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MINISTERE DE L’EDUCATION
MANUEL DE COURS
LA TECHNOLOGIE
LES AUTEURS :
ALI KHOUAJA
MOHAMED BEN HMIDA
ABDELMAJID MABROUK
MOHAMED BEN AYED CHIHA
AÏDA HAMROUNI ÉPOUSE FALAH
WAHID BOU OTHMAN
LES ÉVALUATEURS :
RADHI MHIRI
ABDELAZIZ GARGOURI
FREJ JAZI
À travers ces systèmes techniques le programme aborde des connaissances de base de l’approche
systémique, de la construction mécanique, de l’électricité et des automatismes industriels.
L’enseignement de la technologie est caractérisé par une approche globale sur des systèmes réels
tirés de l’environnement des élèves. Ces systèmes comportent des solutions technologiques modernes.
Leur étude devrait permettre à l’élève :
Les auteurs de ces manuels espèrent que ces deux ouvrages apporteront l’aide pédagogique
nécessaire aux élèves ainsi qu’aux enseignants et qu’ils contribueront à rendre la technologie à
la portée de tout le monde. Ils comptent beaucoup sur les remarques et suggestions des
utilisateurs de ces manuels pour d’éventuelles améliorations.
3
Manuel de cours La technologie
C H NIQU Les règles d’évolution du GRAFCET sont définies pour préciser les conditions dans lesquelles
les étapes sont actives ou inactives.
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URE itre
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UCT La situation initiale correspond à l’étape active au début du fonctionnement.
STR Elle correspond généralement à un comportement de repos du système.
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Définition d’une étape active “m” cle C2
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Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies : rrage l20
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38
Exercice résolu : Retenons : Savoir plus : Permet de faire appa- Convention de réprésentation :
Propose à l’élève un (ou des) Résume l’essentiel raître le lien entre les notions abordées Précise les symboles normalisés
exemple(s) d’application des du cours à retenir dans le cours et leur utilisation dans et les conventions utilisés
nouvelles connaissances. l’environnement technologique.
4
CHAPITRE 1
LE SYSTÈME TECHNIQUE
LEÇON N° 1
REPRÉSENTATION FONCTIONNELLE
D’UN SYSTÈME TECHNIQUE
NOTIONS IMPORTANTES
- LA FONCTION GLOBALE
- LA MATIÈRE D’ŒUVRE
- LA VALEUR AJOUTÉE
- LES DONNÉES DE CONTRÔLE
- LES SORTIES SECONDAIRES
- LA MODÉLISATION
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
REPRÉSENTATION FONCTIONNELLE
D’UN SYSTÈME TECHNIQUE
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
à base de bois
écorçage
bois
défibrage lessivage
blanchiment
pâte de bois
cellulose
épaississage
L’homme crée des
raffinage systèmes techniques
lui permettant de
satisfaire des besoins de
sa vie courante.
2-1) Présentation :
6
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
II - DEFINITION ET CARACTERISTIQUES :
Un système technique est un ensemble d’éléments organisés en fonction d’un but à atteindre.
Définition :
On appelle frontière, la limite fictive permettant de distinguer le système de son environnement. Elle
inclut les éléments matériels et humains nécessaires au fonctionnement de ce système.
7
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
Frontière de l’étude
P resse
orange Opérateur
Jus Orange
Energie électrique
Pour le presse orange électrique la fonction globale est «Presser les oranges»
Définition :
La fonction globale d’un système technique définit la transformation de la matière d’œuvre d’un état
initial donné à un état final souhaité. Elle est exprimée par un verbe d’action à l’infinitif.
8
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
Exemples :
Convention de représentation :
On représente la frontière du système par un rectangle dans lequel on inscrit la fonction globale.
9
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
Définition :
On appelle matière d’œuvre la partie de l’environnement sur laquelle agit le système technique.
Exemples :
Convention de représentation :
On représente les matières d’œuvre entrante et sortantes par des flèches en trait épais placées respecti-
vement à gauche et à droite du rectangle.
10
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
La valeur ajoutée pour le presse orange est «la pression des oranges».
Définition :
On appelle valeur ajoutée les modifications des caractéristiques de la matière d’œuvre après intervention
du système.
Exemples :
Station de lavage
Voiture à laver Laver les voitures Lavage des voitures
de voitures
Traiter les Traitement
Calculatrice Données à traiter
informations des informations
Chauffage électrique Local à chauffer chauffer un local Chauffage d’un local
Convertir l’énergie
Chauffage Energie
électrique en énergie Conversion d’énergie
électrique(1) électrique
calorifique
NB : (1) : Pour le même système( chauffage électrique), le point de vue du concepteur est différent
de celui de l’utilisateur.
Définition :
On appelle données de contrôle les contraintes qui permettent d’enclencher ou de modifier le
fonctionnement du système. Ces contraintes peuvent être :
➤ «W» : contrainte d’énergie :
- «We» : énergie électrique
- «Wp» : énergie pneumatique
- «Wm» : énergie mécanique
➤ « C » : Contrainte de configuration ( programme )
➤ « R » : Contrainte de réglage ( réglage de la température, de la vitesse... )
➤ « E » : Contrainte d’exploitation ( données opérateur et matériel )
Convention de représentation :
Les données de contrôle sont représentées par des flèches placées en haut du rectangle et orientées vers
le bas.
11
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
}
We Eau + Produit
Réglage W C E R
We
Orange Jus
PRESSER
LES ORANGES
Presse-orange et opérateur
Définition :
Les sorties secondaires données par le système en fonctionnement sont :
➤ Des informations ( messages, compte rendus )
➤ Des nuisances (déchets, bruit, chaleur... ).
Convention de représentation :
Les sorties secondaires sont représentées par deux flèches minces sortantes à droite du rectangle.
12
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
We Mise en marche
Orange Jus
PRESSER
LES ORANGES Signalisation lumineuse
Déchets d’oranges
Bruit et chaleur
P resse-orange et opérateur
2-7) Résumé :
III - MODÉLISATION
Retenons
DC
}
W C E R
MOE FG MOS
} SS
Système (processeur)
Légendes :
F G : Fonction globale. MOS : Matière d’oeuvre
MOE : Matière d’oeuvre entrante. sortante
SS : Sorties secondaires. D C : Données de contrôle.
W : Energie. C : Configuration.
R : Réglage. E : Exploitation.
13
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
V - EXERCICES D’APPLICATIONS
2 - Exercices à résoudre :
◆ Exercice 1 :
Le système «huilerie moderne» permet d’obtenir de l’huile à partir d’olives pressées.
Représenter la modélisation fonctionnelle de ce système.
◆ Exercice 2 :
Représenter le modèle fonctionnel d’une usine de fabrication de yaourt
◆ Exercice 3 :
Représenter la modélisation fonctionnelle d’un atelier de menuiserie qui produit des meubles (chaises,
tables, lits, armoires...).
◆ Exercice 4 :
Représenter la modélisation fonctionnelle d’un téléphone portable (GSM) :
➤ En état de réception.
➤ En état d’émission.
14
Leçon n° 1 : Représentation fonctionnelle d’un système technique Chapitre 1
Savoir plus
LE DISQUE COMPACT :
Le disque compact ou Compact Disc est un support optique de stockage d’informations
numériques. Il est destiné à l’enregistrement et à la reproduction de sons ou d’images. Ce procédé, mis
au point en 1979 par les firmes Philips et Sony, possède plusieurs applications : le disque compact
classique, Compact Disc ou en abrégé CD, le CD-ROM et le DVD.
De nos jours, les disques compacts ont largement remplacé les disques classiques en vinyle,
qui ne demeurent employés que par les disc-jockeys. Comparés aux disques en vinyle, les CD
apportent en effet de nombreuses améliorations : la fidélité de la restitution du son est bien meilleure,
les CD n’introduisent ni distorsion ni bruit de fond ; ils sont moins encombrants et plus faciles à
manipuler ; enfin, la lecture par laser se fait sans aucun contact du mécanisme avec la surface du
disque, évitant ainsi toute usure du support.
We Mise en marche
Informations stockées Informations lues
LIRE LES
INFORMATIONS Signalisation lumineuses
Bruit
Lecteur CD
15
CHAPITRE 1
LE SYSTÈME TECHNIQUE
LEÇON N° 2
STRUCTURE D’UN SYSTÈME
TECHNIQUE
NOTIONS IMPORTANTES
- LA PARTIE OPÉRATIVE
- LA PARTIE COMMANDE
- LES ÉLÉMENTS D’INTERFACES
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
a) Illustration :
b) Modélisation
Programme Réglage
We Mise en marche+eau+produits de lavage
LAVER Informations
LE LINGE
Bruit, chaleur et eaux usées
17
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
On déduit que le système machine à laver programmable est composé essentiellement de deux parties :
1) Convention :
2) Organisation :
1) Définition : Partie
La partie commande d’un système est l’en- commande
(PC)
semble des moyens de traitement de l’infor-
mation qui assure le pilotage du système.
18
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
1) Définition :
La partie opérative est l’ensemble des moyens
Partie
techniques qui permettent d’apporter la valeur opérative
(PO)
ajoutée à la matière d’œuvre. Elle est constituée
essentiellement par des actionneurs et des effecteurs.
2) Exemples de P.O :
P a rtie opérative
Système
Actionneurs Effecteurs
Barrière d’autoroute Moteur électrique Barre (lice)
Machine à laver Moteur électrique Tambour
Fer à repasser et opérateur Résistor Semelle
Moteur électrique Foret
Unité automatique de perçage
Vérin Mors de serrage
19
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
3) Les actionneurs
a) Définition :
Un actionneur est un objet technique qui convertit une énergie d’entrée en une énergie de sortie
utilisable pour effectuer une action définie.
b) Exemples d’actionneurs :
4) Les effecteurs :
a) Définition :
Un effecteur convertit l’énergie reçue de l’actionneur en une opération ou un effet sur la matière
d’œuvre pour lui apporter une valeur ajoutée.
b) Exemples d’effecteurs :
20
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
Réaliser les activités de travaux pratiques du manuel d’activités, en se limitant aux questions 1 et 2.
1) Les consignes :
2) Les messages :
3) Exemple :
Consignes
Messages
21
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
Préactionneurs
Capteurs
1) Les capteurs :
a) Définition :
Le capteur est l’élément qui convertit une grandeur physique (position, vitesse, température…) en une
information appelée « compte rendu » compréhensible par la partie commande.
b) Exemple de capteurs :
Capteurs
2) Les préactionneurs :
a) Définition :
Le préactionneur est l’élément qui distribue l’énergie utile aux actionneurs sur ordre de la partie commande.
22
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
a) Exemples de préactionneurs
Moteur à courant
Contacteur KM alternatif
Retenons
Consignes Ordre
Compte-rendu
Messages
23
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
IX - EXERCICES D’APPLICATIONS
24
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
Interface
Briques triées
MT1
MT2
Ce système est conçu pour le marquage de savon sur sa face supérieure par un poinçon.
Le système est constitué par :
➤ Deux vérins pneumatiques C1 et C2.
➤ Deux distributeurs pneumatiques M1 et M2.
25
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
2) Fonctionnement du système
26
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
Capteurs « l10 »
Capteurs « s »
Capteurs « c »
27
Leçon n° 2 : Structure d’un système technique Chapitre 1
Savoir plus :
HISTORIQUE DES SYSTEMES TECHNIQUES
Depuis la préhistoire, l’homme a, à des degrés divers, utilisé et conçu des systèmes techniques.
Lorsqu’il a, pour la première fois, utilisé un outil, il a créé un système dont il faisait partie
intégrante. Son cerveau commandait les opérations, ses membres, prolongés par l’outil constituant
ce que nous appelons «la partie opérative du système».
Ses muscles apportaient l’énergie nécessaire. C’était le stade de la manipulation des outils.
Beaucoup plus tard, dans sa lente évolution, il a recherché à faire le même travail avec moins
de peine. Il a perfectionné ses outils puis il a capté une énergie extérieure pour la mettre à son
service. C’est l’époque de la mécanisation, l’homme n’intervient dans le système que pour le
commander.
Enfin, depuis quelques décennies nous sommes passés au stade de l’automatisation. Des parties
commandes sont intégrées aux machines qu’elles gèrent sans l’intervention de l’homme, en suivant
un programme plus ou moins complexe qu’il a préalablement élaboré. Ce sont «Les systèmes
techniques automatisés».
28
CHAPITRE 2
LE GRAFCET
LEÇON N° 1
LES ÉLÉMENTS D’UN GRAFCET
NOTIONS IMPORTANTES
- L’ÉTAPE
- L’ACTION
- LA TRANSITION
- LA RÉCEPTIVITÉ
- LES RÈGLES D’ÉVOLUTION
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
1) Activité de découverte
Cette barrière permet d’interdire le passage des véhicules et des piétons au moment du passage du
train.
Description du fonctionnement
À l’état initial, la barrière est levée. A l’approche du train, la sonnerie retentit et les deux lampes rouges
s’allument (clignotement), puis la barrière descend. Une fois que le train passe, la barrière se lève, les
lampes s’éteignent.
Effectuons, dans le tableau suivant, une première analyse du fonctionnement de ce système.
Questions Réponses
- Descendre la barrière, actionner la sonnerie
et allumer les lampes rouges :
C’est la tâche n°1
Quelles sont les tâches effectuées
par le système ? - Maintenir le fonctionnement des lampes
rouge : C’est la tâche n°2.
- Monter la barrière : C’est la tâche n°3
Décrire l’état initial du système Repos ( barrière levée ) : C’est l’étape initiale
30
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
Remarque : Un système est appelé séquentiel si les tâches réalisées par ce système sont ordonnées :
La fin de chaque tâche autorise le début de la suivante
1) Etape
1 0
L’action est représentée à l’intérieur d’un rectangle et exprimée par un verbe à l’infinitif.
Cas général
n Actions associées à l’étape n
31
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
3) Transitions et réceptivités
T2/3 T2/3
Train passé Réceptivité associée à T2/3
4) Liaisons orientées :
32
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
III - RETENONS
Etape
1 Action associée à l’étape 1
Liaison orientée
Barrière abaissée
Allumer les
2 lampes rouges
Train passé
33
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
Une étape est dite active si l’action qui lui est associée est en cours d’exécution.
Une étape active est repérée par un point noir placé à l’intérieur du carré correspondant.
0 1
Etape initiale Etape 1 active
(active au début du fonctionnement)
Pour franchir une transition, il faut que les deux conditions suivantes soient remplies :
➤ Cette transition est validée (l’étape précédente est active).
ET
➤ La réceptivité qui lui est associée est vraie.
2 Allumer les lampes rouges 2 Allumer les lampes rouges 2 Allumer les lampes rouges
- l’étape 2 n’est pas active. - l’étape 2 est active. - l’étape 2 est active.
- la transition T2/3 est non - la transition T2/3 est validée - la réceptivité est vraie.
validée. mais la réceptivité n’est pas
vraie (Train non passé)
Conclusion Conclusion Conclusion
la transition T2/3 ne peut la transition T2/3 ne peut la transition est obligatoi-
pas être franchie. pas être franchie.. rement franchie.
34
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
0 Franchissement - Activation de
de la transition l’étape1
Approche du train T0/1 (Approche -Désactivation
Allumer les Actionner la Descendre la du train. de l’étape 0
1 lampes sonnerie barrière
rouges Franchissement - Activation de
Barrière abaissée de la transition l’étape2
T1/2 (Barrière -Désactivation
Allumer les lampes
abaissée) de l’étape 1
2 rouges
Franchissement - Activation de
Train passé de la transition l’étape3
T2/3(Train -Désactivation
passé). de l’étape 2
0 Repos
Approche du train
Barrière abaissée
Allumer les
2
lampes rouges
Train passé
3 Lever la barrière
35
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
5) Retenons :
Questions Réponses
36
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
d) Soient les deux situations suivantes, compléter le tableau suivant par les termes adéquats :
Etape 1 : n’est pas active. La porte n’est pas ouverte : La porte est ouverte :
T1/2 : non validée Etape 1 : active. Etape 1: active.
T1/2 : validée. T1/2 : validée.
Réceptivité : Fausse Réceptivité : Vraie
Conclusion Conclusion Conclusion
La transition ne peut pas être La transition ne peut pas être La transition est obligatoirement
franchie. franchie. franchie ce qui entraîne :
l’activation de l’étape 2.
et la désactivation de l’étape 1.
0 Repos
1 Ouvrir la porte
Porte ouverte
15 secondes écoulées
3 Fermer la porte
Porte fermée
37
Leçon n° 1 : Les éléments d’un GRAFCET Chapitre 2
2 - Exercice à résoudre
C2
Départ cycle
“m”
M2
3 1 5 M1
l20
Foret
4 2
Mors de serrage
l21
C1
S
l10 l11
Fonctionnement :
La mise en marche par impulsion sur le bouton poussoir « m » déclenche le fonctionnement suivant :
Repos
Serrer la pièce
38
CHAPITRE 2
LE GRAFCET
LEÇON N° 2
Le GRAFCET
d’un point de vue du système
NOTIONS IMPORTANTES
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
a) Fonctionnement :
b) Analyse du fonctionnement :
Les tâches principales effectuées par la machine au cours d’un cycle sont :
➤ Attendre
➤ Laver le linge
➤ Rincer le linge
➤ Essorer le linge
40
Leçon n° 2 : Le GRAFCET d’un point de vue du système Chapitre 2
N° de la tâche Désignation de la tâche Cette tâche débute si Cette tâche prend fin si
La description du comportement d’un système est déterminée par un GRAFCET qui prend en compte
le point de vue selon lequel l’observateur s’implique dans le fonctionnement. On distingue alors
trois points de vue de GRAFCET :
p.c p.o
Système
Préactionneurs
P.O
P.C
Capteurs
On se limitera dans cette leçon à l’étude du GRAFCET d’un point de vue du système.
Définition :
Le GRAFCET d’un point de vue du système donne une description des tâches qui contribuent à la
transformation de la matière d’œuvre, sans préciser les moyens techniques mis en œuvre.
Dans le cas du système «machine à laver le linge» le GRAFCET d’un point de vue du système est :
41
Leçon n° 2 : Le GRAFCET d’un point de vue du système Chapitre 2
Attendre
Mise en marche
Laver le linge
Linge lavé
Rincer le linge
Linge rincé
Essorer le linge
Linge essoré
Retenons
IV - EXERCICES D’APPLICATIONS
1 - Exercice résolu :
Poste de perçage.
a) Données :
42
Leçon n° 2 : Le GRAFCET d’un point de vue du système Chapitre 2
Fonctionnement :
La mise en marche par impulsion sur le bouton poussoir m déclenche le fonctionnement suivant :
➤ Serrage de la pièce à percer par la sortie de la tige du vérin C2.
➤ Perçage de la pièce : Sortie de la tige du vérin C1 et rotation du foret.
➤ Rentrée de la tige du vérin C1 avec rotation du foret.
➤ Desserrage de la pièce percée : Rentrée de la tige du vérin C2
b) Travail demandé :
c) Solution :
✦ Décrivons les tâches effectuées par le système en utilisant des verbes à l’infinitif et sans tenir
compte de la technologie utilisée. La description doit porter sur les modifications apportées par le
système sur la matière d’œuvre pour lui procurer la valeur ajoutée.
Les tâches du système sont :
➤ Attendre.
➤ Serrer la pièce
➤ Percer la pièce.
➤ Desserrer la pièce
✦ Listons les conditions permettant au système de passer d’une tâche à une autre :
N° de la tâche Description de la tâche Cette tâche débute si Cette tâche prend fin si
Attendre
Mise en en marche
Serrer la pièce
✦ Représentons le fonctionnement
par un GRAFCET d’un point de vue Pièce serrée
du système : Percer la pièce
Pièce percée
Desserrer la pièce
Pièce desserrée
43
Leçon n° 2 : Le GRAFCET d’un point de vue du système Chapitre 2
Fonctionnement :
L’opérateur place la pièce sur le plateau et appuie sur le bouton poussoir « m » pour lancer le cycle
suivant :
✦ Formage de la pièce :
➤ Avance de la matrice
➤ Descente du pilon
➤ Montée du pilon
➤ Recul de la matrice.
Questions:
1 - Donner les tâches du système, sans préciser la technologie utilisée, en les exprimant par des verbes
à l’infinitif.
2 - Sur le tableau suivant, indiquer la condition de début et la condition de fin pour chaque tâche.
N° de la tâche Description de la tâche Cette tâche débute si Cette tâche prend fin si
44
Leçon n° 2 : Le GRAFCET d’un point de vue du système Chapitre 2
Savoir plus :
LES ASCENSEURS ÉLECTRIQUES
Le moteur électrique fut utilisé dans les ascenseurs à partir des années 1880. Les premiers
ascenseurs électriques furent fabriqués en 1887 à l'initiative de l'inventeur allemand Werner von
Siemens. Mue par un moteur électrique placé sous son plancher, la cabine mise au point par
Siemens coulissait le long des glissières à l'aide d'engrenages à pignons. Pendant les douze années
qui suivirent, l'usage d'ascenseurs électriques équipés d'engrenages à vis reliant le moteur et
le tambour se généralisa, sauf dans les bâtiments très hauts. Sur le tambour d'un ascenseur, la
longueur du câble de levage, et donc la hauteur à laquelle peut s'élever la cage, est limitée par la
taille du tambour. Cette limitation et les difficultés de fabrication ont empêché l'utilisation des
mécanismes à tambour dans les gratte-ciel. Les avantages de l'ascenseur électrique - efficacité,
coûts d'installation relativement faibles et vitesse pratiquement constante quelle que soit la
charge - incitèrent cependant les inventeurs à chercher des moyens d'utiliser l'énergie électrique à des
fins motrices dans les gratte-ciel. Des contrepoids combinés à des poulies entraînées électrique-
ment résolurent le problème.
système de contrôle
rampe de
guidage câble ou système
de câble
cage
cabine
d’ascenseur
système de
freinage contrepoids
amortisseur au sol
45
CHAPITRE 3
LA PROJECTION
ORTHOGONALE
ET LA
COTATION DIMENSIONNELLE
NOTIONS IMPORTANTES
LA PROJECTION ORTHOGONALE ET LA
COTATION DIMENSIONNELLE
I - MISE EN SITUATION :
1) Activité de découverte
a) Présentation du système :
b) Travail demandé :
47
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
II - A PROJECTION ORTHOGONALE :
1) Rappel
Rainure en U
Entaille
En observant cette pièce suivant les différentes flèches indiquées, on obtient la disposition suivante des
différentes vues de la pièce.
48
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Charnière
Retenons
1- En pratique un objet est défini complètement par un nombre minimal de vues.
2- Représenter les détails du dessin simultanément sur les trois vues en utilisant
les lignes de projection, soit directement ou à travers la charnière.
49
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
50
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
3) Terminologie
b) Pièces de révolution
51
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Coter une pièce c’est indiquer ses dimensions ( linéaires ou angulaires ) réelles en mm sur le dessin.
a) Exemple 1 :
Cote
Ligne d’attache
Ligne de cote
b) Exemple 2 :
V - EXERCICES D’APPLICATIONS
1 - Exercice résolu :
Données :
On donne le support-galet par une représentation en perspective et trois vues incomplètes.
52
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Travail demandé :
SUPPORT DE GALET
53
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Résolution de l’exercice
54
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
2 - Exercices à résoudre
Exercice N°1 : Compléter pour chacune des étapes suivantes la représentation de la pièce en projection
orthogonale.
55
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Exercice N°2
Présentation :
On donne la pièce « chape » représentée par une photo, un dessin en perspective et une projection
orthogonale par trois vues.
Entaille
Rainure en U
56
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
Travail demandé :
1) Compléter : la vue de face, la vue de gauche et la vue de dessous.
2) Coter l’entaille, la rainure en U.
57
La projection orthogonale et la cotation dimensionnelle Chapitre 3
SAVOIR PLUS
Plan d’habitation
Autrefois, les architectes dessinaient les plans manuellement, en utilisant un matériel de dessin,
tels que :Tés, équerres, crayons, compas, gommes, ….
L’exemple suivant représente le plan architectural d’une habitation dessinée à l’aide d’un logiciel
de DAO (dessin assisté par ordinateur).
58
CHAPITRE 4
LES FONCTIONS LOGIQUES
DE BASE
LEÇON N° 1
Introduction aux fonctions
logiques de base
NOTIONS IMPORTANTES
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
2) Exemple introductif :
La mini-perceuse permet de réaliser des perçages, de faibles diamètres, sur une plaque de circuit imprimé.
L’action sur un interrupteur «S» entraîne le fonctionnement du moteur «M» de ce système. Au
relâchement de «S», la mini perceuse s’arrête.
Actionné En marche
60
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
Conclusion :
On remarque que le bouton poussoir de commande «S» ne peut prendre que deux états physiques : «S»
actionné ou «S» non actionné ; à ces deux états on associe deux états logiques tels que :
☛ Si le bouton poussoir «S» est actionné : On associe à «S» l’état logique vrai.
☛ Si le bouton poussoir «S» est non actionné : On lui associe l’état logique faux.
Convention :
Les états «vrai» et «faux» sont le plus souvent remplacés par des chiffres «1» et «0».
L’état «faux» est représenté par «0» et l’état «vrai» par «1».
II - VARIABLES BINAIRES
1) Définition
Une variable logique, appelée aussi binaire, est une grandeur qui ne peut prendre que deux états
logiques auxquels on associe les valeurs binaires 0 et 1.
Exemple
Dans le cas de la mini-perceuse :
➤ Le bouton poussoir «S» est actionné, alors on lui attribue la valeur binaire «1»
➤ Le bouton poussoir «S» n’est pas actionné, alors on lui attribue la valeur binaire «0»
➤ Le moteur électrique «M» est en marche, alors on lui attribue la valeur binaire «1»
➤ Le moteur électrique «M» est à l’arrêt, alors on lui attribue la valeur binaire «0»
Actionné S=1
Bouton poussoir « S »
Non actionné S=0
En fonctionnement M=1
Moteur « M »
A l’arrêt M=0
2) Variables d’entrée
On associe aux organes de commande (bouton poussoir, capteur, interrupteur, etc…) du système, le
nom de variables d’entrée.
61
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
Exemples :
C3
Réservoir
l30
EV C2
l10 l11
Tapis T
Remplissage Bouchage
Capteur de
position
Système de remplissage et de
bouchage de bouteilles
Moteur électrique
3) Variable de sortie
On associe aux actionneurs et aux préactionneurs (Lampe, sonnerie, moteur…) du système, le nom de
variables de sortie.
Exemple :
Au moteur de la mini-perceuse, on associe la variable de sortie «M».
62
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
a) Enoncé
On se propose de commander une sonnerie de maison «H» par un bouton poussoir «S». Le fonctionnement
est tel que :
Schéma explicatif
Sonnerie “H”
Interrupteur “S”
Neutre Phase
b) Table de vérité
La table de vérité permet d’analyser le fonctionnement du système. C’est un tableau résumant les états
logiques des variables de sortie prenant en compte tous les états logiques possibles des variables
d’entrée.
63
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
c) Equation logique
Le schéma électrique à contacts est une illustration en logique câblée de la fonction logique étudiée.
Les variables d’entrée sont représentées par des contacts.
+ H –
S
e) Symbole logique
OU
S H S H
1
L’état logique de la variable de sortie est toujours égal à celui de la variable d’entrée.
g) Exemples d’application
☛ Sonnerie du lycée.
☛ Klaxon de la voiture.
☛ Chignole électrique.
☛ Vitre électrique de la voiture.
☛ Lampe de bureau.
h) Notion de chronogramme :
Un chronogramme est un graphe qui permet de visualiser en fonction du temps les états logiques des
sorties et des entrées d’un système.
64
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
En réunissant les différents chronogrammes, on peut étudier l’évolution des comportements des
variables de sortie prenant en compte les états logiques des entrées.
S
Les ordonnées sont graduées
1
en 0 et 1 logiques
0 Au niveau bas(Low),
H on associe le 0 logique ;
1 au niveau haut(High),
0 on associe le 1 logique
a) Enoncé
L’intérieur du coffre d’une voiture est éclairé par une lampe H qui s’allume à l’ouverture de la porte de
ce coffre. Elle s’éteint lorsqu’on ferme cette porte (capteur «S» actionné).
Schéma explicatif
Lampe “H”
Capteur “S”
65
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
b) Table de vérité
Les états logiques des variables «S» et «H» sont dits « complémentaires».
d) Schéma à contacts
«S» est un contact de fin de course à action mécanique. Il est représenté dans la position fermée au
repos. On dit que S est un contact normalement fermé (NF)
e) Symbole logique
L’état logique de la variable de sortie est le complément logique de l’état de la variable d’entrée.
66
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
g) Exemple d’application
h) Chronogramme
S
1
0
H
1
0
Photo de Rétroprojecteur
a) Enoncé
67
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
Schéma explicatif
Lampe “H”
Phase
b) Table de vérité
S1 S2 H
0 0 0 Notons que l’on a deux
0 1 0 variables d’entrée et quatre
1 0 0 lignes dans la table de vérité.
1 1 1
c) Equation logique
H = S1.S2
On lit : S1 ET S2
d) Schéma à contacts
68
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
e) Symbole logique
f) Définition de la fonction ET :
L’état de la variable de sortie H est à l’état logique 1 si et seulement si toutes les variables d’entrée
sont à l’état logique 1.
g) Exemples d’application :
Exemple 1 :
Les trains électriques sont équipés d’un dispositif de sécurité qui ne permet le démarrage du train que
si toutes les portes sont fermées.
Exemple 2 :
Pour des raisons de sécurité, le circuit électrique d’une machine de découpage de la tôle est
commandé par deux boutons poussoirs (espacés) branchés en série. La machine ne fonctionne que si
les deux mains de l’ouvrier appuient simultanément sur les deux boutons poussoirs.
h) Chronogramme :
S1
1
0
S2
H
1
0
69
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
i) Propriétés de la fonction ET :
Les propriétés précédentes peuvent être vérifiées à travers les activités de travaux
pratiques du manuel d’activités.
Porte d’immeuble
a) Enoncé
La serrure « H » d’une porte d’immeuble est commandée par un bouton poussoir «S1» situé près de la
serrure OU, séparément, par d’autres boutons «S2 , S3 , S4 , S5 , …» placés dans chaque étage.
Pour faciliter l’étude, on s’intéressera uniquement au fonctionnement de la serrure par S1 ou S2.
70
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
Schéma explicatif
Serrure “H”
Interrupteur “S1”
Neutre
Interrupteur “S2”
Phase
b) Table de vérité
S1 S2 H
0 0 0 Notons que l’on a deux
0 1 1 variables d’entrée et quatre
1 0 1 lignes dans la table de vérité
1 1 1
c) Equation logique
H = S 1 + S2
On lit : S1 OU S2
d) Schéma à contacts
71
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
f) Définition de la fonction OU :
La variable de sortie est à l’état logique 1 si et seulement si au moins une de ses variables d’entrée est
à l’état logique 1.
g) Exemple d’application
Le circuit électrique d’une administration, permet aux différents agents d’appeler le chaouch, à partir de
leurs bureaux, par simple appui sur un bouton poussoir. L’appel est obtenu par le fonctionnement d’une
sonnerie.
h) Chronogramme
i) Propriétés de la fonction OU :
Elles permettent de simplifier des expressions logiques.
➤ Rappelons que :
☛ pour une seule variable d’entrée S1, on a deux lignes dans la table de vérité, représentant
les combinaisons possibles des valeurs binaires que peut prendre cette variable.
S1
0 Nombre de combinaisons de S1 = 2
1
72
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
S1 S2
0 0
0 1 – Nombre de combinaisons de S1 et S2 = 4
1 1
1 0
S3 S2 S1 S3 S2 S1
☛ pour S3=1 On a : 0 0 D’où
1 0 0
0 1 1 0 1
1
1 1 1 1 1
1 0 1 1 0
S3 S2 S1
☛ La table de vérité complète est alors : 0 0 0
0 0 1
0 1 1
0 1 0
1 1 0
1 1 1
1 0 1
1 0 0
73
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
V - EXERCICES D’APPLICATIONS
1- Exercices résolus :
Exercice N°1
H 1 = S1.(S2 + S3)
Exercice N°2
Logigramme Equation
74
Leçon n° 1 : Introduction aux fonctions logiques de base Chapitre 4
Equation Logigramme
H 4 = S1.S2 + S1.S2
2 - Exercices à résoudre :
Exercice N°1
☛ Etablir, sur votre cahier d’exercices, les schémas à contacts correspondant aux équations suivantes :
H 1 = S1.S2 + S3
H 2 = (S1 + S2 ). S3
Exercice N°2
☛ Etablir, sur votre cahier d’exercices, les logigrammes correspondant aux équations suivantes :
H 1 = S1.S2 + S3
H 2 = (S1 + S2). S3
75
CHAPITRE 4
LES FONCTIONS LOGIQUES
DE BASE
LEÇON N°2
Représentation et simulation
NOTIONS IMPORTANTES
La réalisation d’une fonction logique peut être obtenue en utilisant les différentes technologies
suivantes :
☛ Electrique
☛ Electronique
☛ Pneumatique
Les fonctions logiques sont représentées par des opérateurs appelés portes logiques.
Ces portes se présentent sous forme de circuits intégrés.
Un circuit intégré logique comprend généralement plusieurs portes logiques. Il est présenté dans un
boîtier comme celui qui est dessiné ci-dessus. Celui-ci possède 14 broches. D’autres en ont 16 (ou
plus). Une gorge ou rainure sert de repère pour l’identification des broches.
Vue de dessus
77
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
78
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
Masse
➤ Quand le bouton poussoir « S » est relâché, la broche (13) est en l’air. Le potentiel de la broche 13
est flottant. Alors le niveau logique de la sortie H risque d’être incertain. Que faut-il faire ?
➤ Il faut forcer cette broche (13) (qui est reliée à la sortie du bouton poussoir) à la masse à travers un
résistor R. L’état logique de la sortie H ne risque plus d’être hasardeux.
➤ La solution technologique à adopter est représentée par le schéma suivant, où la broche (13) est liée
à travers le résistor R à la broche masse.
79
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
3) Représentation de la fonction ET
Masse
4) Représentation de la fonction OU
Masse
80
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
Les fonctions logiques sont représentées par des opérateurs appelés portes logiques.
Ces portes se présentent sous forme de cellules pneumatiques.
1) Différentes cellules
Cellule OUI
La cellule OUI
délivre le signal de
sortie S lorsque le
signal de pilotage
«A» est présent.
S=A
Cellule NON
La cellule NON
délivre le signal de
sortie «S», à l’état
de repos de la
cellule.
Ce signal disparaît
lorsque le signal de
pilotage apparaît.
S=A
81
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
Cellule E T
La sortie S ne peut
prendre la valeur 1
que si les deux
signaux d’entrée
«A» ET «B» sont
présents.
Cellule OU
La cellule OU
délivre un signal
de sortie S si le
signal «A» d’en-
trée OU le signal
«B» d’entrée (ou
les deux) sont pré-
sents.
2) Schéma de câblage
a) Fonction OUI
82
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
b) Fonction NON
c) Fonction ET
H1 : voyant pneumatique
I : cellule « ET » associable
S1 et S2 : Boutons poussoirs pneumatiques.
83
Leçon n° 2 : Représentation et simulation Chapitre 4
d) Fonction OU
H2 : voyant pneumatique
J : cellule « OU » associable
S1 et S2 : Boutons poussoirs pneumatiques.
84
CHAPITRE 5
LA REPRÉSENTATION
EN COUPE
ET LES FILETAGES
LEÇON N°1
La coupe simple
NOTIONS IMPORTANTES
85
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
LA COUPE SIMPLE
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
a) Présentation :
Notre étude portera sur l’équerre de fixation du vérin pneumatique à double effet sur le plan de
travail.
Dessin en perspective
de l’équerre
vérin pneumatique à
double effet avec équerre
86
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
Retenons
☛ Enlever par la pensée la partie de la pièce qui existe entre l’observateur et le plan de coupe.
☛ Projeter la partie restante sur un plan.
87
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
☛ Indiquer le plan de coupe sur la vue de dessus ou sur la vue de droite par un trait d’axe
renforcé aux deux extrémités ;
☛ Indiquer le sens d’observation par deux flèches en trait fort ;
☛ Repérer ce plan par deux mêmes lettres majuscules ;
☛ Désigner la vue en coupe par les mêmes lettres que le plan de coupe, (A-A, B-B, C-C, …)
88
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
1) Exercice résolu
Le bureau d’achat de votre entreprise veut passer une commande de fabrication de 1000 «bagues» (voir
activité de découverte). Vous êtes chargé de produire le dessin de cette bague pour le joindre au cahier
des charges de la commande. Ce dessin est défini par sa vue de dessus, sa vue de gauche et sa vue de
face incomplète. On vous demande de compléter la vue de face en coupe A-A.
89
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
➤ Corrigé de l’exercice :
A-A
90
Leçon n° 1 : La coupe simple Chapitre 5
2) Exercice à résoudre :
On donne ci-dessous le dessin incomplet d’une bride de fixation par sa vue de face, sa vue de gauche
et sa vue de dessus. A fin de définir correctement toutes les formes de cette bride, on vous propose de
compléter :
☛ La vue de face
☛ La vue de gauche en coupe B-B.
☛ La vue de dessus.
91
CHAPITRE 5
LA REPRÉSENTATION
EN COUPE
ET LES FILETAGES
LEÇON N° 2
LES FILETAGES
NOTIONS IMPORTANTES
- PIÈCE FILETÉE
- PIÈCE TARAUDÉE
- ASSEMBLAGES
- APPLICATIONS
Leçon n° 2 : Les filetages Chapitre 5
LES FILETAGES
a) Filetage extérieur:
Vis à tête hexagonale (H) Pièce percée et filetée Vis à tête cylindrique
hexagonale creuse (CHC)
93
Leçon n° 2 : Les filetages Chapitre 5
II - EXERCICES D’APPLICATIONS :
1) Exercice résolu :
..............................................
..............................................
...........................................
Travail demandé :
94
Leçon n° 2 : Les filetages Chapitre 5
Solution :
Fond du perçage
Fin du taraudage
Bout de la vis
43
2) Exercice à résoudre
➤ a) Représenter sur les trois vues le trou taraudé défini ci-dessous ( La vue de face est en coupe ).
☛ Diamètre nominal : 18 mm
☛ Profondeur du taraudage : 25 mm
➤ b) Coter le trou taraudé (cotes de forme et de position).
95
Leçon n° 2 : Les filetages Chapitre 5
Savoir plus :
PRESSE TYPOGRAPHIQUE
Première presse d’imprimerie : Les premières presses d’imprimerie étaient à vis, tout comme les
pressoirs employés par les fermiers pour fabriquer de l’huile d’olive. Le système vis écrou permet
de multiplier énormément l’effort de l’homme. Comparées aux machines d’aujourd’hui, elles
étaient lentes, produisant seulement 250 exemplaires par heure.
La machine utilisée pour transférer de l’encre d’une plaque (ou forme) d’impression sur une
feuille est appelée une presse. Les premières presses typographiques en bois, comme celles du XVIe
siècle, fonctionnent avec un système de vis de serrage conçu pour exerer une pression sur la forme
d’impression, placée face vers le haut sur un plateau horizontal, le marbre. Le papier, généralement
humecté, est appuyé contre les caractères par une surface mobile, appelée platine. Les parties
supérieures des montants de la presse sont généralement bloquées contre le plafond de sa cavité.
Après l’encrage de la forme, la platine est vissée vers le bas, jusqu’à ce qu’elle touche la forme. La
presse est équipée de rails grâce auxquels la forme peut sortir de la presse puis revenir sur le
marbre, sans qu’il soit nécessaire de relever la platine très haut. L’opération est cependant longue
et fastidieuse, et une telle presse ne peut produire qu’environ 250 impressions par heure, et sur une
seule face à la fois.
96
CHAPITRE 6
LE DESSIN D’ENSEMBLE
NOTIONS IMPORTANTES
LE DESSIN D’ENSEMBLE
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte
➤ On se propose de colorier sur les trois vues et sur la nomenclature du dessin d’ensemble :
☛ La vis de manœuvre en rouge.
☛ Les guides en bleu.
1) Définition :
Le dessin d’ensemble est une représentation qui regroupe toutes les pièces d’un mécanisme.
Il représente la disposition relative et la forme des pièces et donne des idées générales sur le
fonctionnement du mécanisme.
2) Règles de représentation d’un dessin d’ensemble :
➤ Le dessin d’ensemble est représenté en une ou plusieurs vues avec les détails éventuels, sur
un document de format normalisé ( A0, A1, A2, A3, A4 ). Ce document comporte aussi :
☛ Un cartouche ;
☛ Une nomenclature
98
Le dessin d’ensemble Chapitre 6
➤ La nomenclature est une liste complète des pièces constituant l’ensemble, qui précise pour
chacune d’elles le repère, le nombre, la désignation, la matière et les éventuelles observations.
a) Fonctionnement
La rotation dans un sens ou dans l’autre du manche (4) fixé sur la vis de manœuvre (3) par l’écrou (7),
entraîne les mors (1) et (2) en translation pour les rapprocher ou les éloigner par l’intermédiaire des
guides (5).
b) Etude technologique
Questions Réponses
- Léger.
- Pourquoi le manche (4 ) est-il en bois? - Isolant
- Quel est le rôle de l’écrou (7). - Assembler les pièces (4) et (6) avec (3).
- Donner la signification des deux traits - Les pièces (3) et (4) sont très longues et ne
tracés à main levée sur les pièces (3) et (4) changent ni de forme ni de dimensions :
Donc une représentation entière pourrait
encombrer le dessin.
99
Le dessin d’ensemble Chapitre 6
100
Le dessin d’ensemble Chapitre 6
III - APPLICATION
a) Mise en situation :
L’étau de bricolage, représenté par son dessin d’ensemble, permet d’immobiliser des petites pièces
entre ses deux mors.
Cet étau peut se fixer temporairement sur le bord d’une table de travail à l’aide de la vis (11).
b) Travail demandé :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
➤ b6 – Représenter la vis de manœuvre (1) à l’échelle 1:1 par les vues nécessaires à sa définition.
101
Le dessin d’ensemble Chapitre 6
102
Le dessin d’ensemble Chapitre 6
103
CHAPITRE 7
LES FONCTIONS
ÉLECTRONIQUES
NOTIONS IMPORTANTES
- FONCTION ADAPTATION
- FONCTION REDRESSEMENT
- FONCTION FILTRAGE
- FONCTION STABILISATION
Les fonctions électroniques Chapitre 7
I - Mise en situation :
1) Activité de découverte :
Problème :
Le moteur de la mini-perceuse du laboratoire fonctionne sous une tension de 18V en courant continu.
La tension utilisée est celle du réseau de la STEG qui fournit une tension de 220V en courant alternatif.
Solution :
On utilise un convertisseur électrique qui permet de convertir la tension alternative du réseau ( STEG )
en une tension continue très basse tension ( TBT ) pour la rendre compatible avec les caractéristiques
du moteur de la mini-perceuse.
105
Les fonctions électroniques Chapitre 7
1) Fonction adaptation
a) Rôle
Un transformateur est un dispositif technique capable d’élever ou d’abaisser une tension alternative.
Il est constitué principalement par :
Circuit magnétique
☛ Un circuit magnétique.
☛ Deux enroulements qui forment :
➤ Le primaire : L’enroulement à U1
b) Forme commerciale :
106
Les fonctions électroniques Chapitre 7
c) Symbole
U1 Tension U2
Tension
t alternative alternative t
220 v ~ Adapter 18 v ~
Transformateur
Le dernier type de transformateur est appelé transformateur d’isolement car il isole électriquement,
l’un par rapport à l’autre, les deux circuits primaire et secondaire. Il est utilisé à chaque fois que l’on
a besoin de cette fonction d’isolement.
Notons que le rapport U2 / U1 est appelé rapport de transformation. Il est désigné par la lettre m, tel
que m = U2 / U1.
Retenons
107
Les fonctions électroniques Chapitre 7
2) Redressement
Le courant délivré par le secondaire du transformateur est un courant alternatif. Il change de sens plu-
sieurs fois par seconde. Ce courant ne convient pas pour alimenter la mini perceuse. Il faut changer la
nature de ce courant en le rendant unidirectionnel. La fonction électronique utilisée est la fonction
redressement.
Cette fonction est assurée par des diodes à jonction.
a) Rôle
b) Forme commerciale
(Voir figure jointe)
Remarque :
Il y a deux types de redressement :
☛ Redressement simple alternance.
☛ Redressement double alternance.
D : diode à jonc-
tion 1N4004
T : transforma-
teur
220v / 18v , 1A
Fonctionnement :
Si une diode est placée dans un circuit alimenté par une tension alternative, le courant ne pourra passer que
pendant l’alternance où l’anode A de la diode est portée au potentiel positif par rapport à celui de la
cathode K. Il sera nul pendant l’autre alternance.
Le courant obtenu dans le circuit est celui qui correspond à l’alternance positive de la tension redressée. Il
est donc unidirectionnel.
108
Les fonctions électroniques Chapitre 7
Montage
Fonctionnement :
Les deux tensions u1 et u2 obtenues sont en opposition de phase. La tension aux bornes de la charge
est uR :
- Lorsque u1 est positive, u2 est négative, D1 conduit, D2 est bloquée ; uR= u1
- Si u1 est négative, u2 est positive, D1 est bloquée, D2 conduit uR = u2
La tension aux bornes de la charge est toujours positive. La forme des signaux d’entrée et de sortie est
la suivante :
U2 Tension Tension UR
alternative Redresser redressée
t t
Redresseur
109
Les fonctions électroniques Chapitre 7
D1 D2
UR
Charge 1 k1
Secteur U2 D4 R
D3
Fonctionnement :
uR = u
u R = –u
U2 Tension Tension UR
alternative Redresser redressée
t t
Redresseur
Retenons
La fonction redressement est assurée généralement par un pont à diodes qui transforme
une tension alternative en une tension redressée (Mais cette tension ne peut pas être
considérée comme étant une tension parfaitement constante).
110
Les fonctions électroniques Chapitre 7
3) Filtrage
La tension obtenue précédemment est redressée mais elle n’est pas continue. Pour éviter qu’elle passe
par zéro plusieurs fois par seconde et réduire les ondulations, on utilise la fonction filtrage.
La fonction filtrage est assurée par un condensateur.
a) Rôle :
Le filtrage transforme une tension redressée en une tension aussi constante que possible. Le composant tech-
nique de filtrage le plus facile à mettre en œuvre est un condensateur branché aux bornes de la charge.
b) Forme commerciale :
Remarque : Les condensateurs chimiques permettent d’avoir des valeurs importantes des capacités.
➤ Autres condensateurs : non polarisés
111
Les fonctions électroniques Chapitre 7
c) Symboles
Tension Tension
redressée filtrée
Retenons
La fonction filtrage est assurée par un condensateur qui réduit les variations
d’une tension redressée.
112
Les fonctions électroniques Chapitre 7
4) Régulation
Malgré l’utilisation de la fonction filtrage, la tension obtenue n’est pas pratiquement continue. En plus,
elle varie en fonction de la charge. Pour éviter cela, on utilise une fonction stabilisation ou régulation.
La fonction régulation est assurée par une diode Zéner ou un régulateur.
a) Rôle
c’) Symbole
c) Symbole et montage
100Ω
113
Les fonctions électroniques Chapitre 7
UF Tension Tension Us
filtrée stabilisée
Stabiliser
t t
Régulateur
Retenons
La fonction stabilisation est assurée par diode Zéner ou par régulateur; elle permet de
garder la tension constante quelle que soit la charge.
EXERCICES D’APPLICATIONS
1 - Exercice résolu
Nom : Transformateur
Fonction : Adapter la
tension
Nom : Diode
Fonction : Redresser la
tension
114
Les fonctions électroniques Chapitre 7
2 - Exercice à résoudre
Méthode :
En associant un montage redresseur double alternance, dont la tension d’entrée est fournie par un trans-
formateur (220V / 6V) et la tension de sortie est filtrée par un condensateur, à un régulateur intégré
de tension, on obtient une alimentation stabilisée, tel qu’il est indiqué par le schéma structurel suivant :
S 5v
E
7805
M
1N4001
220 v +
2200 μF Charge Rso
alternative
16v 10Ω
115
Les fonctions électroniques Chapitre 7
EXERCICES D’APPLICATIONS
1 - Exercice résolu
2 - Exercice à résoudre
116
CHAPITRE 8
LES LIAISONS MECANIQUES
NOTIONS IMPORTANTES
- NOTION DE MOUVEMENTS
- LES DEGRÉS DE LIBERTÉ
- LES CLASSES D’ÉQUIVALENCE
- LES DIFFÉRENTES LIAISONS
- LES SYMBOLES DES LIAISONS
- LE SCHÉMA CINÉMATIQUE
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
I - MISE EN SITUATION
1) Activité de découverte :
a) Présentation :
On définit les mouvements d’un solide dans l’espace en utilisant un système d’axes
(Ox,Oy,Oz). Six mouvements sont possibles ( 3 translations et 3 rotations ). Ces mouvements
sont appelés aussi « degrés de liberté »
3 translations :
Tx: translation suivant l’axe ox ;
Ty: translation suivant l’axe oy ;
Tz: translation suivant l’axe oz ;
et 3 rotations :
Rx: rotation autour de l’axe ox ;
Ry: rotation autour de l’axe oy ;
Rz: rotation autour de l’axe oz.
118
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
1) Définition :
Etablir une liaison entre deux solides c’est supprimer un certain nombre de degrés de liberté entre ces
deux solides.
Dans un mécanisme, toutes les pièces liées entre-elles par des liaisons encastrement forment ensemble
une classe d’équivalence cinématique.
Exemple de l’étau :
119
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
Observations
Observations
120
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
2+5+6
Mouvements suivant les axes
Translation Rotation
Tx = 0 Rx = 0
Ty = 0 Ry = 1
Tz = 0 Rz = 0
Degrés de liberté : 1
121
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
122
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
EXERCICES D’APPLICATIONS
1 - Exercice résolu :
a) Mise en situation
Système : Presse papiers
Le presse papiers représenté par son dessin d’ensemble, sert à presser des papiers lors de l’opération
de plastification. La rotation de la vis de manœuvre (5), assure le déplacement du sommier (8) guidé
en translation par le portique (2), ce qui permet de presser les papiers entre le sommier (8) et la
semelle (1).
b) Travail demandé :
Translation Rotation
6/5 Tx Ty Tz Rx Ry Rz Pivot glissant
0 1 0 0 1 0
Translation Rotation
7/6 Tx Ty Tz Rx Ry Rz Encastrement
0 0 0 0 0 0
Translation Rotation
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
5/(1+2+3+4) Hélicoïdale
0 0 1 0 0 1
Conjuguées
Translation Rotation
8/(1+2+3+4) Tx Ty Tz Rx Ry Rz Glissière
0 0 1 0 0 0
Translation Rotation
5/8 Pivot
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
0 0 0 0 0 1
123
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
124
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
➤ Schéma cinématique :
2 - Exercice à résoudre :
a) Miise en situation
L’étau est immobilisé (fixé) sur un établi par la vis (10) et la cuvette (9). La rotation de la vis de
manœuvre (1), par l’intermédiaire du levier (2), entraîne le déplacement du mors mobile (3) et des
deux tiges de guidage (7) qui sont montées forcées sur (3) (voir dessin d’ensemble).
b) Travail demandé
125
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
126
Les liaisons mécaniques Chapitre 8
Translation Rotation
2/1 Tx Ty Tz Rx Ry Rz Pivot glissant ......................
0 0 1 0 0 1
Translation Rotation
7/3 Tx Ty Tz Rx Ry Rz ...................... ......................
0 0 0 0 0 0
Translation Rotation
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
1/6 Hélicoïdale ......................
0 1 0 0 1 0
Conjuguées
Translation Rotation
11/10 Tx Ty Tz Rx Ry Rz ..................... .....................
Translation Rotation
(3+7)/6 Glissière ......................
Tx Ty Tz Rx Ry Rz
0 1 0 0 0 0
127
CHAPITRE 9
CONTRÔLE DES GRANDEURS
ELECTRIQUES
NOTIONS IMPORTANTES
I - Mise en situation
1) Activité de découverte :
Le contrôle des grandeurs électriques est une opération nécessaire et permanente pour assurer une
démarche qualité dans les laboratoires des usines de production. Il se fait au moyen d'appareils
électriques.
Ces appareils sont équipés de dispositifs dynamiques agissant sur une aiguille visible, pouvant se déplacer
en face d'une échelle graduée proportionnellement à la grandeur à mesurer.
Exemple :
Remarque :
Ces appareils disposent, parfois de plusieurs calibres et de plusieurs échelles.
129
Contrôle des grandeurs électriques Chapitre 9
La réalisation des mesures avec ces appareils provoque des erreurs de différentes natures. Ces dernières
peuvent être réduites en prenant certaines précautions lors du relevé des lectures.
130
Contrôle des grandeurs électriques Chapitre 9
Ces appareils disposent d'afficheurs numériques qui permettent une lecture directe des valeurs des
grandeurs mesurées. Ils sont souvent performants et remplacent progressivement les appareils
analogiques. Ils ont l'avantage d'être plus précis que les appareils décrits précédemment.
3) Les oscilloscopes :
Les oscilloscopes sont constitués d'un écran sur lequel on peut observer la courbe de la grandeur mesurée et
son évolution en fonction du temps. Ils permettent également de mesurer ces grandeurs ( variables
ou constantes ).
131
Contrôle des grandeurs électriques Chapitre 9
4) L'outil informatique :
Grâce à l'évolution de l'outil informatique, il est devenu possible de mesurer des grandeurs électriques
au moyen d'interfaces appropriées et de logiciels.
Modèle interne
Modèle externe
Ecran du micro-ordinateur
Circuit électronique à contrôler
132
CHAPITRE 10
LES SOLLICITATIONS
SIMPLES
NOTIONS IMPORTANTES
1) Activité de découverte :
C’est de l’aluminium
134
Les sollicitations simples Chapitre 10
Retenons
Pour fabriquer un objet, on choisit le matériau adéquat. Ce choix se fixe après
avoir exécuté plusieurs essais qui permettent de voir comment se comporte le
matériau sous l’action des efforts (actions mécaniques).
1) Introduction :
E p rouvette
sollicitée à la traction
Représentation
de l’éprouvette
par un modèle
135
Les sollicitations simples Chapitre 10
b) Déformation :
c) Sollicitation :
Une pièce est sollicitée à la traction (ou extension ) lorsqu’elle est soumise à l’action
de deux forces directement opposées qui tendent à l’allonger.
2) Essai de traction :
a) Expérience :
L’expérience consiste à charger progressivement une éprouvette par deux forces directement opposées
et de relever les allongements correspondants.
b) Relevé de l’expérience :
Eprouvette en 0 1 2 3 4 5
acier 0 0,04 0,1 0,16 0,2 0,24
Eprouvette en 0 1 2 3 4 5
cuivre 0 0,06 0,14 0,2 0,26 0,32
Eprouvette en 0 1 2 3 4 5
aluminium 0 0,08 0,16 0,24 0,31 0,36
136
Les sollicitations simples Chapitre 10
d) Constatations :
e) Conclusions :
➤ Les allongements d’une pièce sollicitée à la traction sont proportionnels aux charges appliquées.
➤ La valeur de l’allongement d’une pièce sollicitée à la traction dépend de la nature de son matériau.
Retenons
Par analogie à la traction, on peut définir la sollicitation de compression : une pièce
est sollicitée à la compression lorsqu’elle est soumise à l’action de deux forces directement
opposées qui tendent à la raccourcir.
C - La flexion simple :
Cette machine est conçue pour réaliser des essais de flexion sur des éprouvettes métalliques. Elle
permet de relever directement l’intensité de la charge F appliquée à l’éprouvette en Newton(N) et
les déformations (f) ou flèches à l’aide d’un comparateur à cadran d’une précision de 0,01 mm.
137
Les sollicitations simples Chapitre 10
1) Introduction :
b) Déformation :
Sous l’effet des forces F 1, F 2 et F 3 l’éprouvette fléchit. La déformation est une flèche «f»
c) Sollicitation :
Cette éprouvette est sollicitée à la flexion simple.
Une pièce est sollicitée à la flexion simple lorsqu’ elle est soumise à l’action
de plusieurs forces perpendiculaires à son axe qui tendent à la fléchir.
2/ Essai de flexion :
a) Expérience :
L’expérience consiste à charger progressivement une éprouvette par une charge perpendiculairement à
son axe et de relever la valeur de la flèche correspondante.
138
Les sollicitations simples Chapitre 10
d) Constatations :
➤ La déformation de flexion ( flèche ) d’une pièce est proportionnelle aux charges appliquées.
➤ La valeur de la flèche d’une pièce sollicitée à la flexion simple dépend de la nature de son matériau.
D - La torsion :
Machine de torsion
Cette machine est conçue pour réaliser des essais de torsion sur des éprouvettes métalliques. Elle
permet de relever directement la valeur du moment de torsion appliqué à l’éprouvette en Newton mètre
(Nm) et les angles de déformations O (degré) à l’aide d’un comparateur à cadran.
139
Les sollicitations simples Chapitre 10
1) Introduction :
b) Déformation :
Sous l’effet des moments de torsion M t1 et M t2 l’éprouvette subit une déformation angulaire appelée
angle de torsion.
c) Sollicitation :
Cette éprouvette est sollicitée à la torsion.
Une pièce est sollicitée à la torsion lorsqu’elle est soumise à l’action de deux moments
de torsion opposés qui tendent à la tordre.
2) Essai de torsion :
a) Expérience :
L’expérience consiste à encastrer une éprouvette d’un coté, à la charger progressivement par u n
moment de torsion de l’autre coté et à relever les angles de déformation correspondants.
b) Relevé de l’expérience :
140
Les sollicitations simples Chapitre 10
d) Constatations :
➤ Les graphes obtenus sont des droites.
➤ Pour un même moment de torsion et une même section, le cuivre se déforme plus que l’acier et
moins que l’aluminium.
e) Conclusion :
➤ La déformation angulaire d’une pièce sollicitée à la torsion est proportionnelle au moment de torsion
appliqué.
➤ La valeur de la déformation angulaire d’une pièce sollicitée à la torsion dépend de la nature de son
matériau.
EXERCICES D’APPLICATIONS
1) Mise en situation :
141
Les sollicitations simples Chapitre 10
2) Exercice résolu :
Travail demandé :
Après avoir utilisé la machine pour exécuter l’essai, analyser la chaîne des efforts (du point de départ
au point d’arrivée). Isoler chacune des pièces de la machine indiquées sur les tableaux suivants. Placer
les actions extérieures (le poids de la pièce étant négligé) et compléter les zones de texte.
142
Les sollicitations simples Chapitre 10
3) Exercice à résoudre :
Travail demandé :
143
Les sollicitations simples Chapitre 10
144
Les sollicitations simples Chapitre 10
galerie
tour
d’extraction
chantier
d’abattage
cheminée chambre
d’aérage
bure
skip
puits minerai
cabine de
mineur
station
d’exhaure
station de
chargement
puisard minerai probable
Mine souterraine
Autrefois, les gisements étaient découverts par des prospecteurs dans des endroits où les
veines étaient visibles à la surface, ou encore par accident (ruée vers l'or en Californie en 1848).
Aujourd'hui, la prospection est une activité spécialisée impliquant du personnel scientifique
expérimenté. Des équipes de géologues, d'ingénieurs des mines, de géophysiciens et de géochimistes
travaillent ensemble pour découvrir de nouveaux gisements.
Les méthodes modernes de prospection font appel à : des études géologiques pour définir les
zones où une minéralisation est susceptible de s'être produite ; de vastes relevés effectués par des
instruments sophistiqués installés dans des avions ou des satellites terrestres artificiels afin de détecter
des anomalies dans le champ magnétique terrestre ; des examens de la coloration des formations
rocheuses ; des analyses chimiques de la terre et de l'eau dans la zone étudiée ; du travail de
surface à l'aide d'instruments géophysiques.
145
LEXIQUE : Français-Arabe
A
abscisse WKÅU≠ débouchant c≠U≤
acier –ôu≠ démontage pOJH¢
acquis ‹U∂º∑J± déroulement gL¢
aimant fODMG± désignation WOLº¢
alimentation W¥cG¢ …b•Ë dimension bF°
alliage jOKî diode ÂULLÅ
allongement œbL¢ Ë√ W∞UD∑ß« diode électroluminessante lA± ÂULÅ
allongement ou dilatation œbL¢ disque ’dÆ
aluminium ÂuOM±u∞√ douille ou étui b¨
Ampère dO∂±√ dureté W°öÅ
Ampèremètre d∑± dO∂±√ E
analyse fonctionnelle wHO™Ë qOK∫¢ entaille e•
anode œu≤√ environnement jO∫±
arbre œuL´ essai mécanique wJO≤UJO± ¸U∂∑î«
axe de symétrie d™UM∑∞« ¸u∫± échelle rKß
axe ou tige Ÿ«¸– écrou W∞uLÅ
B électrode œËd∑J∞≈
barre VOCÆ éléments de cotation œUF°ô« W°U∑Ø dÅUM´
borgne c≠U≤ dO¨ élimination ·ö¢≈
bossage »bÓ∫¢ énergie WÆU©
bouchon …œ«bß épaisseur pLß
boulon WÆe∫± établi …bCM±
bouton poussoir jGC∞« ¸“ étain d¥bBÆ
brochage p∂A± F
C fer à souder ÍËUØ ÂU∫ Ó ∞
cale …bMß fil de terre w{¸« pKß
calibre ou critère ¸UOF± filet V∞u∞
cathode œu¢UØ filetage W∂∞u∞
chanfrein W∂DA± W≠U• filtre …UHB±
chape »Uظ fixation XO∂∏¢
châssis qJO≥ flexion f¥uI¢ Ë√ wM•
chignole manuelle W¥Ëb¥ W°UI£ fluctuation ÃuÓL¢
circuit électrique WOzU°dNØ …d«œ fonction WHO™Ë
circuit imprimé W´u∂D± …¸«œ fonction filtrage WOHB¢ WHO™Ë
commande rJ∫¢ fonctionnement ‰UG∑®«
conducteur qÆU≤ fond de filet V∞uK∞« ŸUÆ
contraintes ‹U©uG{ force …uÆ
convexe »b∫± foret »UI∏±
coordonnées ‹UO£«b•« forme cylindrique w≤«uDß« qJ®
coté lK{ forme prismatique ͸u®u± qJ®
coupe circuit …¸«œ l©UÆ fréquence œœÓd¢
coupe simple jOº° lDÆ frottement „UJ∑•«
courant alternatif œœd∑± ¸UO¢ fusible dNBM± Ë√ …dONÅ
courant continu dL∑º± ¸UO¢ G
court circuit …dOBÆ …¸«œ gisement rπM±
cuivre ”U∫≤ générateur wzU°dNØ b∞u±
cylindrique w≤«uDß« gorge oM´
D goupille conique w©Ëdª± l∂Å«
degré de liaison j°d∞« W§¸œ graduations Z¥¸b¢
degré de liberté W¥d∫∞« W§¸œ guide qO∞œ
dessin d’ensemble q±U® r߸
dessin de définition wH¥dF¢ r߸
146
H P
hachures ‘Ëbî perçage VI£
hélicoïdal w∂∞u∞ phase ¸u©
I pied à coulisse o∞«“ ÂbÆ
identifier ·dF¢ plan Íu∑º± Ë√ rOLB¢
identique q£UL± poulie …dJ°
impulsion WC∂≤ procédé WI¥d©
industriel w´UMÅ production ÃU∑≤≈
insérer øœ√ projection ◊UIß≈
intensité du courant ¸UO∑∞« …b® projection orthogonale b±UF∑± ◊UIß≈
interrupteur WOzU°dNØ WKÅU≠ propriété mécanique WO∞¬ WOÅUî
intégrer Z±œ√ Q-R
isolant ‰“U´ qualité …œu§
L réalisation “Uπ≤«
latéral w∂≤U§ rainure Èdπ±
liaison encastrement w§U±b≤« j°¸ représentation graphique w≤UO° dO∂F¢
liaison glissière wÆôe≤« j°¸ ressort i°U≤
liaison hélicoïdale w∂∞u∞ j°¸ réalisation “Uπ≤≈
liaison pivot Í“UJ¢¸« j°¸ réglage q¥bF¢
liaison pivot-glissant wÆôe≤« Í“UJ¢¸« j°¸ résistor ÂËUI±
liaisons mécaniques WOØU≤UJO± j°«Ë¸ rivet ÂU®d°
logique wIDM± rondelle d’appui “UJ¢¸« WIK•
logitudinal w∞u© S
lumineux wzu{ schéma w≤UO° r߸
M schéma cynématique wØd• r߸
manche i∂I± semi-conducteur qÅu± t∂®
masse WK∑Ø serrage b®
matériaux œ«u± sélection ou choix ¸UO∑î≈
maximal vBÆ« source ¸bB±
mesures ‹UßUOÆ structure WKJO≥
metallique w≤bF± symbôle e±¸
minimal v≤œ« symétrie d™UM¢
mise à la terre w{¸√ qOÅu¢ T
modèle ÖuL≤ techniques de mesure fOI∞« ‹UOMI¢
montage VOØd¢ techniques de production “Uπ≤ô« ‹UOMI¢
mors WLOJ® tension bN§
mouvement relatif WO∂º≤ WØd• tension alternative »ËUM∑± bN§
mouvements conjugués ÊU∑π±bM± ÊU∑Ød• tension continue qÅ«u∑± bN§
multimètre d∑L∑K± télécommande bF° s´ rJÓ∫¢
N tournevis w¨«d° pH±
neutre b¥U∫± trait continu fort qÅ«u∑± pOLß jî
normalisation “u±d∞« Ë ‹U∫KDBL∞« bO•u¢ trait interrompu lDI∑± jî
normes j°«u{ trait mixte fin oOƸ jK∑ª± jî
notion ÂuNH± trajectoire ¸Uº±
O transformateur ‰u∫±
objectif ·b≥ translation ‰UI∑≤«
Ohm ÂË√ transversal w{d´
Ohmètre d∑± ÂË√ tuyau ou tube »u∂≤√
ordonnée W∂O¢d¢ V-W
origine qÅ√ valider dÆ√
outil ou instrument …«œ√ vis w¨d°
oxydation qØP¢ vue jIº±
oxyde ou rouille √bÅ Watt ◊«Ë
Wattmètre d∑± ◊«Ë
147
LEXIQUE : Arabe - Français
148
liaison glissière wÆôe≤« j°¸ barre VOCÆ
liaison encastrement w§U±b≤« j°¸ coupe simple jOº° lDÆ
liaison hélicoïdale w∂∞u∞ j°¸ force …uÆ
schéma w≤UO° r߸ mesure ‹UßUOÆ
dessin de définition wH¥dF¢ r߸ ‰-„
schéma cynématique wØd• r߸ cathode œu¢UØ
dessin d'ensemble q±U® r߸ masse WK∑Ø
chape »Uظ fer à souder ÍËUØ ÂU∫
Ó ∞
symbôle e±¸ filet V∞u∞
liaisons mécaniques WOØU≤UJO± j°«Ë¸ filetage W∂∞u∞
“ hélicïdal w∂∞u∞
bouton poussoir jGC∞« ¸“ Â
couple ÃË“ foret »UI∏±
” rainure Èdπ±
bouchon …œ«bß sous-ensemble WOze§ W´uLπ±
fil de terre w{¸« pKß neutre b¥U∫±
échelle rKß convexe »b∫±
épaisseur pLß boulon WÆe∫±
cale …bMß axe de symétrie d™UM∑∞« ¸u∫±
‘ transformateur ‰u∫±
semi-conducteur qÅu± t∂® environnement jO∫±
serrage b® trajectoire ¸Uº±
intensité du courant ¸UO∑∞« …b® plan de coupe lDI∞« Íu∑º±
forme cylindrique w≤«uDß« qJ® vue jIº±
forme prismatique ͸u®u± qJ® brochage p∂A±
mors WLOJ® source ¸bB±
’ générateur W¥cG¢ ¸bB±
oxyde ou rouille √bÅ filtre …UHB±
dureté W°öÅ metallique w≤bF±
diode électroluminessante lA± ÂULÅ calibre ou critère ¸UOF±
diode ÂULLÅ aimant fODMG±
Ècrou W∞uLÅ tournevis w¨«d° pH±
industriel w´UMÅ notion ÂuNH±
fusible dNBM± Ë√ …dONÅ résistor ÂËUI±
◊-÷ manche i∂I±
contraintes ‹U©uG{ acquis ‹U∂º∑J±
coté lK{ multimètre d∑L∑K±
lumineux wzu{ identique q£UL±
normes j°«u{ gisement rπM±
énergie WÆU© établi …bCM±
procédé WI¥d© logique wIDM±
phase ¸u© matériaux œ«u±
logitudinal w∞u© Ê
⁄-Ÿ ressort i°U≤
isolant ‰“U´ débouchant c≠U≤
transversal w{d´ conducteur qÆU≤
arbre œuL´ impulsion WC∂≤
éléments de cotation œUF°ô« W°U∑Ø dÅUM´ cuivre ”U∫≤
gorge oM´ Modèle ÖuL≤
douille ou étui bL¨ Ë - ‡≥
borgne c≠U≤ dO¨ objectif ·b≥
‚-· châssis qJO≥
abscisse WKÅU≠ structure WKJO≥
interrupteur WOzU°dNØ WKÅU≠ Watt ◊«Ë
acier –ôu≠ Wattmètre d∑± ◊«Ë
coupe circuit …¸«œ l©UÆ alimentation W¥cG¢ …b•Ë
fond de filet V∞uK∞« ŸUÆ unité de mesure fOÆ …b•Ë
pied à coulisse o∞«“ ÂbÆ joindre qÅË
disque ’dÆ fonction WHO™Ë
étain d¥bBÆ fonction filtrage WOHB¢ WHO™Ë
149
SOMMAIRE
Premier trimestre
Chapitre 1 : Le système technique ................................................ 5
Deuxième trimestre
Troisième trimestre
150
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Sites Internet
www.univ-valenciennes.fr
www.ac-toulouse.fr
www.electrome.fr
www2.ac-lille.fr
http // crdp.ac-besançon.fr
www.ac-clermont.fr
www.upmf-grenoble.fr
www.ac-reims.fr
www.ac-rouen.fr
www.recherche.gouv.fr
www.ac-reunion.fr
www.ac-orlean tour.fr
www.technologia.netfirms.com
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