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Code Uic: Relations Financières Entre Entreprises Ferroviaires - Principes Et Modalités D'application
Code Uic: Relations Financières Entre Entreprises Ferroviaires - Principes Et Modalités D'application
Application :
A dater du 1er janvier 2007
Tous les Membres de l’Union Internationale des Chemins de fer
21e édition, Janvier 2007 Refonte de la fiche pour reflèter les nouvelles structures ferroviaires.
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Sommaire
Résumé .................................................................................................................................1
1- Dispositions générales............................................................................................... 2
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4- Protection contre les risques financiers................................................................. 13
Annexe E - Dates de valeur à appliquer pour le calcul des agios de trésorerie ...... 25
E.1 - Opérations du trafic voyageurs (régies par la série des fiches UIC n° 301) ....... 25
E.2 - Opérations du trafic fret (régies par la fiche UIC n° 304).................................... 25
Bibliographie ......................................................................................................................30
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Résumé
La fiche UIC n° 311 décrit les procédures générales applicables aux relations financières entre mem-
bres de l'UIC. Les autres entreprises ferroviaires ont également la possibilité d'appliquer la fiche sur
accord.
Les dispositions obligatoires/recommandées de cette fiche ont pour but d'harmoniser les processus
comptables et financiers ayant trait au règlement des prestations mutuelles, et ce en conformité avec
les Règles uniformes de la COTIF 1999, les directives européennes en vigueur ainsi que les autres
procédures de l'UIC et de son organisme central de clearing (BCC).
La présente fiche oblige les utilisateurs à inscrire sur un compte courant leurs créances et dettes dé-
comptées selon les dispositions des fiches UIC n° 301 et 304 et à effectuer une compensation men-
suelle des soldes. Lorsque l'application des règles de décompte conduit à encaisser des montants au
titre des parcours réalisés sur des lignes "étrangères", les entreprises sont liées par une date de va-
leur qui sert de référence pour le calcul des agios de trésorerie.
Les autres échanges de prestations (prestations hors trafic) sont soumis en premier lieu aux condi-
tions de paiement convenues dans les contrats de prestation. On préconise en l'occurrence la formule
du compte courant. En l'absence d'accords de ce type ou bien de stipulations précises, il est loisible
de recourir aux règles de la fiche UIC n° 311.
Les risques financiers inhérents à ces relations financières au sens de la présente fiche proviennent
des variations de cours et des opérations de décompte ou de paiement.
A l'instar de la disposition régissant les agios de trésorerie, on propose aux utilisateurs un taux d'inté-
rêt de référence uniforme (EURIBOR à 1 mois) pour limiter collectivement les préjudices résultant du
manque de liquidités.
Les risques de perte de recettes auxquels sont exposés les créanciers en raison de défaillances de
paiement (dettes de longue durée) se sont accrus d'autant qu'il n'est plus prévu selon la nouvelle
COTIF de faire intervenir l'Office Central des Transports Internationaux (OCTI), ni d'interrompre la
chaîne de transport par des restrictions d'affranchissement. Outre les exigences de garantie, les
mesures de sauvegarde proposées par l'UIC sont les seules protections susceptibles de limiter les
risques de cette nature.
Les annexes ont pour objet de faciliter la mise en œuvre des principes arrêtés dans les textes.
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1 - Dispositions générales
1.1 - Objectif
La présente fiche réglemente l’ensemble des procédures générales à appliquer dans les relations fi-
nancières entre les entreprises citées au point 1.3 et vise à harmoniser les processus financiers (cou-
vertures de risques et efficacité, facilité de mise en oeuvre et transparence de la tenue des comptes
et les paiements des prestations réciproques).
Sous respect des dispositions de la présente fiche et dans leur intérêt, les entreprises peuvent con-
clure des accords bilatéraux, qui présentent de façon précise leurs relations financières.
La fiche s’appuie sur les règles uniformes de la Convention relative aux Transports Internationaux
Ferroviaires (COTIF) - y compris les Annexes A - page 19 à E - page 25 - et sur les relations existantes
entre entreprises prestataires sur cette base. En outre, cette fiche tient compte des directives
européennes ainsi que des dispositions figurant dans les fiches UIC et celles qui règlent les
procédures du Bureau Central de Clearing (voir point 2.1 - page 3).
La fiche s’applique à tous les membres de l’UIC qui, en tant qu’entreprises de droit privé ou public,
sont gestionnaires d’infrastructure ferroviaire et/ou exploitants de services ferroviaires et/ou assurent
d’autres prestations spécifiquement ferroviaires. La fiche s’applique également aux non-membres de
l’UIC en vertu d’accords particuliers.
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2 - Principes des relations financières : notions et
définitions
Le Bureau Central de Clearing (BCC - voir la liste des abréviations - page 29), créé par une loi belge
de 1925, a été transformé en société coopérative à responsabilité limitée avec effet au
1er janvier 1997 (BCC s.c.r.l). Il dispose de la personnalité morale et a son siège à Bruxelles.
D’après ses statuts, cette société coopérative a pour mission de fournir à ses membres des services
financiers et commerciaux, notamment pour :
- réduire les flux financiers en procédant à une compensation multilatérale de leurs créances et
dettes,
- définir les monnaies reconnues dans le cadre des relations financières entre les membres,
- publier périodiquement un barème des cours, et suivre les variations des monnaies et les pério-
des monétaires qui en découlent (voir point 2.4.2 - page 6).
Il est recommandé aux entreprises d’adhérer au Bureau Central de Clearing et de veiller à ce que les
conditions de paiement figurant dans les contrats de fournitures et de prestations permettent d’effec-
tuer les règlements via le BCC.
2.2 - Monnaie
La monnaie d’un Etat ou d’une communauté d’Etats repose sur l’ensemble des règlements juridiques
et institutionnels du système monétaire d’une organisation économique, lesquels composent son sta-
tut de monnaie légale et lui assurent fonctionnellement le rôle de moyen de paiement légal. Dans le
respect des règles du Fonds Monétaire International, cette définition peut se référer à une autre mon-
naie ou à un panier de monnaies et peut fixer des marges de fluctuation du cours de la monnaie par
rapport à une unité de référence. Le cours de conversion d’une monnaie peut également flotter libre-
ment, c’est-à-dire n’être rattaché à aucune autre monnaie ou étalon.
2.2.1 - Terminologie
Dans le cadre de leurs relations monétaires, les entreprises utilisent les termes ci-après :
Monnaie nationale : monnaie légale de l’Etat sur le territoire duquel une entreprise a son siège.
Monnaie tierce : monnaie identifiée dans les contrats et accords bilatéraux, qui n’est pas la
monnaie nationale des partenaires à la convention.
Monnaie d’expression
de tarif et de prestation : monnaie nationale reconnue dans laquelle est exprimée une prestation.
Monnaie de paiement : monnaie nationale convenue pour le paiement du montant des sommes
dues.
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2.2.2 - Unité monétaire européenne - Euro
Depuis le 1er janvier 2002, l’euro est la monnaie légale et le moyen de paiement légal des pays mem-
bres de l’Union Européenne (UE) adhérents au Traité sur l’Union Economique et Monétaire (UEM).
L’euro se subdivise en 100 cents. L’euro est coté à l’incertain (voir point 2.4.1 - page 5).
Les références aux unités monétaires nationales anciennes doivent se comprendre comme des réfé-
rences à l’euro en fonction des cours de conversion fixés.
Les monnaies des Etats membres de l’UE n’appartenant pas à la zone euro fluctuent autour du cours
directeur fixé par rapport à l’euro, dans la limite de marges standard.
Le cours de conversion applicable entre l’euro et les monnaies des pays non adhérents à l’UEM est
fixé sur le marché des devises.
Une monnaie est réputée reconnue au sens de la présente fiche, si le BCC peut obtenir journellement
le cours de cette monnaie par rapport à l’euro de la part de la banque centrale ou d’une importante
banque commerciale du pays concerné.
Les monnaies reconnues, utilisables dans les relations ferroviaires internationales figurent dans le ba-
rème de cours BCC.
La monnaie reconnue peut être utilisée comme monnaie d’expression des tarifs et des prestations et,
si elle est disponible sur les marchés financiers, en tant que monnaie de paiement.
L’entreprise qui désire faire reconnaître sa monnaie nationale doit saisir le BCC en lui donnant tous
les éléments d’information nécessaires, notamment quant à la disponibilité du cours journalier de sa
monnaie nationale par rapport à l’euro auprès de la banque centrale ou auprès d’une importante ban-
que commerciale de son pays. Le BCC établit un avis de reconnaissance et reprend simultanément
la monnaie considérée dans son barème de cours.
La codification de chaque monnaie doit respecter la norme internationale ISO 4217 (voir Bibliographie
- page 30). Le BCC identifie les monnaies utilisables dans les relations internationales entre entrepri-
ses grâce à un code alphanumérique qui se compose du code monétaire ISO et d’un numéro d’ordre
à deux positions (voir point 2.4.2 - page 6).
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2.3 - Unités de compte
L’euro (code ISO : EUR) est l’unité de compte commune aux entreprises qui règlent leurs créances et
dettes réciproques via la procédure de clearing (voir point 2.5.2 - page 6).
- les cours de conversion fixes entre l’euro et les anciennes monnaies nationales des pays de
l’Union Européenne Monétaire (pour information),
- les cotations journalières des monnaies reconnues des pays non membres de l’Union Européen-
ne Monétaire par rapport à l’euro.
L’euro doit être utilisé de préférence en tant que monnaie d’expression des tarifs et des prestations et
en tant que monnaie de paiement.
Le droit de tirage spécial est l'unité de compte monétaire utilisée par la COTIF pour exprimer certaines
sommes en matière de responsabilité. Les entreprises peuvent s'adresser à la banque centrale de
l'Etat où se trouve leur siège social ou à la Banque Centrale Européenne pour connaître la valeur jour-
nalière du Droit de Tirage Spécial par rapport à l'euro ou aux autres monnaies composant le panier
DTS (USD, GBP, JPY).
2.4.1 - Parités
La cotation au certain correspond au prix de la monnaie nationale exprimé pour une unité de monnaie
étrangère.
La cotation à l'incertain est le nombre d'unités dans la monnaie étrangère pour une unité de la mon-
naie nationale.
Les cours de conversion sont déterminés par la cotation sur le marché des devises ou fixés par les
autorités monétaires compétentes.
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2.4.2 - Périodes monétaires
Compte tenu des fluctuations plus ou moins fortes affectant le cours des monnaies reconnues sur le
marché des devises, les décomptes repris dans les comptes courants (voir point 2.5) sont scindés en
périodes monétaires.
On appelle période monétaire pour une monnaie donnée la période débutant le jour où survient une
variation importante du cours de cette monnaie par rapport à l'euro et se terminant le jour précédant
la variation importante suivante.
Une monnaie est réputée avoir subi une variation importante si le cours journalier de cette monnaie
nationale par rapport à l'euro présente un écart de plus de 3 % par rapport au cours enregistré le pre-
mier jour de la période monétaire (cours de référence). Toute variation de cours importante, constatée
par le BCC ouvre une nouvelle période monétaire. La scission d'une période monétaire est annoncée
par les avis de scission du BCC.
Chaque période monétaire est identifiée par un numéro d'ordre à deux positions qui suit le code ISO
de la monnaie, sachant que la première période de reconnaissance d'une monnaie porte le
numero 01. L'euro est toujours désigné par le code monétaire EUR 01.
Le contrat de compte courant représente un accord passé entre deux entreprises en vue de la com-
pensation des créances et dettes réciproques résultant de leurs transactions régulières, de façon à
obtenir un solde bilatéral définitif débiteur ou créancier.
- l'inscription par chaque partenaire des montants notifiés sur le compte courant,
- la reconnaissance du solde.
Le clearing désigne la compensation effectuée par le BCC entre les dettes et créances inscrites sur
compte courant de plusieurs entreprises. La compensation multilatérale consiste à rassembler, pour
chaque membre en un seul compte, les dettes et créances de celui-ci par rapport aux autres membres
du BCC, de façon à ne faire apparaître qu'un solde par membre.
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3 - Tenue des comptes et paiement
3.1 - Principes
Pour régler leurs dettes et créances réciproques découlant de prestations de trafic décomptées ou
facturées selon les dispositions des fiches UIC, deux entreprises doivent tenir un compte courant se-
lon les dispositions du point 3.2.
Dans le cadre de contrats de prestations hors trafic, l'utilisation du compte courant est préconisée,
mais deux entreprises peuvent, si elles le souhaitent, convenir de conditions financières spécifiques
(notamment dans le cas de prestations occasionnelles ou de courte durée).
Dans le cadre d’un paiement par compte courant, il est stipulé que les différents montants inscrits jus-
qu'à l'arrêté de compte (voir point 3.2.3 - page 9) :
- ne font pas l'objet d'un traitement individuel (intérêts, prescription, cession, compensation
unilatérale),
- sont regroupés et que seul le montant du solde peut être revendiqué en justice,
Grâce à la compensation, le nombre de paiements et leurs montants sont réduits, simplifiant les tran-
sactions financières.
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3.2.2 - Modalités d’inscription en compte courant
Il convient d'inscrire au compte courant les montants des prestations de trafic, décomptés ou facturés
et justifiés selon les dispositions des fiches UIC n° 301 (série) et 304, du RIC, de l’AIM, de l’AIV, du
CUU et des accords bilatéraux d’utilisation des wagons fret (voir Bibliographie - page 30 et Liste des
abréviations - page 29).
Sauf disposition prévue dans les prescriptions susmentionnées, les entreprises ci-après sont habili-
tées à inscrire les prestations concernées en compte courant :
1. l’entreprise chargée du décompte pour les soldes des décomptes de trafic, y compris les rem-
boursements des prix de transport (voyageurs et fret) et frais accessoires :
4. l’entreprise compétente pour les soldes des remboursements et dédommagements selon les
accords AIM/AIV.
Date de valeur :
Les décomptes avec date de valeur concernent les prestations de trafic décomptées selon les fiches
UIC n° 301 et 304.
La date de valeur d'un décompte désigne l'échéance fictive au cours d'un mois M, date à laquelle au
plus tard l'ensemble des opérations de trafic de ce mois sont réputées décomptées (voir Annexe E -
page 25). La charge de trésorerie supportée entre la date de valeur et la date de compensation via le
compte courant (délai de décompte) fait l'objet d'une facturation d'agios (agios de trésorerie) confor-
mément au point 4.3.1 - page 14.
Le délai de décompte correspond au nombre de jours écoulés entre la date de valeur d'un décompte
et la date de compensation de ce dernier.
Le jour de la compensation, les décomptes sont inscrits au compte courant bilatéral ou bien notifiés
via le BCC.
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3.2.2.2 - Prestations hors trafic
L'inscription au compte courant de créances et de dettes découlant de prestations hors trafic est à
convenir entre les entreprises et subordonnée aux conditions suivantes :
- chaque prestation doit donner lieu à l’établissement d’une facture ou d’un avoir (voir point 3.3 -
page 12) ;
- la mention "Compensation via compte courant/BCC" doit être indiquée sur la facture ;
- la période monétaire est celle du jour d’établissement de la facture ;
- les factures doivent être notifiées dans un délai de 30 jours calendaires à compter de la date
d’émission de la facture ;
- chaque facture ou avoir doit faire l’objet d’une notification particulière à l’entreprise débitrice par
l’entreprise créancière ;
- en cas de facturation erronée, la régularisation incombe à la seule entreprise créancière.
Une copie de la facture doit être jointe aux documents du compte courant comme justificatif.
Avec l'accord des 2 entreprises, des factures de partenaires tiers peuvent aussi être inscrites en
compte courant.
Les créances et dettes à compenser découlant de prestations hors trafic ne sont pas soumises aux
règles relatives au calcul des agios.
Procéder à un arrêté des comptes consiste à totaliser, par monnaie de prestation et par période mo-
nétaire, les montants inscrits en compte courant antérieurement à cet arrêté de compte. L'arrêté des
comptes respecte les règles de périodicité fixées par l'accord convenu entre les entreprises.
Une période de compte courant bilatéral est limitée à un mois ; des périodes plus longues ne devraient
être convenues que dans les cas où la fourniture de la prestation a été retardée dans le temps et/ou
le solde à compenser mensuellement n'excède pas 1 000 euros.
A la date d'arrêté des comptes, chaque entreprise établit un relevé de compte pour les montants qu'el-
le a compétence à inscrire en compte courant. Ce relevé comporte des colonnes particulières dans
lesquelles il convient de regrouper les débits et crédits respectifs, exprimés par monnaie de prestation
et par période monétaire. Chaque montant inscrit doit être identifié par la nature de la prestation, le
mois de décompte et le mois du trafic, et justifié par un texte explicatif ou par des annexes.
Dans le cadre d'un accord de compte courant bilatéral et afin d'effectuer l'arrêté définitif du compte,
chaque entreprise envoie à l'autre un exemplaire de son relevé de compte, au plus tard le 6e jour sui-
vant la date d'arrêté des comptes. Si ce jour n'est pas un jour ouvré, ce sera le jour ouvré suivant.
Si le non-respect de la date entraîne un retard de paiement, l'autre entreprise est fondée à retenir la
date d'arrivée du document dans son service pour l'application éventuelle des dispositions concernant
les intérêts de retard.
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3.2.3.2 - Arrêté des comptes (phase 1) - compensation multilatérale
Lorsque les liquidations sont effectuées par l'entremise du BCC, celles-ci sont faites conformément
au règlement du BCC (périodicité 15 jours) et suivant les modalités de conversion prévues par ce
règlement.
Pour les dédommagements et remboursements, les périodes monétaires à retenir découlent des dis-
positions de l'AIM/AIV.
Les erreurs d'imputation en périodes monétaires doivent être redressées dans l'arrêté suivant à l'ini-
tiative de l'entreprise responsable.
Procéder à l'arrêté définitif d'un compte courant couvre l'ensemble des opérations de conversion en
euros des soldes exprimés en diverses monnaies de prestation, permettant ainsi d'obtenir le solde gé-
néral du compte courant en vue de son paiement.
A partir des relevés de comptes de chacune des entreprises, il est procédé, par totalisation des mon-
tants imputés à chaque période monétaire, à la détermination d'un solde, débiteur ou créditeur, pour
chacune des périodes monétaires (voir point 2.4.2 - page 6).
- pour les monnaies non scindées sur la base du barème de cours du BCC en vigueur le jour de
l'arrêté des comptes ou des cours moyens identifiés à l'aide d'un astérisque ;
Nota : on applique les cours moyens lorsque le cours d’une monnaie diffère, le jour de l’arrêté des
comptes, de plus de 2,5 % de la moyenne arithmétique pondérée des cours en vigueur pen-
dant la période de liquidation.
- pour les monnaies scindées sur la base des cours bloqués dans l'avis de scission de compte du
BCC pour la période monétaire concernée.
Sauf disposition contraire, l'entreprise débitrice générale établit l'arrêté de compte définitif.
- l'entreprise responsable procède à l'arrêté définitif du compte à l'aide des relevés de comptes des
2 entreprises ;
- elle détermine, pour chaque monnaie/période monétaire le solde débiteur ou créditeur des
2 entreprises et convertit ces soldes en euros en utilisant le barème de cours BCC en vigueur le
jour même de l'arrêté des comptes ;
- elle compense le solde total en faveur de chacune des entreprises concernées et détermine ainsi
le solde général du compte courant, exprimé en euros ;
- si nécessaire, l'entreprise convertit le solde général dans la monnaie de paiement du solde géné-
ral prévue dans l'accord bilatéral en utilisant le barème des cours BCC en vigueur le jour même
de l'arrêté des comptes ;
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- elle établit l'arrêté définitif du compte conformément au modèle repris en Annexe C - page 23 et
en transmet un exemplaire à l'autre entreprise, au plus tard le 10e jour suivant la date de l'arrêté
des comptes.
Dans le cadre d'accords de comptes courants bilatéraux, les entreprises peuvent, si elles le souhai-
tent, utiliser l'accord type figurant en Annexe A - page 19.
Son paiement s'effectue sur la base des circuits bancaires à convenir entre les entreprises, lesquels
doivent permettre d'identifier sans équivoque les canaux de paiement (coordonnées bancaires com-
plètes, BIC/SWIFT, IBAN - voir Liste des abréviations - page 29).
La date de paiement est le jour où le règlement initié par le débiteur est porté au crédit du compte de
la banque destinataire. Le destinataire sera crédité dans le délai convenu avec sa banque d’affaire.
Le paiement est exigible dans un délai de 30 jours et doit être effectué au plus tard le 30e jour suivant
la date d'arrêté des comptes.
Si ce jour n'est pas un jour ouvrable pour les banques dans le pays du créancier, le 1er jour ouvrable
suivant est considéré comme date d'échéance.
Le paiement doit intervenir au plus tard à la date limite d'échéance, même si l'examen des relevés de
comptes et de l'arrêté définitif du compte n'est pas encore terminé. Les erreurs éventuelles doivent
être redressées dans l'arrêté des comptes suivant.
- de la banque donneur d'ordre sont à la charge du débiteur (indiquer "our" sur l'ordre de paiement),
Les éventuels frais et commissions qui sont induits par l'intervention de banques intermédiaires sont
à la charge de l'Entreprise qui a sollicité leur intervention (débiteur ou créancier).
Ces frais sont à la charge du débiteur si celui-ci n'a pas respecté le circuit de paiement indiqué par le
créancier.
Si l'arrêté du compte courant est effectué via le BCC (voir point 2.5.2 - page 6), la procédure prévue
pour la détermination du solde général et le paiement est décrite dans le Règlement opérationnel du
BCC.
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3.3 - Conditions de paiement hors compte courant
Les conditions de paiement ci-après s'appliquent à toutes les prestations dont le règlement n'a pas
été défini contractuellement par les entreprises ou qui ne sont pas soumises à la procédure du compte
courant.
Les créances et les dettes doivent être justifiées par facture et satisfaire aux exigences en vigueur en
matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Les factures ne sont pas classées par période monétaire et ne sont pas soumises au calcul des agios.
En tenant compte du point 3.2.3.3 - page 10 le débiteur fait le nécessaire pour payer le montant de la
facture à la date de paiement indiquée sur celle-ci, au plus tard 30 jours calendaires suivant la date
de la facture. Après cette date, le créancier est fondé à calculer des intérêts de retard selon le point
4.3.2.1 - page 14.
Si le destinataire de la facture constate, lors de son examen, des indications erronées et/ou incomplè-
tes, il est fondé à refuser la facture.
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O 4 - Protection contre les risques financiers
4.1 - Principes
Les risques financiers au sens de la présente fiche résultent de variations monétaires survenant dans
le cadre de transactions commerciales inter-entreprises, ou bien encore lors des opérations de dé-
compte et de règlement.
Dans le cadre de ces contrats, chaque entreprise est responsable des mesures prises pour la couver-
ture du risque de change.
En cas d'acceptation de devises étrangères, il est possible d'appliquer au taux de change pratiqué par
les banques commerciales de référence une marge de sécurité appropriée afin de se prémunir contre
les fluctuations de change et couvrir les frais liés au traitement des devises étrangères.
Si le BCC constate sur une monnaie reconnue une variation de cours importante par rapport à l’euro
au sens du point 2.4.2 - page 6, il adresse aux entreprises un avis de scission comportant les élé-
ments suivants :
- cours moyen de l’euro par rapport aux monnaies concernées pour la période monétaire écoulée,
Le jour de référence pour l'ouverture du nouveau compte est le premier jour de la nouvelle période
monétaire indiqué par le BCC dans son avis de scission.
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4.3 - Protection contre les décalages de flux financiers
Les entreprises qui ont décompté leurs prestations de trafic selon les fiches UIC n° 301 (série) et 304
et encaissé des parts de recette pour les parcours sur lignes étrangères sont tenues de verser aux
autres transporteurs participants des agios à titre de compensation pour les pertes de trésorerie (voir
point 3.2.2.1 - page 8).
- Pour chaque arrêté des comptes, les montants décomptés selon la date de valeur fixée à l'Annexe
E - page 25 et prévus pour le calcul des agios sont déterminés par l'entreprise qui a notifié les
montants correspondants dans son relevé.
- Les montants libellés dans les différentes monnaies au titre des opérations de trafic d'un mois de
décompte M sont convertis en euros. La conversion s'effectue sur la base du cours BCC applica-
ble le jour de l'arrêté des comptes.
- Les montants convertis en euros sont pondérés par le nombre de jours entre la date de valeur et
celle de l'arrêté des comptes (montant x nombres de jours/360).
- Pour chaque période de compensation (15 jours pour le BCC, 1 mois pour un arrêté par compen-
sation bilatérale), on détermine le montant total du décompte en euros/jours.
- Chaque trimestre, le total des montants pondérés des différents comptes est reporté dans un ré-
capitulatif conforme à l'Annexe D - page 24.
- Pour le calcul des agios, on applique le taux de référence du trimestre écoulé communiqué par le
BCC (moyenne des taux EURIBOR 1 M en vigueur aux échéances de compensation BCC pen-
dant la période de calcul) à la somme des montants pondérés.
- Les entreprises inscrivent les agios créditeurs et débiteurs conformément à l'Annexe B - page 21
dans le compte courant qui suit la fin du trimestre et qui peut être payé sur une base de façon
bilatérale ou via le BCC.
- Les documents de l'Annexe B et D doivent être joints à l'arrêté des comptes en tant que pièces
justificatives.
Des intérêts courent à compter du jour suivant l'échéance de paiement contractuelle (date limite de
paiement) ou la date d'expiration du délai de paiement fixée par contrat (délai de paiement). En l'ab-
sence d'accord contractuel, l'entreprise qui ne remplit pas ses obligations, se trouve automatiquement
en situation de retard et sans avertissement 30 jours après réception de la prestation. Si le créancier
a envoyé une facture ou adressé une demande de règlement équivalente, il est fondé à exiger le ver-
sement d'intérêts de retard 30 jours après la date limite de paiement. S'il n'a été convenu d'aucun
autre taux d'intérêt, les entreprises appliquent à une dette impayée le taux Euribor de la Banque Cen-
trale Européenne à un mois. Ce taux considéré comme préjudice minimum doit être majoré d'au
moins 5 points à compter du jour suivant la date limite de paiement jusqu'au jour du paiement effectif.
La facturation de coûts financiers plus élevés doit être justifiée.
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4.3.2.2 - Règles applicables aux retards survenant dans le paiement des comptes
courants
L'entreprise qui n'a pas effectué son règlement au plus tard le 30e jour après l'arrêté des comptes (voir
point 3.2.3.3 - page 10) est obligée de verser des intérêts de retard conformément aux dispositions ci-
après. Ce principe vaut également pour les retards de paiement imputables à la remise tardive des
relevés de compte. Si le retard est occasionné par le créancier, il ne peut bénéficier des intérêts de
retard.
Les intérêts courent à partir du jour suivant la date limite de paiement jusqu'au jour du règlement
compris (voir point 3.2.3.3). Tant que le paiement n'est pas effectué, le créancier calcule chaque mois
les intérêts de retard dus au titre de la période écoulée. Il est toutefois possible de convenir d'une
périodicité différente pour le décompte des intérêts.
Le créancier intègre les calculs d'intérêts au compte courant.
Sauf dispositions contraires, le taux de référence applicable pour les paiements en euros est le taux
EURIBOR à un mois de la Banque Centrale Européenne et celui pour les paiements réalisés dans
une autre monnaie nationale est le taux de refinancement de la Banque centrale du pays de la mon-
naie concernée.
Il est néanmoins possible de revendiquer valablement des frais de refinancement plus élevés en se
référant aux taux réellement appliqués ou aux changements de taux intervenus entre l'échéance et le
paiement effectif.
Pour le calcul des intérêts de retard le taux de référence appliqué est celui en vigueur à la date
limite de paiement majoré de 5 %.
L'application de l'EURIBOR comprend la détermination des journées portant intérêts selon la méthode
des euro-intérêts (act/360). L'EURIBOR à un mois représente chaque jour calendaire la moyenne
européenne des taux d'intérêt applicables aux prêts bancaires à un mois et reste valable pendant un
mois à compter du jour de sa cotation. Au delà de ce délai, les jours de retard sont assujettis à l'EURI-
BOR en vigueur le dernier jour calendaire du mois écoulé (voir exemple à l'Annexe F - page 27).
L'application d'autres taux d'intérêt de référence doit ressortir clairement du calcul des intérêts.
Les règles applicables au retard de paiement lors de compensation multilatérale sont décrites dans le
Règlement opérationnel du BCC.
Les montants à compenser doivent être convertis en euros sur la base des cours du barème BCC uti-
lisés pour les arrêtés correspondants.
L'opération de compensation s'analyse comme deux paiements en sens opposés effectués le jour de
la compensation.
L'entreprise qui effectue l'opération est en droit d'appliquer des intérêts de retard en vertu du point
4.3.2.2.
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A la conclusion de l'opération de compensation, le créancier communique au débiteur la nouvelle si-
tuation du compte.
4.4.1 - Garanties
- la solvabilité du donneur d'ordre peut faire douter de sa capacité à faire face à ses obligations de
paiement,
La mise en œuvre de la garantie doit être convenue de même que l'indication du jour, du lieu et de la
personne habilitée à récupérer la garantie.
En cas de retard important survenant dans le paiement des soldes de compte courant d’une entrepri-
se, un créancier peut solliciter auprès de l’UIC (le Secrétaire Général) la procédure de déclaration de
défaillance si ses créances :
Les créances :
- comprennent les soldes en euros des arrêtés de compte, y compris principal et intérêts de retard,
- sont évaluées en fonction de leur ancienneté à la date limite de paiement des différents soldes.
16 311
OR
4.4.2.2 - Procédure de déclaration de défaillance
Le Secrétaire Général de l’UIC analyse les soldes de compte courant en suspens de l’entreprise con-
cernée et invite celle-ci à régler sa dette globale dans un délai d’un mois selon les modalités
suivantes :
- versement d’au moins 25 % de la dette, ou bien
Si l’entreprise ne respecte pas ces engagements, l’UIC prononce la défaillance de cette entreprise et
en informe les entreprises concernées par écrit en leur demandant de :
Le Secrétaire Général de l’UIC met en place la structure de suivi nécessaire à l’application de la pro-
cédure de défaillance 1.
L’UIC - Secrétariat Général - coordonne une analyse dans le détail des soldes de l’entreprise déclarée
défaillante et met en oeuvre des mesures (par ex. observation) susceptibles d’améliorer la situation.
Les créances de l’entreprise observée sont réparties entre ses créanciers sur la base de la participa-
tion déclarée du créancier à la procédure de compensation (voir point 4.4.2.2), sachant qu’il n’est pas
admis de compenser les dettes directement avec l’entreprise défaillante.
Les procédures de répartition et les conditions de participation respectent les principes repris dans
cette fiche et sont décrites dans un document spécifique de procédures auprès de la structure de suivi
opérationnel 1. La participation à la procédure de compensation est subordonnée au paiement de sa
participation annuelle à l’Office de compensation des dettes.
Au vu de la situation globale de l’entreprise défaillante, l’UIC peut, outre les versements compensa-
toires, proposer les mesures les plus adaptées à la situation économique, financière ou politique de
cette entreprise.
L’UIC - Secrétariat Général - examine en permanence à partir de son fichier la possibilité de lever la
déclaration de défaillance. S'il ne subsiste plus qu'une seule entreprise créancière et que les dettes
remontant à plus de deux mois représentent une somme inférieure à 500 000 euros, la levée de la
déclaration de défaillance est prononcée.
1. La structure actuelle de suivi opérationnel de cette procédure est le "Groupe Dettes" avec son Office de
Compensation des Dettes (O.C.D). La participation à la procédure de compensation est subordonnée au
paiement de la contribution annuelle à l’Office de Compensation des Dettes.
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OR
4.4.3 - Délais de conservation
Sauf disposition contraire, les comptes courants et les documents s'y rapportant sont à conserver
5 années à compter de la date d'arrêté des comptes. En cas de litige, ce délai doit être appliqué à
compter de la date de la régularisation finale.
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OR
Annexes
conviennent que les règles applicables à la procédure de compte courant, telles que reprises dans la
fiche UIC n° 311, sont à compléter par les dispositions bilatérales suivantes :
Les montants résultant de l'activité commerciale commune, à inscrire au compte courant, conformé-
ment au point 3.2.2 - page 8, sont complétés par les montants facturés pour la fourniture des presta-
tions suivantes :
- énumération des différents types de prestations comme, par exemple, l'utilisation des gares, les
contrôles de qualité de fabrication et les réceptions du matériel roulant entre autres. Les codes
représentatifs des natures de prestations sont détaillés en Annexe B - page 21.
En ce qui concerne le calcul des agios au point 4.3.1 - page 14, les dispositions complémentaires sui-
vantes à prendre/il n'est pris aucune disposition complémentaire1 :
Les transmissions des relevés de compte, des pièces s'y rapportant et de l'arrêté du compte courant
doivent être effectuées dans les délais, repris aux points 3.2.3 - page 9, 2.4.1 - page 5 et 2.4.2 -
page 6 pour les arrêtés des comptes et l'arrêté définitif.
4 - Paiement
19 311
OR
Annexes
En cas de paiement tardif, le débiteur a obligation de payer des intérêts moratoires, conformément au
point 4.3.2.2 - page 15.
5 - Redressement d’erreurs
Si les différences dépassent la contre-valeur de EUR 10 000 et si le solde initial d'ensemble n'est pas
encore payé, le compte courant est redressé immédiatement et le solde d'ensemble modifié en
conséquence.
Le redressement d'erreur d'inscription au compte courant ne peut porter sur des opérations décomp-
tées plus de 1 an auparavant.
6 - Délais de conversation
Les comptes courants et les documents s'y rapportant sont à conserver ….. années à compter de
l'exercice suivant la date d'arrêté des comptes. En cas de litige, ce délai doit être appliqué à compter
de la date de résolution du litige.
Il peut être dénoncé par chacune des deux entreprises à condition que soit respecté un délai de préa-
vis de deux mois, à compter du premier jour suivant la dénonciation. Les demandes de modification
du présent accord ne sont pas considérées comme des dénonciations.
Fait le : .....................
Pour X Pour Y
Signature Signature
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OR
Annexes
Entreprise/Unternehmen/Company
(Nom/adresse/tél./fax/e-mail)
jj.mm.aaaa
établi par/erstellt von/drawn up by X pour/für/to Y le/am/on tt.mm.jjjj
dd.mm.yyyy
Solde/Saldo/Balance 455,00
Solde/Saldo/Balance 1 602,00
Solde/Saldo/Balance 1 550,00
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OR
Annexes
CHF18 200401 200306 G/M HVA 1/ balance 555,00 361,02 168 -168,48
Solde/Saldo/Balance 555,00
Solde/Saldo/Balance 780,00
Solde/Saldo/Balance 2 150,00
EUR= 1,00000
Solde/Saldo/Balance 1 450,00
1. HVA = Hauptverkehrsabschluss
G/M (Marchandises/Güter/Goods)
P/V (Voyageurs/Personen/Passenger)
D (Divers/Verschiedenes/Others)
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OR
Annexes
Entreprise/Unternehmen/Company
(Nom/adresse/tél./fax/e-mail)
jj.mm.aaaa
établi par/erstellt von/drawn up by X pour/für/to Y le/am/on tt.mm.jjjj
dd.mm.yyy
Soldes de/ Soldes de/ Soldes en faveur Soldes en faveur En faveur de En faveur de
Salden von/ Salden von/ Salden zugunsten Salden zugunsten Zugunsten Zugunsten
Balances of X Balances of Y EUR
Balances to credit of Balances to credit of To credit of To credit of
Monnaie/ Cours
(EUR) (EUR)
Währung Kurs
au crédit de/ au débit de/ au crédit de/ au débit de/
Currency Rate
zugunsten/ zulasten/ zugunsten/ zulasten/
to credit of : to debit of : to credit of : to debit of :
X X Y Y X Y X Y
Solde général/
Gesamtsaldo/ EUR 105 576,68
Overall balance
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OR
Annexes
Entreprise/Unternehmen/Company
(Nom/adresse/tél./fax/e-mail)
Récapitulatif des agios de trésorere pour le trimestre
Quartalsabrechnung der Liquiditätsagios
Quarterly statement of cash flow agios
établi par/erstellt von/drawn up jj.mm.aaaa
pour/für/to Y le/am/on tt.mm.jjjj
by X dd.mm.yyyy
Trimestre/Quartal/Quarter : I. aaaa/jjjj/yyyy
29/2 1 546,15
31/3 4 378,20
Trimestre/ Quartal/
Quartal/Quarter Trimestre/Quarter
TOTAL -1 220 312,16 TOTAL 80 578,25
24 311
OR
Annexes
E.1 - Opérations du trafic voyageurs (régies par la série des fiches UIC
n° 301)
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OR
Annexes
26 311
OR
Annexes
Entreprise/Unternehmen/Company Y
(nom et adresse de l’expéditeur)
Entreprise/Unternehmen/Company X
(Nom et adresse du destinataire)
jj.mm.aaaa/TT.MM.JJJJ/dd.mm.yyyy
Facture/Rechnung/Invoice
Prélèvement d’intérêts de retard/Abbuchung von Verzugszinsen/Collection of interest on late payments
Selon la fiche UIC n° 311, point 4.3.2.2 - page 15
Payable d’ici
Période de retard
Date d’arrêté des (délai de paie- Paiement Intérêts de
du/au
comptes (compte courant)/ ment 30 jours)/ reçu le/ retard * EUR/
Montant en EUR/ Verzugszeitraum Jours/ Taux/
Datum des Rechnungsab- Zahlbar bis Zahlungs- Verzugszinsen *
Betrag in EUR/ vom/bis Tage/ Zinssatz/
schluss (Kontokorrent)/ (Zahlungsfrist eingang am/ EUR/
Amount in EUR Period of delay Days Rate
Date of closure of accounts 30 Tage)/ Payment Interest on late
from/to
(current account) Payment due by received on payments * in EUR
(within 30 days)
1/12
30/9a 30/10 343 210,00 16/12 16 7,154 % 1 091,26
16/12
(en attente
au/
1/12
31/10 30/11 245 000,00 erwartet zum/ 31 7,154 % 1 509,30
31/12
expected on
31.12 )
Intérêts de retard/Verzugszinsen/
Total 2 600,55
Interest on delayed payments
Nous vous débitons du montant total de cette facture sur le compte courant du 31.12/Wir werden den
Gesamtrechnungsbetrag mit Kontokorrent vom 31.12 belasten/We shall debit your current account by the total
amount invoiced here on 31.12
Compte courant 30.09, taux d’intérêt pour la période de retard de décembre/Kontokorrent 30.09, Zinsen für den Ver-
zugszeitraum Dezember/Current account 30.09, interest rate for the unpaid period in December
Euribor 1 mois du 30.11/Ein-Monats-Euribor vom 30.11/Euribor 1-month rate from 30.11 2,154 %
Compte courant 31.10, taux d’intérêt pour la période de retard de décembre/Kontokorrent 31.10, Zinsen für den Ver-
zugszeitraum Dezember/Current account 31.10, interest rate for the unpaid period in December
Euribor 1 mois du 30.11/Ein-Monats-Euribor vom 30.11/Euribor 1-month rate from 30.11 2,154 %
a. L’exemple reprend exclusivement le calcul d’intérêts du mois 12. Pour le mois 11, un calcul séparé doit être effectué/
Das Beispiel bezieht sich ausschließlich auf die VZ-Berechnung für den Monat 12. Für den Monat 11 muss eine gesonderte
VZ-Berechnung erfolgen/
The example refers to the calculation of interest on late payments for month 12. Interest on late payments must be calculated separately
for month 11.
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Annexes
Entreprise/Unternehmen/Company Y
(nom et adresse de l’expéditeur)
Entreprise/Unternehmen/Company X
(Nom et adresse du destinataire)
jj.mm.aaaa/TT.MM.JJJJ/dd.mm.yyyy
Facture/Rechnung/Invoice
Prélèvement d’intérêts de retard/Abbuchung von Verzugszinsen/Collection of interest on late payments
Selon la fiche UIC n° 311, point 4.3.2.2 - page 15
Calcul trimestriel/Vierteljährliche Berechnung/Quaterly calculation 3e trimestre aaaa/3. Quartal JJJJ/3rd quarter yyyy
a
30/4 30/5 2 526,15 5/7 1/7 5/7 5 7,156 % 2,51
21,14
1/7 31/7 31 7,156 %
31/5 30/6 3 430,05 9/9 1/8 31/8 31 7,118 % 21,02
1/9 9/9 9 7,133 %
6,12
Intérêts de retard/Verzugszinsen/
Total 106,79
Interest on late payments
Nous vous débitons du montant total de cette facture sur le compte courant au 31.10/Wir werden den Gesamtrech-
nungsbetrag mit Kontokorrent vom 31.10 abbuchen/We shall debit your current account by the total amount
invoiced here on 31.10
Taux d’intérêt pour le CC du 30.4/Verzugszinsen Taux d’intérêt pour le CC du 31.5/Verzugszinsen
für KK vom 30.4/Interest rate for the CA at 30.4 für KK vom 31.5/Interest rate for the CA at 31.5
a. L’exemple reprend le calcul d’intérêts pour le trimestre III. Le mois 6 doit être compris dans la facture du trimestre II/Das Beispiel bezieht
sich ausschließlich auf die VZ-Berechnung für Quartal III. Monat 6 muss in der Rechnung für Quartal II enthalten sein/The example uses
the interest calculation for the 3rd quarter. Month 6 must be included in the invoice for the 2nd quarter.
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Liste des abréviations
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Bibliographie
1. Fiches UIC
Fiche UIC n° 304 : Prescriptions de décompte applicables aux trafics internationaux "Marchandises"
et "Colis express", 3e édition, décembre 2003 (4e édition en cours de préparation)
2. Normes Européennes
3. Normes Internationales
Accord concernant le transport international ferroviaire des voyageurs et des bagages (AIV),
mars 2000
4. Divers
ERFA/UIC/UIP
CUU : Contrat Uniforme d’Utilisation des wagons, 1er juillet 2006
30 311
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Avertissement
Toutes copies, reproductions ou diffusions, mêmes partielles, par quelque moyen que ce soit, y compris électro-
nique, à usage autre que privé et individuel, sans le consentement exprès de l’Union Internationale des Chemins
de fer, sont interdites. Il en est de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la
reproduction par un art ou procédé quelconque. Ne sont autorisées, avec mention du nom de l’auteur et de la
source que "les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scienti-
fique ou d’information de l’oeuvre à laquelle elles sont incorporées" (Articles L 122-4 et L 122-5 du code de la
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