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Une alternative à la théorie électromagnétique classique

Prépublication · Mars 2015

DOIÿ: 10.13140/RG.2.2.16250.75208

CITATIONS LIT

3 654

1 auteur :

Diego Saa
Escuela Politécnica Nacional

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MARS 2015 1

Une alternative à l'électromagnétique classique

La théorie
´
Diego Saa, M. Sc.

Résumé—Un nouveau champ scalaire est proposé afin de compléter la représentation des variables du champ électromagnétique sous la forme d'un
quadrivecteur. L'utilisation d'un nouveau produit vectoriel mathématique, afin de l'appliquer à quatre vecteurs, donne une nouvelle équation des forces,
qui est proposée pour remplacer l'équation classique des forces de Lorentz. Cette équation de forces évite les difficultés actuelles de l'électromagnétisme
en résolvant certains des paradoxes dits électromagnétiques, sans l'utilisation d'entités cachées.

Termes de l' index —électromagnétisme classique, forces de Lorentz, champs électromagnétiques, quantité de mouvement cachée.

1 PRÉSENTATION
L A covariance de Lorentz de l'homogène
Les équations de Maxwell ont été prouvées par
Einstein, dans la section 6 de son article Sur
l'électrodynamique des corps en mouvement [1].
Cependant, une preuve similaire de la covariance de
Lorentz n'a pas été fournie pour les équations non
homogènes, qui incluent les densités de charge et de courant.
Engelhardt le confirme en expliquant que « les 'corps
en mouvement' porteurs de charges et de courants ne
sont pas traités dans son analyse. Il ne traite que des
équations homogènes de Maxwell qui ne conduisent pas
à des contradictions. [2]
ils ne sont pas covariants sous la LT", ce qui lui permet
d'exprimer son opinion que toute son analyse "suggère
fortement que la violation du principe de relativité et
l'existence des paradoxes électrodynamiques proviennent
de l'utilisation de grandeurs 3D", au lieu de grandeurs
physiques quantités dans l'espace-temps 4D.
Contrairement à l'utilisation de grandeurs 3D, lorsque
des expressions 4D sont utilisées, les résultats sont
correctsÿ: "Évidemment, l'approche avec des quantités 4D
invariantes de Lorentz donne la réponse relativistement
correcte d'une manière suffisamment simple et
transparente" (emphase de l'auteur original) [6 ].

Il s'agit d'une grave lacune qui a été commentée par
certains auteurs, par exemple en ce sens que « Ce résultat
indique que, contrairement à la croyance générale qui
prévaut dans l'article fondamental d'Einstein, les
transformations habituelles de E et B ne sont pas
relativistes correctes. ” [3].
Le même auteur [4], [5] conclut que les transformations
habituelles des champs électriques et magnétiques ne
sont pas les transformations de Lorentz de certaines
grandeurs 4D bien définies. Ce qui est plus intéressant,
dans [3] explique qu'il a prouvé, en utilisant à la fois
l'algèbre géométrique et les formalismes tensoriels, « que
les équations usuelles de Maxwell avec les 3D E et B
changent de forme sous la LT et donc que
• D. Sa´a Emeritus, Département d'Information et d'Informatique, Escuela Polit
´ecnica Nacional, Quito-Equateur.
Courriel : diego.saa@epn.edu.ec
Manuscrit reçu le 18 mars 2015
L'absence de covariance de Lorentz des équations de
Maxwell conduit à la conclusion que nous devrions utiliser
des variables 4D, puisque les variables 3D, bien que
covariantes de Lorentz, sont également covariantes
galiléennes et, éventuellement, indifférentes aux autres
transformations de coordonnées. C'est ce que des auteurs
comme Whitney et Kiehn ont révélé à partir des équations
de Maxwell : « La vérité est apparemment celle-ci : les
équations de Maxwell sont tout simplement indifférentes
aux transformations de coordonnées. Exprimés sous
forme de tenseur/matrice, ils conservent la même forme
sous n'importe quel type de transformation de coordonnées
physiquement plausible » [7], [8].
La structure du tenseur de champ électromagnétique
de second rang F µÿ, avec utilisation exclusive des
variables 3D E et B, telles que définies en Physique
actuelle, voir par exemple [9, Section 11], confirme ce qui
a été dit plus haut. C'est-à-dire qu'il suggère que son
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MARS 2015 2

la représentation doit être complétée par un quatrième terme avec «ÿun fil porteur de courantÿ» ont à voir avec des
(ou plutôt un premier terme, comme nous l'utiliserons). Notez courants neutres, mais la dérivation contredit cette
que seuls les champs E et B apparaissent dans un tel neutralité.ÿ» [11]
tenseur, mais les densités de charge et de courant ne sont
incluses ni explicitement ni implicitement. Par conséquent, L'équation de Lorentz est la seule acceptée en physique
seules les équations de Maxwell homogènes peuvent être classique pour calculer les forces, impliquant les champs,
construites directement, comme dans les équations (11.142) mais semble avoir quelques lacunes révélées par la théorie
et (11.143) de Jackson [9, Section 11]. Les densités de et les expériences, comme l'effet Aharonov-Bohm, où le
charge et de courant ne peuvent pas être dérivées du tenseur champ magnétique est nul dans la région à l'extérieur du
de champ électromagnétique et doivent être incluses par solénoïde.
d'autres moyens, comme dans l'équation (11.141) de Jackson Donc, comme il n'y a pas de champ B , mais expérimentalement
[9, Section 11]. les charges sont affectées, des physiciens comme Feynman
[12], au lieu de le corriger, se sont crus en droit de le «
La proposition du présent article consiste à définir un remplacer » :
quadrivecteur, qui comprend un champ scalaire s, en plus
des champs E et B habituels , afin de former un quadrivecteur « Nous voudrions maintenant énoncer la loi qui, pour la
électromagnétique complet M, dans le but de remplacer le mécanique quantique, remplace la loi F = qv × B.
tenseur de second rang F µÿ . Ce sera la loi qui déterminera le comportement des particules
Cela s'avérera utile pour générer les équations de Maxwell de mécanique quantique dans un champ électromagnétique.
complètes inhomogènes ou dépendantes de la source, ainsi Puisque ce qui se passe est déterminé par les amplitudes, la
qu'une nouvelle forme d'équation de force. loi doit nous dire comment les influences magnétiques
affectent les amplitudes ; nous n'avons plus affaire à
La physique classique accepte la formule suivante, l'accélération de la particule. La loi est la suivante : la phase
attribuée à Lorentz, pour calculer la force qu'un champ de l'amplitude à arriver par n'importe quelle trajectoire est
électromagnétique produit sur une particule de charge q : modifiée par la présence d'un champ magnétique d'une
quantité égale à l'intégrale du potentiel vecteur sur toute la
trajectoire multipliée par la charge de la particule sur la
F = q (E + v × B) (1) constante de Planck. C'est-à-dire,

Cependant, dans la littérature, nous trouvons quelques q

objections et aussi quelques tentatives pour corriger cette
formule de force. Sa modification fut bientôt suggérée par M.
Abraham et PAM Dirac, qui trouvèrent la force dite de «
réaction de rayonnement » induite par l'auto-interaction d'une
particule chargée ponctuellement. [dix]
O'Rahilly, [11], après avoir exprimé « La preuve ordinaire
de la formule est extrêmement insatisfaisante » cite Lorentz
disant ce qui suit à propos de la formule, que nous
transcrivons en partie : « Elle est obtenue en généralisant les
résultats d'expériences électromagnétiques. Le premier terme
représente la force agissant sur un électron dans un champ
électrostatique... Par contre, la partie de la force exprimée
par le second terme peut être déduite de la loi selon laquelle
un élément d'un fil parcouru par un courant est actionné par
un champ magnétique.
Changement magnétique de phase = ÿ
¯h Z A·ds. (15.29)
(2)
S'il n'y avait pas de champ magnétique, il y aurait une
certaine phase d'arrivée. S'il y a un champ magnétique
n'importe où, la phase de l'onde qui arrive est augmentée de
l'intégrale dans l'équation. (15.29).
Bien que nous n'ayons pas besoin de l'utiliser pour notre
présente discussion, mentionnons que l'effet d'un champ
électrostatique est de produire un changement de phase
donné par le négatif de l'intégrale temporelle du potentiel
scalaire ÿ :
q
Changement de phase électrique = ÿ
¯h Z ÿ dt.
(3)

O'Rahilly poursuit : « Il y a deux objections écrasantes à cette
prétendue généralisation. (1) Les deux « cas particuliers » ici
« combinés » sont tout à fait incompatibles. Dans un cas
nous avons des charges au repos, dans l'autre les charges
sont en mouvement ; ils ne peuvent pas être immobiles et en
mouvement. (2) Expériences
Ces deux expressions sont correctes non seulement pour les
champs statiques, mais donnent ensemble le résultat correct
pour tout champ électromagnétique, statique ou dynamique.
C'est la loi qui remplace F = q (E + v × B) » [12]
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Mansuripur affirme avoir trouvé : "des preuves théoriques a des problèmes qui n'ont toujours pas été résolus.
incontestables de l'incompatibilité de la loi de Lorentz avec
les principes fondamentaux de la relativité restreinte". Il
conclut : « Nous soutenons que la loi de Lorentz doit être
abandonnée au profit d'une expression plus générale de la
densité de force électromagnétique. [13]
Mansuripur explique qu'une équation différente pour les
forces pourrait résoudre le problème : « Je soutiens que, si
Shockley avait utilisé une loi de force alternative proposée
en 1908 par Albert Einstein et Jacob Laub, il aurait trouvé
que la combinaison des équations macroscopiques de
Maxwell et de la La loi Einstein-Laub est conforme aux lois
de conservation sans avoir besoin d'entités cachées. [14].
Sa proposition, d'utiliser une théorie différente pour calculer
les forces électromagnétiques au lieu des forces de Lorentz,
a été soumise à de nombreuses attaques par ceux qui
proposent des "entités cachées" afin de résoudre les
problèmes de la théorie électromagnétique classique.
Cependant, les physiciens qui proposent l'utilisation de
variables cachées semblent méconnaître sa localisation
précise et son existence, ce qui est confus et douteux. Par
exemple, l'auteur dans [15] dit qu'il a "montré qu'en plus de
la quantité de mouvement cachée, une fausse quantité de
mouvement 4 transporte de l'énergie cachée". Griffiths
explique que « localiser cet élan caché peut être subtil et
difficile ». [16]
Babson et. al.ÿ: «ÿUne caractérisation définitive du
phénomène reste insaisissable, et certains ont suggéré que
le terme devrait être élargi pour inclure toutes les contributions
strictement relativistes à la quantité de mouvementÿ; d'autres
ont demandé que le terme soit complètement supprimé. [17]
Franklin [18] contre Babson et.al. résultats, en disant que
"Nous avons vu qu'aucun des mécanismes proposés ne
conduit à un élan caché." et conclut: «Notre conclusion est
que le théorème du« centre d'énergie »ne s'applique pas à
l'impulsion EM d'une distribution de courant de charge
statique, et que« l'impulsion cachée »n'est ni nécessaire ni
présente dans la distribution de courant de charge. La force
externe nécessaire pour maintenir la matière au repos lors
de la création de la distribution de courant de charge va
directement dans l'élan EM sans déplacer la matière ni
cacher l'élan.
Donc, tout cela laisse entendre que la formule de force
de Lorentz ne fonctionne pas très bien et jette le soupçon
que la théorie électromagnétique actuelle
3
En particulier, ce qui suit semble être d'autres aspects,
en plus de l'équation des forces de Lorentz, qui semblent
être incorrects dans la théorie électromagnétique classique
et, espérons-le, seraient corrigés avec notre théorieÿ:
Les transformations du champ classique pour E et B ne
révèlent apparemment aucun effet Doppler, sous forme de
décalage vers le rouge ou de décalage vers le bleu, lorsqu'un
boost est produit dans la direction du mouvement, puisque
les variables correspondantes ne sont pas modifiées dans
cette direction.
De plus, les invariants de champ ne sont apparemment
pas préservés dans les applications élémentaires, comme
dans le paradoxe de Jefimenko, considéré plus loin dans cet
article.
En outre, certains auteurs [19] remarquent que le vecteur
de Poynting pour un circuit filaire ne prédit pas le flux
d'énergie parallèle au fil lui-même, concluant que "Ceci et
d'autres caractéristiques imprévues de certains flux de
Poynting incitent certains auteurs à définir un vecteur de
Poynting en utilisant S = (E × B) + ÿ1µ0
× _X
champ
[Éq. (15.36)].
vectorielLe
X est
choisi pour faire pointer (15.36) dans une direction plus
"naturelle".
Enfin, l'article d'Engelhardt [2] révèle brillamment qu'« il
existe un´ moyen direct de montrer que le résultat de Lienard-
Wiechert, qui conduit aux champs [obtenus en remplaçant
les potentiels de Lienard-Wiechert ´ dans les expressions
classiques des champs E et B en termes de potentiels], ne
satisfait que les équations homogènes de Maxwell, mais les
inhomogénéités ne sont pas correctement prises en compte.
À la lumière de cette dernière conclusion, il semble être
une bonne propriété que la théorie proposée dans les lignes
suivantes permette de conclure que les variables
électromagnétiques (par exemple les champs électriques et
magnétiques, les potentiels scalaires et vectoriels et les
courants de charge) satisfont juste homogène ( D'Alembert)
équations d'onde, bien que cette propriété ne soit pas
démontrée dans le présent article.
2 QUATRE VECTEURS ET MAXWELL
ÉQUATIONS
Dans cette section, nous allons faire un bref résumé de la
façon de développer l'électromag-
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théorie nétique. Dans des articles antérieurs, le présent auteur
a proposé la formule suivante pour obtenir le produit de quatre
vecteurs. Supposons deux quadrivecteurs génériques Aµ = (a,
a) et Bµ = (b, b) où le premier terme de chaque quadrivecteur
est un scalaire et le second terme, en gras, est un vecteur 3D.
Le sous-indice ou super indice dans certains quatre vecteurs
n'est qu'une question de notation, afin de se distinguer des
autres variables. Le conjugué d'un quadri-vecteur Aµ, noté par
un surlignement, Aµ, change les signes de la partie vectorielle :
(a, ÿa).
Le produit à quatre vecteurs est calculé avec la formuleÿ:
Aµ B µ = (ab + a · b, ÿab + ab + a × b) (4)
Où · et × représentent les produits vectoriels scalaires et
croisés classiques.
Il existe un produit alternatif, où les signes des deux premiers
termes de la partie vectorielle sont intervertis.
Afin de dériver les formules de l'électromagnétisme, nous
devons définir l'opérateur à quatre gradientsÿ:
La description des champs électromagnétiques en
Physique actuelle, en tant que tenseur de second rang, semble
quelque peu déficiente, puisqu'elle nécessite six paramètres
différents pour représenter les champs électriques et
magnétiques dans chacune des trois directions de l'espace :
(Ex, Ey, Ez , Bx, Par, Bz). Cependant, ces champs peuvent
être représentés en termes de potentiels, qui n'ont besoin que
de quatre paramètres : (ÿ, Ax, Ay, Az). Il y a donc un excès de
deux paramètres dans le tenseur de Faraday F µÿ
.
De plus, dans notre expression précédente 9 apparaît un
terme scalaire (premier terme du quadrivecteur), qui n'a pas
été reconnu par la Physique actuelle.
Pour résoudre ces lacunes, notre proposition est de représenter
le champ électromagnétique à l'aide du quadrivecteur
complexe, qui dans notre théorie remplit les mêmes fonctions
que le tenseur de Faradayÿ:
M = (s, je E + c B) (dix)
Chaque position dans la partie spatiale de ces quatre
vecteurs est une variable complexe unique, constituée du
champ électrique et magnétique correspondant dans la
direction des coordonnées respectives.

1ÿ ÿ ÿ Il ne s'agit plus maintenant que de mettre cela en équation

ÿµ = ( - je , , ÿ) (5)
c ÿt ÿx, ÿy ÿz avec le quadrivecteur électromagnétique 9 obtenu ci-dessus,
avec lequel on obtient les définitions connues du
Ou, en abrégeant les trois dérivées spatiales avec le
champs électriques et magnétiques en termes de potentiels,
Opérateur hamiltonien ÿÿ:
plus l'apparition du terme scalaire, qui n'a pas d'équivalent
1ÿ dans la Physique actuelle, que nous avons appelé s :
ÿµ = ( - je , ÿ) (6)
c ÿt

Définissons également le quadrivecteur potentiel sous la 1 ÿÿ

forme : s=- ÿ ÿ · UNE (11)
c ÿt

A µ = ( ÿ iÿ, ÿA) (sept)

Où les signes curieux sont choisis pour se conformer à la
convention habituelle pour les champs électromagnétiques,
comme indiqué ci-dessous.
Ensuite, les champs électromagnétiques sont calculés en
prenant le quadrigradient du quadrivecteur potentielÿ:
M = Aµ ÿµ
Ceci définit le scalaire électromagnétique.
Sa forme est identique à la jauge de Lorenz. Cette « jauge
» est normalement supposée égale à zéro en Physique
actuelle. Cependant, si tel était le cas, le scalaire
électromagnétique serait nul et, selon la théorie actuelle, on
obtiendrait les équations de Maxwell homogènes. Cela signifie,
toujours dans la théorie actuelle, que la jauge de Lorenz revient
à supposer que les densités de charge et de courant sont
(8) nulles.

En développant cette expression avec l'utilisation de la

formule du produit (4):
En plus de la définition donnée ci-dessus pour le scalaire
M=- 1 ÿt
ÿÿ
c
ÿ ÿ · UNE , électromagnétique s, l'égalité des expressions 9 et 10 fournit
également les définitions classiques des champs électriques
1 ÿA et magnétiques en termes de potentielsÿ:
-je ÿ je ÿÿ +
c ÿt

1 ÿA
ÿ×A (9) E = ÿ ÿ ÿÿ (12)
c ÿt
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cB = ÿ × A
Ensuite, le lecteur intéressé pourrait souhaiter développer
les quatre équations de Maxwell en assimilant à zéro le quatre
gradient du quatre vecteur électromagnétique sous la forme
fournie dans l'équation. 10, soit :
ÿµ M = 0
Cette dérivation des équations de Maxwell est beaucoup plus
simple que celle utilisée dans la Physique actuelle.
Mais nous n'avons pas besoin de dériver les équations de
Maxwell dans le présent article, veuillez donc vous référer
ailleurs [20] pour les détails.
Le quadrivecteur densité de courant est le classique [9,
Eq. (11.128)] et est obtenu en prenant le gradient du seul
champ scalaire électromagnétique, s, mais est ici supposé
comme étant donnéÿ:
J µ = (iÿ c, J)
3 LES FORCES ÉLECTROMAGNÉTIQUES
QUATRE VECTEURS
Les forces électromagnétiques doivent être calculées en
multipliant non seulement la charge, mais les quatre courants,
par le quadrivecteur électromagnétique. Par conséquent, le
quadrivecteur des forces électromagnétiques est donné par le
produit
F µ = JµM _ (16)
Où nous supposons que le quatre vecteur
électromagnétique est sous la forme
M = (s, je E + c B)
Et les champs incluent déjà le facteur gamma
correspondant, le cas échéant.
Alors, le quadrivecteur des forces électromagnétiques est donné
par le produit F µ = i Jµ M. Cettecelle
équation
apparaissant
est essentiellement
sous les
équations (11.144) ou (12.118) dans le livre de Jackson [9, p.557,
p.611] . L'unité imaginaire est utilisée pour se rapprocher de
certains signes dans les références et, comme dans les équations Lorentz".
précédentes et suivantes, n'est qu'un artefact mathématique qui
fonctionne bien pour garder une trace des différentes composantes ne sont utilisés que pour préserver les invariants de champs
des quatre vecteurs, comme le sont les équations électriques et
champs magnétiques.
Ensuite, le quadrivecteur de densité de force est
F µ = ( (ÿ cs ÿ J · E) + ic J · B, ( ÿ c2 B ÿ
J × E) + je(ÿs J + ÿ c E + c
J × B) ) (18)
5
(13) Pour faciliter la comparaison, nous reproduisons dans la
ligne suivante la densité de force de Lorentz, équation 19, telle
que donnée par Jackson dans la section 12.10, équation
(12.121) [9, p.557, p.611]
1 11
fÿ ÿ
F ÿÿJÿ = ( J · E, ÿ E + J×B) (19)
(14) c c c
La différence la plus importante entre notre formule de forces
18 et la classique, 19, est que nous avons dérivé, dans la
composante imaginaire de la partie vectorielle, la nouvelle
force ÿsJ, proportionnelle au courant et au scalaire
électromagnétique.
4 COMMENT LES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES
TRANSFORMER
La composante réelle dans la partie vectorielle de 18, c'est-à-dire
(15) ( ÿ c2 B ÿ J × E), remonte à la première partie de la seconde des
équations de Jackson (11.149), ci-dessous numérotée ici 21, qui
donne la transformation de le champ magnétique B d'une trame
à l'autre :
0 2
E ÿ = ÿ( E + ÿ~ × B) ÿ ÿ~(ÿ~ · E ) ÿ + 1 (20)
0 2
B ÿ = ÿ( B ÿ ÿ~ × E) ÿ ÿ~(ÿ~ · B ) ÿ + 1 (21)
Le dernier terme de l'équation 20 devrait donner un terme
proportionnel au courant, J, lorsqu'il est multiplié par la charge
ou la densité de charge, de la même manière que le terme J ×
B peut être produit sur la base du terme contenant le produit
croisé (ÿ ~ × B).
(17)
Cependant, il n'y a aucune preuve d'une telle force dans
l'équation classique des forces correspondante.
Une des raisons de la disparition de ce terme doit être attribuée
au fait que l'électrodynamique classique traite les champs
électromagnétiques comme des vecteurs tridimensionnels ;
une autre raison est que l'électrodynamique classique n'exige
pas un tel terme dans l'équation classique des "forces de
Par conséquent, les derniers termes des équations 20 et 21
B2 ÿ E2 et B · E, mais pas pour générer l'équation de force de
Lorentz. Cependant, notez que, comme le montre notre
équation 19 ci-dessus, Jackson a l'intention de considérer les
forces comme un quadrivecteurÿ; mais, puisque le scalaire
électromagnétique n'existe pas en Physique classique, la force
scalaire correspondante ne peut pas être obtenue par un
produit direct de la charge ou de la densité de charge multipliée
par les intensités de champ.
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D'autre part, examinons la forme de nos transformations
de champs électromagnétiques, qui conduisent directement
aux forces, lorsqu'elles sont multipliées par la charge ou la
densité de charge
0
s = ÿ( s ÿ ÿ~ · E + je ÿ~ · B)
0 champs électriques et magnétiques dans le référentiel de
E = ÿ( ÿ sÿ~ + E + ÿ~ × B)
0
B = ÿ( B ÿ ÿ~ × E)
Après avoir replacé ces champs dans le quadrivecteur
électromagnétique et l'avoir quadrillé, tout cela se simplifie en
invariants de champ sous la forme
2 2
2s +B ÿE + 2iB · E
A titre d'exemple, appliquons les expressions de Jackson
20 et 21 pour calculer les transformations de champ d'un
champ électrique dans le x
direction, appelons-la Ex, avec tous les champs restants
égaux à zéro, soumis à une impulsion de magnitude ÿx dans
la même direction x . Le résultat est que ce champ n'est pas
affecté par les transformations, ce qui semble suspect.
Par contre, dans notre théorie appliquons l'équation 23 ;
supposons que le champ soit à l'origine et que le champ
scalaire s soit égal à Ex, ce qui rend le champ invariant égal
à zéro, et que l'observateur s'éloigne de ce champ vers la
droite. Le résultat est un redshift de la forme
Ex s 1 ÿ ÿx
1 + ÿx
Mais, si l'observateur s'approche du champ
à partir de la gauche, puis il y a un blueshift de la forme
Ex s 1 + ÿx
1 ÿ ÿx
Pour obtenir ce dernier résultat, il faut intervertir les signes
des termes contenant s dans les équations 22 et 23 (ces
équations sont obtenues avec application du produit alternatif,
au lieu de 4). De plus, si le signe de ÿx est modifié, le décalage
vers le rouge et le décalage vers le bleu sont également
interchangés. Tout cela est en accord avec les décalages
vers le rouge et les décalages vers le bleu relativistes des
champs.
Ainsi, il devrait être assez évident que les derniers
résultats semblent plus complets, raisonnables et bien
meilleurs que celui obtenu avec la méthode classique
6
métamorphoses.
Il est vrai, comme cela a été exprimé dans la référence
[21], que la force de Lorentz doit être contenue dans 20 et
21, pour la raison suivante : La force sur une charge au repos
(22) par rapport aux sources dans les équations de Maxwell est
connue pour être qE. Lorsque la charge se déplace, les
(23)
repos de la charge peuvent être obtenus en transformant les
champs selon 20 et 21, ce qui devrait donner la force de
(24) Lorentz 19. Si la particule se déplace à vitesse constante, on
peut toujours définir un système de coordonnées qui se
déplace avec la particule, de sorte que la force électrique ne
change pas et que la force magnétique s'annule dans
l'équation classique des forces de Lorentz.
(25)
5 LE PARADOXE DE JEFIMENKO
Jefimenko [22] a considéré une particule de charge q2 au
repos sur l'axe des x, tandis qu'une autre particule de charge
identique, q1, se trouve sur l'axe des x, avec sa vitesse, v1,
pointant le long de l'axe des x, comme dans le chiffre suivant :
v1
q1 q2
Le champ électrique relativiste de la particule 1 à la
position de la particule 2 est donné par Jackson [9, Section
11], [Eq. (11.152), avec le paramètre d'impact b égal à zéro]
et utilisé également par Jefimenko [22], Caprez [23] et
d'autresÿ:
(26)
E12 = 2 2 ÿ vkq1
11
xˆ (28)
t2
2
v1
Où ÿ1 = 1/ q 1 ÿ vitesse l'indice 1 fait référence à la
2,c
(27)
de la particule 1, et xˆ est un vecteur unitaire dans la direction
de l'axe des coordonnées joignant les charges.
Le problème avec cette équation est que les champs
électriques et magnétiques ne devraient pas changer lorsqu'ils
sont perçus par un observateur dans la direction du
mouvement, comme prescrit par la transformation classique
des champs 20 et 21, mais cela n'est pas satisfait par ce que
le précédent L'expression de Heaviside propose.
Alors que le champ électrique de la particule 2 à la
position de la particule 1 est donné par
kq2
E21 = ÿ
2
contre 1 xˆ (29)
t2
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Lorsqu'ils sont multipliés par la charge de la particule
affectée, ces champs, 28 et 29, produisent deux forces qui ne
forment pas une paire de Newton [23].
Pour contrebalancer cet écart, les auteurs classiques
obtiennent essentiellement la différence entre 28 et 29, via le
potentiel vecteur, et l'incluent en quelque sorte dans le système
analysé, de telle sorte que la somme des impulsions est nulle,
ce qui semble incorrect.
Avec cet ajout, le 3-momentum du système en mouvement est
remis à zéro, comme s'il s'agissait d'un système statique, malgré
le fait qu'il se déplace maintenant.
Mais ce n'est pas la seule préoccupation, puisqu'il est bien connu
que l'amplitude du 4-momentum est la variable qui doit être
préservée, pas l'amplitude du 3-momentum isolé.
Il y a aussi une contradiction assez nette entre les équations
utilisées, puisque ce déséquilibre n'aurait pas dû se produire en
premier lieu si l'équation de force de Lorentz classique 19 ainsi
que la transformation classique des champs 20 et 21 avaient été
utilisées, puisque dans ce cas les deux les champs électriques
et magnétiques ne sont pas modifiés par les transformations du
champ classique dans la direction du mouvement. Alors, pourquoi
le champ électrique 28 contient-il maintenant un facteur ÿ au
carré ?
De plus, pour que ces équations soient raisonnables, elles
doivent conserver l'invariant électromagnétique relativiste B2 ÿ
.
E2 En supposant la présence d'une charge statique isolée
comme q2, son invariant relativiste doit être juste E2 puisqu'il n'a
pas de champ magnétique. Mais cet invariant devrait être 21,
préservé par tous les champs perçus par un observateur se
déplaçant à vitesse constante dans la direction de cette charge.
Mais, pour le cas de la charge q1, qui est identique à q2, les
équations classiques de transformation des champs
électromagnétiques ne produisent aucun effet dans la direction
du mouvement. Par conséquent, le seul champ connu pour cette
charge, qui est E12, devrait conserver l'invariant. Mais une telle
conservation paraît impossible, puisque les physiciens classiques
s'obstinent à considérer le champ électrique d'une charge en
mouvement, comme E12 ci-dessus, comme dépendant de la
vitesse, à l'intérieur du facteur gamma.
Par conséquent, il semble que l'électrodynamique classique
ics gère incorrectement les champs électromagnétiques.
sept
6 COMMENT APPLIQUER LES ÉQUATIONS
Essayons de résoudre le paradoxe de Jefimenko avec l'utilisation
de nos équations proposées.
Supposons que le champ électrique de la charge q1, considérée
au repos dans son propre référentiel, soit E12, à la distance où
se situe la charge q2 .
En supposant que le champ magnétique, B, est nul et que
l'invariant électromagnétique de cette charge, 25, est nul, alors
s12 devient égal à E12. Par conséquent, le quadrivecteur
électromagnétique dans ce cas est
(E12, iE12, 0, 0) (30)
Remplacer ces valeurs dans les équations 22-24, ce qui
revient à faire un boost du quadrivecteur champ électromagnétique
par une vitesse ÿÿ, puisque la charge q2 doit percevoir le champ
électrique comme décalé vers le bleu
(ÿ(E12 + ÿE12), iÿ(E12 + ÿE12), 0, 0) (31)
Le premier terme est le champ scalaire amplifié et le second
terme est le champ électrique amplifié dans la direction x ; qui,
comme on peut le voir, est soumis à un blueshift Doppler
relativiste.
Le facteur constituant la différence entre ce champ électrique
amplifié et l'original (statique)
l'un est
(ÿ + ÿÿ ÿ 1) (32)
Ce facteur peut aussi s'écrire sous la forme
ÿ ÿ 1 + p ÿ ÿ 1,2 et semble posséder des propriétés
intéressantes, qui pourraient être étendues aux corps
macroscopiques.
7 CONCLUSION
L'ajout apparemment innocent d'un nouveau champ scalaire,
afin de compléter le quadrivecteur électromagnétique, s'avère
transformer radicalement la théorie électromagnétique. En
résumé, tous les changements survenus semblent corriger des
problèmes permanents, comme dans l'équation des forces de
Lorentz, dans les transformations des champs, qui incluent
désormais les effets Doppler, dans la prise en compte des
invariants du champ et dans la propriété que les variables
électromagnétiques sont maintenant nécessaire pour satisfaire
uniquement des équations d'onde homogènes.
Les praticiens de l'électricité et de l'électronique, comme
ceux de l'Institute of Electric and
Les ingénieurs électroniciens, semblent avoir nul ou très
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MARS 2015 8

intérêt limité à corriger la théorie qu'ils utilisent.
Par exemple, après avoir été soumis aux Actes de l'IEEE et
également aux Transactions de l'IEEE sur les antennes et la
propagation, les éditeurs ont répondu que "Malheureusement,
l'article ne convient pas à la publication dans ces Transactions
car le sujet sera (sic) de portée limitée. intérêt pour les lecteurs
de la revue.
Le scientifique en général devrait également remarquer
que les transformations proposées du champ électromagnétique
pourraient avoir un impact sur la théorie de la relativité,
puisque l'origine des «transformations de Lorentz» relativistes
peut leur être attribuée.
RÉFÉRENCES
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