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TD 3 : Eet de serre 5
1 Système Terre/Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Eet de serre et température à la surface de la Terre . . . . . . . . . . . . . 5
i
Table des matières
2 Considérations énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
ii
TD 1 : Préliminaires / Notions d'énergie
1 Unités et grandeurs
Exprimer en unités SI les unités des grandeurs suivantes :
• une force ;
• une pression ;
• une température ;
• une énergie ;
• une puissance ;
• un coecient de diusion moléculaire ;
• un coecient de diusion thermique.
2 Gaz parfaits
2.1 A partir de la relation (1) de dénition de la température absolue T , vérier par l'équa-
tion aux dimensions la cohérence des unités.
PV
T = (1)
nR
où P est la pression, V le volume, n le nombre de mole du système étudié et R la constante
des gaz parfaits.
2.2 Calculer le volume molaire d'un gaz parfait sous la pression atmosphérique à 0°C puis
à 20°C.
2.3 Une bouteille d'hydrogène de volume 100L contient à 20°C un gaz comprimé sous 200
bar. Calculer le nombre de moles, la masse du gaz et sa pression à 500°C.
1
TD 1 : Préliminaires / Notions d'énergie
3 Transformation d'énergie
Le conducteur d'une voiture de masse totale M, roulant à la vitesse C, doit freiner pour
s'arrêter sur une distance L donnée. La voiture roule sur une colline dont la pente correspond
fait un angle α avec l'horizontale (cf g.1).
Données :
• distance de freinage xée : L=100 m ;
• pente de la colline : tanα=0,07 ;
• vitesse initialede la voiture : C=72 km.h−1 ;
• masse totale de la voiture : M=1000 kg ;
• accélération terrestre : g=9,81 m.s−2 .
On supposera que la force de résistance de l'air à l'avancement de la voiture (traînée)
ainsi que le glissement des roues sur la route sont négligés.
2
TD 2 : Bilans d'énergie et équation de
conservation de la chaleur
1 Conduction thermique
Un barreau d'uranium enrichi est installé dans un liquide de refroidissement, à savoir de
l'eau sous forte pression chargée d'évacuer par convection forcée la chaleur dégagée par la
réaction nucléaire. L'écoulement a lieu perpendiculairement à l'axe du barreau.
Ce barreau est cylindrique de diamètre d=2r1 et de longueur grande devant d, de telle
sorte que les échanges thermiques puissent être considérés comme purement radiaux et donc
que la température à l'intérieur du barreau ne dépende que de la coordonnée radiale r
(distance à l'axe).
La conductivité thermique de l'uranium enrichi, supposée constante, sera prise à λB =50
W/m/K. La puissance interne dégagée par la réaction nucléaire est caractérisée par sa puis-
sance volumique constante ω =106 W/m3 . La température moyenne de l'eau pour les échanges
convectifs sera prise égale à Teau =300 °C. La vitesse uniforme du liquide, en dehors de la
couche limite, est U =1 m/s. Le coecient h d'échanges convectifs sur la paroi externe du
barreau est alors donné par la relation suivante :
λeau
h = 0, 18 Red (1)
d
où Red est le nombre de Reynolds associé à l'écoulement autour du barreau de taille carac-
téristique d.
Données :
• constantes de l'air, considéré comme un gaz parfait : r= 287 J/kg/K et γ = CP
CV
=1,4 ;
• viscosité de l'eau : µeau =1,8.10−3 Pa.s ;
• conductivité thermique de l'eau : λeau =0,5 W/m/K ;
• masse volumique de l'eau ρ = 1000 kg/m3 ;
• chaleur massique de l'eau c = 4,18.103 J/kg/K.
1.1 Ecrire l'équation diérentielle et les conditions aux limites géométriques permettant le
calcul du champ de température TB (r) dans le barreau.
3
TD 2 : Bilans d'énergie et équation de conservation de la chaleur
1.3 Donner l'expression des températures TB (0) sur l'axe et TB (r1 ) sur la paroi externe en
fonction de r1 , ω et λB . Calculer les valeurs numériques de TB (0) et TB (r1 ) lorsque r1 =5 cm.
1.4 La température sur l'axe du barreau ne doit pas dépasser 500 °C. Quelle est la valeur
maximale que pourrait avoir le diamètre du barreau pour que cette température soit atteinte ?
2 Application
Dans une enceinte dans laquelle circule l'eau sous pression sont installés 1000 barreaux
d'uranium de diamètre d=0,1 m.
La température de l'eau augmente de 10 °C entre l'entrée et la sortie de l'enceinte. La
puissance thermique dégagée par la réaction nucléaire est totalement acquise par l'eau. Cette
puissance est ensuite entièrement cédée, à pression constante, au travers d'un échangeur de
chaleur à de l'air à pression P2 =5.105 Pa. Cette pression d'air est produite par l'action d'un
compresseur, siège de transformations adiabatiques réversibles et dont les conditions d'entrée
sont P1 =105 Pa et T1 =300 K. La température de l'air en sortie de l'échangeur est T3 =295 °C.
L'air est ensuite détendu dans une turbine, siège elle aussi de transformations adiabatiques
réversibles, jusqu'à la pression P4 =105 Pa.
La longueur des barreaux est de 3 m.
2.4 Calculer la puissance thermique cédée au milieu extérieur par l'air entre la sortie de la
turbine et l'entrée du compresseur.
2.5 En déduire le rendement thermodynamique du cycle eectué par l'air, ainsi que le
rendement global de l'installation ?
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TD 3 : Eet de serre
1 Système Terre/Soleil
On cherche ici à estimer la température de la planète Terre, fonction du réchauement
dû au Soleil et du refroidissement par rayonnement infrarouge sortant de la Terre.
Données :
• Puissance du Soleil : PS =3,9.1026 W ;
• Distance moyenne Terre/Soleil : R=1,496.1011 m ;
• Rayon moyen de la Terre : a=6,37.106 m ;
• Constante de Stephan : σ =5,67.10−8 W.m−2 .K−4 ;
• Albedo moyen : α=0,3.
1.1 Etant donnée la puissance du Soleil, calculer le ux d'énergie à l'endroit de l'orbite
terrestre.
1.2 Calculer la quantité totale Q de radiation solaire eectivement absorbée par la Terre.
1.3 Le ux de chaleur reçue par unité de surface sur la Terre varie selon la saison, la latitude,
etc. Montrer qu'une estimation moyenne globale et annuelle de ce ux est égale à Q4 (1 − α).
1.5 La température d'équilibre radiatif calculée est-elle une bonne approximation de la vraie
température de surface de la Terre ? Discuter les raisons physiques qui peuvent expliquer cette
éventuelle diérence.
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TD 3 : Eet de serre
Pour ce faire, nous allons utiliser un modèle très simple (voir schéma en Fig.1) où une unité
de surface de la terre est recouverte par une couche d'atmosphère (hachurée). Le système est
caractérisé par une température de surface TS et une température atmosphérique Ta .
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TD 4 : Etude de cas - Chauage solaire
d'une piscine
La solarisation des piscines publiques d'été est une technique simple, pratiquée par de
nombreuses collectivités locales, dont les coûts sont rapidement amortis par les économies
d'exploitation qui en découlent. Elle permet, en outre, un allongement sensible de la saison
d'utilisation de l'équipement, sans que le chauage d'appoint des bassins soit sollicité.
Des mesures simples permettent de diminuer de façon notable la facture énergétique des
piscines couvertes ou découvertes :
• limiter au maximum le renouvellement obligatoire de l'eau des bassins dans le respect
des exigences d'hygiène (30 litres par jour et par baigneur) ;
• maintenir la température à la valeur conseillée de 24°C (deux degrés de plus peuvent
représenter de 20 à 25% de dépenses supplémentaires de chauage) ;
• mettre en place une protection au vent qui assure un confort supplémentaire et limite
les déperditions de chaleur ;
• utiliser une couverture isotherme de bassin pour le chauage initial et pendant la fer-
meture nocturne (40 à 60% d'économies d'énergie sur une saison si l'usage de cet
équipement est systématique).
Ademe, 500, route des Lucioles, Sophia-Antipolis, 06565 Valbonne Cedex
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TD 4 : Etude de cas - Chauage solaire d'une piscine
Le chauage solaire des piscines en plein air est une application très intéressante de
l'utilisation de l'énergie solaire car :
• la période d'utilisation de début Mai à n Septembre est favorable puisqu'elle se situe
pendant l'équinoxe d'été où l'ensoleillement est important et la fraction d'insolation
élevée ;
• la température de chauage de l'eau du bassin est able (24-26°C) et favorise le ren-
dement des systèmes solaires ;
• la piscine est elle-même un capteur et récupère directement le rayonnement solaire ;
• le volume d'eau des bassins présente un intérêt important pour le stockage thermique
de chaleur récupérée journellement ;
En revanche, la courte durée d'utilisation (3-4 mois maximum) ne permet pas de récupérer
toute l'énergie disponible annuellement sur les capteurs et il est nécessaire de réaliser des
installations très simples et peu coûteuses pour obtenir un amortissement rapide.
Il faut noter que la mise en place d'une couverture isothermique ottante pour la période
de non-utilisation évite les pertes par évaporation la nuit et réduit les pertes par convection
et rayonnement sur le plan d'eau. Cet équipement est indispensable.
De même, la protection du plan d'eau contre les vents est très ecace car elle permet
de réduire de 20 à 30% l'évaporation et la convection sur le bassin, fonctions essentielles du
vent.
Solariser une piscine n'est donc pas seulement mettre en ÷uvre des capteurs solaires
performants mais réduire également les besoins de chauage en la couvrant en période d'in-
occupation, la protégeant du vent et en réduisant les pertes de distribution et de production
de chaleur de l'équipement existant.
L'évaporation d'eau sur un plan est fonction de la température Teau de l'eau, de la tempé-
rature Tair , de la vitesse de l'air Vair et de l'humidité de l'air. Le débit masse d'eau évaporée
ṁ00 (en kg.m−2 .s−1 ) peut être déterminée par la corrélation empirique suivante :
( )
00 −8 Vair
ṁ = 3, 1.10 . 1 + (Pvs (Teau ) − Pv ) (2)
1, 5
Teau
où Pvs (Teau ) = 631e 15,5 est la pression de vapeur saturante à la température d'eau considé-
rée,
Tair
ϕ
Pv = 100 631e 15,5 est la pression de vapeur d'eau dans l'air avec ϕ l'humidité relative de
l'air (en %),
où φray,eau = σ eau (Teau + 273)4 est la puissance émise par l'eau vers le ciel,
φray,ciel = σ ciel (Tair + 273)4 est la puissance émise par le ciel vers l'eau,
avec σ = 5, 67.10−8 W.m−2 .K −4 ,
eau = 0, 95 émissivité de l'eau,
( ϕ0, 8 émissivité
air = 0, 004 Trosée + )apparente de l'air,
et Trosée = 16, 1 ln 100 631 eTair /15,5 − 104, 5 température de rosée de l'air.
P
φparois = 24.10−3 (ksol + kparois ) (Teau − Tair ) (5)
S
où P est le périmètre du bassin, S la surface, ksol le coecient de conduction du sol, kparois
celui de la paroi. Ces deux coecients sont fonction de Z et de Km .
N.B. : unités de φparois en kW h.m−2 .j −1
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TD 4 : Etude de cas - Chauage solaire d'une piscine
2 Etude
Nous ferons l'étude du bilan journalier pour un bassin de 12 m sur 25 m, d'une profon-
deur moyenne de 1,5 m, situé à Angers. Le bassin est correectement protégé des vents et
chaué à une température de 24°C. Cette piscine est utilisée du 20 Mai au 15 Septembre, le
renouvellement complet de l'eau du bassin ayant lieu en début de saison.
Les données climatiques moyennes prises en compte gurent dans le tableau suivant.
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2. Etude
2.1 Calculez la quantité de chaleur évaporée par jour et par unité de surface de plan d'eau,
sachant qu'environ 1 kg d'eau absorbe 2500 kJ, soit 0,695 kWh.kg−1 .
2.4 On suppose que la paroi du bassin est faite en béton de 20 cm d'épaisseur (λ=1,4) et de
3 cm de polystyrène (λ=0,04). Calculez ksol et kparois à partir de Km . Déduisez en les pertes
aux parois.
2.5 En général, on considère que pour 15 m2 de bassin, en haure de pointe, on peut compter
1 nageur actif pour 4 nageurs modérés et 5 enfants. Estimez ainsi l'apport fourni par la
présence des baigneurs et faites le bilan de ceux-ci.
2.7 Après avoir estimé les apports solaires, donnez la quantité de chaleur nécessaire au bon
fonctionnement de cette piscine par jour.
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TD 4 : Etude de cas - Chauage solaire d'une piscine
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TD 5 : Systèmes fermés / systèmes
ouverts
1 Moteur Stirling
On envisage de produire l'énergie électrique nécessaire à un satellite articiel de la Terre
en utilisant un moteur fonctionnant suivant un cycle de Stirling, formé de deux isothermes
(1-2 et 3-4) et de deux isochores (2-3 et 4-1).
1.1 Montrer que si l'on assimile le uide à un gaz parfait, les quantités de chaleur mises en
jeu dans les deux transformations isochores sont égales et de signes contraires.
La source chaude est constituée par un réecteur circulaire plan captant le rayonnement
solaire que l'on supposera constant et absorbé à raison de 0,14 W/cm2 .
2 Lave-linge
Dans un lave linge, une pompe hydraulique P assure la vidange de l'eau, depuis le bas de
la cuve jusqu'au tuyau de vidange général de l'installation, par une tuyauterie de diamètre
constant d. On désigne par ∆z la diérence de hauteur, supposée constante, entre la surface
libre de l'eau de section S1 dans la cuve et la section de sortie S2 .
Données :
• débit masse = 0,5 kg/s ;
• section d =1,5 cm ;
• dénivelé ∆z = 0,5 m ;
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TD 5 : Systèmes fermés / systèmes ouverts
• gravité g = 10 m/s2 ;
• chaleur massique de l'eau c = 4,18.103 J/kg/K ;
• masse volumique de l'eau ρ = 1000 kg/m3 ;
• pression p1 =p2 =pression atmosphérique.
Par ailleurs, la section 1 est supposée très grande devant la section 2.
2.1 Calculer la puissance PR,S que devrait fournir la pompe au uide si l'évolution de
l'écoulement était entièrement réversible.
2.2 La puissance PR que doit eectivement fournir l'arbre de la pompe est telle que PPR,S R
=
4, 5. En déduire la variation de température T1 − T2 entre les sections 1 et 2 si on admet que
l'écoulement est adiabatique.
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TD 6 : Etude des circuits secondaire et
de refroidissement d'une centrale
nucléaire
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TD 6 : Etude des circuits secondaire et de refroidissement d'une centrale nucléaire
On remarquera que l'ensemble des valeurs numériques nécessaires se trouve sur les sché-
mas.
Dans le circuit secondaire, la vapeur produite par les générateurs entraîne la turbine.
L'eau condensée à cette occasion est recyclée après passage dans des réchaueurs. La pression
dans la partie secondaire des générateurs de vapeur est de 71 bar. L'eau peut ainsi bouillir
au contact des tubes du générateur de vapeur, eux-mêmes parcourus par l'eau du circuit
primaire. Elle en sort à l'état de vapeur saturée sèche.
La vapeur se détend ensuite dans les parties moyenne et basse pression de la turbine. Des
prélèvements de vapeur sont eectués à divers niveaux, pour réchauer les ux retournant à
la turbine.
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2. Etude de la turbine
2 Etude de la turbine
2.1 Placer sur le diagramme de Mollier le point A correspondant à l'entrée de la vapeur
dans le corps HP de la turbine. Relever l'enthalpie massique hA .
2.4 Dans les corps MP et BP, la détente est isentropique. La vapeur sort des corps BP à
la pression de 0,2 bar. Placer les points D (sortie de MP) et E (sortie de BP). Relever les
enthalpies massiques hD et hE , ainsi que le titre massique en vapeur du mélange sortant du
corps BP : XE .
2.6 On souhaite calculer la puissance totale cédée par la vapeur à la turbine. Pour cela, on
utilise le débit assuré par le corps HP de la turbine.
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TD 6 : Etude des circuits secondaire et de refroidissement d'une centrale nucléaire
2.6.b/ La puissance cédée au corps MP est de P2 =341 MW, celle cédée aux corps BP est
P3 =621 MW.Calculer la puissance totale cédée par la vapeur à la turbine.
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3. Etude du réfrigérant atmosphérique
Données :
• masse volumique de l'air à 18 °C : ρair =1,2 kg/m3 .
3.2 Nous ferons l'hypothèse d'une arrivée d'air à 18 °C et 30% d'humidité relative. Cet
air ressort à 34 °C et 100% d'humidité relative. Relever sur le diagramme psychrométrique
les titres massiques en eau de l'air entrant et sortant. En déduire le débit massique de l'air
nécessaire pour évacuer l'eau évaporée.
3.3 Relever sur le diagramme psychrométrique les enthalpies de l'air entrant et sortant, par
kg d'air sec. En déduire la puissance évacuée par évaporation dans le réfrigérant atmosphé-
rique.
3.4 Calculer le débit volumique de l'air (en l'assimilant à de l'air sec) pour un débit massique
de 2,42.104 kg/s. Déduire des caractéristiques géométriques du réfrigérant atmosphérique la
vitesse de l'air sortant.
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TD 6 : Etude des circuits secondaire et de refroidissement d'une centrale nucléaire
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TD 7 : Biocarburants et émissions
spéciques
On se propose de déterminer les caractéristiques principales de combustion de diérents
carburants.
Pour un moteur essence (richesse φ = 1) :
• Composition du GNV : CH4 (100 %)
• Composition massique du GPL : % de C = 83,34 ; % de H = 16,66 ; masse molaire du
GPL = 50,9 g/mol
• Composition massique de l'essence : % de C = 87,7 ; % de H = 12,3 ; masse molaire de
l'essence = 106,4 g/mol
Pour un moteur Diesel (richesse φ = 0,8) :
• Composition massique du gazole : % de C = 87,4 ; % de H = 12,6 ; masse molaire du
gazole = 148,6 g/mol
• Composition massique de l'EMC : % de C = 73,54 ; % de H = 11,58 ; % de O = 14,88 ;
masse molaire de l'EMC = 293,7 g/mol
1 Considérations chimiques
1.1 Donner la formule chimique des diérents carburants.
1.2 Déterminer la composition des gaz d'échappement compte tenu de la richesse de fonc-
tionnement pour les diérents carburants.
2 Considérations énergétiques
2.1 Déterminer le pouvoir calorique inférieur de chaque carburant. Pour la richesse consi-
dérée, calculer l'énergie chimique utilisable par unité de masse du mélange air-carburant.
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TD 7 : Biocarburants et émissions spéciques
• ∆f H o (GPL)=-118,37 kJ/mol ;
• ∆f H o (essence)=-108,55 kJ/mol ;
• ∆f H o (gazole ou EMC)=-174,44 kJ/mol ;
• ∆f H o (CO2 )=-94 kcal/mol ;
• ∆f H o (H2 O)=-57,8 kcal/mol.
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TD 8 : Sources d'énergie alternatives
1 Cogénération
Une turbine à gaz, tout en produisant de l'énergie mécanique, rejette des gaz à une
température de l'ordre de 500 °C. Cette énergie calorique, plutôt que d'être rejetée, peut
être valorisée en eau surchauée, en vapeur ou être utilisée directement dans les procédés
industriels. On étudie ici le domaine de fonctionnement d'une turbine à soutirage (cf g.
1). Cette turbine est eectivement munie d'un soutirage entre les deux corps, destiné au
chauage.
Données :
• quantité de vapeur soutirée au point de calcul : S=4000 kg.h−1 ;
• pression d'arrêt d'admission : 50 bars ;
• température d'arrêt d'admission : 500 °C ;
• enthalpie massique d'arrêt d'admission : 3432,5 kJ.kg−1 ;
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TD 8 : Sources d'énergie alternatives
• pression d'échappement (supposée constante) du corps haute pression (noté HP) : 0,6
bar ;
• pression d'échappement (supposée constante) du corps basse pression (noté BP) : 0,04
bar ;
• puissance à l'accouplement.
1.1 Sur le diagramme de Mollier, représenter schématiquement les points admission HP,
échappement HP, admission BP, échappement BP, sachant que ∆hHP =464 kJ.kg−1 et ∆hBP =679,5
kJ.kg−1 .
1.2 On note G le débit masse de vapeur vive admis dans le corps HP et S le débit masse
soutiré. Appliquer le premier principe de la thermodynamique pour déterminer G.
1.6 Sachant que le débit maximal de chacun des corps est égal à la valeur trouvée au point
de calcul, donner les domaines de variation de S, P, GHP et GBP . Tracer ainsi le domaine de
fonctionnement dans le plan (P,G).
On se place dans la suite sur la droite de fonctionnement P=1200 kW à
l'accouplement.
1.8 Sachant que l'enthalpie de l'eau saturée à 0,6 bar est de 670,1 kJ.kg−1 , donner la capacité
de chauage du système. En déduire la puissance de chauage en fonction de S.
1.9 Finaliser cette étude en faisant varier S de 0 à 6000 kg.h−1 par pas de 1000 kg.h−1 et
en déterminant les valeurs correspondantes de G, ∆hHP , hvs , ∆hchauf f age et Pchauf f age .
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2. Chauage domestique par le soleil
de l'eau est de 10 °C, la température de sortie de 60 °C. Quel est le volume de stockage
nécessaire ?
Dimensionnement
L'installation d'un chauage solaire comporte les éléments suivants :
• un capteur plan solaire. La face exposée au rayonnement solaire est un absorbeur à la
température Tabs , dont le coecient d'absorption β dépend du coecient de transmis-
sion du vitrage et du coecient d'absorption de la surface de l'absorbeur. On prendre
β = 0,84. La face cachée permet l'échange d'énergie avec le uide caloporteur. Le
coecient d'échange est ici noté a0 (en W.°C−1 .m−2 de capteur) ;
• une cuve de stockage à la température T0 = 25 °C ;
• un échangeur à l'intérieur de la cuve de stockage ayant un coecient d'échange a1 =
50 W.°C−1 .m−2 avec le uide caloporteur à la température initiale d'entrée Ti (°C),
et à la température de sortie Ts (°C), au débit massique par chaleur spécique Dmc
(W.°C−1 .m−2 ).
On note :
• K = 7 W.°C−1 .m−2 le coecient de perte thermique par rayonnement et convection
(entre l'absorbeur et le vitrage et entre le vitrage et le milieu extérieur à la température
Te = 8,2 °C) ;
• F le ux reçu sur le capteur en fonction de l'ensoleillement moyen du jour.
2.2 Etablir l'équation exprimant l'énergie solaire utile récupérée Eu (W.m−2 ) au niveau de
l'absorbeur.
2.3 Etablir l'équation exprimant l'échange thermique entre l'absorbeur et le uide calopor-
teur.
2.4 Etablir l'équation exprimant l'énergie solaire utile récupérée au niveau du uide calo-
porteur.
2.5 En déduire l'équation exprimant en régime statique l'énergie solaire utile récupérée pour
le capteur solaire en fonction des températures Ti et Te . On posera F 0 = α0α+K
0
, le coecient
caractérisant la qualité du transfert de chaleur entre l'absorbeur et le uide (dépendant du
fonctionnement et des caractéristiques de construction de l'absorbeur).
2.6 A partir de l'équation établie en 2.5 pour le capteur solaire et des équations pour le
uide primaire et l'échangeur, exprimer l'énergie solaire utile pour l'installation de chauage
en régime statique et en régime établi. Pour ce dernier cas, on considérera la température
T +T
moyenne : Tm = 0 2 f , où Tf est la température nale du ballon établie après 5 heures de
fonctionnement.
25
TD 8 : Sources d'énergie alternatives
2.7 En exprimant l'égalité entre l'énergie solaire utile récupérée par l'installation et l'énergie
récupérée par l'eau du volume de stockage (équation de l'accumulateur), quelle est l'inuence
du volume de stockage sur l'énergie solaire utile si l'on se place dans les conditions suivantes :
2 F 0 Dmc
Fr = 0 = 0, 9 (1)
F K + 2 Dmc
F √
= 2 σ + 1 − 0, 72 (2)
F0
où F0 = 3,73 kWh.m−2 est le ux solaire maximal reçu pour un jour de plein soleil, σ = 0,42
le facteur d'insolation.
On prendra pour débit du uide (eau) 75 L.m−2 .h−1 .
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TD 9 : Etude de cas - Production
d'électricité à partir d'un système
géothermal
La production d'électricité est possible à partir de gisements à haute température (au-delà
de 150 °C) ou à moyenne température (de 90 à 150 °C). Dans ce dernier cas, on a recours à
un cycle de Rankine. Pour la haute température, suivant le caractère corrosif ou non-corrosif
du uide géothermal, on utilise un cycle indirect ou direct incorporant une turbine à vapeur.
Dans le cycle de Rankine (cf gure 1), le uide géothermal (eau) parcourt en circuit
fermé l'installation comprenant :
• une pompe d'alimentation qui fournit à l'eau liquide une puissance hydraulique Ph ;
• un générateur de vapeur (GV) fournissant à l'eau une puissance thermique PGV ;
• une turbine à vapeur fournissant la puissance mécanique PT u ;
• un condenseur permettant d'évacuer (grâce à un circuit de refroidissement) la puissance
thermique Pcond cédée par l'eau lors de sa condensation totale.
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TD 9 : Etude de cas - Production d'électricité à partir d'un système géothermal
Nous utiliserons les données suivantes : α = 3,5.10−4 °C−1 ; ceau = 4184 J.kg−1 .K−1 ; TE
= 303 K ; v = 1.10−3 m3 .kg−1 ; ∆PE−A = 80.105 Pa.
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3. Détente isentropique dans la turbine (C −→ D)
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TD 9 : Etude de cas - Production d'électricité à partir d'un système géothermal
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TD 10 : Dimensionnement d'une éolienne
Le but de cet exercice est de déterminer puis d'optimiser la puissance qu'une éolienne
peut récupérer. Ceci permet une comparaison à la puissance cinétique de l'écoulement.
1 Puissance récupérable
1.1 Exprimer la puissance récupérable Pe par l'éolienne en fonction de v1 et v2 et du débit
massique.
31
TD 10 : Dimensionnement d'une éolienne
2 Optimisation
2.1 Déterminer la valeur v2 qui permet de récupérer le maximum de puissance.
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3. Puissance aérodynamique
3 Puissance aérodynamique
Le principe de fonctionnement de l'éolienne utilisée est basé sur la portance des pales.
Son axe de rotation est donc horizontal. Déterminer le couple appliqué au rotor par les forces
aérodynamiques agissant sur les Np pales. En déduire la puissance appliquée par les forces
aérodynamiques.
4 Applications numériques
Np = 3 pales
Cα = 2 π α
ep = 0,1 m
Déterminer l'angle α et le rayon R pour une éolienne de 1 MW
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