de publiques atteignent des niveaux
peut remarquer en analysant la PB: 5%), de l'entretien ordinaire de presque négligeables dans la valeur de
les consommations intermédiaires machines et bâtiments (7% contre la PB : 3% en moyenne, avec un min-
comptent en moyenne pour les deux une moyenne UE de 4%) et des autres imum de 1% dans les exploitations
tiers, avec des pointes qui dépassent coûts généraux de production (11% espagnoles et un maximum de 5%
70% en France; les amortissements contre une moyenne européenne dans celles allemandes.

91
AGRICULTURE
ET ENVIRONNEMENT
Politique en Matière d’Environnement
Les actions communautaires émissions de gaz à effet de serre, actu- magée par la pollution le droit à agir
pour l’environnement alisant le mécanisme de contrôle avec contre les responsables. Pour identifi-
des nouvelles règles qui vont de er et prévenir de nouveaux dangers
Un peu plus d’une année après le l’élaboration de plans et de registres pour la santé humaine liés à l’envi-
sommet mondial de Johannesburg sur nationaux à la transmission des don- ronnement, en juin 2003 la Commis-
le développement durable, la pre- nées à l’UE. En outre, le registre sion européenne a lancé la Stratégie
mière révision de la politique environ- européen des émissions polluantes européenne pour l’environnement et
nementale, adoptée par la Commis- (EPER) a été institué. Dans le cadre la santé, dont le premier cycle, qui se
sion européenne en décembre 2003, de la stratégie de lutte aux change- terminera en 2010, vise à réduire la
réaffirme la nécessité d’un engage- ments climatiques, le règlement (CE) part de maladies causées par des fac-
ment solidaire de tous les pays pour n° 2152/03 a donné lieu au système teurs environnementaux sur des
faire face aux grands défis de la de monitorage des forêts et des inter- groupes de population plus faibles,
Planète et pour conjuguer les objectifs actions environnementales (Forest comme les enfants. LIFE représente,
de croissance et de modernisation de Focus), avec un financement de 52 depuis dix ans, l’instrument financier
l’économie, à l’échelle locale et glob- millions d’euros pour les années de soutien à la politique écologique de
ale, avec la protection de l’environ- 2003-06. Pour stimuler la création de l’UE. Il se divise en 3 thématiques de
nement. Pour renforcer l’engagement produits à bas impact environnemen- projets: Nature, Environnement et
à réduire l’émission d’anhydride car- tal, la Commission UE a lancé, en juin Pays tiers. Les projets italiens
bonique de 8% avant 2012 - objectif 2003, la stratégie "Politique intégrée financés en 2003 ont été 14 pour
de Kyoto - un système pour l’échange des produits – développer le concept LIFE Nature (7,9 millions d’euros) et
entre les pays de quotas d’émission de cycle de vie environnementale". La 14 pour LIFE Environnement (8,1
des gaz à effet de serre a été institué directive 2004/35/CE établit par con- millions d’euros). Au niveau du
par la directive 2003/87/CE et sera tre un régime communautaire unique Réseau écologique Natura 2000, on
opérationnel à partir de 2005. Au pour la prévention ainsi que le signale l’introduction de nouvelles
début de 2004 la Commission a pro- principe du " pollueur-payeur ", éten- espèces et types d'habitats, caractéris-
mulgué des lignes de conduite pour le dant à toute personne physique et tiques des dix Etat qui, à partir du 1er
monitorage et la communication des juridique potentiellement endom- mai 2004, sont entrés à faire partie de
94
Mise en place du Réseau Natura 2000* l'UE, et trois nouvelles régions, qui
portent à 9 le nombre de zones qui
Directive 79/409 Directive 92/43 composent le continent européen. En
Etat membre nombre zone % du nombre total de la % du décembre 2003, la Commission
de ZPS totale territoire de SIC zone proposée territoire européenne a approuvé la liste des
(km2) national (km2) national
Sites d'importance communautaire
Belgique 36 4 .3 1 3 1 4 ,1 271 3 .1 8 4 1 0 ,4 (SIC) de la région biogéographie des
Danemark 111 9 .6 0 1 2 2 ,3 194 1 0 .2 5 9 2 3 ,8 Alpes, qui comprend 959 sites, dont
Allemagne 466 2 8 .9 7 7 8 ,1 3 .5 3 6 3 2 .1 5 1 9 les italiens s’élèvent à 452, sur une
Grèce 151 1 3 .7 0 3 1 0 ,4 239 2 7 .6 4 1 2 0 ,9 superficie de 12.441 Km2 et com-
Espagne 416 7 8 .2 5 2 1 5 ,5 1 .2 7 6 1 1 8 .4 9 6 2 3 ,5
prenant 71 habitats et 84 espèces
France 155 1 1 .7 4 9 2 ,1 1 .2 0 2 4 1 .3 0 0 7 ,5
Irlande 109 2 .2 3 6 3 ,2 381 1 0 .0 0 0 1 4 ,2
d’importance communautaire.
Italie 392 2 3 .4 0 3 7 ,8 2 .3 3 0 4 4 .2 3 7 1 4 ,7
Luxembourg 13 160 6 ,2 47 383 1 4 ,9 Environnement et politique agricole
Pays Bas 79 1 0 .0 0 0 2 4 ,1 141 7 .5 0 5 1 8 ,1
Autriche 95 1 2 .3 5 3 1 4 ,7 160 8 .8 9 6 1 0 ,6 La réforme récente de la PAC,
Portugal 47 8 .6 7 1 9 ,4 94 1 6 .5 0 0 1 7 ,9 approuvée en juin 2003, est fortement
Finlande 452 2 8 .3 7 3 8 ,4 1 .6 6 5 4 7 .9 3 2 1 4 ,2 axée sur la sauvegarde de l'écosys-
Suède 436 2 7 .2 3 6 6 ,1 3 .4 2 0 6 0 .3 7 2 1 3 ,4
tème et transfère le cœur du soutien
Royaume-Uni 242 1 4 .7 0 4 6 601 2 4 .7 2 1 1 0 ,1
du produit au producteur par l’intro-
UE 1 5 3 .2 0 0 2 7 3 .7 3 1 8 ,6 1 5 .5 5 7 4 5 3 .5 7 7 1 4 ,3
duction du paiement unique par
exploitation, à partir de 2005, à con-
* Plusieurs sites ont pu être proposés, totalement ou partiellement, pour les deux directives. Il n’est donc pas possible d’additionner les valeurs. dition que les terrains agricoles
Situation au 12 mai 2004. demeurent en de "bonnes conditions
Source: Commission européenne DG Environnement, Natura Baromètre. agricoles et environnementales" et
qu’on respecte les lois sur l’environ-
nement - promulguées sur la base des
95
directives Habitat et Oiseaux, claire- bois nationaux ; des projets cofi- d’anhydride carbonique a été publie.
ment mentionnées pour la première nancés par le Ministère de l’Environ- Aux termes de la directive
fois -, sur la sécurité alimentaire et nement et de la sauvegarde du terri- 2003/87/CE, il établit les quotas
sur le bien-être des animaux. Cette toire ont en outre été entamés en 21 maximums de gaz à effet de serre que
réforme renforce, en outre, le rôle du Pays afin de mettre en oeuvre des les industries peuvent émettre dans
FEOGA dans le financement de Natu- accords bilatéraux et dans le cadre de l’atmosphère à partir de 2005. Du
ra 2000 et soumet aux contraintes programmes multilatéraux. Au cours point de vue législatif on signale: le
environnementales seulement les des dernières années, les programmes Plan de protection des ressources
zones comprises dans le réseau dérivés des interventions de politique aquatiques pour 2003; la mise en
écologique. structurelle et les instruments de la place de sept zones de sauvegarde
programmation négociée ont donné biologique des eaux de mer; le DM
La politique nationale pour lieu à plusieurs initiatives au niveau 185/03 qui établit les normes tech-
l’environnement local : des interventions sur les infra- niques pour le réemploi des eaux d’é-
structures eco-compatibles, à la gout, le DM 367/03 qui établit des
Les premiers programmes pour la reconversion écologique des produc- standards de qualité pour les eaux de
réalisation des mesures prévues par la tions, à la valorisation du patrimoine mer intérieures superficielles de la
Stratégie d’action environnementale environnemental, promouvant les côte ; le DM 391/03 qui identifie 5
pour le développement durable et par centres historiques, les arts et les typ- classes écologiques pour vérifier l’état
le Plan national pour la réduction des icités oenogastronomiques. En outre, de santé des lacs. Du point de vue du
émissions de gaz à effet de serre ont 61,6 millions d’euros ont été octroyés paysage, la loi 378/03 a dicté des dis-
commencé en 2003. Ces programmes en 2003 pour des initiatives en faveur positions pour la sauvegarde et la val-
prévoient, entre autres, la diffusion des montagnes et plus de 10 millions orisation de l’architecture rurale, et le
des "Agendas 21" pour le développe- d'euros pour la conservation et la pro- décret législatif 42/04 a approuvé le
ment durable local, la protection et la tection du patrimoine national des Code des biens culturels et du
requalification des zones urbaines bois contre les incendies. En avril paysage, harmonisant le système
vulnérables dans le Sud, la protection 2004 le Plan national d'attribution de sauvegarde nationale avec les
et l’élargissement des forêts et des par secteur industriel des quotas compétences régionales.

96
Zones Protégées
Dans le monde entier, sur la base du tion des zones caractérisées par un habi- La Convention de Ramsar a été signée
rapport du Programme des Nations tat urbaine plus intense, plusieurs actuellement par 138 Etat, parmi
Unies pour l’environnement et de la accords de programme ont été promus lesquels l’Italie qui, en juin 2003, a
World Conservation Union, les zones par le ministère de l’Environnement et encouragé la création d’une Charte
protégées s’élèvent à 102.102, avec une de la sauvegarde du territoire. Ils com- pour les zones humides, souscrite par les
superficie de 18,8 millions de km2, soit prennent les initiatives APE (Apennins associations environnementalistes prin-
plus de 12% de celle de la terre. L’Italie Parc d’Europe), ITACA (îles mineures cipales. Les sites reconnus dans le
qui, comme les autres pays européens, de la Méditerranée) et CIP (côtes itali- monde entier en tant qu’habitats des
n’a pas encore atteint l’objectif, établi ennes protégées) et ils ont été financés oiseaux aquatiques et écosystèmes avec
par l’UE, de 15% de la superficie pro- par le programme Réseau écologique un degré de biodiversité très élevé sont
tégée sur le total national, est dotée national (REN), qui converge dans le au nombre de 1.367, avec une superfi-
d’une superficie protégée de presque 3,5 réseau européen Natura 2000. En juin cie qui dépasse les 120 millions de ha.
millions d’hectares, soit 11,6% de la 2003 le Comité national pour les zones 50 sites sont présents en Italie, 4
superficie territoriale. On recense près protégées et l'Association italienne des desquels ont été reconnus en mai 2003.
d’un millier de zones protégées, dont 22 Municipalités des parcs ont été institués.
Parcs nationaux, 20 Réserves marines En novembre 2003 un accord a été
Parcs nationaux existants (* )
publiques, 146 Réserves naturelles signé entre Federparchi et le Centre
publiques, 105 Parcs naturels opérationnel pour la protection et la re- • Abruzzes, Latium et Molise 49.680 ha
régionaux, 335 Réserves naturelles exploitation de l’environnement pour la • Apennin Tosco-Emilien 22.792 ha
régionales et des centaines d’autres sauvegarde de la Méditerranée et la con- • Archipel de la Maddalena 5.100 ha
zones naturelles protégées par effet des servation de la biodiversité. L'accord de terre et 15.046 ha de mer
dispositions législatives en matière d’en- pour la relance de la collaboration entre • Archipel Toscan 16.996 ha de terre
vironnement et de biens culturels. La l'Union mondiale de la nature et Ram- et 56.766 ha de mer
superficie protégée sur mer est encore sar Convention Bureau a par contre été • Asinara 5.170 ha
très baisse, avec seulement 2,8% des signé en septembre 2003 à Durban, et il • Aspromonte 76.053 ha
eaux nationales de la côte. Pour le a pour objet la protection des zones • Cilento et Vallo di Diano 178.172 ha
développement territorial et la valorisa- humides d’importance internationale. • Cinque Terre 3.860 ha
97
• Circeo 5.616 ha Répartition des zones protégées par type et région en pourcentage
• Dolomiti Bellunesi 15.132 ha
• Fôrets Casentinesi, Mont Falterona Région Parc Réserve Parc Réserve Autres
et Campigna 31.038 ha national naturelle naturel naturelle zones
publique régional régionale protégées
• Gargano 118.144 ha
• Golfe d’Orosei et de Gennargentu Piémont 2 6 ,9 2 5 6 ,7 6 ,5 8
73.935 ha Val d’ Aoste 8 5 ,4 0 1 3 ,4 1 ,2 0
• Gran Paradiso 70.318 ha Lombardie 4 5 ,9 0 ,2 4 6 ,7 6 ,7 0 ,5

• Gran Sasso et Monts de la Laga Trentin-Haut-Adige 26 0 7 2 ,7 0 ,8 0 ,6


Vénétie 1 6 ,2 2 0 ,8 6 0 ,7 2 ,3 0
141.341 ha
Frioul Vénétie Julienne 0 0 ,7 8 6 ,2 1 3 ,1 0
• Maiella 62.838 ha Ligurie 1 5 ,1 0 ,1 8 4 ,6 0 ,1 0 ,1
• Monts Sibillini 69.722 ha Emilie Romagne 3 5 ,9 9 ,2 5 2 ,9 1 ,9 0 ,2
• Pollino 171.132 ha Toscane 2 4 ,3 7 3 2 ,5 1 9 ,5 1 6 ,8
• Sila 73.695 ha Ombrie 2 8 ,4 0 6 4 ,5 0 7 ,2
• Stelvio 133.325 ha Marches 6 8 ,6 6 ,8 2 4 ,2 0 ,4 0
• Val Grande 11.340 ha Latium 1 2 ,4 1 2 ,1 5 3 ,3 2 0 ,2 1 ,9
• Vésuve 7.259 ha Abruzzes 7 2 ,4 5 ,9 1 8 ,6 2 ,8 0 ,4
Molise 6 2 ,2 1 8 ,8 0 0 ,8 1 8 ,3
(*) Source : 5ème actualisation de la Liste Campanie 57 0 ,6 3 9 ,2 3 ,1 0 ,1
officielle des zones naturelles protégées Pouilles 9 1 ,8 7 ,7 0 ,1 0 0 ,5
(J.O. n° 214 du 12/09/02). Basilicate 6 9 ,3 0 ,8 28 1 ,8 0
Calabre 9 3 ,4 6 ,4 0 0 ,3 0
Parcs nationaux en cours Sicile 0 0 6 8 ,5 3 1 ,5 0
d’institution Sardaigne 9 1 ,1 0 5 ,6 0 3 ,3

• Alta Murgia ITALIE 4 6 ,1 4 ,2 4 0 ,4 7 ,4 2


• Costa Teatina
• Val d’Agri et Lagonegrese Source: Ministère de l’Environnement et de la sauvegarde du territoire, Service conservation de la nature, EUAP, 2002.

98
Répartition des zones marines protégées en pourcentage Zones humides d’importance internationale

Région n. sites Superficie (ha)

Lombardie 6 3 .9 3 0
Vénétie 2 599
Trentin-Haut-Adige 1 37
Frioul Vénétie Julienne 2 1 .6 4 3
Emilie Romagne 10 2 3 .1 1 2
Toscane 4 4 .3 1 5
Ombrie 1 157
Latium 5 2 .4 5 7
Abruzzes 1 303
Campanie 2 568
Pouilles 3 5 .4 3 1
Basilicate 2 1 .4 5 5
Calabre 1 875
Sicile 2 1 .7 0 6
Source: Ministère de l’Environnement et de la sauvegarde du territoire - Direction pour la Protection de la Nature, 2003. Sardaigne 8 1 2 .5 7 2

TOTAL 50 5 9 .1 6 0

Source: The Ramsar convention bureau.

Zones protégées récemment créées -tionale “Lac de S. Giuliano” • Zone de protection des Bois et des
• Zone humide d’importance inter • Zone humide d’importance interna- Roches du Roero
-nationale “Oasis de Caste tionale “Oasis du Sele - Serre Persano” • Parc Naturel de l’Haut Garda
volturno ou Varicori” • Zone humide d’importance interna Bresciano
• Zone humide d’importance interna -tionale “Pantano di Pignola” • Parc Naturel de l’Adamello
99
Utilisation de Produits Chimiques
Par la décision 2004/259/CE la UE a Evolution de l’emploi d’engrais (000 tonnes)
approuvé le Protocole de la Convention
ONU sur la pollution transfrontalière de 1999 2000 2001 2002 2003
l’atmosphère à grande distance visant à
Azote 8 6 3 ,0 8 7 1 ,6 8 7 6 ,0 8 7 3 ,4 8 5 8 ,2
limiter, réduire ou éliminer l’utilisation Phosphore 4 9 1 ,7 4 9 1 ,0 4 9 1 ,0 4 8 5 ,6 4 9 7 ,7
de 13 POP (Persistent Organic Pollu- Potassium 3 8 5 ,6 3 8 7 ,5 3 8 3 ,6 3 8 4 ,0 3 8 7 ,1
tants). L’approbation du protocole suit
de trois ans la signature de la Conven- EMPLOI TOTAL 1 .7 4 0 ,3 1 .7 5 0 ,1 1 .7 5 0 ,6 1 .7 4 3 ,0 1 .7 4 3 ,0
tion ONU de Stockholm sur 12 autres
POP considérés comme prioritaires – Source: Assofertilizzanti.
par exemple DDT, heptachlore, mirex,
PCB, dioxynes et furannes. Cette con- l'UE avant la commercialisation ; afin en plus spécifiques et l’introduction de
vention est entrée en vigueur le 17 mai de respecter les limites maximales de produits à faibles doses d’usage ont
2004 par la cinquantième ratification résidus actifs dans les produits alimen- réduit les consommations totales de
de la part des pays souscrivants, 91 au taires et les aliments pour animaux, produits anti-parasitaires En 2003,
total, parmi lesquels les pays qui sont périodiquement établies par l’UE, la face à une faible hausse en valeur
devenus membres de l'UE dès le 1er Commission dispose de programmes depuis la dernière année (+0,9%), le
mai 2004. L’objectif de réduire l’impact annuels de contrôle coordonnés avec les secteur des produits agro-pharmaceu-
de ces substances sur la santé de Etats membres. Du point législatif, le tiques a été caractérisé par une baisse
l’homme et sur l’environnement, tout en nouveau règlement (CE) n. 2003/03 des quantités utilisées (-2,9%) causée
assurant la protection nécessaire des sur les engrais rend obligatoire l’indica- notamment par le manque de pluies qui
cultures, est à la base de la stratégie tion du nom et de l’adresse du " fabri- ont fortement limité les traitements de
pour l’utilisation durable des pesticides, cant " sur l’étiquette, réglementant la " fongicides (-6,9%) et de désherbants (-
sur laquelle la Commission européenne traçabilité " et distinguant entre engrais 3,8%). L’introduction de nouvelles
est en train de travailler. L’emploi de " complexes " et " mélanges ". Au cours techniques d’emploi a donné lieu à une
substances actives dans les produits des cinq dernières années, l’adoption, hausse significative en valeur (+18,4%)
phytosanitaires doit être autorisé par en Italie, de systèmes de défense de plus et en quantité (+17,1%) du secteur des
100
fumigènes et nématocides. Les régions années, l’emploi total de fertilisants la Nutrition des Plantes, mis à jour au
du Nord emploient plus de produits azotés, à base de phosphore et de potas- 10 mai 2004, comprend 2.032 pro-
phytopharmaceutiques (53,2%), suivies sium est resté inchangé en Italie, duits.
par celles du Sud (33,1%). Du point de atteignant 1,7 millions de tonnes util-
Emploi de produits phytopharmaceu-
vue des contrôles, en 2003 2% des isées en 2003. Du point de vue commer-
échantillons de fruits et légumes frais cial on enregistre un emploi supérieur tiques par circonscription (tonnes,) 2003
présentaient des résidus chimiques de produits spécialisés et innovateurs,
supérieurs aux limites établies par la loi. comme les hydrosolubles et les
D’après le rapport de 2003, les Cara- mélanges organiques, utilisés dans les
biniers du NAS (Département anti-fre- cultures en serre et avec méthode
latage) ont relevé 47 infractions pénales biologique, surtout dans les régions du
et 230 administratives sur 942 inspec- Sud. Le Registre des engrais pour l’agri-
tions effectuées sur des produits phy- culture biologique, institué en 2001
tosanitaires. Au cours des cinq dernières auprès de l’Institut Expérimental pour

Evolution de l’emploi de produits phy topharmaceutiques (000 tonnes)

Type 1999 2000 2001 2002 2003

Désherbants 2 0 ,6 2 0 ,8 2 1 ,8 2 1 ,2 1 9 ,7
Insecticides, acaricides 2 7 ,3 2 6 ,7 28 2 3 ,6 2 2 ,7
Fumigènes et nématocides 5 ,4 4 ,6 4 4 ,7 5 ,7
Fongicides 4 7 ,7 4 6 ,9 4 2 ,3 4 1 ,4 3 9 ,8
Autres 4 3 ,6 3 ,5 3 ,5 3 ,6

TOTAL MARCHE INTERIEUR 105 1 0 2 ,6 9 9 ,6 9 4 ,4 9 1 ,5

Source: Agrofarma. Source: Agrofarma.

101
Indicateurs du Développement Durable
Parmi les nombreuses (est fréquem- que des objectifs écologiques, sociaux égalité des chances dans les différents
ment divergentes) définitions de et économiques. secteurs économiques, entre groupes
développement durable existantes, L'adaptation des politiques sociaux, entre hommes et femmes) et
celle du rapport Bruntland (Our publiques aux objectifs du environnementale (gestion et conser-
common future, 1997) de la Com- développement durable, favorisant vation des ressources naturelles).
mission mondiale pour l’environ- leur intégration à l’intérieur des poli- L'évaluation simultanée des progrès
nement et le développement fondée tiques sectorielles, représente une pri- dans les trois dimensions permet
par les Nations Unies est, sans aucun orité exprimée par l’Union d’obtenir une vision complète de la
doute, la plus répandue et acceptée, Européenne. situation. Sur la base des indicateurs
notamment au niveau institutionnel. Les indicateurs fournissent la base proposés par la Commission
D’après cette définition, le pour l’évaluation des progrès vers européenne et par d’autres organisa-
"développement qui satisfait aux l’objectif à long terme du développe- tions internationales telles que
nécessités des générations actuelles, ment durable: un objectif qui peut l’OCDE et l’Agence Européenne pour
sans compromettre la possibilité que avoir du sens seulement si les progrès l’Environnement, l’INEA a mis en
les générations futures puissent satis- enregistrés pour l’atteindre peuvent place un système de 38 indicateurs de
faire à leurs" peut être classé comme être évalués objectivement. développement durable pour l’agri-
durable. Le développement durable en agri- culture, présentant une première
Quelle que soit la définition adoptée, culture peut être analysé à partir des évaluation schématique fondée
l’interprétation "opérationnelle" du dimensions suivantes : économique notamment sur leur évolution.
concept de développement durable (efficacité et rentabilité de la produc- Ci-dessous est présentée une sélection
comprend plusieurs niveaux, ainsi tion agricole), sociale (équité et significative.

102
Indicateurs du développement durable pour l’agriculture

Parmi les nombreuses (est Nord- Nord Centre


fréquem- Sud ITALIE à l’intérieur des poli- par la Commission
leur intégration Nord- Nord européenne
Centre Sud et
ITALIE
par
ment divergentes) définitions Ouest de -Est tiquesetsectorielles,
îles représente une pri- d’autresOuest -Est
organisations et îles
internationales
développement
DIMENSION SOCIALE
durable existantes, orité exprimée par l’Union telles que
Bilan du phosphore 
l’OCDE
 
et  l’Agence

celle du rapport Bruntland (Our com- Européenne. Les indicateurs
Capital humain Atmosphère
four- Européenne pour l’Environnement,
mon Indicefuture, 1997)
de vieillissement de la agricoles
des exploitants Commission
☺  nissent la basepour l’évaluation
Emissions de méthane des( CH4 ) l’INEA a  mis enplace un système de
mondiale pourdesl’environnement
Degré d’ instruction exploitants agricoles  et le ☺ progrès☺ vers
☺ l’objectif
☺ àEmissions
long terme du ( 38
de gaz ammoniac NH3 ) indicateurs
☺ ☺ de développement
☺ ☺ ☺
développement
Egalité des chances fondée par les Nations développement durableEmissions : und’ anhydride
objectif durable
carbonique ( CO2 ) pour  l’agriculture,
  présentant
 
Unies est, des
Composition sans
actifs aucun
en agriculturedoute, ☺ la plus☺ quipeut  avoir du
☺ sensRessources
seulement hydriquessi les une première évaluation schématique
Population résidente
répandue dans les communes
et acceptée, rurales 
notamment au progrès  
enregistrés Bilan d’ azote
pour l’atteindre fondée notamment   sur☺ 
leur évolution.
DIMENSION ECONOMIQUE
niveau institutionnel. D’après cette peuvent être évalués Lixiviation Ci-dessousest présentée
potentielle des nitrates
objectivement.   une  
sélection
Efficacité
définition, le "développement qui sat- Le développement durable Application d’ un planning de fumage
en agricul- significative. ☺ ☺ ☺ ☺ ☺
Rentabilité du travail ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ Biodiversité
isfait aux nécessités
Rentabilité de la terre
des générations
☺ ☺
ture

peut☺
être☺
analysé à partir des
Superficie des forêts parcourue par le feu     
actuelles,
Vitalité
sans compromettre la possi- dimensions suivantes Mesures : économique
agri-environnementales ☺ ☺ ☺ ☺ ☺
bilité que les générations futures
Marginalisation  puis- (efficacité
  et rentabilité
 Paysagede la produc-
sent satisfaire
Diversification à leurs"
du travail peut être☺classé☺ tion
de l’ exploitant ☺ agricole),
☺ ☺sociale (équité
Intensificationet égal- ☺ ☺ ☺ ☺ ☺
comme durable. Quelle que soit la ité des chances dansConcentration
DIMENSION ENVIRONNEMENTALE les différents    ☺ 
définition
Sol adoptée, l’interprétation " secteurs économiques,Produits entre groupes
manufacturés et éléments de naturalité ☺ ☺ ☺  
Charge de bétail
opérationnelle " du concept  de sociaux,
 
entre hommes et femmes) et
développement durable comprend environnementale (gestion et conser-
plusieurs
Légende ☺ =niveaux, Positif ainsi
= Constant que des
= Négatifvation des ressources naturelles). L'é-
objectifs écologiques, sociaux et valuation simultanée des progrès dans
économiques. L'adaptation des poli- les trois dimensions permet d’obtenir
tiques publiques aux objectifs du une vision complète de la situation.
développement durable, favorisant Sur la base des indicateurs proposés

103
Agriculture Biologique
L'agriculture biologique évite l’emploi autorités et organismes de contrôle afin Superficie biologique et en
de produits phytopharmaceutiques et de d’améliorer la traçabilité et renvoie au conversion par orientation
fertilisants de synthèse, désherbants, 1er juillet 2005 l’application des nou- productive en Italie (ha), 2002
phytorégulateurs, organismes génétique- veaux paramètres en matière de notifica-
ment modifiés, ainsi que l’emploi tion et de contrôle pour les produits
zootechnique d’antibiotiques pour la importés de pays tiers et pour les points 1 2 ,8 %
2 ,1 %
prophylaxie et d'hormones dans la pro- de vente, quand les produits n’ont pas 2 4 ,7 %
3 ,2 %
duction agricole, végétale et animale, été scellés à l’origine. Suite à la consulta-
6 ,7 %
contribuant par conséquent à la création tion sur l’avenir de l’agriculture
d’un écosystème durable. La méthode de biologique, lancée sur Internet par la 8 ,7 %
production biologique est réglée, au Commission européenne, les conclusions 2 2 ,4 %
niveau communautaire, par le règ. du Conseil sur la Stratégie pour un Plan 1 9 ,5 %
(CEE) 2092/91 pour les produits agri- d’action européen sur l’agriculture
coles végétaux et par le règ. (CE) biologique et les produits alimentaires
1804/99 pour les produits zootech- biologiques (PAE) ont été publiées le 17 TOTAL 1.168.212
niques. La production biologique est décembre 2003 A la fin de l'année, le
contrôlée par des organismes privés, cer- Conseil agricole UE a approuvé la Fourrages 289.009
tifiés EN 45011, autorisés et contrôlés à Stratégie de la Présidence italienne de Prairies et pâturages 261.263
leur tour par des organismes institution- l’UE pour le PAE où l’on mentionne,
Céréales 227.263
nels. L’Italie compte 17 organismes de entre autres, la nécessité d’étendre les
Olivier 102.055
contrôle reconnus par le Ministère des contrôles à toute la filière du biologique
Politiques Agricoles et Forestières et d'assurer la sauvegarde des filières Fruits et légumes 78.299
(MIPAF), dont 13 sont autorisés à opér- OGM free. Le règlement CE 1257/99 Vigne 37.380
er sur l’ensemble du territoire et 4 sur le soutien au développement rural Cultures industrielles 23.967
uniquement dans la province autonome prévoit des subventions aux systèmes de
Autres cultures 148.976
de Bolzano. Le règ. (CE) n° 392/04 per- production biologique. Ces mesures agri-
met l’échange d’informations entre environnementales se traduisent par un Source: MIPAF, à partir des données des organismes de contrôle, actualisées au
31/12/2002.
104
L’agriculture biologique dans l’UE, 2002

Nombre % sur total % sur total Var. % Superficies % sur total % sur total Var. %
d’exploitations national exploitations UE exploitations 2002/01 ha national superficies UE superficies 2002/2001
Belgique 710 1 ,2 0 ,5 2 ,3 2 4 .8 7 4 1 ,8 0 ,5 11
Danemark 3 .7 1 4 6 ,4 2 ,5 5 ,4 1 7 8 .3 6 0 6 ,7 3 ,3 2 ,8
Allemagne 1 5 .6 2 6 3 ,3 1 0 ,5 6 ,3 6 9 6 .9 7 8 4 ,1 13 1 0 ,3
Grèce 6 .0 4 7 0 ,7 4 ,1 -9 ,5 2 8 .9 4 4 0 ,8 0 ,5 -7
Espagne 1 6 .5 2 1 1 ,3 1 1 ,1 5 ,9 6 6 5 .0 5 5 2 ,5 1 2 ,4 3 7 ,1
France 1 1 .2 8 8 1 ,7 7 ,6 8 ,9 5 1 7 .9 6 5 1 ,9 9 ,7 2 3 ,4
Irlande 923 0 ,7 0 ,6 -7 ,4 2 9 .8 5 0 0 ,7 0 ,6 -0 ,7
Italie 5 1 .4 0 1 2 ,4 3 4 ,6 -8 ,9 1 .1 6 8 .2 1 2 8 ,9 2 1 ,8 -5 ,6
Luxembourg 48 1 ,6 0 0 2 .0 0 4 1 ,6 0 -6 ,4
Hollande 1 .5 6 0 1 ,5 1 ,1 2 ,1 4 2 .6 1 0 2 ,1 0 ,8 1 2 ,1
Autriche 1 8 .5 7 6 9 ,3 1 2 ,5 1 ,6 2 9 5 .0 0 0 8 ,7 5 ,5 3 ,3
Portugal 1 .0 5 9 0 ,3 0 ,7 9 ,1 8 5 .9 1 2 2 ,2 1 ,6 2 1 ,2
Finlande 5 .0 7 1 6 ,3 3 ,4 1 ,8 1 5 6 .6 9 2 7 ,1 2 ,9 5 ,1
Suède 5 .2 6 8 6 ,5 3 ,6 4 6 ,8 2 1 4 .1 2 0 7 4 1 0 ,6
Royaume-Uni 4 .0 5 7 1 ,7 2 ,7 1 ,9 7 2 4 .5 2 3 4 ,6 1 3 ,5 6 ,6
UE 1 5 1 4 1 .8 6 9 - - -0 ,4 4 .8 3 1 .0 9 9 3 ,8 - 8 ,6
Chypre 45 0 ,1 0 50 166 0 ,1 0 66
République Tchèque 717 1 ,9 0 ,5 9 ,6 2 3 5 .1 3 6 5 ,5 4 ,4 7 ,8
Estonie 583 1 ,5 0 ,4 58 3 0 .2 6 3 3 0 ,6 5 0 ,3
Hongrie 995 2 ,6 0 ,7 -4 ,3 1 0 3 .6 7 1 1 ,8 1 ,9 3 0 ,9
Lettonie 352 n,d, 0 ,2 60 1 6 .9 3 5 0 ,7 0 ,3 6 0 ,5
Lettonie n.d. 594 0 ,9 0 ,4 3 1 ,4 1 3 .6 8 5 0 ,4 0 ,3 3 6 ,6
Malte ( * ) - - - - - - - -
Pologne 1 .9 7 7 0 ,1 1 ,3 1 0 ,6 5 3 .5 1 5 0 ,3 1 1 9 ,3
République Slovaque 88 1 ,2 0 ,1 7 ,3 4 9 .9 9 9 2 0 ,9 -1 4 ,8
Slovénie 1 .1 5 0 1 ,3 0 ,8 3 0 ,2 1 5 .4 0 4 3 ,2 0 ,3 54
UE 2 5 1 4 8 .3 7 0 1 ,7 100 0 ,3 5 .3 4 9 .8 7 3 3 ,2 100 9 ,1

Source: Institute of Rural Studies, University of Wales, sur données mises à jour au 16/03/04.
(*) Dans ce Pays il y a des exploitations biologiques, mais on n’a pas d’informations relatives à leur nombre et aux hectares de superficie.
105
Exploitations biologiques en Italie, 2002
cofinancement national dans le cadre des
Total Plans de développement rural 2000-06.
Production Transformation Importation nombre % Var. %
2002/01 Production - Le nombre d'exploita-
tions européennes biologiques certifiées
Piémont 3 .2 3 6 342 15 3 .5 9 3 6 ,4 0 ,5 ou en cours de conversion en 2002, soit
Val d’ Aoste 18 2 0 20 0 ,0 0 ,0 141.869, est resté presque inchangé
Lombardie 1 .0 3 7 453 32 1 .5 2 2 2 ,7 6 ,8
depuis 2001 (+0,4%), avec une hausse
Trentin-Haut-Adige 614 107 2 723 1 ,3 1 1 ,2
de la superficie cultivée de 8,6%,
Vénétie 1 .3 2 6 423 26 1 .7 7 5 3 ,2 6 ,4
Frioul Vénétie Julienne 292 68 5 365 0 ,7 2 0 ,9
atteignant ainsi 4,8 millions d’hectares.
Ligurie 370 75 9 454 0 ,8 1 8 ,5 Additionnant ces données à celles des
Emilie Romagne 4 .3 5 6 594 38 4 .9 8 8 8 ,9 -2 ,3 nouveaux Etats qui sont devenus mem-
Toscane 2 .2 2 6 364 9 2 .5 9 9 4 ,6 1 5 ,6 bres de l’UE dès le 1er mai 2004, la SAU
Marches 1 .7 7 7 138 3 1 .9 1 8 3 ,4 -1 ,0 biologique et en cours de conversion
Ombrie 1 .2 6 6 98 2 1 .3 6 6 2 ,4 3 2 ,2 s’élève à 5,3 millions d’hectares, le nom-
Latium 2 .3 9 7 240 1 2 .6 3 8 4 ,7 -0 ,1
bre d’exploitations de production pas-
Abruzzes 997 117 3 1 .1 1 7 2 ,0 5 ,7
sant à plus de 146.000. En Italie, après
Molise 411 36 0 447 0 ,8 -1 2 ,4
Campanie 1 .8 2 4 198 7 2 .0 2 9 3 ,6 3 ,5
de longues années d’expansion, l’agricul-
Pouilles 5 .5 0 2 379 2 5 .8 8 3 1 0 ,5 -1 3 ,9 ture biologique vient de s’arrêter : la
Basilicate 1 .5 6 6 35 0 1 .6 0 1 2 ,9 1 3 2 ,4 SAU biologique et en cours de conver-
Calabre 6 .2 0 6 154 0 6 .3 6 0 1 1 ,4 -1 9 ,9 sion est descendue à 1,1 millions
Sicile 9 .4 1 0 424 1 9 .8 3 5 1 7 ,6 -2 2 ,2 d'hectares (-5%), soit 8,9% de la SAU
Sardaigne 6 .5 7 0 99 0 6 .6 6 9 1 1 ,9 -1 5 ,4 nationale; les exploitations biologiques
sont par contre passées de 56.440 à
ITALIE 5 1 .4 0 1 4 .3 4 6 155 5 5 .9 0 2 1 0 0 ,0 -7 ,6
51.401 (-8,9%). Toutefois, l’Italie con-
Source: MIPAF, à partir des données des organismes de contrôle, actualisées au 31/12/2002.
firme sa leadership en Europe par nom-
bre d’exploitations de production avec
106
méthode biologique et par superficie cause des subventions inférieures Superficie biologique par
intéressée, soit 24,2% de la SAU prévues par le règ. (CEE) n° 2078/92. circonscription territoriale, 2002
biologique de l'UE. L’Italie souffre de La réduction des superficies a concerné
l’abandon de la méthode de production surtout les cultures fourragères (-27,4%)
biologique qui a eu lieu dans plusieurs et les industrielles (-25%). Les cultures
régions du Sud (notamment les Pouilles, de céréales, fourrages, prairies et
la Calabre, la Sicile et la Sardaigne) à pâturages représentent, dans l’ensemble,

Productions biologiques et en conversion par catégorie d’animaux


en Italie, 2002*

* Nombre de têtes.
1
En nombre de ruches. Source : MIPAF, à partir des données des organismes de contrôle, actu-
Source: MIPAF, à partir des données des organismes de contrôle, actualisées au 31/12/2002. alisées au 31/12/2002.

107
plus de 65% de la SAU biologique ; par- marché biologique au sein de l’UE a été Bio Bank, le secteur du détail spécialisé a
mi les cultures arboricoles on signale, par évalué par IFOAM à plus de 10 milliards enregistré une chute de 8,1%, avec
contre, l’olivier (8,7%) et la vigne d’euros. L'Allemagne se situe à la pre- 1.026 points de vente recensés en sep-
(3,2%). A la hausse, par contre, le nom- mière place, avec un chiffre d’affaires de tembre 2003 ; à la même date les
bre d'exploitations de transformation, y 2,9 milliards d’euros, suivie par le Roy- exploitations agricoles et agrotouris-
compris les grossistes, les distributeurs et aume-Uni (1,6) et par l’Italie (1,3). En tiques avec vente directe étaient au nom-
les commerçants, qui sont passés à 4.346 2002, le chiffre d’affaires de la produc- bre de 1.005 et les groupes d’achat de 95
(+10%), et des importateurs autorisés, tion biologique en Italie aux prix ex fab- (+29%). Quant aux canaux des consom-
qui s’élèvent à 155 (+27%). 61% des rica, d'après les estimations Databank, a mations extérieures à la famille recensés
opérateurs sont concentrés dans l'Italie été de 688,2 millions d'euros (+16,9%). par Bio Bank, les restaurants
du Sud, 24% dans le Nord et 15% dans Les fruits et légumes représentent le biologiques, concentrés surtout dans le
le Centre. Les producteurs agricoles sont secteur le plus important, avec 187,9 Nord (52%), s’élèvent à 152, 40%
plus répandus dans le Sud (63%), tandis millions d’euros (+7%), suivis par les desquels sont représentés par des associ-
que les transformateurs et les importa- produits cuits au four (+31%), lait et ations ou des cercles culturels avec des
teurs sont concentrés dans le Nord (82% yaourt (+19%), conserves de fruits activités complémentaires qui vont de la
et 48% respectivement), ce qui confirme (18%), pâtes et céréales (15%). En vente de produits biologiques et d’her-
que les régions méridionales continuent 2002, d’après les estimations ISMEA les boristerie aux centres de bien-être ; les
à constituer le bassin de production le dépenses des ménages italiens en pro- structures agrotouristiques gérées par
plus important, mais dépourvu d’un sys- duits biologiques conditionnés ont aug- des exploitations agricoles biologiques
tème efficace de production et de distri- menté de 20,7%. Les données sur la dis- certifiées qui assurent un service de
bution. Les productions biologiques tribution sont par contre plus récentes : restauration sont au nombre de 69, soit
zootechniques enregistrent, au total, une d'après ACNielsen, en 2003 les produits 9% des exploitations agrotouristiques
hausse dans le nombre d’animaux élevés biologiques ont augmenté de 18,9% biologiques ; les cantines des écoles qui
depuis 2001, et elles sont dédiées notam- dans la GDO, le canal de distribution le emploient au moins 80% d’ingrédients
ment à la volaille et aux ovins/caprins. plus important, et ils représentent 2,2% biologiques, notamment des fruits et des
du marché alimentaire national (380 légumes, sont 561, soit un total de
Marché - En 2002 le volume du millions d’euros). D’après les estimations 785.000 repas par jours.

108
Tourisme Vert
Au cours des dernières années, le Exploitations agrotouristiques par région, 2003
secteur du tourisme vert a entrepris
un processus de diversification de ses
activités comprenant, au-delà des
services de réception et d’hospitalité,
des activités de loisir, culturelles et
didactiques, ainsi que la dégustation
de produits des exploitations, y com-
pris le vin.
Chaque région a défini et caractérisé
l’activité agrotouristique de manière
plus détaillée par des mesures lég-
islatives spécifiques et chacune d’en-
tre elles s’est dotée de lois en matière
d'hospitalité familiale connue sous le
nom de “Bed & Breakfast”. D’après
l’Agriturist, en 2003 peu plus de 2,2
millions de personnes ont séjourné
dans des structures agrotouristiques,
avec une hausse minimum depuis la
dernière année (+0,9%).
A la baisse les arrivées de touristes
étrangers (-19%), balancées par une
hausse des italiens, avec des périodes
de séjour courtes (fin de semaine)
qui réduisent au total la consistance
des présences (-1,8%), conséquence Source: Agriturist.

109
de la conjoncture défavorable qui a campings à la ferme. proposent aux enseignants, aux étu-
intéressé le tourisme. L'évolution de En 2003 les structures agrotouris- diants et aux familles des séjours et
l’offre est par contre différente, ce tiques gérées par des exploitations des itinéraires à la redécouverte de
qui confirme que le secteur est une agricoles biologiques certifiées sont l’agriculture et des traditions.
source d’attraction pour les passées à 746 (+8,8%), 9% d’elles Les fermes didactiques sont struc-
investissements; en 2003 les offrent seulement un service de turées sur le territoire italien par
exploitations agrotouristiques ont restauration. D’après Bio Bank ces réseaux locaux (“Fermes Ouvertes”
enregistré une hausse de 8,7%, structures, qui représentent 6% du en Emilie Romagne) ou par projets
atteignant 12.603 structures dans le tourisme vert italien, sont concen- nationaux (“Ecole en Ferme”;
territoire italien entier et notamment trées dans le Centre (43%) et le Nord "Education à la campagne amie").
en Toscane, dans la province de (30%) d'Italie. D'après Agriturist, en 2003 elles
Bolzano et en Vénétie, avec un total Les structures recensées par l’Obser- étaient plus de 600, concentrées
national de 129.000 lits (+8,5%). vatoire national des Bed & Break- surtout dans le Nord et 45% d’entre
Le chiffre d’affaires du secteur a été fast, en juin 2003, s’élevaient à env- elles étaient biologiques et certifiées.
de 780 millions d’euros (+5,4%). iron 5.000, situées dans toutes les On signale, en outre, le programme
62% des exploitations agrotouris- provinces et concentrées notamment de certification de la qualité des
tiques proposent un service de dans le Latium; 52,5% d’elles structures agrotouristiques associées
restauration, les produits étant issus emploient le réseau pour la promo- par la marque “Agriturist Qualità”.
de leurs propres productions, et 15% tion. Au cours des dernières années, Ce programme a été lancé en 2003
présentent des sites de dégustation presque toutes les régions italiennes pour offrir un service d’accueil car-
oeno-gastronomique; 12% des ont été concernées par le phénomène actérisé par des produits typiques du
structures sont dotées de manège et des fermes pédagogiques, à savoir point de vue oenogastronomique,
8% disposent de services pour les des structures agrotouristiques qui écologique et culturel.

110
PRODUITS DE QUALITÉ
Appellation d’Origine
Le règlement CEE n°2081/92 définit les Liste des produits agroalimentaires estampillés AOP et IGP au sein de UE1
Appellations d’Origine Protégée (AOP)
et les Indications Géographiques Pro-
tégées (IGP) et il sauvegarde les produits France 136
dont la " spécificité " est le résultat d’un Italie 136
environnement géographique donné, Portugal 105
Grèce 83
lui-même conditionné par des facteurs
Espagne 76
naturels et humains. L'Italie a atteint la Allemagne 67
France quant à nombre de produits Royaume-Uni 28
enregistrés. 136 produits sont en effet Autriche 12
actuellement reconnus en tant que AOP Pays Bas 6
et IGP, les fruits et légumes occupant la Luxembourg 4
Belgique 4
première place, suivis par les fromages
Danemark 3
et par les huiles d’olive extra-vierges. Au Irlande 3
cours de la dernière année l'Italie a reçu Suède 2
13 reconnaissances : les huiles d'olive Finlande 1
1
“Alto Crotonese”, “Colline di Situation actualisée au règlement (CE) 738 du 21 avril 2004.
Romagna”, “Molise”, “Monte Etna” et
“Pretuziano delle Colline Teramane”; les reconnaissance communautaire ont les STG au sein de l’UE s’élèvent seule-
fruits et légumes “Artichaut de Paes- obtenu la protection transitoire au ment à 15. Du point de vue législatif on
tum”, “Farine de Neccio della Garfag- niveau national. Ils comprennent: le signale des nouveautés importantes pour
nana”, “Figuier de Barbarie de l’Etna”, “Kiwi Latina”, le “Safran de San les produits à appellation d’origine et
“Marron de San Zeno”, “Pomme Val di Gimignano”, le “Safran de l’Aquila”, la pour les produits de qualité en général:
Non”, “Clementines du Golfe de “Ricotta romana”, la “Pistache verte de la modification du règlement 2081/92 et
Tarante”; le fromage “Spressa delle Giu- Bronte”. L’unique spécialité tradition- le nouveau système de soutien au
dicarie” et le “Pain d’Altamura”. De nelle garantie reconnue pour l’Italie développement rural. Le règlement (CE)
nombreux produits dans l’attente de la demeure la mozzarella de lait de vache : n° 692 de l’8 avril 2003 introduit d’im-

112
AOP et IGP italiens par produits et par distribution géographique d’autres types de biens alimentaires et
non alimentaires. En outre, il établit
Produits Distribution géographique que les eaux minérales et de source ne
peuvent plus jouir de cette protection et,
dans le cadre des normes qui règlent la
6%
production, il permet de limiter la phase
23% de conditionnement à l'intérieur de la
37%
19% zone géographique de production ; il
46% définit des règles pour les cas
d'homonymie d'appellation et de
réciprocité de protection avec les pays
22% 30%
tiers. L’objectif principal du nouveau
17%
règlement est la volonté de l’UE
d'élargir le régime des indications géo-
graphiques au niveau international. Le
TOTAL 136 TOTAL2 142 nouveau règlement sur le soutien au
développement rural du FEOGA vise à
Fromages 31 Nord 66 augmenter les outils utilisés pour pro-
Fruits et légumes 41 Centre 24 mouvoir la qualité des produits alimen-
taires et prévoit un soutien pour les
Huiles d’olive 30 Sud et îles 52
agriculteurs qui s'engagent à respecter
Charcuterie 26 des systèmes de qualité communau-
Autres secteurs1 8 1
Ils comprennent : céréales, produits de boulangerie, vinaigres, viandes. taires ou nationaux. Au niveau national
2
Certains produits appartiennent à plusieurs régions. on signale l’introduction de la mention
additionnelle " produit de montagne "
portantes modifications au règlement produits agricoles qui peuvent bénéfici- que pourront employer les AOP et IGP
2081/92, dès qu’il élargit la liste des er de la protection, incluant aussi des zones de montagne.

113
Liste des produits agroalimentaires italiens estampillés AOP et IGP*

Fromages Ragusano ( Sicile) Clementine del Golfo di Taranto ( Pouilles)


AOP Raschera ( Piémont) Clementine di Calabria
Asiago ( Vénétie et Trentin) Robiola di Roccaverano ( Piémont) Fagiolo di Lamon della Vallata Bellunese ( Vénétie)
Bitto ( Lombardie) Spressa delle Giudicarie ( Trentin) Fagiolo di Sarconi ( Basilicate)
Bra ( Piémont) Taleggio ( Piémont, Lombardie, Vénétie) Fagiolo di Sorana ( Toscane)
Caciocavallo Silano ( Pouilles, Calabre, Campanie, Basilicate, Toma Piemontese Farina di Neccio della Garfagnana ( Toscane)
Molise) Valle d’ Aosta Fromadzo ( Val d’ Aoste) Farro di Garfagnana ( Toscane)
Canestrato Pugliese Valtellina Casera ( Lombardie) Fungo di Borgotaro ( Toscane, Emilie Romagne)
Casciotta d’ Urbino ( Marches) Lenticchia di Castelluccio di Norcia ( Ombrie)
Castelmagno ( Piémont) Fruits, légumes et céréales Limone di Costa d’ Amalfi ( Campanie)
Fiore Sardo AOP Limone di Sorrento ( Campanie)
Fontina ( Val d’ Aoste) Nocellara del Belice ( Sicile) Marrone di Castel del Rio ( Emilie Romagne)
Formai de Mut dell’ alta Valle Brembana ( Lombardie) Oliva la Bella della Daunia ( Pouilles) Marrone del Mugello ( Toscane)
Gorgonzola ( Lombardie, Piémont) Pomodoro S. Marzano dell’ Agro Sarnese-Nocerino ( Campanie) Nocciola di Giffoni ( Campanie)
Grana Padano ( Lombardie, Piémont, Vénétie, Trentin, Emilie Ficodindia dell’ Etna ( Sicile) Nocciola del Piemonte
Romagne) Marrone di San Zeno ( Vénétie) Peperone di Senise ( Basilicate)
Montasio ( Vénétie et Frioul-V.J.) Mela Val di Non ( Trentin) Pera dell’ Emilia-Romagna
Monte Veronese ( Vénétie) IGP Pera Mantovana ( Lombardie)
Mozzarella di Bufala Campana ( Latium, Campanie) Arancia Rossa di Sicilia Pesca e nettarina di Romagna
Murazzano ( Piémont) Asparago bianco di Cimadolmo ( Vénétie) Pomodoro di Pachino ( Sicile)
Parmigiano Reggiano ( Emilie Romagne) Asparago verde di Altedo ( Emilie Romagne) Radicchio Rosso di Treviso ( Vénétie)
Pecorino Romano ( Latium, Sardaigne) Cappero di Pantelleria ( Sicile) Radicchio Variegato di Castelfranco ( Vénétie)
Pecorino Sardo Carciofo di Paestum ( Campanie) Riso Nano Vialone Veronese ( Vénétie)
Pecorino Siciliano Carciofo romanesco del Lazio Scalogno di Romagna
Pecorino Toscano ( Toscane, Ombrie, Latium) Castagna del Monte Amiata ( Toscane) Uva di Canicattì ( Sicile)
Provolone Valpadana ( Vénétie, Trentin, Lombardie) Castagna di Montella ( Campanie) Uva di Mazzarrone ( Sicile)
Quartirolo Lombardo Ciliegia di Marostica ( Vénétie)

114
Produits de boulangerie Dauno ( Pouilles) Prosciutto di Modena ( Emilie Romagne)
AOP Garda ( Lombardie, Vénétie) Prosciutto di Parma ( Emilie Romagne)
Pane di Altamura ( Pouilles) Laghi Lombardi ( Lombardie) Prosciutto di S.Daniele ( Frioul-V.J.)
IGP Lametia ( Calabre) Prosciutto Toscano
Coppia Ferrarese ( Emilie Romagne) Molise Prosciutto Veneto Berico-Euganeo ( Vénétie)
Pane casareccio di Genzano ( Latium) Monte Etna ( Sicile) Salame Brianza ( Lombardie)
Monti Iblei ( Sicile) Salame Piacentino ( Emilie Romagne)
Vinaigres Penisola Sorrentina ( Campanie) Salame di Varzi ( Lombardie)
AOP Pretuziano delle Colline Teramane ( Abruzzes) Salamini italiani alla cacciatora
Aceto balsamico tradizionale di Modena ( Emilie Romagne) Riviera Ligure Salsiccia di Calabria
Aceto balsamico tradizionale di Reggio Emilia ( Emilie Romagne) Sabina ( Latium) Soppressata di Calabria
Terra di Bari ( Pouilles) Sopressa Vicentina ( Vénétie)
Produits non alimentaires Terra d’ Otranto ( Pouilles) Valle d’ Aosta Jambon de Bosses
AOP Terre di Siena ( Toscane) Valle d’ Aosta Lard d’ Arnad
Bergamotto di Reggio Calabria - Olio essenziale Ombrie IGP
Valle di Mazara ( Sicile) Bresaola della Valtellina ( Lombardie)
Huiles d’olive Valli Trapanesi ( Sicile) Cotechino di Modena ( Emilie Romagne, Lombardie, Vénétie)
AOP Veneto Valpolicella, Euganei et Berici, del Grappa Mortadella Bologna ( Emilie Romagne, Piémont, Lombardie,
Alto Crotonese ( Calabre) IGP Vénétie, Trentin, Marches, Latium, Toscane)
Aprutino Pescarese ( Abruzzes) Toscano ( Toscane) Prosciutto di Norcia ( Ombrie)
Brisighella ( Emilie Romagne) Speck dell' Alto Adige ( Trentin-Haut-Adige)
Bruzio ( Calabre) Charcuterie Zampone Modena ( Emilie Romagne, Lombardie, Vénétie)
Canino ( Latium) AOP
Chianti Classico ( Toscane) Capocollo di Calabria Viandes
Cilento ( Campanie) Coppa Piacentina ( Emilie Romagne) IGP
Collina di Brindisi ( Pouilles) Culatello di Zibello ( Emilie Romagne) Agnello di Sardegna
Colline di Romagna Pancetta di Calabria Vitellone bianco dell’ Appennino centrale
Colline Salernitane ( Campanie) Pancetta Piacentina ( Emilie Romagne)
Colline Teatine ( Abruzzes) Prosciutto di Carpegna ( Marches)

* Situation actualisée au règlement (CE) 738 du 21 avril 2004.

115
Produits Agroalimentaires Traditionnels
Les produits AOP et IGP ne représen- Produits agroalimentaires traditionnels*
tent qu’une partie très petite de la tra-
dition alimentaire italienne: la liste Pâtes et Produits Viande et Fromages Boissons Poissons Plats Huiles,
nationale des produits agroalimen- produits végétaux préparation distillées et de la graisses et
1
cuits au four naturels et transformés de la viande et liqueurs mollusques gastronomie condiments
taires traditionnels, publiée par le
MIPAF et mise à jour en 2003, Piémont 100 109 78 55 17 4 - 6
comptabilise 3.714 produits. Val d’ Aoste - - 8 9 2 - - 4
Lombardie 60 19 56 50 - 4 - 1
Les typologies les plus fréquentes, du
P.A. de Bolzano 35 18 16 14 6 - - -
Nord au Sud d’Italie sont les “Pâtes, P.A. de Trente 22 13 35 19 8 2 - -
boulangerie, biscuits, pâtisserie et Vénétie 70 103 116 30 10 19 - 1
confiserie” et les “Produits végétaux”. Frioul Vénétie Julienne 1 3 16 49 14 6 3 - 4
La Ligurie et la Sicile seulement ont Ligurie 55 79 23 18 7 6 35 11
recensé comme traditionnelles cer- Emilie Romagne 45 35 34 7 2 2 - 2
Toscane 91 169 88 32 6 9 - 3
taines spécialités gastronomiques.
Ombrie 31 13 13 5 - 6 - 2
Marches 44 43 33 12 6 1 - 11
Latium 116 57 44 31 5 1 - 2
Abruzzes 14 23 19 15 4 1 - 2
Molise 69 30 33 12 5 10 - -
Campanie 68 125 46 30 16 6 - 4
Pouilles 35 41 14 18 11 3 - 1
Basilicate 11 5 9 16 - - - -
Calabre 54 70 29 29 10 11 - 4
Sicile 64 64 9 32 4 2 28 3
Sardaigne 62 21 28 12 7 13 - 2
ITALIE 1 .0 5 9 1 .0 5 3 780 460 132 103 63 63

* Il s’agit de produits dont les méthodes de transformation, de conservation, de vieillissement et d’affinage ont été pratiquées pendant au moins 25 ans
1
Prend en compte aussi les produits d’origine animale.
Source: calculs réalisés à partir de la Liste nationale des produits agroalimentaires traditionnels du Ministère des Politiques Agricoles et Forestières
(à jour du décret ministériel du 25 juillet 2003).

116
Vins AOC
La loi 164/92 réglemente les appel- été enlevée. Une nouvelle IGT a été Vins AOCG, AOC et IGT
lations d’origine des vins. Par appel- reconnue en Lombardie : “Valca- par région*
lation d’origine on entend le nom monica”. La production de vins AOC
géographique d’une zone viticole. et AOCG, d'après les estimations AOCG AOC IGT
Cette appellation désigne donc un provisoires ISTAT, au cours de la Piémont 7 45 -
produit renommé et de qualité, dont vendange 2003 s’est élevée à 13,8 Val d’ Aoste - 1 -
les caractéristiques sont liées à l’en- millions d’hectolitres, soit 33% du Lombardie 3 15 13
vironnement naturel et aux facteurs vin total produit en Italie. Si l'on Trentin-Haut-Adige - 7 4
humains. Les appellations d’origine considère aussi la production des- Vénétie 3 20 10
sont réparties en : tinée au vins IGT, le quota de vin de Frioul Vénétie Julienne 1 9 3
• Appellation d’Origine Contrôlée qualité produit en Italie passe à 60% Ligurie - 7 1
et Garantie (AOCG); Emilie Romagne 1 20 10
du vin total. C'est l’Italie du Nord
Toscane 6 34 5
• Appellation d’Origine Contrôlée qui produit la plupart des vins AOC
Ombrie 2 11 6
(AOC); et AOCG du pays : 7,9 millions Marches - 12 1
• Indication Géographique Typique d'hectolitres, soit 57,3% de la pro- Latium - 26 5
(IGT). duction nationale. Depuis 2003 trois Abruzzes 1 3 9
Les vins à appellation d’origine sont nouvelles normes réglementent les Molise - 3 2
330, dont 28 des AOCG. Les AOC. Campanie 3 17 8
dernières reconnaissances ont con- La première et la plus controversée Pouilles - 25 6
cerné notamment le Sud d’Italie : le concerne les contrôles sur les produc- Basilicate - 2 2
“Greco di Tufo” et le “Fiano di Avel- Calabre - 12 13
tions de qualité, qui devraient être
lino” ont été promus au niveau de Sicile - 20 7
remis aux consortiums de sauveg-
AOCG et la Basilicate a obtenu sa Sardaigne 1 19 15
arde. Cette réglementation s’oppose
ITALIE 28 302 115
deuxième AOC. “Terre dell’Alta Val toutefois à la nature " volontaire " et
d’Agri”. La Ligurie a obtenu l’AOC aux structures inadéquates de la plu- * Situation au 30 juin 2004.
pour son "Pornassio", mais l’AOC de part des consortiums. Afin de trouver N.B. Le total des vins AOC et IGT est inférieur à la somme des vins par
la " Riviera Ligure di Ponente " lui a un accord entre les différents région, car certains vins sont interrégionaux.

117
représentants de la filière, le proces- périmentation à cette fin. La deux- redistribution des revenus dans la
sus visant à remettre le contrôle aux ième règlementation permet de lim- zone intéressée. Une dernière dispo-
consortiums a été suspendu et 10 iter la zone de mise en bouteilles à sition a institué le Tableau des
consortiums volontaires ont en même celle de production du raisin et de embouteilleurs de vins à appellation
temps commencée une période d’ex- vinification, pour contribuer à la d’origine.

118
POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE
Politiques de Marché
La réforme Fischler 795/2004-796/2004 et 817/2004 un agriculteur constitue le montant de
Par la réforme de juin 2003 et la dif- respectivement) ont été publiés. référence pour la détermination du
fusion des règlements (CE) n° droit aux aides. Chaque agriculteur
1782/2003 et n° 1783/2003 s'est Le régime de pay ement unique est donc le titulaire d’un droit par
achevé le processus complexe de Le régime de payement unique hectare, calculé divisant le montant
réorientation au marché de la part du prévoit de faire confluer, dès le 1er de référence par le nombre moyen tri-
soutien communautaire à l’agriculture janvier 2005, et en tout cas pas après ennal d’hectares (y compris la super-
et au développement rural, commencé le 1er janvier 2007, dans un seul ficie fourragère) qui a donné lieu aux
en 1992. payement la plupart des aides directes payements directs.
La réforme Fischler marque un tour- prévues dans le cadre de la PAC. Le Le droit au payement est subordonné
nant dans la création d’un soutien nouveau système se révèle fortement à la possession d'un nombre
plus sélectif, orienté à la conservation désaccouplé, à savoir séparé de ce que d'hectares équivalents au nombre de
et valorisation de l’environnement et l’agriculteur produit. Toutefois, afin droits possédés. Les superficies corre-
explicitement lié aux comportements de sauvegarder les productions partic- spondantes peuvent être utilisées pour
des bénéficiaires. ulières et d’éviter des phénomènes toute activité agricole, sauf pour les
Un aspect significatif de la réforme est d’abandon, des aides spécifiques (blé cultures permanentes, les fruits et
la possibilité, offerte aux Etats mem- dur, protéiques, riz, fruits en coque, légumes et les pommes de terre de
bres, de choisir entre certaines options cultures énergétiques et pommes de consommation. En outre, les agricul-
de mise en oeuvre des décisions prises terre à fécule), limitent l’envergure du teurs sont obligés à garder les superfi-
ensemble. Les pays et les institutions désaccouplement et gardent le lien cies en de bonnes conditions
locales acquièrent donc un rôle aussi avec la production. agronomiques et environnementales.
dans le cadre de la politique des Les bénéficiaires du payement unique Le montant de soutien sous forme de
marchés et le principe de la politique sont ceux qui, au cours de la période payement unique est limité par un
mécaniste et “unique” pour l’UE de référence (2000-02), ont reçu des plafond national, déterminé sur la
entière est enfin abandonné. aides directes pour au moins un des base de la moyenne des aides his-
En avril 2004, les règlements concer- régimes identifiés. La moyenne trien- toriques et qui va augmenter entre
nant les modalités d'application (Règ. nale des payements totaux perçus par 2005 et 2007. Une réduction linéaire

120
éventuelle des montants de référence Options nationales prévues par les articles 66, 67 et 68
est prévue pour respecter ce plafond. du Règ. 1782/ 2003
Les Etats membres doivent constituer
une réserve nationale, au moyen Cultures arables :
d’une réduction linéaire, correspon- a) garder " accouplé " jusqu’ à 2 5 % des payements ou même
dante à pas plus de 3% des montants b) garder accouplé jusqu’ à 4 0 % du payement supplémentaire pour le blé dur.

de référence. Elevage ovin/caprin :


La réserve est utilisée, tout d’abord, a) garder accouplé jusqu’ à 5 0 % des payements.
en faveur des agriculteurs qui se trou-
vent dans des situations particulière- Bovins :
ment défavorables. Chaque Etat a) garder accouplé jusqu’ à 1 0 0 % de la prime à l' abattage des veaux.
membre peut décider, avant le 1er Cette option peut être associée à une des alternatives suivantes:
août 2004, si mettre en œuvre le a1) garder accouplé jusqu’à 100% des primes pour vache nourricière et jusqu’à 40% de l’abattage de bovins autres que les veaux ;
a2 ) garder accouplé jusqu’ à 1 0 0 % de la prime à l’ abattage de bovins autres que les veaux;
régime de payement unique au niveau
a3 ) garder accouplé jusqu’ à 7 5 % de la prime spéciale pour les bovins mâles.
régional. Pour ce faire deux possibil-
ités ont été prévues : le plan général
ou “historique” et la forfaitisation. Le
régime de payement unique peut être secteur déterminé, à utiliser pour les outil obligatoire pour les pays mem-
mis en œuvre aussi partiellement, à payements en faveur de types spéci- bres. Elle prévoit une réduction pro-
savoir soustrayant du désaccouple- fiques d’agricultures considérés gressive du montant d’aides reçues
ment total une partie des payements importants pour sauvegarder ou val- par chaque exploitation de 2005 et
directs prévus pour les cultures oriser l’environnement ou pour jusqu'à 2012. Cette réduction s'élève
arables, les ovins/caprins et les améliorer la qualité et la commercial- à 3% pour la première année, à 4%
bovins, laissant une partie des aides isation des produits agricoles. pour la deuxième et à 5% à partir de
liée au produit. Les Etats membres la troisième.
peuvent retenir jusqu'à 10% des La modulation des aides directes Les payements directs jusqu'à un pla-
financements disponibles pour un La modulation est maintenant un fond de 5.000 euros par exploitation

121
demeurent exempts des réductions La modulation dans l'UE 15
(franchise), car ils sont rendus aux
agriculteurs sous forme d’aide addi- Réduction Aide add. Ressources pour Solde Mod/PDR %
tionnelle. Le total national de l'aide mio. euros DR1
additionnelle est soumis à un plafond Belgique 2 6 ,6 7 ,2 1 3 ,4 -6 26
fixé à l’avance. France 4 2 7 ,8 88 2 5 6 ,1 -8 3 ,7 3 5 ,2
Une réduction linéaire éventuelle des Allemagne 2 8 0 ,7 6 7 ,3 1 6 5 ,2 -4 8 ,1 22
restitutions aux exploitations a été Italie 1 9 9 ,7 1 0 2 ,6 142 4 4 ,9 22
prévue pour le respecter. Ce qui reste Luxembourg 1 ,6 0 ,3 1 ,2 0 9 ,2
du prélèvement sert à compléter le Pays Bas 3 9 ,9 1 1 ,5 2 6 ,6 -1 ,8 4 4 ,6
support financier aux politiques de Danemark 5 1 ,7 1 2 ,9 2 3 ,9 -1 4 ,9 4 9 ,8
Irlande 65 2 5 ,2 3 3 ,6 -6 ,1 9 ,8
développement rural du FEOGA-
Royaume-Uni 1 9 3 ,9 29 1 2 6 ,1 -3 8 ,8 7 5 ,6
Garantie, d'après les indications du Grèce 9 7 ,1 6 8 ,2 7 3 ,3 4 4 ,3 5 1 ,6
Règ. 1257/1999. Un quota égal à 1% Portugal 2 9 ,9 1 8 ,3 4 8 ,9 3 7 ,3 2 2 ,6
des ressources devenues disponibles Espagne 2 4 2 ,8 9 4 ,2 2 0 5 ,5 5 6 ,9 4 1 ,3
suite à cette réduction reste à l’in- Autriche 36 2 0 ,2 4 3 ,1 2 7 ,3 9 ,4
térieur de l’Etat membre, le quota Finlande 2 7 ,4 1 3 ,6 1 9 ,9 6 6 ,3
restant étant rendu à l’UE qui le dis- Suède 3 7 ,3 1 0 ,9 2 4 ,3 -2 ,1 15
tribue à nouveau sur la base de
critères objectifs: la superficie agricole UE 1 5 1 .7 5 7 ,2 5 6 9 ,5 1 .1 8 7 ,7 0 2 5 ,9

employée (65% du total), l'emploi 1


Dérivées de la redistribution de la réduction, nette de l’aide additionnelle, mise en place par l’UE.
agricole (35%), le PIB par habitant
exprimé en pouvoir d’achat, en tant
que facteur de correction. 33,3% de la
réduction reste donc à l’intérieur de
l’Etat membre au cours de la pre-
mière année, 25% au cours de la
122
deuxième et 20% à partir de 2007. tales ", aussi dans le cas de cessation remis à une ou plusieurs autorités,
Chaque Etat membre doit en tout cas de l’activité productive. Les "critères même privées – qui fournisse un sou-
recouvrer au moins 80% des de gestion”, le respect desquels est tien aux agriculteurs pour faciliter des
ressources prélevées à son intérieur. échelonné entre 2005 et 2007, sont formes de production plus modernes
La modulation ne sera pas mise en définis de manière commune en et au niveau qualitatif plus élevé. Une
œuvre dans les nouveaux pays mem- matière de santé publique, santé des priorité d'accès a été établie pour les
bres jusqu'à quand les payements plantes et des animaux, environ- agriculteurs qui reçoivent plus de
directs dans ces pays n'auront atteint nement et bien-être des animaux. 15.000 euros par an de payements
les niveaux du reste de l'UE. Les normes sur l'entretien de la terre directs.
en de “bonnes conditions En outre, le règlement de modifica-
La conditionnalité des aides agronomiques et environnementales” tion sur le développement rural
directes ne sont pas définies au niveau central, octroie un soutien, équivalent à un
Le nouveau règlement horizontal mais remises aux autorités nationales maximum de 1.500 euros, pour sup-
impose des normes pour uniformiser (ou régionales), qui doivent les spéci- porter une partie (jusqu’à 80%) des
la gestion des payements directs, ainsi fier en fonction de leurs caractéris- coûts d’introduction de la consulta-
que pour garantir que le soutien aux tiques particulières (sol, climat, sys- tion. Une autre subvention, corre-
agriculteurs satisfasse à certaines con- tèmes, pratiques et structures des spondante à 10.000 euros en cinq
ditions requises. exploitations, etc.). L'inobservance années, est prévue en tant que soutien
Ces normes comprennent l’instrument des normes (action contraire ou omis- pour les coûts d'adaptation à des
de la conditionnalité, dont la mise en sion) comporte la perte du droit au normes futures et plus rigoureuses
oeuvre est devenue obligatoire pour payement et des aides. que l'UE introduira dans les matières
les Etats membres. Elle établit que les objet de la conditionnalité, ainsi que
agriculteurs qui bénéficient d’aides Le sy stème de consultation des dans la sécurité sur le lieu de travail.
directes doivent satisfaire à des " exploitations
critères de gestion obligatoires " et Les Etats membres devront activer, Le budget du FEOGA- Garantie
garder la terre en de " bonnes condi- avant le 1er janvier 2007, un système La dépense octroyée par le FEOGA-
tions agronomiques et environnemen- de consultation de type volontaire – Garantie en Italie en 2003 à baissé
123
Dépenses du FEOGA- Garantie en Dépenses du FEOGA- Garantie Dépenses du FEOGA- Garantie en
Italie par secteur, 2003 par pay s, 2003 pay ements directs par pay s, 2003

mio. euros % mio. euros % Var. % mio. euros % Var. %


2003/02 2003/02
Cultures arables 1 .6 1 4 ,5 3 0 ,1
Huile d’ olive 7 2 5 ,1 1 3 ,5 Belgique 1 .0 1 7 ,0 2 ,3 8 Belgique 4 1 9 ,1 1 ,4 1 2 ,1
Développement rural 6 5 5 ,6 1 2 ,2 France 1 0 .4 1 9 ,1 2 3 ,5 6 ,8 France 7 .7 3 2 ,9 2 5 ,7 7 ,6
Viande bovine 6 0 7 ,7 1 1 ,3 Allemagne 5 .8 4 3 ,3 1 3 ,2 -1 3 ,9 Allemagne 4 .0 5 8 ,4 1 3 ,5 -2 0 ,1
Fruits et légumes 4 0 8 ,5 7 ,6 Italie 5 .3 7 2 ,7 1 2 ,1 -5 ,3 ITALIE 3 .5 1 8 ,7 1 1 ,7 -7 ,7
Viticulture 3 8 3 ,9 7 ,1 Luxembourg 4 3 ,3 0 ,1 1 7 ,3 Luxembourg 2 5 ,9 0 ,1 1 3 ,1
Tabac 328 6 ,1 Pays Bas 1 .3 5 9 ,7 3 ,1 2 0 ,1 Pays Bas 4 3 2 ,6 1 ,4 1 4 ,8
Viande ovine/ caprine 2 1 8 ,8 4 ,1 Danemark 1 .2 2 0 ,1 2 ,8 -0 ,1 Danemark 8 5 4 ,8 2 ,8 2 ,2
Sucre 1 5 5 ,5 2 ,9 Irlande 1 .9 4 5 ,2 4 ,4 1 3 ,8 Irlande 1 .0 9 7 ,8 3 ,7 2 4 ,1
Lait/ fromage 1 4 8 ,7 2 ,8 Royaume Uni 3 .9 7 1 ,4 9 9 Royaume Uni 3 .1 3 2 ,3 1 0 ,4 1 4 ,9
Riz 1 3 0 ,5 2 ,4 Grèce 2 .7 5 7 ,1 6 ,2 4 ,7 Grèce 1 .8 7 2 ,8 6 ,2 5 ,2
Viande porcine 7 ,9 0 ,1 Portugal 8 4 9 ,5 1 ,9 1 2 ,7 Portugal 5 2 4 ,6 1 ,7 3 7 ,2
Œufs et volaille 0 ,2 0 Espagne 6 .4 5 9 ,1 1 4 ,6 8 ,9 Espagne 4 .6 8 8 ,6 1 5 ,6 1 5 ,8
Autres mesures -1 2 ,4 -0 ,2 Autriche 1 .1 2 4 ,5 2 ,5 3 ,2 Autriche 6 0 7 ,3 2 5
Finlande 8 7 4 ,4 2 4 ,3 Finlande 4 4 6 ,9 1 ,5 2
Total FEOGA-Garantie 5 .3 7 2 ,5 100 Suède 8 6 5 ,6 2 6 Suède 6 2 7 ,3 2 ,1 8
UE 217 0 ,5 -1 5 ,4
Source: calculs à partir des données de la Commission Européenne. TOTAL 3 0 .0 4 0 ,0 100 3 ,2
TOTAL 4 4 .3 3 9 ,0 100 2 ,6
Source: calculs à partir des données de la Commission Européenne.
Source: calculs à partir des données de la Commission Européenne.

124
au-dessous des 5,4 milliards d’euros, une reprise nette de la dépense, qui a position de bénéficiaire principal du
soit une chute de 5,3% depuis l’année été particulièrement élevée dans le cas FEOGA-Garantie. Les données sur la
dernière, face à une augmentation des viandes bovines (+87,8%) et dimension de la dépense versée sous
moyenne de 2,6% pour l’UE entière. ovines/caprines (+157%). Du point forme de payements directs mettent
Il en résulte un recul dans la part de de vue des politiques de développe- en évidence le rôle prédominant
notre pays sur la dépense agricole ment rural, la dépense totale est restée atteint par cette composante du sou-
totale, qui est à nouveau légèrement presque inchangée. tien agricole. Dans la moyenne de l'U-
supérieure à 12%. Deux tendances Ce résultat a été causé par deux ten- nion les payements directs absorbent
opposées dans les secteurs des pro- dances opposées: en effet, les mesures à eux-seuls peu moins de 70% du
ductions végétales et zootechniques d’accompagnement traditionnelles FEOGA-Garantie total, avec des
sont à la base de ce résultat. En effet, ont enregistré un autre recul (-10%), pointes autour des _ du total en qua-
presque tous les produits végétaux ont balancé par une hausse consistante tre pays (France, Espagne, Royaume-
enregistré une baisse dans la dépense, des autres mesures de développement Uni et Suède).
exception faite pour les deux secteurs rural (+25%). Le total des mesures de En Italie les payements directs
du sucre et du riz, qui sont toutefois développement rural confirme, toute- atteignent une part moins importante,
relativement modestes en valeur fois, son importance en Italie, où il soit 65,5% du total.
absolue. représente la troisième composante de Leur valeur absolue au cours de l’an
La baisse la plus importante a con- dépense par dimension absolue. est à la baisse (-7,7%), même si la
cerné le secteur des cultures arables La comparaison avec les autres parte- chute la plus importante a été enreg-
(-28,7%), qui gardent toutefois une naires montre, pour 2003, un recul istrée par l’Allemagne (-20%). Dans
position di primauté absolue pour la significatif de la dépense en Italie ain- les deux cas, on observe que la
moyenne UE ainsi que pour l’Italie. si qu'en Allemagne, qui descend à un diminution de la dépense correspon-
En recul aussi la dépense de fruits et quota légèrement supérieur à 13%; le dante à ce type particulier d’interven-
légumes (-7,2%) et de produits viti- Royaume-Uni, l'Espagne et la France tion a présenté une tendance générale
coles (-11,8%). Tous les secteurs présentent par contre une améliora- à la baisse de la dépense agricole
zootechniques ont par contre présenté tion nette, la France renforçant sa totale.

125
Politique de Développement Rural
En 2003, le règlement (CE) de produits agricoles de qualité”. Le modalités de mise en oeuvre de cer-
1257/1999 sur la programmation respect des normes est mis en œuvre taines mesures, telles que les
des mesures de développement rural au moyen d’un soutien temporaire investissements dans les exploita-
pour la période 2000/2006 a été aux exploitations agricoles visant à tions agricoles, l’installation des
modifié par le règlement (CE) couvrir partiellement les coûts et les jeunes agriculteurs, l’amélioration
1783/2003, lui-aussi faisant partie pertes de revenu nécessaires à des conditions de transformation et
de la réforme Fischler. Le Règ. (CE) s’adapter à des normes contraig- de commercialisation des produits
445/2002 aussi, concernant les con- nantes basées sur les dispositions agricoles, les indemnités compen-
ditions d’application, a été abrogé à communautaires et introduites satoires pour les zones défavorisées,
son tour et remplacé par le nouveau récemment dans la législation la mise en place de services de con-
Règ. (CE) 817/2004. nationale. Toujours dans le cadre du sultation, de substitution au sein de
Les nouveaux règlements renforcent respect de cette règlementation, il est l’exploitation et d’assistance à la ges-
la politique de développement rural aussi possible d'activer une autre tion des exploitations agricoles et la
notamment dans le cadre de la qual- mesure qui prévoit un soutien pour commercialisation de produits agri-
ité agroalimentare, du respect des l'emploi de services de consultation coles de qualité. Les interventions de
normes en matière d’environnement, agricole. développement rural sont financées
santé publique, santé des plantes et Du point de vue de la promotion du au moyen d’un planning pluriannuel
des animaux, bien-être des animaux développement rural, les nouveaux par les sections Orientation et
et sécurité sur le lieu de travail, et de règlements prévoient de supporter la Garantie du FEOGA, en fonction de
la promotion du développement “gestion de stratégies intégrées de la localisation de la zone intéressée
rural. Deux nouvelles mesures per- développement rural au moyen de par la mesure et de la nature de l’in-
mettent de prêter plus d’attention à partenariats locaux”, ainsi que la tervention. Les deux sections du
la qualité agroalimentaire : la “par- possibilité d'agréger toutes ou une Fonds interviennent ensemble seule-
ticipation aux systèmes de qualité partie des mesures prévues par l'arti- ment dans les zones concernées par
alimentaire”, qui prévoit un soutien cle 33 du Règ. (CE) 1257/99 dans l’Objectif 1. Dans les Régions de
aux exploitations qui accèdent aux une seule intervention intégrée. l’Objectif 1, les mesures qualifiées de
systèmes de qualité et la “promotion D’autres nouveautés concernent les "mesures d’accompagnement" (mise

126
Ressources FEOGA- Garantie pour les mesures de développement rural à la retraite anticipée, mesures agri-
réparties par région et évolution des dépenses 2000- 2003 (mio, euros) environnementales, boisement des
surfaces agricoles), les indemnités
Région Dépense publique Allocations Avancement pour les zones défavorisées et les
2000 2001 2002 2003 2000-2003 2000-2006 % zones subissant des contraintes envi-
Piémont 9 4 ,5 1 1 9 ,7 1 3 5 ,8 1 3 5 ,1 485 8 6 3 ,9 5 6 ,1
ronnementales et les quatre nouvelles
Val d’ Aoste 5 ,6 2 4 ,4 1 6 ,1 1 5 ,1 6 1 ,3 1 1 9 ,1 5 1 ,5 mesures de soutien à la qualité ali-
Lombardie 1 1 2 ,9 7 7 ,9 1 0 6 ,8 1 3 2 ,3 4 2 9 ,8 8 0 4 ,3 5 3 ,4 mentaire et pour le respect des
P.A. de Bolzano 3 3 ,4 2 9 ,8 4 0 ,1 5 0 ,7 154 2 6 5 ,9 5 7 ,9 normes sont financées par la section
P.A. de Trente 1 2 ,3 27 33 3 4 ,8 1 0 7 ,1 2 1 0 ,2 51 Garantie et programmées par le biais
Vénétie 5 0 ,5 1 0 1 ,1 1 0 8 ,2 1 1 3 ,2 3 7 2 ,9 6 6 1 ,8 5 6 ,4
Frioul Vénétie Julienne 1 2 ,5 2 0 ,6 3 3 ,2 3 6 ,5 1 0 2 ,9 2 0 9 ,7 4 9 ,1
des Plans de Développement Ruraux
Ligurie 1 1 ,3 4 3 ,8 4 1 ,7 3 3 ,8 1 3 0 ,6 2 1 0 ,7 62 (PDR).
Emilie Romagne 1 1 1 ,7 1 1 4 ,4 128 1 4 8 ,3 5 0 2 ,3 8 5 2 ,2 5 8 ,9 Les autres mesures de développe-
Toscane 1 2 6 ,2 9 1 ,4 61 1 1 3 ,5 392 7 2 1 ,6 5 4 ,3 ment rural sont financées par le
Ombrie 5 8 ,7 49 5 9 ,4 8 2 ,4 2 4 9 ,4 4 0 0 ,3 6 2 ,3 FEOGA-Orientation, programmées
Marches 5 4 ,1 4 8 ,9 55 5 7 ,4 2 1 5 ,3 4 5 0 ,8 4 7 ,8
Latium 5 7 ,7 58 9 5 ,7 9 4 ,2 3 0 5 ,6 5 8 7 ,2 52
dans le cadre des Programmes
Abruzzes 2 7 ,9 4 3 ,9 3 4 ,7 2 9 ,9 1 3 6 ,3 2 9 0 ,4 4 6 ,9 Opérationnels Régionaux (POR) et
Molise 4 ,4 5 ,3 5 ,4 7 ,8 2 2 ,9 4 5 ,2 5 0 ,7 intégrées par la programmation des
Campanie 2 0 ,3 3 7 ,3 1 6 ,5 1 6 ,3 9 0 ,4 2 0 1 ,7 4 4 ,8 autres Fonds Structurels dans le
Pouilles 8 3 ,5 5 8 ,4 49 8 1 ,4 2 7 2 ,3 3 8 9 ,4 6 9 ,9 cadre des axes prioritaires d’inter-
Basilicate 4 3 ,5 4 2 ,7 3 5 ,5 23 1 4 4 ,7 2 4 4 ,3 5 9 ,2
Calabre 1 2 2 ,1 54 5 0 ,9 22 249 2 9 9 ,2 8 3 ,2
vention.
Sicile 119 8 1 ,2 9 1 ,7 7 2 ,4 3 6 4 ,3 5 6 0 ,8 65 Les interventions de développement
Sardaigne 1 0 2 ,3 7 3 ,7 62 3 5 ,6 2 7 3 ,6 4 0 3 ,7 6 7 ,8 rural qui concernent les régions itali-
Total 1 .2 6 4 ,3 1 .2 0 2 ,5 1 .2 5 9 ,7 1 .3 3 5 ,3 5 .0 6 1 ,8 8 .7 9 2 ,4 5 7 ,6 ennes non comprises dans l’Objectif
Tot. rég. hors obj. 1 7 6 9 ,2 8 4 9 ,9 9 4 8 ,7 1 .0 7 6 ,8 3 .6 4 4 ,6 6 .6 4 8 ,1 5 4 ,8
1 ont en revanche été insérées dans
Tot. rég. obj. 1 4 9 5 ,1 3 5 2 ,6 311 2 5 8 ,5 1 .4 1 7 ,2 2 .1 4 4 ,3 6 6 ,1
les PDR. Ces derniers comprennent
Source: calculs de l'INEA à partir des données AGEA-MIPAF, actualisés à octobre 2003. également les interventions pour les

127
Ressources FEOGA- Garantie pour les mesures de développement rural réparties par région et évolution des dépenses
2000- 2003 (mio. euros)

Dépense publique 2 0 0 0 -2 0 0 3

Piémont 4 8 5 .0
Val d’ Aoste 6 1 .3
Lombardie 4 2 9 .8
P.A. de Bolzano 1 5 4 .0
P.A. de Trente 1 0 7 .1
Vénétie 3 7 2 .9
ioul Vénétie Julienne 1 0 2 .9
Ligurie 1 3 0 .6
Emilie Romagne 5 0 2 .3
Toscane 3 9 2 .0
Ombrie 2 4 9 .4
Marches 2 1 5 .3
Latium 3 0 5 .6
Abruzzes 1 3 6 .3
Molise 2 2 .9
Campanie 9 0 .4
Pouilles 2 7 2 .3
Basilicate 1 4 4 .7
Calabre 2 4 9 .0
Sicile 3 6 4 .3
Sardaigne 2 7 3 .6

128
zones rurales de l’Objectif 2, étant veautés introduites pour le lions d’euros. Compte tenu de cette
donné que, pour ces régions, les développement rural et des nécessités dépense, ajoutée à celle relative aux
interventions sont toutes financées éventuelles de créer une nouvelle trois premières années de program-
par la section Garantie du FEOGA. programmation. mation, les interventions totales
Au cours de 2004, les POR et les En ce qui concerne les mesures effectuées s’élèvent à plus de 5.000
PDR subiront, les deux, des modifi- financées par le FEOGA-Garantie, millions d’euros, soit 58% des
cations et mises à jour qui tiennent au cours de 2003 la dépense financements totaux relatifs à la
compte, où nécessaire, des nou- publique a atteint environ 1.335 mil- période 2000-2006. A l’échelle

Dépenses du FEOGA- Garantie par catégories de mesure (mio, euros), 2000- 2003

2000 2001 2002 2003 2000-2003


Dépense % sur le Dépense % sur le Dépense % sur le Dépense % sur le Dépense % sur le
Publique total Publique total Publique total Publique total Publique total
Investissements 2 2 ,6 1 ,8 1 5 3 ,6 1 2 ,8 2 2 2 ,6 1 7 ,7 3 3 4 ,4 25 7 3 3 ,2 1 4 ,5
Installation des jeunes 7 5 ,7 6 8 5 ,6 7 ,1 9 4 ,7 7 ,5 8 1 ,9 6 ,1 3 3 7 ,9 6 ,7
Formation 0 ,5 0 7 0 ,6 2 ,7 0 ,2 6 0 ,5 1 6 ,2 0 ,3
Mesures d’ accompagnement 1 .1 2 2 ,2 8 8 ,8 8 0 4 ,3 6 6 ,9 7 2 5 ,9 5 7 ,6 6 6 6 ,4 4 9 ,9 3 .3 1 8 ,8 6 5 ,6
accompagnement nouveau régime 2 8 ,9 2 ,3 1 3 1 ,4 1 0 ,9 1 8 6 ,2 1 4 ,8 3 0 2 ,5 2 2 ,7 649 1 2 ,8
accompagnement ancien régime 1 .0 9 3 ,4 8 6 ,5 6 7 2 ,8 56 5 3 9 ,7 4 2 ,8 364 2 7 ,3 2 .6 6 9 ,9 5 2 ,7
Indemnités compensatoires 2 3 ,7 1 ,9 8 0 ,9 6 ,7 7 4 ,2 5 ,9 8 2 ,1 6 ,1 2 6 0 ,9 5 ,2
Autres mesures forestières 2 ,5 0 ,2 1 5 ,2 1 ,3 3 1 ,5 2 ,5 3 1 ,2 2 ,3 8 0 ,4 1 ,6
Mesures article 3 3 8 0 ,6 4 7 ,5 4 9 0 ,2 7 ,2 1 2 3 ,7 9 ,3 2 6 9 ,3 5 ,3
Evaluation - Mesures en cours 9 ,1 0 ,7 8 ,4 0 ,7 18 1 ,4 9 ,6 0 ,7 4 5 ,1 0 ,9
TOTAL 1 .2 6 4 ,2 100 1 .2 0 2 ,5 0 100 1 .2 5 9 ,7 100 1 .3 3 5 ,3 100 5 .0 6 1 ,8 100

Source: calculs de l’INEA à partir des données MIPAF.

129
régionale, le pourcentage le plus Dépenses du FEOGA- Orientation au 31 décembre 2003 par région
élevé de la dépense a été alloué à la (mio. euros)
Calabre, où des interventions ont été
effectuées pour près de 83% du Quotas du Dépenses effectuées au
financement total. Cette dépense est Programmé 2000-06 FEOGA à verser 31 décembre 2003
déterminée par le montant élevé de le 31.12.03
Coût Total FEOGA-O Coût Total FEOGA-O
ressources utilisées au cours de 2000,
destinées surtout au payement d’en- Basilicate 3 0 2 ,3 5 1 7 1 ,1 0 3 3 ,1 6 6 8 ,1 9 3 4 ,5 9
gagements passés relatifs au Règle- Calabre 8 2 0 ,5 3 4 1 0 ,2 7 7 9 ,5 1 1 9 7 ,2 3 8 5 ,5 6
Campanie 9 3 6 ,9 9 6 5 0 ,2 4 1 2 6 ,0 2 2 1 3 ,1 1 1 4 8 ,5 9
ment (CE) 2078/92.
Molise 8 8 ,2 8 3 7 ,8 6 6 ,4 0 2 4 ,9 2 7 ,4 1
En général, les Régions de l’Objectif
Pouilles 7 1 2 ,5 8 5 2 3 ,1 0 8 2 ,9 6 1 1 1 ,8 4 8 4 ,4 9
1 présentent des pourcentages d’a- Sardaigne 8 1 2 ,1 6 4 0 6 ,0 8 7 8 ,6 6 1 7 2 ,6 0 8 0 ,0 0
vancement supérieurs, étant donné Sicile 1 .3 8 4 ,3 6 7 8 3 ,9 8 1 5 2 ,5 4 2 6 2 ,6 7 1 5 6 ,5 9
que leur PDR ne comprend que les TOTAL 5 .0 5 7 ,2 5 2 .9 8 2 ,6 3 5 5 9 ,2 5 1 .0 5 0 ,5 6 5 9 7 ,2 4
anciennes mesures d’accompagne-
ment et les indemnités compen- Source: calculs de l’INEA à partir des données MIPAF.
satoires et grâce à la dépense élevée
de départ, due aux montants encore le quota le plus élevé, ayant déjà ver- 53% des ressources affectées. On sig-
à disposition et aux engagements pris sé 62% du total affecté. Analysant la nale la baisse nette entre 2000 et
au cours de la dernière programma- distribution de la dépense par caté- 2003, causée par le manque de ce
tion. La tendance annuelle de gorie d'intervention, on relève que type d’engagements.
dépense pour ces régions est donc en
les mesures d’accompagnement La dépense moins élevée de cette
principe à la baisse.
Une évolution différente concerne provenant du régime précédent typologie est balancée par la hausse
par contre les régions non comprises absorbent une part importante ; la des interventions relatives à la péri-
dans l’Objectif 1, parmi lesquelles la dépense publique qui concerne ces ode actuelle de programmation ; une
Ligurie et l'Ombrie qui ont dépensé mesures représente, en effet, près de augmentation considérable de la

130
dépense a été enregistrée en 2003 Dépenses du FEOGA- Orientation par catégories de mesure (mio, euros),
pour la catégorie des investisse- 2000- 2003
ments, comprenant les mesures "
investissements dans les exploita-
tions agricoles " et " transformation
et commercialisation des produits
agricoles ", et pour celle des inter-
ventions d’accompagnement com-
prises dans le nouveau régime.
En 2003, des ressources plus impor-
tantes en termes absolus ainsi qu’en
pourcentage ont été affectées aussi
pour les interventions prévues par
l’article 33, à savoir des mesures qui
représentent la partie la plus innova-
trice de la nouvelle programmation.
Très contenus demeurent, enfin, les
versements concernant les autres
mesures forestières et la formation.
Pour les régions comprises dans
l’Objectif 1, le 31 décembre 2003
était, encore une fois, la date régions comprises dans l’Objectif 1 affecté). Pour éviter le désengage-
d’échéance de la mise en oeuvre du devaient verser, avant la fin de 2003, ment d'une partie des ressources, les
mécanisme de désengagement les dépenses programmées pour les régions italiennes devaient verser des
automatique. années 2000 et 2001, nettes de l’a- dépenses pour un montant FEOGA
Pour ne pas être affectées par ce compte octroyé par l’UE aux de 560 millions d'euros; chaque
mécanisme, les Administrations des Autorités de Gestion (7% du total région a réussi à atteindre son quota

131
évitant ainsi de perdre des ressources. turales mentionnées dans les celles de type environnemental com-
L'analyse par typologie de dépense mesures de l’article 33 représentent prises dans les mesures de l’ancien
des POR est nettement différente de la partie de la dépense la plus signi- article 33. Très limitées sont enfin
celle des PDR. ficative (30%). les interventions pour la formation,
A côté des Investissements (près Une donnée supérieure à 15% est la diversification des activités et
d’un quart de la dépense 2000- atteinte aussi par les interventions pour les services à la population
2003), les interventions infrastruc- pour l’Installation des jeunes et par dans les zones rurales.
POLITIQUES NATIONALES ET REGIONALES
Lois Nationales
Principales orientations et quant le principe de subsidiarité ment de l’économie et de correction
stratégies pour le secteur horizontale, la concertation sociale des comptes publics - Loi du 24
Le Document de programmation éco- et économique, l’intégration des novembre 2003, n° 326 “Dispositions
nomique et financière 2004-2007 a différents niveaux de gouvernance. urgentes pour favoriser le développe-
identifié les priorités nécessaires pour Comme indiqué par le DPEF, la ment et pour la correction du cours
la coordination de réformes, le déve- manœuvre de finance publique pour des comptes publics”.
loppement, la compétitivité et les res- 2004 a été structurée associant à
sources financières. Les lignes direc- l’instrument ordinaire de la Loi Allégements fiscaux
trices suivies pour remettre l’agricul- Financière - Loi du 24 décembre
2003, n° 350 “Dispositions pour la Accises
ture au centre du développement éco-
formation du budget annuel et plu- La loi n° 326/03 réduit le taux pour
nomique et social italien continuent à
riannuel de l’Etat” - une disposition les véhicules à moteur (art. 16) pour
être les suivantes:
d’urgence en matière de développe- l’année 2003; elle confirme, pour
• accroître la compétitivité des
exploitations agricoles et agroali-
mentaires dans le cadre d’une Loi financière 2004: financements en faveur du secteur agricole
progressive intégration dans les et comparaison avec l’année 2003 (milliers d’euros)
rapports de filière;
• valoriser les éléments traditionnels Financements 2002 2003
et la spécificité de l’agriculture; Fonds spécial de partie courante 58 41.087
• promouvoir les valeurs multifonc- Fonds spécial de compte capital 7.388 1.500
tionnelles: qualité des produits, Financements autorisés relativement aux dispositions de la loi 240.578 305.801
protection du territoire et des Refinancement de normes renseignant sur des interventions de soutien de l’économie 200.000 302.000
ressources environnementales et du Lois pluriannuelles de dépense (nette des montants déjà mentionnés à la ligne précédente) 569.386 541.443
paysage; sauvegarde de la sécurité Financements additionnels par rapport aux tableaux de la financière 58.041 -
alimentaire des consommateurs;
• réformer l’administration, appli- TOTAL 875.451 889.831

134
2004, les facilités prévues en matière Rémission en matière immobilière réduction de 3,10% à 1.9% du taux
d’accises pour les réseaux de chauffa- La loi n° 326/03 (art. 32) prévoit la 2003 pour les personnes qui tra-
ge à distance alimentés avec biomasse possibilité de régulariser les abus de vaillent dans le secteur agricole, les
ou énergie géothermique et d’autres construction commis jusqu’au 31 coopératives de petite pêche et leurs
produits (art.17); elle met en place, mars 2003, y compris les construc- consortiums. A partir du 1er janvier
du 2 octobre 2003 au 31 décembre tions rurales réalisées en l’absence 2004 ce taux passera à 3,75%.
2004, un taux d’accise réduit pour les d’un titre abusif de construction ou TVA
consommations de gazole pour chauf- sans le respecter. La Loi Financière 2004 (art. 2 alinéa 2)
fage individuel ou pour d’autres utili- Concordats et régularisations proroge, pour 2004, le régime spécial
sations. La loi n° 326/03 (art. 33) introduit de pour les producteurs réalisant un
La Financière 2004 (art. 2, alinéa 4) manière expérimentale, pour la pério- chiffre d’affaires supérieur à
exempte de l’accise, en 2004, le gazo- de 2003-2004, le concordat préventif 20.658,28 euros et pour les exploita-
le utilisé pour les cultures souter- et proroge (art. 34) au 16 mars 2004 tions qui exercent plusieurs activités
raines. plusieurs accomplissements et obliga- simultanément. L’application du régi-
Cession de terrains tions fiscales ainsi que la définition me ordinaire est donc renvoyée au 1er
La loi du 24 novembre 2003 n° 326 des droits d’enregistrement, hypothé- janvier 2005.
(art. 28) prévoit la possibilité de titri- caires, cadastraux, successions et Elle institue (art. 2, alinéa 7) pour les
ser les terrains possédés par l’Etat. Le donations, INVIM. (impôt sur la activités concernant la production de
prix de vente des terrains pour les hausse de la valeur des biens immobi- biens et la fourniture de services (art.
agriculteurs est ainsi réduit de 30% liers) La loi du 27 février 2004, n° 47, 2135 du c.c.) un régime facilité pour
par rapport à celui de marché des proroge au 16 avril 2004 les termes l’application de la TVA basé sur la
mêmes biens immobiliers libres; en pour bénéficier des régularisations déduction forfaitaire, réalisée rédui-
outre, les locataires, cultivateurs prévues par la Loi Financière 2003. sant de 50% l’impôt sur les opérations
directs et exploitants agricoles surtout IRAP (Impôt Régional sur les Activi- imposables. Elle réduit (art. 2, alinéa
ont un droit d’option dans l’achat du tés Productives) La Loi Financière 40) à 10% le taux TVA pour la four-
terrain avec contrat de bail à ferme. 2004 (art. 2 alinéa 1) prévoit une niture d’énergie aux exploitations

135
agricoles. l’épargne hydrique et énergétique " chitecture rurale " est institué avec
Prorogations pour augmenter l’efficacité de l’em- une dotation de 8 millions d’euros par
La loi n° 326/03 (art. 24) proroge du ploi de l’eau aussi au niveau des an, du 2003 eu 2005. La Loi Finan-
1er octobre au 31 décembre 2003 exploitations et pour réduire les coûts cière 2004 (art.2, alinéa 12,c) proro-
l’application du taux TVA de 10% de l’énergie électrique. La loi du 31 ge la déduction IRPEF de 36%, sur
pour les interventions de restructura- octobre 2003 n°306" Dispositions les dépenses engagées en 2004, pour
tion des bâtiments. La Loi Financière pour la mise en oeuvre des obligations les interventions d’entretien et de sau-
(art. 2 alinéa 3) proroge au 31 de l’Italie dérivées de son appartenan- vegarde des bois. La Loi Financière
décembre 2004 les allégements fis- ce aux Communautés européennes" 2004 (art. 4, alinéas 31-37) prévoit
caux pour former et arrondir la pro- (Loi communautaire 2003) attribue l’institution du Programme national
priété rurale. au gouvernement la tâche d’adapter des interventions pour le secteur
La loi n° 47/04 proroge (art 6-bis) du les règlements nationaux aux disposi- hydrique, avec une limitation d’enga-
1er juillet 2003 au 30 septembre tions communautaires en matière de gement de 50 millions d’euros par an
2004 le taux réduit de l’impôt substi- protection contre la pollution acous- pour 2005 et 2006. Le Programme
tutif, correspondant à 4% de la valeur tique (directive 2002/49/CE). La loi des interventions est structuré par le
taxable, pour le transfert des terrains du 24 décembre 2003, n. 378" Dispo- Ministère des politiques agricoles et
à orientation agricole. L’art. 23-bis sitions pour la sauvegarde et la valori- forestières de concert avec le Ministè-
proroge au 2004 et 2005 les facilités sation de l’architecture rurale" régle- re des infrastructures et le Ministère
prévues pour les interventions de mente la définition des différents de l’économie et des finances.
récupération et de restructuration des types d’architecture rurale. Les La loi du 6 février 2004, n° 36” Nou-
bâtiments. régions identifient les installations veau règlement du Corps forestier de
d’architecture rurale situées dans leur l’Etat " établit que le Corps forestier
territoire et mettent en place des pro- est une force de police de l’Etat, spé-
Environnement et territoire grammes spécifiques visant à leur cialisée dans la défense du patrimoine
La loi du 24 septembre 2003, n° 268, aménagement, requalification et valo- agroforestier national et dans la sau-
de conversion du D.L du 24 juillet risation. Le " Fonds national pour la vegarde de l’environnement, du pay-
2003, n° 192, institue le " Fonds pour sauvegarde et la valorisation de l’ar- sage et de l’écosystème; il contribue à
136
l’exécution des services d’ordre et de rhale, tremblante, ESB, influence des dérogation 87.3.c).
sécurité publique, ainsi qu’au contrô- oiseaux, écorce liégeuse, crise dans le La Loi Financière 2004 (art.4, alinéa
le du territoire et notamment des secteur des agrumes, sharka) prévoit 18) prévoit que les révocations des
zones de montagne et rurales. la répartition, pour 2004, de 25 mil- financements pour des initiatives de
lions d’euros. programmation négociée (contrats de
Catastrophes naturelles et L’arrêté du 2 avril 2004 des ministres programmes) et celles relatives au
situations sanitaires d’urgence de la Santé et des Politiques agricoles crédit d’impôt agricole soient versées
La Loi Financière 2004 (art.4, ali- prévoit que les éleveurs puissent être à nouveau dans le budget du Ministè-
néas 20-23) prévoit que les exploita- dédommagés pour les animaux abattus re des politiques agricoles et fores-
tions agricoles affectées par des évè- dans les foyers de " fièvre catarrhale " tières pour être affectées aussi aux
nements exceptionnels, y compris les identifiés, ainsi que pour les dommages contrats de filière.
catastrophes naturelles et les situa- indirects causés par des vaccinations et La Loi Financière 2004 (art.4, alinéa
tions d’urgence de type sanitaire, pour les avortements ou les cas de 42) prévoit que les ressources finan-
puissent suspendre, jusqu’à une mortalité éventuels provoqués par la cières de Sviluppo Italia, destinées
période de douze mois, le payement prophylaxie immunisante. aux interventions dans le secteur
des cotisations de sécurité sociale. Elle agroalimentaire et à aider les jeunes
prévoit, en outre, le payement éche- Filière agroalimentaire dans la création d’exploitations agri-
lonné des impôts (sans aucune sanc- Le décret du Ministère des politiques coles, soient transférées à l’ISMEA,
tion) jusqu’à vingt versements trimes- agricoles et forestières du 1er août qui remplace ainsi Sviluppo Italia
triels constants, avec un taux de ren- 2003, de mise en œuvre de la Loi dans ses fonctions et dans les rapports
voi équivalent au taux d’intérêt légal Financière 2003, établit les critères, juridiques et financiers relatifs.
en vigueur au moment de l’échelonne- modalités et procédures à suivre pour La Loi Financière 2004 (art.4, alinéa
ment.La Loi Financière 2004 (art. 4, l’application des contrats de filière. 61) institue, auprès du Ministère des
alinéa 250), pour le soutien aux Les facilités concernent les territoires activités productives, un fonds (20
exploitations agricoles affectées par des zones sous-exploitées (zones de millions d’euros pour 2004, 30 mil-
certaines catastrophes (fièvre catar- l’objectif 1, objectif 2 et zones par lions pour 2005 et 20 millions à par-

137
tir de 2006) pour la mise en place gations en matière d’emploi et de auxquels accorder des facilités ne doit
d’actions de soutien à une campagne marché du travail, aux termes de la pas être inférieur à 25 millions d’eu-
promotionnelle extraordinaire en loi du 14 février 2003, n° 30", établit ros; en outre, les propositions les plus
faveur du made in Italy. un nouveau système aussi pour le sec- innovatrices en termes de processus
L’alinéa 62 établit que le MIPAF soit teur agricole. ou de produit seront considérées com-
le responsable du monitorage de la Les instruments contractuels habi- me prioritaires. La Loi Financère
marque "Naturalmenteitaliano", des- tuels (rapport de travail salarié à 2004 (art.4, alinéa 19) prévoit que,
tinée aux productions agroalimen- temps indéterminé ou déterminé), en cas de révocation des contrats de
taires italiennes de qualité. sont maintenant intégrés par de nou- programme, les ressources soient ver-
Le décret législatif du 29 mars 2004, n° veaux types de contrats de travail sées à nouveau dans le budget du
99" Dispositions en matière de sujets et (administration de travail, prestations MIPAF pour financer aussi les
activités, intégrité de l’exploitation et occasionnelles, etc.). contrats de filière.
simplification administrative en agri-
culture" prévoit que les administrations Programmation négociée Secteurs
de l’Etat, régionales et locales, par des La délibération CIPE du 25 juillet Productions alimentaires
conventions spécifiques, puissent 2003, n° 26, dispose la régionalisa- La loi du 27 mars 2004, n° 77, ren-
remettre à la société par actions " Buo- tion des pactes territoriaux et la coor- seignant sur des dispositions urgentes
nitalia " l’exercice d’activités de fourni- dination entre Gouvernement et relatives aux secteurs de l’agriculture
ture de services aux exploitations Régions pour les contrats de program- et de la pêche, autorise l’AGEA (agen-
agroalimentaires pour favoriser l’inter- me. Le DM du 19 novembre 2003" ce d’attribution des fonds agricoles) à
nationalisation des produits italiens et Conditions requises et critères de rendre aux producteurs de lait les
des marques d’origine. priorité pour l’accès à la négociation montants auxquels ils ont droit, suite
programmée " identifie les conditions aux vérifications régionales et relati-
Emploi requises des sujets promoteurs et des vement au volume d’exploitation sup-
Le décret législatif du 10 septembre programmes d’investissement. Le plémentaire versé de 1995 à 1996 et
2003, n° 276" Mise en place des délé- montant des investissements fixes de 2002 à 2003. Le décret MIPAF du

138
26 février 2004 établit les modalités commercialisation du miel au cours Agriculture dans les zones
pour la mise en oeuvre du programme de la campagne 2003-04. La Loi montagneuses
d’abandon de la production de lait de Financière 2004 (art. 4, alinéas 29- La Loi Financière 2004 (art. 2, alinéa
vache afin de favoriser la restructura- 30) repropose pour 2004 le plan 12, d) prévoit pour 2004 des réduc-
tion de la production laitière et de la triennal de la pêche et de l’aquicultu- tions d’accise sur les consommations
faire rentrer dans les limites des quo- re. de gazole et GPL employés dans les
tas nationaux garantis. Une indemni- Productions non alimentaires zones montagneuses et dans d’autres
sation différenciée est prévue en fonc- La loi du 31 octobre 2003, n° 306 territoires spécifiques. La Loi Finan-
tion de l’emplacement de l’exploita- dispose la mise en œuvre de la directi- cière (art. 4, alinéas 38-41) réglemen-
tion dans les zones homogènes, de ve 2003/30/CE 2003 sur la promo- te l’attribution aux " provinces des
montagne, défavorisées ou de plaine. tion de l’emploi de biocarburants ou zones montagneuses " (composées au
Le décret MIPAF du 26 février 2004 d’autres carburants renouvelables moins à 95% par des communes classi-
établit les modalités de mise en oeuvre dans les transports. Le décret législa- fiés comme montagneux) de fonctions
du régime d’aides pour la reconver- tif du 29 décembre 2003, n° 387 en matière de gestion du domaine
sion des exploitations zootechniques à pourvoit des dispositions spécifiques hydrique, y compris toutes les fonctions
lait qui participent au programme en matière de valorisation énergétique administratives relatives aux dériva-
d’abandon. La reconversion des des biomasses et des gaz résiduels. Le tions de l’eau publique, à la recherche,
exploitations pourra bénéficier d’une décret n° 96/04 du Ministère de l’éco- extraction et emploi des eaux souter-
dotation financière de 10 millions nomie et des finances met en oeuvre le raines, à la sauvegarde du système
d’euros, à répartir entre les régions en Projet bio-éthanol en Italie, permet- hydrique souterrain, ainsi qu’à la défi-
fonction de la productivité moyenne tant d’utiliser 45,5 millions d’euros nition des critères de concession et à
régionale par tête de bétail. Le DM du pour la défiscalisation partielle du l’encaissement des revenus relatifs. Le
22 décembre 2003, n° 23, prévoit un bio-éthanol dans le cadre d’un projet décret MIPAF du 30 décembre 2003
cofinancement national d’environ 2,3 expérimentale de trois ans pour l’em- prévoit que les produits enregistrés au
millions d’euros pour le programme ploi de biomasses et de produits déri- sein de l’UE aux termes du règlement
d’amélioration de la production et de vés de l’agriculture. (CEE) n° 2081/92 sur la protection des

139
indications géographiques et des appel- Crédit d’impôt pour les nouveaux jus de fruits et de légumes, la produc-
lations d’origine des produits agricoles, investissements tion d’huile d’olive et de graines oléa-
puissent être inscrits au tableau des Le décret du Ministère des politiques gineuses, d’huile de graines de maïs,
produits de montagne, institué par la agricoles et forestières du 29 le traitement hygiénique du lait et
Loi Financière 2003. décembre 2003 fixe à 105 millions production des dérivés du lait, la
d’euros jusqu’au 30 juin 2004 le transformation du grain, la produc-
Instruments fiscaux, financiers et montant de ressources destinées aux tion de vins, vinaigre, cidre et d’autres
d’assurance investissements effectués dans les boissons fermentées. La Loi Financiè-
Réorganisation des encouragements zones défavorisées (60% du finance- re 2004 (art. 2, alinéa 6b) a prévu la
La loi du 29 juillet 2003, n° 229 (loi ment total). A partir du 1er juillet mise en place d’un coefficient de ren-
de simplification 2001) renseigne sur 2004, les affectations non utilisées tabilité de 15% sur le montant des
les interventions en matière de qualité sont disponibles pour les investisse- rétributions aux fins de la TVA obte-
de la régulation, réorganisation des ments réalisés sur le territoire italien nues avec les " autres activités liées ",
normes et codification. A signaler entier. différentes de celles énumérées dans
l’art. 5 de la loi, qui concerne la réor- Activités liées et services le décret susmentionné. L’application
ganisation en matière d’encourage- La Loi Financière 2004 (art.2, alinéa forfaitaire de la détermination du
ments aux activités productives. La 6, a) a modifié le texte unique des revenu est étendue aux activités
loi du 24 septembre 2003, n° 268 impôts sur les revenus, introduisant directes à la fourniture de services,
réglemente la " renégociation " des un principe important pour la taxa- appliquant au montant des rétribu-
prêts agricoles, offrant aux exploi- tion du revenu des activités liées, au tions aux fins de la TVA un coefficient
tants agricoles la possibilité d’accéder moyen de tarifs d’estimation. Le de rentabilité de 25%.
aux prêts à des conditions meilleures décret du 19 mars 2004 a identifié les Taxation des coopératives
que celles des autres secteurs produc- activités liées suivantes: la production La Loi Financière 2004 (art.2, alinéa
tifs, y compris celui des prêts au loge- de viandes et de produits de l’abatta- 8) modifie la taxation sur les revenus
ment. ge, la transformation et conservation des coopératives agricoles et de la
des pommes de terre, la production de petite pêche.

140
Les activités dont le revenu est la loi 185/92. Ils comprennent: définit la nouvelle figure d’Exploitant
exempt d’impôts sont étendues à • augmentation des cotisations agricole professionnel (EAP), qui
d’autres secteurs, comprenant ainsi, publiques sur les primes d’assuran- remplace celle d’Exploitant agricole à
au-delà de la manipulation, transfor- ce jusqu’à 80% du paramètre titre principal (EATP). L’EAP peut
mation et aliénation de produits agri- contributif seulement pour les bénéficier des allègements fiscaux, en
coles, zootechniques et animaux, contrats qui prévoient, en tant que matière d’imposition directe et des
attribuées par les associés, les activi- condition contractuelle, un "seuil crédits, établis pour les cultivateurs
tés destinées à la conservation et valo- d’indemnisation" de 30% (20% directs. La catégorie des “exploitants
risation de ces produits. pour les zones défavorisées, agricoles professionnels” comprend
Crédits et assurances de soutien indiquées dans les PDR); aussi les sociétés de personnes, coopé-
La loi n° 77/04 prévoit des mesures • fixation du paramètre contributif à ratives et de capitaux, y compris celles
en faveur des exploitants agricoles 50% pour les contrats d’assurance de type consortial.
ayant pourvu de produits les exploita- sans appliquer de "seuils" particuliers; Sociétés agricoles
tions agroalimentaires en difficulté. • obligation, pour les producteurs, Le décret législatif n° 99/04 (art. 2)
Les financements, de la durée maxi- d’assurer toutes les cultures de prévoit que l’indication de société
male de 60 mois, sont garantis par les l’exploitation au sein de la même agricole doive apparaître dans la rai-
crédits des producteurs en faveur des commune; son ou l’appellation sociale. Les socié-
exploitations admises à l’administra- • faculté des Régions, en cas de tés agricoles qui ont la qualification
tion extraordinaire (gestion de crises) dommages aux productions, de d’exploitant agricole professionnel
et, de façon subsidiaire, par le Fonds choisir les mesures d’aide à mettre (EAP) peuvent accéder aux mêmes
interbancaire de garantie. en place (subventions en compte allègements fiscaux et de crédit prévus
Le décret législatif du 29 mars 2004, capital, prêts bonifiés, facilités dans par les dispositions en vigueur pour les
n° 102" Interventions financières de le cadre de la sécurité sociale). cultivateurs directs. Pour les sociétés
soutien aux exploitations agricoles " dans lesquelles au moins 50% des
réglemente le Fonds de solidarité Développement de l’exploitation associés sont représentés par des culti-
nationale et introduit des instruments Exploitant agricole vateurs directs, on prévoit l’extension
financiers spécifiques qui remplacent Le décret législatif n° 99/04 (art.1) du droit de préemption et de rachat
141
des fonds indiqués par les dispositions Intégrité de l’exploitation Simplification
en vigueur. Le décret législatif n° 99/04 (art. 7- Le décret législatif n° 99/04 (art. 13-
Jeunes entrepreneurs 12) définit le " compendio unico " 16) réglemente le fascicule électro-
Le décret législatif n° 99/04 (art. 3) comme une étendue de terrain en nique de l’exploitation et la carte de
introduit un crédit d’impôt de 5.000 mesure d’atteindre des niveaux mini- l’agriculteur, d’après les indications
euros annuels pour 5 ans pour les mums de rentabilité, prévoyant des du règ. (CE) 1782/03 et dicte, en
jeunes exploitants – organisés aussi exemptions et facilités sur les impôts outre, des normes pour simplifier les
dans des formes sociétaires – qui et d’autres charges pour sa constitu- obligations comptables et administra-
accèdent à la prime de première ins- tion et son entretien. Des dégrève- tives et rendre plus certaine la défini-
tallation prévue par le règlement (CE) ments fiscaux sont prévus pour les tion des différends sur les aides
1257/99 sur le développement rural. exploitations agricoles et pour le publiques en agriculture.
remembrement de domaines ruraux, Biotechnologies
Organisations de producteurs accompagnés par des encouragements
Le décret législatif n° 99/04 (art. 6) La Loi Financière 2004 (art. 4, ali-
pour le remembrement des exploita- néas 46-48) institue l’Institut de la
précise les objectifs des organisations tions et pour la valorisation du patri-
de producteurs et le contenu nécessai- recherche et des applications biotech-
moine des habitations rurales. nologiques pour la sécurité et la valo-
re de leurs statuts, prévoyant l’institu-
tion, auprès du MIPAF, du Tableau risation des produits typiques et de
national des organisations de produc- qualité, dont le siège est à Foggia.
teurs.

142
Dépenses Régionales
Au cours des dernières années, la Par le transfert des fonctions, l’acti- La Cour des Comptes continue, par
déconcentration de pouvoirs et com- vité administrative de l’Etat a toute- contre, son monitorage en matière de
pétences réalisée par les lois Bassani- fois évolué vers une activité qui tend Contrôle de gestion, renforcé par la
ni a modifié les rapports entre à la coordination et au raccordement loi “La Loggia” (loi 131/2003) qui
Régions, Etat et Collectivités locales; des niveaux territoriaux.: l’Etat est lui attribue la tâche de vérifier que
l’introduction du principe de subsi- donc devenu un repère dans la sauve- les Municipalités, Provinces, Villes et
diarité assigne, en outre, d’une garde des intérêts nationaux et un Régions respectent les équilibres de
manière générale, les compétences au garant de l’égalité des droits pour budget fixés par le Pacte de stabilité
gouvernement territorial le plus tous les citoyens. intérieur, ainsi que les obligations qui
proche des citoyens. Les fonctions de programmation, dérivent de l’appartenance à l’UE.
En ce qui concerne les données de la orientation et coordination et, La loi n° 131/03 “Dispositions pour
dépense versée par les Régions, dans notamment, celles qui demandent l’ajustement de l’organisation de la
le cadre du financement global du l’exercice unitaire au niveau régional République aux termes de la loi
secteur, on remarque toutefois que, relèvent de la Région. constitutionnelle du 18 octobre
en réalité, ce processus ne s’est pas L’égalité institutionnelle entre 2001, n° 3” représente un tournant
encore conclu. “Municipalités, Provinces, Villes, dans le processus d’application de la
Six ans après la promulgation du Régions et Etat” (nouvelle formula- réforme constitutionnelle, étant don-
décret législatif n° 403/98 dans cer- tion de l’article 114 de la Constitu- né qu’elle aborde tous les nœuds de
taines Régions le processus de décen- tion) a causé l’annulation des la loi constitutionnelle renvoyant sa
tralisation n’est pas encore assez contrôles effectués par l’organisme réalisation à des lois spécifiques de
répandu aux différents niveaux des supérieur dans la hiérarchie comme, l’Etat ou de la Région. Les fonctions
administrations locales et, au niveau par exemple, celui effectué sur les administratives déjà assignées par la
des provinces, il a été quelquefois Régions ordinaires par la Commis- réforme “Bassanini” sont en outre
réalisé seulement sur le papier. sion Gouvernementale de Contrôle. exclues de toute attribution.

143
Moyenne triennale de la dépense versée par les Régions pour le secteur agricole 1999-2001 (milliers d’euros)

Piémont
Val d’Aoste
Lombardie
Trentin-Haut-Adige
Vénétie
Frioul Vénétie Julienne
Ligurie
Emilie Romagne
Toscane
Ombrie
Marches
Latium
Abruzzes
Molise
Campanie
Pouilles
Basilicate
Calabre
Sicile
Sardaigne

0 100 200 300 400 500 600

Fonds UE Fonds d'Etat Fonds régionaux

144
Aides d’Etat
Avant le 30 juin de chaque année, un Distribution % du total des payements, 2002
rapport renseignant sur tous les
régimes d’aide qui existent dans le
secteur agricole doit être envoyé à la
Commission Européenne.
Les Régions, responsables de la mise
en place de la politique relative aux
aides d’Etat, doivent donc rédiger des
rapports pour chaque régime d’aides
de leur ressort.
En 2002 d’importants résultats ont
été atteints en matière d’aides d’Etat
dans le secteur agricole, et cela grâce
notamment à une intense activité de
négociation, dialogue et collaboration
avec la Commission européenne.
Le rapport montre, en effet, que 94
régimes ont été mis en œuvre au cours
de l’année de référence. Il s’agit de
Source: calculs de l’INEA à partir du Rapport annuel sur les aides d’Etat.
régimes de durée pluriannuelle, qui
ont donc été complètement mis en
place en 2002, ainsi que de régimes fique, visant aux objectifs communs d’aides d’Etat s’élèvent à peu plus de
annuels dont la validité s’est achevée de la PAC ou à d’autres partagés par 174 millions d’euros, contre 249 mil-
le 31 décembre. la PAC, sans donner en tous cas lieu à lions d’euros d’engagements, avec une
En outre, du point de vue qualitatif, une duplication des interventions. capacité de dépense de 70%. Au
les aides d’Etat n’ont pas été utilisées Du point de vue financier, les paye- niveau régional, l’indicateur financier
d’une manière générale mais spéci- ments effectués en 2002 sous forme atteint des niveaux plus élevés en

145
Vénétie (100%) et en Lombardie Capacité de dépense pour les aides d’Etat au niveau régional, 2002
(86%), suivies par la Sicile, l’Emilie
Romagne et la Sardaigne, où la capa- Piémont 45%
cité de dépense s’élève aux alentours
Val d’Aoste 63%
de 80%.
Les données sur les payements mon- Lombardie 86%
trent que, au total, la Région qui enre- Vénétie 100%
gistre la plus haute concentration de Frioul Vénétie Julienne 72%
ressources est la Sardaigne (31%),
suivie par le Piémont (16%), la Sicile Emilie Romagne 78%
(14%) et l’Emilie Romagne (12%). Ombrie 65%
Enfin, il faut souligner que ces don- Basilicate 74%
nées ne tiennent pas compte des aides Sicile 81%
additionnelles de l’Etat aux termes
des articles 51 et 52 du Règ. (CE) n° Sardaigne 78%
1257/99, d’après lesquels chaque TOTAL 70%
Région a la possibilité de renforcer de
manière sensible son Plan de Déve- Source: calculs de l’INEA à partir du Rapport annuel sur les aides d’Etat.
loppement Rural (PDR) ou Program-
me Opérationnel Régional (POR). Ces
aides, la plupart des fois, font partie
de rapports spécifiques en annexes
aux Plans mêmes, afin d’évaluer l’ef-
ficacité totale de ces instruments de
programmation économique.

146
APPENDICE
Glossaire
Affectations - Ce terme indique le mon- tention et de la réparation des machines totalement, dont l’énergie, la location,
tant de flux de crédit déterminés, dans et équipements agricoles, des frais de la rémunération du travail temporaire
un certain laps de temps, depuis l’octroi vétérinaire, des dépenses de transfor- et, de manière générale, tous les coûts
de nouveaux crédits. mation et de mise en bouteille, des qui varient en fonction de la production.
expérimentations et des analyses tech-
Consistance - Ce terme indique les pla- niques, des dépenses de publicité, des ETA - Entreprises de Travaux Agri-
cements du système bancaire, à savoir études de marché et des services de coles - Fourniture de matériel par des
le montant des financements qui doi- recherche, des dépenses associatives, entreprises et/ou des sociétés spéciali-
vent encore être encaissés par les des frais d’assurance, des dépenses ban- sées dans la réalisation d’activités pro-
banques à dette résiduelle des finance- caires et financières, et des dépenses en ductives agricoles (labours, semis,
ments qu’elles-mêmes ont octroyé à conseil juridique et comptable. récolte, etc.).
leurs clients. A tous ces postes, il convient d’ajouter
les réemplois, qui comprennent aussi MBS - Marge Brute Standard - Pour
Consommations intermédiaires agri- bien les produits réutilisés dans l’ex- chaque activité productive de l’exploi-
coles - Cet agrégat comprend les ploitation, que les ventes entre exploita- tation, cet indice est obtenu en faisant
dépenses courantes des exploitations tions agricoles. la différence entre la production com-
agricoles. Il a subi des innovations mercialisable et la somme de certains
importantes avec le SEC95. Il inclut les Coûts fixes - Charges supportées pour coûts spécifiques (semences, engrais,
semences, les engrais, les pesticides, les l’emploi de facteurs qui durent plusieurs pesticides, aliments pour animaux,
aliments pour animaux, l’énergie, l’eau années: amortissements, intérêts, loyers, fourrage, etc.). Les coûts de main
utilisée pour l’irrigation et différents rémunération des salariés permanents et d’œuvre et de machines ne sont pas pris
services. Les données du RICA ont per- de manière générale tous les coûts qui à en compte. On qualifie de “standard”
mis de calculer différentes composantes court terme ne varient pas en fonction les marges brutes qui sont calculées de
de façon plus complète. De nouveaux de la production. cette manière, car la production com-
éléments ont également été identifiés, mercialisable et les coûts sont calculés
en plus des consommations tradition- Coûts variables - Coûts supportés pour sur une moyenne de trois ans et font
nelles. Il s’agit notamment de la manu- l’emploi de facteurs qui se déprécient référence à la zone d’altitude de chaque
148
région. Les MBS sont exprimées en écus hectares cultivés ou le nombre de têtes prend pas en compte la valeur des biens
et sont actualisées par l’INEA, lors des élevées par la MBS correspondante. La et services intermédiaires.
enquêtes structurelles et des recense- combinaison obtenue est rapportée à
ments réalisés par l’ISTAT. La somme une classification typologique. Cette Production au prix de base - Dans le
des MBS résultant des différentes acti- dernière permet d’individualiser les secteur agricole, depuis l’introduction
vités productives d’une exploitation, OTEX en fonction des critères établis à du SEC95, on a recours à l’Unité d’Ac-
équivaut à la dimension économique de l’échelle européenne, critères valables tivité Economique Locale (UAEL) pour
l’exploitation et est exprimée en UDE. pour l’ensemble des statistiques offi- décrire le processus de production, les
cielles. Une exploitation est dite spécia- revenus qui en découlent et les relations
Modes d’exploitation lisée quand la MBS d’une activité ou de d’ordre technico-économique entre les
• faire-valoir direct; plusieurs activités productives simi- unités de production. On a ainsi dépas-
• exploitation de type sociétaire; laires dépasse les deux tiers de la MBS sé le concept de “exploitation agricole
• métayage. totale de l’exploitation. La typologie nationale” qui permettait auparavant
communautaire des exploitations agri- de prendre en compte l’ensemble des
Modes de faire-valoir de la SAU - coles a été instituée par la Décision UAEL agricoles, classées en fonction de
Rapport entre l’exploitation et le capital 85/377 de la Commission Européenne leur activité principale. Ces dernières
foncier (propriété ou location). modifiée en dernier lieu par la Décision constituent la “branche de l’activité
du 16 mai 2003. économique agricole” vers laquelle
OTEX - Orientation Technico-écono- conflue le résultat des activités secon-
mique des EXploitations - Les exploi- PIB - Produit Intérieur Brut - C’est le daires, en plus du résultat de l’activité
tations agricoles sont classées par résultat final de l’action des unités pro- agricole proprement dite. Pour les acti-
OTEX en fonction de l’importance éco- ductives qui opèrent dans le territoire vités secondaires, il s’agit par exemple
nomique des différentes activités pro- économique d’un pays donné. Le PIB de la transformation des produits agri-
ductives qu’elles comportent et en fonc- comprend la valeur totale des biens et coles par l’exploitation et/ou de certains
tion de leur combinaison. Pour cela, on services produits au sein d’un territoire services et autres fonctions productives
utilise les MBS de la zone dans laquelle donné, au cours d’une période donnée (sylviculture, etc.).Le concept de “pro-
l’exploitation se situe. On multiplie les (en général une année solaire). Il ne duction” est lié à celui d’UAEL. Dans la
149
méthodologie du SEC95, ce premier tion et mesure donc la somme effective- sionnelle), ainsi que les subventions
concept comprend non seulement les pro- ment perçue par le producteur. Les publiques perçues par l’exploitation
duits à lancer sur le marché, à un prix autres aides qui ont pour but d’appor- pour des catastrophes naturelles, pour
économiquement juste (production desti- ter un soutien plus général (ex: mesures le soutien des charges, pour des terrains
née à la vente), mais également des pro- d’accompagnement, gel des terres, pris en location, pour des subventions
duits qui sont réutilisés par les produc- aides nationales et régionales) sont TVA actives.
teurs respectifs en tant que consomma- cependant exclues du calcul.
tions finales ou qu’investissements (pro- Revenu net - C’est la rémunération de
duction pour un usage final personnel). PBC - Production Brute Commercia- tous les facteurs qui appartiennent à
Ce nouveau système dépasse donc l’an- lisable - C’est la valeur des produits l’exploitant agricole: terre, travail et
cien concept de “production brute com- que l’exploitation peut vendre, affecter capital.
mercialisable”, puisqu’il prend en à l’autoconsommation, à la rémunéra-
compte les réemplois, en plus de la pro- tion des salariés et aux immobilisations. SN – Solde Normalisé - Exprimé en
duction vendue sur le marché, conser- Elle prend en compte aussi les varia- pourcentage, il est obtenu en faisant le
vée sous forme de stock ou encore auto- tions des stocks de produit au magasin rapport entre le solde simple (exporta-
consommée. La part de production uti- et, pour les élevages, les hausses de tions – importations) et le volume de
lisée en tant que consommations inter- valeurs enregistrées dans l’exercice pour commerce (exportations + importa-
médiaires par l’agent même qui a les têtes destinées à l’engrais et pour tions). Il varie entre –100 (absence
contribué à sa production constitue les celles d’élevage qui passent de catégo- d’exportations) et +100 (absence d’im-
réemplois. D’importantes innovations rie. La production commercialisable portations) et permet de comparer la
ont également été réalisées dans le sys- comprend aussi les survenances actives performance commerciale d’agrégats de
tème des prix et la valorisation de la (dérivées de crédits, portefeuille, dettes) différents produits et de produits de
production. D’après le nouveau SEC, et les autres recettes d’exploitation, par- valeur absolue différente.
toutes les productions destinées à la mi lesquelles celles dérivées d’activités
vente ou à d’autres utilisations doivent agrotouristiques liées à l’exploitation, Subventions à la production - Primes
être évaluées au prix de base. Ce der- des baux actifs et de la location de et compléments versés au secteur agri-
nier inclut les subventions à la produc- machines pour l’exploitation (si occa- cole par les organismes publics.
150
SAU - Surface Agricole Utile - Elle est pour les années précédentes la MBS réalisée par chaque secteur de produc-
composée de l’ensemble des cultures 1996 équivalait à 912 euros. tion, et la valeur des biens et services
arables, prairies permanentes et pâtu- intermédiaires utilisés pendant la pério-
rages, cultures ligneuses, potagers UTA - Unité de Travail Annuel - D’après de considérée. Elle correspond à la
domestiques et châtaigneraies à fruits. la définition de l’UE pour les enquêtes somme des revenus et des amortisse-
structurelles, l’UTA équivaut à la contri- ments de chaque secteur. Depuis l’in-
Superficie totale d’exploitation - Pour bution d’au moins 2200 heures par an troduction du SEC95, la VA et la pro-
les enquêtes structurelles sur les exploi- pour un membre de la famille et de 1800 duction ne sont plus évaluées en fonc-
tations agricoles, la totalité de la SAU, heures pour un salarié. tion du coût des facteurs, puisque le
les cultures sylvestres (bois et peuple- concept de prix de base a été introduit.
raies), la superficie agricole non utilisée UTH - Unité Travailleur Homme - Ce dernier prend en compte le montant
et la superficie rentrant dans le péri- C’est un indice de la comptabilité natio- des subventions, qui varient en fonction
mètre des terrains d’exploitation sont nale qui permet de mesurer le volume de la valeur des biens produits (à l’ex-
pris en compte. total de travail employé pour produire ception des aides compensatoires qui ne
Cette définition diffère donc de la au sein du pays. sont pas directement liées aux quantités
notion classique qui est adoptée pour Il s’agit de quantités homogènes, en ter- produites).
les statistiques agricoles. Cette dernière me de temps de travail. Le travail Les impôts spécifiques sur les produits
prend en effet également en compte les exprimé en UTH (ou “équivalents tra- sont exclus. Contrairement à la VA éva-
terrains abandonnés qui ne font pas vailleurs”) prend notamment en comp- luée en fonction du coût des facteurs, la
partie de l’exploitation agricole. te les travailleurs irréguliers, les tra- VA au prix de base inclut les autres
vailleurs non déclarés, les étrangers impôts sur la production et exclut les
UDE - Unité de Dimension Europ- non-résidents et les travailleurs ayant autres aides à la production. La VA au
éenne - C’est un multiple de l’écu de un second emploi. prix de base correspond à la produc-
référence avec lequel on mesure la MBS tion, nette des consommations intermé-
de l’exploitation. A partir de 2001 le VA - Valeur Ajoutée - Cet agrégat diaires.
RICA a adopté la MBS 1996 pour résulte de la différence entre la valeur
laquelle 1 UDE = environ 1.200 euros; de la production de biens et services

151
Adresses et Sites Utiles
Ministère des Politiques agricoles Emilie Romagne Molise
et forestières MIPAF Viale Silvani, 6 - Bologna Via Nazario Sauro, 1 - Campobasso
Via XX Settembre, 20 - Roma 051/284516 0874/4291
www.politicheagricole.it www.regione.emilia-romagna.it www.siar.molise.it
Frioul Vénétie Julienne Piémont
Via Caccia, 17 - Udine Corso Stati Uniti, 21 - Torino
DEPARTEMENTS REGIONAUX 0432/555111 011/4321680
DE L’AGRICULTURE www.regione.fvg.it www.regione.piemonte.it
Abruzzes Latium Pouilles
II Dipartimento Via Rosa Raimondi Garibaldi, 7 Lungomare N. Sauro, 45 - Bari
Via Catullo, 17 - Pescara - Roma 080/5405202
085/7672977 06/5168130 www.agripuglia.it
www.regione.abruzzo.it www.regione.lazio.it Sardaigne
Basilicate Ligurie Via Pessagno, 4 - Cagliari
Via Anzio, 44 - Potenza Via D’Annunzio, 113 - Genova 070/302977
0971/448710 010/5485722 www.regione.sardegna.it
www.regione.basilicata.it www.regione.liguria.it Sicile
Calabre Lombardie Viale Regione Siciliana, 2675
Via S. Nicola, 5 - Catanzaro Piazza IV Novembre, 5 - Milano ang. Via Leonardo da Vinci - Palermo
0961/744359 02/67652505 091/6966066
www.regione.calabria.it www.regione.lombardia.it www.regione.sicilia.it
Campanie Marches Toscane
Centro direzionale isola A/6 - Napoli Via Tiziano, 44 - Ancona Via di Novoli, 26 - Firenze
081/7533510 071/8063661 055/4383777
www.regione.campania.it www.agri.marche.it www.rete.toscana.it

152
Province Autonome de Trente ORGANISMES NATIONAUX DE Federalimentare
Località Melta, 112 - Trento RECHERCHE www.federalimentare.it/home.html
0461/495111 ANPA INEA
www.provincia.trento.it Agenzia Nazionale per la Istituto Nazionale di Economia
Province Autonome de Bolzano Protezione dell’Ambiente Agraria
Via Brennero, 6 - Bolzano Via Vitaliano Brancati, 48 - Roma Via Barberini, 36 - Roma
0471/992111 www.sinanet.anpa.it www.inea.it
www.provinz.bz.it APRE INFS
Ombrie Agenzia per la Promozione Istituto Nazionale per la
Centro direzionale Fontivegge della Ricerca Europea Fauna Selvatica
Perugia P.zza G. Marconi, 25 - Roma Via Cà Fornacetta, 9
075/5045130 www.apre.it Ozzano dell’Emilia - Bologna
www.regione.umbria.it CNR INN
Val d’Aoste Consiglio Nazionale delle Ricerche Istituto Nazionale della Nutrizione
Quart - loc. Amerique, 127/a - Aosta Piazzale Aldo Moro, 1 - Roma Via Ardeatina, 546 - Roma
0165/275411 www.cnr.it www.inn.ingrm.it
www.regione.vda.it ENEA IREPA
Vénétie Ente per le nuove tecnologie, Istituto ricerche economiche per la
Palazzo Balbi - Dorsoduro 3901 l’energia e l’ambiente pesca e l’acquacoltura
Mestre Strada Prov. Anguillarese, 301 www.irepa.org
041/2792832 Santa Maria di Galeria (RM)
ISMEA
www.regione.veneto.it www.enea.it
Istituto di Servizi per Mercato
ENSE Ente nazionale sementi elette Agricolo Alimentare
www.ense.it Via C. Celso, 6 - Roma
ENTE NAZIONALE RISI www.ismea.it
www.enterisi.it
153
ISTAT INSTITUS DE RECHERCHE Ist. Sper. per la Cerealicoltura
Istituto Nazionale di Statistica ET D’EXPERIMENTATION Via Cassia, 176 - Roma
Via Cesare Balbo, 16 - Roma AGRICOLE www.cerealicoltura.it
www.istat.it Istituto Agronomico Ist. Sper. per le Colture Foraggere
Istituto Guglielmo Tagliacarne per l’Oltremare Viale Piacenza, 29 - Lodi (MI)
Via Appia Pignatelli, 62 - Roma Via Cocchi, 4 - Firenze http://www.isnp.it/irsa/ISCF.htm
www.tagliacarne.it www.iao.florence.it Ist. Sper. per le Colture Industriali
Istituto Nazionale di Apicoltura Istituto Centrale per la Ricerca Via di Corticella, 133 - Bologna
Via di Saliceto, 80 - Bologna Scientifica e Tecnologica Applicata http://www.sipeaa.it/isci2/home2.htm
www.inapicoltura.org al Mare Ist. Sper. per la Elaiotecnica
ISAE Via di Casalotti, 300 - Roma Via Cesare Battisti, 198 - Pescara
Istiuto di studi e analisi economica www.icram.org www.inea.it/udi/Ricerca/Elaio
www.isae.it Ist. Sper. Agronomico Ist. Sper. per l’Enologia
Istituto Superiore di Sanità Via Celso Ulpiani, 5 - Bari Via Pietro Micca, 35 - Asti
Viale Regina Margherita, 299 - Roma www.inea.it/isa/isa.html http://www.isnp.it/irsa/ISEnol.htm
www.iss.it Ist. Sper. Lattiero Caseario Ist. Sper. per la Floricoltura
NOMISMA Via A. Lombardo, 11 - Lodi (MI) Corso degli Inglesi, 508
Strada Maggiore, 44 - Bologna www.ilclodi.it Sanremo (IM)
www.nomisma.it www.inea.it/istflo/istinfo.htm
Ist. Sper. per l’Agrumicoltura
UCEA Corso Savoia, 190 - Acireale (CT) Ist. Sper. per la Frutticoltura
Ufficio Centrale di Ecologia Agraria www.gte.it/piante Via Fioranello, 52 - Roma (Ciampino)
www.inea.it/isf/Institute/italy.html
Via del Caravita, 7/a - Roma Ist. Sper. per l’Assestamento
www.ucea.it Forestale e l’Apicoltura Ist. Sper. per la Meccanizzazione
P.zza Nicolini, 6 - Trento (Villazzano) Agricola
www.isafa.it Via della Pascolare, 16 (Via Salaria,

154
km. 29,200) - Monterotondo (Roma) Ist. Sper. per la Viticoltura Eurostat
www.inea.it/udi/Collab/ISMA/ Via 28 Aprile, 26 - Conegliano (TV) www.europa.eu.int/comm/eurostat
Index.html www.inea.it/isv/isv.html DG VI - Agriculture
Ist. Sper. per la Nutrizione Ist. Sper. per la Zoologia Agraria www.europa.eu.int/comm/agriculture
delle Piante Via Lanciola, 12a - Firenze /index_it.htm
Via della Navicella, 2 - Roma www.isza.it
www.isnp.it Ist. Sper. per la Zootecnia SITES INTERNATIONAUX
Ist. Sper. per l’Orticoltura Via O. Panvinio, 11 - Roma Consiglio oleicol nternazionale
Via dei Cavalleggeri, 25 www.isz.it http://www.internationaloliveoil.org/e
Pontecagnano (SA) conomics2.asp
www.inea.it/udi/Ricerca/ISOR INSTITUTIONS NATIONALES FAO
Ist. Sper. per la Patologia Vegetale Ministère de l’Environnement www.fao.org
Via Carlo G. Bertero, 22 - Roma www.minambiente.it INRA Institut national de la
www.ispave.it Sénat de la République recherche agronomique
Ist. Sper. per la Selvicoltura www.senato.it www.inra.fr
Viale Santa Margherita, 80 - Arezzo Chambre des Députés IFAD
www.selvicoltura.org www.camera.it www.ifad.org
Ist. Sper. per lo Studio e la Corps forestier de l’Etat WTO
Difesa del Suolo www.corpoforestale.it www.wto.org
Piazza M. D’Azelio, 30 - Firenze
www.inea.it/issds/index.htm EUROPEAN UNION
Ist. Sper. per il Tabacco Union Européenne
Via P. Vitiello, 66 - Scafati (SA) www.europa.eu.int
www.inea.it/ist/home.htm
Commission Européenne
www.europa.eu.int/comm
155
Comité de rédaction
Alessandro Antimiani (coordination), Sabrina Giuca, Francesca Marras et Roberta Sardone
Groupe de travail
Davide Bortolozzo, Lucia Briamonte, Antonella De Cicco,
Roberto Giordani, Stefania Luzzi Conti, Franco Mari, Bruno Massoli,
Roberto Murano, Cristina Nencioni, Mauro Santangelo et Antonella Trisorio
Aménagement de l’édition
Federica Giralico
Elaborations
Fabio Iacobini et Marco Amato
Projet graphique
Sofia Mannozzi

Réalisation graphique
Mariano Gigli
Secrétaire
Elisabetta Alteri et Claudia Pasiani
Edition Internet
Roberta Merlini et Massimo Perinotto
Traduction
Valentina de Biase

156
PAYS UE
1 Belgique (€)
2 France (€)
3 Allemagne (€)
4 Italie (€)
14 5 Luxembourg (€)
6 Pays Bas (€)
15
7 Danemark
20 8 Irlande (€)
19
9 Royaume-Uni
10 Grèce (€)
7 18 11 Portugal (€)
8
12 Espagne (€)
9 13 Autriche (€)
6 16 14 Finlande (€)
3 15 Suède
1
22
5 23
NOUVEAUX PAYS MEMBRES
13 17
2 16 Pologne
21 17 Hongrie
18 Lituanie
19 Lettonie
4
11 20 Estonie
12
21 Slovénie
10
22 Rép. Tchèque
23 Rép. Slovaque
24 24 Chypre
25
25 Malte

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