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REVUE SPIRITE

REVUE SPIRITE A

JOURNAL _

IYETUDES
D'E'l`UDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES
_

`
Ouvrages
Ouvrages M. ALLAN
de M.
de KARDEG sur
ALLAN KARDEG sur le
le Spiritisme ::
Spiritîune
Ces
Ces ouvrages trouvent, åà Paris,
ouvrages se trouvent, Paris, chez MM. Dxnrrzrt
chez MM. et Comp.,
Dxnran et Comp., éditeurs, 35, quai
éditeurs, 35, quai des
des
Auguzîtins;
se

Augustins; bureau de
au bureau

-
au de la Revue spirite,
la Revue Sainte-Aune, 59
Spirits, rue Sainte-Anne,
rue 59 (passage Sainte-
(passage Sainte-
Anne
Anne). .

LE LIVRE
LE LIVIIE DES ESPRITS (Partie
DES ESPRITS (Partie philosophique).
philosophique). H' édition,
l4°
——
-

édition, in-ii’.
in-12
de
de 500
500 pages. Prix: 33 fr.
pages. Prix: 50 ;; par
fr. 50 par
la
la poste, 4
4 fr.; relié,
poste, fr.; relié, 75
75 c.
c. en
en plus.
plus.
Edition allemande: Vienne
Édition allemande: (Autriche). Deux
Vienne (Autriche). ——
-
parties qui
Deux parties qui se vendent séparément:
se vendent séparément :
l fr. chacune.
33 fr. chacune.
Édition espagnole :: Madrid,
Édition espagnole Madrid, Barcelone, Paris, Marseille.
Barcelone, Paris, Marseille. Prix:
Prix: 33 l'r.
fr.

LE LIVRE DES
LE LIVIIE DES IIÉDIUIIS
IIEDIUIIS (Partie (Partie eæpérimentale). a lédition,
þÿ e S p é r i m e n t6°
6° e).
édition,

- in—l2
in-12
de
de 500 pages. Prix:
500 pages. 3 fr.
Prix: 3 50 c.
fr. 50 c. ;5 par
par
la
la poste, 4
4 in; relié,
poste, ír.; relié, 75
75 c.
c. en
en plus.
plus.

DEVANGILE
UEVANGILE selon selon le
le Spirítisme (Partie
Spiritisme morale).
(Partie morale). —
- ln—i2. Prix, 33 l'r.
ln-12. Prix, ir. 50
50 c.
c. ;;
relié,
relié, 75
75 c.
c. en
en plus.
plus.
ÎÎÎQ

CIEL E’I‘
LE CIEL
LE E'I' DENFEB,
L*ENl'Ell, ou ou la justice divine
la justice divine selon le Spiritisme.
selon le Spiritisme. —
- ln-i2.
ln-12.
Prix: 3 fr.
Prix: 3 50; par
fr. 50; par
la
la poste,
poste, 4
4 fr.
fr.

LE SPIIIITISIIE
LE Sl'Illl'l'lSIlE A A HA PLUS SIMPLE
SA PLUS SIIIPLE EXPBESSIDN.
EXPIIESSIØN. —
-

Brochure grand in-ls.


Brochure grand in-18. —-
-- Prix: l5 centimes
Prix: 45 par la
centimes ;; par la poste, 20 centimes.
poste, 20 centimes. 20 20 exem-
exem-

-

plaires ensemble, 22 francs,


plaires ensemble, ou l0
francs, ou centimes chacun
10 centimes chacun ;; par la poste, 22 fr.
par la poste, 60 cent.
fr. 60 cent.
Édition allemande: Vienne
Édition allemande: (Autriche).
Vienne (Autriche).
Édition anglaise
Edition : Leipzig,
anglaise Leipzig,
: chez
chez Franz Wagner.
Franz Wagner.
Édition portugaise:
Édition Lisbonne ; Rio-Janeiro;
portugaise: Lisbonne; Rio-Janeiro; Paris.
Paris.
Édition
Édition polonaise: Gracovie.
polonaise: Cracovie.
Édition
Edüion grecque moderne Corfou
grecque moderne :: Corfou .
_

Édition
Édition italienne Turin.
italienne :: Turin.
Édition espagnole: Madrid
Edition espagnole: Madrid ;; Barcelone Paris ;; Marseille.
Barcelone;; Paris Marseille.
‘ '

Édition russe:
Edition Leipzig; Saint-Pétersbourg;
russe: Leipzig; Moscou;
Saint-Petersbourg; Moscou; Paris.
Paris.
Édition en
Édition en langue
langue croate: Témeswar (Hongrie).
croate: Témeswar (Hongrie).

QIPEST-CE QUE
QUEST-CE QUE LE SPIBITISIIE?
LE SPIBITISIIE? Introduction àà la
Introduction

- connaissance
la connaissance
du monde
du invisible,
monde invisible, pur les manifestations
par les manifestations des Esprits;
des Esprits; contenant
contenant le
le résumé
résumé desdes prin- prin-
cipes
cipes de la doctrine
de la spirite,
et la
doctrine spirite, et réponse
la réponse aux principales objections.
aux principales objections. Grand
Grand in-t8.

-
in-18.
6° édition
6e considérablement
édition considérablementaugmentée.augmentée.
Prix: Il fr.; par
Prix: fr.;
la poste, ll lr.
par la poste, tr. 20
20 c.
c.

Édition polonaise : Cracovie.


Edition polonaise: Cracovie.

VCDYAGE SPIIIITE EN
NDYAGE Sl'lllI'I'E EN 1802.- Brochure grand
l802.- Brochure in-8. Prix:
grand in-8. fr.
Prix: tl fr.

BÉSUIIÉ DE
IIÉSIIIIÉ DE LA LA L01 DES PIIENIDIIÈNES
1.01 DES SPIBITES.
PIIENOIIÈNES SPIBITES. —
-

Brochure in-l2. Nouvelle


Brochure in-I2. Nouvelle édition augmentée. Prix:
édition augmentée. l0 c.;
Prix: I0 par la
c.; par
——
-
poste, i5
la poste, 15 c.
c.
REVUE
,B,EVUE tSPIRITE
SPIRITE
JOURNAL

DlD'llTU])ES
lTUDES PSYGHOLOGIQUES
PSYCHOLOGIQUES 1
CONTENANT

Les faits de
Les faits manifestation des Esprits,
de manifestationdes ainsi que,
que, toutes les nouvelles
toutes les nouvelles relatives au Spiri-
relatives au Spiri-
Esprits, ainsi
tisme. Uenseîgnernent
tisme. —
-

Uenseígnexnent des Esprits sur


des Esprits les choses
sur les choses dudu monde
monde visible et du
visible et du monde
monde
invisible;
invisible; sur les sciences,
sur les sciences, la morale, Fimmortalité
la morale, Yimmortalité de l'âme, la
del'ûme, de Yhomme
nature de
la nature l’homme et
et -

son avenir.
son avenir. -—
- L'histoire du Spiritisme
ljhistoire du Spiritisme dans l'antiquité; ses
dans Pantiquité; ses rapports avec le
rapports avec le ma-
ma-
gnétisme
gnétisme et le somnambulisme;
et le l'explication des
somnambulisme; I'explication légendes et
des légendes croyances populaires,
et croyances populaires,
de la mythologie
de la mythologie de de tous peuples, etc.
les peuples,
tous les etc.

PUBLIÉ sous
PUBLIÉ LA mmzcnon
sous LA nuuzcnon

DE H.
DE H. ALLAN KARDEG
ALLAN KARDEG

Tout eflet aa
Tout effet une cause. Tout
une cause. Tout eflet intelligent aa une
eflet intelligent une
cause
cause intelligente. La puissance
intelligente. La puissance de
de la intelli-
cause intelli-
la cause
gente est en
gente est raison de
en raison la grandeur
de la de Pellet.
grandeur de Fetïet.

NEUVIÈME ANNÉE.
NEUVIÈME ANNÉE. —
- i866.
1866.

._____._

"Î""`

PARIS
PARIS 6
_

BUREAU, RUE
BUREAU, SAINTE-ANNE, 59
RUE SAINTE-ANNE, 59
PASSAGE
PASSAGE SAINTE-ANNE
SAINTE-ANNE

866
i1 866 `

(Réserve
(Réserve de tous
de tous droits.)
droits.)
A
A
HARVARD COLLEGE
couse: LIBRARY
Mu]
,7
37,30
27,33
HARVARD
ouvERFuNo
DEXTERFUND
LIBRARY

P,
,, þÿ F43,
F4)- n . .19.3
! : -I [ 3 , I 1 3 I

z ,
_

CONDITIONS
coNDrr|oNs D’ABONNEMENT
UABØNNEMEN1'
La Revue
La Revue SPIRITE
sruu-rs paraît du paraît
i" au
du 1" au 55 de chaque mois,
de chaque mois, par cahiers de deux feuilles
par cahiers de deux feuilles
moins, grand
au moins, grand in—8°.
au in-8°. -
-

Prix: pour
Prix: pour lala France
France et YAlgérîe,
et l'Algérie, 10 fr. par
i0 fr. par an.
an. t2 fr.
Etranger, 12 fr. —
-
Étranger,
Amérique —
-
Amérique
pays d'autre-mer,
et pays
et d'outre-mer, i4 14 fr.
fr.
On ne s'abonner,
s'abonne pas moins d'un an.
pour moins d'un
pas pour Tous les abonnements partent du
les abonnements
On ne an. Tous
partent du
le!‘ janvier.
þÿ janvier.
lû ' Aux
Aux personnes qui s'abonnent
personnes qui s'abonne=nt
dans
dans le
le courant
courant de l'année, on
de l'anuée, on envoie les
envoie les
numéros
numéros parus.parus.
Prix de
Prix de chaque
chaque numéro séparé :: i1 fr.
numéro séparé franco pour
fr. franco toute la
pour toute þÿ F r a 1 ! l C 2Pour
la France, —
-

Pour
: l'étran-
þÿ l ï i lû l l l -
ger,
ger,
le
le port
port en
en sus.
sus.
On
On peut s'abonner par
peut s'abonner par l'entremise
Pentremise de de tous les libraires
tous les libraires et
et directeurs
directeurs de de poste.
poste.
Pour les
Pour les personnes hors de Paris,
personnes hors de envoyer un
Paris, envoyer un mandat
mandat sur la poste
sur la poste ou
traite àå
une traite
ou une
l'ordre de
l'ordre de M.M. ÀLLAN Kaannc. Ou
Ama Kannxc. On nena fait point traite sur les souscripteurs.
fait point traite sur les souscripteurs.
On ne
On ne reçoit
reçoit que les lettres afiranchies.
que les lettres alfrancllies.

i-_Î_1--Îa

COLLECTIONS DE
COLLECTIONS LA REVUE
DE LA SPIRITE
REVUE SPIRITE _

Chaque
Chaque année forme un
année forme un fort volume grand
fort volume grand in-8°,
in-8°, broché, avec titre
broché, avec spécial, table
titre spécial, table
générale et
et couverture imprimée.
générale couverture imprimée. Prix: Prix: chacune
chacune des premières années,
sept premières
des sept années, i858,
1858,
i859, i860, i86i,
1859,1860, i862, 1863,
1861, 1862, i863, i864, 1865, prises
1861-, i865, prises ensemble
ensemble ou séparément, 77 fr.
ou séparément, le
fr. le
vol.
vol. —
- 9°
9* année, i866, prise
année, 1866, prise avec
avec les sept premières,
les sept fr. ;; séparément,
premières, 77 fr. séparément, i010 fr.
fr. —
-

Franco,
Franco, pour la France
pour la et YAIgérie.
France et l'Algérie. Etranger, port en
Etranger, port
—-
-- comme ci-dessus
su! comme
en sus pou!
ci-dessus pour
l'abonnement.
Yabonnement.
reliées,i fr.
Collections reliées,1
Collections fr. 50
50 c. de
c. plus
de plus par volume,
par volume.
»

Paris.
Paris. —
-
T_vp.
Typ. de Rouge frères,
de Rouge frères, Dunun et
Dunon et ‘Fresné,rue duFour-St-Germnin, 43.
Fresné, rue du Four-S1-Germain, 43.
REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE

JOURNAL
JOURNAL '
V

nüeenns
mámmms esmmeneenemns
esmmoaeemrwme

9' ANNÉE.
9° ANNÉE. N0 t.
N° 1. JANVIER
JANVIER 1866.
1866.

Les femmes ont-elles


Les femmes une âme?
ont-elles une âme?

Les femmes ont-elles


Les femmes ont-elles une une âme?âme? On On sait
sait que
que la chose n'a
la. chose n’a pas tou-
pas tou-
jours été tenue
jours été tenue pour pour certaine, puisqu’elle fut,
certaine, puisqu'elle fut, dit-on, mise
dit-on, mise en en délibé-
délibé-
ration dans
ration dans un concile. La
un concile. négation est
La négation est encore
encore un un principe
principe de foi
de foi
chez
chez certains peuples. On
certains peuples. On saitsait à.à quel degré
quel degré d'avilissement
d'avilissement cette
cette
croyance les a réduites dans la plupart
croyance les a réduites dans la plupart des des contrées
contrées de de l'Orient.
l'Oríent. Bien Bien
qu’aujourd’hui, chez
qu'aujourd'hui, chez les pqiples les pqiples civilisés, la question
civilisés, la soit
question soit résolue résolue
en leur faveur,
en leur faveur, le le préjugé
préjugé de de leur infériorité morale
leur infériorité morale s'est perpétué
s'est perpétué
au point qu’un
au point qu'un écrivain
écrivain du
du siècle
siècle dernier,
dernier, dont
dont le
le nom
nom ne
ne nous
nous revient
revient
pas en mémoire,
pas mémoire,
en définissait
þÿ d éû n iainsi
ainsi
s s a la
la
i t femme
femme :
: c
¢ Instrument
Instrument des
des plai-
plai-
sirs de Fhomme,
sirs de Fhomme, » définition
définition
þÿ : plus
plus musulmane
musulmane que chrétienne.
que chrétienne. De ce De ce
préjugé est née leur infériorité
préjugé est née leur infériorité légale, légale, qui n’est point encore elïacée de
qui n'est point encore etïacée de
nos codes. Longtemps
nos codes. Longtemps elles
elles acceptèrent
acceptèrent cet
cet asservissement
asservissement comme
comme
une naturelle, tant
chose naturelle,
une chose
tant estest puissant Pempire de
puissant Pempire de Phabitude.
l'habitude. Il en
Il en
est
est ainsi
ainsi de
de ceux
ceux qui,
qui, voués
voués au
au servage
servage
de
de père
père en
en fils, finissent
þÿû
þÿû l s , n i s par
s
par ent
sewzroire d’une autre
se*eroire d`une autre nature que nature leurs seigneurs.
que leurs seigneurs.
Cependant
Cependant le
le progrès
progrès des
des lumières
lumières a a relevé
relevé la femme dans
la femme l'opi-
dans l'opi-
nion; elle
nion; elle s'est mainte fois affirmée
s’est mainte fois affirmée par l’intelligence et
par Pintelligence et le génie, et
le génie, et
la loi, quoique
la loi, quoique la
la considérant
considérant encore
encore comme
comme mineure, a
mineure, peu peu
a peu à
à. peu re-
re-
lâché
lâché lesles liens de la
liens de tutelle. On
la tutelle. On peutpeut la considérer comme
la considérer comme émancipée
émancipée
moralement, si
moralement, si elle ne elle ne l'est
l'est légalement;
légalement; c'est
c'est ce
ce dernier
dernier résultat
résultat au- au-

quel elle
elle arrivera
arrivera un un jour
jour par la force des
la force des choses.
choses.
quel par
On lisait dernièrement
On lisait dernièrement dans dans les les journaux
journaux qu‘une qu`une jeunejeune demoiselle
demoiselle
de vingt
de vingt ans
ans venait
venait de
de soutenir
soutenir avec
avec un
un plein
plein succès
succès Pexamen
l'examen du bac-
du bac-
_2_
_
2 _

calauréat, devant la
calauréat, devant faculté de
la faculté Montpellier. C'est, disait-on,
de Montpellier. C'est, disait-on, le qua-
le qua-
trième diplôme
trième diplôme de
de bachelier concédé àà une
bachelier concédé femme. Il
une femme. Il n"y aa pas
pas en-
en- n'y
core bien longtemps question
core bien longtemps la
la question fut
fut de savoir siagitée
le
agitée de savoir si le grade de de grade
bachelier pouvait
bachelier pouvait être conféré à. une femme.
être conféré à. une femme. Bien que cela
Bien que cela parûtà. parûta
quelques-uns
quelques-uns une
une monstrueuse anomalie,
monstrueuse anomalie, on on reconnut
reconnut que les
que les règle- règle-
. sur la
ments sur
ments la matière
matière nene faisant
faisant pas mention des elles ne se
pas mention des femmes, elles ne se femmes,
pas exclues légalement.
trouvaient
trouvaient pas exclues légalement. Après Après avoir reconnu qu'elles ont
avoir reconnu qu'elles ont
une âme,
une ame, on
on leur
leur reconnaît
reconnaît le
le droit
droit de
de conquérir les
conquérir les grades de grades de lala
science, c'est
science, c'est déjà. quelque chose. Mais leur affranchissement partiel
déjà. quelque chose. Mais leur affranchissement partiel
n'est que le
n'est que résultat du
le résultat développement de
du développement de l’urbanité,
l'urbanité, de l'adoucisse-
de l'adoucisse-
ment des
ment des þÿ mœurs,
mSu ou,
si l'on
ou,r ssi, l'on veut, d'un sentiment plus
veut, d'un sentiment exact de
plus exact de la la
justice;
justice; c'est
c'est une sorte
une sorte de
de concession
concession qu'on
qu`on leur
leur fait, et,
fait, et, il
il faut
faut bien
bien
le dire, qu'on
le dire, qu'on leur leur marchande
marchande le plus possible.
le plus possible.
La mise
La mise en doute
en doute de de l'âme
l'â.me dede la femme serait
la femme serait aujourd'hui
aujourd`hui ridicule,
ridicule,
mais
mais une question
une question bien autrement sérieuse présente
bien autrement sérieuse se se présente ici, ici, et dont
et dont
la solution peut
la solution peut seule
seule établir
établir si
si l'égalité
Pégalité de
de position
position sociale
sociale entre
entre
l'homme
l'homme et la femme
et la femme est est de droit naturel,
de droit naturel, ou ou sisi c'est concession
c'est une concession
une
faite l'homme. Remarquons passant si cette égalité
égalité n'est
_

faite par
par l'homme. Remarquons en
en passant que que si cette n'est
qu'un octroi de l'homme par
qu'un octroi de l'homme condescendance,
par condescendance, ce qu'il ce qu’il donne aujour-
donne aujour-
d'hui,
d°hui, il peut le
il peut le retirer demain, et
retirer demain, et qu'ayant
qu'ayant pour pour lui la force
lui la force matérielle,

matérielle,
sauf
sauf quelques individuelles, en masse
exceptions individuelles,
quelques exceptions en masse il aura toujours
ilaura toujours le le
dessus;
dessus; tandis
tandis que
que
si
si cette
cette égalité
égalité est
est dans
dans la
la nature,
nature, sa
sa reconnais-
reconnais-
sance est
sance est un résultat
un résultat du progrès, et
du progrès, et une fis
une fis reconnue,
reconnue, elle elle est impres-
est impres-
criptible.
criptible.
Dieu a-t-il créé
Dieu a-t-il créé des des âmes
âmes mâlesmales et des âmes
et des femelles, et
âmes femelles, a-t-il fait
et a-t-il fait
celles-ci inférieures aux autres? Là. est toute la question.
celles-ci inférieures aux autres? Là. est toute la question. S'il
S`i1
enen est
est
ainsi,
ainsi, Finfériorité
Pinfériorité de
de la
la femme
femme est
est dans
dans les
les décrets
décrets divins,
divins, et
et au-
au-

cune loi
cune humaine ne
loi humaine ne saurait
saurait y contrevenir. Les
y contrevenir. a-t-il, au contraire,
Les a-t-il, au contraire,
créées égales et
créées égales et semblables,
semblables, les inégalités fondées
les inégalités fondées par l'ignorance et
par Pignorance
et
la force brutale,
la force disparaîtront avec le progrès
brutale, disparaîtront avec le progrès et le règne
et le règne de lade la
justice.
justice.

'

L'homme livré
L'homme livré a lui-même ne pouvait
a lui-même ne pouvait établir
établir à sujet que
à ce sujet
ce des
que des
hypothèses
hypothèses plus plus ou
ou moins
moins rationnelles,
rationnelles, mais
mais toujours controversables;
toujours controversables;
rien, dans
rien, dans le monde visible,
le monde ne pouvait lui
visible, ne pouvait donner la
lui donner preuve maté-
la preuve maté-
rielle de l'erreur
rielle de l'erreur ouou de la vérité
de la vérité dede ses
ses opinions. Pour s'éclairer, ilil
opinions. Pour s'éclairer,
fallait remonter
fallait àla source,
remonter ala fouiller dans
source, fouiller dans les arcanes du
les arcanes du monde
monde extra-
extra-
Corporel qu'il
corporel qu`il ne
ne connaissait
connaissait pas.
pas.
Il
Il était
était réservé
réservé au
au Spiritisme dede Spiritisme
trancher la
trancher question, par des
non plus par
la question, non plusraisonnements,mais par
des raisonnements, mais par les
les
faits, soit les révélations d'entre-tombe,
par les révélations d'outre-tombe, soit
faits, soit par soit par
par l'étude qu'il est
l'étude qu'il est à.à
même de faire journellement
même de faire sur l'état des âmes après la mort. Et,
journellement sur l'état des âmes après la mort. Et,
__3
_3__ __

chose
chose capitale, ces
capitale, études ne
ces études sont le
ne sont fait ni
le fait d'un seul
ni d`un seul homme,
homme, ni ni des
des
révélations d`un seul Esprit,
révélations d'un seul Esprit, mais
mais le
le produit
produit d'innombrables
d'innombrables observa-
observa-
tions identiques
tions identiques faites faites journellement
journellement par par desdes milliers d'individus, dans
milliers d'indívidus, dans
tous les pays,
tousles pays, et et qui
qui ont
ont ainsi
ainsi reçu
reçu
la
la sanction
sanction puissante
puissante du
du con-
con-
trôle universel, sur lequel
trôle universel, sur lequel s'appuient s'appuient toutes
toutes les
les doctrines de la
doctrines de la science science
spirite. Or,
spirite. voici ce
Or, voici ce qui
qui résulte
résulte de ces observations.
de ces observations.
Les âmes ou
Les âmes ou Esprits
Esprits n'ont point de
n'ont point sexe. Les
de sexe. affections qui
Les affections qui les
les
unissent n'ont rien de charnel,
unissent n'ont rien de charnel, et, par cela même,
et, par cela même, sont plus
sont plus durables;
durables;
parce qu'elles sont
parce qu'elles
sont fondées
fondées sur une sympathie
sur une sympathie réelle, réelle, et et ne
ne sont
sont
point subordonnées
point subordonnées aux
aux vicissitudes
vicissitudes de
de la
la matière.
matière.
Les âmes s'incarnent,
Les âmes dest-à-dire revêtent
s'incarnent, c'est-à-dire temporairement une
revêtent temporairement une en-
en-
veloppe
veloppe charnelle
charnelle semblable
semblable pour
pour
elles
elles à
à. un
un lourd
lourd vêtement
vêtement dont
dont la
la
mort
mort lesles débarrasse.
débarrasse. Cette Cette enveloppe
enveloppe matérielle
matérielle les
les mettant
mettant en
en rapport
rapport
avec le
avec monde matériel,
le monde matériel, dans dans cet état elles
cet état elles concourent
concourent au progrès ma-
au progrès ma.-
tériel du monde qu'elles
tériel du monde qu'elles habitent; habitent; l'activité
l'activité qu'elles
qu'elles sont
sont obligées
obligées de de
déployer, soit
déployer, soit pour la conservation de
pour la conservation de la vie, soit pour
la vie, soit pour s'y procurer
s'y procurer
,
le bien-être, aide
le bien-étre, aide à.à. leur avancement intellectuel
leur avancement intellectuel et et moral.
moral. A chaque
A chaque
incarnation l'âme
incarnation arrive plus
l`âme arrive développée;
plus développée; elle
elle apporte
apporte de
de nouvelles
nouvelles
idées
idées etet les connaissances acquises
les connaissances acquises dans dans les exístences antérieures;
les existences antérieures;
ainsi s'effectue
ainsi s'elfectue le progrès des
le progrès des peuples;
peuples; les civilisésd'aujour-
hommes civilisésd'aujour-
les hommes
d'hui sont les
d'hui sont mêmes qui
les mêmes qui ontont vécu
vécu au moyen âge
au moyen âge et et dans
dans les les temps
temps de de
barbarie, et qui
barbarie, et ont progressé ;; ceux qui
qui ont progressé ceux vivront dans les
qui vivront dans les siècles fu- siècles fu-
turs seront
turs seront ceux d’aujourd'lmi,mais
ceux d'aujourd'l1ui, encore plus
mais encore plus avancés intellectuel-
avancés intellectuel-
lement et
lement moralement.
et moralement.
que dans l'organisme;
sexes n’existent
Les sexes
Les n'existent que dans Porganisme; ils ils sont nécessaires à.à. la
sont nécessaires la
reproduction des êtres matériels;
reproduction des êtres matériels; mais les Esprits,
mais les étant
Esprits, étant la la création
création
de Dieu, ne
de Dieu, ne se reproduisent pas
se reproduisent les uns par
pas les uns
les autres, c'est
par les autres, pour
c'est pour
cela que les
cela que les sexes
sexes seraient inutiles dans le monde spirituel.
seraient inutiles dans le monde spirituel.
Les Esprits
Les progressent par
Esprits progressent par les travaux qu'ils
les travaux accomplissent et
qu'ils accomplissent les
et les
épreuves
épreuves qu'ils qu’i|s ont
ont à.
à. subir,
subir, comme
comme l'ouvrier
l'ouvrier se
se perfectionne
perfectionne dans dans
son art par
son art par le travail qu'il
le travail qu'il fait. Ces épreuves
fait. Ces épreuves et et ces travaux varient
ces travaux varient
selon leur position sociale. Les Esprits
selon leur position sociale. Les devant
Esprits devant progresser progresser en tout et
en tout et
acquérir
acquérir toutes
toutes les
les connaissances,
connaissances, chacun
chacun est
est appelé
appelé à.
à. concourir
concourir aux
aux
divers travauxet
divers travaux et à. subir les
à. subir différents genres
les différents genres d'épreuves;
d'épreuves; c'est pour
c'est pour
cela qu'ils
cela renaissent alternativement
qu'ils renaissent alternativement riches
riches ou maîtres
pauvres, maîtres ou
ou pauvres, ou
serviteurs, ouvriers de la pensée
serviteurs, ouvriers de la pensée ou de la
ou de la matière.matière.
Ainsi
Ainsi se trouve fondée,
se trouve fondée, sur sur les les lois
lois mêmesmêmes de de la la nature,
nature, le le
principe
principe de
de l'égalité,
Pégalité, puisquepuisque le
le grand
grand de
de la
la veille
veille peut
peut être
être le
le
petit du lendemain et réciproquement.
petit du lendemain et réciproquement. De
De ce
ce principe
principe découle
découle celui
celui
de la fraternité,
de la fraternité, puisque,
puisque, dans dans nos rapports sociaux,
nos rapports sociaux, nous nous retrouvons
retrouvons
zî4—_
«Î4-__

d’anciennesconnaissances,
d'anciennes connaissances, et et que
que dansdans le malheureux qui
le malheureux qui nousnous tend
tend
la main peut peut se trouver un parent
trouver ami.
_

la
.
main se un ou
parent ou un ami. un
C’est dans le
C'est dans même but
le même que les
but que les Esprits s’incarnent dans
Esprits s'incarnent dans les les diffé-
diffé-
rents sexes; tel qui
rents sexes; tel qui été homme
a été homme pourra
a pourra
renaître
renaître femme,.et
femme,.et tel
tel qui
qui aa
été femme
été femme pourra renaître homme,
pourra renaître homme, þÿ d’accomplir
afinaûd'accomplir
n les devoirs
les devoirs de de
chacune
chacune de
de ces
ces positions,
p_ositions, et
et d’en
d'en subir
subir les
les épreuves.
épreuves.
La. nature
La nature a fait le
a t'ait le sexe féminin plus
sexe féminin plus faible
faible que Pautre, parce
que Pautre, parce queque
les devoirs qui
‘les devoirs lui incombent
qui lui incombent n'exigent n’exigent pas pas une égale
une égale forceforce muscu-
muscu-
laire, et
laire, et seraient
seraient même incompatibles avec
même incompatibles avec la la rudesse
rudesse masculine.
masculine. Chez Chez
lui
lui la délicatesse des
la délicatesse formes
des formes et et la finesse des
la finesse des sensations sensations sont sont admira-
admira-
blement appropriées
blement appropriées aux soins de
aux soins de la la maternité.
maternité. Aux Aux hommeshommes et aux
et aux
femmes sont
femmes sont donc donc dévolus
dévolus des
des devoirs
devoirs spéciaux,également
spéciaux, également importants importants
_
dans Perdre des
dans l'ordre des choses;
choses; ce ce sont
sont deux éléments qui
deux éléments qui se se complètent l'un
complètent l’un
par l’autre.
par l'autre.
L’Esprit
L'Esprit incarnéincarné subissant
subissant Pinfluence
þÿ P i nû u de Porganisme,
e nPorganisme,
de ce son caractère
son caractère
se modifie selon
se modifie selon les les circonstances
circonstances et et se plie aux
se plie aux nécessités
nécessités et aux be-
et aux be-
soins
soins que que
lui
lui impose
impose ce
ce même
même organisme.
organisme. Cette
Cette influence
þÿ i nû u enen c
ne þÿs’eil'ace
e s ' eû ` a c e
immédiatement après
pas immédiatement après la la destruction Penveloppe matérielle,matérielle, de
_

pas destruction de de Penveloppe de


même
même qu`il qu’il ne perd
ne pasinstantanément les goûts
perd pasinstantanément les goûts et les habitudes ter-
et les habitudes ter-
.
restres; puis
restres; puis ilil peut
peut arriver
arriver que l’Esprit
que l'Esprit parcoure parcoure une
une série
série d’exis—
d'exís-
tences dans
tences dans le le même
même sexe, sexe, ce ce qui fait que
qui fait que pendant
pendant longtempslongtemps ilil peut peut
conserver,
conserver,
à.
à. l’état
l`état d’Esprit,
d'Esprit, le
le caractère
caractère d’homme
d'homme ou de
ou femme
de femme
_
dont l’empreinte
dont l'emprcinte est est restée
restée en en lui.
lui. Ce n’est qu’arrivé
Ce n'est qu`arrivé à.à. un certain de-
un certain de-
gré d’avancement et de
gré d'avancement et de dématérialisation que
dématérialisation l’influence
que þÿ P i nû ude de la
e nlac matière
e
matière
sfefface complètement, et
s'el`l'ace complétement, et avec elle le
avec elle le caractère
caractère des des sexes.
sexes. CeuxCeux qui qui
se présentent àà. nous
se présentent comme hommes
nous comme hommes ou ou commecomme femines,femines, c’est c'est pour
pour
rappeler Pexistence dans
rappeler Pexistence laquelle nous
dans laquelle nous les les avons connus.
avons connus.

Si cette
Si cette influence
þÿ i nû u ese
se n répercute
c e
répercute de
de la
la vie
vie corporelle
corporelle à.à. la la vievie spiri-
spiri-
tuelle, il en
tuelle, il en est est de même lorsque
de même lorsque PEsprit
l`Esprit passe de la. vie
passe de la vie spirituelle spirituelle à.à.
vie corporelle.
la vie
la corporelle. Dans Dans une nouvelle incarnation,
une nouvelle incarnation, il apportera le
il apportera carac-
le carac-
tère et
tère et les inclinations qu'il
les inclinations qu`il avait
avait comme
comme Esprit; Esprit; s’il
s'il est
est avancé,
avancé, il fera
il fera
un homme
un homme avancé; avancé; s’il s°il est arriéré, ilil fera
est arriéré, fera un un hommehomme arriéré. arriéré. En En
changeant
changeant de
de sexe,
sexe,
il
il pourra
pourra donc,donc, sous
sous cette
cette impression et
impression et dans sa dans sa
nouvelle incarnation,
nouvelle incarnation, conserver les goûts, les penchants
conserver les goûts, les et le
penchants et le caractère caractère
inhérents
inhérents au au sexe qu’il vient
sexe qu'il vient de de quitter.
quitter. Ainsi Ainsi s’expliquent
s'expliquent certaines certaines
anomalies apparentes
anomalies apparentes que que l'on remarque dans
l'on remarque dans le caractèrede
le caractère de certains
certains
hommes
hommes et et dede certaines
certaines femmes. femmes.
ll n’existe donc
ll n'existe donc de de différence
différence entre entre Phomme
l'hcmme et et la femme que
la femme que dans
dans
Porganisme matériel qui
Porganisme matériel s’anéantit à la mort
qui s'anéantit è. la mort du corps; du mais
corps; mais quant quant à.å.
PEsprit, à.à Pâme,
l'Esprit, Fame, àà. l`être l'être essentiel, impérissable, ilil n'en
essentiel, impérissable, n’en existe
existe paspas
-5...
_..5_..

puisqu’il n’y
puisqu'il pas deux espèces
n'y aa pas deux espèces d'âmes;
d'â.mes; ainsi voulu Dieu,
l'a voulu
ainsi l'a Dieu, dansdans sasa
justice,
justice, pour toutes créatures; en donnant à. toutes un
pour toutes ses créatures;
ses en donnant à. toutes un même prin-
même prin-
'

ripe,
cipe, il
il a fondé
a fondé la
la véritable
véritable égalité; l’inégalité
égalité; Pinégalité n’existe
n'existe que temporaî
que temporai -
-

rement dans
rement dans le le degré d’avancement; mais
degré d'avancement; toutes ont
mais toutes droit à.à. la
ont droit même
la même
destinée,'à laquelle
destinée,~à laquelle chacune
chacune arrive
arrive par
par son
son travail,
travail, car
car Dieu n’en
Dieu n'en a a fa.-
fa.
vorisé aucune aux dépens
vorisé aucune aux dépens des autres. des autres.
La doctrine
La doctrine matérialiste place la
matérialiste place la femme
femme dansdans une infériorité natu-
une infériorité natu-
relle dentelle
relle dont elle ifestrelcvée
n'estrelovée que que par
le bon vouloir de l'homme.
par le bon vouloir de Phomme. En En
effet,
effet, selon
selon cette
cette doctrine,
doctrine, l’àme
Fame n’existe
n'existe pas,
pas, ou,ou, si
si elle
elle existe,
existe, elle
elle
s’éteint avec
s'éteint avec la la vie
vie ou perd dans
se perd dans le le tout universel, ce
tout universel, ce qui revient
ou se qui revient
au même.
même. ll Il ne reste donc
donc à. à. la femme que
la femme que sa sa faiblessecorporelle
au ne reste faiblessefcorporelle
qui
qui la la. place sous la
place sous la dépendance
dépendance du du plus fort. La
plus fort. La supériorité
supériorité de quel-
de quel-
ques-unes
ques-unes
n’est
n`est qu’une exception,
qu`une exception, une
une bizarrerie
bizarrerie de
de la
la nature,
nature, un
un jeu
jeu
des organes,
des organes,
et
et ne
ne saurait
saurait faire
faire loi.
loi. La
La doctrine
doctrine spiritualiste vulgaire
spiritualiste vulgaire
reconnaît bien
reconnaît Fexistence de
bien Pexistence Pàme individuelle
de l'âme individuelle et immortelle, mais
et immortelle, mais
elle est impuissante
elle est impuissante à prouver à qu’il n’existe
prouver qu°il n'existe pas
différence
pas une différence entre
une entre
celle de
celle de Phomme
l'homme et et celle
celle de
de la la femme,
femme, et et partant
partant une une supériorité
supériorité
naturelle de
naturelle de l'une surl’une l’autre.
sur I°autre.
Avec
Avec la doctrine spirite,
la doctrine spirite, Pégalité
Pégalité de de lala femme
femme n’est n'est plusplus uneune
simple
simple théorie
théorie spéculative;
spéculative; ce
ce n’est
n'est plus
plus une
une concession
concession de
de la
la force
force
faiblesse, c'est
la faiblesse,
à.à. la c’est unun droit fondé sur
droit fondé sur les
les lois
lois mêmes
mêmes de de la nature.
la nature.
En faisant
En connaître ces lois, le
faisant connaître ces lois, le Spiritisme Spiritisme ouvre l'ère de Fémancipa-
ouvre Père de Fémancipa-
tion légale de
tion légale de la la femme,
femme, commecomme il ouvre celle
il ouvre celle de de Pégalité
Pégalité et et de la
de la
fraternité,
fraternité,

considérations sur
Considérations sur la dans le
la prière dans prière
le Spiritisme. Sipiritisme.

Chacun
Chacun est libre d’envisager
est libre les choses
d'envisager les choses à. sa manière,
à. sa maniere, et nous, qui
et nous,
qui
réclamons liberté
réclamons cette liberté pour
cette pour nous, nous ne
nous, nous ne pouvonspouvons la la refuser
refuser aux
aux

autres. Mais, de
autres. Mais, de ce qu’une opinion
ce qu°une est libre,
opinion est libre, il ne s’ensuit
il ne s`ensuit pas qu’on
pas qubn
ne puisse
ne puisse
la
la discuter,
discuter, en
en examiner
examiner le
le fort
fort et
et le
le faible,
faible, en
en peser les
peser les
avantages
avantages ou
ou les
les inconvénients.
inconvénients. -
-

Nous disons ceci,


Nous disons ceci, à à propos de la négation de
propos de la négation
de futilité
l'utilité de la prière,
de la prière,
que quelques
que quelques personnes
personnes
voudraient
voudraient ériger
ériger en système
en système pour
, pour en faire
en faire
, le
le
drapeau
drapeau d'une
d'une école
école dissidente.
dissidente. Cette
Cette opinion
opinion peutpeut se
se résumer
résumer ainsi
ainsi ::
_5_
_5_

c
¢Dieu établi des
Dieu aa établi lois éternelles
des lois auxquelles
éternelles auxquelles tous les êtres
tous les êtres sont
sont sou-
sou-
.
¢ mis; nous ne pouvons
mis; nous ne rien lui demander, et
pouvons rien lui demander, et nous n’avons
nous n`avons à. le re-
à. le re-
c
¢ mercier d'aueune faveur
mercier d’aucune spéciale, donc
faveur spéciale, il est
donc il est inutile
inutile de le prier.
de le prier.
Le sort
4 Le
.¢ sort des Esprits est
des Esprits est tracé,
tracé, il
il est
est donc inutile de prier
donc inutile de pour
prier pour
«
« eux. Ils ne peuvent
eux. Ils ne changer l'ordre
peuvent changer l’ordre immuable des choses,
immuable des donc il
choses, donc il
«
¢ est inutile de
est inutile les prier.
de les prier.
c LeSpiritisme est science purement philosophique; non-seu-
Le"Spiritisme est une
¢ une science purement philosophique; non-seu-
c
¢lement ce n’est point
lement ce n'est point une
une religion, mais il ne doit avoir
religion, mais il ne doit avoir aucun ca-
aucun ca-
c ractère religieux.
« ractère Toute prière dite-dans les
religieux. Toute prière dite-dans réunions tend
les réunions tend à.a main-
main-
tenir la
a tenir
¢ superstition et
la superstition la bigoterie.
et la bigoteríe. s »

La question de
La question la prière
de la prière aa étéété depuis
depuis assezassez longtemps discutée
longtemps discutée pour pour
qu’il
qu'il soit
soit inutile
inutile de
de répéter
répéter ici
ici ce
ce que
que
l’on
l'on sait
sait a
à ce
ce sujet.
sujet. Si
Si le
le Spiri-
Spiri-
tisme
tisme en proclame futilité,
en proclame l'utilité, cece n"est point par
n’est point par esprit
esprit de de système,
système, mais mais
parce
parce que
Pobservation
que Pobservation permis a
a permis d’en
d'en constater Peflicacité
constater þÿ P eû i cet et
ac le mode
lei mode

d'action. Dès
d'action. lors que,
Dès lors que, parpar lesles lois fluidiques,
lois þÿû nous
u i d i qnous comprenons
u e scomprenons
, la
la
puissance
puissance de
de la
la pensée,
pensée, nous comprenons
nous comprenons aussi
aussi celle
celle de
de la
la prière,
prière, qui qui
est elle-même une
est elle-même pensée dirigée
une pensée dirigée vers vers un but déterminé.
un but déterminé.
personnes, le mot prière
Pour quelques
Pour quelques personnes, le mot prière ne réveille qu'une
ne réveille
qu'une idée idée dede
demande; c'est une grave
demande; c'est une erreur.
grave erreur. A Pégard A Pégard de la Divinité c'est un
de la Divinité c’est un
acte d'adoration, d’humilité
acte d`adoration, d'humilité et et de soumission auquel
de soumission auquel on
on ne
ne peut
peut sese
refuser
refuser sans méconnaître la
sans méconnaître la puissance
puissance et
et la
la bonté
bonté du
du Créateur.
Créateur. Denier
Dénier
la prière àà. Dieu,
la prière Dieu, c'est
c’est reconnaître
reconnaître Dieu Dieu comme
comme un un fait, mais c'est
fait, mais c’est re-
re-
fuser (le lui rendre hommage; c’est encore là.
fuser de lui rendre hommage; c'est encore là. une révolte de Porgueil une révolte de Porgueil
humain.
humain. .
.

A Fégard des
A l'/:gard Esprits, qui
des Esprits, ne sont
qui ne autres que
sont autres les âmes de
que les âmes nos frères,
de nos frères,
la pritzre
la prière est
est une identification
une identification de
de pensées,
pensées, un
un témoignage de
témoignage de sympa-- sympa--
thie;
thie; la c’est repousser le
repousser, c'est repousser
la repousser, souvenir des
le souvenir êtres qui
des êtres qui nous sont
nous sont

chers, car
chers, car cece souvenir sympathique
souvenir et bienveillant
sympathique et bienveillant est lui-même une est lui-même une

prière.
prière. On
On sait
sait d'ailleurs
d'ailleurs que
que ceux
ceux qui
qui souffrent
souffrent la
la réclament
réclament avec
avec in-
in-
stance comme
stance comme un un allégement
allégement à
à leurs
leurs peines;
peines; s'ils
s'ils la
la demandent,
demandent, c’est
c°est
donc qu’iIs en
donc qu'ils en ont besoin; la
ont besoin; refuser, c'est
leur refuser,
la leur c’est refuser
refuser le le verre d’eau
verre d'eau

au malheureux qui
au malheureux a soif.
qui a soif.
Outre l'action purement
Outre l’action purement morale,morale, le le Spiritisme
Spiritisme nous nous montre,
montre, dans dans
la prière,
la un effet
un effet en quelque
en quelque sorte
sorte matériel,
matériel, résultant
résultant de
de la
la transmis-
transmis-
prière,
sion fluidique.
sion q u eefficacité,
þÿ a l u i d iSon
Son efficacité,
. dans certaines maladies,
dans certaines maladies, est constatée
est constatée
par Pexpérience, par la théorie. Rejeter
par comme elle est
Pexpérience, comme elle est démontrée par démontrée la théorie. Rejeter la la
prière,
prière, c'est donc se
c'est donc se priver
priver d’und'un puissant auxiliaire pour
puissant auxiliaire pour le le soulage-
soulage-
ment des
ment maux corporels.
des maux corporels.
l
__7_
ï-n 2-

Voyons maintenant quel


Voyons maintenant serait le
quel serait résultat de
le résultat cette doctrine,
de cette doctrine, et elle
si elle
et si
l

a quelque
a quelque chance
chance de prévaloir.
de prévaloir.
Tous
Tous les peuples prient, depuis
les peuples prient, depuis les sauvages jusqu’aux
les sauvages hommes civi-
jusqu"aux hommes civi-
lisés; ilsy sont portés
lisés; ilsy sont portés par instinct,
par instinct, et
et c’est
c°est cecequi
qui les
les distingue
distingue des
des ani-
ani-
Sans doute
maux. Sans
maux. ils prient
doute ils d'une manière
príent d'une manière plus plus moins rationnelle,
ou moins
ou rationnelle,
mais enfin
mais ils prient.
enfin ils prient. Ceux qui, parignorance
Ceux qui, parignorance ou présomption,
ou présomption, ne pra- ne
pra-
tiquent pas la
tiquent pas prière,
la ‘prière, forment,
forment, dans
dans le
le monde,
monde, une infime
uneinfime minorité.
minorité.
La prière est
La prière donc un besoin
est donc un universel, indépendant
besoin universel, indépendant des des sectes
sectes etet
des nationalités. Après
des nationalités. Après la
la prière,
prière, si
si l’on
l'on est
est faible,
faible, on
on se sent
sent
se plus fort;
plus fort;
si
si l’on triste, on
est triste,
l'on est sont consolé;
on se sent
se consolé; ôter la prière,
ôter la c`est priver
prière, c'est priver Phomme
l'homme
de son plus
de son plus puissant
puissant soutien
soutien moral
moral dans
dans Padversité.
l'adversité. Par
Par la
la prière il
prière il
élève
élève son âme, il
son âme, il entre en communion
entre en Dieu, il
avec Dien,
communion avec il s’identifie avec le
s'identiiie avec le
monde spirituel,
monde spirituel, il
:Y se
se dématérialisé‘,
dématéríalise, condition
condition essentielle
essentielle de
de son
son bon-
bon-
heur futur; sans
heur futur; sans la prière, ses
la prière, pensées restent
ses pensées restent sur la terre,
sur la s’attachent
terre, s'attachent
de plus
de plus en plus
en aux choses matérielles; de là. un retard
plus aux choses matérielles; de la un retard dans dans son
son
avancement.
avancement.
En contestant
En un dogme,
contestant un dogme, on ne se
on ne met en opposition
se met en opposition qu'avec
qu'avec lala,
secte qui
secte le
le professe;
qui professe; en
en déniant
déniant Peflicacité
þÿ l ' eû i de
c
dea la
c
lai prière,
t é
prière, on
on froisse
froisse le
le
sentiment
sentiment intime
intime de
de la presque unanimité des hommes. Le Spiritisme
la presque unanimité des hommes. Le Spiritisme
doit
doit les
les nombreuses sympathies qu’il
nombreuses sympathies qu`il rencontre
rencontre aux aux aspirations
aspirations du du
cœur,
þÿ c Setet dans
u rdans
, lesquelles les consolations
lesquelles les consolations que que l'on puise
l'on dans
puise dans la la
prière entrent
entrent pour une large
une large part.
part. Une
Une secte
secte qui
qui se fonderait
fonderait sur la
prière pour se sur la
négation de
négation de lala prière,
prière, se priverait du
se priverait du principal élément de
principal élément de succès,
succès, lala
sympathie générale, parce
sympathie générale, parce qu'a.u qu’a.u lieu
lieu de
de réchauffer
réchauffer l’â.me,
l'â.me, elle
elle la
la gla-
gla-
cerait; au
cerait; lieu de
au lieu Pélever, elle
de l'élever, elle la rabaisserait. Si
la rabaisserait. Si le Spiritisme doit
le Spiritisme doit
influence,
gagner en þÿ i nû u ec'est
gagner en c’est en
n c een, augmentant la
augmentant la somme des satisfactions
somme des satisfactions
morales qu’il ceux qui
procure. Que tout prix
morales qu'il procure. Que ceux veulent àà tout
qui veulent du nouveau
prix du nouveau
dans
dans lele Spiritisme,
Spiritisme, pour pour attacher
attacher leur
leur nom
nom à.
a un
un drapeau,
drapeau, s’efforcent
s'el`forcent
donner plus que lui;
de donner
de plus que mais ce
lui; mais n’est pas
ce n'est pas en donnant moins
en donnant qu’ils le
moins qu'íls le
supplanteront.
supplanteront. L’arbre
L'arbre dépouillé
dépouillé de
de ses
ses fruits
fruits savoureux et nourris-
savoureux et nourris-
sants sera.
sants toujours moins
sera toujours moins attrayant
attrayant que celui qui
que celui qui enen est paré. C`est
est paré. c’est
en vertu du même principe
en vertu du même principe que que nous avons toujours
nous avons dit
toujours dit aux adver-
aux adver-
saires du Spiritisme;
saires du Spiritisme _: Le
Le seul
seul moyen
moyen
de
de le
le tuer,
tuer, c'est
c'est de
de donner
donner quelque
quelque
chose de
chose de mieux,
mieux, de de plus consolant, qui
plus consolant, qui explique
explique plusplus et qui satisfasse
et qui satisfasse
davantage.
davantage. C'estC’est ce que personne
ce que n’a encore fait.
personne n'a encore fait.
peut donc considérer le rejet
On peut
On donc considérer le de la prière, de
rejet de la prière, la part
de la. part de quelques
de quelques
croyants
croyants aux
aux manifestations
manifestations spirites,
spirites, comme
comme une
une opinion
opinion isolée
isolée qui
qui
peut
peut rallier
rallier quelques
quelques individualités,
individualités, mais
mais qui
qui ne
ne ralliera
ralliera jamais
jamais la la
majorité.
majorité. Ce
Ce serait
serait à.
à. tort
tort qu’on imputerait
qu'on imputerait cette
cette doctrine
doctrine au
au Spiritisme,
Spiritisme,
puisqu’il enseigne
puisqu'il positivement lele contraire.
enseigne positivement contraire.
‘-3...
_3__

Dans réunions spirites,


Dans les les réunions spirites, la la prière prédispose au
prière prédispose au recueillement,
recueillement, àà
la gravité, condition indispensable,
la gravité, condition Indispensable, comme on le sait,
comme on le sait, pourpour les les com-
com-
munications sérieuses. Est-
munications sérieuses. Est- ceà. dire qu'il ceà. dire qu’il faille les transformer
faille les transformer en as-
en as-

semblées religieuses?
semblées religieuses? En
En aucune
aucune façon
façon ;
; le
le sentiment
sentiment religieux
religieux n'est.
n'est.
pas synonyme de de religionnaire;
religionnaire; on on doit même éviter
doit même éviter ce ce qui
qui pourrait
pourrait
pas synonyme
donner aux
donner aux réunions réunions ce
ce dernier
dernier caractère. C'est dans ce but que
caractère.
C'est dans ce but que nous
nous
y avons constamment
y avons constamment désapprouvé
désapprouve les prières les prières et les symboles
et les symboles liturgi-liturgi-
ques d'un
d'un culte quelconque.
culte quelconque. Il
Il ne faut
ne faut pas
pas
oublier
oublier que
que
le
le Spiritisme
Spiritisme
ques
doit tendre
doit tendre au rapprochement des
au rapprochement des diverses
diverses communions;
communions; déja déjà. ilil n’est.
n'est.
pas rare
pas
rare de
de voir
voir dans
dans ces
ces réunions
réunions fraterniser
fraterníser des
des représentants
représentants de de
dilférents
ditférents cultes,cultes, c'est
c'est pourquoi
pourquoi aucun
aucun ne
ne doit
doit s'y
s`y arroger la
arroger la supré- supré-
matie.
matie. Que Que chacun
chacun en en sonson particulier
particulier prie comme il
prie comme l'entend, c'est
il l'entend, c'est unun
droit
droit de de conscience;
conscience; mais mais dans dans une assemblée fondée
une assemblée fondée sur sur le principe
le principe
de la
de la charité,
charité, on doit s'abstenir
on doit s'abstenir de tout ce
de tout ce qui
qui pourrait
pourrait blesser
blesser des des sus-
sus-

ceptibilités,
ceptibilités, et
et tendre aa maintenir
tendre maintenir un antagonisme
un antagonisme que
que
l'on
l'on doit
doit au
au

contraire s'efforcer
contraire s'efforcer de
de faire
faire disparaître.
disparaître. Des
Des prières spéciales
prières spéciales au
au Spi-
Spi-
ritisme
ritisme ne ne constituent
constituent point point un un culte distinct, dès
culte distinct, dès Finstant qu'elles ne
l'instant qu'elles ne

pas imposées que chacun est libre de dire celles qui


sont pas
sont imposées et que et chacun est libre de dire celles lui
qui lui con- con-

viennent;
viennent; mais
mais elles
elles ont
ont l'avantage
Pavantage de
de servir
servir pour
pour
tout
tout le
le monde
monde et
et de
de
froisser personne.
V
'

ne
ne froisser personne.
Le même
Le principe de
même principe de tolérance
tolérance et et de respect pour
de respect pour les les convictions
convictions
d'autrui nous fait
d'autrui nous fait dire que dire que toute
toute raisonnable
personne raisonnable qu'une
personne qu'une cir- cir-
constance amène dans le temple
constance amène dans le d'un culte dont
temple d'un culte dont il ne partage il ne partage pas pas
les croyances doit
les croyances s'abstenir de
doit s`abstenir de tout signe extérieur
tout signe extérieur qui pourrait
qui pourrait
scandaliser les
scandaliser assistants; qu'elle
les assistants; qu'elle doit,doit, au besoin même,
au besoin même, sacrifiersacrifier aåt
des
des usages de
usages de pure pure forme
forme qui
qui ne
ne peuvent
peuvent en
en rien
rien engager
engager sa sa con-
con-
science. Que
science. Que Dieu soit
Dieu soit adoré
adoré dans
dans un
un temple
temple d'une
d"une manière
manière plus ouplus ou
moins logique, ce n'est pas
moins logique, ce n’est motif
pas un motif pour
un pour froisser ceux qui
froisser ceux qui trouvent
trouvent
cette manière bonne.
cette manière bonne.
Spiritisme donnant
Le Spiritisme
Le donnant a a l'homme
Phomme une une certaine
certaine sommesomme de de satisfac-
satisfac-
tions et prouvant
tions et prouvant un
un certain
certain nombre«de
nombre «de vérités,
vérités, nous
nous avons
avons dit
dit qu’il
qu'il ne ne
pourrait être remplacé
pourrait être remplacé que que par quelque
par quelque chose
chose qui
qui donnerait
donnerait plus
plus et et'

prouverait mieux
prouverait mieux que lui.Voyons si cela est possible.
que lui.Voyons si cela est possible. Ce qui
Ce qui fait la prin-
fait la prin-
cipale autorité
autorité de
de la doctrine,
la doctrine, c'est qu'il
c'est qu'il n'est
n'est pas
pas un
un seul
seul de
de ses principes
ses principes
cipale
qui
qui soitsoit le produit d'une
le produit d'une idée idée préconçue
préconçue ou ou d'une opinion personnelle;
d'une opinion personnelle;
tous, sans exception,
tous, sans exception,
sont
sont le
le résultat
résultat de
de l'observation
l'observation des
des faits;
faits; c'est
c'est parpar
les faits seuls
les faits seuls que le Spiritisme est
que le Spiritisme est arrivé
arrivé a
à, connaître-la
connaître-la situation
situation et
et les
les
attributions des Esprits,
attributions des ainsi
Esprits, ainsi que les lois, mieux
que les lois, ou mieux une partie
ou une partie des lois
des lois
qui régissent leurs
leurs rapports avec le
le monde
monde visible;
visible; ceci
ceci est un
est un point
point
qui régissent rapports avec

capital.
capital. En
En continuant
continuant a
a nous
nous appuyer
appuyer sur
sur l'observation,
Fobservation, nous
nous faisons
faisons
_9._
_9.._

de la philosophieexpérimentale non spéculative. combattreles


Pour combattreles
de la philosophie expérimentale et et non spéculative. Pour
théories du Spiritisme,
théories du Spiritisme, il ne il ne suffit
sutlit donc
donc pas
pas
de
de dire
dire qu'elles
qu'elies sont sont faus-
faus-
ses : il faudrait leur
ses :il faudrait leur opposer des faits dont elles seraient
opposer des faits dont elles seraient impuissantes àà impuissantes
donner la. solution.
donner la solution. Et dans ce
Et dans ce cascas mêmemême il se tiendra
il se toujours au
tiendra toujours ni-
au ni-

veau, qu'il serait


parce qu'il
veau, parce serait contraire
contraire à. son à. son essence de s'obstiner
essence de s'obstiner dans une dans une
idée fausse,
idée fausse, et
et qu'il
qu`il s'efforcera
s'eiforcera toujours
toujours de de combler
combler les lacunes qu’il
les lacunes qu'il
peut présenter,
peut présenter, n'ayant pasn'ayant pas la
la prétention
prétention d'être
d'être arrivé
arrivé à
à l'apogée de
l'apogée de
la vérité absolue. Cette
la vérité absolue. Cette manière (Penivsager manière Œexiivsager le
le Spiritisme
Spiritisme n'est
n'est pas
pas
nouvelle;
nouvelle; on on peut
peut la la voir
voir de de tous
tous tempstemps formulée
form_ulée dans dans nos ouvrages.
nos ouvrages.
Dès
Dès lorslors queque le le Spiritisme
Spiritisme ne ne se se déclare
déclare ni ni stationnaire
stationnaire ni immuable,
ni immuable,
il s'assimile».
il s'assimilera toutes toutes les les vérités
vérités qui
qui seront
seront démontrées
démontrées , ,
de
de quelque
quelque
part quelles
part quelles viennent,viennent, fût—ce
fût-ce de
de celle
celle de
de ses
ses antagonistes,
antagonistes, ne et
et ne res-
res-
tera jamais
tera en arrière
jamais en arrière du progrès du réel. s’assimilera
progrès réel. ll s`assimilera ces vérités, di-
Il ces vérités, di-
mais alors
sons-nous, mais alors seulement qu'elles
sons-nous, seulement qu'elles seront clairement démon-
seront clairement démon-
trées, et
trées, et non parce qu'il
non parce qu’il plairait a
þÿ
plairait quelqu'unquelqu'un
a t de donner
de donner pour pour telles, ou
telles, ou
ses désirs
ses personnels ou
désirs personnels ou lesles produits
produits de
de son
son imagination.
imagination. Ce
Ce point
point éta-
éta-
bli, le
bli, le Spiritisme
Spiritisme ne ne pourrait
pourrait perdre perdre que s'il se laissait
que s'il se laissait distancer
distancer par par
doctrine qui
une doctrine
une donnerait plus
qui donnerait plus que que lui; lui; il n'a rien
il n'a craindre de
rien àà craindre (le
celles qui
celles qui donneraient moins et en retrancheraient ce qui
donneraient moins et en retrancheraient ce fait sa
qui fait sa force force
et sa principale attraction.
et sa attraction.
principale
. ‘Si
*Si le le Spiritisme
Spiritisme n'a n'a pas encore tout
pas encore tout dit,
dit, il est cependant
il est cependant une une cer-
cer-
taine somme de
taine somme vérités acquises
de vérités acquises à.
à l'observation
l'observation et
et qui
qui constituent
constituent
Fopinionude l'immense
l'opinion'de l'immense majorité majorité des adeptes; et
des adeptes; et si vérités sontau-
ces vérités
si ces sontau—
jourd'hui passées à. l'état d'articles
jourd'hui passées à l'état d'articles de foi, pour de foi, pour nous servir d'une
nous servir d'une
expression employée
expression employée ironiquement
ironiquement par quelques-uns, ce
par quelques-uns, n'est ni
ce n'est ni par‘
par
nous, ni
nous,
ni par par personne,
personne,
ni
ni même
même par
par nos
nos Esprits
Esprits instructeurs
instructeurs qu'elles
qu'elles
ont
ont été ainsi posées
été ainsi posées et encore moins
et encore imposées, mais
moins imposées, mais parpar l'adhésion
Padhésion de de
tout le
tout monde, chacun
le monde, chacun étant étant à. même de
à. même de les constater.
les constater.
Si donc
Si donc une une secte
secte se formait en
se formait en opposition
opposition avec avec lesles idées
idées consacrées
consacrées
l'expérience et généralement
par Pexpérience
par
et généralement admises admises en principe, elle
en principe, elle ne ne saurait
saurait
conquérir
conquérir les
les sympathies
sympathies de
de la
la majorité,
majorité, dont
dont elle
elle froisserait
froisserait les
les con-
con-
victions. Son
victions. existence éphémère
Son existence éphémère s'éteindrait
s'éteindrait avec
avec son fondateur.
son fondateur.
peut-être
peut-être même même avant,avant, ou ou tout
tout au au moins
moins avec avec les quelques adeptes
les quelques adeptes -

qu'elle aurait pu
qu`elle aurait rassembler.
pu rassembler. Supposons Supposons le Spiritisme
le Spiritisme partagé partagé en en dix,
dix,
en
en vingt sectes, celle qui
vingt sectes, celle qui aura la suprématie et le plus
aura la suprématie et le plus de
de vitalité
vitalité sera
sera
naturellement
naturellement celle celle qui donnera la
qui donnera plus grande
la plus grande somme somme de de satisfactions
satisfactions
morales,
morales, qui qui comblera
comblera le
le plus grand
plus grand nombre
nombre de
de vides
vides de
de l'âme, qui
l'â.me, qui
fondée sur
sera fondée
sera sur les preuves
les preuves les
les plus positives,
plus positives, et
et qui
qui se
se mettra
mettra le’
le
mieux à. l'unisson de l'opinion
mieux à. l'unisson de l'opinion générale.
générale.
le Spiritisme, de départ ses principes‘
_

le point
_

Or le prenant le point de départ de tous ses


_

Or Spiritisme, prenant de tous principes


1

_10_
dansPobservation
dansl'observation des faits, ne
des faits, ne peut renversé par
être renversé
peut être par une théorie; se
une théorie; se
tenant constamment au
tenant constamment au niveau des idées
niveau des progressives, il ne
idées progressives, il pourra
ne pourra
être dépassé;
être s'appuyant sur
dépassé; s'appuyant le sentiment
sur le sentiment de de la majorité, ilil satisfait
la. majorité, satisfait
les aspirations
les du plus grand
aspirations du plus grand nombre; nombre; fondé
fondé sur
sur ces
ces bases,
bases, est il
il est im-
im-
périssable, carla est sa force.
périssable, carlà est sa force.
Là. aussi
Là. aussi est
est la cause de
la cause de Pinsuccès
Pinsuccès des tentatives faites
des tentatives faites pour
pour se
met-
se met-
tre la traverse;
tre àa la traverse; enen fait de Spiritisme,
fait de il
Spiritisme, il est des idées profondément
est des idées profondément
antipathiques à. Popinion générale
antipathiques Popinion générale que
à. et
et que celle-ci
celle-ci repousse instinctive-
repousse instinctive-
ment;
ment; bâtir
bâtir sur
sur ces
ces idées,
idées, comme
comme point d’appui,
point d°appui, un
un édifice
édifice ou des
ou es-
des es-
pérances quelconques, c'est s'acerocher maladroitement des bran-
pérances quelconques, c’est s’acerocher maladroitement à
à des bran-
ceux qui, n'ayant
ches cassées;
ches cassées; voilà où en
voilà, où sont réduits
on sont réduits ceux qui, n’ayant pu pu renverser
renverser
le Spiritismeparla
le force, essayent
Spiritisme parla force, de le renverser par
essayent de le renverser lui-même.
par lui-même.

11

écrologie.
N écrologie.
N

de M.
Mon de
Mori M. Didier, libraire-éditeur.
Didier, libraire-éditeur.

Le Spiritisme vient
Le Spiritisme vient de perdre un
de perdre un de ses adeptes
de ses adeptes lesles plus sincères et
plus sincères et
les plus dévoués dans la personne
les plus dévoués dans la de M.
personne de M. Didier, Didier, mort le samedi 22 dé-
mort le samedi dé-
cembre l865. li
cembre 1865. ll était
était membre
membre de la Société
de la Spirite de
Société Spirite depuis sa
Paris depuis
de Paris sa
fondation,
fondation, en en i858,
1858, et, et, comme
comme on
on le
le sait,
sait, Péditeur
l'éditeur de
de nos
nos ouvrages
ouvrages
surla doctrine. La
surla doctrine. veille il
La veille assistait à.à. la
il assistait séance de
la séance la Société,
de la Société, et le len-
et le len-
demain,
demain, a
à, six
six heures
heures du
du soir, il
il mourait subitement
soir, mourait subitement dans un bureau dans un bureau
(Pomnibus, aà, quelques
d'omnibus, quelques pas pas dede chez lui, où,
chez lui, fort heureusement,
où, fort heureusement, se trou-
se trou-
vait de
vait un de ses
un ses amis qui
amis qui put le faire transporter à.à. son
put le faire transporter son domicile. Ses
domicile. Ses
obsèques
obsèques ont
ont eu lieu
eu lieu le
le mardi
mardi 5
5 décembre.
décembre. -

Le Petit
Le Journal, en
Petit Journal, annonçant sa
en annonçant ajoute :: a« Dans
mort, ajoute
sa mort, Dans ces der-
ces der-
niers
niers temps,
temps, M.
M. Didier
Didier avait
avait édité
édité M.
M. Allan
Allan Kardec,
Kardec, et
et était devenu,
était devenu,
par politesse
polzïesse dïdïtew‘,
par d'éa'z'teur, ou ou par conviction, un
par conviction, un adepte
adepte du du Spiri-
Spiri-
tisme.
tisme. n þÿ : :

Nous ne
Nous pensons pas
ne pensons que la
pas que la plus exquise politesse
plus exquise fasse à
politesse fasse un éditeur
à un éditeur
l'obligation d'épouser
l'obligation d`épouser les
les opinions
opinions de
de ses
ses clients,
clients, ni
ni qu'il
qu`il soit
soit tenu
tenu de
de
se faire juif,
se faire exemple,
par exemple, parce
juif, par parce qu’il éditerait
qu`il éditerait les
les ouvrages
ouvrages
d’un
d'un rab-
rab-
pas dignes
bin.
bin. De De telles
telles restrictions
restrictions ne sont pas
ne sont dignes d*'nn écrivain sérieux.
d’un écrivain sérieux.
Le Spiritisme est une
Le Spiritisme est croyance comme
une croyance comme une une autre qui
autre qui compte
compte plus
plus d’un
d'un
libraire dans
libraire dans ses
ses rangs; pourquoi
rangs; pourquoi
serait-il
serait-il plus étrange
plus étrange qu'un qu’un libraire
libraire
q
._.jj._.
-u-
fût spirite que
fût spirite d’être catholique,
que d'être protestant, juif,
catholique, protestant, juif, saint—simonien,
saint-simonien,
fouriériste ou
fouriériste matérialiste?
ou matérialiste? Quand Quand doncdonc messieurs
messieurs les les libres
libres pen-pen-
admettront-ils la
seurs admettront-ils
seurs liberté de conscience
la liberté de conscience pour tout le
pour tout monde?
le monde?
Auraient-ils,
Auraient-ils, par hasard, la.
par hasard, la. singulière d'exploiter l'intolé-
prétention d`exploiter
singulière prétention l'intolé-
rance àà leur
leur profit, après
'

rance
profit, après l’avoir
l'avoir combattue
combattue chez les autres? Les
chez les autres? Les opi- opi-
nions spirites de
nions spirites de M. Didier étaient
M. Didier étaient connues, et jamais il n'en`a fait
il n'en‘a fait
connues, et jamais
mystère,
mystère, car
car il
il rompait souvent des lances avec les incrédules. C'était
rompait souvent des lances avec les incrédules. C'était
chez lui
lui une conviction profonde et de date, et
vieille date,
profonde et et non, comme le
-chez une conviction de vieille non, csmme le
suppose l’auteur
suppose l'auteur de l’article,
de l'article, une
une question
question de
de circonstance
circonstance ou
ou une
une
politesse
politesse d'éditeur; mais il
d'éditeur; mais il est si difiicile
est si þÿ d iû a à.i cces
ces
ilemessieurs, pour
messieurs, pour qui la.
qui la
doctrine
doctrine spirite’
spirite' est
est tout
tout entière dans l'armoire des frères
entière dans l`armoire des frères Davenport, Davenport,’
de convenir
de qu'un homme
convenir qu'un homme d'une valeur intellectuelle
d'une valeur notoire croie
intellectuelle notoire croie auxaux
Esprits
Esprits ll IlIl faudra pourtant bien
faudra pourtant bien qu’ils
qu'ils s’accoutument
s'accoutument à
à cette
cette idée,
idée, car
car
il y en
.il y en aa. plus qu’ils ne supposent, ce ce dont
dont ils ne tarderont à. avoir
la
plus qu'ils ne supposent, ils ne tarderont pas pas à. avoir
preuve.
la preuve.
Le Grand Journal
Le Grand Journal en en rend compte en
rend compte en ces termes ::
ces termes

a
«
Mort aussi, M.
Mort aussi, M. Didier,
Didier, éditeur qui
éditeur
publié
qui beaucoup de
a beaux
de beaux
bons livres, dans publié beaucoup
a
et
etbons livres, sa modeste
dans sa boutique quai Grands-Augus-
modeste boutique du des Grands-Augus-
du quai des
tins. En ces derniers
temps, M. Didier
tins. En
vaut
ces derniers
mieux encore,
temps, M. Didier était
était un
un adepte,
adepte, et ce qui
et ce
qui

--

vaut mieux
encore, un éditeur

-
fervent des
éditeur fervent
un des livres spirites.
livres spirites. Le pauvre
Le pauvre
homme doit
.homme doit savoir maintenant àà quoi
M.
savoir maintenant quoi s’en
s'en tenir les doctrines
tenir sur les de
doctrines de
sur
M. Allan Kardec.
Allan Kardec. »
»

Il est triste de
est triste de voir la mort n'est
n’est pas
pas même
Il voir que même respectée
que la mort respectée de mes-
de mes-
sieurs les incrédules,
sieurs les incrédules, et
et qu'ils poursuivent de leurs railleries
de leurs les
railleries les
qu'ils poursuivent
adeptes
adeptes les plus honorables
les plus honorables jusqu'au
jusqu’au delà
delà de la tombe.
de la tombe. Ce que
Ce que M. Di-
M. Di-
dier pensait de
dier pensait de la
la doctrine
doctrine de vivant? Un
son vivant?
de son fait lui
Un fait lui prouvait
prouvait l`im-
l’im—
puissance des attaques dont
puissance des attaques dont elle est Pobjet,
elle est l`objet, c’est
c°est qu’au moment de
qu`au moment de
sa mort il
sa mort faisait imprimer
il faisait imprimer la
la 14°
14° édition du Livre
édition du Livre (les des Esprits. Ce
Esprits. Ce
qu'il en
qu`il en pense maintenant? c`est
pense maintenant? qu’il yy aura
des: qu'il aura dede grands désappoin+
grands désappoin+
tements et
tements et plus d’une défection
plus d'une défection parmi ses antagonistes.
parmi ses antagonistes.
Ce
Ce que nous pourrions dire
que nous en cette circonstance se résumé
trouve résumé
pourrions dire en cette circonstance se trouve
dans l'allocution
l'allocution suivante, prononcée à.à. la la Société
dans
séance du
suivante, prononcée Société de Paris, dans
de Paris, dans sa. sa
.séance du 88 décembre.
décembre.

Messieurs et
Messieurs chers
et chers collègues,
collègues,
Encore
Encore un des nôtres
un des nôtres qui
qui vient
vient de partir pour
de partir pour la céleste patrie!
la céleste
Notre collègue, patrie!
Notre M. Didier, a laissé sur
collègue, M. Didier, a laissé sur la sa dépouille mortelle
terre sa
la terre dépouiile mortelle
pour revêtir
pour Penveloppe des
revêtir l`enveloppe Esprits.
des Esprits.
_.4=)_
þÿ _ . : ] 2 . _ .
æ

Quoique
Quoique depuis longtemps sa
depuis longtemps santé chancelante
sa santé chancelante ait mis plusieurs
ait mis plusieurs
fois sa. vie en
fois sa vie en danger,danger, et quoique
et l’idée de la mort n’ait
quoique l'idée de la mort n'ait rien d'effrayant rien d’eli'rayant
nous, Spirites, sa fin inopinémexit, lele lendemain
pour nous,
pour Spirites, sa arrivée aussi
fin arrivée aussi inopinément, lendemain du du
jour où
jour où ilil assistait
assistait a notre séance,
a notre séance, a a causé parmi nous
causé parmi nous tous
tous uneune pro-
pro-
fonde émotion.
fonde émotion.
Il yy aa dans
ll cette mort,
dans cette mort, pour pour ainsi
ainsi dire dire foudroyante,
foudroyante, un un grand
grand en- en-

saignement, ou mieux un grand avertissement


seignement, ou mieux un grand avertissement : c'est que : c’est que notrenotre vie vie
tient à
tient à. un fil
un þÿû qui peut se rompre
quil [Sent se rompre au moment
au moment où nous où nous nousnous y attendons
y attendons
ce moins,
e moins, car car bien
bien souvent
souvent la la mort frappe sans
mort frappe sans dire gare! Elle
dire gare! Elle avertit
avertit
ainsi les
ainsi les survivants
survivants de de se tenir toujours
se tenir prêts à. répondre
toujours prêts répondre l`appel du
à. à
à. Pappel du
Seigneur
Seigneur pour rendre
pour rendre compte compte de
de l’emploi de la vie
l'emploi de la vie qu'il nous aa qu’il nous
donnée.
donnée.
Bien
Bien que que M. Didicr ne
M. Didier ne prît
prît pas une part
pas une personnelle très-
part personnelle active aux
très- active aux
travaux de la Société,
travaux de la où il prenait assez
Société, où il prenait rarement la
assez rarement la parole,
parole, il
il n’en’
n`eni
était
était pas moins un des
pas moins un
membres les
des membres les plus considérables par
plus considérables par son ancien-
son ancien-
neté,
neté, comme
comme membre
membre fondateur,
fondateur, par par son
son assiduité,
assiduité, et
et surtout
surtout par sa
par sa

position, son þÿ i nû u eetnles


position, son influence et c eincontestables services qu’il
les incontestables services qu'i| a rendus à la.
a rendus à la
cause du Spiritisme, comme propagateur
cause du Spiritisme, comme propagateur et comme éditeur.
et comme éditeur. Les Les rap-
rap-
ports que
ports que j'ai
j'ai eus avec lui
eus avec lui pendant
pendant sept sept ans m'ont mis
ans m'ont mis à.a même
même d'ap- d’ap—
précier sa
précier droiture,
sa droiture, sa
sa loyauté
loyauté et
et ses
ses capacités spéciales.
capacités spéciales. Il
Il avait
avait sans
sans

doute,
doute, comme
comme chacun
chacun de
de nous,
nous, ses
ses petits
petits travers
travers qui
qui ne
ne plaisaient
plaisaient
pas à.a tout
pas tout le le monde,
monde, parfoisparfois mêmemême une brusquerie avec
une brusquerie avec laquelle
laquelle il il
fallait se
fallait se familiariser,
familiariser, mais mais qui n’ôtait rien
qui n'ôlait rien à éminentes qualités,
ses éminentes
å ses qualités,
lc plus
et le
et plus belbel éloge qu’on en
éloge qu°on puisse faire,
en puisse faire, c'est
c’est de qu’en alïaires
dire qu'en
de dire alïaires
pouvait aller
on pouvait
on avec lui
aller avec lui les yeux fermés.
les yeux fermés.
Commerçant,
Commerçant, il
il devait
devait envisager
envisager les commercialement, mais
choses commercialement,
les choses mais
il ne le faisait point
il ne le faisait avec petitesse et parcimonie;
point avec petitcsse et parcimonie; il il était
était grand, large,
grand, large,
sans lésinerie
sans lésinerie dans dans ses opérations; l’appâ.t
ses opérations; l'appâ.t du du gain
gain ne ne lui eût point
lui eût fait
point fait
entreprendre une
entreprendre une publication
publication qui qui ne lui aurait
ne lui aurait pas convenu, quelque
pas convenu, quelque
avantageuse qu'elle
avantageuse _qu'elle pût pût être.
être. En
En un
un mot,
mot, M.
M. Didicr
Didier n’était point
n'élait point le le
marchand de
marchand livres calculant
de livres calculant sou sou à. sou son
à. sou son profit, mais
mais
þÿ p r oû t , Féditeurintel-
Féditeurintel-
ligent, appréciateur, consciencieux
juste appréciateur,
ligent, juste consciencieux et prudent, tel
et prudent, tel qu’il
qu'il le fallait
le fallait
pour
fonder maison sérieuse
pour fonder une maison sérieuse comme la sienne. Ses relations avec
une comme la sienne. Ses relations avec
le monde
le monde savant,savant, dont il était aimé et estimé,
dont il était aimé et avaient
estimé, avaient développé développé ses ses
idées
idées et et contribué
contribué a donner à.à. sa
à. donner librairie académique
sa librairie académique le
le caractère
caractere
grave qui
grave qui en en a a fait .une maison
fait une maison de de premier
premier ordre, ordre, moins
moins par le chiffre
par le chiffre
des atïaires
des alïaires que que par la spécialité
par spécialité
la des
des qu’elle exploitait,
ouvrages qu'elle exploitait, et
ouvrages et la
la
considération commerciale dont elle jouissait
considération commerciale dont elle jou_issait depuis longues années à.à.
depuis longues années
juste titre.
juste titre.
En ce qui
En ce qui me concerne, je me félicite
concerne, je
me félicite de
de me l’avoir rencontré sur
l'avoir rencontré ma
sur ma
_43_.
route, ce
route, ce que je
dois sans doute ‘à l'assistance des bons
que je dois sans doute ià Vassistance des bons Esprits, et.
Esprits, et
c'est en toute
c'est en sincérité que
toute sincérité que je dis quele
je dis quele Spiritisme
Spiritisme perdperd en en lui un appui,
lui un appui,
et moi
et moi un un éditeur d`autant plus
éditeur d'autant plus précieux
précieux qu'entrant parfaitement
qu'entrant parfaitement dans dans
l'esprit
l'esprit de
de la
la doctrine,
doctrine, il
il éprouvait
éprouvait à
it la
la propager
propager une
une véritable
véritable satis-
satis-
faction.
faction.
Quelques personnes
Quelques ont été surprises que
personnes ont été surprises que jeje n'aie
n'aie paspas pris
pris la parole
la parole
son enterrement; les motifs de mon abstention sont _très
àà son enterrement; les motifs de mon abstention sont simples.
très simples.
Je dirai d'abord
Je dirai d'abord que que la la famille
famille ne ne m'enm'en ayant
ayant point' exprimé le
point exprimé dé-
lc dé-
sir, je
sir, je ne savais si cela lui
ne savais si cela lui serait agréable serait agréable ou Le Spiritisme, qui
non. Le Spiritisme,
ou non.
qui
A
reproche
reproche à.
à. d'autres
d'autres de
de s'imposer,
sfimposer, ne doit
ne doit pas
pas
encourir
encourir le même
le même re- re-
proche;
proche; il
il ne
ne s'impose jamais:
s`impose jamais: il
il attend
attend qu'on
qu'on vienne
vienne à
à lui.
lui.
Je prévoyais,
Je prévoyais, en en outre,
outre, que que l'assistance
l'assistance serait nombreuse, et
serait nombreuse, que
et que
dans le ‘nombre
dans le 'nombre se se trouveraient beaucoup
trouveraient de
beaucoup de personnes personnes peu peu sympa-
sympa-
thiques
thiques ou ou même hostiles àa nos
même hostiles croyances; outre qu'il
nos croyances; outre qn'il eût eût étéété peu
peu
convenable
convenable de venir en
de venir en ce ce moment
moment solennel froisser publiquement
solennel froisser publiquement des des
convictions contraires, cela
convictions contraires, pouvait fournir
cela pouvait fournir à nos adversaires
à nos adversaires un pré-
un pré-
texte àà de
texte nouvelles agressions.
de nouvelles agressions. Par Par ce ce temps de controverse, c'eût
temps de controverse, été
c'eût été
peut-être
peut-être une occasion de faire
une occasion de faire connaître ce qu'estconnaître ce qu'est la doctrine;
la doctrine; mais mais
n'aurait-ce pas
n'aurait-ce été oublier
pas été oublier le le pieux
pieux motif
motif qui
qui nous
nous rassemblait?
rassemblait? man-
man-

quer
quer au
au respect
respect dû
dû à.
à. la
la mémoire
mémoire de
de celui
celui que
que nous
nous venions
venions saluer
saluer à.ii
son départ? Était-ce
son départ? Était-ce sur une
sur une tombe
tombe entr'ouverte
entr'ouverte qu'il
qu'il convenait
convenait de
de
relever le
relever le gant qu'on nous
gant qu'on nous jette?jette? VousVous conviendrez, messieurs, que
conviendrez, messieurs, que lele
moment eût
moment eût été mal choisi.
été mal choisi. Le Spiritisme gagnera
Le Spiritisme toujours plus
gagnera toujours plus àà lala
stricte observation
stricte observation des des convenances
.convenances qu'il qu’il ne perdra atà laisser
ne perdra laisser échap-
échap-
per une
per occasion de
une occasion de se montrer. Il
se montrer. sait qu’il
Il sait qu'il n'a
n'a pas besoin de vio-
pas besoin de vio-
lence;
lence; il
il vise
vise au
au cœur
þÿ c S:
: ses
ses
u r moyens
moyens
de
de séduction
séduction sont
sont la, douceur,
la_ douceur, la la
consolation et l'espérance; c'est pour
consolation et Pespérance; c'est cela qu'il trouve
pour cela qu'il trouve des complices des complices
jusque dans
jusque dans les les rangs ennemis. Sa modération et son esprit
rangs ennemis. Sa modération et son esprit conciliant
conciliant
nous mettent en en relief
relief parpar le confraste; ne
le coníraste; ne perdons
perdons pas pas ce précieux
nous mettent ce précieux
avantage.
avantage. Cherchons
Cherchons les
les cœurs
þÿ c S affligés,
aftligés,
u r s les
les âmes
âmes tourmentées
tourmentées par le
par le
doute :: le
doute nombre en
le nombre en est grand; ce
est grand; seront là.
ce seront nos plus
la nos plus utiles
utiles auxiliaires;
auxiliaires;
avec eux
avec eux nous ferons plus
nous ferons plus de de prosélytesqu'avec
prosélytes qu'avec la réclame et
la réclame la mise
et la mise
en scène.
en scène.
'

J'aurais pu,
J'aurais sans doute,
pu, sans doute, me me renfermer
renfermer dans dans desdes généralités
généralités et faire
et faire
abstraction
abstraction du Spiritisme; mais
du Spiritisme; mais de de mama. part
part cette
cette réticence
réticence aurait
aurait pu
pu
être interprétée
être interprétée comme
comme une
une crainte
crainte ou
ou une
une sorte
sorte de
de désaveu
désaveu de
de nos
nos

principes.
principes. En En pareille
pareille circonstance
circonstance je je ne puis que
ne puis parler carrément
que parler carrément ou ou

me taire; c'est ce dernier parti


me taire; c'est ce dernier parti queque j'ai j'ai pris.
pris. S'il s'était agi
S'il s'était agi d'un dis-
d'un dis-
cours ordinaire
cours ordinaire et et sur
sur un sujet banal,
un sujet banal, il eût été
en eût
il en été autrement;
autrement; mais mais
ici ce
ici que j'aurais
ce que j'aurais pu pu dire
dire devait
devait avoir avoir un un caractère spécial.
caractère spécial.
_14_
_]4._

J'aurai'spu encore
J'a.uraispu encore me me borner
hornet à a la prière qui
la prière qui se trouve dans
se trouve dans PÉvan-
l'Évan-
gile selon le Spiritisme pour
gile selon le Spiritisme pour ceux qui
ceux viennent
qui viennent de quitter de quitter la terre, et
la terre, et
qui produit toujours en pareil cas une sensation
sensation profonde; mais
mais ici
ici se
qui produit toujours en
pareil cas une profonde; se
présentait un
présentait inconvénient. liecclésiastitjue
autre inconvénient.
un autre ljecclésiastique qui accompagné lele
qui aa accompagné
corps
corps
au cimetière
au cimetière est
est resté
resté jusqu'à.
jusqu'a la
la fin
fin de
de la
la cérémonie,
cérémonie, contraire-
contraire-
ment aux habitudes ordinaires;
ment aux habitudes ordinaires; il
il aa écouté
écouté avec
avec une
une attention
attention soutenue
soutenue
le discours de M. Flammarion, et peut-être
le discours de M. Flammarion, et s'attendait-il,
peut-être s`atteudait-il, en raison des en raison des
opinions
opinions bien
bien connues
connues de
de M.
M. Didier
Didier et
et de
de ses
ses rapports
rapports avec
avec les
les Spi-
Spi-
rites,
rites, à.à. quelque manifestation plus
quelque manifestation explicite. Après
plus explicite. Après les les prières qu'il
prières qu'il
venait de
venait de dire,
dire, etet qui, dans son
qui, dans âme et
son âme conscience sont
et conscience sont suffisantes,
suffisantes, ve- ve-
nir en sa présence
nir en sa présence en
en dire
dire d'autres
d'autres qui qui sont
sont toute
toute une
une profession
profession de
de foi,
foi,
un résumé de
un résumé principes qui
de principes sont pas
ne sont
qui ne pas les siens,
les siens, cela cela aurait
aurait eu Pair
eu l'uir
d'une bravade qui
d'une bravade qui n'est
n'est pas dans l'esprit du
pas dans l`esprit Spiritisme. Peut-être
du Spiritisxne. Peut-être quel- quel-
ques personnes
ques personnes
n'eusssent-elles
n'eusssent-elles pas
pas
été
été fàchées
fàchées de
de voir
voir l'a-tilt d‘u
l'efft*tdi1 con-
con-
flit tacite
þÿû tacite
it qui pouvait
qui pouvait en
en résulter
résulter : c'est
: c`est ce
ce que
que
les
les simples
simples convenan-
convenan-
ces
ces me me commandaient
commandaient d'éviter. d'éviter. Les Les prières
prières que que chacun
chacun de nous a
de nous a

dites en particulier
dites en et
particulier et que que nous pouvons
nous dire
pouvons dire entre nous,
entre seront
nous, seront tout
tout
ausssi profitables à.à. M.
ausssi proiitables Didier, s’il
M. Didier, s'il enen a besoin, que
a besoin, que si si elles Veussent
elles l'eussent
avec ostentation.
été avec
été ostentation. a :
þÿ

Croyez
Croyez bien, messieurs, que
bien, messieurs, j'ai autant
que j'ai autant que que qui que ce
qui que soit à.à. cœur
ce soit þÿ c S u r
les intérêts
les de la doctrine,
intérêts dela doctrine, et
et que lorsque
que lorsque je je l'ais
fais ou
ou ne
ne fais
fais pas une
pas une
chose, c'est avec mûre réflexion
chose, ,c'est avec mûre réflexion et après et après en avoir pesé
en avoir pesé les consé-
les consé-
quences.
quences. _
.

Notre collègue,
Notre madame R....
collègue, madame R venue de
est venue
est
.... de la la part
part de quelques as-
de quelques ns-

sistants
sistants me solliciter de
me solliciter prendre la
de prendre parole. Des
la parole. Des personnes
personnes qu'el|es qu'elles
connaissait pas,
ne connaissait
ne a-t—elle ajouté, venaient
pas, a-t-elle ajouté, venaient delui delui dire qu'elles étaient
dire qu'elles étaient
venues tout éxprès jusqu'au
venues tout èxprès jusqu`au cimetière dans l'espoir
cimetière dans de m'entendre
l'espoir de m'entendre ZZ
c'était flatteur
c'était tlatteur sans doute
sans doute pour pour moi,
moi, mais,mais, de la
de part de
la part ces personnes,
de ces personnes,
c'était
c`était sese méprendre étrangement
méprendre étrangement sur
sur mon
mon caractère
caractère de
de penser
penser qu'un qu'un
stimulant d'amour-propre pût
stimulant d'amour-propre pût m'exciter
m'exciter à
à. parler
parler pour pour satisfaire
satisfaire lacu-
la cu-
riosité de
riosité ceux qui
de ceux qui étaient
étaient venuspar
venuspar un
un autre
autre motifqne
motifque celui
celui de
de rendre
rendre
hommage àà la
hommage mémoire de
la mémoire M. Didier.
de M. Didier. Ces personnes ignorent,
Ces personnes ignorent, sans sans

doute,
doute, que s'il
que s`il meme répugne de m`imposer, je
répugne de m'imposer, je n'aime
n`aime pas
pas davantage
davantage àà
poser. C'est ce que
poser. C'est ce
madame R...
que madame R... auraitpu
auraitpu leur leur répondre.
répondre. en en ajoutant
ajoutant
qu'elle
qu'elle me
me connaissait
connaissait et
et m'estimait
m`estimait assez
assez pour
pour
être
être certaine
certaine que le
que le
désir
désir de
de me
me mettre
mettre en
en évidence
évidence n'aurait
n'aurait aucune aucune influence
influence sur
sur moi.
moi.
Dans d'autres circonstances,
Dans d'autres messieurs, je
circonstances, messieurs, je meme serais fait un
serais fait devoir,
un devoir,

j'aurais
j'aurais été heureux de rendre à notre collègue
été heureux de rendre à notre collègue un témoignage public
un témoignage public
d'affection
þÿ d ' aû ` e au au o n de
c t inom
nom de lala Société, représentéeà ses
Société, représentéeà obsèques par
ses obsèques par un un

grand
grand nombre
nombre de
de ses
ses membres;
membres; mais
mais comme
comme les
les sentiments
sentiments sont
sont plus
plus
p
_1,»_,_
_i5-

dans
dans lele þÿ
cœur que
c S
que
dans la.
u rdans démonstration, chacun
la démonstration, chacun de
de nous, sans doute,
nous, sans doute,
le lui
le avait déjà
lui avait deja rendu
rendu dans
dans son
son for
for intérieur;
intérieur; en
en ce
ce moment
moment où
où nous
nous

sommes rassemblés, payons-lui entre nous le tribut


sommes rassemblés, payons-lui entre nous le tribut de regrets,de d’es-
regrets, d'es-
time
time et de sympathie
et de sympathie qu’il
qu'il mérite,
mérite, et espérons qu’il
et espérons voudra bien
qu'il voudra bien re-
re-
venir parmi nous
venir parmi comme
nous comme par le passé, et continuer,
par le passé, et continuer, comme Esprit, la.
comme Esprit, la
tâche spirite
tâche qu'il
spirite qu'il avait
avait entreprise
entreprise comme
comme homme.
homme.

Correspondance.
Gorrespondance.
Lettre de MM Jaubert.
Lettre de Jaubert.
a Je
« vous prie,
Je vous cher monsieur
mon cher
prie, mon Kardec, d'insérer
monsieur Kardec, d’insérer la
la lettre sui-
lettre sui-
vante dans le plus
vante dans le plus prochain numéro de votre Revue. Je suis
prochain numéro de votre Revue. Je suis certes certes
bien de chose,
peu de
bien peu enfin j’ai
mais enfin
chose, mais mon appréciation,
j'ai mon appréciation, etet je l’impose àà.
je l'impose
votre modestie. D’un
votre modestie. D'un autre côté, quand
autre côté, quand la
la bataille
bataille se
se livre, je tiens
livre, je tiens aà
prouver que
prouver je
que je suis
suis toujours
toujours sous
sous le
le drapeau
drapeau avec
avec mes
mes épaulettes
épaulettes de de
laine.
laine. JJ AUBERT.
AUBERT. »»

Sans
Sans l'obligalion qui
Pobligation est faite,
qui nous en est
nous en faite, en termes
en si précis,
termes si com-
précis, on com- on

prendra les motifs qui


prendra les motifs qui nous auraient empêché de publier
auraient empêché
nous de cette lettre;
publier cette lettre;
nous
nous nous serions contenté
nous serions de la
contenté de conserver comme
la conserver un honorable
comme un et
honorable et
précieux
précieux témoignage, et de
témoignage, et l'ajouter aux nombreuses
de l'ajouter aux de satis-
causes de
nombreuses causes satis-
faction morale qui
faction morale qui viennent
viennent nous soutenir et
soutenir et
nous encourager dans
nous encourager
nous dans
labeur, et compenser les tribulations inséparables
notre rude
notre rude labeur, et compenser les tribulations inséparables de notre
de notre
tâche. Mais, d’un autre
tâche. Mais, d'un autre côté, côté, la question
la question personnelle mise à. part, en
personnelle mise à. part, en
ce temps de
ce temps de déchaînement contre le
déchaînement contre Spiritisme, les
le Spiritisme, exemples du
les exemples cou-
du cou-
rage de l’opinion influents qu’ils
plus influents de plus
rage sont d'autant
de l'opinion sont d'autant plus partent de
qu'ils partent plus
haut.
haut. llIl est
est utile que
utile que la
la voix
voix des
des hommes
hommes _de cœur, de
de ceux qui,
_de þÿ c S u r , qui, par
ceux par
leur caractère, leurs
leur caractère, leurs lumières
lumières etet leur position commandent
leur position commandent le le respect
respect
et la confiance,
et la confiance, se fasse entendre;
se fasse entendre; et si elle
et si ne peut
elle ne dominer les
peut dominer les
clameurs,
clameurs, de telles protestations
de telles protestations ne
ne sont perdues
sont ni pour
perdues ni le présent
pour le présent
pour Pavenir.
ni
ni pour Pavenir.

Carcassonne, l2
Carcassonne, décembre i865.
l2 décembre 1865.

Monsieur
Monsieur et cher Maître,
et cher Maître,
Je ne veux
Je ne laisser mourir
pas laisser
veux pas l'année l865
mourir l`année sans lui
i865 sans lui rendre grâce
rendre grâce
pour tout le bien qu’elle
pour
tout le bien a fait au Spiritisme. Nous lui devons Plu-
qu'elle a fait au Spiritisme. Nous lui devons la
la Plu-
ralité des eæzlelezzces de l'âme, par
ralíté des emkfences de l'¢îme, Pezzani; la
André Pezzani;
par André Pluralité des
la Pluralíté des
nznndes habités, par
mondes habités, par Camille deux jumeaux
Flammarioti :: deux
Camille Flammarion jumeaux quiqui naissent
naissent
._1c.__
._](}__
à.
à. peine
peine et marchent à.à. si
et marchent grands pas
si grands pas dans le monde philosophique.
dans le monde philosophique.
Nous lui devons un
Nous lui devons un livre, petit par
livre, petit par ses pages, grand
ses pages, grand par par sesses pensées;
pensées;
la simplicité
la simplicité nerveuse
nerveuse de
de son
son style
style le
le dispute
dispute à.
a la
la sévérité
sévérité de sa
de sa lo-lo-
gique. l1 contient
gique. ll contient en germe en la théologie de l'avenir;
germe la théologie de l°avenir; il a le calme de il a le calme de
la force,
la et la force de 1a vérité.
force, et la force de la vérité. Je voudrais que Je voudrais le volume
que le volume ayant ayant pourpour
titre Ciel et
titre :: Czkl et Enfer, fût fût édité
édité à
à des
des millions
millions d'exemplaires. Par-
Par-
En/er, d'exemplaires.
donnez—moi
donnez-moi cet éloge :: j`ai
cet éloge j'ai trop vécu pour
trop vécu pour êtreêtre enthousiaste,
enthousiaste, et et j'ab-
j'ab-
horre la
horre flatterie.
la þÿû atterie.
L'année
L`annee i865 1865 nous nous donne SPIRITE, nouvelle
donne Srlmre, fantastique. La
nouvelle fantastique. La litté-
litté-
rature se décide à. faire invasion dans
rature se décide å. faire invasion dans notre domaine. L'auteur n'a notre domaine. L'auteur n'a
pas
tiré du Spiritisme tous les enseignements
pas tiré du Spiritisme tous les enseignements qu'il qu'il renferme. ll met
renferme. ll met
en saillie l'idée
en saillie capitale, essentielle
l`idée capitale, essentielle :: la la démonstration
démonstration de de l'âme
l`àme im- im-
mortelle par
mortelle par les phénomènes. Les
les phénomènes. Les tableaux
tableaux du peintre m'ont
du peintre m`ont paru paru
ravissants; je
ravissants; je nene puis résister
puis résister au au plaisir
plaisir d'une
d'une citation.
citation.
« Spirite, l'nmante
«
þÿ S p zûPnmante t e , ignorée,
ignorée, sur la terre,
sur la. terre, de de GuyGuy de Malivert, vient
de Malivert, vient
de
de mourir. Elle décrit
mourir. Elle décrit elle-même seselle-même ses premières sensations. sensations.
premières
L'instinct de
a Uinstinct
« de la nature luttait
la nature luttait encore
encore contre contre la la destruction;
destruction; mais mais
bientôt
bientôt cette
cette lutte
lutte inutile
inutile cessa,
cessa, et, et, dans
dans un
un faible
faible soupir,
soupir, mon
mon âme
âme
s'exhala de mes
s'exhala de mes lèvres. lèvres.
Des mots
« Des
« mots humainshumains ne ne peuvent rendre la.
peuvent rendre la sensation
sensation d'une d'une âme âme
qui,
qui, délivrée
délivrée de
de sa
sa prison corporelle,
prison corporelle, passe passe de
de cette
cette vie
vie dans
dans l'autre,
l'autre,
du temps
du l'éternité, et
dans l'éternité,
temps dans et du fini dans
du fini dans þÿ l'infini.
l ' i nû Monn icorps
Mon .
corps
immobile
immobile
déjà revêtu
et déjà.
et revêtu de cette blancheur
de cette blancheur mate, mate, livréelivrée de de la mort, gisait
la mort, gisait sur sur
sa couche funèbre, entouré
sa couche funèbre, entouré des religieuses des religieuses en prières,
en prières, et j'en
et étais
j'en étais
aussi
arissi détachée
détachée que que le le papillon
papillon peut peut l'être
l'être de
de sa Chrysalide,
sa chrysalide,
coque vide,
coque vide,
dépouille
dépouille informe,
informe, pour
pour ouvrir
ouvrir ses
ses jeunes
jeunes ailes
ailes à
a la
la lumière
lumière inconnue
inconnue
soudainement révélée.
et_ soudainement
et révélée. A A une intermittence d'ombre
une intermittence d'ombre profondeprofonde avait avait
succédé
succédé un
un éblouissement
éblouissement de
de splendeur,
splendeur, un
un élargissement
élargissement d'horizon, d'horizon,
une disparition
une disparition de toute limite
de toute limite et et de
de tout obstacle qui
tout obstacle m'enivraient
qui m'enivraient
d'une joie
d'une joie indicible. Des explosions
indicible. Des explosions de sensde nouveaux
sens nouveaux me me faisaient
faisaient
comprendre
comprendre les
les mystères impénétrables
mystères impénétrables à
à. la.
la pensée
pensée et
et aux
aux organes
organes
terrestres. Déburrassécde
terrestres. Déburrasséc de cet cet argile
argile soumise
soumise aux
aux lois
lois de
de la
la pesanteur,
pesanteur,
qui encore. je
naguère encore.
m'allourdissait naguère je m'élançais une célérité
avec une
qui m'allourdissait m`élançais avec eélérite
folle dans Pinsondable éther. Les distances n'existaient
folle dans l'insondable éther. Les distances n'existaient plus plus pour
pour moi,moi,
et mon simple
et mon simple désir
désir me
me rendait
rendait présente
présente où
où je
je voulais
voulais être.
être. Je
Je traçais
traçais
de grands cercles,
de grands cercles, d'un
d'un vol plus rapide
vol plus la lumière,
que la
rapide que lumière, aa travers
travers
l'azur
l`azur vague
vague
des
des espaces,
espaces, comme
comme pour prendre possession
pour prendre possession
de
de l'im-
l'im-
mensité, me croisant
mensité, me croisant avec avec des
des essaims d'âmes
essaims d'âmes et
et d'Esprits.
d'Esprits. n þÿ :

Et la.
Et toile se
la toile se déroule toujours plus
déroule toujours plus splendide; j'ignore si,
splendide; j'ignore si, au fond
au fond

de l'âme, M.
de l`â.me, Théophile Gautier est
M. Théophile Gantier est Spirite; mais a coup
Spirite; mais à. sûr il
coup sûr il sert sert
_17...
_j7...

aux
aux matérialistes, aux incroyants
matérialistes, incroyants le
aux le breuvage
breuvage salutaire
salutaire dans des
dans des
coupes
coupes
d'or
d`or magnifiquement
magnifiquement ciselées.
ciselóes.
Je
Je bénis encore l’année
bénis encore l'année 4865 pour les
4865 pour les grosses colères qu’elle ren-
grosses colères qu'elle
ren-
fermait dans ses
fermait dans ses flancs. Personne ne
flancs. Personne ne s’y trompe
s*y trompe les
: les
: frères
frères Daven-
Daven-
port sont
port moins la
sont moins la cause que le
cause que le prétexte
prétexte de de la
la croisade. Soldats de
croisade. Soldats de
tous les uniformes ont
tous les uniformes ont pointé pointé contre nous
contre leurs rayés.
nous leurs canons rayés. Qu'ont-
canons Qu’ont-
ils prouvés? La
donc prouvés?
ils donc La force et la
force et résistance de
la résistance de la
la citadelle assiégiée. Je
citadelle assiégiée. Je
connais
connais un journal du
un journal du Midi très répandu, très estimé,
Midi très répandu, très estimé, et à. bon droit,
et à. bon droit,
qui, depuis
qui, depuis bien
bien longtemps,
longtemps, enterre
enterre le
le Spiritisme pauvrementune
Spiritisme pauvrementune fois fois
mois;
par mois;
par
d’où
d'où la.
la conséquence
conséquence que le
le Spiritisme
que Spiritisme ressuscite
ressuscite au
au moins
moins
verrez qu'ils le
douze fois par
douze fois an. Vous
par an. Vous verrez qu'ils le rendront immortel à.à. force
rendront immortel force de
de
le tuer.
le tuer.
Je n’ai plus
Je n'ai maintenant que
plus maintenant que mesmes souhaits
souhaits de bonne année
de bonne année ;; mes
mes

premiers
premiers vœux
þÿ v Ssont
sont
u x pour vous,
pour vous,
monsieur
monsieur et
et cher
cher maître,
maître, pour
pour
votre
votre
bonheur, pour
bonheur, votre œuvre
pour votre siv vaillammexit
þÿ S usi vaillamment
r e entreprise et
entreprise et si dignement
si dignement
poursuivie.
poursuivie.
Je fais des
Je fais des þÿ vœux v Spouru x l’union
pour l'union intime
intime de tous les
de tous les Spirites.
Spirites. J'aiJ’ai vu
vu

avec douleur quelques légers


avec douleur quelques légers nuages
nuages
tomber
tomber dans
dans notre
notre horizon.
horizon. Qui
Qui
nous aimera
nous aimera si si nous
nous ne savons nous
ne savons aimer? Comme
nous aimer? Comme vous le dites
vous le dites très-
très-
bien dans le
bien dans dernier numéro
le dernier numéro de de votre Revue; c Quiconque
votre Revue; « Quiconque croit (i
croit ci
l’
1' ezzïstence
arzïstence et
et (i
zi la
la survivance des âmes,
survívance des rimes, et et a‘
d la
la possibilité
p0ssz`bz'lz'té des
des relations
relatzbns
eæztre les lzommes
entre les hommes et et le
le monde spirituel, est
monde spùítuel, Spirile. p Que
est Spùíte. þÿ :
Que cette défini-
cette défini-
tion
tion reste, et sur ce terrain solide nous
reste, et sur ce terrain solide nous serons toujoursserons toujours d'accord. Et
d’accord. Et
maintenant,
maintenant, sides si détails
des détails de de doctrine, même importants,
doctrine, même importants, parfoisparfois nous
nous
divisent, discutons-les,
divisent, discutons-les, non non paspas en fratricides, mais
en fratricides, mais en hommes qui
en hommes qui
n’ont
:font qu`unqu’un but:
but: le le triomphe
triomphe de
de la
la raison,
raison, et
et par
par
la.
la raison
raison la. la.
recherche du vrai et du beau, le progrès
recherche du vrai et du beau, le de la science,
progrès de la science, le bonheur le bonheur
de l'humanité.
de Phumanító.
je les
_

Restent mes
Rcstent mes vœux
þÿ v S u plus
les
les plus
x ardents,
ardents, lesles plus sincères; je
plus sincères; les adresse
adresse
aà. tous ceux qui
tous ceux qui se
se disent
disent nos
nos ennemis
ennemis :: que Dieu
que Dieu les
les éclaire
éclaire l
l
Adieu, monsieur; recevez
Adieu, monsieur; recevez pourpour vous
vous et pour tous
et pour frères de
nos friares
tous nos de
Paris la
Paris la nouvelle assurance de
nouvelle assurance de mes sentiments affectueux
mes sentiments affectueux et
et de ma.
de ma
considération distinguée.
considération distinguée. T. JAUBEIYI‘,
T. Jiwnizirr,
'
'

Vice-président du.
Vice-président du Tribunal.
Tribunal.
Tout commentaire sur
Tout commentaire sur cette lettre serait
cette lettre superflu; nous
serait superflu; nous n’ajoute—
n'ajoute-
qu’un mot,
rons qu'un
rons c’est des hommes
que des hommes comme
mot, c'est que M.
comme M. Jaubert.laubert honorent
honorent
le qu'ils portent.
drapeau qu'ils
le drapeau portent. Son judicieuse sur
appréciation sisi judicieuse
Son appréciation sur Fouvrage
l'ouvrage
de M. Théophile
de M. Théophile Gantier
Gautier nous dispense. du
nous dispense. du compte rendu que
compte rendu que nous
nous

nous proposions
nous proposions d’en
d'en faire
faire ce
ce mois-ci;
mois-ci; nous
nous en
en reparlerons dans
reparlerons dans lele
prochain numéro.
prochain numéro. _

/
.__18_
.._18_

La
La jeune
jeune cataleplique
cataleplíque de Souabe.
de Souabe.
Étude psychologique.
Étude psychologique.

vue, plusieurs
plusieurs journaux
Sous
Sous le le titre
titre de Seconde vue,
de Seconde reproduit
ont reproduit
journaux ont le
le
fait suivant, entre
fait suivant, autres la
entre autres la Patrie
Palme du du 26 26 et fEvénement du
et l`Evénement du 28 Q8 no-
no-
vembre.
vembre.
a On
« attend à
On attend Paris la
å Paris la prochaine
prochaine arrivée arrivée d’une jeune þÿû
d°une jeune origi-
fille, lorigi-
le,
naire de
naire de la Souabe, dont
la Souabe, dont l’état mental présente
l'état mental présente des
des phénomènes qui
phénomènes qui
bien loin
laissent bien
laissent loin les jongleries des
les jongleries frères Davenport
(les frères Davenport et Spirites.
autres Spirites.
et autres
a Agée de et demi,
«
Agée de ‘seize'seize ansans et demi. Louise
Louise B... demeure chez
B... demeure chez sesses parents,
parents,
propriétaires-cultivatexirs
propriétaires-cultivateurs au lieu
au lieu dit
dit le
le Bondru
Bondru (Seine-et-ltlarne),
(Seine-et-Marne), où où
ils se sont
ils se établis’ après avoir
sont établisaprès quitté l’Allemagne.
avoir quitté l'Allemagne.
n
-- A la
A suite d’un
la suite violent chagrin,
d'un violent chagrin, causé causé par la mort de sa þÿ
par la mort de sa sœur,s S u r ,
Louise est tombée dans un
Louise est tombée dans un sommeil léthargique sommeil léthargique qui qui s’est
s`est prolongé
prolongé
pendant cinquante-six
pendant cinquante-six heures. heures. AprèsAprès ce laps de
ce laps temps elle
de temps elle s’ost
s'ost éveil-
éveil-
lée, non à la vie réelle et normale,
lée, non à la vie réelle et normale, mais à. une existence étrange
mais à. une existence étrange qui qui sese
résume dans
résume dans les phénomènes suivants
les phénomènes suivants ::
Louise aa subitement
c Louise
« subitement perdu perdu sa sa vivacité
vivacité et sa gaieté,
et sa gaieté, sans souffrir
sans soulïrir
cependant,
cependant, mais
mais en prenant
en possession
prenant possession d`une sorte de béatitude qui
d'une sorte de béatitude qui
s’allie
s'allie au
au calme
calme le
le plus profond. Pendant
plus profond. Pendant toute la durée
toute la durée du jour, elle
du jour, elle
reste immobile sur
reste immobile sur une chaise, ne
une chaise, ne répondant
répondant que que par par monosyllabes
monosyllabes
aux questions
aux questions qui qui lui
lui sont
sont adressées.
adressées. Le
Le soir
soir venu,
venu,
elle
elle tombe
tombe dans dans unun
état catalepticjue,
état cataleptique, caractérisé
caractérisé par
par
la
la. rigidité
rigidité des
des membres
membres et
et la
la fixité
þÿû xité
du regard.
du regard.
« En
« En ce moment, les
ce moment, facultés et
les facultés et lesles sens de la
sens de jeune fille
la jeune fille acquiè-
acquiè-
rent
rent une sensibilitéet
une sensibilité une portée
et une qui dépassent
portée qui dépassent les
les limites
limites assignées
assignées à.à.
la. puissance humaine.
la. puissance humaine. Elle possède non-seulement
Elle possède non-seulement le don de
le don seconde
de seconde
mais
vue, mais encore
vue, celui de seconde
encore celui de seconde ouïe, dest-à-dire
onïe, c'est-a-dire qu'elle qu’elle entend les
entend les
paroles proférées près
paroles proférées d’elle, et qu’elle
près d'elle, et qu'elle entend
entend celles
celles qui
qui sontémises
sontémises
un endroit plus lequel se
dans un
dans endroit plus ou ou moins éloigné, vers
moins éloigné, vers lequel concentre son
se concentre son
attention.
attention.
«
« Entre les
Entre les mains
mains de de la cataleptique, chaque
la cataleptique, chaque objet prend pour
objet prend pour elleelle
une image double. Comme tout le monde, elle
une image double. Comme tout le monde, elle a
a le
le sentiment de
sentiment de lala
forme
forme et de Papparence
et de Vapparence extérieure extérieure de
de cet
cet objet;
objet; elle
elle voit
voit en
en outre
outre
distinctemunt
distinctement la représentation de
la représentation intérieur, dest-à-dire
son intérieur,
de son c"est-à.-dire Pansem-l'ensem-
ble des propriétés
ble des qu’il
propriétés qu'il possède possède et
et des
des usages auxquels
usages auxquels
il
il est
est destiné
destiné
dans l'ordre
dans l’ordre de de lala création.
création.
Dans une
a Dans
« quantité de
une quantité de plantes, Œéchantillons métalliques
plantes, d"écl1antillons métalliques et miné-
et miné-
ralogiques,
ralogiques, soumis soumis à à. son
son inconsciente appréciation, elle
inconsciente appréciation, signalé des
elle aa signalé des
vertus latentes et
vertus latentes inexplorées qui
et inexplorées qui reportent
reportent la la pensée
pensée vers vers lesles décou-
déC0u-
vertes
vertes des alchimistes du
des alchimistes du moyen
moyen âge. âge.
.._19_.
.._1';)._..

Louise
a
« éprouve
Louise éprouve un un etTet analogue Faspect
etïet analogue à à l'aspect des pers innes
des pers avec
mnes avec

lesquelles elle entre en communication


lesquelles elle ent.re en communication par le contact des mains.
par le contact des mains. Elle Elle
les voit à. la
les voit à. la fois
fois telies
telies qu’elles
qu'elles sont
sont et
et telles
telles qu’elles
ont été dans
qu`elles ont été dans un
un
âge moins
âge moins avancé.
avancé. Les
Les ravages
ravages
du
du temps et
et de
temps
de la maladie disparais-
la maladie disparais-
sent à ses
sent it yeux, et
ses yeux, si l’on
et si l'on aa perdu quelque
perdu quelque membre,
membre, il subsiste en-
il subsiste en-
core
core pour elle.
pour elle. ,.

a
« Lajeune paysanne
Lajeune prétend qu`à.
paysanne prétend qu’à. l’abri de
l'abrí de les modifications
toutes les
toutes modifications
de vitale
Faction vitale
de Faction extérieure, la firme
extérieure, la corporel/e
þÿû i rcorporel/e
me demeure intégrale-
demeure intégrale-
reproduite par le fluide
ment
ment reproduite par le
/laide nerveux.
nerveux
.
.Transportée dans les
Transportée dans endroits où
les endroits trouvent des
où se trouventse des tombeaux,
tombeaux,
Louise voit et dépeint
Louise voit et dépeint de
de la
la manière
maniere que
que nous venons de
de rapporter
rapporter
nous venons
les
les personnes dont la
personnes dont dépouille a été
la dépouille confiée à.à. la
été confiée
a terre. Elle
la terre. Elle éprouve
éprouve
alors des spasmes
alors des spasi es etet des
des crises de même que lorsqu'elle
nerveuses, de même que
crises nerveuses, lorsqu'elle
approche des lieux
approche des où existent,
lieux où à. n’impoa-te
existent, à. n'importe quelle profondeur dans
quelle profondeur le
dans le
sol, de l`euu
sol. de ou des
l'eau ou métaux.
des métaux.
«
« Quand
Quand la jeune Louise
la jeune Louise passe de
passe de la vie ordinaire
la vie ordinaire àà ce
ce mode de vie
mode de vie
qu’on peutappeler supérieur,
qu°on peutappeler supérieur, il lui semble
il lui qu’un voile
semble qu"un épais tombe
voile épais tombe
de
de ses
ses yeux.
yeux.
«
« La création, éclairée
La création, pour elle d`une manière nouvelle,
éclairée pour elle d'une manière nouvelle, fait fait l’objet
l'objet
de son intarissable
de son admiration, et,
intarissable admiration, et, quoique illettrée,
quoique illettrée, elle
elle trouve, pour
trouve, pour
exprimer
exprimer son enthousiasme,
son enthousiasme, des
des comparaisons
comparaisons et
et des
des images
images vérita-
vérita-
blement poétiques.
blement poétiques.
a Aucune
« préoccupation religieuse
Aucune préoccupation religieuse ne ne sese mêle
mêle à ces impressions.
Et ces impressions.
Les parents,
Les parents, loin
loin de
de trouver
trouver dans
dans ces
ces phénomènes
phénomènes insolites
insolites un sujet
un sujet
de spéculation, les
de spéculation, cachent avec
les cachent avec lele plus grand
plus grand soin.
soin. S'ils
S`ils se
se décident
décident
à amener
à amener sans sans bruit la jeune
bruit la jeune þÿû fille à.à.l lParis,
e
Paris, c’est parce que
c`est parce cette sur-
que cette sur-
excitation constante du
excitation constante du système
système nerveux
nerveux exerce
exerce sur
sur ses
ses organes
organes une une
þÿ i nû u edestructive
influence destructive
nce et qu’elle
et dépérit
qu'elle dépérit à.
a vu‘:
vu» _d’œil.
þÿ d ' Les
S
Lesi l médecins
.
médecins
qui
qui lala soignent
soignent ont ont émis
émis l'avis de la
l`avis de conduire dans
la conduire dans lala capitale,
capitale, autant
autant
pour
pour
réclamer
réclamer le
le secours des
secours des maîtres
maîtres en l’art
en l'art de
de guérir, que pour
guérir, que pour sou- sou-

mettre à
mettre la science
à, la science des faits sortant
des faits sortant du cercle ordinaire
du cercle ordinaire de de ses inves-
ses inves-

tigations,
tigations, et dont l'explication
et dont l`explication n’est
n'est pas encore trouvée.
pas encore trouvée. n þÿ : :

Les
Lesphénomènes
phénomènes que que présente
présente cette jeune fille,
cette jeune fille, dit
dit l'auteur
l’auteurdede Par-
l'ar-
ticle, laissent bien loin les jongleries des frères Davenport
ticle, laissent bien loin les jongleries des frères Davenport et et autres
autres
Spirites. Si ces
Spirites. Si ces phénomènes
phénomènes sont réels, quels
sont réels, quels rapports peuvent-ils
rapports peuvent-ils
avoir avec des tours d’adresse?
avoir avec des tours d'adresse? Pourquoi Pourquoi cette comparaison entre
cette comparaison entre
dissemblablcs, et
choses dissemblablcs,
choses dire que
et dire l’une dépasse l'autre?
que l'une dépasse
Pautre? Avec l’inten—
Avec l'inten-
tion de lancer
tion de lancer une petite méchancheté
une petite méchanclieté contre contre le Spiritisme, l'auteur
le Spiritismc, Fauteur
énonce,
énonce, sans
sans le
le vouloir,
vouloir, une
une grande verité à, l’appui
grande vérité à. l`appui de ce qu’il
de ce veut
qu'il veut
dénigrer; il
il proclame
dénigrer; proclame un
un fait
fait essentiellement
essentiellement spirite, quele Spiritisme
spirite, quele Spiritisme
reconnaît et accepte
reconnaît et comme tel,
accepte comme tandis qu'il
tel, tandis qu'il n'a jamais pris
n’a jamais pris MM.
MM. Da- Da.-
venport
venport sons
sous son
son patronage,
patronage, et
et les
les a
a encore
encore moins
moins présentés
présentés comme
comme
_2o_
.._2()_

des
des adeptes
adeptes etet des apôtres;
des apôtres; c'est ce que
c'est ce messieurs les journalistes
que messieurs les journalistes
sauraient s'ils
sauraient s'ils avaient tenu compte
avaient tenu compte des
des innombrables
innombrables protestations
protestations
qui
qui leur
leur sont arrivées de
sont arrivées de toutes
toutes parts contre l`assimilation
parts contre qu'ils
l'assimilation qu'ils ont
ont
prétendu
prétendu établir entre
établir entre une doctrine
une essentiellement morale
doctrine essentiellement morale et philo-
et philo-
sophique
sophique et
et des
des exhibitions
exhibitions théâtrales.
théâtrales. ,
_

L'explication
L'explication de
de ces phénonènes
phénonènes n'est.
ces dit-on, pas
n'est. dit-on, pas
donnée r
encore donnée
encore :

par
par
la
la science
science olficielle:
officielle; cela
cela est
est certain;
certain; mais
mais pour
pour
la
la science
science spirite,
spirite,
il
il y
y a longtemps que ce n'est
a
longtemps que cen'est plus
plus un mystère.
mystère.
un Ce
Ce ne sont
sont
nc cependant
cependant
pas les moyens de
pas les moyens
s'éclairer qui
de s'éclairer qui ont fait défaut;
ont fait défaut; les
les cas de de catalepsie,
cas
catalepsie,
de double
de de somnambulisrne
vue, de
double vue, naturel, avec les
somnambulisme naturel, les étranges
avec facultés
étranges facultés
qui
qui se développent
se développent dans
dans différents
ces ditférents
ces états,
états, sont
ne sont
ne pas
pas rares. Pour-
Pour-
rares.
quoi
quoi la
la science
science en
en est-elle
est-elle encore a
encoreà en chercher
chercher
en l'explication?
l'explication? C'est
(Test
que la
que la science s'obstine à.a la
science s'obstine chercher où
la chercher elle n'est
où elle n'est pas, où elle ne la
pas, où elle ne la
trouvera jamais
trouvera : dans les propriétés de la matière.
jamais : dans les propriétés de la matière.
Voilà. homme qui
un homme
Voila un qui vit
vit :: il
il pense,
pense, il raisonne; une seconde
il raisonne; une après,
seconde après,
il
il meurt;
meurt; il
il ne
ne donne
donne plus
plus aucun
aucun signe d'intelligence.
signe d'intelligence. Il
Il y
y
avait
avait donc
donc
en
en lui,
lui, alors qu'il pensait,
alors qu`íl pensait, quelque chose qui
quelque chose n'existe plus
qui n'existe plus depuis
depuis qu'il
q-fit
ne
ne pense plus. Qui
pense plus. Qui
donc
donc pensait
pensait en
en lui?
lui? La
La matière,
matière, dites-vous;
dites-vous; mais
mais
la matière est
la matière toujours là,
est toujours intacte, sans une
là, intacte, une parcelle
parcelle de
sans moins; pom»
de moins; pour»
quoi donc pensait-elle
quoi donc l'heure et
tout ùù l'heure
pensait-elle tout et ne pense-t-elle
ne plus maintenant?
pense-t-elleplus maintenant ?

-
C'est qu'elle
C'est qu'elle est
est désorganisée;
désorganisée; les
les molécules
molécules se
se sont
sont sans doute
doute
sans

désagrégées; fibre
désagrégées; une þÿû bs'est
une s'est peut-—être rompue;
r e peut-être rompue; un rien s’cst dérangé
un rien s'est dérangé
et
et le mouvement intellectuel
le mouvement s'est arrêté.
intellectuel s'est arrêté. —
- Ainsi voilà.
Ainsi le génie,
voilà. le les
génie, les
plus grandes conceptions
plus grandes humainesà la merci d'une fibre,
conceptions humainesa la merci d'une fibre, d'un atome d'un atome
imperceptible, et
imperceptible, les efforts
et les efforts de toute une vie
de toute une vie de labeur sont
de labeur perdus! Do
sont perdus! De
tout
tout mobilier
ce mobilier
ce intellectuel acquis à. grand'peine,
intellectuel acquis à. grand'peine, il il ne
nereste rien;
reste rien; la.
la.
"
plus vaste intelligence
plus vaste intelligence n'est
n'est qu'une pendule bien
qu'une pendule bien montée
montée qui, fois
qui, une fois
une

disloquée,
disloquée, n'est bonne qu'à.
n'est bonne qu'à mettre
mettre a à lala ferraille! C'est peu
ferraille! C'est logique et
peu logique
et
peu encourageant;
peu encourageant; avec une
avec une telle
telle perspective,
perspective, mieux
mieux vaudrait
vaudrait sans sans

doute nes'occuper qu'à.


doute ne s'occuper qu'à. boire
boire et et manger; mais enfin c'est
manger; mais þÿ e nûc'est n un un

système.
système.
vous, n'est qu'une hypothèse
L'âme, selon
L'ame, selon vous, n'est qu'une hypothèse.
hypothèse. Mais Mais cette
cette hypothèse
ne devient-elle
devient-elle pas une réalité dans les
réalité dans cas analogues
les cas celui de
analogues à.it celui la
de la
ne pas une
jeune fille en question? lci l'âme se montre à. découvert;
jeune fille en question? lci l'âme se montre à. découvert; vous
vous ne
ne ln.
la
voyez
voyez pas,
mais vous
pas, mais vous
la
la voyez penser agir
voyez penser et
et agir isolément
isolément de l'enveloppe
de Penveloppe
matérielle;elle
matérielle;elle se transporte au
se transporte loin ;; elle
au loin elle voit
voit et elle entend
et elle mailgré
entend malgré
l'état d'insensibilitédes
l'étatd'insensibilité des organes.
organes.
Peut-on
Peut-on expliquer
expliquer par par les
les organes
organes
seuls des
seuls phénomènes qui
des phénomènes qui sese passent en
passent en dehorsdehors de de leur sphère «d`ncti-
leur sphère d'acti-
vité,
vité, et
et n'est-ce
n'est-ce pas
pas
la
la preuve
preuve que que l'âme
l`âme en
en est
est indépendante?
indépendante? Gom- Com-
ment donc ne
ment donc ne la reconnaît-on pas
la reconnaît-on pas à.å. ces signes sisi évidents?
ces signes C'est qu'il
évidents? C'est qu'il
faudrait,
faudrait, pour cela, admettre
pour cela,
admettre l'intervention
l'intervention de de l'âme dans les
l`âme dans les phéno—
phéno~
mènes pathologiqueset
mènes pathologiques et physiologiques,
physiologiques, qui cesseraient ainsi
qui cesseraient d'être ex-
ainsi d`être ex-
matériels; or,
clusivement matériels;
clusivement comment reconnaître
or, comment reconnaître un élément spirituel
un élément spirituel
_
21 _

dans phénomènes
les phénomènes de
dans les de la vie, qu’on
la vie, ‘alors
'alors qu'on a constamment dit
a constamment dit le
le con;
conç
traire? C’est ce àquoi l'on
traire? C'est ce à quoi l'on ne
nepeut se résoudre, il faudrait
peut se résoudre, car il faudrait con-
car con-
venir qu’on
venir qu`on s'esttrompé,
s'est trompé, et et il dur, pour
est dur,
il est certains amours-propres,
pour certains amours-propres,
de un démenti
recevoir un
de recevoir démenti de Panne même
de l'àme qu’on Aussi, qu’elle
même qu'on aa niée.
uiée. Aussi, dès
dès qu`elle
se montre
se montre quelque
quelque part
part avec
avectrop d'évidence,
trop d'évidence, vite
vito on
on se
se hâte
hâte de la
de la
couvrir d’un
couvrir boisseau, et
d'un boisseau, l’on n’en
et l'on entend plus
n'en entend parler. Ainsi
plus parler. en‘ a-t-il
Ainsi en' a-t-il
été de
été Phypnotisme et
de fhypnotisme de tant
et de d'autres choses;
tant d'autres choses: Dieu veuille qu'il
Dieu veuille n’en
qu'il n'en»
soit
soit pas de mê:ne de Louise B... Pour couper court,
pas de même de Louise B... Pour couper court, on on dit dit que
que ces
ces
phénomènes
phénomènes sont
sont des
des illusions,
illusions, et
et que
que
leurs
leurs promoteurs
promoteurs sont
sont des
des tous
fous
ou des
ou des charlatans.
charlatans.
Telles sont les
Telles sont raisons qui
les raisons qui ont fait négliger
ont fait négliger Vétude l'étude si si intéressante
intéressante et et
si féconde en
si féconde en résultats moraux, des
résultats moraux, des phénomènes psycho-physiologiqnes;
phénomènes psycho-physiologiques;
telle est aussi
telle est aussi la cause de
la cause de la la répulsion
répulsion du du matérialisme
matérialisme pour pour le Spiri-
le Spiri-
tisme, qui
tisme, repose toutentier
toutentier sur les manifestations ostensibles de l'âme,
les manifestationsostensibles de l'àme,=
qui repose sur
pendant
pendant la la vie
vie et après la
et après la mort.
mort. .
.

Mais, dira-t-on,
Mais, dira-ton, le le parti religieux, battu
parti religieux, battu en brèche par
en brèche par le le matéria-
matéria-
lisme, doit
lisme, accueillir
doit accueillir avec empressement des
avec empressement phénomènes qui
des phénomènes qui vien-
vien-
nent terrasser Fincrédulité
nent terrasser fincrédulité par par févidence ;; pourquoi
l'évidence pourquoi donc, donc, au au lieu
lieu dede
s’en
s'en faire
faire une arme, les
une arme, les repousse-t-il?
repousse-t-il? C’est
C'est que
que
l’â.me
l`â,me est
est indis-
une indis-
une
crète qui
crète qui vientvient se se présenter
présenter dans dans des conditions tout
des conditions tout autres autres que que
celles de l’état où on nous la montre,
celles de l'état où on nous la montre, et sur lequel et sur lequel on a bâti tout
on a bâti tout un un

système; ilil faudraitrevenir


système; faudraitrevenii‘ sur sur des des croyances
croyances que l’ou a dit
que l'on a
dit être
être
immuables;
immuables; puis puis elle voit trop
elle voit clair; donc
trop clair; donc il fallait lui
il fallait interdire la
lui interdire la pa-
pa--
role. Mais on
role. Mais on compté a
a compté sans
sans sa
sa subtilité;
subtilité; on
on ne
ne l‘enferme
l`enferme pas,
pas, comme
comme

un oiseau
un oiseau dans dans une cage; si
une cage; si on on lui ferme une
lui ferme porte, elle
une porte, elle en en ouvre
ouvre
mille. Aujourd’hui
mille. Aujourd'huí elle
elle fait
se fait
se entendre
entendre partout,
partout, pour pour dire
dire d’un
d'un bout
bout
du monde
(lu monde a' l’autre :: voila
a‘ l'autre voila ce ce que
que sommes.
nous sommes.
tions Bien
Bien tiabiles
habiles seront
seront
ceux qui
ceux qui l'en empêcheront.
l'en empêcheront. *

Revenons
Revenons a à. notre sujet. La
notre sujet. La jeune
jeune fillefille en question offre
en question olTre le le phéno-
phéno-
mène,
mène, très
très ordinaire
ordinaire en
en pareil
pareil cas,cas, de
de l'extension
fextension des
des facultés.
facultés. Cette
-Cette
extension,
extension, dit
dit l'article,
l'article, atteint
atteint une
une portée qui
portée qui dépasse dépasse les
les limites
limites assi-
assi-
gnées
gnées à
à la
la puissance
puissance humaine.
humaine. Il
Il faut
faut distinguer
distinguer ici
ici deux
deux ordres
ordres de
de fa-
fa.-
cultés
cultés :: les facultés perceptives,
les facultés perceptives, dest-à-dire
c'est-à.-dire la
la vue
vue et
et l’ouîe,
l'ouîc, et
et les
les
facultés intellectuelles.
facultés intellectuelles. Les premières sont
Les premières sont mises
mises en activité par
en activité par lesles”
agents extérieurs dont
agents extérieurs Faction se
dont faction répercute à.à. fintérieur;
se répercute l'intérieur; les les secondes.
secondes-
constituent la pensée
constituent la qui
pensée qui rayonne rayonne de
de l’intérieur
l'intérieur à.
à. Pextérieur.
fextérieur. Parlons
Parlons
d'abord des premières.
d’abord des premtres. .
.

Dans l’état normal,


Dans l'état normal, l'â.mel'âme perçoit
perçoit par Pintermédiaîre des
par fintermédiaire des sens.
sens. lci lci ,
,

la jeune
la jeune fil.e
þÿû perçoit
l . e
perçoit ce
ce qui
qui est
est hors
hors de
de la
la portée
portée de
de la
la vue
vue et
et de
de l’ouïe;
l'ouïc;
elle
elle voit dans Pintérienr
voit dans l'intérienr des des choses, pénètre les
choses, pénètre corps opaques,
les corps opaques, décrit ce
décrit ce
qui se
qui passe au
se passe loin, donc elle voit autrementque
au loin, donc elle voit autrement que par parles yeux et entend.
les yeux et entend..
autrement quepar
autrement oreilles, et cela dans un état où l'organisme
quepar les oreilles,
les et cela dans un état où forganisme est est
frappé þÿ d ' i n s e n s S`il
frappé (Pinsensibilité. S’il i l i t é . d`un fait unique,
s'agissait
i l ' : s'agissait d’un fait exceptionnel, on
unique, exceptionnel, on
×

__22__
pourrait
pourrait l'attribuer bizarrerie de
l’attribuer àà une bizarrcrie
une la nature,
de la nature, ait une sorte
sorte de
de mons-
une mons-
truosité; mais
truosité; mais il est très
il est très il se
commun; il
commun; montre d'une
se montre d'une manière iden-
manière iden-
tique, quoique
tique, quoique åà. différents
différents degrés, dansla plupart
degrés, dansla plupart desdes cas de catalep—
cas de
catalep-
sie,
sie, dans
dans la
la léthargie,
léthargie, dans
dans le
le somnambulisme
somnambulisme naturel
naturel et
et artificiel, et
artificiel, et
même chez
même chez de de nombreux individus qui
nombreux individus qui ont
ont toutes
toutes les
les apparences
apparences
de
de
l'état normal.
l'état normal. ll se produit
Il se donc en
produit donc vertu d'une
en vertu d'une loi comment la
loi ;; comment science,
la science,
qui porte
qui porte ses
ses investigations
investigations sur le
sur le mouvement
mouvement attractif
attractif du
du moindre
moindre
grain de
grain de poussière, a-t-elle nég‘igé
poussière, a-t-elle négligé un fait aussi
un fait capital?
aussi capital?
Le développement des
Le développement facultés intellectuelles
des facultés intellectuelles est est plus extraordi-
plus extraordi-
naire encore.
encore. Voila une jeune fille,
fille, une paysanne illettrée qui
naire Voila une jeune une paysanne illettrée qui non-
non-

seulement s'exprime
seulement s'exprime avec élégance,
avec élégance, avec
avec poésie,
poésie, mais
mais en
en qui
qui se
se révè-
révè-
lent
lent des connaissances þÿ
des connaissances scientifiques q udes
sur des
s c i e n t iûsur e s choses qu'elle n'a.
choses qu'elle n'a pas
pas
apprises, et,
apprises, et, circonstance
circonstance nonnon moins singulière. cela
moins singulière, cela a.lieu dans un
a.lieu dans un
état particulier,
état particulier, au au sortir duquel tout
sortir duquel est oublié
tout est elle redevient
oublié :: elle redevient tout
tout
aussi ignorante qu'auparavant.
aussi ignorante qu'auparavant. Bentre-t-elle
Bentre-t-elle dans extatique, le
l'état extatique,
dans l`état le
souvenir lui revient avec les mêmes facultés
souvenir lui revient avec les mêmes facultés et les mêmes connais-
et les mêmes connais-
sances ;; ce
sances ce sont pour elle
sont pour deux existences
elle deux distinctes
existences distinctes
Si,
Si, selon l'école matérialiste,
selon l'ócole les facultés
matérialiste, les sont le
facultés sont produit direct
le produit des
direct des
organes; si, pour
organes; si,
servir de l'expression de cette école,
pour nous servir de l`expression
nous de cette école, le
le c
¢

cerveau sécrète la pensée


cerveau sécrète la comme le foie sécrète la bile, il
pensée comme le foie sécrète la bile, il sécrète sécrète»
»

donc aussi des


donc aussi connaissances toutes
des connailssances faites, sans le
toutes /ailes, sans le secours d’un pro-
secours d'un pro-
fesseur; c'est une propriété qu'on
fesseur; c`est une propriété qu'on ne
ne connaissait
connaissait pas encore à cet
pas encore à cet
organe. Dans cette
organe. Dans hypothèse même, comment
cette hypothèse même, expliquer
comment expliquer ce dé-
ce dé-

veloppement
veloppement intellectuel
intellectuel extraordinaire,
extraordinaire, ces
ces facultés
facultés trauscendantes,
transcendantes,
alternativement possédées, perdues
alternativement possédées, perdues et recouvrées presque
et recouvrées instantané-
presque instantané-
ment,
ment, alors
alors que
que
le
le cerveau
cerveau toujours
est
est toujours le
le même?
même? N’est-ce
N'est-ce pas la
pas la
preuve patente
preuve patente
de
de la
la dualité
dualité dans
dans l'homme,
l`homme,séparation
de
de la
la séparation du
du prin-prin-
cipe
cipe matériel
matériel et principe spirituel?
du principe spirituel?
et du
Là encore
Là. encore rien d'exceptionnel: phénomène
rien d'exceptionnel : ce ce phénomène est aussi commun
est aussi commun
que
que
celui
celui de
de l'extension
l'extension de
de la
la vue
vue et
et de
de l'ouïe.
l`ouïc. Comme
Comme ce
ce dernier,
dernier, ilil
dépend
dépend donc
donc d’une
d'une loi;
loi; ce
ce sont
sont ces
ces lois
lois que
que
le
le Spiritisme
Spiritisme aa recher-
recher-
chées
chées et Pobserwæitioti lui
que Pobservation
et que lui aa fait
fait connaître.
connaître.
L'âme est
L'â.me l'être intelligent;
est l'être intelligent; en
en elle
elle est le siége
est le siége de les per-
toutes les
de toutes per-
ceptions
ceptions et
et de
de toutes
toutes les
les sensations;
sensations; elle
elle sent
sent et
et pense par elle-même;
pense par elle-mème;
elle
elle est individuelle, distincte,
est individuelle, perfectible, préexistante
distincte, perfectible, préexistantc et et survivante
survivante
au corps. Le
au corps. Le corps
corps
est
est son
son enveloppe
enveloppe matérielle:
matérielle: c'est
c'est l'instrument
l'inslrument de
de
ses
ses rapports avec le
rapports avec le monde visible. Pendant
monde visible. Pendant son union avec
son union avec lele corps,
corps,
elle perçoit
elle perçoit par l'intermédiaire des sens, elle
par Fintermédiaire des sens, transmet sa
elle transmet sa pensée à
pensée à
l'aide du
l'aide séparée du
cerveau ;; séparée
du cerveau du corps, elle perçoit
corps, elle directement et
perçoit directement et pense
pense
plus librement. Les
plus librement. Les sens sens ayant
ayant une portée circonscrite,
une portée circonscrite, les percep-
les percep-
tions reçues par
tions rcçues leur intermédiaire
par leur intermédiaire sontsont bornées
hornóes et, et, en quelque sorte,
en quelque sorte,
amorties; intermédiztire,
reçues sans intermédiziire, elles
amorties; reçues sans elles sont
sont indéfinies
indéfinies et et d'une
d'une
.subtilité qui nous
subtilité qui nous étonne, parce qu'elle
étonne, parce surpasse, non
qu'elie surpasse, la puissance
non la.
puissance
__23_
...23_

humaine, mais
humaine, mais tous les produits
tous les produits de moyens
matériels. Par
nos moyens matériels.
de nos Par lala
même raison, la pensée
même raison, la transmise
pensée transmise par le cerveau se tamisé
par le cerveau se tamise pour ainsi
pour ainsi
dire
dire àà travers cet organe.
travers cet La grossièreté et
organe. La grossièreté les défectuosités
et les défectuosités de de l'in-
l'in-
strument la paralysent
strument la et Pétoutfent en
paralysent et l'étoutl`ent en partie, partie, comme certains corps
comme certains corps
transparents absorbent une
transparents absorbent partie de
une partie de la lumière qui
la lumière qui les
les traverse.
traverse.
L'âme, obligée
L'âme, obligée de de se
se servir
servir du
du cerveau, est comme
cerveau, est comme un
très-bon
un très-bon
musicien devant
musicien devant un
un instrument
instrument imparfait.
imparfait. Délivrée
Délivrée de
de cet
cet auxiliaire
auxiliaire
gênant, elle déploie
gênant, elle toutes ses
déploie toutes facultés.
ses facultés.
Telle
Telle est Pâme pendant
est l'âme pendant la la vie
vie et après la
et après la mort;
mort; il il y
y aa donc pour
donc pour
elle deux états : dîncarnation ou de contrainte,
elle deux états : celui d'incarnation ou de contrainte, et celui
celui et celui de dés-
de dés-
incarnation
incarnation ou
ou de
de liberté;
liberté; en
en d’autres
d'autres termes
termes :
: celui
celui de
de la
la vie
vie corpo-
corpo-
relle et
relle celui de
et celui de la vie spirituelle.
la vie spirituelle. La La vie spirituelle est
vie spirituelle est la. vie nor-
la vie nor-
male, permanente
male, permanente de
de l’âme;
l'âme; la
la vie
vie corporelle
corporelle est
est transitoire
transitoire et
et
passagère.
passagère.
Durant la
Durant vie corporelle,
la vie l'âme ne
corporelle, l'âme ne subit
subit pas constamment la con-
pas constamment la con-
trainte
trainte du
du corps,
corps,
et
et là.
la est
est la
la clef
clef de
de ces
ces phénomènes physiques
phénomènes physiques qui ne
qui ne
nous paraissent sisi étranges
nous paraissent que parce qu’ils
étranges que pa.rce qu'ils nous
nous transportent
transportent hors
hors de
de
la. sphère
la sphère habituelle
habituelle de
de nos observations;
nos observations; on
on les
les a
a qualifiés
qualifiés de
de surna-
surna-

turels, quoiqu’en
turels, quoiqu'en réalité ils soient
réalité ils soient soumis a des
soumis a lois parfaitement
des lois parfaitement natu-
natu-
relles,
relles, mais
mais parce
parce queque ces
ces lois
lois nous
nous étaient
étaient inconnues. Aujourd'hui,
inconnues. Aujourd`hui,
grâce au
gràce Spiritisme qui
au Spiritisme fait connaître
qui aa fait connaître ces lois, le
ces lois, le merveilleux
merveilleux aa

disparu.
disparu.
Pendant la
Pendant la vie
vie extérieure
extérieure de de relation,
relation, le le corps
corps aa besoin besoin de âme
son âme
de son
ou
ou Esprit pour guide,
Esprit pour guide, afin
þÿ aû de
de n le
le diriger
diriger dans
dans le
le monde
monde ;
; mais
mais dans
dans les
les
moments d'inactivité
moments d'inactivité du corps, la
du corps, présence de
la présence de l'âme
l"â.me n'estn'est plusplus néces-
néces-
saire;
saire; elle s'en dégage,
elle s'en dégage, sans sans toutefois
toutefois cessercesser d'y (Py tenirtenir par par un lien flui-
un lien flui-
dique qui l'y rappelle
dique qui l'y rappelle des‘
dès* que
que
le
le besoin
besoin de
de sa présence se
sa présence se fait
fait sentir;
sentir;
dans ces
dans ces moments
moments elle elle recouvre
recouvre en partie la
en partie la liberté d'agir et
liberté d`agir et de
de penser
penser
dont elle ne jouira
dont elle ne jouira complètement
complétement qu'après la mort
qu`après la mort du corps, du corps, alorsalors
qu'elle
qu`elle en
en sera complétement séparée.
sera complètement séparée. Cette Cette situation
situation a a été spirituel-
été spirituel-
lement
lement et et très-véridiquement
très-véridiquement dépeinte dépeinte par l’Esprit d'une
par l`Esprit d'une personne
personne
vivante, qui
vivante, qui se comparait
se comparaît un ballon captif,
à.
à. un ballon et
captif, et par par un autre, l'Esprit
un autre, l'Esprit
d'un idiot
d'un vivant, qui
idiot vivant, qui disait
disait être être comme
comme _un oiseau attaché
_un oiseau attaché par par lala
patte. (Retuespirile,
patte. þÿ juin
( R e z ' u e . ÿ :juin 1860,
z ` r 11860,
' ! e , p.p. 173.)
t73.)
Cet état,
Cet état, queque nous appelons þÿ
nous appelons émancipation de
É / I l ( l 7 ? ¬ Î ]de l'âme,
l Z . l ) 7 laa lieu
) ( Ifrime, lieu norma-
norma-

lement et périodiquement
lement et périodiquement pendant le sommeil
pendant le sommeil ;; le corps le corps seul seul repose
repose
pour récupérer
pour récupérer ses pertes matérielles;
ses pertes matérielles; mais mais l’Esprit,
l"Esprit, qui qui n'an'a rien
rien
perdu, profite
perdu, profite de ce répit
de ce pour se
répit pour transporter où il
se transporter où veut. ll
il veut. Il aa en
en outre
outre
lieu exceptionnellement toutes
lieu exceptionnellement toutes les fois qu'une
les fois qu'une cause cause pathologique
pathologique ou ou

simplement physiologique
simplement physiologique produit produit l'inactivité
l'inactivité totale
totale ou
ou partielle
partielle des
des
organes de la sensation et de la locomotion;
organes de la sensation et de la locomotion; c'est c`cst ce ce qui
qui se se passe dans
passe dans
catalepsie, lala létliargie,
la catalfepsie,
la léthargie, lele somnambulismo.
somnambulisme. Le Le dégagement
dégagement ou, si ou, si
l'on veut, la
l'on veut, la liberté de l'â.me
liberté de l'âme est est d'autant
d'aula.nl plus plus grande
grailde que que
l'inertie
l'inertie du
du
_2/,_
._24._

que le phénomène
raison que le phénomène ac-
corps est plus
corps absolue; c’est
est plus absolue; pour cette
c'est pour cette raison ac-
quiert
quiert son
son plus grand
plus grand développement
développement dans
dans la
la catalepsie
catalepsie et
et la.
la léthar-
léthar-
gie. Dans cet
gie. Dans état, Fame
cet état, Pâme ne perçoit plus
ne perçoit plus par par les sens matériels, mais,
les sens matériels, mais,
l’on
si l'on peut
si peut s'exprimer
s'exprimer ainsi,
ainsi, par
par
le
le sens psychique;
sens psychique; c’est
c'est pourquoi ses
pourquoi ses

perceptions dépassent les


perceptions dépassent les limites ordinaires; sa
limites ordinaires; sa pensée agit sans
pensée agit sans l'in- l'in-
termédiaire
termédiaire du du cerveau, c’est pour cela.
cerveau, c'est pour
cela qu'elle
qu'elle déploie
déploie des des facultés
facultés
plus transcendantes que
plus transcendantes que dansdans l’état
l'état normal.
normal. Telle
Telle est
est la
la situation
situation de de la.
la.
jeune B.. .; aussi
jeune B.. .; aussi dit-elle
dit=elle avec
avec raison
raison que « lorsqu’elle
que lorsqu'elle passe de la vie
« passe de la vie
ordinaire àà ce
ordinaire mode de
ce mode de vievie supérieure,
supérieure, il lui semble
il lui semble qu`on qu’un voilevoile épais
épais
tombede
tombede ses ses yeux.
yeux. n Telle
Telle
þÿ : : est
est aussi
aussi la
la cause du
cause du phénomène
phénomène de de lala se-
se-
conde
conde vue,vue, qui qui n’est autre que
n`est autre que la la vue directe pour
vue directe l'âme; de
pour l'âme; de la vue à.
la vue à.
distance,
distance, qui qui résulte
résulte du
du transport
transport de
de l'âme
l'â.me dans
dans le
le lieu
lieu qu'elle décrit;
qu'elle décrit;
de la lucidité
de la somnambulique, etc.
lucidité somnambulique, etc.
Quand Louise
« Quand
« Louise B... voit des
B... voit personnes vivantes,
des personnes vivantes, les ravages du
les ravages du
temps disparaissent, et
et si
si l’on
l'on a perdu quelque membre,
a membre, il
il subsiste
subsiste
temps disparaissent, perdu quelque
encore
encore pour pour elle; laforme corporelle
elle; laforme demeureintégralemènt reproduite
corporelle demeureintégralcment reproduite
par
par
le
le fluide
/laide nerveu.z*. » Si
nerveux. Si
þÿ : :elle voyait simplement
elle voyait simplement le le corps,
corps, elle elle lele
verrait tel
verrait qu'il est;ce
tel qu'il qu’elle voit,
est;ce qu'elle voit, c'est Penveloppe fluidique;
c'est l'enveloppe þÿû u i d i q le u e ;
le
corps
corps
matériel
matériel peut
peut être
être amputé
amputé le
:: le périsprit
périsprit ne
ne l’est
l'est pas;
pas; ce
ce que
que
l'on désigneici par
l'on désigneici fluideu nerveux
par þÿû z l í e n’est autre
nerveux* n'est autre que le [luit/epérisprital.
que le /luízle périsprital.
Elle voit aussi ceux qui
aussi ceux morts: il
sont morts: il en donc quelque
reste donc chose.
Elle voit qui sont en reste
quelque chose.
Que
Que vot-elle?
vo't-elle? ce
ce ne
ne peut
peut être
être le
le corps,
corps, qui qui n’existe
n'existe plus; cependant
plus; cependant
elle les
elle voit avec
les voit avec une forme humaine,
une forme humaine, celle celle qu’ils
qu'ils avaient
avaient de leur vi-
de leur vi-
vant. Ce
vant. qu‘elle voit,
Ce qu`elle voit, c’est
c'est l’â.me
l`àme revêtue
revêtue de
de son
son corps fluidique
corps tluidique ou
on pé-
pé-
risprit;
risprit; les âmes survivent
les âmes survivent donc donc au au corps; ce ne sont donc pas des
corps; ce ne sont donc pas des
abstraits, des
êtres abstraits,
êtres des étincelles,
étincelles, des des þÿû flammes. a m mdesdese sþÿsouffles
. s o u fû perdus
e s dans
perdus dans
«Pimmensité. du
*l'immensité~ réservoir
du réservoir commun, mais
commun, mais des êtres réels, des êtres distincts,
réels, distincts,
circonscrite, individuels.
circonscrits, individuels. Si Si elle
elle voit voit les les morts
morts commecomme les les vivants,
vivants,
c’est donc
c'est done que les vivants
que les vivants ont, ont, comme les morts,
comme les morts, le même corps
le même flui-
corps þÿû u i -
dique impérissable,
dique impérissable, tandis que tandis que la grossière
la grossière enveloppeenveloppe matérielle se
matérielle se

dissout à. la mort. Elle ne voit point


dissout à la mort. Elle ne voit les âmes
point les âmes perdues perdues dans dans lesles pro-
pro-
fondeurs
t`ondeurs þÿ infinies
i nû nde Pespace,
dei el'espaoe,
s mais au
mais milieu de
au milieu de nous,
nous, ce ce qui prouve
qui prouve
Fexistenoe du monde invisible qui
Fexistence du monde invisible qui nous entoure, et
nous entoure, milieu duquel
au milieu
et au duquel
nous vivons sans
nous vivons sans nousnous en en douter.
douter.
De telles
De révélations ne
telles révélations donnent-elles pas
ne donnent-elles sérieusement à réfléchir ‘I
pas sérieusement å. réfléchir 'I
Qui a pu
Qui a donner de telles idées
pu donner de telles idées à. cette jeune à. cette jeune fille?
fille? La La lecture
lecture des des ou-
ou-

vrages spirites‘? Elle ne sait pas


vrages spirites?
Elle ne sait lire. —La
pas lire. -La fréquentation fréquentation des
des Spirites?
Spírites?
Elle n'en
lille n'en a a pas entendu parler.
pas entendu parler. C'est C'est donc spontanément. qu’c|le
donc spontanément. qu'elle décrit
décrit
toutes
toutes ces
ces choses.
choses. Est-ce
Est-ce le
le produit
produit de
de son
son imagination‘?
imagination? mais
mais elle n’est
elle n'est
pas
pas
la
la seule:
seule: des
des milliers
milliers de
de voyants
voyants ont
ont dit
dit et
et disent
disent tousles
tousles jours
jours la la
même chose,
même chose, ce dont la
ce dont science ne
la science ne se doute pas.
se doute Or,
pas. Or,
c’est
o'est de
de ce
ce concours
concours
universel dbbservations que
universel d'observations que le Spiritisme aa déduils
le Spiritisme déduits aa théorie.
théorie.
La
La science cherchera en
science cherchera vain la
en vain la solution
solution de de ces phénomènes tant
ces phénomènes tant
_23_
_
25 _

qu'elle fera
qu'elle fera abstraction
abstraction dede Pélément spirituel, car
l'élément spirituel, là est
car là la clef
est la de tous
clef de tous
ces
ces prétendus mystères. Qu'elle l’admette,
prétendus mystères. Qu'elle l'admette, ne lût ce qu'a
ne fût ce
qufa titre d'hypo-
titre d'hypo-
thèse,
thèse, et tout s'expliquera
et tout sans difficulté.
s'expliquera sans difficulté.
Des observations de
Des observations de cette
cette nature, des sujets
sur des
nature, sur comme Louise
sujets comme B... .
Louise B...
exigent beaucoup
exigent beaucoup de
de tact
tact et
et de
de prudence.
prudence. Il
Il ne
ne faut perdre de vue
pas perdre
faut pas de vue
,

que, dans cet état d'excessive susceptibilité,la


que, dans cet état d'excessive susceptibilité, la moindre
moindre commotion
commotion peut peut
être funeste;
être funeste; l'âme,
l`âme, heureuse
heureuse d’être dégagée du
d'être dégagée du corps, n'y tient que par
tient que par
corps, n'y
un
un þÿû qu'un
fil qu`un
l rien peut
rien rompre
peut rompre sans
sans retour.
retour. En
En pareil
pareil cas, des expé-
cas, des expé-
riences faites sans
riences faites ménagement peuvent
sans ménngement peuvent TUER.
Tuim.
''

Poésies
Poésies spirites.
spirites.
Alfred de
Alfred de Musset.
Musset. .

M. Timothée
M. Timothée Trimm
Trimm a publié, dans
a publié, dans le Petit Journal
le Petit du 23
Journal du 23 octobre
octobre
I865,
1865, des
des strophes qu'un
strophes qu'un de
de ses
ses amis
amis lui
lui avait
avait données
données comme ayant
comme ayant
été dictées
été médianimiquemcnt
dictées médianimiquement par par Alfred
Alfred de Musset å.à une
de Musset dame de
une dame de
saconnaissance,
sa connaissance, car la folie
carla Spiritisme
folie du
du Spirítisme gagnejusqu’aux
gagne jusqu'aux amis
amis de
de ces
ces
messieurs, qui n'osent trop les
messieurs, qui n'osent trop publiquement Charenton,
envoyer publiquement àa Charenton, sur-
les envoyer sur-
toutquand
tout quand ces amis sont,
ces amis sont, comme celui-ci,
comme celui-ci, desdes hommes d'une
hommes d'une intelligence
intelligence
notoire, placés
notoire, placés à.
à. la
la tête
tête de
de la
la haute
haute industrie
industrie artistique.
artistique. Par égard
Par égard
sans doute
sans pour cet
doute pour ami,
cet ami, il il n'avait
n'avait pas trop maltraité la provenance
pas trop maltraité la provenance
de vers; il s'étuit contenté
ces vers;
de ces il s'était contenté de les encadrer
de les encadrer dans mise en
une mise
dans une en scène
scène
de semi-burlesque.
fantaisie semi-burlesque. ll
de fantaisie ll disait entre autres
disait entre autres ::
.le n'invente
« Je
1 rien, je
n'invente rien, je constate. Dans un
constate. Dans un château
château des environs de
des environs de
Paris, on a fait venir l'auteur de Kolla et de Coupe
la
Paris, on a fait venir l'auteur de Kolla et de la Coupe et les lèvres... et les lèvres...
dans
dans uneune table. On lui
table. .On lui demanda
demanda des des vers! !... inédits.
vers! l! !... inédits. UnUn secrétaire
secrétaire
spirite, s'est assis au pupitre enchanté; il dit avoir
spirite, s`est assis au pupitre enchanté; il dit avoir écrit sous la écrit sous dictée
la dictée
de Pimmortel... et VOICÎ
de Pimmortel... et voici ce qu'il qu'il
ce montra
montra à
ù l'assistance.
Passistance. n
»

La
La vérité est que
vérité est que ces n'ont été
vers n'ont
ces vers obtenus ni
été obtenus dans un
ni dans château
un château
des environs de.
des environs Paris ni
de Paris ni par
par une
une table,
table, mais
mais par
par
l'écriture
l'écritureordinaire,
ordinaire,
et qu'on
et n'avai. œllement
qu'on n'avai. demandé Alfred
a»-;llement demandé de Musset.
Alfred de L'idée de
Musset. L'idée faire
de faire *

venir le
venir poète dans
le poète une table
dans une table avait
avait sans doute, aux
sans doute, aux yeux
yeux
de
de l'écri-
l'écri-
vain, quelque chose
vain, quelque chose de de plus
plus trivial
trivial à.
à. l'endroit'du Spiritisme. Voici
Pendroitdu Spiritisme. Voici
comment
com les choses
ment les choses se sont passées.
se sont passées.
Madame
Madame X... X... est
est une femme du
une femme monde, instruite
du monde, comme toutes
instruite comme toutes
celles qui
celles qui ont
ont reçu
reçu de
de l'éducation,
l'éducation, mais
mais nullement
nullement poète.
poète. Elle
Elle est
est
douée
douée d'une
d'une puissante faculté médianimique.
puissante faculté psychographique
médianimique. psychographique et et
voyante, et
voyante, donné en
et aa donné en mainte
mainte occasion des preuves
occasion des irrécusables de
preuves irrécusables de
l'identité
Pidentité des Esprits qui
des Esprits qui se communiquent par
se communiquent son entremise. Étant
par son entremise. Étant
allée
allée passer
passer
la
la belle
belle saison
saison avecson
avecson mari,
mari, fervent
fervent Spirite
Spirite elle,
comme elle,
comme
dans
dans un petit chalet,
un petit au milieu
chalet, au milieu des
des dunes du département
dunes du département du Nord,
du Nord,
_25_
elle se
elle trouvait un soir
se trouvait soir a
un a son balcon,
sonbalcon, parpar un magnifique
un magnifique clair de lune,
clair de lune,
contemplant
contemplant la
la voûte
voûte azurée
azurée et
et la
la vaste
vaste étendue
étendue des
des dunes, dans un
dunes, dans un

solennel silence qui


solennel silence qui n’était' interrompu que
n`était` interrompu par les
que par
aboiements du
les aboiements du
chien
chien de la maison,
de la maison, circonstances
circonstances à.
à. remarquer, parce qu’elles
remarquer, parce qu'elles
don-
don-
nent
nent aux vers
aux un cachet d’actualité.
vers un cachet d'actualité. Tout
Tout à. coup elle
à. coup sentit agitée
elle se sentit
se agitée
et comme enveloppée
et comme enveloppée d’un
d'un fluide, et,
þÿû u i d e ,
et, sans
sansdessein
dessein prémédité, elle
prémédité, elle
fut poussée
fut à
a prendre
poussée prendre la
la plume;
plume; elle
elle traça
traça d’un
d'un seul
seul jet,
jet, sans rature
rature
sans

hésitation, en quelques
ni hésitation,
ni en
quelques minutes, les vers en question,
minutes, les vers en la signa-
avec la
question, avec signa-
ture d'Alfred de Musset,
ture d’Alfred de auquel
Musset, auquel elle
elle songeait
ne songeait
ne nullement.
nullement. Nous les
Nous les
reproduisons dans leur
reproduisons dans leur intégrité. l" septembre 1865.
intégrité. C'était le 1" septembre
C’était le i865.
Ainsi,
Ainsi, te
te voilà, pauvre Esprit,
voilà, pauvre Esprit,
Cuntemplant le
Guntemplant jour et
le jour et la nuit
la nuit
La triste dune,
La triste dune,
N'ayant, pour
N'ayant, pour tete déseunuyer,
déseunuyer,
Que le
Que le chien qui vient
chien qui aboyer
vient uhoyer
Au clair
Au de lune.
clair de lune.

Quand je
Quand je te vois,
seule et
te vois, seule troublée,
et troublée,
Lever vers la
Lever vers voûte étoilée
la voûte étoilée

' ‘
"

Ton œil
Ton humide,
þÿ humide,
S i l
Je me
Je souviens des
me souviens des tristes
tristes joursjours
Où je
Où je maudissais pour toujours
maudissais pour toujours
La terre aride.
La terre aride.

Tout autant
Tout toi, j’ai souffert,
que toi, j'ai souffert,
autant que
En sentant
En dans ce
sentant dans ce grand désert
grand désert
Mon þÿ
Mon cœur en
c S
enu flamme;
flamme;
r
Comme une
Comme perle
une perle auau fond
fond des mers,
des mers,
J'ai cherché dans
J 'ai cherché dans tout l’univers
tout l'univers
Un_ cri de
Un_ cri Pâme.
de Fame.
Pour apaiser ma
Pour apaiser en feu,
tête en
ma tête feu,
J 'ai voyagé
J’ai voyagé sous
sous le ciel
le bleu
ciel bleu
De Pltalie ;;
De l'lta1ie
Florence
Florence et et Venise m’ont vu,
Venise m'ont vu,
Parmi leurs
Parmi leurs filles sein nu,
au sein
filles au nu,
Trainer
Trainer ma vie.
ma vie.

Parfois le
Parfois pêcheur indolent
1e pêcheur indolent
M’a vu
M'a pleurer, comme un
vu pleurer, comme enfant,
un enfant, .

Près dela
Près grève,
de la grève,
Et s’arrêtant, plein piété,
Et s'arrêtant, plein dede piété,
Laisser ses þÿû
Laisser ses qu’à
filetsl qu'à moitié
e t s moitié
La
La mer enlève.
mer enlève.

Pauvre enfant,
Pauvre enfant, reviens près
reviens près de
de nous;
nous;
Comme on
Gomme berce sur
on berce les genoux
sur les genoux
L’enfant qui pleure,
_
_

L'enfant qui pleure,


Nous te conduirons
Nous te conduirons à ton tour
à. ton tour
Dans les
Dans pleines
terres pleines d’amour
les terres d'amour
jedemeure.
Où je demeure.

——
- 27.-
21-
Si dans ces
Si dans écrits pour
vers écrits
ces vers toi,
pour toi,
J`ai pris
J'ai pris et
encore et
encore malgré
malgré moi
moi
dette facture,
Jette facture,
C’est affirmer aux savants,
pour aftirmer aux
G'est pour savants,
Qui
Qui se
se moquent des revenants,
moquent des revcnants, -

Ma
Ma signature.
signature.
A
A DE Mussnr.
DE Mussxr.

En publiant
En publiant ces le Petit
vers, le
ces vers, Petit Journal
Journal leur leur aa fait
fait subir plusieurs al-
subir plusieurs al-
térations qui
térations en dénaturent le sens
qui en dénaturent le sens et prêtentet prêtent au ridicule. Dans
au ridicule. la pre-
Dans la pre-
mière strophe,
mière strophe, 6‘ vers, au
6° vers, au lieu
lieu dede :: Au clair de
Au clair lune, il
de lune, il a
a mis Au
mis :: Au
clair (le la lune, ce qui estropie le vers et tourne
clazi' dela lune, ce qui estropie le vers et tourne au grotesque. au grotesque.
La
La seconde strophe aa été
seconde strophe supprimée, ce
été supprimée, ce qui
qui rompt Penchaînement
rompt Penchaînement
de
de Pidée.
l'idée.
Dans la
Dans troisième, 2°
la troisième, 2° vers, lieu de
au lieu
vers, au
Ce grand
de :: Ce graml désert, qui peint
désert, qui peint
la localité,
la localité, il
il a.
a mis
mis :
2 Le
Le grand
grand désert.
désert.
Dans la
Dans sixième, au
la sixième, 5° vers,
au 5° vers, au
lieu de
au lieu Dans les
de :: Dans les terres pleures
terres pleines
d'amour,
_

cfamour, qui
¢l'amour, qui a
a un
un sens,
sens,
il
il amis
amis :
: Dans
Dans les
les serres
serres pleines
pleines d'amour, qui
qui
n’en a. pas.
n'en a. pas.
Ces rectifications
Ces ayant
þÿ r e c t iû cayant été
n s adressées
a t i o été adressées auau Petit Journal, ilil est
Petit Journal, est re-
re-

grettablequ’il se soit refusé à les insérer. Cependant fauteurde


soit refusé à les insérer. Pauteur de Partlcle
Particle
grettable qu'il se Cependant
a dit
a Je n'invente
dit :: e: Je
« rien ;; je
n’invente rien constate. n
je constate. »

A propos du roman de de M.M. Théophile intitulé Spirzte,


Gauthier, intitulé
Théophile Gauthier,
le _
_

A propos du roman Spzrzte, le


même Esprit a dicté au médium les strophes
même Esprit a dicté au médium les suivantes, le 2 décem-
strophes suivantes, le 2 décem-
bre 1865 ::
bre 1865 -

Me voici
Me voici revenu. j'avais, Madame,
Pourtant j`avais, Madame,
revenu. Pourtant
JJ uré sur mes
uré sur grands dieux de
mes grands dieux de ne jamais
ne jamais rimer.
rimer.
C’est un triste
C/est un triste métier
métier que de faire imprimer
que de faire imprimer
Les S u vd’un
œuvres
Les þÿ d'uu auteur réduit
auteur
r e s réduit à Fétat d’àme.
à. l`état d'àme.

J’avais fui
J'avais fui loin
loin de mais un Esprit
vous, mais
de vous, un Esprit charmant
chalzmant
Risque,
Risque, en parlant
en parlant de
de nous,
nous, d’exciter
d'exciter le sourire.
le sourire.
pense qu’il qu’il n`en
plus qu'il dire,
Je
Je pense qu'il en sait
en bien plus
sait bien n’en veut
veut dire, *

Et qu’il a,
Et qu'il quelque part,
a, quelque trouvé son revenant.
part, trouvé son revenant.

Un revenant!
Un Vraiment cela
revenant! Vraiment paraît étrange;
cela paraît étrange;
Moi-même j’en
Moi-même ri quand
ai ri
j'en ai j’étais ici-bas;
quand j'étais ici-bas;
lorsque jj 'afñrmais que je n’y croyais
Mais
Mais lorsque ‘affirmais que je n'y croyais pas,pas,
J'aurais,
J'aurais, comme un sauveur,
comme un sauveur, accueilli
accueilli mon bon
mon bon ange.
ange.
Que je
Que je l'aurais aimé,
l'aurais lorsque, le front
aimé, lorsque, le jauni,
front jauni,
Appuyé sur ma main,
Appuyé sur ma main, la nuit, dans
la nuit, dans la fenêtre,
la fenêtre,
Mon esprit, en pleurant,
Mon esprit, en sondait le
pleurant, sondait grand peau-être,
le grand peúl-être,
En parcourant
En parcourant au loin
au les champs
loin les champs de l’infini ll
de l'infini
Amis, qwespérez-vous d’un
Amis, qu'espérez-vous siècle sans croyance?
d'un siècle sans croyance?
Quand
Quand vous aurez pressé
vous aurez fruit le
votre fruit
pressé_votre plus beau,
le plus beau,
L'homme trébuchera toujours
L'homme trébuchera tou_]ours sur un tombeau
sur un tombeau
SI, pour
Si, pour lele soutenir,
soutenir, 1l plus l'espérance.
n’a plus
il n'a Pespérance. v.
V-
-

_..gg_
__.2g_
Mais
Mais ces vers.
ces vers, dira-t-on,
dira-t-on, ils
ils ne sont
ne sont pus de
pus de
lui.
lui.
Que m’in1porte,
Que après tout,
m'importe, après le hlàme
tout, le du vulgaire
hlàme dn vulgaire !l
Lorsquej
Lorsquoj étuis
étuis vivant, nfoceupait guère;
vivant, ilil ne m'occupuit
ne guère;
A
A plus forte
plus forte raison rirais-je aujourcYhui.
raison en rirais-je
en
aujourd'hui.
_
A.
A. ne
DE Messer.
Mussur.

Voici le
Voici le jugement porté
jugement porté sursur ces
ces vers
vers parpar unun des rédacteurs du
des rédacteurs du
Monde illustré,
Monde M. Junior, qui
illustré, M. Junior, n’est
qui n'est pas
pas Spirite. (Voirle Monde illus-
Spirite. (Voirle Monde illus-
fré du
tré décembre 4865.)
l6 décembre a
i

du 16 'lS65.) .
.

c M.
¢ M. T.T. Gautier reçu d’une
Gantier aa reçu dame une
d'une dame une pièce
pièce de signée Al-
vers signée
de vers Al-
Musset, et qu’on
fred de Musset,
fred de et pourrait íntituler: A une dame spirite
qu'on pourrait intituler: A une dame s/1z`rz'te qui
qui
nfavait demandé des
m'avaz'z demandé vers pour
des vers son album.
pour son album. Il est bien
Il est entendu, puis-
bien entendu, puis-
qu’il s’agit de
qu'il s'agit de Spiritisme,
Spiritisme, que que lala dame prétend avoir
dame prétend avoir été été l'intermé-
Fimermé-
diaire, le médium obéissant
diaire, le médium obéissant dont dont la
la main a tracé
main a tracé les
les vers
vers soussous la la
dictée d’Alfred
dictée d°Alfred de
de Musset, mort depuis
Musset, mort depuis bien
bien des
des années
années déjà.
déjà.
« Jusque-là, rien
«
Jusque-là, rien que que de très-simple, car
de très-simple, dès qu'on
car dès fouille dans
qu'on fouille dans
Pinfini,
l'infini, tous
tous ceux qui
ceux qui croient
croient au
au Spiritisme
Spiritisme se
se tournent
tournent vers
vers vous
vous et
et
vous
vous inondent
inondent de
de communications
communications plus
plus ou
ou moins
moins intéressantes.
intéressantes. Mais
Mais
lcsvers signés de
lcsvers signés de Musset
Musset sontsont tels
tels que
que celui ou
celle qui
celui ou celle les aa tracés
qui les tracés
est un
est poète de
un poète premier ordre.
de premier C'est le
ordre. Cfest tour de
le tour Musset, c°est
de Musset, c’est sasa lan-lan-
gue
gue
charmante,
charmante, son sans-façon.
son sans-façon_ cavalier,
cavalier, son charme
son charme et
et sa gracieuse
sa gracieuse
allure. Ce
allure. Ce n’est point excessif
n'est point comme le
excessif comme le pastiche,
pasticlie, ce n'est pas
ce n'est pas voulu
voulu
ce n'est
ce n'est paspas forcé,
forcé, et
et vous
vous pensez
pensez
bien
bien que
que
si
si un
un maître
maître comme
comme
T. Gautier s’y
T. Gautier trompe, ilil faut
s'y trompe, le tableau
que le
faut que tableau soit bien admirablement
soit bien admirablement
pastiché.
pastiché. Le
Le côté
côté curieux,
curieux, c'est
c'est que
que
Phonorable
Phonorable M.
M. Charpentier,
Charpentier, l’é-
l'é-
diteur des œuvres complètes
diteur des þÿ S u vcomplètes
r e s de
de Musset, auquel on a fait lire ces vers
Musset, auquel on a fait lire ces vers
charmants,
charmants, que que j’espère
j`espère vousvous communiquer bientôt,
communiquer bientôt, s’est pris àà crier
s'est pris crier
a
« Au voleur! »
Au voleur! þÿ : :

« Vous
« Vous supposez bien que je
supposez bien que ne crois
je ne crois pas mot de
un mot
pas un tout ce
de tout ce que
que ra-
ra-
content les Allan
content tes Allan Kardec
Kardec et
et les
les Delaage,
Delaage, mais
mais cela
cela me
me trouble
trouble et
et m'a-
m'a-
et il me faut supposer que
gace, et il me faut supposer
gace, que ces sont inédits
vers sont
ces vers inédits etet sont
sont du poète
du poète
des Nuits,
des Nuits, —
-
ce
ce qui
qui est
est bien‘
bien' inadmissible,
inadmissible, car
car enfin
enfin sous
sous quel pré-
quel pré-
texte
texte la
la dame
dame en
en question
question aurait-elle
aurait-elle ces
ces vers
vers dans
dans son
son tiroir‘?
tiroir? —
-
ou
ou
alors
alors un
un poète
poète de
de race
race aurait
aurait inventé
inventé cette
cette mystificalion,
mystification, et
et les
les poëtes
poètes
ne perdent ainsi leur copie. Quelle est donc solution possible?
la solution
ne perdent pas
pas ainsi leur copie. Quelle est donc la possible?

-
J'entends d’ic.i un
Tentends d'icí homme pratique
un homme
pratique me me dire Mon cher
dire :: c Mon¢ cher nien-
mon-

« vous voulez
sieur, vous
« sieur, voulez une solution ?? elle
une solution est dans
elle est votre imagination,
dans votre imagination, qui qui
«« bjekagôre la
S'exagère la portée
portée et
et l’excellence
l'excellence de
de ces
ces vers;
vers; ils
ils sont gentils
sont gentils et
et
« rien de
« rien plus, et
de plus, le premier
et le premier médiummédium un un peu bas-bleu qui
peu bas-bleu qui sait
sait bien
bien
«4 son Musset en
son Musset
fera autant.
en fera autant. .

a ‘Monsieur
« *Monsieur Phomme pratique, vous
Phomme pratique, avez raison;
vous avez cela arrive
raison; cela arrive qua-
qua-
tre-vingt-dix-neuf fois sur
tre-vingt-dix-neuf fois sur cent; cent; mais si vous saviez à.a quel
mais si vous saviez point je
quel point je
suis de
suis sang-froid! Je
de sang-froid! Je les
les aiai lus
lus ces que je
vers que
ces vers
je n’ai
n'ai pas encore le
pas encore le
droit de
droit communiquer, je
vous communiquer,
de vous les lis,
je les je les
lis, je relis encore,
les relis encore, et et je
je maintiens
maintiens
—29—_—-
_29¢-
que Gautierlui-même,
que Gautier lui-même, le grand linguiste,
le grand linguiste, le ciseleur du
le grand ciseleur du grand
Poëme de la femme,
ne ferait
Poëme de la /èmme, ne ferait pas mieux du Musset cela.
que cela. »s
pas mieux du Musset que
Remarque.
Remarque. Il Il yy a une circonstance
circonstance dont
a une l’auteur ne tient
dont l°auteur tient pas
pas ne

compte, et qui
compte, et qui ôte
ôte toute
toute possibilité
possibilité à.
à. ce que
que ces vers
ce aient
aient été
été faits par
faits
ces vers par
Musset de son
Musset de vivant,
son vivant, sont les
ce sont
ce actualités et
les actualités et les allusions aux
les allusions aux choses
choses
présentes. au médium,
présentes. Quant au médium, il n'est ni poète
Quant il n’est ni ni bas-bleu, cela est
poète ni bas-bleu, cela est
certain, et
certain, de plus
et de plus sa position dans
sa position dans lele monde
monde écarte
écarte toute suspicion de
toute suspicion de
supercherie.
'
'

supercherie.
.

Le Spiritisme
Le Spîritisme prend
prend rang dans la philosophie
rang dans la philosophie
et les connaissances
et les connaissances usuelles.
usuelles.

Il se
Il se publie en
publie en ce moment un
ce moment important ouvrage
un important ouvrage qui qui intéresse
intéresse au au
degré spirite,
_

plus
plus haut
haut degré la
la doctrine
doctrine et
spirite, que
et que nous
nous ne
ne pouvons
mieux
pouvons mieux faire faire
par l’analyse
connaître que
connaître que par Panalyse du du prospectus.
prospectus.
« NOUVEAU
« Nouveau þÿ ÛIGTIONNAIRE
I a x c r l o UNIVERSEL, panthéon littéraire
u i m n e panthéon
UNIVERSEL, littéraire et et encyclopé-
encyclopé-
die illustrée,
die illustrée, par MAURICE
par Miwmcs Lscnsrns, Lscuams, avec
avec le
le concours
concours de de savants,
savants,
d’artistes
d'a.rtistes et d'hommes de
et d'hommes lettres, d’après
de lettres, d'après les travaux de
les travaux de :: Allan-
Allan-
Kardec, Ampère, Andral,
Kardec, Ampère, Arago, Audouin,
Andral, Arago, Audouin, Balbí, Balbz’, Becquerel,
Becquerel,
Berzelius, Biot,
Berzelius, Brongnara’, þÿ
Biot, Brongnard, Burnouf,
B u r n Chateaubriand,
C'/zaleaubríanrl,
o uû Cuvier,
Cuvier,
Gay-Lussac, Guizot,
Flourens, Gay-Lussac,
Flourens, Guizot, Humbolflt,
Humboldt, Lamartine,
Lanzarlïne, Lamen- Lamen-
nais, Laplace,
nais, Laplace, lllagendïe, iVic/zelet, C/z.
lllagendie, Jlic/zelet, Nodier, Or/Z/a,
C/2. Nodier, Payen,
Or/i/a, Pagan
Sacy, Say,
J

Raspail,
Raspail, de
de Sacy, J.
.L B.
B. Say, T/ziers,
T/tiers, etc.,
etc., etc.
etc.

«Deux magnifiques
«Deux magnifiques volumes volumes grand
grand in«4° trois colonnes,
in«4° à.à. trois colonnes, illustrés
illustrés
de vingt
de vingt mille
mille sujets, gravés
sujets, gravés sur
sur bois, intercalés dans
bois, intercalés dans le texte. le texte. ==
==

Deux livraisons
Deux livraisons par par semaine,
semaine, -—
- i0 centimes la
10 centimes la livraison.
livraison. —
-
Chaque
Chaque
livraison contient 95,768
livraison contient 95,768 lettres, dest-àëdire
lettres, c'est-à-dire la matière de
la matière de lala moitié
moitié
volume in-8°.
d’un volume
d'un Uouvrage contient
in-8°. L'ouvrage contient 200 200 livraisons
livraisons par par volume,
volume, et et
coûtera en francs. Cette
40 francs. Cette þÿ la plus gigantesque
I

ne coûtera
ne en tout
tout queque 40 œuvre, la
S u v r pluse , gigantesque
des entreprises
des littéraires de
entreprises littéraires de notre époque, renferme
notre époque, Panalyse de
renferme l'analyse de plus
plus
de .'i00,000 ouvrages, et peut
de 400,000 ouvrages, et considérée
peut être considérée à bon droit
être à bon comme le
droit comme le
plus
plus vaste
vaste répertoire
répertoire des
des connaissances
connaissances humaines.
humaines. Le
Le Nouveau
Nouveau Dic-
Dic-
vtzonnazre
uonnazre universel
universel est le plus
est le plus exact,
exact, lele plus
plus complet
complet et le plus
et le pro-
plus pro-
gressif
gressif de
de tous
tous les
les dictionnaires,
dictionnaires, le
le seul
seul qui
qui embrasse
embrasse dans
dans ses
ses déve-
déve-
loppements
loppements tous tous les les dictionnaires spéciaux de
dictionnaires spéciaux de la langue usuelle,
la langue usuelle, la la
langue poétique, des synonymes,
langue poétique, des du vieux
synonymes, du vieux langage, langage, des difficultés
des difficultés
grammaticales,
grammaticales, de
de la
la théologie,
théologie, des
des religions,
religions, sectes et
sectes et hérésies,
hérésies, des des
fêtes et
fêtes cérémonies chez
et cérémonies chez tous
tous les peuples, de
les peuples, de lala mythologie,
mythologie, du
du ma-
ma-

gnétisme, du
gnétisme, Spiritisme, des
du Spiritisme, doctrines philosophiques
des doctrines philosophiques et et sociales,
sociales, de de
—-.-30—
-.-30-

PhÎHOÎFC,
þÿ l ' h i : tde lar biographie,
o ila
de biographie,
e, des sciences,
des sciences, de la physique,
de la physique, de
de la chimie,
la chimie,
de l'histoire naturelle, de l'astronomie, des inventions, de la médecine,
de l'histoire naturelle, de Paslrcnomie, des inventions, de la médecine,
la géographie,
de la
de géographie, de de la marine, de
la marine, la jurisprudence,
de la jurisprudence, de l'économie
de Péconomie
politique, de
politique, de lala franc-maçonnerie,
franc-maçonnerie, de l'agriculture, du
de Pagriculture, du commerce.
commerce,
l'économie domestique,
de l'économie
de domestique, du
du ménage,
ménage, etc.,etc., etc.
etc. -—
--
Paris, Doc/cs de
Paris, Doc/cs de
la librairie, 38,
la þÿ l z ` b r a z38,
`rù:,boulevart
boulevart Sébastopol.
Sébastopol. n »

Cet
Cet ouvrage
ouvrage comptecompte en en ce moment vingt
ce moment mille souscripteurs.
vingt mille souscripteurs.
Nous devons tout d'abord faire
Nous devons tout d'abord faire observer que observer que si si notre
notre nom nom se trouve
se trouve
en tête des auteurs dont
en tête des auteurs dont les ouvrages les ouvrages ont été consultés,
ont été consultés, c'est c`est l'ordre
l'ordre
alphabétique
alphabétique qui qui l'a
l'a voulu
voulu ainsi,
ainsi, et
et non la
non la prééminence.
prééminence.
Tous les
Tous termes spéciaux
les termes spéciaux du du vocabulaire
vocabulaire spiritespirite se trouvent dans
se trouvent dans
ce vaste répertoire, non point avec une simple
ce vaste répertoire, non point avec une simple définition, mais avec définition, mais avec
tous les développements qu'ils
tous les développements comportent; de sorte que
qu'ils comportent; de sorte leur ensemble
que leur ensemble
formera
formera un un véritable traité du
véritable traité du Spiritisme.
Spiritisme. En
En outre,
outre, toutes
toutes lesles fois
fois
qu'un
qu'un mot
mot peut
peut donner
donner lieu
lieu à
à une
une déduction
déduction philosophique,
philos_ophique, l'idée
l`idée spi-
spi-
rite est mise
rite est mise en en parallèle comme point
parallèle comme point de comparaison. L'ouvrage,
de comparaison. L'ouvrage,
étant conçu
étant conçu dansdans un esprit d'impartialité,
un esprit d'impartialité, ne ne présente pas plus l'idée
présente pas plus l'idée
spirite que
spirite toute autre comme la vérité
que toute autre comme la vérité absolue; il absolue; il laisse
laisse lele lecteur
lecteur
rejeter,
,

libre de l'accepter
libre de l'accepter ou
ou de
de la
la rejeter, maisil
maisil donne
donne à.
à. celui—ci
celui-ci les
les moyens
moyens
de l'apprécier, en
de Papprécier, en la présentant avec
la présentant scrupuleuse exactitude,
une scrupuleuse
avec une exactitude, et et
non tronquée,
non tronquée, altérée
altérée ou
ou jugée d'avance;
jugée d'avance; il
il se
se borne
borne à.
à. dire
dire :
: sur
sur tel
tel
point les
point les uns pensent de
uns pensent telle manière,
de telle manière, le Spiritisme l'explique
le Spiritisme l'explique de telle
de telle
autre.
autre.
Un
Un dictionnaire n'est pas
dictionnaire n'est pas un
un traité spécial sur
traité spécial sur une
une matière, où
matière, l'au-
où Pau-
teur
teur développe son opinion
développe personnelle; c'est
opinion personnelle;
son ouvrage de
c'est un ouvrage recher-
de recher-
un
ches,
ches, destiné
destiné à
à être
être consulté,
consulté, et
et qui
qui s'adresse
s'adresse à.
à. toutes
toutes les
les opinions.
opinions.
Si Fon
Si cherche un mot,
l'on yy cherche mot, c'est
un pour savoir
c'est pour qu'il signifie
savoir ce qu`il signifie en réalité,
ce réalité, en

pour avoir l'appréciation rédacteur, qui


et
et non pour
non avoir Pappréciation du du rédacteur, qui peut être juste
peut être juste ou ou
fausse. Un
fausse. juif, un musulman,
Un juif, doivent yy trouver
musulman, doivent
un trouver l'idée juive ou
l'idée juive ou
musulmane
musulmane exactement reproduite, ce qui
exactement reproduite, n'oblige pas d'épouser
qui n'oblige pas d'épouser
ce
cette idée. Le
cette idée. Le dictionnaire pas àdécider
n'a pas
dictionnaire n'a à`décider si si elle
elle est bonne ou
est bonne ou
mauvaise, absurde rationnelle,
mauvaise, absurde ou rationnelle, parce
ou parce que ce qui est approuvé
que ce qui est approuvé
par les uns peut
par les uns être blâmé
peut être par les
blâmé par autres; en
les autres; en la présentant dans
la présentant dans sonson

intégrité,
intégrité, il
il n'en
n'en assume
assume point
point la
la responsabilité. S'agit-il
responsabilité. S'agit-il d'une
d`une ques-
ques-
tion scientifique qui
tion scientifique qui divise
divise les savants, de
les savants, Phomœopathie
de þÿ P h o m S o et p ade
et l'allopa.-
det h ie
l'allopa-
thie, par exemple,
thie, par exemple, il il a mission de
pour mission
a pour faire connaître
de faire connaître les
les deux sys-
deux sys-
tèmes, mais non de préconiser l'un aux dépens
tèmes, mais non de préconiser l'un aux dépens de l'autre. Tel
de l'autre. doit
Tel doit
être le caractère d'un dictionnaire encyclopédique;
être le caractère d'un dictionnaire a cette condition
encg/clopédzÿue; a cette condition
seule
seule il être consulté
peut être
il peut avec fruit,
consulté avec dans tous
fruit, dans tous les temps et
les temps et par tout
par tout
le monde;
le monde; avec l'universalité
avec Funiversalité il acquiert perpétuité.
la
il acquiert la perpétuité.
__34___
_. 31' L.
þÿ : .

Tel est,
Tel est, et tel devait
et tel être,
le sentiment
devait être, le sentiment qui a
a présidé aa la qui présidé
la partie qui partie qui
concerne le
concerne Spiritisme. Que émettent critiques
leur
le Spiritisme. Que les critiques émettent leur opinion dans
les dans opinion
des ouvrages
des ouvrages spéciaux, spéciaux,
rien
rien de
de mieux, c’est
c`est leur
leur mieux,
droit; mais
mais un
un dic-
dic- droit;
tionnaire
tionnaire est un terrain
est un terrain neutre
neutre oùoù chaque chose doit
chaque chose doit être présentée
être présentée
sous ses
sous couleurs véritables, et où l'on doit pouvoir
ses couleurs véritables, et où l`on doit pouvoir puiser puiser toute es-
toute es-
pèce renseignements avec la certitude d’y
la certitude trouver la vérité.
pèce dede renseignements avec d'y trouver la vérité.
Dans de
Dans telles conditions,
de telles le Spiritisme,
conditions, le trouvé place
ayant trouvé
Spiritisme, ayant place dans un
dans un
ouvrage
ouvrage
aussi
aussi important
important et
et aussi
aussi populaire que
populaire que le
le Nouveau
Nouveau Diction-
Díctùm-
naire
naire universel, pris rang
universel, aa pris parmi les
rang parmi les doctrines philosophiques et
doctrines philosophiques et
les connaissances usuelles; son vocabulaire, déjà
les connaissances usuelles; son vocabulaire, déja accepté paraccepté Pusage,
par Posage,
a
a reçu consécration,
et désormais aucun ouvrage
sa consécration, et désormais aucun
reçu sa du même genre
ouvrage du même genre
pourra Pomettre
ne pourra
ne l`omettre sans être
sans être
incomplet.
C’est incomplet.
C.'est encore là. un
encore là. des pro-
un des
pro-
duits de
duits Pannée 1865, que M.
de l'année 1865,le vice-président Jaubert
M. le que vice—président
Jaubert aa omis de
omis de
mentionner dans
mentionner dans sa nomenclature des
sa nomenclature des résultats
résultats de cette année.
de cette année.
A Pappui des observations
A l'appui des observations ci-
ci- dessus
dessus et
et comme
comme spécimen
spécimen de la ma-
de la ma-
nière dont les questions
nière dont les questions spirites sont traitées dans cet
spirites sont traitées dans cet ouvrage, nous
ouvrage, nous
citerons
citerons Fexplication
l'explication qui
qui se trouve
trouve au motse Après avoir
Ans. Après
mot AME. avoir longue-
au longue-
ment et
ment et impartialement développé les
impartialement développé différentes théories
les différentes de Pâme,
théories de l'âme,
selon Aristote,
selon Platon, Leibniz,
Aristote, Platon, Descartes et
Leibniz, Descartes autres philosophes,
et autres que
philosophes, que
nous
nous ne ne
pouvons reproduire
pouvons reproduire à
à. cause de leur étendue, Farticle
de leur étendue, Particle
cause se ter-
ter- se
mine ainsi
mine ainsi ::

« SELON
« SELON LA nocrnmn SPIRITE,
LA nocrnma 1’âme est le
srmrrn, 1'âme est
le principe
principe intelligent
intelligent ui ui anime
anime
les de la
êtres de
les êtres création et
la création leur donne
et leur donne la pensée, la
la pensée, la volonté
volonté et la liberté
et la d’a-
li erté d'a-
Elle est
‘r. Elle
gir. immatérielle;
est immatérielle; individuelle et
individuelle immortelle;
et immortelle; mais
mais son son essence
essence

pouvons la concevoir
intime est
intime est inconnue
inconnue :: nous nous ne ne pouvons la .concevoir isolée isolée absolument
absolument de la
de la
matière que
matière que comme
comme une
une abstraction.
abstraction. Unie
Unie à
à l’enveloppe fluidique
Penveloppe þÿû u i d i q u e éthérée
éthérée
ou pérzsprit,
ou elle constitue
pérzsprit, elle constitue l'être spirituel concret.
l'être spirituel concret, définidéfini et et circonscrit appelé
circonscrit appelé
Esprit.
Esprit. (V.
(V. ESPRIT,
Hsmur, PÉRISPRIT.)
þÿ rû n r s Par
Par
r n r rmétonymie,
métonymie,
. ) on emploie
on emploie souvent
souvent les
les
mots âme
mots âme et et esprit
esprit l’un
l"un pourpour Paiitre;
l'aùtre; on on dit dit :: les
les âmes
âmes soutïrantes
souifrantes et et les
les es-
es-
prits souffrants;
prits soutïrants; les les âmes heureuses et
âmes heureuses et lesles esprits heureux; évoquer
esprits heureux; évoquer l'âme
l'âme
ou l’esprit
ou l'esprit de
de quelqu’un;
quelqu'un; mais
mais le
le mot
mot dme
âme réveille
réveille plutôt
plutôt l'idée
l'idée d’un
d'un prin-
prin-
cipe,
cipe, d’une
d'une chose abstraite, et
chose abstraite, et lele mot esprit celle
mot esprit d'une individualité.
celle d’une individualité.
u L'esprit uni au corps matériel par Pincarnation Pincarnation constitue Phomme; de
«
L'esprit uni au corps matériel par constitue Phomme; de
sorte qu'en
sorte qu'en 1’homme
l'homme il
il y
y a
a trois
trois choses
choses : l'âme
: l'âme proprement
proprement dite, oudite, principe
ou principe
intelligent;
intelligent; le le pénkprit,
pérzlsprit, ou ou enveloppe
enveloppe fluidiquefluidique de de Fàme;
l'âme; le le corps,ou
corps,ou enve-
enve-
loppe
loppe matérielle.
matérielle. L’ame
L'ame est
est ainsi
ainsi un
un être
être simple; l’esprit,
simple; l"esprit, un
un être
être double
double
composé
composé de l’âme et
de l'âme et du périsprit; l'homme,
du périsprit; l’homme, un triple composé
être triple
un être composé de l'âme,
de l'âme,
du périsprit
du périsprit et
et du’
du corps.
corps. Le
Le corps
corps séparé
séparé de
de l’esprit
l'esprit est
est une
une matière
matière inerte;
inerte;
le périsprit séparé
le périsprit séparé de l’âme est
de l'âme est uneune matière
matière þÿû fluidique i q u vie
sans
u i d sans e et
vie sans intel-
et sans intel-
ligence. L’âme est
ligence. L'âme est le principe de
le principe de la la vievie et l’inte1ligence; c'est
de Pintelligence;
et de c’est donc
donc å à
tort que
tort quelques
que quelques personnespersonnes ont
ont prétendu
prétendu qu'en qu’en donnant
donnant à
à Pàme
l'àme une
une en--
en--

veloppe fluidique semi-matérielle,


veloppe tluidique semi-matérielle, le le Spiritisme
Spiritisme en en faisait
faisait unun être matériel.
être matériel.
x L'origine première de
« L’origine première de l’àme1'àme est inconnue, parce
est inconnue, parce que que le principe
le principe desdes
choses est
choses dans les
est dans les secrets
secrets de de Dieu,
Dieu, et et qu'il n’est pas
qu`il n'est donné àl’homme,
pas donné àl'homme,
dans
dans sonson état dînfériorité, de
actuel d'infériorité,
état actuel tout comprendre.
de tout comprendre. On On ne ne peut, sur
peut, sur ce ce
._
22 ._

point, formuler
point, formuler que que des systèmes. Selon
des systèmes. Selon les les uns, l'âme est une
uns, l'âme est une création
création
spontanée de
spontanée de la Divinité; selon
la Divinité; d'autres, c’est
selon d'autres, c'est une émanation même.
une émanation même, une une
portion, une
portion, une étincelle
étincelle du du fluide divin. C'est
fluide divin. G'est la là unun problème
problème sur sur lequel on
lequel on
ne peut établir que
ne peut établir des hypothèses, car
que des hypothèses, car il il yy aa des
des raisons
raisons pour pour et et contre.
contre.
A la seconde opinion
A la seconde opinion on toutefois cette
on oppose toutefois cette objection
oppose objection fondée fondée :: Dieu étant
Dieu étant
parfait,
parfait, si si les âmes sont
les âmes sont desdes portions
portions de de la Divinité, elles
la Divinité, devraient être
elles devraient être
parfaites,
parfaites, en vertu de
en vertu Paxiome que
de Paxiozne que la partie
la partie est est dede la la même
même naturenature que que
‘le tout;
le tout; dès dès lors,
lors, on on ne ne comprendrait
comprendrait pas que les les âmes
âmes fussent fussent imparfaites
pas que
se perfectionner. Sans
imparfaites
qu’elles eussent
et qu`elles
et besoin de
eussent besoin de se perfectionner. Sans s`arrêter s'arrêter aux différents
aux différents
systèmes
systèmes touchant
touchant la nature intime
la nature intime et et Forigine
l'origine de l’âme, le
de l'ãme, le Spiritisme
Spiritisme la la
considère dans
considère l'espèce humaine;
dans l'espèce humaine; il constate, par
il constate, par le le fait
fait dede son isolement
son isolement
et de
et son action
de son indépendante de
action indépendante de la matière, pendant
la matière, pendant la vie et
la vie et après
après la la
mort.
mort. son son existence,
existence, ses
ses attributs,
attributs, sa
sa survivance
survivance et
et son
son individualité.
iudividualité. Son
Son
individualité ressort
individualité ressort de de la diversité qui
la diversité qui existe entre les
existe entre idées et
les idées les qualités
et les qualités
de chacune
de chacune dans dans le phénomène des
le phénomène des manifestations,
manifestations, diversité diversité qui qui accuse
accuse
pour chacune une existence propre.
pour chacune une existence propre. ..

Un fait
Un non moins
fait non capital ressort
moins capital également de
ressort également de Pobservation
Pobservation :: c'est c’est que
que
Pâme
l'âme est progressive, et
essentiellement progressive,
est essentiellement et qu'elle
qu'elle acquiert
acquiert sans cesse en
sans cesse sa-
en sa-
voir
voir etet en moralité, puisqu’on
en moralité, puisqu'on en voit aa tous
en voit tous les les degrés
degrés de développement.
de développement.
D'après Penseignement
D'après Penseignement unanime des
unanime des Esprits,
Esprits, elle elle est créée simple
est créée simple et igno-
et igno-
rante,
rante, dest-à-dire
c'est-a-dire sans
sans connaissances,
connaissances, sans
sans conscience
conscience du bien
du bien et
et dudu mal.
mal,’
avec
avec uneune égale aptitude pourl'un
égale aptitude
incessante et
pourl‘un et et pour Pautre
pour l'autre
toute éternité,
et pour
et pour tout acquérir. La
tout acquérir. La
création étant
création étant incessante pour toute
et pour éternité, il il yy aa desdes âmesâmes arrivées
arrivées au au
sommet de
sommet Péchelle alors
de Péchelle alors que d'autres naissent à la vie mais, toutes
que d'autres naissent à la vie ;; mais, ayant
toutes ayant
le même point
le même point de de départ,
départ, Dieu Dieu n'enn'en créecrée pas pas de de mieux
mieux donées douées les les unes
unes que rue
les autres,
les autres, ce
ce qui
qui est
est conforme
conforme à
à sa
sa souveraine
souveraine justice
justice une :
: une parfaite égalité
parfaite égalité
présidant
présidant àà leur leur formation,
formation, elles elles avancent
avancent* plus plus ou ou moinsmoins rapidement,
rapidement, en en
vertu de
vertu de leur libre arbitre
leur libre arbitre et selon leur
et selon leur travail.
travail. Dieu Dieu laisse
laisse ainsi ainsi aà chacune
chacune le le
mérite et
mérite et le le démérité
démérite de de ses
ses actes,
actes, et et la responsabilité croît
la responsabilité croît àà mesure
mesure que que
se développe
se développe le le sens
sens moral.
moral. De De sorte
sorte que de deux âmes créées
que de deux âmes créées en même
en même
temps,
temps, l'une
l'une peut
peut arriver
arriver au
au but
but plus
plus vite
vite que l’autre si elle travaille
que l`autre si elle travaille plus plus
activementà son
activementà amélioration; mais
son amélioration; mais celles
celles quiqui sont restées en
sont restées en arrière
arrière arri-
arri-
veront également,
veront également, quoique quoique plus tard et
plus tard après de
et après de rudes épreuves, car
rudes épreuves, car Dieu
Dieu
ne
ne ferme l’avenir àà aucun
ferme l'avenir aucun de de ses enfants.
ses enfants.
Lîncarnation
L'incarnation de de Pâme
l'âme dansdans un matériel est
corps matériel
un corps est nécessaire
nécessaire à son per-
à son per-
fectionnement;
fectionnement; par par le
le travail
travail que
que
nécessite
nécessite l’existence corporelle,
l'exístence l'intelli-
corporelle, Pintelli-
gence se développe. Ne pouvant,
gence se développe.
Ne dans une-seule
pouvant, dans une- seule existence, existence, acquérir acquérir toutes
toutes
les qualités
les qualités morales
morales et intellectuelles qui
et intellectuelles qui doivent
doivent la la conduire
conduire au au but, elle y
but, elle y
arrive en
arrive passant par
en passant une série
par une série illimitée d’existences, soit
illimitée d'existences, sur la
soit sur la terre,
terre,
soit dans d’antres
soit dans d'autres mondes, mondes, à chacune desquelles
à chacune desquelles elle fait elle fait unun pas dans
pas dans la la
voie
voie du du progrès
progrès et et se dépouille de
se dépouille quelques imperfections.
de quelques imperfections. Dans Dans chaque
chaque
existence l'âme
existence apporte ce
l'ûme apporte ce qu’elle
qu'elle aa acquis acquis dans dans les les existences précéden-
existences précéden-
tes.
dans le
dans
Ainsi s'explique
tes. Ainsi
le degré
s'explique la
la différence
þÿ
d'avancement des
degré dkivancement
d iû " é
des races
r qui
e
qui
races et
n eexiste
existe
e
et des
dans
dans
des peuples.
les
fa/ptitudes
les a títudes innées
(VÈESPRIT,
peuples. ( Esrarr, Remem-
.
innées et
Rémun-
et

NATION.)
NATION.) -
-

ALLAN KARDEC.
ALLAN Kimono.

Paris.
Paris. —
-
Typ. de
Typ. de Cosses et Comp,
Cossos et Comp., rue du Four-Saint-Germaîn,
rue du 43.
Four-Saint-Germain, 43.
REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

amùnmms esmmoaoememns
múnutme þÿ esmmoaoamSnmn

9° ANNÉE.
9' ANNÉE.
'

N0 Nû2.
þÿ 2. nîvnmn
rúvnlnn 1.866.
1'866.

Le Spiritisme
Le selon les
Spîritlsme selon spirites.
les Spirites.

Extrait du
Extrait du journal lala Discussion.
journal Discussion.

La Discussion, journal
La Dzlvcusszbn, journal hebdomadaire, politique et
hebdomadaire, politique financier, im-
et financier, im-
primé a
è. Bruxelles,
primé Bruxelles, n’est
n'est point
point une de
de
une ces feuilles
feuilles
ces légères
légères quiqui visent
visent à.
à.
Pamusement du
Pamusement public frivole
du public frivole par
par le fond et
le fond par la
et par forme; c’est
la forme; c'est un un

journal sérieux, accrédité


journal sérieux, dans le
surtout dans
accrédité surtout le monde
monde de finance, et
la finance,
de la qui
et qui
en est
en sa onzième année (1).
est aà sa onzième année Sous le titre de : Le Spiritisme selon
(1). Sous le titre de Le Spz`rz`tz`sme
: selon
les Spirites, lele numéro
les Spzïítes, numéro du 3i décembre
du 31 décembre i865 contient Particle
1865 contient sui-
Particle sui-
vant ::
vant
«
«
Spzrítes Spiritisme sont
Spifltes etet Spirítzlsme sont deux mots maintenant
deux mots maintenant bien bien connus
connus et et
fréquemment employés,
fréquemment employés, quoiqu’ils fussent encore
quoîqu'ils fussent encore ignorés ignorés il yy a seule-
il a seule-
ment quelques
ment mois. Cependant
quelques mois. Cependant la la plupart
plupart des
des personnes
personnes qui
qui sese ser-
ser-
vent de
vent ces mots
de ces mots enen sont
sont aà. se se demander
demander ce ce qu’ils signifient
qu'ils signifient exacte-
exacte-
ment,
ment, et et bien que chacune
bien que chacune se se fasse
fasse cette question, nulle
cette question, nulle ne Padresse,
ne Padresse,

parce que
parce toutes veulent
que toutes veulent passer
passer pour
connaître
pour connaître le
le mot
mot de
de la.
la charade.
charade.
« Quelquefois pourtant, la
Quelquefois pourtant, curiosité intrigue
la curiosité intrigue jusqu'à.
jusqu'à. amener l’inter-
amener
*

«
l'inter-
rogation sur
rogation sur les lèvres, et,
les lèvres, votre désir,
et, à.à. votre chacun vous
désir, chacun renseigne.
vous renseigne.
prétendent que que le Spiritisme
« Les uns prétendent
Les uns le Spiritisme c’est
c'est le de l'armoire
truc de
le truc
«
l'armoire
des
des frères Davenport; d'autres
frères Davenport; d’autres affirment
þÿ a fû r mque
e
que ce
n
cet n’est
n'est rien
rien autre
autre chose
chose
la
que magie
que la magie et
et la
la sorcellerie d’a,utrefois qu’on veut remettre
sorcellerie d'a,utrefois qu'on veut remettre en faveur en faveur
(l) Bureaux
(I) Bureaux à Bruxelles, i7,
à Bruxelles, Montagne de
17, Montagne de Sion; Paris, 31,
Sion; Paris, rue Bergère.
3i, rue Bergère. —
- Prix
Prix
pour
pour la
la France,
France, i2
12 fr.
fr. par
par an;
an ;
7
7 fr.
fr. pour
pour six
six mois; chaque
mois; chaque numéro
numéro de
de huit
huit pages gr,
pages gr,
in-folio :: 25
in-folio 25 centimes.
centimes.
__34._
un nouveau
sous un
sous nouveau nom. Selon les
nom. Selon femmes de
bonnes femmes
les bonnes tous les
de tous les quartiers,
quartiers,
les Spirites
ont des entretiens mystérieux avec le diable,
les Spirites ont des entretiens mystérieux avec le diable, auquel
auquel ils
ils
ont préalablement
ont signé
préalablement signé compromis.
un Enfin, sisi ont
compromis. Enfin,
un ont lit les journaux,
lit les journaux,
on y apprend que les Spirites
les Spirites sont des fous,
tous des
sont tous fous, ou moins les
tout au moins les
on y apprend que ou tout au

dupes
dupes
de certains
de charlatans
certains charlatans appelés
appelés médiums.
médiums. Ces
Ces charlatans
charlatans s’en
s`eu
viennent, avec ou
viennent, avec sans armoire,
ou sans donner des
armoire, donner représentations àà qui
des représentations qui
veut les
veut et,
payer, et, pour
les payer, mieux accréditer
pour mieux accréditer leur jonglerie,
ils disent
leur jonglerie, ils disent
opérer
opérer sous l'influence occulte
sous þÿ l ' i nû uocculte des
e n c edes Esprits
Espritsd‘outre-tombc.
d'0utre-tombe.
Voilà.
«
« j'avais appris
que j'avais
Voilà. ce que ce appris ces derniers temps; vu le
derniers temps;
ces le désaccord
désaccord
vu

de ces réponses,
de j'étais résolu, pour m’éclairer,
réponses, j'étais résolu, pour m'éclairer,
ces à.
à. aller
aller voir
voir le diable,
le diable,
dût-il m’emporter,
dût-il m'emporter, ou à.
à. meoufaire
faire
me duper par
duper par un médium, undussé-je
médium, dussé-je lui lui
laisser
laisser ma raison. Je
ma raison. Je me
me souvins alors, trèsa
souvins alors, d’un ami que
propos, d'un ami que
trèså. propos,
je soupçonnais de spiritisme,
je soupçonnais
de spiritisme, et jeet fus le
je fus le trouver, afin qu’il me
trouver, afin qu'il me procu-
procu-
rât les moyens
rat les moyens
de
de satisfaire
satisfaire ma
ma curiosité.
curiosité.
« Je
« lui fis
Je lui des opinions
part des
lis part diverses que
opinions diverses que j’avais
j`avais recueillies
recueillies etet lui
lui
exposai l’objet
exposai l'objet
de
de ma ‘visite.
ma visite. Mais
Mais mon
mon ‘ami
*ami rit
rit beaucoup
beaucoup de
de ce
ce qu’il
qu'il
appelait ma
appelait ma naïveté
naïveté et me donna
et me donna à près l'explication
peu près
à. peu Vexplication que que
voici
'
'

voici :: 4

«« Le Spiritisme n’est
Le Spiritisme n'est pas,
pas, comme
comme on on le croit vulgairement,
le croit vulgairement, une une
recette
recette pourpour
faire
faire danser
danser des
des tables
tables ou
ou pour
pour
exécuter
exécuter des
des ‘tours
'tours d’es-
d'es-
camotage, et
camotage, et c’est
a tort
c'est à. que chacun
tort que veut yy trouver
chacun veut trouver du merveilleux.
du merveilleux.
4 LeSpiritisme est est une science
science ou, mieux dire,
pour mieux dire, une
ou, pour une ‘philoso-
«
Le,Spiritisme une *philoso-
phie
phie spiritualiste,
spiritualiste, qui
qui enseigne
enseigne la
la morale.
morale.
.4 Elle
4 n’-est pas
Elle n'-est pas une religion, en
une religion, ce qu'elle
en ce qu'elle n’a
n"a ni dogmes, ni
ni dogmes, culte,
ni culte,
ni prêtres,
ni ni
ni articles
articles de
de foi
foi;; elle
elle est plus
est qu'une philosophie,
plus qu'une philosophie, parce parce
prêtres,
que sa
que
doctrine est
sa doctrine établie sur
est établie sur lala preuve certaine de
preuve certaùze de Pimmortalité
Pimmortalité de de
Pàme
Fame :
: c’est
c'est pour
pour
fournir
fournir cette
cette preuve
preuve queque les
les Spirites évoquent les
Spirites évoquent les
Esprits Neutre-tombe.
Esprits d`outre¿tombe.
*

« Les médiums
a Les médiums sont douésœTune faculté
sont doués«d°une rnaåturelle qui
faculté maturelle qui les rend
les rend
propres a servimfintermédiaires aux Esprits et
propres à. servi'r*d'intermédiaires aux Esprits et à produire :avec
å produire avec eux
eux
les phénomènes qui
les ,phénomènes qui passent
passent pour des miracles
pour des miracles ou pour de
ou pour prestidi-
la prestidi-
dela
gitation yeux
gitation aux
aux ‘de
de quiconque enignore l'explication.
yeux quiconque enignore Pexplication. Mais la faculté
Mais la faculté
.médian'imiqu'e
médianimique n'est n'est ‘pas le privilège exclusif
'pas le privilège exclusif de certains individus;
de certains individus;
est inhérente
elle est
elle inhérente à. à. l'espèce humaine, quoique
Pespèce humaine, quoique chacun
chacun la la possède
possède à.à.
différents degrés,
différents degrés, ou sous‘ différentes
ou sous' différentes formes.
formes.
« Ainsi
« Ainsi pour qui
pour qui
connaît
connaît le
le Spiritisme,
Spiritisme, toutes les merveilles
toutes les ‘merveilles dont
dont on
on
accuse
accuse cette
cette doctrine
doctrine ‘ne
'ne sont
sont tout
tout simplement
simplement queque des
des phénomènes
phénomènes
l’ordre physique,
de l'ordre
de dest-à-dire des
physique, c'est-à.-dire effets dont
des effets dont la réside dans
cause réside
la cause dans
les lois
les de zla
lois de la nature"
nature"
se communiquent pas aux
.
Cependant les Esprits
. Cependant les Esprits nene se communiquent pas aux vivants vivants dans
dans
_35__
_35__ '-

leseul
leseul but but de prouver leur
de* prouver leur: existence»
existence :r:f cecet sont eux. qui ont
sont eux. qui ont dictédicté et et
développent
développent tous
tous les
les jours la
la philosophiespüvitualiste.
jours philosophie spüvitualiste..
Gomme toute
c Gomme
¢ philosophie; celle-ci
toute philosophie; a. son
celle-cii a. système, qui
son système, qui: consiste
consiste
dans
dans la
la révélation
révélation des
des lois
lois qui: régissent Buniversret
qui régissent Buniversret dans la. solution
dans la. solution
67m1». grand. nombre. de problèmes
dfum grand. nombre de problèmes philosophiques philosophiques devant devant lesquels,
lesquels,
lîhumanitó impuissante
juqnïai, lîhumanité contraste de
aété contrúnùe slindinem. '
'

juq,u?ioi, impuissante aété de þÿ s?incliu:em~


c. C7est ainsi que le* Spiritisme démontre, entre*
C7est ainsi le» entre’ aulnes clauses, la la.
««
que Spiritisme démontre, azulzres' choses,
nature, de
nature 17ème, sa
de Fãme, destinée, la
sa destinée, cause de
la cause existence ici-bais;
notre existence
de notre ici-bals; il il
dévoile le.
dévoile le. mystère
mystère de
de la
la mort;
mort; il
il donne
donne raison
raison des
des vices
vices et
et des vertus
des- YEIYÈUS
dePhomme;
deïhomme; il dit ce
il dit qu’est Phomme, ce qu’est le inonde, ce ce qu'est
ce qu'est Phomme, ce qu'est le monde, qu'est
Punivers;
þÿ l ' u n i : il r s ;enfin
fait,
v efait
il þÿ e nû le tableau
le* tableaude
n de Pharmonãe miverselle, ete.
Pharmonie universelle, etc.
Ce système
(e Ce
«i
système repose repose sur sur desdes preuves logiques et
preuves logiques: irréfutables-qui
et irréfutables-qui
ont elles-mêmes
ont elles-mêmes pour pour arbitre de
arbitre leur vérité
de leur vérité desdes faits palpables et
faits palpables la.
et la
raison la.
raison la. plus pure.
plus pure. Ainsi, Ainsi, dans
dans toutes
toutes les
les théories quiil expose,
théories*qu'il expose, agit il
il agit
comme la
comme science et
la. science n? avance
et n? avance pas pas un* point que
un point que le précédent ne
le précédent soit
ne soit
complètement certifié; Aussi, le Spiritisme‘
complétement certifié; Aussi, le Spiritisme* nïmpose-t-il
n`iu1pose-t-il pas la.
pas la. con-con-
. fiance,
þÿû parce qu’il n’a
c e , qu°il
a nparce besoin, pour
n'a besoin, pour êtreêtre accepté‘, que
aaeceptél, que de
de Pautorité
Vautorité du
du
bon
bon sens.
sens.
l

système établi, établi, il déduit, comme conséquence‘: immé-


yp

a Ce
«Ce système est déduit,
en est
il en comme conséquence immé-
diatc, un enseignement
diate, un enseignement moral.
moral»
Cette morale
« Cette
« morale n'est n'est autre
autre queque la.la morale chrétienne, la
morale chrétienne, la morale
morale* qui qui
est. écrite danssle cœurde
est écrite dansele þÿ e S u tout tout être
r d t être
e humain, et elle
humain, et elle est de est de toutes
toutes les les
religions
religions et et de toutes les philosophies,
de toutes les philosophies, par par cela même qu'elle
cela même qu'elle appar-
appui'-
tient
tient å. tous les
à. tous hommes. Mais,
les hommes. Mais, dégagée
dégagée de
de tout
tout fanatisme,
fanatisme, de de toute
toute
superstition,
superstition, de
de tout’
tout esprit
esprit de
de secte
secte ouefécolie‘,
ou.d'écolie, elle
elle* resplendit
resplendit dans dans
toute
toute sa
sa pureté.
pureté.
a
« Gest cette pureté
(Yest à;à; cette qu’elle demande
pureté qu'elle demande toute grandeur et
sa, grandeur
toute sa., toute
et toute
sa beauté,
sa de sorte
beauté, de sorte que c’est la première fois que
que c'est la première fois la morale
que la morale nous appa-
nous appa-
raît revêtue dîun
raît revêtue dîun éclat aussi majestueux
éclat aussi majestueux et.
et. aussi
aussi splendide.
splendide;
«a L'objet de toute
Uobjet de toute morale
morale est Œêlrepratiquéc ;:;: mais
est d*êtrepra.tiquée mais celle-ci
celle-ci surtout
surtout
tient
tient cette
cette condition
condition comme
comme absolue,
absolue, car
car elle
elle nomme
nomme spirites, non
Spirites, non
ceux qui
ceux qui acceptent ses préceptes, mais seulement ceux. qui
acceptent ses préceptes, mais seulement ceux. qui mettent sesmettent ses

préceptes
_

en action.
en action.,
préceptes
*
A

¢c Dirai-jequelles. sont
Dirai-je quelles. sont ses doctrines? Je
ses doctrines? Je ne prétends pas
ne prétends pas enseigner
enseigner
ici,
ici, et
et Pénoncé
Pénoncé des
des maximes
maximes- me
me conduirait
conduirait nécessairement
nécessairement les déve-
àà les déve-
lopper.
lopper.
spirite nous
_
_

Je dirai
Je
c
¢ dirai seulement
seulement que la morale
que la morale spirite apprend à.à. suppor-
nous apprend suppor-
ter le malheur
ter le malheur sans le mépriser, à jouir
sans le mépriser, à du bonheur
jouir du bonheur sans nous y
sans nous y atta-
atta-
cher; elle
cher; nous abaisse
elle nous abaisse sans nous humilier,
sans nous elle
humilier, elle nous élève sans nous
nous élève sans nous

enorgueitlir;
enorgueillir; elle
elle nous
nous place au-dessus
place au-dessus des
des intérêts
intérêts matériels,
matériels, sans
sans
_35_
-ao-
_

pour cela les marquer d’avilissement


pour cela les marquer d'avilissement ,, car elle nous
car elle nous enseigne, au enseigne,
au con-
con-

traire,
traire, que tous les avantages
que tous les avantages
dont
dont nous
nous sommes
sommes favorisés
favorisés sont
sont autant
autant
de forces
de qui
forces qui nous sont confiées
nous sont et de
confiées et l’emploi desquelles
nous sommes
de l'emploi desquelles nous sommes

responsables
responsables envers les
envers et envers
autres et
les autres nous-mêmes.
envers nous-mêmes.
«Vient
«Vient alors
alors la nécessité de
la nécessité de spécifier
spécifier cette‘ responsabilité, les
cette responsabilité, les
peines qui
peines qui sont
sont attachées
attachées à.
à. Pinfraction
Pinfraction au devoir,
devoir,
au et
et les
les récompenses
récompenses
dont jouissent ceux qui
dont jouissent ceux lui ont
qui lui obéi. Mais
ont obéi. Mais la
la encore, les assertions
encore, les assertions ne ne

sont
sont tirées des faits et peuvent se
que des faits et peuvent
tirées que se þÿ v é rjusqu'à.
vérifier parfaite con-
iû e r parfaite
jusqu'à. con-
viction.
viction.
( Telle
« cette philosophie,
est cette
Telle est où tout
philosophie, où est grand, car
tout est tout y
grand, car tout est sim-
y est sim-
ple; où rien n’est
n'est obscur,
obscur, car tout
tout y est
est prouve;
prouvé; où
où tout
tout est
est sympa.-
ple; où rien car y sympa-
thique, parce
thique, que chaque
parce que question yy intéresse intimement chacun de
chaque question intéresse intimement chacun de
nous.
nous.
a
«Telle est
Telle est cette
cette science qui, projetant
science qui, projetant une une vive
vive lumière
lumière sur sur les té-
les té-
nèbres de
nèbres de la raison, dévoile
la raison, tout à
dévoile tout a coup les mystères
coup les mystères queque nous
nous croyions croyions
impénétrables,
impénétrables, et recule
et recule jusqu’à_l’infini
jusqu'à._l'infini l'horizon
l`horizon de
de l’intelligence.
l'intelligence.
Telle est
« Telle
«
cette doctrine
est cette qui prétend
doctrine qui prétend rendre heureux,
rendre heureux, en les amé-
en les amé-
liorant, tous ceux
liorant, tous ceux qui quiconsentent
consentent à.
à. la
la suivre,
et
suivre, qui
et qui
ouvre
ouvre enfin
þÿ e à.

à, l'hu-
n
l'hu-
voie sûre progrès
manité une voie sûre au progrès moral.
manité une au moral.
« Telle
«
est enfin
Telle est la
la n
þÿ e nû folie dont
folie sont atteints
dont sont atteints les Spirites
les Spirites etet la sorcel-
la sorcel-
lerie qu’ils
lerie pratiquent.
qu'ils pratiquent. n :
þÿ

en souriant,
Ainsi, en souriant, termina ami, qui,
mon ami,
termina mon ma prière, me
qui, aà ma donna
. Ainsi,
«
prière, me donna
rendez-vous pour
rendez-vous pour visiter
visiter ensemble
ensemble quelques
quelques réunions
réunions spirites,
spirites, où les
où les

expériences se joignent
expériences l'enseignement.
se à
a
joignent Penseignement.
a Rentre
Rentré chez
« je me
moi, je
chez moi, rappelai ce
me rappelai j’avais dit,
que j'avais
ce que dit, de
de concert
concert
avec le monde,
tout le
avec tout contre le Spiritisme, avant de connaître seule-
monde, contre le Spiritisme, avant de connaître seule-
ment
ment la
la signification
signification de
de ce
ce mot,
mot, et
et ce
ce souvenir
souvenir me
me remplit
remplit d’une
d'une amère
amère
confusion.
confusion.
a
¢Je pensai
Je pensai alors
alors que, malgré les
que, malgré les démentis
démentis sévères
sévères þÿinfligés
i nû à.à.i gl’or-
és
l'or-
gueil
gueil humain
humain par
par
les
les découvertes
découvertes de la science moderne, nous
de la science moderne, nous ne ne son-son-

guère, dans
gions guère,
gions
dans le temps de
le temps de progrès
progrès où vivons, à.à, mettre
nous vivons,
où nous mettre à. à.
profit
profit les
les enseignements
enseignements de
de Fexpérience;
Pexpérience; et
et que
que ces
ces mots
mots écrits
écrits par
par
Pascal,
Pascal, il il y
y a
deux cents
a deux ans, seront
cents ans, encore pendant
seront encore des siècles
pendant des siècles d'uned’une
rigoureuse exactitude: C’est une maladie
rigoureuse exactitude: a C`est une
« naturelle àà l'homme
maladie naturelle l'homme de de
« croire qu’il possède
croire la vérité directement; et de là. vient qu’il est
«
qu`il possède la vérité directement; et de là. vient qu'il est
«toujours disposé à.å. nier
«toujours disposé ce qui
nier ce qui lui est incompréhensible.
lui est incompréhensible. » þÿ : :

«
« A. BRIQUEL.
A. BRIQUEL. »»

Comme le voit,
on le
Comme on voit, fauteur
l'auteur de article aa voulu
cet article
de cet voulu présenter Spi-
présenter lele Spi-
ritisme sous son
ritisme sous véritable jour, dégagé
son véritable jour, des travestissements
dégagé des travestissements que que luilui
_ -37-

fait subir la
fait subir critique, tel,
la critique, tel, en
en un Padmettent les
mot,
que Padmettent
un mot, que Spirites,
les Spirites, et
et
nous sommes
nous heureux de
sommes heureux de dire
dire a qu'il parfaitement
a. parfaitement réussi.
qu'il Il est
réussi. Il est impos-
impos-
sible, en effet,
sible, en de résumer
effet, de résumer la question d'une
la question plus claire
manière plus
d`une manière claire etet plus
plus
précise.
précise. Nous
Nous devons
devons aussi
aussi des
des félicitations
félicitations à.
å. la
la direction
direction du
du journal
journal
qui,
qui, dans esprit d'impartialité
dans un esprit
un d'impartialité que
que 1’on
l'on aimerait
aimerait voir chez tous
voir chez tous ceux
ceux
qui
qui font
font profession
profession de
de libéralisme,
libéralisme, et
et se posent
posent en
se apôtres
apôtres de
de la
la
en liberté
liberté
penser, a accueilli une profession aussi explicite.
de penser,
de accueilli
a profession de
une de foi
foi aussi explicite. .

reste, ses intentions


Au reste, touchant lele Spiritisme sont nettement for-
'
`

Au intentions touchant
ses Spiritisme sont nettement for-
mulées dans Particle suivant, publié
mulées dans l'article suivant, publié dans le numéro du 28 janvier
dans le numéro du 28 janvier : :

Comment nous
Comment nous entendons
entendons parler du
parler du þÿSpiritisme.
S p zû t z l v m e .
c L'article
« publié dans
L'article publié dans notre numéro du
notre numéro du 3l31 décembre,
décembre, sur sur le Spi-
le Spi-
ritisme, a provoqué de nombreuses demandes à. l'effet de savoir
ritisme, a provoqué de nombreuses demandes à l'effet de savoir si si
nous nous
nous nous proposons de traiter ultérieurement cette question,
proposons de traiter ultérieurement cette question, et et si
si
nous nous en
nous nous en faisons l'organe. Une
faisons l'organe. explication catégorique
Une explication catégorique àà. ce sujet
ce sujet
étant nécessaire pour
étant nécessaire pour éviter
éviter toute méprise, voici
toute méprise, réponse ::
notre réponse
voici notre
La Discussion
c La
¢ Discussion est est un un journal
journal ouvertouvert àà. toutes
toutes les les idées
idées progres-
progres-
sives;
sives; or
or le
le progrès
progrès ne
ne peut
peut se
se faire
faire que par
que par
les
les idées nouvelles qui
idées nouvelles qui
viennent
viennent de de temps autre changer
temps à.a autre changer le cours des
le cours idées reçues.
des idées reçues. Les re-
Les re-
pousser
pousser parce
parce qu'elles
qu'elles détruisent
détruisent celles
celles dont
dont on
on a a été
été bercé,
bercé, c'est,
c"est, à.à.
yeux, manquer
nos yeux,
nos manquer
de
de logique.
logique. Sans
Sans nous
nous faire
faire les
les apologistes
apologistes de de
toutes
toutes lesles élucubrations
élucubrations de de l'esprit humain,
l`esprit humain, ce
ce qui
qui ne
ne serait
serait pas plus
pas plus
rationnel,
rationnel, nous nous considérons
considérons comme comme un devoir d'impartialité
un devoir d'impartialité de mettre
de mettre
le public
le à. même de les
public à. même de les juger; pour juger; cela, il suffit de
pour cela, il suffit de les présenter les présenter
telles qu'elles
telles qu'elles sont,sont, sans prendre prématurément
sans prendre prématurément parti parti nini pour
pour nini
contre;
contre; car, car,
si
si elles
elles sont
sont fausses,
fausses, ce
ce n’est
n'est pas
pas notre
notre adhésion
adhésion qui
qui les
les
rendra justes, et
rendra justes, et sisi elles sont justes,
elles sont justes, notre désaveu ne
notre désaveu ne les rendrait pas
les rendrait pas
fausses.
fausses. En c'est l'opinion
tout, c'est
En tout, publique et
l'opinion publique l'avenir qui
et l'avenir qui prononcent
prononcent en en
dernier ressort;
dernier ressort; mais, pourmais, apprécier
pour apprécier le
le fort
fort le faible
et le faible d`une idée,
et d'une idée, ilil
faut la connaître dans son
faut la connaître dans son essence, et
essence, et non telle que
non telle la présentent ceux
que la présentent ceux
qui ont intérêt
qui ont intérêt à. à. la combattre, dest-à-dire
la combattre, c'est-à.-dire le le plus souvent tronquée
plus souvent tronquée
et défigurée. Si
et dcffigurée. Si donc
donc nousnous exposons
exposons
les
les principes
principes d'une
d`une théorie nou-
théorie nou-
velle, nous
velle, nous ne voulons pas
ne voulons pas queque ses auteurs ou
ses auteurs ses partisans
ou ses puissent
partisans puissent
faire le
nous faire
nous reproche de
le reproche leur faire
de leur faire dire
dire le contraire de
le contraire de ce qu'ils disent.
ce qu'ils disent.
Agir ainsi, n'est
Agir ainsi, n'est pas pas en assumer la responsabilité
en assumer la c'est
responsabilité : c"est dire ce
: dire ce qui
qui
est et
est et réserver l'opinion de
réserver l'opinion tout le
de tout monde. Nous
le monde. Nous mettonsmettons l'idée
l'idéc enen
évidence dans
évidence dans toute
toute sa vérité; si
sa vérité; elle est
si elle est bonne,
bonne, elle son chemin,
fera son
elle fera chemin,
et nous lui
et nous lui aurons ouvert la
aurons ouvert porte; sisi elle
la porte; elle est mauvaise, nous
est mauvaise, nous aurons
aurons -

donné les
donné les moyens de la juger en
moyens de la juger
connaissance de
en connaissance de cause.
cause.
_3s_
_33_

C'est
«
¢ ainsi que
C’est ainsi que nousprocéderons l'égard Spiritisme.
nous procéderons à du Spiritisme. Quglle
a Pégard du Quelle
que
que
soit
soit la
la manière
manière de
de Voir
voir à.
å.sujet,
se
se
sujet, nul
nul ne
ne peut
peut se
se dissimuler
dissimuler l’ex-
l'ex-
tension qu’il prise quelques
tension qu'il aa en années;
prise quelques années; par
en par le
le nombre
nombre et
etqualité
la
la qualité
de partisans, conquis place parmi opinions
ses partisans, il
de ses a conquis sa
il a les opinions reçues.
sa place parmi les Les
reçues, Les
tempêtes qu’il soulève, l'acharnement qu’on met à le dans
combattre
tempêtes qu'il soulève, Pacharnement qu'on met å le combattre dans
un certain monde,
un certain monde, sont, pour les
sont, pour clairvoyants,
moins clairvoyants, Pindiee
les moins Pindice
qu’il
qu'i[
renferme quelque þÿ
renferme quelque choæ
e hde
de grave,
o grave,
S puisqu'il
puisqu'il met
met tant
tant de
de gens
gens en émoi.
émoi, en
Que l’on
Que qu’on voudra,
pense œ qu'on
l'on en pense
en ce voudra, c`est incontestablement une des
c’est incontestablement des une
grandes questions
grandes questions à
à Perdre
Perdre du
du jour;
jour; nous ne serions donc
serions donc pas
nous ne consé-
pas consé-
quents
quents
notre programme
avec notre
avee programme si
si nous la passions
la passions
nous sous
sous silence.
silence. Nos
Nos
lecteurs
lecteurs ontont droit
droit dede nous demander que
nous demander que nous leur fassions
nous leur fassions connaître
connaître
ce que
ce que
c’est
c'est que
que
cette
cette doctrine
doctrine qui
qui fait
fait un
un si
si grand bruit;
grand bruit; notre
notre intérêt
intérêt
de les
est de
est satisfaire, et
les satisfaire, et notre devoir est
notre devoir est de
de le le faire avec impartialité.
faire avec impartialité.
Notre opinion
Notre personnelle sur
opinion personnelle sur la la chose leur importe
chose leur importe peu; peu; ce ce qu'ils
qu'j1s
attendent de
attendent de nous, c’est un compte
nous, c`est un compte rendu rendu exact des faits
exact des gestes de
et gestes
faits et de
ses partisans,
ses partisans, sur lequel
sur lequel ils
ils puissent
puissent former
former leur
leur propre opinion,
propre opinion. Con)-
Com-
y prendrons-nous? simple :: Nous
ment
ment nousnous y prendrons-nous? C'est c’est bien.
bien simple Nous irons
irons aà. la"la
source même
source nous ferons
même ;; nous pour le
ferons pour Spiritisme ce
le Spiritisme que nous
ce que faisons pour
nous faisons pour
les questions de
les questions politique, de
de politique, finance, de
de finance, de science,
science, d'artd'art ouou de littéra-
de littéra-
ture; c’est-à.-dire
ture: c'est-à.-dire que nous en chargerons des
que nous en chargerons des hommes spéciaux.
hommes spéciaux. Les Les
questions
questions de de Spiritisme seront donc
Spiritisme seront traitées par
donc traitées Spirites, comme
des Spirites,
par des comme
celles d’architecture par
celles d'architeeture des architectes, afin
par des architectes, afin qu’on
qu'on ne ne nous
nous þÿ qualifie
q u a l iû e
pas d’aveugles
pas d'aveugles raisonnantdes
raisonnant des couleurs,
couleurs, et
et qu’on
qu'on ne
ne nous
nous applique
applique pas pas
cette parole Figaro :: IlIl fallait
fallait un un calculateur, prit un
cette parole dede Figaro calculateur, on on prit un danseur.
danseur.
c En ‘somme, la.
En somme, Discussion ne
la Dzlrcussían se pose
ne se ni en organe
pose ni en organe ni ni enen apôtre
¢
apôtre
du Spiritisme;
du elle lui ouvre ses colonnes
Spiritisme; elle lui ouvre ses colonnes comme à.
comme à toutes les
toutes idées
les idées
nouvelles,
nouvelles, sanssans prétendre
prétendre imposer
imposer cette
cette opinion
opinion à.
à. ses
ses lecteurs,
lecteurs, tou- tou-
jours
jours libres
libres de
de la
la contrôler,
contrôler, de
de l'accepter
l`accepter ou
ou de
de la
la rejeter.
rejeter. Elle
Elle laisse
laisse à.
à.
rédacteurs spéciaux
ses rédacteurs
ses spéciaux toute
toute liberté
liberté de
de discuter
discuter les
les principes dont
principes dont ils ils
assument
assument seulsseuls la responsabilité; mais
la responsabilité; mais ce ce que, dans Pintérêt
que, dans Pintérêt de de sa.
sa

propre dignité, repoussera. toujours,


toujours, c'est la polémique
propre elle
dignité, elle repoussera c’est la polémique agressive
agressive
et personnelle.
et personnelle. n :
þÿ . .
,

Î._

Gares
Cures d’obsession.
cïobsessions.

On nous écrit
On nous écrit de Cazères, 77 janvier
de Cazères, janvier 1866
1866 ::
c Voici
¢Voici un deuxième cas
un deuxième d’obsession que
cas d'obsession que nous entrepris etet
avons entrepris
nous avons

mené à. bonne fin dans le courant du mois de juillet


mené à. bonne fin dans le courant du mois de juillet dernier. Uobsédée
dernier. L'obsédée
939-
*-a9- -

âgée vingt-deux
était âgée «de
était de vingt-deux ans; jouissait
ans; elle parfaite malgré
d’une santé
elle jouissait d'une santé parfaite ;;
malgré
cela, elie
cela, fut tout
elle fut à coup
tout à, coup en proie des
en proie a folie;
accès de
a des accès de folie; ses parents la
ses parents la. ii-
fi-
rentsoigner
rent soigner par desmédecins, maisinutilement,
par desmédecins, maisinutilement, mal,
car
car ‘le
"le mal, au
au lieu
lieu dede
disparaître, devenait plus plus
de en
disparaître, devenait de plus plus intense,
en point
intense, au
au pendant
point que,
que, pendant
les mises, il
les crises, impossible
il était
était impossible de Voyant cela, parents,
la conte-nir.
de la. conte-nir. Voyant cela, lesles parents,
d"apnès Pavis desmédecins, obtinrent son admission dans maison
une maison
dfapnès l'avis des médecins, obtinrent son admission dans une
d’aliaénés, où
où son
þÿ d ' a l i : é n é s ,
son iféprouva
état
état
nféprouva aucune
aucune amélioration.
amélioration. Ni
Ni eux
eux ni
ni la.
la
malade ne
malade ne s`étaient jamais occupés
s’étaient jamais occupés du Spiritisme, qu'ils
du Spiritisme, qu'ils ne
ne connais-
connais-
saient mème
saient mème pas;
pas;
mais
mais ayant entendu
ayant
entendu parler de
de parler
la
la guérison guérison
de
de Jeanne
Jeanne
R..., dont je
vous
R..., dont je vous ai
ai entretenu,
entretenu, ils
ils vinrent
vinrent nous
nous trouver pour nous
trouver pour nous
demander si nous pourrions
faire quelque
chose
demander si nous pourrions faire quelque chose pour leur malheu-
pour leur malheu-
reuse enfant. Nous
reuse enfant. Nous répondimes
que nous
répondimes quenous ne pouvions
rien affirmer
ne pouvions rien affirmer
avant de
avant connaître la
de connaître la véritable
véritable cause du
cause mal. Nos
du mal. Nos guides,
guides, consultés
consultés
notre première
àà notre séance,
première séance, nous
-nous dirent
dirent que
que
cette
cette jeune
jeune fille
þÿû était
l l
était subju-
e subju-
guée
guée par
par un
un Esprit très-rebelle,
Esprit très-rebelle, mais
mais que
que
nous
nous finitions
þÿû n i r i o
parle le
par ramener
n ramener
s
dans bonne voie,
la bonne
dans la voie, et que la guérison
et que la guérison quiqui s'ensuivrait
s’ensuivrait nous nous donnerait
donnerait
la. preuve
la preuve deçle la.
la vérité
vérité de
de cette
cette assertion.
assertion. J’écrivis
.Vécrivis en conséquence aux
enconséquence aux
parents, éloignés
parents, éloignés
de
de notre
notre ville
ville de
de 35
35 kilomètres,
kilomètres, que
que leur
leur fille
þÿû guéri-
l l e
guéri-
tait,
rait, et
et que
que
la
la guérison
guérison ne se
ne se ferait
ferait pas longtemps attendre,
pas longtemps attendre, sans
sans tou-
tou-
tefois leur en préciser
pouvoir leur l'époque.
A

tefois pouvoir en préciser l'époque.


«
« Nous avons évoqué
Nous avons évoqué l’l' Esprit obsesseur pendant
Esprit obsesseur huit jours
pendant huit jours de de suite,
suite,
et
et nous avons
nous avons été
été assez
assez heureux
heureux pour changer
pour changer ses
ses mauvaises
mauvaises disposi-disposi-
tions
tions et lui faire
et lui renoncer a
faire renoncer tourmenter sa
à. tourmenter sa victime.
victime. En effet, la
En effet, la. malade
malade
guérit, comme l'avaient
l'avaient annoncé
annoncé nos guides.
nos guides.
guérit, comme .
.

c Les
¢ adversaires du
Les adversaires du Spiritisme répètent sans
Spiritisme répètent que la
cesse que
sans cesse pratique
la pratique
de cette doctrine
de cette doctrine conduit
conduit à
à Phôpital.
Phôpital. Eh bien!
bien! nous,
nous, nous pouvons
nous pouvons
cette circonstance, que le Spiritisme
leur dire,
leur dans cette
dire, dans circonstance, que le Spiritisme en
en a fait sortir
a fait sortir ceux
ceux
qu'ils
qu'ils vy avaient
avaient fait
fait entrer.
entrer. n þÿ :

Ce fait, entne
Ce fait, mille, est
.entre mille, est uneune nouvelle preuve de
nouvelle preuve Pexistence de
de Pexistence de lala
folieobsessïonnelle,
folzeobsesszbnnelle, dont
dont la
la cause
cause est
est toute
toute autre
autre celle de la.
que celle de la folie
que folie
pathologique, et
pathologique, devant laquelle
et devant laquelle la la science échouera tant
science échouera qu’elle s'obs-
tant qu'elle s’obs-
tinera à. nier Pélément' spirituel
tinera à. nier Pélément‘ et son influence
spirituel et son influence sur l'économie. Le
sur l'économie. Le
cas est
cas ici bien
est ici bien évident:
évident: voilà.voilà. une jeune fille
une jeune fille présentant
présentant tellement
tellement les
les
caractères
earacteres de
de la
la folie,
folie, queque les
les médecins
médecins s’y
s'y sont
sont mépris, et
mépris, qui est
et qui est
guérie,
guérie, à. plusieurs lieues
à. plusieurs lieues de distance, par
de distance, par des personnes qui
des personnes l'ont
ne l'ont
qui ne
jamais vue,
jamais vue, sans aucun médicament ni traitement médical,
.sans aucun médicament ni traitement et
médical, et par par lala.
seule moralisation de ‘l’
seule moralisation de *l' EspritEsprit obsesseur.
obsesseur. Il yy aa donc des Esprits
Il donc des obses-
Esprits obses-
seurs dont
seurs Faction peut
dont Faction peut être pernicieuse pour
être pernicieuse la raison
pour la raison et et la santé.
la santé.
N'est-il
N'est-il pas
pas certain
certain que
que
si
si la
la folie
folie eût
eût été
été occasionnée
occasionnée par
par une
une lésion
lésion
._..40_.
....4()...

aurait été impuissant? Si l'on objec-


Si l'on
organique quelconque,
organique quelconque, ce moyen
moyen aurait été impuissant?
ce objec-
être due à. une cause fortuite,
tait
tait que cette guérison spontanée peut être due à. une cause fortuite,
que cette guérison spontanée peut
nous répondrions
nous répondrions que que si l’on n'avait
si l'on n'avait à. à. citer qu'un fait
citer qu'un unique, ilil serait
fait unique, serait
sans
sans doute
téméraire d’en
doute téméraire d°en déduire déduire l'affirmation
þÿ P a fû r m d’un
d'un
a t i oprincipe
n
principe aussi aussi
important, mais les exemples
important, mais les de guérisons semblables
exemples de guérisons semblables sont très nom-
sont très nom-
point privilège d`un individu et
d'un individu se répètent
répètent tous
breux;
breux; ils
ils ne
ne sont
sont point le le privilége et se tous
les ‘ours
les Jjours en en diverses
diverses contrées,
contrées, signessignes indubitables
indubitables u’ils re osent
qu'ils reposent sur
P sur
j

une loi de nature.


une loi de nature.
Nous cité plusieurs cures de de ce notamment dans
genre, notamment les
Nous avonsavons cité plusieurs cures ce genre, dans les
mois
mois dede février 1864 et janvier
février 186i et 1865, qui contiennent
janvier 1865, qui contiennent deux
deux relations
relations
complètes éminemment
éminemment instructives.
instructives. Voici Voici un autre fait,
un autre fait, non moins
non moins
complètes
caractéristique, dans le de Marmande.
caractéristique, obtenu obtenu dans groupe de Marmande.
le groupe
Dans un village,
Dans un village, a
a quelques
quelques lieueslieues de cette ville,
de cette était un
ville, était paysan
un paysan

atteint d’une folie tellement furieuse,


atteint d'une folie tellement furieuse, qu`il poursuivaitqu’il poursuivait les
les gens à.
à.
gens coups coups
de fourche
de fourche pour les tuer, et qu'a
pour les tuer, et qu'a défaut de gens
défaut de gens
il
il s’attaquait
s'attaquait aux
aux ani-
ani-
maux de
maux de la la basse-cour. ll courait sans cesse les champs
basse-cour. Il courait sans cesse les et ne
champs et ne rentrait rentrait
plus
plus chez
chez lui. Sa
lui. Sa présence
présence était
était dangereuse;
dangereuse; aussi obtint-on sans
aussi obtint-on sans

peine l’autorisation
l'autorisation de de le faire entrer
le faire la maison des aliénésde
entrer à.à. la maison- des aliénés de Cadil- Cadil-
peine
lac. Ce n’était
lac. Ce n'était pas pas
sans
sans un
un vif
vif chagrin
chagrin que que sa
famille se
sa famille se vit forcée de
vit forcée de
prendre ce parti.
prendre ce parti. Avant l'emmener,
Avant de
de l’emmener, un
un de
de ses
ses ‘parents ayant
parents ayant
entendu
entendu parlerparler desdes guérisons
guérisons obtenues Marmande, dans
obtenues à.à. Marmande, dans desdes cascas

semblables, vint trouver


semblables, vint M. Dombre
trouver M. Dombre et lui dit : et lui dit : a
« Monsieur,
Monsieur, on m"a on m’a
dit
dit que
que
vous
vous guérissiez
guérissiez les
les fous,
fous, c’est
c'est pourquoi
pourquoi je
je viens
viens vous trouver;»
vous trouver;»

puis
puis il
il lui
lui raconta
raconta ce
ce dont
dont il
il s’agissait, ajoutant
s'agissait, ajoutant :
: a
« C'est
C'est que,
que, voyez-
voyez-
vous, cela
vous, cela
nous
nous fait
fait tant
tant de
de peine
peine de
de nous
nous séparer
séparer de
de ce
ce pauvre
pauvre J...,J...,
que
que j'ai
auparavant
j’ai voulu voir auparavant n'y
voulu voir s’il
s'il n’y avait
avait pas
pas moyenmoyen de
de l'empê-
l'empê-
cher.
cher.
—-
-
Mon brave
Mon homme, lui
brave homme, lui dit
dit M. Dombre, je
M. Dombre, je ne
ne sais qui m'a
sais qui m’a faitfait
cette réputation;
cette j’ai réussi quelquefois,
réputation; j'ai réussi il est vrai, à. rendre la raison
quelquefois, il est vrai, à. rendre la raison
de pauvres
à,a de insensés,
pauvres insensés,
mais
mais cela
cela dépend
dépend de
de la cause de
la cause de la folie.
la folie.
Quoique je
Quoique je ne
ne vous
vous connaisse
connaisse pas,
pas, jeje vais
vais voir
voir néanmoins
néanmoins si
si je
je puis
puis
être utile.
vous être utile.
vous » S’étant immédiatement
S'étant immédiatement
» rendu
rendu avec
avec Pindividu
l'individu chez
chez
médium habituel,
son médium
son habituel, il obtint de
il obtint guide Fassurance
.son guide
de .son Vassurance qu'il s’agissait
qu’il s'agissai1;
d'une obsession
d’une obsession grave, mais qu’avec dela persévérance
grave, mais qu'avec
de la il
persévérance il en en viendrait
viendrait
aa bout. La-dessus il
bout. La-dessus dit au
il dit paysan :: « Attendez
au paysan Attendez encore
«
quelques jours
encore quelques jours
avant
avant de
de conduire
conduire votre
votre parent à. Cadillac;
parent Cadillac;
à. nous
nous allons
allons nous en
nous en occu-
occu-

per; revenez tous les deux jours me me dire comment il


dire comment trouve. n
se trouve.
il se
per; revenez tous les deux jours
þÿ :

jour même ils se mirent à þÿ l ' S uL’Esprit


'
*

Dès le jour
=Dès le même ils se mirent à l’œuvre. se montra tout
v r e . se montra
L'Esprit tout
d’abord,
d'abord, comme
comme ses ses pareils,
pareils, peu traitable; petit
peu traitable; à petit, il finit par
petit à. petit, il finit par
sfhumaniser,
sfhumaniser, et
et finalement
finalement par renoncera
renoncera tourmenter
tourmenter ce
ce malheureux.
malheureux.
par
_41_
assez particulier, c'est
Un l'ait
Un fait assez particulier, c'est qu'il qu'il déclara
déclara n'avoir n'avoir aucun aucun sujet de
sujet de
haine contre cet homme;
haine contre cet homme; que, tourmenté du
que, tourmenté du besoin de faire
besoin de faire le mal,
le mal,
il était pris
s'en était
il s'en pris à.
à. lui
lui comme
comme a
à tout
tout autre;
autre; qu'il
qu'il reconnaissait
reconnaissait main-
main-
tenant avoir
tenant avoir tort
tort et en demandait
et en demandait pardon pardon à.à. Dieu. Dieu. Le paysan revint
Le paysan revint au au
bout de
bout deux jours,
de deux jours, et
et dit
dit que
que parent
son parent
son était
était plus calme,
plus calme, mais qu'il mais qu'il
n'était
n'était pas encore rentré
pas encore rentré chez chez lui, lui, etet se se cachait
cachait dans dans les haies. A
les haies. A lala
visite suivante,
visite il était revenu
suivante, il était revenu à. la maison, a la maison, mais il était sombre,
mais il était sombre, et se et se
tenait aa l'écart;
tenait l'écart; il cherchait plus
ne cherchait
il ne frapper personne.
plus aà. frapper personne. Quelques Quelques
après, ilil allait
jours après,
jours allait à la foire
à. la foire et faisait ses
et faisait ses affaires
affaires comme comme d'habitude.
d'habitude.
Ainsi,
Ainsi, huit
huit jours
jours avaient
avaient suffi
suffi pour
pour
le
le ramener
ramener à.
à. l'état
l'état normal,
normal, et cela
et cela
sans aucun
sans aucun traitement
traitement physique.
physique. Il
Il est
est plus
plus que probable
que probable que que on si
si on
l'eût enfermé avec des fous,
l'eût enfermé avec des fous, il aurait tout å. fait perdu
il aurait tout à. fait la
perdu la raison. raison.
Les cas
Les cas d’obsession
d'obsession sont tellement fréquents,
sont tellement fréquents, qu'il qu`il n'y n`y aa aucune
aucune
exagération
exagération à.
å. dire
dire que
que
dans
dans les
les maisons
maisons d'aliénés
d'aliénés il
il y
y en
en a
a plus
plus de dela la
moitié qui
moitié n'ont que
qui n'ont que l'apparence
Papparence de de la la folie,
folie, et et sursur lesquels
lesquels la médica-
la médica-
tion vulgaire
tion vulgaire est
est par
par
cela
cela même
même impuissante.
impuissante. ~

Le Spiritisme
Le Spiritisme nous montre dans
nous montre dans l'obsession
Pobsession une une des causes pertur-
des causes pertur-
batrices de l'économie, et nous
batrices de Péconomie, et nous donne en même temps donne en même temps le le moyen
moyen d'y d'y
remédier: c'est
remédier: c'est la un de
là. un ses bienfaits.
de ses bienfaits. Mais Mais comment
comment cette cette cause cause a-t- a-t-
elle été
elle été reconnue,
reconnue, si ce
si ce n'est
n'est parpar les les évocations?
évocatíons? Les Les évocations
évocations sont sont
donc bonnes
donc bonnes à. quelque chose,
à. quelque chose, quoi qu'en
quoi qu'en disent
disent leurs
leurs détracteurs.
détracteurs.
est évident
Il est
Il évident que que ceuxceux qui qui n'admettent
n'admettent ni l'â.me individuelle,
ni l'âme individuelle, ni ni sa
sa.

survivance, ou qui,
survivance, ou qui, s'ils
s'ils Padmettent,
Padmettent, ne rendent
ne se rendent pas
se de
compte de l'état
pas compte l'état
dePEsprit
de*l'Esprit après après la doivent regarder
mort, doivent
la mort, regarder l'intervention
Pintervention d'êtres d'êtres in- in-
visibles,
visibles, en en pareille
pareille circonstance,
circonstance, comme
comme une
une chimère;
chimère; mais
mais le
le fait
fait
brutal du
brutal du malmal et et desdes guérisons
guérisons est est là..là. On On ne saurait mettre
ne saurait mettre sur sur lele
compte
compte de
de l'imagination
Pimagination des
des cures
cures opérées à.
à
opérées distance, distance, sur
sur des
des per-
per-
sonnes
sonnes que l'on n'a
que l'on n'a jamais
jamais vues, vues, sans PemplOidŸaucunagent
sans Pemploidfaucun agent matériel
matériel
quelconque. La
quelconque. La maladie
maladie ne peut être
ne peut attribuée ala
être attribuée àla pratique
pratique du du Spiri-
Spiri-
tisme, puisqu'elle
tisme, atteint même qui n'y croient pas, et des

`

puisqu'elle atteint même ceux


ceux qui n'y croient pas, et des en-
en-
fants qui
fants qui n'en
n'en ont
ont aucune
aucune idée.
idée. Il
Il n'y a
n'y pourtant
a pourtant ici
ici rien
rien de
de mer-
mer-

veilleux,‘ mais des


VGÎll8llX,` mais effets naturels
des effets naturels qui qui ont existé de
ont existé de tout
tout temps,temps, que que
l'on
l'on ne
ne comprenait
comprenait pas alors,
pas alors, et
et qui s'expliquent
qui s'expliquent de
de la
la manière
manière la
la
plus simple, maintenant que que l'on connaît les lois en vertu desquelles
plus simple, maintenant l'on connaît les lois en vertu desquelles
ils
ils sese produisent.
produisent.
Ne voit-on
Ne voit-on pas, parmi les
pas, parmi
les vivants,
vivants, des êtres méchants
des êtres méchants en tourmen-
en tourmen-
ter d'autres plus
ter d'autres faibles,
plus faibles, jusqu'à.jusqu'a les
les rendre
rendre malades,
malades, ales
à. les faire
faire mou-
mou-
rir même,
rir même, et et cela
cela. sans
sans autre
autre motif
motif que
que
le
le désir
désir de
de faire
faire le
le mal?
mal? 1l
ll y aa
y
deux
deux moyens de rendre
moyens de rendre la paix
la paix å. la victime : la soustraire d'autorité
à. la victime : la soustraire d'autorité
à. leur brutalité,
à leur brutalité, ou développer en
ou développer en euxeux le le sentiment
sentiment du du bien.
bien. L'a con-
Iía con-
....42_
....42_
naissance que
naissance que nousnous avons maintenant du.
avons maintenant du. monde
monde invisible
invisible nous nous le le
montre
montre peuplé des mêmes êtres qui
peuplé des mêmes êtres qui ont vécu sur la terre, les uns
ont vécu sur la terre, les uns
bons, les
bons, les autres mauvais. Parmi
autres mauvais. Parmi ces ces derniers,
derniers, il en est
il en est qui
qui se com-
se com-
plaisent
plaisent encore
encore au mal, par
au mal, suite de‘ leur infériorité
par suite de* leur infériorité morale, morale, et qui et qui
n'ont
n'ont pas pas encore
encore dépouillé
dépouillé leurs
leurs instincts
instincts pervers;
pervers;
ils
ils sont
sont au
au milieu
milieu
de nous
de nous commecomme de leur vivant,
de leur vivant, avec avec la la seule ditîérence qu'au
seule diiîérence lieu
qu'a.u lieu
d'avoir un
d'avoir un corps» matériel visible, ils ont
corps matériel visible, ils en ont un þÿû u i d invisible;
en un fluidique invisible;
ique
mais ce
mais ce n'en sont pas
n'en sont moins les mêmes hommes, au
pas moins les mêmes- hommes,
moral peu
sens moral
au sens peu
développé, cherchent toujours
développé, cherchent toujours les les occasions
occasions de de faire
faire le mal, s'acha.r-
le mal, s'achar-
nent sur
nent ceux qui
sur ceux
qui leur donnent prise
leur donnent prise et et qu'ils
qn'ils parviennent
parviennent aa soumettresoumettre
åleur influence; dbbsessetnrs
àleur influence; d'obsesseurs incarnée incarnés qu"ilsqu'ils étaient,
étaient, ils ils sont
sont obses-
obses-
seurs désincarnés, d'autant plus dangereux
seurs désincarnés, d'autant plus dangereux qu'ils agissent sans être qu'ils agissent sans être
vus. Les éloigner
vus. Les éloigner par la force
par la force n'est pas
n'est chose facile,
pas chose facile, attendu qu'onattendu qu'on
peut les
ne peut
ne les appréhender
appréhender corps;
au corps;
au le:
le seul
seul moyen
moyen
de
de les
les maîtriser,
maitriser,
c'est
c'est l'ascendant
Pascendant moral moral à.a l`aidel'aide duquel,
duquel, par par le le raisonnement
raisonnement et de
et de
sages conseils,
sages conseils, on
on parvient
parvient à
à, les
les rendre
rendre meilleurs,
meilleurs, ce
ce à
à. quoi
quoi ils
ils sont
sont
plus accessibles
plus accessibles a l'élat d'Esprit
à l'état d'Esprit qulà. qu'à. l'état corporel. Dès
l'état corporel. Dès l'instant
l'instant où où
on les a amenés à renoncer volontairement
on les a amenés à renoncer volontairement å. tourmenter, le à. tourmenter, mal dis-
le mal dis-
paraît,
paraît, si ce mals
si ce mal; est
est lele fait d'une obsession;
fait d'une obsession; or, or, onon comprend
comprend que que cece
sont
ne sont ni les
ne ni les douches,
douches, ni les ni remèdes administrés
les remèdes administrés au au malade
malade qui qui
peuvent agir
peuvent agir sur PEsprit obsesseur.
sur l'Esprit obsesseur. Voilà Voilà tout tout le secret de
le secret de ces guéri-A
ces guéri-~
sons.
sons. pour lesquelles
pour lesquelles n'y il
il n'y a
a ni
ni paroles sacramentelles,
paroles sacramentelles, ni
ni formules.
formules.
cabalistiques: on
cabalistiques: on cause
cause avec l’Esprit désincarné,
avec l'Esprit désincarné, on on le moralise, on
le moralise, on
fait
fait son éducation‘, comme
son éducation, l'eût
comme on l'eût fait de son
on fait de vivant. L’habi|eté
son vivant. L'habileté con- con-
liste iàål tsavoir'
þÿû savoir‘
e le prendre selon
le prendre selon son son caractère,
caractère, à à. dirig
dirig rr avecavec tact les
tact les
instructions
instructions qu'on~ qu'on lui lui donne,
donne, comme
comme le
le ferait
ferait un
un instituteur
instituteur expéri-
expéri-
menté. Toute question se
la question se réduità
réduità ceci ceci :: Y Y a-t-il, oui ou des
'

menté. Toute la a-t-il., oui non, des


ou non,

Esprits obsesseurs? A cela


Esprits obsesseurs? A cela on répond ce que on répond ce dit
que nous avons dit plus haut :
nous avons plus haut:
Les faits
Les faits matériels
matériels sont sont la. la. -
-

demande parfois
On demande
On parfois pourquoi
pourquoi Dieu permet aux
Dieu permet mauvais Esprits
aux mauvais Esprits de de
tourmenler les
tourmenter‘ vivants. On
les vivants. pourrait avec
On pourrait autant de
avec autant de raison
raison demander
demander*
pourquoi
pourquoi il il permet
permet aux aux vivants
vivants de se tourmenter
de se tourmenter entre entre eux; eux; On On perdperd
trop
trop de
de vue l'analogie,
vue Panalogie, les
les rapports
rapports et
et la.
la connexité
connexité qui
qui existent
existent entre-
entre-
le monde corporel
le monde corporel et monde spirituel,
le monde
et le spirituel, qui qui se* composent des
se‘ composent mêmes
des mêmes
êtres sous deux états différents;
êtres sous deux états là est la clef
dilïérents; là. est la clef de tous ces de tous phénomènes-
ces phénomènes-

réputés
réputés surnaturels.
surnaturels.
ll
ll nene faut pas plus
faut pas s'étonner des
plus s'étonner obsessions. que
des obsessions. que desdes maladies
maladies et et
autres
autres maux
maux qui affligent l'humanité;
qui þÿ a fû i Phumanité;
gent elles
elles font
font partie
partie des
des épreuves
épreuves
et des misères qui à. l'intériorité du milieu où nosnos imperfec-
et des misères qui tiennent
tiennent à. Finfériorité du milieu où imperfec-
tions nous
tions nous condamnent
condamnent à. vivre, jusqu'à.
à. vivre, jusqu'à. ce que nous
ce que nous nousnous soyons
soyons suf-
suf-
—43'—'
-43-`

fisamment
íisamment améliorés
améliorés pour. mériter d'en sortir. Les ‘hommes subissent
pour. mériter d'en sortir. Les hommes subissent
ici-bas les conséquences de leurs
ici-bas les conséquences de imperfections, car
leurs imperfections, car s'ils étaient plus
s'ils étaient plus
parfaits, ils n’y
parfaits, ils n°y seraient
seraient pas.
pas.
.1-i-ÎÎ

q
Le
Le du Borysllzène.
naufrage
du
naufrageBoryslkène.
Laplupart denos
Lavplupart decnos lecteurs lu sans
ont lu
lecteurs ont doute dans
sans doute dans les journaux Pé-
les journaux Pé-
mouvant récit du naufrage .du Bwysllzène,
mouvant récit du naufrage du sur les côtes
Bwyszlzène, sur les côtes de de PAJgérie,
l'A.lgérie,
le 15 décembre
le 15 i865. Nous
décembre 1865. Nous extrayons le passage
extrayons le suivant de
passage suivant de la rela-
la rela-
tion d'un
tion d’un des passagers échappés
des passagers échappés au désastre, publiée
au désastre, dans le Siècle
publiée dans .le Szëcle
þÿ u janvier
-du: d26
26 janvier :
:

«« Au même instant,
Au même instant, un craquement terrible,
un craquement terrible, indéfinissable,
indéfinissable, se se
fait entendre, accompagné de secousses si violentes, que
fait entendre, accompagné de secousses si violentes, que jeje tombai
tombai
terre; puis
par terre;
par puis j'entends
j'entends un un matelot
matelot qui qui crie
crie :: a Mon
« Dieu! nous
Mon Dieu! nous
«c sommes
sommes perdus; priez pour
perdus; priez nous! Nous venions
pour nous! v Nous venions de toucher
þÿ : de toucher le le ro-
ro-
cher,
cher, et
et le
le navire
navire s’entr’ouvrait;
s'entr'ouvrait; l'eau
'l"eau entrait
entrait dans
dans la
la cale,
cale, on
on l'enten-
l'enten-
dait bouilionner. Les
dait bouillonner. soldats, qui
Les soldats, qui couchaient
couchaient sur sur lele pont,
pont, se sauvent
se sauvent

pêle¢m"êle, n'importe
pèle-mêle, où,
n'importe où, en poussanten des cris
poussant des cris þÿ aû r elesafireux; les passagers,
u passagers,
x;
àà demi-nus, s’élancent hors
demi-nus, s'élancent hors des des cabines;
cabines; les pauvres femmes
les pauvres s’aecro—
femmes s'accro-
ehaient atout
-chaient à, tout le monde,
le monde, en en suppliant
suppliant qu'on qu'on les sauvât. On priait
les sauvât. On priait lele
bon Dieu tout
bon Dieu tout haut;
haut; on on sese disait
disait adieu.
adieu. Un Un négociant
négociant arme
arme un
un pistolet
pistolet
et veut
et veut se brûler la
se brûler la cervelle
cervelle :: on on lui lui arrache
arrache son son arme.
arme.
u Les
¢ continuaient; la
secousses continuaient;
Les secousses cloche du
la cloche bord sonnait
du bord sonnait le tocsin,
le tocsin,
mais le vent mugissait si affreusement,
mais le vent mugissait si atïreusement, que que la cloche n’était
la cloche point en-
n°était point en-
tendue
tendue à. à. cinquante
cinquante mètres.
mètres. (‘Bétaient
(Yétaient des
des cris,
cris, des
des hurlements,
hurlements, des
des
prières; détaitje
prières; c'était"je ne
ne sais
sais quoi
quoi d'affreux,
þÿ d ' aû ` de
de
r e lugubre,
u x , d'épouvantable.
lugubre, d'épouvantable.
Jamais je n'ai rien
je n'-ai jamais je
vu, jamais
rien vu, je n’ai rien lu
n'ai rien de scène
lu de aussi horrible,
scène aussi
'

.Jamais horrible,
aussi poignante.
aussi Être
poignante. Etre la, plein là, plein de
de vie,
vie, de
de santé,
santé, et
et en
en face
face d’une
d'une mortmort
que l'on croit
que l'on croit certaine,
certaine, et affreuse‘!
mort affreusel
une mort
et une
« En
« En ce moment suprême
ce moment suprême et et indescriptible,
indescríptible, le le vicaire,
vicaire, M. Moisset,
M. Moisset,
nous donna
nous donna à. à. ‘tous
tous sa sa bénédiction.
bénédiction. La pleine de
voix pleine
La voix larmes de
de larmes de ce
ce
'

pauvre
pauvre prêtre,prêtre, recommandant
recommandant à.
à. Dieu
Dieu deux
deux cent
cent cinquante malheureux
cinquante malheureux
-que la
-que la mer allait engloutir,
mer allait engloutir, remuaitremuait toutes toutes les entrailles. 3
les entrailles. þÿ :

N'y a-t-il
N'y pas un
a-t-il pas grand enseignement
un grand enseignement dans dans cette spontanéité de
cette spontanéité la
de la
prière
prière en face d'un
en face d'un péril péril imminent? Parmi cette foule entassée sur
imminent? Parmi cette foule entassée le,
sur le
navire, ilil yy avait
navire, certes des
avait certes incrédules qui
des incrédules qui ne
ne songeaient guère
songeaient guère aupa- aupa-
ravant
ravant ni ni à.à. Dieu
Dieu ni ni à.à. leur
leur âme,âme, et et voilà qu’en présence
voilà qu'en présence d’=une mort
d'=une mort
qu'ils
qu'ils croient
croient certaine,
certaine, ils
ils tournent
tournent leurs
leurs regards
regards vers
vers PEtre
l'Etre Suprême,
Suprême,
_44_
_44_

comme
comme vers
vers leur unique planche
leur unique planche de
de salut.
salut. C'est
C'.'est qu'au moment
moment où où l'on
l'on qu'au
entend
entend sonner
sonner la
la dernière
dernière heure, heure,
involontairement
involontairement le
le cœur
þÿ c le
le
S plus en-
u r en- plus
durci se demande ce va qu’il
devenir. Le dans son
durci se demande ce qu'il va devenir. Le malade, dans son lit, espère malade, lit, espère
jusqu'au dernier
jusqu'au dernier moment,
moment, c'est pourquoi ilil brave
c'est pourquoi brave toutetoute puissance
puissance sur- sur-

humaine,
humaine, et et quand
quand la
la mort
mort le
le frappe, le
le
frappe, plus plus souvent
souvent il
il a
a déjà perdu
déjà perdu
la conscience
la conscience de lui-même. Sur
de lui-même. Sur un un champ
champ de bataille, ilil yy aa une
de bataille, une sur-
sur-
excitation qui
excitation qui fait
fait oublier
oublier le
le danger;
danger; puis et
et puis tout
tout le
le monde
*monde n'est
n'est pas
pas
atteint, et
atteint, et l'on l'on a
a une chance d'échapper; mais
une chance d'échapper; mais au milieu de l'0céan, au milieu de l’Océan,
quand on s'engloutir son
voit s'engloutir
on voit navire, on
son navire, on n'espère
n'espère plus plus qu'enqu°en un un se-se-
quand
de cette Providence
cours de cette Providence que
cours que l'on avait oubliée,
l’on avait oubliée, et à. laquelle
et à laquelle l'athéePathée
est
est tout prêt åà. demander
tout prêt demander un un miracle. Mais, hélas!
miracle: Mais, hélas! le le danger
danger passé, passé,
combien
combien y y en a-t-il qui
en a—t—il qui en
en rendent
rendent grâce
grâce au
au hasard
hasard et
et à.
å. leur
leur bonne
bonne
chance, ingratitude
chance, ingratitude que que tôt
tôt ou
ou tard
tard ils
ils payeront chèrement.
payeront chèrement. (Évangile (Évangile
selon le
selon le Spiritisme,
Spiritisme, ch. ch. xxvn,
xxvn, n° n° 8.)
8.)
En pareille circonstance,
En pareille circonstance, quelle quelle est est lala pensée
pensée du Spirite sincère?
du Spirite sincère?
‘a
'¢ je sais, dit-il,
je sais, dit-il, queque je je dois
dois m'efforcer
m'ell`orcer de
de conserver
conserver ma
ma vie
vie corporelle;
corporelle;
je ferai
je donc tout
ferai donc tout cece qui
qui estest en mon pouvoir
en mon
pouvoir pour échapper au
pour échapper danger,
au danger,

car,
car,
si
si je m'y
je m`y abandonnais
abandonnais volontairement,
volontairement, ce serait un suicide; mais
ce serait un suicide; mais
s'il plaît à. Dieu de me la retirer,
s'il plaît à Dieu de me la retirer, qu'importe qu'importe que ce soit d'une
que ce soit d'une manière
manière
ou d'une
ou autre, un
d`une autre, un peu peu plus plus tôt
tôt ou
ou un
un
peu plus
peu tard! La
plus tard! mort n°a
La mort n'a
pour moi aucune
pour moi aucune appréhension , parce
appréhension parce que , que je je sais que le
sais que corps seul
le corps seul
meurt,
meurt, et
et que
que
c'est
c'est l'entrée
l'entrée de
de la
la véritable
véritable vie,
vie, de
de celle
celle de
de l’Esprit
l'Esprit
libre,
libre, où
où je
je retrouverai
retrouverai tous
tous ceux
ceux qui
qui me
me sont
sont chers.
chers. n
þÿ : Il
Il entrevoit,
entrevoit,
par la pensée,
par la pensée, le spirituel, but
monde spirituel,
le monde but de de ses aspirations, dont
ses aspirations, quel-
dont quel-
ques instants seulement le séparent
ques
instants seulement le et dont
encore, et dont la ,mort
séparent encore,
la de
pmort de son son
corps, qui
corps,
le retenait
qui le retenait sur la terre, va
sur la terre, va enfin lui ouvrir l'accès;
enfin lui ouvrir il
l'accès; il s'en s'en
réjouit
réjouit lieu
au lieu
au de
de s'en
s'en affliger,
þÿ a fû i g e r ,comme
comme le
le prisonnier qui
prisonnier qui voit s'ouvrir
voit s'ouvrir
portes de
les portes
les de sa prison. Une
sa prison. Une seuleseule chose l'attriste, c'est
chose Pattriste, c'est de de quitter
quitter
ceux qu'il
ceux qu'il aime;aime; mais
mais il
il s'en
s'en console
console par
par
la
la certitude
certitude qu’il
qu'il ne ne lesles
abandonnera
abandonnera pas, pas, qu'ilqu'il sera plus
sera plus souvent et plus
souvent et facilement
plus facilement près près
d'eux que
d'eux que pendant
pendant sa
sa vie,
vie, qu'il
qu'il pourra
pourra
les
les voir
voir et
et les protéger.
les protéger. A-t-il, A-t-il,
au contraire, échappé
au contraire, échappé au danger, ilil se
au danger, se dira:
dira: c Puisque
«Puisque Dieu' Dieu’ me me laisse
laisse
encore
encore vivre vivre sur sur la terre, c'est
la terre, c'est que que ma
ma tâche
tâche ou
ou mes
mes épreuves
épreuves n"y sontn'y sont
pas
pas
achevées.Le
achevées. Le danger
danger que j'ai
que j'ai couru
couru est
est un
un avertissement
avertissement que
que
Dieu
Dieu
me donne
me donne de de me tenir prêt
me tenir partir au
prêt à.à. partir premier moment,
au premier moment, et et dede faire
faire en en

sorte
sorte que que ce soit dans les meilleures conditions possibles.
ce soit dans les meilleures conditions possibles. Puis il le
n
þÿ :Puis il le
remerciera
remerciera de ce de sursis qui
ce sursis qui lui est accordé,
lui est accordé. et et sïëtïorcera
þÿ s ' eû ` ode de le
r cle mettre
e mettre
ra
à.à. profit pour
profit pour son
son avancement.
avancement. þÿ :

Un des plus
Un des plus curieux épisodes de
curieux épisodes de ce ce drame
drame est est le fait de
le fait de cece pas-
pas-
sager qui
sager voulait se brûler
qui voulait se brûler la cervelle, la cervelle, se donnant ainsi
se donnant ainsi une
une mort
mort cer-
cer-
_....'.5_
_..._@5__

taine,
taine, tandisqu'en courant les
tandis qu'en courant les chances naufrage, pouvait surgir
du naufrage, il
chances du il pouvait surgir
un secoursinespéré. Quel mobile pouvait porter
un secours inespéré. Quel mobile pouvait le le porter à.à. cet insensé?
acte insensé?
cet acte
Beaucoup dirontqu'il avaitperdu la qui
tête, ce
Beaucoup diront qu'il avait perdu la tête, possible;
serait
ce qui serait possible; mais mais
peut-être
peut-être mû,
était—il
était-il mû, à.
à son
son insu, par
insu, par une
une intuition
intuition dont
dont il
il ne
ne se
se ren-
ren-
dait pas
dait compte. Quoique
pas compte. Quoique nous
nousn'ayons
n`ayons aucune
aucune preuve
preuvematérielle
matérielle de
de
la
la véritable
véritable explication qui
explication qui est
est donnée
donnée ci-après,
ci-après, la
la connaissance
connaissance des
des
rapports qui
rapports subsistent entre les différentes existences lui donne tout
qui subsistent entre les différentes existences lui donne tout
au moins grand degré de probabilité.
degré de
A
A

au moins un grand
un probabilité.
Les deux
Les deux communications
communications suivantes
suivantes ont
ont été données dans
été données dans la
la séance
séance
de la
de Société de
la Société Paris du
de Paris du l2
12 janvier. janvier.
II ,

La prière est
La prière est lele véhicule
véhicule des fluides spirituels
des fluides spirituels les plus puissants,
les plus puissants,
et qui
et qui sont
sont comme
comme un
un baume
baume salutaire
salutaire pour
pour
les
les blessures
blessures de l'âme
de l'â,me etet
du
du corps. Elle attire tous les êtres Dieu, et fait
corps. Elle attire tous les êtres vers Dieu, et fait en quelque
vers en quelque sorte
sorte
sortir l’âme de
sortir l'âme l'espèce de
de l`espèce de léthargie dans laquelle
léthargie dans laquelle elle plongée
est plongée
elle est
lorsqu'elle
lorsqu'elle oublie
oublie ses
ses devoirs
devoirs envers
envers son
son Créateur.
Créateur. Dite
Dite avec
avec foi, elle
foi, elle
provoque chez ceux qui
provoque chez ceux qui l'entendent
l'entendent le le désir
désir d'imiter ceux qui
d'imiter ceux prient,
qui prient,
car l'exemple et
car l'exemple et la parole portent
la parole portent aussi
aussi des fluides magnétiques
des fluides magnétiques d'uned'une
très-grande
très-grande force.
force. Celles qui
Celles qui furent
furent dites
dites sur
sur le
le navire
navire naufragé,
naufragé, par
par
le
le prêtre, avec l'accent de la conviction la plus
prêtre, avec lfaccent de la conviction la touchante
plus touchante et et de la ré-
de la ré-
signation la
sígnation la plus sainte, ont
plus sainte, ont touché
touché le le þÿ
cœurc S
de tous
deutous
r ces malheureux
ces malheureux

qui croyaient leur


qui croyaient dernière heure
leur dernière heure arrivée.
arrivée.
Quant homme qui face d'une
d'une mort
_

cet
_

Quant ceta
à homme qui voulait
voulait se suicider
se suicider en face
en mort cer-
cer-
taine,
taine, cette
cette idée
idée lui
lui est
est venue
venue d'une
d'une répulsion
répulsion instinctive
instinctive pour l'eau,
pour l'eau,
car c'est
car la troisième
c'est la troisième fois qu'il meurt
fois qu'il meurt de cette manière,
de cette manière, et il a supporté
et il a supporté
en quelques
en instants les
quelques instants pluslhorribles angoisses.
les pluslhorribles angoisses. A ce moment, il
A ce‘ moment, il a eu
a eu

l'intuition de tous ses malheurs passés,


l'intuition de tous malheurs
ses qui se sont retracés vaguement
passés, qui sesont retracés vaguement
àà son esprit
son : c'est pourquoi
esprit : c'est pourquoi il
il voulait
voulait finir
þÿû différemment.
dilïéremxnent.
n i r Deux
Deux fois ilil
fois
s'était noyé volontairement,
s'était noyé volontairement, et et avait
avait entraîné
entraîné toute
toute sa
sa famille
famille avec
avec lui.
lui.
L'impression
L`impression confuse
confuse qui lui était restée des souffrances
qui lui était restée des souffrances qu'il qu'il avait
avait
endurées lui
endurées lui donnait l'appréhension de
donnait Pappréhension genre de
de ce genre
ce de mort.
mort.
Priez malheureux, mes bons amis;
pour ces malheureux,
Priez pour ces mes bons la prière de
amis; la prière de plusieurs
plusieurs
qui pour laquelle
personnes
personnes forme
forme un
un faisceau
faisceau qui soutient
soutient et
et fortifie
fortifie l'âme
l'âme pour laquelle
elle est faite;
elle est faite; elle
elle lui
lui donne
donne la
la force
force et
et la
la résignation.
résignation.
SAINT Banoîr
SAINT (méd., Mm.
Bauoîr (méd., Mm. DELANNE).
DBLANNB).
_45.._

lI
II

I'l
Il ‘n'est
~n`est pas rare de voir des
pas rare de voir des gens gens qui,qui, depuis
depuis longtemps,
longtemps, n'avaient n'avaient
pensé
pensé à
à prier,
prier, le
le faire
faire ‘lorsqu'ils
`lorsqu'ils sont
sont menacés
menacés d'un
d'un danger
danger imminent
imminent
et terrible. D'oî1
et terrible. D'où peut doncvenir cette
peut doncvenir cette propension instinctive àà. se
propension instinctive se rap-
*rap-
procher
procher de
de Dieu
Dieu dans
dans les
les moments
moments critiques?
critiques? De
De ce
ce même
même penchant
penchant
qui porte à.
qui porte s'approcher de
à s'approcher quelqu'un qu'on
de quelqu'un qu'on sait sait pouvoir
pouvoir nous défendre
nous défendre

quand on est dans


quand on est dans un grand un grand péril. Alors les douces
péril. Alors les douces croyances croyances des pre-
des pre-
mières années,
mières les
années, les sages sages instructions,
instructions, les pieuxles conseils des
pieux conseils des parents, parents,
reviennent
reviennent comme comme un un rêve
rêve à. à. la mémoire de
la mémoire de ces hommes tremblants
ces hommes tremblants
qui naguère
qui naguère trouvaient
trouvaient Dieu Dieu troptrop loin d'eux, ou
loin d'eux, l'utilité de
niaient l'utilité
ou niaient de
son existence.
son existence. Ces esprits forts,
Ces esprits devenus pusillanimes,
forts, devenus pusillanimes, ressentent ressentent d'au-
d'au-
tant plus
tant plus les angoisses de
les angoisses de lala mort,
mort, que longtemps ils
que longtemps ils n’ont
n'ont crucru a rien;
a rien;
ils n'avaient
ils n'avaient pas besoin de
pas besoin de Dieu, Dieu, pensaient-ils, et
pensaient-ils, et pouvaient pouvaient se suffire.
se suffire.
Dieu,
Dieu, pour leur
leur faire
faire sentir
sentir Tulililé
l'ulz`lz`/é de
de son existence,
existence, a permis qu'ils
pour son a permis qu'ils
fussent exposés àà. une
fussent exposés une fin terrible,
þÿûterrible,
n sans l'espoir
sans l'espoir d'être
d'être aidés
aidés par aucun
par aucun
humain. lls
secours humain.
secours lls se rappellent alors
se :appellent qu'autrefois
alors qu'autrefois ils
ils ont
ont prié,
prié, ct ct
quela
quela prièreprière dissîpe les tristesses, fait supporter
dissipe les tristesses, fait ‘les souffrances
supporter les souffrances avec avec
courage, et
courage,
adoucit les
et adoucit derniers moments
les derniers moments de de Fagonisant.
Fagonisant.
Tout cela lui apparaît,
Tout cela lui apparaît, à
à. cet
cet homme
homme en
en danger;
danger; tout cela l'incite
tout cela l'incíte
a prier
à prier de
de nouveau
nouveau Celui
Celui qu'il
qu'il priéa
a prié dans
dans son
son enfance.
enfance. Il
ll se
se soumet
soumet
alors, et
alors, et prie
prie DieuDieu du plus profond
du plus profond de de sonson cœur,
þÿ c Savec avec une foi
u r ,une vive qui
foi vive qui
tient ‘d'une sorte
tient *d'une de désespoir,
sorte de désespoir, de
de lui pardonner
lui égarements
pardonner ses égarements pas-
ses pas-
sés.
sés. A A cette
cette heure suprême ilil ne
heure suprême pense plus
ne pense toutes les
plus à.à. toutes les vaines
vaines disser-
disser-
tations
tations sur l'existence de ‘Dieu,
sur l'existence de Dieu, car il ne car il ne la met plus
la met plus en en doute.
doute. En En cece

moment il
moment croit, et
il croit, et c'est
c'est là.
la une preuve que
une preuve que
la
la prière
prière est
est un
un besoin
besoin de
de
l'âme;
l'àme; que, que,
fût-elle
fût-elle sans
sans autre
autre résultat,
résultat, elle
elle la
la soulagerait
soulagerait du
du moins
moins
et devrait, pour
et devrait, pour cela même, être
cela même, être répétée
répétée plus plus souvent;
souvent; mais mais heureu-
heureu-
sement elle a une action plus
sement elle a une action plus positive, et il est
positive, et il est reconnu, ainsi
reconnu, ainsi que cela
que cela
vous a
vous a été démontré,
été démontré, que que la prière
la a
prière a pour tous
pour tous une immense
une immense utilité :: utilité
pour
pour ceux
ceux qui
qui la
la font,
font, comme
comme pour
pour ceux
ceux à.
à. qui
qui elle
elle s'applique:
s'applique2
‘Ce que
'Ce j'ai
que j'ai
dit
dit ‘n'est
'n'est vrai
vrai que
que
du
du plus grand nombre;
plus grand nombre; car, car, hélas!
hélas!
il
il en est qui
en est qui ne
ne recouvrent
recouvrent pas
pas
ainsi
ainsi la
la foi
foi a
à. leur
leur heure
heure dernière; qui,
dernière; qui,
le
le vide
vide dans l'âme, vont
dans l'àme, étre, croient-ils,
vont être, croient-ils, abîmés abîmés dans dans le le néant
néant et, par
et, par
sorte de
une sorte
une frénésie, veulent
de frénésie, veulent s'y s'y précipiter eux-mêmes. Ceux-là
précipiter eux-mêmes. Ceux-là. sont sont
les plus
les malheureux, et
plus malheureux, vous qui
et vous savez toute
qui savez toute l'utilité
Putilité et et tous
tous les effets
les effets
de
de lala prière. priez
þÿ p r i .Priez
è rû . surtout
surtout pour
pour eux.
eux.

_
ANDRÉ
Aunmâ (méd., (méd., M. M. Gouines
Cuumss B.). B.).
_47_..
_.¢7...

W Anthropophagie.
lnthropophagie.
On lit dans
On lit dans le Siècle du.
le Siècle 26 décembre
du 26 décembre i865
1865 ::

c Ijamirauté
« Uamirauté anglaise anglaise vient d'adresser aux
vient d'adresser villes maritimes qui
aux villesmaritimes qui font
font
des
des armements
armements pour FOcéanie une
pour l`0céanie une circulaire‘
circulaire dans laquelle elle
dans laquelle elle an-an-
nonce que, depuis
nonce que, depuis quelque temps,quelque temps, on
on remarque
remarque parmi parmi les
les habitants
habitants
des îles
des îles du du grand Océan un-
grand Océan redoublement d’anthropophagie.
un- redoublement d'anthropophagie. Dans Dans
cette circulaire, elle
cette circulaire, elle engage les capitaines des
engage les capitaines navires du
des navires du commerce
commerce
à. prendre
å. prendre toutes les précautions
toutes les précautions nécessaires
nécessaires pour éviter que
pour éviter que leursleurs
équipages
équipages soient victimes de cette affreuse
ne soient victimes de cette affreuse coutume.
ne coutume.
a Depuis environ
«
Depuis environ un un an, les équipages de
an, les équipages
navires ont
quatre navires
de quatre ont été été
dévorés
dévorés par les anthrepophages des Nouvelles-Hébrides, de la
par les anthrepophages
des NouveIles-Hébrides, de la baie
baie
de Jervis ou
de Jervis ou de de la Nouvelle-Calédonie, et
la Nouvelle-Calédonie, toutes les
et toutes les mesures-
mesures- doiventdoivent
être prises
être prises pour éviter le renouvellement d’aussi
pour éviter le renouvellement d'a.ussi cruels malheurs. r cruels malheurs. þÿ : :

Voici
Voici comment
comment le journal
le journal le Monde explique.
le Monde cette recrudescence
explique. cette recrudescence
de Panthropophagie
de Panthropophagie :
:
c Nous
«Nous avons avons eu eu le le choléra, Pépizootie, la
choléra, Pépizootie, petite vérole;
la petite vérole; les. les. lé-lé-
gumes,
gumes,
les
les animaux
animaux sont
sont malades.
malades. Voici
Voici une
une épidémie
épidémie plus plus doulou-
doulou-
reuse encore,
reuse encore, que Pamirauté anglaise
que Pamirauté anglaise nous nous fait connaître: les
fait connaitre: sau-
les sau-
vages
vages
de
de l’.0céanie
l'Dcéanie redoublent, dit-on, danthropophagie.
redoublent, dit-on, danthropophagie. Plusieurs
Plusieurs
faits horribles
faits horribles sont parvenus à.à. la
sont parvenus connaissance des
la connaissance lords de
des lords Pamirauté.
de l'amira.uté.
Les équipages de plusieurs
Les équipages de anglais ont
navires anglais
plusieurs navires disparu. Nul
ont disparu. Nul doute
doute que que
nos autorités maritimes
nos autorités maritimes ne ne prennent aussi des
prennent aussi des mesures, mesures, car deux na-
car deux na-
vires français
vires ont été
français ont été attaqués, les équipages pris
attaqués, les équipages et dévorés
pris et dévorés par par lesles
sauvages. L’esprit
sauvages. äarrête devant
L'esprit síarrête devant ces horreurs, ces dont
horreurs, dont tous les elîorts
tous les elîorts
de notre civilisation
de notre civilisation n.’ontn7ont pu triompher. Qui
pu triompher. Qui sait d'où viennent
sait d'où viennent ces ces
criminelles inspirations?
criminelles inspirations?
a Quel mot disséminés sur des
4
Quel mot d’ordread'ordrea été donné à.à. tous
été donné tous ces païens disséminés
ces paîens sur des
centaines
centaines et et des
des milliers d’tles dans
milliers d'tles dans lesles immensités de
immensités de la mer la mer du
du Sud?
Sud?
Leur passion monstrueuse,
Leur passion monstrueuse, un moment apaisée,
un moment apaisée, reparaît
reparaît au point
au point
d’appeler
d'appeler la
la répression, dïnquiéter
répression, d'inquiéter les
les puissances
puissances ide ‘de la
la. terre.
terre. ll-
ll est
est
de ces
de ces problèmes
problèmes dont
dont 1e
le dogme catholique
dogme catholique seul
seul peut donner
donner la
la solu-
solu-
peut
tion. Uesprit
tion. L'esprit des ténèbres agit
des ténèbres agit àà. dede certains moments en
certains moments en toute liberté.
toute liberté.
Avant
Avant des des événements
événements graves, graves, il s'agite, ilil pousse
il s'agite, pousse ses créatures, il
ses créatures, il les
les
soutient et
soutient et les inspire. De
les inspire. De grands
grands événements
événements se
se préparent.
préparent. La
La révo-
révo-
lution
lution croitcroit l'beure
l’beure venue
venue de de procéder
procéder au couronnement de
au couronnement Fédilîce;
de l'édilîce;
elle se
elle se recueille
recueille pour lalutte suprême;
pour lalutte suprême; elle
elle s’attaque
s'attaque à
à la
la clef
clef de voûte
de voûte
de la société chrétienne.
de la société chrétienne. L'beure est L'heure est grave,
grave, et il semble
et il semble que que la la nature
nature
entière
entière en en pressent
pressent et et enen prévoit
prévoit la gravité. n.
la gravité. ._

Nous nous
Nous nous étonnons
étonnons de de nene- pas voir, panni
pas voir, panni les causes de
les causes de ce redou-
ce redou-
blement de-
blement férocité chez
deférocité chez les figurer le
sauvages, þÿû g uler Spiritisme,
les sauvages, Spiritisme,
er ce bouc
ce bouc
émissaire
émissaire de tous les
de tous les maux
maux de
de Phumanité,
l'humanité, comme comme le
le fut
fut jadis le
jadis Chris-
le Chris-
._48._
._48._

lianisme à
lianîsme å Rome.
Rome. ll est peut-être
Il yy est implicitement compris.
peut-être implicitement compris, comme
comme
étant, selon quelques—uns,
étant, selon quelques-uns, l'œuvre dev l'Esprit
de
þÿ l ' S u re
l'Esprit des ténèbres. c Le
des ténèbres. Le ¢

dogme catholique,
dogme catholique, dit
dit le
le Monde, peut
Monde, peut seul
seul donner
donner l'explication
l'explication de
de ce
ce
problème. que l'explication qu'il en
problème. n
- Nous ne
Nous ne voyons
voyons pas pas que l'explication qu'il donne soit
en donne soit
très-claire, nice
très-claire, ni que l'esprit
ce que
l`esprit révolutionnaire
révolutionnaire de
de l’Europe
l'Europe a
a de
de commun
commun
ces barbares.
avec ces
avec barbares. Nous Nous trouvons
trouvons même même dans dans ce ce dogme
dogme une une compli-
compli-
cation
cation de de lala difficulté.
þÿ d i fû c u l t é . ,
Î

Les anthropophages jamais


g

des hommes
p

Les anthropophages sont


sont des hommes :: personne n'en
personne n'en a
a jamais
douté. Or.
douté. Or. le dogme catholique
le dogme n'admettant pas
catholique n'admettant pas la préexistence
la préexistence de de
l'âme, mais
l'âme, mais la la création d'une âme
création d'une nouvelle à.à. la
âme nouvelle la naissance
naissance de de chaque
chaque
corps, il en résulte que Dieu
corps, il en résulte que Dieu crée là-bas des
crée là-bas des âmes
âmes de de mangeurs
mangeurs
d'hommes, et
d'hommes, et ici
ici des
des âmes capables de
ames capables devenir des
de devenir Pourquoi
saints. Pourquoi
des saints.
cette diflérence? C'est un problème
cette différence? C'est un problème dont l`Église n'a jamais
dont l'Église n'a jamais donnédonné la la
solution, et
solution, et cependantcependant c'est
c'est une
une clef
clef de
de voûte essentielle.
voûte essentielle. Selon sa Selon sa
doctrine, la
doctrine, recrudescence de
la recrudescence de l'anthropophagie
Panthropophagie ne ne peut
peut que s'expli-
que s'expli-
quer
quer
ainsi
ainsi :
: c'est
c'est qu'en
qu'en ce
ce moment
moment il
il plaît
plaît à.
à Dieu
Dieu de
de créer
créer un plus
un plus
grand
grand nombre
nombre d'âmes
d'â.mes anthropophages;
anthropophages; solution
solution peu satisfaisante,
peu satisfaisante, et et
surtout
surtout peu conséquente avec
peu conséquente avec la bonté de
la bonté Dieu.
de Dieu.
La ditficulté
La c u l t é si
þÿ d iû i augmente
augmente l'on considère
si l'on considère l'avenir l'avenir de de ces âmes. Que
ces âmes. Que
deviennent—elles après
deviennent-elles après lala mort? Sont-elles traitées
mort? Sont-elles traitées aà l'égal
l'égal de de celles
celles
qui ont la
qui ont conscience du
la conscience du bien
bien et du mal?
et du mal? Cela Cela ne ne serait
serait ni juste ni
ni juste ni ra-
ra-
tionnel. Avec
tionnel. Avec son son dogme, l'Église, au
dogme, l'Êglise, au lieu d'expliquer, est
lieu d'expliquer, dans une
est dans une
impasse
impasse d'où d'où elle elle ne peut sortir
ne peut sortir que par la
que par constante fin
la constante fin dede nonnon rece-
rece-
voir du
voir du mystère,
mystère, qu'il qu'il ne
ne faut
faut pas
pas
chercher
chercher à
à. comprendre,
comprendre, sorte
sorte de
de
non possumus
non possumus qui coupequi coupe court
court questions
aux questions
aux embarrassantes.
embarrassantes.
problème que que l'Église peut résoudre,
ne peut résoudre, le le Spiritisme
Eh bien! ce
Eh bien! ce problème i'Êglise ne Spiritisme
trouve la
en trouve
en solution la
la solution la plus simple
plus simple et
et la
la plus
plus rationnelle
rationnelle dans
dans la loi de
la loi de
la pluralité des
la pluralité existences, è.à. laquelle
des exístences, laquelle tous
tous les
les êtres
êtres sont
sont soumis,
soumis, et
et en
en
vertu de
vertu laquelle ils
de laquelle ils progressent.
progressent. Les Les âmes ames des anthropophages sont
des anthropophages sont
ainsi
ainsi des
des âmes rapprochées de
âmes rapprochées de leur origine, dont
leur origine, dont lesles facultés intel-
facultés intel-
peu développées,
lectuelles et morales sont encore
lectuelles et morales sont encore obtuses et peu obtuses et développées, et en
et en
qui, par
qui, par cela
cela même,
même, dominent
dominent les
les instincts
instincts de
de la
la brute.
brute.
Mais
Mais cesces âmes
âmes ne sont pas
ne sont destinées àå rester
pas destinées rester perpétuellement
perpétuellement dans dans
cet état
cet inférieur, qui
état inférieur, qui les priver-ait à.à. jamais
les priverajt jamais du
du bonheur
bonheur des
des âmes
âmes plus
plus
avancées; elles
avancées; croissent en
elles croissent raison; elles
en raison; s'éclairent, s'épurent,
elles s'éclairent, s'épurent, s'amé-
s'amé-
liorent, sînstruisent
liorent, sfinstruisent dans dans des existences successives.
des exístences successives. Elles Elles revivent
revivent
dans les
dans sauvages, tant qu'elles
races sauvages,
les races tant qu'elles n'ont
n'ont pas dépassé
pas dépassé les
les limites
limites de
de
la sauvagerie.
la sauvagerie. Arrivées
Arrivées à
à un certain
un certain degré,
degré, elles
elles quittent
quittent ce
ce milieu
milieu
pour s'incarner
pour s'incarner dans dans une race un
une race peu plus
un peu avancée; de
plus avancée; de celle-ci
celle-ci dans
dans
une autre, et ainsi de suite,
une autre, et ainsi de suite, elles montent en grade
elles montent en en raison
grade en raison des des mé-
mé-
rites qu'elles acquièrent
rites qu'elles et des imperfections dont elles se dépouillent,
acquièrent et des imperfections dont elles se dépouillent,
jusqu'à ce
jusqu'à ce qu'elles aient atteint
qu'elles aient atteint le degré de
le degré de perfection
perfection dont dont est est suscep-
suscep-
tible la créature. La voie
tible la créature. La voie du progrès du progrès n`est n'est fermée
fermée à
à aucune; de
aucune; de telle
telle
..._49_.
....49_.

sorte que l'âme


sorte que l'â.me lala plus
plus arriérée
arriérée peut peut prétendre
prétendre aà. la la suprême félicité.
suprême félicité.
Mais les
Mais les unes, vertu de leur libre
unes, en vertu de leur libre arbitre,
en arbitre, qui est Papanage delÎhu-
qui est Papanage delfhu-
'

manité,
manité, travaillent
travaillent avec avec ardeur
ardeur à leur épuration,
à. leur épuration, à.a leur leur instruction,
instruction, à. à.
se dépouiller des
se dépouiller des instincts matériels et
instincts matériels et desdes langes
langes de leur origine,
de leur origine,
parce qu’à.
parce qu'à. chaque
chaque pas qu’elles font
pas qu'elles vers la
font vers la perfection
perfection elles voient plus
elles voient plus
clair, comprennent mieux plus heureuses;
clair, comprennent mieux et sont plus heureuses; celles-là. avancent
et sont celles-là. avancent
plus promptement,
plus promptement, jouissent jouissent plus plus tôt c’est là.
tôt :: c'est leur récompense.
là. leur récompense.
D'autres, toujours
D'autres, toujours en
en vertu
vertu de
de leur
leur libre
libre arbitre,
arbitre, s'attardent
s'at.tardent en chemin,
en chemin,
comme des
comme écoliers paresseux
des écoliers paresseux et et de mauvaise volonté,
de mauvaise volonté, ou
ou comme
comme des
des
ouvriers négligents; elles
ouvriers négligents; arrivent plus
elles arrivent plus tard,tard, souffrent
souffrent plus longtemps:
plus longtemps:
c'est là.
c'est leur punition,
là. leur punition, ou, ou, si si l°on
l’un veut,
veut, leur leur enfer.
enfer. Ainsi
Ainsi se confirme,
se confirme,
par
par
la
la pluralité
pluralité des
des existences
existences progressives,
progressives, l’admirable
Padmirable loi
loi d’unité
d'unité et
et
de justice
de justice qui qui caractérise
caractérise toutes
toutes les
les œuvres
þÿ S u vde
der ela
las création.
création. Comparez
Comparez
cette doctrine àà celle
cette doctrine celle de PÉglise sur
de l'Église sur le le passé
passé et l’avenir des
et l'avenir âmes, et
des âmes, et
voyez celle qui
voyez
celle qui est la plus
est la rationnelle, 'la plus
plus rationnelle, ‘la conforme à
plus conforme à la justice la justice
divine, et
divine, et qui
qui explique
explique le le mieux
mieux les les inégalités
inégalités sociales.
sociales.
Uanthropophagieest
Uanthropophagie assurément un
est assurément un desdes plus bas degrés
plus bas degrés de l’échelle
de l'échelle
humaine sur
humaine la terre,
sur la terre, carcar le le sauvage
sauvage qui qui ne
ne mange
mange pas pas son
son semblable
semblable »

est déjà.
est déjà, en progrès. Mais
en progrès. Mais d’où vient la
d'où vient la recrudescence
recrudescence de instinct
cet instinct
de cet
bestial? ll
bestial? Il est à remarquer
est à. remarquer
d’abord
d'abord qu"elle
qu"elle n'est
n'est que locale,
que locale,
et
et qu’en
qu'en
somme,
somme,
le
le cannibalisme
cannibalisme a
a disparu
disparu en
en grande partie
grande partie de
de la
la terre.
terre. Elle
Elle
est inexplicable
est inexplicable sans la
sans la connaissance
connaissance du
du monde
monde invisible,
invisible, et
et de
de ses
ses

rapports
rapports avec
avec le
le monde
monde visible.
visible. Par
Par les
les morts
morts et
et par
par
les
les naissances,
naissances, ils
ils
s'alimentent
s'alimentent l’unl'un l'autre,
l'autre, se incessamment l’un
déversent incessamment
se déversent l'un dans l'autre.
dans l'autre.
Or, des hommes imparfaits
Or, des hommes imparfaits ne peuvent
ne fournir
peuvent fournir au monde invisible
au monde invisible des des
âmes parfaites,
âmes etfides âmes mauvaises,en s`incarnant,
parfaites, etfdes âmes mauvaises,en s’incarnant, ne peuvent
ne peuvent faire faire
que des
que
hommes méchants.
des hommes méchants. Lorsque Lorsque des catastrophes, des
des catastrophes, fléaux, em-
des fléaux, em-

portent la fois grand nombre d’hommes,


portent à. la fois un grand nombre d`hommes, c'est une arrivée
à un c’est une arrivée en en

masse d`â.mcs
masse dans le
d’â.mcs dans le monde
monde des des Esprits.
Esprits. Ces mêmes âmes
Ces mêmes devant re.
âmes devant re.
vivre, en
vivre, vertu de
en vertu de la loi de
la loi de nature,
nature, et leur avancement, des
pour leur avancement,
et pour des cir-
cir-
constances peuvent
constances également les
peuvent également les ramener
ramener en masses sur
en masses sur lala terre.
terre.
phénomène dont
Le phénomène
Le dont il il s’agit tient doncsimplement
s'agit tient doncsimplement àà l'incarnation
l'incarnation
accidentelle, milieux
accidentelle, dans les milieux intimes, d'un
dans les infimes. d'un plus
plus grand nombre d’â.mes
grand nombre d'âmes
arriéiées,
arriéiváes, et non à
et non à la malice de
la malice Satan, ni
de Satan, ni au mot d’ordre
au mot d`ordre donné donné
aux peuplades
aux peuplades de de l'0céanie.
l'0céanie. En En aidant
aidant au développement du
au développement du sens
sens
moral de ces âmes, pendant
moral de ces âmes, pendant leur
leur séjour terrestre, et c’est la
séjour terrestre, et c`est la mission mission
des hommes civilisés,
des hommes civilisés, on on lesles améliore;
améliore; et et quand elles reprendront
quand elles reprendront une une
nouvelle
nouvelle existence
existence corporelle
corporelle pour pour avancer
avancer encore, elles feront
encore, elles des
feront des
hommes moins
hommes mauvais qu’ils
moins mauvais n’étaient, plus éclairés,
qu'ils n'étaient, plus éclairés, aux
aux instincts
instincts
moins féroces,
moins féroces, parce
parce que que le progrès acquis
le progrès acquis nene se perd jamais.
se perd jamais. (TestC'est
ainsi que
ainsi s'accomplit graduellement
que s'accomplit graduellement lele progrès
progrès de Phumanité.
de l'humanité.
Le Monde est
Le Monde dans le
est dans le vrai.
vrai, enen disant que de
disant que grands événements
de grands événements se se

préparent. Oui,
préparent. Oui, une
une transformation
transformation s'élaboredans
s'élabore dans l’humanité.
l'humanité. Déjà
Déjà les
les
premiers
premiers tressaillemen-ts
tressaillements de de Penfantement
Penfantement se font se sentir;;* le
font sentir le monde
monde
corporel et monde spirituel
corporel et le monde spirituel s'agitent,
le s'ag-itent, car c'est
car la lutte entre ce qui
c'est la lutte entre qui
ce
finit
finit et qui commence.
et ce qui
ce commence. Au profit
Au þÿ p r deoû qui
de t sera cette
qui transformation ‘I?
cette transformation
sera
Le progrès étant
Le progrès étant la loi providentielle
la loi providentielle de l'humanité, elle
de l'humanité, ne
peut avoir
elle ne peut avoir
lieu qu'au
qu'au profit
profit du
du progrès. Mais les
les grands enfan-tements sont labo-
li_eu cenest
rieux;
progrès. Mais grands enfantements sont labo-
meuxg, ce.n`est pas
pas sans secousses et
sans secousses et sans de
sans larges déchirements
de larges déchirements au au
sol, quïon extirpe
sal, q,u7on des terrains
extirpe des terrains à.à. défricher‘
défricher* les herbes qui
mauvaises herbes
les mauvaises qui
de longues
ont de
ont et profondes
longues profondes
et racines.
racines.

Uépinatte
Ilépinatte cïnenry
d`Hem-y HI.
III.
Le. fait
Le. fait ci- après
est une
ci- après est suite de
une suite de Pintéressante
Pintéressante histoire
histoire de l’Az'r et
de l`Azr et
paroles
paroles du roy Henry
du roy Henry III,III, rapportée dans la
rapportée dans Revue de
la Revue juillet 1865,
de juillet 1865,
page 193. Depuis lors,
page 193. Depuis lors, M. M. Bach
Bach est écrivain,
est devenu médium écrivain, mais il
devenu médium mais il
pratique peu,
pratique peu, à
ã cause de
de
causela
la fatigue
fatigue qui
qui en résulte lui. Il
pour lui.
résulte pour
en ll ne le
le ne
fait que l0rsqu’il
fait que lorsqu'il yy est incité par
est incité force invisible, qui
par une force invisible,
une qui se traduit
traduit par
separ
une vive
une agitation et
vive agitation tremblementde
et un tremblement
un la main,
de la car alors
main, car alors la résistance
la résistance
est
est plus pénible que
plus pénible que Fexercice.
Pexercice. Il
Il est
est mécanique,
mécanique, dans
dans le
le sens
sens le plus
le plus
absolu du
absolu du mot, n’ayant ni
mot, n'ayant ni conscience
conscience ni souvenir de
ni souvenir ce qu’il
de ce qu'il écrit.
écrit. Un
Un
jour
jour qu’il
qu'íl se trouvait
trouvait
se dans
dans cette
cette disposition,
disposition, il
il écrivit
écrivit le
le quatrain
quatrain
suivant ::
suivant
'
'

Le Henry donne
roy Henry
Le roy donne cette grande espinette
cette grande espinette
A Baldazzarini,
A Baldazzarini, très-bon
très-bon musicien.
musicien.
Si elle
Si n’est bonne
elle- n'est bonne ou
ou pas
pas assez coquette
assez coquette
Pour souvenir, du
Pour souvenir, moins, qu
du moins, il la
qu il conserve bien.
la conserve bien.

Uexplication de
Uexplication de ces
ces vers,qui,
vers, qui, pour M. Bach,.n’avaient de sens,
pas de
pour M. Bach,.n'avaient pas sens,
lui fut
lui fut donnée prose.
en prose.
donnée en

c Le
« roy Henry
Le roy Henry mon maître, qui
mon maître, qui m'a donné Pespinette
m`a donné que tu
l'espinette que pos-
tu pos-
sèdes,
sèdes, avait
avait écrit
écrit un
un quatrain
qualrain sur
sur un
un morceau
morceau de
de parchemin qu’il
parchem-in qu'il avait
avait
fait
fait elbuer sur l'étui,
elbuer sur et me
l`él-ui, et Veuvoya un
me l'envoya matin. Quelques
un matin. Quelques années plus
années plus
tard, ayant
tard, ayant un
un voyage
voyage
à.
à. faire,
faire, et
et craignant,
craignant, puisque
puisque ÿemportais
j'emportais mon
mon

espi-nette moi pour


espinette avec moi
avec faire de la musique, que
pour faire de la musique-, que le parchemin ne fût
le parchemin fût ne

perdu, je je l'ai enlevé,


l’ai enlevé, et, pas le perdre,
perdre, je
arraché et
arraché et perdu, pour
et, pour ne pas
ne le je l'ai mis
l’ai mis
dans petite niche,
dans une petite
une niche, à gauche du
à gauche du clavier, où il
clavier, où il est
est encore. »
encore. þÿ :

Uépinette est
L'épinette est l'origine des pianos. actuels dans leur
l'origine des pianos. actuels dans plus grande
leur plus grande
simplicité, et jouait
simplicité, et se de la même manière;
jouait de la même manière; c'était
se c'était un petitclavecin
petitclavecin
un
à.
à.quatre octaves, d'environ
quatre octaves, un mètre
dfenviron un mètre et demi de
et demi long sur
de long sur quarante
quarante
centimètres de large,
centimètres de large, et
et sans
sans pieds.
pieds. Les
Les cordes, à. Pintérieur, étaient
cordes, Pintérieur, étaient
a
5r-
_5|._.

disposées comme
disposées comme dans dans les les pianos,
pianos, etet frappées
frappées à.à. l’aide
l'aide de touches.
de touches.
On
Øn lele transportait
transportait à.
à. volonté
volonté en
en ‘Penfermant
Tenfermant dans
dans un
un étui,
étui, comme
comme on
on
fait ‘les basses
pour 'les
fait pour basses et les Violoncelles.
et les violoncelles. Pour s'en servir,
Pour s"en servir, on
on ‘le
le posait
posait
sur une
sur table ou sur
une table ou sur unun X mobile.
X mobile.
Uinstrument
Uinstrument était était alors l'exposition du
alors àà Fexposition du musée rétrospectif, aux
musée rétrospectif, aux
Champs-Élysées,
Champs-Élysées, où
où il
il n'était
n'était pas
pas possible
possible de
de faire
faire la
la recherche
recherche indi-
indi-
quée. Lorsqu’il lui
quée. Lorsqu'il lui .fut rapporté, M.
fut rapporté, M. Bach,
Bach, de de concert
concert avecavec son fils, l s ,
son þÿû

äempréssa d'en fureter tous les recoins, @mais inutilement, de


s'empréssa d’en fureter tous les recoins, amais inutilement, sorte
de sorte
qu’il cru-t
qu'il d’abord à.à. une
crut d'abord une þÿmystification. Néanmoins,
a t í o n . pour
m y s t iû cNéanmoins, n'avoir rien à.
pour n'avoir rien à.
se
se reprocher, il le démonte complètement,
reprocher, il le démonte complétement, et découvrit, àà gauche
et découvrit, gauche du du
clavier, entre deux plancbettes,unintervalle si étroit, qu’on
clavier, entre deux pla.nchettes,un intervalle si étroit, qu`on n'y pouvait n’y pouvait
introduire
introduire la main. ll
la. main. Il fouilla
fouilla ce réduit, plein
ce réduit, de poussière
plein de poussière et et de
de toiles
toiles
(Paraignées,
d`araignées, et
et en retira
en retira un
un morceau
morceau de
de parchemin
parchemin plié, plié, noirci
noirci par
par le
le
temps, long
temps, long de
de trente
trente et
et un
un centimètres
centimètres sur
sur sept
sept et
et demi
demi de
de large,
lare, sur
sur
lequel était
lequel était écrit
écrit le quatrain suivant,
le quatrain suivant, en assez gros
en assez caractères de l’é—
gros caractères de Pé-
poque ::
poque _

Moy Roy Henry


le Roy
Moy le octroys cette
‘trois octroys
Hezrrytrois espinette
cette espinette
A Baltasarinî, mon
A Baltasarinî, mon gay
gay musicien,
musicien,
bien E] moult
Mais
Mais sis dit mal
sis dit mal soñe,
soñe, ou bien
ou
Ê] moult simplette
dans Ïestuy
simplette
‘Lors pour mon souvenir
'Lors pour mon souvenir dans lestuy garde
garde bien.
bien.
Hnnnr.
Hmmr.

Ce
Ce parchemin est
parchemin percé auxquatre
est percé auxquatre«coins coins de trous qui
de trous qui sont évidem-
sont évidem-
ment
ment ceux «des
ceux clous ayant
«des clous vayant =servi
servi ‘à*à. le
le fixer
fixer sursur la boîte. Il
la boîte. Il porte
porte en en
‘outre,
outre, sur
sur les
les bords,
bords, une
une multitude
multitude de
de trous
trous alignés et régulièrement
alignés régulierement
et
espacés,
espacés, quiqui paraissent
paraissent avoir
avoir été
été faits
faits par très-petits clous.
de très-petits
par de clous. Il été
Il aa été
exposé
exposé dans
dans la
la salle
salle des
des séances
séances de
de la
la Société,
Société, et
et nous
nous avons
avons eu
eu tout
tout
le loisir de
le loisir de Pexaminer,
Pexaminer, ainsi que lïépinette,
ainsi que lfépinette, sur sur laquelle
laquelle M. Bach nous
M. Bach nous
afairt entendre
þÿ a ¼ entendre
faift Pair et
Pair et les paroles dont
les paroles dont nousnous avonsavons rendu compte, et
rendu compte, et
'

qui
qui lui
.lui ont
ont été,
été, comme
comme *on lesait,
on leeait, révélés
révélés en
en songe.
songe.
Les premiers vers
Les premiers vers dictés reproduisaient, comme
dictés reproduisaíent, -comme on on le voit, la
le voit, la même
même
pensée
pensée que que ceux du
ceux d-uparchemin, dont ils sont la traduction
parchemin, dont ils sont la traduction en langage en langage
moderne, =et
moderne, set celauavant
oelamvant queque ceux-ci
þÿ o e u xû ne fussent
ne fussent
ci découverts.
découverts.
Le troisième vers est obscur, et contient
*Le troisième vers est obscur, et contient surtout le surtout mot ma
le mot ma qui qui
semble niavoir aucun
semble n'favoir aucun sens, sens, et ne point
et ne se lier à. Pidée principale, et
point se lier à. l'idée principale, et
qui,
qui, dans Porigivnal, est
-dans Porigifnal, entouré d'u*n
est entouré d’un filet
filet en carré"; nous
en carré; -en avions
nous -en avions
inutilementchœchéfexplication,eett M.
inutilementcherchéïexplication, Bach lui-même
M. Bach lui-même n'en n'en savait
savait paspas
davantage.
davantage. Étant
Étant un
un jour
jour chez
chez ce
ce dernier,
dernier, il
il eut spontanément,
eut spontanément, en en
notre présence,
notre présence, une
une communication
«communication de
de Baldazzarini,
Baldazzarini, donnée
donnée à.
à. notre
notre
intention
intention et et ainsi conçue ::
ainsi conçue

a
« Amzho mie,
Amiuo mzh,
A« Je
t« Je suis
suis content de toi‘;
content de toi; tu as écritces
tu as vers dans
écritces vers mon ‘epinette;
dans mon mon
epinette; mon
-52-
._-52_.

vœu est accompli, je


S uaccompli, je suis
þÿ v est tranquille présent. (Allusion
suis tranquille à.à. présent. (Allusion àà d'autres
d'autres
dictés Bach
vers dictés à. M. Bach et
vers à. M. et que Baldazzarini lui avait dit d'écrire
dans
que Baldazzarini lui avait dit d'écrire dans
l'instrument.)
l'instrument.) Je veux dire
Je veux dire un
un mot
mot au
au savant
savant président qui
vient te
président qui vient te
visiter.
visiter.

0 toi,
0 Allan Kardec,
toi, Allan dont les
Kardec, dont les travaux utiles
travaux utiles
lnstruisent chaque
lnstruisent jour des
chaque jour des spirites nouveaux,
spirites nouveaux,
Tu ne
Tu nous fais
ne nous jamais des
fais jamais des questions
questions futiles;
futiles;
Aussi les
Aussi bons Esprits
les bons éclairent tes
Esprits éclairent tes travaux.
travaux.
Mais il te
Mais il te faut
faut lutter contre les ignorants
lutter contre les ignorants
*

Qui, sur
Qui, notre terre,
sur notre se croyent
terre, se croyent desdes savants.
savants.
Ne te rebute
Ne te rehute pas; 1a tâche est difficile;
pas; la tâche est difficile;
Pour tout
Pour propagateur fût-ce
tout propagateur jamais facile
fût-ce jamais facile ??

c
« Le roy
Le roy plaisantait mon
plaisantait accent dans
mon accent dans ses ;je disais
vers ;je
ses vers disais toujours me
toujours ma
au lieu
au lieu de mais. Adio,
de mazls. amico.
Adzb, amzbo.
« BALDAZZABINI.
_

«BALDAzzAn1N|. »
þÿ : :

Ainsi
Ainsi a a été donnée, sans
été donnée, question préalable, l'explication
sans question préalable, Pexplication de de ce mot
ce mot
ma. C'est le
ma. Cfest le mot italien signifiant
mot italien þÿ s i g n iûnzais
mais intercalé
a n,, tintercalé par
par plaisanterie, plaisanterie,
lequel
par lequel le
par le roi désignait Baldazzarini, qui,
roi désignait Baldazzarini, qui, comme comme beaucoup de beaucoup
de
ceux de
ceux de sa nation, prononçait
sa nation, le souvent. Ainsi
le prononçait souvent. le roi, en
Ainsi le roi,
en donnant
donnant
épinette
cette épinette àà son
cette musicien,
son musicien, lui lui dit Si elle
dit :: Si elle n`est
n'est pas bonne,
si elle
pas bonne, si elle
sonne mai,
sonne mal, ou ou si
si mama (Baldazzarini)
(Baldazzarini) la
la trouve
trouve trop simple, trop
trop simple, de
de trop
peu de valeur, qu'il garde
la dans son étui, en
peu de valeur, qu'il la garde dans son étui,
en souvenir
souvenir de moi. Le
de moi. Le
mot ma
mot est entouré
ma est entouré d'd'un filet,
comme un
un filet, comme mot entre
un mot parenthèses.
entre parenthèses. Nous
Nous
aurions,
aurions, certes, longtemps
certes, longtemps cherché
cherché cette explication, qui pouvait
cette explication, qui ne ne pouvait
être
être le reflet de
le reflet la pensée
de la pensée dede M. Bach, puisque
M. Bach, lui-même n'y
puisque lui-même n'y compre-
compre-
nait rien. Mais
nait rien. l'Esprit a vu que
Mais l`Esprit a vu que nous en avions
nous en besoin pour
avions besoin com-
pour com-
pléter notre compte rendu,
rendu, et il
il a profité dede l'occasion
l'occasion pour nous la
la
pléter notre compte et a
þÿ p r oû t é pour nous
donner
donner sans que
sans que nous
nous ayons
ayonseu eu la pensée
la pensée de la lui demander,
de la lui demander, car, car,
lorsque
lorsque M. Bach se
M. Bach mit aå. écrire,
se mit ignorions, ainsi
nous ignorions,
écrire, nous ainsi que lui, quel
que lui, quel
était l'Esprit qui
était l'Esprit quise se communiquait.
communiquait.
Une importante
Une importante questionquestion restait
restait aà. résoudre, c'était de
résoudre, c'était savoir si
de savoir si
l'écriture du, parchemin était bien réellement de main d'Henri Ill.
l'écriture du parchemin était bien réellement de la
la main d'Henri Ill.
M. Bach se rendit
M. Bach se rendit à.à. lala Bibliothèqueimpériale
Bibliothèque impériale pour pour la la comparer
comparer avec avec
des manuscrits
celle des
celle originaux. On
manuscrits originaux. On en trouva
en d'abord avec
trouva d'abord avec lesquels
lesquels ilil
n'y
n'y avait
avait pas
pas une
une similitude
similitude parfaite,
parfaite, mais
mais seulement
seulement un un même
même carac-
carac-
tère d'écriture. Avec
tère d'écriture. d’autres pièces,
Avec d'autres pièces, l'identité
l'identité était absolue, tant
était absolue, tant pour
pour
le corps
le corps
de
de l'écriture
l'écriture que pour
que pour
la
la signature;
signature; cette
cette différence
différence provenait
provenait
de ce que
de ce l'écriture du
que l`écriture roi était
du roi variable, circonstance
était variable, circonstance qui qui sera expli-
sera expli-
quée
quée tout
tout à.
à. l'heure.
l'heure.
Il ne pouvait
Il ne pouvait donc rester de
donc rester doute sur l'authenticité
de doute sur Pauthenticité de de cette pièce,
cette pièce,
quoique
quoique certaines
certaines personnes, qui prolessent
personnes, qui prolessent une
une incrédulité
incrédulité radicale
radicale a
a
l'endroit des
Pendroit des choses choses dites surnaturelles, aient
dites surnaturelles, aient prétendu
prétendu que que ce n'était
ce n'était
_53__
qu'une imitation
qu'une imitation très-exacte.
très-exacte. Or Or nous ferons observer
nous ferons observer qu'il qu’il ne s’agit
ne s'agit
point
point ici ici d'une
d'une écriture
écriture médianimique donnée par l’Esprit
médianimique donnée par l`Esprit duroi, mais duroi, mais
d'un
d'un manuscrit
manuscrit original
original écrit
écrit par
par
le
le roi
roi lui-même,
lui-même, de
de son
son vivant,
vivant, et et
qui
qui n'a
n'a rien
rien de
de plus
plus merveilleux
merveilleux que
que ceux
ceux que
que
des
des circonstances
circonstances for-
for-
tuites font
tuites chaque jour
font chaque découvrir. Le
jour découvrir. merveilleux, si
Le merveilleux, merveilleux il
si merveilleux y a,
il y a,
n’est que
n'est que dans
dans la manièredont
la manière dont son existence aa été
son existence révélée. ll
été révélée. est bien
Il est bien
certain
certain que que sisi M. Bach se
M. Bach se fût contenté de
fût contenté de dire'qu’il l`avait trouvé
dire*qu'il l’avait trouvé parpar
hasard
hasard dans dans son instrument, on
son instrument, n’eût élevé
on n'eût élevé aucune aucune objection.
objection.
Ces avaient été='rapportés_
faits avaient
Ces faits été-'rapportés dans dans la la séance
séance de de la Société du
la Société du
19 janvier
i9 janvier i866,
1866, a
a laquelle
laquelle assistait
assistait M.
M. Bach.
Bach. M.
M. Morin,
Morin, membre
membre de
de
Société, médium somnambule très-lucide,
la Société,
la médium somnambule très-lucide, et qui, dans son
et qui, dans som-
son som-

meil magnétique,
meil magnétique, voit
voit parfaitement
parfaitement les
les Esprits
Esprits et
et s’entretient
s`entretient avec
avec
eux, assistait à. cette séance en état de
eux, assistait a cette séance en état de somnambulisme. Pendant la
somnambulisme. Pendant la
première partie
première partie de la séance,
de la consacrée àdes lectures
séance, consacrée ades lectures diverses, a la diverses, à. la
correspondance et au au récit
récit des faits, M.
des faits, Morin, dont
M. Morin, dont on ne s’occupait
s`occupait
correspondance et on ne

pas, paraissait
pas, en conversation mentale avec
paraissait en conversation mentale avec des êtres invisibles; des êtres invisibles; il il
leur souriait, échangeait
leur souriait, échangeait avec avec eux des poignées
eux des poignées de main. Lorsque
de main. Lorsque vint vint
son tour de
son tour parler, -on
de parler, -on luidemanda
luidemanda de de désigner
désigner les les Esprits
Esprits qu’il voyait
qu'il voyait
et de les
et de prier de
les prier nous transmettre,
de nous transmettre, par par son
son intermédiaire,
intermédiaire, ce
ce qu'ils
qu'ils
voudraient
voudraient nous
nous dire
dire pour
pour notre
notre instruction.
instruction. ll
ll ne
ne lui
lui fut
fut pas
pas
adressé
adressé
seule question
une seule
une question directe.
directe. NousNous ne ne mentionnons sommairement que
mentionnons sommairement que
quelques-uns
quelques-uns des
des faits
faits qui
qui se
se sont
sont passés,
passés, pour pour donner
donner une
une idée
idée de
de la
la
physionomie
physionomie de
de la
la séance,
séance, et
et pour
pour en
en venir
venir au
au sujet principal
sujet principal qui qui nous
nous

occupe ici.
occupe lcl.
Vous
Vous les les nommer
nommer tous, tous, dit-il,
dit-il, serait
serait chose impossible, car
chose impossible, le nombre
car le nombre
en est
en est trop grand; ilil yy en
trop grand; en a d’ailleurs beaucoup
a d'ailleurs beaucoup que que vous
vous ne connais-
ne connais-
pas, et qui plupart voudraient
sez pas,
sez et qui viennent
viennent pour pour s’instruire.
s'instruire. La La plupart voudraient par- par-
ler,
ler, mais
mais ils
ils cèdent
cèdent la
la place
place à.
à. ceux
ceux qui
qui ont,
ont, pour
pour le
le moment,
moment, des
des choses
choses
plus importantes
plus importantes aà. dire. dire. '
'

Il d’abord ici,
Il yy aa d'abord côté de
ici, aa côté de nous,
nous, notre ancien collègue,
notre ancien collègue, le dernier
le dernier
parti
parti pour le monde
pour le monde des Esprits, des Esprits, M. Didier, qui
M. Didier, qui ne ne manque
manque pas pas une
une
de nos
de séances, et
nos séances, que je
et que je vois
vois exactement
exactement comme comme de de son vivant, avec
son vivant, avec
la même physionomie;
la même physionomie; on dirait qu’il
on dirait qu'il estest la avec son
la avec corps matériel;
son corps matériel;
seulement il ne tousse plus.
seulement il ne tousse Il me fait
plus. Il me fait part de ses impressions, de
part de ses impressions, son
de son
opinion
opinion sur les choses actuelles,
sur les choses et me
actuelles, et me charge charge de vous transmettre ses
de vous transmettre ses

paroles.
paroles.
i

Vint ensuite un jeune homme


homme tout récemment suicidé
tout récemment suicidé dansdans des cir-
_
_

Vint ensuite un jeune des cir-


constances exceptionnelles et dont il décrivit la situation,
constances exceptionnelles et dont il décrivit la situation, qui présente
qui présente
en quelque sorte
une phase quelque sorte nouvelle nouvelle de certains suicidés,
de certains
une phase en l’état de
de l'état suicidés,
après la
après la mort,
mort, en en raison
raison desdes causes déterminantes du
causes déterminantes suicide et
du suicide et de
de la la
nature leurs pensées.
de leurs '
'

nature de pensées.
Puis
Puis vintvint M.M. B..., fervent Spirite,
B..., fervent Spirite, mort mort depuis
depuis quelques
quelques joursjours à.à. lala
suite d’une opération chirurgicale,
suite d'une opération chirurgicale, et quiet qui avait puisé
avait dans sa
puisé dans sa croyancecroyance
_'54
_54_. _

et dans la
et dans prière la
la prière la force
force dede supporter courageusement et
supporter courageusement avec rési-
et avec rési-
gnation ses longues souffrances. Quelle
gnation ses longues souffrances. c¢ reconnaissance, dit-il,
Quelle reconnaissance, dit—il, ne
ne
dois-je
dois-je pas
pas au Spiritisme! sans
au Spiritisme! sans lui, j'aurais certainement
lui, j'a.urais certainement mis mis fin
þÿû n
a mes
a mes tortures,
tortures, et et je serais comme
je serais comme ce malheureux jeune
ce malheureux
jeune homme
homme
que vous venez de voir. La pensée
que vous venez de voir. La pensée du suicide m'est venue plus
du suicide m'est venue plus d'une
d'une
fois; mais
fois; chaque fois
mais chaque je l'ai
fois je l'ai repoussée;
repoussée; sanssans cela,
cela, que mon sort serait
que mon sort serait
triste! Aujourd'hui
triste! Aujourd`hui je je suis
suis heureux,
heureux, oh!oh! bien heureux, et
bien heureux, je remercie
et je remercie
nos frères qui
nos frères qui m'ont
m'ont assisté
assisté de
de leurs
leurs prières pleines
prières pleines de
de charité. Ah!
charité. Ah!
si l'on
si savait quelles
l'on savait quelles douces
douces et
et salutaires
salutaires effluves
effluves la
la prière
prière du
du cœur
þÿ c S u r
verse les souffrances!
sur les
verse sur souffrances!
Mais où
c Mais
¢ où donc
donc meme conduit-on? continue le
conduit-on? continue le somnambule;
somnambule; dans dans unun

misérable logement!
misérable logement! IlIl yy aa. là un homme
là un jeune
homme jeune encoreencore qui sequi
meurt de
se meurt de
la. poitrine...,
la poitrine..., lele dénûment
dénûment est complet
est complet :: rien se chauffer,
pour se
rien pour chauffer, rien
rien
pour sa
pour
nourrir! Sa
sa nourrir! Sa femme, épuisée
femme, épuisée par par la fatigue
et les
la fatigue et privations,
les privations,
ne peut
ne plustravailler”; Ah!
peut plus travailler... Ah! dernière
dernière et et triste ressourcel... elle
triste ressourcel... elle n'a
n`a
plus de cheveux... elle les coupés et
plus de cheveux... elle les aa coupés et vendus pour vendus avoir
pour avoir quelques quelques
sous !... Combien
sous I... Combien de jours cela. les
de jours cela. fera-t-il vivre?"
les fera-t-il vivre?.. C'est aflreux!
C'est þÿ aû r eþÿ
n u
: x!
Surla
Surla demande qui
demande qui lui est faite s'il
lui est faite s'il peut indiquer
peut indiquer le
le domicile
domicile de
de ces
ces
pauvres
pauvres gens, il dit Attendez! n :Puis
gens, il dit :: «« Attendez! þÿ
Puis il
il semble écouter ce
semble écouter ce qu'on qu'on
lui dit;
lui il prend
dit; il prend un crayon et
un crayon écrit un
et écrit un nom avec indication
nom avec indication de de la
la rue
rue
et du numéro. Vérification
et ,du numéro. Vérification en ayant été faite dès
en ayant été faite le lendemain
dès le lendemain ma- ma.-
tin, tout
tin, fut trouvé
tout fut parfaitement exact.
trouvé parfaitement exact.
Remis de son émotion, et
Remis de son émotion, et son Espritson Esprit revenu
revenu au lieu de
au lieu de la séance,
la séance,
il parla encore
il parla encore dede plusieurs autres et de diverses choses
personnes et de diverses choses qui
plusieurs autres personnes qui
furent pour
furent nos guides
pour nos spirituels lele sujet
guides spirituels sujet d'instructions
d'instructions d'une haute
d'une haute
portée,
portée, et que nous
et que nous aurons occasion de
aurons occasion de rapporter
rapporter une autre fois.
une autre fois.
Tout aà coup
Tout coup
il
il s'écrie:
s'écrie: Mais
a Mais
« il
il y
y a
a ici
ici des
des Esprits
Esprits de
de toutes
toutes sortes!
sortes!
Il yy en
Il en aa qui
qui ont
ont été
été princes,
princes, rois!
rois! En
En voici
voici un
un qui s'avance;
qui s'avance; ilil aa. lala
figure longue
figure longue et
et blême,
blème, ‘une
une barbiche
barbiche pointue,
pointue, une
une espèce
espèce de
de bonnet
bonnet
surmonté
surmonté d'uned'une flammèche.
flammèche. Il me dit
Il me dit de vous dire
de vous dire ::
¢u Le parchemin dont
Le parchemin vous avez
dont vous parlé et
avez parlé que vous
et que vous avez sous les
avez sous les yeux
yeux
a bien
a bien été écrit de
été écrit ma propre
de ma main,
propre main,
mais
mais je
je vous
vous dois
dois à.
à. ce
ce sujet une
sujet une
explication.
explication.
'

«
« De mon temps
De mon temps on n'écrivait pas
on n`écrivait avec autant
pas avec autant dede facilité qu'aujour-
facilité qu`aujour-
d'hui,
d'hui, surtout les hommes
surtout les hommes dans dans ma ma position.
position. Les
Les matériaux
matériaux étaient
étaient
moins commodes
moins commodes et moins perfectionnés;
et moins perfectionnés; l'écriture
l'écriture était
était plus
plus lente,
lente,
plus grosse, plus
plus grosse, plus lourde;
lourde; aussi
aussi reflétait-elle
reilétait-elle mieux
mieux les
les impressions
impressions de de
l'âme. Je
Pâme. n'étais pas,
Je n'étais pas, vous
vous le
le savez,
savez, d'une
d'une humeur
humeur égale,
égale, et,
et, selon
selon que
que
j'étais en bonne
j'étais en bonne ouou mauvaise disposition, mon
mauvaise disposition, mon écriture changeait de
écriture changeait de
caractère. ce qui
C'est ce
caractère. C'est explique
qui explique la
la dilîérence
dilïérence que
que
l'on
l'on remarque
remarque
dans
dans
les manuscrits qui
les manuscrits restent de
qui restent moi. Quand
de moi. j'ai écrit
Quand j'ai ce parchemin
écrit ce pour
parchemin pour
mon en lui envoyant l'épinette,
mon musicien en lui envoyant
musicien j'étais dans
Pépinette, j'étais dans un un de
de mes
mes mo-
mo-
de satisfaction.
ments de
ments satisfaction. Si vous recherchez
Si vous recherchez dans mes manuscrits
dans mes ceux
manuscrits ceux
-—55-_-
_55.., .

Vécriture. ressemble
dont Vécriture,
dont celle-ci,
ressemble à.å, celle-ci, vous
vous reconnaîtrez, par le
reconnaitrez, par le sujet sujet
qu’ils traitent,
qu'ils traitent, queque je jedevais
devais être
être dans
dans un
un de
de ces
ces bons moments,
bons moments, et
et
vous là. une
aurez là.
vous aurez une autre
autre preuve d'identité. n
preuve d'identité. þÿ : .
.

A l'occasion
A l'occasion dede la découverte de
la découverte de cet écrit,
dont le
cet écrit, dont Grand Journal
le Grand Journal aa
parlé
parlé dans
dans son
son numéro
numéro du
du t4
lb janvier,
janvier, le
le même
même journal contient,
journal contient, dans
dans
celui du 21
celui du janvier, l’article suivant
21 janvier, Particle suivant ::
« Coulons
« Coulons à fond la.
à fond question
la question de correspondance,
de correspondance, en en mentionnant
mentionnant
la lettre
la lettre de madame la
de madame la comtesse deS Martino,
þÿ e o m tde Martino,
se relative l'épinette de
relative àà l'épinette de
M. Bach. Madame la comtesse de Martino est persuadée
M. Bach. Madame la comtesse de Martino est persuadée que que le
le cor-
cor-
respondant surnaturel de
de M. Bach est un imposteur, attendu qu’il
imposteur, attendu
respondant surnaturel M. Bach est un qu'il de-
de-
vrait signer
vrait et non Baltazarzhi,
signer Baldazzarim' et non Baltazarùai, ce qui
Baldazzarinz‘ ce est de Pitalien
qui est de Pítalien dede
cuisine.»
cuisine» .

Nous ferons
Nous remarquer d'abord
ferons remarquer d'abord que cette chicane
que cette chicane à.à. propos
propos de
de
Vorthographe
Vortliographe d’un
d'un nom propre est
nom propre est passablement puérile,
passablement puérile, et queet que
Pépithète (Pinzposteur,
Pépithète daînposteur, à.à défaut
défaut du correspondant invisible, auquel
du correspondant invisible, auquel
madame
madame la la comtesse ne croit
comtesse ne croit pas, retombe sur
pas, retombe sur un homme honorable,
un homme honorable,
ce qui
ce qui n’est
n'est pas
pas
de
de fort
fort bon
bon goût.
goût. En
En second
second lieu, Baldazzarini,
lieu, Baldazzarini, sim-sim-
ple musicien, espèce
ple musicien, espèce de
de troubadour, pouvait
troubadour, pouvait bien
bien ne
ne pasposséder
pas posséder la
la
langue
langue italienne
italienne dans
dans sa
sapureté,
pureté, aune
àiune époque
époque où
où l’on
l'on ne
ne se
se piquait
piquait
dïnstruction. Contesterait-on
pas d'instruction.
pas
Videntité d'un
Contesterait-on l'identité Français qui
d’un Français qui écrirait
écrirait
en français cuisine,
en français dede cuisine, et n’en voit-on
et n'en voit-on pas qui
pas qui ne savent pas
ne savent écrire
pas écrire
correctement leur propre
correctement leur propre
nom?
nom? Baldazzarini,
Baldazzarini, par son origine,
par son de-
origine, ne de- ne

pas être beaucoup critique


vait pas
vait être beaucoup au-dessus
au-dessus de la cuisine.
de la cuisine. Mais
Mais cette
cette critique
tombe devant un fait,
tombe devant fait, c’est
un c'est que les Français,
que les familiarisés avec les
peu familiarisés
Français, peu les avec
nuances de
nuances Porthographe italienne, entendant prononcer
de Vorthographe italienne, en entendant
en
prononcer ce nom,
nom, ce
Pécrivent
l'écrivent naturellement
naturellement à, la française.
à. la française. Le Le roiroi Henri
Henri IllIll lui-même,
lui-même,
dans le quatrain retrouvé
dans le quatrain retrouvé et
et cité
cité plus haut, l’écrit simplement
plus haut, l'écrit simplement Balla- Balla-
sarzhz’, et cependant
sarùu, et cependant il
il n’était
n'était pas
pas un
un cuisuinièr.
cuisuinier. Ainsi en a-t-il
Ainsi en a-t-il été été
de ceux qui
de ceux qui ont
ont adressé
adressé au
au Grand
Grand Journal
Journal le
le récit
récit du
du l'ait
fait en ques-
en ques-
tion. Quant
tion. Quant au musicien, dans
au musicien, dans les les diverses communications qu’il
diverses communications qu'il a.a.
dictées àà M.
dictées M. Bach
Bach et dont nous
et dont nous avons plusieurs originaux
avons plusieurs originaux entreentre les
les
mains,
mains, il
il a
a signé
signé Baldzzzzarzhz’
Baldazzarùzí et
et quelquefois Baldazzarrzhi,
quelquefois Baldazzarrmi, ainsi
ainsi
qu’on peut
qu'on s'en convaincre;
peut s’en convaincre; la ‘faute n'en
la 'faute n’en est donc point
est done point à.à. lui,
lui, mais
mais
à.à ceux qui, par
ceux qui, ignorance, ont
par ignorance, francisé son
ont francisé nom, et
son nom, et à. nous tout
à. nous tout le
le
premier.
premier.
Il est vraiment
Il est curieux de
vraiment curieux les puérilités
voir les
de voir auxquelles s’attachent
puérilités auxquelles s'attachent
les
les adversaires du Spiritisme,
adversaires du preuve évidente de la pénurie
Spiritisme, preuve évidente de la pénurie de bonnes
de bonnes
raisons.
raisons.

Les rats d'Équihen.


Les rats dïäquihen.
Un
Un de nos abonnés
de nos abonnés de Boulogne-sur-Mcr nous
de Boulogne-sur-Mer ce qui
mande ce
nous mande suit
qui suit
àà la date du
la date du 24 décembre 1865
24 décembre 1865 :: »
a

c
« quelques jours, j`ai
j'ai appris
Il yy aa quelques jours,
ll appris qu'à. Èquihen, village
qu'à Équihen, village de pêcheurs,
de pêcheurs,
+56-
+56-
près
près Boulogne, chez
Boulogne, chez le sieur
le L..., très-riche
sieur L..., fermier, passaient
très-riche fermier, se des
se passaient des
faits ayant le
faitsayant le caractère des manifestations physiques spontanées,
caractère des manifestations physiques spontanées, et et
qui rappellent
qui rappellent ceux
ceux des
des Grandes-Ventes, près Dieppe, Poitiers,
Grandes-Ventes, près Dieppe, de
de Poitiers, de
de
Marseille, Tous les
etc. Tous
Marseille, etc. jours,
vers sept heures
les jours, vers sept du soir,
heures du soir, des et
coups et
des coups
des roulements
des roulements très-bruyants
très-bruyants se font
se entendre sur
font entendre sur les planchers.
les planchers. Une
Une
armoire fermée
armoire fermée aà clef s'ouvre tout
clef s`ouvre tout àà coup,
coup,
et
et le
le linge qu'elle renferme
linge qu'elle renferme
est jeté
est jeté au milieu
milieu
au de la
dela chambre;
chambre; les
les lits,
lits, surtout
surtout celui
celui de
de la
la fillede
fille de la.
la
maison, sont brusquement
maison, sont brusquement découverts
découverts a
å. plusieurs reprises.
plusieurs reprises.
c
«Quoique cette population
Quoique cette fût bien
population fût de s'occuper
loin de
bien loin s'occuper de Spiritisme,
de Spiritisme,
et de savoir
même de
et même savoir ce que c'est, on
ce que c'est,
on pensa que l'auteur de ce vacarme,
pensa que l'auteur de ce vacarme,
dont
dont toutes les recherches
toutes les recherches etet la surveillance la
la surveillance la plus minutieuse
minutieuse n'a-
n'a- plus
vaient pu faire
vaient faire
pu découvrir
la cause,
la
découvrir cause, pourrait
bien être
bien
pourrait un frère
être un du sieur
frère du sieur
L..., ancien
L..., ancien militaire
militaire, mort
mort Algérie depuis
en Algérie
, depuis
en deux ans.
deux ans. ll ll avait,
avait,
paraît-il,
paraît-il, reçu reçu de
de ses
ses parents
parents la
la promesse
promesse que, que, s'il
s'il mourait
mourait au
au service,
service,
ceux-ci feraient rapporter
ceux-ci feraient rapporter son son corps Équihen.
corps àà Équihen. Cette Cette promesse n'ayant
promesse n'ayant
pas
pas reçu
reçu son exécution,
son exécution, on supposait que c'était
on supposait que c'était I'Esprit
l`Esprit de
de ce
ce frère,
frère,
qui venait chaque
qui venait chaque jour, depuis six
jour, depuis semaines, mettre
six semaines, mettre en en émoi_la maison,
émoi_la maison,
et par
et suite tout
par suite tout le village.
le village.
« Le clergé
c Le
clergé s'ests°est émuému de de ces phénomènes; quatre
ces phénomènes; quatre curés curés de la loca-
de la loca-
lité et
lité des environs,
et des environs, puis cinq Bédemptoristes
puis cinq Bédemptoristes et
et trois
trois ou
ou quatre
quatre reli- reli-
gieuses,
gieuses, sont
sont venus;
venus; ils
ils ont
ont exorcisé
exorcisé 1'
l' Esprit,
Esprit, mais
mais inutilement.
inutilement. Voyant
Voyant
qu'ils
qu'ils ne ne pouvaient réussira
pouvaient réussira faire faire cesser
cesser le tapage, ils
le tapage, ils conseillèrent
conseillèrent au au
sieur
sieur L...L... de partir pour
de partir pour l'Algérie
l`Algérie à
à la
la recherche
recherche du
du corps
corps
de
de son
son
frère,
frère, ce ce qu'il
qu'il þÿûfit sans
sanst désemparer.
désemparer. Avant Avant son départ, ces
son départ, ces messieurs
messieurs
firent confesser et
firent confesscr et communier
communier toute toute lala famille;
famille; ils ils dirent ensuite qu'il
dirent ensuite qu'il
fallait faire dire
fallait faire dire des messes, surtout
des messes, surtout une chantée, puis
messe chantée,
une messe puis des
des messes
messes
basses chaque jour;
basses chaque jour; la première eut
la première eut lieu,
lieu, etet les Rédemptoristes furent
les Rédemptoristes furent
chargés des autres.
chargés des autres. lls þÿû r aux lls firent e n tfemmes L... la recommandation
aux femmes L... la. recommandation ex-- ex»
presse d'étouffer
presse þÿ d ' é t o uû ces bruits,
ces` ebruits,
r et de dire
et de dire a
a tous
tous ceux
ceux qui viendraient
qui viendraient
s'informer
s'informer si continuait, que
cela continuait,
si cela tout ce
que tout vacarme était
ce vacarme occasionné par
était occasionné par
les rats.
les rats. 1l ll faut, ajoutèrent-ils,
faut, ajoutèrent-ils, vous
vous garder
garder d'ébruiter
d'ébruiter ces
ces choses,
choses, car car
ce serait
ce serait une une grave offense envers
grave offense Dieu, parce
envers Dieu, parce qu'ilqu'il existe
existe une
une secte
secte
qui
qui cherche
cherche à détruire la
a détruire religion; que
la religion; que si elle apprenait
si elle apprenait ce ce qui
qui sese passe,
passe,
elle
elle nene manquerait
manquerait pas pas de
de s'en
s'en prévaloir
prévaloir pour pour lui
lui nuire,
nuire, ce
ce dont
dont la fa-
la fa-
mille serait
mille responsable devant
serait responsable Dieu; qu'il
devant Dieu; qu'il était
était très
très malheureux
malheureux que
que
la chose fût
la chose fût déjà.
déjà sisi répandue.
répandue. Dès Dès ce moment, les
ce moment, portes furent
les portes barri-
furent barri-
cadées,
cadées. la barrière de
la barrière de la cour soigneusement
la cour soigneusement fermée fermée à.à. clef,
clef, et l'entrée
et Pentrée
interdite à.
interdite à. tous ceuxtous ceux qui qui venaient
venaient chaque
chaque soir
soir entendre
entendre les
les bruits.
bruits.
Mais si l'on
Mais si l'on a mis des clefs
a mis des clefs aux aux portes,
portes, on n'a
on n'a pu pu en mettre à. toutes
en mettre à. toutes
les langues,
les langues, et les rats ont si bien fait,
et les rats ont si bien fait, qu’ils
qu'ils se sont fait entendre
se sont fait entendre à à.
dix lieues a la ronde. De
dix lieues à. la ronde. De mauvais plaisants mauvais plaisants ont dit
ont dit qu'ils avaient bien
qu`ils avaient bien
ronger le linge,
vu
vu desdes rats rats ronger le linge, mais mais pas encore le
pas encore
lancer àa travers
le lancer travers les les
chambres, ni ouvrir des portes
chambres, ni ouvrir des fermées à clef;
portes fermées à clef; c'est que, c'est disaient-ils,
que, disaient-ils,
.._57._.
.._57....

ce sont
ce sont probablement des
probablement rats d'une
des rats nouvelle espèce,
d'une nouvelle espèce, importés
importés par par
quelque navire étranger. Nous attendons avec impatience qu’on les
quelque navire étranger. Nous attendons avec impatience qu'on les
montre
montre au au public.»
public» .
.

Le même fait
Le même nous est
fait nous rapporté par
est rapporté par deux autres de
deux autres nos correspon-
de nos correspon-
dants. ll
dants. en ressort
Il en ressort une une première
première considération,
considération, c'est
c'est que
que ces messieurs
ces messieurs

du clergé, qui
du clergé, qui étaient
étaient nombreux,
nombreux, et
et qui
qui avaient
avaient intérêt
intérêt à
à. y découvrir
y découvrir
vulgaire, n'auraient pas manqué
manqué de de la signaler sisi elle
une cause vulgaire,
une cause n'aura.ient pas la signaler elle avait
avait
existé, et ifauraient
existé, et n`auraient pas pas surtout prescrit
surtout le
prescrit le petit petit mensonge
mensonge des des rats,
rats,
sous peine
sous peine d’encourir
d'encourir la disgrâce de
la disgrâce de Dieu.
Dieu. Ils ont donc
Ils ont donc reconnu
reconnu l'in- l'in-
tervention d'une
tervention d'une puissance puissance occulte. Mais alors pourquoi
occulte. Mais alors Pexorcisme
pourquoi Pexorcisme
en pareil
est-il toujours impuissant
est-il toujours impuissant en pareil cas?cas? A A cela. d'abord une
cela, ilil yy aa d'abord une
première
première raison
raison péremptoire,
péremptoire, c'est
c'est que
que
Fexorcisme
l'exorcisme s'adresse
s'adresse aux
aux
démons; or,
démons; les Esprits obsesseurs
or, les Esprits
obsesseurs et et tapageurs
tapageurs n'étant n’étant pas pas des
des dé-dé-
mons,
mons,
mais
mais des
des êtres
êtres humains,
humains, Pexorcisme
l'exorcisme ne
ne va
va pas
pas
à.
à. leur
leur adresse.
adresse.
En second lieu,
En second lieu, l'exorcisme
l'exorcisme est est unun anathème
anathème et et une menace qui
une menace irrite
qui irrite
l'Esprit malfaisant,
l'Esprit malfaisant, et
et non
non une
une instruction
instruction capable
capable de
de le
le toucher
toucher et de
et de
l'amener
l'amener au au bien.
bien.
Dans la
Dans circonstance présente,
la circonstance présente, ces ces messieurs
messieurs ont ont reconnu
reconnu que que ce ce
pouvait
pouvait être
être l'Esprit
l'Esprit du
du frère
frère mort
mort en
en Algérie; autrement,
Algérie; autrement, ils
ils n'auraient
n'aura.ient
corps, atin d'accomplir
pas conseillé
pas
chercher son
d'aller chercher
conseillé d'aller son corps, afin d'accomplir la la promesse
promesse
qui
qui luilui aa été faite;
été ils n'auraient
faite; ils n'auraient pas recommandé des messes
pas recommandé
des messes qui qui nene
pouvaient
pouvaient être
être dites
dites au profit
au profit des
des démons.
démons. Que
Que devient
devient donc
donc la
la doc-
doc-
trine ceux qui qui prétendent que les démons seuls
les démons seuls peuvent manifes-
trine de de ceux prétendent que peuvent se se manifes-
ter, et
ter, et queque ce pouvoir
ce est refusé aux âmes
pouvoir est refusé aux âmes des hommes des hommes ? Si un Esprit
? Si un Esprit hu-hu-
main
main a pua le fairedans le casdontil
pu le fairedans le casdontil s'agit, pourquoi s'agit, pourquoi ne le ferait-il pasen
ne le ferait-il pasen
d'autres? Pourquoi
d'autres? Pourquoi un un Esprit
Esprit bon bon et et bienveillant
bienveillant ne se communique-
ne se
communique-
rait-il pas. par
rait-il pas. d'autres moyens que
par d'autres moyens
la violence, pour
que la violence, pour se se rappeler
rappeler au au
souvenir
souvenir de
de ceux qu'il
ceux qu'il a
a aimés,
aimés, ou
ou pour
pour
leur
leur donner
donner de
de sages conseils?
sages conseils?
Il faut
Il être conséquent
faut être conséquent avec soi-même. Dites
avec soi-même. carrément, une
Dites carrément, une foisfois
toutes,
pour toutes, que
pour
sont toujours les démons,
que ce sont toujours les démons, sans exception :: on
ce sans exception on en en
croira ce
croira qu'on voudra;
ce qu'on voudra; ou bien, reconnaissez
ou bien, reconnaissez que les Esprits
que les Esprits sont sont lesles
âmes des
âmes hommes, et
des hommes, que dans
et que dans le le nombre,
nombre, il il yy en a de
en a. bons et
de bons de mau-
et de mau-
vais qui
vais peuvent
qui peuvent se
se communiquer.
communiquer.
Ici se présente
Ici se présente une question spéciale
une question spéciale au point de
au point vue spirite.
de vue spirite. Com-
Com-
ment
ment des
des Esprits peuvent-ils
Esprits peuvent-ils tenir
tenir à
à ce
ce que
que
leur
leur corps
corps
soit
soit plutôt dans
plutôt dans
un endroit
un endroit que que
dans
dans un
un autre?
autre? Les
Les Esprits
Esprits d'une
d'une certaine
certaine élévation
élévation n'y
n'y
tiennent nullement;
tiennent nullement; mais
mais les
les moins
moins avancés
avancés ne
ne sont
sont pas
pas
tellement
tellement dé-
dé-
tachés de
tachés de la la matière,
matière, qu'ils qu'ils n'attachent
n'attachent encore encore de de l'importance
l'importance aux aux
choses
choses terrestres,
terrestres, ainsi
ainsi que
que
le
le Spiritisme
Spiritisme en
en offre
olfre de
de nombreux
nombreux exem-
exem-

ples. Mais
ples. Mais ici ici l'Esprit
l'Esprit peutpeut être sollicité par
être sollicité par _un motif, celui
autre motif,
_un autre
celui de de
rappeler
rappeler à.
à son
son frère
frère qu'il
qu°il a
a manqué
manqué à.
à. sa promesse, négligence
sa
promesse, négligence que que
celui-ci
celui-ci ne pouvait excuser
ne pouvait excuser par la
par la gêne, puisqu'il est
gêne, puisqu'il riche. Il
est riche. Il s’était
s'était
peut-être
peut-être dit
dit :
: «Bah!
«Bah! mon
mon frère
frère est
est mort,
mort, il
il ne
ne viendra
viendra pas
pas
faire
faire sa
sa
_53_
_-58...

réclamation, et
réclamation, et ce
ce sera une grande
sera une grande dépense
dépense de
de moins» Or, supposons
moins.» Or, supposons
que le
le
þÿ q S
frère,
frère, fidèle
fidèle à.
à. ses
ses engagements,
engagements, se
se fût,
fût, dès
dès le
le principe, rendu
principe, rendu
en
en Algérie,
Algérie, mais qu'il eût
mais qu`il eût été dans l'impossibilité
été dans Pimpossibilité de
de retrouver le corps,
retrouver le corps,
la confusion inévitable
que, vu la confusion inévitable en
ou que,
ou vu en temps
de il eût rapporté
guerre, il eût rapporté
temps de guerre,
village un autre
au village
au autre corps
un que celui
corps que
de son parent,
celui de dernier n`en
parent, ce dernier
son n'en eût
eût ce

pas moins été satisfait, car lei tdevoir


cat* tle
pas moins été þÿ s a t i sû ,
devoir moral
mora.l eût
eût été accompli. Les
été accompli. Les Es-
Es-
prits nous disent sans cesse : La pensée
nous disent sans cesse : La pensée est tout; la. forme n`est rien,
est tout; la. forme n'est rien, et
et
prits
nous n'y tenons pas,
nous n'y tenons pas.
Î-Î-1-ÎÎ.

Nouvel et définitif
Nouvel et définitif enterrement du Spiritisme.
enterrement du Spiritisme.
Que
Que de
de fois n'a-bon pas
fois n'a-t-on pas dit que le
dit que Spiritisme était
le Spiritisme était mort et enterré
mort et enterré l-!*
Que d'écrivains se sont flattés
Que d'écrivains se sont þÿû a t de de s avoir
lui
t é lui donné le coup de
avoir donné le coup grâce,
de gràce,
les uns parce
les uns qu'ils avaient
parce qu'ils
avaient dit de gros
dit de gros mots assaisonnés de
mots assaisonnés gros sel,
de gros sel,
les autres parce
les autres qu'ils avaient
parce qu'ils
avaient découvert
découvert un charlatan s'affublant
un charlatan s’affublant du du
nom de Spirite,
nom de Spirite, ou quelque ou quelque grossière imitation d'un phénomène!
grossière imitation d'un phénomène!
Sans parler
Sans parler de de toustous les sermons, mandements
les sermons, mandements et et brochures
brochures de de
même source
même source dont
dont le moindre croyait
le moindre croyait avoir lancé la
avoir lancé la foudre,
foudre,
l'apparition
Papparition des des spectres
spectres sur sur les théâtres ,fut
les théâtres ,fut saluée
saluée par par unun
hourra!
hourral sur toute la
sur toute la ligne.
ligne. « Nous
a Nous tenons
tenons le
le secret
secret de
de ces
ces Spirites,
Spirites,
disaient
disaient a a l’envi les journaux,
l'envi les journaux, petits petits et grands, depuis
et grands, depuis Perpignan
Perpignan jus- jus-
qu'à. Dunkerque;
qu'à Dunkerque; jamais jamais ils
ils ne
ne se
se relèveront
relèveront de
de ce
ce coup
coup
de
de massue!
massue! n
þÿ :

Les
Les spectres
spectres ont
ont passé,
passé, et
et le
le Spiritisme
Spiritisme est
est resté
resté debout.
debout. Puis
Puis vinrent
vinrent
les Davenport, apôtres
frères Davenport,
les frères apôtres et grands-prêtres du
et grands-prêtres du Spiritisme
Spiritisme qu'ils ne
qu'ils ne
connaissaient
connaissaient pas, pas,
et
et qu'aucun
qu'aucun Spirite Spirite ne
nc connaissait.
connaissait. Là
Là encore,
encore,
M. Robin aa eu
M. Robin eu la gloire de
la gloire de sauver
sauver une seconde fois
une seconde fois la France et
la France et l'hu-
l'hu-
manité,
manité, tout tout en faisant très-bien
en faisant très-bien les les affaires
affaires de son théâtre;
de son théâtre; la presse
la presse
a tressé couronnes à
des couronnes à cece courageux défenseur du bon sens, à.à. ce
a tressé des courageux défenseur du bon sens, ce
savant qui
savant avait découvert les
qui avait découvert les þÿû c e du ficelles l l eSpiritisme,
du s
Spiritisme, comme M.
comme M. le le
docteur Jobert
docteur Jobert (de(de Lamballe)
Lamballe) avait avait découvert
découvert la ficelle du
la ficelle du muscle cra-
muscle cra.-
queur. Cependa-nt les
queur. Cependa-nt
frères Davenport
les frères Davenport sont partis sans
sont partis sans les honneurs
les honneurs
de la guerre;
de la guerre; le
le muscle
muscle craqueur
craqueur est
est tombé
tombé dans l'eau, et le
dans Peau, et le SpiritismeSpiritisme
se porte toujours
se porte bien. Cela
toujours bien. prouve évidemment
Cela prouve évidemment une chose, c'est
une chose, c'est qu'il
qu'il
consiste ni
ne consiste
ne ni dansles spectres de
dans les spectres de M.M. Robin,
Robin, ni
ni dans
dans les
les cordes
cordes et et les
les
tambours de
tambours de basque
basque de MM. Davenport,
de MM. Davenport, ni ni dans
dans le le muscle
muscle court péro-
court péro-
nier (i).
nier C'est donc
(1). C`est donc encore
encore un un coup manqué; mais
coup manqué; mais cettecette fois,
fois, voici
voici le
le
bon, le
bon, véritable, ilil est
le véritable, est impossible
impossible que que le
le Spiritisme
Spiritisme s'en
s`en relève
relève ::

(t) Voir
(t) Voir lala Revue
Revue spirite
Spirit: de juin i859,
de juin t859, age m ttt : Le muscle cra ueur. Le
Le muscle
: Le Honneur
Moniteur
cra ueur.
d’autres
et d'autres journaux ont
journaux annoncé, ilg
ont annoncé, a (page
éjà quelque temps,
éjà quelque temps, que
que docteur Jobert
le docteur
et ily a le .lobert
atteint
.

(de Lamballe) avait


(de þÿ L a m b aavait été
l l e été
: d'aliénation mentale, et
atteint d'aliénation mentale, et se trouvait
trouvait actuellement
se dans une
actuellement dans
mai
Esprlsoâ
une
de santé. Ce truste
maison de santé. Ce triste événement n'est assurément
événement n'est pas l'effet
assurément pas de sa
sa croyance
l'elTet de croyance aux
aux
Esprits.
_..59_
c'est PÉOénement, l’l'0pùubn
c’est l'Événement, Opinion nationale et le
natúmale et Grand Journal
le Grand Journal qui
qui nous nous
Papprennent et qui l'a/filment. Une
Papprennent qui þÿ l ' a /û r m e n t .
et Une chose
chose assez bizarre,'c'est que
bizarre,'c'est que
assez
le Spiritisme se plaît
le Spiritisme se reproduire tous
plaît àà reproduire tous les
les faits qu'on lui
faits qu'on oppose,
lui oppose,
et
et qui,
qui, selon adversaires, doivent
selon ses adversaires,
ses doivent le le tuer.
tuer. S'il les croyait
S'il les bien dan-
croyait bien dan-
gereux,
gereux,
il
il les
les tairait.
tairait. Voici
Voici ce dont
dont
ce il
il s’agit
s'agit ::
c Le
¢ Le célèbre anglais Sothem
acteur anglais
célèbre acteur Sothem vient d’écrîre àà. un
vient d'écrire un journal de
journal de
Glascow
Glascow une
unelettre
lettre qui
qui donne
donne le
le dernier
dernier coup au Spiritisme. Ce
coup au Spiritisme. Ce jour-
jour-
lui reprochait
nal lui
nal d’attaquer
reprochait d`attaquer sans ménagement les frères
ménagement les frères Davenport
sans Davenport
et les adeptes
et les adeptes desdes influences
þÿ i nû u eoccultes,
n c e s après
occultes, après avoir
avoir lui-même
lui-mêmedonné donné des des
‘séances de Spiritisme Amérique, le de Sticart,
Sticart, qui
séances de Spiritisme en
en Amérique, sous
sous le nom
nom de qui était
était
alors son pseudonyme de
alors son pseudonyme de théâtre.
théatre. M. M. Sothem
Sothem avoue très-bien avoir
avoue très-bien avoir
fréquemment
fréquemment montré
montré àå ses
ses amis
amis qu'il
qu'il était
était capable
capable d’exécuter
d'exécuter toutes
toutes
les jongleries
les jongleries des Spirites et
des Spirites même d'avoir
et même
,
, d'avoir fait fait des
des tours encore plus
tours encore plus
merveilleux; mais
‘merveilleux; mais jamais
jamais ses expériences
sesexpériences n'ont n’ont étéété exécutées
exécutées en en de-
de-
hors d'un petit
hors d’un petit cercle
cercle d’amis
d'a.mís et
et de
de connaissances.
connaissances. Jamais
.lamzlis il
il n’a
n'a fait
fait
payer
payer un un sou à. qui
sou å. que ce soit;
qui que ce soit; il faisait lui—même
il faisait lui-même les lest frais
frais dede ses
ses
expériences, à la suite desquelles
expériences, à la suite lui et ses
desquelles lui et ses amis se amis réunissaient dans
se réunissaient dans
un joyeux souper.
un joyeux souper. '
'

c
¢ Avec le
Avec le concours
concours d'un d’un Américain très-actif, il
Américain très-actif, il a obtenu
a obtenu lesles résul-
résul-
tats les
tats les plus curieux :
: Papparition
plus curieux Papparition þÿ dfantômes,des fantômes,
S le bruit des instru-
le bruit des instru-
ments, les
ments, les signatures
signatures de Shakspeare, les
de Shakspeare, mains invisibles
les mains passant
invisibles passant
dans les les cheveux
cheveux des spectateurs en leur appliquant
en leur des souf-
_

dans des spectateurs appliquant des souf-


flets, etc.,
þÿû eetc.,
ts, etc.
etc.
a
¢ M.
M. Sothem toujours dit
Sothem aa toujours dit que
que tous ces tours
tous ces étaient le
tours étaient le résultat
résultat dede
combinaisons ingénieuses, d'adresse
combinaisons ingénieuses, d’adresse et de dextérité,
et de dextérité, sans
sans que les
que les
Esprits de
Esprits Pautre monde
de l'autre monde yy eussent aucune part.
eussent aucune part.
a En
« résumé, lele célèbre
En résumé, célèbre artiste déclare qn’il
artiste déclare qn'il metmet au au défi
défi les Hume,
les Hume,
les Davenport, et
les Davenport, et tous les Spirites
tous les Spirites du
du monde,
monde, de
de faire
faire aucune
aucune mani-
mani-
festation qu’il
festation qu'il ne
ne puisse
puisse surpasser.
surpasser.
a ll
« n’a jamais
ll n'a jamais entendu
entendu faire
faire métier
métier de son adresse,
de son adresse, mais seule-
mais seule-
ment déconcerter les
ment déconcerter les fourbes, fourbes, quiqui outragent
outrageut la religion et
la religion et volent
volent l'ar-
l'ar-
gent du
gent du public,
public, en lui faisant
en lui croire qu’ils
faisant croire une puissance
ont une
qu'ils ont surnatu-
puissance surnatu-
relle,qu’ils entretiennent des
relle,qu'iIs entretiennent avec lfautre
relations avec
des relations l'autre monde,
monde, qu'ils
qu'ils
peuvent évoquer
peuvent les âmes des
évoquer les âmes des morts, M. Sothem ne
morts, M. Sothem ne prend pas
prend pas de de
circonlocutions
circonlocutions pour pour dire
dire son opinion; ilil dit
son opinion; dit les
les choses
choses par leurs noms
par leurs noms
et appelle
et appelle un chat un
un chat un chat les Bollets...
et les
chat et des fripons.
Bollets... des fripons. n þÿ :

MM. Davenport
MM. Davenport avaient contre eux
avaient contre deux choses
eux deux choses que nos adversaires
que .nos adversaires
ont reconnues :: les
ont reconnues les exhibitions
exhibitions théâtrales
théâtrales et Pexploitation. Croyantde
et Vexploitation. Croyantde
bonne foi,
bonne foi, du
du moins nous aimons
moins nous aimons a a le
le penser,
penser, queque le
le Spiritisme
Spiritisme con-con-
siste dans (les
siste dans tours de
des tours de force
force dede la
la part des Esprits,
part des Esprits, les
les adversaires
adversaires s’at-
s'at-
tendaient à.à. ce
tendaient ce que les Spirites
que les Spirites allaient
allaient prendre
prendre fait
fait et
et cause
cause pour
pour cesces

messieurs; ils
messieurs; ils ont été un
ont été un peu désappointés
peu désappointés quandquand ilsles
ils les ont
ont vus,
vus, au con-
au con-

traire, désavouer ce
traire, désavouèr genre de
ce genre de manifestations comme nuisible
manifestationscomme nuisible aux prin-
aux prin-
_5o_
_6()._

cipes de
cipes la doctrine,
dela doctrine, et démontrer qu’il
et démontrer est illogique
qu'il est illogique d'admettre
d'admettre que des
que des
Esprits soient à.
Esprits soient à. toute
toute heure
heure aux
aux ordres
ordres du
du premier
premier venu
venu qui
qui voudrait
voudrait
s’en servir pour
s'en servir gagner de
pour gagner de Pargent. Certains critiques
Pargent. Certains critiques mêmemême ont, ont, de
de
leur
leur propre mouvement,
propre mouvement,
Yait
Yait valoir
valoir cet
cet argument
argument contre
contre MM.
MM. Daven-
Daven-
port, sans
port,
douter qu’iIs
se douter
sans se plaidaient la
qu'ils plaidaient cause du
la cause Spiritisme. L"idée
du Spiritisme. L’idée de de
mettre
mettre en scène les
en scène Esprits et
les Esprits et de
de les faire servir
les faire servir de de comparses
comparses dans dans
un but
un d’intérét aa fait
but d`intérét éprouver un
fait éprouver un sentiment général de
sentiment général de répulsion,
répulsion,
presque
presque
de
de dégoût,
dégoût, même
même chez
chez les
les incrédules,
incrédules, qui
qui se
se sont
sont dit :: a Nous
dit «Nous
ne croyons pas
ne croyons pas aux Esprits,
aux Esprits, mais
mais s’il
s`il y
y en
en a,
a, ce
ce n’est
n'est pas
pas
dans
dans de
de telles
telles
conditions qu’iIs doivent
conditions qu'ils se montrer,
doivent se montrer, et on doit
et on doit les
les traiter avec plus
traiter avec plus de
de
respect.»
respect»
lls
lls croyaient
ne croyaient
ne pas
pas
à
à des
des Esprits
Esprits venant
venant à.
à. tant
tant par
par séance,
séance,
et en cela
et en cela ils
ils avaient parfaitement raison;
avaient parfaitement raison; d’oùd'où il faut conclure
il faut conclure que que
les exhibitions de choses extraordinaires et Fexploitation
les exhibitions de choses extraordinaires et l'exploitation sont les plus
sont les plus
mauvais
mauvais moyens de faire des prosélytes. Si
moyens de faire des prosélytes.
Si le Spiritisme patronnait
le Spiritisme patronnait
ces choses-là,
ces choses-là, ce serait son
ce serait son côté faible;
côté faible; ses adversaires le
ses adversaires le compren-
compren-
nent sibien,
nent si bien, queque
c'est
c'est celui
celui sur
sur lequel
lequel ils
ils ne
ne négligent
négligent aucune
aucune occa-
occa-
sion defrapper, croyant
sion de frapper, croyant atteindre
atteindre la
la doctrine.
doctrine. M.
M. Gérôme,
Gérôme, de
de l‘
l' Uni-
Uml
versillustré, répondant
vers íliustré, répondant
à
à M.
M. Blanc
Blanc de
de Lalésie
Lalésie (voir
(voir notre
notre Revue
Revue de
de
décembre), qui reprochait
décembre), qui lui
lui reprochait de
de parler
parler de
de ce
ce qu’il
qu'il nevconnaissait
nerconnaissait pas,
pas,
dit Pratiquement j’ai étudié le
dit :: «a Pratiquement j'ai étudié Spiritisme chez les
le Spiritisme chez les frères Daven-
frères Daven-
port, cela m’a coûté l5 francs. ll est vrai qu’aujourd’hui
port, cela m°a coûté 15 francs. ll est vrai qu'aujourd'hui les frères
les frères
Davenport
Davenport travaillent dans les
travaillent dans prix
les prix doux
doux :: pour
pour 3
3 ou
ou 5
5 francs
francs on en
on en

peut voir
peut la farce;
voir la les prix
farce; les prix de Robin, à.à. la
de Bobin, bonne heure!
la bonne hcurel n
»

L’auteur de
L'auteur de l’article la jeune
sur la
Particle sur cataleptique
jeune cataleptique de de Souabe, lequel
Souabe, lequel
n'est nullement
n’est nullement spirite (voirle n°n° de
spirite (voirie de janvier, page
janvier, page l8),l8), a soin
soin
a de
de faire
faire
ressortir,
ressortir, comme un
comme un titre
titre a
à. la
la confiance
confiance dans
dans ces phénomènes
phénomènes
ces extra-
extra-
ordinaires, les parents ne songent
que les parents
ordinaires, que nesongent nullement tirer parti
nullement à.à. tirer parti des
des
étranges facultés
étranges de leur
facultés de leur fille.
þÿû l l e .
Uexploitation
Uexploitation de l'idée spirite
de l’idée spirite est donc bien
est donc et dûment
bien et sujet de
dûment un sujet de un
discrédit. Les Spirites
discrédit. Les désavouent la
Spirites désavouent spéculation, c`est
la spéculation, c’est pour
pour cela
cela
qu’on
qu'on a soin
a soin de
de présenter
présenter l'acteur
l'actcur Sothem
Sothem comme
comme complètement
complétement dés-
dés-
intéressé, dans Pespoir
intéressé, dans l'espoir de s’en faire
de s'en faire un victorieux. C’est
argument victorieux.
un argument C'est
toujours
toujours cette
cette idée
idée que
que
le
le Spiritisme
Spiritisme ne
ne vit
vit que
que
de
de faits
faits merveilleux
merveilleux et
et
de jongleries.
de jongleries.
Que la critique
Que la frappe donc
critique frappe tant qu'elle
donc tant voudra sur
qu'elle voudra les abus,
sur les qu’elle
abus, qu'elle
démasque
démasque les
les trucs
trucs et
et les
les ficelles
ficelles des
des charlatans,
charlatans, le
le Spiritisme,
Spiritisme, qui qui
d’aucun procédé
n'use d'aucun
n'use procédé secret,
secret, et
et dont
dont la
la doctrine
doctrine est
est toute morale,
toute morale,
ne peut
ne que gagner
peut que
débarrassée des
être débarrassée
gagner aà, être des parasites
parasites qui font un
s‘en font
qui s`en un

marchepied, et
et de
de ceux qui
qui en dénaturent
dénaturent le
le caractère.
caractère.
marchepied, ceux en

Spiritismea eu
Le Spiritismea
Le eu pour adversaires des
pour adversaires hommes d'une
des hommes d’une valeur
valeur
réelle,
réelle, comme
comme savoir
savoir et
et comme
comme intelligence, qui
intelligence, qui ont
ont déployé
déployé contre
contre
sans succès
lui sans
lui succès tout Parsenal de
tout l'arsenal l’argumentation..Nous verrons
de l'argumentation.,Nous verrons si si
Facteur Sothem réussira
Facteur Sothem mieux que
réussira mieux que
les
les autres
autres à.
à. Penterrer.
l'enterrer. Il
Il le
le serait
serait
_61_
depuis
depuis longtemps
avait reposé
s'il avait
longtemps s'il reposé sur les absurdités qu’on
les absurdités
sur
qu'on lui prête.
lui prête.
Si donc, après avoir tué la jonglerie décrié pratiques ridicules,
,

Si donc, après avoir tué la jonglerie et


et décrié les
les pratiques ridicules,
il existe toujours,
il existe c'est qu'il
toujours, c'est lui quelque
qu'il yy a en lui de plus
chose de
quelque chose
a en
plus sérieux
sérieux
qu'on
qu'on n'a
n°a pu
pu
atteindre.
atteindre.

'

Les
Les quiproquos.
quiproquos.
L’avidité
L'avidité avec laquelle les
avec laquelle les détracteurs
détracteurs du du Spiritisme saisissent les
Spiritisme saisissent les
moindres
moindres nouvellesnouvelles qu'ils qu'ils croient
croient lui
lui être
être défavorables,
défavorables, les
les expose
expose à. à.
de singulières
de méprisés. Leur
singulières méprises. empressement à.à. les
Leur empressement les publier
publier est
est tel
tel qu'ils
qu`ils
ne se
ne se donnent
donnent pas le temps d'en
pas le temps d'en vérifier l'exactitude. A
vérifier l'exactitude. A quoi
quoi bon,bon,
d'ailleurs,
d'ailleurs, se se donner
donner cette cette peine!
peine! la vérité du
la vérité du fait est une
fait est question
une question
secondaire;
secondaire; pourvu pourvu qu'il qu'il enen rejaillisse
rejaillisse du ridicule, c'est
du ridicule, l'essentiel.
c'est l'essentie|.
Cette précipitation
Cette précipitation a parfois a parfois ses inconvénients, et dans tous les
ses inconvénients, et dans tous les cas
cas
atteste une légèreté qui est d'ajouter
atteste une légèreté qui est loin d'ajouter à. la valeur de la critique.
loin a la valeur de la critique.
Jadis,
Jadis, les bateleurs s'appelaient
les bateleurs s'appelaient tout tout simplement escamoteurs; ce
simplement escamoteurs; ce
nom
nom étant étant tombé
tombé en
en discrédit,
discrédit, ils
ils y
y
substituèrent
substituèrent le
le mot
mot prestùlzyzïa-
prestùlzlqíta-
leur, mais
teur, mais qui qui rappelait
rappelait encoreencore trop joueur de
trop lele joueur gobelets. Le
de gobelets. célèbre
Le célèbre
Conte fut,
Conte fut, croyons-nous,
croyons-nous, le le premier
premier qui qui se’
se' décore.
décora du
du titre
titre de
de physi-
plzyszl
cien et
eãen et qui
qui obtint
obtint le
le privilège,
privilege, sous
sous la
la Restauration,
Restauration, de
de mettre
mettre sur
sur ses
ses
affiches
affiches et sur l'enseigne
et sur Venseignc de
de son
son théâtre:
théatre: Physicien
Physiczen du
du raz‘.
roi. Depuis
Depuis lors, lors,
il n'y eut
il n'y eut si si mince escamoteur courant
mince escamoteur courant les foires qui
les foires qui ne s'intitulait aussi:
ne s'intitulat aussi:
physicien,professeur
plzysíczen, professeur p/zyszÿue, de
de physique, etc.
etc., ,
manière
manière comme
comme une
une autre
autre de
de
jeter
jeter de
de la
la poudre
poudre aux
aux yeux
yeux
d'un
d'un certain
certain public
publie qui, qui, n'en
n'en sachant
sachant pas
pas
davantage,
davantage, les mit de
les mit bonne foi
de bonne sur la
foi sur la même
même ligne ligne queque les physiciens
les physiciens
de
de la la Faculté
Faculté des des sciences. Assurément, l'art
sciences. Assurément, l'art de la prestidigitation
de la prestidigitation aa
fait d'immenses
fait d°immenses progres, progrès, et l'on ne peut
et l'on ne contester
peut contester à. à. quelques-uns
quelques-uns de de
ceux qui
ceux qui le pratiquent
le avec éclat, des connaissances
pratiquent avec éclat, des connaissances spéciales, spéciales, un un
talent réel,
talent réel, et et un caractère honorable:
un caractère honorable; mais mais ce n'est toujours
ce n'est toujours que que l'art
Part
de produire
de produire des
des illusions
illusions avec plus
avec plus ou ou moins
moins d'habileté,
d'habileté, et non et non une une
science sérieuse
science sérieuse ayant ayant sa
sa place
place à.
à. l'institut.
l'lnstitut.
M. Robin s`est
M. Robin s'est acquis dans ce
acquis dans ce genregenre une une célébrité
célébrité à laquelle n'a
à laquelle n'a
pas peu
pas peu contribué
contribué le
le rôle
rôle qu'il a
qu'il joué
a joué dans
dans l'affaire
l'affaire des
des frères
frères Daven-
Daven-
port. Ces
port. messieurs, aa tort
Ces messieurs, tort ou ou aa raison,
raison, ont prétendu qu'ils
ont prétendu opéraient
qu'ils opéraient
l'aide des
àà. l`aide Esprits; était-ce
des Esprits; était-ce de de leurleur part
part un
un nouveau
nouveau moyen
moyen de
de
piquer
piquer la
la curiosité
curiosité en
en sortant
sortant des
des sentiers
sentiers battus?
battus? Ce
Ce n'est
n'est pas
pas
ici
ici le
le
lieu d'examiner
lieu d"examiner la la question. Quoi
question. Quoi qu'il qu'il en
en soit,
soit, par
par
cela
cela seul
seul qu'ils
qu'ils se
se

sont dits
sont agents des
dits agents Esprits, ceux
des Esprits, ceux qui qui n'enn'en veulent
veulent à. aucun prix
à. aucun prix ont ont
crié haro!
crié haro! M. Robin, en
M. Robin, homme habile
en homme habile à. saisir l'a-propos,
à. saisir l'à-propos, monte
monte
aussitôt sur
aussitôt sur la brèche; ilil déclare
la brèche; déclare produireproduire les mêmes effets
les mêmes elfets par par de de
simples tours d'adresse;
simples tours d'adresse; la critique,
la critique, croyant les
croyant les Esprits Esprits morts, morts,
chante victoire
chante victoire le proclame vainqueur.
le proclame vainqueur.
Mais l'enthousiasme
Mais Penthousiasme est aveugle, et
est aveugle, commet parfois
et commet parfois d'étranges
d`étranges
maladresses.
maladresses. li y li a bien des Robin dans
y a bien des Robin dans le monde, comme
le monde, comme il il yy aa bien
bien
_5.2....
_62.-.

des Martin.
des Martin. Voilà. Voilà. quÏun
qu7un M.. M.. Robin, professeur de
Robin, professeur physique, vient
de physique, vient
d'être élu membre de PAcadémie des
d'être- élu membre de l`Aeadémie des sciences. Plus de doute: scienœs. Plus de doute: ce ce ne
ne
peut
peut
être
être que
que
M.
M. Robin,
Robin, le physicien
le physicien du boulevard.
du boulevard. du Temple,
du Temple, lie
lae
rival des frères Davenport,
rival des frères Davenport, qui chaque qui chaque soir
soir pourfend. les Espritssur
pourfend. les Espritssur
son théâtre,
son théâtre, et sans plus
et sans plus ampleample informé,un
int`ormé,un journal journal sérieux,
sérieux, POpinzbn
l`0pz`m?m
nationale,
natùmale, dans
dans son
son feuilleton
feuilleton du
du samedi,
samedi, 20
20 janvier
janvier publie Particle
publie Particle
suivant
suivant : :
la semaine
.
_

Les événements
a Les
« événements de de la semaine aurontauront tort. tort. Il Il y en avait
y en pourtant
avait pourtant
d'assez curieux dans
d'assez curieux dans le nombre. Par
le nombre. exemple, l'élection
Par exemple, Pélection de Charles
de Charles
Robin
Robin a l'Académie des
a l’Académie des sciences.
sciences. Il Il yy avait longtemps que
avait longtemps nous plai-
que nous plai-
dions ici dans
dions ici Fintérêt de
dans l`întérêt de sasa candidature;
candidature; mais mais on on prêchait
prêchait bien bien haut
haut
contre elle
contre elle en en plus
plus d'un.
d'un. endroit.
endroit. Le
Le fait
fait est
est que
que ce
ce nom
nom de
de Robina.
Robina.
quelque chose
quelque chose de de diabolique.
diabolique. Souvenez-vous,
Souvenez-vous de Robin des
de Robin Bois. Le
des Bois.. Le
héros des Mémoires du Diable
héros des Mémozres du Diable ne s'appelle-t-il ne s'appelle-Li! pas Robin? C'est un
pas Robin? C’est un
physicien
physicien aussi
aussi savant
savant qwaimable,
qu'aimable,, M.
M. Robin,
Bobin, qui
qui a attaché le
a attaché le grelot
grelot
au cou
au cou desdes Davenport.
Davenport. Le Le grelot grossi, grossi;
grelot aa grossi, grossi; ilil est est devenu
devenu plus plus
énorme et plus
énorme et retentissant
plus retentissant que que
le.
le- bourdon de
bourdon de Notre-Dame; lesNotre-Dame; les
pauvres farceurs, abasourdis par le
pauvres farceurs, abasourdis par
bruit qu'ils
le bruit qu’ils faisaient,
faisaient, ontont dû dû s’en-
s`en-
fuir en
fuír Amérique, etet l"Amérique
en Amérzque, elle-même n'en
l°`Améríque elle-même n’en veut plus. Grande
veut plus. Grande
victoire
victoire du du bon
bon sens
sens ;.
;.
défaite
défaite du
du surnaturel!
surnaturel! Il
II comptait prendre
comptait prendre une une
revanche
revanche à.
à l'Académie
l'Académie des
des sciences,
sciences, et
et il‘
il a
a. fait
fait des etïorts héroïques
des etïorts héroïques
pour exclure cet ennemi", ce positiviste, ce mécréant illustre qui
pour exclure cet ennemi", ce positivíste, ce mécréant illustre qui
s’appell'e Charles Robin.
s'appell`e Charles Robin. Et voilà. qu’au
Et voilà. qu'au sein seíu mêmemême d'uned’une Académie
Académie
si bien pensante,
si bien pensante, Ie
Ie surnaturel’
surnaturel' est
est encore
encore battu. battu. Charles
Charles Robin
Robin va. va
s’asseoir
s'asseoir àla gauche de
à la gauche de M. Pasteur, Et
M. Pasteur. Et nous nous ne sommes plus
ne sommes au
plus au
tempsdes
tempsdes douces
douces fables,
fables, temps
au temps
au heureux
heureux et
et regretté
regretté où
où la
la houlette
houlette
pasteur imposait
du pasteur
du imposait åà Bobin mouton ll
Robin mouton En. ABOUT. p
En. Anour. »

Pour qui
Pour qui est la mystification
est la mystilication ?? Nous' Nous‘ serions
serions vraimentvraiment tenté tenté de de croire
croire
que quelque
que quelque Esprit Esprit malin
matin a
a conduit
conduit lv‘
l~' nlume-
ulume* de
de l'auteur
l'auteur de
de l'article.
Particle.
Voici un
Voici un autre quiproquo qui,
autre quiproquo qui», pour
pour être être moinsmoins amusant,
amusant, ne prouve
ne prouve
pas
pas
moins
moins la
la légèreté
légèreté avec
avec laquelle la.
la. critique
laquelle critique accueille, accueille, sans
sans examen,
examen,
tout cece qu’elle croit contraire
contraire‘ au au Spiritisme, qu’elle s’obstine, malgré
tout qu'elle* croit Spiritisme, qu'elle s'obstine, malgré
tout ce
tout ce qui
qui a été
a été dit,
dit, à
ài incarner
incarner dans
dans les
les frères
frères Davenport;
Davenport; d’oùveile
d'oùciIe
que tout ce qui
conclut que
conclut tout ce qui est est un échec pour
un échec pour ces messieurs en
ces messieurs en est
est un un pour
pour
la doctrine, qui
la doctrine, qui n’est
:fest pas:
pas plusplus solidaire
solidaire de
de ceux
ceux qui
qui en
en prennent
prennent le le
nom,
nom, que que‘ la
la véritable
véritable physique
physique n’est
u`est solidaire
solidaire* de
de ceux
ceux qui usurpent
qui usurpent le
le
nom
nom die physicien.
die _physie'ien. ~

Plusieurs journaux
Plusieurs journaux se empressés de
sont empressés
se sont reproduire Particle
de reproduire Particle suivant
suivant
d’après
d'après le
le Messager fianconaméricain
Messager þÿû * a n c o ~ a m é r i c u i n ;; ils
ils devraient
devraient pourtant,
pourtant, mieux
mieux
que personne,
que savoir
personne, savoir que que tout ce qui
tout ce qui est imprimé
est n’est
imprimé n`est pas pas parole
parole
d'Évangile ::
d'Évangil'e
pouvaient échapper
r

frères Davenport
,

« Ces
« pauvres frères
Ces pauvres Davenport ne ne pouvaient échapper au ridicule
au ridicule

qui attend les charlatans


qui attend les charlatans de de toute
toute espèce. Crus et prônés‘
espèce. Crus et prônés' aux États- aux États-
Unis, ou ils ont longtemps
Unis, ou ils ont longtemps battu monnaie, puis
battu monnaie, dévoilés et
puis dévoilés et moqués moques
._fi3__
þÿ _û 3 . -

dans la
dans capitale
la capitale de dela France, .moins facile
‘la France, moins facile à. subir le
à. subir luzméug,
.le luzmÿug, il«fal-
il «fal-
lait ,qu’ils ‘reçussent,
lait qu°ils reçussent, dans
dans la
la salle
salle même
même de
de leurs
leurs grands exploits
grands exploits å.à.
New-York, .le
New-York, .le dernier -qu’ils
démenti -qu'»ils méritaient.
dernier démenti méritaient.
a (le
« démenti,
Ce démenti., c'estdest leur
leur ancien compagnon et
.ancien compagnon et compère. M. compère.
M. Fay, Fay,
qui
qui vient
vient de
.de le
le leur
leur .donner ‘publiquement,
donner publiquement, dans dans la.
la salle
salle du
du Cooper Cooper
Institute, samedi
Institute, samedisoir, en soir, ,.présence
en ,présence d’-une
d'-une nombreuse
nombreuse assemblée.
assemblée.
a La, M.
« Là., M. .Fay a Fay
a. tout dévoilé, les
-tout dévoilé, les secrets de la
secrets fde la fameuse
,fameuse armoire, le armoire,
le
secret des
secrct des cordes etdes nœuds
cordes .etdes þÿ n S et de toutes les jongleries longtemps
u ddes toutes les jongleries si
et si
.longtemps
employées
employées avec succès. Comédie
avec succès. humaine!l Et
Comédie humaine Et dire
dire qu'il y qu’il
y a. des gens,
a. des gens,
sérieux
sérieux et qui
instruits, qui ont
et instruits; ont admiré
admiré et défendu les
et défendu les frères Davenport,
frères Davenport,
qui appelé Spiritisme
et qui ont
et ont appelé Spíritzlsme des farces-qui
des farces-qui seraient
seraient peutpeut -être
-être tolérées
tolérées
en carnaval!
en þÿ c a r n a v a l . ! . :
.» *
*

pas à. prendre MM. Davenport,


Nous n*'avons pas
Nous n"*avons à *prendre fait fait et ‘cause pour
et *cause pour MM. Davenport,
dont
dont nous toujours condamné les exhibitions comme
avons toujours
nous avons
condamné les exhibitions contraires
comme contraires
aux principes
aux principes de.
de ‘la
la saine
saine doctrine
doctrine spirite.
spirite. Mais.
Mais. quelque
quelque opinion
opinion que
que
l’on se
l'on se fasse
fasse à leur sujet,
åt leur sujet, nousnous devons
devons à. à. la vérité de
la vérité de dire
dire que c’est à
que c"est a
tort
tort qu'on inféré de
qu’on aa inféré de cet article qu’ils
cet article qu'ils étaient
étaient à New-York et
à New-York et y avaient
y avaient
'

été bafoués. Nous tenons de source certaine qu`en quittant


été bafoués. Nous tenons de source certaine qu’en quittant Paris,
Paris, ilsils
sont retournés
sont retournés en
en Angleterre,
Angleterre, où
où ils
ils sont
sont encore
encore en
en ce moment. Le
ce moment. Le
M.
M. FayFay qui qui aurait
aurait dévoilédévoilé leurs secrets n’est
leurs secrets point leur
n'est point beau-frère,
leur beau-frère,
William Fay,
William Fay, qui qui les
les accompagne,
accompagne,
mais
mais un
un nommé
nommé H.
H. Melleville
Melleville Fay,Fay,
en Amérique,
qui produisaitdes
qui produisaitdes elïets effets semblables
semblables en Amérique, et et dont
dont il il est question
est quest ion
dans leur
dans biographie, avec
-leur biographie, ‘recommandation de
avec =recommanrla.tiion de nene pas les
pas
les confondre.
confondre.
ll n'y aa rien
ll n'*y rien détonnant
d'étonnant a à ce que ce
ce *que monsieur, .qui
ce monsieur, qui leur faisait concur-
leur faisait concur-
rence,
rence,
ait
ait jugé ‘à

jugé propos propos de
de profiter
profiter de
de leur
leur absence
absence ,pour pour leur
leur jouer
jouer
pièce, et
et les
les discréditer
:discréditer à.
là. zson profit.
þÿ p r oû t .Dans
Dans cette
cette lutte
lutte au phénomène
pièce, :son au phénomène
on ne
on saurait voir
ne saurait voir du Spiritisme. C’est=ce
du Spiritisme. -que-donne à,à, entendre
C"est=ce -que-donne entendre la la fin
þÿû n
‘Particle, par
de Particle,
de cette
par cette phrase phrase *: «Et dire qu’il
‘: «Et dire qu'il yy aa desdes gens sérieux qui
gens sérieux qui
ont appelé
ont spiritisme des
appelé spz`rz`tzZs*me farces qui
des farces seraient peut-être
qui seraient peut-être tolérées
tolérées en en
carnaval! u Cette
carnaval! Cette exclamation
þÿ : : exclamalion a a tout l'air dïun
tout lîair blâme à.à. lïadressede
dïun blâme lïadressede
ceux
ceux qui qui confondent
confondent des des choses
.choses aussi ‘aussi disparates.
disparates.
Les frères Davenport ont fourni aux
Les frères Davenport ont fourni aux détracteurs
détracteurs du du Spiritisme
Spiritisme Poc- l'oc-
casion ou le prétexte
casion ou le prétexte d'une d’une formidable
formidable levéede boucliers,
levée de boucliers, en en présence
présence
de laquelle
de laquelle il il est resté debout,
est resté debout, calme calme et et impassible, continuant sa.
impassiblc, continuant sa
route
route sans
sans sémouzoir
s'émou1oir du
du tapage
tapage qu°on qu’on faisait
faisait autour
autour de lui. Un
de lui. Un faitfait
digne de
digne remarque, c’est
de remarque, que ses
.c'est que adeptes, ‘loin
ses adeptes, "loin dede s`en effrayer, ont
s’en elfrayer, ont
été
été unanimes
unanimes pour
pour
considérer
considérer cette
cette effervescence
effervescence comme
comme éminemment
éminemment
utile
utile à. à. leur-cause,
leur-cause, certains certains que ‘le Spiritisme ne
que 'le Spiritisme ne peut
peut que gagner à.à. être
que gagner être
connu. La
connu. critique est
La critique tombée à.à. bras
est tombée bras raccourcis
raccourcis sur sur MM.MM. Davenport,
Davenport,
croyant
croyant tuer tuer en en euxeux le Spiritisme; sisi celui-ci
le Spiritisme; celui-ci n'a n’a pas crié, c’est
pas crié, c'est qu’il
qu`il
ne s’est
ne s'est pas pas
senti
senti frappé.
frappé. Ce
Ce qu’elle
qu`elle a
a tué,
tué, c’est
c'est précisément
précisément ce cc qu’il
qu`il
condamne et
condamne désavoué: Yexploilation,
et désavouc: Yexploitation, les, les_ exhibitions publiques, lele
exhibitions publiques,
charlatanisme,
charlatanisme, les þÿ m a m S ufrauduleuses,
les »manœuvres frauduleuses, les imitations
les imitations grossières
v r e s
grossières
I
I
_54_
...64_

phénomènes naturels qui se produisent dans


de
de phénomènes naturels qui se produisent dans des conditions tout
des conditions tout
autres,
autres, l'abus
l°abus d’un
d'un nom
nom qui représente
qui représente une
une doctrine
doctrine toute morale,
toute morale,
d’amour et
d'amour et de charité. Après
de charité. cette rude
Après cette leçon, nous
rude leçon, croyons qu'il
nous croyons se-
qu'il se-
rait téméraire
rait téméraire de tenter la
de tenter fortune .par
la fortune par dede pareils moyens.
pareils moyens.
Il en est
Il en est résulté,
résulté, il il est'vrai,
est'vrai, une certaine confusion
une certaine momentatée,
confusion momentatée,
dans Pesprit
dans de
de quelques
l`esprit quelques personnes, personnes, une
une sorte
sorte d‘hésitation
d'hésitation natu-
assez natu-
assez
relle
relle chez celles qui
chez celles qui n’ont
n'ont entendu
entendu que
que
le
le blâme
blâme jeté
jeté avec
avec partialité,
partialité,
sans faire
sans faire lala part
part dudu vrai
vrai et du faux;
et du mais de
faux; mais ce mal
de ce est sorti
mal est un grand
sorti un grand
bien :: le
bien désir de
le désir connaître, qui
de connaître, ne peut
qui ne tourner qu`au
peut tourner qu‘au profit
profit de
de la doc-
la doc-
trine.
trine.
Merci donc à.à. la
Merci donc critique d'avoir
la critique fait, à.à. l'aide
d'avoir fait, l'aide des puissants moyens
des puissants moyens
dont elle dispose,
dont elle ce
dispose, ce que les Spirites n’auraient
que les Spirites n`auraient pas pas pupu faire par eux-
faire par eux-
mêmes; elle a avancé la. question de plusieurs
mêmes; elle a avancé la question de plusieurs années, et convaincu années, et convaincu
une de plus
fois de
une fois plus ses
ses adversaires dîmpuissance. Au
adversaires d'impuissance. Au’ reste,
reste, le public aa.
le public
tellement
tellement été été rebattu
rebattu du
du nom
nom des
des Davenport,
Davenport, que que cela
cela commence à.
commence a
lui sembler
lui sembler aussi
aussi fastidieux
fastidieux que
que
le
le cri
cri de
de Lambert;
Lambert; il
il est
est temps pour
temps pour
arrive quelque nouveau sujet sujet à.à. exploiter.
la chronique qu’il
la chronique qu'il lui
lui arrive quelque nouveau exploiter.
..._Îï1¢-__

'

Notice
Notice bibliographique.
biblio graphique.
A Poccasion
A Poccasion de notre article
de notre article du mois dernier
du mois dernier sur Dictionnaire univer-
le Dictionnaire
sur le univer-
sel, beaucoup de
sel, beaucoup de personnes ont demandé
nous ont
personnes nous demandé des renseignements sur
des renseignements le
sur le
mode de
mode de souscription
souscription et
et de
de payement.
payement. Voici
Voici la
la note
note qui
qui nous
nous a
a été
été donnée
donnée
à ce
è. sujet
ce sujet par la direction.
par la direction.
'
'

Prix
Prix de chaque
de chaque livraison
livraison de
de 88 pages c. Il
10 c.
pages :: 10 parait
deux livraisons
Il parait deux par
livraisons par
semaine.
semaine. —
_
Les envois par
Les envois par
la
la poste poste
ne
ne se
se font
font que par séries de 40 li’-
que par séries de 40 li-
vraisons, dont le
vraisons, dont prix
est de
le prix est 4 fr.
de 4 Paris,
pour Paris, 55 fr.
fr. pour départements,
fr. pour les départements,
pour les
et 6
et fr. pour
6 fr. l'étranger.
pour l'étranger. On peut souscrire
On peut

-
pour un
souscrire pour quelconque
nombre quelconque
un nombre
de suffit d’en
séries; ilil suftft
de séries; envoyer le
d'en envoyer prix directeur, 38,
au directeur, 38, boulevard
le prix au boulevard Sébas-
Sébas-
topol, Paris. La
topol, àà Paris. première
La première sériesérie est vente;
en vente; la
est en la deuxième
deuxième sera com-
sera com-
‘plète sous peu.
plète sous peu.
Les
Les personnes
——
-
qui l’ouvrage
désirent recevoir
personnes qui désirent recevoir Pouvrage par par li-
li-
vraisons
vraisons doivent s'adresser aux
doivent s'adresser libraires de
aux libraires localité.
leur localité.
de leur

VÎ-_......Î_.

ERRATA
ERRATA .
.

Dans le
Dans numéro de
le numéro de janvier, lettre de
janvier, lettre de M. Jaubert, page
M. Jaubert, page i7, ligne 6,
17, ligne 6,
au lieu de
au lieu de tous les uniformes,
tous les lisez: tous
uniformes, lisez: uniformes; ligne
tous uniformes; ligne 7, lieu de
au lieu
7, au de ::
qu’ont—ils
qu'ont-ils donc prouvésflisez
donc prouvés?lisez :: prouvé;
prouvé; au lieu de assiégiée, lisez :as-
au lieu de :: assiégiée, lisez :as-ë
cszégée.
szegee.

ALLAN KARDEC.
ALLAN Ksnnsc.


._
Paris.
Paris. —
-
Typ. de
Typ. Cossou et
de Cosson Con1p., rue
et Comp., du Four-Saint-Germain,
rue du Four-Saint-Germain, 43.
43.
REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE
JOURNAL
'

JOURNAL

immunes
þÿ wû z r uesmmonoenouns
mns
esmmonoemouns
2-0

9° ANNÉE.
9° ANNÉE. No 3.
N» 3. :uns 1866.
nus 1866.

Introduction à
Introduction l'étude des
å Pétude fluides spirituels.
des fluides spirituels.
lI
Les fluides
Les spirituels jouent
fluides spirituels jouent un rôlerôle important
un important dans les phéno-
tous les
dans tous phéno-
mènes
mènes spirites, ou mieux, ils
spirites, ou mieux, sont le
ils sont le principe
principe même
même de
de ces phéno-
phéno-ces

mènes. J
mènes. J usqu’à
usqu`à présent
présent on s’ests'est borné
on borné à.à. dire
dire que tel effet est le
que tel elïet est le résul-
résul-
tat d'une action fluidique;
tat d’une action iluidique; mais cette donnée générale,
mais cette donnée suffisante
générale, suffisante au
au
début, ne l'est plus
début, ne l’est lorsqu’on veut
plus lorsqu'on scruter les
veut scruter détails. Les
les détails. Esprits ont
Les Esprits ont
sagement leur enseignement
borné leur
sagement borné enseignement dans dans lele principe;
principe; plus tard ils
plus tard ont
ils ont
appelé
appelé Pattention
l'attention sur cette
sur cette grave question
grave question des
des fluides, et ce
þÿû u i d e s ,
et n’est
n'est pas
ce
pas
dans
dans un seul
un centre qu’ils
seul centre qu'ils l'ont abordée, c'est
l’ont abordée, c'est à près partout.
peu près
a peu partout.
Mais les Esprits
Mais les Esprits ne viennent
neviennent pas pas nous apporternous cette science,
apporter cette science, plus plus
qu’une
qu'une autre,
autre, toute
toute faite;
faite; ils
ils nous mettent
mettent
nous sur la
la voie,
voie,
sur nous fournissent
fournissent
nous
les matériaux, c'est
les matériaux, c’est aa nous de
nousde les étudier, de
les étudier, les observer,
de les observer, de les ana-
de les ana-
lyser,
lyser, de
de les
les coordonner
coordonner et
et de
de les
les mettre
mettre en œuvre. C'est C'est ce qu’ils ont
qu'ils ont
en þÿ S u v r e . ce
fait pour
fait la constitution
pour la constitution dede la doctrine,
et ils
la doctrine, et out agi de
ils ont agi
même à.à. l’é—
de même l'é-
gard des fluides.
gard des þÿû u i dDansDans mille endroits à. divers,
notre
e s . mille endroits divers, à. notre connaissance, connaissance,
ils en
ils ont ébauché
en ont l’étude; partout nous
ébauché l'étude; partout
nous trouvons
trouvons quelques faits, quelques faits,
quelques explications,
quelques explications, une
une théorie
théorie partielle,
partielle, une
une idée, mais nulle
idée, mais nulle part
part
un travail
un d'ensemble complet.
travail d'ensemble Pourquoi
complet. Pourquoi cela?cela? est-ce impuissance de
est-ce impuissance de
leur part? Non, certes,
leur part? Non, certes, car ce
car cequ’ils
qu'ils eussent
eussent pu
pu
faire
faire comme hommes,
hommes, comme
ils le
ils peuvent à.à. plus
le peuvent plus forte raison comme Esprits;
forte raison Esprits; mais
comme c’est, comme
mais c'est, comme

nous l'avons
nous dit, qu’ils
l'avons dit, qu°ils ne viennent,
viennent,
ne pour
pour aucune chose,
chose, nous
aucune affran-
alïran- nous
chir
chir du travail de
du travail de l'intelligence,
Pintelligence, sans lequel
lequel nos
sans forces,
forces, restées
restées
nos inac-
inac-

tives, äétioleraicnt,
tives, s'étioleraicnt, car nous
car nous trouverions
trouverions commode
commode qu’ils
qu'ils travaillassent
travaillassent
pour
pour nous.
nous. -
-

Le travail
Le travail est donc laissé
est donc à. Phomme,
laissé à. l'homme, mais
mais son
son intelligence, sa vie,
intelligence, sa vie,
._.66._
._.66._.

son
son temps, étant bornés, il
temps, étant bornés, n`est donné
il n’est donné à. d’élaborer tout
aucun d'élaborer
à. aucun tout cece qui
qui
nécessaire
est nécessaire pour
est la constitution d'une science;
pour la constitution d'une science; c`est pourquoi c’est pourquoi il il
n'en
n'en est pas une
est pas seule qui
une seule qui soit,
soit, de
de toutes
toutes pièces,
pièces, l’œuvre
þÿ l ' S d'un
u v
d`un r seul
e
seul
que son premier
homme,
homme, pas pas uneune découverte
découverte que son inventeur ait
premier inventeur portéeà. la.
ait portéeà. la.
perfection;
perfection; à. chaque
à. chaque édifice intellectuel,
édifice plusieurs
intellectuel, plusieurs hommes
hommes et plu-
et plu-
sieurs générations ont
sieurs générations ont apporté
apporté leur contingent de
leur contingent recherches et
de recherches et d’ob-
d`ob-
servations.
servations.
en est-il
Ainsi en
Ainsi est-il dede la la question
question qui nous occupe,
qui nous dont les diverses par-
occupe, dont les diverses par-
ties ont
ties séparément, puis
traitées séparément,
été traitées
ont été colligées en
puis colligées corps méthodique,
un corps
en un
méthodique,
lorsque
lorsque des
des matériaux
matériaux suffisants
sufñsants ont
ont pu
pu
être
être réunis.
réunis. Cette partie
Cette partie de de la
la
science spirite
science spirite se
se trouve
trouve dès
dès lors
lors être,
être, non
non plus
plus une
une conception
conception systé-systé-
matique individuelle,
matique individuelle, d'un d’un homme
homme ou d’un Esprit,
ou d'un mais le
Esprit, mais le produit
produit
d’observe,tions multiples, qui
d`observations multiples, tirent leur autorité de
qui tirent leur autorité de la concordance qui
la concordance qui
existe entre elles.
existe entre elles.
Par le
Par motif que
le motif que nous nous venons d’exprimer, nous
venons d`exprimer, nous ne ne saurions
saurions pré- pré-
tendre
tendre queque ce
ce soit
soit la
la le
le dernier
dernier mot.
mot. Les
Les Esprits,
Esprits, comme
comme nous l’avons
nous l'avons

dit, graduent
dit, graduent leurs leurs enseignements
enseignements et les proportionnent
et les proportionnent à.à. la somme
la somme
et ît la maturité des idées acquises.
et a la maturité des idées Il ne saurait donc
acquises. ll ne saurait donc être douteux être douteux
que, plus
que, plus
tard,
tard, ils
ils mettront
mettront la voie
sur la
sur voie dede nouvelles observations; mais
nouvelles observations; mais
dès aujourd'hui
dès aujourd`l1ui y il
il y a des
a des éléments
éléments suffisants
suffisants pour
pour
former
former un
un corps
corps
qui ultérieurement et
sera ultérieurement et graduellement
graduellement complété.
complété.
qui sera
Uenchaînement des
Uenchaînement des faits nous oblige
faits nous prendre notre
oblige à.à. prendre point de
notre point dé-
de dé-
part de plus haut, þÿ aûden procéder
part de plus haut, afin de du connu a
procéder du connu it l`inconnu.l'inconnu.
Il
ll
Tout
Tout se se lie dans l'œuvre
lie dans þÿ I ' S u de r ecréation.
dev la
la création. Jadis
Jadis on considérait les
on considérait les
trois règnes
trois regnes comme comme entièrement
entièrement indépendants
indépendants l’un
l'un de l'autre, et
de l`autre, et l'onl’on
eût ri
eût ri de celui qui
de celui aurait prétendu
qui aurait trouver une
prétendu trouver une corrélation
corrélation entre le miné-
entre le miné-
ral et le végétal,
ral et le entre le végétal et l'animal. Une observation attentive
végétal, entre le végétal et Panimal. Une observation attentive
afait disparaître la
afait disparaître la solution
solution de continuité, et
de continuité, et prouvé
prouvé que tous les
que tous les corps
corps
forment une
forment une chaîne
chaîne non interrompue; de
non interrompue; telle sorte,
de telle sorte, queque les
les trois
trois
règnes
règnes ne subsistent, en
ne subsistent, réalité, que
en réalité, que pourpour les caractères généraux
les caractères généraux les les
plus tranchés; mais sur leurs limites
plus tranches; mais sur leurs limites respectives respectives ils se confondent,
ils se confondent,
au point
au point que que l’un
l'on hésite
hésite à
à. savoir
savoir où
où l’un
l'un finit
finit et
et où
où l’autre
l'autre commence,
commence,
et dans
et lequel certains
dans lequel certains {êtres doivent être
«êtres doivent être rangés;
rangés; tels
tels sont, par exem-
sont, par exem-
ple,
ple, les
les zoophytes
zoophytes ou
ou animaux
animaux plantes,
plantes, ainsi
ainsi nommés,
nommés, parce qu’ils
parce qu`ils
tiennent
tiennent à à la
la fois l’animal et
de l'animal
fois de et de
de la plante.
la plante.
La même
La même chose lieu pour
chose aa lieu pour ce ce qui concerne la
qui concerne la composition des
composition des
corps. Longtemps les quatre
corps. Longtemps
les éléments
quatre éléments ont servi de base aux sciences
ont servi de base aux sciences
naturelles; ils
naturelles; sont tombés
ils sont devant les
tombés devant les découvertes
découvertes de la chimie
de la chimie mo-mo-
_57_
-67-
p

derne, qui
derne, qui a reconnu un
a reconnu un nombre indéterminé de
nombre indéterminé corps simples.
de corps simples. La La
chimie montre tous
chimie nous montre tous les corps
nous les de la formés de
corps de la nature formés de ces éléments
nature ces éléments
combinés en
combinés en diverses proportions; c’est
diverses proportions; c'est dede lala variété
variété infinie
infinie de de ces
ces
combinaisons
combinaisons que naissent les innombrables
que naissent les innombrables propriétés propriétés des des différents
différents
corps. Ciest ainsi,
corps. (Test ainsi, par exemple, qu'une
par exemple, qu’une molécule
molécule de gaz oxygène
de gaz oxygène et et
deux de
deux de gaz hydrogène,
gaz hydrogène, combinées, combinées, forment
forment de
de l’eau. Dans
l`eau. Dans leur leur
transformation
transformation en en eau, Foxygène et
eau, Poxygène Phydrogène perdent
et Phydrogène perdent leursleurs qua-
qua-
propres; il
lités propres;
lités il n’y plus, àà. proprement
n'y a.a. plus, proprement parler, d'oxygène et
parler, d'oxygène et d'hy-
d'hy-
drogène,
drogène, mais mais de de l’eau.
l`eau. En décomposant l'eau,
En décomposant l'eau, on retrouve les
on retrouve deux
les deux
gaz
gaz
dans
dans les
les mêmes
mêmes proportions.
proportions. Si,
Si, au
au lieu
lieu d’une
d'une molécule
molécule d'oxygène,
d'oxygène,
il
il y en a
y en deux, (fest-a-dire
a deux, c'est-a-dire deux deux de de chaque
chaque gaz,gaz, ce n’est plus
ce n'est plus de l’eau,
de l'eau,
mais un
mais liquide très
un liquide très corrosif.
corrosif. Il a. donc
ll a suffi d’un
donc suffi simple changement
d'un simple changement
dans
dans la la proportion
proportion de de l'un des éléments
l’un des éléments pour transformer une
pour transformer substance
une substance
salutaire
salutaire en une substance
en une vénéneuse. Par
substance vénéneuse. Par uneune opération inverse,
opération inverse, que que
les substance délétère,
éléments d'une substance
les élémentsd’une délétère, de de Varsenic,
l'arsenic, par exemple, soient
par exemple, soient
simplement
simplement combinés
combinés dans d’autres proportions,
dans d'autres proportions, sans sans addition
addition ni ni re-
re-
tranchement d'aucune
tranchement d’aucune autre substance, elle
autre substance, elle deviendra inolfensive, ou
deviendra inoffensive, ou
même salutaire.
même salutaire. li y li y a
a plus :
: plusieurs molécules
plus plusieurs molécules réunies, d'un réunies, d'un même
même
élément, jouiront de
élément, jouiront ditïérentes, selon
propriétés ditïérentes,
de propriétés selon le le mode d'agréga-
mode d`agréga-
tion et les conditions du milieu
tion et les conditions du milieu où elles se où elles se trouvent. Uozone, récem-
trouvent. L`ozone, récem-
ment découvert dans
ment découvert dans l'air atmosphérique, en
l'air atmosphérique, est un
en est un exemple.
exemple. On On aa
reconnu que
reconnu que cette substance n'est
cette substance autre que
n'est autre l'oxygène, un
que Voxygène, un des prin- des prin-
cipes constituants
cipes constituants de l'air, dans
de l'air, dans un état particulier
un état particulier qui qui lui donne des
lui donne des
propriétés distinctes de Poxygène
propriétés distinctes de l'oxygène proprement dit. L'air
proprement dit. L'air n'en est n'en est pas
pas
moins toujours
moins formé Œoxygène
toujours formé et
d'oxygène d'azote,
et d’azote, mais
mais ses
ses qualités
qualités varient
varient
selon qu’il
selon contient une
qu'il contient quantité plus
une quantité plus ou ou moins grande d’oxygène
moins grande d"oxygène àà
Pétat d’ozone.
i'état d'ozone.
observations, qui
Ces observations,
Ces qui paraissent étrangères à.à. notre
paraissent étrangères notre sujet, s’y rat-
sujet, s'y rat-
tachent néanmoins d'une manière directe,
tachent néanmoins d'une manière directe, comme
comme on on lele verra
verra plus
plus
tard; elles
tard; elles sont,
sont, en en outre,
outre, essentielles comme points
essentielles comme points de comparai-
de comparai-
'

son.
son.
Ces compositions
Ces compositions et et ces décompositions s°obtiennent
ces décompositions s'obtiennent artificiellement
artificiellement
et
et en petit dans les laboratoires,
en petit dans les mais elles s'opèrent en
laboratoires, mais elles s`opèrent grand etspon-
en grand etspon—
tanément
tanément dans
dans lele grand
grand laboratoire
laboratoire de
de la
la nature.
nature. Sous
Sous Pinfluence
þÿ l ` i nû ude
deence
la chaleur, de
la chaleur, de la lumière, de
la lumière, l'électricité, de
de Pélectricité, de Phumidité,
i'humídité, un
un corps se
corps se
décompose,
décompose, ses éléments se
ses éléments séparent, d'autres
se séparent, combinaisons s’opèrent,
d’autres combinaisons s'opèrent,
et de
et nouveaux corps
de nouveaux corps se
forment. Ainsi,
se forment. Ainsi, hia même molécule dbxygène,
même molécule d'oxygène,
par exemple,
par exemple, quiqui fait
fait partie
partie de
de notre
notre propre corps, après
propre corps, après la la destruc-
destruc-
tion de celui-ci,
tion de celui-ci, entre
entre dans
dans la
la composition
composition d’un
d'un minéral,
minéral, d’une
d`une plante,
plante,
ou d’un corps
ou d'un animé.
corps animé.
Dans
Dans notre
notre corps
corps
actuel
actuel se
se trouvent
trouvent donc les
donc les
_63_

mêmes parcelles
mêmes parcelles de de matière
matière qui qui ont ont étéété parties constituantes d'une
parties constituantes d`une
multitude
multitude d'autres
d'autres corps.
corps.
Citons un
Citons un exemple
exemple pour rendre la
pour rendre chose plus
la chose plus claire.
claire.
Une petite
Une petite graine
graine est
est mise
mise terre, elle
en terre, elle pousse,
en
pousse, croît et devient
croît et devient un un

grand arbre,
grand arbre, qui,qui, chaque
chaque année donne des feuilles,
année donne des des fleurs
feuilles, des fleurs et et des
des
Est-ceadire que
fruits. Estfceadire
fruits. cet arbre
que cet arbre tout tout entier
entier se se trouvait
trouvait dans dans la graine?
la graine?
Assurément non, non, car il contient
car il contient une une quantité de matière de beaucoup
Assurémcnt quantité de matière de beaucoup
plus considérable.
plus considérable.
D’où
D'où lui
lui est
est donc
donc venue
venue cette
cette matière?
matière? Des
Des liquides,
liquides,
des sels,
des des
sels, des gaz gaz queque la plante
la plante puisésa
a puisés dans la terre et dans l'air, qui
dans la terre et dans l'air, qui
se sont ‘infiltrés
se sont infiltrés dansdans sa tige, et
sa tige, en ont, petit a
et en ont, petit a petit,petit, augmenté
augmenté le le ro-
ro-

lume. Mais
lume. Mais ni ni dans
dans lala terre
terre ni dans l'air
ni dans l'air onon ne ne trouve
trouve du bois, des
du bois, des
feuilles, des
feuilles, fleurs et
des fleurs et des fruits. þÿ
des fruits. C'est
Cû queque ces mêmes
e s t ces liquides, sels
mêmes liquides, sels etet
gaz,
dans
gaz, dans l'acte
l'acte d'absorption,
d'absorption, se
se sont
sont décomposés;
décomposés; leurs
leurs éléments
éléments
subi de
ont subi
ont de nouvelles combinaisons qui
nouvelles combinaisons qui les
les ont transformés en
ont transformés en séve,
séve,
bois, écorce,
bois, écorce, feuilles, fleurs, fruits,
feuilles, fleurs, fruits, essences volatiles odorantes,
essences volatiles odorantes, etc. etc.
mêmes parties
Ces mêmes
Ces vont à. leur
parties vont à. leur tour se tour détruire, se
se détruire, se décomposer;
décomposer; leurs leurs
éléments,
éléments, se mêler
se mêler de
de nouveau
nouveau a a la
la terre
terre et
et a
à. l'air; recomposer
l'air; recomposer les les
substances
substances nécessaires
nécessaires à.
a la
la fructification; être réabsorbés,
þÿ f r u c t iû c a t réabsorbés,
être ion; décompo-
décompo-
sés
sés et transformés une
et transformés une autre
autre fois fois en en séve,
séve, bois, écorce, etc.
bois, écorce, etc. En En un un
mot, la matière
mot, la matière n°éprouve'nin’éprouve'ni augmentation
augmentation , ni diminution,
,
ni diminution, elle se elle se
transforme,
transforme, et, paret, par suite
suite de
de ces
ces transformations
transformations successives,
successives, la
la propor-
propor-
tion des diverses
tion des substances est
diverses substances toujours en
est toujours quantité suffisante
en quantité suffisante pour pour
les besoins
les besoins de
de la
la nature.
nature. Supposons,
Supposons, par exemple, qu'une
par exemple, qu'une quantité quantité
donnée
donnée d'eaud'ea.u soitsoit décomposée,
décomposée, dans dans le le phénomène
phénomène de la végétation,
de la végétation,
pour
pour
fournir
fournir l'oxygène
Poxygène et
et l'hydrogène
Phydrogène nécessaires
nécessaires a
a la
la formation
formation des
des
diverses parties
diverses parties de de la plante;
la c'est
plante; c'est une une quantité
quantité d'eau d'eau qui existe en
qui existe en
moins ‘dans
'dans la masse; mais
la masse; mais ces ces parties de de la
la plante, lors de
de leur dé-
dé-
moins parties plante, lors leur
composition, vont
composition, rendre libres
vont rendre l'oxygène et
libres Poxygène l'hydrogène qu'elles
et Fhydrogène qu'elles ren- ren-

fermaient, et
fermaient, et ces gaz, ces combinant
gaz, se combinant entre eux,
se entre vont reformer
eux, vont reformer une une
quantité d'eau équivalente à. celle qui
à. celle qui avait disparu.
avait
'
'

quantité d'eau équivalente disparu.


Un fait qu'il
Un fait qu'il n'est
n'est pas inopportun
pas inopportun
de
de signaler
signaler ici,ici, c'est l'homme,
que l'homme,
c'est que
qui peut opérer
qui peut opérer artificiellement
artificiellement les
les compositions
compositions et
et les
les décompositions
décompositions
qui s'opèrent spontanément
qui s'opèrent spontanément dans dans la nature, est
la nature, est impuissant
impuissant à.à. recon- recon-
stituer le moindre corps
stituer le moindre organisé, fût-ce même un brin d'herbe ou
corps organisé,
fût-ce même un brin d'herbe ou
feuille morte.
une feuille morte. Après
une Après avoir décomposé
avoir décomposé un minéral, il peut
un minéral, il le
peut le re- re-
former de
former toutes pièces,
de toutes pièces, tel
tel qu'il
qu'il était
était auparavant;
auparavant; mais
mais lorsqu'il
lorsqu'il aa \

séparé
séparé les
les éléments
éléments d'une
d'une parcelle
parcelle de
de matière
matière végétale
végétale ou
ou animale,
animale, il il
- ne
ne peut la
la reconstituer,
peut reconstituer, a
a moins
moins forte
forte raison
raison lui
lui donner
donner la
la vie. Sa
vie. Sa puis-puis—
sance s'arrête
sance s'arrête à la matière
à. la inerte :: le
matière inerte principe de
le principe de vie est dans
vie est dans la main
la. main
de Dieu.
de Dieu.
__39_
....69._

La plupart des
La plupart des corps simples sont
corps simples
sont appelés pondérables, parce
appelés pondéraóles, parce qu'on
qu'on
peut mesurer le poids,
en peut
en mesurer le et ce poids
poids, et ce poids est en raison
est en raison dela somme des
dela somme des
molécules
molécules contenues
contenues dans dans un volume donné.
un volume D'autres sont
donné., D'autres sont ditsdits im-
zin-
pondérables, parce qu'ils n'ont aucun poids et qu'en
qu'en quelque
parce qu'ils n'ont aucun poids pour nous, et
pondérables, pour nous, quelque
quantité qu'ils
quantité qu'ils
soient
soient accumulés
accumulés dans
dans un autre
un autre corps, ils n'en
corps, ils n'en aug*aug-
mentent
mentent pas pas
le
le poids.
poids. Ce
Ce sont
sont :
: le
le calorique,
calorique, la
la lumière, l'électricité,
lumière, Pélectricité,
le fluideu magnétique
le þÿû ide
magnétique ou
ou de l'aimanL; ce
de l'aimant; dernier n'est
cé dernier qu'une variété
n'est qu'une variété
de l'électricité.
de Pélectricité. Quoique impondérables, ces þÿû u in'en
Quoique impondérables, ces fluides n'en ont pas
d e sont moins
pas moins
une très
une très grande puissance. Le calorique
grande puissance. Le divise les
calorique divise les corps les
corps les plus plus durs,
durs,
les réduit en
les réduit vapeurs, et
en vapeurs, donne aux
et donne aux liquides évaporés
liquides évaporés une
une force
force d'ex-
d'ex-
pansion
pansion irrésistible.
irrésistible. Le
Le choc
choc électrique
électrique brise
brise les
les arbres
arbres et
et les
les pierres,
pierres,
courbe des
courbe des barres
barres de de fer,
fer, fond
fond les les métaux,
métaux, transporte
transporte au loin des
au loin des
masses énormes. Le magnétisme donne
masses énormes. Le magnétisme donne au fer une puissance au fer une puissance d'at- d'at-
traction capable de
traction capable soutenir des
de soutenir des poids considérables. La
poids considérables. lumière
La lumière
possède pas
ne possède
ne pas ce genre de force,
ce genre de mais elle
force, mais elle exerce une action
exerce une chi-
action chi-
mique
mique sur la
sur la plupart
plupart des
des corps,
corps,
et
et sous
sous son
son influence
þÿ i nû u s'opèrent
e n c
s`opèrent e inces-
inces-
samment des
samment des compositions
compositions et et des décompositions. Sans
des décompositions. Sans la lumière,
la lumière,
les végétaux
les et les animaux s’étiolent, les fruits
végétaux et les animaux s°étiolent, les fruits n'ont ni saveur ni n'ont ni saveur ni co-
co-
loration.
loration.
III
III

Tous les
Tous les corps minéraux, végétaux, animaux,
de la nature, minéraux, végétaux, animaux, animés
corps de la nature, animés
ou
ou inanimés, solides, liquides
liquides
inanimés, solides, ou
ou gazeux,
gazeux, sont
sont donc
donc formés des
formés des mêmes
mêmes
éléments, combinés de
éléments, combinés de manière a produire
manière à. produire l'infinie variété
þÿ l ' i nû des diíïé-
n i e des
variété ditfé-
rents corps.
rents La science va.
corps. La science va. plus
plus loin aujourd'hui; ses investigations
loin aujourd°hui; investigations la
ses la
conduisent peu à.à. peu
conduisent peu à. la
peu à. la grande
grande loi
loi de
de l'unité.
l'unité. Il
Il est
est maintenant
maintenant à.
à.
peu près
peu généralement
près généralement admis
admis que
que
les
les corps réputés
corps réputés simplessimples ne sont
sont
ne

que
modifications, des
des modifications,
que des des transformations
transformations d'un élément unique,
d'un élément prin-
unique, prin-
cipe universel désigné
cipe universel désigné sous
sous les
les noms
noms d'étlzer, fluide cosmique
d'éther, fluide cosmique ou þÿû fiuùleu ù í e
ou

universel; de que, selon le mode d'agrégation


universel; de teile sorte que,
teile sorte selon le mode d'agrégation des molécules
des molécules
de ce fluide,
de ce et
et sous
þÿû u i d esous, l'influence
þÿ P i nû u de
de
e n circonstances
circonstances
c e particulières,
particulières, il il ac- ac-

quiert
quiert des
des propriétés spéciales
propriétés spéciales qui qui constituent
constituent les
les corps simples;
corps simples; ces ces

corps simples,‘ combinés


corps simples,
combinés entre
entre eux en
eux en diverses
diverses proportions, forment,
proportions, forment,
l'avons dit,
comme nous l*avons
comme nous dit, Pinnombrable
l'innombrable variété variété desdes corps composés.
corps composés.
Selon
Selon cette opinion, lele calorique,
cette opinion, calorique, la lumière, l'électricité
la lumière, Pélectricité et le magné-
et le magné-
tisme seraient également
tisme ne seraient
ne également que que des
des modifications
modifications du
du fluide
þÿû u primitif
ide
primitif
universel. Ainsi
universel. Ainsi ce þÿû ce qui,
fluideu qui, selon toute
i d e selon probabilité, est
toute probabilité, est impondé-
impondé-
rable, serait
rable, la fois
serait àa la fois le principe des
le principe fluides
des þÿû impondérables
u i impondérables
des et des
et des
corps pondérables.
corps pondérables.
La chimie nous
La chimie nous faitfait pénétrer
pénétrer dans dans lala constitution
constitution intime
intime des
des corps;
corps;
._.']0._.
_.']0_

mais, expérimentalement
mais, expérimentalement parlant, elle
parlant, elle ne
ne va au delà
pas au
va pas des corps
dela des corps
considérés comme simples;
considérés comme simples; ses moyens
ses d’analyse sont impuissants
moyens d'analyse sont impuissants
pour isoler
pour Pélément primitif
isoler Pélément et en
primitif et déterminer l’cssence.
en déterminer Pcssence. Or,Or, entre
entre cet
cet
élément dans
élément dans sasa pureté
pureté absolue
absolue et
et le
le point où
où s'arrêtent
s'arrêtent les investiga-
point les investiga-
tions de
tions la science,
de la Pintervalle est
science, Pintervalle est immense.
immense. En raisonnant par
En raisonnant par ana-
ana-
logie,‘ on arrive a cette conclusion qu'entre ces deux points
logie, on arrive a cette conclusion qu'entre ces deux points extrêmes,
extrêmes,
ce þÿû
ce i d esubir
fluideu doit
doit subir des modifications qui
des modifications qui échappent
échappent à.
à. nos
nos instruments
instruments
et àà ‘nos
et matériels. C’est
sens matériels. dans ce
C.'est dans ce champ nouveau, jusqu’ici
champ nouveau, fermé
'nos sens
jusqu'ici fermé
à Pexploration,
à Pexploration, que que nous
nous allons
allons essayer
essayer de
de pénétrer.
pénétrer.
'
IV
IV
Jusqu’à ce
Jusqu'à. jour on
ce jour n’avait que
on n'avait que des très incomplètes
idées très
des idées
incomplètes sur sur le
le
monde spirituel ou
monde spirituel invisible; on
ou invisible; se figurait
on se figurait les
les Esprits comme
Esprits comme des des
en dehors
êtres en
êtres de Phumanité;
dehors de Phumanité; les étaient aussi
anges étaient
les anges des créatures
aussi des à.
créatures à.
part,
d’une plus parfaite. Quant a l’état des
part, d'nne nature plus parfaite. Quant å. l'état des âmes après
nature âmes la
après la
les connaissances
mort, les
mort, connaissances n'étaient guère plus
n'étaient guère plus positives. L’opinion la
positives. L'opinion la
plus générale
plus générale en
en faisait
faisait des
des êtres
êtres abstraits,
abstraits, dispersés
dispersés dans
dans l'immensité,
Pimmensité,
et n'ayant plus
et n'ayant rapports avec
de rapports
plus de les vivants,
avec les soit qu’ils
vivants, soit fussent, selon
qu'ils fussent, selon
la doctrine
la doctrine de de l'Église,
l'Église, dans dans les béatitudes du
les béatitudes du ciel ou dans
ciel ou les ténèbres
dans les ténèbres
de Penfer.
de l'enfer. De
De plus,
plus, les
les observations
observations de
de la
la science s'arrêtant
science s'arrêtant à. la ma-
à. la ma-
tière tangible,
tière il en résultait, entre le
tangible, il en résultait, entre le monde corporel monde et le
corporel et le monde monde
spirituel, un
spirituel, abîme qui
un abîme qui semblait
semblait exclure tout rapprochement.
exclure tout rapprochement. C.'est C'est cetcet
abîme que
abîme que de nouvelles observations
de nouvelles observations et l’étude de
et l'étude de phénomènes
phénomènes encore
encore
connus viennent combler, du moins en partie.
peu connus viennent combler, du moins en partie.
peu
Le Spiritisme nous
Le Spiritisme apprend d'abord
nous apprend d’abord que les Esprits
que les Esprits sont les âmes
sont les âmes
des hommes
des hommes qui ontqui ont vécu
vécu sur
sur la
la terre; qu’ils
terre; qu'ils progressent
progressent sans cesse,
sans cesse,
et les anges
que les
et que anges sont ces
mêmes âmes
sont ces mêmes âmes ou ou Esprits
Esprits arrivés
arrivés a a unun état
état de
de
perfection
perfection qui qui les
les rapproche
rapproche de
de la
la Divinité.
Divinité.
En
En second lieu, il
second lieu, il nous apprend que
nous apprend que les âmes passent
les âmes passent alternative-
alternative-
ment
ment de d’incarnation àà celui
l’état d'incarnation
de l'état d’erraticité; qu’a
celui d'erraticité; qu'à. ce dernier état
ce dernier état
elles constituent
elles constituent la la population
population invisible
invisible du globe, auquel
du globe, elles restent
auquel elles restent
attachées jusqu’à ce
attachées jusqu'à qu'elles yy aient
ce qu`elles aient acquis
acquis le le développement
développement intellec-
intellec-
tuel et
tuel moral que
et moral que comporte la
comporte la nature nature de de ce globe, après
ce globe, quoi
après quoi elles elles lele
quittent pour
quittent pour passer passer dans
dans un
un monde
monde plus
plus avancé.
avancé.
mort du corps, Phumanité corporelle
Par la
Par la mort du corps, Phumanité corporelle fournit fournit des âmes ou
des ames ou
Esprits au monde
Esprits au spirituel;
monde spirituel; par par les
les naissances, le monde
naissances, le monde spirituel spirituel ali-
ali-
mente le
mente monde corporel;
le monde corporel; il il yy aa donc
donc transmutation
transmutation ou déversion in-
ou déversion in-
cessante de
cessante dans l’autre. Cette
de l'un dans l'autre. Cette relation
l’un constante les
relation constante les rend
rend soli-
soli-
daires,
daires, carcar ce sont les
ce sont mêmes êtres
les mêmes êtres qui
qui entrent dans notre
entrent dans notre monde
monde et et
qui
qui en
en sortent
sortent alternativement.
alternativement. G’est
G'est la
là. un
un premier
premier trait d’union,
trait d'union, un un
-71-
...'H._

point de
point contact qui
de contact qui diminue déjà la
diminue déjà qui semblait
distance qui
la distance séparer lele
semblait séparer
monde visible du
monde visible monde invisible.
du monde invisible.
La intime de Pâme, c'est-à-dire
dest-à-dire du principe intelligent,
_
_

La nature
nature intime de l`âme, du principe intelligent,
source de la pensée, échappe
source de la pensée, échappe complétementcomplètement à. nos
à. nos investigations;
investigations;
mais on
mais on sait maintenant que
sait maintenant que l’â.me
l'â.me est revêtue d'une
est revêtue enveloppe ou
d’une enveloppe ou

corps fluidique
corps þÿû u i d quiqui
ique en fait,
en fait, après
après la.
la. mort
mort du
du corps
corps matériel,
matériel, comme
comme

auparavant,
auparavant, un être distinct,
un être distinct, circonscrit
circonscrit et individuel. L'âme
et individuel. L'âme est le
est le
principe intelligent
principe intelligent considéré
considéré isolément;
isolément; c’est
c'est la
la force
force agissante
agissante et et
pensante
pensanteque nous
que ne pouvons
nous ne concevoir isolée .de la matière que
pouvons concevoir isolée .de la matière que
une abstraction. Revêtue de
comme une abstraction. Revêtue de son
comme enveloppe fluidique, péri-
ou péri-
son enveloppe íluidique, ou

sprit,
Pâme constitue
Fame
sprit, Pêtre appelé
constitue Pêtre Esprit,
appelé Esprit, lorsqu’elle
comme lorsqu'elle est
comme est re-
re-
vêtue de Penveloppe
vêtue de corporelle,
Penveloppe corporelle, elle
elle constitue
constitue 1’homme;
l'homme; or,or, bien qu’à.
bien qu`à.
1’état d’Esprit
l'état d'Esprit elle
elle jouisse
jouisse de
de propriétés
propriétés et
et de
de facultés
facultés spéciales, elle
spéciales, elle
n'a
n'a pas cessé d’appartenir
pas cessé d'appartenir
à
à Phumanité. Les Esprits sont donc
l'humanité. Les Esprits sont donc des des
êtres semblables
êtres semblables à. nous, puisque
à. nous, chacun de
puisque chacun nous devient
de nous Esprit après
devient Esprit après
la mort de
la mort de son
soncorps, et que chaque
corps, et que chaque Esprit
Esprit redevient
redevient homme
homme par la
par la
naissance.
naissance.
Cette enveloppe
Cette enveloppe n’est point Mme,
n'est point fáme, car elle ne
car elle pense pas ce n’est
ne pense pas :: ce n'est
qu’un vêtement;
qu'un vêtement; sans
sans l'âme,
Fame, le
le périsprit,
périsprit, de
de même
même que
que
le
le corps, est
corps, est
une matière, inerte privée de vie et de sensations.
une matière, inerte privée de vie et de sensations. Nous disons ma- Nous disons ma-
tière, qu’en effet le périsprit, quoique d’une nature éthérée et
parce qu'en effet le périsprit, quoique d'une nature éthérée et
Izäre, parce
subtile, n`en est pas
subtile, n’en est moins de la matière tout aussi
pas moins de la matière tout aussi bien bien que
que les
les fluides
fluides
impondérables,
impondérables, et, et, de
de plus,
plus, matière
matzëre de
de même
même nature
nature et
et de
de mente
nz/ne ori-
oral
gine
,qíne que
que
la
la matière
matière tangible plus grossière,
la
la
tangible plus grossière, ainsi
ainsi que
que nous
nous le
le ver-
ver-

rons tout
rons tout àà 1’heure.
l'heure.
L’âme
L°âme ne ne revêt pas seulement
revêt pas seulement le périsprit
le périsprit à.à. _l’état d’Esprit;elle est
_l'état d'Esprît; elle est
inséparable
inséparable de
de cette
cette enveloppe, qui
enveloppe, qui la
la suit
suit dans
dans l’incarnation
l'incarna.tion comme
comme
Perraticité. Dans
dans l'erraticité.
dans Dans Pincarnation,
Pincarnation, c'est lien qui
le lien
c’est le qui l’unit
l'unit à l’enve-
à. l`enve-
loppe corporelle,
loppe corporelle, Pintcrmédiaire
Pintermédiaire à
à l’aide
l'aide duquel
duquel elle
elle agit
agit sur
sur les or-
lesor-

ganes et perçoit
ganes et perçoit
les
les sensations
sensations des
des choses
choses extérieures.
extérieures. Pendant
Pendant la vie,
la vie,
le fluide périsprital
le fluide sïdentifie
périsprital s'identitie avec
avec le corps, dont il pénètre
le corps, dont il pénètre toutes les
toutes les
parties;
parties; à
à la
la mort
mort il
il s’en
s'en dégage;
dégage; le
le corps
corps privé
privé de
de vie
vie
sese dissout,
dissout, mais
mais
le périsprit, toujours
le périsprit, toujours uniuni àà Pâme, dest-à-dire au principe
l'âme, c`est-à-dire au principe vivifiant,
þÿ v i v iûnea n t ,
ne

périt pas;
périt pas; seulement
seulement Pàme,
Fame, au au lieu
lieu de
de deux
deux enveloppes,
enveloppes, n’en
n'en conserve
conserve

qu’une: plus légère,


qu'une: la
la plus légère, celle
celle qui
qui est
est le
le plus
plus
en en harmonie
harmonie avec son état
avec son état
spirituel.
spirituel. .
.

Quoique ces principes


Quoique ces soient élémentaires
principes soient élémentaires pour les Spirites,
pour les Spirites, il était
il était
utile
utile de les rappeler
de les rappeler pour Pintelligence des
pour Pintelligence des explications
explications subséquentes
subséquentes
et la
et la liaison des idées.
liaison des idées.
._72....

V?
V

personnes ont contesté l'ulilité de Penveloppe


Quelques personnes
Quelques périspritale
ont contesté Putilité de Penveloppe périspritale
l’â.me, et
de l'åme,
de suite son existence.
par suite son
et par existence. L'â.me, disent-elles, n'a
L’âme, disent-elles, be-
pas be-
n'a pas
soin dïntermédiaire
soin pour agir
d`intermédiaire pour sur le
agir sur le corps; et une fois
corps; et une séparée du
fois séparée du
corps, c'est
corps, c'est un superflu.
accessoire þÿ s u p e rû u .
un accessoire
A cela nous répondons
A cela nous répondons d'abord d'abord que
que le périsprit
le périsprít n'est point
n'est point uneune
création imaginaire, hypothèse
une inventée
création imaginaire, une hypothèse inventée pour arriver une solu-
pour arriver à.à. une solu-
tion; existence est
son existence
tion; son est un fait constaté
un fait par Pobservation.
constaté par Quant à.à. son
Pobservation. Quant son

utilité,
utilité, pendant
soit
soit pendant la.
la vie,
vie, après
soit
soit après la
la mort,
mort, il
il faut
faut bien
bien admettre
admettre
que, puisquäl existe, c'estqu’il sert aquelque qui
chose. Ceux
que, puisqu'il existe, c'est qu'il sert a quelque chose. Ceux qui con-
con-
testent son
testent son utilité
utilité sont
sont comme
comme un
un individu
individu qui,
qui, ne
ne pasles
comprenant
comprenant pasles
fonctions de certains
fonctions de certains rouages dans un mécanisme,
rouages dans mécanisme, en conclurait qu’ils
un en conclurait qu'ils
ne servent qu'à.
ne servent compliquer lala machine
qu'a compliquer machine sans nécessité.
nécessité. Il
sans voit pas
Il ne voit
ne pas
si la
que si
que
moindre pièce
la moindre était supprimée,
pièce était serait désorganisé.
tout serait
supprimée, tout désorganisé. QueQue
de choses, dans
de choses, le grand
dans le mécanisme de
grand mécanisme de la nature, semblent
la nature, semblent inutiles
inutiles
aux yeux
aux yeux de
de l'ignorant,
Pignorant, et
et même
même de
de certains
certains savants, qui croient
savants, qui croient de de
bonne foi que s'ils eussent été chargés
bonne foi que s'ils eussent été de la construction de l’univers,
chargés de la construction de Punivers,
ils Pauraient
ils bien mieux’
Pauraient bien mieux' fait!
fait!
périspiit
Le périsprít est
Le est un des rouages
‘un des rouages les plus importants
les plus importants de de l'écono-
Pécono-
mie;
mie; la-science
la-science -l’a
-l'a observé
observé dans
dans quelques-uns
quelques-uns de
de effets,
ses
ses effets, etet on
on
l'a tour
l'a tour à
a tour
tour désigné
désigné sous
sous
les
les noms
noms de
de fluide
fluide vital,
vital, fluide
þÿû u ou
i d influx
e
ou þÿ i nû u x

nerveux, fluide
nerveux, magnétique,
fluide magnétique, électricité animale,
électricité animale, etc.,
etc., sans
sans se rendre
se rendre

un
un compte précis
compte de nature et propriétés,
de
précis de sa nature et de ses
sa et encore moins
ses propriétés, et encore moins
de son
de sonorigine.
origine. Comme
Comme enveloppe
enveloppe de
de l’Esprit
l'Esprit après
après la. mort, il
la mort, il a été
été a

soupçonné
soupçonné dès
dès la
la plus
plus haute
haute antiquité.
antiquité. Toutes
Toutes les
les théogonies
théogonies attri-
attri-
buent
buent aux
aux êtres du monde
êtres du monde invisible
invisible un fluidique.
Saint Paul
corps tluidique. Saint
un corps Paul dit
dit
en termes précis
en termes précis que nous renaissons
que nous renaissons avec un corps
avec un spzïituel (l" ép.
corps spùituel (l'° ép.
aux Corz'nlh.,
aux Corinlh., ch. v, de
xv, v,
ch. xv, de 35 à. 44
35 à. 44 et 50).
et 50).
[1
ll en est de
en est même
de même de de toutes grandes
toutes les vérités fondées
les grandes vérités fondées sur
sur les lois
les lois
de la nature,
de la et dont,
nature, et dont, à
a toutes
toutes les
les époques,
époques, des hommes de
des hommes génie
de génie ont
ont
eu 1’intuition.
eu C.’est ainsi
Pintuition. C`est ainsi que,
que,
dès
dès avant
avant notre
notre ère, des
ère,
des savants
savants philo-
philo-
sophes
sophes avaient soupçonné
avaient soupçonné la rondeur de
la rondeur de la terre et
la terre mouvement de
son mouvement
et son de
rotation,
rotation, cequi n’ôte rien
ce qui n'ôte mérite de
au mérite
rien au Copernic
de Copernic et Galilée,
et de
de Galilée, en sup-
en sup-
posant
posant même
même que
que ces
ces derniers
derniers aient
aient profité
profité des
des idées
idées de
de leurs devan-
leurs devan-
Grâce à.à. leurs
ciers. Grâce
ciers. leurs travaux,
travaux, ce
ce qui
qui n’était
n'était qu’une opinion indivi-
qu`une opinion indivi-
duelle, une
duelle, une théorie incomplète et
théorie incomplète sans preuve,
et sans inconnue des masses,
preuve, inconnue des masses,
est devenu une vérité scientifique,
est devenu une vérité pratique et populaire.
scientifique, pratique et populaire.
La doctrine
La. du périsprit
doctrine du périsprít est dans le
est dans le même
même cas; le Spiritisme
cas; le ne l'a.
Spiritisme ne l`a.
point
point découvert
découvert le
le premier;
premier; mais,
mais, de
de même
même que Copernic pour
que Copernic pour le
le
—73
-73

mouvement de
mouvement de la il l’a
terre, il
la terre, l'a étudié,
étudié, démontré, analysé, défini,
démontré, analysé, défini, et
et en
en
a tiré de féconde
a tiré de féconds résultats. Sans les études modernes plus
résultats. Sans les études modernes plus complètes,
complètes,
cette
cette grande comme beaucoup
vérité, comme
grande vérité, d'autres, serait
beaucoup d'autres, serait encore à. l'état
encore à. Pétat
de lettre
de morte. ‘
lettre morte.
'

VI
VI

Le périsprit
Le périsprit estest lele trait d'union qui
trait d'union qui relie
relie le le monde spirituel au
monde spirituel au
monde corporel.
monde corporel. Le Spiritisme
Le Spiritisme nous les montre
nous les montre en relation si
en relation si intimeintime
et si constante,
et si constante, que que de l’un à.à. l'autre
de l'un l'autre la. transition est
la. transition insen-
presque insen-
est presque
sible;
sible; or,or, de
de même
même que,
que,
dans
dans la
la nature,
nature, le
le règne végétal
règne végétal se
se lie
lie auau
règne
règne animal
animal par
par
des
des êtres
êtres semi-végétauæ
semzï-vé_qétaua: et
et semi-animauæ,
semz`-animaux, l'état
l'état
corporel
corporel se se lie
lie à. Pétat spirituel
à. l'état spirituel non-seulement
non-seulement par par le principe in-
1e principe in-
telligent, qui
telligent, qui est le même,
est le mais
même, mais encore par encore par l'enveloppe
Penveloppe þÿû fluidique,uidique,
à fois semi-matérzielle
la fois
à la semzlmatérzielle et semi-spzhïuelle, de
et semi-spzhïuelle, de ce même principe.
ce même principe.
Pendant la
Pendant la vie
vie terrestre, l'être corporel
terrestre, l’être corporel et et l’être spirituel sont
l'être spirituel sont confon-
confon-
dus
dus et agissent de
et agissent de concert;
concert; la
la mort
mort du
du corps
corps ne
ne fait
fait que
que
les
les séparer.
séparer.
La liaison
La liaison de ces deux
de ces états est
deux états telle, et
est telle, et ils réagissent l’un
ils réagissent sur l'autre
l'un sur l'autre
tant de
avec tant
avec de force, qu’unjour viendra
force, qu'un*jour viendra où où l’on reconnaîtra que
l'on reconnaîtra que l'étude
l'étude
de
de Phistoire naturelle de
l'histoire naturelle l'homme ne
de Phomme saurait être
ne saurait complète sans
être complète l'étude
sans Pétude
de Penveloppe périspritale,
de l'enveloppe dest-à-dire sans
périspritale, c'est~à.-dire mettre un
sans mettre pied dans
un pied dans le le
domaine
domaine du monde invisible.
du monde invisible.
Ce rapprochement est
Ce rapprochement encore plus
est encore grand quand
plus grand quand on on observe
observe l'ori-l'ori-
gine, la nature, la formation et
gine, la nature, la formation et les propriétés les propriétés du périsprit,
du observa-
périsprit, observa-
tion qui
tion découle naturellement
qui découle naturellement de de l'étude
l'étude des des fluides.
fluides.

_
Vll
Vil
[lest
ll est reconnu
reconnu que toutes les
que toutes les matières animales ont
matières animales pour principes
ont pour principes
constituants l'oxygène, l'hydrogène,
constituants Poxygène, l'azote le carbone,
Phydrogène, l'azote et le carbone, combinés
et combinés
en
en ditïérentes proportions. Or,
ditïérentes proportions. Or, commecomme nous l'avons dit,
nous ll'avons ces corps
dit, ces corps
simples
simples ont
ont eux-mêmes
eux-mêmes un
un principe unique,
principe unique, qui qui est
est le
le fluide
þÿû u cosmique
ide
cosmique
universel; par
universel; leurs diverses combinaisons ils forment toutes les
par leurs diverses combinaisons ils forment toutes va-
les va-
riétés de
riétés substances qui
de substances composent
qui composent le
le corps humain,
corps humain,
le
le seul
seul dont
dont
nous parlons
nous parlons ici, quoiqu'il en
ici, quoiqu'il soit de
en soit de même
même à. à. l’égard
l'égard des des animaux
animaux et et
des plantes.
des Il
plantes. Il en résulte
en résulte que le corps humain n'est,
que le corps humain n'est, en réalité, qu'une
en réalité, qu'une
de concentration,
sorte de
sorte concentration, de condensation ou,
de condensation ou, si
si l'on veut, de
l’on veut, de þÿsolidifica-
s o l i d iû c a -
tion
tion du fluideuuniversel,
du þÿû universel,
ide comme
comme le
le diamant
diamant est
est une
une þÿ solidification
s o l i d iû cdu
dua t i o n
carbonique.
gaz carbonique.
gaz
En
En effet,
effet, supposons
supposons
la
la désagrégation complète
désagrégation complète de de
toutesles molécules du
toutesles molécules du corps, corps, nous retrouvons l'oxygène,
nous retrouvons Poxygène, l'hydrogène,
Phydrogène,
l'azote
Pazote etet lele carbone,
carbone, en d'autres termes,
en d'autres termes, le ‘corps sera
le 'corps sera volatilisé.
volatilisé.
Ces
Ces quatre
quatre éléments
éléments ramenés
ramenés à.
à leur
leur état
état primitif par
primitif par une
une nouvelle
nouvelle et
et
_74_

plus
plus complète décomposition, sisi nos moyens
complète décomposition, moyens «Tanalyse
nos le permettaient,
d`analyse le permettaient,
donneraient le fluide cosmique.
donneraient le þÿû u cosmique.
ide Ce
Ce fluide, étant
þÿû u iétant le principe de
d e , le principe de toute
toute
matière, est lui-même de la matière, bien
matière, est lui-même de la matière, bien que dans
que dans un état complet
état complet un
d’éthérisation.
d'éthérisation.
Un phénomène
Un phénomène analogue analogue se passe dans
se passe dans la formation du
la formation du corps
corps þÿû flui- u i -
dique,
dique, ou
ou périsprit
périsprit :: c’est
c"est également
également une
une condensation
condensation du
du fluide
fluide
cosmique autour
cosmique autour du du foyer dïntelligence, ou
foyer d'intelligence, ou âme.
âme. Mais Mais ici ici la transfor-
la transfor-
mation moléculaire s’opère
mation moléculaire différemment, car
s'opère différemment, car le þÿû u conserve le fluide conserve
ide son
son

impondérabilité
impondérabilité et ses et qualités éthérées. Le corps
ses qualités éthérées. Le corps périsprital
périsprital et le et le
corps
corps
humain
humain ont
ont donc
donc leur
leur source dans
source dans le le même
même fluide;
þÿû u i l’un
d
l'un e ; et
et
Pautre sont
Pautre sont de de la matière, quoique
la matière, quoique sous sous deux deux états états différents.
dilférents. Nous Nous
avons donc
avons donc eu eu raison
raison de
de dire
dire que
le
le périsprit est
que périsprit est de même nature et de même nature et
de même
de même origine origine que que la matière la
la matière la plus
plus grossière.
grossière. Il ll n’a,
n'a, commecomme on on
le voit,
le voit, rien
rien de de surnaturel,
surnaturel, puisqu'ilpuisqu'il se se lie
lie par
par son principe aux
son principe aux choses
choses
de
de la nature, dont
la nature, dont ilil n'est qu’une variété.
n'est qu'une variété.
Le fluideu universel
Le þÿû universel
ide étant
étant le principe de
le principe tous les
de tous les corps de la nature,
corps de la nature,
animés
animés et
et inanimés,
inanimés, et
et par conséquent
par conséquent
de
de la
la terre,
terre, des
des pierres,
pierres, Moïse Moïse
était dans le vrai quand
était dans le vrai il dit Dieu
q_uand il dit : Dieu forma le corps
: «a forma le de l’homme
corps de l'homme du
du
limon de la terre. Ce qui
limon de la terre. n
» Ce ne veut
qui ne veut point point dire que
dire Dieu
que Dieu prit prit de la terre,
de la terre,
la pétrit
la pétrit et
et en
en façonna
façonna corps le
le corps de
de l’homme,
l'homme, comme
comme on
on façonne
façonne une une
statue avec de
statue avec de la terre glaise,
la terre glaise, ainsi
ainsi que
que
l'ont
l'ont cru
cru ceux
ceux qui prennent
_qui prennent
les paroles bibliques
les paroles bibliques à.à. la la lettre,
lettre, mais mais que que le était formé
corps était
le corps formé des des
mêmes principes ou éléments que
mêmes principes ou éléments que le limon de la terre, ou qui
le limon de la terre, ou avaient
qui avaient
servi
servi à. è former
former le le limon
limon de de lala terre.
terre.
ajoute :: « Et
Moïse ajoute
Moïse « Et ilil lui donna une
lui donna une âmeâme vivante,
vivante, faite faite aa sa sa ressenz-
ressem-
blance. n llll fait
blance. » fait ainsi
ainsi une distinction entre
une distinction entre Pâme l'âme et et le corps; il
le corps; indi-
il indi-
qu’elle
que qu'elle est d'une
que
est d’une nature
nature différente, qu’elle n’est
différente, qu'elle n`est point matière, point matière,
mais spirituelle
mais spirituelle et et immatérielle
immatérielle comme comme Dieu. Dieu. Il Il dit une âme
dit :: une vivante,
âme vivante,
pour spécifier
pour qu'en elle seule est le principe
spécifier qu’en elle seule est le principe de vie, de tandis
vie, tandis que que le le
corps,
corps,
formé
formé de
de matière,
matière, par
par
lui-même
lui-même ne
ne vit
vit pas.
pas.
Ces
Ces mots
mots :
: a‘
á sa
sa

ressemblance, impliquent
ressenzâlance, impliquent une similitude et
une sz'm¿lz`tua'e et non
non une identité. Si
une identité. Moïse
Si Moïse
eût regardé
eût regardé Pâme
Fame comme
comme une
une portion
portzbn de
de la
la Divinité,
Divinité, il
il aurait
aurait dit ::
dit
Dieu Panima en
Dieu Panima en lui donnant lui donnant une
une âme tirée de
âme tirée dc sa propre sa substance,
propre substance,
comme il
comme dit que
il dit que le le corps était tiré de la terre.
corps était tiré de la terre.
Ces réflexions
Ces réflexions sont sont une une réponse
réponse aux personnes qui
aux personnes qui accusent
accusent le le Spi-
Spi-
matérialiser Pâme, parce qu’i1qu'il lui une enveloppe
ritisme
ritisme de de matérialiser l'âme, parce lui donne
donne une enveloppe
semi-matérielle.
semi-matérielle.
VIlI
Vlll
`

Dans l'état normal,


Dans Pétat le
normal, le périsprit périsprit est invisible pour
est invisible pour nos yeux, et
nos yeux, et im-im-
palpable
palpable pour pour notre
notre toucher,
toucher, comme
comme le
le sont
sont une
une infinité
infinité de
de fluides
fluides et
et
_.75_
de gaz. Cependant
de gaz. Pinvisibilité, Pimpalpabilité,
Cependant l’invisibilité, Pimpalpabilité, et même Pimpondé-
et même l`impon.dé,-
rabilité du fluide périsprital
rabilité du þÿû u périsprital
ide sont
ne sont pas
ne absolues; c’est pourquoi nous
pas absolues; c'est pourquoi nous
disons
disons dans l'état normal.
dans l’état normal. ll ll subit, dans certains
subit, dans certains cas, soit peut-être
cas, soit peut-être
une
une condensation plus grande,
condensation plus grande, soit une modification
soit une þÿ m o d iû cmoléculaire
ation
moléculaire d’une
d'une
nature spéciale qui
nature spéciale qui le
le rend
rend momentanément
momentanément visible
visible ou
ou tangible: c’est
tangible: c'est
ainsi se produisent
que se
ainsi que produisent les
les apparitions.
apparitions. Sans
Sans qu’il
qu'il yy ait
ait apparition,
apparition,
beaucoup
beaucoup de de personnes ressentent Pimpression fluidique
personnes ressentent Pimpression
des Esprits
fluidique des Esprits
parla sensation
parla sensation dudu toucher,
toucher, ce ce qui
qui est
est l'indice d’une nature
Pindice d'une nature maté-
maté-
rielle.
rielle.
De quelque manière
De quelque manière que que s’opère
s'opère la la modification atomique
þÿ m o d iû catomique a t i o n du fluide,
du fluide,
il n’y
il a pas cohésion
n'y pas
a cohésion comme
comme dans
dans les
les corps matériels; Papparence
corps matériels; Papparence se se
forme
forme instantatément
instantatément et se dissipe
et se dissipe de
de même,
même, ce
ce qui explique
qui explique les
les appa-
appa-
ritions
ritions et disparitions subites.
les disparitions
et les subites. Les apparitions, étant
Les apparitions, étant le le produit
produit
d'un fluideu imatériel
d’un þÿû matériel
de invisible, rendu
invisible, rendu visible
visible parpar suite d’un change-
suite d`un change-
ment momentané
ment momentané dans sa dans sa constitution moléculaire,
constitution moléculaire, ne sont pas
ne sont pas plus
plus
surnaturelles
surnaturelles que que les vapeurs rendues
les vapeurs alternativement visibles*
rendues alternativement visibles ou ou
invisibles par
invisibles par
la
la condensation
condensation ou
ou la
la raréfaction.
raréfaction. Nous
Nous citons
citons la
la va-
va-
peur
peur comme
comme point point de de comparaison,
comparaison, sans sans prétendre
prétendre qu’il qu`il yy ait simi-
ait simi-
litude de
litude cause et
de cause et d’elfet.
d'el`fet.
1X
IX

Quelques personnes
Quelques personnes ont ont critiqué
critiqué la la qualification
qualification de semi-malérielle
de semi-matérielle
donnée au
donnée au périsprit,
périsprit, en
en disant
disant qu’une
qu`une chose
chose est
est matière
matière ou
ou ne l’est pas.
ne Pest pas.
En admettant que
En admettant Vexpression soit
que l'expression soit impropre, impropre, il
il faudrait s’cn
faudrait s*en prendreprendre
Fabsence d'un
a l'absence
a terme spécial
d’un terme spécial pourpour exprimer
exprimer cet état particulier
cet état particulier de de la
la
matière. S’il
matière. S'il en existe
en existe un un mieux approprié å la chose,
mieux a la chose, les
les critiques
critiques
approprié
auraientdû Findiquer. Le
auraient dû l'indiquer. périsprit est
Le périsprit est matière,
matière, ainsi que nous
ainsi que venons
nous venons
de
de le voir, philosophiquementparlant,
le voir, philosophiquement parlant, par et
et par son
son essence
essence intime;
intime; per- per-
sonne
sonne ne saurait le
ne saurait le contester;
contester; mais mais il n’a
il n"a pas les propriétés de la ma-
pas les propriétés
de la ma-
tière tangible, telle qu’on
tière tangible, telle qu'on la conçoit
la conçoit vulgairement;
vulgairement; il ne peutil ne peut être
être
soumis à Panalyse chimique;
soumis à l'analyse chimique; car, car, bien qu’il.
bien qu'il_ ait
ait le
le même
même principe
principe que que
la chair
la chair et le marbre,
et le marbre, et
et qu’il puisse
qu'il puisse en
en prendre
prendre les
les apparences,
apparences, ce ce
n’est,
n'est, en
en réalité,
réalité, ni
ni de
de la
la chair
chair ni
ni du
du marbre.
marbre. Par
Par sa
sa nature
nature éthérée,
éthérée,
il tient
il tient àà la fois de
la fois de la matérialité par
la matérialité par sa sa substance,
substance, et et de
de lala spiritualité
spiritualité
son impalpabilité,
par son
par impalpabilité, et et le semi-nzatériel n’est
mot semi-matériel
le mot pas plus
n'est pas ridicule
plus ridicule
que celui de senti-double, et
que celui de semzlzlouble, d’autres, car
tant d'autres,
et tant car on on peut dire aussi
peut dire aussi
qu’une
qu'une chose
chose est
est double
double ou
ou ne
ne l’est
l'est pas.
pas.
X.
X,
V
V

Le fluideu cosmique,
Le þÿû ide
cosmique, en tant que
en tant principe élémentaire universel,
que principe élémentaire universel,
otïre deux états distincts
olïre deux états distincts :: celui Œéthérisation
celui d°éthérisation ou dîmpondérabilité,
ou dïmpondérabilité,
que comme l’état
considérer comme
l’on peut considérer normal primitif,
l'état normal primitif, et et celui
celui dede ma-
que l'on peut ma-
térialisation ou de pondérabilité,qui nfest en quelque
térialisation ou de pondérabilité, qui nfest en quelque sorte que sorte consé-
que consé-
cutif. Le point
cutif. Le intermédiaire est
point intermédiaire celui de
est celui de la transformation du
la. transformation du fluide
þÿû u i d e
en matière tangible;
en matière tangible; mais,
mais, là
la encore,
encore,
il
il n’y
n'y a pas de
a
pas de transition
transition
brusque,
brusque, car car onon peut considérer nos þÿû
peut considérer nos
fluidesu i impondérables
des
impondérables comme
comme
un terrme moyen
un terrme entre les
moyen entre deux états.
les deux états.
Chacun
Chacun de deux états
ces deux
de ces états donne nécessairement lieu
donne nécessairement lieu a des phéno-
à. des phéno-
mènes spéciaux;
mènes au second appartiennent ceux du monde visible,
spéciaux; au second appartiennent ceux du monde visible, et
et
au premier
au premier ceux du
ceux du monde
monde invisible.
invisible. Les
Les uns,
uns, appelés phénomènes
appelés phénomènes
matériels,
matérzels, sontsont du ressort de
du ressort de la science proprement
la science proprement dite; dite; les
les autres,
autres,
qualifiés
qualifiés de
de phénomènes spirituels, parce
phénomènes spirituels, parce qu'ils qu’ils se
se lient
lient à.
a Pexistence
Pexistence
des Esprits, sont
des Esprits, les attributions
dans les
sont dans attributions du du Spiritisme;
Spiritisme; mais mais ils ont
ils ont
entre eux de si nombreux points de contact,
entre eux de si nombreux points de contact, qu'ils qu’ils servent à. s"éclairer
servent à. s’éclairer
mutuellement,
mutuellement, et que, comme
et que, comme nous l’avons dit,
nous l'avons dit, l`étude
l'étude des des unsuns nene
saurait être complète
saurait être complète sans
sans Fétude
l'étude des
des autres.
autres.
G’est àà. 1’explication
G'est Pexplication de de ces derniers que
ces derniers conduit l’étude
que conduit l'étude des fluides
des þÿû uides
dont nous
dont nous ferons
ferons ultérieurement
ultérieurement le
le sujet_d’un
sujet_d"un travail
travail spécial.
spécial.
,ïï...ÎÎÎ.

Le
Le Spiritisme et
Spiritisme la magistrature.
et la magistrature.
Des poursuitesjudiciaires contre
Des poursuites judiciaires contre les spirites.
les Spirites. —
- Lettres d'un
Lettres d'un juge d'instruction.
juge dinstruction.
Le Spiritisme compte
Le Spiritisme compte dansdans ses rangs plus
ses rangs magistrat, ainsi
d’un magistrat,
plus d'un ainsi
que nous dit maintes fois,
que nous l'avons dit maintes fois, non-seulement en France,
l'avons non-seulement en mais
France, mais en en
Italie, en
Italie, Espagne, en
en Espagne, en Belgique,
Belgique, en
en Allemagne,
Allemagne, et
et dans
dans la
la plupart
plupart
des pays étrangers.
des pays étrangers. La plupart des
La plupart détracteurs de
des détracteurs de la doctrine, qui
la doctrine, qui
croient avoir
croient le privilège
avoir le privilége du bon sens,
du bon sens, et d'insensé quiconque
traitent d’insensé
et traitent quiconque
ne partage
ne partage pas leur scepticisme ità Pendroit
pas leur scepticisme l°endroit desdes choses spirituelles, nous
choses spirituelles, nous
disons
ne disons pas
ne pas surnaturelles, puisque le Spiritisme
surnaturelles, puisque le Spiritisme ne les admet
ne les admet pas, pas,
s'étonnent
s'étonnent que des hommes
que des d’intelligence et
hommes d'intelligence de valeur
et de donnent, selon
valeur donnent, selon
eux, dans un
eux, dans un pareil
pareil travers.
travers. LesLes magistrats
magistrats ne sont-ils pas
ne sont-ils pas libres d’a—
libres d'a-
voir leur opinion,
voir leur opinion, leur
leur foi,
foi, leur
leur croyance?
croyance? n'y n'y a-t-il
a-t-il parmi
pas parmi eux
pas eux
des catholiques,
des catholiques, des
des protestants,
protestants, des
des libres
libres penseurs, des francs-ma-
penseurs, des t`rancs-ma-
çons? Qui
çons? donc pourrait
Qui donc incriminer ceux
pourrait incriminer ceux qui sont spirites?
qui sont Spirites? Nous
Nous ne ne

sommes plus
sommes plus au temps
au temps où
où l’on
l'on eût
eût cassé,
cassé, e.t
e_t peut-être
peut-être brûlé,
brûlé, le
le juge
juge
qui publiquement que c'est la terre qui
qui eût osé affirmer
eût osé þÿ a fû rpubliquement
mer que c’est la terre qui tourne.
tourne.
Chose étrange!
Chose étrange! il
il y
y
ades
ades gens
gens quiqui voudraient
voudraient faire
faire revivre
revivre ce temps
ce temps
pour les Spirites.
pour les Dans la dernière levée de
Spirites. Dans la. dernière levée de boucliers, boucliers, n'a-t-on
n'a-t-on pas
pas vuvu
__.77_
--77- x

des
des hommes, qui
hommes, se disent
qui se disent apôtres
apôtres de
de la
la libre pensée, les
libre pensée, les signaler
signaler à.à.
la vindicte
la vindicte des
des lois comme des malfaiteurs,
lois comme des exciter les
malfaiteurs, exciter populations à.à.
les populations
leur courir
leur courir sus, les stigmatiser
et leur
sus, les stigmatiser et leur jeter l°injúre à jeter l’injüre
la face
à la face dans les
dans les
feuilles publiques
feuilles publiques et
et dans
dans des
des pamphlets? fut,
Ce dans un moment,
pamphlets? Ce fut, dans un moment,
non plus
non plus de
de la raillerie,
la raillerie, mais une véritable
mais une véritable rage,
rage, au temps
grâce au qui,
qui, grâce temps
où nous vivons,
où nous vivons, s’est exhalée en paroles.
s'est exhalée en paroles. l1 Il a fallu
a toute la
fallu toute la force
force mo-
mo-
rale dont
rale se animés les
sentent animés
dont se sentent les Spirites,
Spirites, toute toute la modération dont
la modération dont les
les
principes
principes mêmes
mêmes de
de la
la doctrine
doctrine font
font une loi,
une pour
loi, pour conserver
conserver le
le calme
calme
et le sang-froid
et le sang-froid en pareille
en pareille circonstance,
circonstance, et et s’abstenir
s`abstenir de représailles
de représailles
qui eussent
qui eussent pu devenir regrettables.
pu devenir regrettables. Ce contraste Ce contraste aa frappé tous
frappé tous les
les
hommes impartiaux.
hommes impartiaux.
Le Spiritisme
Le est-il donc
Spiritisme est-il association, une affiliation
donc une association,
une une ténébreuse,
affiliation ténébreuse,
dangereuse
dangereuse pour pour la
la société,
société, obéissant
obéissant à.
à. unun mot
mot d’ordre?
d'ordre? ses adeptes
ses adeptes
font-ils entre eux un pacte?
font-ils entre eux un L'ignorance,
pacte? L`ignorance, la
la mauvaise
mauvaise foi
foi seules
seules peu-
peu-
vent avancer de
vent avancer de telles absurdités, puisque
telles absurdités, puisque leur leur doctrine
doctrine n'a n'a dede secrets
secrets
pour
pour personne,
et qu'ils agissent
personne, et qu`ils agissent au grandau grand jour.jour. Le Le Spiritisme
Spiritisme est est une
une

philosophie commeune autre,


philosophie commeune autre, que l’on librement si elle con-
accepte librement
que l°on accepte si elle con-
vient,
vient, et
et que
que
l’on
l'on rejette
rejette si
si elle
elle ne
ne convient
convient pas; qui
pas; qui repose
repose sur une foi
sur une foi
inaltérable en Dieu
inaltérable en Dieu et l’avenir,fet qui
et en l'avenir,fet
en n’oblige
qui n'oblige moralement
moralement ses ses adhé-
adhé-
qu’à une seule
rents qu'à
rents une seule chose : regarder tous
chose : regarder tous les les hommes
hommes comme des
comme des
frères,
frères, sans
sans acception de
acception de croyance, et faire
croyance, et faire du bien, même du bien, même aà. ceux qui
ceux qui
font du
nous font
nous mal. Pourquoi
du mal. Pourquoi donc donc un magistrat
un pourrait-il pas
magistrat ne pourrait-il
ne
pas
s’en
s'en
dire
dire ouvertement
ouvertement le partisan, la
le partisan, déclarer bonne
la déclarer bonne s’il la trouve
s'il la bonne,
trouve bonne,
comme il
comme il peut
peut se dire
dire
se partisan
partisan de
de la
la philosophie d’Aristote,
philosophie d'Aristote, de
de Des-
Des-
cartes
cartes ou de
ou de Leibnitz? Craindrait-on que
Leibnitz? C-raindrait-on justice n'en
que sa justice
sa souifrît? que
n’en souffrît? que
cela
cela ne
ne le rendit
le rendit trop indulgent
trop indulgent pour pour les adeptes?
les Quelques observa-
adeptes? Quelques observa-
tions, ce sujet, trouvent
tions, àà ce sujet, naturellementici
trouvent naturellement leur place.
ici leur place.
Dans un pays le nôtre, où les opinions etet les
les opinions les religions
____

þÿ r e l i gsont
__

Dans un pays comme le


comme nôtre, où ionsvaöiït
libres de
libres de par
par la
la loi,
loi, ceceserait
serait une
une monstruosité
monstruosité de
de poursuivre
poursuivre un indi-
un indi-
vidu parce qu’il
vidu parce qu'il croit aux Esprits et
croit aux Esprits à. leurs
et à. manifestations. Si
leurs manifestations. Si donc
donc
Spirite était déféré
un Spirite
un était déféré à.
a la.
la justice,
justice, ce
ce nene serait
serait pas
pas å.
à. cause
cause de
de sa
sa

comme cela
croyance, comme cela faisait à.
croyance,
sese faisait à. un
un autre âge,
autre mais
âge, mais parce qu’il au-
parce qu'il au-

rait commis
rait une infraction la loi;
à la. loi; c'est
c'est donc
donc la faute que l’on pour-
commis une infraction à. la faute que l`on pour-
suivrait et
suivrait non la.
et non la croyance, et,
croyance, et,
s’il
s'il était
était coupable,
coupable, il
il serait
serait justement
justement
passible de
passible de la loi. Pour
la loi. Pour incriminer
incriminer la la doctrine,
doctrine, il faudrait voir
il faudrait si elle
voir si elle
renferme quelque principe
renferme quelque principe ou maxime qui
ou maxime qui autorzlseraít ou justi/îeraît
autorzlserait ou
þÿ j u s t zû e r a í t
la faute; si,
la faute; contraire, on
au contraire,
si, au on y trouve le blâme de cette faute
y trouve le blâme de cette et des
faute et des
instructions
instructions en sens opposé,
en sens opposé, la
la doctrine
doctrine ne
ne saurait
saurait être
être responsable
responsable de de
ceux qui ne
ceux qui la comprennent
ne la comprennent pas pas ou
ou ne
ne la
la pratiquent pas.
pratiquent pas. Eh
Eh bien!
bien!
qu’on scrute
qu'on scrute la spirite avec
doctrine spirite
la doctrine impartialité, et
avec impartialité, défions d’y
nous défions
et nous d°y
trouver un
trouver seul mot
un seul mot sur
sur lequel on
lequel on puisse s’appuyer pour
puisse s'appuyer commettre
pour commettre
un acte
un acte quelconque répréhensible aux
quelconque répréhensible de la
aux yeux de la morale,
yeux morale, ou àà Pégard
ou l`égard
du prochain,
du prochain, ou
ou même
même qui puisse
qui puisse être
être interprété
interprété à
à mal,
mal, car
car tout y
tout y
est clair
est clair et sans équivoque.
et sans équivoque.
Quiconque
Quiconque se se conforme
conforme aux aux préceptes
préceptes de la doctrine
de la doctrine ne saurait donc
ne saurait donc
encourir de poursuites
encourir de judiciaires, à moins qu’on
poursuites judiciaires, à moins ne poursuive en lui
qu'on ne poursuive en lui
la croyance même,
la croyance même, ce qui
ce
qui rentrerait
rentrerait dans
dans les
les persécutions
persécutions contre
contre la
la foi.
foi.
Nous ifavons
Nous n'avons pas pas encore connaissance de
encore connaissance poursuites de
de poursuites de cette
cette nature
nature en en
France,
France, ni
ni même
même à
à. l'étranger,
l'étranger, sauf
sauf la
la condamnation,
condamnation, suivie
suivie de
de Faute-
Faute-
da-fé
da-fé de de Barcelone,
Barcelone, et encore était-ce
et encore était-ce une une sentence
sentence de l’évêque et
de Pévêque et
non du
non du tribunal civil, et
tribunal civil, l’on n’a brûlé
et l'on n'a brûlé que des livres. A quel
que des livres. A quel titre, en titre, en
etïet,
þÿ eû `poursuivrait—on
et,
poursuivrait-on des
des gens
gens qui qui ne
ne prêchent
prêchent que que l'ordre,
Perdre, la tran-
la tran-
quillité, le respect des lois;
quillité, le respect des lois; qui pratiquent la charité,
qui pratiquent la charité, nonnon pas seule-
pas
seule-
ment entre_ eux,
ment entre_ eux, comme
comme dans
dans les
les sectes
sectes exclusives,
exclusives, mais
mais envers
envers tout
tout le
le
monde;
monde; dont
dont le
le but
but principal
principal est
est de
de travailler
travailler à
a leur
leur propre
propre
améliora-
améliora-
tion morale; qui
tion morale; abjurent; contre
qui abjurent; contre leurs leurs ennemis,
ennemis, tout sentiment de
tout sentiment de
haine et de
haine et de vengeance? Des
vengeance? Des hommes qui hommes qui professent de tels
professent de tels principesprincipes
peuvent être
ne peuvent
ne des perturbateurs
être des perturbateurs de de la société; ce
la société; ce nene sont
sont paspas euxeux
assurément qui
assurément y porteront
qui y porteront le
le trouble,
trouble, et
et c’est
c'est ce
ce qui
qui faisait
faisait dire
dire à.
à.
un commissaire de
un commissaire de police
police que que
si
si tous
tous ses
ses administré
administré sétaient
sétaient Spirites,
Spirites,
il pourrait
il pourrait fermer
fermer son bureau.
son bureau.

La plupart
La plupart des des poursuites,
poursuites, en en pareil
pareil cas, ont pour
cas, ont objet l’exercice
pour objet l'exercice
illégal de la médecine, ou
illégal de la médecine, des accusations de charlatanisme,jonglerie,
ou des accusations de charlatanisme, jonglerie,
escroquerie, par
ou escroquerie,
ou par la voie de
la voie la médiumnité.
de la médiumnité. Nous dirons d'abord
Nous dirons d`abord que que
le Spiritisme
le Spiritisme ne
ne peut
peut être
être responsable
responsable des
des individus
individus qui
qui prennent in-
prennent in-
dûment
dûment la
la qualité
qualité de
de médium,
médium, pas plus
pas plus que que la
la science
science véritable
véritable n'est n’est
responsable
responsable des escamoteurs qui
des escamoteurs qui se se disent physiciens. Un
disent physiciens. Un charlatan
charlatan
peut
peut donc
donc dire
dire qu’il
qu`il opère
opère à
à l'aide
l'aide des
des Esprits,
Esprits, comme
comme un
un prestidigi-
prestidigi-
tateur dit
tateur dit qu’il opère à.à. l’aide
qu'il opère l'aide de de lala physique;
physique; c'est.
c`est unun moyen
moyen comme comme
un autre de
un autre de jeter
jeter de
de la
la poudre
poudre aux
aux yeux;
yeux;
tant
tant pis pour
pis pour ceux
ceux qui s’y
qui s'y
laissent prendre.
laissent prendre. En
En second
second lieu,
lieu, le
le Spiritisme,
Spiritisme, condamnant
condamnant l’exploi—
l'exploi-
tation de de la médiumnité, comme
la médiumnité, contraire aux aux principes de la doc-
tation comme contraire
principes de la doc-
trine
trine au au point de
point de vue moral, et démontrant de plus
vue moral, et démontrant de qu’elle ne
plus qu`elIe ne doit
doit nini
ne peut
ne peut être
être un métier
un métier ni
ni une
une profession,
profession, tout
tout médium
médium qui
qui ne
ne tire
tire de
de
sa faculté
sa profit dzrect
aucun profit
faculté aucun dzrect ou ou indirect, ostensible ou
z'ndz`rect, oslensible ou dissimulé,
diisímulé,
écarte,
écarte, par par cela
cela même,
même, jusquït jusquï‘; la
la suspicion d’escroquerie
suspicion d'escroquerie ou ou dede
charlatanismc; dès lors qu’il
charlatanisme; dès lors n’est sollicité
qu'il n'est sollicité par aucun intérêt matériel,
par aucun intérêt matériel,
la jonglerie serait sans but. Le médium qui
Le médium comprend ce ce qu’il
qu'il yy aa de
la jonglerie serait sans but.
qui comprend de
grave
grave
et
et de
de saint
saint dans
dans un
un don
don de
de cette
cette nature
nature croirait
croirait le
le profaner
profaner en en
le faisant
le faisant servir
servir à des choses
à des mondaines, pour
choses mondaines, pour luilui et pour les
et pour autres,
les autres,_
_79_
._']9._.

ou s’il
ou en faisait
s'il en objet d’amusement et
un objet d'amusement
faisait un et dede curiosité;
curiosité; il respecte les
il respecte les
Esprits
Esprits comme
comme il
il voudrait
voudrait qu’on respectât
qu'on le
le respectât lui-même
quand
lui-même il
il
quand sera sera
Esprit,
Esprit, et ne les
et ne met pas
les met parade.
en ll sait en outre
pas en parade. ll sait en outre que la médium-
que la médium-
nité ne
nité ne peut être
peut être un moyen
un moyen de de qu’elle
divination
divination ; qu°elle ne peut
; ne peut faire dé-
faire clé-
couvrir des trésors, deshéritages, ni faciliter la réussite
couvrir des trésors, des héritages, ni faciliter la réussite dans les dans les
chances aléatoires, et ne se jamais
fera diseur de bonne
chances aléatoires, et ne se fera. jamais diseur de bonne aventure, aventure, ni ni
pour
pour
de
de l’argent nipour
l'argent nipour rien;
rien; donc
donc il
il jamais
n'aura
n'aura jamais de
de démêlés
démêlés avec
avec

la justice.
la Quant
justice. Quant à.
à. la
la médiumnité guérissante,
médiumnité-guérissante, elleelle existe,
existe, cela est
cela. est
certain;
certain; mais
mais elle
elle est
est subordonnée
subordonnée à.
à. des
des conditions restrictives qui
conditions restrictives qui
excluent la
excluent possibilité de
la possibilité tenir bureau
de tenir bureau ouvert de consultations,
ouvert de consultations, sans
sans
suspicion
suspicion de charlatanisme. c’est
de charlatanisme. C'est une œuvre
une
þÿ S u vde dévoûment et
der edévoûment de
et de
sacrifice, et
sacrifice, et non
nonde spéculation. Exercée avec désintéressement,
de spéculation. Exercée désintéressement, pru-
avec
pru-
dence et
dence discernement,
et discernement, et et renfermée
renfermée dans les limites
dans les tracées par
limites tracées par
la doctrine,elle ne
la doctrine, elle ne peut tomber
peut le coup
sous le
tomber sous coup
de
de la
la loi.
loi.
En résumé,
En résumé, lele médium selon les
médium selon vues de
les vues de la
la Providence
Providence et le
et le spiri-
spiri-
tisme, qu’il
tisme, qu'il soit artisan ou
soit artisan prince, car
ou prince, car il y en
il y a dans
en a les palais
dans les et dans
palais et dans
les chaumières, aa reçu
les chaumières, reçu un mandat qu’il
un mandat accomplit religieusement
qu'il accomplit religieusement et et
avec dignité;
avec dignité; ilil ne voit dans
ne voit sa faculté
dans sa qu’un
moyen *de
faculté qu'un moyen glorifier
ide þÿ g l o rDieu
Dieu
iû e r
et de servir
et de servir son prochain,
son prochain, et et non
non unun instrument
instrument pour
pour servir
servir ses inté-
-ses inté-
rêts ou satisfaire
rêts ou satisfaire sa vanité;
sa vanité; il fait estimer
se fait
il se estimer et respecter
et respecter par sa sim-
par sa sim*
plicité, saÿmodestie et abnégation, qui
n’est
plicité, safmodestie et son abnégation, ce qui n'est pas
son ce le fait de ceux
pas le fait de ceux
qui
qui cherchent
cherchent à. s`en faire
à. s’en un
faire un marchepied.
marchepied.
La justice, en
La justice, en sévissant contre les
sévissant contre les médiums exploiteurs, ceux
médiums exploiteurs, ceux qui
qui
mésusent d'une
mésusent d’une faculté
faculté réelle, ou sinzuient
réelle, ou símuient une une fizcullé qu’z'/s Ifontpas,
þÿû z cqu'z'/s
u l l é n`ontpas,
ne frappe
ne donc point
frappe donc point la doctrine, mais
la doctrine, mais l’abus;
Pabus; or, le Spiritisme
or, le Spiritisme vrai et
vrai et
sérieux, qui
sérieux, qui ne vit point
ne vit d’abus, ne peut
point d'abus, ne qu’y gagner
peut qu'y en considération,
gagner en considération,
et
et ne saurait prendre
ne saurait prendre sous son patronage
sous son ceux qui
qui nc peuvent qu’éga—
patronage ceux ne peuvent
qu'éga.-
Popinion publique
rer l'opinion
rer publique sur compte; en
son compte;
sur son prenant fait
en prenant fait et pour
cause pour
et cause
eux,
eux, il
,il assumerait
assumerait la
la responsabilité
responsabilité de
de ce
ce qu’ils font,
qu'iIs font, car
car ceux-là.
ceux-lù. ne
ne
sont pas
sont vraiment Spirites,
pas vraiment Spirites, fussent-ils
fussent-ils même
même réellement
réellement médiums.
médiums.
Tant qu’on
Tant ne poursuit
qu'on ne poursuit dans un Spirite,
dans un Spirite, ou ou dans ceux qui
dans ceux qui scse donnent
donnent
pour tels,
pour que les actes répréhensibles
tels, que les actes aux
répréhensibles aux yeux de la loi, le
yeux de la loi, du
rôle du
le rôle
défenseur est de discuter
défenseur est de discuter Pacte en Pacte en lui-même, abstraction
lui-méme, abstraction faite de faite la
de la
croyance
croyance
de
de Paccusé;
Paccusé; ce
ce serait
serait un
un tort
*tort grave
grave
de
de chercher
chercher à
à. justifier
justifier
l’ac-te au
l'ac-te nom de
au nom de la. doctrine; il
la doctrine; doit, au
il doit, contraire, s'attacher
au contraire, s’attacher à.à. dé-
dé-
montrer qu’elle
montrer qu'elle y y est étrangère;
est Paccusé
étrangère; Paccusé tombe
tombe alors dans le
alors dans le droit droit
commun.
commun.

Un fait incontestable, c'est


c’est que plus les d’un magis-
V
j

Un fait incontestable, que plus


connaissances d`un
les connaissances magis-
trat sont étendues
trat sont et variées,
étendues et plus
variées, plus il
il est
est apte à. apprécier
apte apprécier
å. les
les faits
faits sur
sur

lesquels
lesquels il
il est
est appelé
appelé à.
à. se
se prononcer.
prononcer.
Dans
Dans un
un cas
cas de
de médecine
médecine légale,
légale,
exemple, est évident
par exemple, ilil est
par que celui
évident que celui qui ne qui
ne serait
serait pas totalement étran-
pas totalement étran-
ger la science
ger aa la mieux juger
la valeur des arguments de
saura mieux juger la valeur des arguments
science saura de l'accu-
l°accu-
et de
sation et
sation la défense
de la que celui
défense que qui
celui qui n`en sait
n'en sait pas
pas
le
le premier mot.
mot. premier
Dans
Dans
une
une atTaire
alïaire où
où Spiritisme
le
le Spiritisme serait
serait eu
en cause,
cause, aujourd'hui qu’il
et
et aujourd'hui qu'il est à
est à.
l'ordre du jour, il peut
l'ordre du jour, il se présenter
se incidemment,
peut présenter incidemment, comme principal ou
comme principal ou

pour les magis-


accessoire, dans
accessoire, dans une foule de il
cas, il yy
foule de cas,
une a un intérêt réel
intérêt réel pour
a un les magis-
trats à.à. savoir
trats au moins
savoir au moins ce que c`est, sans
ce que c'est,
être tenus
sans être tenus pour cela d'être
pour cela d'être
Spirites.
Spirites. Dans un des
Dans un précités,
ils sauraient incontestablement
cas précités, ils sauraient incontestablement
des cas
mieux discerner
mieux l'abus de
discerner l`abus de la
la vérité.
vérité. .
-

Spiritisme sîntiltrant de en plus dans


plus en les idées,
Le
Le Spiritisme s`intiltrant de plus plus dans les idées, et prenant
et prenant
rang parmi
déjà. rang les le
reçues. le temps n'est éloigné
l

déjà. croyances reçues.


parmi les croyances temps n'est paspas éloigné
il
où il ne
où pas plus
sera pas
ne sera permis a tout homme éclairé d'ignorer
plus permis à tout homme éclairé ce qu’il
d'ignorer ce qu'il
en
en est au juste de
est au juste de cette
cette doctrine,
doctrine, qu'il
qu'iI ne
ne l'est
l'est aujourd'hui
aujourd'hui d'ignorer
d'ignorer
les premiers éléments
les premiers éléments desdes sciences. Or, comme
sciences. Or, comme i‘. touche à
il touche les
toutes les
à toutes
questions scientifiques
questions scientifiques et morales, on
et morales, comprendra mieux
on comprendra mieux une une foule
foule dede
choses qui,
choses premier abord, semblent étrangères.
qui, au premier abord, yy semblent étrangères. (Test ainsi, par
au C'est ainsi, par
exemple,
exemple, que que le le médecin
médecin y découvrira la véritable cause de certaines
y découvrira la véritable cause de certaines
aîfections, que
aíïectîons, que Partiste puisera de
l'artiste yy puisera nombreux sujets
de nombreux sujets dïnspirations,
d`inspirations,
qu'il
qu°il sera
sera dans
dans maintes
maintes circonstances
circonstances une source de
une source de lumière
lumière pour pour
le magistrat
le magistrat et
et pour
pour
l'avocat.
l'avocat.
C'est dans ce
C'est dans que l'apprécie
‘sens que
ce sens Papprécie M. M. Jaubert, vice-prési-
l'honorable více-prési-
Jaubert, l'honorable
dent du tribunal
dent du de Carcassonne.
tribunal de Carcassonne. Chez lui, Chez lui, c'est plus
c'est qu'une connais-
plus qu°une connais-
sance ajoutée å. celles qu'il
sance ajoutée à celles possède, c'est une
qu'il possède, c'est une affaire de conviction,
affaire de conviction, parce parce
qu’il
qu'il en
en comprend
comprend portée la
la portée morale.
morale. Quoique n'ayant
Quoique n'ayant jamais jamais caché
caché son
son

opinion
opinion à
a cet
cet égard,
égard, convaincu
convaincu d'être
d'être dans
dans le
le vrai,
vrai, et
et de
de la
la puissance
puissance
moralisatrice
moralisatrice de de la doctrine, aujourd'hui
la doctrine, aujourd`hui que que lala foi s'éteint dans
foi s`éteint dans le le
scepticisme, il a voulu yy donner l'appui
scepticisme, il a voulu donner de l'autorité de
l'appui de l'autorité de son nom, son nom, au au
moment même
moment même où où elle
elle était le plus
était le violemment attaquée,
plus violemment bravant ré-
attaquée, bravant ré-
solûment la
solûment raillerie, et
la raillerie, montrant à
et montrant à ses adversaires le
ses adversaires le peu
peu de de cas qu'il
cas qu'il
fait pour
fait pour lui—même
lui-même de leurs sarcasmes.
de leurs sarcasmes. Dans Dans sa sa position, et et vu les
les cir-
cir-
position, vu

constances,
constances, la
la lettre
lettre qu'il
qu`il nous
nous a
a prié
prié de
de publier, et
publier, et que que nous avons
nous avons
insérée dans
insérée dans le le numéro
numéro de de janvier dernier, est
janvier dernier, est un acte de
un acte courage dont
de courage dont
tous les Spiritessincères
tous les Spiritesiisincères garderont précieusement la mémoire. Elle
garderont précieusement la mémoire. Elle
marquera
marquera
dans
dans l'histoire
l'histoire de
de l'établissement
l'établíssement du
du Spiritisme.
Spiritisme. .
.

La lettre
La suivante, que
lettre suivante, que nous sommes également
nous sommes également autorisé
autorisé à. publier,
à. publier,
prend rang
prend rang a
à. côté
côté de
de celle
celle de
de M.
M. Jaubert.
Jaubert. C'est
C°est une
une de
de ces
ces adhésions
adhésions
carrément explicites
carrément explicites et et motivées
motivées a laquelle la
a laquelle la position
position de l'auteur
de l`auteur
donne d'autant plus
donne d'autant de
plus de poids qu"elle est spontanée,
poids qu'elle est spontanée, puisquepuisque nous nous
n'avions
n'avions pas pas
l'honneur
Phonneur de
de connaître
connaître ce
ce monsieur.
monsieur. ll
ll juge
juge la
la doctrine
doctrine
par
seule impression
la seule
par la impression des des ouvrages,
ouvrages, car car ilil n'avait rien vu.
n'avait rien C'est la
vu. C'est la
__34._
....81._

réponse Paccusation d'ineptie et


meilleure réponse à.à. Paccusation
meilleure et dcd’ineptie
de jongleríe lancée sans
sans jonglerie lancée
distinctioncontrele Spiritisme
distinctioncontre le Spiritisme etet ses adhérents.
ses adhérents.

novembrei865.
2l novembre 1865.
21
Monsieur,
Monsieur,
a
«

«
« Permettez-moi,
Pcrmettez-moi, en en nouvel
nouvel et fervent adepte,
et fervent adepte, dede vous témoigner
vous témoigner
toute
toute ma
ma reconnaissance de m’avoir,
reconnaissance de m'avoir, par vos écrits,
par vos écrits, initié la
initié a
a la science
science
spirite. Par curiosité, j'aî lu le Livre des Esprits;
spirite. Par curiosité, j’aî lu le Livre des Esprits; mais
mais après
après lec-
une lec-
une

ture attentive,
ture Pétonnement, puis
attentive, Pétonnement, la conviction la plus
puis la conviction la entière
plus entière ont ont
z succédé chez moi à.
succédé chez moi à. une méfiante
une þÿ m éû a incrédulité.
nte
incrédulité. En effet,
En la doctrine
effet, la doctrine qui qui
en découle
en donne la
découle donne la plus
solution la
la solution logique, la
la
plus logique, plus plus satisfaisante
satisfaisante pour
pour
la. raison,
la. raison, de
de toutes les questions
toutes les questions qui
qui ont sérieusement préoccupé
si sérieusement
ont si préoccupé
penseurs de tous les âges,
les
les penseurs de tous les âges, pourpour définir
définir les conditions de
les conditions l’existence
de Pexistence
de l’homme
de sur cette
Phomme sur terre, expliquer
cette terre, expliquer les vicissitudes qui
les vicissitudes qui incombent
incombent a a
l’humanité, et déterminer
l'humanité, et déterminer ses fins dernières. Cette admirable doctrine
ses fins dernières. Cette admirable doctrine
incontestablement la
est incontestablement
est la sanction
sanction de la morale
de la morale la la plus pure et
plus pure la plus
et la plus
féconde,
féconde, l'exaltation démontrée'de la
Pexaltation démontréede justice, de
la justice, de la bonté de
la bonté Dieu et
de Dieu et
de Pœuvre
de þÿ P S usublime
v r e de
sublime de la création, ainsi
la création, ainsi que la base
la base la
la
queplus sûre,
sûre, la
la plus
plus
plus ferme
ferme de Z' ordre
de l’ social.
ordre socùzl.
"
" ’
'

« Je
« Je n’ai pas été témoin de
n'ai pas manifestations spirites,
été témoin de manifestations inais cet
spirites, inais élément
cet élément
de nullement
preuve, nullement contraire
de preuve, contraire aux aux enseignements
enseignements de de ma religion (la.
ma religion (la.
religion catholique),
religion catholique), n’est
n°est pas
pas nécessaire
nécessaire à.
à. ma
ma conviction.
conviction. D'abord il
l)'abord il
me
me þÿ sufiit de
s udetû trouver
t
trouver dans l'ordre
dans l’ordre de de la Providence la
la Providence raison d'être
la raison d'être dede
Pinégalité
Pinégalité des conditions sur
des conditions sur cettecette terre,
terre, enen un un mot,
mot, la la raison
raison d’être
d'êtrc
du mal matériel et du
du mal matériel et du mal moral. mal moral. '
'__"
"

« En
« ellet ma
En ellet ma raison admet pleinement,
raison admet pleinement, comme
comme justifiant l’existence
justifiant Fexistence
du mal
du matériel
mal matériel et moral, l'âme
et moral, sortant simple
Pâme sortant simple et et ignorante
ignorante des mains
des mains
du Créateur,
du Créateur, ennoblie
ennoblie par
par
le
le libre
libre arbitre, progressant
arbitre, progressant par par des
des épreu-
épreu-
ves et
ves et des expiations successives,
des expiations successives, et n’arrivant au
et n'arrivant au souverain
souverain bonheur
bonheur
qu’en acquérant
qu'en acquérant la la plénitude
plénitude de de son éthérée, par
essence éthérée,
son essence Falïranchis-
par Faffranchis-
sement complet
sement des
complet des étreintesétreintes de de la la matière,
matière, qui, qui, tout
tout en altérant les
en altérant les
conditions de
conditions de la la béatitude,
béatitude, a
a dû
dû servir
servir à.
à. son
son avancement.
avancement.
« quoi de
Et quoi
«a Et de plusplus rationnel
rationnel que, dans cet ordre d’idées, les
que, dans cet ordre d'idées,
les Esprits,
Esprits,
aux
aux différentes
þÿ d iû ` é r phases
e n t e de
s leur
phases de leur épuration épuration progressive, communiquent
progressive, communiquent
entre
entre eux d’un monde
eux d'un monde a l’autre, incarné
a l'autre, incarné ou invisible, pour
ou invisible, s’éclairer,
pour s'éclairer,
s’entr’aider, concourir réciproquement
s'entr'aider, concourir réciproquement aa leur avancement,
leur avancement, faciliter faciliter
leurs épreuves
leurs épreuves et
et entrer
entrer dans
dans la
la voie
voie réparatrice
réparatrice du
du repentir
repentir et et du
du
retour
retour vers Dieu! Quoi
vers Dieu! Quoi de
de plus rationnel, dis-je,
plus rationnel, dis-je, qu'une qu’une telle
telle conti-
conti-
nuité,
nuité, un tel aflermissement
un tel atfermissement des des liens
liens dede famille,
famille, d’amitié
d'amitié et de charité
et de charité
qui, unissant les hommes à. leur* passage
qui, unissant les hommes à. leur‘ cette terre,
passage sur cette terre, doivent,
sur doivent,
__32._
comme
comme dernière fin,
dernière fin, les réunir un
les réunir jour en une
un jour en seule famille
une seule famille au au sein de
sein de
Dieu!
Dieu!
« Quel trait d’union sublime
sublime :: l'amour
Famour partant du
partant du ciel embraser
pour embraser
«
Quel trait d'uni0n ciel pour
de son
de þÿ s o udivin
son souffle divin Phumanité entière,
fû e Phumanité peuplant
entière, peuplant Pimmense
Pimmense univers,
univers,
et la
et ramener à.
la ramener Dieu pour
å. Dieu participer
la faire à. la béatitude éternelle
pour la faire participer à. la béatitude éternelle
dont cet
dont cet amour
amour est est la.
la source! Quoi plus digne
source! Quoi de de plus digne de de lala sagesse, de la
sagesse, de la
justice et de la bonté infinie du Créateur!
justice et de la bonté infinie du Créateur! Quelle grandiose
Quelle grandiose idée de idée de
l’œuvre
þÿ l ' S udont
vre
dont le Spiritisme révèle ainsi l’harmonie
le Spiritisme révèle ainsi l'harmonie et et l’immensité,
Pimmensité, en en
soulevant un
soulevant coin du
un coin du voile qui
voile qui ne permet
ne permet paspas encore
encore à
à. Fhomme
l'homme d'en
d'en
pénétrer tous les
pénétrer tous les secrets! Combien les
secrets! Combien les hommes
hommes n’en avaient-ils pas
n'en avaient-ils pas
restreint Pincommensurable grandeur, parquanten
restreint Fincommensurable grandeur, en parquant Plaumanité sur Plaumanité sur
un point imperceptible, perdu
un point Pespace,
dans n’accordantqu’à.
et en
imperceptible, perdu dans Pespace, et en n'accordantqu`à.
un petit nombre d'élus
un petit nombre d'élus le le bonheur éternel réservé
bonheur éternel réservé àà tous!
tous! Ils Ils ont
ont ainsi
ainsi
ravalé le
ravalé le divin
divin artisan proportions
artisan aux perceptions,
aux proportions infimes
þÿ i nû m de leurs
deeleurs
s perceptions,
des aspirations tyranniques,
des aspirations tyranniques, vindicatives
vindicatives etet cruelles
cruelles inhérentes
inhérentes à. à leurs
leurs
imperfections.
imperfections.
« Enfin, il ma raison
raison de dans cette
cette sainte doctrine la
la
«
Enñn, il suffit à ma
suffit à. trouver dans
de trouver sainte doctrine
sérénité
sérénité de l’âme,
de couronnant
l`âme, couronnant une existence résignée aux
une existence résignée tribulations
aux tribulations
providentielles
providentielles de
de la
la vie
vie honnêtement
honnêtement remplie par Paccomplissement
remplie par Faecomplissement
de ses
de ses devoirs et la
devoirs et la pratique
pratique de charité, Patfermissement
la charité,
de la Patfermissement dans dans sa
sa

foi, la solution des doutes qui compriment les


par la solution des doutes qui compriment les aspirations
foi, par aspirations vers
vers
Dieu,
Dieu, etet enfin cette pleine
enlin cette pleine et
et entière confiance en
entière confiance la justice,
en la justice, la bonté
la bonté
et la miséricordieuse
et la miséricordieuse et paternelle sollicitude de son
et paternelle sollicitude de Créateur.
son Créateur.
« Veuillez, monsieur,
«
Veuillez, monsieur, me
me compter
compter au
au nombre
nombre de
de vos frères
vos en Spiri-
frères en Spiri-
tisme, et agréer,
tisme, agréer,
et etc.
etc. BONNAMY, juge dïnstructzbn,
BoNNA1uY,ju_qe dúäzstructzbn, v þÿ : :

par l’Esprit Bonnamy aa.


Une communication donnée
Une communication donnée par du père
l'Esprit du de M.
père de M. Bonnamy
provoqué
provoqué la
la lettre
lettre suivante.
suivante. Nous
Nous ne
ne reproduisons pas
reproduisons pas cette
cette commu-
commu-

nicaticn,
nication, à
à. cause
cause de
de son
son caractère
caractère intime
intime et
et personnel,
personnel, mais
mais nous
nous en
en

publions ci-après une seconde qui


publions ci-après une seconde est d’un intérêt général.
qui est d'un intérêt général.
«
«Monsieur et
Monsieur et cher maître,
cher maître, merci mille fois
merci mille d'avoir bien
fois d`avoir bien voulu évo-
voulu évo-
quer mon
quer père.
mon père. ll avait sislongtemps
il yy avait si×longtemps que je
n’avais entendu œtte
que je n'avais entendu cette
voix aimée!
voix Éteinte
aimée! Éteinte pour
pour
moi
moi depuis
depuis tant
tant d’années,
elle revit
d'années, elle revit donc
donc
aujourdhui! Ainsi
aujourdhui! Ainsi se réalise
réalise le
se rêve de
le rêve imagination attristée,
de mon imagination
mon attristée, rêve
rêve
conçu sous l’impression
conçu sous l'impression de
de notre
notre séparation
séparation douloureuse.
douloureuse. Quelle
Quelle douce,
douce,
quelle consolante
quelle révélation, sisi pleine
consolante révélation, d’espérance pour
pleine d'espéranee moi! Oui,
pour moi! je
Oui, je
vois père et
mon père
vois mon ma mère
et ma dans le
mère dans le monde
monde des Esprits, veillant
des Esprits, veillant sur
sur moi,
moi,
me prodiguent lele bienfait
me prodiguant bienfait de
de cette anxieuse sollicitude
cette anxieuse sollicitude dont m'en-
ils m'en-
dont ils
touraient sur
touraient sur la
la terre;
terre; ma.
ma sainte mère, dans
sainte mère, dans sa tendre
sa tendre préoccupation
préoccupation
_33._
..83..

de
de Pavenir, me pénétrant
l'a.venir, me pénétrant de son eñluve
de son sympathique
þÿ e fû sympathique
uve m’amener
pour m'amener
pour
aa Dieu
Dieu et
et me montrer
me montrer la voie des
la voie des vérités éternelles qui
vérités éternelles seintillaient
qui scintillaient
pour moi dans un lointain nébuleux!
pour moi dans un lointain nébuleux!
« Que je serais
«
Que je serais heureux
heureux si,si, conformément
conformément au désir exprimé
au désir par
exprimé par
mon père
mon de
de se communiquer
communiquer de
de nouveau, son évocation
évocation pouvait
pouvait être
être
père se nouveau, son

jugée utile
jugée au progrès
utile au progrès dede la science spirite,
la science rentrer dans
et rentrer
spirite, et Perdre des
dans Perdre des
enseignements
enseignements providentiels
providentiels réservés
réservés à
à Pœuvre!
þÿ l ` S uje
jev trouverais
r e !
trouverais ainsi,
ainsi,
dans journal, les
votre journal,
dans votre éléments des
les éléments instructions spirites,
des instructions quel-
mêlés quel-
spirites, mêlés
quefois
quefois aux douceurs
aux douceurs de
de l'entretien
Pentretien de
de famille.
famille. C’est
C'est un simple
un simple vœu,.
þÿ v S u ,
vous le
vous le comprenez,
comprenez,
cher
cher maître;
maître; je
je fais
fais une
une trop large
trop large part part aux
aux exi-
exi-
gences
gences
de
delala mission
mission qui
qui vous
vous incombe,
incombe, pour pour faire
faire d’un
d'un tel
tel vœu
þÿ v une
S u
une
prière.
prière.
t! Je
« pleinement les
donne pleinement
Je donne les mains
mains à la publicité
à la de ma.
publicité de lettre; volon-
ma lettre; volon-
tiers j’apporterai
tiers j'apporterai mon grain
mon grain de
de sable,
sable à
à Pérection
l'érection de
de Pédîfice
þÿ l ' é d spirite;
iû ce
spirite;
heureux si,
heureux si, au contact de
au contact de ma conviction profonde,
ma conviction
profonde, les
les doutes.s’éva—
doutes s`éva-
nouissaient
nouissaient pour quelques-uns, et
pour quelques-uns, si les
et si inerédulcs pensaient
les incrédulcs devoir
pensaient devoir
plus
plus sérieusement
sérieusement réfléchir!
þÿ r éû é c h i r !
t!
« Permettez-moi, cher maître,
Permettez-moi, cher maître, de vous adresser
de vous quelques paroles
adresser quelques paroles
de sympathie
de et Œencouragement pour
sympathie et d'encouragement pour votre dur labour.
votre dur labour. Le Spiritisme
Le Spiritisme
est phare providentiel
est un phare
un provídentiel dont Péclatante et
dont Péclatante féconde lumière
et féconde lumière doit des-
doit des-
siller
sillùer tous yeux, confondre
les yeux,
tous les l'orgueil des
confondre l'orgueil hommes, émouvoir
des hommes, émouvoir toutes
toutes
les consciences; son rayonnement
les consciences; rayonnement sera irrésistible;
son sera et quels
irrésistible; et trésors de
quels trésors de
consolation,
consolation, de miséricorde et
de miséricorde d’amour dont
et d'amour dont vous lc distributeur!
êtes le
vous êtes distributeur!
c
« Agréez,
Agréez, etc.
etc.
«
« Boxnmv.
Boxnmr. n »

La
La loi humaine.
loi humaine.
Instruction de
Instruction de 1’Esprit de
l'Esprit de M. Bonnamy père.
M. Bonnamy père.

La loi
La humaine, comme
loi humaine, toutes choses,
comme toutes est soumise
choses, est progrès; pre-
soumise au progrès; au prc-
grès lent, insensible,
grès lent, insensible, mais
mais constant.
constant.
Quelque admirables que
Quelque admirables que soient,
soient, pour certaines gens, les
pour certaines gens, les législations
législations
antiques
antiques des
des Grecs
Grecs et
et des
des Romains,
Romains, elles
elles sont
sont bien
bien inférieures
inférieures à celles
à celles
qui
qui gouvernent
gouvernent les
les populations
populations avancées
avancées de
dc votre
votre époque!
époque! Que
Que —
-

voyons-nous, en eflet,
voyons-nous, eneffet, àà l'origine
l`origine de
de tout
tout peuple?
peuple? Un
Un code
code
——
- de
de cou-
cou-
tumes et
tumes d’us puisant
et d'us puisant sa sanction dans la
sanction dans
sa force et
la force ayant pour
et ayant moteur
pour moteur
Fégoïsme
l'égoïsme le plus
le plus absolu. Quel
absolu. le but de
Quel est le but de tous
est tous les législateurs pri-
les législateurs pri-
mitifs?
mitifs? ——
- Détruire le mal
Détruire le mal etet ses instruments
instruments pour
ses la. plus grande
pour la. plus paix
grande paix
de
de la société. A-t-on
la société. A—t-on souci
souci du criminel?
du criminel? Non.
Non.

_ Le fratppe-t-on
Le frappe-t-on
——
-_

pour le corriger
pour le corriger et lui montrer la nécessité d'une conduite plus
et lui montrer la nécessité d’une conduite plus mo— mo~
dérée aa l’égard
dérée de
l'égard de ses
ses concitoyens? Est—ce
concitoyens? Est-ce en vue
en de
de son
vue améliora-
améliora-
son

pour préserver
tion?
tion? —
- Point du
Point du tout; c’est exclusivement
tout; c'est exclusivement pour préserver la la société
société
_34_
-s4- _

de
de ses
ses atteintes, égoïste qui
société égoïste
atteintes, société rejette impitoyablement
qui rejette impitoyablement de son
de son
sein
sein tout ce qui
tout ce peut
qui peut troubler
troubler sa
sa tranquillité.
tranquillité. Aussi
Aussi toutes
toutes les
les répres-
répres-
sont- elles
sions sont-
sions excessives et
elles excessives et la peine de
la peine de mort
mort est plus généralement.
le plus
est le généralement
appliquée.
appliquée.
Cela est
Cela concevable, lorsque
est concevable, lorsque l’on l'on considère
considère la la liaison intime qui
liaison intime qui
existe entre la loi et
existe entre la loi et le principe le principe religieux. Tous deux avancent
religieux. Tous deux avancent de de
concert
concert versvers un but unique,
un but unique, en en se se soutenant mutuellement.
soutenant mutuellement.
religion consacre-t-elle
La religion
La consacre-t-elle les les jouissances
jouissances matérielles
matérielles et les
toutes les
et toutes
satisfactions
satisfactions des des sens?
sens? la
la loi
loi dure
dure et
et excessive
excessive frappe
frappe le
le criminel
criminel pour
pour
débarrasser la
débarrasser société d'un
la société d’un hôte importun. La
hôte importun. religion se
La religion se transforme-
transforme-
t-elle, consacre-t-elle
t-elle, consacre-t-elle la la vie
vie de l’âme et
de l'âme son indépendance
et son indépendanceïle Île la
la ma-
ma-

tière? Elle réagit


tière? Elle réagit aussitôt
aussitôt la
sur la
sur législation,
législation, lui
lui démontre
démontre la
la responsa-
responsa-
bilité qui
bilité lui incombe,
qui lui incombe, dans l’avenir du
dans l'avenir violateur de
du violateur la loi;
de la loi; de la, l'as-
de la, Pas-
sistance du
sistance ministre, quel
du ministre, qu'il
quel qu`il soit,
soit, aux
aux derniers
derniers moments
moments du
du con-
con-
damné. On
damné. On le le frappe encore, mais
frappe encore, mais déjà.déjà. on on a souci de
a souci de cet être qui
cet être ne
qui ne
meurt
meurt pas pas tout entier
tout entier avec avec son son corpscorps et dont la
et dont la partie spirituelle
partie spirituelle va va
recevoir le que les hommes ont infligé
recevoir le châtiment
châtiment que les hommes ont infligé àà l’élément Pélément matériel.
matériel.
Au moyen
Au moyen age âge et et depuis
depuis Père chrétienne, la
Père chrétienne, législation reçoit
la législation reçoit du
du
principe religieux
principe religieux une
une influence
þÿ i nû u e de
de
n c plus
e
plus en
en plus
plus notable.
notable. Elle
Elle perd
perd
peu de
peu sa cruauté,
de sa cruauté, mais mais sesses mobiles
mobiles encore absolus et
encore absolus cruels ont
et cruels ont com-
com-

plétement
plétement changé changé de direction.
de direction.
Tout comme la
Tout comme science, la
la science, la philosophie
philosophie et la politique,
et la politique, la jurispru-
la jurispru-
dence
dence a a ses révolutions, qui
ses révolutions, qui ne
ne doivent
doivent s’opércr
sfopérer que que lentement
lentement pour
pour
être acceptées
être acceptées par par la
la généralité
généralité des
des êtres
êtres qu’elles
qu'elles intéressent.
intéressent. Une
Une
nouvelle institution,
nouvelle institution, pour porter fruit,
fruit, ne doit pas être imposée. L'art
doit être L’art
pour porter ne pas imposée.
du législateur
du législateur est est dede préparer
préparer les les esprits
esprits de de manière
manière à. la faire
à. la désirer
faire désirer
et considérer comme un bienfait...
et considérer comme un bienfait... Tout novateur, Tout de quelques bonnes
novateur, de quelques bonnes
intentions qu'il
intentions soit animé,
qu'il soit animé, quelque quelque louables que
louables soient
que soient ses desseins,
ses desseins,
sera considéré
sera considéré comme comme un un despote
despote dont dont il il faut secouer le
faut secouer le joug,
joug, s'iIs’il veut
veut
sïmposer, fût-ce même par
s'itnposer, fût-ce même des bienfaits.
par des bienfaits. —
-
L'homme,
L'homme, par prin-
par son prin-
son
cipe,
cipe, est essentiellement libre,
est essentiellement libre, et veut accepter
et veut accepter sans contrainte. De
sans contrainte. De
là,
là, les
les difficultés
difficultés que
que rencontrent
rencontrent les
les hommes
hommes trop
trop avancés
avancés pour
pour
leur
leur
temps; de
temps; delà,là, les persécutions dont
les persécutions dont ils accablés. lls
sont accablés.
ils sont lls vivent
vivent dans
dans
l’avenir! d'un
l'avenir! siècle ou
d’un siècle ou deux
deux en avance sur
en avance sur la masse de
la masse leurs contem-
de leurs contem-
porains, ils
porains, peuvent qu’échouer
ne peuvent
ils ne qu'échouer et et sese briser contre la
briser contre routine ré-
la routine ré-
fractaire.
fractaire.
Au moyen âge
Au moyen âge donc,
donc, on avait souci
on avait souci de de l'avenir criminel; on
du criminel;
l'avenir du on
songeait a son âme,et pour
songeait à son âme,et pour Pamener
l`amener à
à. récipiscence, on Peiïrayait des
récipiscence, on Peffrayait des
châtiments de
chàtiments Penfer, des
de l'enfer, flammes
des þÿû amm éternelles
éternelles
es que lui
que infligerait, pour
lui iníligerait, pour
un
un entrainement coupable, un
entraînement coupable, Dieu infiniment
un Dieu juste et
infiniment juste infiniment
et infiniment
bon!
bon!
Ne
Ne pouvant s’élever aà. la
pouvant s'élever hauteur de
la hauteur Dieu, les
de Dieu, hommes pour
les hommes pour se
se
grandir le ravalaient à. leurs mesquines proportions!
grandir le ravalaient leurs mesquines proportions! On s'inquiétait
à. On s’inquiétait
_35.;
de l'avenir
de l'avenir du criminel; on
du criminel; songeait àà son
on songeait son âme,
âme, nonnon pour elle-même,
pour elle-même,
mais
mais en raison d'une
en raison d'une nouvelle transformation de
nouvelle transformation l'égoïsme, qui
de Pégoïsme, qui con-
con-
sistait à.a se
sistait mettre la
se mettre conscience en
la conscience repos, en
en repos, réconciliant le
en réconciliant pécheur
le pécheur
avec son Dieu.
avec son Dieu.
Peu à.
Peu à. peu, dans le cœur et
peu, dans le þÿ c S etulalar pensée
pensée d'un d'un petit nombre, l'iniquité
petit nombre, Piniquité
d'un pareil
d'un système parut
pareil système évidente. D’éminents
parut évidente. D'éminents esprits esprits tentèrent
tentèrent des des
modifications prématurées, mais qui,
modifications prématurées, mais qui, néanmoins, portèrent
néanmoins, fruit
portèrent fruit en en
établissant des
établissant des précédents précédents sur lesquels
sur se base la transformation
lesquels se base la transformation qui qui
s'accomplit aujourd'hui
s'accomplit aujourd`hui en en toutes choses.
toutes choses.
Longtemps
Longtemps encore
encore sans
sans doute,
doute, la
la loi sera répressive
loi sera répressive et et châtiera
cliâtiera les les
coupables.
coupables. Nous
Nous ne
ne sommes
sommes pas
pas encore
encore arrivésà.
arrivésà. ce
ce moment
moment où
où la
la
seule conscience de
seule conscience de la faute sera
la faute sera le le plus
plus cruel
cruel châtiment
châtiment de
de celui
celui qui
qui
l'aura commise; mais,
l'aura commise; mais, vousle
vousle voyezvoyez tous tous lesles jours,
jours, les peines s'adon-
les peines s'adou-
cissent ;; on
cissent on a a enen vuevue lala moralisation
moralisation de l'être; on
de l`être; crée des
on crée institutions
des institutions
pour préparer
pour préparer
sa
sa rénovation
rénovation morale;
morale; on
on rend
rend son abaissement
son abaissement utile
utile
lui-même à. la société.
àà lui-même et à. la société. Le criminel ne
et Le criminel sera plus
ne sera la bête fauve
plus la bête fauve dont dont
il faut à.à. tout
il faut tout prix purger le
prix purger le monde;
monde; ce l'enfant égaré
sera l'enfant
ce sera égaré dont dont il il
faut redresser le jugement
faut redresser le faussé
jugement faussé par par les mauvaises passions
les mauvaises passions et l'in-
et l'in-
fluence
fluence d'un d’un milieumilieu pervers!
pervers!
Ah ! le magistrat
Ah ! le magistrat et juge ne
le juge
et le sont pas
ne sont pas les seuls responsables
les seuls responsables et et lesles
seuls
seuls agir en cette alfaire; tout
agir en cette affaire; tout homme de þÿ homme de cœur, prince,
c Sprince,
u r , sénateur,
sénateur,
journaliste,
journaliste, romancier, législateur, professeur
romancier, législateur, professeur et artisan, tous
et artisan, doivent
tous doivent
mettre la
mettre main à.à. þÿ
la main l'œuvre
l'Su et apporter
et vapporter
r e leur
l..-ur obole
obole à
a la
la régénération
régénération de de
l'humanité.
l'humanité.
`
'

La peine
La peine de de mort, vestige infamant
mort, vestige infamant de de lala cruauté antique, dispa-
cruauté antique, dispa-
raîtra par
raîtra par la la force
force des choses. La
des choses. La répression,
répression, nécessaire
nécessaire dans
dans l'état
l'état
actuel, s’adoucira chaque
actuel, s'adoucira chaque jour;
jour; et, et, dans
dans quelques générations,
quelques générations, la
la seule
seule
condamnation,
condamnation, la la mise
mise hors
hors la la loi
loi d'un
d'un être intelligent sera
être intelligent sera le dernier
le dernier
degré
degré de Pinfamie, jusqu'à.
de Pinfamie, jusqu'à. ce que, de
ce que, transformations en
de transformations en transforma-
transforma-
tions, la conscience de
tions, la conscience de chacun demeure chacun demeure seule juge
seule juge et
et bourreau
bourreau du
du
criminel.
criminel.
Et à.à, qui
Et devra—t—on tout
qui devra-t-on tout cece travail?
travail_? Au Au Spiritisme,
Spiritisme, qui, depuis le
qui, depuis le
commencement
commencement du monde, du monde, agit agit par révélations
par ses révélations successives,
ses successives,
comme mosaïsme,
comme mosaïsme, christianisme
christianisme et spiritisme proprement
et spiritisme proprement dit! dit! —-
-

Partout,a chaque
Partout,à chaque période, son influence
période, son þÿ i nû u ebienfaisantebienfaisante
nce éclate à.à. tous
éclate tous les les
yeux,
yeux, et
et il
il yya des êtres
_a encore des êtres assez aveugles pour
encore assez aveugles pour ne pas
ne pas
le
le recon-
recon-
naître,
naître, assez assez intéressés
intéressés à. le terrasser
à. le terrasser pour pour en
nier l'existence!
en nier Pexistence! Ah! Ah!
ceux-là.
ceux-la sont sont à. plaindre, car
à. plaindre, car ils luttent contre
ils luttent contre une force invincible
une force invincible ::
contre le
contre doigt de
le doigt Dieu.
de Dieu.
BONNAMY père
BONNAMY père (Mézt,
(Méd., M. Desliens).
M. Desliens).
lllédiumnité mentale.
Médiumnitó mentale.

Un de
Un de nos
nos correspondants
correspondants nousnous écrit
écrit dede Milianah (Algérie) :
Milianah (Algérie) :

«.
«. A propos
A
..
..
du dégagement de
propos du dégagement Esprit, qui
de l'l’ Esprit, qui s'opère
s'opère chez tout le
chez tout le
monde pendant
monde le sommeil,
pendant le sommeil, monmon guide spirituel m’y
guide spirituel m'y exerce
exerce pendant
pendant
la veille. Tandis
la veille. Tandis queque le corps est
le corps engourdi, l’Esprit
est engourdi, transporte au
l'Esprit se transporte
se au
loin, visite les
loin, visite personnes et les lieux qu’il
les personnes et les lieux qu'il aime, aime, et ensuite sans
rentre ensuite
et rentre sans

elïort. Ce qui
etÏort. Ce qui me, paraît plus
me paraît surprenant, c’est
plus surprenant, que, pendant
c'est que, pendant que je
que je
suis comme
suis comme en catalepsie,
en j’ai lele sentiment
catalepsie, j`ai sentiment de de ce dégagement.
ce
dégagement. Je
Je
nfexerce recueillement, ce
aussi au recueillement,
m'exerce aussi au ce qui
qui me procure Pagréable
me procure Pagréable visite
visite
d’Esprits sympathiques incarnés et désincarnés. Cette
d'Esprits sympathiques incarnée et désincarnés. Cette dernière étude dernière étude
n’a
n'a lieu que pendant
lieu que pendant lala nuit, vers deux
nuit, vers outrois heures,
deux ou trois heures, et et quand
quand le le
OOPPS. reposé, s'éveille.
corps, reposé, s'éveille. Je
Je reste quelques instants dans Pattente,
reste quelques instants dans Pattente,
comme après une évocation.
comme après une évocation. Je sens alors
Je sens la présence
alors la présence de
de l’Esprit par
l'Esprit par
une impression physique,
impression physique, et tout aussitôt
aussitôt une image qui me le
le fait
fait re-
une et tout une image qui me re-
connaître surgit
connaître surgit dans dans mamajaensée. La conversation
pensée. La conversation mentale
mentale s’établit,
s`établit,
comme dans la
comme dans la communication
communication intuitive, et intuitive,
ce genre
et ce d’entretien a
genre d'entretien a
quelque chose d’adorablement intime. Souvent frère
mon frère et
quelque chose d'adorablement intime. Souvent mon ma sœur,
et ma þÿ s S u r ,
incarnés, visitent, accompagnés
me visitent,
incarnés, me accompagnés parfois
parfois de mon
de mon et de ma
et de ma père
père
mère, du
mère, monde des
du monde Esprits.
des Esprits.
« ll yy aa quelques
a ll
quelques jours
jours à.et peine, _j‘ai eu
peine, _]`ai votre visite,
eu votre cher maître,
visite, cher maître, et et
àà la du
la douceur du fluide qui
douceur fluide me pénétrait, je
qui me pénétrait, croyais que
je croyais c’était
que c'était un de
un de
nos bons protecteurs
nos bons célestes; jugez
protecteurs célestes; jugez de
de ma
ma joie
joie en
en reconnaissant,
reconnaissant, dans
dans
ma pensée
ma pensée ou
ou plutôt
plutôt dans
dans mon
mon cerveau,
cerveau, comme
comme le
le timbre
timbre même
même de
de
votre voix..
votre voix.. Lamennais
Lamennais nous
nous a donné une
a donné une communication
communication à. cet égard,
a cet égard,
et doit encourager
et doit encourager mes mes efforts.
efforts. Je ne saurais
Je ne vous dire
saurais vous dire lele charme
charme queque
donne
donne ce genre de
ce genre de médiumnité.
médiumnité. Si Si vous avez près
vous avez près de quelques
vous quelques
de vous
médiums intuitifs, habitués
médiums intuitifs, habitués au recueillement et
au recueillement et aà. la tension d'esprit,
la tension d`esprit,
ils peuvent essayer
ils peuvent essayer de même. On
de même. évoque, et,
On évoque, et, au lieu d’écrire,
au lieu d`écrire, on on con-
con-

verse,
verse, en
en exprimant
exprimant bien
bien son
son idée,
idée, sans
sans verbiage.
vcrbiage.
« Mon guide
a Mon
guide m'am’a souvent
souvent fait fait Pobservation
Pobservation que que j’avais un Esprit
j'a.vais un Esprit
souffrant, un ami qui
souffrant, un ami vient s’instruire ou chercher des
qui vient s°instruire ou chercher des consolations. consolations.
Oui, le
Oui, lc Spiritisme
Spiritisme est un bienfait
est un inappreciable; ilil ouvre
bienfait inappreciable; ouvre un un vaste
vaste
champ
champ a
à la
la charité,
charité, et
et celui
celui qui
qui est
est inspiré
inspiré de
de bons
bons sentiments,
sentiments, s’il
s'il ne
ne

peut
peut venir
venir au secours
au secours de
de son
son frère
frère matériellement,
matériellement, le
le peut toujours
peut toujours
spirituellement.
spirituellemcnt. » »

Cette médiumnité,
Cette laquelle nous
médiuinnité, àà laquelle nous donnons
donnons le nom de
lc nom de médiumnité
médíumníté
mentale,
mentale, n'estn’est certes
certes pas faite
faite pour convaincre
convaincre l'es
les incrédules,
incrédules, car elle
car
pas pour elle
__37_
-87-
'

n’a rien
n'a rien d'ostensible
d’ostensible ,, ni
ni de ces etfets
de ces sens; elle
qui frappent
effets qui frappent les les sens; est
elle est
toute
toute pour la satisfaction intime de celui la qui possède;
mais il faut
il faut
pour la satisfaction intime de celui qui la possède; mais
bien reconnaître aussi
bien reconnaître aussi qu'elle prête beaucoup a Pillusion, et
qu’elle prête beaucoup
à, l'illusion, que c'est
et que c'est
le cas de
le cas défier des
de se défier
se apparences. Quant
des apparences. Quant à. l’existence de
à. Pexistence de la faculté,
la faculté,
on n'en
on saurait douter;
n’en saurait douter; nous
nous pensons
même
pensons même que que doit
ce
ce doit être
être la
la plus
plus fré-
fré-

quente; car le
quente; car nombre des
le nombre personnes qui
des personnes qui subissent,
a Pétat de
subissent, a l'état de veille, veille,
l’influence
þÿ P i nû u e des
desn cEsprits
e
Esprits et
et reçoivent Finspiration
reçoivent l'inspiration d'une pensée qu’ils
d’une pensée qu'ils
sentent n’être
sentent n'être pas la est l'impression
pas la leur, est considérable; Pimpression agréable ou
leur, considérable; agréable ou
pénible que l’on parfois à.à. lala vue
ressent parfois
l`on ressent vue de quelqu’un que
de quelqu'un l’on voit
que l'on voit
pénible que
pour la
pour première fois;
la première fois; le le pressentiment
pressentiment que que l`on a de l'approche
l'on a. de Vapproche d'une
d’une
personne; la pénétration
personne; la et la transmission
pénétration et la transmission de la penséel,de la pensée}, sont autant
sont autant
d’etïets qui
d'etïets tiennent
tiennent à.
à. la
la même
même cause ettconstituent
et=»constituent une sorte
une sorte de mé-
de mé-
qui cause

diumnité, qu’on universelle, parce que chacun en possède


diumnité, peut dire
qu'on peut dire universelle, parce que chacun en possède
au moins les rudiments;
au moins les rudiments; mais pour mais pour enenéprouver
éprouver des
des effets
etfets marqués,
marqués,
il
il faut aptitude spéciale,
faut une aptitude
une spéciale, ou ou mieux degré de
mieux un degré
un sensibilité qui
de sensibilité est
qui est
plus
plus ou moins développé selon les individus. A titre, comme
ou moins développé selon les individus. A ce
ce titre, comme nous
nous

l’avons dit
dit depuis médium, et et Dieu n’a
Pavons depuis longtemps,
longtemps, tout tout lele monde
monde est est médium, Dieu n'a
déshérité recevoir les salutaires
les salutaires
personne du précieux avantage de
déshérité personne du précieux avantage de recevoir
eflluves du monde
etïluves du spirituel, qui
monde spirituel, se traduisent
traduisent de
de mille
mille manières
manières diffé-
ditïé-
qui se

rentes; mais les variétés qui


rentes; maîs les variétés qui existent dans Porganisme
existent dans Porganisme
humain
humain ne
ne

permettent
permettent pas à. tout le monde d’obtenir des
pas à. tout le monde d'obtenir des effets identiques
effets identiques et
et
ostensibles.
ostensibles.
Cette question
Cette été discutée
ayant été discutée à.à. la Société de
la Société de Paris, les instruc-
Paris, les instruc-
question ayant
tions
tions suivantes ont été
suivantes ont données sur
été données sur ce sujet par
ce sujet par divers
divers Esprits.
Esprits.

1I
'
'

On peut développer
On peut développer le spirituel,
sens spirituel, comme
le sens comme on voit chaque jour
on voit chaque jour
une aptitude
se développer travail constant. Or, sachez
par un travail constant. Or,
une aptitude se développer par un sachez que
que
la communication du monde
la communication du monde incorporel avecincorporel
avec vos
vos sens est constante;
sens est constante;
elle lieu àà
elle aa lieu chaque heure,
chaque heure, chaque minute,
àà chaque minute, par par la. loi des rapports
la loi des rapports
spirituels. Que
spirituels. Que les
les incarnés
incarnés osent
osent nier
nier ici
ici une
une loi
loi même
même de
de la nature!
la nature!
On vient de
On vient dire que
vous dire
de vous les Esprits voient
que les Esprits se voient et
se et se
se visitent
visitent les uns
les uns

les autres pendant


les autres le sommeil {vous maintes
pendant le sommeil :`vous en avez maintes preuves;
en avez preuves; pourv-pour*-
quoi voudriez-vous que
quoi voudriez-vous que cela n’ait pas
cela n'ait pas
lieu
lieu pendant
pendant la
la veille?
veille? Les
Les Es-
Es-
prits
prits n’ont
n"ont pas
pas
de
de nuit.
nuit. Non;
Non; constamment
constamment ils
ils sont
sont à.
à. vos
vos côtés;
côtés; ils
ils
surveillent; vos
vous surveillent;
vous familiers vous
vos familiers inspirent, vous
vous inspirent, suscitent des
vous suscitent des pen-
pen-
sées, vous guident;
sées, vous guident; ilsils vous parlent, vous
vous parlent, vous exhortent;
exhortent; ils protégent
ils protégent
travaux, vous
vos travaux,
vos aident à.à. élaborer
vous aident élaborer vos
vos desseins moitié formés,
desseins àà moitié formés, vosvos
rêves encore indécis;
rêves encore ils
indécis; ils prennent
prennent note
note de
de vos
vos bonnes
bonnes résolutions,
résolutions,
-33-
...88.-

luttent
luttent lorsque vous
lorsque luttez. lls
vous luttez. lls sont là, ces bons
sont là, bons amis,
amis, au
ces début de
au début votre
de votre
incarnation;
incarnation ; ils
ils vous rient
vous berceau, vous éclairent
rient au berceau,
au éclairent dans études;
dans vos études;
vous vos

puis mêlent à.à. tous


puis se mêlent
se tous les de votre
actes de
les actes passage ici-bas;
votre passage ici-bas; ils prient
ils prient
lorsqu'ils
lorsqu'ils voient préparer
vous voient vous préparer
vous vous à
à. aller
aller les
les rejoindre.
rejoindre.
Oh! non,
Oh! niez jamais
non, ne niez
ne jamais votre assistance de
votre assistance de chaque jour! ne niez
chaque jour! niez ne

jamais
jamais votre
votre médiumnité
médiumnité spirituelle;
spirituelle; car vous blasphémeriez Dieu,
blasphémeriez
car vous Dieu, et
et
feriez taxer
vous vous feriez
vous vous dïngratitude
taxer d'ingratitude par par les
les Esprits qui vous aiment.
Esprits qui vous aiment.
H. DozoN.
H. (Méd., M.
DozoN. (Méd., M. DELANNE.)
DELANNE.)
Il
Il

genre de communication spirituelle


Oui, ce
Oui, ce genre de communication spirituelle est
est bien médium-
une médium-
bien une
nité,
nilé, comme, du reste, vous en d'autres à. constater
aurez encore d'autres à. constater
comme, du reste, vous en aurez encore
dans le
dans cours de
le cours vos études
de vos études spirites. C'est
spirites. C'est une sorte d'état
une sorte cataleptique
d’état cataleptique
très agréable
très agréable pour pour celui
celui qui
qui en
en est
est l'objet; il
il procure
l'objet; procure toutes
toutes les joies
les joies
de
de la vie spirituelle
la vie spirituelle à.
à. l'âme
l'â.me emprisonnée
emprisonnée qui y qui y trouve
trouve un
un charme
charme in-
in-
définissable qu'elle
þÿ d éû n i squ'elle
sable voudrait
voudrait subir
subir toujours;
toujours; mais
mais il
il faut
faut rentrer
rentrer quand
quand
même;
même ; et, et, semblable
semblable au au prisonnier
prisonnier auquel auquel on on permet déprendre
permet de prendre l'air l'air
dans un préau,
dans un l'âme rentre contrainte dans
préau, l'â.me rentre contrainte dans la cellule humaine. la cellule humaine.
C'est une
C'est médiumnité bien
une médiumnité agréable que
bien agréable que celle qui
celle qui permetpermet à.à. un un

Esprit
Esprit incarné
incarné de
de voir
voir ses anciens
ses anciens amis,
amis, de
de pouvoir
pouvoir converser
converser avec
avec

eux, de
de leur faire part
leur faire part de de sesses impressions terrestres, et
impressions terrestres, de pouvoir
et de
eux, pouvoir
épancher son cœur
épancher son þÿ c Sdans dans
u r le
le sein
sein d'amis
d'amis discrets, qui ne
discrets, qui ne cherchentcherchent
point à.à. trouver
point trouver ridicule
ridicule ce ce queque vousvous leur confiez,
leur þÿ c o nû maise z , bien
mais bien aà vous
vous
donner de bons
donner de bons conseils, conseils, s'ils vous sont utiles. Ces conseils,
s'ils vous sont utiles. Ces donnés
conseils, donnés
ainsi, pour le médium qui les reçoit
reçoit plus poids, en
ainsi, ont
ont pour le médium qui les plus dede poids, en ce que l’Es-
ce que l'Es-
prit qui
prit qui les
les lui
lui a
a donnés,
donnés, en
en se
se montrant
montrant à
à lui,
lui, a
a laissé
laissé une
une impres-
impres-
sion profonde
sion profonde dans dans son cerveau, et,
son cerveau, par ce
et, par ce moyen,
moyen, a a mieux gravé
mieux gravé
dans son
dans son þÿ c Scœur la sincérité
la usincérité
r et la valeur de ces
et la valeur de ces conseils.conseils.
Cette médiumnité
Cette médiumnité existe
existe a l'état
a l'état inconscient
inconscient chez chez beaucoup
beaucoup de per-
de per-
sonnes. Sachez
sonnes. Sachez qu'il qu'il yy aa toujours
toujours près près de
de vous
vous un
un ami
ami sincère,
sincère, tou-tou-
jours prêt a
jours prêt soutenir
åt soutenir et
et à
à. encourager
encourager celui
celui dont
dont la
la direction
direction lui
lui est
est
confiée par
þÿ c o nûpar é ele
le Tout-Puissant.
Tout-Puissant. Non,
Non, mes
mes amis, cet appui
amis, cet appui ne
ne vous
vous man-
man-

quera jamais; c'est


quera jamais; c'est à. vous à
à. vous à. savoir distinguer les
savoir distinguer les bonnes inspirations
bonnes inspirations
entre toutes celles qui
entre toutes celles qui se heurtent dans le labyrinthe
se heurtent dans le labyrinthe de vos con.-
de vos conf
sciences. En
sciences. En sachant comprendre ce
sachant comprendre ce qui
qui vient
vient de
de votre
votre guide,
guide, vousvous
ne pouvez
ne pouvez vous
vous écarter
écarter du
du droit
droit chemin
chemin que
que
doit
doit suivre
suivre toute
toute âme
ame qui
qui
aspire la perfection.
aspire à.à. la perfection.
_ Esprit protecteur
Esprit protecteur (Méd., Mme Causse).
(Méd., Mme Cuisse).
_g9_
_g9_.

I
lIl
in

Il vous
Il vous a été dit
a été que la
dit que médiumnité se
la médiumnité se révélerait
révèlcrait sous sous différentes
dilïérentes
formes. Celle
formes. Celle que votre Président
que votre Président a qualifiée a qualifiée de mentale est
de mentale bien
est bien
nommée;
nommée; c°est prennier degré
c’est lc premier
lc degré de la médiumnité voyante
de la médiumnité voyante et et par-
par-
lante.
lante. .
.

médium parlant
Le médium
Le parlant entre
entre en communication avec
en communication avec lesles Esprits qui
Esprits qui
Passistent; il parle
Passistent; il parle avec
avec eux; son esprit les voit,
eux; son esprit les voit, ou plutôt les
ou plutôt les devine;
devine;
seulement il
seulement ne fait
il ne fait que transmettre ce qu'
que transmettre ce qu’ on lui dit,
on lui dit, tandis
tandis que le mé-
que le mé-
dium mental peut,
dium mental peut, s’il
s'il est
est bien
bien formé,
formé, adresser
adresser des
des questions
questions et
et recevoir
recevoir
des réponses,
des réponses, sans
intermédiaire de
sans intermédiaire plume ni
de plume ni de crayon, plus
de crayon, facilement
plus facilement
que
que
le
le médium
médium intuitif; car
intuitif; car ici
ici l'Esprit
l'Esprit du
du médium,
médium, étant
étant plus dégagé,
plus dégagé,
est un interprète
est un interprète plus plus fidèle.
fidèle. Mais pour
Mais pour cela
cela il faut
il faut un ardent désir
un ardent désir
d’être utile, travailler en vue du bien avec
d'être utile, travailler en vue du bien avec un sentiment pur un sentiment pur de
de toute
toute
pensée d’amour-propre ou
pensée d'amour-propre d’intérêt. De
ou d'intérêt. toutes les
De toutes les facultés médiani-
facultés médiani-
miques, c'est la
míques, c’est la plus subtile et
plus subtile la plus
et la plus délicate
délicate :: le le moindre souñle im-
moindre souñle im-
pur
pur
sufiit
þÿ s pour

pouri t la
la ternir.
temir. (Test
(Test dans
dans ces
ces conditions
conditions seules
seules que
que
le
le mé-
mé-
dium mental obtiendra
dium mental obtiendra des preuves de
des preuves de la réalité des
la réalité des communications.
communications.
Sous peu,
Sous peu, vous
vous verrez surgir parmi
verrez surgir vous'des médiums
parmi vous`des parlants qui
médiums parlants qui
surprendront
vous surprendront par
vous par leur éloquence
leur éloquence et leur logique.
et leur logique.
Espérez, pionniers qui avez hâte voir vos
de voir s’agrandir;
_

Espérez, pionniers qui avez hâte de vos travaux


travaux s'agrandír;
de nouveaux
de ouvriers vont venir
nouveaux ouvriers vont venir renforcer vos renforcer vos rangs,
rangs, et
et cette année
cette année
verra se
verra terminer la.
se terminer la première grande
première grande phase phase du
du Spiritisme
Spiritisme et
et en
en com-
com-
mencer
mencer une une non moins importante.
non moins importante.
Et vous,
Et vous, cher maître, que'
cher maître, que‘ Dieu bénisse vos
Dieu bénisse travaux; qu’il
vos travaux; vous
qu`il vous
soutienne,
soutienne, et
et nous
nous conserve
conserve la
la faveur
faveur spéciale qu’il
spéciale qu'il nous‘
nous alaccordée
aiaccordée
en permettant de
nous permettant
en nous
de vous guider et
vous guider et dede vous soutenir dans
vous soutenir dans votre
votre
tâche, qui
tâche, est aussi la
qui est aussi la nôtre. nôtre.
Comme Président
Comme spirituel de
Président spirituel de la Société de
la Société ‘Paris, je
de Paris, je veille
veille sur
sur elle
elle
et sur
et chacun de
sur chacun de ses membres en
ses membres en particulier, je prie le
particulier, je prie Seigneur de
et
et le Seigneur de
répandre
répandre sur vous
sur vous toutes
toutes ses
ses grâces et
grâces et ses bénédictions.
ses bénédictions.

S. Louis (Méd.,
S. LOUIS (Méd., Mme DELANNE).
Mme DELANNE).

IV
IV _
_

Assurément,
Assurément, mes amis, la
mes amis, médiumnité, qui
la. médiumnité, consiste
qui consiste à converser
à. converser

avec les Esprits,


avec les des
Esprits, comme avec des personnes
comme avec vivant de la
personnes vivant de la vie maté-
vie maté-
rielle,
rielle, se développera davantage
se développera à. que le dégagement
mesure que
davantage à. mesure le dégagement de de
l’Esprit
l'Esprit þÿs'effectuera t u e plus
s ' eû ` e cavec
avec plus de facilité
r a de facilité par l’habitude du recueille-
par Phabítude du recueille-
ment.
ment. Plus
Plus les
les Esprits
Esprits incarnés
incarnés seront
seront avancés
avancés moralement,‘ plus
moralement; plus cette
cette
facilité des communications
facilité des communications mentales
mentales sera grande;
sera grande; ainsi
ainsi que
que vous
vous le
le
__9o_
disiez,
disiez, elleelle nene sera
sera pas d’une bien
pas d'une bien grande importance au
grande importance au point
point de vue
de vue
de la conviction à donner incrédules,
de la conviction à donner aux incrédules, mais elle a pour
aux mais elle a
pour celui qui
celui qui
une grande
en est
en l’objet une
est l'objet grande douceur,
douceur, et
et elle
elle l’aide
l'aide à
à se dématérialiser
se dématérialiser de
de
plus
plus en plus. Le
en plus. Le recueillement,
recueillement, prière, la
la prière, cet
cet élan
élan de
de l'âme
l`âme auprès
auprès de de
son Auteur
son Auteur pour
lui
pour exprimer
lui exprimer son
son amour
amour et
et sa
sa reconnaissance
reconnaissance en
en_
récla-
récla-
secours, sont les deux éléments de la vie spirituelle;
mant aussi
mant aussi sonson secours, sont les deux éléments de la vie spirituelle;
ce sont eux
ce» sont eux qui
qui versent
versent dans l'âme cette
dans l'â.me cette rosée céleste qui
rosée céleste qui aide
aide au au dé-
dé-
veloppement
veloppement
des
des facultés
facultés qui
qui y
y
sont
sont a
a l'état
l'état latent.
latent. Qu’ils
Qu'ils sont
sont donc
donc
malheureux
malheureux ceux ceux qui qui disent
disent que que la la prière
prière est est inutile parce qu’elle
inutile parce qu`elle nene

change
change point point les
les décrets
décrets de
de Dieu!
Dieu! Sans
Sans doute,
doute, les
les lois
lois qui régissent
qui régissent les
les
divers
divers ordres ordres de phénomènes ne
de phénomènes seront point
ne seront troublées selon
point troublées selon le le bon
bon
plaisir de tel ou tel,
plaisir de tel ou tel, mais la prière
mais la prière n'aurait-elle pour
flaurait-elle effet
pour effet que d’amé—
que d'amé-
liorer l'in(li`vidu qui,
liorer Pindividu qui, parpar cet
cet acte,
acte, élève
élève sa
sa pensée
pensée au-dessus
au-dessus des pré—
des pré-
occupations
occupations matérielles,
matérielles, qu'il
qu'il ne
ne faudrait
faudrait pas
pas
la
la négliger.
négliger.
C’est par
C'est par la rénovation partielle
la rénovation partielle des individus que
des individus que la la. société finira
société finira
par
être régénérée,
par être régénérée, et
et Dieu
Dieu sait
sait si
si elle
elle en
en a
a besoin!
besoin!
Vous
Vous êtes révoltés lorsque
étes révoltés lorsque vous vous songez
songez aux
vices de
aux vices de la société
la société
païenne,
païenne, au au temps où le Christ est
temps où le Christ est venu apporter venu sa réforme
apporter sa réforme huma- huma-
nitaire;
nitaire; mais mais de de vosvos jours, les
jours, les vices,vices, pour être voilés
pour être voilés sous des
sous des formes
formes
plus empreintes
plus empreintes de
de politesse et d’urbanité,
politesse d'urbanité,
et n’en
n°en existent
existent pas
pas
moins.
moins.
lls n’ont
lls n'ont pas pas de magnifiques temples
de magnifiques temples commecomme ceux ceux de de la
la Grèce antique,
Grèce antique,
mais, hélas! ils en ont
mais, hélas! ils en ont dans le þÿ c S dans le cœur de la plupart d'entre les hommes,
deular plupart d’entre les hommes,
et ils
et ils causent
causent parmi parmi eux eux les
les mêmes
mêmes ravagesravages qu’ilsqu'ils occasionnaient
occasionnaient parmi parmi
ceux qui
ceux qui ont
ont devancé
devancé l’ère
l'ère chrétienne.
chrétienne. Ce
Ce n’est
n'est donc
donc pas
pas sans
sans une
une

grande
grande utilité
utilité que
que
les
les Esprits
Esprits sont
sont venus
venus rappeler
rappeler les
les enseignements
enseignements
donnés il
donnés il y dix-huit siècles,
y aa dix-huit puisque, les
siècles, puisque, ayant oubliés
les ayant oubliés ou ou mal
mal com-
com-

pris, vous ne pouviez


pris, vous ne pouviez en profiter
en profiter et les répandre
et les selon la
répandre selon la volonté du volonté du
divin crucifié.
divin þÿ c r u c iû é .
_
Remerciez donc
Remerciez donc le le Seigneur,
Seigneur, vous tous qui
vous tous été appelés
avez été
qui avez appelés àà co-_co-
opérer
opérer a
et Pœuvre
þÿ l ` S udes
des
v r Esprits,
e
Esprits, que et
et que votre
votre désintéressement
désintéressement et
et votre
votre
charité
charité ne faiblissent jamais,
ne faiblissent jamais, car c’est àà cela
car c`est cela queque l’onl'on reconnaîtra.
reconnaîtra
parmi vous les vrais Spirites.
parmi vous les vrais Spirites.
Louis
Louis ne FRANCE (Méd.,
DE FRANCE (Méd., Mme BnEuL).
Mme Barut).

i
_94__
_
91 ___

Notices bibliographiques.
Notices bibtiographiques.

Spirite
Spirite ,
,

Histoire fantastique,
Histoire Tm-Eopnzu: Gaurxr-:n.
par þÿ Tû ú o GAUTIER.
fantastique, par r m u i

Dans
Dans la Revue de
la Revue de décembre dernier, nous
décembre dernier, avons dit
nous avons dit quelques
quelques mots mot;
de
de ce roman qui
ce roman a
qui paru
a paru en
en feuilletons
feuilletons dans
dans le
le Moniteur
Jlloniteur universel et
universel et
qui
qui est
est aujourd’hui
aujourd'hui publiépublié en un
en un volume.‘Nous
volume. Nous regrettons
regrettons que l’espace
que Pespaee
nous permette d'en donner une analyse
analyse détaillée,
ne nous
ne
permette pas pas d`en donner une détai.llée, et et surtout
.surtout
d'en
d°en citer quelques passages
citer quelques passages dont dont les les idées
idées sont incontestablement
sont incontestablement
puisées
puisées à.à. lala source
source mêmemême du du Spiritisme,
Spirilísme, mais mais la plupart de
la plupart nos lee-
de nos lec-
teurs Payant
teurs Payant déjà déjà lu
lu sans
sans doute,
doute, un
un compte
compte rendu
rendu développé serait
développé serait su- su-
perflu.
perflu. Nous
Nous dirons
dirons seulement
seulement que
que
la
la part
part faite
faite au
au fantastique
fantastique est est cer-
cer-
peu large, et qu’il
un peu large, se garder
tainement
tainement un faudrait se
et qu'il faudrait garder de de prendre
prendre tous tous |eS les
faits à. la lettre; il faut considérer qu’il
faits à. la lettre; il fautconsidérer ne s'agit point d'un traité
qu'il ne s'agit point d’un traité de de Spi-
Spi-
ritisme. La
ritisme. vérité est
La vérité dans le
est dans le fond
fond des idées et
des idées et des pensées, qui
des pensées, qui sontsont
essentiellement
essentiellement spiritesspirites et rendues avec
et rendues avec une délicatesse et
une délicatesse une grâce
et une grâce
charmantes, bien
charmantes, bien plus que dans
plus que les faits,
dans les faits, dontla
dontla possibilité
possibilité est parfois
est parfois
contestable. Quoique
contestable. roman,
Quoique roman, cet
cet ouvrage
ouvrage
n’en
n"en a
a
pas moins
pas moins une une grande
grande
importance
importance par par le nom de
le nom de Pauteur
Pauteur d’abord
d'abord et
et parce
,, parce que que c’est @est
la première
la première þÿ S u capitale
œuvre capitale
v r e sortie des écrivains
sortie des écrivains de la de presse, où
la. presse, l’idée
où Pidée
spirite
spirite soit carrément affirmée,
soit carrément affirmée, et qu'il aa paru
et qu'il paru dansdans un moment où
un moment où il il
semblait
semblait être être un démenti jeté
un démenti jeté au
au milieu
milieu du
du flot
þÿû d’attaques
o t
d'attaques dirigées dirigées
contre cette
contre idée. La
cette idée. forme même
La forme même du du roman
roman avaitavait son utilité; elle
son utilité; elle
était certainement
était certainement préférable,préférable, comme
comme transition, à. la forme
transition, a la forme doctri_ doctri-
nale
nale auxaux allures sévères;'; grâce
allures sévères grâce à. a une légèreté apparente,
une légèreté apparente, il il aa pénétré
pénétré
partout,
partout, et
et l'idée
l'idée lui.
avec lui.
avec

Quoique Théophile
Quoique Gantier soit
Théophile Gautier soit un
un desdes auteurs favoris de
auteurs favoris de lala presse,
presse,
celle-ci
celle-ci a
a été,
été, contre
contre son
son ordinaire,
ordinaire, d’une
d'une sobriété
sobriété parcimonieuse
parcimonieuse à. a
Pégard
Pégard de de cece dernier
dernier ouvrage.
ouvrage. Elle ne
savait si
Elle ne savait si elle devait le
elle devait louer ou
le louer ou
le blâmer. Blâmer
le blâmer. Blâmer Théophile
Théophile Gantier,
Gautier, un ami, un
un ami, confrère, un
un confrère, écri-
un écri-

vain aimé
vain aimé du du public;
public; dire
dire qu’il
qu°il avait
avait fait
fait une
une œuvre
þÿ S u absurde,
absurde, était
v r e était
chose difficile;
chose difficile; louer
louer Pouvrage,
Pouvrage, c'était
c'était louer
louer et
et prôner l’idée;
prôner Pidée; garder garder
le silence aà Péga
le silence Pége rdrd d'un
d’un nom populaire, c’eût
nom populaire, c'eût été
été unun affront.
affront. La La forme
forme
levé Pembarras; elle
romanesque a levé Pembarras; elle permis dire que
romanesque a a
a permis de
de dire fauteur
que l'auteur avait avait
fait
fait une belle þÿ
une belle œuvreS u d'imagination
d'imagination
v r e et
et non
non de conviction; on
de conviction; on a a donc
donc
parlé,
parlé, mais
mais peu parlé;
peu parlé;
c'est
c`est ainsi
ainsi qu'avec
qu'avec Fincrédulité
Pincrédulité même
même il
il y
y a
a des
des
accommodements.
accommodements. Onaremarqué Onaremarqué une
une chose
chose assez
assez singulière
singulière :
: le
le jour
jour
où l’ouvra.ge
où Pouvrage a a paru
paru en volume, ilil était
en volume, était chez
chez tous
tous les libraires dé-
les libraires dé-
_92_
_.{)2..

taillants avec
taillants avec une
une petite affiche
petite placée àà. Pextérieur;
affiche placée Pextérieur; quelques
quelques jours
jours
après,
après,
toutes
toutes les
les affiches
þÿ a fû cavaient
avaient
h e s disparu.
disparu.
Dans les et maigres
rares et
les rares maigres comptes des journaux, on
rendus des
comptes rendus trouve
Dans journaux, on trouve
des aveux
des significatifs, échappés
aveux significatifs, par mégarde,
échappés par sans doute, a la plume
mégarde, sans doute, ii la plume
de Pécrivain.
de Pécrivain. Dans Dans le Courrier du
le Courrier Monde illustré
du Monde illustré du du 16 décembre
16 décembre
i865, on lit ce qui
1865, on lit ce suit:
qui suit:
« Il
« faut croire
Il faut croire que, sans s'en douter, sans
que, sans s'en douter, sans professer
professer la la doctrine,
doctrine,
sans même avoir
sans même avoir beaucoup beaucoup sondé
sondé ces
ces insondables
insondables questions
questions de de spiri-
spiri-
tisme et de somnambnlisme,
tisme et de somnambulisme, le
le poète Théophile Gantier,
poète Théophile Gautier, par par lala seule
seule
intuition
intuition de de son
son génie poétique,
génie poétique, a
a mis
mis dans
dans le
le mille
mille de
de l’infini,
þÿ l ' i nû mangé
ni,
mangé
la grenouille de
la grenouille Pinexplicable et
de Pinexplicable trouvé le
et trouvé le Sésame
Sésame des évocations
des évocations
mystérieuses, car le roman qu’il
le roman publié en
qu'il aa publié en feuilletons
feuilletons dans Muni-
le Monzl
mystérieuses, car dans le
leur,
teur, sous
sous le
le titre
titre de
de Spirale,
Spzrile, a violemment
a violemment agité
agité tous
tous ceux
ceux qui
qui s’oc—
s'oc-
cupent
cupent
de
de ces dangereuses
ces questions.
dangereuses questions. L'émotion
L`émotion a été
a été immense,
immense, et et il
il
faut, pour
faut, pour en
en mesurer
mesurer toute
toute la
la portée,
portée, être
être obligé de
de parcourir,
obligé parcourir, comme
comme

nous le
nous faisons, les
le faisons, les journaux
journaux de de l’Europe
l'Europe entière.
entière.
« Toute
«
l`Allemagne spirite
Toute l’Allemagne spirite s’est levée comme
s'est levée comme un un seul homme, et
seul homme, et
tous
comme tous ceux ceux quiqui vivent dans la contemplation
vivent dans la d’nne
d'une idée
idée n’ont
n"ont
comme contemplation
d’yeux et
d'yeux
d’oreilles que
et d'oreilles elle, un
pour elle,
que pour un des organes les
des organes plus sérieux
les plus sérieux de de
l'Autriche prétend
l’Autriche prétend que l’empereur a commandé a Théophile
que l'empereur a commandé a Théophile Gautier
Gantier
ce prodigieux
afin de
de détourner
détourner Pattention
l'attention de de la France des
la France
ce prodigieux roman roman afin des
questions
questions politiques.
politiques. Première
Première assertion,
assertion, dont
dont je
je ifexagère
ifexagère absolument
absolument
pas la. portée. La deuxième assertion
La deuxième m’a frappé aà cause de son côté
pas la. portée. assertion m'a
frappé cause de son côté
fantastique.
'

fantastique.
Selon la
a; Selon
«
feuille allemande,
la feuille allemande, le poète de
le poète la Comédie
de la Comédze dela Mort,
de la Mort,
très agité
très agité à.
à. la
la suite
suite d'une
d'une vision,
vision, serait
serait tombé
tombé gravement
gravement malade,malade,
aurait été
aurait transporté à.à. Genève,
été transporté Genève, et et là, sous Pempire
là, sous l°empire de de la fièvre, au-
la fièvre, au-
rait
rait été forcé de
été forcé de garder
garder le
le lit
lit pendant plusieurs
pendant plusieurs semaines,semaines, en
en proie
proie à.à.
des cauchemars
des étranges, à.à. des
cauchemars étranges, hallucinations lumineuses,
des hallucinations lumineuses, jouet jouet
constant
constant des des Esprits
Esprits errants.
errants. Au
Au matin,
matin, on
on aurait
aurait retrouvé
retrouvé au
au pied
pied dede
son
son litlit les feuillets épars
les feuillets épars de
de son
son manuscrit
manuscrit de
de Spirale.
þÿ S p zû t e .
a Sans
« assigner aa l’inspiration
Sans assigner Finspiration qui guidé la
qui aa guidé plume de
la plume fauteur
de l`auteur
d’AvaIar
d'Ava1ar une une source aussi fantastique, nous
source aussi fantastique, croyons fermement
nous croyons fermement qu'unequ’une
fois entré dans
fois entré dans son sujet, Pécrivain
son sujet, Fécrivain du du Roman
Raman de de lala Momie
Momie se se sera
sera
enivré
enivré de de ces visions, et
ces visions, et qu’an paroxysme il
qu'au paroxysme il aura tracé cette
aura tracé descrip-
cette descrip-
tion admirable
tion admirable du ciel qui
du ciel qui est une de
est une de ses plus belles
ses plus belles pages.
pages.
q La
« correspondance qu'a naître la publication
La correspondance qu’a fait
fait naître la publication de Spirite est
de Spù*z`te est
extrêmement
extrêmement curieuse.curieuse. Nous
Nous regrettons qn’un sentiment de
regrettons qu'un sentiment de convenance convenance
pas permis copie d'une
nous ait
ne nous
ne ait pas permis de demander copie
de demander d’nne des
des lettres
lettres reçues
reçues parpar
le poète
le poète des
des Emauæ
Emaux et
et camées.
camées. n
þÿ :

Nous
Nous ne faisonspas ici
ne faisonspas de critique
ici de littéraire, sans
critique littéraire, cela nous
sans cela nous pour-
pour-
rions
rions trouver
trouver d’un
d'un bon
bon goût
goût douteux
douteux Pespèce
l"espèce de
de catalogue
catalogue que l'au-
que Pau-
teur
teur saisit
saisit l’occasion
l'occasion de
de placer
placer dans
dans son
son article, lequel,
article, lequel, du
du reste, nous
reste, nous
,
,
'—
'- 93—
93 -

semble
semble aussiaussi pécher
pécher un un peupeu par par le le défaut
défaut de clarté. Nous
de clarté. Nous avouonsavouons
n’avoir
n'avoir pas pas compris
compris la
la phrase
phrase de
de la
la grenouille;
grenouille; elle
elle est
est cependant
cependant
textuellement. Cela
citée textuellement.
citée tient peut—être
Cela tient l'embarras d’expliquer
peut-être àa l’embarras d'expliquer où où
le célèbre
le romancier aa puisé
célèbre romancier puisé de
de pareilles idées,
pareilles idées, et
et comment
comment il
il a
a osé
osé
les présenter
les présenter sans sans rire.rire. Mais
Mais ce ce qui est plus
qui est important, c’est
plus important, l’aveu de
c°est l`aveu de
la sensation produite
la sensation produite par
par
cet
cet ouvrage
ouvrage
dans
dans l’Europe
l'Europe entière.
entière. Il
Il faut
faut
que l'idée spirite
donc
donc que Pidée spirite soit soit bienbien vivace
vivace et bien répandue;
et bien répandue; ce ce n'est
n`est
donc
donc pas un avorton
pas un avorton mort-né. Que
mort—né. Que de gens
de sont
gens sont rangés rangés d'un trait
d’un trait dede
plume,
plume, par par nos adversaires, dans
nos adversaires, dans la catégorie des
la catégorie des crétins
crétins et des
et des idiots!
idiots!
Heureusement
Heureusement leur jugement n’est
leur jugement n'est pas pas définitif;
définitif; MM. Janbert, Bon-
MM. Jaubert, Bon-
et bien d’autres
namy et bien d'autres interjeltent appel.
namy interjeltent appel.
L'auteur qualifie
Hauteur qualifie ces questions de
ces questions dangereuses. Mais,
de dangereuses. Mais, selon selon lui lui etet
ses confrères en
ses confrères en scepticisme, scepticisme, ce sont des billevesés ridicules; or,
ce sont des billevesés ridicules; or,
qu’est-ce qu’une
qu°est-ce billeveséepeut
qu`une billevesée avoir de
peut avoir dangereux pour
de dangereux la société ?
pour la société ?
De
De deux choses l'une
deux choses l'une :: il il y aou il
y aou n’y aa pas
il n'y pas au au fond
fond de tout cela
de tout cela
quelque
quelque chose
chose de
de sérieux.
sérieux. S'il
S'il n’y a rien,
n'y rien,
a où
où est
est le
le danger?
danger? Si l’on Si eût
l'on eût
écouté l’origine tous
écouté àa l'origine ceux qui
tous ceux qui ont
ont déclaré
déclaré dangereuses
dangereuses la
la plupart
plupart
des grandes
des grandes vérités vérités qui qui brillent aujourd’hui, où
brillent aujourd'hui, où en serions-nous du
en serions-nous du
progrès?
progrès? La
La vérité
vérité n’a
n'a de
de dangers que
dangers que pour pour les
les poltrons
poltrons qui qui n’osent
n'osent
la regarder
la regarder en face, et
en face, les intéressés.
et les intéressés.
Un fait non
Un fait non moinsmoins grave,grave, que plusieurs journaux
que plusieurs journaux se sont empressés
se sont empressés
de reproduire,
de reproduire, comme
comme s’il
s'il était
était prouvé,
prouvé, c'est
c'est que l’empereur
que l`empereur aurait
aurait
commandé ce
commandé ce prodigieux roman roman pour détournerdétourner Pattention
l'attention de
de la
la France
France
prodigieuse pour
questions politiques.
des questions
des politiques. Ce Ce n’est évidemment là.
n'est évidemment qu’un supposition,
là. qu°un supposition,
pas présumable
car, en
car,
admettant la
en admettant réalité de
la réalité cette origine,
de cette origine, il
il n’est
n'est pas présumable
qu’on
qu'on ait
ait été
été 1a
la divulguer.
divulguer. Mais
Mais cette
cette supposition
supposition même
même est un
est aveu de
un aveu de
la puissance de
la puissance l’idée spirite,
de l'idée spirite, puisqu'on
puisqu'on reconnaît
reconnaît qu’un
qu'un souverain,
souverain, le
le
plus grand politique
politique de
de nos jours,
jours, a pu
a la
la juger propre à.
à. produire
produire un
plus grand nos pu juger propre un

pareil
pareil résultat.
résultat. Si Si telle
telle eûteût étéété lala pensée
pensée qui qui aa présidé Pexécution de
présidé à,a l'exécution de
que la chose était superflue,
cet il
ouvrage, il nous semble que
cet ouvrage, nous semble la chose était supertlue, car car ilil aa paru
paru
au moment même
au moment même où les journaux
où les journaux se se chargeaient
chargeaient aa l’envi l'envi les les uns
uns desdes
autres de préoccuper Pattention par
autres de préoccuper Pattention le tapage qu’ils
par le tapage
faisaient
qu'ils faisaient à propos à propos
des frères Davenport.
des frères Davenport.
Ce qu’il
Ce qu"il yy aa de plus clair
de plus clair dans
dans touttout ceci,
ceci, c’est
c'est que que les les détracteurs
détracteurs
du Spiritisme ne peuvent
du Spiritisme ne peuvent s’expliquer la prodigieuse rapidité
s"expliquer la prodigieuse rapidité du du pro-
pro-
grès de l'idée, malgré
grès de l'idée, malgré tout ce qu'ils tout ce qu’ils font pour
font Parrêter;
pour Parrêter; ne pou- ne pou-
vant nier le
vant nier fait qui
le fait qui devient
devient chaquechaque jour jour dede plus
plus en plus évident,
en plus évident, ils ils
s’évertuent
s'évertuent à.
à. en
en chercher
chercher la
la cause partout
cause où
partout où elle elle n'est
n'est pas, dans l’es-
pas, dans Pes-
poir
poir d’en
d'en atténuer
atténuer la portée.
la portée.
Dans
Dans un un article
article intitulé Lzbres dïzujourcflzuz‘
intitulé :: Lzbres a"aujourd'lzu¿ et et dede demain,
demain, signé signé
ÉMILE
EMILE Zou,ZOLA, PEvénement
l'Evénement du
du i6
16 février
février donne
donne un
un résumé
résumé très exigu
très exigu
du sujet de
du sujet de Fouvrage
l'ouvrage en question, accompagné
en question, *accompagné des des réflexions
réflexions sui- sui-
vantes:
vantes: .
.._94_..
._94_..
Le Moniteur
Le
‘a
~« Jlioníteur a a donné
donné dernièrement
*dernièrement une une nouvelle fantastique
nouvelle fantastique de de
Théophile Gautier : Spirite,
Théophile Gautier : Spzríte, que la librairie Charpentier vient
que la librairie Charpentier vient de pu- de pu-
blieren
blieren un volume.
un volume.
L’œuvre
1 þÿ
u u và.
est
L ' S est la
à,r la plus grande gloire
e plus grande gloire des Davenport;
des Davenport; elleelle nous pro-
nous pro-
mène dans le
mène dans le pays des Esprits, montre l'invisible,
pays des Esprits, nous montre l'invisible, nous
nous nous révèle
révèle
l'inconnu. Le
Pinccnnu. journal
Le journal officiel a donné
officiel a donné la bulletins de
les bulletins
là. les Pautre monde.
de l`autre monde.
je
Mais je me
« Mais
«
défie de
me défie la foi
de la Théophile
de Théophile Gautier.
foi de Gautier. IlIl a une bonhomie
a une bonhomie
ironique qui
ironique qui sent
l'incrédulité d’une
sent Pincrédulité d'une lieue.
lieue. Je le soupçonne
Je le d’être entré
soupçonne d'être entré
dans l’invisible pour
dans l'invisible pour
le
le seul
seul plaisir
plaisir de
de décrire
décrire à.
à. sa
sa guise
guise des
des horizons
horizons
imaginaires.
imaginaires.
Au fond, ilil ne croit pas
ne croit un mot des histoires qu’il conte,
conte, mais il
a
« Au fond, pas un mot des histoires qu`il mais il
se
se plaît
plaît àà
les conter, et
les conter, les lecteurs
et les plairont å.à. les
se plairont
lecteurs se les lire. Tout est
lire. Tout est donc
donc
pour
pour
le
le mieux
mieux dans
dans la
la meilleure
meilleure des
des incrédulités
incrédulités possibles.
possibles.
Quoi qu’irl écrive,
Quoi qu'iîl
«
« écrive, Théophile
Théophile Gautier toujours écrivain
est toujours
Gautier est écrivain pitto-
pitto-
resque et original. S'z`l croyait
poète original. S’il a‘ ce qziil dit, il par/ait‘,
serait par/att,
resque et poète croyait ti ce qtfil dit, il serait
——
-- et ce
et ce serait peut-être dommage.
serait peut-être dommage.
Singulier singulière logique,
aveu, singulière
Singulier aveu, et plus
logique, et singulière conclusion!
plus singulière conclusion!
Si Théophile
Si Théophile Gautier croyait
Gantier croyait à. ce qu’il
a ce dit dans Spirite, il serait
qu'il dit dans Spzríte, il par-
serait par-
fait!
fait! Les
Les doctrines
doctrines spirites
spirites conduisent
conduisent donc
donc à. la perfection
à. la perfection ceux‘qui
ceux`qui
se les
se assimilent; d’où
les assimilent; d'où la conséquence que
la conséquence que sisi tous
tous les hommes étaient
les hommes étaient
Spirites, tous parfaits. Un autre aurait
Spirites, ils seraient tous parfaits. Un autre aurait conclu :: a Hâtons-
ils seraient conclu « Hâtons-
nous
nous dede répandre
répandre -le le Spiritisme;
Spiritisme; a mais, non;
mais,
þÿ :
non; ce serait donzmage!
ce serait
dommage!
Que
Que de
de gens repoussent
gens repoussent
les
les croyances spirites,
croyances spirites, non
non par la
par la crainte de
crainte de
devenir parfaits,
devenir parfaits, mais
mais simplement
simplement par par celle
celle d’être
d'être obligés
obligés de
de semen-
s`amen-
parce qu'ils
der! Les Esprits
der! Les Esprits leur font peur,
leur font peur, parce qu`ils parient
parlent de l'autre monde,
de l`autre monde,
et ce monde
et ce monde a pour eux
a pour des terreurs;
eux des terreurs; c’est
c'est pourquoi
pourquoi ils
ils se bouchent
se bouchent
les et les
yeux et
les yeux les oreilles.
oreilles.

La
La Femme du Spirite,
Femme du Spirite,
Par
Par Ange nc
Ange n: Kñnamou.
Kñmmxou.

L’Evénement
L'Eoénement du
du 19 février contient,
l9 février contient, sur cet
sur ouvrage, Particle
cet ouvrage, sui-
Particle sui-
vant, signé ZOLA,
vant, signé ZOLA, comme le précédent.
comme le précédent.

a Décidément, les romanciers, à.à. court dïmagination en ces temps


«
Décidément, les romanciers, court d'imagination en ces temps
de production
de incessante,
production incessante, vont
vont s’adresser
s`adresser au
au Spiritisme
Spiritisme pour trouver
pour trouver
des sujets
des nouveaux et
sujets nouveaux et étranges.
étranges. Dans
Dans mon dernier article,
mon dernier je parlais
article, je parlais
de Spirite,
de de
de Théophile Gautier; aujourd’hui,
Spz`rz`te, Théophile Gautier; aujourd*hui, j'ai j’ai à.
à annoncer
annoncer la mise
la mise
en vente chez
en vente chez Lemer
Lemer delade la Femme
Femme du Spirite, par
du Spz`rz`te, Ange
par Ange
de
de Kéraniou.
Kéraniou.
Peut-être le
« Peut-être
« le Spiritisme
Spiritisme va-t-il
va~t-il fournir génie français
au génie
fournir au français lele mer-
mer-
veilleux
veilleux nécessaire
nécessaire à. à toute épopée bien
toute épopée bien conditionnée.
conditionnée.
Les Davenport
a Les
«
Davenport nous auront ainsi
nous auront apporté un
ainsi apporté des éléments
un des éléments du du poème
poème
épique
épique queque la
la littérature
littérature française
française attend
attend encore.
encore.
Le livre
a Le livre de
de M. de Kéraniou
M. de Kéraniou est un peu
est un peu dilfus; on ne
dilfus; on s'il raille
sait s'il
ne sait raille
_q
_.95__
ou parlesérieusement; mais
s’il parle sérieusement;
ou s'il
mais il est plein de
il est plein
de détails curieux qui en
détails curieux en qui
font une œuvre intéressante
font une þÿ S u intéressante
v r e à feuilleter.
a feuilleter. þÿ :
'
V

a Le
«
Humbert de
comte Humbert
Le comte de Luzy, un Spirite émérite,
Luzy, une sorte
un Spirite émérite, une d'An—
sorte d'An-
techrist qui
fait
techrist qui fait valser
valser les
les tables, épousé
tables,
a
a épousé une
unejeune femme a
àqui
jeune femme qui il il
inspire
inspire tout
tout naturellement
naturellement une
une peur effroyable.
peur effroyable.
La
a
« jeune femme,
La jeune femme, c'était
c'était à craindre, veut
à craindre, prendre un amant.
veut prendre amant. Ciest
C'est un
ici que
ici que
l'histoire
l'histoire devient
devient vraiment
vraiment originale.
originale. Les
Les Esprits se font les
Esprits font les gar-
gar- se

diens Phonneur du
de l'honneur
diens de du mari,
mari, et,
et, àdeux reprises, dans
àdeux reprises, des circonstances
dans des circonstances
désespérées,
désespérées, ils
ils sauvent cet honneur
sauvent cet honneur à à, l`aide Œapparitions et
l’aide d`appariti0ns et de trem-
de trem-
blements
blements de de terre.
terre.
«_ Si j’étais
((. Si marié, je
j'étais marié, je meme ferais Spirite. »
ferais Spirite. þÿ : :

L’idée spirite
L'idée spirite fait
fait décidément
décidément son son entrée
entrée dans dans la presse par
la presse par le le ro-
ro-
man. Elle
man. Elle y y
entre
entre parée
parée : la
: la vérité
vérité toute
toute nue
nue choquerait
choquerait la
la vue
vue ide
de ces
ces
messieurs. Nous
messieurs. Nous ne connaissons ce
ne connaissons ce nouvel
nouvel ouvrageouvrage que par Farticle
Particle
que par
ci-dessus,
ci-dessus, nous nous n'en donc rien dire. Nous eonstaterons seule-
pouvons donc rien dire. Nous constaterons
n'en pouvons seule-
ment
ment que que
fauteur
l'auteur de
de ce compte
ce compte rendu
rendu énonce,
énonce, sans en
sans en voir
voir peut-être
peut-être
toute la.
toute portée, une
la portée, grande et
une grande et féconde vérité, c'est
féconde vérité, que la
c'est que littérature et
la littérature et
les arts
les trouveront dans
arts trouveront dans le Spiritisme une
le Spiritisme une riche mine à.à. exploiter.
riche mine exploiter. Nous Nous
l.’avons dit
l7avons depuis longtemps:
dit depuis longtemps: il y aura
il y aura un un jour Part spzrile
jour Part comme-
þÿ s p zûcomme- le
il Part
yaeu l'art païen
il yaeu et Part chrétien. Oui,
païen et Part chrétien. Oui, le poète, le poète, le littérateur, le
le littérateur, le
peintre, le sculpteur,
peintre, le le
le musicien,
sculpteur, musicien, Parchitecte même puiseront
Farchitecte même à. pleines
puiseront à. pleines
mains
mains à source nouvelle
cette source
à cette nouvelle des des sujets dînspirations sublimes
sujets d`inspirations sublimes quand quand
l'auront exploré
ils l'auront
ils exploré ailleurs
ailleurs que que dans
dans le le fond
fond d'une
d’une armoire.
armoire. Théo- Théo-
phile Gautier
phile Gautier est entré le
est entré le premier
premier dansdans la lice par
la lice par une
une œuvre
þÿ S u v capi-
capi-
r e
tale pleine
tale pleine de
de poésie;
poésie; il
il aura
aura des
des imitateurs,
imitateurs, cela
cela n’est
n'est pas douteux.
pas douteux.
« Peut-être le
« Peut-être spiritisme va-t-il
le spiritisme va-t—il fournir
fournir les les éléments
éléments du poème épique
du poème épique
que la littérature française attend
que la littérature française
attend encore;
encore; » ce ne serait
ce ne
» déjà pas
serait déja pas un
un
résultat si
résultat si fort
fort à dédaigner. (Voir
à dédaigner. (Voir la
la Revue
Revue spirite
spz`rz`te de
de décembre
décembre
i860,
1860, page page 366,
l’Art spirite,
366, l`Art spirite, l’Art païen et
l'Art païen l’Art chrétien.)
et l°Art chrétien.)
Des forces naturelles
Des forces incJn-nues (1).
naturelles incannues (l).
Par Hsnmts.
Par Henuts. _

Ceci n’estp‘.us
Ceci n'estpius dudu roman; c’est une
roman; c'est réfutation, au
une réfutation, point de
au point vue dela
de vue dela
science, des
science, des critiques dirigées
critiques dirigées contre les phénomènes
contre les spirites, aa propos
phénomènes spirites, propos
des
des frères Davenport, et
frères Davenport, et de Fassimilation qu’on
de Fassimilation prétend établir
qu`on prétend établir entre
entre
ces [ihénomènes
ces phénomènes et
et les
les tours
tours de
de la
la prestidigitation. Hauteur
prestidigitation. L'auteur fait fait la
la part
part
du charlatanisme, qui
du charlatanisme, qui se glisse dans
se glisse dans tout,
tout, etet des conditions défavo-
des conditions défavo-
rables lesquelles se
dans lesquelles
rables dans présentés les
sont présentés
se sont les Davenport, conditions qu’il
Davenport, conditions qu'il
ne cherche point
ne cherche à
à. justifier;
point justifier; il
il examine
examine les
les phénomènes eux-mêmes,
phénomènes eux-mêmes,
personnes, et parle
abstraction faite
abstraction faite des
des personnes, et parle avec Fautorité du
avec Vautorité savant. 1l
du savant. il
relève vigoureusement lele gant
relève vigoureusement gant jeté par
jeté par une
une partie
partie de
de la
la presse
presse en
en cette
cette
circonstance,
circonstance, et stigmatise ses
et stigmatise ses excentricités
excentricitós de langage, qu’il
de langage, qu`íl traduit
traduit

(l) Brech.
(1) Broch. in-IS. Prix
in-18. Prix fr.— Librairie Didier.
:: 11 fr.- Librairie Didier.
-96-
.._96._
àà la barre du
la barre bon sens,
du bon en montrant
sens, en jusqu’à quel point
elle s’est
montrant jusqu"à. quel point elle écar-
s'est écar-
tée d'une
tée loyale
discussion. Nous
d’une loyale discussion. Nous pouvans
pouvons ne ne pas
pas partager
le
le partager
senti-
senti-
ment de
ment fauteur sur
de l'auteur sur tousles points,
tous les points, mais nous n’en
mais nous disons pas
n`en disons moins
pas moins
que
que son livre
son livre est
est une
une réfutation
réfutation diflicile
difiicile à.
à. réfuter; aussi
aussi réfuter;
la
la presse presse
hostile généralement passé
Pa-t-elle généralement passé sous
hostile l'a-t-elle sous silence. Cependant
I’Evéne—
silence. Cependant l'Evéne~
ment
ment du 1"duI" février a rendu
en a
février en rendu compte en comptetermes ::
ces termes
en ces

J’ai entre
« J'ai
x les mains
entre les mains un
un livre qui
aurait dû
livre qui aurait dû paraître l’automne
l'automneparaître
dernier. Il
dernier. Il yy est question
des Davenport. Ge
est question des Davenport.
Ce livre, qui est livre, qui
est signé signé
du pseudonyme Hermès,
du pseudonyme «a Hermès, »» a a pour titre
pour titre :
: Des
Des naturelles
naturelles
þÿû a r c e s fizrces
zneon-
zizcon-
nues, et
nues, prétend que nous
et prétend que devions accepter l'armoire
nous devions accepter
l'armoire et
et les deux frères,
les deux frères,
parce que nos
parce que nos sens sont débiles
sens sont nous ne
débiles etque nous elque
pouvons expliquer tout
ne pouvons tout expliquer
dans nature. Inutile
dans la nature. Inutile de
la de dire que ce
dire que livre aa été
ce livre été édité
édité à librairie
la librairie
à la
Didier.
Didier. -
~

« Je
c ne
Je ne parlerais
pas de
parlerais pas de ces feuilles qui se
ces feuilles sequi
trompent de trompent
de saison, si si saison,
elles
elles ne contenaient
ne contenaient un violent réquisitoire
un violent réquisitoire contre la presse
contre la presse parisienne parisienne
tout entière.
tout entière. M. Hermès dit
M. Hermès carrément leur
dit carrément leur fait aux rédacteurs
fait aux rédacteurs de de
Opinion,
l’l'0p¿m`on, du Temps,
du Temps, de la France,
de la du Flqaro,
du Petit
France, du Flqaro, du Petit Journal, etc. etc. Journal,
Ils
Ils ont été insolents
ont été et cruels,
insolents et mauvaise foi
leur mauvaise
cruels, leur foi n’a
n'a eu que
eu d'égale que d’égale
leur sottise. Ils comprenaient
leur sottise. Ils ne comprenaient pas,
ne donc ils ne devaient
pas, donc ils ne devaient pas pas parler. parler.
Ignorance, fausseté, grossièreté,
Ignorance, fausseté, grossièreté, ces journalistes
ont commis
ces journalistes ont tous les
commis tous les
crimes.
crimes.
« M.
« Hermès est
M. Hermès est bien dur. Louis
bien dur. Louis Ulbach
Ulbach est appelé l’homme aux
est appelé «« Phomme aux
lunettes, sanglante injure
lunettes, sanglante injure
n :
þÿ s'il
s'il en
en fut. Edmond About, qui
fut. Edmond About, qui avait de-
avait de-
mandé quelle
mandé quelle différence
différence il
il y
y
avait
avait entre
entre les
les médiums
médiums et le docteur
et le docteur
Lapommerais, reçoit largement
Lapommerais, reçoit largement la
la monnaie
monnaie de
de sa pièce.
pièce. M.
M.saHermès
Hermès
déclare
déclare qu’il
qu'il ne s’étonne
«
« s'étonne pas
ne certains amateurs
que certains
pas que amateurs de calembours
de calembours
c
« aient traîné à.a fleur
aient traîne þÿû edu duu rsol
sol lele nom
nom de gracieux contradicteur.
de son gracieux son contradicteur. n :
þÿ

Sentez-vous toute
Sentez-vous toute la la délicatesse
délicatesse de ce jeu
de ce jeu de
de mots
mots par à. peu près?
par a peu près?
M. Hermès finit
M. Hermès
4
« finit par
par avouer qu’il
qu`iI
avouer vit
vit dans
dans un jardin
jardin retiré
un et qu'il
retiré et qu'il
n’a souci
n'a souci que
que de
de lala vérité.
vérité. Il Il serait préférable qu’il
serait préférable qu'il vécût
vécût dans
dans la. rue
la rue
et qu’il
et qu'il eût
eût tout calme et
le calme
tout le toute la
et toute charité chrétienne
la charité chrétienne de de la solitude.
la solitude. >-
»

pas curieux
N’est-il pas
N'est-il curieux de voir ces
de voir ces messieurs donner des
messieurs donner leçons théo-
des leçons t/zéo-
riques de calme et de charité c/zrétzenne à ceux qu’ils
rzÿues de calme et de charité chrétienne à ceux injurient gra-
qu'ils injurient gra-
tuitement,
tuitement, et et trouver mauvais qu’ils
trouver mauvais répondent? Et
leur répondent?
qu'ils leur Et cependant
cependant
ne reprochera
on ne
on reprochera paspas à.à. M. Hermès de
M. Hermès de manquer de modération, puis-
manquer de modération, puis-
que,
que, par
par
excès
exces d’égards,
d'égards, il
il ne
ne cite
cite aucun
aucun nom
nom propre. 1l est vrai que
propre. ll est vrai que
les citations, ainsi
les citations, groupées, forment
ainsi groupées, forment un bouquet assez
un bouquet peu gracieux.
assez peu gracieux.
A qui
A qui la
la faute
faute si
si ce
ce bouquet
bouquet n’exhale
n'exhale pas
pas un
un parfum
parfum d’urbanité
d'urbanité et de
et de
bon goût?
bon goût? Pour
Pour avoir
avoir droit
droit de
de se
se plaindre
plaindre de
de quelques appréciations
quelques appréciations
un peu
un sévères, ilil aurait
peu sévères,
fallu ne
aurait fallu ne pas les provoquer.
pas les provoquer.
_
ALLAN KÀKDEC-
ALLAN Ksnnsc.

Paris.
Paris. —
-
de COSSON
Typ. de
Typ. Cesson et Comp.,
et Comp., rue
rue du
du Four-Saint-Germain, 43.
Four-Saint-Germain, 43. -
REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

emmena
p

wånumms eercmoncuncmns
eexcmonounuume

9' ANNÉE.
9' ANNÉE. No
Ne 4.
4. Avxm. 1866.
AVRIL 1866.

De
De la révélation.
la révélation.

révélation, dans
La révélation, dans le sens liturgique, implique une idée de mys-
La le sens liturgique, implique une idée de mys-
ticisme et de merveilleux.
ticisme et de merveilleux. Le matérialisme la repousse
Le matérialisme la repousse naturelle-
naturelle-
ment, qu'elle suppose
parce qu'elle
ment, parce l'intervention de
suppose Fintervention puissances et
de puissances d'intelli-
et d`intelli-
gences
gences
extrahumaines.
extrahumaines. En
En dehors
dehors de
de la
la négation absolue,
négation absolue, beaucoup beaucoup
de
de personnes
personnes se posent aujourd'hui ces
se posent aujourd'hui ces questions: Ya-t-il
questions: Ya-t-il eu eu ou ou
non une
non une révélation?
révélation? La
La révélation
révélation est—elle
est-elle nécessaire? En
nécessaire? En apportant apportant
aux hommes la
aux hommes vérité toute
la vérité toute faite,
faite, n'aurait-elle
n'aurait-elle pas effet de
pour effet
pas pour de les
les
empêcher
empêcher de
de faire
faire usage
usage
de
de leurs
leurs facultés,
facultés, puisqu'elle
puisqu'elle leur
leur épargne-
épargne-
rait le
rait travail de
le travail de la recherche? Ces
la recherche? objections naissent
Ces objections naissent de de lala fausse
fausse
idée que
idée que
l'on
l'on se fait
se fait de
de la
la révélation.
révélation. Prenons-la
Prenons-la d'abord
d'abord dans
dans son
son
acception la
la plus
acception plus simple, poursimple, pour la
la suivre
suivre jusqu’à.
jusqu'à. son
son point le
le plus
point plus élevé. élevé.
Révéler,
Révéler, c'est faire connaître
c'est faire connaître une chose qui
une chose qui n'est
n'est paspas connue;
connue;
c'est apprendre a quelqu'un
c'est apprendre à quelqu'un ce
ce qu’il
qu'il ne
ne sait
sait pas.
pas.
A
A ce
ce point
point de vue,
de vue,
il
il y a
a
y pourpour nous
nous une révélation
une révélation pour
pour
ainsi
ainsi dire
dire incessante.
incessante. Quel est
Quel est
le rôle du professeur
le rôle du professeur vis-à-vis
vis-à.-vis de
de ses
ses élèves,
élèves, si
si ce
ce n’est
n'est celui d'un
celui d'un
révélateur? ll
révélateur? ll leur enseigne ce
leur enseigne ce qu'ils
qu'ils ne savent pas,
ne savent pas, ce ce qu'ils n'au-
qu'ils n'au-
raient ni le
raient ni le temps, ni la
temps, ni la possibilité possibilité de découvrir eux-mêmes,
de découvrir eux-mêmes, parce parce
que
que
la
la science
science est
est l'œuvre
þÿ l ` S ucollective
collective
v r c des siècles
des siècles et
et d'une
d'une multitude
multitude
d'hommes qui
d'hommes qui yy ont apporté chacun
ont apporté chacun leur contingent d'observations,
leur contingent d'observations,
et dont profitent
et dont þÿ p r oû t e n qui ceux
ceux qui
t viennent
viennent après
après eux. L'enseignement est
eux. Uenseignement est
donc, en réalité, la. révélation de certaines
donc, en réalité, la révélation de certaines vérités scientifiques vérités scientifiques ou ou
morales, physiques ou
morales, physiques métaphysiques, faite
ou métaphysiques, faite par
par des hommes qui
des hommes qui les
les
connaissent,
connaissent, à d'autres hommes
à d'autres hommes qui qui les
les ignorent,
ignorent, et qui, sans
et qui, cela,
sans cela.,

les
les eussent
eussent toujours ignorées.
toujours ignorées. Trouverait-on
Trouverait-on plus logique
plus logique de
de les
les laisser
laisser
chercher eux-mêmes
chercher eux-mêmes ces vérités? d'attendre
ces vérités? d'attendre pour pour leurleur apprendre
apprendre à.à.
servir de la
se servir de la vapeur
se vapeur qu'ils qu'ils eussent inventé la mécanique?
eussent inventé la mécanique? Ne Ne pour-
pour-
O
O
:93...‘
:?§î 2a

fraitfon pas dire qu'en


Tait-on pas leur révélant
dire qu'en leur révélant cece que d'autres ont
que d'autres ont trouvé,
trouvé, onon les
les
empêche d'exercer leurs facultés? "N'est-ce
empêche d'exercer leurs facultés? `N'est-ce pas,
‘au contraire,
pas, au contraire, en en
s'appuyant sursur la connaissance des découvertes
la des antérieures qu'ils ar-
découvertes antérieures qu`ils_ ar-
s'appuyant connaissance
nouvelles? Faire au plus grand
rivent aux
rivent découvertes nouvelles?
aux découvertes Faire connaître
connaître au plus grand
nombre possible
.nombre possible la
la plus ‘grande
plus 'grande somme possible, devérités connues,
somme
possible, devérités connues,
c'est
c'est donc
donc provoquer l'activité
provoquer l'activité
de
de fintelligence
Pintelligence au lieu de
au lieu de l'étouffer,
Pétouffer,
et
et pousser
pousser au progrès ;; sanscela,
au progrès
l'homme resteraitistationnaire.
sanscela, l'homme resteraitistationnaîre.
Mais le professeur
Mais le n'enseigne que qu'il aa appris; c'est un
appris; c`est un révé-
_

professeur n'enseigne que cece qu'il révé-


lateur de second
lateur de ordre; l'homme de génie’
second ordre; l’homme de génie' enseigne
enseigne ce
ce qu’il
qu°il
trouvé
a trouvé
a

c'est le
lui-même: c'est
lui-même: le révélateur primitif; c'est
révélateur primitif; lui qui
c'est lui qui aa apporté
apporté la lu-
la lu-
mière qui,
mière qui, de
de proche
proche en
en proche,
proche, s'est
s'est vulgarisée.
vulgarisée. Où
Où en
en serait
serait l'hu-
l'hu-
manité, sans la
manité, sans révélation des
la révélation des hommes
hommes de de génie
génie quiqui apparaissent
apparaissent dede
temps à autre?
temps à autre?
sont-ils hommes
A

génie? Pourquoi
A

Mais qu'est-ce les hommes


hommes de Pourquoi sont-ils
A I

Mais qu'est-ce que que les de génie? hommes


génie? D'où
de génie?
de viennent-ils ? Que
D'où viennent-ils ? Que deviennent-ils? Remarquons que
deviennent-ils? Remarquons que
la plupart apportent
la plupart apportent en en naissant
naissant des
des facultés
facultés transcendantes
transcendantes et
et des
des
connaissances‘ innées,
connaissances' innées, qu'un peu qu'un peu de
de travail
travail suffit
suffit pour développer.
pour développer. Ils Ils
appartiennent
appartiennent
bien
bien réellement
réellement à.
à l'humanité,
l'huma.nité, puisqu'ils
puisqu'ils naissent,
naissent, vivent
vivent
meurent comme nous. Où
-et meurent
-et comme nous. Où donc ont-ils puisé
donc ont-ils connaissances
puisé ces connaissances
ces

qu'ils n'ont
qu`ils n'ont pu acquérir de
pu acquérir vivant? Dira-t-on,
leur vivant?
de leur Dira-t-on, avec les
avec les matéria-
matéria-
listes, que
listes, que le
le hasard
hasard leur
leur a a donné
donné la
la matière
matière cérébrale
cérébrale en en plus grande
plus grande
quantité et
quantité et de
de meilleure
meilleure qualité
qualité ?
? Dans
Dans ce
ce cas,
cas, ils
ils n'auraient
n'auraient pas pas plus
plus
de mérite
de mérite qu'un qu'un légumelégume plus plus gros et
gros et plusplus savoureux qu'un
savoureux qu'un autre.
autre.
Dira-t-on,
Dira-t-on, avec certains
avec spiritualistes, que
certains spiritualistes, Dieu les
que Dieu les a doués
a d'une
doués d'une
âme plus
âme plus favorisée
favorisée que celle du
que celle du commun commun des hommes ?‘l supposition
des hommes Supposition
tout aussi
tout illogique, puisqu’elle
aussi illogique, puisqu'elle accuserait
accuserait Dieu
Dieu de partialité.
de partialité. La La
seule solution
seule solution rationnelle
rationnelle de
de ce
ce problème
problème est
est dans la préexistence
dans la préexistence de de
*l'åme et dans la pluralité
‘l'âme et dans la des existences.
pluralité des existences; L'homme de L'homme de génie
génie estest un un

Esprit qui a vécu


Esprit qui a vécu plus longtemps, qui
plus longtemps, qui a, par conséquent,
a, par conséquent, plus acquis
plus acquis
let plus
«et progressé
plus progressé que que ceux
ceux qui
qui sont
sont moins
moins avancés.
avancés. En
En s’incamant,
s'incarnant,
il apporte ce qu'il
il apporte ce qu'il sait,
sait, etet comme il
comme il sait beaucoup plus
sait beaucoup que les
plus que autres,
les autres,
sans avoir besoin
sans avoir besoin d'apprendre,d'apprendre, il
il est
est
ce ce qu'on appelle
qu'on appelle un
un homme de
homme de
génie. Mais
génie. Mais qu`il ce
ce qu'il sait n'en est pas
sait n'en est moins fruit d'un
pas moins le fruit d'un travail anté-
le travail anté-
rieur et
rieur et non le
non résultat d'un
le résultat d'un privilège.
privilége. Avant Avant de renaître, ilil était
de renaître, était donc
donc
Esprit avancé; il
Esprit avancé; il se ‘réincarné
se 'réincarne ‘soit pour faire
*soit pour profiter les
faire profiter autres de
les autres de cece

qu’il sait,
qu'il sait, soit
soit pour acquérir davantage.
pour acquérir davantage.
Les hommes
Les progressent incontestablement
hommes progressent incontestablement par par eux-mêmes
eux-mêmes et et par
par
les etïorts de leur intelligence
les efforts de leur mais livrés à. leurs
intelligence ;; mais livrés a leurs propres forces, ce
propres forces, ce

progrès
progrès estest très lent, s'ils
très lent, sont aidés
s'ils ne sont
ne aidés parpar des hommes plus
des hommes avancés,
plus avancés,
comme
þÿ S mPécolier
Pécolier
m e l'est par
Pest par ses
ses professeurs.
professeurs. Tous
Tous les
les peuples
peuples ont
onteueu leurs
leurs
.—99—
.-99-
hommes
hommes de génie qui
de génie venus, à diverses époques,
sont venus,
qui sont à diverses époques, donner
donner une
'

une

impulsion
impulsion et
et les
les tirer
tirer d_e leur inertie.
de leur inertie.
qu’ion admet
55 là

de Dieu
sollicitude de
qa qa

admet la
A
A

Dès lors qu*on


Dès lors la sollicitudc pour ses
Dieu pour créatures,
ses créatures,

pourquoi dadmettraitq-ppppasvque
pourquoi des ‘Esprits capables,
n'admettrait¿pp_ppasVque deS,E_Sp1;its capables, par
par leur éner-
leur éner-
gie etla supérioritédeslenrs connaissances,
gie etla supérioritédeeleurs connaissances, de, faire
de faire avancer Phumanité,
avancer Phumanité,
sïncarnent par
s°incarnent par
la
la volonté de
volonté de Dieu
Dieu en vue (Paider
en vue d'aider
au
au progrès dans un-
progrès dans un

sens
sens déterminé;;_ qqu'ils
déterminé reçoivent uneyomission,
qu'ils reçoivent comme un ambassa-
unehrnissicn, comme ambassa- un
deur sa‘ reqoitune de son souverain ?_.Tel_est
deur ses reçoinne de son souverain ?.Tel_est rôle des
le
le rôle grands génies.
des grands génies.
Que viennent-ils
Que faire,
faire,
viennent-ils et sinon
sinon apprendre
apprendre aux
aux hommes
hommes des
des vérités
vérités que
que
ceux-ci ignorent, et qu`ils
ceux-ci ignorent, qtfils eussentignorées
eussentignovrées pendant
pendant encore de longues
de longues encore

périodes, afin
périodes, afin de leur þÿ
de leur d o n n emarchepiedpzai
donnerun duquel ils.
l’aide duquel
marchepied,¿a,l'aide
r¼un ils. pour-
pour-
ront sfélever
ront s'élever plus rapidement?
plus rapidement? Ces
Ces génies qui apparaissent
génies qui apparaissent à.
à. travers
travers
les siècles, comme
les siècles, comme desides étoiles
étoiles brillantes, laissant, après
brillantes, laissant après elles uneJo-n-
elles unelon-
gue traînée
gue lumiùeœtïSuIf
traînée lumiúeusesur ÿhiunanité, lïlljilïlânîîé.sont
sont desmissionnaires,
desmissionnaires, ou, ou, si
si
l’on
l'on veut, desmessies. Sîils‘
veut, desnnessies. Sfilsk nfiapprenaientaux
þÿ m a p p r e n a ihommes hommes
enta¼ rien
rien autre
x autre que que
ce que
ce que
savent
savent derniersaleur
ces, présence serait
cesderniers,,leur présence serait complétement complètement inutile;
inutile;
les choses
les nouvelles
choses nouvelles qu'ils leur enseignent,
qufils leur enseignent, soit soit dans lÎordre physique
dans lfordre physique ,
Pordremorahzsont
,

soit dans
soit dans l'ordre'moral,,'son4t des
des rézgélarzbns,
rézgélarzbns,
Si' Dieu suscite
Si" Dieu suscite des‘ révélateurs
des révélateurs pour les vérités
pour les scientifiques, ilil peut,
vérités scientifiques, peut,
à plus
sà. forte raison, en susciter
plus forte raison, en susciter pour les vérités
pour les vérités morales, qui
morales, qui sont
sont un un
des éléments essentiels du progrès.
des éléments essentiels du Tels sont les
progrès. Tels sont les philosophes philosophesdont lesdont les
idées
idées ontont traversé les siècles.
traversé les siècles.
le sens spécial lesrevélateurs sont
v

Dans le
Dans sens spécial de de lala ‘foi religieuse, lesrevélateurs
`foi religieuse, sont plus
plus
généralement désignés‘
généralement désignéssous sous les
les noms
noms de
de prophètes
prop/zètes ou
ou messzes.
messzies. Toutes
Toutes
_les religions
.les religions ont ont eu eu leurs révélateurs,
leurs révélateurs, et quoique quoique tous tous soient
soient loinloin
d'avo1r connu toute
d’avoir connu la vérité, ils avaient leur raison
toute la vérité, ils avaient leur raison d'être providen- d'être providen-
tielle, car
tielle, car ils étaient appropriés
ils étaient au temps
appropriés temps au
au et
et au milieu
milieu où
où ils
ils vivaient,
vivaient,
génie particulier
au génie
au particulier des
des peuples auxquels
peuples auxquels ils
ils parlaient,
parlaient, et
et auxquels
auxquels
ils étaient relativementsupérieurs.
ils étaient relativementisupérieurs. Malgré Malgré les
les erreurs
erreurs de
de leurs
leurs doc-
doc-
trines, ils n’en ont pas moins remué
trines, ils n'en ont pas moins remué les esprits, et par les esprits, et cela
par cela même même
semé des
semé des germes de progrès qui,
germes de progrès qui, plus
plus tard, devaient s’épanouir,
tard, devaient s'épanouir, ou ou
:s’épanouiront
sfépanouiront un
un jour,
jour, au
au soleil
soleil du
du christianisme.
christianisme. Ç’est
Ç'est donc
donc à.
à. tort
tort
qu’on leur jette
qu'on leur Panathèmeau
jette Panathème au nomnom de de l’orthodoxie,
l'orthodoxie, car car un un jour vien-
jour vien-
dra
dra où
où toutes
toutes ces
ces croyances,
si
si diverses
croyances, diver_ses pour la
pour forme,
la forme, mais
mais qui
qui re-re-

posent en réalité sur un même principe


posent en réalité sur un même fondamental : Dieu et Pim-
.principe fondamental : Dieu et Pim-
mortalité
mortalité de Pâme, se
de Fame, se fondront
fondront dans dans uneune grande
grande et vaste unité,
et vaste lorsque
unité, lorsque
.la
la raison aura triomphé des préjugés. '

raison aura triomphé des préjugés. «

Malheureusement, les
Malheureusement, religions ont
les religions ont de
de tous temps été
tous temps des instru-
été des instru-
«ments
ments de domination; le
de domination; rôle prophète
le rôle de
de prophete a.
a. tenté
tenté les
les ambitions
-ambitions secon-
secon-
daires, et l'on a
daires, et l'on a vu surgir vu surgir une multitude de prétendus
une multitude de révélateurs
prétendus révélateurs ou ou
A
messies ‘qui,
messies qui, àà la la faveur
faveur du ‘prestige
du 'prestige de
de ce nom, ont
ce nom, exploité
ont exploité lala crédits.-
crédu»
lité auprofit de
lité þÿ a u p der oûleur
leur orgueil, de cupidité
leur de ‘leur
t orgueil, de leur cupidité ou de leur paresse,
ou trou-
paresse, trou-
plus commode de
vant plus commode de vivre aux
vant vivre dépens de leurs
aux dépens de leurs dupes. La religion
dupes. La religion
chrétienne n'a
chrétienne nfa pas
pas
été
été à.
a l'abri
l'abri cesparasîtes.
de
de ceslparasites. “Ace
*Ace sujet, nous appe-
sujet, nous appe-
lons une attention
lons une sérieusersur le
attention sérieusesur chapitre
le chapitre xxrde PEvangile
xxrde l'Evan_qz`le selon le
Selon le
Spiritisme :: 1u Il
þÿ S p zû t z k mIleyaura
yaura
de
defaux C/zrzîÿls
faux Chrzkls et
et de
de fauxprophètes.
faux prophètes. Le
Le lan-
lan*
symbolique
gage symbolique de
gage
de Jésus
Jésus a. singulièrement favorisé les
a singulièrement favorisé interpréta-
les interpréta-
tions les plus contradictoires; chacun, äeliorçant
tions les plus contradictoires; chacun, s'ell`orçant d`en d'en torturer
torturer lele
sens,
sens, a a cru
cru Y trouver la sanction
y trouver la sanction de ses de ses vues personnelles, souvent
vues personnelles, souvent
même la
même justification des
la justification des doctrines les plus
doctrines les’ plus contraires
contraires l'esprit de
à. l'esprit
à. de
charité
charité et
et de
de justice qui
justice qui en est
en est la
la base.
base. La
La est
est l'abus
l`abus qui disparaîtra
qui disparaîtra
par la force même des choses, sous
par la force même des choses, l'empire de
sous Pempire de la raison. Ce
la raison. Ce n'est
n'est
point
point ce
ce dont
dont nous
nous avons
avons à
à nous
nous occuper
occuper
ici.
ici. Nous
Nous constatons
constatons seule-
seule-
ment les
ment les deux grandes révélations
deux grandes révélations sursur lesquelles
lesquelles s'appuie
s'appuie lele christia-
christia-
nisme :: celle
nisme de Moïse
celle de Moïse et celle de
et celle de Jésus, parce qu'elles
Jésus, parce qu'elles ont
ont eu
eu une in-
une in-
fluence décisive
décisive
þÿû u e n c e sur
sur l'humanité. Uislamisme
Phumanité. L`islamisme peut peut être
être considéré
considéré
comme
comme un dérivé de
un dérivé de conception humaine, du
conception humaine, du mosaïsme
mosaïsme et du christia-
et du christia-
nisme. Pour accréditer la religion
nisme. Pour accréditer la religion qu'il
qu'il voulait
voulait fonder,
fonder, ftlahomet
Mahomet dut
dut
s'appuyer
s'appuyer sur une
sur une prétendue
prétendue révélation
révélation divine.
divine.
Y a-t-il
Y des révélations
a-t—il des révélations directes
directes de
de Dieu aux hommes?
Dieu aux C'est une
hommes? C'est une

question que
question que nous n'oserions
nous n'oserions résoudre ni affirmativement
résoudre ni ni négati-
aflirmativement ni négati-
vement manière absolue.
d'une manière
vement d'une absolue. La n'est point
chose n'est
La chose radicalement
point radicalement
impossible, mais rien n'en donne la preuve
impossible, mais rien n'en donne la preuve certaine. Ce qui
certaine. Ce qui ne sau-
ne sau-
rait
rait être douteux , c'est
être douteux ,
les Esprits
que les
c'est que Esprits les
les plus rapprochés
plus rapprochés de
de Dieu
Dieu
par la perfection se
par la perfection pénètrent de
se pénètrent sa pensée et
de sa peuvent la
pensée et peuvent la transmettre.
transmettre.
Quant
Quant aux
aux révélateurs
révélateurs incarnés,
incarnés, selon
selon l'ordre
l`ordre hiérarchique auquel
hiérarchique ils
auquel ils
appartiennent
appartiennent et
et le
le degré
degré de leur savoir personnel,
de leur savoir ils peuvent puiser
personnel, ils peuvent puiser
leurs instructions dans
leurs instructions dans leurs propres connaissances,
leurs propres connaissances, ou les recevoir
ou les recevoir
d’Esprits plus élevés,
d`Esprits plus voire même
élevés, voire même des directs de
messagers directs
des messagers Dieu.
de Dieu.
Ceux-ci, parlant au
Ceux-ci, parlant nom de
au nom de Dieu,
Dieu, ont
ont pu parfois
pu parfois
être
être pris pour Dieu
pris pour Dieu
lui-même.
lui-même.
Ces sortes de
Ces sortes de communications
communications n'ont rien d'étrange
n'ont rien pour quiconque
d'étrange pour quiconque
connaît les phénomènes spirites
connaît les phénomènes spirites etet la manière dont
la manière dont s'établissent
s'établissent lesles
rapports entre les
rapports entre les incarnés et
incarnés et les
les désincarnés.
désincarnés. Les instructions peuvent
Les instructions peuvent
être transmises par
être transmises par divers
divers moyens : par l'inspiration
moyens par l'inspiration pure
: pure et et simple,
simple,
par l'audition de la parole, par
par l'audition de la parole, par lala vue
vue des Esprits instructeurs
des Esprits dans les
instructeurs dans les
visions
visions et et apparitions,
apparitions, soit en rêve, soit a l`état de veille,ainsi qu'on
soit en rêve, soit a l'état de veille,ainsi qu'on en
en
voit maints exemples
voit maints dans la
exemples dans la Bible, l’Évangile, etdans les livres sacrés
Bible, l'Êvangile, et dans les livres sacrés
de
de tous
tousles peuples. Il
les peuples. est donc
I l est rigoureusement exact
donc rigoureusement exact de dire que
de dire la plu-
que la plu-
part
part des
des révélateurs
révélateurs sont
sont des
des médiums
médiums inspirés,
inspirés, auditifs
auditifs ou
ou voyants;
voyants;
-.
'+ 10,1,
101, -_
-v
Ü
U
d'où il
d'où il ne suit pas
ne suit que tous
pas que les médiuanssoientdesi-évéleteurs,
tous les mécltums,soient«les»révélateurs, et et en—
en-
core
core moins les intermédiaifFîSfiirects
moins les þÿ i n t e r m é ,directs de
d i a î lûdeå la
la Divinité
Divinité ou ‘de
onde sesvmeso-
sesames-
sagers.
sagers. ._,
t.'_ in; _î
.>«.; _* 5p
,z. l...
.~\ W '3'
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ff' ‘l
ï"
a
a

Lespurs Esprits
Lespurs Esprits seuls reçoiventla palrolede
,seuls reç0iYf§nt.la .parele'de DieuDieu avec
avec mission
mission «de «de
la
la transmettre; maisflnaêafit.maintenant tquetlesl Esprits
transmettre; _rqais,o,n,sa,it maintenantiqueJes: sontloin
Esprits sontloin d'être d`être
tous
tous parfaits,,et qlÿilexieestst qui.
paarfeitaet qu'i1;exi qui se donnentdetauflsesapparences;
se donnent,de.faueses apparencesydest `e'est
‘ce qui ‘a fait direasaipt
ce qui Ka .fait direuasaipt Jean Jean Ne
: c, Ne
: ¢, croyez point
croyez point à.
à. tout
tout Esprit,
Esprit, mais mais
voyezauparavant
*voyezauparavant ,1¢S,E$pritS si
»$î leSlEspfÎtS sont
SOHÈ deDieu.
detlïieu. t :
þÿ (Ep.
(Ep. i",l", ch.
ch. Iv, v.
lv, v. lt.) li.)
Il peut donc
Il peut donc y y avoir
avoir des révélations sérieuses et vraies,
des révélations sérieuses vraies, comme il y
et comme il y
en a (Papocryphes et dede mensongères.
en a d'apocryphes et mensongères. Le Le caractère
caractère essentiel
essentiel de de la ré».
la ré*-
vélatioxi divine
vélation divine est celui de
est celui l'éternelle vérité.
de Féternelle Toute révélation
vérité. Toute révélation entachée
entachée
d'erreur ou sujette
d'erreur ou sujette a changement
a
changement ne
,peut émaner
ne peut émaner de Dieu, de Dieu, car car Dieu Dieu
nepeut ni
ni
ne_peut tromper tromper sciemment
sciemment ni
ni se
se tromperlui-même.
tromperlui-même. C'est
C'est ainsi
ainsi que
que
la loi
la loi du Décttlogue a _tous
du Décalugue a les caractèresde
_tous les caractères de .son origine,
.son origine, tandis
tandis que les
que þÿ l S
autres lois mosaïques,
autres lois mosaïques, essentiellement
essentiellement transitoires, souvent en
transitoires, souvent en contra- contra-
diction aveola
diction avecvla loi loi du Sinaî, sont
du Sinaï, sont l'œuvre
þÿ l ' S personnelle
uvre
personnelle et politique du
et politique du
législateur hébreu.
législateur hébreu. Les Les mœurs
þÿ m S u r s du peuple
du peuple Sadoucissant,
s'adoucissant, ces lois sont lois
ces sont
(folles-mêmestombées
d'elles-mêmestombées en désuétude,en désuétude, tandis tandis quele Décalogue
quele Décalogue est
est resté
resté
debout comme
debout comme le phare de
le phare de l'humanité.
Phurnanité. Christ Christ en a. fait
en a fait la
la base
base de de son
son
édifice, tandis qu’ilaaboli
édifice, tandis qu'ilaaboli les
les autres
autres lois;
lois; si
si elles
elles eussent
eussent été l'œuvre
été þÿ l ' S u v r e
de Dieu,
de Dieu, il serait gardé
il se serait
se gardé d'y d'y toucher.
toucher. ChristChrist et et Moise
Moise sont sont les deux
les deux
grands révélateurs
grands révélateurs qui qui ont changé la face du monde, et la est la
ont changé la face du monde, et là. est la
preuve
preuve
de
de leur
leur mission
mission divine. Une
divine. Une œuvre purementhumaine
þÿ S u purementhumaine
v r e n'aurait
n'aurait
pas
pas
un tel
un pouvoir.
tel pouvoir.
Une nouvelle
Une nouvelle et importante révélation
et importante s'accomplit à.à l'époque
révélation s`accomplit l'époque ac- ac-
tuelle; c'est
tuelle; c`est celle quicelle qui nous
nous montre
montre la.
la possibilité
possibilité de
de communiquer
communiquer avec avec
les êtres
les êtres du monde spirituel.
du monde spirituel, Cette connaissance n'est
Cette connaissance point nouvelle,
n'est point nouvelle,
doute, mais
sans doute,
sans mais elle elle était restée jusqu'à.
était restée jusqu'à. nos jours en
nos jours quelque sorte
en quelque sorte
à. l'état de
à. l'état de lettre
lettre morte, dest-à-dire sans profit
morte, c'est-à-dire sans pour
profit pour l'humanité.
l`humanité. L'i-
L'i-
gnorance
.gnorance
des
des lois
lois qui régissent
qui régissent ces
ces rapports
rapports l'avait
l'avait étoulïée
étouffée sous sous la
la su-
su-

perstition;
perstition;
l’homme
l'homme était
était incapable
incapable d'en
d'en tirer
tirer aucune
aucune déduction
déduction salu- salu-
taire ;; il
taire il était réservée. notre
était réservéà. notre époque
époque dc_la débarrasserde
de_la débarrasser de ses accessoires
ses accessoires

ridicules, d'en
ridicules, d'en comprendre comprendre la portée, la. portée, et d'en faire sortir la
et d'en faire sortir la lumière
lumière
qui devait éclairer
éclairer la route de
la route l'avenir.
de l'aver:ir.
qui devait
Les Esprits
Les Esprits n'étant
n'étant autres
autres que les âmes des hommes,
que les âmes des hommes, en communi-
communi- en

quant
quant avecavec eux
eux nous ne sortons
nous ne sortons pas de l'humanité, circonstance capi-
pas de l'humanz`té, circonstance capi-
considérer. Les degénie qui été
tale à.à. considérer. Les hommes de génie qui ont été les
tale hommes ont les flambeaux de
þÿû a m b e
dea u x
l'humanité sont donc
lïhumanité sont sortis du
donc sortis du monde
monde des Esprits, comme
des Esprits, ils yy sont
comme ils sont
rentrés
rentrés en
en quittant
quittant la
la terre.
terre. Dès
Dès lors
lors que
que
les
les Esprits peuvent
Esprits peuvent se com-
com- se

hommes, ces
muniquer aux hommes,
muniquer aux ces mêmes génies peuvent
mêmes génies peuvent leur donner des
leur donner des
_
1'021...’
.4.
4Qg1._. ‘
_...

H
`
1
instructions la forme spirituelle,
la forme commeils Pont
l'ont faitsous la forme-
instructions soussous spirituelle, commeils faitsous la forme
corporelle;
corporelle; ils
ils peuvent
peuvent nous instruire
instruire
nous aprèsileur
aprés leur mort,
mort, comme ils le‘
ils le comme
faisaient de
faisaient de leur vivant; ils
leur vivant; sont invisibles
ils sont au
invisibles au lieu
lieu d’être
visibles, voila
d'être visibles, voilà
toute la diiïérence.
toute la Leur expérience leur,savoir_ doivent
dilïérence. Leur expérience et et
leurlsavoir ne pas être
ne doivent pas être
moindres,
moindres, et et si
si leur parole comme hommes avait l’autppité_ elfe.
leur parues comme hommes avait de llautgy-jté_ elje,
n'en doit
n'en pas avoir
doit pas moins parce
avoir moins qu'ils sont
parce qu'ils sont dans le
dans le monde
monde des
des
Esprits. p‘
i
' '

Esprits.
Mais seulement les Esprits supérieurs qui se maniy
, ,

sont pas les Esprits supérieurs qui


_

Mais ce ne sont
ce ne pas seulement þÿ m aû û l .
se
festent,
festent, ce sont
sont
ce aussi
aussi les
les Esprits de
de tous ordres,
Esprits tous ordres, et cela était nécessaire
et cela était nécessaire
pour nous initier au véritable
pour nous initier véritable caractère
au du monde
caractère du monde des Esprits, en,
des Esprits, en_
nous le montrant
nous le montrant sous
sous toutes faces; par u,
ses faces; par là., les
toutes ses les relations entre le-
relations entre le-
mondavisible le monde invisible
monde`visible et le monde invisible sont
et plus intimes, la
sont plus intimes, la connexité
connexité est. est.
plus évidente; nous
plus évidente; nous voyons
voyons plus clairementdbù
plus nous
nous
claîrementd`oû venons et, où
et
venons où
nous allons;
nous allons; tel
tel est
est le
le but
but essentiel
essentiel dede ces manifestations. Tous les'
ces m.1f¿suu0ns;l1~0¢S les Es-
prits, quelque degré
prits, aà. quelque qn’ils soient
degré qn'ils soient parvenus, nousapprennent donc
parvenus, nousapprennent donc
quelque chose; mais
quelque chose; mais commecomme ils sont pinson
ils sont moins‘ éclairés,
plus ou moins éclairés, c°esf,
c’est åa
nous de
nous discerner ce qu’il
de discerner qu'il yy a. en eux de
ce a en euxde bon
bon ou dede mauvais,let
mauvais, et de
ou ti-—
de ti--
le profitque
rer le þÿ
rer comporte
p r oû comporte
tque leur
leur enseignement; or tous, quels qu’ils soient,
enseignement; tous, quels qu'ilssoient,_
or
peuvent nous apprendre
peuvent nous apprendre ou nous ou révéler des
nous révéler des choses que nous igno»
choses que igno-~
nous
rons et.
rons que sans
et que sans eux nous ne
eux nous saurions pas.
ne saurions
pas.
Les grands Esprits
incarnés
Les grands Esprits incarnés sont des individualités
sont des puissantes, sans
individualités puissantes, sans
contredit,
contredit, mais dont Faction
mais dont est restreinte
l'action est restreinte et nécessairement
et nécessairement lente à,
lente tu
se propager. Qu’un
se propager. seul d’entre
Qu'un seul d'entre eux, fût-il même
eux, fût-il même Elie
Elie' ou
ou Moïse, soit;
Moïse, soit
venu ces derniers
en ces
venu en temps révéler
derniers temps aux hommes
révéler aux l’état du
hommes l'état' du monde spiri-Ï
monde spiri-Î
tuel, qui
tuel, qui aurait prouvé la
aurait prouvé la vérité de ses
vérité de assertions, ipar
ses assertions,
par ce temps de-
ce temps de-
scepticisme? Ne
scepticisme? Paurait-nn pas
Ne l'aurait-on regardé comme
pas regardé comme un rêveur ou
un rêveur ou un uto-
un uto-
piste?
piste? Et en admettant qu’il
Et en admettant qu'il fût dans le vrai
fût dans le absolu, des
vrai absolu, des siècles
siècles sese fus——
fus--
sent écoulés avant
sent écoulés avant que que ses
ses idées
idées fussent
fussent acceptées parles
acceptées parles masses.
masses..
Dieu, dans
Dieu, dans sa sa sagesse n'a. pas voulu
sagesse n`a. pas voulu qu’ilqu"il en fût ainsi;
en fût ainsi; ilil a voulu que-
a voulu
que*
Penseignement
Penseignement fût
fût donné
donné par par les
les Esprits eaux-mêmes,
Esprits eux-mêmes, et non par et non des-
par des-
incarnés,
incarnés, afin
afin de
de convaincre de leur existence,
convaincre de leur existence, et qu’il
et eût lieu simul.
qu`il eût lieu simul.,
tanément par toute la.
tanémentpar la terre,
terre, soit
soit pour le
le propager plus rapidement,
toute
ll’on trouvât pour propager plus rapidement,
soit pour
soit pour que
que l'on dans la
trouvât dans la coïncidence
coïncidence de Penseignement une:-
de Fenseignement une-1
preuve
preuve
de
de la
la vérité,
vérité, chacun
chacun ayant
ayant ainsi
ainsi les
les moyens
moyens
de
de se
se convaincre
convaincre par par
soi—même.
soi-même. Tels Tels sont
sont le
le but
but et
et le caractère de
le caractère de la révélation moderne.
la révélation moderne.
Les Esprits
Les Esprits nene viennent
viennent pas affranchirPhomme du travail,
pas aíïranchir l'homme du travail, de de Pétude’
Pétude*
et
et des
des recherches; ils ne lui apportent aucune
recherches; ils ne lui apportent science toute
aucune science faite; sur*
toute faite; sur"
ce qu’il peut trouver lui-même, ils le laissent à.a ses
ce qu'il peut trouver lui-même, ils le
laissent propres
ses propres forces;
forces;
c’est
c`est ce que savent
ce que savent parfaitement aujourd'hui
parfaitement aujourd'hui les spirites.
les Spirites. Depuis
Depuis þÿ long-
long-:
temps Pexpérience
temps Pexpérience aa. démontré Perreur de
démontré Perreur Popinion qui
de l'opinion qui attribuait
attribuait auxaux.
— 103
-103- --

Esprits tout
Esprits tout savoir
savoir et et toute sagesse, et
toute sagesse, et qu’il suffisait des'adresser
qu`il suffisait des'adresser au au
premier Esprit venupour
premier Esprit venu_pour connaître toutesconnaître toutes choses.
choses. Sortis
Sortis dePhumanité,
del'humanité,
ies Esprits en
ies Esprits sont une
on sont une desdes faces; comme sur
faces; comme sur la terre, ilil yy en
la. terre, en a de
a de

supérieurs et de vulgaires;
supérieurs et de beaucoup en savent donc scientifiquement
vulgaires; beaucoup en savent donc scientifiquement
‘et philosophiquementmoi_ns
~et philosophiquement moi_ns queque certains hommes;
certains hommes; ils ils disent
disent ce ce qu'ils
qu'ils
savent, ni plus
savent, plus moins;
ni ni
ni moins; comme
comme parmi
parmi les
les hommes,
hommes, les
les plus avancés
plus avancés
peuvent
peuvent nous renseigner sur
nous renseigner sur plus de
plus de choses,
choses, nous donner des
nous donner des avisavis plus
plus
'

judicieuxqueles
judicieux arriérés.
iqueles arriérés. Demander Demander des
des conseils aux Esprits,
conseils aux Esprits, ce ce n’est
n'est
point s'adresser
donc point
donc s'adresser å. des puissances
à. des surnaturelles, maisa‘
puissances surnaturelles, maisd ses ses pareils,
pareils,
ceux mêmes à qui se serait adressé de leur vivant,
à. ceux
à. mêmes à qui on on se serait adressé de leur vivant, à sesà. ses parents,
parents,
à ses amis,
à ses amis, ou ou à à des individus plus
des individus plus éclairés
éclairés queque nous.
nous. VoilàVoilà ce dont ilil
ce dont

importe de
de se persuader
persuader et
et ce quîgnorent
qu'ignorent ceux
ceux qui, n’ayant
qui, n'ayant pas étu- pas étu-
importe se ce

dié le Spiritisme,
dié le Spiritisme, se
se font
font une
une idée
idée complètement fausse
complétement fausse sur la nature sur la nature
du monde des
du monde Esprits et
des Esprits des relations
et des dbutre-tombe.
relations d'outre-tombe.
Quelle est donc futilité de ces
Quelle est donc I'utilité de ces manifestations, manifestations, ou ou si l'on veut
si l'on veut de de
cette révélation, si les Esprits
cette révélation, si les Esprits n'en
n"en savent
savent pas plus que
pas plus que nous, nous, ou
ou s’ils
s'ils
ne
ne nous disent pas
nous disent tout ce qu’ils
pas tout ce savent? D’abord,
qu'ils savent? D'abord, comme comme nous l’avons
nous l'avons
dit,
dit, ils
ils s'abstiennent
s'abstiennent de
de nous
nous donner
donner ce
ce que
que nous
nous pouvons
pouvons acquérir acquérir
par le travail; en second lieu, il est des choses qu'il nc
par le travail; en second lieu, il est des choses qu’il ne leurleur estest pas.
pas
permis de révéler,
permis de révéler, parce parce que
notre
que notre degré degré d'avancement ne
Œavancement le
ne le com-com-
porte
porte pas.
Mais cela à part, les
pas. Mais cela à part, les conditions
conditions de do leur
leur nouvelle
nouvelle existence
existence
étendent le
étendent cercle de
le cercle de leurs perceptions; ils
leurs perceptions; ils voient
voient ce ce qu'ils
qu'ils ne
ne voyaient
voyaient
pas
,pas
sur
sur la
la terre;
terre; atïranchis
affranchis des
des entraves
entraves de
de la
la matière, délivrés
matière, délivrés des des
soucis de la vie corporelle, ils jugent
soucis de la vie corporelle, ils jugent les choses d’un
les choses point plus
d'un point élevé,
plus élevé,
«et par
«et par cela même plus
cela même plus sainement;
sainement; leur leur perspicacité
perspicacité embrasseembrasse un ho-
un ho-

rizon plus
rizon plus vaste;
vaste; ils
ils comprennent
comprennent leurs
leurs erreurs,
erreurs, rectifient
rectilient leurs
leurs idées
idées
et
et sese débarrassent
débarrassent des des préjugés
préjugés humains.
humains. G’est C.'est en cela que
en cela que consiste
consiste
leur supériorité
leur supériorité sur
sur l'humanité
Phumanité corporelle,
corporelle, et
et que
que
leurs
leurs conseils
conseils peu- peu-
vent
vent être,être, eu égard à.à. leur
eu égard leur degré d’avancement, plus
degré d`a.vancement, plus judicieux
judicieux et plus
et plus
désintéressés
désintéressés que que ceux
ceux des incarnés. Le
des incamés. Le milieu
milieu dans lequel ils
dans lequel ils se trou-
se trou-

vent leur
vent permet en
leur permet outre de
en outre nous initier
de nous aux choses
initier aux choses de de lala vie future
vie future
que
que
nous
nous ignorons,
ignorons, et
et que
que nous
nous ne
ne pouvons apprendre
pouvons apprendre dans
dans celui
celui où

nous sommes.
D995 sommes.
J
J usqu’à.
usqu°à. ce
ce jour
jour l’homme
l'homme n’avait
n'avait créé
créé que
que
des
des hypo-
hypo-
thèses sur
thèses son avenir;
sur son avenir; voilà.voilà. pourquoi
pourquoi ses croyances sur
ses croyances sur ce ce point
point ont ont
été partagées en
¿t¿ partagées systèmes si nombreux et si divergents,
en systèmes si nombreux et si divergents, depuis depuis le le
néantismejusqwauxfantastiques
néantismejusqdaux fantastiques descriptions descriptions de
de l'enfer
l'enfer et
et du
du paradis.
paradis.
Aujourd’hui
_Aujourd'hui ce sont les
ce sont témoins oculaires,
les témoins oculaires, les les acteurs
acteurs mêmesmêmes de de lala
vie d'autre-tombe,
vie d'outre-tombe, qui qui viennent
viennent nous
nous dire
dire ce
ce qu’il
qu'il en
en est, et
est, et qui qui seuls
seuls
pouvaient lele faire. faire. Ces
pouvaient le monde invisible
manifestations ont
Ces manifestations ont donc
donc servi
servi a nous faire
it nous faire
connaître
connaître le monde invisible qui
qui nous entoure, et
nous entoure, que nous
et que nous ne
ne
'—"-
LYÈMLL ‘NM
soupçonnions pasg'
soupçonniíons cettétdcïxiiàîssancë seule
‘pas; étet cettéidörxiiaissancë @une importance
serait d'une
seule serait importance
dapitale,‘ en
dapitale; en supposantquè leslfisptits
p r i tWincapablesde-rien
fussent
supposantquè þÿ l e a i a"'fussent
a W" s
íncapablesderien nous
nous

i**aPPäenFl?s"ae`.§1_u$.
apDrendfÊl üèl Plus.
'U'ne comparaison‘ èuigäire-rera escorte inlettktcoinprendreiat situa-
ll '

þÿ * :
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ëû c óï rit-r’.
f e i n iHtlllinll
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'
n15rèndre
! , 1| ,1 |Hþÿ _ ~ y | | ; ,_1
j : , ¿,[,|
tion'
-1 1,1
þÿ : 2 ; |þÿ - rû u,
,H «,
.V

un navire chàrgë‘d"érñi‘gränt’s'part
Un navire paurîuneeesitsaiseu-iosmaine;
þÿ t : h a r g ë 1 d ' é n i i ï gþÿr àp fonut is"' lpüaúr ¬e ' ü è s t lû a t i b h '
‘il emporte
il des
emporte des horï1mes'de`t0iítés conditions, 'des
liorhrnesfldeÎtoiités cóxiditîdnsi, ‘des pacrentswerdes
pareiitsietües *amis ‘amis
de ‘ceux
de ceux qui restent.‘ en
qui restent' uppreddqùiè
6h apprerid que ëè“nävife’ïä't‘ait naufrage-g‘nulle
öè"nävîfe'*a'l*ait îiattfrageg' nulle
jtrace n’en
þÿû t r a c e
n'en est
est restée,’ auéuiïe’ nouvelle‘ riïestiplærvenue‘ ‘ suwson- sorttron.
þÿ r ë s t é e ; ' a ù é u h e ` n o h v è t t e ' 1 i ' e s t b a 1 * v ë n u e * a
penselque
penseque tous tous les voyageurs ‘ont
lès’ voyageurs pét*i,'et ‘le
"ont pétiflet 'lè deuiläæst
deuíläast dans dans toutesles
toutesles
families; Cependant
familles.‘ Cependant tÎéquipegetout
l'équipage'tbutf emieræstns-en
entieltÿsåns-en excepteri
exceptera unsseul
nnseul
‘homme,
liomme, aa. abordé‘nneïérrtÿihbonnuä; terre
abordé'nné"terrè"ihtconntid,* tëfre abondame-etfertiteg-oü
abondante-Wfertile;-où
tous
tous vivent
vivent heureux
heureux sous
sous un
un ciel
ciel clément;
clément; mais
mais on l’ignore.*0'r“v0ilà
on l'ignore.*Ô"r"voila
qu’un jour un skutre, navirepsaborde, b o r d e ¼ il
CQÏIÇŒBIÏEÇËÀ
qu'un jour un -autre, þÿ n a v i r e t a cettefterreîgf il ÿytrquye
pytrquve tous tous lesles
naufragés sains et saufsnlrlheureuse
naufragés sains et saufsnliheureuse nouvelle nouvelle se répapglavec la‘
se Iîélwltiiiwec þÿ l rapi-
àû
Îapí'
idité
»dité de de l'éclair; chacun .se
Péclair; chacun se dit
,dit «Nos amisnnç Ãsont
«Nos amisnne edonpcnpoint
Âsont ,donáçwpoint
‘perdus! n Etils
perdus! en,rendent grâces
Etpils eurendexit þÿ :
grâces à,à, Dieu,
Dieu, l_lsIls ne ne peuvent sewvoir,
peur/eut sewvoir,
mais
mais ilsils correspondent;
correspondent; ils
ils échangent des témoignagesdÎatïection,
échangent des tlémoignagespdfaffection,
Ï
et voilà joie
la joie succède
que la àla tristesse.
V
i
'
'

et voila que succède àla tristesse. Î _'i


Pimage la et de vie d’outre-tombe,
_

Telle est Pimage de de la vie


4
44 pp

Telle est terrestre et de la


vie terrestre la vie d'outre-tombe,
et après
avant et
avant après la révélation moderne;
la révélation celle-cihsemblable au second
moderne; celle-ci,__semblable second au

navire, apporte la lbonneonouvelleldeylç


navire, nous apporte la ‘sppyjqyçapqektîeüxvqul
eboi1ne,nouvelle_de,,[;¿, gmlyjwpqel
nous
gceuxvqui
«nous chers, et
sont chers,
‘nous sont et la certitude de
la certitude _de les rejoindrelun jour;
les rejoindreíun jour; îleldoutesur
îleldouteqsur
leur sort
leur sort et sur le
et sur le nôtre
nôtre n'existe plus; _le
nïexiste plus; déçqqragçipçpt sjléfïaçe
_le décqqragçmgpt þÿ S j l èûde-
de-açe
.Vant Pespénarnce.
.vant Pespérrance.
viennent fifécqndeiflçetrterévéletiqn.
. ' '

impur‘,
`iWp,.¿ ,
,. . _, |
`,_
,4 ,

Mais d'autres résultats viennent


d`autres résultats ju-
Mais þÿû f é l q q n d t erévélation.
rgetpte ju-
geant Uhumanité
geant mûretpour pénétrer
Fhumanité mûrepour pénétrer lewmyîstere
_le,mystere de
de
sa‘
sa: destinée
destinée et
et
contempler
contempler de
de sang-froidtde nouvelles,merveillesga
-sang-froidide nouvelles?merveilles,¿a permis que le permis que le
voile qui
voile séparaitnle; mondevisibledii monde invisihlehfût
qui séparaitnle monde.visible_dt1 monde þÿ i n v i s i hlevé.l_Le levémLe
le¼fût
fait manifestations n'a
des manifestations
fait des rien tifextrabuurain;
n'a rien cestlqlfhumanité 'spi-~
d'e;ctrabux;nain; c'est,q,lfvhumanité spi-
rituelle qui vient causen avec Fhumenité
rituelle qui vient causen avec eorporelleetllui dire_:
Phumanité corporelleetllui dire:
‘î
'"'
l

"t=~*"'"
‘Iwuvvn q‘. in1' f."f -(_1R-I."‘Q._.'II
Ïrqnnyr. þÿ
u) ' * 'x**«:m1*-
.voit mlà,.,vce
^

que
'

-' *«'* þÿ : : | -*M-f..


«-*ri '1
existonsrdoncipleméantnîexiste
:_

«l«V Nous
, V

A
v-
Nous pas;
þÿ e x 1 s t o n s , . d . 0 n o , , l e , ¼ é a n.voilà,..Vce
pas; i s t nou
ç g xque e nou

sommes,
sommes,
et
et voilà
voilà ce que
que vous serez;
serez; Favenir
l°avenir
ce est
est à.
à.
vous vous, pmme
vous prpme ilil est
est
à.à. nous. Vous marchiez dans
Vous marchiez
nous. dans les ténèbres, nous venonsåzlairer
les ténèbres, venons" clairer votre votre nous

route vous frayer


frayer la-vo-ieç-“vrms-atliez-au hasard, nous
route et
et vous la-voie:-*rms-z¢il*iez~au hasard, nous vous mon-
vous mon-
trons le but. La. vie terrestre était tout
trons le but. La vie terrestre était tout pour pour vous,
vous, parce que vous ne
parce que vous ne

voyiez
voyiez rien
rien au delà;
au dela; nous
nous venons vous dire,
venons vous dire, en montrant
vous montrant la
en vous la.
vie spirituelle :: La
vie spirituelle vie terrestre n'est
La vie terrestre n'est rien. vue s’arrêtait
Votre vue
rien. Votre s'arrêtait à. la
à. la
tombe, nous vous
tombe, nous vous montrons au
montrons delà. un
au delà. horizon
un horizon splendide. Vous
splendide. Vous ne
ne
1B5-
19$- :-_—.
rr

‘saviez peuæquoi. vouasoutfrezflsurdla


pas pourquoi. þÿ _ v o u s , s o uû ` r eterre;
saviez pas. z , _ s umaintenant,
terre; r,,la
maintenant, dans la
,dans la
zsouffrancenvjpus,voyezþÿ l , a . , j ¼de, s Dieu;
:souffrance,_,v_eus,voyez lahiustice de _Dieu_;
t i , c e le bien
le était
bien était sans fruits
sans fruits ap-
apf
pour l'avenir,
l'avenir, il sera une nécessité;
parents pour
parents désormais un
aura désormais
il aura un but
but etet sera une nécessité;
la fraternité nîéipitrxxuÎpne,bfllethäprig.elleest
fraternité. m aintenant
,elle @st maintenant assisesur
la
þÿ . n Î é i p . i , t - , bdle
q l t Î ¼ X , 1
théorie, Ç , assise, sur
croyance
.

Sous l'empire
,

-une loi de la
loi de la nature. de la que tout finit avec
-une nature. Sous l'empire de la croyance que tout finit avec
la vie, ljimmensitégggstflyide,
la vie.. l'égoïsme règne
L'immens,ite;est,yide, ,lfégoîsme règne en maître parmi vous, et en maître parmi vous, et
votremptdfiqrdre est}; ,« _Ç,haçun, pour saint;
votre.mot.d§o;1dre çstg ;< Chacun pour soi), ,, agecla, certitude de Pave- agecla, certitude de l'ave-
nir, les-espaces þÿ
nir, les~espaees infinis
i nû,se peuplent,
sen peuplent,
is à.à. l'infini,
þÿ l f i nû le, vide
n i . et
le vide la solitude
et la solitude nene
sontnulle partgasqlidariÿtérelietous
sontnulle part,Ja,sglidarité_relie,teus_ les êtres par
les êtres delà et en
par delà et en deçà.deçà. de la
de la
tombe ;.c'es_t
*tombe ;.c'est lele règne
règne de
de la
la charité,
charité, avec avec la
la devise:
devise: Chacun
c Chacun pour
pour
tous
tous
«

et tous
et tous pour chacun.» Enfin.
pour chacun.: Enfin. au-1
,, terme de,
aku. terme lavie vous
de lavvie vous disiez, un éternel
disiez, un eternel
adieu
adieu þÿ a: àceuxquivauë
ceux.q,u,i»\mll§
. SON chers,
sont, Cherãa maintenant
mâíntenant vous leur direz:
vous leur direz: a Au Au ¢

revoir-lu
þÿ f e v o i r : ! : :
Vliv ,.. ,t .
,.,.
,,.

, _

n

Tels sontf.
Tels sont,"| en résumé, lès'
en i*ésum`ë, résultats‘ de
lès’ résultats' de la'
la‘ révélation nouvelle: elle
révélation nouvelleg* elle
est venue combler’ le vide' creusé par
le vide’ l'incrédulité,
‘relever les courages
creusé par lïncréilulitë, 'relever les courages
parconíbleii
est venue
abattus par
abattus lè "doute
le doute. ou
ou la; perspective
la; perspective du
du néant,
néant, et
et donner
donner à.à. toute
toute
chose
chose sa
sa raison
raison d'être.
d'être. Cerésullat
Cerésullat "est-il
est-il donc
donc sans
sans importance,
importance, parce parce
que
que les Esprits ne
les Esprits ne viennent
viennent paspas résoudre
résoudre les les problèmes
problèmes de de 1a science,
la science,
donner
donner le le savoir
savoir auxaux ignorants,
ignorants, et et aux
aux paresseux le moyen de
paresseux le moyen de s'en-
s'en-
richir
richir sans peine‘?
sans peine? Cependant les fruits
Cependant les fruits que l'homme
que 'l*homme doit en doit retirer
en retirer
sont pas
ne sont
ne seulement pour la
pas seulement pour
la. vie future; il
vie future; les cueillera
il les cueillera sursur lala terre
terre
par
parla la transformation
transformation que
que ces
ces nouvelles
nouvelles croyances
croyances
doivent
doivent nécessaire-
nécessaire-
ment opérer
ment opérer sur sur son
`'

caractère, ses
son caractère, ses goûts,
goûts, ses tendances et,
ses tendances et, par
par
suite,
suite, sur
sur les habitudes et les relations sociales. En
les habitudes et les relations sociales. En mettant fin au mettant fin au rè-
rè-
gne de
gne l'égoïsme, de
de Pégoïsme, l'orgueil et
de l'orgueil de l'incrédulité,
et de elles préparent
l`incré.clulité, elles préparent celuicelui
du bien, qui
du bien, qui est le règne
est le règne dede Dieu.
Dieu.
La. révélation a.a. donc
La révélation donc pour objet de
pour objet l'homme en
mettre Phomme
de mettre possession
en possession
de certaines
de vérités qu'il"
certaines vérités qu'il‘ ne
ne pourrait acquérir par
pourrait acquérir par lui-même, etlui-même, cela
et cela
en vue d'activer
en vue d'activer le progrès. Ces
le progrès. vérités se bornent
Ces vérités se bornent en
en général
général des à.
à. des
principes fondamentaux destinésa le mettre sur la voie des recherches,
principes fondamentaux destinésa le mettre sur la voie des recherches,
et non
et non à.à. le conduire par
le conduire la lisière: ce
par la lisière: ce sont des jalons
sont des jalons quiqui lui
lui montrent
montrent
Je but
le but :: a lui
a lui la tâche de
la tâche de les
les étudier
étudier et d'en déduireles applications;
et d'en déduire.les applications;
loin de
loin Paffranchir du
de Paffranchir du travail,
travail, ce sont de
ce sont nouveaux éléments
de nouveaux éléments fournis
fournis
à
a son
son activité.
activité. _

þÿ _ - 1 - : _ - : ï 1 Î 1 - ¼
_
m;
.._10ç_ _

.
Le
Le Spiritisme
Spiritiune sans
sans les Esprits.
les Esprits. À

Nous avons vu
Nous avons vu dernièrement
dernièrement une une secte tenter de
secte tenter de se former, en
se former, en ar-
ar-
borant pour
borant pour drapeau
drapeau :: La
La négation
négalzbn de
de la
la prière. Accueillie,
prière. Accueillie,
à-Ison
aison dé-
dé-
but, par
but, par un sentiment général
un sentiment général de réprobation, elle
de réprobation, n'a pas
elle n'a même vécu.
pas même vécu.
Les hommes et les Esprits
Les hommes et les se sont unis
Esprits se sont unis pour pour repousser une
repousser une doctrine
doctrine
qui était à la fois
qui était à la fois une ingratitude et une
une ingratitude et révolte contre la Providence.
une révolte contre la Providence.
Cela. n'était
Cela. pas ditïicile,
n’était pas ditïicile, car,
car, en
en froissant
froissant le sens
le intime de
sens intime de Pimmense
Pimmense
majorité,
majorité, elle
elle portait
portait en
en elle
elle son
son principe
principe destructeur.
destructeur. (Revue
(Revue de jan-
de jan-
vier i866).
vier 1866).
'

. :
þÿ
- .
~

autre qui s’essaie sur nouveau terrain;


_

En voici maintenant
_

.
.
En voici maintenant une une autre qui s'essaie sur un un nouveau terrain;
elle a. devise Plus
pour devise : Plus de
elle a. pour : communzkatzbns. des Esprits.
de communications. des Esprits. ll
ll est assez.
est assez.

singulier
singulier que que cette
cette opinion
opinion soit
soit aujourd’hui préconisée
aujourd'hui préconisée par quelques-par quelques:-
uns de
uns ceux qui ont
de ceux jadis exalté
qui ont jadis Pimportance et
exaltó Fímportance et la sublimité des
la sublimité ensei-
des ensei-
gnements spirites,
gnements spirites, et
et qui se faisaient gloirede ce
qui se faisaient gloirede ce quÎils recevaientquÎils recevaient
eux-mêmes
eux-mêmes comme médiums. A-t-elle
comme médiums. A-t-elle plus
plus de chance de
de chance de succès
succès que que
la précédente? examiner en en quelquesrmoL-i.
la (Test
précédente? (Test ce que nous
ce que allons
nous allons examiner quelquesmots.
Cette doctrine, sisi l'on
Cette doctrine, peut donner
l'on peut donner ce ce nom
nom à une opinion
à une opinion restreinte‘
restreinte*
à,à. quelques individualités,
quelques individualités, se
se fonde
fonde sur
sur lesvdonnées
les-données suivantes
suivantes :: .

1 c Les Esprits qui


Les Esprits qui se se communiquent
communiquent ne que des
sont que
ne sont des Esprits ordi—-
Esprits ordi--
naires
naires qui qui ne nous ont,
ne nous ont, jusqu'à.
jusqu'à. ee jour, appris
ce jour, aucune vérité
appris aucune vérité notivelle,
nouvelle,
et qui prouvent
et qui prouvent leur
leur incapacité en ne sortant
incapacité en ne sortant pasdes pasdes banalités
banalités de la.
de la.
morale. Le critérium
morale. Le critérium que que l'on prétend
l'on établir sur la’ concordance
prétend établir sur la' concordance de
de
leur enseignement
leur enseignement est illusoire, par
est illusoire, par suite de,
suite de leur insuffisance. C'est
leur insuffisance. C'est à.à.
Phomme qu’il
l`homme qu'il appartient
appartient de de sonder
sonder lesles grands
grands mystères
mystères de la nature, et
de la nature, et
de soumettre ce
de soumettre qifilsvdâseittau
ce qu`ils*d§sent contrôle de
au contrôle de sa propre raison. Leurs.
sa propre raison. Leurs»
communications
communications ne pouvant *rien
ne pouvant nous apprendre,
‘rien nous apprendre, nous nous les proscri-
les proscri-
vons
vons dé
de nos
nos rémions.
réunions. Nous
Nous discuterons
discuterons entre nous;
entre nous; nous
nous chercherons.
chercherons-
et nous décideronrydam
et nous déciderons,'dans notre notre sagesse,
sagesse, les principes qui
les principes doivent être
qui doivent être
acceptés ou rejetés,
acceptés ou rejetés, sans recourir à. fassentimeut des Esprits.
sans recourir à. l'assentiment des Esprits. s þÿ :

Remarquons qu’il
Remarquons s’agit point
qu'il ne s'agit point de
ne nier le
de nier fait des
le fait manifestations,
des manifestations,
mais d'établir la supériorité
mais détablir‘ la du jugement
supériorité du jugement de lïhomme, ou
de lfhomme, ou de
de þÿquelques
qû û l q u e s
sur celuides Esprits;
hommes, sur enummot, de dégager le
.le Spiritisme-
hommes, celuiqdes Esprits; _enun,mot, de dégager Spiritisme-
de Penseignement
de Penseignement des Esprits.: lesinstructions
des Esprits: lespinstructions dede ces_ derniersétant
ces_ derniersétant
au-dessous
au-dessous de
de ce
ce peut Fintelligence des hommes.
que peut Pintelligence des hommes.
que na

Cette
Cette doctrine ‘conduit aa une
doctrine ,conduit singulière conséquence,
une singulière: þÿ S n s e q u e qui_n cne
quí_ ne don-e
e don-E
,
nerait pas une
nerait pas haute idée
une haute de la
idée de supériorité de.
la supériorité la logique
de la de Phomme-
logique de l'homme-~
sur celle des
sur celle Esprits. Nous
des Esprits. Nous savons, grâce à,à, ces
savons, grâce derniers, que
ces derniers, ceux.
que ceux.
-‘—l’Ü7—-
=-l`B7--
«de
-de l'ordre le plus
l'ordre le plus élevé appartenu a lfhumanité corporelle
ont appartenu
élevé ont qu'ils
à l'humanité corporelle qu`ils
vont-depuis longtemps dépassée,
»ont~depuis longtemps dépassée, commecomme le général a. dépassé
le général a. dépassé la la classe
classe
«du soldat d'où il était sorti. Sans les Esprits,
«du soldat d'où il était sorti. Sans les Esprits, nous
nous en en serions encore
serions encore
croyance que
la‘. croyance
àÀ la que les*les anges sont des
anges sont
créatures privilégiées,
des créatures privdlégiées, et les dé-
et les dé-
mons des créatures prédestinées
mons des créatures prédestinées auau mal pour l'éternité. Non,
mal pour
l'éternité. c
«
Non, dira-
dira-
t-on, car‘ il
t-—on, car' il yy a
a ‘eu
*eu des hommes ‘qui
des hommes ont combattu
'qui ont combattu cette idée» Soit;
cette idée.» Soit;
‘mais qu'étaient ces
*mais qu'étaient hommes, sinon
ces hommes, *des Esprits
sinon ‘des Esprits incarnés?
incarnée? Quelle
Quelle
influence
influence leur opinion 'isolée
leur opinion ‘isolée ai—t— elle eue sur
at~t* elle eue la croyance
sur la croyance des des masses‘?
masses?
Demandez au
Demandez premier venu
au premier ‘venu s'il‘
s'il' connaît
connait seulement
seulement de nom la
de nom la plupart
plupart
de
-de cesces grands philosophes? Tandis que
grands philosophes? Tandis que
l'es
les Esprits,
Esprits, venant
venant sur toute
sur toute la
la
surface
-surface de de lala terre se manifester au plus
terre se manifester au plus humble commme au plus
humble commme au plus
zPUÎSSîtnlZ,
ipuissant, la
ls vérité
vérité s'est
s'est propagée
propagée avec
avec la.
la rapidité‘
rapidité de
de l'éclair.
l'éelair.
Les Esprits
Les peuventstrdiviser en
Esprits peuvent'se"díviser en deux’ grandes catégories
deux) grandes catégories 1r ceux ceux

qui, parvenus au pins;


qui, parvenus au plus haut* point de l'échelle, ont définitivement
haut- point de l'échelle, ont définitivement
\quitté les mondesmatéflels,
‘quitté þÿþÿl mSo n d e s ' n i a :ett éeeuxqunpar
et i*ieis,
eeux*qui,*par la* loi de la réincarnation,
la‘ loi de la. réincarnation,
appartiennent
appartieiinemencore-encore- eu
au tourbillon
tourbillon de
*de Phumanité
lihumanité terrienne.
terrienne. Admettons
Adrnettons
que
-que cesdenæiers’
cestiemiers seuls
seuls aient‘
aient* le
le dloitide
dioitïde se
se ‘communiquer
"communiquer aux
aux hommes,
hommes,
ce
ce qui est
qui une’ question!‘
est une' questiouz* dans dans le nombre il
le nombre il y qui, de
y en a. qui,
en a. leur vivant,
de leur vivant,
--o'nt été des hommeséclairés, dont Fopinion
--ont été des hommes-éclairés, dont l"opinion fait autorité, fait autorité, et l'on
que l'on
et que
serait heureux ‘de consulter sïlsvivaieilt
serait heureux 'do consulter* s"ils'vivaient encore.*'0r, encorefOr, de la doctrine
de la doctrine
ci-dessus
ci-dessus il il résultersit
résultersit que queces ces mêmes
mêmes hommes
hommes supérieurs
supérieurs sont devenus
sont devenus
miesnullités ondes Jnédiocriuâs
-desnullités ,gardes ,meumsrues en passant
en dans le
passant dans monde des
le monde Esprits,
des Esprits,
incapables de nous‘ qopnBtJJlDB
incapables de nous qo.pner_une instruction instruction de
de quelque valeur,
quelque valeur, tandis tandis
qu’on sïnclinerajt respectueusement devant
qu'on s'incl_inerait respeetueusement devant eux
eux s'ils
s'ils se
se présentaient
présentaient
-en chair
genv et þÿenpspnps,lqs,a.ssemblées,1nê.mes
çlieir et ¬ l £ ! » . Q $ = f 1l9S.a.ssemb1ées,,1nemes
f?í1:$: où l'on refuse
oi1;l'on refuse de de les
les
-écou_t_er comme Esprits,
-écouter comme ,Esprits,, It en résulte’ encore
Il en résulte' Pascal, par
que Pascal,
encore que par exemple,
exempte,
þÿ nû plusune
nïest est
plusune Lumièredepuis
Lumièredepuis ,qiiil qu'il est
est Esprit; mais que,
Esprit; mais s'il se réin-
que, s'il réin-
se

gcarnait
;ca.rn,ait dans
dans Pierrenu
,Pierre 9m41, nécessaireanent
qu Paul, nécessairement avee avec le
le même
même génie,
génie, puis-
puis-
qu'il
þÿ q ¼ nfeureitrien
fil
nfauraitsrien pemmil. seraitkun zoraslez Cetteeonséquence est
penduvil. sereitkun ;ora4;lc: Cette conséquence est
tellement srigpuœuse,
tellement þÿ e r i g p t l l ;que.,les.pa,rtisans
iû ú ëû . ,
;que..les.partisans de tcersystème admettent la.
de ,eersystème admettent la
zréincaruatiqngzpmmæyune desplusgrandes
c p m m e ; , u n e vérités,
þÿ : r é i n c a 1 ' n a . t i q n , qiesplusgrandes .Il faudraen
vérités. .Il faudraen in- in-
duire
duire þÿenfin
e nûque
quen ceux
ceux qui placent,
qui placent, de
de très
très bonne
bonne foi
foi nous le
nous le supposons,
supposons,
‘leur propre
*leur intelligence
propre 'intelligence sifort
àu-äeæus de
si*t`ort au-dessus de celle des Esprits, seront
celle des serontEsprits,
«eux-mêmes
~eux-mêmes ‘des nullités‘ ou
*des nullioés* des médiocrités
ou des dont Popinion sera
rnédiocrites dont l'opinion
sera sans
sans

valeur; de telle-sortequïlfiiudrnit croire à ce qu'ils


disent,
valeur; de telle-sorte quïlliudrait croire å ce qu`ils disent, aujour- aujour-
d'hui qu'ils vivent, qu'il n'y
et qu'il n'y faudrait
~d'hui qu'ils vivent, et plus
faudrait plus croire demain, quand ils
croire demain, ils quand
morts, lors-Mme
seront morts,
-seront qwiisviëndraient dire la
lors-nrèrne qu'ã1s"viëndraient dire la même chose, et
même chose, et en-
en-
-core moinssils
-core moins*s'ils viennent tîîreqæîfsÿsesont trompés.
*viennent *d^?re*qniãl's'se's'ont trompés.
Je sais qu’on»
Je sais *qtr"on«* ebjecw 'ia*g*rande difficulté
objecte’ ‘hrgraräde de t éconstatation
u l la.
þÿ d iû i bde la constatation de
de
Cette questíbunétéessez amplementtraitée
Wideutité. Cette questibnnétéassez
«l'identité. þÿ a m p l e m e pour qu‘il soit
é esoit
n t tûqu`il
pour
—î08—
-108-

superflu d’y
superflu d'y revenir. Nous ne
revenir. Nous ne pouvons assurément savoir, par une
pouvons assurément savoir, par
une
preuve ‘matérielle, si_l’Esprit,qui se présente
preuve rnvaterielle, si_l'Esprit7qui se présente sous sous le
le nom dePaseal
nom de_Pasoal

est bien réellement


est, bien celui du__grand.Pascalÿ
reellement celui du__grz;\,ud«Pascal. þÿ QuegnousQ u e a nimporte,ps‘il
importe,Ás`il
ous
dit
dit
de. bonnes choses!,,C.,'est« à,nous de
de. bonnes choses!,pCt'est~ àunous de peser la. valeur
peser la valeur de ses de instructions,
ses instructions,
non à
non à la forme-du lazngageu
la forme-du langages quîon
qufon sait ponter;
seit portes souvent
souvent Pernprpitltede
þÿ l'en;prei:1te_d
Pinferiorité
Pinferiorité de
de Finstrumetttaemais
l"instrurnent.§.mais a
à la
la grandeur‘
greud¢uI`~ Qt et à
à. la
la sagesse des-
sagesse des-
pensées.
pensées. Un Un grand Esprit qui
grand Esprit qui se communique-paryurtrnediugrppeu-
se þÿ communique-par,u,n.,medi¼
lettré
lettre est
est comme un.habile calligraphe qui
comme un.habile calligraphe qui seaâelït: d'une, mauvaise
seqsert; d'une4 mauvaise
plume; l'ensemble defécriturç, portera leeaehet,
plume; l'ensemble dell'éoriturç, portera.le;<;aohet_de son de talent,‘ mais
son tp,lept,- mais
les détails d’exécution_,
les détails d'exécution, qui qui ne dépendent
ne
dépendent pas de lui,
pas de lui, seront seront þÿ imparfaits.
ÎmP43JÎfïlÎÎS:
Jamais le
Jamais Spîrîïislnenïalditzquïlaallait-aime
le Spififisme þÿ I 1 ïû = d l lþÿ abmäsetiontfiïetäonniru-
» fhq lul 'f i il il t - « i e i rû þÿ * = b n é s = i l ~ i < : m 4 i @ . § v D « ã
gement, se squmettreavîeuglément audit-e des, Esprits; Âge los? sont
som les
et se les
gement, et squmettremeuglémont auldíre des,ESprits.;
Esprits eux-mêmes: (mignons disentlde passerutoutesleursg-parqleîs
Esprits @HX-mêmw qlll,l1lQ"$'=#li$GI1t«dG pasSsr..10st.esJ1eurslmvql¢% au au
creuset
creuset de
de la
la logiûllle, tandis
logique, tandis que eertainsincarnés disent.
que cer.tziins.inc,arnés disent. þÿ ; ,û , proMurale, proyçz
l § l ,yez
e,
qu’à. ce que
qlfà ¢@ nous þÿ
que nous disons,,et,ne.,çroyezg
d i s ° n S : e H 1 ¢ :pas: ¢ rà.
pas çaquesiisentles
lè»0 oemf>§disf>nr,lss
y¢fl Esprits,»
Esprits-V»
Or <=0
Ort mme la
comme la þÿ 1 ' e.iz1dividuellezestsuiette-à
raison i S 9 1 1 . i l 1 d i v i d ¼ f >erre p eet;
l l e tu‘.
erre ur. s tque
etque j elapmmerept
s u l.’lfl1.°I1lf%1lf?_r,est
tteà
généralement pprteàf
assez généralement
assez Pttrttäàrnrendre sa
se propvetraîson etrsesliçléçâ
prendre propre,raisop _et_ses,içlées; Revu!‘ pour
Panique expression nlakvérité, quirÿa pas pas lhrgflçillaläâççpré-
de
Panique expression de_p1akv_¢riié, celui celui qui,.n°a
croire ilnfaillihleçen l'qrgueilleuse,pré- majo-
tention de
tention de sese croire ret`ère.à lïappyécjgtipqudgla
.infeillibleieu réfèreà lÎappréci;=}tipn,,de_!.e mgjo-
rité. Estil tenu pourlcelarflîabdiguer SùEWPÎnionÎ
rité. Estil tenu þÿ 1 : 0 L ! r . c e l e _ ç l sou.ppinion«?, Nultemeatnättrast
î a b d i , q u e r1\LuLlement,;,ilLest
parfaitement
parfaitement librelibre, dede croire, qtfil a seullrg,isou__eontre_1p.us,
croire, qu'il seul.raisou__eontre.tp.us, mais
la. mais ilil
dempêchera pas
n'empêchera. pas l’opinion
l'opinion du grand nombre
plus grand
du plus nombre de de þÿprétyalpirèflyet
p r e vû l o i i è m ç
d'avoir,
d'av0ir. en.
en. définilill?» plus;
þÿ d éû n i l i v eþÿ (Yautqritégçpre;lkgpinipugdiunqsgptflçpp
» d ä w l o r i þÿ t él `l sqp¼i uni ol e ; d a u n «de de
,;s§1L:m
Quelquesflm-
þÿ q u e l q u e sû l n s ' r‘? mu
««
'' '
-
A :
þÿ
"S" Mn* ~'.-« 's"- en
'H ll^7 2lil ,ll_:_"çI» `î-.Ml
HJ»/I» ‘un! «in wi)
'v

maintenant la «luesüenz.soxaslunzautrelpeîatldalvee-«Qfli
,

Examiïmn?
þÿ E xû m iûþÿl mû m ë i n l sû la aû- ûq u o s l i o n z . s < : w s m n = a u t r e , m i u t l d
þÿ
est-ce qui
est-ce qui a. fait
a. le Spiritisme‘?
fait le Spiritisme? Est-ce Est-ce uneteeuception
unoroouoeption {humflînfilymæsonç
þÿ l h u m ¼ i n e l p e r s
nelle‘?
nelle? Tout le mondesaitqle þÿ
Tout le 1nonde»seil:..le cotttrîailîfiulaaeSpitçitîämfiwestnlenféfiltliat
co,m.raine..iLeeS{:iritisme~.est
þÿ - . lïenseigneaxent
‘.66; d l e ; l * , e n s e i g‘des Efifltfiiÿyäxtdflttfllle
& * I 1 & m ; i dû $ âoste
¿ 1 .Esnrilmdemelle sosie þÿ gqqÿmsom
t q u eû lçsmqmpmnpi-
Issieqmmwú-
sem
,ca‘tion& des. Eaprilämit; nîuazçaraitl
.cations þÿ . d e s . i E s p 1 i nîutçurait. ppintdntfipÿitiàflletoâfixh
l s . » . e i l : §þÿ p n i n t nû t ñ p i r i l i þÿ stagiaire
s oAl lûe -o@
t s Si nû
hi
spirite; remit «uno SËWPÏQIÏDÉQPÏŒrphilosçtphitple
vspirite; remit aune simplmtháorie tnhilosophiqve magister!»
þÿ z ¢ « l ¢ : s 9 ' : sQnnpenveçu
l a :
ommnvswa s :
«
. humain“
humain.. -elle -elle.. nîaurpitaquellelvalnun
þÿ n î a u r p i t l q u eþÿ d’nnelqpirtionlpersowllea_..sqrtie
M :ûa Blûr QuP nÎ f l Ê 0 l 1 u P Ô@sortie
l dl ,m 1`$Dll=lï¢UQ
ldfiu-PMDÎYÆTSBIÎËÉ
þÿ : d ¢ . , l ' u n i v þÿ delëenseianemem
s r ds nsûl i lt äç wû des
a e i e n e Espxüs
des Esprits.
m e n t allee* elles; lamaleun
rat-valeur; @lune ædïune
collectivement ciestpactaalalmémeïquîçxæwsi temps-elle
,

œuvre
þÿ S u þÿ v r o o U e c t i uþÿ
e e ,c: leets¿t . p a r ~ : o e l a i . m é ¢peuhde panade
n e l q uwmps-elle
?çr:-si
«fiififikIäïflpäfiéfiufifiläzfiflläñdflrîâäläâtrflhwflïhäîflcfiäïflflilpâîïfifliflfiämenwu‘
þÿ u s l e s t t p r n p a g é e n n e m m i u o i a i - t a s s e . :dee h e o
pa.n.qes« reletnonsziatimes Jiflîlififimflîîfiîîfiñlidmfiflfæflfilæth
,
. parr,qea« relationsziatimes. þÿ J i e a l ù i s m u e t i n n s f i preuve
d e iû ide
greueve qiwss
hlaréalitéldesmaräfadatîpnssu»mu
þÿ Ïvl)
? : l & J ' É & l L Ê 6 i d 6 9 « | m Q í H fû * ~ þÿ Imlmu]
i î fl:iþÿ
l l: î Îl D m.»
ml l\ :S.mo 4mn
os :aq:þÿ 41A «lr
» «~r lm: 'w:u Uil»
*lu «lv
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ai r-Eha bien 1! ;B'


.1-En bien G SQ QÜ\RÏÉÜCÜ%CÏÔIWJ‘ÎÎÔSN3ÔÊÊÜÛÔÏD mûïfiifilfllttflne
east, þÿ e n . g r é s e n o e d e 1 S : * r ¢ S u l t a t áq ps liût l'0n
þÿ m n r l’0n
0l amt l: uû
essaie d'ériger 6Defiÿîl-èmflläfilltiüïéeflâùz«WFËNÜDËQÜÜBBS:dfls
essaie dîéríger þÿ e n i s y s t è m e - l î iû þÿ u t ti ol ioi ón lmy ui ensi .oû Esprits.
- . lEsprits.
des ions.
Gonvenons
Gonvenons que que sisi elles n'avaient pas
elles n'a.vaient la popularité qu’elles
pas la popularité qu'elles ont ont acquise,
acquise,
on ne
on ne les attaquerait pas,
les attaquerait pas, et que c’est
et que c'est la prodigieuse vulgarisation
la prodigieuse vulgarisation de de
_io9_
_.!09_
ces
ces idées qui suscite
idées qui tant Œadversaires
suscite tant. d'adversaires au au Spiritisme. Ceux qui rc-
Spiritisme. Ceux qui re-
jettent
jettent aujourd’hui les communications ne ressemblent-ils
aujourd'hui les communications ne ressemblent-ilspas à ces en-
pas à ces en-
fants
fants ingratsiqui reniënt et‘riiëpiïisent
ingratsiqui renient èhillëplïisent leurs leiirs parents?
parents? N'est-se pas
N'est-ce pas de
de l'in-
l'in-
gratitude envërs les
gratitude envers les Espfitsfiàqniilsçdoivent
þÿ E a pû t s f à î l l i i ce i l squ'ils
ce
qu'íls o i v e nN’est-ee
l l d savent?
savent? t
N'est-ce
passe
pas se servir
servir de
de ‘de
'cle qüïtseii ont
þÿ q ù " î t ont
s * eû"appris"
appris' pour‘pour les
les eombattre, ‘retourné!’
combattre, retourner
contre contre’ ses
‘eux, contre'
contre eux, sés propres les*arnàes qu'ils
’parei‘itsï,- les*arn*1es
propres 'páre'n_t^så* qu'ils nous
nous ont don-
ont don*
nées? Pähni
nées? Parmi lesles Èsprîtsfiqtli‘ se’ manifestent, nfest-ce
1 1 l i " s e ' *nfesf-ee pas
þÿ * E s p r " i t a ' * kmanifestent, pas de l’Esprit
de rasprit
d'un"père,‘dîänemëñæfldetïêiîres
d'uu`pei'ë;'*dÎuhe*mëñ*:;"des'*êl!res quiïious quittons sont sont le le plus chers, qu'on
plus chers, qu'on
reçoit cesWfoticliàñtes"irislructlünifijui vont
reçoit ces"líoLicliåntes"inslruotlöniÿijuí vontdirectement
directement au au cœur?
þÿ c S u r ?
Nïzst-be pas
N'est-be pas ‘àî aîné que-Ton"doi't“d'aväii“
`àÎ eine qi1ëil'o`n*'doi't`*d'avöii'" ëtéarraohé
ëtéarraché à. Pincrédulité,
à. Pincrédulité,
aux tortures
tortures dudu doute
doute sur sur l'avenir?
_l'avenir? Et ‘Et c’est
c'est alors
alors qu'on jouit du bien-
bien-
aux qu'on jouit du
faitÿdqtintrïrréconnäît lüïtriailfduïbienfifaitlädr!"
fait",'"iqu'on'iYréconnäît IH*-niailfdulbien§faitl=!Lir!`
"*”" '“ t‘?
*9" '*" "' ** -*
»
*

''

(joe dirèflaè’lëeilfÿijdiyjdprënäiiit"iëiil“OpÎiiiiÎiŸpÜùt‘
{litre þÿ celle
' * l e de
d i r - a l a e ' 1 c e i 1 s c : i 1 a i ' ; * ' p r e n : i n tcelle totitie
u r *toütfle
de ¢*pn1iun"'ptiur
SérièdSeIIlehtWjue, ‘iiiaiîxtctiaitt,
rno'n"dé}*áIlïx*iYie11t sérièds"enleht'ijue, 'ïiià.i'ntctiant, nulle part
mondéÿäffirineiit nulle part" onon ne veutveut ne

detbmifiunicälibrisîrÉïtlfiiilgéillusion
þÿ d e c b m w ñ u n §lëtartouir.‘v’iDe' 2i lqtfiitilfègalfäjeté
¢ z t t i o n e ? ' Elqu'ün*régal*äjeté
t r ¿û g e r l ldoivent
o§ion autour
autour dÎèux
'dÎèux
sifliîràit‘
srmran' þÿ pantwrtttte zû *%ëet aû mû r .ietnt
g d u + * = f þÿ = f <'*edmewquei
leur t!<’î’té;”’t‘1ue‘
De* penser’ l'es
doivent penser* les
Esptnsjqttt ääsistent
assistent
þÿ E s p r í t a j t f u î aux
aux “rêùäiibhs santon‘ disëutesi‘
þÿ « * r e ¿ fû 1 ¢ n § * q o > l * m a '
þÿ a i a ë uron
l
rm e sdoit
i
doit* condes-
þÿ c o ndåa-
dehdrelàfflésîêèñutèî‘;
þÿ ö e h d r e Q å f ' l e asifiïtifldoit * ; nonîleuripermèttre èxäeptionnel-
' é è ö u t è îoii
oii
þÿ a i : ' l " ° o n " dnonileurvpermettre
oit exceptionnel-
ietttetttjittlptttste
iememjlafpaiele pour‘
leurs
leurs instructions?
instructions?
pouf bomplaireà
þÿ o o m p l a i r eû
Làlsé
Làlsé trouvent
trouvent þÿ
sansC censäniontiarttibiesse
e u x *
oute
oute
sans ã desiEsprits
"
"
" | a
de
deslEsprits devanti bles-
u i * * < : n t ' f
devant
tenir età.
de tenir
a 1¢sse
les-
quels ôntoriiläërait îääenouxt Slg-‘iàïoëïrtîomeht,’ ‘iièflse
quels on'ton*il9¢!rait þÿ * ä ' } : ' e n o u ' X l a l ; - ^ l à *lisse présentaient
n 1 o m e n l ;àà
: ï c e 1présentaient
lavue. A-t-omsongäuu‘prixdent
lavue. A-t-on*9ongé'11u"prixdont pouvait pouvait être payée une
être payée telle in-
une telle in-
Ëbätittædtÿiu
gvâlithdëÿtë
W
_-.il ttulttmz.
þÿ : 1 ' ¼ l : _ x!«»:z\î—:
i«»Z1lf_¿
~ » ; . «W
«Jui pf. *"'
fi* > þÿ : lt *
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‘Lewfisprfitsfitatÿtæwttluïlibärtéïfienselcommuniquer,
þÿ ‘sans
* L e § * E s p r i t s l : a * y a r iû ~ l a ' i l i b e r t e iû *sans égard
e ' l c oau
e " s égard w:mun*iquer
au
degré
degré de
de leur
leur savoir,
savoir, il
il en
en résulte
résulte une
une grande
grande diversité
diversité dans
dans la
la valeur
valeur
descommunicstfioiflsviäzufltmæÿdanä
þÿ d è s « c o m m u n i o t 1 t i o n I a ¼þÿ iéstécritstïchet‘
f b1 oû a> e h eû ou
a; n~-p'euplë
e * s1 lmé ec r' *i tdsun *peuple ou tout
* u tout
n
le monde» a‘
le monde* a: þÿtlutiiwtæaiäéortra; et àiîlcèrtes-toutes
þÿ ó t i l
l l üû i l i b ë i i t é l ö ï é o r í r ë i
et c e r t e slesproduotions
-
les*' t o u t e a
productions lit- lit-
téraires ‘ne
téraires sonvpatswielfcheÏs-dïœùvre;
*ne þÿ e o n v p a s w l e l t c h eSeiorrles Seiorrles
ï s - d f Squalités individuelles
u v r e ;individuelles
qualités
desEspritsLl îhyrîaäiqnttfluës
þÿ d e s ' E s pill'y*a~Qldnc°>ël'ès
rita',l tsbmniunishtilyns
þÿ : c ö r n r x i u n i ebonnes
' a
bonnes. t i b pour
1 i a
pour le te fond-et
lomfet
‘la fsrfiaegdïauträstquilsontt»
pour *la
pour torrïaefdlautrásiquilsout» bottinesnormes pour le‘ fond et
pour‘ leffond mauvaises’pour
et mauvaises' pour
la‘. ‘Win93’ dïafiitrès‘èwiislquiimcrvslënttrien‘;
la Tormeg' þÿ d l aû i t r ê s * e n < ! i r r * q u i " n e < v a l e *fond le
le ‘fond
n t * r ni »pour»—l
n ': ,p- o au r ~ l a
i eþÿ
ni
forme; «Peslfiÿnsttzsitddfishoisfiriït
forme; rime»
þÿ * c ' e s Q < E ï f o h : 9 * : 6 Ilvne seraitîpas
e * U hseraitlfpas plus rationnetde
o í s í r l ï * =plus ratíonnetde les les
rejeter þÿ t o utpatlbe
rejeter* toutes qÿilvÿ fell» þÿ
w a qo'il;~**ÿ
*parce «et?» hr‘de"nmuvuisès;ir
a ~ d e * m a < mqu'it« 1e; : :‘serait-de
i s qè us=te
þÿ 'û *serait-de
«
prescrire ftiouves iestpublioations
proscrire þÿ fû i o ulleÿpublioatáions
t i eû ïpttree‘ squïl-ty a des
þÿ 1 Jû r c e ~ : q u ' i l ~ y
a des ‘écrivains
"écrivains qui
qui
doiitiläitldëspîfititüdëfll>hesmeifleuëslécrivains; les
les
þÿ d oû û ë m l d ë t p lû t l t ü l i ë a zû b i e s w ï e i pùusgrandsa phisgrandst génies,
l l e u é ä l é egénies,rivainisg*
þÿ n o n pttsatdsspämdsifaimäs
n'ont-tilt phsvdesputtâdsifaiblvde
tû î l s «dslnslléuis þÿ
miam-lents œuvrssîrflez laiton
S u v r a s * »i`nit<on pas-des
? ~ N e pas-des
:
recueils de ce qu`ils ont produit
recueils de ce qu'ils ont mieuflltFàisorisdemêtne
produit de þÿ m i e u 1û l ' ~ F t 1 i s o räi l'égard
de "è: sdd*mèlne
fégard
des productions
des productions desflfiäptäitsrprofitohsfltîce‘
þÿ d e B > i B § p i * i t a ; * ' p r q
oû uïil-y
t
qulilyo h s
a de
a de
' > bon-
d e
bon* ' c et
e
et Treje-
'freje-
tons ce qui
tons ce est mauvais»:
qui est matisïpourn arracher l'ivraie,
Pivraie, Narrachons
r a c h e r pas
þÿ m a l u vû i s ~ : * m a : i s ï p o u r - a rn'arrachonspas
le bon
le grain.
bon grain. == '' il
r
e

*
v

- HO
H0 —
-

._..
__.,
ne
ne
Consiaérops
Consioérons donc donc le monde
le monde des Esprits, comme
des
Esprits, comme la Ela doublure
doublure du
du
corporel, comme ïine"l'rà.díon' de l'humanité,
*monde corporel,
‘monde comme untÿfràclîon’ de
Phurnanité, et disons-nous
et disons-nous
que nous devons
ne devons pas plus
plus dédaiglie'r”rl'è'lës'
dédaigliè`r'ü'è'lës' entendre’, maintenant
entenäreç rnäisntenarít
anale [étaient
nous ne pas
que
qu'ils
qu'ils sont désincaÿtfésÿjqlïè
sont désincariiésÿj que ïlorîsïië‘
Pêussibîlsl faîf
'riôiîs"iië'l'ë1íssibilsl fait alors qu’i’ls
qulils ietaient
incarnésgils
incarnés; ils sonf'tul1joüi's Îalf sonttohjoiirsÎaü‘inilieîïliënacré;açmmejädiésseulènigu
îniliieîflië þÿ "n i - ;ûþÿ¿c; or r n i ï 1 e § a ¢ ï i a ; ' s e u l e r

ils sont derrière’ le ‘riflèaù,


ils
srínl7'
rence‘. d e' r i*ière'
"l>

lé`1*ii1èálú,'
ï
‘llëu d'être‘ uèfvaht g"g'
"
'

au
"" " aú`llëu'd'è°lrê*ilèÿahl“L” vBilà1toutëlla`dîffé+
' ""‘
l

1"
‘dilfë-j-
’ H" *" *fl
voilà‘toutglg '*'
J* þÿ ~ '
"A" n"À».1
: ‘* *
.1
"_'I'Î
-

*-
"
3 --1;
rencé;
~
=. "
,, ,

quëlltflesf pensante lÿenseigneirlëxit âges"å e sprxts‘,


4

Mais, ‘diraëteoh, la' *pörlléèikie _

lÿenseignenieiif þÿ
IOsŒÏè' IÉÏIGaÇ:[ : § r i t s §
`dira4t-=oh`, þÿ r 1 u ë i l ela
''

Mais, ès¬
même dans
même dans cequ’il"a‘de
ce*qu'il"a`de 'b'on, ‘bon, þÿ s'il‘an’'<Vë"dëpa'
i l ` n ësi“cèrtainl
sè' dpasce"
ëþÿ] 5pas' assl èc Ïlesllioxnuies
ne ÇeSHÏgûnous v u

peuvent
peuvent savoirsavoir parpar þÿ eux-mémés?‘
e u z i - n i leur m e s ` bien:
ê ‘Esti-‘il E a t ¿ i qu
? ' _ `icèrlaini
bien l ils
qu ils ne né nous ap- ap-
prennent
prennent rien
rien de
de plu“s?"Daus
plu's'f'Dans leur ‘état
Etat d’Esprit
d'Esjärit ne voient-ils.
voient-ils pas pas ce
ne ce
que nousnous ne pouvons voî'r“z‘"säh;èteüx‘. “côninaîtriblasj-‘ñbùs"leur
pouvons vo1'é?"$ái1§eùäfL þÿ ' è ' ó n Î n a î m r i ¿ : n s ' Jetat,
ne ‘gâltat,
í:¿:ùsfleur
que
leurnäanilære
leurmanière Wélfrel'Wèlÿre‘; þÿ ' l ' è d i 1 s " " s ë ñeamlàttfiangïnxäuè,’
‘ledrzäsäñsäîîôiis’? s a ï î ó i i a ' ?
þÿ < a 6 r i i i ä î l r i o þÿ ‘cptfimé nous
n a¿¿pnfû' ömuéa", '
nous
le
le connaissonëf þÿ å l i j o u rû ` i mdndeŸiùïïiôusseÎrons
cormaissons‘ àlljoürflîidifrüë‘ þÿ
í 1 mi i d, "nf de eë "` ö ù l i l ó urieuLÎê'tiîe pèùtïetiÿè
s ' a e Î r de- ons
deè
main?‘ ce mohde‘fiñ’ä"pllis"lb‘oüi"Halls ‘lesî"x‘xler‘çièsf*teèfreutfièfÿsî ‘qqüs
Si ee
mamsi þÿ m < : 1 n d e * f i s ° ä f * p 1 ü § * | s * 0 ü 1 * 'û 6þÿ
ú i
s ç` =
l e: f
é i
` e& u& E
; nqús
; aaÎ:,&' §i è. §î *
envisageons säns"èlîrot‘þÿ
envisageons säi1s"ë[`l`roî* lëpâssàfäé
l i ï p ä a squi ÿcorîäuit,’
qaïà gÿcori¿liiiE,'
åe liüsst-‘ègtäàstl que
ii`ësÎÃÈ:e'}5å.s'å.
nous‘ "le'dev0ns*?* cemuäde
nous ‘ledevons? þÿ C ë ï n öû est-n"èoihpïétèlàénttëxijtÿiè?
d e`¿:o'rhpTéfè'n11enÊ iëxfilorë? þÿ
élsïiîl ëhaîriÖûuc‘ä; jour
juin;
ïiue
ne nous en révèle-t-il
révèle-t-il pas pas une une nouvelle face? et n’est-ce
nouvelle face? et rien
n'est-ce rien Èiéi Ëië lçayoir
usayoir
en‘ sortant dîéi‘? JzÏäis on‘ ‘centrait
ne nous en

où l’o'n
où va,"et ce que
l`on va,"et que 'l"on [aléatoire en
'Fon pfèutëlre ce
sorlårll¿1'îci`? .lziiiis (enljÿait
dàns'iiVn`§oiill're:s'ans {fondlflnainte-
'frémi'Ssant,'córñiriè dansÏuÏnÜgoulïreïsians
ef en ‘frémissantjcôrñzne
-v.

àà. tâtons
tâtons et‘ en þÿ f o nmainle- dû
nant goulfre est
naut ce gouffre resplendissant de
est rresplendismt
ce lumière, et
de lumiere, l'on emre
et l`on entre joyeux;
joyeux;
l'on ose dire
et 1’on
et dire queque le Spiritisme
le Spiritisme ne nous a rien rien appris! (Renne sp2’-
ose
appris! (Begue spe'-
ne nous a

rüc, août 1865,


ríte, août 1865, page page 225 225 : Ce quïzpprencl leSpirilisme,
Ce qdapprencl : «
«
ielspimisme, iig; )) q_A‘
Sans doute, Fenseignelnent
Sans doute, Fenseiguement des des þÿ Esfiritsïz’seslîxniles;
E s f i r i f a i a i s‘il Wile ne faut
s l faut
ne i i n ilui luil e s ;
demander que ce
demander que qu‘il peut
ce qu`il donner, ce
peut donner, ce qui est dans
qui est dans son dans
essence, dans
son essence,
son but providentiel,
son but providentiel, et
et il dfidlfle beaucoup àïcelui
il dgmne beaucoup àícelui qui qui sait
sait chercher;
chercher;
mais, tel qu‘il
mais, tel qu`il est,
est, en avons-nous fait
en avons-nous fait toutes les applications?
toutes les Avant
applications? Avant
þÿ d e " l u i 1 d e m a n d e‘avdrs-noùssdriüé‘
deluirdemander-‘piùs; r i a a - u o ù s ' dèëÿhotizons
läfprôfoliäëur
r " p " l ù s ' L " ' ä i i dlãfiirôfoiillëùr s ddneHaél`l l i o r í z o n
þÿ
quïlnous découvrèWQdailflàzïsàÿpôrtëë,
qu'il nous décoii vré? Qäanlt' 'àu Èsál ^pórtëë§7 elle s"al‘fii‘r‘në‘fi)’ar'
* *
‘elle þÿ s ° ` a fûþÿi *`ûr nuan'¬rfait
faii ma"-
` u nmal
'
tériel, p a i e m ; = g i g a m‘inlïuïtläxïàïlés
patentygiganrèsqud; ïaètaâêdè‘
u föa* èutre*‘1’l‘iîètoïi«tè‘:”è"c‘àt qu'a
‘révolutiohnlzÿdïâjäfleînänkîë`’èt‘”m'e’t
: è s q u f : ' ; iþÿ s ` d ë ` lciŸéËnoi
' l ï i § t qiïà
oai~èf`§°*
tériel, þÿ d ä n § ï l é s
peine
peine aià) son} aurore, ‘il
son' aurore‘,
'il'révolï'itiohne"d`éjä"le'iiîã11d`e'èl"ineÎ eiféiiioii les les
puissances
puissances de
de la
la terre.
terre. Quel
Quel est
est l « ‘ l ‘ 1 o' r ñl ñ l e ' q l l 'ä üràit"e’u‘cé
l'liöiñlï1le`tiiii`aüráil:"è"u'Îcé þÿû o u v o ï r ? pouvoir? “
"

Lev Spiritisme"
Lef spimisiua' fend
*'
telsd l'a’ ‘fiéfdflfie'tfl‘e’”l’lfluiüanltê' þÿ ' l a w r l ïilil¼ g i è g
ia? rércmffe*'u¢*"1*iÿfumani1ë'ylää 1M waï-‘rtsrgtè’;
n’est
n'est donc
donc paspas étonñant"que
élonñantlque þÿ les‘Esprilsjirlêëhelif
l e s ' E s ' p i - i l a ` ‘psans ã‘cessé
å a l 1la‘ charité:
r i atracïflè“llü"coèur
e ióharité:
lai |1fsanscessé
ils þÿ p i - e e n m m u1ongvempsvqlfierre
ne la prêchèrontausäî
la s s i 1 < : n g « : muntluttfipäs 1 5 § * ' ¢ uþÿ
if'äuP¿*päs % ar fë<m9¢ ' f H è " ' B ü ' ë ¢ è
desi hmaaneasrégoïsmeïet‘Poiîguètlk
des‘ sulwtdläst"äumroüvènt‘lëÿdà
e r m i l g uþÿe' lål fzü* i " t r o ü i : è n l ! l l 1 é §
þÿ h < : m m e s * * r é g o ï s m e fs*i1'rhi*lesi' -

munifcarions 'inulilésll përeewqlrdltèswexäëäëä:


municationsinutîlésl‘ leälzäèbnsde
pëfee' lju`dllès*'l*é{5èlEër`í! sähsæeèäe
sans þÿ E e ales ë e^lè`cbnsde
`

morale,
morale, il
il faut
faut les
les féliciter,
féliciter, s'il
s`il sont
sont assez
assez parfaits pour_n’en
parfaits pour_n'en avoir avoir ‘plus
frlus
mmineg* mais n'a
besoin: mars uawèm ‘seligël‘elle
ils uaîvém 6wèütl‘ljùî‘h'
seligêl *que þÿ e é a i l * ttlh€fiäs"aütañt
1 ù i * * n ' \ l hde Clou-
de¬ fGou-
iaa"aüi¿ñ
‘tsropre mérité’ þÿ eû l q d i ' o n l ' l È ‘þÿid. èïsl
etïlqdfliñtäfcïælur i Î" l1èa' eïlf'litaëliuo" rer,
fiance dans leur 'propre mlêrîfèl ne
þÿû a n
.
c e leur
dans
.
. une...‘ -n
.
'fi þÿ i n þÿ
- : l -i'Il“=»-!-=‘
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\ .-~ . ! ~ - 1 - :þÿ 1 :f -¢H
_
"‘ " "=
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'
ne
.4;
-tu
.
A _.

-

-—1H
--Hl- —

se
se lassent‘pas
lasseviitpas delrèceyoicide
de receyoir bons conseils.
de bons ,Ne cherchez donc point
conseils. Ne point cherchez donc
enlevercette cc¿nsol¿etion.
leur Aenlevexncette
à, leur
à._ consoiietioq. v;¿, .Ai
de pi-évaioir?
~

Çette doctrine
’l

Cette doctrine a-ît-elicfiqeschances:


ajt-elle4çi es_chançesî de grévaloirfl Les communica-
Les communica-
tions‘ des _Esprl‘itsront‘,qeorpnie
tions! des nous_i’_a.yqps'dit,q fondé le Spiritisme.
>Esprits,,ont,.eom¿me l]Ql1$_l;,_íÿ.flQ}}SydiÎ.,¿
fondé le Spiritisme.
ijepousserleskïgygin
Le l΢H°"5S9f.*5liT¢S< þÿ l m þÿ lecciamées,’
vû Geste ivouloii‘ saper le Spiri-
@ <i: «f 4 a mþÿè ¢e u. u> m o u 1 @û : *le
saw Spiri-
tisme par sa buse,
tisme par su lui‘ enlever
base, lui enlever sa sa. pierre d`assise;
pierre d’assise; telle
telle ne
ne peut
peut être
être la.
la.
Repspïçj içqfi§pi1jites
Qensee_{le sli ilfiÿes; serieuzgiet dévoués,‘ eanpe
serieuzget qevonqés, serait absolument
canvice serait absolument comme comme
celui qquiflpse direitficiirétiep dénimit
i r é t i e p valeur des enseignements
celui þÿ q u i : _þÿs ed i r e i t : c len,dónizLnt la.
en
la valeur des enseignements dudu.
Ciiristgwsous le piÿélexlè
Christfsous prétexte que
le sa
que se moraleestidentique à celle de Platon.
moraleestidentique à celle de Platon.
(Yesti dans
(Yesti dans ces
ces communisutions que
communiazttions que les Spirites
les Spirites joie,
joie, lala ont la.
trouvé la.
ont trouvé
consolation,qlfespérailce}
consolgztion, lÎespéranC8; cîestCÎGSÈ par elles guïiisont
pan? elles, compris la nécessité
,quïilsvont compris la nécessité
duubiçlirdçi a . ijaésigxiqtioiipqeîia
soumission, àjetuxtolonté Dieu ;i_c'est
de Dieu
du_hien, de le resignritioi1¿;ç:leEl;¢ soumission, à._l,=g.l._volouté de ;;o'est
par eilesplqu’ii_s‘silzppqçte
tnqveçp courage jas gyicisvsiiudes de
courage .les Wjcissitudes
de la vie.
la vie,
pa;
par elles_Áqu`i
elîies quziinlsîqy.`suQ1iQrlteã}t,`qvee
a_ pluspweséparation
per elleslqu:íl_n:4yje_pllus %|e,ségaratiq;1réelle entpeeux et
réelle entreeux et lesles objetside
objetslde
iexiñs piusîtendnjesq eiljectiqns,‘
leurs plusteiidres elliectiiansh NÎest-oe pxzsse
Nfest-ce ,p_a.s(se mépnendre
méprendre sur le
sur le cœur
þÿ c S u r
hunÿciçi n, debçoiçegqlÿiip puissewneu,oncer_ äpune
þÿ h i f i i decroiire/quÿjll
rû i i i i , croyance
pu_isse_£1jen,oncpr_ þÿû h u n e
croyance qui
qui fait
fait le
le
Iitinhéhfl
n¢¿f;hé*.m V" 11
tj N_‘
répétons icice
tl

icipce que
que ‘nous avonsydit,
KÎ n1
il

repétons avonsdit, à,à, propos de la. prière‘:


prière SiSi de la ':
le Släiiitisme
nous
propos
le doitgagner
þÿû p i r i doit
t i s gagner en influence, cÎest augmentant
m e en influence, cfest augmentant la
en la. somme en somme
des
des satisfactions
satisfactions nioreles
moreles quïl procure. Que
Î;u`il procure. -Que ceux qui le trouvent
qui le in-
trouvent in- ceux
suifisant tel qu’il_est
sulïisant tel qu`il_est sÏelforccnt
s'1elforc.;nt de donner plus
de donner plus que lui; mais ce n'est
que lui;
mais n’est ce

pas en donnant
pas en hiojns‘,
doimanit hiojns, en en lui
lui ôtant
etant ce qui
qui en fait
fait le
le chaume, la
charme, la force
force
ce en

et la.
et la. poplulàritiélquîlsieisupplapterongt.
poHulàritéV,quÎils_leislupplanteront. _
.

1l l,l
-
*

‘.1 “n”, ulgihizn‘


:3 v.,,i§.1,..-
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þÿ ' * \ = f f * Ma * Wlespi " Li ¬ïiëSmai
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i I 1 i t 1 mt."e * i n d ä p e n i i a i 1 * t . ` t
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Ur/içi¢cirç;,'
pietirg;c,i¿1iîilëas,
quiïiiiîns,pi@été
été‘ écrite.
Y

Uᢠ-(lklG1Q“6-«
iL a! e. þÿ - q u e l q(temps. § 1 : f :parlait
e

éorite, iL ar 4u e - « tû [nous S : oû û a i t
þÿ þÿ « m wû
projet (île donner; ppblication»DÉlï5¢9ílique
Jîfllîwflïqnele, de -Jouriwl
u

du
_

du aprojet. qe þÿ ( l o n : n eiajier ¿ ;¿ gublieation


une le. titre»
titre. de -Journal v

du Spz' n i t ’ _ zî s rz_ze, i r pz_a’ z ÿp. e _zqçz’ 4 i g t ,


lA

du þÿ : S p z ` r f ¿ ¿þÿ p L js qm y¢ l z í ¼ c zCette filante idée


q d g iidée éçaait eyiidemmentvieoorollaire
u t , étant þÿ . r å ¼ í d w m mcorollaire
le ent =

de celienn. Sæljifälÿflfiqlfiqfisþÿ
de Je; Espgizs, .mus allons essayerwde poser
þÿ c e l l e : ¢ i u _ S ¿ g ¿ r 1 Z z } ¢ n, g1 qe¿; §¿¢Eq.§¢sp ¿ ; i 4 s , _ m : u s
la. question; suqsonqwgégitqbiç terrain..
allons essayerde poser
la
question sur(son_yégita,ble ÊÉITËLiIÎd ;,
1,
þÿ _ ¿ :
þÿ» : A -
-
v
@Y .
,,

z -
1

Qvfest-ce ,d"upoljd__q_,l;lfi._,lç'¿Spgiriti.sine
Qu'est,-ce .dfepord_ç[ng¿,le* indépendant?? Indépendant:
;S Ï ‘usineindépfmãlimt de
þÿ l n d é pû nde
åantå
quoi? Une lettroie ditnetteÿnient cïestie Spiritisme affranchi,
_

autre :
quoi? Une autre lettrelle ditnetteÿment. c`,est=le Spiritisme affranchi, :

noipsepjexpep; la.la. þÿ
non-senleqxentple ,ptptqilpq(dès
, t ¼ t q l Esprits, miss degtoutendirectipir eu
l q ¼ í g g1n§is»de;toute=~«diroct¿on=
Eãtwjts, et:
suprémetie, peçsqpqgilepdqxtpliïfiSubqtdiflaiionfliflxi
suprématie, pe1;sqnnç,lle,,dq,tpute þÿ s u b q r d i o e iinstructions tnstructions-
i q n q ¼ x d'un l
dub
chef,, pdoqnf,
chef lvïopjnion, ‘ne peut,f,_a,ir&
dont, lïogjnion, ,ge þÿ p , ç , u , b ,û e þÿ 1.0i.
loj, iqttendu; qif-ii
qu'il
, i r: e t t e n 4 1 ¼ ¿ :n’est
=n'est. paæainfaito
pas=.im"ail~
ii'- ,'i‘)ii‘î.i"‘
jzzw- iiï þÿ , ' l * _ * l l ' \ . H1.‘
"
l l ` \ l "Ï:JÎ'i'1!"“-'."’"i
.:':_!lþÿ1H11."
VV

lahchiqÿaidæimppëtæla
"
1a. .=*=' þÿ
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: !l :' : 1 ' l ' n ` * ' j::~~
þÿ ~ . - : : - - « l ` :15'^ ‘î
*H li
*7

Geai, plus {agiles elle existe de


xi,

þÿ c ¢ est
¢ i n ¢ § @ 1 a . , c h ¢ q § q ' ¢ 1
pu; + w i «
treize;: ¼ &û l
@names 1 : de sut, fait. om-puis-
qve iç
que le _SPÎËË"ÏS'RÂQ.mpçoqiamgiiyfiiqg,
þÿ . S P i f À * i § f e ¢ : - U P r 9 e lû m eW*-°l*§° absolue de

* 1 t . l ¢ . . \ þÿ conscience,
i bû° °f "LS¢ °. * °û °¢:
dadmet contrainte en
aucune Contrainte
xfadmet aucune matière de
en matière de croyance,
croyance, ct et queque jamaisjamaisil il n'a.
n’a.
;
4
,

iiä ..'-
\

né .;.
I

(pèi fl§onn¿êlefdro;ïl`<Îe
ionnë 1è; ŸOiËÏfÏe þÿcioîie l l `ceBÏingni¿l1êlèrè’
contesté. åfä‘
contesté
pe1'
.
þÿ : **'l1¿`
; '

( l lû
àjsä
à.{Så1._[I1Êi
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~

l'8doen inaiièreÿdgä
ê}: metxere
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f' ¢.- þÿ - w l ' ^ ".\P«-'~
l : ' . þÿ « = : I * ¿ ` .× l; -,_

‘autre;
ritisme comme‘ "n toutq
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þÿ 1 Î * l l § ' ? ?‘cette
iroüi/Joïiêf‘
trouÿoïîsl' j i ä i î è rf i ë
f ? . ' aemenhnöëljen
arlåi nt
¢°}1¢*z_ t ‘ î i ä
@Wei
ëÿpnâant "hosje.
i
9 * ' 1 1 m l ¢ ' , Î " åh°S¢-nousïmême þÿ“ñôps
A
Ave
noùsgmémë
‘joint
gêbflzã ‘vué,
de me MS P595
ët
nous
Ïgntçñ‘
* ' ×ÿentenåons
iioîus
ant
'

et `no`s
pfäiifefkiè
Rroílter
~~~ *

linëdëÏtëiiîiàhcefsfii
-~\:>'1
de cette þÿ _ 1 n d § § : e n § l e$_1[ ÿ subofämafi .fe

n ç 4 e . _ÏfÂÏsiiBôi‘ irîa ‘ion ä unrhoiñriië,’


ycca `suboFc11n:§.§1o_n, o n‘ ;
: . * elié
þÿ ' : - ~ ' z 1 ! ' 4*
*

' P_est_'äoiiç
s § þÿ . ¼

clleceslkdonç
A

a
.4-== .
1' 'HW .1
l

toute þÿ v o l o n t ä í r e'n‘ès't
foule voiontäireïbièÿñ þÿ§ ' ul :líüè a"rfèst n; pas" päs lîi süboråinallion unrhommë; à
mais Aà. ‘uneidécÿïqiféïiÏonadoptëpatrëe 1þÿqù”é?l 2 *1 ¢"cjäPû
f’di°vila_f.äi°ofi ¢*i/.=‘i,ëvûiþÿû
tÿfqui Y‘sHlufÿffä
. r
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me þÿ * es;d n é‘jusïägiqui’
¢ , o H ï * ' ° l [tçmqe‘ T ° P = aà<tvèç’ 9 *. jiiii
¬_l,u1 ' .ÿ>axÿyuï 9sÿï9_gît; lest2*Pz f Y î f
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*Frs **£*°
lhomme
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anci' iri'a"äçsi ÿhféésgïîêsyauti


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s ès,ilflifanllnecessarremerft
'

ai iz‘!näèèssainêrfianicllcåïr
-*nil '«. .,:1.§»'\. ;`-_ :.l_ .iz ,,;í`¿\ þÿ ; 1 ff : .k' . 'g

dès idéesþÿàssoi; í ron` çdesï e autres_,_ ll


cesÏidécs, cherche naturjsllemçnlfalcs faireiîèiÿéè-
,
A

des
valoir, lcîées àÿsoi
‘sans ‘cela.
cela.
cces
on idées,5on
losigaÎrfileiait cnerclcc pairs cncalurellemenlå.
soiiwon
;
lcsÏpxfoclamç; les falre
valolr, sans
onYles 5a.rllera1lYpour croit’ þÿ s o x g les,procleme,,_]on)JÎcs
‘soutient, onies dgîféiid“paficefiiuîæiniics ¼on
lféfprçvssiond’ iav’ äliê,
sonnent,
nous admettons
»; dgëlfénduxiarce
la bon
-
qu'ón`lcs
on

1' 0 1,
les
‘non
m" croil lfex`press1on`díÎ}la
Funîque «-«_>-
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{la þÿ g ëû l l é ,
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car et þÿ C r éfie a l renverser


f

admellons la, bonne fOl, e


oar
6g‘ kfuicsxistié‘;
nous
iäËuteàt gàmefliè Pumque äèpaÿti s anÿsÿpovssi b i e ‘et
et 'non
‘r’

ëiËi“ä"e'
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L vi-ru‘
l ‘WWH — -" ‘

'cel lfu}'GxislèA;c lc re§IPlier::le èovsslble het


"voiiàïjue celui qui neavçutttapihi’ defi Ë hëf ‘ s e, posci
point! .chef §ftÎse_luiå§nêrrfç oï"lí(Êi"e u i
'r".'“.'i|{ï
f i n tîztxæç on “'-1.v",“

‘éheiciïantquigl þÿ‘èn_<-Heat
Vo}là que þÿ d e l ¼ x de se en
seçtè, _ëheÿ¢H¿nl
Sepïé, i p
' g oi l vi qàtnnér‘
p ç j i y þÿgleïl 1saÿj
óûe Spt'ië4äèääj
är m #s¿gs“grqpççäi
a ` ä j s ¿ s " _ÿi aéçs. ä f < å i"4: pfèlåî¿=§a'i,¿1e¢
qui fiaiçkéififiie; neifautnccei/o’ noce;/o' þÿ " l e § i ; n shÿfäfäs
"iêginstiiicti
fgcë-jc eäi-‘ûil.eEj-iIatÈyÿxi
rÉiclÎÀna`
quildil, þÿ § ¿ r _ e X e mû;«_Îl l e 'nelfautplus
4::
þÿ E a p ï n'émet-il’
Eèpïjitsgin j i t aû ‘pas,
n*ém¢£_§1' tiiniisçiïtcipe "absoiui.
'paps_ui1l.pri'ncilne 'absolulf þÿ Ïcgççi l ç f e Q Î eI . l ' ] : } å Î s
pïéäsion sur; céux
n _ c s ugulen
' e Y a s i o î ceux
þÿS'il’p l fonde guidon viéulent
n "sur \feúlent encleslllètournañl ènièscllciétouihatiit AÊ1'en þÿ r e ç e?l g a à ?
{l' o n reçei ë i l } ,

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pour la) mettre enen
lumière,
lumière, parce que
parce que c’eût
été
c'eûL été proclamerleur propre congllarnnation
proclamerleur propre conglemnelloÿn _;V
;v
ontfpréféré cherëherleur
þÿ o nû p r chërcherlfléur
éféré salut dans desÿpratiques plusycbmmoiles
salutídzrns des`prVatiqu_es plrísvcbmmogllgs el ‘et
moins gênantes. Cependant tout le mondelavait liiîet
moins gênariles. Cepçnileng lout le þÿ m o nû e iþÿa lÿqûereluÎl'reluÎrÉviinëilë,
iet t ÉYî3Î1§åÎlë§
et,‘ ä bien peu d’ excéptitirjiÿs piges‘, personne 'y'_j
et,` ä 'bien peu d'exceppiorj,s 15r(ès; personne þÿ ' avait
eveîf ‘cietteig@eee
räii ie
ÿû `c'eç1e`;g
véritépreléguéepau secoiid plan.
vérité Vreléguéeau secolíd plien. Or,__voîlà pariÿéneeignèmentkîes
Qxyuvoilätque Î5e§_1*enseignèmenl;Îöés
Esprits est subitement Çconnpe etpcumprîlsëïle‘ tout
elle est
Esprits elle sufqllementïconnñpe eÿtzllcomprîsärlel loot le;
dîautyes vérités’ recèle lîÉvangile, en guilréssortîrontt en
Combien dfaùtres
Combien
leur temps!
leur
\ïérilésy recèle
(Évangile Êèyl o i z pvl
temps! (Evangile þÿ a è lelSpi`è*z`tzΧ7he,
lon e l SlfÉvangiÎe',ï et
pïri t zÎsme, ch,
ch. ívf
Î'ui"_réssorl;îronl; en ÎVÀ n’
`
H
H A
A

Eninscrivant frontispice du
Enînscrivant au frontispice du Spiritisme
Spiritîsme lasuprême lalsuprême loi au loi du‘ du Christ’;
Clårîsl;
nous avons
nous avons
ouvert
ouvert la
la voie _du'
voie v i S ' p zl ' r zftr}sme chrétien;
_¿lu'V¿S'p§'rzflg}smçî c/z¿'¿f{ien; nous nous
fondé en
fondé en développer’leçilprincipes,‘ainsi
développer' 1 5§$yl¿¿ÿg¿¢ip¢§,_@ing guelepsvcarapttëlres‘
þÿ g u e 1` l e ‘ s ¼_c Ê r a c t § r
spirite :» ce poin:ae
þÿ S P î f i U * > å l C BYUÈÃ..
. P ° Îû l d ¿ 4, , 1 Ï à _ Â, :4‘;à.
Îf
‘l

’d’autres’ puissent‘mieuxpfaireïtque’ þÿ
Que ld`autres
‘`

Que puíseenît,rnieuxWfaîrel:que^ noue, Vl I Q


n o uJfellorls
a, lA
A

Î I S JI Ÿ Et l O Î P ï S _ l _ae å.
7l _
m_
v.
l. _
_

Pencontre,‘
Pencontré; cer car nous
nous Ëavhnsjämafs dit ; ‘a Häègaëäi a
n"áÿons'jåmais dif ; þÿ _ I Î l ' ¬ § r § d ë J n ö u ' aVe`rl
J« i ÿ è‘ ‘dintde ‘ v ïeri t féÎLÏ
í : `lffÈSÎL§)
Ôrâli ensl l g 1 §
Nôsînstructionsl sonf dpne
Nb*s**`i*nsn~u¢¢1"0hSl sont‘ pourbeui
donc' pourbeui ‘
þÿq ui
" l e
c sîtrouvefi
í d i f l e a tjl ti ô
r ñnesj
o u a l ‘
efllës
e fË,‘l l l l l ö ñ n é
‘1

sont‘ acceptées librement þÿëtïàiis


sonl a.ccep'tées_libremen_t þÿ. 1. Îó, ûs l l a l f àlnéustràconspunejfùlu
Î á ï ' a åevonträînle"; l lû l ë a
nouslträ¢onsfu'i1e`fÉluÎÊÊ;
la ‘suit qui veut; nous
qui veut; Öoffnoñs* desconseils!
nous rlorïinoñs” “ciLii"În'
þÿ àlu’sÏ'l eí“ï'<uH511?» _Ï"-Ë
descoijseíls!ÿèn’
ndfiéfiae î l ï l ó
láfsuili
mandent, et non ä ceux‘ qui "croient
et
mandent, q,non ceux` à
‘i. qui 'croient pouvoir þÿ a pasäërä‘
en
þÿ I a o u v o íþÿr j i a s arLþÿë ,<lrnf óa I u agïuz,
ine
Èiîörfè
d ordres
d " o r dà. rpersonne, nous n avons pas qualitelpour celÿÿ
4 ,.
.
‘.1

personne, que nous


,
nous þÿ e a ` à . parce que n*åivons'l)áslcjuálÊtélÈ$ol1r ce a.
.

Quant
Quant àà lala suprématie, est toute
elle est dans Padhésîon
et dans
mot-ale et
toute morale de
‘l

suprématie, elle
'l

þÿ 1,2 ' i áinvê d h §tî‘,


Éaioií'kle
ceux qui partagent notre maniere de
ceux qul pgrtagent
.

notre maniere V01X‘;L nous ne


nous n_e
ce
l, voir;L
..l.i
-Î .lu'.iYsemglëå
., .

sommes .-.
'

gf
même pour
"t
ceux-là,
pourceux-là,
':
d'aucun.‘.'pouvoir
d'a;ucurl
‘Mil pouvoir þÿ
i"
officiel,‘
A»: o‘in,’
l f l î
‘..-.l:1‘_.)" 'Ç.,

ifäusl`nÎz§.\}ons2]lsoll§cité
c r e lû
"

sollicite m

nôlusl nÏavonls]
riireyèndigué aucun privilège
ni revendiqué aucun
1m.- ..

privilélgé`;_
.y

nous ne
;_ nous;
"n
ne nous,
seul que nous prenions avec les lartisaps de‘ nos iëïeesl þÿ
".“ ^"Un. n o
41;.

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«un _.'1»’.

s î
4.,-

` n's
a,‘ ouyufiim‘
m
41W“;
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.

mba';§ié
. 2

sommçsdÉcerngÎ
titre, etet le
¿þÿl : Îr lÿl iSeel§sé,‘. a{ llaï 'eds¬ _ I Î 4
. v._ 3 .A , .., ,, n .
.,,
le" seul
_

titre; que nous þÿ 1 ),i-l ; (I.’Ê3H2‘, Iil lÎ aÖ lconsi


l S ` l 8gu/nii:
. Y é Ö 4comme
lJ- l Ç S ? å leur 5
de frère ‘leur

celui de erent
a
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-.»«

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-

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t

en cro ance ;_ þÿ ` s '


frère en
de croyancegî
nous
Anöyus þÿ V c o lû s 1 Î Î è Î 4 É l o ; Î Ê, l n ' ë
position uc nous donnent nos travaux, et
_i.‘-i—.i«.;ii. ‘œgœzu, »’-;:’.i.‘«Il.”fI'l"|p.Î -’
(fest par suite
-.
suite de la ., .1 .0
r

non‘
.

là pósîtîön
,

CÈBÈÎ 'per J»‘I, nous låonnenlfnlos'


sur‘ 2, juin þÿ " que¿ ' aIl iäiii *û ) e‘a , ; ¿ * ¿
vertu
cguelconque.
Plu)
s i <«il:û qi^,91¢¿*'_ Notre
;,1_«_:.l. 5m11}
d'une
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a f udécision l ö position ` 1 5 lest celle
un ,.>
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Î ` Cë sïctü^ èziclun
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vertu þÿ uli-¿1*è<5&äl þÿ 1 * 2,1 t t 1 è I.-.'.t?; ¿ i E2.;: bþÿ


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4g:
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notre droit,
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tout le
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þÿ .4m o nû ee n m ï ï g celui
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es_pntg jameis donpésur- Est-ce
éû - - de_
d o f l pEst-ce de_ Vescendanîg de, nos
r l'escendanl¿,_de lécrits?‘
nos lécrits?
Igelchamp leur est ouvert comme à nous pour concilier les sym-
pour se concilier les
Ç¿e,cha¿mpleu1j`esl; ouvegl: commeà nous
1=elzl¢§ þÿduî= sg1ÿqul * a l xa:l,î*c=. @ill
! Sl
z 1 ". iil<"jllCο.PFî$SÊ9,'
=y¢ju‘pxfessi_l?o,an,þÿellee e,ne
se

pagnes ne vient donc pas de nous,


‘l. sym-
z

þÿYzfëfãlenlf; lpas,
Âvl ? f °etqquxîe 'l’ol>,inîlîijî.îêäçërël°‘ÂUËÂPÔË?
1 1þÿi H,ûï P9le-mêmesublt lv??? ÏYF???
' } -l'l:' '*Îï 'H?:"ê=m,1'Pascend
aû *a§§9%2*f12%*F,
Yl lû (Surïïe quifes
Ï ‘ ? M
??
5 .!§ûï * °P>A‘l;ll °de@le' ¬1faut
f1¢r*° de þÿ1m”d*ï"°l9§:
"" fili-
1þÿ" Heû. Ps We l gûÎ'?l?P'
ls" *Fe *1"?
Fenseignementgé- ege

me
gçflräliïlesllqîsp /9*
‘las. äoà‘è"à”des; gèäi f i l e i ç ägql f i n mû û f o ,

q,
l

Qeralfães Esppilã, jffesl: clioses, Qernîeys. ;qu'il bien prendre,


done ces faut sen
s`en prendre,
ejfdelîniliÿe de Ïéfallvi,‘ l i ÿ e , cïlíoses, ‘ellëestlq ut-êlre bien ceœ qui fait
‘Il’;
' l

þÿ e j f d eû He n í l'ë.tå.l§_* let,ó'esEl 'ut-êlre qui fait


iilllnmrleWeuflbluxs‘
gonnons?
þÿ ' Î u ° 8 n " n e " v e u ï : b l u a ` Ïuslructions
îîîs ÎuslructionsOnt-ils‘
que nous
que nous
onnoós? Meis Måis lñknlnlesvflôrcèLde xÿgfisouinetire.
ff;1l_n*esl:"föröè§ÿdes,°y\'souúietl.re. Ont-ils' à
à se
se ——
-

plaindçeqde
plain_d{e_de notre
notre blâmé‘?
blâme? Noüslnelnommons’ jamais
Noúè"ne`nommotís jamais personne, si
personne, si ee ce
quand nous avons à louer, et nos jnslrustions sont données sous
nous e.vons`§;`loue1l, _elînos4_;ns!fl'u%z1ions soul donnéesà sous
gqqnïe foxtnelîgenéyale, ‘ C Ï l G VEl Q PPÇÆÇI l Ç ÀVÔÊJDOS
—-:7Hl-«» -

5- v-u.x.'

pgîrnfne
--u

à 1l u-—
w
.1u ,
prmcnpes,
y
.

sàgeoe lfox1ner]genél'ele,',coïrnfne
tout le monde. É1 þÿ
(Tallleurs ¬ 8 V ¬ À l ¬ ) P P ¢ m C
elles *sonttrnalzvuises,
elles I 1 l . ` _ Ö
Prmclpes, § _ ' l ] 0théo-
S u-

.ságede tout le monäe. þÿ cÎ'a1lleurs al ‘so’


nxalrvalses, si nos théo-
si nos
riessontlfeusses,
riessontlfçmsses, en en quoi quoi cela cela peut-il
peut-il les les ofïusquexŸlLe
ofl`usquer?:Le ridicule,ridicule, si fi?-
si fi?
llà, ÿsêl
_ s, Qfûnïlils l ä j ” oùïñou" ‘Ddfilils«l pgÿc lellemenf
(loue pçnemènt à
à cœur les inlé-
þÿ l e s iû l é -
gg;,s;_‘ d p' i l Ï Êj È ,
þÿ c S u r
u! wibrzi
,9, xqu,1__l ’

, s;crai g
þÿ f f a l åû ' d P ' _ = $ r ä a ä ï å ï % 5 f ¿ ? : Î ' , l ,céansn‘ e nt_ 2l!
qejlesj ‘lan- pérébliter
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àdeptesdu Spiritisme
-adeptesdu Spiritisme des gens font
des gens honorables, des
font hohorafblos, des gcnsdont
gensdont la. la con-
con-
viction est
viction profonde.._~. .;
est profonde t. -
. .
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1- G3 N°5‘ Quelrop vnaitt


vnaiu- mais quiest-tceuqne cela prouve? Que
cela prouve?
_

u‘
,~¢ J. Ge n'est«que»t1'0p mais quiest-oeaqm Que
le bon n'est
le bon sens n'est pas
sens une chose aussi
pas mie. chose çusãi cnmmunequlon
þÿ e n m m ¼ n le le
q qpense, etquä,
netaquä,
þÿup luoe n ae,
comme
comme l'a l'a dit le poète
dit le lesliuisonau
de 1mBaison»:*-
poète de m u v
,«.l »
»
ta

» Ja
*« »
~ «
~

*

Un sot
Un sot trep{?è’
þÿ t r o t¼oujvo‘eur‘' st __un i o \ u r : sþÿqui' q, tluäiarci
o u ,pÿlusÿsqt n! -l%plmlli'ruae,§s dÿ¼s :q, itr e . p
A‘, vp
_, H
, ,L
«.

« C.
Qc. Boileau n'aurait,
noiieaç þÿ n ' _ ¿ upas
: ~ ¿ iimíaparle s la.
i [ . p i gde
ae' la þÿ s o .~a.;s....
,J
âÎilavaiLs/u
ate lestables
les .tables
tournantes. Qu’as-tu à._dire contre cela?
A
A

tournantes. Qu'as-tu à._dire contre cela? n


f* Jr
»
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c J.J. Que
¢
Que jeje n'ai
n'ai jaunies
jamais pu mouvoir þÿ m o i guéridon.
pu mouvoir; le
le moindre f l d îû i g u é.. r i d o n t \l .v ._

C. C'est
a C. «
C7est parceqnehtu
þÿ p a r c e _ q ¼ esnuri prpfaugtpeunmqbiamais,tablpgne
e , , tprpfaue;_peur.mQi.iama-is.tablp¿ne
esnun ,u
m'a. J'en aiai faitfait t9 ruer qui zqûkilogrammesyavec
_

résisté; Ten
m'a. résisté; qui pesaient
posaient 2QQ,kil0grammes,.favec
les plats, les
les plats, assiettesbles
les assiettesk s toärncr
(tenailles...
quteilles..,., ,¿;} .4.,,,. ¿1
..

fferèisfirembler.
0IÈ}ÎS.ÎÈåÊ1blØÎ.PQUl`
_, àt ,.
,
_, -
,
...,,,. ,_

uqaÿzint-Qharlemagnæe.
V

_' - J.
J- -Tu
Tu me
me pour la
la table
ta-ble :de.$aint-Çharlemaginee si ssi
l'appétit des convives, l'avait si prudemment «désarme...»
_

,l'Ç.ppÉlÎÎ. des rie;


convives, ne¿ 1`çtvaí,tIsi px:udem;nent«dçágarn.ie.1... l.
x~
chapeaux;
.
.
.

’"

a C.
C. Je
« te parle
ne te
Je ne parle pas pas des des chapeaux; mais jgieuriimpnimaisgune
mais j9,vleurjmpnima.ia,une
rotation puissante au plus
rotation puissante au plus léger contact. léger contact.
ne m'étonne pastsita pauvreitêîie
J. Je ne
J. Je m'étonnepa§vsi1a. pauvretête o.0. towné toumé avec avec aux. eux.
C. Mais
a C. «
epfinfies
Mais. þÿ e nû nûplaisanteries
plaisanteries
e s ne «sont. pas
ne. Sont. pis des
des raisons:
raisons.: c'est
dust
l'argument
lfargnment de
de l'impuissance.
Pimpuiseanee. Tu
Tu ne
ne prouvesœiexL-tu
prouvesyien,-tu neréfutes
neréfutes rien.
rien.
a J. C'est que
J. C'est
« que ta doctrine :fest
ta doctrine n'est þÿ qu'un q ¼,rieu,,une_
þÿ chimère,
n u n e t ungaz
î u, rni e t ¼vehimère, ungaz
incolore, impalppble,
incolore, impalppble, jîaime .mieux.le«;:aZ àwéolairage. .-.-- une
-,—— jîajme
=-«- mieuxfllelasazàuléelairage. une ff-

exhalaison, une
exhalaison, vapeurwune fumée. 1Mo,
une Vopeurwune fumée. -@Ma {oipmonchoin
þÿ = f t : i ¿ / m o estvfait,estsfait,
nchoix
j'aime mieux
j'aime celle du
mieux celle du C-Ïuanipagneux-æ-
.C.hlanapagrre..l-+
n
.
0:
0= Miohelvûervantèsd
þÿ M Â : e h e l * G e r vBeur»
antès«l
Bour-
quoi
quoi faut-il
faut-il que tu oqiàïttädeux
que tu §QiS.U,¿.deux siècles
siècles trop tôllluqîcst
trop þÿ l : ô t \ l , , (þÿ àltnn immortel
§ . à? 'cl s2t D { l . Î l D m 0 1 Y S
þÿ 1 1 q n . Q u i ¢qu'il
DqnQuichQtte- ,quîil appartenait
l : o tappartenait
te- de þÿ
de rédüïïwäüupoudflezle
r é d u i r Q : c n « p oSpiritisme. Spiritisme.
udne=le
ll aa. brandi
ll saîlaucexsleureuee; contre lesrçuoulins þÿ
brandi saîla,nce,valeure1;se,.c0n_treleâfçuoulins à : : v c n t .pourtant
àlVQlÎtrEt :«Et
pourtant
ils tournaient
ils tournaient bien;ceuxplal-
bien ceuxplal- comme
Comme il
il aurait
aurait pourfendu
pourfendu les
les armoires
armoires
parlanteset sonnantes l,E.t
parlanteset sonnantes LEt tot, toi‘, son
,son fidèleéfiklyexçzillnstre
þÿû d è l e . é Ø M Y ¢ X Souche Sancho Pançç;
: < . i l l uPançç;
8tre
ÇÎest
eîest ta
ta philosophie, profonde,‘
c'est la. mopelezaublimeqpitsersitlseme
nhil0SQPl1i@=l1mf9ndv«,1»¢'e$t þÿ m 0 n a l e 1 e u b l i m e1 ` q ¼ t t s e r s
la
capable de
capable de dénouer.
dénouer. qes ‘graves théoriœ.
<-segravestbéorieci » -
.
u:
þÿ : 1 þÿ : -
× »»

bîauvdire,
a

C. Vous
a C. « avez
Vous avez beauvdire, mesàíeufã lesephiloeophes,
messieurs lesphiloeophes, vousniez le vouisniez le
Spiritisme parce
Spirítisme parce que que vousnqsavez.
vou$,ne,sa,vezv qu'enc faiqenparce qu'il
qu'en faiqenparce vous
qu`il .vous em- em-
barpasse“
bâJ'I{í\$SG.¢ (“in
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,.li,,lzp,_vw
þÿ -
f’
J- * , ; * * i : : »Ph, v
þÿ ¼ ï -. «_
,
'- p“;
a J. 0h l il
J- Oh!
- ne me
il ne cause þÿ
me cause arufllÿhflmbflrrfifiggfitjfi’;Bæsbiflntfleiqläûÿen
a u e u nû e m b a r r a s m t t j e - 1 s a i s ¢ h i m t
ferais j'avais voix
si j'avais
ferais si voix au chapitre. spirites,
au chapitre. magnélistes. somnanbules,
Spirites, magnélistes, somnanbules,
armoires, tables parlantestchapeaux
armoires, tables tournants, avec les
parlantestchapeaux tournants, avec les têtes têtes qu'ils
qu`ils
ombragent, je
ombragent, les enverrais tous faire un tour...
je les enverrais tous faire un à. Bonneval.
tour... à. Bonneval. » þÿ : :

« Quelques personnes s‘élonneront, se peut-être de


Quelques personnes s'élonneront, sc scandaliserotlt
« scandaliseront peut-être de
.L.l!j}9_.
þÿ .¿.:@"9_
voir les
voir élèves du
les élèves collége‘
deachartres
du collège det aborder, sans
Chartres aborder, sans autresiarmes
autresarmes que que
la plaisanterie,
la plaisanterie, une question quis’intitu'le la
une question qui s'intitu'le plus
sérieuse des
la plus sérieuse (les temps
temps
modernes», Franchement, après l7aventuœ toute
moa'erne.s..iFraa1cherpent, apres lfaventuna récente des
toute récente des frères
frères
Davenport, peutxnnreprocheirà jeunes
des
Davenport, peu.t-=nn.reprouher~å des jeunes gens de s'être
gens de s'être égayés deëgayés
de
cette mystification?
cette þÿ Cet
m y s t iû c Cet âge
a t i âge est
o n est
? sans pitié.
pitié. sans
Sans
Sans doute
«
« pourrait, en retournant
doute on pourrait, onretournant une de leurs phrases
de leurs
en phrases une

d'emprunt, apprendre
d'emprunt, apprendre aa ces malins malins enfants que les
enfants que ces grandes décou-
les grandes décou-
vertes
vertes passent souvent par la
passent souvent par la roche
roche Tarpéienne
Tarpéienne avant
avant d’arriver
d'arriver au au

Capitole, et
Capitole, et que, pour le Spiritisme, le jour de la. réhabilitation
que, pour le Spiritisme, le jour de la. réhabilitation
n'est
n'est
peut-être éloigné. Déjà.
pas éloigné.
peut-être pas les journaux
Déjà. les journaux nous annoncent qu’un mu-
annoncent qu`un nous mu-
sicien de Bruxelles, qui
sicien dc Bruxelles, est
qui est en même
même temps Spirite, prétend
temps Spirite, en être en
prétend être en

rapport avec les


rapport les Esprits
Esprits de
avec de tous les compositeurs
tous les compositeurs morts; qu’il va nous
morts; qu`il va nous

transmettre leurs
transmettre inspirations, etet que
leurs inspirations, peu nous aurons des
que sous peu des œuvres
sous nous aurons þÿ S u v r e s
vraiment
vraiment posthumes des
posthumes des Beethoven, des Mozart,
Beethoven, des des Weber, des
Mozart,
des des Weber,
Mendelssohn l... Eh bien l‘ soit;
Mendelssohn I... Eh bien !* soit; |es écoliers ‘sont de bonne
les écoliers sont de bonne composi- composi-
tion: ils
tion: ils ont ils ont
voulu rire, ils
ont voulu ont ri rire,
ri ;; quand il sera
il sera temps de faire des
de faire des quand temps
excuses, ils
excuses, ils en feront. »D
en feront.

i


i,

þÿ
j
_ : ,̀
.V 1-.** U

Nous ignoronsdztnsé quel


Nous ignoronsdansá but on aa permis
quel but permis de de traiter cette question
traiter cette
on question
dans une
dans une solennité de
solennité de collège;
college; nous doutons cependant
doutons cependant quenous que ce soit soit ce

par sympathie
par sympathie pour
pour
le
le Spiritisme
Spiritisme et
et en‘
en vue de
de le
le propager parmi
propager parmi les
vue les
élèves. Quelqu'un disait à-ca sujet
élèves. Quelqu'un disait à-ca sujet que ccla ressemblait à.
que ccla. ressemblait å. certaines
certaines
conférenceseu-usage ù.*Rome,*dans
conférencesen-usage ùufiomzaidans lesquelles
lesquelles ilil yy aal Pavocat
Pavocat de de Dieu
Dieu
et thvocatduidiable.»
et t'avocat.du-diable» Quoi Quoi qifil
qifil en soit,
soit, ilvfautxconvenii‘
*il*fa.ut**convenir
en que
que
les
les deux
deux
champions znïétaienltwttièäïflÿrts
champions =n'»étaienlt=*trèL1Îtlÿrts nini 'Fun ni liautre;
'l’_u'n ni liautrel; ilsils auraient
auraient sans sans

douteiétéiplus éloquents
doutelété-plus ‘sïils avïaientmieux
éloqtièiits sfiïs avaientmieux connu connu leur sujet, qu'ils
leur sujet, qu'ils
n'ont guère étudié, cummeen le voit, quedans‘
n'om- guère étudié, cqmmetin le voit, quedans' les articles de journaux
les articles de journaux
àpropos
àpnopos des rfreres Duvenport.
des Ifreres 'Dblve*n'port. ‘Le faihiïëxia‘pas
*Le fùitntenia* moins son impor-
pas moins impor- son

tance; et
tance, siletbut
et sileubut a été ïdeldétournerles-
été ïde~1détourner'les- jeunes
a jeunes 'gens
‘gens de l'étude du
de l'étude du
Spiritisme,
Spiritlsme, nousrdoutons‘
nousrdoutons* fert>qu’il ait
ait été
été atteint,
þÿ f e r t : q u " i l atteint, car la
la jeunesse
jeunesse est
est car
curieuse. Jusqu'à présent
curieuse. Jusqu'à présenta *le‘le nom duispiritismemäivait franchi
nom duSpiritisme.n'avait v*
franchi ‘que que
clandestinement la.
clandestinement la porteporte des cotléges;
des et ne s'y'prononçait qu'en
collèges; et ne äyprononçait qu'en ca- ca-
chette; le voici
chette; le* maintenant officiellement
voici matintenant installé sur
*officiellement installé sur ‘les les bancsoù
bancsoù il il
fera. son chemin.
fera son ‘Puisquela
chemin.1P^uisque«la discussion
discusion est
est permise,
permise, il
il faudra
faudra bien
bien
étudier; c'est
étudier; tout ce
c'est tout nous demandons.
que nous
ce que demandons. Les Les réflexions dujotirnal
réflexions dujoaurnal
àcepropossontaextrenlementîjudicieuses;
à. þÿ @ Ø ~ ' P I ' o p o s i s u nû a x t r ê u li e m 1e mû jþÿu' i, i'ûi c i e u s e e r
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_
Uno de Paull".
vision de
Une viniou Paul -I".

‘Iré Gzar
ne czzir Ë, qui
lit, {fêtait alors
qui ifiålaiti grçadïquç Paul),
qne le grandïduc
alors que Paul’,sese trou-
trou-
vant_ à. Bruxelles,
Bruxelles, dans uneréunion de de quelqueslamis, ,où
“où l'on_par—
_,

vant_ à.
_,

dans unereunion quelquesíåmis,raconta


l'onv,par-
lait de
regardes comme"
phénomènes: regardés comme` surnaturels le
lait
dç phenomènes, surnaturels raconta fait
le fait ,
,

Suivant
suivant (1)1
(1) : ».. . ,
soinîou plutôt
._ _

J’étais,vun nuit, dans les rues


dans les de Saint-Péters-
de
,_ ..
__,Wh_o

une nuit,
_,,
_ _
M ou ,_ _

c
J'étais,Vun Soir,,ou
¢
plutôt une rues Saint-Peters
bourg, avec Kourakinbzet
bourg, avec Kourakiuzet deux
deux valets-
valets.. Nous
Nous étions,‘
étions restés
restés longtemps à.à.
longtemps
causer et à) fumer,
causer et à.‘ fumer, et l'idée vint de sortir palais, incognito,
et l'idée nous vint de sortir du palais,
nous du incognito,
pour
pour
voir
voir la
la ville
ville au
au clair
clair de
de lune..
lune.. Il
Il ne faisait
faisait point froid,
point froid, les
ne jours se
les jours se
rallongeaient;
rallongeaient; c'était,
c`élait, un de ces
un de ces
moments
moments les
les plus
plus doux
doux de
de notre
notre prin-
prin-
temps,
temps, si pâle en comparaison
si pâle comparaison de
en ceux du
de ceux "Nous étions
Midi. 'Nous
du Midi. gais; nous
étions gais; nous
ne pensions
ne pensions à.a rien
rien de religieux ni
de religieux ni de
de sérieux même, et
sérieux même, et Kourakin
Kourakin me me
débitait mille
débitait plaisanteries sur les
mille plaisanteries les passants très rares que
passants très
sur que nous rencon- rares nous rencon-

trions. ‘Je
marchaisdevant; un
trions. _Je marchaisdevant; un de nos gens me
de nos précédait néanmoins;
gens me précédait néanmoins;
Kourakm restait
Kourakm restait de pas en
de quelques pas quelques
et l'autre domestique
en arrière, et l'autre domestique
arrière,
nous suivait un
nous suivait un peu
peu
loin.
loin. La
La lune
lune plus
était
était
plus on claire,
aurait pu
on aurait
claire,lire
pu lire
une lettre;
une aussi les
lettre; aussi les ombres,
ombres, par par opposition, longues et
étaient longues
opposition, étaient épaisses.
et épaisses.
« Au détour d’upe_ rue,
Au détour grue, dans Venfoncement d'une
dans l'enl`oncement d'une porte, porte, j'aperçus
j'aperçus un
«
d`upe un

homme grand
homme grand et maigre, enveloppé
et maigre, enveloppé d'un manteau,
d'un manteau, comme un Espa- Espa- comme un

gnol, chapeau yeux. Il paraissait


gnol, avec un
avec un chapeau militaire
militaire très
très rabattu
rabattu sur ses yeux. Il paraissait
sur ses
attendre,
attendre, et et dès que nous passâmes
dès que devant lui,
passâmes devant
nous lui, il
il sortit de sa retraite
sortit de retraite sa
et
et sesemit à
mit it ma gauche,
gauche,
ma sans dire
dire un
sansmot,
mot, sansun faire
faire un geste. Il
geste.
sans Il était
était un

impossible de distinguer
impossible de distinguer ses traits; seulement,
traits; seulement,
ses ses pas, en heurtant
pas, heurtant les sesles en
dalles rendaient
dalles rendaient un son étrange, étrange, semblable à. celui d'une pierre
un son semblable à. celui d’une pierre qui
qui en en

frappe
frappe une autre.
autre.
une Je
Je fus
fus d’abord
d'abord étonné
étonné de
de cette
cette rencontre;
rencontre; puis,
puis, il
il
me parut
me que
parut que tout
tout le
le côté
côté qu'il
qu'il touchait
touchait presque
presque se refroidissait
refroidissait peu à.‘
peu à."
se

peu. Je sentis
peu. Je sentis un frisson
frisson
un glacialpénétrer mes membres,
glacial pénétrer mes membres, et, et, me retour-
retour- me

nant vers Kourakin,


nant Kourakin, je
vers je lui
lui dis
dis : :

a
«Voilà. singulier compagnon
Voilà, un singulier
un compagnon que nous avons la!
que nous lai Quel
Quel avons ——
-

compagnon?
compagnon? me‘
me' demanda-t-il.
demanda-l-il. Mais,
Mais, celui
celui —
-
qui
qui marche
marche à.
à. ma
ma gau—'
gau-
che
che etet qui fait assez de
qui fait de bruit,
bruit, ce me semble.
assez semble.ce me n :
þÿ

c Kourakin
¢ ouvrait des
Kourakin ouvrait yeux étonnés,
des yeux étonnés, et et m'assura
m'assura qu'à. qu’à ma gauche
gauche il il ma

ne voyait
ne voyait personne.- Comment!
personne.— Comment! tu tu ne vois
vois paspas à.
neà. ma gauche
gauche un ma un
homme en manteau
homme manteau qui
en qui est entre le
là entre
est là. le mur et et moi?
moi? murVotre Altesse
Votre Altesse —
-

touche
touche le elle-même, et
le mur elle-même,
mur il n'y
et il n'y a dede place
place pourpour personne
a entre le
personne entre
le
mur et vous.»
mur et þÿ v o u s . :

(l) Extrait
(I) du Grand
Extrait du Journal du
Grand Journal mars i866,
du 33 mais et tiré
1866, et d'un ouvrage
tiré d'un de M. llomnsius
ouvrage de M. Homnsius
de
de Saint-Albin,
Saint-Albin, intitulé Le Culte
intitulé :: Le de Satan.
Culte de Satan.
m
«_ 44-52424
4.;.¿;I|2.[. —
.__

« J’allongeai un
J'allongeai un peu
« peu le
le bras;
bras; enen effet, je sentis
effet, je la pierre.
de la
sentis de pierre. Cepen-
Cepen-
dant Phomme était là,’loltjoiiîs rriarchamide «ce Hiême
l x j o 1û s *ze lhême pas
dant Phomme était þÿ l à , " ` l . o níarahmâáide de marteau
pas de marteau
qui réfi[sic a'c<Êiçfur ’ï'ticl'ïië"fôrñiëlè‘iiiè‘lilîèréî’fj’eT'aialars,1*&§îf**1¿*'
qui sese ré laiçssur lele mien. je vis
mien. Je Pexaminai attentivement al rs, et et je
Fïëîlg úlélrasa-
îëlï ;èl1uuslsë i * f r e i v l
'Je Pezgaminai attentivenienç vis
brîfierÊ
bpi 1 l è p' ë ål S
étincelant
þÿ é ;`i iþÿjea‘lie ‘ q îi e ""àiþÿ,

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þÿ « 1 Q : » . ~
Mon'sangl`
Monsang "

“äiîÊîihäîoiê iij yanoim nèfgifû”:fIàaÏ/ÉlÏ ëûJLÉÂ’l ‘ëi ênûmcï, i*iþÿîfi §s%f<iuñ§iaääi


=ül aaþÿia§ä«fûâlë3äl*f\ipa:ië.alnt,'i ëûl r. f""îoial¢ëáïl.snû”sëi, *parf §Ë:< § ü a § ë * p a
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þÿ i ÿ fþÿa baf îsa' í * å . k : ¿ e n«ilit "m'þÿfÿlllfiakäïäè { : î ÊeIÎÿëifill îzïŸiïŸfÿäiäl ufé`è£z{îï1ilI ‘ëtaïïïil’.þÿ‘fïïîf ü ï f å a t t
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sires mourir
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gûåÿliêfa zfa f rûencore.
eînëi i a l ï l ë l è is re.
Paul, adieu. Tu
«
« Paul,
.

adieu. Tu me
me reverras ailleurs
reverras ici et ailleurs encore.'fÎ3Liis,'='É:¿Î1Êi*lñe
encore.
..

iîjuis,"ôdiïi‘ine
. «'-w-""s':

sîiblîaûtrtouchéasonlchapeauaäeisoiilevszalégènement. je
siïilw lfaûutouobéfsonlchapeau-ae þÿ l S 0 l l ; lû V ? & = Ã é g è Ettout
out seul;
B û « Ègie~ dis-
6 £ 1 1seul; ldis-
tinguai
tinguai alors
alors très
très visage: reoulaimailgrérnmiv:
facilement
facilement son
son visagoè Je‘
Je' c’élait
détail;
þÿ r e o n l a i - m a z l g r é l m o i S »
l
—— IQËZ
--192 -—
-

þÿ l Œaigle,
l’œil ' S i l c7élait
d`aigle, le. front
rÿétait le: basane, le*
front hasané, le‘ sourire sévère de
sourire sévère de‘ monmon aïeul
aîeul
je fusse revenu de ma surprise,
_

Pierre le Grand.
Pierre le Avant
Grand. Ax/aut que que je fusse revenu de ma de
surprise, de ma. ma.
terreur, il avait disparu.
terreur, il avait disparu. -
-
tt

« çettemôme place
(Test àà cettemôme
a Gest place que que þÿlïmpératrice-éleve lec emonument
: l ' i m p é r a . t r ile monument
-élève
-célèbre qui
-célèbre faire lïadmiration
bientôt faire lïndmiration detoute‘detoule llEurope,
l'Eúrope, et et qui
qui re-
qui va va bientôt re»-

présente le czar Pierre àcheval.


présente le czar Pierre àcheval. Un
Un immense
immense bloc-de
bloc-de granit
granit est
est la
la
pas moi qui désignée
base de cette statue. Ce
base de cette statue. Ce nïest pas nÎest moi ai à ma
qui ai désigné* à ma mère cet mère cet-
endroit,
endroit, choisi
choisi ou
ou plutôt
plutbt «ieviné
deviné d'avance
d`avance parle fantôme. ‘Etÿavoue
par le fantôme. Et j'avoue
qu'en
qu'en y y retrouvant
retrouvant cette
cette statue,
statue, je
je ne
ne sais
sais quel
quel sentiment
sentiment s’empara
s`empara. de de
moi. J’az' peur
moi. J'az' d'avoir peur, malgré
peur d'avo¿r peur, malgré le le prince Kourakin, qui
prince Kourakin, veut me
qui veut me
persuader que
persuader j’ai rêvé
que j`ai rêvé tout
tout éveillé,
éveillé, en
en me
me promenant
promenant dans
dans les
les rues.
rues.

Jeme souviens du
Jeme souviens moindre détail
du moindre détail de
de cette vision, car
cette vision, c'en était
car c’en une,
était une,
je persiste
je persiste à
à. le
le soutenir.
soutenir. Il
ll semble
me semble que
me que j'y
j'y suis
suis encore. Je
encore. Je revinsau
revinsau
palais, brisé comme
comme si si j'avais fait une
j'avais fait longue route
une longue et littéralement
littéralement
palais, brisé route et
gelé
gelé du
du côté
côté gauche.
gauche. 1l
ll me
me fallut
fallut plusieurs
plusieurs heures
heures pour
pour me
me réchauffer
réchauiïer
dans un lit brûlant
dans un lit brûlant et et sous
sous des
des couvertures.
couvertures. »
þÿ : :

grand-duc Paul
Le grand-duc
Le regretla plus
Paul regretla plus tard
tard d’avoir parlé de
d'avoir parlé de cette aven-
cette aven-

ture, et
ture, chercha à. la mettre sur le compte
et chercha à. la mettre sur le de la plaisanterie, mais les
compte de la plaisanterie, mais les
préoccupations
préoccupations qu`elle qu’elle lui
lui causait
causait firent
þÿû r penser
e n t qu’elle
penser qu'elle
avait
avait quelque
quelque
chose de
chose de sérieux.
sérieux.
Le ayant été
fait ayant
Le fait été lulu à.à. lala Société
Société de Paris, mais
de Paris, intention de
sans intention
mais sans de
faire aucune
faire aucune question à ce sujet,
question à ce sujet, un des médiums obtint spontané-
un des médiums obtint spontané-
ment
ment etet sans évocation la
sans évocation communication suivante
la communication suivante ::

(Société de Paris,
(Société de Paris, 99 mars i866».
1866.
mars —
--
Médium, li. Noria.)
Médium, li. llorin.)

Dans la.
Dans la phase
phase nouvelle
nouvelle oùoù vous
vous êtes entrés avec
êtes entrés avec la.la. clef
clef que
que vous
vous a a
donnée
donnée le le Spiritisme,
Spiritisme, ou
ou révélation
révélation des
des Esprits,
Esprits, tout
tout doit
doit s’expliquer,
s'expliquer,
au moins ce
au moins ce que
que vous
vous étes aptes à.à. comprendre.
êtes aptes comprendre.
L'existence
L'existence de de la médiumnité voyante
la médiumnité voyante aa été la première
été la première de toutes
de toutes
les facultés données à. Phomme
les facultés données à. l'homme pour correspondre avec ce monde in-
pour correspondre avec ce monde in-
visible, cause de tant de faits restés jusqu’à.
visible, cause de tant de faits restés ce jour
jusqu'à. jour
ce encore
encore sans
sans expli-
expli-
cation rationnelle. Faites
cation rationnelle. Faites enen effet
effet un sur les
retour sur
un retour les þÿ d iû ` é âges
différents. r e n t de
de
s.â.ges
Phumanité,
Phumanité, et
et observez
observez avec
avec attention
attention toutes
toutes les
les traditions
traditions qui
qui sont
sont
parvenues jusqu’a vous,
parvenues jusqu`a et partout,
vous, et partout, chez ceux qui
chez ceux vous ont
qui vous précédés,
ont précédés,
vous rencontrerez des êtres qui
vous rencontrerez des êtres ont été mis,
qui ont été mis, par la. vision, en relation
par la vision, en relation
avec le monde des Esprits.
avec le monde des Esprits.
tous les
De tous
De temps, chez
les temps, tous les
chez tous les peuples,
peuples, les croyances reli-
les croyances reli-
gieuses établies sur
sont établies
gieuses se sont
se les révélations
sur les de visionnaires
révélations de médium
visionnaires ou médium ou

voyants.
voyants.
'

-2323
þÿ -¬:Fí.×3 --
--

Les hommes, trop


Les hommes, petits par
trop petits eux-mêmes, ont
par eux-mêmes, toujours été
ont toujours assistés
été assistés
par
par ceux des invisibles qui
ceux des invisibles qui les
les avaient
avaient précédés
précédés dans
dans Perraticité,
Perraticité, et qui,
et qui,
obéissant àà. la
obéissant la loi
loi dede réciprocité
réciprocité universelle,
universelle, venaient
venaient leur
leur apporter,
apporter, par par
des communications
des communications souvent souvent ‘inonnscieatesgvles connaissances acquises
'inennscieatesples connaissances acquises
par eux, et
par eux, leur-tracertlavconduiteàuszxivre
et leur-tracerilavcondnite àusuivre pour découvrir làfvéríté.
pour découvrir larvérîté. ‘
`

La. première desfacultés médianimiquesÿje.


La premiere desfaoultés þÿ m : é d i a n i r h i l'ai l'ai dit’,
q u edîtl, a. été
e . la
s , a" jété vision;
la vision;
combien n'est-citerons trouvé
combien n'a-t-ellevpaa trouvé @adversaires ‘parmi
d'adversaires les intéressés
*parmi les intéressés de de
tous les-temps! Mais
tous les-temps! Mais ilé nie-faudrait
þÿ i nefandrait
lû pas* induire-de
pas‘ induire-de mon mon langage que
langage que
toutes
toutes les visions sont
les visions sont le résultat de
le résultat communications réelles;
de communications réelles; beau- beau-
coup
coup
sont
sont dues
dues à.
à. Fhallucination
Vhallucination de
de cerveaux
cerveaux affaiblis
affaiblis ou le résultat:
ou le résultat:
d'un complot ourdi
d'un complot ourdi pour servir un
pour servir calcul ou
un calcul ou satisfaire
satisfaire un orgueil.
un orgueil.
Croyez-moi, le
Croyez-moi, médium voyant
le médium voyant est=de
est de toustous =le=le ‘plus impressionnable;
plus impressionnable;
ce_,que, l'on a vu aggrave mieuxdans-
ce_,que, l'on a vu segrawe rnieuxdans- l'esprit’.
ltesprílf. Lorsque
Lorsque votre votre grand—
grand-
duc (l
duc ( ),
l ), fanfaron
fanfaron et.
et vainoomme
.vaincnmme la
la plupart
plupart de
de ceux
ceux de
de sa
sa race, vit
race,
vit son
son
aïeul lui
aïeul lui apparaître,
apparaître, car.
car c'était
c'était ‘une
'une vision,
vision, quiqui avait
avait sa
sa raison
raison
d'être dans
d'être dans la mission que
la mission Pierre le
que Pierre Grand avait
le Grand avait acceptée
acceptée en en faveur
faveur
desonzpetit-fils,
desonzpetit-fils, et et qui consistait à.à. le
qui consistait conduire teta Pinspirer,
le conduírevetià, Pínspirer, dès cet.
dès cet»
instant, la médiumnité
instant, la médiumnité a été chez le duc ena été chez le duc permanence, et
en permanence, la
et la crainte
crainte
seule du
seule ridicule Pa
du ridicule empêché de
l'a empêché raconter toutes
de raconter toutes ses ses visions
visions a ami.
son ami.
à. son
La médiumnité
La médiumnité voyante voyante n'était
n'était pas
pas
la
la seule
seule qujäpossédait;
þÿ q possédait;
u jû il
il avait
avait
aussi l'intuition
aussi Fintuition et et l'audition;
Paudition; mais, mais, trop
trop imbu
imbu des principes de
des principes de sa sa pre-
pref
mière éducation, il a refusé de mettreà profit
mière éducation, il a refusé de
mettrea profit les sages
les sages avertissements
avertissements
que lui
que
donnaient ses
lui donnaient ses guides.
guides. C'est C'est par l'audition qu'il
par Pauditíon qu'il aa eu eu lala révéla-
révéla-
tion de
tion de sa fin tragique.
sa þÿû n
tragique. Depuis Depuis ce
ce temps,
temps, son
son Esprit a
a beaucoup
Esprit beaucoup pro- pro-
gressé; aujourd'hui
gressé; aujourdhui il il, ne
ne craindrait
craindrait plus
plus le
le ridicule
ridicule en croyant
en croyant à. la
à. la
vision,
vision, c'est
c'est pourquoi
pourquoi il
il vient
vient vous
vous dire
dire :
: .

Grâce àà mes
c Grâce
¢ mes chers ‘instructeurs spirituels
chers *instructeurs spirituels et a l'observation
et à Pobservation des des
faits,
faits, jeje crois
crois à.
à. la.
la manifestationrdes
manifeetationdes Esprits,
Esprits, à.
å. la
la survivance
survívance de
de l'âme,
Fame,
à. la
à toute-puissance éternelle
la toute-puissance éternelle de de Dieu,
Dieu, à. la progression
à, la progression constante
constante vers vers
le bien des hommes et des
le bien des hommes et des peuples, et me tiens pour peuples, et me tiens fort
pour fort honoré honoré
qu'une de
de mes puérilités
puérilités ait
ait donné
donné lieu
lieu à.
à. une dissertation
dissertation où j'ai
où tout
j'ai tout
qu'une mes une
à gagner
à. gagner et vous rien
et vous rien à. perdre.
à. perdre.
« PAUL. »
«PAUL þÿ : :

séance dans laquelle


(t) Ptusieurs
(l) Russes assistaient
Piusieurs Russes assistaient àà la
la séance
dans laquelle
[faire
cette communication
cette
grand duc.
été
communication a été a

donnée;
donnée; c’est
c'est sans
sans doute
doute ce
ce qui
qui a motivé
motivé al'expression
Yexpression : [otre grand: duc.
«.124
---_l24- —

___.
u‘,
w,¿.
__
þÿ .
' : : ïz=
'

r» ¿ t _ _ ; . ¿ .'
þÿ «
: = '
r t
v a
.

_
Le réveil
Le du seigneur
réveil du de Cosnac.
,seigneur de Gomme.
'

l ,
_ . ,a
.l ,.

__ (
,
1 ,

Notrecollegue de
Notrecollegue de lala société deëParis, M.
société defParis, Leymarie, étant
M. Leymarie, étant alléader.
allé¢der.
nièrcment
nièrement faire
faire un voyage dansla. Cqrrèzes s'y [entretenait
un voyage dans.!a.Go,rrèze.\s'y ,entretenait fréquem~ fréquem.
ment du
ment Spiritisme, et
du Spiritismtb .GL yy reçut» plusieursrcommunieations médianimi.
reçut. p|l1$Î0UfSr00mmunicatio11s médianimi-
ques,
ques,
entre
entre autres
autres celle
celle que
que nous donnons
donnons «ci-après,
ci-après,
nous et
et qui,
qui, certes,
certes, ne ne
pouvait
pouvait être
être dans
dans sa pensée,
pensée,
sa car il
il ignorait
ignorait sîil
sîil
car y
y
avait
avait jamais dans
jamais eu dans *eu
le monde
le individu. du
monde un individu
un du nomdezCosnac.
nom_de¿Cosnac. Cette
Cette communication
communication est est
remarquable
remarquable qu'elle
en ce qu'elle
en ce peint la
la position singulière d’un
peint position singulière d'un Esprit Esprit qui,
qui,
depuis deux
depuis deux siècles et demi,
siècles et demi, ne se‘se croyait ne
pas vivant,
croyait pas mais se trouvait
vivant, mais trouvait se
lïmpressiondes idées
sous l'impression,des
sous idées et
et de
de la des choses
la vue des choses dede son temps,
vue temps, sans
sans son
s'apercevoir combien
s`apercevoir combien tout
tout avait
avait changé
changé depuis.
depuis.
-
*

(Tulle,
(Tulle, 77 mars
mars 1866.)
1866.) _

Il siècles et
adeux siècles et demi,
demi, quïnconscient
qu'inconscient de ma position, je vois
y adeux
ll y de ma position, je vois
sans le château fort
cesse le château fort de mes
sans cesse de mes ancêtres,
ancêtres, les fossés profonds,
les fossés profonds, le sei-
le sei-
gneur
gneur
de
de Cosnac
Cosnac toujours
toujours attaché
attaché à.
à. son
son roi,
roi, à.
å. son
son nom, à. ses
nom, à. ses souve- souve-
nirs de
nirs grandeur; ilil yy aa des
de grandeur; pages, des
des pages, des varlets
varlets partout;
partout; des des hommes
hommes
d'armes
d'armes partant pour une
partant póur expédition secrète.
une expédition secrète. Je Je suis tous
suis tous ces ces mouve-
mouve-
ments, tout
ments, tout ce bruit; j'entends
ce bruit; j'entends les plaintes des
les plaintes
des prisonniers
prisonniers et
et des
des co-co-
lons, des serfs
lons, des craintifs qui
serfs craintifs passent humblement
qui passent humblement devant devant la la demeure
demeure du du
maître
maître ;...;... et cela n’est
tout cela
et tout qu'un rêvei...
n'est qu`un rêvei...
Mes yeux
Mes yeux se se sont
sont ouverts aujourd'hui pour
ouverts aujourd'hui voir tout
pour voir tout lele contraire
contraire de de
mon rêve
mon séculaire! Je
rêve séculaire! Je vois
vois une grande habitation
une grande habitation bourgeoise,
bourgeoise, mais mais
plus
plus dede lignes
lignes dede défense;
défense; tout est calme.
tout est calme. Les Les grands
grands bois bois ont ont disparu;
disparu;
dirait qu'une
on dirait
on main de
qu'une main de fée à. transformé
fée à. transformé la la demeure
demeure féodale féodale et et lele
paysage agreste
paysage agreste quiqui l'entoure.
l'entoure. Pourquoi
Pourquoi ce ce changement ?...
changement ‘f... Le
Le nom
nom
que je donc disparu
porte aa donc disparu et et le
le bon
bon vieux
vieux temps lui ?...
‘f... Hélas!
Hélas!
que je porte temps avec avec lui
il
il faut perdre mes
faut perdre mes rêves,
rêves, mes désirs, mes
mes désirs, mes ñctions,
þÿû c t i ocar carn sunun, nouveau
nouveau
monde vient
monde vient de de m'être
m'être révélé! Jadis évêque,
révélé! Jadis fier
évêque, fier de mes de titres, de
mes titres, de
alliances, conseiller
mes alliances,
mes conseiller d`un d'un roi, je n'admettais
roi, je n’admettais que que nos personna.
nos personna.

lités, qu'un Dieu


lités, qu'un créant des
Dieu créant des races privilégiées aa qui
races privilégiées le monde
qui le monde appar- appar-
tenait de droit,
tenait de qu'un nom
droit, qu'un nom qui qui devait
devait se se perpétuer, et, comme
perpétuer, et, comme base base de de
ce système, la
ce système, la compression
compression et
et la
la souffrance
souffrance pour le serf
pour le serf et l'artisan.
et l`artisan.
Quelques mots
Quelques mots ont
ont pu,me réveiller !
pu,me réveiller l Une Une attraction involontaire
attraction involontaire
(autrefois, j'eus dit
(autrefois, j'eus dit diabolique)
diabolique) m'a m'a attiré
attiré vers celui qui
vers celui écrit. Il
qui écrit. Il a.a.
discuté avec un
discuté avec un prêtre prêtre qui qui emploie,
emploie, pour pour la défense de
la défense de l'Église,
l°Églíse, tous tous
les arguments
les arguments que que je répétais autrefois,
je répétais autrefois, tandis
tandis queque lui lui se sert de
se sert de mots
mots
—---'i25
--125 —
-

nouveaux, qu’il
nouveaux, explique simplement,
qu'il explique simplement, et, et, Pavouerai-je?
l'avouerai-je? c'est c’est son
son rai-
rai-
sonnement qui
sonnement permet aubes‘
qui permet ysimdeëvdrr; à.-lines
armes* fyeux;:de~@*vdir; à-‘Ïnes oreitles
þÿ o r e iû d’entendre.
ea
d`entendre.
Par je perçois
lui, je
Par lui, perçois les les choses telles
choses telles qu'elles
qu'elles sont,
sont, et, et, cece qui
qui est plus
est plus
étrange, après
étrange, après Pavoir
lwmm- suivi
suivi en
en plus‘
plus d'un
brun endroit
enamiz 'oùil défend
‘oùil Spiri-
le
derenu Spiri-
le
tisme, je
tisme, je þÿreviens»au'sentiment
r e v i e n s : a u * s de e nmon
de t i m existeacecomme
‘mon existeececomme
ent Esprit ;‘j’ap-
Esprit ;*j'ap-
précie mieux,
précie -mieux, je je ‘définis
þÿ " d éû mieux
r x i s les
mieux ‘grandes lois
les 'grandes lois du
du vrai
vrai et juste ;; je
du’ juste
et du je
rabaisse
rabaisse mon*mon‘ orgueil,
orgueil, cause
l

cause de de la cataracte qui‘


la cataracte a pu troubler ma.
qui a pu troubler ma
raisonpmon jugement,
raison,--mon jugement, pendant pendant deux deux siècles’
siècles: etet demi,
demi, et et pourtant
pourtant
voyez la.
voyez
force derhabitude,
la force defhabitude, de de l'orgueil
l'oÈgúeil derace
derace malgré lele chan-
chan-
malgré
gement
gement radical ‘opé-ré dans
radical 'opéré dans les les biens
biens de de mes aïeux, dans
mes aíeux, dans les les mœurs,
þÿ m S u r s ,
les lois et
les lois et lele gouvernement;
gouvernement; malgré malgré les causeries du
les causeries du médium
médium qui qui
transmet
transmet ma pensée, malgré
ma pensée, malgré ma ma visite
visite auxaux groupes Spirites de
groupes Spirites de Paris, Paris,
et même à.à. ceux
et même ceux des des Esprits
Esprits qui qui se se préparent
préparent à,a Pémigration dans les
Pémigration dans les
mondes avancés,
mondes avancés, ou
ou bien
bien aux
aux réincarnations terriennes, ilil m'a
réîncarnatíons terriennes, fallu.
m'a fallu
huit jours
huit jours de de réflexion
réflexion pour pour me me rendre
rendre a Pévidence.
à, Pévidence.
Dans ce long combat entre un
Dans ce long combat entre un passé disparu et
passé disparu et le présent qui
le présent
qui nous
nous
emporte
emporte vers
vers les
les grandes espérances,
grandes espérances, mes
mes résistances sont
résistances sont tombées,tombées,
une
une à à une, comme les
une, comme vieilles armures
les vieilles armures briséesbrisées de de nos
nos anciens cheva-
anciens cheva-
liers. Je
liers. Je viens faire acte
viens faire acte de foi devant
de foi Févidence,
devant l'évídence, et moi, et moi, de de Cosnac,
Cosnac,
ancien évêque, j'affirme
ancien évêque, j'al`firme que que je vis, que
ie vis, que je sens, que
je sens, que je je juge.
juge. En
En
attendant ma.
attendant réincarnation, je
ma réincarnation, je prépare
prépare mes
mes armes
armes spirituelles;
spirituelles; je_
je
sens Dieu
sens partout et
Dieu partout et en tout; je
en tout; je nene suis
suis pas
pas unun démon,
démon, je je récuse
récuse mon mon
«orgueil de
orgueil caste, et
de caste, et dans
dans mon mon enveloppe fluidique, je rends
enveloppe þÿû u i d ijeq rends hommage
u e , hommage
.au Dieu
.au créateur, au
Dieu créateur, au Dieu d’harmonie qui
Dieu d`harmonie qui appelle
appelle à.à. lui
lui tous ses enfants,
tous ses
qu’après des enfants,
afin qu'après
.afin vies plus
des vies plus ou ou moins’
moins' accidentées,
accidentées, ils arrivent þÿ
ils arrivent purifiée
dans les sphères p u r íû é s
dans les éthérées où
sphères éthérées où cece Dieu
Dieu si si magnanime
magnanime les fera jouir
les fera de
jouir de
la suprême
la suprême sagesse.
sagesse. DE
DE COSNAC.
Cosmic.

Nota.
Nota. —
- Lavant-dernier archevêque
L'avant-dernier archevêque de de Sens
Sens se nommait Jean-
se nommait Jean-
Joseph-Marie-Victoire de
Joseph-Marie-Victoire Cosnac; ilil était
de Cosnac; né, en
était né, 1764, au
en 1764, château de
au château de
Cosnac, en
Cosnac, en Limousin,
Limousin, et y mourut
et y mourut en i843. Le
en 1843. Bulletin de
Le Bul/mn la Société
de la Société
archéologique de
arclzéologzÿue Sens, t.t. 7,
de Sens, 7, p.
p. 301, dit qu’il
30i, dit était le
qu'il était onzième prélat
le onzième prélat
que
sa famille avait donné à.à PÉglise.
que sa famille avait donné ll n’y
l'Église. ll n'y a donc
donc rien
rien dïmpossible
a
d'impossible
ce qu’un
a ce qu'un évêque
a évêque de ce nom
de ce ait existé
nom ait existé au commencement du
au commencement du dix-
dix-
septième siècle.
septième siècle.

I
-—-126—-
-126-

>
(lÿeplégtflltlvîtÿl.
þÿ t 1 ? ¢ 9 I é e ¢ - . n : i v i ¢ u n -
Poésie de M.
Poésie Eugène Nus.
M. Eugène Nus.
de
Les strophes suivantes
Les strophes sont tirées
suivantes sont de Poavrage
tirées de les Dogmes
Pouvrage les Doymes nou-nom
veauar, de M.
veaux, de Eugène Nus.
M. Eugène Quoique ce
Nus. Quoique ne soit
ce ne point une
soit point une þÿ
œuvre mé-
S umé-
v r e
dianîmique, on
dianimique, on nous saura. sans
nous saura. doute gré
sans doute
gré de les reproduire,
de les reproduire, à.à. cause
cause
des pensées
des qui
pensées qui y y sont
sont si
si gracieusement exprimées. Sous le
gracieusement exprimées. Sous le titre de ::
titre de
les Grands
les Grands mystères,
mystères, le
le même
même auteur
auteur a
a publié dernièrement un
publié dernièrement un autreautre
remarquable ouvrage
remarquable dont nous rendrons
ouvrage dont nous rendrons compte,
compte, et dans lequel
et dans lequel onon
retrouve tous
retrouve tous les principes fondamentaux
les principes de la doctrine
fondamentaux de la doctrine spirite,spirite,
comme solution
comme solution rationnelle.
rationnelle.
0
0 morts aimés, que
morts aimés, cette terre
que cette terre
A vus
A vus passer, mêlés à nous,
passer, mêlés à nous,
Révélez-nous le
Révélez-nous grand mystère
le grand mystère L'.
0 morts
O aimés, où
morts aimés, où vivez-vous?
vivez-vous?
Globes tlamboyants,
Globes tlàmboyants, qui qui peuplez
peuplez Yespace,
Pespace,
Sœurs
þÿ S S de
u rnotre
de s
notre terre, étoiles des
terre, étoiles cieux,
des cieux,
Laquelle de
Laquelle vous prépare ma
de vous place,
prépare mn place,
Et me garde
Et me garde un sort sombre
un sort sombre ou ou glorieux?
glorieux?
Laquelle
Laquelle de vous a
de vous reçu les
a reçu les âmes
âmes
De ceux
De ceux que j’aimais et
que j'ain1is et que j'ai perdus
que fai perdus ??
Dans un
Dans blanc rayon
un blanc rayon de douœ flamme,
votre douce
de votre flamme,
Sur front rêveur
mon front
Sur mon rêveur sont-ils descendus?
sont-ils descendus?

Ou bien, attachés
0u bien, attachés auau sort de la
sort de la terre
terre
la destinée
Par la
Par destinée ouon par leur amour,
par leur amour,
Sont-ils emportés dans
Sont-ils emportés dans notre atmosphère,
notre atmosphère,
Attendant là-haut Plzeure
Attendant Ici-haut Pheure dudu retour
retour ??
Ou, plus
ou, plus près
près encore, Esprits invisibles,
encore, Esprits invisibles,
Sont-ils parmi
Sont-ils nous mêlés
parmi nous mêlés à nos jours,
à nos jours, -

Prêchant la
Prêchant la concorde
concorde aux cœurs c Ssensibles,
aux þÿ
sensibles,
u r s

Et pleurant
Et pleurant tout
tout bas de les
bas de les trouver sourds?
trouver sourds?

Mystère profond de
Mystère profond de lrâme infinie!
lïâme infinie!
Depuis bien
Depuis longtemps je
bien longtemps te cherche
jete cherche en en vain;
vain;
J ’ai pâli frontà creuser
_
.

.Fai pâli mon


mon frontà creuser lala vie
vie
Sans pouvoir
Sans pouvoir trouver
trouver lele secret
secret divin.
divin.
Mais, chéris , qu’importe
morts chéris
Mais, ôô morts , qu'importe où vous êtes!
où vous êtesl
De loin
De loin ou de près
ou de près vous
vous venez
venez àà moi
moi ,-;
J’ai cédé
J'ai cédé souvent
souvent àà vos
vos vail: serré/es,
voix secrèles,
Et votre
Et votre chaleur
chaleur réchauffe
réchauffe me foi.
ma foi.

0 morts
0 aimés, que
morts aimés, que cette
cette terre
terre
A vus
A vus passer, mêlés
passer, mêlés àà nous,
nous,
Révélez-nous
Révélez-nous le grand mystère
le grand mystère ::
A
'

morts aimés,
0 morts
0 aimés, où vivez-vous?
où vivez-vous?
..-
,.- ——M_-
...ay 1 f _
_.

Lettre de M.
Lettre de M. P. Bläñohard
I‘. Blätióhard enjeux-na!
þÿ lax -Liberté.
à ù " j É : ula Libertë.
nal
On nous prie
On nous prie d’insérer
d'insérer la lettre suivante,
la lettre suivante, adressée à. M.
adressée à. M. le rédacteur
le rédacteur
en chef
en du
chef du journal la Libertés
journal la Liberlét» »

a’ ‘Monsieur,
l i

'
` '

«"Monsieur, _i_ __

Il faut,
« Il
«
faut, il
il est
est vrai, remplir
vrai, remplir les
les colonnes
colonnes d' un journal, mais
d’ un journal, mais lorsque
lorsque
ce garni est
ce est plein
plein d'insultes
d'insultes adressées
adressées a ceux qui
ceux pensent pas
ne pensent
garni à qui ne pas
comme vos_ rédacteurs,
comme du moins comme celui celui qui cette plati-
écrit cette
vos rédacteurs, du moins comme qui aa écrit plati-
tude, au
tude, sujet des
au sujet Davenport, numéro
frères Davenport,
des frères numéro de de lundi,
lundi, il est permis
il est permis
de trouver mauvais
de trouver mauvais de donner sonde donner ceux qui
argent à.à. ceux
son argent
qui ne craignent
ne craignent
point
point de de vous traiter de
vous traiter dïgnorant, etc.
sot, d`ignorant,
de sot, Or, je
etc. Or, je suis spirite, et
suis Spirite, et
j’en
j'en remercie
remercie Dieu.
Dieu. Aussi
Aussi lorsque
lorsque mon
mon abonnement
abonnement à. votre journal
à. votre
journal
Sera terminé,
sera soyez certain qu’il
terminé, soyez certain qu°il ne sera pas renouvelé.
ne sera pas renouvelé.
« Votre feuille
« Votre feuille porte
porte un
un titre
titre sublime;
sublime; ne
ne mentez
mentez doncdonc paspas à. ce titre,
à. ce titre,
et sachez
et sachez que que ce
ce mot
mot implique
implique le
le respect
respect des
des opinions
opinions de
de chacun.
chacun.
N’oubliez pas
N'oubliez pas surtout
surtout que que Liberté. et Spiritisme
Liberté. et absolument la
c’est absolument
Spzrítzlsnze c'est la
même chose.
même Cette synonymie
chose. Cette synonymie vous étonne? Lisez,
vous étonne? étudiez cette
Lisez, étudiez cette
doctrine qui
doctrine paraîtsi noire; vous
vous paraîtsinoire;
qui vous vous pourrez alors rendre un
pourrez alors rendre un service
service
la. Vérité
àà la et à. la Liberté
Vérité et à. la Liberté que vous portez
que vous si haut, mais que
portez si haut, mais que vous
vous
oiïensez.
oiïensez. ,
''

a
¢ BLANCHARD,
FLORENTIN
FLOBENTIN libraire, aa Marennes.
Bzmcuann, librazh-, Marennes. n
»

P. S. Si
P. -S.
a
« Si ma
ma signature semblait pas
signature ne vous semblait
ne vous lisible, la
assez lisible,
pas assez la
griffe qui ferme ma.
griffe qui ferme ma lettre
lettre vous
vous édifiera.
þÿ é d iû ne r a . þÿ :
‘*

bibliographiques.
Notices bibliographiques.
Notices

SUIS-JE Spmrrs?
Sms-Jn par
Srmrrs? par Sylvain Alquié,
Sylvain Alquîé, de
de Toulouse; brochure in-l
Toulouse; brochure 2, prix
in-12, prix :: 50
50 c.
c.
Toulouse,
Toulouse, chez
chez Caillol et Baylac,
Caillol et 34,
Baylac, 34, rue
rue de
de la
la Pomme.
Pomme.

nouvel adepte,
L'auteur, nouvel
L’auteur, adepte, ne connaissait le
ne connaissait le Spiritisme
Spiritisme que les diatrihes
par les
que par diatrihes
des journaux
des journaux à
à propos
propos
des
des frères
frères Davenport, lorsque
Davenport, lorsque le
le premier article pu-
premier article pu-
blié par le
blié par journal la
le journal la Discussion (voir la
Discussion (voir Revue spirite
la Revue spirite de i866) ini
février 1866)
de février lui
étant tombé
étant sous les
tombé sous au café,
yeux, au
les yeux, café, le lui fit
le lui þÿû voir
t sous
voir un tout
sous un tout autre jour, et
autre jour, et
le porta àà l’étudier.
le porta Fétudier. Ce Ce sont
sont ces impressions qu’il
ces impressions décrit dans
qu'il décrit. dans sasa brochure;
brochure;
il passe en
il passe en revue les raisonnements
revue les raisonnements qui qui l'ont amené àà la
Pont amené la croyance,
croyance, et àcha-
et acha-
cun desquels
cuu desquels il demandait: suis-je
se demandait:
il se Spirite? Sa
suísje Spírite? Sa conclusion
conclusion est résumée
est résumée
dans
dans lele dernier chapitre par
dernier chapitre ces simples
par ces je suis
mots :: je
simples mots suis Spirite.
Spírite. Cette bro-
Cette bro-
chure,
chure, écrite
écrite avec
avec élégance,
élégance, clarté
clarté et
et conviction,
conviction, est
est une
une profession
profession de
de foi
foi
sagement
sagement raisonnée;
raisonnée; elle
elle mérite
mérite les
les sympathies
sympathies de
de tous
tous les]
les] adeptes
adeptes sin-
sin-
—428—
-128-
cères auxquels.
cères auxquels nous nous faisons
nous nous un devoir
faisons un de la recommander,
devoir dela regret-
recommander, regret-
tant que le
tant que le défaut d’espace nous
défaut d'espace nous empêche de
empêche de justifier
þÿ iû e rappréciation
notre
j u s t notre appréciation
par quelques citations.
par quelques citations. '
*

Lsrrnn
Lnrrnn AA MM.
MM. LES nmncrsrms rr
Les nmzcnzuss m þÿRÉDACTEURS
nû n x c r x‘nns Jotmruux
- : mJonnrunx
'ons is ANTISPIRITES, par
ANTISPIRITES, par
A. Grelez,
A. officier d'administration
Grelez, officier d'administration enen retraite. Brochure in-8°,
retraite. Brochure in-8°, prix:
prix:
50 c.
50 c. Paris, Bordeaux, chez
Paris, Bordeaux, les principaux
chez les principaux libraires.
libraires.
Cette
Cette lettre,
lettre, mieux lettres, datées
mieux ces lettres,
ou
ou ces datées de
de Sétif (Algérie), ont
Sétif (Algérie), été pu-
ont été pu-
bliées par
bliées l’Union spiritebordelaise dans ses u“ 34, 35,
par l'Union spirite bordelaise dans ses n°' 34, 35, 36. C’est un
36. C'est exposé
un exposé
clair et succinct des principes
clair et succinct des principes de la doctrine
de la en
doctrine en réponse
réponse auxldiatribes de
auxdiatribes de
certains journalistes
certains journalistes dont
dont fauteur
l'auteur relève
relève avec
avec convenance
convenance les
les fausses
fausses et
et
injustes appréciations. Il
injustes appréciations.
flatte assurément
Il ne se flatte
ne se pas de
assurément pas les convertir,
de les mais
convertir, mais
réfutations, multipliées dans des brochures à bon marché,
ces réfutations, multipliées dans des brochures à bon marché, ont
ces ont l'avan-
l'avan-
tage d’éclairer les masses sur le
tage d'éclairer les masses le véritable
survéritable caractère
caractère du Spiritisme, et
du Spiritisme, et de
de
montrer qu’il trouve
montrer qu'il partout des
trouve partout des défenseurs sérieux qui
défenseurs sérieux n'ont besoin
qui n’ont besoin que
que
raisonnement pour
du raisonnement
du pour combattre
combattre ses adversaires. Nous
ses adversaires. devons donc
Nous devons donc des
des
remercîments
remercîments à
à M.
M. Grelez,
Grelez, et
et des
des félicitations
félicitations à
a PUnion
l'Union spirite
spirite bordelaise
bordelaise pour
pour
pris l'initiative
avoir pris
avoir l'initiative de cette publication.
de cette publication.
»

PHILOSOPHIE extraite du
srmIrE extraite
PHILOSOPHIE srmrrs du divin
divin Livre des Esprits,
Livre des par Allan Kardec;
Esprits, par Allan Kardec;
par Augustin
par Babin, de Cognac. i vol. in—l2
Augustin Babin, de Cognac. 1 vol. in-12 de
de 200 pages, prix
200 pages, fr.
prix :: l1 fr.

LE
Ls GUIDE
GUIDE nn BONHEUR,
nu ou Devoirs
BONHEUR, ou généraux
dea Plzomme
Devoirs þÿ g é n é rde l'homme
uS par amour
par amour pour
pour Dieu;
Dieu;
par
par
le
le même.
même. Brochure
Brochure in-l2
in-12 de
de 100
100 pages, prix
60 c.
pages, prix :: 60 c.

NOTIONS D'AS'1'RONOMIE
NOTIONS scientifique, psychologique morale,
NASTRONOMIE þÿ s e i e n t iûpsychologique
que, et
et morale, par le même.
par le même.
Brochure in-12 de
Brochure in-12 100 pages,
de 100 prix
75 m-Angoulême,
chez Nadaud et
pages, prix :: '75 c.-Angoulême, chez Nadaud et
C‘, 26, rempart Desaix.
C°, 26, rempart Desaix.
Nous ferons
Nous remarquer que
ferons remarquer Pépithète de
que Pépithète
divin est
de divin donnée au
est donnée au Livre des
Livre des
Esprits par
Esprits par l’auteur
l'auteur et
et non
non parpar nous;
nous; elle
elle caractérise
caractérise la
la manière
manière dont
dont il
il en-
en-
visage
visage la question. M.
la question. M. Babin
Babin est est un Spirite de
un Spirite de vieille date, et
vieille date, qui prend
et qui prend la la
doctrine
doctrine au sérieux, au
au sérieux, point de
au point vue moral.
de vue moral. CesCes trois
trois ouvrages
ouvrages sont
sont le
le fruit
fruit
d'une conviction profonde,
d'une conviction inaltérable, et
profonde, inaltérable, l’abri de
et àà l'abri de toute fluctuation.
toute þÿû uctua Cet i o n .
Ge
n'est pas
n'est pas un un enthousiaste,
enthousiaste, maismais un homme qui
un homme qui aa puisé
puisé dans le Spiritisme
dans le Spiritisme
tant de forces,
tant de forces, de consolations et
de consolations et de
de bonheur qu'il regarde
bonheur qu’il comme un
regarde comme de-
un de-
voir d’ai.ler
voir d'aiJer à propager une
à propager croyance qui
une croyance qui lui
lui est chère. Son
est chère. Son zèle d'au-
est d'au-
zèle est
plus méritoire
tant plus
tant qu'il est
méritoîre qu'il totalement désintéressé.
est totalement désintéressé. Il déclare mettre
Il déclare mettre sesses
livres dans le domaine public a la condition
livres dans le domaine public à la condition de n'y de n’y rien changer
rien changer et et de
de n’en
n'en
pas augmenter le
pas augmenter le prix. Il aa bien
prix. Il bien voulu
voulu en mettre une
en mettre une centaine d’exemplaires
centaine d'exemplaires
notre disposition
àà notre pour être
disposition pour être distribués gratuitement, ce
distribués gratuitement, dont nous
ce dont nous lele
prions d’agréer
prions d'agréer nos
nos biens
biens sincères
sincères remerciments.
remercîments.

ALLAN Kmnnc.
ALLAN Kumnc.

Paris.
Paris. —
-
Typ.’de Casson
'l'yp.*de et Camp,
Cesson et Comp., rue du Four-Saint-Gernain,
rue du Four-Saint-Germain, L3.
43.
REVUE
REVUE SPIRITE
SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

mäuume
þÿ eeucmonoenouss
mû x n u m ms
esmmonoemnns

9' ANNÉE.
9' ANNÉE. N0
N° 5.
5. MAI
mu i866.
1866.

Dieu est
Dieu est partout.
partout.

Comment
Comment Dieu Dieu si si grand,
grand, si puissant, sisi supérieurà
si puissant, supérieurà tout, peut-il
tout, peut-il
s'immiscer dans des détails infimes, préoccuper
s`immiscer dans des détails intimes, se préoccuper des moindres actes-
se des moindres actes-
et des
et des moindres pensées de
moindres pensées chaque individu?
de chaque individu? TelleTelle estest lala question
question
que
l'on se
que l'on pose souvent.
se pose souvent.
Dans leur
Dans leur état actuel d'infériorité,
état actuel d`infériorité, les hommes ne
les hommes ne peuvent
peuvent que que dif-
dif-
ficilement
þÿû comprendre
c i l e comprendre
ment Dieu infini,parce
Dieu infini, qu’ils
parce qu'ils
sont
sont eux-mêmes
eux-mêmes bornés
bornés
et limités,
et limités, c'est pourquoi ils
c'est pourquoi se le
ils se figurent borné
le figurent borné et et limité comme eux:
limité comme eux:
ils se le représentent
ils se le comme un être circonscrit,
représentent comme un être circonscrit, et s'en font et s'en font une
une
image leur image.
image. Nos tableaux qui qui le peignent soussous des
des traits
traits hu-
l

image à.à. leur Nos tableaux le peignent hu-


mains ne
mains ne contrÿuent pas
contrÿuent pas peu peu à
a entretenir
entretenir cette
cette erreur
erreur dans
dans l'esprit
l'esprit
des
des masses,
masses, qui qui adorent
adorent enen lui
lui la
la forme plus que
forme plus que la pensée. C’est
la pensée. pour
C'est pour
le plus grand
le plus grand nombre
nombre un
un souverain
souverain puissant,
puissant", sur
sur un
un trône
trône inacces-
inacces-
sible, perdu
sible, perdu dans l'immensité des
dans Pimmensité des cieux,
cieux, et et parce
parce que leurs facultés et
que leurs facultés et
perceptions sont
leurs perceptions
leurs sont bornées,
bornées, ils ne comprennent
ils ne comprennent pas que Dieu
pas que Dieu
puisse
puisse daigne
ou daigne
ou intervenir
intervenir directement
directement dans
dans les
les plus petites
plus petites choses.
choses.
-
*
Dans l'impuissance
Dans Pimpuissance où où est l'homme de
est Phomme comprendre l'essence
de comprendre Pessence même même
divinité, il peut s'en faire qu'une idée approximative à. l'aide
V

de la
de la divinité, il ne
ne peut s'en faire qu'une idée approximative l'aide à
de comparaisons nécessairement très imparfaites,
de comparaisons nécessairement très mais
imparfaites, mais qui peuvent
qui peuvent
moins lui
du moins
du lui montrer
montrer la possibilitéde
la possibilité ce qui,
de ce qui, auau premier abord, lui
premier abord, lui
impossible.
semble impossible.
semble
Supposons fluide subtile pour pénétrer
Supposons un fluide assez subtile pour
un assez pénétrer tous les corps,
tous les corps, ilil
est évident que chaque
est évident que chaque molécule
molécule de
de ce fluide
fluideceproduira
produira sur chaque
chaque mo-
sur mo-

lécule de la matière
lécule de la matière avec laquelle elle est
laquelle elle est
avec en contact
contact
enune action iden-
action iden-
une

tique
tique à
a celle
celle que
que produirait
produirait la. totalité du fluide. C’est
la. totalité du fluide. C'est ce que
ce que
la chi-
la chi~
mie nous
mie nous montre chaque pas.
montre àa chaque pas.
—i30—
-130-

Ce
Ce þÿûfluide,u i étant
étant inintellzyenl, agit
d e , ínintellzlqent, mécaniquement par
agit mécaniquement par les les seules
seules
forces matérielles; mais
forces matérielles; mais si nous supposons si nous ce
supposons ce þÿ 'û u doué
‘fluide doué
i d e d'in- d'in-
facultés
telligence, de facultés perceptives
telligence,
de perceptives et sensitives,
et sensitives, il agira,
il non
agira, non plus plus
aveuglément,
aveuglément,
mais
mais avec discernement,
avec discernement, avec volonté et
avec volonté liberté;
et liberté; il
il
verra, entendra
verra, entendra et et sentira.
sentira.
Les propriétés
Les propriétés du
du þÿû u périsprital
fluide ide
périsprital peuvent nous
peuvent nous en en donner
donner une une

idée. Il n'est point


idée. Il n'est point intelligent par intelligent lui—même puisqu'il
par lui-même puisqu'il est matière, est matière,
mais il
mais est le
il est véhicule de
le véhicule de la pensée, des
la pensée, des sensations
sensations et et des perceptions
des perceptions
de l'esprit; c'est par
de Pesprit; c'est suite de la subtilité
par suite de la subtilité de ce de fluide
ce þÿû u que les Esprits
i d eles
que Esprits
pénètrent partout,
pénètrent partout, qu'ils qu'ils scrutent
scrutent nos
nos pensées, qu'ils
pensées, qu'ils voient
voient et agissent
et agissent
distance; c'est
à.à. distance; c'est àà cece þÿû fluide, u iarrivé
d e , à.
arrivé a un certain degré
un certain degré d'épuration,
d'épuration,
que
les Esprits
que les Esprits supérieurs supérieurs doivent
doivent le
le don
don d'ubiquité;
d`ubiquité; il suffit d'un
il suffit d'un
rayon
rayon
de
de leur
leur pensée
pensée dirigé
dirigé sur divers points,
sur divers points, pour
pour qu'ils
qu'ils puissent
puissent y
y
manifester leur
manifester leur présence
présence simultanément.
simultanément. L'extension L'extension de cette faculté
de cette faculté
subordonnée au
est subordonnée au degré d'élévation et
degré d'élévation d'épuration de
et d'épuration de l’Esprit.
est l`Esprit.
Mais
Mais les
les Esprits,
Esprits, quelquequelque élevés
élevés qu'ils soient,
qu'ils soient, sont
sont des créatures
des créatures
bornées
bornées dans dans leurs
leurs facultés,
facultés, leur
leur puissance
puissance et
et l'étendue
l'-étendue de
de leurs
leurs per-
per-
ceptions ne sauraient, sous
ne sauraient, sous ce ce rapport, approcher de Dieu; cepen-cepen-
ceptions rapport, approcher de Dieu;
dant
dant ils ils peuvent
peuvent nous
servir de
nous servir point de
de point de comparaison.
comparaison. Ge Ce que l’Esprit
que l'Esprit
nepeut accomplir
nepeut accomplir que que dansune
dansune limite
limite restreinte,
restreinte, Dieu,
Dieu, qui
qui est
est infini,
infini,
Paceomplit.
Paccomplit. dans
dans des
des proportions
proportions infinies.
infinies. Il
Il y
y a
a encore
encore cette
cette différence
différence
que Faction de
que L'action de l’Esprit
l'Esprit est. momentanée et
est momentanée subordonnée aux
et subordonnée aux circon-
circon-
stances: cellede Dieu
stances: cellede Dieu est permanente est permanente ; la pensée de l’Esprit
; la pensée de l*Esprit m'embrasse
n'embrasse
qu'un temps temps et et un circonscrite :: celle
espace circonscrits celle dede Dieu.
Dieu embrasse
embrasse Puni- l'uni-
qufun un espace

vers et
vers l'éternité. En
et l°éternité. En un mot, un entre les
mot, entre les Esprits Esprits et Dieu,
et Dieu, il yy aa. la dis-
il la dis-
tance du.
tance fini àà l'infini.
du fini þÿ l ' i nû n i . -
-

Le.
Le þÿû fluideu périsprital
périsprital
ide n'est pas
n'est. pas la la pensée
pensée de de l’Esprit,
l'Esprit, mais mais l'agent
l'a.gent
et. l'intermédiaire de
de
þÿ eû i n t e r m é d i a i pensée; cette
cette pensée;
re comme
comme c'est
c'est le fluide qui
le fluide qui la la trans-
trans-
met,
met, il en il est en quelque sorte imprégné,
en est en quelque sorte imprégné, et dans l'impossibilité
et dans Pimpossibilité où où
nous sommes
nous
d'isoler
sommes d'isoler la pensée, la pensée, elle semble ne
elle semble ne faire qu'un avec
faire qu'un avec le le
fluide,
fluide, comme
comme le
le son
son semble
semble ne
ne faire
faire qu'un
qu'un avec
avec l'air,
Pair, de
de sorte
sorte que‘
que
mm pguvons, pour
ngœ pouvons, ainsi dire, la
pour ainsi dire,
la matérialiser.
matérialiser. De De même
même que que nous nous di.di-
sons que
sons que
l'air
l'air devient.
devient sonore,
sonore, nous.
nous pourrions,
pourrions, en
en prenant l'effet
prenant þÿ l ' eûpour `et
pour
la. cause, dire
la cause, dire que le fluide devient
que le þÿû u devient ide intelligent.
intelligent.
Qu'il
Qu`il en soit ou
en soit non ainsi
ou non ainsi dede la la pensée
pensée de Dieu, dest-à-dire
de Dieu, c'est-à-dire qu'elle qu'elle
agisse.
agisse directement
directement ou par
ou par
l'intermédiaire
Fintermédiaire d'un
d'un fluide,
þÿû u i pour
d e
pour , la
la facilité
facilité
de notre
de notre intelligence, représentons-nous cette
intelligence, représentons-nous cette pensée
pensée sous sous la la forme
forme
concrète
concrète d'un
(Yun fluide
þÿû u intelligent
i d e remplissant l'univers
intelligent remplissant l'univers infini, pénétrant infini, pénétrant
toutes les
toutes parties de
les parties de la. création: la
la. création: nature entière
la nature entière est est plongée
plongée dans dans
le fluideu dzbin;
le þÿû divin; tout est
i d e tout est soumis a son soumis à son action intelligente,
action intelligente, àà. sa sa pré-
pré-
—13l—
-131-

voyance, à. sa sollicitude; être, quelque


un être, i nû qu'il
voyance, à sa sollicitude; pas quelque þÿ infime soit, qui
m e soit,
qu'il
pas un qui
n'en
n'en soit
soit en
en quelque
quelque sorte
sorte saturé.
saturé.
Nous
Nous sommes ainsi constamment
sommes ainsi constamment en présence de
en présence la divinité;
de la divinité; iln'est
il n'est
pas
pas
une
une seule
seule de
de nos actions
nos actions que que nous puissions
nous puissions soustraire
soustraire a
a son
son re—
re-
gard;
gard; notre
notre pensée
pensée est
est en
en contact
contact avec
avec sa
sa pensée,
pensée, et
et c'est
c'est avec
avec raison
raison
qu'on dit
qu`on
dit que Dieu lit
que Dieu dans les
lit dans plus profonds
les plus profonds replis
replis dede notre
notre cœur;
þÿ c S u r ;
nous
nous sommes
sommes en
en luz‘
luz' comme
comme il
il est
est en
en nous,
nous,
selon
selon la
la parole du Christ.
parole du Christ.
Pour étendre
Pour étendre sasa sollicitude
sollicitude sur les plus
sur les
plus petites créatures, ilil n'a
petites créatures, n`a donc
donc
pas
pas
besoin
besoin de
de plonger
plonger son regard
son regard du
du haut
haut de
de l'immensité,
Pimmensité, ni
ni de
de quit-
quit-
ter le séjour
ter le séjour de sa gloire,
de sa car ce
gloire, car séjour est
ce séjour est partout;
partout; nos prières, pour
nos prières, pour
être entendues de
être entendues de lui,
lui, n'ont
n'ont pas
pas
besoin
besoin de
de franchir
franchir l'espace,
Pespace, ni
ni d'être
d'être
dites d'une voix
dites d`une retentissante, car,
voix retentissante, sans cesse
car, sans pénétrés par
cesse pénétrés lui, nos
par lui, nos

pensées répercutent en lui.


pensées se répercutent
se lui. en

L'image d'un
L'image d'un þÿû intelligent
fluideu intelligent
ide universel n'est
universel évidemment qu'une
n'est évidemment qu'une
comparaison,
comparaison,
mais
mais propre
propre à. donner une idée plus
à. donner une idée plus juste
juste de
de Dieu
Dieu que
que
tableaux qui le représentent sous la. figure d'un vieillard longue
,

les
les tableaux le
qui représentent sous la figure d'un vieillard à
à. longue
barbe, drapé dans
barbe, drapé dans un un manteau.
manteau. Nous Nous ne pouvons prendre
ne pouvons
prendre nos nos points
points
de comparaison que dansdans les choses que
les choses que nousnous connaissons;
connaissons; c'est c'est pour
de comparaison que pour
cela qu'on
cela dit tous
qu'on dit tous les les jours
jours :: L'œil
þÿ L de de Dieu,
' SDieu, i l la la main
main de Dieu, la
de Dieu, la voix
voix
de Dieu, le
de Dieu, souffle de
le souffle Dieu, la
de Dieu, face de
la. face de Dieu.Dieu. Dans l'enfance de
Dans l"enfance de l'hu-
l'hu-
Phomme prend
manité, l'homme
manité, prend ces ces comparaisons
comparaisons àà la lettre; plus
la lettre; plus tard,tard, sonson
esprit, plus
esprit, plus apteapte a
à saisir
saisir les
les abstractions,
abstractions, spiritualise
spiritualise les
les idées
idées maté-
maté-
rielles. d'un þÿû
Celle d'un
rielles. Celle fluideu universel
universel
ide intelligent, pénétrant
intelligent, pénétrant tout, comme
tout, comme
serait le fluide lumineux,
serait le þÿû u lumineux,
ide le
le fluide
þÿû u calorique,
i d e
calorique, le
le fluide
þÿû u électrique
i d e
électrique ou ou

tous autres,
tous s'ils étaientintelligents,
autres, s'ils étaientintelligents, a
a objet de faire
pour objet de faire compren-
pour compren-
dre la
dre possibilité pour
la possibilité Dieu d'être partout, de
pour Dieu d'être partout, s'occuper de
de s'occuper de tout,
tout, de
de
veiller sur
veiller sur lele brin d'herbe comme
brin d'herbe comme sur les mondes.
sur les mondes. Entre lui Entre lui etet nous
nous lala
distance
distance est
est supprimée;
supprimée; nous
nous comprenons
comprenons sa
sa présence,
présence, et
et cette
cette pensée,
pensée,
lorsque nous
lorsque nous nous adressons à.à. lui,
nous adressons lui, augmente
augmente notre confiance, car
notre confiance, car nous
nous
grand pour
.

pouvons plus
ne pouvons
ne plus dire
dire que Dieu est trop loin
que Dieu est trop loin et trop grand
et trop pour s'occu-
s'occu-
perde nous. Mais
perde nous. cette pensée,
Mais cette pensée, si si consolante
consolante pour l'humble et
pour Fhumble et l'homme
l'homme
de bien, est
de bien, trop þÿ
est trop terrifiante
t e r r iûpoura
pour n le
le
t e méchant
méchant et
et Porgueilleux
Porgueilleux endurcis,
endurcis,
se soustraire à. lui la faveur
à. la faveur de de la la distance,
qui espéraient
qui espéraient se soustraire à. lui à. distance, et et qui,
qui,
désormais,
désormais, se se sentiront
sentiront sous
sous les
les étreintes
étreintes de
de sa
sa puissance.
puissance.
n'empêche d'admettre,
Bien n'empêche pour le principe
Rien d'admettre, pour le principe de de souveraine
souveraine intelli- intelli-
gence,
genee, un
un centre
centro d'action,
d`a.ction, un foyer
un foyer principal
principal rayonnant
rayonnant sans cesse,
sans
cesse,
l'univers de
inondant l'univers
inondant de ses effluves, comme
ses effluves, comme le le soleil
soleil de de sa sa lumière.
lumière. Mais Mais
où est-il
où est-il ce
ce foyer?
foyer? l_l il est
est probable
probable qu'il qu'il n'est
n'est pas
pas plusplus fixé
þÿû sur
x
sur é un
un point
point
déterminé
déterminé que que ne ne l'est
l'est son action. Si
son action. Si de simples Esprits
de simples Esprits ont ont le don
le don
faculté
dïibiquité, cette faculté eu Dieu doit
cette en Dieu doit être
être sans
sans limites.
limites. Dieu remplis-
Dieu remplis-
d'ubiquité,
—432—
-132-

sant l’univers,
sant l'univers, onon pourrait admettre, titre d’hypothèse,
pourrait admettre, à.à. titre d'hypothèse, queque ce foyer
ce foyer
n’a
n*a pas
pas
besoin
besoin de
de se
se transporter,
transporter, et
et qu’il
qu°il se
se forme
forme sur
sur tous
tous les
les points
points
volonté juge propos de se produire,
où sa souveraine
où sa souveraine volonté juge aa propos de se produire, d`oùd’où l’on pour-
l'on pour-
rait dire qu’il
rait dire qu'il est
est partout
partout et
et nulle
nulle part.
part.

`

Devant ces
Devant problèmes insondables,
ces problèmes insondables, notre raison doit
notre raison s’humilier.
doit s'humilier.
Dieu existe :: nous
Dieu existe n’en saurions
nous n"en douter ;; il
saurions douter il est infiniment juste
est infiniment juste et bon ::
et bon
c'est son
c'est son essence;
essence; sa sa sollicitude
sollicitude s’étend
s'étend atout nous le
a tout :: nous le comprenons
comprenons
maintenant; sans cesse en contact
maintenant; sans cesse en contact avec lui, avec lui, nous
nous pouvons le
pouvons le prier avec
prier avec
la certitude d'en être entendu; il ne peut
la certitude d’en être entendu; il ne vouloir
peut vouloir que notre bien, c’est
que notre bien, c'est
pourquoi
pourquoi nous
nous devons
devons avoir
avoir confiance
confiance lui.
en lui.
en Voilà.
Voilà. Fessentiel; pour
Fessentiel; le
pour le
surplus, attendons
surplus, attendons que nous soyons
que nous dignes de
soyons dignes le comprendre.
de le comprendre.

La
La vue de Dieu.
vue de Dieu.
q

Puisque
Puisque Dieu
Dieu est partout, pourquoi
est partout, pourquoi ne ne le voyons-nous pas? Le
le voyons-nous pas‘?
Le ver-
ver-

rons-nous
rons-nous en
en quittant
quittant la
la terre
terre ?
? Telles
Telles sont
sont aussi
aussi les
les questions
questions que l’on
que l'on
se pose
se journellement. première
La est facileà.résoudre
pose journellement. La première est facileà. résoudre : nos organes
: nos organes
matériels ont des
matériels ont perceptions bornées, qui
des perceptions bornées, qui les impropres
rendent impropres àit
les rendent
la.
la. vue de certaines
vue de choses,
certaines choses, même
même matérielles. C'est ainsi
matérielles. c’est ainsi que certains
que certains
fluides échappent
þÿû u i échappent
des totalement à.à. notre
totalement notre vue et à.
vue et nos instruments
à. nos d’ana-
instruments d'ana-
'

lyse.
lyse. Nous
Nous voyons les
voyons
les etïets
effets de de la
la peste
peste et nous ne voyons pas
et nous ne voyons le fluide
pas le fluide
qui la transporte;
qui la transporte; nous
nous les
voyons les corps
voyons corps sese mouvoir
mouvoir sous
sous Finfluence
þÿ P i nû u e n c e
de la
de force de
la force gravitation, et
de gravitation, et nous voyons pas
nous ne voyons
ne cette force.
pas cette force.
Les
Les choses d'essence spirituelle
choses d’essence peuvent être
spirituelle ne peuvent
ne être perçues
perçues par des
par des
organes matériels;
organes matériels; ce
ce n’est
n'est que par
que par
la
la
vue vue spirituelle
spirituelle quequenousnous pou-
pou-
vons voir
vons les Esprits
voir les Esprits et et les
les choses
choses du du monde immatériel ;; notre
monde immatériel âme
notre âme
seule
seule peut donc avoir la perception de Dieu.
peut donc avoir la perception de Dieu. Le voit-elle immédiate-
Le voit-elle immédiate-

ment après
ment après la mort? C'est
la mort? C'est ce que les
ce que communications d'outre-tombe
les communications d’outre—tombe
peuvent seules apprendre. Par elles,
peuvent seules nous apprendre.
nous Par elles, nous savons que
nous savons que la la vue de
vue de
Dieu n’est le
Dieu n'est le privilège
privilége que que des
des âmes
âmes les
les plus épurées, et
plus épurées, qu'ainsi
et qu’ainsi bien
bien
peu possèdent, en quittant
peu possèdent, en quittant leur enveloppe terrestre,
leur enveloppe terrestre, le degré de
le degré de déma-
déma-
térialisation nécessaire.
térialisation Quelques comparaisons
nécessaire. Quelques comparaisons vulgaires le feront vulgaires le feront
aisément comprendre.
aisément comprendre.
Celui qui
Celui fond d'une
est au fond
qui est au vallée, environné
d’une vallée, environné d’uned'une brume épaisse,
brume épaisse,
voit pas
ne voit
ne pas
le
le soleil;
soleil; cependant,
cependant, à.
à. la
la lumière
lumière diffuse, il
il juge
diffuse, juge de la
de la
présence
présence du
du soleil.
soleil. S’il
S'il gravit
gravit la
la montagne,
montagne, a
à mesure
mesure qu'il
qu'il s’élève
s'élève le
le
brouillard s'éclaircit, la
brouillard s'éclaircit, la lumière
lumière devient
devient de plus en plus
de plusen plus vive, mais ilil
vive, mais
voit pas
ne voit
ne pas encore
encore le soleil. Quand il commence
le soleil. Quand il commence à Papercevoir, à l’apercevoir, ilil estest
encore voilé, car la moindre vapeur
encore voilé, car la moindre suffit
vapeur þÿ s upour pour
fû t en affaiblir
en affaiblir l'éclat.
l'éclat. Ce
Ce
n’est qwaprès
n'est qu'après s’être
s'être complètement
complétement élevé
élevé air-dessus
au-dessus de
de la
la couche
couche bru-
bru-
—-l33—
-133-

meuse, que,
meuse, se trouvant dans un air
que, se trouvant dans un
air parfaitement
par/aítenzenz pur,pur, il il le voit dans
le voit dans
toute sa splendeur.
toute sa splendeur.
Il en
Il est de
en est même de
de même celui dont
de celui dont la serait enveloppée
tête serait
la tête enveloppée de de plu-
plu-
sieurs voiles;
sieurs d’abord, ilil ne
voiles; d'abord, ne voit rien du
voit rien du tout;
tout; a
à. chaque
chaque voile
voile qu’on
qu'on
enlève, il
enlève, il distingue
distingue une lueur de
une lueur de plus
plus en en plus claire; ce
plus claire; ce n’est
n'est que
que
lorsque le dernier voile a disparu qu’il perçoit nettement
lorsque le dernier voile a. disparu qu'il perçoit nettement les les choses.
choses.
Il en
Il en est encore de
est encore même d’une
de même liqueur chargée
d'une liqueur chargée de matières étran-
de matières étran-
gères; elle est trouble d’abord; à. chaque
gères; elle est trouble d'abord; à. chaque distillation sa
distillation sa transparence
transparence
augmente, jusqufià
augmente, jusqufà. ce
ce qu’étant complètement épurée,
qu'étant complétement épurée, elle elle acquiert
acquiert
une limpidité
une parfaite
limpidité parfaite et
et ne
ne présente
présente aucun
aucun obstacle
obstacle à.
à. la
la vue.
vue.
Ainsi en
Ainsi en est—il
est-il de
de l`âme. Uenveloppe périspritale,
l'âme. Uenveloppe périspritale, bien qu'invisible
bien qu'invisible
et impalpable
et impalpable pour est
pour nous, est pour
nous, pour elle une véritable matière,
elle une véritable trop
matière, trop
grossière pour certaines
encore pour
grossière encore perceptions. Cette
certaines perceptions. enveloppe se
Cette enveloppe se spi-
spi-
ritualise
ritualise a a mesure
mesure que l'âme
que
s’élève en
Pâme s'élève moralité. Les
en moralité. imperfections de
Les imperfections de
Fâme sont
l'â.me comme des
sont comme des voiles qui
voiles qui obscurcissent
obscurcissent sa
sa vue;
vue; chaquechaque im-
im-
perfection
perfection dont elle se
dont elle défait est
se défait est unun voile
voile de moins, mais
de moins, mais ce n'est
ce n`est
qu’après
qu'après s’être
s'être complètement épurée
complétement épurée qu'elle jouit qu'elle jouit de
de la
la plénitude
plénitude de de
ses facultés.
ses facultés.
Dieu, étant
Dieu, étant l’essence divine par
l'essence divine excellence, ne
par excellence, ne peut
peut êtreêtre, perçu
perçu dans
dans
tout son
tout éclat que
son éclat par les
que par les Esprits
Esprits arrivés
arrivés au
au plus
plus haut
haut degré
degré de
de dé-
dé-
matérialisation. Si
matérialisation. Si les Esprits imparfaits
les Esprits imparfaits ne
ne le
le voient
voient pas,
pas, ce
ce n’est
n"est pa-
pa-
qu’ils
qu'ils en soient plus
en soient éloignés que
plus éloignés les autres ; comme
que les autres; comme eux, eux, commecomme toustous
les êtres
les êtres de de la nature, ils
la nature, plongés dans
sont plongés
ils sont dans le le fluide
þÿû u divin i d e ;; comme
divin comme
‘nous
nous le sommes dans la lumière,
le sommes dans la lumière, les aveugles
les aveugles aussi sont plongés
aussi sont plongés dans
dans
la lumière,
la lumière, et cependant ils
et cependant ils ne la voient
ne la voient pas. Les imperfections sont
pas. Les imperfections sont
des voiles qui
des voiles qui dérobent
dérobent Dieu
Dieu à
a la
la vue
vue des
des Esprits inférieurs;
Esprits inférieurs; quand le quand le
brouillard
brouillard sera sera dissipé,
dissipé, ils
ils le
le verront
verront resplendir: pour
resplendir: pour cela, cela, ils
ils n’au-
n'au-
ront besoin,
ront besoin, ni ni de
de monter,
monter, ni d’aller le
ni d'aller chercher dans
le chercher dans les profondeurs
les profondeurs
de l’infini la vie spirituelle étant débarrassée des taies morales qui
de l'infini ;; la vie spirituelle étant débarrassée des taies morales qui
Pobscurcissaient,
Pobscurcissaient, ils le verront
ils le verront en en quelque
quelque lieu lieu qu’ils
qu'ils se trouvent,
se trouvent,

fût-ce
fût-ce même même sur sur lala terre,
terre, car car il il est partout.
est partout.
L’Esprit
L'Esprit ne
ne s’épure
s'épure qu'à qu'à la
la longue,
longue, ct différentes incarnations
les différentes
ct les incarnations
sont
sont les les alambics
alambics au
au fond
fond desquels
desquels il
il laisse
laisse aà chaque
chaque fois
fois quelques
quelques
impuretés. En quittant
impuretés. En son
quittant son enveloppe enveloppe corporelle,
corporelle, il
il ne
ne se dépouille
se dépouille

pas
pas
instantanément
instantanément de
de ses imperfections;
ses imperfections
;_
c'est
c'est pourquoi
pourquoi il
il en
en est qui,
est qui,
après
après la
la mort,
mort, ne
ne voient
voient pas plus
pas plus
Dieu
Dieu que
que
de
de leur
leur vivant;
vivant; mais,
mais, à.
à.
mesure qu’ils
mesure s’épurent,
qu'ils s`épurent, ils
ils en
en ont
ont une
une intuition
intuition plus distincte;
plus distincte; s’ils
s'ils ne
ne
le voient
le voient pas, ils le
pas, ils comprennent mieux;
le comprennent mieux; la la lumière
lumière est est moins diffuse.
moins diffuse.
Lors donc
Lors donc que que des Esprits
des disent
Esprits disent que Dieu leur
que Dieu leur défend
défend de
de répondre
répondre à.a
telle question, que Dieu leur apparaisse apparaisse ou leur adresse
telle question, ce n’est
ce n'est pas pas que
Dieu leur ou leur adresse
—i34—
-l34-

‘la parole pour


ila parole pour leur prescrire ou
leur prescrire leur interdire
ou leur telle ou
interdire telle ou telle chose.
telle chose.
Non mais ils le sentent, ils reçoivent les effluves
Non ;; mais ils le sentent, ils reçoivent les þÿ eû l udede
ve saspensée,
sa comme
pensée, comme
nous arrive
cela nous
cela arrive à Pégard des
à l"égard Esprits qui
des Esprits nous enveloppant
qui nous enveloppent de leur-
de leur
fluide, quoique
fluide, nous nene les voyions pas.
les
quoique nous voyions pas.
Aucun homme ne
Aucun homme peut donc
ne peut donc voir Dieu avec
voir Dieu les yeux
avec les de la chair. Si
yeux de la chair. Si
cette faveur
cette faveur était accordée à.à. quelques-uns,
était accordée quelques-uns, ce
ce ne
ne serait
serait qu’à.
qu'à. l’état
Pétat
d'extase, alors
d’extase, l'âme est
que l'àme
alors que autant dégagée
est autant des liens
dégagée des liens de la matière
de la matière
que cela est possible pendant
que cela est possible pendant Pincarnation.
l'incarnation.
Un tel privilège
Un tel privilége ne
ne serait
serait d’ailleurs
d'ailleurs que celui des âmes d'élite,
que celui des âmes d'élite, in- in-
carnées
carnées en en mission
mission et‘et' non
non en expiation. Mais
en expiatíon. comme les
Mais comme les Esprits
Esprits dede
Perdre le
l'ordre le plus
plus élevé
élevé resplendissent
resplendissent d’un
d'un éclat
éclat éblouissant,
éblouissant, il
il se
se peut
peut
que
que des Esprits
moins élevés,
des Esprits moins élevés, incarnés
incarnés ouou désincarnés, frappés de
désincarnés, frappés de lala
splendeur qui
splendeur Tel
les
qui les entoure, aient cru voir Dieu lui-même.
entoure, aient cru voir Dieu lui-méme. Tel on voit on voit
parfois
parfois un ministre
un ministre pris
pris pour son souverain.
pour son souverain.
Sous quelle apparence
Sous quelle apparence
Dieu
Dieu se présente-t-il
se présente-t-il ceux qui
àà. ceux qui se sont ren-
se sont ren-

dus dignes de
dus dignes de cette faveur? Est-ce
cette faveur? sous une
Est-ce sous forme quelconque?
une forme
quelconque? Sous
Sous
une
une figure
þÿû g u humaine,
humaine,
re ou comme
ou comme un foyer resplendissant
un foyer resplendissant de lumière?
de lumière?
C’est
(Test ce que
ce le langage humain est impuissant
que le langage
humain est a décrire
impuissant a décrire parce parce qu'il
qu'il
n’existe pour nous
n'existe pour point de
aucun point
nous aucun de comparaison qui
comparaison qui puisse puisse en
en donner
donner
une idée; nous
une idée; sommes comme
nous sommes comme des des aveugles
aveugles à.à. qui l'on chercherait
qui l'on chercherait
en vain
en faire comprendre
vain à.à. faire comprendre Féclat
Péclat du
du soleil.
soleil. Notre
Notre vocabulaire
vocabulaire est
est
borné
borné à.
à. nos
nos besoins
besoins et
et au
au cercle
cercle de
de nos
nos idées; celui des
idées; celui des sauvages
sauvages nene
saurait dépeindre
‘saurait les merveilles de la civilisation; celui
dépeindre les merveilles de la civilisation; celui des peuples des peuples
les plus
les plus civilisés
civilisés est
est trop
trop pauvre
pauvre pour
pour
décrire
décrire les
les splendeurs des
splendeurs des
cieux, notre intelligence
cieux, notre intelligence trop bornée
trop bornée pour comprendre, et
les comprendre,
pour les et notre
notre
vue trop faible
vue trop faible en éblouie.
serait éhlouie.
en serait e
~

Une résurrection.
Une résurrection.

La
La Concorde, journal de
Concorde, journal Versailles, du
de Versailles, du 22 février
février i866,
1866, relate
22 Fé-
relate l'é-
pisode suivant récit publié
d’un récit feuilleton sous le titre de En
_
_

pisode suivant d'un publié en feuilleton


en sous le titre de : En
:

Corse, croquis
Corse, croquzlv a‘
zi la
la plume.
plume.
Une jeune þÿû
Une jeune fille avait
l l e une vieille
avait une tante qui
vieille tante lui servait
qui lui servait de de mère, et à.
mère, et à.
laquelle
laquelle elle
elle portait
portait une tendresse
une tendresse filiale.
þÿû l i La
a
La l etante
.
tante tomba
tomba malade
malade et
et
mourut. On
mourut. éloigna la
On éloigna la jeune fille, mais
jeune fille, mais celle-ci tint à.à. la
celle-ci se tint
se la porte
porte de
de la
la
chambre mortuaire, pleurant
chambre mortuaire, et
pleurant priant.
et priant. Tout
Tout à
à coup
coup
elle
elle croit
croit entendre
entendre
faible cri
un faible
un et comme un gémissement
cri et comme un gémissement sourd; sourd; elleelle ouvre précipi-
ouvre précipi-
la
tamment la porte
tamment porte et
et voit
voit sa
sa tante
tante qui
qui avait
avait écarté
écarté le
le drap
drap dont
dont on on
Pavait
Pavait recouverte,
recouverte, et
et qui
qui lui
lui faisait
faisait signe Œapprocher.
signe d°approcher. Elle
Elle lui dit
lui dit
——-i35——
--i35--

alors d'une
alors voix éteinte
d'une voix éteinte et
et en faisant
en un effort
faisant un effort suprême: Saveria,,
suprême: Saveria,c
«

j'étais
j'étais morte tout à.à. l'heure,...
morte tout oui, morte...
l'heure,... oui, morte... J'ai le Seigneur...
.Vai vu le _I1
Seigneur... Il vu
m'a permis de
m'a permis de revenir instant sur cette
revenir un instant un terre, pour
cette terre, que je
pour que
sur
je puisse
puisse
te faire
te faire un
un dernier adieu,
dernier adieu, dernière recommandation.
une dernière
une recommandation. »»
Alors elle lui renouvela un conseil très
Alors elle lui renouvela un conseil très important qu`elle lui important qu'elle
lui avait
avait
donné quelques jours auparavant,
donné quelques jours auparavant, et et dont
dont dépendait son dépendait
avenir. Il
son avenir. Il
s'agissait garder
s'agissait de
de garder un
un secret
secret absolu
absolu sur
sur un
un fait
fait dont
dont la
la divulgation
divulgation
devait entraîner une une de ces terribles
terribles vengeances si communes dans
devait entraîner de ces vengeances si communes dans ce ce
pays. Sa
pays. Sa nièce
nièce lui
lui ayant promis de se
ayant promis de se conformer à. conformer sa volonté,
à. sa elle
volonté, elle
ajouta, :: « Je
ajouta « Je puis mourir maintenant,
puis mourir maintenant, car car Dieu te protégera
Dieu te protégera. comme comme il il
me protège
me protége à.
a cette
cette heure,
heure, puisque je
je n'emporterai
puisque n'emporterai pas pas en
en m'en
m'en allant
allant
le regret
le regret de de laisser derrière moi
laisser derrière moi une une vengeance à. assouvir dans
vengeance à. assouvir dans unun
sillon de
sillon sang et
de sang et de malédictions... Adieu,
de malédictions... Adieu, ma ma pauvre enfant, je te
pauvre enfant, je te
bénis. l! Après
bénis. »
Après ces paroles, elle
ces paroles, expira.
elle expira.
Un de nos correspondants, qui
Un de nos correspondants, qui connaît personnellement l'auteur,
connaît personnellement l'auteur, lui
lui
demanda.
.demanda si son si récit était un conte
son récit était un conte puisé puisé dans son
dans imagination. a Non,
son imagination. «
Non,
répondit celui-ci,
répondit celui-ci, c'est l`exacte vérité.
c'est l'exacte vérité. Je tiens le
Je tiens le fait
fait dede la bouche
la bouche
même de
même Saveria, alors
de Saveria, alors que j'étais en
que j'étais Corse; j'ai
en Corse; cité ses
j'ai cité ses propres
propres
paroles, et encore ai-je omis certains détails,
paroles, et encore ai-je omis certains détails, dans la crainte qu'on dans la crainte qu'on
ne m'accusâ.t Œexagération.
ne m'accusâ.t d'exagération. n »

Les
Les faitsfaits de de cette
cette nature
nature ne sont pas
ne sont sans exemple;
pas sans exemple; nous nous en en avons
avons
cité
cité un un très remarquable dans lala Revue
très remarquable dans Revue d'août 1863, page
d'août 1863, 251,50“
page 251,_s0us
le titre de:
le titre de: M. M. Cardon, médecin. Ils
Cardon, médeczh. Ils sont
sont lala preuve évidente de
preuve évidente l'exis-
de l'exis-
tence
tence et et de
de l'indépendance
Pindépendance de
de l'âme;
l'â.me; car,car, si
si le
le principe intelligent
principe intelligent était était
inhérent à la matière,
inhérent a la matière, il s'éteindrait avec elle. La question
il séteindrait avec elle. La question est est de savoir
de savoir
si, par
si, par un acte de
un acte de la la volonté,
volonté, l'âmel'â.me peut momentanément en
rentrer momentanément
peut rentrer en
possession
possession du
du corps qu'elle
corps qu'elle
vient
vient de
de quitter.
quitter.
ne faut
Il ne assimiler le fait ci-dessus, ni celui du du médecin
_

médecin Car-
_

ll faut pas pas assimiler le fait ei-dessus, ni celui Car-


don,
don, à.
à. l'état
l'état léthargique.
léthargique. La
La léthargie
léthargie est
est une
une suspension accidentelle
suspension accidentelle
de
de la sensibilité nerveuse
la sensibilité nerveuse et et du mouvement qui
du mouvement qui offre l'image de
otïre Pimage de la
la
mort, mais qui
mort, mais n'est
qui n'est pas la mort, puisqu'il
pas la mort, puisqu°il n'y a. pas décomposition,
n'y a. pas décomposition,
et
et queque des léthargiques ont
des léthargiques vécu de
ont vécu de longues
longues années
années aprèsaprès leur réveil.
leur réveil.
La vitalité,
La vitalité, pour pour être
être latente,
latente, n'en
n'en est
est pas
pas
moins
moins dans
dans toute
toute sa
sa force,
force,
Pâme n'est pas plus
et l'âme
et n'est pas détachée du
plus détachée du corps
corps que
dans le
que dans le sommeil
sommeil ordi..
ordi-
naire. Dans la mort véritable, au contraire,
naire. Dans la mort véritable, au contraire, la matière se désorganise, la matière se
désorganise,
la. vitalité s'éteint,
la vitalité s'éteint, le le périsprit
périsprit se
se sépare;
sépare; le
le travail
travail de
de la
la dissolution
dissolution com-
com-
mence
mence avant avant même même que que la mort ne
la mort soit accomplie.
ne soit accomplie. 'l‘ant
Tant qu'elle
qu'elle n'est
n'est
pas consommée,
pas consommée, peut y
il
il peut y avoir
avoir des
des retours
retours passagers
passagers ä
a la
la vie,
vie, comme
comme
ceux que
ceux que nousnous avonsavons cités, mais toujours
cités, mais toujours de courte durée,
de courte durée, attendu
attendu queque
la. volonté peut
la volonté peut bienbien retarder
retarder de quelques-instants lala séparation
de quelques-instants séparation déûni- défini-
—i36—
-136-

du périsprit,
tive du
tive mais qu'elle est impuissante àà arrêter travail de
le travail
arrêter le
périsprit, mais qu'elle est impuíssante de
la dissolution, quand
la dissolution, quand le moment est venu.
le moment est Quelles que
venu. Quelles que soientles appa-
soientles appa-
que, toutes les fois qu'il
rences extérieures, on
rences extérieures, on peut
peut dire
dire que, toutes les fois qu'il yy aa retour
retour àà
la. vie, c'est qu’il
la vie, c'est qu'il n'y n'y a
a pas
pas
mort
mort dans
dans l'acception pathologique
Pacception pathologique du du
mot. Lorsque
mot. la mort est complète, ces retours sont impossibles, les
Lorsque la mort est complète, ces retours sont impossibles, les
physiologiques s`y
lois physiologiques
lois s'y opposent.
opposent.
Dans
Dans la circonstance dont
la circonstance nous parlons,
dont nous pouvait donc
on pouvait
parlons, on rationnel-
donc rationnel-
lement
lement admettre
admettre que
que
la
la mort
mort n'était
n'était pas
pas
consommée.
consommée. Le
Le fait
fait ayant été
ayant été
rapporté
rapporté à
à. la
la Société
Société de
de Paris,
Paris, le
le guide
guide d’un
d'un de
de nos
nos médiums
médiums habi-
habi-
tués en
tués donna l'explication
en donna Pexplication suivante, nous reproduisons
que nous
suivante, que reproduisons soussous toute
toute
réserve, comme une chose
réserve, comme une chose possible, possible, mais non matériellement prou-
mais non matériellement prou-
vée, et
vée, a titre
et a d'observation.
titre d'observation.

(Société spirite
(Société spirite de Paris,
de Paris, 22 mars
mars 1866.
1866. «—
~-
Médium, lll.
Médium, Morin.)
M. Morin.)

Dans le
Dans cas qui fait
le cas qui fait le le sujet
sujet de votre discussion,
de votre discussion, il il y
ya a un fait positif,
un fait positif,
celui de la morte
celui de la morte qui parléqui a
a parlé à.
à. sa
sa nièce.
nièce. Il
Il reste
reste à.
à. savoir
savoir si
si ce fait
ce fait est
est
du domaine matériel,
du domaine dest-à-dire
matériel, c`est-è.-dire s'il y s’il a. eu retour momentané
y a. eu retour momentané a la vie
a la vie
corporelle,
corporelle, ou
ou s’il
s'il est
est de
de l'ordre
l'ordre spirituel;
spirituel; c'est c'est cette dernière hypo——
cette dernière hypo-
thèse qui
thèse qui est
est la
la vraie,
vraie, car
car la
la vieille
vieille femme
femme était
était bien
bien réellement
réellement morte.
morte.
Vcici ce
Vcici ce qui s'est passé.
qui s'est passé.
La jeune
La fille, agenouillée
jeune fille, agenouillée au au seuil mortuaire, aa subi
seuil mortuaire, subi une une impulsion
impulsion
irrésistible qui
irrésistible qui l'a poussée
l'a auprès du lit de sa tante, qui,
poussée auprès du lit de sa tante, comme je
qui, comme je l'ai
l'ai
dit, était bien morte. C'est l'ardente volonté
dit, était bien morte. C'estl'ardente volonté de l'Esprit de l’Esprit de cette femme
de cette femme
sans pouvoir faire
qui aa provoqué
qui provoqué le le phénomène.
phénomène. Se Se sentant
sentant mourir mourir sans pouvoir faire
la recommandation
la recommandation si vivement désirée,
si vivement désirée, elle
elle a
a demandé
demandé à.
à. Dieu, dans
Dieu, dans
une
une dernière
dernière et
et suprême prière,
suprême prière, de
de pouvoir
pouvoir dire
dire à
à. sa
sa nièce ce qu'elle
nièce ce qu'elle
désirait lui dire.
désirait lui dire. La. La séparation
séparation étant déjà faite,
étant déja fluideu périsprital,
faite, lele þÿû ide
périsprital,
encore imprégné de
encore imprégné de son désir, enveloppe
son désir, enveloppa jeune la
la jeune fille
fille et
et Pentraîna
Pentraîna
vers sa
vers dépouille. Là,
sa dépouille. Là, par
par une permission de
une permission Dieu, elle
de Dieu, elle devint
devint mé- mé-
dium voyant
dium voyant et et auditif;
auditif; elle
elle vit
vit et
et entendit
entendit sa
sa tante, parlant
tante, parlant et
et agis-
agis-
sant,
sant, non
non avec
avec sonson corps, mais bien au moyen
corps, mais bien au moyen de de son périsprit en-
son périsprit en-
adhérent_au corps; de sorte qu’il qu'il yy a eu vision et audition spiri-
core adhérentau corps;
core de sorte a eu vision et audition spiri-
tuelles et
tuelles non matérielles.
et non matérielles.
La recommandation de
La recommandation de lala tante, faite dans
tante, faite dans un un pareil
pareil momentmoment et et
dans des
dans circonstances qui
des circonstances qui avaient
avaient l'air
l'air d'une
d'une résurrection,
résurrection, devait
devait
impressionner plus
impressionner vivement la
plus vivement jeune fille,
la jeune fille, et et lui
lui en faire mieux
en faire mieux com- com-
prendre toute Pimportance.
prendre toute l'importance. Bien qu'elle
Bien la lui
qu'elle la lui eût déjà.eût déjà. faite de son
faite de son

vivant, elle voulait


vivant, elle voulait emporter la certitude
emporter la certitude que que sa nièce
sa nièce s'y s'y conforme-
conforme-
rail, pour
rail ,
éviter les malheurs
pour éviter les malheurs qui qui seraient résultés d'une
seraient résultés indiscrétion.
d'une indiscrétion.
-—'i37——
--'i37--

Sa volonté
Sa volonté m’a pu faire
n'a pu faire revivre son corps, contrairement
revivre son lois de
aux lois
corps, contrairement aux
de
la nature, mais elle
la nature, mais elle a pu donner à enveloppe fluidique
les
a son
i q appa-
pu donner a son enveloppe þÿû u i d les ue
appa-
de son
rences de
rences son corps.
corps. EBELHAN.
EBELMAN.

Î1-ÎÎ

Entretiens d'autre-tombe.
Entretiens d'outre-tombe.

L'abbé
L'abbé Laverdet.
Laverdet. l

M. Laverdet était
M. Laverdet un des
était un des pasteurs
pasteurs de l’Église française
de l'Église française et et le.
le. coad-
coad-
juteur de
juteur de Pabbé Châtel.
l'abbé C’était un homme d’un
Châtel. C'étai* un homme d'un grand savoir et grand savoir et
jouissant,
jouissant, Félévatic-n de
par Félévaticn
par de son son caractère,
caractère, dede l’estime
l'estime de ceux qui
de ceux qui
Pont connu. Il
Pont connu. est mortaParis,
Il est morta'Paris, au au mois
mois dede novembre dernier. Un
novembre dernier. Un de
de
ses plus intimes amis,
intimes M.
M. Monvoisin, Péminent
l'éminent peintre d’histoire,
ses plus amis, Monvoisin, peintre d`histoire,
Spirite fervent,
Spirite ayant désiré
fervent, ayant désiré avoiravoir dede lui quelques paroles
lui quelques paroles d’outre-
d'outre-
tombe,
tombe, nous
nous pria
pria de
de le
le faire
faire évoquer.
évoquer. La
La communication qu’il
communication qu`il aa
donnée
donnée ayant,
ayant, pour son ami et
pour son ami et pour frère, cachet incontestable
pour son frère, un cachet incontestable
son un
dïdentité,
d'identité, nousnous accédons
accédons au au désir exprimé par
désir exprimé par ces
deux messieurs
ces deux messieurs en en
lla_a publiant,
publiant, et cela d'autant plus
et cela d’autant plus volontiers
volontiers qu’elle
qu'elle est
est instructive
instructive à.
à.
plus égard.
d’un égard.
plus d'un
(Société de
(Société Paris, 55 janvier
de Paris, 1866.
janvier 1866.

-
Médium,
Médium, M. Desliens.)
M. Desliens.)

Évocation. Votre
Évocatíon. ami, M.
Votre ami, M. Monvoisin,
Monvoisin, m’am'a informé
informé de de votre mort
votre mort
aujourd'hui,
aujourd`hui, et, et, quoique
quoique nous n’ayons pas
nous n'ayons eu l'avantage
pas eu Pavantage de de vous con-
vous con-
naître personnellement, nous
naître personnellement, nous vous vous connaissions
connaissions de réputation pour
de réputation pour lala
part que
part que vous
vous avez
avez prise
prise a
à, la
la formation
formation de
de l’Église française. L’estime
l'Église française. L'estime
dont vous
dont jouissiez à,a juste
vous jouissiez titre, et
juste titre, Pétudeque vous
et Fétudeique vous aviez faite du
aviez faite du
Spiritisme avant de
Spiritisme avant de mourir,mourir, jointes au désir de votre ami et
jointes au désir de votre ami et de votrede votre
frère, nous
frère, nous donnent
donnent celui
celui de nous entretenir
de nous entretenir avec vous si
avec vous si Dieule per-
Dieule per-
met. Nous serons heureux
met. Nous serons heureux si vous voulez
si vous voulez bien faire part
nous faire
bien nous part de
de vos
vos
impressions
impressions comme
comme Esprit,
Esprit, soit
soit sur
sur la
la réforme
réforme religieuse
religieuse à.
a laquelle
laquelle
vous avez
vous travaillé et
avez travaillé et les causes qui
les causes qui en ont arrêté
en ont arrêté le progrès, soit
le progrès, soit
sur la doctrine spirite.
sur la doctrine spirite.
Réponse.
Réponse. Cher
Cher monsieur,
monsieur, je je suis
suis heureux, bien heureux
heureux, bien heureux du du bon
bon
souvenir de
souvenir cher ami
mon cher
demon ami M. M. Monvoisin. Grâce à.à. lui,
Monvoisin, Grâce jepuis
lui, jc aujour-
puis aujour-
d’hui,
d'hui, dans
dans cette
cette honorable assemblée, exprimer
honorable assemblée, exprimer mon mon admiration
admiration
pour
pour
l’homme
l'homme dont
dont les
les savantes
savantes études
études ont
ont porté
porté le
le bonheur
bonheur dans
dans
tous les cœurs déshérités
tous les þÿ c Sdéshérités
u r s et blessés
et blessés par Pinjustice des hommes. Ré-
par l'injustice
des hommes. Ré-
formateur moi-même,
formateur moi-même, je je suis plus
suis que tout autre en position
plus que tout autre en d'appré-
position d'appré-
-—i38-
-i38--

cier toute la
cier toute prudence, toute
la prudence, toute la la sagesse de votre conduite, cher
sagesse de votre conduite, cher mon-
mon-
sieur et
sieur maître, si
et maître, voulez
vous voulez bien me
si vous bien permettre de vous donner ce
me permettre de vous donner ce
titre.
titre.
Peu satisfait
Peu satisfait des tendances générales
des tendances générales du du clergé
clergé orthodoxe,
orthodoxe, de de sasa

manière parcimonieuse de répandre


manière parcimonieuse de la lumière due
répandre la lumière due tous, j*ai voulu,
à.
à. tous, j'ai voulu,
de concert
de concert avec Pabbé Châtel,
avec l'abbé Châtel, établir
établir sur nouvelles bases
de nouvelles
sur de bases un ensei-
un ensei-

gnement,portant
gnement, portant le le titre de religion,
titre de religion, plusplus en rapport avec les besoins
en rapport avec les besoins
généraux
généraux des
des classes
classes pauvres.
pauvres.
Notre
Notre but
but fut
fut louable d'abord,
louable d'abord, mais mais.
notre entreprise péchait
notre entreprise péchait par par sa base, par
sa base, par son titre, qui
son titre, était tel
qui était qu'on
tel qu'on
devait venir à. nous
devait venir à. nous plutôt plutôt pour faire
pour faire pièce pièce à.
à. la
la religion
religion établie
établie que
que
par conviction intimeqNous
par conviction le reconnûmes bientôt,
intime.tNous le reconnûmes bientôt, mais, trop mais, faciles,
trop faciles,
nous acceptions
nous acceptions avec
avec empressement
empressement les
les enfants
enfants que repoussaient
que repoussaient d'au-
d'au-
tres prêtres,
tres prêtres, faute d'instruction suffisante
faute d'instruction suffisante ou ou de formalités nécessaires.
de formalités nécessaires.
Le Spiritisme procède
Le Spiritisme procède tout
tout autrement;
autrement; il
il est
est ferme
ferme et
et prudent;
prudent; il il
ne cherche
ne cherche pas le
pas le nombre,
mais la qualité
nombre, mais la qualité des adeptes. des adeptes. C'est
G'est un
un en-
en-

seignement
seignement sérieux sérieux et non une
et non une spéculation.
spéculation.
désintéressée,
.
r

Notre réforme, qui


Notre réforme, dès l'abord
qui dès l'abord était complètement désintéressée,
était complétement
fut bientôt considérée,
fut bientôt considérée, par par l'abbé
l'abbé Châtel
Châtel surtout,
surtout, comme
comme un moyen
un moyen
de faire fortune.
de faire fortune. Ce fut là.
Ce fut principale cause
la principale
la la cause de de sasa ruine.
ruine. Nous Nous n'a-n'a-
vions
vions pas d'éléments de résistance, et
pas assez d°éléments de résistance, et il faut bien le dire, pas
assez il faut bien le dire, pas
assez d'intrigue,
assez d'intrigue, heureusement
heureusement sans sans doute, pour mener
doute, pour mener une telle en-
une telle en-

treprise
treprise à.
à. bonne
bonne fin.
fin. Le
Le premier primat
premier primat français français n'eut
n`eut pas
pas
de
de succes-
succes-

seur. Je
seur. Je n'essayai
n'essayai pas pas de de me me poser comme chef
poser comme chef d'une
d'une secte dont
secte dont
j'avais
j'avais été
été un
un des
des fondateurs
fondateurs de
de second
second ordre, parce
ordre, parce qu'en premierqu'en premier
lieu je n'approuva.is
lieu je n'approuva.is pas toutes les
pas toutes les tendances
tendances de de l'abbé Ghàtel, ten-
l'abbé Châtel, ten-
dances
dances que que le cher homme aa expiées
le cher homme et
expiées et qu'il qu'il expieexpie encore dans le
encore dans le
monde
monde des des Esprits. D'autre part,
Esprits. D'autre part, ma simplicitéy répugnait;
ma simplicitéy répugnaít; je je m'ahs-
m'abs-
lins, et
lins, j'en
et j'en suis
suis heureux
heureux aujourd'hui.
aujourd'hui.
Lorsqu'on
Lorsqu'on vint vint me proposer de
me proposer nouveau de
de nouveau de reprendre
reprendre þÿ P S uin-
l'œuvre in-
vre
terrompue, la. lecture
terrompue, la lecture de vos ouvrages, de vos cher monsieur,
ouvrages, cher monsieur, avait déjà. avait déjà.
jeté
jeté de
de profondes
profondes racines
racines chez
chez moi.
moi. Je compris
Je compris qu'il qu'il s'agissait
s'agissait non- non-
seulement de
seulement de modifier
modifier la forme de
la forme de l'enseignement,
Penseignement, mais
mais aussi
aussi Pensei-
l'ensei-
gnement lui-même. Par
gnement lui-même. Par sa sa nature,
nature, notre notre réforme
réforme ne pouvait néces-
ne pouvait néces-
sairement avoir
sairement avoir qu'un
qu'un temps; fondée
temps; fondée sur sur une
une idée
idée arrêtée,
arrêtée, sur
sur une
une

conception humaine,
conception humaine, entièrement développée
entièrement développée et bornée à. son début,
et bornée à. son début,
elle devait, même
elle devait, même avec toutes chances
avec toutes chances de succès, se
de succès, trouver bientôt
se trouver bientôt
débordée
débordée par par les progressistes dont
semences progressistes
les semences dont nousnous voyons aujourd'hui
voyons aujourd'hui
ta germinaison.
ta germinaison. _
.

Le Spiritisme
Le Spiritisme n'a n'a pas
pas ce défaut; ilil marche
ce défaut; marche avec avec le le progrès,
progrès, il il est le
est le
progrès même et ne saurait
progrès même et ne saurait être dépassé être dépassé par par celui qu'il
celui précède con-
qu'il précède con-
—l39—
_l39-
stamment.
stamment. Acceptant toutes
Acceptant toutes lesles idées nouvelles fondées
idées nouvelles fondées sur sur lala raison
raison
et la logique, les développant et en faisant surgir d`inconnues, son
et la logique, les développant et en faisant surgir d’inconnues, son
avenir est assuré. Permettez-moi,
avenir est assuré. cher
Permettez-moi, cher monsieur, de vous
monsieur, de vous remercier remercier
en particulier
en particulier du
du plaisir j’ai éprouvé
plaisir que j`ai éprouvé à.à. étudier
que étudier les les sages ensei-
sages ensei-
gnements publiés
gnements publiés par par vos
vos soins.
soins. Mon
Mon esprit,
esprit, troublé
troublé par
par
le
le désir
désir de
de
savoir
savoir ce que
,,
cachaient
ce que cachaient tous les mystères
tousles mystères de
de la
la nature,
nature, a
a été
été frappé,
frappé,
à. leur lecture,
à. leur lecture, de de lala plus
plus vive
vive lumière.
lumière.
Je sais
Je sais que,
que, par modestie, vous
par modestie, vous repoussez tout éloge personnel;
repoussez tout éloge personnel; je je
sais aussi que
sais aussi ces enseignements ne
que ces enseignements ne sont
sont pas
pas
votre
votre conception,
conception, mais mais la.
la.
réunion
réunion des des instructions
instructions de de vos guides; néanmoins,
vos guides; néanmoins, ce
ce n'en
n'en est
est pas
pas
moins à.à. votre
moins prudente réserve,
votre prudente réserve, a votre habileté
a votre présenter chaque
habileté àà présenter chaque
chose
chose en en son temps, à.à. votre
son temps, votre sage lenteur, à.à. votre
sage lenteur, votre modération
modération con- con-
stante,
stante, que le Spiritisme doit,
que le Spiritisme après Dieu et les bons Esprits,
doit, après Dieu et les bons Esprits, de de
jouir
jouir dede la considération qu’on
la considération qu'on lui accorde. Malgré
lui accorde. toutes
Malgré toutes les dia- les dia-
tribes,
tribes, toutes
toutes les
les attaques illogiques
attaques illogiques et
et grossières,
grossières, il n’en est
il n'en pas
est pas
moins aujourd'hui
moins aujourd`hui une
une opinion
opinion qui qui fait
fait loi
loi et
et qui
qui est
est acceptée
acceptée par par
gens sensés et sérieux,
nombre de
nombre de gens sensés et sérieux, et et aa l’abri
l'abri desdes soupçons. C’est une
soupçons. (Test une
œuvre d’avenir;
þÿ S u d'avenir;
v r e il est sous
il est sous l'égide' du Tout-Puissant,
Pégide‘ du Tout-Puissant, et le concours et le concours
sera acquisdès qu’ils
de tous les hommes supérieurs
de tous les hommes supérieurs et intelligents
et lui
intelligents lui sera acquisdès qu'i'ls
connaîtront
connaîtront ses ses véritables tendances, défigurées
véritables tendances, défigurées par par ses adversaires.
ses adversaires.

Malheureusement
Malheureusement le
le ridicule
ridicule est
est une
une arme
arme puissante
puissante en
en ce pays de
ce pays de
progrès! Quantité
progrès! Quantité de gens de éclairés
gens éclairés se
se refusent
refusent à.
à. étudier
étudier certaines
certaines
idées, même
idées, même en secret, lorsqu’elles
en secret,
lorsqu'elles ont ont été stigmatisées par
été stigmatisées par de de plates
plates
railleries.
railleries. MaisMais il il est des choses
est des choses quiqui bravent obstacles; le
tous les obstacles;
bravent tousles Spi-
le Spi-
ritisme est
ritisme est de celles-la, et
de celles-la, et son heure de
son heure victoire sonnera
de victoire sonnera bientôt.
bientôt. llll
ralliera autour
ralliera autour de de lui toute la
lui toute la France,
France, toute
toute l’Europe intelligente,
l°Europe intelligente, et
et
bien sots
bien sots et et bien confus seront
bien confus seront ceux
ceux qui qui oseront mettre surle
encore mettre
oseront encore surle
compte de Pimagination
compte de des faits
Pimagination des faits reconnus par
reconnus des intelligences hors
par des intelligences hors
ligne.
ligne. .

Quant à.à. mon


Quant mon état personnel, ilil est
état personnel, présentement satisfaisant;
est présentement satisfaisant; je
je ne
ne
vous en
vous dirai donc
en dirai rien; j’appellerai
donc rien; j'appellerai seulement
seulement votre attention
votre attention et
et vos
vos

prières sur
prières ancien collègue,
mon ancien
sur mon l'abbé Chàtel.
collègue, l’abbé Châtel. Priez lui. Plus
pour lui.
Priez pour Plus
tard, son esprit égaré,
tard, son esprit mais élevé,
égaré, mais élevé, pourra vous dicter
pourra vous dicter
de
de sages instruc-
sages instruc-
tions. Je
tions. Je vous
vous remercie
remercie de nouveau de
de nouveau de votre bienveillance à.à. mon
votre bienveillance mon
égard,
égard, et tiens tout
me tiens
et me àvotre disposition,
tout àvotre je puis
disposition, sisi je puis vous être utile en
être utile vous en

quoi que ce soit.


quoi que soit.
ce
L’abbé
L°abbé LAVBRDET.
Livsnmrr.
—i40-I-
-i40-I-

Un père insouciant
Un père insouciant pour
pour ses
enfants.
ses enfants.

Charles-Emmanuel JEAN
Charles-Emmanuel JEAN était était un un artisan
artisan bon etdoux de
bon etdoux de caractère,
caractère,
mais
mais adonnéadonné a a Fivrognerie
Fivrognerie dès
dès sa
sa jeunesse.
jeunesse. Il
Il avait
avait une vive
une vivc
conçuinutilement
conçu
passion
passion pour une
pour une jeune jeune fille
þÿû de
de
l l sa
e
sa connaissance
connaissance qu`il qu’il avait
avait inutilement
demandée en
demandée en mariage
mariage ;; celle-ci Pavait toujours
celle-ci l'avait repoussé, disant
toujours repoussé, disant qu’ellequ'elle
n'épouserait
n'épouserait jamais jamais un
un ivrogne.
ivrogne. ll
ll en
en épousa
épousa une
une autre
autre dont
dont il eut
il eut
plusieurs
plusieurs enfants;enfants; mais, absorbé qu’il
mais, absorbé qu'il était par la boisson,
était par la boisson, il ne il ne se pré—
se pré*

occupa
occupa en
en rien
rien ni
ni de
de leur
leur éducation,
éducation, ni
ni de
de leur
leur avenir.
avenir. ll
ll mourut
mourut vers
vers

1823,
1823, sans
sans qu'on sût
qu'on sût ce qu'il ce qu’il était
était devenu.
devenu. L'un L’un de
de ses
ses fils
þÿû marcha
marcha
l s
sur les
sur traces de
les traces de son son père;
père; il partit pour
il partit l’Afrique et
pour l°Afrique l’on n'en
et l'on n’en enten-enten-
dit plus
dit parler.
plus parler. lljautreétait
lljautre était d’une
d'une nature
nature toute
toute diflérente;
différente; sa
sa conduite
conduite
fut toujours régulière.
fut toujours régulière. Entré Entré de de très
très bonne
bonne heureheure en apprentissage,
en apprentissage,
il se
il fit aimer
se þÿû t
aimer et estimer
et estimer de de ses patrons comme
ses patrons comme ouvrierouvrier rangé,rangé, labo- labo-
rieux,
rieux, actif
actif et
et intelligent.
intelligent. Par
Par son
son travail et ses économies,
travail et ses économies, il
il se fit
se þÿû t
. une position
une honorable dans
position honorable dans Yindustrie, Pindustrie, et éleva d'une manière très
et éleva d’une manière très
convenable une
convenable nombreuse famille.
une nombreuse famille. C'est C'est aujourd'hui
aujourd'hui un Spirite fer-
un Spirite fer-
vent
vent et et dévoué.
dévoué.
Un jour,
Un jour, dansdans une une conversation
conversation intime, intime, ilil nous exprimait le
nous exprimait le regret
regret
de n’avoir
de n'avoir pu à. enfants
pu assurer à. ses enfants une fortune indépendante;
assurer ses une fortune indépendante; nous nous
cherchâmes
cherchãmes a a rassurer
rassurer sa sa conscience
conscience en en le félicitant, au
le félicitant, contraire, sur
au contraire, sur
la manière
la manière dont il
dont il avait rempli ses
avait rempli devoirs de
ses devoirs père. Gomme
de père. Gomme ilil est est bon bon
médium,
médium, nous
nous le
le priàmes
priàmes de
de demander
demander une
une communication,
communication, sans
sans faire
faire
appel
appel à.
à. un
un Esprit
Esprit déterminé.
déterminé. Il
Il écrivit
écrivit :
: gQ
¢ c Cfest moi, Charles-Emmanuel.
C’est moi, Charles-Emmanuel. n »

mon père, dit-il; père! Il


C’est mon
C'est père, dit-il; pauvre pauvre père! Il n’est
n'est pas heureux.
pas heureux.
L'Esprit continue:
L'Esprit continue: Oui, le maître
Oui, le maître aa. raison; raison; tu tu asas plus
plus faitfait pourpour tes
tes
enfants que
enfants que je je n’ai
n'ai fait
fait pour
pour toi; toi; aussi
aussi ai-je
ai-je une
une tâche
tâche rude
rude à.
à. remplir.
remplir.
Bénis Dieu,
Bénis Dieu, quiqui t’a donné Pamour
t'a donné Pamour de de lala famille.
famille. '

Demande (par
Demande (par M. Allan Kardec).
M. Allan Kardec). D’où D'où vousvous venait
venait votrevotre penchant
penchant
à.à. l’ivrognerie?—
l'ívrognerie?- Réponse. Réponse. Une habitude de mon
Une habitude de mon père,père, dont dont j’ai j'ai hé;hé:
rité; c’étai't
rité; c°étai't une épreuve que
une épreuve j'aurais dû
que j'aurais
dû combattre.
combattre.
Remarque.
Remarque. Son
Son père avait,
père avait, en
en effet,
effet, le
le même défaut,
même défaut, mais mais il n’est
il n'est
pas
pas
exact
exact de
de dire
dire que
que
c’était
c'était une
une habitude
habitude dont
dont il
il avait
avait hérité;
hérité; il a
ila.
tout simplement
tout simplement cédé cédé à
à Pinfluencedu
þÿ P i nû u du mauvais
e n mauvais
ce exemple. On
exemple. On n'hérite ifhérite
pas des
pas
des vices
vices de caractère, comme
de caractère, comme on hérite des
on hérite des vices
vices de conforma-
de conforma-
tion; le libre
tion; le libre arbitre peut
arbitre peut tout sur
tout les premiers, et
sur les premiers, ne peut
et ne rien
peut rien sur sur lesles
seconds.
seconds. *
'

D. Quelle
D. Quelle est votre position
est votre position actuelle
actuelle dans dans le le monde
monde des des Esprits?
Esprits?
-

_V1.H
,Hi
_
-

--R. Je
——B. suis sans
Je suis sans cesse
cesse aa chercher
chercher mes mes enfants
enfants etet celle qui m’a
celle qui tant
m'a tant
fait souffrir; celle qui
fait souffrir; celle toujours repoussé.
qui m'a toujours
m’a repoussé.
I). Vous
D. devez avoir
Vous devez une consolation
avoir une consolation dans dans votre
votre fils Jean, qui
fils Jean, qui est
est
un homme honoré
un homme honoré et et estimé,
estimé, et
et qui prie pour vous,
qui prie pour vous, quoique quoique vous
vous
vous soyez peu
vous soyez occupé de
peu occupé
lui?—B. Oui,
de lui?-B. Oui, je le sais,
je le sais, il l*a fait,
il l'a et il
fait, et il le
le
fait encore; «fest pourquoi
fait encore; e’est il m'est permis de vous parler.
pourquoi il m'est permis de vous parler. Je suis tou- Je suis tou-
jours
jours près
près de
de lui
lui àà. tâcher
tâcher de soulager ses
de soulager fatigues; c'est
ses fatigues; c’est mama mission
mission ;;
elle ne
elle finira qu'à. la -venue
ne finira qu'a la de
-venue de mon mon fils parmi nous.
fils parmi nous.
D. Dans
D. quelle situation
Dans quelle situation vous trouvé comme
êtes—vous trouvé
vous êtes-vous Esprit, après
comme Esprit, après
votre mort?-B. D’abord,
votre mort?——R. D'abord, jeje ne
ne me
me croyais pas mort;
croyais pas mort; je je buvais
buvais sans
sans

cesse; je
cesse; voyais Antoinette,
je voyais Antoinette, que je voulais atteindre et qui
que je voulais atteindre et qui me fuyait- me fuyait-
Puis, je
Puis, je cherchais
cherchais mes mes enfants,
enfants, que que j’aimais malgré tout,
j`aimais malgré tout, etet que
que mama
femme
femme ne ne voulait point
voulait point meme rendre. Alors je
rendre. Alors je me révoltais
me révoltais en en recon-
recon-
naissant
naissant monmon néant
néant et et mon impuissance, et
mon impuissance, et Dieu m°a condamné
Dieu m’a condamné à. à.
veiller sur
veiller sur mon fils Jean,
mon fils qui
Jean, qui ne
ne mourra
mourra jamais par accident,
jamais par accident, car
car par-
par-
tout et
tout toujours je
et toujours je lele sauve d’une mort
sauve d'une violente.
mort violente.
Remarque. En
Remarque. En effet, M. Jean
effet, M. Jean a maintes fois
a maintes fois échappé,
échappé, commecomme par par
miracle,
miracle, a des dangers
a des imminents; il aa failli être noyé,
dangers imminents; il failli être noyé, être brûlé,
être brûlé,
être broyé
être broyé dans
dans les engrenages d`une
les engrenages d’une mécanique,
mécanique, sauter sauter avec une
avec une
machine
machine à à vapeur;
vapeur;
dans
dans sa
sa jeunesse,
jeunesse, il
il a
a été
été pendu par accident,
pendu par accident, et et
toujours un
toujours secours inespéré
un secours inespéré l’a
l'a sauvé au moment
sauvé au moment le le plus critique, ce
plus critique, ce

qui
qui est dû, à. ce qu'il
est dû, à. ce paraît, à. la surveillance exercée par
qu'il paraît, à la surveillance exercée par son père.
son père.
D.
D. Vous dites que
Vous dites que Dieu
Dieu vous
vous a condamne’ à.à. veiller
a condamne' veiller à.a la de
sécurité de
la sécurité
votre fils;
votre je ne
fils; je vois que ce
pas que
ne vois pas soit là une punition;
ce soit là. une punition; puisque vous
puisque vous
Paimez,
Paimez, ce doit
ce être, au contraire,
doit être, au contraire, une satisfaction
une satisfaction pour
pour vous. Une
vous. Une
foule d’Esprits
foule d`Esprits sont
sont préposés
préposés à.
à. la
la garde
garde des
des incarnés,
incarnés, dont
dont ils
ils sont
sont les
les
protecteurs, et c'est
protecteurs, et c'est la là. une
une tâche qu’ils sont heureux de
tâche qu°ils sont heureux de remplir. remplir. —-—
-

B.
B. Si, maître; je
Si, maître; devais ne point
je devais ne point délaisser
délaisser mes enfants comme je
mes enfants comme je l'ai
l'ai
fait;
fait; alors
alors la
la loi
loi de
de justice
justice me
me condamne
condamne à
a réparer.
réparer. Je
Je ne
ne le
le fais
fais point
point
àà contre-cœur;
þÿ c o n t r e -je jec suis
suis
S u heureux
heureux
r; de le
de faire par
le faire par amour pour
amour pour mon fils;
mon fils;
mais douleur qu’z'l
la douleur
mais la éprouverait
qu'z'l éprouveraít dans
dans les
les accidents
accidents dont
dont je le
le
je sauve,sauve,
des! moiquz’
c'est moíqui la la supporte;
supporte; s’il être percé
devait être
s°il devait percé de
de dix balles, je
dix balles, je res-
res-
sentirais le mal
sentirais le mal qu'il endurerait si la chose äaccomplissait. Voilà. lala
qu'il endurerait si la chose s'accomplissait. Voilà.
punition
punition queque jeje me suis
me suis justement attirée en ne remplissant
justement attirée en ne remplissant pas pas auprès
auprès
de lui
de lui mes devoirs
mes devoirs de père pendant
de père pendant mama vie.
vie.
D. (Par M.
D. (Par Jean.) Voyez-vous
M. Jean.) Voyez-vous mon frère
mon frère Numa,
Numa, et pouvez-vous
et pouvez-vous
dire où il est?
me dire où il est? (Celui
me (Celui qui était adonné à. Pivrognerie et
qui était adonné à. Pivrognerie et dont
dont le sort
le sort
est resté ignoré.)—
est resté ignoré.)- R. R. Non,
Non, je je ne le
ne le vois
vois pas, je le cherche. Ta fille
pas, je
le cherche. Ta fille
Jeanne l’a
Jeanne Pa vu sur les
vu sur côtes d’Afrique
les côtes tomber à.à. la
d°At`rique tomber la mer;
mer; jeje n’étais
n'étais paspas

là pour le
le secourir;
pour secourir; je jenene le
le pouvais
pouvais pas. pas. _
—l42——
-f42--

Remarque. La
Remarque. La fille
þÿû de
de M. Jean,
l l eM. Jean, dans moment d’extase,
un moment
dans un d'extase, l’avait
l°avaît
effectivement vu
effectivement vu tomber
a la
tomber it la mer à. l`époque_de sa disparition.
mer à. l’époque_de sa
disparition.
'

punition de
La punition
La de cet Esprit offre
cet Esprit olïre cette
cette particularité qu’il ressent
particularité qu'il ressent les
les
douleurs qu’il
douleurs qu'il est
est chargé dïäpargner
chargé d'épargner à.
à. son
son fils;
fils; on
on comprend,
comprend, dès
dès
Jors, que cette mission soit pénible
lors, que mais, comme
cette mission soit pénible ;; mais, comme il il ne
ne s`en plaint pas,
s‘en plaint pas,
qu’il
qu'il la
la considère
considère comme une juste
comme une juste réparation,
réparation, et que
et que cela
cela ne diminne
ne diminne
pas son affection
pas son pour lui,
affection pour lui, cette expiation lui
cette expiation est profitable.
lui est profitable.
.Î._.._.ÎÎ_._.

- .

Souvenirs rétrospectif;
Souvenirs þÿ r é t r o a pd'un
d'un Esprit.
e e tEsprit.
ifs
spontanée. -'— Tulle,
(Communication spontanée.
(Communication Tulle, 26
Á- février 1866.
26 février 1866. Médium,
Médium, M. Leymarie.)
M. Leymarie.)

-

Savez-vous, mes amis,


Savez-vous, mes de quel
amis, de endroit est
quel endroit datée ma
est datée communication?
ma communication?

D’une
D`une gorge perdue où les maisons ont disputé leurs
gorge perdue où les maisons ont disputé leurs assises assises aux dif-
aux dif-
þÿû c u laccumulées
ficultés accumulées
tés par la
par
la création.
création. Sur Sur le penchant de
le penchant collines
de collines
à.
presque à. pic,
presque pic, serpentent des
serpentent des rues étagées ou
rues étagées plutôt pendues
ou plutôt pendues aux aux
flancs des
flancs rochers. Pauvres
des rochers. demeures qui
Pauvres demeures qui ont
ont abrité
abrité bien
bien des
des généra-
généra-
tions; amdessus
tions; au~dessus des des toits
toits se trouvent les
se trouvent les jardins
jardins où où les oiseaux chan-
les oiseaux chan-
tent leur prière. Quand les premières
tent leur prière. Quand les premières þÿû e annoncent fleurs annoncent
urs de beaux
de beaux jours
jours
pleins
pleins d’air
d°air et
et de
de soleil,
soleil, cette
cette musique
musique semble
semble sortir
sortir des
des couches
couches
aériennes, et
aériennes, Phabitant qui
et Phabitant tord et
qui tord et travaille
travaille le le fer, l’usine et
fer, l`usine et son bruit
son bruit

discordant,
discordant, marientmarient leur rhythme aigre
leur rhythme aigre et bruyant à.à. Pharmonie
et bruyant Pharmonie des des
petits artistes du bon Dieu.
i
V

petits artistes du bon Dieu.


Mais
Mais au-dessus
au-dessus de "de ces maisons éclopées,
ces maisons éclopées, échevelées, originales,
échevelées, originales,
disloquées, il yy a de hautes montagnes
disloquées, il a de hautes avec une verdure
montagnes avec une verdure sans pareille; sans pareille;
le promeneur aa chaque
‘le promeneur chaque pas pas voit s’élargir l'horizon;
voit s'élargir l'horizon; les villages, les
les villages, les
églises
églises semblent
semblent sortir
sortir de
de Pabîme,
l'abîme, et
et ce
ce panorama étrange,
panorama étrange, sauvage, sauvage,
changeant, se perd dans le
perd dans lointain, dominé
changeant, se le lointain, dominé par montagnes ala
des montagnes
par des àla
téte blanchie par
tête blanchie par les
les neiges.
neiges.
Mais j'oubliais:
Mais j'oubliais: vous vous devez
devez sanssans doute apercevoir un
doute apercevoir ruban argenté,
un ruban argenté,
clair, capricieux,
clair, transparent comme
capricieux, 'transparent comme un miroir:
un miroir: c'est lac’est la Corrèze.
Corrèze.
Tantôt encaissée entre
Tantôt encaissée des rochers,
entre des rochers, elle elle est
est silencieuse
silencieuse et et grave;
grave; tan-
tan-
tôt elle s’échappe
tôt elle gaie, jOYuUSC,
s°écha.ppe gaie, joyeuse, à
à travers
travers les
les prairies,
prairies, les
les saules
saules et
et les
les
peupliers,
peupliers, en
en offrant
offrant sa coupe aux
sa
coupe aux lèvres
lèvres de
de nombreux troupeaux, et
nombreux troupeaux, et
‘sa transparence bienfaísante aux ébats des baigneurs;
'sa transparence bienfaisante aux ébats des baigneurs; elle purifie
elle purifie la la
ville, qu’elle
ville, qu'elle partage
partage gracieusement.
gracieusement.
Je Paime, ce
Je Paime, ce pays, avec
pays, avec ses ses vieilles demeures, son
vieilles demeures, son gigantesque clo-
gigantesque clo-
cher,
cher, sa
sa rivière,
rivière, son
son bruit,
bruit, sa.
sa couronne
couronne de
de châtaigniers; je
châtaigniers; je l'aime
Paime
+143-
+143-
parce
parce queque j’y suis né,
j'y suis né, parce
parce queque tout tout ce ce queque je je rappelle
rappelle aà. votre esprit
votre esprit
bienveillant
bienveillant fait fait partie
partie des
des souvenirs
souvenirs de
de ma
ma dernière
dernière incarnation.
incarnation. Des
Des
parents
parents aimés,aimés, des
des amis
amis sincères
'sincères m’ont
m`ont toujours
toujours entouré
entouré de
de tendres
tendres

soins; ils
soins; aidèrent à.a mon
ils aidèrent avancement spirituel.
mon avancement spirituel. Parvenu
Parvenu aux gran-
aux gran-

deurs, je
deurs, leur devais mes sentiments fraternels;
je leur devais mes sentiments fraternels; mes travaux les ho- mes travaux les ho- _

noraient, et lorsque
noraient, et lorsque je viens comme
je viens comme Esprit Esprit visiter la ville..de mon
visiter la villede mon
enfance,
enfance, je je ne
ne puis m’empêcher
puis m'empêcher de
de monter
monter Puy—Saint—Clair, la
au Puy-Saint-Clair,
au der-
la der-
nière demeure
nière demeure des des citoyens
citoyens de
de Tulle,
Tulle, saluer
saluer les
les restes
restes terriens
terriens des
des Es-
Es-
prits aimés.
prits aimés. "
"

Étrange fantaisie! Ce
Étrange fantaisie! Ce cimetière
cimetière est est à.à. cinqcents
cinqcents pieds air-dessus de
pieds au-dessus de lala
ville}
þÿ tout
v i l tout autour l'horizon infini.
l e a autour l'horizon infini. On est seul entre la nature,
On est seul entre la. nature, ses ses
prestiges
prestiges et
et Dieu,
Dieu, le
le roi
roi ‘de
'de toutes
toutes les
les grandeurs,
grandeurs, de
de toutes
toutes les espé-
les espé-
rances.
rances. Nos Nos aïeux avaient- ils
aïeux avaient- voulu rapprocher
ils voulu rapprocher les
les morts
morts aimés
aimés de
de leur
leur
demeure, pour
vraie demeure,
vraie pour
leur
leur dire:
dire: Esprits! dégagez-vous!
Esprits! dégagez-vous! l'air
l'air ambiant
ambiant
vous appelle.
vous
appelle. Sortez Sortez resplendissants
resplendissants de de votre prison, afin
votre prison, aiin queque lele spec-
spec-
tacle enchanteur de cet horizon
tacle enchanteur de cet horizon immense vous immense vous prépare
prépare aux
aux merveilles
merveilles
vous êtes
que vous
que êtes appelés contempler. S'ils
appelés àa contempler. S'ils ont ont eu pensée, je
cette pensée,
eu cette l'ap-
je Pap-
prouve,
prouve, car
car la
la mort
mort n'est
n`est pas
pas
si
si lugubre
lugubre qu'on qu’0n veut
veut la
la dépeindre.
dépeindre.
N’est-elle pas
N'est-elle pas pourpour les Spirites
les Spirites la vraie vie,
la vraie vie, la séparation désirée,
la séparation désirée, la la
bienvenue de Pexilé
bienvenue de l'exilé dans les groupesdans les de
groupes de Perraticité, oùilvientétudier,
Perraticité, oùilvientétudier,
apprendre
apprendre et
et se préparer
se préparer à
à de
de nouvelles
nouvelles épreuves?
épreuves?
'
'

Dans quelques
Dans quelques années, années, au
au lieu
lieu de
de gémir,
gémir, de de sese couvrir
couvrir de noir, ce
de noir, ce
sera une
sera une fête pour
fête pour les
les Esprits
Esprits incarnés
incarnés que
que
cette
cette séparation,
séparation, lorsquelorsque
le mort aura
le mort rempli les
aura rempli les devoirs spirites dans
devoirs spirites dans toute.toute_ l’acception
Pacception du du mot;
mot;
mais on pleurera, on gémira
mais on pleurera, on gémira pour pour le terricn égoïste
le terrien égoïste quiqui ne pratique.
ne pratique.
jamais la
jamais la charité,
charité, la fraternité, toutes
la fraternité, toutes les les vertus,
vertus, tous tous les devoirs si
les devoirs si
bien précisés
bien précisés dans
dans le
le Livre
Livre des
des Esprits.
Esprits.
Après
Après avoir avoir parléparlé des morts, me
des morts, permettrez-vous de
me permettrez-vous parler des
de parler des vi- vi-
vants? Je m’attache
vants? Je m'attache beaucoup beaucoup à, toutes les espérances,
à toutes les espérances, et mon pays,
et mon pays,
où il tant à. à, faire, mérite bien
bien des des þÿ sincères.
A

où il y
y a a tant faire, mérite vœux v S sincères.
u x
Le progrès,
Le progrès, ce niveleur inflexible,
ce niveleur þÿ i nû e xest i b lent,
est l e , il
lent, il est vrai, à.à. s'implanter
est vrai, s'implanter
dans
dans lesles pays montagneux,
pays montagneux,
mais
mais il
il sait
sait à.
a temps sïmprégner
temps s'imprégner dans dans les les
habitudes,
habitudes, dans
dans les
les mœurs; il
il
þÿ m S u r s ; écarte
écarte une
une a
a une
une les
les oppositions,
oppositions, pour pour
laisser entrevoir
laisser entrevoir enfin enfin des nouvelles aa ces
lueurs nouvelles
des lueurs parias du
ces parias du travail,
travail,
dont le
dont corps, toujours
le corps, toujours penchépenché sur sur une une terre terre ingrate,
ingrate, est est aussi
aussi ruderude
que le tracé des sillons.
que le tracé des sillons.
La vigoureuse nature
La vigoureuse nature de ces braves
de ces habitants attend
braves habitants attend la la rédemption
rédemption
spirituelle.
spirituelle. lls lls ne
ne savent
savent pas
pas ce
ce que
c’est
que c°est que que penser, juger sainement
penser, juger sainement
et utiliser toutes les ressources de l’esprit;
et utiliser toutes les ressources de Pintérêt seul les
l'esprit; Pintérêt seul les domine dans domine dans
toute
toute sonson äpreté, et la nourriture
apreté, et la nourriture lourde et commune lourde et commune se se prête à.
prête a cettecette
144-
-144-

stérilité de
stérilité de l'esprit. Vivant éloignés
l’esprit. Vivant éloignés du bruit de
du bruit de lala politique,
politique, des des dé-
dé-
couvertes scientifiques,
couvertes scientifiques, ils
ils sont
sont comme
comme des
des bœufs,
þÿ b S uignorantleur
f s ,
ignorantleur force,
force,
prêts accepter le
prêts à.à. accepter joug, et
le joug, sous le
et sous coup de
le coup Paiguillon, ils
de l'aiguillon, vont à.
ils vont à. la
la
messe,
messe, au
au cabaret,
cabaret, au
au village,
village, non
non par intérêt,
par intérêt,
mais
mais par
par
habitude.
habitude.
dormant
dormant aux prêches, sautant
aux prêches, sautant aux aux sons discordants d°une
sons discordants d’une musette.
musette,
poussant des cris insensés, et aux mouvements
poussant des cris insensés, obéissant brutalement
et obéissant brutalement aux mouvements
de
de lala chair.
chair.
Le prêtre
Le prêtre se se garde
garde bien bien de changer ces
de changer vieux us
ces vieux et coutumes;
us et coutumes; il il
'

parle
parle de foi, de
de foi, de mystères,
mystères, de de passion,
passion, du du diable toujours, etet ce
diable toujours, ce mélange
mélange
incohérent trouve écho harmonie
incohérent trouve un écho sans harmonie dans les têtes de ces
un sans dans les têtes de ces braves
braves
gens qui
gens
t'ont des
qui font des þÿ vœux,v S desdes pèlerinages
u x pèlerinages
, pieds nus,
pieds et se livrent
nus, et se livrent aux aux
coutumes superstitieuses les plus
coutumes superstitieuses les étranges.
plus étranges. -
-
'

Ainsi, quand
Ainsi, quand un un enfant
enfant est maladif, peu
est maladif, peu ouvert, manquant d’intelli—
ouvert, manquant d`intelli-
gence,
gence, on
on s’empresse
s'empresse de
de le
le porter
porter a
à. un
un village appelé
village appelé Saint-Pao
Saint-Pao (dites
(dites
Saint-Paul);
Saint-Paul); il est dfabord plongé
il est dÎabord plongé dans
dans privilégiée,
une eau privilégiée, mais que
une eau mais que
l'on paye;
l'on paye; puispuis onon le asseoir sur
fait asseoir
le fait sur une enclume bénite,
une enclume bénite, et et un forge-
un forge-

ron, armé
ron, d’un lourd
armé d'un lourd marteau,
marteau, frappefrappe vigoureusement
vigoureusement sur l'enclume;
sur Penclume;
la commotion
la commotiou éprouvée éprouvée par par les répétés guérit
coups répétés
les coups guérit infailliblement
infailliblement
(dit-on)
(dit-on) le patient. On
le patient. appelle cela
On appelle cela se faire forger
se faire Saint-Pao. Les
forger à.à. Saint-Pao. Les
femmes qui ont la rate vont aussi se baigner dans
femmes qui ont la rate vont aussi se baigner dans Peau miraculeuse et l’eau miraculeuse et
se faire forger. Jugez
se faire forger. Jugez par cet exemple sur cent ce qu'est
par cet exemple sur cent ce qu’est Penseigne-
lwmseigne-
ment des
ment des desservants
desservants de de ce pays.
ce pays.

Cependant prenez
Cependant prenez cette brute et
cette brute et parlez
parlez lui lui intérêt, aussitôt le
intérêt, aussitôt le paysan
paysan
rusé, prudent
rusé, prudent comme
comme un
un sauvage,
sauvage, se
se défend
défend avec
avec aplomb et
aplomb déroute
et déroute
les juges les
les juges les plus fins. Faites
plus fins. Faites un un peupeu de de lumière
lumière dans dans son son cerveau,
cerveau,
apprenez-lui les
apprenez-lui les premiers premiers éléments des sciences, et vous aurez
éléments des sciences, et vous aurez desdes
hommes vrais,
hommes vrais, fortsforts en en santé,
santé, des esprits virils
des esprits virils et et pleins
pleins de
de bonne
bonne
volonté. Que
volonté. Que les chemins de
les chemins fer croisent
de fer croisent ce ce pays et aussitôt vous aurez
pays et aussitôt vous aurez
un sol plantureux
un sol plantureux avecavec dudu vin, fruits délicieux,
des fruits
vin, des délicieux, du du grain choisi,
grain choisi,
la truffe parfumée,
la truffe parfumée, le marron exquis,
le marron le
exquis, le cep ou champignon sans
cep ou champignon sans

pareil, des bois magnifiques,


pareil, des bois magnifiques, des mines de charbon inépuisables,
des mines de charbon inépuisables, du du
fer, du cuivre, des bestiaux de premier
fer, du cuivre, des bestiauxde ordre, de Pair,
premier ordre, de de la verdure,
l’air, de la verdure,
des paysages
des splendides.
paysages splendides.
Et lorsque
Et tant d’espérances
lorsque tant d'espérances ne demandent qu’à
ne demandent qu'à s'épanouir,
s'épanouir, lorsque
lorsque
tant d’autres sont, celui-là,
pays sont, comme celui-là,
tant d'autres pays comme dans
dans une
une prostration
prostration mortelle,
mortelle,
désirons que,
désirons dans tous les
que, dans tous
les þÿ
cœurs, dans
r s ,tous
c S udans
les recoins
tous les perdus de
recoins perdus de ce
ce

monde, pénètre le Livre des Esprits.


monde, pénètre le Livre des Esprits. La
La doctrine
doctrine qu’il
qu'il renferme
renferme peut
peut
changer l°esprit
seule changer
seule des populations,
l’esprit des populations, en les arrachant
en les arrachant àà la pres-
la pres-
sion absurde
sion absurde de ceux qui
de ceux qui ignorent grandes lois
les grandes
ignorent les lois de Perraticité, et
de Perraticité, et
qui veulent immobiliser la croyance
qui veulent immobiliser la humaine dans un dédale
croyance humaine dans un dédale où ils ont
où ils ont
—i45—
-145-

eux—mêmes
eux-mêmes tant tant de peine àà se
de peine reconnaître. Travaillons
se reconnaître. Travaillons donc tous avec
donc tous avec
ardeur à. cette rénovation
ardeur à. cette rénovation désirée
désirée qui
qui doit
doit renverser
renverser toutes
toutes les
les bar-
bar-
rières, et créer la fin promise
rières, et créer la fin à. la génération qui
promise à. la génération nous viendra bientôt.
qui nous viendra bientôt.
BALUZE.
BALUZE.

Remarque. Le
Remarque.
——
- nom de
Le nom de Baluze
Baluze est connu de
est connu nos lecteurs
de nos par les
lecteurs par les
excellentes communications
excellentes communications qu'il qu'il dicte
dicte souvent
souvent à
à son
son compatriote
compatriote et et
médium de
médium de prédilection, M. Leymarie. (Yest pendant
prédilection, M. Leymarie. (Pest pendant voyage un
un voyage de
de
ce dernier
ce dans son
dernier dans pays qu’il
son pays
savant historiographe,
qu'il lui adonné la
lui adonné la communication ci-dessus.
communication ci-dessus.
Paris en
Baluze, savant
Baluze, historiographe, né né a Tulle en
a Tulle i630, mort
en 1t`0, mort à.à. Paris en
i718,
1718, a a publié
publié un grand nombre d’ouvrages
un grand nombre d'ouvrages estimés; il fut biblio-
estimés; il fut biblio-
thécaire de
thécaire de Colbert.
Colbert. SaSa biographie (Dictionnaire de
biographie (Dictionnaire de Feller) dit c que
Feller) dit «
que
les gens de
les gens lettres regrettèrent
de lettres regrettèrent enen lui savant profond,
un savant
lui un profond, et ses amis
et ses
un homme doux
un homme doux etet bienfaisant.
bienfaisant. » ll ll yy aa à.à. Tulle
þÿ : : Tulle un
un quai qui porte
quai qui porte son
son
Leymarie, qui qui ignorait Saintv-Pao,
M.
nom. M. Leymarie,
nom.
l’histoire de
ignorait Phistoire de Saint*-Pao, s'en est in- s’en est in-
formé, et
formé, et a a. acquis la certitude que
acquis la certitude ces pratiques superstitieuses
que ces pratiques
sont
superstitieuses sont
encore en usage.
encore en usage.

þÿ : , Î _

Nécrologie.
Nécrologie.

Mort du
Mort docteur Cailleux,
du docteur Cailleux,

groupe spirite
Président
Président du
du groupe spirite de Montreuil-sur-Mer.
de Montreuil-sur-Mer.

Le Spiritisme
vient de
Le Spiritisme vient perdre
de perdre un de ses
un de plus dignes
ses plus dignes et de ses
et de ses plus plus
fervents adeptes
fervents adeptes en la personne
en la personne
de
de M.
M. le
le docteur
docteur Cailleux,
mort le
Cailleux, mort le
vendredi 20 avril i866. Nous ne
vendredi 20 avril 1866. Nous ne pouvons rendre éclatant
pouvons rendre un plus éclatant
un plus
hommage sa mémoire
hommage àà. sa qu'en reproduisant
mémoire qu'en reproduisant un des articles
un des articles publiés à.
à. publiés
ce sujet par
ce
sujet par le
le Journal
Journal de
de Montreuz’! du
Montreuzl du 5 avril.
5 avril.
u
Il Un homme
Un homme de bien vient
de bien vient de s’éteindre au
de s'éteindre milieu de
au milieu la douleur
de la douleur
générale. M.
générale. CAILLEUX, docteur
M. CAILLEUX, docteur en médecine
en depuis près
médecine depuis près de
de trente
trente ans,
ans,
membre du Conseil municipal,
membre du Conseil membre du Bureau de bienfaisance,
municipal, membre du Bureau de bienfaisance,
médecin
médecin des médecin des
pauvres, médecin
des pauvres, épidémies, est
des épidémies, est mort vendredi der-
mort vendredi der-
nier,
nier, à 7 heures
à 7 du soir.
heures du soir.
Lundi, une
Lundi,
a- une foule immense, composée
foule immense, composée de les classes
toutes les
de toutes de la
classes de la
société,
société, le
le conduisait
conduisait sa dernière
à. sa
à. dernière demeure.
demeure. Le
Le silence
silence religieux qui
religieux qui
régna
régna dans
dans tout le parcours
tout le du convoi
parcours du convoi donnait cette triste
donnait cette et impo-
triste et impo-
sante cérémonie
sante cérémonie le caractère d'une
le caractère manifestation publique.
d’une manifestation publique. Ce simple
Ce simple
—i46—
-i46_

cercueil,
cercueil, suivi
suivi de près de
de près de trois personnes en pleurs
mille personnes
trois mille plongées
pleurs ou plongées
en ou
dans une douleur
dans douleur muette, eût
eût touché
touché les
les cœurs les
les plus durs.
durs. C'était
(Pétait
une muette, plusþÿ c S u r s
toute ville qui
toute une ville
une était
qui était accourue rendre les derniers devoirs à. l'un
rendre les derniers devoirs à. l'un de
accourue de
ses plus chers habitants; c'était toute une population qui voulait con-
plus chers habitants; c'était toute
ses
population qui voulait
une con-

jusqu'au cimetière
duire jusqu'au celui qui
cimetière celui qui s'était
s'était tant
tant de
de fois
fois sacrifié
þÿ pour
s a c pour
r iû é
düiire
elle.
e e.
Les
Les pauvres
pauvres que que M. Cailleux avait
M. Cailleux avait si si souvent
souvent comblés
comblés de de ses bien-
ses bien-
faits
faits ont montré qu'ils
ont montré avaient un cœur reconnaissant;
qu°ils avaient un þÿ c reconnaissant;
S u r un grand
un grand nombre
nombre
d'ouvriers
d'ouvriers ont ont enlevé
enlevé des des mains
mains desdes porteurs
porteurs le cercueil de
le cercueil leur bien-
de leur bien-
faiteur et se sont fait
faiteur et se sont fait une gloire de porter
de jusqu'au cimetière
cimetière ce pré-
pré-
une gloire porter jusqu'au ce
fardeaul...
cieux fardeaul...
cieux
Les coins
a Les
« coins du
du drap drap étaient tenus par
étaient tenus M. Lecomte, l"
par M. Lecomte,
l" adjoint;
adjoint;
M. Cosyn,
M. Cosyn, l"
1" conseiller-municipal; M.
conseiller-municipal; M. Hacot, membre Hacot, membre du
du Bureau
Bureau de de
bienfaisance,
bienfaisance, et M. Delplanque,
et M. Delplanque, médecin et conseiller municipal.
médecin et conseiller municipal.
En
En avant
avant du du cortège marchait le
cortége marchait Conseil municipal,
le Conseil précédé de
de
municipal, précédé

-

M.
M. Emile Delhomel,
Emile Delhomel, maire. l'assemblée, on
Dans Passemblée,
maire. Dans remarquait M.
on remarquait Char-
M. Char-
bonnier, sous-préfet;
bonnier, sous-préfet; M. M. Martinet, procureur
Martinet, procureur impérial; impérial; M.
M. le
le com-
com-
mandant de
mandant de place,
place, toutes
toutes les
les notabilités de la ville
notabilités de la ville et les et les médecins
médecins des
des
localités voisines.
localités voisines.
.
.
Un grand
« Un« nombre de
grand nombre soldats de
de soldats de la garnison, que
la garnison, que M. M. Cailleux avait
Cailleux avait
soignés à l'Hôtel-Dieu,
soignés à l’Hôtel-Dieu, avaient obtenu la
avaient obtenu faveur d'assister
la faveur d'assister àl’enterre—
à.l'enterre~
ment
ment et s'étaient empressés
et s'étaient empressés de
de venir
venir se
se mêler
mêler à
à la
la foule.
foule.
c Lorsqu'on lut au cimetière,
Lorsqu'on lut arrivé
¢
arrivé au cimetière, un ouvrier fendit
un ouvrier fendit lala foule,
foule, et,
et,
s'arrêtant devant
s'arrêtant devant la tombe,
la tombe, prononça d'une voix émue,
prononça. d'une voix émue, au milieu du au milieu du
silence
silence général, ces
général, ces quelques paroles : Homme de bien,
quelques paroles : c« Homme de bien, qui avez
qui avez étéété
c le bienfaiteur des
le bienfaiteur
¢
pauvres et
des pauvres et qui
qui êtes
êtes mort
mort victime
victime de
de votre
votre sublime
sublime
u dévouement, recevez nos derniers adieux, votre souvenir demeurera
dévouement,
I
recevez nos derniers adieux, votre souvenir demeurera
a éternellement
éternellement dans dans nos nos cœurs. » rAprès ces paroles, dictées
dictées par un
¢
þÿ c S u þÿ :
Après
s . ces paroles, par un
sentiment
sentiment de de reconnaissance, la foule s'est retirée
reconnaissance, la foule s'est retirée dans un recueille- dans un recueille-
ment religieux. La
ment religieux. tristesse qui
La tristesse qui régnait
régnait sur sur tous
tous les fronts montrait
les fronts montrait
assez quelle immense perte
assez quelle immense perte la ville
la ville dede Montreuil
Montreuil venait de faire.
venait de faire.
u M. « Cailleux, en
M. Cailleux, en effet,
effet, avait
avait su, par
su, par ses
ses nombreuses
nombreuses qualités,
qualités, se con-
se con-
quérir
quérir l'estime
l'estime universelle.
universelle. Toute
Toute sa
sa vie
vie n'a
n'a été
été qu'une longue
qu'une longue suite
suite
d'actes de
d'actes dévouement; ilil a.a travaillé
de dévouement; jusqu'au dernier
travailléjusqu'au dernier jour sans vouloir
jour sans vouloir
jamais prendre de repos,
jamais prendre de repos, et, et, mardi dernier,
mardi il alla
dernier, il alla encore visiter plu-
encore visiter plu-
sieurs malades
sieurs malades à. a la campagne. Quand
la campagne. Quand on parlait de
lui parlait
on lui de son âge avancé
son âge avancé
et qu'on Pengageait
et qu'on Pengageait à.à. se se reposer
reposer de ses nombreuses fatigues,
de ses nombreuses fatigues, il eût
il eût
volontiers répondu comme
volontiers répondu Arnauld :: « J'ai
comme Arnauld « l'éternité tout
.Vai Péternité tout entière pour
entière pour
« me reposer. » Chaque
me reposer.
« »
Chaque heure heure de de sa sa vie vie fut consacrée àà. soigner
fut consacrée soigner les les
malades, à consoler les þÿ
malades, à consoler les afiligés; il
aû l i ilg ne vivait
é svivait
ne ; pour lui,
pas pour
pas
mais
lui, mais pour pour
—i47—
-147-

ses
ses semblables, et
semblables, toute son
et toute son existence
existence peut
peut se résumer en
se résumer œs S
en þÿ trois
trois
s
mots
mots þÿ G r m DÉVODEMENI‘,
:: Gnanmä, u rû
þÿ ABNÉGATION.
D r, a v o u r Amviâeurou.
munr,
c Dans,
« Dans, ces ces derniers temps, lorsque
derniers temps, l'épidémie sévit
lorsque Pépidémie Étaples
sévit àå Etaples et et
dans
dans les
les villages des alentours,
villages des alentours, le
le docteur
docteur Cailleux
Gaillenx se
se mit
mit tout
tout entier
entier au
au
service des
service malades, il
des malades, il parcourut
parcourut les les villages infestés, visitant
villages infestés, visitant les pau-
les pau-
vres, soignant
vres, les
soignant les uns, secourant les
uns, secourant les autres, et ayant
autres, et ayant des consolations
des consolations
pour tous. Il visita ainsi plus
pour tous. Il visita ainsi plus de 800 malades,
de 800 entrant dans
malades, entrant dans les habi-
les habi-
tations lesplus malsaines,
tations lesplus s’asseyant au
malsaines, s'asseyant au chevet
chevet des des moribonds
moribonds et et leur
leur
administrant
administrant lui-mêmelui-même les remèdes, sans
les remèdes, jamais se
sans jamais plaindre, demeu-
se plaindre, demeu-
rant
rant auau contraire d’ une humeur
contraire d'uue toujours égale
humeur toujours égale et et d’ une gaieté
d' une gaieté prover-
prover-
biale. Le malade qui
biale. Le malade le voyait était dejà.
qui le voyait était dejà. à. moitié
à. moitié guéri
guéri parpar cette hu-
cette hu-
meur joviale,
meur toujours accompagnée
joviale, toujours du
accompagnée du mot pourmot rire.
pour rire.
l'

Huit jours
au Huit
jours avant
avant sa
sa mort,
mort, M.
M. Cailleux
Cailleux est
est allé visiter
allé ses malades
visiter ses malades
de
de Berck, Lefaux, Gamíers
Berck, Lelaux, Camiers et Étaples, puis sa
et Étaples, puis soirée fut
sa soirée consacrée aux
fut. consacrée aux
malades de
malades de la ville :: voilà.
la ville voilà. quel était
quel lui
pour lui
était pour l’œuvre d’une
d'une
þÿ l ° S u seule
v r e seule
journée!
journée!
c Tant
¢ Œabnégation allait
Tant d'a.bnégation lui être
allait lui funeste, et
être funeste, et il devait être
il devait être la der-
la der-
nière victime du fléau.
nière victime du þÿû é Le Le
a u 29 mars, il
. mars,
29 ressentir
commença aà. ressentir une
il commença forte
une forte
diarrhée... Il
diarrhée... Il allait
allait se reposer quand
se reposer quand on on le demande pour
le demande pour un malade
un malade
de la
de campagne. Malgré
la campagne. Malgré des
des conseil
conseil amis,
amis, partil
il part en
en disant
disant :
: c Je
¢ Je ne
ne
veux pas
c veux
e
pas exposer un malade
exposer un malade par par ma faute; s'il en mourait, j’en
ma faute; s’il en mourait, se-
j`en se-
c rais
- cause. Je
rais cause. Je nene fais qu’accomplir mon
fais qu'accomplir devoir. a Quand
mon devoir. »
Quand il revint le
il revint le
soir, par un
soir, par un mauvais
mauvais temps,temps, de
de nouveaux
nouveaux symptômes
symptômes de
de maladie
maladie ap-
ap-
paraiæaient. Il
paraiwaient. Il se mit au
se mit au lit,_le mal augmente,
lit,_le mal augmente, le le lendemain
lendemain la la mala-
mala-
die était
die déclarée, et
était déclarée, vendredi il
et vendredi expirait...
il expirait...
On est
« On
« effrayé quand
est effrayé
quand on songe aux
on songe douleurs terribles
aux douleurs terribles que que doit doit
ressentir un homme qui
ressentir un homme connaît sa
qui connaît sa position, position, qui se voit
qui se voit mourir. mourir.
M.
M. Cailleux indiquait lui-même
Cailleux indiquait lui-même le le traitement
traitement à. à. suivre
suivre à. deux de
à. deux de ses
ses
confrères accourus auprès
confrères accourus auprès de
de lui
lui pour
pour
Fassister.
Fassister. Il
Il savait
savait bien
bien qu’il
qu'il
n’en guérirait
n'en pas. « Si
guérirait pas. Si le
« le mieux
mieux ne se fait
ne se pas bientôt
fait pas sentir, disait-il,
bientôt sentir, disait-il,
c dans
¢ douze heures
dans douze heures je je n’existera.i plus. r Il
n'existera.i plus. » Il se voyait mourir,
se voyait mourir, il il sentait
sentait
peu, sans pouvoir
la force vitaleçdiminuer
la force þÿ v i t a l e ¼ d et et s’éteindre
i ms'éteindre
i n u e r peu à.
peu à. peu, sans arrêter
pouvoir arrêter
cette marche vers
cette marche vers la tombe. Ses
la tombe. Ses derniers moments furent
derniers moments furent calmes
calmes et et
sereins,
sereins, et et je
je ne
ne saurais mieux appeler
saurais mieux appeler cette mort que
cette mort que lele repos dans le
repos dans le
Seigneur.
Seigneur. Beau’
Beatz' qui
qui nzoriuntur
moríuntur in
in Benzine.
Domino.
c Quelques heures demandait quel il
«
Quelques heures avant avant sa sa mort,
mort, on lui demandait
on lui quel remède
remède il
fallait employer. La
fallait employer. e:« science humaine, dit-il,
La science humaine, employé tous les re-
dit-il, aa employé tous les re-
mèdes qui
c mèdes
«
qui sont
sont en
en son
son pouvoir,
pouvoir, Dieu
Dieu seul
seul peut maintenant arrêter
peut maintenant
arrêter
¢c le mal, il
le mal, il faut
faut se confier en
se confier en sasa divine providence. x Il
divine providence. þÿ-_
:
——
Il se pencha.
se pencha.
alors sur
alors son lit,
sur son et,
lit, et, les
les yeux
yeux
fixés
fixés vers
vers le
le ciel,
ciel, comme
comme s’il
s'il eût
eût éprouvé
éprouvé
——l48—
--l48-

un
un avant-goût de
avant-goût béatitude céleste,
la béatitude
de la céleste, il expira sans
il expira douleur, sans
sans douleur, au-
sans au-

cun cri, de la mort la plus


cun cri, de la mort la plus douce et la plus
douce et la calme.
plus calme.
Homme de
c Homme
¢ de bien,
bien, dont
dont toute
toute la
la vie
vie ne
ne fut qu’un long
fut qu'un dévouement,
long dévouement,
vous avez travaillé
vous avez travaillé sursur cette
cette terre, maintenant vous
terre, maintenant jouissez de
vous jouissez de la ré-
la ré-
compense que
compense
Dieu
que Dieu réserveréserve à
à ceux
ceux qui
qui ont
ont toujours
toujours observé
observé sa
sa loi.
loi.
Alors l'égoïsme coulait
que l`égoïsme
Alors que pleins bords
coulait aa pleins bords sur
sur la la terre,
terre, vous, vous dé-
vous, vous
dé-
bordiez d’abnégation
bordiez et de charité. Visiter
d'abnégation et de charité. Visiter les pauvres, les secourir
pauvres, secourir les
les
malades, consoler les
malades, consoler les affligés,
þÿ a fû í gvoilà.
voila quelle fut votre þÿ
é s ,quelle fut votre œuvre.
S u v0h!
Oh! que
r e que
.
de
de familles
familles vous ont béni!
vous ont béni! que
que
de
de pères à
à
pères qui qui vous
vous sauvé
avez sauvé
avez leurs
leurs
enfants pendantla
enfants dernière épidémie,
pendantla dernière épidémie, que d’enfants qui
que d'enfants allaient être
qui allaient être
orphelins et
orphelins et que ravis fléau destructeur,
que vous avez ravis au fléau destructeur, que
vous avez au de familles
que de familles
sauvées par
sauvées par votre dévouement sont
votre dévouement venues, lundi,
sont venues, lundi, de de plusieurs lieues
plusieurs lieues
pour vous
pour accompagner à.à. votre
vous accompagner dernière demeure
votre dernière demeure et pleurer et pleurer sur vo-
sur vo-
tre tombeau.
tre tombeau.
«
« Votre fut toujours
vie fut
Votre vie pure et
toujours pure et sans tache_; votre
sans tache_; votre mort fut héroï-
mort fut héroî—
que; soldat de la charité, vous avez succombé
que; soldat de la charité, vous avez succombé en sauvant vos frères en sauvant vos frères
de la
de la mort,
mort, vous avez péri
vous avez frappé par
péri frappé le fléau
par le þÿû équeque
a u vous combatticz.
vous combatticz.

Ce glorieux
Ce dévouement allait recevoir
glorieux dévouement allait recevoir sa récompense, et bientôt
sa récompense, et bientôt lala
croix d’honneur,
croix d'honneur, que vous aviez
que vous aviez si
si noblement gagnée, allait
noblement gagnée, briller
allait briller
sur votre
sur poitrine..... Mais
votre poitrine .....
Dieu avait
Mais Dieu avait sur
sur vous d’autres desseins,
vous d'autres desseins, il il
vous préparait
vous une récompense plus
préparait une récompense plus belle que belle les récompenses
que les récompenses des
des
hommes, vous préparait
hommes, ilil vous préparait le qu’il réserve
bonheur qu'il
le bonheur réserve à.à. ses
ses fidèles ser-
fidèles ser-
viteurs. Votre âme s’est envolée
viteurs. Votre âme s'est envolée dans ces dans mondes supérieurs où,
ces mondes supérieurs où, dé-
dé-
barrassée de
barrassée de cette lourde enveloppe
cette lourde enveloppe matérielle,
matérielle, délivrée
délivrée de
de tous
tous les
les
liens qui, sur
liens qui, sur cette terre, pèsent
cette terre, pèsent sur nous, elle
sur nous, jouit maintenant
elle jouit maintenant de la
de la
perfection
perfection et
et du
du bonheur
bonheur qui
qui Pattendaient.
Pattendaient.
c En ce jour
En ce
«
jour de félicité, ne
de félicité, ne nous oubliez pas,
nous oubliez pensez aux
pas, pensez aux nombreux
nombreux
amis laissez cette terre
que vous laissez sur cette terre et que
amis que vous sur et que votre séparation
votre plonge
séparation plonge
dans une profonde
dans une profonde douleur.
douleur. Fasse
Fasse le
le Ciel
Ciel qu'un jour
qu'un jour nous
nous vous
vous retrou-
retrou-
vions
vions là-haut
là-haut pour
pour y y jouir
jouir d'un éternel..... C’est
bonheur éternel
d'un bonheur .....
cette espé-
C'est cette espé-
rance qui
rance qui nous
nous console
console et
et qui
qui nous
nous donnera
donnera la
la force
force de'supporter
de'supporter avecavec
patience votre absence...
patience votre absence... A. J.
A. J. n »

copie conforme
-Pour copie
-Pour Jours DUVAL.
conforme :: Jours DUVAL.

Qu'on
Qu'on me
me permette,
permette,comme complément
comme complément dede cet article, de
cet article, de citer
citer
quelques
quelques fragments
fragments du magnifique
du magnifique discours
discours funèbre
funèbre prononcé, il
prononcé, yy aa
il
un an, par
un an, par Victor
Victor Hugo.
Hugo.
'

(Suit un
(Suit un extrait
extrait de discours que
ce discours
de ce que nous avons
nous avons publié
publié dans la Revue
dans la Revue
de février 1865, 59.)
,

de février i865, p.
p. 59.)
——l-’æ9-——
--149--
Ce ne
Ce ne sont certainement pas
sont certainement des apôtres du
pas des apôtres
du néantzîsme
néantzïsme qui écrivent
écrivent qui
de paroles.
telles paroles.
de telles
La
La lettre laquelle
par laquelle on
lettre par informe de
nous informe
on nous de cet événement contient
cet événement contient
le
le passage suivant
passage suivant
:
:

c
¢ M. Cailleux,
M. Cailleux, docteur
docteur en médecine, président
en médecine,
président du groupe spirite
du groupe spirite
de Montreuil, vient
de Montreuil, de mourir victime
vient de mourir victime de son de dévouement pendant
son dévouement
pendant le le
'

choléra qui
choléra qui a
a désolé
désolé nos contrées.
nos contrées. ll
ll est
est mort
mort en
en spirite convaincu,
spirite convaincu, et
et
le clergé
le clergé de de la
la ville cru devoir,
ville aa cru devoir, pourpour cette raison,
cette raison, lui lui refuser
refuser la sé-
la sé-
pulture ecclésiastique; mais, comme vous le verrez par
pulture ecclésiastique; mais, comme vous le verrez le numéro
par le numéro du du
journal
journal que que je vous envoie, toute la population
je vous envoie, toute la rendu
population aa rendu un solennel
un solennel

hommage
hommage à
a ses
ses vertus.
vertus. Néanmoins
Néanmoins la
la famille
famille a
a fait
fait des
des démarches
démarches à.à
pour qu'un quoiqu'il n'y
1’évêché
Pévêché pour funèbre fût
service funèbre
qu'un service chanté à.à. l'église,
fût chanté l'église, quoiqu'il n'y
ait eu
ait eu qu'un enterrement
enterrement civil.
civil. On
On l'a.
l'a obtenu,
obtenu, et
et le
le service
service a cu lieu
lieu
qu'un a cu

le jeudi
le avril.
jeudi 55 avril.
« Le Spiritisme
a Le
Spirilisme faitfait une grande perte
une grande perte parpar la mort de
la mort de M. Cailleux,
M. Cailleux,
et je
et je suis persuadé
suis persuadé que que tous
tous mes
mes frères
frères en
en croyance
croyance
s'associeront
s'associeront à
à.
mes légitimes
mes regrets. Grâce
légitimes regrets. Grâce à à son dévouement et
son dévouement et a son zèle
a son éclairé,
zèle éclairé,
la doctrine
la doctrine a
a fait
fait de
de si
si rapides progrès
rapides progrès dans
dans nos
nos contrées
contrées que dans la
que dans la
ville et les
ville et les environs on compte
environs on plusieurs centaines
compte plusieurs centaines de spirites. de spirites.
« Le Conseil
c Le municipal de
Conseil municipal de la ville de
la ville décidé, à.à. l'una-
Montreuil aa décidé,
de Montreuil l'una-
nimité, sur
nimité, la proposition de M. le maire,
sur la proposition de M. le maire, qu'un monument public
qu'un monument public
serait élevé
serait élevé aux frais de
aux frais dela ville, comme
la ville, comme hommagehommage rendu rendu àà la la mé-
mé-
moire de
moire de cet homme de
cet homme bien. »
de bien. þÿ :

On
On nous
nous a adressé l'extrait
a adressé suivant d'une
Pextrait suivant communication donnée
d'une communication donnée par
par
lui à. ses collègues de Montreuil;
lui à. ses de Montreuil; on en a supprimé ce qui a trait
trait à.
à.
collègues on en a supprimé ce qui a

des choses personnelles


des choses personnelles ::
n
« Vous revenez
Vous
..... revenez à mort. Eh
ma mort.
à ma Eh bien! elle aa été
bien! elle utile à.à. notre
été utile notre
cause,
cause, en
en ce
ce sens
sens qu'elle a
a qu'elle
éveillé
éveillé l'attention
Pattention ‘endormie
.endormie de
de nombre
nombre
d'âmes privées 'de
d'ãmes privées vérité, et
‘de vérité, et par conséquent, de
par conséquent,
vie. Toute
de vie. chose qui
Toute chose qui
disparaît laisse toujours
disparaît laisse un vide dans la place qu'elle occupait;
toujours un vide dans la place qu'elle occupait; mais, mais,
sachez-le, ce vide n'est qu'apparent,
vide n'est n'existe que vous qui
sachez-le, ce qu°apparent, il il n'existe pour vous
que pour qui
voyez
voyez court,
court, car
car il
il se
se trouve
trouve comblé
comblé d'une
d'une autre
autre part.
part. Vous
Vous ne perdez
ne perdez

rien, je
donc rien,
donc le répète,
je le ma mort;
répète, à.à. ma mort; au au contraire, vous y
contraire, vous gagnerez
y gagnerez
beaucoup,
beaucoup, que
non que
non j'aie
j'aie fait
fait pendant
pendant ma vie
ma. vie corporelle
corporelle des
des prodiges
prodiges
de charité
de charité propres à
a
propres mettre
mettre en
en relief
relief la
la doctrine
doctrine que
que nous
nous professions
professions
ensemble,
ensemble, mais parce que,
mais parce fidèle aux
que, þÿû d aux principes spirites,
è l eprincipes spirites, j'ai été l'ob-
j'ai été l'ob-

jet de manifestations hostiles qui


jet de manifestations hostiles qui devaient nécessairement appeler
devaient nécessairement appeler des
des
'

manifestations contraires. ll
manifestations contraires. ll n'en est jamais
n'en est jamais autrement
autrement sur
sur la
la terre:
terre:
_150._
_i50.._

le
le bien
bien et le mal
et le mal ne
ne se heurtent-ils pas
se heurtent-ils chaque fois
pas chaque fois qu'ils
qu'ils se
rencon-
se rencon-
trent?
trent?
«Il résulte donc
«ll résulte donc de tout ceci,
de tout ceci, qu'à. l’heure qu’il
qu’à. l'heure qu'il est entrez dans
vous entrez
est vous dans
une phase
une
phase nouvelle
nouvelle que
que
nos
nos bons
bons guides
guides avaient
avaient préparée
préparée depuis
depuis long-
long-
temps par
temps leurs enseignements.
par leurs enseignements. Mais Mais de décomposition de
de décomposition de votre
votre so-so-
ciété,
ciété, —
-
point,
point, ——
-- si
si vous
vous persistez toujours
persistez toujours dans
dans les
les sentiments
sentiments
dont je
dont je vous vois animés
vous vois animés en en cece moment. Savez-vous quelle
moment. Savez-vous quelle estest mama ré—
ré-
que vous éprouvez par la
compense? C'est de voir le bonheur
compense? C'est de voir le bonheur relatif que relatif vous éprouvez par la
doctrine dontje
doctrine dontje me
me suis
suis montré,
montré, en
en toute
toute circonstance,
circonstance, le
le zélé
zélé cham-
cham-
pion.
pion. Il vous est
Il vous difficilede
est difficile de concevoir
concevoir une une joie
joie plus pure. Que
plus pure. Que sont,sont, à.à.
côté les joies
(Telle, les
côté d'elle, grossières
joies grossières de
de votre
votre monde‘!
monde? Que
Que sont
sont les
les honneurs
honneurs
sous lesquels
sous vous cachez
lesquels vous cachez les les misères
misères de de vos âmes? que
vos âmes? sont les plai-
que sont les plai-
sirs recherchez
que vous recherchez pour
sirs que vous étourdir tristes retours?
pour étourdir vos tristes retours 'I qu'est
vos qu’est tout
tout
cela
cela en comparaison de ce
en comparaison de que je
ce que je ressens?
ressens? Rien!
Rien! moins
moins qu’une
qu'une fumée.
fumée.
Persévérez dans
u Persévérez
« dans vos
vos sentiments, persévérez-y jusqu'à
sentiments, persévérez-y jusqu’à la la mort.
mort.
J’ai vu
« .Vai
« que vous
vu que vous proposez
vous vous proposez
de
de vous
vous organiser régulièrement:
organiser régulièrement:
c’est sage mesure;
une sage
c'est une la faiblesse doit
mesure; la faiblesse doit sese précautionner toujours con-
précautionner toujours con-
tre les embûches et les
tre les embûches et les surprises surprises de Pesprit
de l'esprit du mal. Ah! l’esprit.
du mal. Ah! Vesprit. du du
pas Satan. On le rencontre à. chaque
mal l n’est
mal l ce n°est pas
ce Satan. On le rencontre à. chaque pas dans le
pas dans le monde monde
que
que vous
vous coudoyez. Réglez
coudoyez. Réglez donc
donc Pordre
l'ordre de
de vos
vos séances,
séances, de de vos
vos évo-
évo-
cations,
cations, de
de vos
vos études.
études. Liez
Liez vous
vous les
les uns
uns aux
aux autres
autres par
par
les
les liens
liens vo-
vo-
lontaires
lontaires de la charité,
de la charité, de
de la
la bienveillance
bienveillance et de et de la
la soumission.
soumission. Voilà Voilà
la meilleure manière
la meilleure manière de de récolter
récolter des fruits abondants
des fruits abondants et doux. n
et doux. »

Voici la. première


Voici la première communication qu’il
communication qu'il a donnée
a donnée å. société de
la société
a la de
Paris
Paris ::

_
(13 avril 1866.
(13 avril 1866. —
-

Médium, M. Morin.)
Médium, M. Morin.)

Évocatzbn.
Évocatùm.

Cher vénéré docteur


et vénéré
Cher et Gailleux,
docteur Gailleux,
Nous avions
Nous su, de
avions su, votre vivant,
de votre vivant, vous apprécier comme
vous apprécier comme spirite
spirite
fervent
fervent et
et dévoué; appelé
dévoué; appelé sans
sans doute
doute par
la Providence implanter
par la. Providence àà implanter
la doctrine dans
la doctrine dans votre contrée, vous
votre- contrée, en avez
vous en tenu le
avez tenu le drapeau haut et
drapeau haut et
ferme, bravant
ferme, bravant sans défaillanceles sarcasmes et
sans défaillance les sarcasmes la persécution; aussi
et la persécution; aussi
le succès
le succès aa couronné vos efforts.
couronné vos efforts. Ce n’est pas
Ce n'est seulement le
pas seulement frère en
le frère en
croyance que
croyance que nous
nous venons
venons saluer
saluer aujou-rd’hui
aujou-rd'hui à
à son
son départ
départ de
de la.
la terre,
terre,
d'est Yhomme
c"est Vhomme de de bien, celui qui
bien, celui non-seulement aa prêché
qui nou-seulement prêche lele Spiritisme
Spiritisme
—i51—
-151-

par ses paroles,


par ses
mais qui
paroles, mais qui s. su le
s. su faire aimer
le faire aimer et
et respecter par
respecter par son
son

exemple et
exemple la pratique
et la des vertus
pratique des chrétiennes. Recevez
vertus chrétiennes. donc ici
Recevez donc ici l'ex-
l’or-
pression de
pression de nos plus vives sympathies et Pespoir
plus vives sympathies et l'espoir que
nos que vous voudrez
voudrez vous
bien venir souvent
bien venir souvent au au milieu
milieu de nous et
de nous et vous associer à.à. nos
vous associer travaux.
nos travaux.

Réponse.
Réponse. —
- Me voici, merci. Vous
Me voici, merci. ——
--
Vous parliez
parliez tout à. Pheure des
tout à. Pheure des
tendances inhérentes
tendances inhérentes à. à. Porganisme
Yorganisme humain.
humain. On
On observe
observe plus spécia-
plus spécia-
lement celles qui
lement celles qui tiennentdes
tiennentdes mauvais mauvais instincts,
instincts, parceparce que que lesles hommes
hommes
sont toujours portés à se garder de ce qui
sont toujours portés à se garder de ce qui peut leur être nuisible ou peut leur être nuisible ou
leur causer quelque embarras; mais les tendances au bien passent
leur causer quelque embarras; mais les tendances au bien passent
souvent inaperçues
souvent inaperçues aux yeux
aux yeux
de
de la
la société, parce
société, parce qu'il qu’il est
est beaucoup
beaucoup
plus
plus difficile
difficile de de trouver
trouver et et de montrer la.
de montrer violette que
la. violette que de rencontrer le
de rencontrer le
chardon.
chardon.
Si je
Si commence ainsi,
je commence n’en soyez
ainsi, n'en soyez pas surpris. Comme
pas surpris. Comme vous vous le le disiez
disiez
tout à. Pheure,
tout à. Pheure, l'EspritPEsprit est seul responsable
est seul responsable de ses actes; il ne peut
de ses actes; il ne peut
s’excuser
s'excuser en en attribuant
attribuant sa sa faute à à Dieu;
Dieu; non, les
les bons
bons et
et les
les mauvais
mauvais
faute non,
sentiments sont
sentiments sont le résultat d’acquêts
le résultat d'acquêts antérieurs.
antérieurs. De De mon vivant, porté
mon vivant, porté
dïnstinct
d'instinct vers
vers le
le bien,
bien, au
au soulagement
soulagement de
de mes
mes frères
frères en
en Dieu, je
Dieu, dé-
je dé-
cline l'honneur
cline l'honneur de de toutes
toutes vos louanges, car
vos louanges, car je n’ai
je n'ai pas
pas eu
eu de
de peine
peine à. à.
suivre la voie
suivre la voie que me traçait
que me traçait mon þÿ mon cœur;c Sje jeu n°ai
n’ai point eu de lutte aa
r ; point eu de lutte
soutenir contre les instincts
soutenir contre les instincts contraires; contraires; je n’ai fait
je n°ai fait que que me me laisser
laisser
aller tout doucement
aller tout doucement sur sur la pente de mon
1a pente de goût, qui
mon goût, qui me
me disait
disait bien
bien
haut
haut :: « Marche!
« Marche 1 tu tu es dans la
es dans la bonne
bonne route
route n»; et la
»; et
satisfactionmorale
la satisfaction morale
de tout
de tout monmon être intelligent était
être intelligent était si si grande,
grande, que j'étais
que j`étais
certainement
certainement
aussi heureux que
aussi heureux l'avare qui
que l’avare qui assouvit
assouvit sa passion pour
sa passion pour l'or l’or en
en le le con-
con-

templant et en le caressant. Je vous le répète,


templant et en le caressant. Je vous le répète, je je n'ai point
n’ai point de mé-
de mé-
rite à. cet égard;
rite à. cet égard; néanmoins
néanmoins je
je vous
vous remercie
remercie de
de vos
vos bonnes
bonnes paroles,
paroles,
qui
qui nene sont
sont paspas entendues
entendues en en vain
vain par ceux à
par ceux qui elles
a qui sfadressent.
elles sfadressent.
Si élevés qu’ils
Si élevés soient,
qu'ils soient, les
les Esprits
Esprits ressentent
ressentent toujours
toujours du du bonheur
bonheur
d’une pensée sympathique.
d'une pensée sympathique.
Je n’ai
Je point tardé
n'ai point tardé à. revenir de
à. revenir Pémotion bien
de Pémotion naturelle résultant
bien naturelle résultant
du
du passage de la vie matérielle à.
passage de la vie matérielle å. celle des Esprits, celle des Esprits, maismais la la conviction
conviction
profonde d'entrer
profonde d’entrer dans dans un monde plus
un monde vivant m'a
plus vivant m’a aidéaidé à me faire
à me faire
revenir à.à moi;
revenir moi; je je ne ne puis mieux comparer
puis mieux comparer mon mon passage de vie à.
passage de vie à.
trépas qu’à.
trépas qu'à. un
un évanouissement sans
évanouissement sans souffrances, soutfrances, sans
sans fatigues.
fatigues. Je J.e me
me
suis réveillé de Ïaulre côté aux doux
suis réveillé de fautre côté aux doux attouchements þÿû attouchements fluidiques de
u i d i de mes
q umeses
chers parents et
chers parents amis spirituels.
et amis spirituels. J’ai
J`ai ensuite
ensuite vu
vu ma
ma pauvre
pauvre dépouille
dépouille
mortelle, et
mortelle, je l'ai
et je l’ai bénie
bénie de dc ses bons et
ses bons et loyaux services; car,
loyaux services; car, docile
docile à. à.
ma volonté, je
ma volonté, je n’ai
n'ai eu,eu, de de mama vie,
vie, de de luttes
luttes sérieuses
sérieuses à. à. soutenir
soutenir entre entre
mon Esprit
mon Esprit et
et ma
ma. matière; c’est
matière; c`est donc donc avec
avec joie
joie que j’ai accompagné
que j'ai accompagné
au champ
au champ du du repos
repos mon mon pauvre
pauvre corps,corps, qui
m'avait aidé
qui m`avait aidé à empêcher
a empêcher
—152-—
-152-

beaucoup
beaucoup de mes
de mes coîncarnés
coïncarnés de de faire voyage qu'ils
ce voyage
faire ce n'envisageaient
qu'ils n'envisageaient
pas
pas
tous
tous comme
comme moi.
moi.
Je pardonne à.à tous
Je pardonne ceux qui,
tous ceux qui, de
de façon ou d'autre,
façon ou ont cru
d'autre, ont cru me
me

faire du mal; qui refusé de prier


quant à. ceux qui ont refusé de prier pour
faire du mal; quant à ceux ont moi dans
pour moi dans le le
temple
temple consacré, je serai plus
consacré, je serai charitable
plus charitable que la charité qu'ilsprêchent
que la charité qu`ils prêchent ::
je prie
prie pour eux. G'est ainsi qu'il
pour eux. C'est ainsi faut faire, mes bons frères
qu'il faut faire, mes bons frères en
je en

croyance; croyez-moi,
croyance; croyez-moi,
et
et pardonnez
pardonnez à.
à. ceux
ceux qui
qui luttent
luttent contre
contre vous,
vous,
car ils ce qu'ils font. CAILLEUX.
car ils ne savent ce
ne savent qu`ils font. Docteur Curraux.
Docteur

Remarque.
Remarque. —
-
Les premières
Les paroles de
premières paroles de cette communication prou-
cette communication prou-
que l'Esprit
l'Esprit était présent
vent
vent que était et avait assisté aux discussions
présent et avait assisté aux discussions de de lala
séance. On avait
séance. On avait en effet discuté
en effet discuté un fait remarquable dñhstinct incen-
un fait remarquable d'instz'nct incen-
diaire précoce
díazïeprécace chez
chez un enfant
un enfant de
de quatre
quatre ansans et demi, rapporté
et demi, rapporté par
par le
le
Salut public de
Salut public Lyon. Ce
de Lyon. fait, qui
Ce fait, fourni le
qui aa fourni le sujet étude im-
d`une étude
sujet d'une im-
portante,
portante, sera
sera publié
publié dans
dans le
le prochain
prochain numéro.
numéro.
Remarquons aussi
Remarquons aussi chez
chez M. Cailleux l'absence
M. Gailleux Pabsence de tous les
de tous préam-
les préam-
bules ordinaires chez les Esprits
bules ordinaires chez les Esprits quiqui viennent de quitter
viennent de la terre.
quitter la terre. On On
voit de suite
voit de suite que n'est
ce n`est pas
que ce pas un
de phrases ni de compliments.
faiseur de phrases
un faiseur ni de compliments.
Il dit merci,
Il dit merci, et
et pense
pense que que ce
ce mot
mot suffit
þÿ s upour
pour faire comprendre
fû t faire comprendre sa sa
pensée
pensée et
et qu'on
qu`on doit
doit s'en
s'en contenter;
contenter; puispuis il
il entre
entre brusquement
brusquement en
en

matière, comme un
matière, comme homme qui
un homme se trouve
qui se trouve sursur son terrain et
son terrain et ne veut
ne veut
pas perdre
pas perdre son temps en
son temps paroles inutiles;
en paroles il parle comme s'il n'y
inutiles; il parle comme s'il n'y
avait eu
avait aucune interruption
eu aucune
interruption dans
dans son
son existence:
existence: on dirait
on dirait M.
M. Cailleux
Cailleux
\
de Montreuil venu
de Montreuil faire visite
venu faire à. la
visite à. la société de Paris.
société de Paris.
S'il décline
S'il décline le le mérite
mérite de
de ses
ses actes,
actes, c'est
c`est certainement par
certainement mo-
par mo-
destie; ceux qui
destie; ceux font le bien sans elïort sont arrivés
qui font le bien sans effort sont arrivés à. un degré à. un degré
d'avancement qui
d'avancement le leur
qui le leur rend naturel; s'ils
rend naturel; n'ont plus
s'ils n'ont plus à.à. lutter au-
lutter au-
jourd'hui,
jourd'hui, ils ont lutté
ils ont lutté dans
dans d'autres
d'autres circonstanses
circonstanses :: la victoire est
la. victoire est rem-
rem-

portée;
portée; ceux
ceux qui
qui ont
ont à
à combattre
combattre des
des tendances
tendances mauvaises
mauvaises en
en sont
sont
encore
en_core
à.
à. la
la lutte; plus tard,
lutte; plus tard, le
le bien
bien ne
ne leur
leur coûtera
coûtera aucun
aucun effort,
effort, ils
ils
le ‘feront
le "feront sans y
sans penser. Pour avoir vaincu plus
Y penser.
Pour avoir vaincu tôt, le mérite
plus tôt, le mérite n'en n'en
existe pas
existe pas moins.
moins.
Le docteur
Le docteur Cailleux
Cailleux est un de
est un hommes qui,
ces hommes
de ces comme le
qui, comme le docteur
docteur
Demeure
Demeure et tant d'autres,
et tant d'autres, honorent
honorent la
la doctrine
doctrine qu'ils professent,
qu'ils professent, et et
donnent le
donnent le plus
plus éclatant
éclatant démenti
démenti aux
aux détracteurs
détracteurs du
du Spiritisme.
Spiritisme.

-iî-__.i..Î1Î
——i53—
-i53-

Dissertations spirites.
Dissertations spirites.

INSTRUCTION POUR M.
INSTBUGTION POUR M. ALLAN
ALLAN KABDEG.
KÀBDEG.

(Paris,
(Paris, 23 avril 1866.
23 avril i866. —-
-
Médium,
Médium, M. Desliens.)
M. Desliens.)

La santé
La santé de
de M. Allan Kardec
M. Allan Kardec þÿsaffaiblissant l i s jour
de
s ' aû ` a i b de t jour
s a n en
jour en par
jour par
suite de travaux
suite de excessifs auxquels
travaux excessifs auxquels il ne
il ne peut suffire, je
peut suffire, je me vois dans
me vois dans
la nécessité de
la nécessité lui répéter
de lui répéter de
de nouveau
nouveau ce que je
ce que je lui
lui ai déjà. dit
ai déjà. dit main-
main-
tes Vous avez
fois: Vous
tes fois: besoin de
avez besoin de repos;
repos;
les
les forces
forces humaines
humaines ont des
ont des
bornes
bornes que votre désir de voir Penseignement
progresser Penseignement vous porte
que votre désir de voir progresser vous porte
souvent à.à.
souvent enfreindre; vous
enfreindre; vous avez tort, car,
avez tort, car, en agissant ainsi,
en agissant vous ne
ainsi, vous ne
hàterez
haterez pas la marche de la doctrine, mais
pas la marche de la doctrine,
mais vousvous ruinerez
ruinerez votre santé
votre santé
et vous
et vous vous mettrez dans Pimpossibilité
vous mettrez dans Pimpossibilité matérielle
matérielle d’achever
d'achever la
la tâche
tâche
que vousvous êtes
êtes venuvenu remplir ici-bas. Votre
remplir ici-bas. maladie actuelle
Votre maladie actuelle n’est
n'est que que
que
le d’une dépense
résultat d'une
le résultat dépense incessante
incessante de
de forces
forces vitales
vitales qui ne laisse
qui ne laisse pas pas
à.à. la réparation le
la réparation temps de
le temps de se faire, et
se faire, d’un échauffement
et d'un échauffement du du sangsang
produit
produit pas le manque absolu
pas le manque
absolu de de repos. Nous vous soutenons,
repos. Nous vous soutenons, sans sans
doute, mais
doute, mais aà. la condition que
la condition que vous
vous ne
ne déferez
déferez pas
pas ce
ce que
que nous
nous fai-
fai-
sons. Que
sons. Que sert-il
sert-il de courir ‘'Z.7 Ne
de courir Ne vous a-t-on pas
vous a-t-on pas
dit
dit maintes
maintes fois
fois que
que
chaque
chaque chose viendrait en
chose viendrait son temps
en son temps et et que les Esprits préposés
que les Esprits préposés au au
mouvement
mouvement des des idées
idées sauraient
sauraient faire
faire surgir
surgir des
des circonstances
circonstances favo- favo-
rables quand
rables quand le moment d’agir
le moment serait venu?
d'agir serait venu?
Lorsque chaque Spirite
Lorsque chaque Spirite recraeille
recueille ses forces pour
ses forces pour la lutte, pensez-
la lutte, pensez-
vous qu’il soit
vous qu'il soit de votre devoir
de votre d’épuiser les
devoir d'épuiser les vôtres?
vôtres? —
-
Non;
Non; en
en tout,
tout,
vous devez donner
vous devez Pexemple et
donner Pexemple et votre place sera
votre place sera sursur la brèche au
la brèche au mo-
mo-
ment
ment du danger. Qu’y
du danger. feriez-vous si
Qu'y feriez-vous votre corps
si votre atïaibli ne permet-
corps alïaibli ne permet-
tait plus
tait plus à.à. votre esprit de
votre esprit de se servir des
se servir armes que
des armes Pexpérience et
que Pexpérience et lala
révélation vous
révélation ont mises entre
vous ont mises entre les mains? les mains‘? —
-
Croyez-moi, remettez
Croyez-moi, remettez
plus tard
àà. plus tard lesles grands ouvrages
grands ouvrages destinés
destinés à.
à. compléter
compléter l’œuvre
þÿ l ' S ébau-
uvre
ébau-
chée
chée dansdans vos premières publications;
vos premières publications; vos
vos travaux
travaux courants
courants et
et quel-
quel-
ques petites
ques petites
brochures
brochures urgentes
urgentes ont
ont de
de quoi
quoi absorber
absorber votre temps,
votre temps,
et doivent
et doivent êtreêtre lesles seuls objets de
seuls objets vos préoccupations
de vos actuelles.
préoccupations actuelles.
Je
Je ne
ne vous
vous parle parle pas seulement
pas seulement en mon propre
en mon propre nom,
nom, je je suis
suis iciici le
le
délégué
délégué de
de tous
tous ces
ces Esprits qui
Esprits qui ont
ont contribué
contribué si
si puissamment
puissamment à.
à. la
la pro-
pro-
pagation
pagation de de Fenseignement
Penseignement par par leurs
leurs sages instructions. Ils
sages instructions. vous di-
Ils vous di-
sent
sent par mon
par mon
intermédiaire
intermédiaire que
que ce
ce retard
retard que
que vous
vous pensez nuisible
pensez nuisible à. à.
Pavenir de la doctrine est une mesure nécessaire à. plus
l’avenir de la doctrine est une mesure nécessaire à. plus d`un point
d'un point
de vue, soit
de vue, soit parce
parce queque certaines
certaines questions
questions ne
ne sont
sont pas
pas encore
encore complé-
complé-
-—154—
-154-

tement élucidées,
tement élucidées, soit soit pour préparer les
pour préparer Esprits à.à se
les Esprits les mieux
se les assi-
mieux assi-
miler.
miler. Il faut que
Il faut d’autres aient
que d'autres aient déblayé déblayé le terrain,
le terrain, que certaines
que certaines
aient prouvé
théories aient
théories leur
leur insuffisance
insuffisance et
et fait
fait un plus
un plus grand
grand vide. En
vide. En
prouvé
un
un mot,
le moment
mot, le moment n'est pas n’est opportun; ménagez-vous
pas opportun; ménagez-vous donc, donc, car car

lorsqu’il sera temps,


temps, toute vigueur de
votre vigueur de corps et d'esprit vous
lorsqu'il enen sera toute votre corps et d'esprit vous
sera nécessaire. Le
sera nécessaire. Le Spiritisme Spiritisme a. été jusqu’ici
a été l’objet de bien
jusqu'ici l'objet de des dia-
bien des dia-
tribes, il a soulevé bien des tempêtes!
tribes, il a soulevé bien des croyez—vous que
tempêtes! croyez-vous tout
que tout mouve-
mouve-
ment soit apaisé,
ment soit apaisé, que toutes les
que toutes les haines
haines soient calmées et
soient calmées et réduites
réduites à. à.
Pimpuissance? Détrompez—vous,
Pimpuissance? Détrompez-vous, le le creuset
creuset épurateur
épnrateur n’a
n'a pas encore
pas encore
rejeté toutes les
rejeté toutes impuretés; l'avenir
les impuretés; Pavenir vous garde d'autres
vous garde épreuves et
d'autres épreuves et
les dernières crises
les dernières crises ne ne seront
seront pas pas les
les moins pénibles àà supporter.
moins pénibles supporter.
Je sais
Je sais que position particulière
votre position
que votre particulière vous vous suscite
suscite uneune foule
foule dede tra-
tra-
vaux secondaires qui emploient la meilleure
vaux secondaires qui emploient la meilleure partie de votre temps. partie de votre temps.
Les demandes
Les demandes de toutes sortes
de toutes sortes vous accablent, et
vous accablent, et vous vous faites
vous vous faites un un
devoir d'y satisfaire
devoir d'y satisfaire autant
autant que possible.
que possible.
Je
Je ferai
ferai ici
ici ce
ce que vous'n’o—
que vous'n'o-
seriez
seriez sans
sans doute vous-même, et,
faire vous-même,
doute faire m’adressant à.à. la
et, m'adressant la généralité
généralité des des
Spirites,
Spirites, jeje lesles prierai,
prierai, dansdans l'intérêt
l'intérêt du Spiritisme lui-même,
du Spiritisme lui-même, de de vous
vous
épargner toute
épargner surcharge de
toute surcharge travail de
de travail nature à.
de nature absorber des
à. absorber instants
des instants
que
que
vous
vous devez
devez consacrer
consacrer presque
presque
exclusivement
exclusivement à
à l'achèvement
Pachèvement de
de
þÿ l ' S uSi
Pœuvre. votre
Siv votre correspondance en
r e . correspondance en souffre
soulfre unun peu, Penseignement
peu, Penseignement y y
gagnera.
gagnera.
Il
Il est
est quelquefois
quelquefois nécessaire
nécessaire de
de sacrifier
sacrifier les
les satisfactions
satisfactions
particulières àa Fintérêt
particulières général. C'est
l'intérêt général. (Test une urgente que
mesure urgente
une mesure tous les
que tous les
adeptes
adeptes sincères
sincères sauront
sauront comprendre
com prendre et
et approuver.
approuver.
Uimmense correspondance
L'immense correspondance que que vousvous recevez
recevez est est pour
pour vousvous une une
source précieuse de
source précieuse de documents
documents et et dede renseignements;
renseignements; elle
elle vous
vous éclaire
éclaire
sur la
sur marche vraie
la marche vraie et et les progrès réels
les progrès réels de la doctrine;
de la doctrine; c'estc'est un ther-
un ther-
momètre impartial; vous
momètre impartial; vous y puisez
y puisez en
en outre
outre des
des satisfactions
satisfactions morales
morales
qui ont plus
qui ont d’une fois
plus d'une fois soutenu
soutenu votre votre courage
courage en voyant l’adhésion
en voyant Fadhésion
que rencontrent
rencontrent vos idéessur
vos idéessur tous les
tous les points
points du
du globe;
globe; sous
sous ce rap-
ce
que rap-
port, la
la surabondance
surabondance est
est bien
un bien et
et non unun inconvénient,
inconvénient, mais
mais à. la
à. la
port, un non
condition de seconder vos travaux et
condition de seconder vos travaux et non de les entraver, non de les entraver, en vous
en vous
créant
créant unun surcroît d'occupations.
surcroit d'occupations.
Doct. DEMEURE.
Doct. Dmusuus.

Bon
Bon monsieur Demeure, je
monsieur Demeure, remercie de
vous remercie
je vous sages conseils.
vos sages
de vos conseils.
Grâce la résolution
Grâce à la.
à résolution que j’ai prise
que j'ai prise de me faire
de me suppléer, sauf
faire suppléer, sauf les
les cas
cas
exceptionnels,
exceptionnels, la correspondance courante
la correspondance courante soutïre peu maintenant,
souffre peu maintenant,
ne souffrira
et ne
et souíïrira plus
plus å.à. l'avenir; mais que
l`avenir; mais faire de
que faire cet arriéré
de cet arriéré dede plus de
plus de
cinq cents lettres
cinq cents lettres que, malgré toute ma bonne volonté,
que, malgré toute ma bonne volonté, je je ne
ne puis
puis
parvenir aà. mettre
parvenir mettre à à jour?
jour?
B. Il
R. faut, comme
Il faut, comme on on dit terme de
en terme
dit en commerce, les
de commerce, passer en
les passer en
bloc
bloc par compte de profits
par compte
de þÿ p r oûet pertes.
ts
et pertes. En
En annonçant
annonçant cette
cette mesure dans
mesure dans
la Revue, vos
la Revue, vos correspondants sauront à.
correspondants sauront quoi s’en
à quoi s'en tenir;
tenir; ils en com-
ils en com-
—i55—
-155-

prendront
prendront la la nécessité, et ils
nécessité, et ils la. trouveront surtout
la. trouveront justifiée par
surtout justifiée les
par les
conseils qui
conseils précèdent.
qui précèdent. Je
Je le
le répète,
répète, il
il serait
serait impossible
impossible que les choses
que les choses
allassent longtemps comme cela;
ailassent longtemps comme tout en souffrirait,
cela; tout soutfrirait, et
en votre santé
et votre santé et
et
la doctrine. Il
la doctrine. tant,
Il tant, au besoin,faire les
savoir faire
au besoin, savoir les sacrifices nécessaires.
þÿ s a c r iû ces
nécessaires.
Tranquille
Tranquille désormais
désormais sur
sur ce
ce point, point,
vous
vous pourrez vaquer plus libre-
pourrez. vaquer libre- plus
ment
ment à. vos travaux"
à. vos obligatoires.
Voiià. ce
travauii obligatoires. Voilà vous conseille
ce que vous que’celui qui
conseille celui qui
sera
sera toujours votre ami
toujours votre ami dévoué.
dévoué. Dansons.
Dnuoae.
Déférant à ce
Déférant à. sage conseil,
ce sage conseil, nous prions ceux
nous prions ceux de nos correspondants
de nos correspondants
‘avec lesquels nous sommes depuis si longtemps
avec lesquels nous sommes depuis si longtemps en retard d'agréer
en retard d'agréer
nos excuses et
nos excuses et nos regrets de
nos regrets n'avoir pu
de n'avoir répondre en
pu répondre détail, et
en détail, et comme
comme
nous
nous Paurions désiré,
Paurions désiré, àà leurs bîenveillanteslettres.
leurs bîenveillantes lettres. Ils
Ils voudront
voudront bien
bien
ici collectivement
recevoir ici
recevoir l'expression
collectivement l'expression de
de nos sentiments fraternels.
nos sentiments fraternels.

De Pacquiescement
De àla prière.
Pacquiescement àla prière.
(Paris, avril 1866.
(Paris, avrizl :1866. —
-
MédiurmïnadsmeD...)
þÿ M é d i u r n ¼ nD...)
adsme

Vous vous figurez


Vous vous figunez presque toujours que
presque toujours que ce vous demandez
que vous
ce que demandez dans dans
la
la. prière doit s'accomplir
prière doit s'accomplir par par une
une sorte
sorte de
de miracle;
miracle; cette
cette croyance
croyance
ermnnée
ernonnée est est la source d'une
la source foule de
d*une foule de pratiques
pratiques superstitieuses
superstitieuses et de
et de
bien des
bien déceptions. Elle
des déceptions. Elle conduit
conduit aussi aussi à.å. la négation de
la négation de Pefiicacité
þÿ P eû i c de de
acité
la. prière;
la prière; de
de ce
ce que
que
votre
votre demande
demande n'est
n'eä pas
pas
accueillie
accueillie de
de la
la manière
manière
que vous Pentendiez,
que vous Pentendiez, vous vous en concluez qu'elle
en concluez était inutile,
qu'elle était inutile, et alors,
et alors,
parfois, vous murmurez contre la justice
parfois, vous murmurez contre la de Dieu.
justice de Dieu. D`autres D'autres pensentpensent
Dieu ayant
que, Dieu
que,
établi des
ayant établi loi-s éternelles
des lois auxquelles tous
éternelles auxquelles tous les êtres sont
les êtres sont
soumis, il
soumis, il n'yn'y peut déroger pour
peut déroger pour accéder aux demandes qui
accéder aux demandes qui lui lui sont
sont
faites. C'est pour
faites. (Test vous prémunir
pour vous prémunir contre contre l'erreur,
l'erreur, ou ou mieux
mieux contre contre
l'exagération
Pexagération de de ces
ces deux idées que
deux idées que jeje meme propose
propose de vous
de vous donner donner
'

quelques explications
quelques explications sur
sur le
le mode
mode Œacquiescement
cfacquiescement à.
à. la.
la prière.
prière. -
-

Il est
ll est une
une vérité incontestable, c'est
vérité incontestable, c'est que Dieu nïntervertit
que Dieu n'intervertit et et ne
ne sus-
sus-
pend
pend pour personne
pour personne
le
le cours
cours des
des lois
lois qui régissent l'univers;
qui régissent Punivers; sans
sans cela,
cela,
l'ordre de
l'ordre nature serait
la nature
de la incessamment bouleversé
serait incessamment bouleversé par par le caprice du
le caprice du
premier
premier venu. 1l
venu. ll est
est donc
donc certain
certain que
que
toute
toute prière qui
prière qui ne
ne pourrait
pourrait être
être
excusée que
exaucée que parpar uneune dérogation
dérogation à ces lois
à. ces demeure sans
lois demeure sans effet;
effet; telle
telle
serait, par exemple,
serait, par exemple, cet-le
cel-le qui
qui aurait
aurait pour objet
pour objet
le
le retour
retour à.
à la
la vie
vie d'un
d`un
homme véritablementmort,
homme véritablementmort, ou ou leie rétablissement
rétablissement de de lala santési
santési le dés-
le dés-
ordre de l'organisme
ordre de est irrémédiable.
Porganisme est irrémédiable.
il n'est
ll par moins
n'«est par certain qu'il
moins certain n'est donné
qu'il n'est aucune attention
donné aucune attention aux aux de-
de-
inconsidérées; soyez persuadés
mandes futiles
mandes futiles ou inoonsidérées; mais soyez
ou mais persuadés que toute
que toute
pure et désintéressée est écofutée, et qu'il
prière pure
prière et désintéressée est écoutée, et qu'il est toujours tenu
est toujours tenu
compte de l'intention, lors
compte de Fintention, lors même que
même Dieu, dans
que Dieu, dans sa sagesse,sa jugerait
sagesse, jugerait
propos de n'y
à. propos
à. de n`y pas pas faire droit;
faire droit; c'est c'est alors
alors surtout
surtout qu'il qu'il vous faut
vous faut
faire d'humilité et de
faire preuve d'humilité et de soumission
preuve
soumission a
à sa
sa volonté, en vous
volonté, en vous disant disant
qu'il sait mieux que vous
mieux que ce qui peut vous
qui peut être utile.
vous être utile.
qu'il sait vous ce
—l56——
-156-

ll
ll yy a certainement des lois générales
a certainement des lois
générales auxquelles
auxquelles Phomme l'homme est est fa.-
fa-
talement soumis; mais c’est
talement soumis; mais c'est une erreur de croire queune erreur de croire les moindres
que les moindres
circonstances
circonstances de de la la vie sont arrêtées
vie sont arrêtées d'avance d’avance d'une d’une manièremanière irrévo-irrévo-
cable; si cela. était,
cable; si cela était, l'homme Fhomme serait
serait une
une machine
machine sans
sans initiative,
initiative, et et
par conséquent
par conséquent sans
sans responsabilité.
responsabilité. Le
Le libre
libre arbitre
arbitre est
est une
une des
des pré-
pré-
rogatives
rogatives de Phomme; dès
de l'homme; Pinstant qu’il
dès l'insta.nt qu'il est libre d'aller
est libre d'aller à.à. droite
droite ou ou
à gauche, d'agir
à gauche, d’agir selon selon lesles circonstances,
circonstances, ses
ses mouvements
mouvements ne
ne sont
sont
pas réglés
pas réglés commecomme ceux d’une mécanique.
ceux d'une
mécanique. Selon Selon qu’il qu'il faitfait ouou ne fait
ne fait
pas
pas une
une chose,
chose, et
et selon
selon qu’il
qu'il la
la fait
fait d’une
diune manière
manière ou
ou d’une
d'une autre,
autre,
événements qui
les événements
les qui en en dépendent suivent
dépendent suivent un différent; puis-
cours différent;
un cours puis-
qu’ils
qu'ils sont
sont subordonnés
subordonnés à
a la
la décision
décision de
de l'homme,
Fhomme, ils
ils ne sont
ne sont pas
pas
soumis
soumis à. à. la. fatalité. Ceux
la fatalité. Ceux qui qui sont
sont fatals
fatals sont
sont ceux
ceux qui
qui sont
sont indépen-
indépen-
dants de
dants de sa sa volonté;
volonté; mais mais toutes
toutes les les fois l’hon1me peut
que l'homme
fois que peut réagir
réagir en en
vertu de
vertu de son libre arbitre,
son libre arbitre, il il n’y
n'y aa pas fatalité.
pas fatalité.
L’homme
L'homme a a donc
donc un un cercle
cercle dans dans lequellequel il peutse mouvoir
il peutse librement;
mouvoir librement;
cette liberté d’action
cette liberté d`action a limites les lois
a pour limites les lois de la nature,
pour
de la nature, que nul ne
que nul ne
peut franchir; ou pour
peut franchir; ou pour mieux dire,
mieux cette
dire, cette liberté, liberté, dans la sphère
dans la sphère d’acti-
d'acti-
vité où elle s’exerce, fait partie
vité où elle s'exerce, fait de
partie de ces lois;ces lois; elle est nécessaire,
elle est nécessaire, et et c'est
c'est
elle que
par elle
par que Fhomme
l`homme est appelé à.à. concourir
est appelé concourir a à la marche générale
la marche générale
des choses;
des choses; et comme il
et comme il le fait librement,
le fait librement, il il aale le mérite
mérite de de cece qu’il
qu`il fait
fait
de bien, et le démérite de ce qu’il
de bien, et le démérite de ce mal, de
qu*il fait de mal, de sa nonchalance, de
fait de sa nonchalance, de
négligence, de
sa négligence,
sa de sonson inactivité.
inactivité. Les Les flüctuations
þÿû ü c t u aque que
t i osa
sa volonté peut
n svolonté peut
faire subir
faire subir aux événements de
aux événements de la la vievie ne ne troublent
troublent donc donc en en aucune
aucune
façon
façon l'harmonie
l'harmonie universelle,
universelle, ces
ces fluctuations
þÿû u c t u a mêmes
t
mêmesi o n s faisaient partie
faisaient partie
des épreuves qui
des épreuves qui incombent
incombent à.
à. Phomme
l'homme sur
sur la
la terre.
terre.
Dans
Dans la la limite
limite des choses qui
des choses dépendent de
qui dépendent de la la volonté
volonté de Fhomme,
de Phomme,
Dieu peut
Dieu peut donc, donc, sans
sans déroger
déroger a
à. ses
ses lois,
lois, accéder
accéder à.
à. une
une prière
prière lors-
lors-
qu'elle
qu'elle est
est juste,
juste, et
et Paccomplissement
que Paccomplissement peut
que peut en
en être
être utile; mais il
utile; mais il
arrive souvent qu’il
arrive souvent qu'il en
en juge
juge Putilité
l'utilité et
et Popportunité
Popportunité autrement
autrement que
que
pas toujours.
nous, c'est
nous, pour cela
c'est pour cela qu’il
qu'il n'y acquiesce pas
n'y acquiesce toujours. S'il S’il lui plaît de
lui plaît de
1'exaucer,
l'exaucer, ce n’est pas
ce n'est pas en
en modifiant
þÿ m o d iûses
sesa décrets
n
décrets
t souverains
souverains qu’il
qn'il le le
fait,
fait, mais
mais par
par
des
des moyens
moyens qui qui ne
ne sortent
sortent pas
pas
de
de l’ordre
l'ordre légal,
légal, si
si l’on
l`on
peut s’exprimer ainsi.
peut s'exprimer ainsi. Les Les Esprits, exécuteurs de
Esprits, exécuteurs de ses ses volontés,
volontés, sont sont
alors chargés
alors chargés de
de provoquer
provoquer
les
les circonstances
circonstances qui
qui doivent
doivent amener
amener le
le
résultat désiré.
résultat désiré. Ce Ce résultat
résultat requiertrequiert presque presque toujours toujours le concours
le concours
de quelque
de quelque incarné;incarné; c'est c'est doncdonc ce concours que
ce concours que les les Esprits
Esprits préparent
préparent
en inspirant
inspirant a ceux qui qui doivent yy coopérer
doivent pensée d'une démarche,
en à. ceux
coopérer pensée d’une
la
la démarche,
en
en lesles incitant
incitant à.a se rendre sur
se rendre sur un point plutôt
un point plutôt que que sur sur un autre, en
un autre, ent
provoquant des rencontres propices
provoquant des rencontres propices qui semblent dues
qui semblent dues au hasard; au hasard; or, or,
hasard rÿexiste pas plus Passistance qu’on qu'on reçoit
le
le hasard n’existe pas plus dansdans l'assistance reçoit que dans les
que dans les
malheurs
malheurs qu'on qu’on éprouve.
éprouve.
Dans les
Dans les þÿ afflictions,
a fû i c t la la prière
i o prière
n s , est est non-seulement
non-seulement une preuve de
une preuve de
confiance et de soumission
confiance et de soumission à. la volonté de Dieu, à. la volonté de Dieu, qui qui Pécoute, si
l°écoute, si elle elle
——i57-—
--l57--
I

est pure et
est pure et désintéressée,
désintéressée, mais mais elleelle aa encore
encore pour etïet, comme
pour eiïet, comme vous vous
le
le savez,
savez,
d’établir
d'établir un
un courant
courant fluidique
þÿû u i d qui qui porte
i q uporte
e au
au loin,
loin, dans
dans l’es—
l'es-
pace,
pace,
la
la pensée
pensée de
de Paffligé,
Paftligé, comme
comme l'air
l'air porte
porte les
les accents
accents de
de sa
sa voix.
voix.
Cette pensée
Cette pensée se répercute dans
se répercute dans les
les cœurs sympathiques
þÿ c Ssympathiques
u r s àà la souffrance,
la souffrance,
et ceux-ci,
et ceux-ci, par par un mouvement inconscient
un mouvement inconscient et comme et attirés
comme attirés par une
par une
puissance magnétique,
puissance magnétique, se
se dirigent
dirigent vers le
vers le lieu
lieu où
où leur
leur présence
présence peut peut
être utile.
être Dieu, qui
utile. Dieu, qui veut secourir celui
veut secourir celui qui Pimplore, pourrait
qui l'implore, pourrait sans sans
doute le
doute le faire lui-même, instantanément,
par lui-même,
faire par instantanément, mais, mais, je l'ai dit,
je l’ai dit, ilil ne
ne
fait
fait pas
pas
de
de miracles,
miracles, et les
et les choses
choses doivent suivre leur
doivent suivre leur cours naturel;
cours naturel;
il veut
il veut que les hommes pratiquent la
que les hommes pratiquent la charité
charité en en se secourant les
se secourant uns
les uns
les autres.
les autres. Par Par ses
ses messagers,
messagers,
il
il porte
porte la
la plainte
plainte où
où elle
elle peut trouver
peut trouver
de l’écho, et
de l'écho, la, de
et là., bons Esprits
de bons Esprits þÿ soufflent une
s o u fûune bonne
e nbonne
t pensée.
pensée. Bien Bien que que
suscitée,
suscitée, la
la pensée,
pensée, par par cela
cela même
même que
que
la
la source
source en
en est
est inconnue,
inconnue,
laisse aa l'homme
laisse l'homme toute toute sa liberté; rien
sa liberté; rien nene le contraint; il
le contraint; il a, par con-
a, par con-
séquent,
séquent, tout
tout le
le mérite
mérite de
de la
la spontanéité
spontanéité s'il
s'il cède
cède à
à la
la voix
voix intime
intime qui
qui
fait
fait enen lui appel au
lui appel au sentiment
sentiment du devoir, et
du devoir, tout le
et tout le démérite
démérite si, si, do-
do-
miné
miné par par une indifférence égoïste,
une indifférence égoïste, il il résiste.
résiste.
D.
D. ll y ll a des cas, comme dans un danger imminent, où où Pas-
y a des cas, comme dans un danger imminent, Pas-
sistance
sistance doit
doit être
être prompte;
prompte; comment
comment peut-elle
peut-elle arriver
arriver en temps utile,
en temps utile,
s’il faut
s'il faut attendre
attendre le le bon
bon vouloir
vouloir d'und’un homme,
homme, et si ce
et si bon vouloir
ce bon vouloir faitfait
défaut par
dét`aut par
suite
suite du
du libre
libre arbitre?—R.
arbitre?-R. Vous
Vous ne
ne devez
devez pas oublier
pas oublier .

que les
que anges gardiens,
les anges gardiens, les les Esprits
Esprits protecteurs,
protecteurs, dont dont la mission est
la mission est
de
de veiller
veiller sur ceux qui
sur ceux qui leur
leur sont
sont confiés,
confiés, les
les suivent
suivent pour
pour
ainsi
ainsi dire
dire
pas à. pas. lls
pas à. pas. lls ne peuvent leur
ne peuvent épargner les
leur épargner les appréhensions
appréhensions des des dangers
dangers
qui
qui font
font partie
partie de
de leurs
leurs épreuves;
épreuves; mais
mais si
si les
les suites
suites du
du danger peuvent
danger peuvent
être évitées,
être comme ils
évitées, comme ils l'ont prévu d’avance,
l’ont prévu d'avance, ils n’ont pas
ils n'ont pas attendu
attendu au
au
dernier
dernier momentmoment pour pour préparer
préparer les
les secours. Si,
secours. Si, parfois,
parfois, ils
ils s’adressent
s'adressent
aux
aux hommes de
hommes de mauvaise volonté,
mauvaise volonté, c'est vue de
en vue
c'est en chercher à.à. éveiller
de chercher éveiller
en eux
en de bons sentiments, comptent
mais ils
eux de bons sentiments, mais ils ne comptent pasne sur eux.
pas sur eux.
Lorsque,
Lorsque, dans position critique,
dans une une position critique, une une personne
personne se se trouve, trouve,
comme à.
comme point nommé,
à. point nommé, pourassister, vous assister, et
pour vous que vous
et que vous écriez:
vous vous écriez:
a C.'est.la
¢ qui l'envoie,
C’est.la Providence
Providence qui l'envoie, v» vous vous dites
dites uneune vérité plus grande
vérité plus grande
que vous
que vous ne ne le
le croyez souvent.
croyez souvent.
S'il cas pressants, d'autres
des cas
S’il yy aa des pressants, d'autres qui le qui sont moins
le sont exigent
moins exigent un un
certain temps
certain pour
temps pour amener
amener un concours de circonstances
un concours de circonstances favorables, favorables,
surtout quand
surtout quand il faut que
il faut Esprits triomphent,
les Esprits triomphent, par
que les l'inspiration,
par Pinspiration, de de
.l’apathie des
Papathie des gens dont coopération
la est nécessaire pour le
gens dont la coopération est nécessaire pour le résultat
résultat
à.a obtenir.
obtenir. Ces retards dans
Ces retards l’accomplissement
dans Paccomplissement du du désir
désir sont
sont des
des
épreuves
épreuves pour la. patience résignation; puis, quand
et la
pour la patience et la résignation; puis, quand arrive la arrive la
réalisation de
réalisation de ce que ce l’on_ souhaité, c’est
que l'on_ a souhaité, e'est presque
a toujours
presque toujours par par un
un
enchaînement de
enchaînement circonstances si
de circonstances naturelles,
si naturelles, que que rien
rien absolument
absolument ne ne
décèle une intervention
décèle une intervention occulte, occulte, rien
rien n’ali'ecte
n'alïecte la
la plus légère
plus légère appa-
appa-
rence de
rence merveilleux;
de merveilleux; les choses semblent
les choses s’arranger
semblent s'arranger dalles-mêmes.
d'elles-mêmes.
—158—
-158-
Cela doit
Cela être ainsi
doit être par le
ainsi par le double motif que
double motif les moyens d'action
que les moyens d'action ne ne
s'écartent
s'écartent pas des lois générales, et, en second lieu, que,
pas des lois générales, et, en second lieu, si l'assistance
que, si Passistance
des Esprits
des Esprits était trop évidente,
était trop évidente, l'homme
l'ho1nme se fierait sur
se íierait eux et
sur eux et s'habi-
s`habi-
tuerait à ne compter surlui—même. Cette assistance
pas compter surlui-même. Cette assistance doit être com-
tuerait à, ne pas doit être com-
prise de lui la pensée,
par la pensée, par
prise de lui par le sens moral, et
par le sens moral, et non parnon les
par les sens ma-
sens ma-
tériels; sa croyance
tériels; sa croyance doit
doit être
être le
le résultat
résultat de
de sa
sa foi
foi et de sa confiance
et de sa confiance
en
en la bonté de
la bonté de Dieu. Malheureusement, parce
Dieu. Malheureusement, qu'il n'a
parce qu'il pas vu
n'a pas vu le doigt
le doigt
de
de Dieu faire pour
Dieu faire pour lui
lui un
un miracle,
miracle, il
il oublie
oublie trop
trop souvent
souvent Celui
Celui à
à. qui
qui il
il
doit son salut
son salut pour en glorifier le
le hasard;
þÿ g l o r iûhasard;
er c'est
c'est une ingratitude qui,
doit pour en une ingratitude qui,
tôt
tôt ou tard, reçoit
ou tard, son expiation.
reçoit son expiation. UN Esenrr
UN Esenrr Pnorncrnun.
pnorncrnun.

Le Spiritisme
Le Spiritisme oblige.
oblige.
(Paris, avril
(Paris, avril 1866.——- Médium, madame
1866.-- Médium, B...)
madame B...)

Le Spiritisme est
Le Spiritisme est une science essentiellement
une science essentiellement morale;
morale; dès
dès lors
lors
ceux qui
ceux qui se
se disent
disent ses
ses adeptes
adeptes ne
ne peuvent,
peuvent, sans
sans commettre
commettre une
une incon-
incon-
séquence grave,grave, se soustraire
se soustraire aux aux obligations qu'il impose.
séquence obligations qu'il impose. ~

Ces obligations
Ces obligations sont
sont de
de deux
deux sortes.
sortes. -
~

La première
La première concerne l'individu qui,
concerne Pindividu qui, aidé
aidé des clartés intellectuelles
des clartés intellectuelles
que répand
que répand
la
la doctrine,
doctrine, peut
peut mieux
mieux comprendre
comprendre la
la valeur
valeur de chacun
de chacun
de
de sesses actes,
actes, mieux sonder tous
mieux sonder tous lesles replis
replis ,dede sa
sa conscience,
conscience, mieux mieux
apprécier
apprécier l'iníinie bonté
l'infinie bonté de Dieu,
de Dieu, gui
qui ne veut
ne veut pas
pas
la
la mort
mort du
du pécheur,
pécheur,
mazk qu'il
mazs qu'z`l sese convertzsse
convertísse et qu'il vive,
et gu'íl vive, et,
et, pour loi laisser la possibilité
pour lui laisser la possibilité
de se reiever
de se relever de ses chutes,
de ses chutes, lui lui a donné la
a donné la longue
longue suitesuite des‘ existences
des* exkstences
successives à. chacune
successives à. chacune desquelles, desquelles, en portant
en la
portant la peine peine de ses fautes
de ses fautes
passées,
passées, il
il peut
peut acquérir
acquérir de
de nouvelles
nouvelles connaissances
connaissances et
et de
de nouvelles
nouvelles
forces, lui
forces, lui faisant
faisant éviteréviter le le mal
mal et pratiquer ce
et pratiquer ce qui conforme àà la
est conforme
qui est la
justice, ala
justice, àla charité.
charité. Que dire celui qui, ainsi éclairé sur ses
Que dire de
de celui qui, ainsi éclairé sur ses devoirs
devoirs
Dieu, envers
envers Dieu,
envers envers ses frères, reste
ses frères, orgueilleux, cupide,
reste orgueilleux, cupide, égoïste
égoïste ‘?? Ne
Ne
semble-t-il pas
semble-t-il pas que que la
la lumière
lumière l'ait
l`ait aveuglé
aveugle parce qu'il n'était
parce qu'il n'était pas pré-
pas pré-
paré recevoir? Dès
la recevoir?
paré à.à. la lors, ilmarche
Dès lors, il marche dans dans les ténèbres, bien
les ténèbres, bien qu'étant
qu'étant
milieu de
au milieu
au de la. la. lumière;
lumière; il
il n'est
n'est Spirite
Spirite queque de
de nom. La
nom. La charité
charité fra-
fra.-
ternelle de
ternelle ceux qui
de ceux qui voient véritablement doit
voient véritablement doit þÿ s'efforcer
s ' eû ' de de
o r cle guérir
leeguérir
r
de cette cécité
de cette intellectueile; mais,
cécité intellectuelle; mais, pour beaucoup de
pour beaucoup de ceux
ceux quiqui. lui
lui
ressemblent, il
ressemblent, il faudra
faudra la lumière qu'apporte
la lumiène la.
la tombe,
qu'apporte tombe, parce que parce que leur
leur
cœur estutrop
est attaché aux
'attaché aux jouissances matérielles, et que
que leurleur esprit
þÿ c S trop
r jouissances matérielles, et esprit
n'est pas mûr
n'est pas mûr pour pour recevoir
recevoir la vérité. Dans
la vérité. Dans une une nouvelle incarnation,
nouvelle incarnation,
ils comprendront
ils comprendront que les planètes
que les planètes inférieures
inférieures comme comme la terre ne
la terre ne sont
sont
qu'une
qu"une sorte
sorte d'école
d'école mutuelle
mutuelle où
ou l'âme
l°â.me commence
commence à
iz développer
développer ses ses
facultés, ses
facultés, ses aptitudes,
aptitudes, pour pour les appliquer
les appliquer ensuiteensuite aa l'étude
l'étude des des grands
grands
principes d'ordre, de
principes d'ordre, de justice
justice d'amour
d'amour et d°harmonie, qui
et d'harmonie, règlent
qui règlent
rapports des
les rapports
les des âmes elles, et
entre elles,
ames entre fonctions qu'elles
les fonctions
et les remplissent
qu'elles remplissent
dans la de funivers;
dans la direction de l'univers; ils sentiront qwappelée
direction ils sentiront qu'a.ppelée à. à. une
une si si haute
haute
-—159—-
--i59-

dignité
dignité que celle de devenir messagère du
que celle de devenir messagers du Très-Haut,
Très-Haut, Pãme Pâme humaine
humaine
doit
ne doit pas
ne s’avilir,
pas s'avilir,
se dégrader
dégrader au contact
se contact des
au immondes jouissances
des immoudes jouissances
de la volupté;
de la volupté; des ignobles convoitises
des ignobles convoitises de l'avarice qui
de Pavarice retranche àà
qui relranche
quelques-uns
quelques-uns des
enfants de
des enfants de Dieu
Dieu la la jouissance
jouissance des des biens qu’il adou-
biens qu'il adon-
nés tous; ils comprendront
pour tous; ils comprendront que
nés pour ‘Pégoîsme,
que Pégoîsme, né de Forgueil,
né de l'orgueil,
aveugle
aveugle Pàme
Fame et et lui
lui fait violer les
fait violer les droits
droits dede la justice, de
la justice, Phumanité,
de Phumanité,
dès lors engendre
dès lors engendre tous tous les
les maux qui
maux qui font
font de de la. séjour de
terre un séjour
la terre un de
douleurs
douleurs et
et (Yexpiations.
(Yexpiations. Instruits
Instruits par
par
les
les dures
dures leçons
leçons de
de Padversité,
Padversité,
leur esprit sera mûri
leur esprit sera mûri par la réflexion, et
par la réflexion,
leur þÿ
et leur cœur, après
u r , avoir
c Saprès été
avoir été
broyé par
broyé la douleur, deviendra bon et charitable;
par la douleur, deviendra bon et charitable; c'est ainsi que c'est ainsi que ce
ce
qui
qui vous
vous paraît
paraît un mal
mal
un est
est quelquefois
quelquefois nécessaire
nécessaire pour
pour ramener
ramener les
les
endurcis.
endurcis. Ces
Ces pauvres retardataires,
pauvres retardataircs, régénérés parrégénérés par la
la souffrance,
souffrance,
éclairés de
éclairés de cette
cette lumière intérieure qu’on
lumière intérieure qu'on peut peut appeler
appeler le baptême
le baptême
de l’Esprit,
de veilleront
veilleront avec soinsoin sur eux-mêmes,
eux-mêmes, dest-à-dire
c`est-a-dire les
sur les
l'Esprit, avec sur sur
mouvements de
mouvements leur cœur et
de leur l'emploi de
et Pemploi
þÿ c S u r leurs facultés
de leurs facultés pour
pour
les
les diriger
diriger
selon les
‘selon lois de
les lois de lala justice
justice et et de
de la fraternité. Ils
la fraternité. comprendront qu’ils
Ils comprendront qu'ils
ne sont pas
ne sont pas seulement obligésà ÿalnéliorereux-mêmes, calcul
seulement obligésà sïaméliorereux-mêmes, égoïste
calcul égoïste
empêchant Œatteiudre le but voulu par
empêchant d'atteindre le but voulu par Dieu,
Dieu, maismais queque le le second
second
ordre dbbligations-du Spirite,
ordre d'obligations du Spirite, découlant nécessairement
découlant nécessairement du
du premier
premier
et le complétant,
et le complétant, est celui de
est celui de l'exemple
l'exemple qui qui estest le meilleurdes
le meilleur des moyens
moyens
de propagation
de propagation et de rénovation.
et de rénovation.
En effet,
En celui qui
eiïet, celui estconvaincu de
qui est_conva.iucu de Pexcellence
Pexcellence des des principes
principes qui qui
lui sont enseignés
lui sont enseignes et
et doivent,
doivent, s’il
s'il y
y
conforme
conforme sa
sa conduite,
conduite, lui
lui procurer
procurer*
un’ bonheur
un' durable, ne peut,
bonheur durable, peut, s'il
ne s’il est
est vraiment
vraiment animéanimé de cette charité
de cette charité
fraternelle qui
fraternelle qui est dans l'essence même du Spiritisme,
est dans Pessence même du Spiritisme, que que désirer
désirer
qu'ils
qu'il's soient compris par
soient compris tous les hommes. De là, l'obligation
par tous les hommes. De là, Pobligation morale
morale
de conformer
de conformer sa conduite
conduite à
sa croyance, et
a sa croyance,
sa et d`étre un exemple vivant,
d’étre un exemple vivant,
modèle, comme Christ
un modèle, comme
un fut pour
le fut
Christ le pour Phumanité.
Phumanité.
Vous, faibles étincelles
Vous, faibles étiucelles parties de parties
l'éternel foyer de
de l'éternel foyer Pamourdivin,
de Pamourdivin,
vous ne assurément
pouvez assurément pas
vous ne pouvez prétendre
a un aussi
pas prétendre à un aussi vasterayonnement vasterayonnement
celui du Verbede Dieu incarnésu-r laterre, mais,
chacun dans votre
que celui du Verbe de Dieu incarnésur laterre, mais, chacun dans votre
que
sphère d'action,
sphère d"action, vous pouvez
vous pouvez répandre répandre
les
les bienfaits
bienfaits dudu bon
bon exemple; exemple;
vous pouvez
vous faire
pouvez faire
aimer
aimer la
la vertu
vertu en
en Fentourant
Pentourant du
du charme
charme dede cette
cette
bienveillance
bienveillance constante
constante qui attire, captive
qui attire, captive et
et montre
montre enfin
þÿ e que

quen la
la
pratique
pratique du
du bien
bien est
est chose
chose facile, qu’elle
facile, qu'elle fait
fait le
le bonheur
bonheur intime
intime de
de la
la.
conscience qui
conscience qui s'est rangée
s'est rangée sous loi,
car elle
sa loi, car
sous sa. Paccomplissement
est Paccomplissement
elle est
de la
de divine qui nous
volonté divine
la volonté qui
nous a fait dire
a fait dire parpar son
son Christ: Soyez
Christ: Soyez p r-
p r-
faits‘parce que
faíts parce que votre
votre Père
Père céleste
céleste est
est parfais)‘.
þÿ p a rû z z ï .
»
»

Or, lele Spiritisme


Or, Spiritisme n’est
n'est autre que Papplication
chose que
autre chose Papplication vraie
vraie des princi-
des princi-
pes
pes
de
de la
la morale
morale enseignée
enseignée parpar Jésus,
Jésus, car ce n’est
n'est que
car ce
que dans
dans le
le but de
but de
faire comprendre
la faire
la comprendre à.
à. tous,
tous, afin
afin que, par
que, par elle,
elle, tous
tous progressent plus
progressent plus ra- ra-

pidement,
pidement, que Dieu permet
que Dieu cette universelle
permet cette manifestation de
universelle manifestation de l’Es-
l'Es-
prit
prit venant
venant vous
vous expliquer
expliquer ce
ce qui
qui vous paraissait
paraissait
vous obscur
obscur et
et vous
vous en-
en-
—160—
-i60-

toute vérité.
seigner toute vérité. Il Il vient, comme le christianisme
vient, comme le christianisme bien bien compris,
seigner compris,
montrer a l'homme l'absolue
montrer à. l'homme l'absolue nécessité
nécessité de
de sa rénovation
sa rénovation intérieure
intérieure par par
les conséquences mêmes
les conséquences mêmes qui résultent de
qui résultent chacun de
de chacun de ses actes, de
ses actes, de cha-
cha-
ses pensées;
de ses émanation fluidique,
aucune émanation þÿû u i d íbonne q u e ,ou ou inau-
cune de
cune pensées; car car aucune bonne mau-

vaise, ne s'échappe
vaise, ne s`échappe du du cœur
þÿ c ou
ou
S u du
du
r cerveau
cerveau de de l'homme
l'homme sans
sans laisser,
laisser,
quelque part,
quelque part, une empreinte; le
une empreinte; le monde invisible
monde invisible qui qui vous
vous environne
environne
est
est pour vous ce Livre de vie où
pour vous ce Livre de vie
tout s'inscrit
où tout s'inscrit avecavec une incroyable
une incroyable

fidélité,
fidélité, etet la
la Balance
Balance de
de la
la justice
justice divine
a'z'vz'ne n'est
n'est autre
autre qu'une
qu'une figurefigure
exprimant que chacun
chacun de
de vos
vos actes,
actes, chacun
.chacun de
de vos
vos sentiments
sentiments est, en
est, en
exprimant que
quelque sorte, le poids
quelque sorte, poids qui charge
le qui charge votre
votre âme
âme et
et l'empêche
Pempêche de
de s'élever,
s'élever,
ou celui qui
ou celui
amène l'équilibre
qui amène l'équilibre entreentre le le bien
bien et le mal.
et le mal.
Heureux
Heureux celui les sentiments
dont les
celui dont partent d'un
sentiments partent d'un cœur
þÿ c S u r il
pur;
pur; répand.
il répand
autour
autour de
de lui
lui comme
comme une
une suave
suave atmosphère
atmosphère qui qui fait
fait aimer
aimer la
la vertu
vertu et
et
attire
attire les
les bons
bons Esprits;
Esprits; sa
sa puissance
puissance de
de rayonnement
rayonnement est
est d'autant
d`autant plus
plus
est plus
plus humble, lors plus
dès lors plus dégagé
dégagé des des influences
grande qu'il
grande qu'il est humble, dès influences ma- ma-

térielles qui
térielles attirent
attirent l'âme
l'â.me et l'empêchent
et Pempêchent de
de progresser.
qui progresser.
Les obligations qu'impose
Les obligations le Spiritisme sont
qu'impose le Spiritisme sont doncdonc d'une nature
d'une nature
cssentiellementmorale,
essentiellementmorale, elles
elles sont
sont une
une conséquence
conséquence de
de la
la croyance; cha-
croyance; cha-
est juge
cun est
cun et partie
juge partie celui propre
et dans
dans sa propre
sa cause;
cause; mais
mais les
les clartés
clartés intellec-
intellec_
apporte à.à. celui qui
qu'il apporte
tuelles qu'il
tuelles qui veut véritablement se
veut véritablement connaître soi-
se connaître sozl
même
même et travailler à son
et travailler à amélioration
son amélioration sont telles qu'elles
sont telles effraient les
qu'elles effraient les
pusillanimes,
pusillanimes, et
et c'est
c'est pourquoi
pourquoi il
il est
est rejeté
rejeté par
par un si
un si grand
grand nombre.
nombre.
‘D'autres tâchent
AD`autres tâchent de
de concilier la réforme
concilier la leur raison
que‘ leur
réforme que leur démontre
raison leur démontre
être une nécessité,
être une avec les exigences de la société actuelle. De
nécessité, avec les exigences de la société actuelle. De là,
là, un
un

mélange hétérogène,
mélange hétérogène, un
un manque d'unité qui
manque d'unité qui fait de l'époque
fait de Pépoque actuelle
actuelle
état transitoire; il est si difficile
un état transitoire; il est si difficile
un à.
a votre pauvre nature corporelle
votre pauvre nature corporelle
de se dépouiller
de se dépouiller de ses imperfections
de ses imperfections pour revêtir l'homme
pour revêtir nouveau,
l`homme nouveau,
c'est-à-dire l'homme
c'est-à-dire Phomme vivant vivant suivant
suivant les
les principes
principes de de justice
justice et et d'har-
d'har-
monie voulus
monie voulus par par Dieu.
Dieu. Avec
Avec des
des efforts
etïorts persévérants,
persévérants, vous
vous y arriverez
y arriverez
néanmoins, car
néanmoins, obligations que
les obligations
car les s'impose la
que s'ímpose
la conscience, lorsqu'elle
conscience, lorsqu'elle
est suffisamment éclairée,
est suffisamment éclairée, ont
ont plus
plus de
de force
force que
que
n'en
n'en auront
auront jamais
jamais les
les
lois humaines basées
lois humaines basées sur sur lala contrainte
contrainte d'un obscurantisme religieux
d'un obscurantisme religieux
ne pouvant supporter
ne pouvant
mais si,
l'examen ;; mais
supporter Vexamen grâce aux
si, gràce lumières d'en
aux lumières haut,
d'en haut,
êtes plus
vous êtes
vous plus instruits
instruits et
et comprenez davantage,
comprenez davantage, vous
vous devez
devez aussi
aussi être
être
plus
plus tolérants
tolérants et
et n'employer,
n'employer, comme
comme moyen
moyen
de
de propagation,
propagation, que le que le
raisonnement, car
raisonnement, croyance sincère
toute croyance
car toute sincère est respectable. Si
est respectable. Si votre
votre vie
vie
est un beau
est un modèle où
beau modèle où chacun puisse trouver
chacun puisse trouver de de bons exemples et
bons exemples et de
de
solides
solides vertus, où la dignité s'allie a une gracieuse
vertus, où la dignité s'allie à une aménité, réjouissez-
gracieuse aménité, réjouissez-
vous,
vous, car aurez, en
vous aurez,
car vous en partie, compris ce
partie, compris à. quoi
ce à quoi lele Spiritismeoblige.
Spiritisme oblige.
Louis
Lotus DE Fumes.
ns Fnaucn.

1
ALLAN Kumsc.
ALLAN þÿ K ¼ m s c .

Paris.
Paris. —
-
Typ. de
Typ. de Rouge frères, Dunon
Rouge frères, Dunon et Æresné, rue
et ,Fresné, rue du Four-Saint-Germain,
du þÿ F o u r - a a i n t - G
48.e r m a i n ,
48.
REVUE
REVUE iSPIItITE
ÈSPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

méconnus esmmonoemoums
múwnms eexcmonoemouns

9° ANNÉE.
9° ANNÉE. N0
N° 6.
6. JUIN
JUIN 1866.
1866.

Monomanie incendiaire précoce


Monomanie incendiaire précoce
Étude morale.
morale.
i

Étude

On lit
On dans le
lit dans le Salut public Lyon
Salut publzb de
de Lyon du
du 23 février 1866:
23 février i866:
-
c
« La question médico-légale
La question médico-légale de monomanie homicide
de monomanie homicide et et de
de mono-
mono-
manie incendiaire, dit
manie incendiaire, le Moniteur
dit le jtzdäczäire,
Monz`teur_7`udzbz?×u}*e, a. été
a. été et
et sera,
sera, selon
selon toute
toute
probabilitéfsouvent
probabilitéfsouvent encore agitée
encore agitée devant
devant les
les tribunaux
tribunaux et
et les
les cours
cours
d’assises.
d'assises.
« A de monomanieincendiaire, nous pouvons citer jeune
p
,

«A propos
propos de monomanieincendiaire, nous pouvons citer un
un jeune

enfant de Lyon,
enfant de aujourd’hui âgé
Lyon, aujourd'hui âgé de quatre
de quatre ans et demi,
ans et þÿû d'honnê-
demi, fils ls
d'honnê-
tes ouvriers
tes ouvriers en soie, domiciliés
en soie, domiciliés à.à. la. Guillotière, qui
la. Guillotière, qui semble
semble porter
porter en en
lui,
lui, au
au dernier
dernier degré,
degré, l'instinct
l'instinct de
de l’incendie.
Pincendie. A
A peine
peine ses
ses yeux
yeux s’ou-
s'ou-
vraient-ils aè, la
vraientfils la lumière,
lumière, que que lala vue
vue desdes flammes
þÿû a m m semblait
es
semblait le réjouir.
le réjouir,
A dix-huit
A dix-huit mois,mois, il
il prenait plaisir
prenait plaisir a
à, faire
faire jaillir le
le feu d'une
jaillir feu d'une allumette allumette
chimique; àà deux
chimique; ans, il
deux ans, il mettait
mettait lele feu
feu aux quatre coins
aux quatre paillasse,
d’une paillasse,
coins d'une
et anéantissait
et anéantissait en en partie le modeste mobilier
partie le modeste mobilier de ses de Aujour-
parents. Aujour-
ses parents.

d’hui,
d"hui, aux
aux réprimander;
réprimandes qui qui lui
lui sont
sont faites,
faites, il
il ne
ne répond que
répond que par par des
des
menaces d’incendie,
menaces d°incendie, et
et la
la semaine
semaine dernière
dernière encore,
encore, il
il essayait,
essayait, à
à. l'aide
l'aide
de quelques
de quelques brins
brins dede paille
paille etet de divers moceaux
de divers moceaux de papier, de
de papier, mettre
de mettre
le feu à. Palcôve où couchent son père
le feu à. Palcôve où couchent son et sa mère.
père et sa mère.
aux spécialistes rechercher les les causes
_

Nous laissons
u Nous
« laissons aux spécialistes le le soin de rechercher
soin de causes
d'une telle monomanie.
d’une telle monomanie. Si Si elle ne disparaissait
elle ne disparaissait avec
avec Page, quel
Page, quel sort sort
serait réservé au
serait réservé malheureux qui
au malheureux qui en
en est
est atteint?
atteint? n
þÿ :

L’auteur de
L'auteur de Particle
l'article dit dit qu’il laisse aux
qu'il laisse aux spécialistes
spéczïzlzlstes le le soin
soin dede re-re-

chercher les causes d'une telle monomanie. De quels


chercher les causes d’une telle monomanie. De spécialistes
quels spécialistes
veut-il parler?
veut-il Est-ce des
parler? Est-ce des médecins médecins en général, des
en
général, des aliénistes,
aliénistes, des
des
—i62-—
-162-

savants des phrénologistes


savants,, des phrénologistes,, des philosophes ou
des philosophes des théologiens?
ou des théologiens?
Chacun d’eux
Chacun envisagera la
d'eux envisagera question au
la question au point de
point de vue
vue de
de ses
ses croyances
croyanceS
matérialistes, spiritualistes
matérialistes, spiritualistes ou
ou religieuses.
religieuses. Les
Les matérialistes,
matérialistes, niant tout
niant tout
principe, intelligent distinct de la
principe, intelligent distinct de la matière, matière, sont
sont incontestablement
incontestablement les les
propres a la résoudre d'une manière complète.
moins
moins propres à. la résoudre d'une manière En faisant
complète. En faisant de de
Porganisme l'unique source
l'organisme l'unique source des facultés et des penchants,
des facultés et des ils
penchants, ils font de font de
l'homme une
l'homme machine mue
une machine mue fatalement
fatalement par par une force irrésistible,
une force irrésistible, sans
sans
libre arbitre, et
libre arbitre, et par conséquent
par conséquent sans responsabilité
sans responsabilité morale
morale de
de ses
ses
actes. Avec un tel système,
actes. Avec un tel système, tout tout criminel
criminel peut s'excuser
peut s'excuser sur sa sur sa consti-
consti-
tution, qu'il
tution, n'a pas
qu'il n'a pas dépendu
dépendu de de lui de faire
lui de faire meilleure.
meilleure. Dans Dans uneune so-so-
ciété où ce principe
ciété où ce serait admis comme vérité
principe serait admis comme vérité absolue, il
absolue, il n'y n'y aurait
aurait
pas
pas
de
de coupables
coupables moralement
moralement parlant,
parlant, et
et il
il serait
serait aussi
aussi illogique
illogique de de
traduire en justice
traduire en justice les
les hommes
hommes que
que
les
les animaux.
animaux.
Nous
Nous nene parlons
parlons ici que des
ici que ‘conséquences sociales
des 'conséquences sociales des des doctrines
doctrines
matérialistes;
matérialistes; quant a leur impuissance
quant a leur impuissance à. résoudre tous les problèmes
a résoudre tous les problèmes
moraux, elle
moraux, elle est démontrée. Dira-t-on,
sutïisamment démontrée.
est suffisamment Dira-t-on, avec avec quelques-
quelques-
uns, que les
uns, que penchants sont
les penchants héréditaires comme
sont héréditaires comme les vices de
les vices constitu-
de constitu-
tion? leur opposerait
On leur
tion? On opposerait les
les innombrables
innombrables faits
faits où
où les
les parents les
parents les plus
plus
vertueux
vertueux ont enfants instinctivement
des enfants
ont des instinctivement vicieux,
vicieux, et
et réciproquement.
réciproquement.
Dans celui qui
Dans celui qui nous occupe, il
nous occupe, notoire que
est notoire
il est l’enfantrn'a hérité
que l'enfant,n'a. hérité dede
sa
sa monomanie incendiaire d’aucun
monomanie incendiaire membre de
d'aucun membre sa famille.
de sa famille.
Les spiritualistesreconnaîtront doute
Les spiritualistes reconnaîtront sans doute que
sans ce penchant tient
que ce tient à.
à. penchant
une
une imperfection
imperfection de l'âme ou
de l'âme ou Esprit,
mais
mais ils n'en seront
ils n'en
Esprit, moins
seront pas moins
pas
arrêtés par
arrêtés des difficultés insurmontables avec les
par des difficultés insurmontables avec seuls
les seuls éléments
éléments que‘
que
l'on
l'on a possédés jusqu'à jour;
a possédés jusqu'à cece jour; et la preuve
et la preuve que les données actuelles
que les données actuelles
de
dela science,
la science, dela philosophie
dela philosophie et de la
et de théologie
ne fournissent
la théologie ne aucun
fournissent aucun
principe solide pour
principe solide la solution
pour la des problèmes
solution des problèmes de de cette
cette nature, c'est
nature, c'est
qu'il n'y
qu'il pas une seule quiqui soit assez évidente,
n'y en a pas
en a une seule soit assez évidente, assez rationnelle
assez rationnelle

pour
pour
rallier
rallier la
la majorité, et
majorité, que
et que l'on
l'on en
en est
est réduit
réduit aux
aux opinions indivi-
opinions indivi-
duelles,
duelles, toutes
toutes divergentes
divergentes les
les unes
unesdes
des autres.
autres.
Les théologiens qui
Les théologiens qui admettent comme point
admettent comme dogme la
de dogme
point de la création
création
de l'ãme à.. la naissance de chaque
de l'âme a. la naissance de chaque corps sont peut-être les plus
corps sont peut-être
les plus em- em-
barrassés pour
barrassés pour concilier perversités natives
ces perversités
concilier ces natives avec la
avec justice etet la.
la justice la »

bonté
bonté de de Dieu.
Dieu. Selon leur doctrine,
Selon leur doctrine, voilà.
voilà. donc
donc un enfant
enfant
un créé
créé avec avec
Pinstinctvincendiaire,
l'instinct~incendia.íre, voué, dès sa formation,
voué, des formation, au crime
sa crime et
au et àà toutes
toutes ses ses

conséquences
conséquences pour pour
la
la vie
vie présente et la vie future! Gomme
présente et la vie future! Gomme il il y des
y a desa

enfants instinctivement
enfants instinctivement bonsbons et d'autres mauvais,
et d°autres mauvais, Dieu crée donc
Dieu crée des
donc des i

âmes bonnes et d'autres mauvaises? C'est


âmes bonnes et d'autres mauvaises? la. conséquence
C'est la. logique.
conséquence logique.
Pourquoi
Pourquoi cette
cette partialité?
partialité? Avec
Avec la
la doctrine
doctrine matérialiste,
matérialiste, le
le coupable
coupable
s'excuse sur
s'excuse son organisation; avec
sur son de l'Église,
celle de
organisation; avec celle l'Église, il
il peut s'en
peut s'en
—l63—
-163-
prendre à.à. Dieu,
prendre Dieu, en disant que
en disant que ce
n'est pas
ce n'est pas sa faute s'il
sa faute s'il l'a
l'a créé
créé avecavec
des défauts.
des défauts. ‘
*

Faut-il s'étonner qu"il


Faut-ils'étonner qu'il yy aitait des gens qui
des gens qui renient
renient Dieu Dieu quandquand on on le le
leur *montre injuste
leur montre injuste et
et cruel
cruel dans
dans ses
ses actes, partial
actes, partial envers
envers ses créa-
ses créa-
tures? C'est la
tures‘! G'est la manière
manière dont dont la la plupart
plupart des religions le
des religions représentent
le représentent
qui
qui fait
fait les incrédules et
les incrédules et les athées. Si
les athées. Si l'on
l'on en toujours fait
eût toujours
en eût fait unun ta-ta—'
bleau
bleau de de tous points conciliable
tous points conciliableavec avec la la raison, il
raison, il n'y n'y aurait point
aurait d'in-
point d'in-
crédules;
crédules; c'est faute de
c'est faute de pouvoir l'accepter tel
pouvoir l'accepter tel qu'on
qu'on le fait, avec
le fait, avec lesles
petitesses et
petitesses les passions
et les humaines qu'on
passions humaines qu'on lui lui prête,
prête, que que tant
tant de
de gens
gens
cherchent
cherchent en dehors de
en dehors de lui l'explication des
lui Pexplication des choses.
choses.
Toutes les
Toutes fois que
les fois que la la théologie, pressée par
théologie, pressée l'inexorable logique
par l'inexorable logique
des faits,
des faits, se
se trouve
trouve dans
dans une
une impasse,
impasse, elle
elle se retranche
se retranche derrière derrière ces. ces
mots
mots :« :« Mystère incompréhensible! v Eh
Mystère incompréhensible! » Eh bien! chaque jour
bien! chaque jour voit
voit se
se
lever
lever un un coin
coin du voile de
du voile de ce qui jadis
ce qui était mystère,
jadis était mystère, et
et la
la question
question
-qui nous
-qui occupe est
nous occupe est de
de ce ce nombre.
nombre.
'
'

Cette question
Cette question est est loin d'être puérile,
loin d'être puérile, et l’on aurait
et l'on aurait torttort de de n'y voir‘
n'y voir-
qu'un
qu'un fait
fait isolé, ou,
isolé, ou, si
si l'on
l'on veut,
veut, une
une anomalie, une bizarrerie
anomalie, une bizarrerie de lafna- de lafina-
ture sans conséquence.
ture sans conséquence. Elle touche à.à. toutes
Elle touche toutes les les questions
questions d'éducation
d'éducation
et de moralisation
et de moralisation de l'humanité, et,
de l'humanité, et, par même, aux
cela même,
par cela. aux plus graves
plus graves
‘problèmes d'économie
-problèmes d'économie sociale. Cfest ensociale. C'est recherchant la
en recherchant première
cause première
la cause
des instincts
des instincts et des penchants
et des penchants innés innés qu'on découvrira les
qu'on découvrira les moyens les
moyens les
plus
plus efficaces
efficaces de
de combattre
combattre les
les mauvais
mauvais et
et de
de développer
développer les bons.les bons.
‘Quand
'Quand cette cause sera
cette cause l'éducation possédera
connue, l'éducation
sera connue,
possèdera le plus puissant
le plus puissant
levier moralisateur
levier moralisateur qu'elle qu’elle ait jamais
ait jamais eu. eu.
'

On
On nene peut nier l'influence
peut nier þÿ P í nû u du e n milieu
du ce
milieu et
et de l'exemple sur
de Pexemple sur le le déve-
déve-
loppement
loppement des
des bons
bons et
et des
des mauvais
mauvais instincts,
instincts, car
carlala contagion
contagion morale morale
'est aussi manifeste
‘est aussi manifeste que que la contagion
la contagion physique.physique. CependantCependant cette cette in-in-
'fluence
þÿ n'est
n c epas
'û u en°est exclusive, puisqu'on
pas exclusive, puisqu°on voit
voit des êtres
des êtres pervers dans
pervers dans les les
familles
familles les plus honorables
les plus honorables , tandis
, tandis que que d'autres
d`autres sortentsortent purs purs de de lala
fange.
fange. Il Il y donc incontestablement
y aa donc incontestablement des des dispositions
dispositions natives, natives, et
et si
si
l'on
l'on en doutait, le
en doutait, fait qui
le fait qui nous
nous occupe
occupe en
en serait
serait une
une preuve irrécu-
preuve irrécu-
‘sable.
sable. AinsiAinsi voilà enfant qui,
un enfant
voilà, un avant de
qui, avant parler, se
savoir parler,
de savoir se complaît
complaît
‘àà. la vue de
la vue de la la destruction
destruction par par le le feu;
feu ; qui,
qui, à.à. deux
deux ans,ans, incendie
incendie volon- volon-
tairement
tairement un mobilier, et
un mobilier, et qui, quatre ans,
qui, aà quatre ans, comprend
comprend tellementtellement ce ce
qu'il fait, qu'il
qu'il fait, qu'il répond
répond aux aux réprimandes
réprimandes par par des menaces d'in-
des menaces d'in-
cendie.
cendie. -
-

þÿ

0:

tous', médecins
vous tous,
0 vous médecins et et savants
savants qui qui recherchez
recherchez avec avec tanttant d'avidité
d'avidité
moindres cas
les moindres cas pathologiques insolites,insolites,
les pathologiques pour en faire le sujet
pour en faire le sujet de de vos
vos
iméditations, que
rméditations, n'étudiez-vous avec
que n'étudiez-vous avec le le même
même soin soin cesces phénomènes
phénomènes
‘étranges
þÿ * é t r aqu'onqu'on
n g Speut, avec raison,
peut, avec qualifier de
raison, qualifier pathologie morale!
de pathologie morale! Que Que
-——d84—-
--ae4- _

cherchez-vous à. vous en rendre compte, à.a en


ne cherchez-vous à. vous en rendre compte,
ne découvrir la
en découvrir la source»!
source!
L'humanité y
L'humanité y gagnerait gagnerait au
au moins
moins autant
autant qu'à.
qu'à. la
la découverte
découverte d'un
d'un filet l e t
þÿû
nerveux. Malheureusement,
nerveux. Malheureusement,
la
la plupart de ceux qui ne
plupart de ceux qui ne dédaignent pas dédaignent pas
de s'occuper de
de s'occuper de cesces questions,
questions, le font en
le font en partant
partant d'une idée préconçue
d'une idée préconçue
laquelle ils
à laquelle
à veulent tout
ils veulent assujettir: le
tout assujettir: matérialiste aux
le matérialiste aux lois exclusives
lois exclusives
de
de la matière, le
la matière, le spiritualiste l'idée
spiritualiste à.à. l'idée qu'il qu'il s'est
s'est faite
faite de
de la nature de
la nature de
l'âme suivant
Fame suivant ses
ses croyances.
croyances.
Avant
Avant de
de conclure,
conclure, le
le plus sage
plus sage est
est d'é-
d'é-
tudiertous
tudiertous les les systèmes,
systèmes, toutestoutes les théories, avec
les théories, avec impartialité,
impartialité, et et dede
voir eeluiqui
voir résout mieux
celuiqui résout le mieux et le plus
le et le plus logiquement
logiquement le plus le grand
plus grand
nombre de
nombre de difficultés.
difficultés.
diversité des
La diversité
La des aptitudes intellectuelles et
aptitudes intellectuelles innées, indé-
morales innées,
et morales indé-
pendantes
pendantes
de
de l'éducation
Péducation et
et de
de toute
toute acquisition
acquisition dans
dans la
la vie
vie présente,
présente,
est
est unun fait notoire :: c'est
fait notoire c'est lele connu. Partant de
connu. Partant de ce fait pour
ce fait arriver à.a
pour arriver
l'inconnu,
Pinconnu, nous
dirons
nous dirons que si l'âme est créée à la naissance
que si l'â.me est créée à. la naissance du corps, du corps,
il demeure évident
il demeure évident que que
Dieu
Dieu crée
crée des
des âmes
âmes de
de toutes
toutes qualités.
qualités. Or, Or,
cette doctrine
cette doctrine étant étant inconciliable
inconeiliable avec avec le le principe
principe de
de souveraine
souveraine jus-
jus-
tice, forcément être
doit forcément
tice, doit écartée. Mais
être écartée. Mais si l'âme n'est
si l'â.me n'est pas créée à. la
pas créée a la
‘naissance de
naissance de l'individu,
l'individu, c'est c'est qu'elle
qu'elle existait avant. C.'est
existait avant. C'est enen effet dans
eíïet dans
la préexistence
la de l'âme qu'on trouve la seule
préexistence de l`âme qu'on trouve la seule solution possible et ra-
solution possible et ra-

tionnelle de
tionnelle de la question etet de
la question de toutes
toutes les anomalies apparentes
les anomalies apparentes des fa"-
des fa'-
humaines. Les enfants qui
cultés humaines.
cultés Les enfants ont instinctivement
qui ont instinctivement des aptitudes des aptitudes
transcendantes pour
transcendantes pour un
un art
art ou
ou une
une science, qui possèdent
science, qui possèdent certaines
_
certaines
connaissances
connaissances sans
sans les
les avoir
avoir apprises,
apprises, comme
comme les
les calculateurs
calculateurs natu-
natu-
rels, auxquels la musique semble familière naissant;
Ü

comme ceux la musique semble familière en naissant;


rels, comme ceux auxquels en

linguistes nés,
ces linguistes
ces comme une
nés, comme une dame dame dont dont nous aurons plus
nous aurons plus tard
tard occa-
occa-

sion
sion de parler, qui,
de parler, qui, à.a neuf ans, donnait
neuf ans, donnait des leçons de
des leçons de grec
grec et de latin
et de latin
à ses
a frères, et
ses frères, et àà douze
douze ans lisait et
ans lisait traduisait l'hébreu,
et traduisait Phébreu, ont
ont dû
dû appren-
appren-
dre
dre ces ces choses
choses quelquequelque part;
part; puisque
puisque ce ce n'est
n'est pas dans cette exis-
pas dans cette
exis-
tence,
tence, ce ce doit
doit être
être dans
dans une
ime autre.
autre.
Oui, l'homme
Oui, l'homme a déjà. vécu,
a déjà. vécu, non non pas fois, mais
une fois,
pas une mais peut-être mille
peut-être mille
fois; à chaque existence ses idées se sont développées;
fois; à chaque existence ses idées se sont il
développées; il a acquis a acquis des des
connaissances dont
connaissances dont il apporte il apporte Pintuition dans Pexistence suivante et
l'intuition dans l'existence suivante et
qui l'aident
l'aident a
a en acquérir
en acquérir de
de nouvelles.
nouvelles. Il
Il en
en est
est de
de même
même du
du progrès
progrès
qui
moral. Les
moral. vices dont
Les vices dont il il s'est défait ne
s'est défait reparaissent plus;
ne reparaissent plus; ceux qu'il
ceux qu'il
a conservés se reproduisent
a conservés se jusqu'à.
reproduisent jusqu'à. ce qu'il ce s'en soit définitivement
qu'il s'en soit þÿ d éû n i t i v e m e n t
i

corrigé.
corrigé.
En
En un mot, l'homme
un mot, Phomme naît ce qu'il
naît ce qu'il s'est
s'est fait lui-même. Ceux
fait lui-même. Ceux qui
qui
ont le
ont plus vécu,
le plus vécu, le
le plus acquis et
plus acquis mieux profité,
le mieux
et le t é plus
sont
þÿ p r oûsont ,
plus avancés
avancés
que telle est
les autres; telle est la cause de
la cause de la diversité des
la diversité des instincts
instincts et des
et des
que les autres;
aptitudes que
aptitudes l'on remarque parmi
que l'on remarque eux; telle
parmi eux; est aussi celle pour la-
telle est aussi celle pour la-
—-l65—
-165-

quelle
quelle nousvoyons sur
nousvoyons sur la terre» des
la terre. des sauvages des barbares et des’
sauvages , des barbares et
, des
hommes civilisés. La pluralité des þÿ e x i s Sest
hommes civilisés. La pluralité des existences la
n clae clef
est s
clef d'une foule de
d'une foule de
problèmes
problèmes moraux,
moraux,
et
et c'est
c'est faute
faute d'avoir
d'avoir connu
connu ce principe que tant
ce principe que tant
de questions sont
de questions sont restées insolubles. Qu'on
restées insolubles. Qu'on Padmette seulement aà. titre
l'admette seulement titre
de simple
de hypothèse,
simple hypothèse, si
si l'on
l'on veut,
veut, et
et l'on
l'on verra
verra toutes
toutes ces difficultés
ces difficultés
s'aplanir.
s'aplanir.
L'homme civilisé
L'homme est arrivé
civilisé est arrivé à. point où
un point
à. un où ilil ne
ne se plus de
contente plus
se contente de
la foi aveugle; il veut se rendre compte
la foi aveugle; il veut se rendre de
compte de tout, savoir le pourquoi et
tout, savoir le pourquoi et
le comment
le comment de de chaque
chaque chose;
chose; il
il préférera
préférera donc
donc une
une philosophie
philosophie qui qui
explique qui n'explique
celle qui
explique à.à. celle ifexplique pas. Au reste, l'idée
pas. Au reste, l'idée de pluralité des
la pluralité
de la des
existences,
existences, comme
comme toutes
toutes les
les grandes vérités,
grandes vérités, germe dans
germe dans une une foule
foule
de cerveaux,
de cerveaux, en
dehors du
en dehors Spiritisme, et
du Spiritisme, et comme elle'satisfait la
comme ellesatisfait la rai-
rai-
le
son, le temps
son,
n'est
temps n'est pas loin où elle
pas loin où elle sera mise
sera mise au rang des lois qui
au rang des lois qui ré-ré-
gissent l'humanité.
'
'

gissentïhumanité.
--

Que dirons-nous
Que maintenant de
dirons-nous maintenant l'enfant qui
de l'ent'ant qui fait
fait le sujet de
le sujet de cetcet
article? Ses
article? Ses instincts
instincts actuels
actuels s'expliquent
s'expliquent par par ses
ses antécédents.
antécédents. Il estIl est
né incendiaire,
né comme d'autres
incendiaire, comme d'autres sont nés poètes
sont nés ou artistes,
poètes ou artistes, parce parce que,
que,
sans aucun doute,
sans aucun doute, il il a été incendiaire
a été incendiaire dans dans uneune autre existence, et
autre existence, et
qu'il en
qu'il en a
a conservé l'instinct.
conservé l'instinct.
Mais alors, dira-t-on,
Mais alors, si chaque
dira-t-on, si chaque existence
existence est
est un
un progrès, le
progrès, le pro-
pro-
grèsest
grèsest nul
nul pour
pour
lui
lui dans
dans celle—ci.
celle-ci.
Ce n'est pas
Ce n'est une raison.
pas une raison. De ses instincts
De ses actuels, ilil ne
instincts actuels, faut pas
ne faut con-
pas con-
clure que le progrès
le soit nul. L'homme dépouille pas subite-

ne se
clure que progrès soit nul. L'homme ne se dépouille pas subite-
ment de
ment toutes ses
de toutes imperfections. Cet
ses imperfections. Cet enfant
enfant en en avait probablement
avait probablement
qui lele rendaient
d'autres qui
d'autres rendaient pire qu'il ne
pire qu'il ne le serait aujourd'hui;
le serait aujourd'hui; or, or,
n'eût-il avancé que
n'eût-il avancé que d'un
d'un pas,
pas,
n'eût-il
n'eût-il même
même que
que
le
le repentir
repentir et
et le
le
désir
désir de
de s'améliorer,
s'améliorer, ce
ce serait
serait toujours
toujours un
un progrès. Si cet instinct
progrès. Si cet instinct se se
manifeste chez
manifeste chez luilui d'une manière si
d'une manière si précoce, c'est pour
précoce, c'est pour appeler
appeler de de
bonne heure l'attention sur ses
bonne heure Pattention sur ses tendances, tendances, þÿ aûque
afin quen ses parents
ses parents et et ceux
ceux
qui
qui seront
seront chargés
chargés de
de son éducation
son éducation s'attachent
s'attachent à
à. les
les réprimer
réprimer avant
avant
qu'elles ne se
qu'elles ne se soient développées. Peut-être
soient développées. lui-même a-t-il
Peut-être lui-même a-t-il demandé
demandé
qu'il
qu'il en
en fût
fût ainsi,
ainsi, et
et de
de naître
naître dans
dans une
une famille
famille honorable,
honorable, par par le le
désir de
désir de progresser.
progresser.
C/est une grande
C'est une tâche pour
grande tâche ses parents,
pour ses parents, carcar c'est
c'est une
une âme égarée
âme égarée
qui
qui leur
leur est
est confiée
confiée pour
pour
la
la ramener
ramener dans
dans le
le droit
droit chemin,
chemin, et
et leur
leur res-
res-
ponsabilité
ponsabilité serait
serait grande
grande s'ils
s'ils ne
ne faisaient
faisaient pas,
pas,
dans
dans ce
ce but,
but, tout
tout ce
ce
qui
qui est
est "en
en leur
leur pouvoir.
pouvoir. Si
Si leur
leur enfant
enfant était
était malade,
malade, ils
ils le
le soigneraient
soígneraient
avec sollicitude; ils
avec sollicítude; doivent le
ils doivent regarder comme
le regarder atteint d'une
comme atteint maladie
d`une maladie
morale grave qui
morale grave requiert des soins non moins assidus.
qui requiert des soins non moins assidus.
D'après
D'après toutes
toutes ces considérations,
ces considérations, nous nous croyons,
croyons, sans vanité, que
sans vanité,
que
'-—i66—
*-i66-

les
les spirites sont
Spirites sont les
les meilleurs spécialistes en
meilleurs spécialistes en pareille circonstance,
pareille circonstance,
précisément parce
précisément parce qu'ils qu'ils s’attachent
s'attachent à.
à. l’étude
l'étude des
des phénomènes
phénomènes mo- mo-
raux, et qu’ils les apprécient,
raux, et qu'ils les apprécient,
non
non d'après
d'aprés des
des idées personnelles,
idées personnelles, mais
mais
d'après
d'après des lois naturelles.
des lois naturelles.
Ce ayant été
fait ayant
Ce fait été présenté la Société
présenté à.a la Société de Paris comme
de Paris sujet d'é-
comme sujet d’é-
la question
tude, la
tude, question suivante fut posée aux
suivante fut posée Esprits:
aux Esprits:

Quelle
Quelle est
est l'origine
_l'origine de
de l'instinct
Pinstinct incendiaire
incendiaire précoce
précoce chez cet en»
chez cet en-«

fant, et quels
fant, et seraient les moyens
quels seraient les moyens de
de le
le combattre
combattre par Péducation?
par Féducation?
Quatre réponses concordantes
Quatre réponses concordantes ont été faites;
ont été faites; nous
nous ne citerons que
ne citerons que
les deux
les suivantes.
deux suivantes.
(Société
(Société de Paris, 13
de Paris, 13 avril i866.
avril i866. ——
- Médium, H. Br...)
Médium, Il. Br...)
*
II

Vous demandez
Vous quelle
demandez quelle aa été
été Pexistence de cet
Pexistence de cet enfant
enfant qui montre qui
montre un
im

penchant
penchant
si précoce
pour la
si précoce pour destruction, particulièrement
la destruction, et pour
et particulièrement pour
Pincendie. Hélas!
l’incendie. passé est
Hélas! son passé
son horrible et
est horrible tendances actuelles
et ses tendances
ses actuelles
disent
vous disent
vous assez ce
assez ce qu’il a
qu'il pu a faire. Il
pu faire. Il est
est venu pour expier, et
pour expier,
venu doit
et doit
lutter contre ses incendiaires.
lutter contre ses instincts incendiaires. Il est une grande
instincts Il est grande épreuve
épreuve pour
une
pour
ses parents,
ses parents, qui qui sont
sont constamment
constamment sous
_sous
le
le coup
coup
de
de ses méfaits,
méfaits, et
et ne
ses ne

savent
savent comment réprimer ce funeste
comment réprimer penchant. La
funeste penchant.
ce La connaissance
connaissance du du
Spiritisme
Spiritisme leur
leur serait
serait d’un
d'un puissant secours,
puissant secours, et
et Dieu,
Dieu, dans miséri-
dans sa miséri- sa

corde, leur accordera


corde, leur accordera cette grâce, car c’est
cette grâce, cette connaissance
par cette
c'est par
car connaissance
seule
seule que l’on
que l'on peut espérer d`améliorer cet Esprit.
peut espérer d'améliorer cet Esprit.
Get enfant
Cet est une
enfant est évidente de
preuve évidente
une preuve de Pantériorité
Fantériorité de Pâme aa l'incar-
de Fame 1’incar—
nation présente. Vous
nation présente. Vous le voyez :: cet
le voyez cet étrange
étrange état
état moral
moral éveille
éveille Patten-
l'atten-
tion et
tion fait réfléchir.
et fait þÿ r éû é c Dieu
Dieu . sert
h i r se
se de tous
sert de tous les
les moyens pour vous faire
moyens pour vous faire
parvenir a la connaissance de vérité touchant votre origine,
parvenir à la connaissance de 1a
la vérité touchant votre votre
origine, votre
progression
progression et et votre fin. n .
votre þÿû
UN Esmur.
UN Esrrur.

(Médium, Lat...)
mademoiselle Lat...)
(Médium, mademoiselle

II
II

Le
Le Spiritisme
Spiritisme a
a déjà joué
déjà joué unun grand rôlegrand
rôle dans
dans votre
votre monde, maismais monde,
ce que
ce vous avez vu n’est
que vous avez vu n'est que
le prélude
de
que le prélude de ce que
ce vous êtes
que vous êtes appelés appelés
à.à. voir. Lorsque
voir. Lorsque la science reste
la science reste muette devant certains
muette devant certains faits, et
et que
que faits,
la religion
la religion ne peut
ne peut non plus
les résoudre, Spiritisme
non plus les résoudre, le le Spiritisme vient donner
en donner
vient en
la solution.
la Quand
solution. Quand lala science fait défaut
science fait défaut à. savants, ils
vos savants,
à. vos laissent la.
ils laissent la.
—-‘-1ô7-=-
cause de
cause de côté, côté, fautelde
faute’ de þÿ
suffisantes explications.
s u fû s aexplications.
ntes En maintes circona-
stances, les" lumières En maintes circona-
stances, les' du Spiritisme pourraient
lumières du Spiritisme pourraient leur être
leur être d'un
d'un grand
secours,» notamment dans dans ce de monomarie grand
monomarie incendiaire.
secours, notamment ce cas
cas de
c'est de incendiaire.. Pour
eux, un
eux, c'est un genre genre de folie, ils regardent
car ils
folie, car regardent toutes les
toutes les monomanies
Pour
"comme des des .folies; c'est là.
là. une
une grande erreur. Ici monomanies
.folies; c'est grande erreur. Ici la
-comme
la médecine n'a
rien å faire,
rien à faire, c'est aux spirites à médecine :fa
c'est aux Spirites à. agir.
l

Il n'est pas agir.


Il n'est pas admissible
admissible pour vous que ce penchant àà détruire
détruire par
‘feu ne
ne date que de
pour vous
la présente que ce penchant parle le
'feu date que de la présente existence;
existence; il
il faut remonter
faut remonter plus haut,
et voir
et dans les inclinations
voir dans les iuclinations perverses de cet enfant plus haut,
perverses de cet enfant un un þÿreflet
r eûde
deeses
t
-actes antérieurs.
-actes antérieurs. »þÿ :
ses

Il est
ll est de plus poussé
de plus poussé par
par ceux-là
ceux-là mêmes
mêmes qui été ses
ont été ses victimes,
satisfaire son qui ont victimes,
pour satisfaire son ambition, il
car pour n'a
car
ambition, il n'a reculé ni
reculé ni devant l'incendie, ni
devant ni
devant le sacrifice
devant le þÿ s a c r de de
iû cceux
e qui pouvaient
pouvaient lui l`incendie,
faire obstacle.
mot, il
ceux qui lui faire obstacle. En un
En un
mot, il est
est sous þÿ
sous l'influence
P i nû u d’Esprits
ence
d'Esprits qui ne lui
lui ont
donné les qui ne pas
ont pas encore par-
par-
tourments qu'il
donné les tourments leur a fait
qu'il leur fait subir.
a subir. Ils
encore
attendent ‘la
Ils attendent la ven- ven-
geance.
Il a pour épreuve de sortir victorieux de la lutte; mais
sa souveraine justice, a placé le remède à. Dieu, dans
côté du mal; en
remède est dans son jeune etïet, ce
âge et dans la bonne þÿ i nû u e dun milieu
ce
où il
où il est. Aujourd'hui l'enfant peut rien pour
est. þÿ A u j o u r d ' h : u î ne
Penfant ne peut rien pour le
le moment: c'est
moment: c'est aux
parents
parents de veiller; plus
de veiller; plus tardtard ilil devra
devra vaincre
lui-même,
aux

sera pas
ne sera dela position, lalutte
position,
maître dela qu'il
vaincre lui-même, et et tant
tant qu'il
ne
-fût élevé
pas maître perpétuera.
lalutte sese perpétuera. Il
qu'ilfaudrait qu'il
Il faudrait
*fût dans
élevé dans lesprincipes Spiritisme; puiserait force, et,
les principes du du
Spiritisme; il il y la force, et,
y puiserait la
comprenant son
comprenant épreuve,
son
épreuve, il
ilplus
aurait
aurait
plus de
de volonté
triompher.
volonté pour en
Bons Esprits, chargés
Bons Esprits,
chargés d'éclairer
pour
incarnés, tournez regards
d'éclairer les
en
les incarnés, tournez vos
triompher.
vers ce
vers petit être
pauvre petit être dont
ce pauvre dont le châtiment est
juste;
le châtiment
vos regards
allez vers
aidez-le, dirigez pensées lui,
est juste; allez vers lui,

plus vite,
ses
aidez-le, dirigez ses pensées vers
la lutte se
Spiritisme,
vers lele Spiritisme, afin
qu'il triomphe
afin qu'il
triomphe
plus vite, et et que
que la lutte termine à.à. son
se termine avantage.
son
avantage. .

'

UN Esrmr.
UN Esrmr.

Tentative @assassinat
Tentative cfassasninat sur l'empereur de Russie.
H

sur
Pempereur de Russie.
Étude psychologique.
Étude psychologique.
L'indépendance belge
L`Indépena'ance belge du
du 30
30 avril,
avril, sous le titre de :: Nouvelles
Nouvelles de de
Bussze, correspondance
Russzo, de
sous le
correspondance de Salnt-Pélersbozzrg,
titre de
donne récit
des
des circonstances
circonstances qui
Saint-Pélersbourg, donne un récit détaillé.
suivi Pattentat
un détaillé.
ont suivi
qui ont l'attentat dont le czara
dont le été
été l'objet. Il
czara l'objet. Il
—-— 168
....16s_._ ——
_

parle
parle en en outre de certains
outre de indices précurseurs
certains indices précurseurs du crime et
du crime confient àà
et contient
ce sujet
ce sujet le
le passage suivant :
passage suivant : 1;

On raconte
On
«
« raconte que le gouverneur de
que le gouverneur Saint-Pétersbourg, prince
de Saint-Pétersbourg, le le prince
Souwourofi‘,
Souwourotï, avait
avait reçu
reçu une
une lettre
lettre anonyme
anonyme signée
N.
N. N.
N. signée
dans
N., dans N.,
laquelleon lui offrait, moyennant certaines indications,
de dévoiler
laquelle on lui offrait, moyennant certaines indications, de dévoiler
un
un mystère important,
mystère important, en lui demandant
en lui demandant une réponse
dans la
une réponse dans Gazette
la Gazette
de lapolíce.
.de Cette réponse
la police. Cette réponse paru; a elle
a paru; elle était
était conçue
conçue
suit : La
comme suit
comme La : c
«

chancellerie
chancellerie du général gouverneur
du général mvite N.
gouverneur invite N. N.N. N.
N. à à venir demain
venir demain
:4 entre
in onze
entre onze heures
heures et
et deux
deux heures
heures pour donner
pour donner
certaines
certaines explications.»
explications»
Mais Panonyme n'a.
Mais l'a.nonyme n'a pas paru; il
pas paru; envoya une seconde
il envoya seconde lettre
une lettre annonçant
annonçant
qu'il
qu'il était
était trop
trop tard,
tard, qu'il
qu'il n'était
n'était plus
plus libre
libre de
de venir.
venir.
L'invitation fut
L'invitation
c
«
réitérée deux
fut réitérée jours après
deux jours après l'attentat,
Pattentat, mais ré-
mais sans ré- sans
sultat.
sultat.
'

a
1 Enfin,
þÿ E nûcomme
n,
comme dernier indice, quelques
dernier indice, quelques personnes viennent de se
personnes viennent de se
rappeler
rappeler que trois semaines
que trois avant
semaines avant l'attentat, le journal
l'a.ttentat, le allemand Die
journal allemand Die
Gartenlaube publiait
Gartenlaube publiait un récit d'une
un récit séance spirite
d'une séance tenue à
spzríte tenue Heildelberg,
à. Heildelberg,
et dans
et laquelle [Esprit
dans laquelle l'Esprz`t de
de Cat/zerine
Catherine II
II annonçait
annonçait que l'empereur
que l'empereur
Alexandre était
Alexandra menacé d'un
était menacé grand danger.
d'un grand danger.
« On
«
s'explique diflicilement,
On s'explique þÿ d iû i c i l eaprès
après t , cela,
tout
m e ntout comment la
cela, comment la police
police
secrète russe
secrète russe n'a
n'a pu
pu
être
être instruite
instruite à
å temps
temps du
du crime
crime qui se préparait.
qui se préparait.
Cette police, qui
Cette police, _qui coûte fort cher,
coûte fort cher, etet qui d'espions inutiles
inonde d'espions
qui inonde inutiles tous
tous
nos' cercles et
nos‘ cercles nos assemblées
et nos assemblées publiques,
publiques, n'a pas su
n'a pas ,
su , non-seulement
non-seulement
découvrir a temps
découvrir temps complot,
à le
le complot, mais
mais même
même entourerle
entourerle souverain
souverain de sa
de sa
vigilance, ce qui
ce qui est
est élémentaire
élémentaire et
et de
de toute
toute nécessité,
nécessité, surtout
surtout avec
vigilance, avec

un prince qui
un prince qui sort presque toujours
sort presque toujours seul, seul, suivi
suivi de grand chien;
son grand
de son chien;
qui fait des promenades pédestres à. des heures
qui fait des promenades pédestres des heures matinales, sans être
à. matinales, sans être
accompagnédun
accompagnédun aide de camp aide de camp de service. Le jour
de service. Le jour même de l'attentat,
même de Pattentat,
j'ai
j 'ai rencontré
rencontré l'empereur
l'empereur dans
dans la
la rue
rue Millonaîa,
Millonaîa, à.
à. neuf
neuf heures
heures et demie
et demie
du matin;
du était complètement
matin; iil_l était complétement seul, seul, et
et saluait
saluait avec
avec affabilité
affabilité ceux
ceux

qui
qui le
le reconnaissaient.
reconnaissaient. La
La rue était
rue était presque déserte,
presque déserte,
les
les sergents
sergents de de
ville fort
ville fort rares.
rares. » x .
.

Ce qu’il
Ce qu'il yy aa surtout deremarquable dans
surtout deremarquable cet article,
dans cet article, c'est
c'est la. men-
la men-
tion, sans commentaire, de favertzksement donné par Z’Esprz't de Ca-
tion, sans de l'avertissement donné de Ca-
commentaire, par l'Esprz`t
t/zerine
therine I III dans uneséance spirite.
dans uneséance Aurait-on mis
spirite. Aurait-on mis ce fait au
ce fait nombre des
au nombre des
indices précurseurs,
indices précurseurs, si
si l'on
l'on eût
eût considéré
considéré les
les communications
communications spirites
spirites
comme
comme des jongleries ou
des jongleries ou des illusions? Dans
des illusions? Dans uneune question
question aussi grave,
aussi grave,
on
on se serait gardé
se serait gardé de faire intervenir
de faire intervenir une une croyance considérée comme
croyance considérée comme
ridicule. C'est
ridicule. Ciest une preuve nouvelle
une preuve nouvelle de de lala réaction
réaction qui qui s'opère
s'opère dans
dans
l'opinion
Popinion à
à. l'endroit
l'endroit du
du Spiritisme.
Spiritisme.
'

avons à.
Nous avons
Nous à. examiner
examiner le fait de
le fait de l'attentat
Pattentat å. a unun autre point de
autre point de vue.
vue.
.
—i69'—
-169-
On
On sait que l'empereur
sait que Pempereur a dû
a ‘saliît 21.à. un
dû son saliït un
soit nommé jeunepaysan
jeunepaysan nommé’
Joseph Kommissarofif, qui, trouvant
Joseph Kommissaroff, qui, se trouvant sur
se
sur son
son passage,
passage, a
a désarmé
désarmé
le
le bras de l'assassin.
bras de On sait
Passassin. On sait aussi
aussi les faveurs de
les faveurs de toute
toute nature dont ce
nature dont ce
dernier
demier aa été comblé;
comblé ; il
été a été
il a été anobli, etet les anobli,
les donsdons a. lui assu-
reçus lui
a reçus assu- qu'il
qu'il
rent une
rent fortune considérable.
une fortune considérable. _
_

Ce jeune homme se rendait une chapelle


AA

à. une chapelle située située de l'autre côté


v

côté
V

Ce jeune homme se rendait à. de l'autre


de la
de la Newa, à. l'occasion de l'anniversaire
Newa, à. lioccasion de Panniversaire de sa naissance; de sa naissance; à. ce a ce m0»
mo-

ment la
ment la débâcle
débâcle des des glaces
glaces avait
avait lieu,
lieu, et
et la
la. circulation
circulation étant
étant interrom-
interrom-
pue, il dut renoncer à. son projet. Par
pue, il dut renoncer à. son projet.
Par suite
suite de cette circonstance,
de cette circonstance, il il
resta sur
resta l'autre rive
sur l'autre rive dudu þÿûfleuve, euve, et
et se
se trouva
trouva sur
sur le
le passage
passage
de
de l'em-
l'em~
pereur, qui
pereur, sortait du
qui sortait jardin d'été.
du jardin S'étant mêléa
d'été. S'étant mêléa la la foule
foule il il aperçut
aperçut
un individu qui
un individu qui cherchait à. s'approcher,
cherchait a s'approcher, et dont les allures lui
et dont les allures lui paru-
paru-
suspectes; ilil le
rent suspectes;
rent suivit, et
le suivit, Payant vu
et Payant sortir de
vu sortir de sa poche un
sa poche un pistolet
pistolet
qu'il
qu'il dirigea
dirigea vers vers l'empereur,
Fempereur, il eut la
il eut la présence
présence d'espritd'esprit de de lui frapper
lui frapper
sous le
sous bras, ce
le bras, ce qui þÿûpartir
qui fit t
partir le coup
le coup en en l'air.
l'air.
-
-

Quel
Quel heureux
heureux hasard,
hasard, diront
diront certaines
certaines gens, que
gens, que juste point nommé
juste àà point nommé
la débâcleait
la empêché Kommissarofi‘ de
débâcle ait empêché Kommissaroíï de traverser la Newa! Pour nous,traverser la Newa! Pour nous,
qui
qui ne croyons pas
ne croyons pas au au hasard,
hasard, mais mais que que touttout est est soumis
soumis à. à. une direc-
une direc-

tion intelligente,
tion intelligente, nous dirons qu'il
nous dirons qu'il étaitétait dans
dans les les épreuves
épreuves du du czarczar de de
courir ce
courir danger (V.
ce danger (V. Évangile
Évangile selon selon le le spinïzkme,
spzrzïzkme, chap. chap. xxv,xxv, Prière
Prière
dans
dans un un danger cheminent), mais mais que son heure n'étant pas venue,
danger ùnminenz), que son heure n'étant pas venue,
Kommissarofi‘
Kommissaroff avait avait été été choisi pour empêcherle
choisi pour empêcherle crime crime de s'accomplir,
de s'accomplir,
et que les
et que choses, qui
les choses, qui semblent
semblent un effet du
un effet du hasard, étaient combinées
hasard, étaient combinées
pour
pour amener
amener le
le résultat
résultat voulu.
voulu.
Les hommes
Les hommes sont sont les instruments inconscients
les instruments inconscients des desseins de
des desseins de la la
Providence;
Providence; c'est
c'est par
par eux
eux qu'elle
qu'elle les
les accomplit,
accomplit, sans
sans qu'il
qu'il soit
soit besoin
besoin
d'avoir
d'avoir recours
recours å. à. des prodiges; ilil sufiit
des prodiges; þÿ s uû de
de ilala invisible qui
main invisible
t main qui les»
les
dirige, et rien ne sort de l'ordre des
dirige, et rien ne sort de l'ordre des choses naturelles. choses naturelles.
S'il en est
S'il en ainsi, dira-t-on,
est ainsi, dira-t-on, l'hommel'homme n'est qu'une machine,
n'est qu'une machine, et ses
et ses
actions sont
actions fatales.
sont fatales. —
-
Nullement, car
Nullement, s'il est
car s'il est sollicité
sollicité de de faire
faire une une
chose,
chose, il n'y est
il n'y est pas contraint; il
pas contraint; il n'en
n`en conserve
conserve pas moins son
pas moins libre
son libre
arbitre
arbitre en vertu duquel
en vertu duquel peut il
il peut la
la faire
faire ou
ou ne-
ne* la
la pas faire,
pas faire,
et
et la
la main
main
qui
qui lele conduit
conduit reste invisible, précisément
reste invisible, précisément pour lui laisser plus de
pour lui laisser plus de li-li-
berté. Ainsi Kommissarofi
berté. Ainsi þÿ K o m m i s pouvait pouvait très
s a r oû très bien nebien ne pas céder à. l'impulsion
pas céder à. Pimpulsion
occulte qui
occulte le
le dirigeait
qui dirigeait sur
sur le
le passage
passage
de
de l'empereur; il
il
liempereur; pouvait resterpouvait rester
indifférent,
indifférent, comme
comme tant
tant d'autres,
d'autres, a
à. la
la vue
vue de
de l'homme
l'homme aux
aux allures
allures sus-
sus-

pectes;
pectes; eníin,enfin, il
il aurait
aurait pu regarder
pu regarder d'un
d'un autre
autre côté
côté au
au moment
moment où
où ce
ce
dernier sortait le
dernier sortait le pistolet pistolet de sa poche.
de sa poche. Mais alors,

- Mais alors, s'il
s'il avait
avait résisté
résisté
àà. cette impulsion, Pempereur
cette impulsion, l'empereur aurait aurait donc donc été été tué?tué? ——
- Pas davantage;
Pas davantage;
les
les desseins
desseins de de la Providence ne
la Providence ne sont
sont pas pas
à.
à. la
la merci
merci du
du caprice
caprice d'un
d`un
—i70-—-
-í70--

homme. La.
homme. La vievie de l'empereur devait
de l'empereur devait‘ être préservée .;.; àà défautde
être préservée défautde Kom»
þÿ K o m - :
missarofi‘,
missarotï, c'eût
c'eût été
été par
par un autre
un autre moyen
moyen ;
; une mouche
une mouche pouvait piqnerä
pouvait piquer
la main
la l'assassin et
de Passassin
main de et lui faire faire
lui faire faire un mouvement involontaire;
un mouvement involontaire; un un*
courant fluidique
courant þÿû u i d idirigédirigé
que sur
sur lui
lui aurait
aurait pu
pu
lui
lui donner
donner un
un éblouisse»
éb!ouisse--
ment; seulement, ‘si
ment; seulement, Kommissarofl‘ n'eût
"si Kommissaroiï n'eût paspas écouté
écouté la la voix intime qui
voix intime qui
le guidait
le guidait à.
à. son
son insu,
insu, il
il aurait
aurait perdu
perdu le
le bénéfice
bénéfice de
de l'action
Faction qu'il
qu'il était
était
d'accomplir: voila
chargé d'accomplir:
chargé
voila tout ce qui
tout ce qui en serait résulté.
en serait résulté. MaisMais si
si l'heure
Pheure*
fatale avait
fatale avait sonné
sonné pour
pour
le
le czar,
czar,
rien
rien n'aurait pu le préserver;
n'auraitpu préserver; or,
le IB5-
or, lest-
dangers imminente
dangers imminents que que
nous
nous courons
courons ont
ont précisément
précisément pour but de
pour but de
montrer
nous montrer que
nous que notre vie tient à. un þÿûqui
notre vie tient à. un fil quil peut
peut se rompre au
se rompre au
moment
moment où nous y
où nous pensons le moins,
y pensons
le moins, et, parla,
et, par de
là, de nous avertir d'être-
nous avertir d,Ôfll¢'

toujours prêts
toujours à. partir.
prêts à. partir.
Mais pourquoi jeune paysan
Mais pourquoi ce jeune
ce plutôt qu'u.n
paysan plutôt qu'un autre?
autre? Pour quiconque
Pour quiconque
ne voit dans les
pas dans les
ne voit pas
événements
événements un simple jeu
simple jeu
un du
du hasard,
hasard, toute chose-
toute chose-
a sa
a raison d'être.
sa raison
Il devait
d'être. Il devait donc avoir un
donc yy avoir motif dans
un motif dans le
le choix de ces
choix de ce‘
jeune homme, et lors même
jeune homme, et lors même que
motif serait
que ce motif ne nous serait pas
ce ne nous
pas connu,
la.
connu, la
Providence
Providence nous donne de preuves
de
assez de preuves de sa
nous donne assez sa sagesse, pour ne
sagesse, pour pas
ne pas
douter ce choix
douter que ce choix avait son utilité.
avait son utilité.
que
Cette question ayant posée,
Cette question ayant été sujet d'étude,
comme sujet d'étude, dans
été posée, comme réu-
une réu-
dans une
nion spirite tenue chez une famille russe habitant un
nion spirite tenue chez une famille russe habitant Paris, un Esprit» Paris, Esprit
donna l'explication
donna Pexplication suivante:
suivante: _

(Paris, i"
(Paris, mai 1866.
P' mai 1866. —
-
Médium, I. Dulinns.)
llédium, I. Dulians.) ,

Même
Même dansdans l'existence
Pexistence de l'être le
de Pêtre plus infime,
le plus rien n'est
infime, rien laissé au
n'est laissé au.
hasard. Les prmczpauæ
hasard. Le: événements de vie sont déterminés
sa vie sont détermùzé: par son
de sa par sont
prùzezjuaua'
détails événements
zhfltæncés arbitre;
épreuve:
épreuve: les
les détazls sont
sont m,/lueneés par par son
son libre
libre aråzïre; mais
mais l'en-r»
Pen-
semble des
semble situations aa été
des situations prévu et
été prévu et combiné
combiné à. à l'avance
þÿ P a v par
a
par n Slui-méme-
lui-même
et
et par ceux que
par ceux que Dieu a préposés à.à. sa
Dieu a préposés sa garde.
garde.
Dans le
Dans cas qui
le cas qui nous occupe ici,
nous occupe ici, les
les choses
choses se se sont passées selon
sont passées le
selon le
cours ordinaire. Ce jeune
cours ordinaire. Ce jeune homme étant déjà
homme étant déja avancé et intelligent,
avancé et intelligent, a.a.
choisi,
choisi, comme épreuve, de
comme épreuve, naître dans
de naître condition misérable
une condition
dans une misérable aprèsaprès
avoir occupé
avoir occupé une
une haute
haute position
position sociale;
sociale; son
son intelligence
intelligence et
et sa
sa moralité
moralité
étant déjà.
étant très développées,
déjà très développées, il il a demandé une
a demandé condition humble
une condition humble et et obs-
obs- »

cure pour
cure pour éteindre
éteindre les
les dernières
dernières semences
semences d'orgueil
d'orgueil que l'esprit de
que Pesprit des
caste avait laissées en lui. Il a librement choisi, mais
caste avait laissées en lui. Il a librement choisi, mais Dieuet lesbons Dieu et lesbom »

Esprits se
Esprits sont réservé
se sont réservé dede le récompenser aà la
le récompenser la première
premiène manifestation
manifestation
de dévouement désintéressé,
de dévouement dészhtéressé, et
et vous
vous voyez
voyez en
en quoi
quoi consistesa
consistesa récom-
récom-
pense.
pense.
_ll lui
_ll lui reste maintenant, au
reste maintenant,
_

au milieu des honneurs


milieu des honneurs et de la
et de la fortune, à...
fortune, ã..
\ ——
- H1»
HI» —_
-_
'

conserver
conserver intact
intact le
le sentiment d'humilité qui aa été
sentiment d'humilité été la qui
la. base de sa
base de nou-
sa nou-
velle incarnation;
velle incarnation; aussi
aussi est-ce
est- ce encore une
encore une épreuve
et une double
épreuve et une double
épreuve,
épreuve, en
en sa. qualité d'homme,
sa qualité d'homme, et et en
en sa.
sa qualité
de
de
qualité père.
Comme
Comme
père.
homme, doit résister à.à. l'enivrement
homme, ilil doit Penivrement d'une
d'une haute
haute et subite
et subite fortune;;,
fortune
résister
père, il
‘comme père,
-comme il doit préserver ses enfants
doit préserver enfants de
ses la morgue
de la morgue
des
des parvenus.
parvenus.
Il
Il peut créer une position
leur créer
peut leur une admirable; il
position admirable; peut profiter
il peut posi-
de sa posi-
profiter de sa
ïtion intermédiaire pour
tion intermédiaire pour enen faire
faire des hommes utiles
des hommes utiles aa leur
leur pays.
pays. Plé-
Plé-
héiens de naissance,
héiens de naissance, nobles par nobles le mérite de
par le mérite de leur père,leur père, ils pourront,
ils pourront,
comme beaucoup ceux quiqui s'incarnent. présentement en en Russie,
comme beaucoup de de ceux s'incarnent» présentement Russie,
travailler
travailler puissamment à. fusion
pirissaimnent à. la fusion de tous les éléments hétérogènes,
la de tous les éléments hétérogènes, a à
la disparition
la disparition de de Pélément serf,
l'élément qui de
serf, qui longtemps cependant
de longtemps cependant ne pourra.
ne pourra
i
être détruit
être d'une manière
détruit d'une manière radicale.
radicale.
Danscette élévation,
Danscette élévation, il il y une récompense,
aune
y a. récompense, sans sans doute, mais il
doute, mais il yy aa
plus encore une épreuve.
plus encore une épreuve. .le Je sais
sais qu'en Russie le mérite
qu`en Russie le mérite récompensé récompensé
trouve merci
trouve devant les
merci devant les grands,
grands, mais mais là.,la, comme ailleurs, le
comme ailleurs, le parvenu
parvenu
orgueilleux et bouffi
orgueilleux et þÿ b o uû de
de sasa valeur
i valeur est en est butte
en butte aux railleries; il
aux railleries; de-
il deg
vient
vient le jouet d'une
le jouet société qu'il
d'une société qu'il s'efforce
s'e£t`orce en
en vain
vain d'imiter.
d'imiter. L'or
L'or et
et les
les
.
grandeurs
grandeurs ne
ne lui
lui ont
ont pas
pas
donné
donné l'élégance et
Pélégance l'esprit
et l'esprit du
du monde.
monde. Mé-
Mé-
prisé
prisé etet envié
envié de de ceux gparmi lesquels
ceux _'parmi lesquels il est né,
il est né, il souvent isolé
est souvent
il est isolé et
et
malheureux milieu de faste.
p

au
malheureux au milieu de son faste. son
__

Comme vous
Comme vous le voyez, tout
le voyez, n'est pas
tout n'est pas agréable
agréable dans ces élévations
dans ces élévations
subites, et
subites, surtout quand
et surtout quand elles
elles atteignent
atteignent de
de telles
telles proportions._
proportions. Pour Pour
ce jeune homme,
ce jeune homme, nous
nous espérons,
espérons, en
en raison
raison de
de sesexeellentes
sesexcellentes qualités,
qualités,
qu'il saura. jouir
qu'il saura jouir en paix des
en paix des avantages
avantages que que lui procurés son
lui aa procurés action, et
son action, et
éviter les pierres d'achoppement
éviter les ,pierres d'achoppement qui qui pourraient retarder
pourraient retarder sa marche sa marche
la route
sur la
sur route de delala progression.
progression.
'

V
MOKI.
Moxr.

Remarque. A
Remarque. A défaut
défaut dede preuves
preuves matérielles sur l'exactitude de
matérielles sur Pexactitude de
cette explication, peut disconvenir qu'elle soit éminemment
_

cette explication, on
on ne
ne peut disconvenir qu'elle soit éminemment ra-
ra.-

_tionnelle et instructive;
_tionnelle et et comme
instructive; et l'Esprit qui
comme l'Esprit l'a donnée
qui l'a donnée ‘s'est tou-
s'est tou-
jours distingué
jours distingué parpar
la
la gravité
gravité et
et la
la haute
haute portée
portée de
de ses
ses communica—
communica-
tions, nous regardons comme ayant tous les
_

tions, nous celle-ci comme


regardons celle-ci ayant tous caractères de
les caractères la
de la
probabilité.
probabilité.
'

nouvelle position
La nouvelle
La position de Kommissarolï est
de Kommissarolï en effet
est en effet très glissante
très glissante
pour lui,
pour lui,
et
et son
son avenir
avenir ‘dépend
dépend de
de la
la manière
manière dont
dont il
il subira
subira cette
cette
épreuve, plus dangereuse
épreuve, plus dangereuse cent
cent fois
fois que
que
les
les malheurs
malheurs matériels
matériels aux-
au:-
«
quels on se résigne
quels on se résígne par force,
par force, tandis
tandis qu'il
qu'il est
est bien
bien plus
plus difficile
difficile de
de ré-
ré-
sister aux tentations de [l'orgueil
.,sister aux tentations de 'Porgueil
etde
etide l'opulence.
Populence. Quelle
Quelle force ne
force ne
-——
-
1'72’
.

172 —*
-'
''

puiserait-‘il pas
puiserait¿il pas dans la connaissance
dansila du Spiritisme
connaissance du de toutes
et de
Spirítisme et les
toutes les
vérités
vérités qu'il enseigne!
qu'il enseigne!
'
`


*
"
"
"
'

Mais,
Mais, comme
comme on a pu
on a le remarquer, les
pu le remarquer, vues de
les vues de la Providence ne
la Providence ne
s'arrêtent
s'arrêtent pas à. ce jeune homme; tout en subissant son épreuve,
pas à. ce jeune homme; tout en subissant son
épreuve, et‘ et'
par
par
le
le fait
fait de
de son épreuve
son épreuve même,
même, il
il peut, par
peut, par l'enchaînement
lmchaîncment des
des cir-ï
cir-1
constances, devenir un
constances, devenir un élément
élément de progrès pour
de progrès pour son pays, enaidantà;
son pays, enaidantà-
la. destruction des
la destruction des préjugés
préjugés de castes. Ainsi
de castes. tout se
Ainsi tout lie dans
se lie dans le monde"
le monde
par
par
le
le concours
concours des
des puissances intelligentes
puissances intelligentes qui qui le
le dirigent;
dirigent; rien
rien n'est
n'estr
inutile, et les plus
inutile, et les plus petites choses en
petites choses en apparence apparence peuvent conduire
peuvent conduire aux aux
plus
plus grands résultats, et cela sans déroger
grands résultats, et cela sans
déroger aux lozk de la nature. Si
aux lois de la nature. Si
nous pouvions voir ce
nous pouvions voir "mécanisme
ce 'mécanisme que nous dérobent
que nous dérobent notre notre nature
nature
matérielle et
matérielle infériorité, de
notre infériorité,
et notre de quelle admiration ne
quelle admiration serions-nous
ne serions-nous
pas transportés!
pas transportés!
mais
mais _' s
_'si i nous
nous ne
ne pouvons
pouvons le
le voir,
voir, le
le spiritisme,
spiritisme, en en

nous révélantlces
nous révélantvces lois,lois, nous
nous le
le fait
fait comprendre par
comprendre par pensée, la
la pensée, et
et c'est
c'est
parla qu'il
parla qu'il nous élève, augmente
nous élève, augmente notre notre foi
foi et confiance en
notre confiance
et notre Dieu,
en Dieu,

et_qu'il combat victorieusement Pincrédulité.


et_qu’il combat victórieusement l'incrédulité. ~

.ÎÎÎ

Un rêve instructif.
V l

Un rève þÿ i n a t r u c t iû
q

Pendant la
Pendant dernière maladie
la dernière maladie que que nous avons faite
nous avons faite dans
dans le courant
le courant
‘d'avril 1866, nous étions sous l'empire d'une somnolence et d'une
d'une somnolence et
'd'avril 1866, nous étions sous Pempire d'une
absorption presque continuelles ;; dans
absorption presque continuelles dans cesces moments-là
moments-là nous rêvions
nous rêvions
constamment de
constamment choses þÿ
de choses insignifiantes a nauxquelles
i n s i g n iû, et
et,auxquelles
tes nous ne
nous prêtions
ne prêtions
Laucune attention;
:aucune attention; mais
mais dans
dans la
la nuit
nuit du
du 24
24 avril,
avril, la
la vision
vision otfrit
offrit un
un
caractère si
caractère si particulier
particulier que que nous
nous en
en fûmes
fûmes vivement
vivement frappé.
frappé.
'

lieu qui ne rappelait rien notre souvenir et qui


Dans un
Dans un lieu qui ne rappelait rien àà. notre souvenir et qui ressem-
ressem-
blait â une
blait á une rue, se trouvait réunion d'individus
rue, se trouvait une réunion d'individus qui
une qui causaient en-
causaient en-
semble; dans le nombre,
semble; dans le quelques—uns seulement nous
nombre, quelques-uns seulement étaient
nous étaient connus
connus
‘en
en rêve, mais sans
rêve, mais nous passions
que nous
sans que pussions les
les désigner
désigner nominativement.
nominativement.
'Nous considérions cette
‘Nous considérions foule et
cette foule et nous cherchions àà. saisir
nous cherchions l'objet de
saisir l'objet de la
la
conversation, lorsque
conversation, tout à.
lorsque tout à. coup parut dans Pangle d'une muraille
coup parut dans l'angle d'une muraille
‘uneinscription
uneinscription en en petits caractères, brillants
petits caractères, brillants comme
comme du feu,tet que
du feu,aet' que
nous nous
‘nous efforcions de
nous elïorcions déchiffrer; elle
de déchiífrcr; elle était ainsi conçue:
était ainsi conçue: 4 Nous Nous «

avons découvert
avons découvert que le caoutchouc roulé sous la roue fait une liane en
que le caoutchouc roulé sous la roue fazi* une líeue en
dzlz‘ minutes,
dzlz' pourvu
minutes, pourvu que que la
la route"...
roule n
.....
Pendant
Pendant
» que
que nous
nous cherchions
cherchîons
la þÿû de
la fin de la phrase,
n la phrase, l'inscription s'effaça peu
l'inscription s'eífaça peu aàl peu, ct nous nous
peu, ct nous nous ré-
ré-
Dans
veillámes. Dans la crainte d'oublier ces paroles
veillames. la crainte d'oublier ces paroles singulières,
singulières, nous nous
hâtâmesde de lestranscrire.
l

nous hâtâmes les transcrire.


nous
rien
.

Quel pouvaitêtre le
Quel pouvaitêlre le sens de cette
sens de vision, que
cette vision, que rien absolument
absolument dans dans
_
_
4,73
4,73 _
_

nos
nos pensées ni
pensées ni dans nos préoccupations
dans nos pouvait avoir
ne pouvait
préoccupations ne avoir provoquée?
provoquée?
Ne
Ne nous
nous occupant
occupantni d’inventions
ni d'inventions ni ni de
de recherches industrielles, ce
recherches industrielles, ce

ne pouvait
ne pouvait être
être un
un reflet
reflet depnos
deqnos idées.
idées. Puis,
Puis, que pouvait
que pouvait signifier
signifier ce
ce
caoutchouc qui,
caoutchouc qui, roulé
roulé sous une roue,
sous une fait une lieue
roue, fait une lieue en dix minutes?
en dix minutes?
Etait-ce
Etait-ce la révélation de
la révélation quelque nouvelle
de quelque propriété de
nouvelle propriété de cette sub-
cette sub-
stance? Serait-elle appelée à jouer un
stance? Serait-elle appelée à jouer un rôle dans rôle dans la
la locomotion?
locomotion? Vou-
Vou-
lait—on nous mettre
lait-on nous sur la
mettre sur voie d'une
la voie découverte? Mais
d'une découverte? alors pourquoi
Mais alors pourquoi
s'adresser
s'adresscr a a nous plutôt qu’à.
nous plutôt qu'a des hommes spéciaux,
des hommes ayant les
spéciaux, ayant loisirs
les loisirs
defaire
devfaire les
les études les expériences
et les
études et expériences nécessaires? Cependant ce
nécessaires? Cependant rêve
ce rêve
était trop caractéristique,
était trop trop spécial,
caractéristique, trop pour
spécial, pour être
être rangé parmi
rangé parmi les
les
rêves de
rêves de fantaisie; il devait avoir un but; quel était-il?
fantaisie; il devait avoir un but; quel était-il? G’est
C'est ce
ce que
que
nous cherchions
nous inutilement.
cherchions inutilement.
Dans
Dans la la journée,
journée, ayant ayant eu eu occasion
occasion de consulter le
de consulter docteur Demeure
le docteur Demeure
sur notre santé,
sur notre santé, nous en profitâmes pour le le prier de
de nous dire
dire si ce
si ce
nous en profitâmes pour prier nous

rêve présentait quelque


rêve présentait quelque chose
chose de
de sérieux.
sérieux. Voici
Voici ce
ce qu’il répondit
qu'il répondit ::
Les rêves
c Les
¢ nombreux qui
rêves nombreux qui vous assiégé en
ont assiégé
vous ont en ces derniers jours
ces derniers‘ jours
sont le
sont le résultat de la souffrance
résultat de la souffrance même que même vous éprouvez.
que vous éprouvez. Toutes les
Toutes les
fois qu’il
fois affaiblissement du
qu'il yy aa affaiblissement du corps,
corps, il il yy aa tendance
tendance au dégagement
au dégagement
de PEsprit; mais lorsque
de l'Esprit; mais lorsque le corps souffre,
le corps souffre, le le dégagement
dégagement ne s’opère
ne s'opère
pas
pas
d’une
d`une manière
manière régulière
régulière et
et normale; l’Esprit
normale; l'Esprit est
est incessamment
incessamment
rappelé àà. son
rappelé son poste; de
poste; de la la une sorte de
une sorte lutte, de
de lutte, conflit, entre
de conflit, entre les les be-be-
soins matériels
soins matériels et les tendances
et les spirituelles: de
tendances spirituelles: de là. aussi là. aussi des
des interrup-
interrup-
tions
tions etet des mélanges qui
des mélanges qui confondent
confondent les images et
les images font des
en font
et en des ensem-
ensem-
bles bizarres et
bles bizarres et dépourvus
dépourvus de de sens.
sens. Le caractère des
Le caractère des rêves
rêves se lie, plus
se lie, plus
qu'on
qu'on ne le
ne le croit,
croit, à
à. la
la nature
nature de
de la
la maladie;
maladie; c'est
c'est une
une étude
étude à
a faire,
faire,
et les médecins
et les médecins y trouveront souvent
y trouveront souvent des diagnostics précieux,
des diagnostics précieux, lors- lors-
qu'ils reconnaîtront
qu'ils reconnaîtront l’action
Faction indépendante
indépendante de l’Esprit
de l'Esprit et
et le
le rôle
rôle impor-
impor-
qu’il joue
tant qu'il
tant joue dans l’économie. Si
dans l'économie. Pétat du
Si l’état corps réagit
du corps réagit sur sur l'Esprit,
l'Esprit,
de son côté
de son côté Pétat
Pétat de de l'Esprit puissamment sur
influe puissamment
l'Esprit influe sur lala santé,
santé, et, et, dans
dans
sur l'Esprit
certains
certains cas, il
cas, il est aussi utile
est aussi d’agir sur
utile d'agir l'Esprit que que sur
sur le
le corps;
corps; or, or,
la nature des
la nature rêves peut
des rêves peut souvent
souvent être
être un
un indice
indice de
de Pétat
l'état de
de l'Esprit.
l'Esprit.
(Test, je
C`est, je lele répète,
répète, une une étude
étude à faire, négligée
à faire, jusqu'à ce
négligée jusqu'à. ce jour
jour parpar la
la.
science,
science, qui qui ne
ne voit partout que
voit partout Factionde la matière et
que Faction de la matière et ne tient aucun ne tient aucun
compte de
compte de Pélément spirituel.
Pélément spirituel.
a Le
« Le rêve
rêve que que vous
vous me signalez, celui
me signalez, celui dontdont vousvous avezavez gardégardé un un
souvenir si
souvenir si net,
net, me me semble appartenir aa une
semble appartenir catégorie; ilil con-
autre catégorie;
une autre con-
tient un
tient un fait remarquable et
fait remarquable digne d’attention;
et digne d'attention; il il a eertainementété
a certainementiété
motivé,
motivé, mais
mais je
je ne
ne saurais vous en donner
saurais vous en donner, présentement présentement une une explica-
explica-
satisfaisante; je pourrais vous donner
tion
tion satisfaisante; je ne pourrais
ne vous donner que que mon opinion
mon opinion per- per-
sonnette, dont
sonnelle, dont je je ne suis pas
ne suis pas assez
assez sûr. Je prendrai
sûr. Je prendrai mes
mes informations
informations à.
à.
-—i74—
-174-
bonne
bonne source, et demain je vous
source, et demain je vous ferai
part de
ferai part de ce que j'aura.i
ce que appris. s
j'aurai appris. þÿ :

Le lendemain il nous donna.


Le lendemain il nous donna. Vexplícation l'explication suivante :
suivante :
a Ce
¢ que vous
Ce que vous avezavez vuvu dans
dans le le rêve
rêve queque je me suis
je me chargé de
suis chargé de vous
vous
expliquer
expliquer n'est
n'est point
point une de
une de ces
ces images fantastiques
images fantastiques provoquées par provoquées par
la. maladie;
la maladie; c'est
c'est bien
bien réellement
réellement une manifestation,
une manifestation, non d'Esprits
non d'Esprit.s
désincarnés,
tüsíncarnés, mais mais d'Esprits
d`Esprits incarnés.
incarnée. Vous Vous savez savez que, dans le som-
que, dans le som-
meil,
meil, on peut
on se trouver avec
peut se trouver avec des personnesdes personnes connues ou inconnues,
connues ou inconnues,
mortes ou
mortes ou vivantes;
vivantes; c'est c`est cece dernier
dernier cas cas qui a eu lieu
lieu en cette circon-
circon-
qui a eu en cette
stance.
stance. GeuxCeux que que vousvous avez
avez vus sont des
vus sont incarnés qui
des íncarnés qui s'occupent
s'occupent sépa- sépa-
rément,
rément, et
et sans
sans se
se connaître
connaître pour
pour
la
la plupart,
plupart, d'inventions
d'inventions tendantes à.
tendantes à.
perfectionner les
perfectionner les moyens de locomotion annihilant,
moyens de locomotion , en annihilant, autant que
,
en autant que
possible, l'excès de
possible, Pexcès dépense causée
de dépense causée par l’ usure des
par Pusure des matériaux
matériaux aujour-aujour-
d'hui
d'hui en en usage. Les uns ont
usage. Les uns
ont pensé
pensé au au caoutchouc,
caoutchouc, d'autres d'autres à.à. d'a.utres
d'autres
matières; mais
matières; mais ce qu'il yy aa de
ce qu'il particulier, c'est
de particulier, qu'on aa voulu
c'est qu'on appeler
voulu appeler
votre attention, comme
votre attentzbn, comme sujet sujet d'étude
d'étude psychologique,
psychologique, sur
sur la
la réunion,
réunion,
dans un
dans même lieu,
un même lieu, des Esprits de
des Esprits de différents
ditférents hommes poursuivant le
hommes poursuivant le
même but.
même but. La découverte n'a
La découverte n'a pas de rapport avec
pas de rapport avec le Spiritisme; c'est
le Spiritisme; c'est
seulement
seulement le conciliabule des
le conciliabule inventeurs qu'on
des inventeurs qu'on aa voulu voulu vous faire
vous faire
voir,
voir, et et l'inscription
l'inscription n'avait n'avait d'autre
d'autre but but queque de spécifier à.à. vos
de spécifier yeux
vos yeux
l'objet principal
Yobjet principal de
de leur
leur préoccupation,
préoccupation, car
car il
il en
en est
est qui
qui cherchent
cherchent
d'autres applications
d'autres applications du caoutchouc. Soyez
du caoutchouc. Soyez persuadé
persuadé qu'il qu'il en est sou-
en est sou-
vent ainsi,
vent ainsi, et que et que lorsque
lorsque plusieurs hommes découvrent
plusieurs hommes découvrent en même en même
temps,
temps, soit
soit une
une nouvelle
nouvelle loi,
loi, soit. un
soit nouveau corps,
un nouveau corps, sur
différents
sur différents
points du
points du globe,
globe, leur leur Esprit étudié ensemble
Esprit aa étudié ensemble la la question
question pendant
.pendant le le
sommeil,
sommeil, et
et au
au réveil
réveil chacun
chacun travaille
travaille de
de son
son côté,
côté, en
en mettant
mettant a
a profit
profit
le fruit de
le fruit de ses observations.
ses observations.

¢
Remarquez bien que
c Remarquez bien que ce sont là.
ce sont là les idées d'incarner,
les idées d'inca1*nés, et qui ne
et qui ne
préjugent rien sur le mérite de
préjugent rien sur le mérite de la découverte; la découverte; il se il se peut
peut que que de
de tous
tous
ces cerveaux
ces cerveaux en en ébullition
ébullition il sorte quelque
il sorte quelque chose chose d'utile,
d'utile, commecomme il il est
est
possible qu'il
possible qu'il n'en
n'en sorte
sorte que
que des
des chimères.
chimères, Je
Je n'ai
n'ai pas
pas
besoin
besoin de
de vous
vous
dire qu'il
dire qu'il serait inutile d'interroger
serait inutile d'interroger les les Esprits
Esprits à. à. cet égard; leur
cet égard; mis-
leur mis-
sion, l'avez dit dans‘
sion, comme vous l'avez dit dans vos ouvrages,
comme vous vos n'est
ouvrages, n'est pas d'épargner
pas d'épargner
Phomme le
à. l'homme
ù. le travail
travail des recherches en
des recherches en lui apportant des
lui apportant des inventions
inventions
faites qui
toutes faites
toutes seraient autant de primes d'encouragement pour la
'

qui seraient autant de primes tfencouragement pour la.


paresse
paresse
et
et l'ignorance.
Pignorance. Dans
Dans ce
ce grand
grand tournoi
tournoi de
de l'intelligence
Pintelligence hu-
hu-
maine chacun
maine chacun y y est pour son
est pour compte, et
propre compte,
son propre la victoire
et la victoire est est au plus
au plus
habile, au plus
habile, au plus persévérant, au plus
persévérant, au courageux.
plus courageux.
*

penser des découvertes


Demande. Que
u Demande.
« Que faut-il
faut-il penser des découvertes attribuées
attribuées au ha.-
au ha-
sard?
sard? N'y
N`y en a-t-il
en pas qui
a-t-il pas qui ne sont le fruit
sont le
ne fruit d'aucune recherche?
d'aucune recherche?
c
¢ Réponse.
Réponse. Le
Le hasard,
hasard, vous
vous le
le savez
savez bien,
bien, n'existe
n'existe pas;
les choses
pas; les choses
__-.ns-_
*

_qui
qui vous semblent
vous semblent le le plus
plus fortuites ont leur
fortuites ont leur raison d'être, cari!
raison d'ètre, faut
cartil faut
compter
compter avec
avec les
þÿ innombrables
innombrables
l S intelligences occultes qui président à.à.
intelligences occultes qui président
toutes les parties de l'ensemble. Si le
toutes les parties de Pensemble. Si le temps d'une découverte
temps d'une découverte est venu,
est venu,
au jour
par ces .memes intelligences;
les éléments en
les éléments mis au
sont mis
en sont jour par ces mêmes vingt
inteIligences§ vingt
‘hommes, cent hommes passeront
hommes, cent hommes à côté
passeront à côté sans sans la
la remarquer:
remarquer: un
un seul
seul yy
portera
portera son
son attention;
attention; le
le fait
fait insignifiant pour
insignifiant pour la
la foule
foule est
est pour
pour
lui
lui un
un
trait
trait de lumière; ce
de lumière; ce n'était
n'éta.it pas tout de le trouver, l'essentiel
pas tout de le trouver, était de
Pessentiel était de
savoir
savoir le mettre en œuvre.
le mettre en þÿ S u v Ce n'est
n'est
Cer e . pas le hasard qui. le lui
pas le hasard qui le lui a mis sous
a mis sous
les yeux, mais
les yeux, mais les bons Esprits
les bons Esprits qui
qui lui dit :: Regarde,
ont dit
lui ont observe et
Regarde, observe et
profite si tu le veux.
profite si tu le Puis lui-même, dans les moments
veux. Puis lui-même, dans les de
moments de liberté liberté de
de
son Esprit,
son pendant
Esprit, pendant le
le sommeil
sommeil de
de son
son corps, a.
a. pu être
être mis
mis sur la
la
corps, pu sur
voie,
voie, et
et à-son
à.-son réveil, instinctivement,
réveil, instipctivement,
il
il se
se dirige
dirige sur
sur le
le lieu
lieu où
où il doit
il doit
trouver la
trouver la chose qu'il est
chose qu'il est appelé faire fructifier parson
appelé à.à. faire intelli-
intelli-
fructifier parson
gence.
gence.
.
.
a
« Non,
Non, il n'y
il n'y a
a point
point de hasard :
de hasard : tout est
tout est intelligent dans
intelligent dans la
la na-
na-
ture.
ÎIIFE. x
þÿ : _

Vue rétrospective
Vue rétrospective des
des diverses inoarnations d'un
diverses inoarnatíons Esprit
d'un Esprit

Sommeil des Esprits


Sommeil des Esprits
un
PAR ut
LI; nocrsun
DOCTEUR cAlLLEUXt
CAILLEUX.

(Société spirite
(Société spirite de
de Paris,
Paris, 11 mai t866._-—
Il mai 1866. --
Médium, Morin.)
M. Morin.)
Médium, M.

Votre bon
Votre accueil et
bon accueil et les bonnes prières
les bonnes que vous
prières que avez dites
vous avez à mon
dites à, mon
intention me
intention me font un devoir
font un devoir de vous en
de vous remercier vivement
en remercier vivement etet de vous
de vous
assurer de
assurer mon éternel
de mon dévouement. Depuis
éternel dévouement. entrée dans
mon entrée
Depuis mon la vraie
dans la vraie
vie, j'ai été bien vite
vie, j'ai été bien vite familiarisé
familiarisé avec toutes les nouvelles, mais‘
avec toutes les nouvelles, mais bien bien
douces exigences
douces de ma. situation actuelle. De tous
exigences de ma situation actuelle. De tous côtés, aujourd'hui,
côtés, aujourd'hui,
on irfappelle,
on m°appelle, non
non plus
plus comme
comme autrefois,
autrefois, pour
pour
donner
donner mes
mes soins aux
soins aux
corps
corps malades,
malades, mais
mais pour apporter
pour apporter
du
du soulagement
soulagement auxaux maladies
maladies de
de
l'âme. La tache
l'â.me. La tache est
est douce remplir, et
douce àa remplir, et avec autant de
tout autant
avec tout de rapidité
rapidité
qu'autrefois je
qu'autrefois je mettais
mettais à. a meme transporter
transporter au chevet des
au chevet malades, je
des malades, je
me
me rends aujourd'hui
rends aujourd'hui àà l'appel ‘âmes soutfrantes;
des *âmes
l'appel des soutïrantes; je puis même,
je puis même,
et cela n'a rien d'étonnant
et cela n'a rien d'étonnant pour moi, me
pour moi, me transporter instan-
presque instan-
transporter presque
tanément d"un
tanément point àà un
dïnn point autre, avec
un autre, la même
avec la facilité qu'a
même facilité qu'a mama pensée
pensée
de passer
de passer d'un
d'un sujet
sujet à.
à. un
un autre.
autre. Ce
Ce qui
qui m'étonne
m`étonne seulement, c'est
seulement, c'est
je puisse
que je
que le faire, moi
puisse le faire, moi l... l...
J'ai, mes
Tai, bons amis,
mes bons vous entretenir
amis, aà vous entretenir d'un
d'un fait spirituel qui
fait spirituel qui m'ar-
m'ar-
°
.-
--
‘F726
1716 .-
--

rive et
rive je viens
que je
et que viens soumettre
soumettre a votre jugement pour
à votre jugement pour que
que vous
m'aidiez
vous m'aidieL
àà reconnaître
reconnaître mon erreur, si je
mon erreur, si m'étais trompé dans mes
je nfétais trompé dans mes appréciations
appréciations
à. son sujet.
à. son Médecin,
sujet. Médecin, vous
vous le
le savez,
savez, dans
dans ma
ma dernière
dernière incarnation,
incarnation, je je
m'étais adonné
m'étais adonné avec avec ardeur
ardeur aux études de
aux études ma profession. Tout
de ma Tout ce qui
qui
profession. ce

s'y rapportait était


s'y rapportait pour moi
était pour moi unun sujet d'observations. Je
sujet d'observations. Je dois
dois le dire,
le dire,
sans orgueil,
sans j'avais acquis
orgueil, j'avais quelques connaissances,
acquis quelques connaissances, peut-être
peut-être en
rai-
en rai-
son de
son de ce que je
ce que je ne suivais
ne suivais pas toujours ala lettre la route tracée par
pas toujoms
ala lettre la route tracée par
la routine. Je
la routine. Je cherchais souvent dans
cherchais souvent dans le le moral ce qui
moral ce pouvait apporter
qui pouvait apporter .

une perturbation dans


une perturbation dans le le physique;
physique; c'est c'est peut-être pour cela
peut-être pour que je
cela que je
connaissais un
connaissais un peu mieux
peu mieux mon
mon métier
métier que certains
que certains
de
de mes
mes collègues.
collègues.
Enfin voici :: Il
Enfin voici quelques jours,
Il yy aa quelques jours, je je sentis une espèce
sentis une de lourdeur
espèce de lourdeur
s'emparer
s'emparer de
de mon
mon Esprit,
Esprit, et
et tout
tout en
en conservant
conservant
la
la conscience
conscience de mon
de mon
moi je
moi je me
me sentis
sentis transporté
transporté dans
dans l'espace;
Pespace; arrivé
arrivé a
a un
un endroit
endroit qui
qui
n'a
n'a pas
pas
de
de nom
nom pour vous,
pour vous, je je me
me trouvai
trouvai dans
dans uneréunion
uneréunion d'Esprits
d'Esprits
qui, de leur
qui, de vivant, avaient
leur vivant, acquis quelque
avaient acquis célébrité par
quelque célébrité les décou-
par les décou-
vertes qu'ils
vertes faites.
avaient faites.
qu'ils avaient
Là., je
Là, fus pas
ne fus
je ne pas peu surpris de
peu surpris
reconnaître dans
de reconnaitre ces anciens
dans ces de
anciens de
les âges, dans ces
tous les âges,
tous dans ces noms de toutes les époques,
noms de toutes les époques, une ressemblance
une ressemblance

périspritale
périspritale avec
avec moi.
moi. Je
Je me
me demandai
demandai ce
ce que
que
tout
tout cela voulait dire;
cela voulait dire;
je
je leur
leur adressai
adressai les questions que
les questions que me suggérait ma position,
me suggérait mais mon
position, mais
ma mon
étonnement fut plus grand
étonnement fut plus grand encore,
encore, en m'entendent
m'entendant
en me répondre moi-
répondre moi-
me
même. Je me tournai alors vers eux et
même. Je me tournai alors vers eux et je je me trouvai seul.
me trouvai seul.
Voici mes déductions.....
Voici mes déductionsn...
D‘ CAILLEUX.
D' CAILLEUX.
Non.
Non. —
-
L’Esprit, s’étant
L'Esprit, s'étant arrété là, continua
arrêté là, continua dans
dans la
la séance
séance suivante.
suivante.

La question des
La question fluides qui
des fluides fait le
qui fait le fond
fond de
de vos études aa joué
vos études un bien
joué un bien
grand rôle dans le fait
grand rôle dans le fait que je vous signalais
que je vous signalais à. la dernière séance. Je
à la dernière séance. Je

puis aujourd'hui
puis aujourd"hui vous expliquer mieux ce qui
expliquer mieux
vous passé, et,
s'est passé,
qui s'est
ce et, au lieu
au de
lieu de
vous dire
vous quelles étaient mes conjectures.
dire quelles étaient conjectures, je
mes je puis dire
puis vous dire ce que
vous que ce
m'ont révélé
m'ont les bons
révélé les amis qui
bons amis qui me guident
guident
me dans
dans le monde des
le monde Esprits.
des Esprits.
Lorsque mon Esprit
Lorsque monEsprit a subi
subi une espèce
a une d'engourdissement, j'étais
espèce Œengourdissement, j'éta.is
ainsi dire magnétisé
pour ainsi dire magnétisé par
pour
le fluide de
par le fluide de mes amis amis spirituels;
mes par
spirituels; par
_une permission de
une permission Dieu, ilil devait
de Dieu, devait en résulter satisfaction morale
résulter une satisfaction
en une morale
qui, disent-ils, est
qui, disent-ils, récompense, et
est ma récompense,
ma de plus
et de encouragement à.à.
plus un encouragement
un
marcher
marcher dans voie que
dans une voie
une que suit Esprit depuis
suit mon Esprit
mon déjà bon
depuis déjà bon nombre
nombre
d'existences.
d'existences. -*

donc endormi
J'étais donc
J'étais d'un sommeil
endormi d'un magnético-spirituel j'ai
vu le
sommeil magnético-spirituel ;; j'ai vu le
passé
passé se former en un présent fictif; j'ai
se former en un présent þÿû cj'ai reconnu
t i f reconnu
; des individualités
des individualités
1517..
4-- þÿ * l H 'û ' ] ~ . .
...

disparues-par
disparueaipar la suite des
la suite des temps, plutôt qui
temps, ou plutôt quiou n'avaient été
n'avaient été qu'un
qu'un
fseul individu.
seul individu. J'ai
J'ai vu être commencer
un être
vu un commencer un un ouvrage médical; un
ouvrage médical; un
autre,
autre, plus tard, continuer l'ouvrage
plus tard, continuer Pouvrage laissé
laissé ébauché
ébauché par
par
le
le premier,
premier,
et ainsi
et de suite.
ainsi de J'en suis
suite. J'en suis arrivé
arrivé à voir en
à. voir moins de
en moins de temps que je
temps que je
vous le dire,
n'enn 'mets
þÿ a vous
e ¼ à.
mets le dire, d'âge en âge,
d'â.ge en âge, se former, grandir
se former, et devenir
grandir et devenir
science,
science, ce
ce qui,
qui, dans
dans le principe, n'était
le principe, n'était que les premiers essais d'un
que les premiers essais d'un
oerveau occupé
cerveau d'études
occupé d'études pourpour le soulagement
le de l'humanité
soulagement de Phumanité souf- souf-
frante. J'ai
frante. J'ai vu tout cela,
vu tout et lorsque
cela, et lorsque arrivé
arrivé au dernier de
au dernier de ces êtres qui,
ces êtres qui,
successivement, avaient
successivement, apporté. un
avaient apporté. un complément l'ouvrage, alors
complément àà Pouvrage, alors je
je
me suis
me reconnu. Là,
suis reconnu. La, tout
tout s'évanouit,
s'évanouit, et
et je
je redevins
redevins PEsprit
l'Esprit encore
encore
en retard
en retard de votre pauvre
de votre docteur. Or, l'explication,
pauvre docteur. Or, Pexplication, la la. voici.
voici. JeJe nene
la donne
.vous_ la donne pas
.vous_ pas pour en tirer vanité, loin de la, mais
pour en tirer vanité, loin de la, mais bien plutôt
bien plutôt
pour
pour vous
fournir un
vous fournir sujet d'étude,
un sujet d'étude, en vous parlant
en vous
parlant du du sommeil
sommeil spi-spi-
rituel, qui, étant élucidé par
rituel, qui, étant élucidé par vos guides, ne
vos guides, ne peut que
peut que m'être
m'être utile,
utile,
puisque
puisque j'assiste
j'assiste à.à. tous
tous vos
vos travaux.
'

travaux.
J'ai vu,
J'ai dans ce
vu, dans sommeil, les
ce sommeil, différents corps
les différents corps que Esprit a.a
mon Esprit
que mon
animés depuis un
animés depuis ‘certain nombre dïncarnations,
un .certain nombre dïncarnations, et
et tous
tous ont
ont travaillé
travaillé
la science médicale
la science médicale sans sans jamais s'écarter des
jamais s`écarter principes que
des principes le premier
que le premier
avait élaborés. Cette dernière incarnation
avait élaborés. Cette dernière incarnation n'était pas n'était pour
pas pour augmenter
augmenter
le savoir,
le simplement pour pour pratiquer ce qu’enseignait ma
savoir, mais
mais simplement pratiquer ce qu'enseignait ma théorie.
théorie.
Avec
Avec tout cela je
tout cela je reste
reste toujours
toujours votre
votre débiteur;
débiteur; mais
mais si
si vous
vous le per-
le per-
mettez,
mettez, je je viendrai
viendrai vous
vous demander
demander des
des leçons, et quelquefois
leçons, et quelquefois vous
vous
donner
donner mon opinion personnelle
mon opinion personnelle sur sur certaines questions.
certaines questions.
D‘ CAILLEUX.
D' C.uLL1zux.

Étude.
Étude.
'

Il yy a ici
ll a ici un double
un enseignement : c'est
double enseignement d'abord le
c'est d°abord
: le fait de la
fait de la
magnétisation d'un Esprit
magnétisation d'un Esprit par d'autres Esprits, et du sommeil
par d'autres Esprits, et du sommeil qui en qui en
est la suite;
est la suite; et, second lieu,
et, en second
en de la
lieu, de vue rétrospective
la vue rétrospective des différents
des différents
corps qu'il
corps qu°il a animés.
a.animés.
ll y_ a donc,
ll y_ a. pour les
donc, pour Esprits, une sorte
les Esprits, sorte de
une sommeil, ce qui
de sommeil, qui est
ceest un
un
point
point dede contact
contact de
de plus
plus entre
entre l'état
l'état corporel
corporel et
et l'état
l'éta.t spirituel.
spirituel. l1ll
s'agit ici,
s'agit ici, il
il est
est vrai,
vrai, d'un
d'un sommeil
sommeil magnétique,
magnétique, mais
mais existerait-il
existerait-il pour
pour
eux
eux un
un sommeil naturel semblable
sommeil naturel au nôtre?
semblable au Cela n'aurait
nôtre? Cela n'a.urait rien de
rien de
surprenant, quand
surprenant, quand on voit des Esprits
on voit des Esprits encore tellement identifiés avec
encore tellement identifiés avec
l'état corporel, qu'ils
Pétat corporel, prennent leur
qu`ils prennent corps fluidique
leur corps pour
þÿû u i d pour un corps
i q u eun corps
matériel, qu'ils
matériel, qu'ils croient
croient travailler
travailler comme
comme ils
ils le
le faisaient
faisaient sur
sur la terre,
la terre,
et qu'ils
et qu'ils en éprouvent de
en éprouvent de la fatigue. S'ils
la fatigue. ressentent de
S'ils ressentent de la fatigue, ils
la fatigue, ils
.
doivent éprouver
doivent le besoin du
éprouver le besoin du repos, et
repos, et peuvent croire se coucher
peuvent croire se coucher et et
-

- i78
178 —
-

dormir, comme
dormir, comme ils croient travailler,
ils croient travailler, et en chemin
aller en
et aller chemin de fer. Nous
de fer. Nous
disons qu’ils
disons le croient, pour parler
qu'ils le croient, pour à. notre point de vue;
parler à. notre point de vue; car,
tout
car, tout
est relatif,
est et rapport å leur nature
par rapport
relatif, et par à leur nature þÿûfluidique, chose
u i d ilaq uchose la
est tout
e , est tout
'

aussi réelle
aussi réelle que
que
les
les choses
choses matérielles
matérielles le
le sont
sont pour
pour
nous.
nous.
Ce ne
Ce sont que
ne sont que desdes Esprits d'un ordre
Esprits d'un ordre inférieur
inférieur qui qui ont
ont de
de sem-
sem-
blables illusions; moins ils sont avancés, plus leur
blables illusions; moins ils sont avancés, plus leur état se rapproche état se rapproche
de Pétat
de corporel. Or,
Pétat corporel. Or, ce ce nene peut être le
peut être le cas
cas dudu docteur Cailleux,
docteur Cailleux,
Esprit
Esprit avancé
avancé qui
qui se
se rend
rend parfaitement
parfaitement compte compte de
de sa
sa situation.
situation. Mais
Mais
il n'en
il n’en est pas moins
est pas vrai qu'il
moins vrai qu'il a
a eu
eu la
la conscience
conscience d’un
d`un engourdisse-
engourdisse-
ment analogue
ment analogue au sommeil pendant
au sommeil lequel ilil aa vu
pendant lequel vu ses diverses indivi-
ses diverses indivi-
dualités.
dualités. ;
¿
Un membre
Un
-
~

membre de de la explique ce
société explique
la société ce phénomène
phénomène de de cette manière:
cette manière:
Dans le sommeil
Dans le sommeil humain, humain, le corps
le seul repose, mais l’Esprit
corps seul repose, mais l'Esprit ne dort
ne dort
pas. Il doit en être
pas. ll doit en être de même à.a l'état
de même spirituel; le
l’éta.t spirituel; sommeil magné-
le sommeil magné-
tique
tique ou
ou autre
autre ne doit
ne doit affecter
affecter que
que
le
le corps spirituel
corps spirituel ou ou périsprit, et
périsprit, et
l’Esprit
l'Esprit doit
doit se
se trouver
trouver dans
dans un
un état
état relativement analogue
relativement analogue à. celui de à. celui de
l’Esprit incarné
l'Esprit pendant le
incarné pendant sommeil du
le sommeil du corps, dest-à-dire conserver
corps, c'est-à-dire conserver
la conscience de son être. Les différentes
la conscience de son etre. Les différentes incarnations de incarnations Cailloux,
M. Cailleux,
de M.
que
que ses
ses guides spirituels
guides spirituels voulaient
voulaient lui
lui faire
faire voir
voir pour
pour son
son instruction,
instruction,
-ont
ont pupu se présenter à.à. lui,
se présenter lui, comme
comme souvenir,
souvenir, de de la même manière
la même manière queque
les images
les images s'ofi'rent
þÿ s ' oû dans
` r
dans e n les
t
les rêves.
rêves.
Cette explication
Cette explication est parfaitement logique;
est parfaitement logique; elle été confirmée
elle aa été confirmée parpar
Esprits qui,
les Esprits
les qui, en provoquant
en provoquant le
le récit
récit du
du docteur
docteur Cailleux,
Cailleux, ont
ont voulu
voulu
faire connaître
nous faire
nous connaître une nouvelle phase
une nouvelle phase de de lala vie
vie d’outre-tombe.
d'outre-tombe.
3
Y
.i._-.ï-Î-.

Questions et
Questions et problèmes. ‘problèmes.
c'est dans l’
(Test dans air.
lfair. .

(Paris, 13
(Paris, 13 mai 1866.
mai 1866. -—
-
Médium,
Médium, M. TaiL...)
M. Tail....)

Demande. Lorsque quelque chose


Demande. Lorsque quelquechose est
est pressenti par pressenti
les masses, on
par les masses, on
.
dit ordinairement
dit ordinairement que
que
des!
c'est dans
dans l'air.
l'air. Quelle est
est Porigine Quelle
de
de cette
cette l'origine
expression?
expression?
‘Réponse.
'Réponse Son origine
Son origine est, comme celle
est, comme celle dîme foule de
d°une foule de choses dont
choses dont
on ne
on ne se rend compte
pas compte et
se rend pas que le
et que le Spíritisme vient Spiritisme dans
vient expliquer, dans expliquer,
- le sentiment
le sentiment intime et intuitif
intime et intuitif de
de la réalité;
cette expression est
la réalité; cette est plusexpression plus
vraie qu’onne le
vraie qu'on ne le pense.
pense.
Ce pressentiment général l'approche
_

quelque
_

Ce pressentiment général à a Papproche de de quelque grave événe-


grave événe-
——179-—
-i79-

menta
mente. deux la première
causes :: la
deux causes vient des
première vient innombrablesd'Es-
masses innombrables
des masses d'Es—
prits qui parcourent
prits qui parcourent incessamment l'espace, et
incessamment l'espace, et qui ont connaissance
qui ont connaissance
des
des choses qui se préparent;
choses qui préparent; par
se par
suite-
suite- de
de leur
leur dématérialisation,
dématérialisation, ils -ils
sont‘ plus å. même d'en suivre la filière et d'en prévoir
sont plus a même d’en suivre la filière et d'en prévoir l'issue. Ces
l'issue. Ces
Esprits,,qui frôlent
Esprits,,qui cesse l'humanité,
frôlent sans cessesans l'huma.nité, lui communiquent leurs
lui communiquent leurs
pensées par
pensées par les
les courants
courants fluidiques
þÿû u i d i quiqui
quesrelient
relient le
le monde
monde corporel
corporel auau
monde spirituel.
monde Quoique vous ne les
spirituel. Quoique voyiez pas,
les voyiez
vous ne pas,
leurs
leurs pensées
pensées vous vous
arrivent
arrivent comme l'arôme
comme des fleurs
l'arôme des þÿû e cachées
urs
cachées sous le feuillage, et
le feuillage,
sous et vous vous

vous les
vous les assimilez
assimilez à.
à. votre insu. L'air
votre insu. L'air est
est littéralementsillonnéde ces
littéralement sillonné de ces
courants fluidiques
courants þÿû u i d i qui sèment
q u sèment
qui es partout l'idée,
partout l'idée, de telle sorte que
de telle sorte l'ex-
que Vex-
pression
pression : c'est
: c'est dans
dans l'air,
l'aù', pas
n'e§t -pas n'e‘_st
seulement
seulement une
une figure, mais posie-
figure, posif- mais
tivement
tivement vraie. Certains Esprits
vraie. Certains Esprits sont sont plusplus spécialement chargés, par
spécialement chargés, par
la. Providence, de
la Providence, de transmettre
transmettre aux hommes le
aux hommes le pressentiment
pressentiment des des choses
choses
inévitables, en
inévitables, vue de
en vue de leur donner un
leur donner avertissement, et
secret avertissement,
un secret ils s'ac-
et ils s'ac-
quittent de cette mission en se répandant parmi
quittent de cette mission en se répandant eux. Ce sont
parmi eux. Ce sont comme comme
des voix
des intimes qui
voix intimes retentissant dans
qui retentíssent dans leurleur for intérieur.
for intérieur.
La seconde
La seconde cause cause de ce de ce phénomène
phénomène est dans leest dans le dégagement
dégagement de de
l'Esprit incarné
l'Esprit incarné pendantpendant le repos du
le repos corps. Dans
du corps. Dans ces moments de
ces moments de li-
li-
berté,
berté, il
il se
se mêle
mêle aux
aux Esprits similaires,
Esprits similaires, ceux
ceux avec
avec lesquels
lesquels il
il a
a le
le plus
plus
d’afiinité;
þÿ d ` aû iil iln se
ité
se pénètre
;
pénètre de leurs pensées,
de leurs pensées, il il voit ce qu'il
voit ce qu'il ne peut voir
ne peut voir _

les
avec les yeux
avec du
yeux du corps, en
corps, en rapporte
l'intuition
rapporte l'íntuition au réveil, au réveil, comme d`une
comme d'une
idée
idée quiqui lui lui estest tqute personnelle. Ceci
toute personnelle. explique comment
Ceci explique comment la. la. même
même
idée surgit en
idée surgit en même
même temps temps en en cent endroits dilïérents et
cent endroits différents et dans
dans des mil-
des mil-
liers de
liers cerveaux.
de cerveaux. .

Certains individus,
Certains individus, comme comme vous vous le savez, sont
le savez, sont plus
plus aptes
aptes queque d'au-
d'au-
tres à. recevoir l'influx
tres à. recevoir þÿ l ' i nû spirituel,
ux
spirituel, soit la communication
par la communication directe des
soit par directe des
Esprits
Esprits étrangers,
étrangers, soit
soit par
par
le
le dégagement
dégagement plus
plus facile
facile de
de leur
leur propre
propre
Esprit. Beaucoup
Esprit. Beaucoup jouissentjouissent à.à. des des degrés différents de
degrés différents de la.
la seconde
seconde vue vue

vue spirituelle, faculté bien plus que le pensez


'

ou vue faculté bien commune vous ne le


ou spirituelle, plus commune que vous ne pensez
et qui
et qui se se révèle
révèle de manières; d'autres
mille manières;
de mille d’autres conservent
conservent un souvenir
un souvenir

plus ou
plus ou moins
moins net net de de ce qu'ils ont
ce qu'ils ont vu dans les
vu dans les moments d'émancipa-
moments d'émancipa-
tion de l'â.me. Par suite de cette aptitude,
tion de l'âme. Par suite de cette ils
aptitude, ils ont des notions
ont des notions plusplus
précises
précises des
des choses;
choses; ce n'est
ce n'est paspas
chez
chez eux un
eux simple
un simple pressentiment
pressentiment
vague, mais l'intuition,
vague, mais l'intuition, et et chez quelques-uns lala connaissance
chez quelques-uns connaissance de de lala
chose
chose même
même dont
dont ils
ils prévoient l'accomplissement
prévoient Yaccomplissement qu'ils et
et qu'ils annoncent.
annoncent.
Si leur demande
on leur
Si on demande comment comment ils ils le savent, la
le savent, plupart ne
la plupart ne sauront
sauront pas pas
Pexpliquer : les uns diront qu'une
l'expliquer : les uns diront qu'une voix intérieure leur a parlé,
voix intérieure leur a
parlé, d'autres
d'autres
qu'ils ontont eu vision révélatrice;
une vision révélatrice; d'autres enfin qu'ils
d'autres enfin qu'ils lele sentent
sentent
qu'ils eu une
sans
sans savoir comment. Dans
savoir comment. Dans lesles temps d'ignorance, et
temps d'ignorance, aux yeux
et aux yeux des des
superstitieux.
gens superstitieux.
gens
ils
ils passent
passent pour pour des
des devins
devins et
et des
des sorciers,
sorciers, tandis
tandis
-130
-
T80 _
-

que
que ce sont
ce tout
sont toutsimplement des
simplement des personnes douées d'une
personnes douées d'u_ne médiumnité
médiumnité
spontanée
spontanée et
et inconsciente,
inconsciente, faculté
faculté inhérente
inhérente à
a la
la nature
nature humaine,
humaine, et
et
qui
qui n'a
n'a rien
rien de
de surnaturel,
surnaturel, mais
mais que
que ne
ne peuvent comprendre
peuvent comprendre ceux
ceux qui
qui
n'admettent rien
n'admettent rien en dehors de
en dehors la matière.
de la matière.
Cette faculté a existé
Cette faculté a existé dans tous les
dans tous les temps temps mais
mais il:
,
,
est aà remarquer
il» est remarquer
qu'elle
qu'elle se
se développe et
développe et se
se multiplie
l'empire des
sous
l'empire
multiplie sous circonstances
des circonstances
qui donnent
qui donnent un surcroît d'activité a l'esprit,
un surcroît d'activité à dans les
l'esprit, dans les moments
moments de de
crise. et
crise. aux approches
et aux grands événements.
des grands
approches des événements. Les révolutions, les
Les révolutions, les
gherres, les persécutions de
g'uerres, persécutions partis
les de partis et
et de
de sectes
sectes ont
ont toujours
toujours fait
fait naître
naître
un grand
un nombre de
grand nombre voyants et
de voyants et d’inspirés qu'on aa qualifiés
d'inspirés qu'on d'illu-
qualifiés d'illu-
minés.
minés.
D‘
D' Dansons.
Dsuxunn.

Remarque.
Remarque. rapports du
Les
Les
rapports monde corporel
du monde corporel et
et du monde spirituel
du monde spirituel
n'ont rien qui
n'ont rien étonne, si
qui étonne, considère que
l'on considère
si l'on que ces
ces deux mondes sont
deux mondes sont
formés des mêmes
formés des memes éléments, dest-à-dire des,
éléments, c'est-a-dire des mêmes
mêmes individus
individus qui
qui
alternativement de l'un dans l'autre. Tel qui est aujourd'hui
passent alternativement de l'un dans l'autre. Tel qui est auiourd'hui
passent
parmi les
parmi les incarnés de la
incarnés de la terre
terre sera
sera demain parmi les
demain parmi désincarnés de
les désincarnés de
l'espace, et réciproquement.
l'espace, réciproquement.
et Le
Le monde
monde des
des Esprits
Esprits n'est
n'est donc
donc point
point
un monde
un monde à c'est l'humanité
part, c'est
à part, l'humanité elle-même dépouillée de
elle-même dépouillée de son enve-
son enve-
‘loppe matérielle,
loppe matérielle, et
et qui
qui continue
continue son existence
existence
son sous une
sous unenouvelle
nouvelle
forme et
forme plus de
et avec plus
avec de liberté.
liberté.
Les rapports
Les rapports de deux mondes,
de ces deux
ces cesse en contact,
mondes, sans cesse
sans font donc
contact, font
en donc
partie
partie des lois naturelles;
des lois l'ignorance de la loi qui
naturelles; Pignorance de la loi les régit a été la.
qui les régit été
a la
pierre d'achoppement
pierre d'achoppement de
de toutes
toutes les
les philosophies;
philosophies; c'est
c'est faute
faute de
de la
la con-
con-
naître
naître que de problèmes
tant de
que tan: problèmes sont demeurés insolubles.
sont demeurés insolubles. Le Le Spiritisme,
Spiritisme,
qui
qui est
est la
la science
science de
de cescesrapports,
rapports, nous donne
donne
nous la
la seule
seule clef qui
clef qui puisse
puisse
‘les résoudre. Que de choses,
les résoudre. Que de choses, grace à. lui,
grâce à. lui, ne sont déjà.
ne sont déjà. plus des mys-
plus des mys-
tères!
tèresl

Poésies
Poésies spirites.
Spírites.

ton livre.
AA ton livre.

(Société
(Société de Paris, l1 mai
de Paris,l1 mai 1866.
1866. —
-
Médium,
Médium, M. V...)
M. V...)

Bientôt, enfant, tu
Bientôt, enfant, tu vas quitter
vas quitter
Cet humble
Cet humble toit qui t'a
toit qui t'a vu naître,
naitre,
vu

Pour
Pour courir le monde,
courir le affronter
monde, affronter
dangers, et
Ses dangers,
Ses et mourir peut-être
mourir peut-être
—l8l—-
-181-
Sans avoir
Sans avoir pu toucher au port,
pu toucher au port.,
Avant de fuir notre rivage,
Avant de fuir notre rivage,
Comme autrefois,
Comme autrefois, écoute encor
écoute encor
Lavoix
Lavóix qui guida
qui guide. ton
ton jeune âge.
jeune âge.
Hélas! mon fils,
Hélas! mon þÿû sur ton chemin,
l s ,ton
sur chemin,
Bien souvent la ronce orgueilleuse
Bien souvent la ronce orgueilleuse
Déchirera blanche main,
ta blanche
Déchirera ta main,
Et son épine venéneuse
Et son épine venéneuse
Fera boîter ton
Fera boîter pied meurtri
ton pied meurtri, 7

Plus d’une
Plus d'nne fois,
fois, dans
dans la la carrière.
carrière.
N'importe! Il faudra, loin d'ici,
N'importe! Il faudra, loin d'ici,
Suivre
Suivre Pétoile qui t'éclaire,
Pétoile qui féclaire,
marcher toujours
Et marcher
Et toujours en en avant;
avant;
Ne point
Ne regretter ta
point regretter patrie,
ta patrie,
Ton hameau,
Ton hameau, ton. foyer absent,
lon foyer absent,
Et mourir
Et mourir sans pleurer ta
sans pleurer vie,
ta vie,
Si tu devais
Si tu la perdre
devais la perdre un jour,
un jour,
En prêchant àà tous
En prêchanz doctrine
pour doctrine
tous pour
La foi,
La la charité, l'am,our,
foi, la charité, l’amour,
Seuls
Seuls devoirs
devoirs dede ta
ta loi divine;
loi divine;
En arrachant
En partout l'orgueil,
arruclmnt partout l'orgueil,
Le
Le faux
faux savoir Pégoïsme
et Pégoïsme
savoir et
Qui s’étendent,
Qui comme
s'étendent, comme un
un linceul,
linceul,
Sur le
Sur berceau du
le berceau Spiritisme;
du Spiritisme;
En répétant ce
En répétant ce que la voix
que la voix
De tous ces mondes invisibles
De tous ces mondes invisibles
Semble ie révéler parfois
Semble te révéler parfois
Dans des
Dans des murmures indicibles:
murmures indicibles;

En plaignant
En un siècle grossier,
plaignant un siècle grossier, ~

Qui joindra
Qui joindra Pinsulte
Pinsulte à l’injure
à l'injnre
Quand
Quand il fappellera sorcier,
il t'appellera sorcier,
Ou diseur
Ou diseur de de bonne
bonne aventure;
aventure;
En
En lui pardonnantson mépris;
lui pardonnantson mépris;
En essayant,
En essayant, par par la prière,
la prière,
De ranger
De ranger ses
nombreux amis
ses nombreux amis
Sous ton humble
Sous ton humble et sainte bannière.
et sainte bannière

J dit :: Pars,
'ai dit
J ’ai Pars, mon enfant, adieu;
mon enfant, adieu;
Ta
Ta tâche
tâche est
est lourde
lourde et
et difficile,
þÿ d i íû c i l e ,
Mais crois
Mais et espère
crois et ton Dieu,
en ton
espère en Dieu,
Il te
Il te la
la rendra plus facile.
rendra plus facile.

Un
Un Esrnn roùrs.
Esmm' roirrz
——i82—
-i82- -

Dans
Dans la séance
la suivante, l8
séance suiva.nte,~ 18 mai,
mai, le médium écrivit
même médium
le même spon-
écrivit spon-
tanément ce qui
tanément ce suit
qui suit ::
Réponse
Réponse uneà.
à. une critique de mes
critique de mes vers intitulés:A~ton livre,
vers intitulés:A-ton livre, faite un
faite un
peu trop légèrement
peu trop légèrement vendredi
vendredi dernier
d erm
'

'er par
p ar un
un inconnu
inconnu que je
que je
ne‘
ne vois
vois
pas ici ce soir.
pas ici ce soir.

Dans
Dans un mystérieux bocage,
un mystérieux bocage,
Caché sous
Caché þÿ a oleu snaissant
le feuillage
naissant feuillage
De verts
De lilas,tous
verts lilas, tous les
les ans
ans
On entendait au
On entendait printemps
an printemps
Une gracieuse
Une gracieuse fauvette
fauvette
Chanter sa
Chanter fraîche chansonnette.
sa fraiche chansonuette.
oiseaux du
Les oiseaux
Les du bois voisin
bois voisin
Accouraient chaque
Accouraient chaque matin
matin
Se placer en silence,
Se placer près d’elle en
près d'e1le silence,
Pour écouter
Pour mieux la
écouter mieux cadence
la cadence
Que sa pure égrenait,
Que voix pure
sa voix égrenaît,
Filait, parlait, modulait
Filait, perlait, modulait
Avec une grâce
Avec une gràce þÿinfinie.
i nû n i e .
La
La foule étonnée et
foule étonnée et ravie
ravie
Applaudissait
Applaudissait diva,la
la diva,
Quand,
Quand, parpar hasard,
hasard, arriva
arriva
Un jeune
Un jeune merle
merle noir
au noir
au plumage
plumage
Qui se mit
Qui se mit àà siffler de erage
de
þÿ s i fû rage
r
monotone chanson
La monotone
'
'

La chanson
Qu'on admirait
Qu’on sans raison.
admiraít sans raison.
La fauvette
La soudain s’arréte,
fauvette soudain s'arréte,
Sourit, et
Sourit, et dit au trouble-fête:
dit au trouble-fête:
Vous qui sifflez
Vous qui si bien,
si e
þÿ s i fû z
bien, vous devez
vous bien chanter.
devez bien chanter.
Ne pourrait-on, beau
Ne pourrait-on, beau merle,
merle, un
un jour
Jour vous
vous écouter?
écouter?
Le merle,
Le merle, sans
sans répondre,
répondre, aussitôt
`

prit
'tl
aussitôt pri la
a fuite.
fuite.
Pourquoi?
Pourquoi? Devinez-le’... Bonsoir;
Devinez-le... Bonsoir; moi, je ‘vous
moi, je quitte.
vous quitte.

Annan nn Mussxr.
ALrnnn un Mussar.
*

._-Î-

La chenille et
La Chenille le Papillon.
et 1e Papillon.
Fable de
de YËsprit
Fable l'Ésprit trappeur
írappeur de Carcassonne.
de Carcassonne.

D’un bouquet de
D'un bouquet de jasmin
jasmin labourant les contours,
labour-ant les contours,
Tremblante, chenille
Tremblante, une chenille au
une au déclin de ses
déclin de jours
ses jours
Se
Se disait «Je suis
disait :: «Je bien malade,
suis bien malade,
'J ee ne
'J ne digère plus la
digère plus la feuille de salade;
feuille de salade;
—.— 183
e-l83_ —

peine sisi le
Xx

'A
'A peine le chou
chou tente
tente mon appétit;
mon appétit;
Je me
Je me meurs petit åà petit;
menus petit petit;
G'est triste
C'est triste de
de mourir! Mieux valait
mourir! Mieux valait ne pas naître.
ne pas naitre.
Sans murmurer
Sans murmurer il ilfaut soumettre;
se soumettre;
faut se
A- d'autres
A- après moi
d'autms après moi dede tracer sillon.
leur sillon.
tracer leur
- —
- Mais tu
Mais ne mourras
tu ne pas, lui
mourras pas, dit un
lui dit papillon;
un papillon;

Si j'ai
Si j'ai bon
bon souvenir,
souvenir, sur la
sur la même
même charmille
oharmille
Avec toi
Avec toi j'ai rampé, je
j'ai rampé, je suis
suis de famille;
1a. famille;
de la
L'avenir te prépare
L’avenir te un destin
prépare un destin plus plus heureux;
heureux;
.
Peut-être
Peut-être un même amour
un mème nous unira
amour nous tous deux.
unira tous deux.
Espèrel...
Espèrel... du sommeil le
du sommeil le passage
passage
est
est rapide.
rapide.
Tout comme
Tout comme je je le
le fus,
fus, tu
tu seras chrysalide;
seras chrysalide;
Comme moi
Comme moi tu brillantede
pourras, brillante
tu pourras, couleurs,
de couleurs,
Respirer
Respirer le parfum
le des fleurs.
parfum des þÿû e unþÿ : : r s .
répondit : a« Imposture,
vieille répondit: Imposture, imposture!
v
V

La
La vieille imposture!
Rien ne
Rien saurait changer
ne saurait changer les les lois
lois dede lala nature;
nature;
Uauhépinejamais
L'anbépine jamais ne
ne deviendra
deviendra jasmin.
jasmin.
A mes
A mes anneaux brisés, à.à mes
anneaux brisés, ressorts si
mes ressorts fiêles
si frêles
Quel habile
Quel habileouvrier viendra fixer
ouvrier viendra þÿû xdesdes ailes ‘IT
e railes
Jeune fou,
Jeune fou, passe ton chemin.
passe ton chemin.

-Chenille
Chenille ll bien touché; le
bien touché; le possible ses bornes,
possible aa ses bornes,
Reprit
Reprit un escargot,
un triomphant sous ses cornes. n
escargot, triomphant sous ses cornes. þÿ : :

Un
Un crapaud applaudit. De
crapaud applaudit. De son dard,
dard, un frelon
frelon
son un
Insulte le beau papillon.
Insulta le beau papillon. _


`

a
~ o
o s
Q s
o e
0 n
u s
c s
1 e
0 s
s e
o s
c

Non, ce n’est
Non, ce pas toujours
n'est pas toujours la vérité qui
la vérité brille.
qui brille.
Ici-bas, que
Ici-bas, que däveugles-nes
d'aveugles-nds
Niant Pâme des
Niant l'ã.me morts. Docteurs,
des morts. raisonne:
vous raisonne:
Docteurs, vous
A peu près
A peu près comme
comme la
lu chenille.
chenille.

Dissertations spirites.
Dissertations epirîtes.
Occupations des
Occupations des Esprits.
Esprits.
(Société de
(Société de Paris, février 1866.
l6 février
Paris, 16 1866. —-
-
Médium, M.
Médium, Leymarie.)
M. Lcymsric.)

Vous
Vous avez été si
avez été si bons à mon
bons ä égard, messieurs,
mon égard, messieurs, si obligeants pour
si obligeants pour
un nouveau venu,
un nouveau venu, que je viens encore
que je viens encore vous
vous d_emander
d_emander quelques
quelques in-
in-
stants d'attention.
stants d'attentiou.
monde des
_

Depuis mon séjour


Depuis mon dans le
séjour dans le monde des Esprits, je suis
Esprits, je suis à. même de
à. même de
faire quelques remarques
faire quelques remarques
dont
dont je
je fais
fais mon profit, ‘puisqu’elles
profit, *puisqu'eIles me
me
mondon-
don-
7184-:-
-
184 -

nent faculté toute-puissante


la faculté toute-puissante de
nent la changer complètement
mes idées
de changer complétement mes idées
acquises dans
acquises dans ma dernière incarnation. Je vais si vous
ma dernière incarnation. Je vais donc, si vous donc, voulez
voulez
bien le
bien le permettre,
permettre, vous faire part de
vous faire quelques-unes
de quelques-unes de
part de ces réflexions
ces réflexions
suggérées
suggérées par par les fausses idées
les fausses idées de certains détracteurs
de certains du Spiritisme.
détracteurs du Spiritisme.
Il
Il n'est d'entendre‘. dire à. tous les détracteurs
pas rare d'entenrlrn dire à. tous les détracteurs :: Mais
n'est pas rare Mais ceux
ceux

qui
qui ont fait la trouvaille spirite devraient bien nous renseigner sur le
ont fait la spirite
trouvaille devraient bien nous sur lerenseigner
travail
travail des Esprits,
des Esprits, rentrés possession
rentrés enen possession dede cette fameuse erraticité.
cette fameuse erraticité.
Ont-ils un
Ont-ils un corps correspondant
corps correspondant au nôtre ou
au nôtre ou unun corps Ont-
corps þÿû u i d i Ont-
que? fluidique?
ils
ils la science infuse?
la science infuse? Savent-ilsplus
Savent-ils plus queque nous? Alors,
nous? Alors, pourquoi tant pourquoi tant
de communications
de communications terre terre, dans
terre à.à. terre, dans un un français
français ordinaire
ordinaire à à. la por-
la por-
tée
tée de tout le monde ? Mais
de tout le monde ? Mais le premier le premier venu peut
venu en dire
peut en dire autant autant !.
!..
. .
.

Ils ajoutent encore


Ils ajoutent encore :: mais,mais, ces ces farceurs d’Esprits, à.à. quelle
farceurs d'Esprits, quelle gym-
gym-
nastique
nastique se
se livrent-ils
livrent-ils donc
donc sur
sur des
des balançoires
balançoires éternelles?
éternelles? De
De quoi
quoi
vivent-ils?
vivent-ils? De quoi s'amusent-ils?
De quoi s‘amusent-ils? Mais Mais s’ils
s'iIs sont
sont dans
dans l’air
l'air ambiant,
ambiant,
occupés àà. nous
occupés regarder faire,
nous regarder faire, ilil ne doivent pas
ne doivent trouver amusantes
pas trouver amusantes
toutes nos
toutes vilaines actions,
nos vilaines toutes nos ridicules
actions, toutes nos ridicules pensées. Peut-être pensées. Peut-être
sont-ils dans la contemplation
sont—ils dans la éternelle. Et s’ils voient
contemplation éternelle. Et s'ils voient Dieu, comment Dieu, comment
est faite la Divinité?
est faite la Divinité? Quelle idée peuvent-ils nous
Quelle idée peuvent-ils donner
nous donner de sa de sa gran-
gran-
deur? Hélas!
deur? Dérision! répètent-ils,
Hélas! Dérision! répètent-ils, et
et dire
dire qu’il
qu'il y y a
a des
des gens soi-
gens soi-
disant sensés, qui
disant sensés, qui croient
croient à. toutes ces
à. toutes ces billevesées!
billevesées!
Ces idées-là, je
Ces idées-là, je les
les ai
ai entendu répéter,
entendu répéter, et, riant comme
et, riant d’autres,
comme d'autres,
ou plaignant
ou plaignant amèrement les adeptes
amèrement les adeptes d'une doctrine qui
d'une doctrine menait
qui menait à.à. la. la
folie, selon
folie, selon nous, nous, je je me suis bien des
me suis bien fois demandé
des fois lÎexplication d'une
demandé lfexplication d"une
telle aberration
telle mentale au
aberration mentale au dix-neuvième
dix-neuvième siècle. siècle, ,

Un jour,
_

je me
__,_

terriens,
,

Un suis trouvé
me suis trouvé librelibre comme
comme tous mes frères
frères terriens,
'

jour, je
'

tous mes
et parvenu
et parvenu dans dans ce monde qui
ce monde qui m'avait
m'avait tant
tant fait
fait hausser
hausser les
les épaules,
épaules,
voici
voici cece que j'ai vu :
que j'ai vu :
Les Esprits,
Les Esprits, selonselon les les facultés acquises sur
facultés acquises terre, cherchent
sur terre, cherchent le le
milieu qui
milieu qui leur
leur est
est propre,
propre,
à
a moins
moins que,
que, ne
ne pouvant
pouvant être
être dégagés,
dégagés, ils
ils
soient dans la
soient dans nuit, ne
la nuit, ne percevant et
percevant et n’entendant
n'entendant rien, rien, dans
dans cette ter-
cette ter-
rible attente qui
rible attente qui est
est bien
bien le
le véritable
véritable enfer
enfer de
de PEsprit.
l'Esprít.
La faculté qu'a
La faculté qu‘a l'Esprit.
l'Esprít. dégagé
dégagé de de sèsè porter
porter partout
partout par par un un simple
simple
effet de volonté
effet de sa volonté lui permet
sa lui de trouver un milieu
permet de trouver un milieu où ses facultés où ses facultés
puissent se
puissent se développer
développer par les contrastes
par les contrastes et et lala diiîérence
dilïérence des des idées. Lors
idées. Lors
de la séparation de
de la séparation l'Esprit et
de l'Esprít du corps,
et du corps, on on est conduit par
est conduit des âmes
par des âmes
. sympathiques
sympathiques auprès auprès de
de ceux
ceux qui
qui vous
vous attendaient, prévoyant
attendaient, prévoyant votre votre
arrivée.
arrivée.
Naturellement, j'ai j’ai été des amis aussi incrédules
_

par des amis aussi


Naturellement, été accueilli
accueilli par incrédules que que
,_
moi;
moi; mais
mais comme
comme dans
dans ce
ce monde
monde tant
tant conspué,
conspué, toutes
toutes les
les vertus
vertus sont
sont
en évidence, tous
en évidence, tous les mérites se
les mérites font jour,
se font toutes les
jour, toutes les réflexions
réflexions sont sont
185
`


-
des —
-

bien
bien reçues, tous les contrastes deviennent la dilfusîon
reçues, tous les contrastes deviennent la diffusion des lumières.
des lumières.
Appelé,
Appelé, par
par
la
la curiosité,
curiosité, à.
à. visiter
visiter des
des groupesnombreux
groupesnombreux qui préparent qui préparent
d'autres
d'autres incarnations
incarnations en étudiant tous
en étudiant tous les les côtés’
côtés' que élucider l'Es-
doit élucider
que doit l'Es-
prit appelé
prit appelé à
à. revenir
revenir sur
sur terre,
terre, je je me
me suis
suis fait
fait une
une grande
grande idée idée de de la la
réincarnation.
réincarnation.

*

Lorsqu'un
Lorsqu'un Esprit Esprit se se prépare à
prépare à une nouvelle existence,
une nouvelle
existence, il il soumet
soumet ses ses
idées décisions
idées aux décisions du groupe
aux du groupe auquel auquel il appartient.
il Celui-ci
appartient. Celui-ci discute discute ;;
les Esprits qui
les Esprits qui le composent vont
le composent vont dans dans les groupes plus
les groupes avancés ou
plus avancés ou
bien
biensur terre; ils
‘sur terre; cherchent
ils cherchent chez vous chez vous les les éléments d'application.
éléments d'application.
L'Esprit conseillé, fortifié,
L'Esprit conseillé, fortifié, éclairé
éclairé sur tous les
sur tous les points pourra‘ désor-
points pourra' désor-
mais,
mais, s'il
s'il le
le veut,
veut, suivre
suivre sa
sa route
route sans
sans broncher. Il
bronoher. Il aura dans aura dans son son
pèlerinage
pèlerinage terrien terrien une une foulefoule d'in visibles qui
d`in visibles qui nene le perdront pas
le perdront pas de de vue;
vue;
ayant participé
ayant participé à.a ses travaux préparatoires,
ses travaux préparatoires, ils ils applaudissent
applaudissent å.à. ses ses
résultats, à.à. ses
résultats, efforts
ses efforts pour vaincre, a sa
pour vaincre, a ferme
sa ferme volontévolonté qui, qui, maîtrisant
maîtrisant,
la matière,
la matière, lui lui a a permis d'apporter aux autres incarnésun
incarnés un contingentcontingent
permis d'apporter aux autres
d'acquits et
d'acquits d'amour,
et d'amour, dest-a-dire
c'est-a-dire le
le bien,
bien, selon
selon les
les grandesinstruc-
grandesinstruc-
tions, selon Dieu
tions, selon Dieu enfin, enfin, qui qui les les dicte
dicte dans toutes les
dans toutes les affirmations
þÿ aû i r m ade det i o n s
la science, de la végétation,
la science, de la de tous
végétation, de tous les problèmes les problèmes enfin, þÿ e nûqui sont la
quin ,sont la
lumière
lumière de l'Esprit quand
de l'Esprit quand il sait les
il sait les résoudre
résoudre dans dans un rationnel.
sens rationnel.
un sens
Appartenant au
Appartenant groupe de quelques
au groupe de
quelques savants savants qui qui s'occupent
s'occupen't d'éco- d'éco-
nomie politique,
nomie j'ai
politique, j'ai appris appris à.
à. ne
ne mépriser
mépriser aucune
aucune des
des facultés
facultés dont dont
j'ai
j'ai tant
tant rijadis j'ai compris
rijadis ;; j'ai compris que l'homme, trop enclin
que l'homme, trop enclin à. l"orgueil,'se à l"orgueil,‘se
refuse
refuse a admettre, même
a admettre, même sans sans étude,
étude, tout tout ce ce qui est
qui est nouveau
nouveau ‘et en
'et en
genre d'esprit.
d'esprit. Je me suis dit aussi que‘ beaucoup
dehors de
dehors de son genre
son Je me’ suis dit aussi que beaucoup de
de
mes anciens
mes anciens amis amis faisaient
faisaient fausse fausse route, prenant l'ombre
route, prenant l'ombre pour pour la la
réalité. Néanmoins,
réalité. Néanmoins, j'ai j'ai suivi
suivi l'ensemble
Pensemble des
des travaux
travaux de
de l'humanité,
Phumanité,
où rien
où rien n'est inutile. J'ai
n'est inutile. même compris
J'ai même compris la grande loi
la grande loi 'd'égalité'et
`d'égalité'et
d'équité
d'équité que que Dieu a versée dans tout l'élément humain,
Dieu a versée dans tout l'élément humain, et et jeje me suis
me suis
dit que celui qui
dit que celui qui ne croit à.à. rien,
ne croit rien, et et qui malgré cela
qui malgré cela fait‘le
fait*le bien
bien et aime
et aime
semblables, sans sans espoir de rémunération,
rémunération, est noble Esprit,
ses semblables,
ses espoir de est un un noble
Esprit, bien bien
plus noble
noble que beaucoup de
de ceux qui, prévoyant prévoyant une autre vie et
plus que beaucoup ceux qui, une autre vie et
croyant
croyant à
à. l'avancement
Pavancement de
de PEsprit,
l'Esprit, espèrentespèrent une
une récompense.
récompense. .Vai J'ai
appris aêtre ces légions d'Esprits livrés
,

appris þÿ enfin e nû aêtre tolérant, en


n tolérant, voyant ces
en voyant légions d'Esprits livrés à.a
tant de travaux divers,
tant de travaux divers, fourmîllière intelligente
fourmillière intelligente qui pressent Dieu
qui pressent Dieu et et
cherchea coordonner tous
cherchea coordonner tous les éléments de
les éléments l'avenir. Je
de l'avenir. Je meme suis suis ditdit
que l'homme,
que l'homme, ce pygmée, est
ce pygmée, tellement orgueilleuxqu'il
est tellement orgueilleux qu'il s'aime s'aime et s'a-
et's'a-
dore
dore en
en méprisant
méprisant les
les autres,
autres, au
au lieu
lieu de
de se
se livrer
livrer à.
à. ses
ses grands instincts
grands instincts
et surtout aux
et surtout idées saines
aux idées saines et consciencieuses qu'enseigne
et consciencieuses qu'enseigne la _vie future,
la _vie future,
développées
développées par
par
les
les idées
idées spiritualistes
spiritualistes et
et surtout
surtout par
par le
le spiritisme,
spiritisme,
cette
cette loi magnifique qui
loi magnifique qui fortifie
þÿ f o r tchaque iû e jour
chaque jour de plus en
de plus plus lasoli-
en plus lasoli-
. —i86-—
-186-
darité du
darité monde terrestre
du monde et de
terrestre et de celui de Perraticité;
celui de lui qui
c’est lui
l'erraticité; c'est vous
qui vous
initie à. nos pensées,
initie à. nos à. nos espérances, à. tout ce que
pensées, à. nos espérances, à tout ce
que nous
nous préparons"
préparons
avancement, pour la fin désirée de
de la génération qui
pour votre
pour votre avancement, pour la fin désirée la génération qui doit:
doitf
bientôt émigrer
bientôt émigrer dans
dans les
les régions supérieures.
régions supérieures.

A

A une autre
A une fois, merci.
autre fois, merci.
GUI...
`

GUI...

Remarque. Cet Cet Esprit, dont nous avons donné


i

Remarque. Esprit, dont nous avons donné une une remarquable


remarquable
communication
communication dans
dans la
la Revue
Revue de
de décembre
décembre i865, page 382,
1865, page .382, était,
était,
son vivant,
de son
de vivant, un économiste distingué,
un économiste distingué, mais imbu des
mais imbu des idées
idées maté-
maté-
rialistes, et
rialistes, et l`un des l'ailleurs
l’un des railleurs du spiritisme. Cependant,
du spiritisme. Cependant, comme c'était
comme c'était
un
un homme avancé intellectuellement
homme avancé intellectuellement et et moralement,
moralement, et
et cherchant
cherchant le le
progrès,
progrès, il
il ne fut
ne fut pas longtemps
pas longtemps
à.
à. reconnaître
reconnaître son
son erreur, et
erreur, et son son plus
plus
grand désir eût
grand désir eût étéété de ramener ses
de ramener ses amis dans la
amis dans voie de
la voie de la vérité.
la. vérité.
C'est
G`est å. à leur intention qu’il
leur intention qu'il aa dicté plusieurs communications.
dicté plusieurs communications. Quel- Quel-
que
que profonde
profonde et
et logique
logique que
que
soit
soit celle-ci,
celle-ci, on
on voit
voit que
que
le
le inonde
monde des
des
Esprits
Esprits ne lui
ne lui est
est pas
pas encore
encore parfaitement
parfaitement connu.
connu. Il
Il est
est dans
dans l'erreur
l`erreur
quand ilil dit que la génération
quand dit que la génération actuelle doit bientôt
actuelle doit émigrer dans
bientôt émigrer dans lesles
régions supérieures.
régions supérieures. Sans
Sans doute, dans le
le grand mouvement
doute, dans grand mouvement régénérateur régénérateur
qui s’opère,
qui s'opère, une une partie
partie de cette génération
de cette génération quittera
quittera la la terre
terre pour
pour desdes
mondes
mondes plus avancés; mais,
plus avancés; mais, comme la terre régénérée
comme la terre régénérée sera elle-même
sera elle-même
plus avancée qu’elle
plus avancée qu'elle ne Pest, beaucoup
ne l'est, trouveront une
beaucoup trouveront une récompense,
récompense
en s’y
en s`y réincarnant.
réincarnant. Quant
Quant aux
aux endurcis
endurcis qui
qui en
en sont
sont la plaie, comme
la plaie, comme
ils
ils y seraient déplacés
y seraient déplacés et et seraient
seraient une entrave au
une entrave au progrès, en
progrès, en y y per-
per-
pétuant
pétuant le le mal, c’est dans
mal, c'est dans des mondes plus
des mondes plus arriérés qu'ils iront
arriérés qu'ils atten-.
iront atten-.
dre que
dre que la lumière se
la lumière se fasse pour eux;
fasse pour c’est ce
eux; c'est ce qui
qui résulte
résulte de de la la géné-
géné-
ralité des instructions données
ralité des instructions données sur sur cece sujet par
sujet par les
les Esprits.
Esprits.
Suspension dans
Suspension dans lassistance des Esprits.
l'assistance des Esprits.
(Douai, 13
(Douai, octobre 1865.)
l3 octobre 1865.)

Dans
Dans un modèle,
comme tenue
groupe modèle, comme
un groupe et mise
tenue et mise en
en
pratique des
des de-
de-pratique
voirs spirites,
voirs spirites, on
on remarquait
remarquait avec
avec surprise
que
surprise que certains
certains d’élite
Esprits d'élite Esprits
habitués
habitués s'abstenaient depuis quelque temps d’y
sabstenaient depuis quelque temps d'y donner
donner des instruc-
des instruc-
tions, ce qui
motiva
tions, ce qui motiva la
la question
suivante
question suivante ::
Demande. D'où
Demande. D’où vient que les
vient que Esprits
élevés qui nous
les Esprits élevés qui
assistent
nous assistent
d’ordinaire communiquent plus
rarement à
se communiquent plus rarement
d'ordinaire se nous?
à nous?
»
»

Réponse. Chers
Réponse. amis, il
Chers amis, il y
y a deux causes
a deux causes à. cet abandon
à. cet abandon dont vous
dont vous
vous
vous plaignez.
plaignez. Mais
Mais d’abord,
d'abord, ce
ce n’est
n'est point
point un abandon,
un n’est
ce n"est
abandon, ce
—l87—
-187-
qu’un éloignement
qu'un éloignement momentané
momentané et et nécessaire. Vous êtes
nécessaire. Vous comme des
étes comme des
écoliers. qui, bien sermonnés et bien pourvus
écoliers. qui, bien sennonnés et bien de répétitions prélimi-
pourvu de répétitions prélimi-
naires, sont
naires, obligés de
sont obligés de faire
faire leurs devoirs sans
leurs devoirs sans lele concours
concours des profes-
des profes-
seurs;
seurs;
ils
ils cherchent
cherchent dans
dans leur
leur mémoire;
mémoire; ils
ils guettent
guettent un
un signe,
signe, ils
ils
épient un
épient un mot
mot de
de secours
secours :
: rien
rien ne
ne vient,
vient, rien
rien ne
ne doit
dm? venir.
venir.
--

Vous attendez nos


Vous attendez encouragements, des
nos encouragements, des conseils votre conduite,
sur votre
conseils sur conduite,
vos déterminations : rien ne vous satisfait,
sur vos
sur déterminations : rien ne vous satisfait, parce
parce que
que
rien
rien ne doit
ne doit
satisfaire. Vous
vous satisfaire.
vous avez été
Vous avez pourvus Œenseignements
été pourvus d'enseignements sages,sages, affec-
atîec-
tueux, Œencouragements
tueux, fréquents, pleins
d'encouragements fréquents, d’aménité et
pleins d'aménité de véritable
et de véritable
sagesse;
sagesse; vous
vous avez
avez eu
eu quantité
quantité de
de preuves
preuves
de
de notre présence,
notre présence, de de
Peliicacité de
þÿ F eû i c de notre
a c notre aide; la foi vous a été donnée,
i t é aide; la foi vous a été donnée, communiquée; communiquée;
vous l'avez saisie,
vous l'avez saisie, raisonnée,
raisonnée, adoptée; enadoptée;
un mot,
en un mot, comme
comme l'écolier, l’écolier,
vous été le devoir il faut le
avez été pourvus pour le devoù* :: il faut le
vous avez pourvus pour
faire
faire sans fautes, avec
sans avec fautes,
vos
vos propres ressources, et.
propres ressources, plus
non
et-non plus avec
avec notre
notre concours;
concours;

où serait
serait
votre mérite?
votre mérite? Nous pourrions
Nous ne répéter
que vous
ne pourrions que vous
répéter cesse la
sans cesse
sans la même
même
chose; à.
chose; à vous maintenant d’appliquer
maintenant d'appliquer
vous ce que nous vous avons appris;
que ce
appris;nous vous avons
il faut voler
il faut voler de
de vosvos propres ailes et marcher sans lisières.
propres ailes et marcher sans lisières.
A chaque homme,
A chaque homme, Dieu, Dieu, aa un moment donné,
un moment donné, fournit
fournit une une arme
arme et et
force pour
une force
une pour continuer
continuer à. à vaincre
vaincre de de nouveaux dangers. Le
nouveaux dangers. Le moment
moment
où une
où force nouvelle
une force nouvelle se se révèle
révèle å. à. lui est toujours
lui est toujours pourpour l'homme
l'homme une une
-
heure
heure de
de joie, d’enthousiasme.
joie, d"enthousia.sme. La
La foi
foi ardente
ardente accepte alors toute dou-
accepte alors toute dou-
sans Panalyser,
leur sans
leur Panalyser, car car Famour
lamour ne ne compte les peines;
pas les mais après
après
compte pas peines; mais
ces soudainetés qui
ces soudainetés sont la
qui sont la fête, fête, il faut le travail,
il faut le et le
travail, et le travail seul;
travail seul;
Pâme s’est
Pâme calmée, le
s'est calmée, le cœur
þÿ c S seuralentit,
se ralentit,
r et voilà. que
et voilà. que
la
la lutte
lutte et
et l'é-
l'é-
preuve arrivent; voilà.
preuve arrivent; voilà. Pennemi, Pennemi, il
il faut
faut soutenir
soutenir le
le choc;
choc; c’est
c'est le
le mo-
mo-
ment décisif.
ment Alors, que
décisif. Alors, l’amour vous
que l"amour vous transporte et
transporte et vous vous fasse
fasse dédai-
dédai-
gner la
gner terre! Il
la terre! Il faut
faut que votre cœur
que votre þÿ c S reste victorieux des
u r victorieux
reste lâches
des lâches
instincts Œégoïsme et d'abattement : c'est Pépreuve.
instincts d"égoïsme et d’abattement : c’est l'épreuve.
Nous vous l’avons
Nous vous l'avons dit depuis longtemps,
dit depuis longtemps, nous vous avons
nous vous avertis
avons avertis
que
que vous auriez
vous auriez besoin
besoin de
de vous resserrer,
vous resserrer, de
de vous
vous unir,
unir, de
de vous
vous for-
for-
tifier pour
tifier pour la
la lutte.
lutte. Le
Le moment
moment est
est venu,
venu, vous
vous y
y êtes.
êtes. Comment
Comment allez- allez-
vous la
vous la soutenir?
soutenir? NousNous ne pouvons plus
ne pouvons plus rien
rien faire, pas plus
faire, pas plus que
que le le
maître ne peut
maître ne souffler à. l’élève sa composition. Gagnera-t-il
peut souffler à. l'élève sa composition. Gagnera-t-il le prix?
le prix?
Cela dépend du
Cela dépend du profit qu’il
þÿ p r qu'il
oû t aura. tiré
aura tiré des
des leçons
leçons qu’il Ainsi
reçues. Ainsi
qu'il aa reçues.
en est-il de
en est-il de vous. Vous possédez
vous. Vous possédez un code
un code d'instructions
d'instructions suffisant
suffisant pour
pour
.' vous
vous conduire
conduire jusqu’a
jusqu°à. un
un point
point déterminé.
déterminé. Relisez
Relisez ces
ces instructions,
instructions,
méditez-les
méditez-les et et n'en demandez pas
n’en demandez d'autres avant de
pas d'autres avant de les avoir sérieu-
les avoir sérieu-
sement appliquées, ce
sement appliquées, ce dont
dont nous seuls sommes
nous seuls juges, et
sommes juges, et quand
quand vous vous
serez arrivés
serez arrivés auau point
point où
où elles
elles seront
seront insuffisantes,
insuffisantes, eu
eu égard
égard à
à votre
votre
avancement
avancement moral, moral, nous saurons bien
nous saurons bien vous
vous en en donner d’autres.
donner d`autres.
-—i188
-188- —

La seconde raison
La. seconde raison de
de cette d'isolement dont vous
sorte d'isolement
cette sorte vous vous dont
vous plaignez plaignez
est celle-ci
est beaucoup_de vos conseillers
celle-ci :: beaucoup_de vos sympathiques
conseillers sympathiques ont,ont, auprès auprès
d'autres hommes,
d'autres hommes, des des missions
missions analogues à. analogues
à. celles qu'ils
ont voulu
celles qu'ils ont voulu
d'abord remplir près de vous, et ces multitudes dïâvocations dont
d'abord remplir près de vous, et ces multitudes d'évocations dont ils ils
l'objet les
sont l'objet
sont les détournent
détournent souvent d'être assidus
souvent d'être assidus å,à, votre
votre groupe.
groupe.
Votre amie, Madeleine,
Votre amie, remplit au
Madeleine, remplit loin un mandat diflicile,
au loin un mandat etses
þÿ d iû ietses sol-
c i l esol-
,
licitudes,
licitudes, tout
tout en
en étant
étant près
près de
de vous,
vous,
se
se portent
portent aussi
aussi sur
sur ceux
ceux qu'elle
qu'elle
s'est dévouée
s'est dévouée a sauver. Mais
à. sauver. Mais tout votre monde
tout votre reviendra; vous
vous reviendra;
monde vous vous

retrouverez, dans
retrouverez, dans un
temps donné,
un temps donné, vos amis réunis
vos amis réunis comme jadis,
comme jadis,

dans la même pensée


dans la même de sympathique concours auprès
pensée de sympathique concours de leurs-pro-
auprès de leurspro-
tégés.
tégés. Mettez
Mettez ce
ce temps aprofit pour
temps þÿ a p rpour
oû tvotre
votre amélioration,
amélioration, afin
þÿ aûque, lors-
n lors-
que,
qu'ils
qu'ils reviendront, ils puissent
reviendront, ils vous dire
puissent vous nous sommes
dire :: nous sommes contents de
contents de
vous.
vous.
PAMPHILE,
PAMPHILE Esprit
q
Esprit protecteur.
, protecteur.
Remarque. Cette communication est une réponse
Remarque. Cette communication est une réponse àà. ceuxceux qui qui se se

plaignent
plaignent de
de l'uniformité
l'uniformité de
de renseignement
l'enseignement des
des Esprits.
Esprits. Si
Si l'on
l'on réflé-
réflé-
chit au
chit au nombre
nombre des des vérités qu'ils nous
vérités qu'ils nous ont ont apprises,
apprises, on trouvera
on trouvera
qu'elles offrent
offrent un assez vaste
vaste champ
champ à.
a la
la méditation, jusqu'à.
méditation, jusqu'à. ce que
qu'elles un assez ce que
nous nous les
nous nous les soyons assimilées,
soyons assimilées,
et
et que
que nous
nous en en
ayons
déduit toutes
ayons déduit toutes les les
applications. Que dirait-on d'un malade qui
applications. Que dirait-on d'un malade demanderait tous
qui demanderait tous les jours les jours
son médecin, ses prescriptions? Sí
un
un nouveau remède àà son
nouveau remède médecin, sans suivre ses
sans suivre
prescriptions? Sî
les Esprits ne
les Esprits nous apprennent pas tous
ne nous
apprennent pas tous les les jours
jours du (lu nouveau, a‘ l’ aide
nouveau, d l'az`a'e
de la clefqu'ils
de la mise entre
ont make
clef qu'íls ont entre nos mains, et
nos mains, des lois
et des qu'ils nous
lozls qu'z`ls nous ontont ré-ré-
vélées,
vélées, nous
nous apprenons
apprenons
noirs-mêmes
nous-mêmes chaque jour du nouveau,
chaque jour du nouveau, en eaplzl- en eaplzï-
quant ce
quant ce qui, pour nous,
qui, pour était zneæplicable.
nous, était zne.zplz'caôle. .

Le
Le Travail.
Travail.
(Extrait du journal
(Extrait du journal spirite
spirite italien
italien :: la
la Voce dz‘ Dio;
Voce di Dia ; traduit de l'italien.)
traduit de l'italien.)

La mesure
La mesure du travail imposéà
du travail imposéà chaque Esprit incarné
chaque Esprit incarné ouou désincarné
désincarné
est la certitude
est la d'avoir accompli
certitude d'avoir scrupuleusement
accompli scrupuleusement la
la mission
mission qui lui
qui lui
a été confiée.
a été Or, chacun
confiée. Or, chacun a a une mission à
une mission remplir: celui-ci
à remplir: celui-ci sur
sur une
une
grande échelle, celui-là.
grande échelle, une plus
sur une
celui-la sur plus petite. Cependant. relativement,
petite. Cependant. relativement,
les obligations
les obligations sont
sont toutes
toutes égales
égales et
et Dieu
Dieu vous
vous demandera
demandera compte
compte de de
l'obole qu'il
l'obole qu'il a
a remise
remise entre
entre vos
vos mains.
mains. Si
Si vous
vous avez
avez gagné
gagné un
un intérêt,
intérêt,
si vous
si doublé la
avez doublé
vous avez la somme,
somme, vous avez certes
vous avez accompli votre
certes accompli votre
devoir, parce
devoir, que vous
parce que avez obéi
vous avez obéi à suprême. Si,
l'ordre suprême.
à l'ordre Si, au lieu d'avoir
au lieu d'avoir
augmenté
augmenté cette obole. vous
cette obole. l'avez perdue,
vous l'avez perdue, il est certain
il est certain queque vous
vous
avez abusé de la confiance
avez abusé de la þÿ c o nû a que votre
n c votre
que e Créateur avait
Créateur avait mise mise en vous ;;
en vous
aussi, serez-vous
aussi, serez-vous traité
traité comme
comme un voleur, parce
un voleur, que vous
parce que pris
avez pris
vous avez
et non restitué; loin d'accroître,
et non restitué; loin d'accroître, vous avez dissipé.
vous avez dissipé. Or, si, comme je
Or, si, comme je
T7439‘-
T7439"
viens de le dire,
viens de le dire, chaque créature
chaque créature est obligée de
est obligée recevoir et
de recevoir et de donner,
de donner,
combien plus,
combien plus, Spirites,
Spirites, êtes-vous
êtes-vous tenus
tenus d’obéir
d'obéir à.
à. cette
cette loi
loi divine,
divine,
combien
combien devez-vous
devez-vous faire faire d'efforts
d’efforts pour pour remplir
remplir ce
ce devoir
devoir devant
devant le
le
Seigneur, qui
Seigneur, qui vous
vous a choisis pour
a choisis pour partager
partager ses travaux, qui
ses travaux, qui vous
vous a
a
invités à.à. sa
invités table. Songez,
sa table. Songez, mes frères, que
mes frères, que le don qui
le don qui vousvous est fait est
est fait est
un des
un souverains biens
des souverains biens de de Dieu.
Dieu. N’enN'en tirez tirez pas vanité, mais
pas vanité,
mais faitesfaites
tous vos efforts
tous vos efforts pour mériter cette haute faveur.
pour mériter cette haute faveur. Si les titres que Si les titres que vousvous
pourriez recevoir d'un
pourriez recevoir d'un grand de grand de la
la terre, si ses faveurs
terre, si ses faveurs sont quelque sont quelque
chose
chose de de beauà.
beauà. vos yeux, combien
vos yeux, combien plus plus vousvous devezdevez vous vous estimer
estimer heu- heu-
reux
reux desdes dons
dons du du maître
maître des des mondes;
mondes; dons
dons incorruptibles
incorruptibles et impé-
et impé-
rissables,
rissables, qui qui vous
vous élèvent
élèvent au-dessus
au-dessus de de vos vos frères,
frères, et seront pour
et seront pour
vous la
vous source de
la source joies pures
de joies pures
et
et saintes!
saintes l
Mais voulez-vous
Mais voulez-vous en être les
en être les seuls possesseurs? Voudriez-vous,
seuls possesseurs? Voudriez-vous,
comme des
comme égoïstes, garder
des égoîstes, garder pour pour vous
vous seuls tant
seuls tant de bonheur et
de bonheur et dede
joie?
joie? Oh
Oh l
l non,
non, vous
vous avez
avez été
été choisis
choisis comme
comme dépositaires.
dépositaires. Les
Les riches-
riches-
ses qui
ses qui brillent
brillent a à. vos yeux ne
vos yeux point à.à. vous,
sont point
ne sont vous, mais appartiennent
mais appartiennent
à. tous
à. vos frères
tous vos frères en général. Vous
en général. Vous devezdevez donc donc les les accroître
accroître et les dis-
et les dis-
tribuer. Comme
tribuer. Comme le bon jardinier
le bon jardinier qui qui conserve
conserve et
et multiplie
multiplie ses
ses fleurs,
þÿû e u r s ,
et vous présente
et vous présente au.cœur
þÿ a u . c deSl’hiver
de l'hiver
u r les délices
les délices du printemps; comme
du printemps; comme
au triste
au mois de.novembre,
triste mois denovembre, naissent naissent les les roses
roses et et les
les lis,lis, ainsi
ainsi vousvous
êtes chargés
êtes de
chargés de semer semer et de cultiver dans votre champ
et de cultiver dans votre champ moral
moral des
des
fleurs
þÿû e u de toutes les saisons,
der stoutes les saisons, þÿû e qui fleurs défieront le
u r s défieront le þÿ s o uûde
qui souffle de l’a—
î l l'a-
e
quilon
quilon et et le le vent suffoquant du
vent suffoquant du désert;
désert; þÿû fleurse qui,qui,
u r s une une foisfois épa-épa-
nouies
nouies sur sur leurs tiges, ne
leurs tiges, passeront et
ne passeront et ne ne se faneront jamais,
se faneront jamais, mais mais
brillantes et vivaces, seront Pemblême de
brillantes et vivaces, seront Pemblême de la verdure et des couleurs la verdure et des couleurs
éternelles.
éternelles. Le Le cœur
þÿ c S humain
humain
u r est un
est sol fertile
un sot fertile en affection et
en affection et en
en douxdoux
sentiments,
sentiments, un
un champ
champ plein plein de
de sublimes
sublimes aspirations quand
aspirations quand est cul- il
il est cul-
tivé par
tivé par
les
les mains
mains de
de la
la charité
charité et
et de
de la
la religion.
religion.
Oh!
Oh! ne réservez pas
ne réservez
pas pour vous seuls
pour vous seuls ces ces tiges
tiges sur lesquelles pous-
sur lesquelles
pous-
sent toujours de si doux fruits!
sent toujours de si doux fruits! Offrez-les a Offrez-les à. vos
vos frères,
frères, invitez-les
invitez-les à. à.
venir goûter,
venir sentir le
goûter, sentir parfum de
le parfum de vos þÿû e uaar apprendre
vos fleurs, s,
apprendre a culti-
a culti-
ver votre champ;
ver votre champ; nous nous vous assisterons, nous
vous assisterons, trouverons de
nous trouverons frais
de frais
ruisseaux qui,
ruisseaux qui, coulant doucement, donneront
coulant doucement, donneront de de la force aux
la force aux plantes
plantes
exotiques qui
exotiques qui sont
sont lesles germes de la terre céleste; venez,
germes de la terre céleste; venez, nous nous travail-
travail-
lerons avec
lerons vous, nous
avec vous, partagerons votre
nous partagerons votre fatigue,
fatigue, afin afin que que vous aussi,
vous aussi,
vous puissiez
vous puissiez amasser
amasser de
de ces
ces biens
biens et
et en
eu faire
faire part
part à.
à. d’autres
d'autres frères
frères
dans le
dans besoin. Dieu
le besoin. nous donne,
Dieu nous donne, et nous, reconnaissants
et nous, reconnaissants de ses dons,
de ses dons,
nous les
nous les multiplions
multiplions le plus possible.
le plus possible. Dieu Dieu nous nous commande
commande d'amélio- d’amélio-
rer les autres
rer les autres et et nous-mêmes,
nous-mêmes, nous nous remplirons
remplirons nos obligations et
nos obligations et nous
nous
sanctifierons
þÿ s a n c t iû sa sa volonté
e rvolonté sublime.
o n s sublime. -
-

avons préparé
Spirites, c'est que je je m’adresse.
m'adresse. Nous
Spirites, c'est àà vous
vous que Nous avons préparé votre votre
champ;
champ; maintenant
maintenant agissez
agissez de
de manière
manière que
que
tous
tous ceux
ceux qui
qui en
en auront
auront
besoin, puissent
besoin, puissent en en jouir largement. Rappelez-vous
jouir largement. Rappelez-vous que toutes les
que toutes les
—‘.l90—
-190-

haines, toutes
haines, toutes les toutes les
rancunes, toutes
les rancunes, inimitiés doivent
les inimitiés disparaître
doivent disparaitre
devant vos
devant devoirs: instruire les ignorants,
vos devoirs: instruire les ignorants, assister
assister les faibles, avoir
les faibles, avoir
compassion
compassion des
des aflligés, soutenir
soutenir
þÿ a fû i g é s ,
les
les innocents,
innocents, plaindre
plaindre ceux qui
ceux qui
sont
sont dans Perreur, pardonner
dans Perreur, pardonner
ennemis.
aux ennemis.
aux Toutes
Toutes ces vertus
ces vertus doivent
doivent
croître abondance dans
en abondance
croître en dans votre champ, et
votre champ, vous devez
et vous devez les implanter
les implanter
dans celui de vos frères. ‘Vous recueillerez une ample
dans celui de vos frères. *Vous recueillerez une ample moisson et
moisson et vous
vous
bénis de notre
serez bénis de notre Père qui
serez
Père qui est
est dans
dans les
les cieux!
cieux!
Mes enfants, j’ai
chers enfants,
Mes chers j'ai voulu vous dire
voulu vous dire toutes ces choses
toutes ces choses afin den
þÿ aûde
vous à. supporter
encourager à. supporter
vous encourager
avec
avec patience
patience tous
tous ceux
ceux qui,
qui, ennemis
ennemis
de la
de la nouvelle cherchent à
doctrine, cherchent
nouvelle doctrine, vous dénigrer
å vous dénigrer et et à. vous affliger.
à. vous atiliger.
“Dieu
"Dieu est avec vous,
est avec n’en doutez pas. La
vous, n'en doutez pas. parole de
La parole notre Père
de notre céleste
Père céleste
est descendue
est descendue sur
sur votre
votre globe,
globe, comme
comme au
au jour
jour de
de la
la création.
création. Il
Il vous
vous
envoie
envoie une
une nouvelle lumière,
nouvelle lumière, lumière
lumière pleine
pleine de
de splendeur
splendeur et
et de
de vérité.
vérité.
Approchez-vous, attachez-vous étroitement
Approchez-vous, attachez-vous étroitement à. lui, et
à. lui, et suivez coura-
suivez coura-
geusement
geusement le
le chemin
chemin qui
qui s’ouvre
s'ouvre devant
devant vous.
vous.
Sunr Aueusrnv.
Smvr Aueusrrn.
1_l...i-1-:_--_-pq

Notices bibliographiques
Notices bibliographiques
LES ÉVANGILES EXPLIQUÉS
LES EVANGILES EXPLIQUÉS
un M.
1-*An u. nousmnvs
nousranve (t).
(1). ,

Cet
Get ouvrage
*

ouvrage comprend Pexplication et Pinterprétation


comprend Pexplication et Pinterprétation des Évan-
des Évan-
giles, article par
giles, article article, à l'aide de communications
par article, à l'aide de communications dictées par
dictées par les
les
Esprits. C’est un considérable,
Esprits. G'est un travail considérable, et qui a, pour
travail et qui a, pour les Spirites,
les Spirites, le le
mérite
mérite de de n'être
n'être sur aucun point
sur aucun point en contradiction avec
en contradiction avec la la doctrine
doctrine
enseignée par
enseignée par lele Livre
Livre des Esprits et
des Esprits celui des
et celui des médiums.
médiums. Les parties
Les parties
correspondantes
correspondantes à.
à. celles
celles que
que nous
nous avons
avons traitées
traitées dans
dans PEzIangiIe
l'Evangz'le selonselon
le Spiritisme
le Spíritzleme le
le sont
sont dans
dans un analogue.
sens analogue.
un sens Du
Du reste,
reste, comme
comme nous
nous
sommes borné
nous sommes
nous borné aux aux maximes morales qui,
maximes morales à.
a peu d'exceptions
qui, peu d'exceptions
près,
près, sont généralement claires,
sont généralement claires, elles
elles nene sauraient
sauraient être interprétées-
être interprétées-
de diverses manières;
de diverses manières; aussi dont-elles jamais
aussi n`ont-elles jamais fait
fait le
le sujet
sujet desdes con-
con-
troverses religieuses. (Yest
‘troverses religieuses. Gest pour cette raison
pour cette raison que que nousnous avonsavons com- com-
mencé par
mencé par la,la, afin
afin d’être accepté sans
d'être accepté sans conteste,
conteste, attendant
attendant pour pour le
le
reste
reste queque Fopinion
l'opinion générale
générale fût
fût plus
plus familiarisée
familiarisée l’idée
avec l'idée
avec spirite.
spirite.
L'auteur de
L’auteur de cece nouvel ouvrage aa cru
nouvel ouvrage devoir suivre
cru devoir suivre une autre
une autre
marche; au
marche; lieu de procéder par
_au lieu de procéder gradation, il a voulu atteindre le
par gradation, il a voulu atteindre le
but tout d’un
but tout d'un coup. Il donc traité certaines questions
coup. Il a donc traité certaines
a
questions que que nousnous n’a—_
n'af
‘vons
'vons pas jugé opportun
pas jugé d'aborder encore,
opportun d'aborder encore, et et dont,
dont, par par conséquent,
conséquent,
(l)
(I) Les quatre Évangile-s,
Les quatre suivis des
Évangiles, suivis des commandements expliqués en
commandements expliqués en esprit
esprit et en vérité
et en vérité
-
-

les
par les
par évangélistes assistés
évangélistes des apôtres.
assistés des Hecueillîs et
apôtres. Recueillîs et mis en ordre
mis en par J.
ordre par B. Hous-
J. B. Rous-
taing, avocat
taing, avocat à à la impériale de
cour impériale
la cour de Bordeaux,
Bordeaux, ancien bâtonnier. 33 vol.
ancien bâtonnier. —
-
vol. in-I2.
in-I2. —
-

Prix :: 10
Prix fr. 50.
10 fr. 50. —
-
Paris, Librairie centrale,
Paris, Librairie 24, boulevard
centrale, 24, boulevard des Italiens.
des Italiens. Bordeaux,
Bordeaux,

-

tous les libraires.


tous les libraires.
—-i9i—
-l91-

nous lui
nous lui laissons la responsabilité,
laissons la responsabilité, ainsi qu'a.ux Esprits
ainsi qu'aux Esprits qui
qui les
les ont
ont
commentées. Conséquent
commentées. Conséquent avec
avec notre principe,
notre principe, qui consiste
qui consiste à.à. régler
régler
notre marche
notre sur le
marche sur développement de
le développement de l'opinion,
l'opinion, nous
nous ne donnerons,
ne donnerons,
jusqu'à. nouvel ordre, ses théories,
ordre, à.à. ses ni approbation,
théories, ni désapproba-
ni désapproba-
jusqu'a nouvel approbation, ni
tion,
tion, laissant
laissant au
au temps
temps le
le soin
soin de
de les
les sanctionner
sanctionner ou
ou de
de les contredire.
les contredire.
Il convient
Il convient donc de considérer
donc de considérer cesces explications
explications commes
commes des
des opinions
opinions
personnelles
personnelles aux
aux Esprits qui
Esprits qui les
les ont formulées, opinions
ont formulées, opinions qui
qui peuvent
peuvent
être justes ou
être justes ou fausses, et qui,
fausses, et qui, dans tous les
dans tous les cas, ont besoin
cas, ont de la
besoin de la
sanction
sanction du contrôle universel,
du contrôle et jusqu'à.
universel, et plus ample
jusqu'à. plus ample confirmation
confirmation ne
ne
sauraient être regardées
sauraient être comme parties
regardées comme parties intégrantes de la
intégrantes de la doctrine
doctrine
spirite.
spirite.
Lorsque nous nous traiterons
traiterons ces ces questions,
questions, nous nous le ferons carrément;
le ferons carrément;
Lorsque
c'est qu'alors
mais c'est
mais qu'alors nous recueilli
aurons recueilli
nous aurons des
des documents
documents assez
assez nom-
nom-
breux
breux dans dans les enseignements donnés
les enseignements donnés de côtés par
tous côtés
de tous par les Esprits,
les Esprits,
pour pouvoir
pour parler þÿ
pouvoir parler affirmativement
a fû r m a t i et v eavoir
et men
avoir la tcertitude
la certitude d'être d’ accord
d'être a"accord
avec la
avec la majorié;
majoríé; c'est
c'est ainsi
ainsi que
que nous
nous avons
avons fait
fait toutes
toutes les
les fois
fois qu'il
qu'il
s'est agi de
s'est agi formuler un
de formuler un principe
principe capital.capital. Nous
Nous l'avons
l'avons dit dit cent fois,
cent fois,
pour
pour nous l'opinion
nous Popinion d'un
d'un Esprit,
Esprit, quel
quel que
que
soit
soit le
le nom qu'il porte, n'a,
nom qu'il porte, n'a
que la
que la valeur d'une opinion
valeur d'une opinion individuelle;
individuelle; notre critérium est
notre critérium dans la
est dans la
concordance universelle, corroborée
concordance universelle, corroborée par par uneune rigoureuse logique,
rigoureuse logique,
pour les
pour les choses
choses que que nous
nous ne ne pouvons contrôler par
pouvons contrôler par nos
nos propres yeux.
propres yeux.
'

A quoi nous servirait de


A quoi nous servirait de donner
donner prématurément
prématurément une une doctrine
doctrine
comme une ‘vérité absolue,
comme une vérité absolue, si, plus tard, si, plus tard, elle
elle devait être combattus
devait être comhattue
par la
par la généralité
généralité des des Esprits?
Esprits ?.
Nous avons
Nous avons dit que dit que le livre de
le livre de M. M. Roustaing
Roustaing ne s'écarte pas
ne s'écarte des
pas des
principes du
principes du Livre Livre des
des Esprits
Esprits et
et de
de celui
celui des médiums; nos
des médiums; nos obser- obser-
vations portent
vations portent doncdonc sur l'application de
sur Papplication de ces
ces mêmes principes à.à. l'in-
mêmes principes l'in-
terprétation
terprétation de
de certains
certains faits.
faits. C'est
G'est ainsi, par exemple, qu'il
ainsi, par exemple, qu"il donne au donne au
Christ,
Christ, au au lieu
lieu d'un
d'un corps charnel,
corps charnel, un corps fluidique
un corps concrétionné,
þÿû u i d concrétionné,
ique
ayant toutes les
ayant toutes apparences de
les apparences de la matérialité, et
la matérialité, et en un agénère.
fait un
en fait
agénère.
Aux yeux
Aux yeux
des
des hommes
hommes qui
qui n'auraient
n'auraient pu comprendre
pu comprendre alors
alors sa nature
sa nature
y

spirituelle, ilil aa dû
spirituelle, dû passer
passer EN APPARENGE, ce
EN APPARENCE, mot est
ce mot est incessamment
incessamment
répété
répété dans dans touttout le cours de
le cours l'ouvrage, par
de l'ouvrage, toutes les
par toutes les vicissitudes
vicissitudes
de l'humanité. Ainsi
de Phumanité. s'expliquerait le
Ainsi s'expliquerait mystère de
le mystère de sa sa naissance
naissance :: Ma- Ma-
rie n'aurait
rie n'aurait eu que les
eu que les apparences
apparences
de
de la
la grossesse.
grossesse. Ce
Ce point, posé
point, posé
comme prémisse
comme prémisse et pierre angulaire,
et pierre angulaire, est la base
est la base sur laquelle ilil s'ap-
sur laquelle
s'ap-
pour l'explication
puie
puie pour Pexplication de tous les
de tous faits extraordinaires
les faits extraordinaires ou miraculeux
ou miraculeux

de vie de
la- vie
de la- Jésus.
de Jésus. -
-

i
`

ll n'y
ll doute là.
sans doute
n'y aa sans la rien
rien de matériellement impossible
de matériellement impossible pour pour qui-
qui-
conque
conque
connaît
connaît les
les propriétés
propriétés de
de l'enveloppe
Penveloppe périspritale;
périspritale; sans
sans nous
nous

prononcer
prononcer pour pour ou
contre cette
ou contre théorie, nous
cette théorie, dirons qu'elle
nous dirons
qu'elle estest au
au
moins hypothétique, et que si
si un jour
un jour elle
elle était
était reconnue erronnée,
moins hypothétique, et que reconnue erronnée,
base faisant
la base
la défaut, l'édifice
faisant défaut, þÿ P é d iû sécroulerait.
s'écroulerait.
ce Nous attendrons
Nous attendrons donc donc
—192—
-192-

les nombreux
les commentaires qu’elle
nombreux commentaires qu'elle ne ne manquera pas de
manquera pas de provoquer provoquer
de la part
de la part
des
des Esprits,
Esprits, et
et qui
qui contribueront
contribueront à.
à. élucider
élucider la
la question.
question.
Sans la
Sans préjuger, nous
la préjuger, nous dirons
dirons qu’il a déjà.
qu'il déjà.
a été
été fait
fait des
des objections
objections sé- sé-
rieuses
rieuses à. cette théorie,
à. cette théorie, etet que,
que,
selon
selon nous,
nous,
les
les faits
faits peuvent parfai-
peuvent parfai-
s’expliquer sans
tement s'expliquer
tement sortir des
sans sortir conditions de
des conditions de Phumanité
Phumanité corporelle.
corporelle.
-*

Ges
Ges observations, subordonnées à.`la
observations, subordonnées àjla sanction
sanction de de Pavenir,
Pavenir, ne ne
diminuent
diminuent en en rien I’importance de
rien Pimportance de cet ouvrage qui,
cet ouvrage qui, àà côté
côté de
de choses
choses
douteuses à
douteuses à notre point de
notre point de vue,
vue, en renferme dïncontestablement
en renferme dïncontestablement
bonnes et vraies, et sera consulté avec fruit
bonnes et vraies, et sera consulté avec fruit parpar les Spirites sérieux.
les Spirites sérieux.
Si le fond d’un livre
Si le fond d'un livre est est le
le principal,
principal, la
la forme n’est
forme n`est pas pas à. dédai-
à. dédai-
et entre
gner, et entre
gner,
aussi
aussi pour quelque
pour quelque
chose
chose dans
dans le
le succès.
succès. Nous trou-
Nous trou-
vons que
vons que certaines
certaines parties
parties sont
sont développées trop longuement
développées trop longuement sans sans
profit pour
þÿ p r oû
pourt
la
la clarté.
clarté. A
A notre
notre sens, si,
sens, si, en
en se
se bornant
bornant au
au strict
strict né-
né-
cessaire,
cessaire, on
on avait
avait pu
pu
réduire
réduire l’ouvrage
Pouvrage deux,à.
à. deux, ou
ou même
même a
à. un
un seul
seul
volume, il
volume, aurait gagné
il aurait gagné en en popularité.
popularité.
La di Dio.
Voce di
'

La Voce Dio. _
_

LA Voix
La ma
Voix ma Dmc, journal dicté
DIEU, journal dicté par
par les Esprits, àá la
les Esprits, la société de Scardia
société de (Sicile) (1).
Soordía (Sicile) (l).
L’ compte une
Italie compte
L' Italie une nouvelle publication spirite
nouvelle publication périodique. Celle-ci
spirite périodique. Celle-ci
est
est exclusivement
exclusivement consacrée
consacrée à.
å. l’ense1gnement
Penseignement des
des Esprits. Le
Esprits. Le pre-
pre-
numéro ne
mier numéro
mier ne contient en effet
contient en que des
effet que productions médianimiques,
des productions médianimiques,
y compris même la
compris même la préface et le
préface et discours préliminaire.
le discours Voici la
préliminaire. Voici liste
la liste
y
des sujets traités
traités dans ce numéro
dans ce numéro ::
des sujets
Préface, conseils
Préface, donnés àå la.
conseils donnés la. Société pour la
Société pour la formation
formation du du jour- jour-i
nal.
nal. —
- Discours préliminaire,
Discours préliminaire, signésigné saint Augustin.
saint Augustin. Allégorie
Allégorie

-

le Spiritisme.
sur le
sur Réverbération de l'â.me.
Spiritisme. —_ Réverbération
-

souffrant,
de_l’àme.
Prévisions.
Prévisions.

- Ré-
Ré- —
-

sipiscence d’
d' un Esprit
Esprit souffrant, entret1en.—Le
entretien.-Le travail.
travail. La
La mort
mort
sipiscence un —
-

du Christ.
du Christ. La

-
prière collective.
La prière Réponse à.à. une
collective. Réponse une question proposée.‘
question proposée.
Toutes ces communications
Toutes ces communications portent portent un incontestable cachet
un incontestable cachet de de
supériorité au point
point de
de vue de
vue de la. morale
la morale et de
et de l'élévation
l'élévation despen-
supériorité au
despen-
sées. On en
sées. On peut juger
en peut juger par celle sur le
par celle sur
le Travail
Travail que que nous publions
nous publions
ci-dessus.
ci-dessus.
Les Esprits
Les Esprits auront donc leur
auront donc journal, et
leur journal, et certes les rédacteurs
certes les rédacteurs ne ne
manqueront pas;
manqueront pas; mais,mais, de
de même
même que
que
chez
chez les
les incarnés,
incarnés, il y en a de
il y de en a
tous
tous les
les degrés
degrés de
de mérite;
mérite; nous comptons
comptons
nous sur le
le jugement
jugement
sur des
des édi-
édi-
teurs
teurs pour faire un choix
pour faire rigoureux parmi
choix rigoureux
un parmi ces productions d’outre-
productions d`outre-
ces
tombe, qui
tombe, qui ne
ne pourrontque gagner
pourrontque gagner en clarté
clarté et
et
en en intérêt.
intérêt. si,
si, selon
enselon les
les
circonstances, elles
circonstances, elles sont accompagnéesde
sont accompagnées de quelques
quelques commentaires.
commentaires.
(l) Petit in-8°, une livraison
in-8°, une par mois.
livraison par mois. Prix, pour Yltalie:
Prix, pour Q fr.
l'ltalie: 6 fr. par 3 fr,
an- 3
(l) Petit
GioseppaMocÎica,
par an- fr.

-

pour six mois. Un numéro, 60 60 cent.


cent. Adresse Al
Adresse :: Al signor D‘
signor D' Gioseppe,Mod,ica, in
pour six mois. Un numéro, in
-—
-

(Sicile).
Scordia (Sicile).
Scordia
ALLAN
ALLAN Kanmzc.
_

Kmnnc.

Paris.
Paris. —
-
Typ. de Rouge
Typ. de Rouge frères, Dunon
frères, Dunon et _Fresné, rue
et _Fresné, du Four-Saint-Germaîn,
rue du 43.
Four-Saint-Germain, 43.
REVUE
REVUE SPIBITE
SPIBITE
JOURNAL

a°ânuons
ù'É'EWDES esmmeneeneons
esxcmcucameuus
i

9° ANNÉE.
9° ANNÉE. No 7.
Ne 7. JUILLET
JUILLET i866.
1866.

Du projet
Du projet de caisse générale
de caisse générale de
de secours et autres
secours et autres
pour les spirites.
institutions
instituticns pour les Spirites.

Dans un des
Dans un des groupes spirites de
groupes spirites
Paris un
de Paris médium reçut
un médium reçut dernière-
dernière-
ment la communication suivante de l’Esprit de sa grand'mère:
ment la communication suivante de l'Esprit de sa. grand'mère:
a
« Mon cher
Mon enfant, je
cher enfant, je vais te parler
vais te parler un instant des
un instant questions de
des questions de
charité quivte préoccupaient
charité quite ce matin
préoccupaient ce matin en allant àà ton
en allant ton travail.
travail.
«
« Les enfants qui
Les enfants sont livrés à. des
qui sont livrés à. des nourrices mercenaires;
nourrices mercenaires; les les
femmes pauvres
femmes pauvres qui qui sont
sont forcées,
forcées, au
au mépris
mépris de
de la
la pudeur
pudeur quiqui leur
leur est
est
chère, de
chère, de servir, dans les
servir, dans les hôpitaux,
hôpitaux, de de matière expérimentale aux
matière expérimentale aux
médecins et
médecins aux élèves
et aux élèves en en médecine,
médecine, ce ce sont deux grandes
sont deux plaies
grandes plaies
que tous
que tous les bons cœurs
les bons doivent
þÿ c S doivent
u r s s'appliquera guérir,
s'appliquerå. guérir, et cela n’est
et cela n'est
pas impossible;
pas impossible; que
que
les
les Spirites
Spirites fassent
fassent comme
comme les
les catholiques, qu’ils
catholiques, qu'ils
s'imposent des
s`imposent sous par
des sous semaine et qu'ils capitalisent
par semaine et qu’ils capitalisent ces ces ressources,
ressources,
ils
ils arriveront
arriveront à.
à. des
des fondations
fondations sérieuses, grandes
sérieuses, grandes et
et véritablement
véritablement
efficaces. La
efficaces. charité qui
La charité soulage un
qui soulage un malmal présent
présent est une charité
est une charité sainte
sainte
j'encourage de toutes mes forces; mais la charité qui
que j'encourage
que
de toutes mes forces; mais la charité qui se perpétue
se perpétue
dans des
dans fondations immortelles
des fondations immortelles commecomme les qu’elle est
misères qu'elle
les misères desti-
est desti-
soulager, c'est là une
née àà soulager,
née c’est là une charité intelligente
charité intelligente et et que je serais heureuse
que je serais heureuse
de voir mettre
de voir mettre en en pratique.
pratique.
«a Je voudrais qu’
Je voudrais un travail
qu' un travail fût élaboré qui
fût élaboré qui aurait pour but
aurait pour but de
de créer
créer
d’abord un premier
d'abord un premier établissementétablissement dans
dans des
des proportions restreintes.
proportions restreintes.
Quand
Quand on on aurait
aurait vu le bon
vu le résultat de
bon résultat de cette première création,
cette première création, onon
passerait
passerait à
è. une
une autre,
autre, et
et l’on
l'on grandirait
grandirait peu
peu
a
a peu
peu comme
comme Dieu
Dieu veut
veut

que l'on grandisse,


que l’on grandisse, car car le s'accomplit par
progrès s'accomplit
le progrès par uneune marche lente,
marche lente,
sage,
sage,
calculée.
calculée. Je
Je répète
répète que que
que ce
ce je propose
que je propose
n’est
n'est pas difficile;
pas difficile;
I

—i94—-
-
194 -

il n’y
il n`y aurait
aurait pas pas un un seul spirite véritable
scul spirite véritable qui qui oserait manquer à. l'ap-
oserait manquer à. Pap-
pel
pel pour le soulagement de ses semblables,
pour le soulagement de ses semblables, et les Spirites sont assez
et les Spirites sont assez
nombreux
nombreux pour former,
pour former, par Paccumulation
par Paccumulation du sou par du sou par semaine,
semaine, un un

capital
capital suffisant
suffisant pour
pour
un
un premier
premier établissement
établissement à
a Pusage
l'usage des
des femmes
femmes
malades qui
malades qui seraient soignéespar desfemmes
seraient soignéespar desfemmes et et qui cesseraient alors
qui cesseraient alors
de cacher
de cacher leur souffrances pour
leur souffrances pour
sauver
sauver leurs
leurs pudeur.
pudeur.
«Je livre
«Je livre ces ces réflexions
réflexions aux aux méditations
méditations des des personnes bienveil-
personnes bienveil-
-Iantes qui
lantes assistent à
qui assistent à la séance, la séance, et je et suis bien convaincue
je suis bien convaincue qu'elles qu’elles
porteront
porteront
de
de bons
bons fruits.
fruits. Les
Les groupes
groupes
de
de province
province se
se rallieraient
rallieraient
promptement
promptement à,a une une idée
idée si belle, et
si belle, et en même temps
en même temps si si utile et si
utile et si pater-
pater-
nelle;
nelle; ce
ce serait
serait d’ailleurs
d'ailleurs un
un monument
monument de
de la
la. valeur
valeur morale
morale du
du spiri-
spiri-
tisme tantcalomnié,et qui le sera longtemps
tisme tantcalomnié,et qui le sera longtemps encore avec acharnement. encore avec acharnement.
« a Je
Je l’ai dit, la
l'ai dit, la charité locale est
charité locale est bonne,
bonne, elle elle profiteà
profitea un indi-
un indi-
vidu, mais elle n'élève pas
vidu, mais elle n’élève Vesprit des masses
pas l°esprit des masses comme comme une œuvredu-
une þÿ S u v r e d u -
rable. Ne
rable. Ne serait-il
serait-il pas pas
beau
beau que
que
l’on
l'on pût repousser
pût repousser la
la calomnie
calomnie en en
disant
disant aux colomniateurs :: a Voila
aux colomniateurs « Voila ce que nous
ce que nous avons fait. A
avons fait. l’arbre
A l'arbre
on reconnaît le
on reconnaît fruit; un
le fruit; un mauvais
mauvais arbre arbre ne ne donne
donne pas pas de bons fruits,
de bons fruits,
et un bon arbre rien
et un bon arbre n'en donne pas donne de mauvais.
pas de mauvais. » n

« « Songez aussi
Songez aussi aux pauvres enfants qui
aux pauvres enfants sortent des
qui sortent hôpitaux, et
des hôpitaux, et
qui
qui vontmourir
vontmourir entre des
entre des mains
mains mercenaires,
mercenaires, deux
deux crimes
crimes a
a la
la fois:
fois:
celui
celui de livrer Penfant
de livrer Venfant désarmé
désarmé et et faible,
faible, et le crime
et le crime de celui qui
de celui l’a
qui l'a
sacrifié
sacrifié sans
sans pitié.
pitié. Que Que tous
tous les
les cœurs
þÿ c S élèvent
élèvent
u r s leurs
leurs pensées
pensées vers
vers les
les
tristes victimes
tristes victimes de de la société imprévoyante,
la société imprévoyante, et et qu’ils tâchent de
qu'ils tâchent de trou-
trou-
ver
ver uneune bonne solution pour
bonne solution les sauver de
pour les sauver
de leurs misères. Dieu
leurs misères. Dieu veut veut
:qu’on
-qu'on essaie,
essaie, et
et il
il donne
donne les
les moyens d’arriver,
moyens d'arriver,
il
il faut
faut agir
agir ;
; on
on réus-
réus-
sit quand
sit quand on cn a la foi,
a la foi, ctla foi transporte
ctla foi transporte les montagncsQue M.
les montagncs.Que Kardec
M. Kardec
traite la question
traite la question dans
dans son
son journal,
journal, et
et vous
vous verrez comment
verrez comment elle sera elle sera.
acclamée avec entraînement
acclamée avec entraînement et enthousiasme. et enthousiasme.
« J`ai.dit qu’il
« J’ai.dit ‘fallait un
qu'il 'fallait monument matériel
un monument matériel qui qui attestàt
attestat la foi des
la foi des
Spirites,
Spirites, comme
comme les
les pyramides d’.
pyramides d".Egypte gypte attestent
attestent la
la vanité
vanité des
des Pha-
Pha-
raons;
raons; mais, mais, au lieu de
au lieu de faire
faire des folies, faites
des folies, faites desdes þÿ œuvres
S u vquir eportent
qui portent
s

le cachet
le cachet de Dieu de Dieu lui-même.
lui-même. Tout
Tout le
le monde
monde doit doit me
me comprendre
comprendre , je
,
je
n’insiste
n'insiste pas. pas.
« « Je me retire,
Je me retire, mon mon cher enfant ;; ta
cher enfant bonnegrandmère , comme
ta bonne,grand'mère ,
comme
tu le
tu le vois,a.ime toujours ses
vois,aime toujours petits enfants,com.me
ses petits enfants,com_me elle t’aimait quand
elle t'aimait quand tu tu
étais tout
étais petit. Je
tout petit. Je veux que tu
veux que tu les
les aimes
aimes comme comme moi,et que tusonges
moi,et que tusonges
trouverune bonne
à.à. trouverune organisation; tu
bonne organisation; tu le peux si
le peux si tutu le veux , et
le veux
,
et auau
besoin nous Vaiderons.
besoin nous t'a.iderons. Je te bénis. Je te bénis.

u
« Mama G....
MARIE G ....
n :
þÿ
-—1’95
-~1'95 —
-

Llidée d'une caisse


Llidée d’une caisse centrale etgénérale de
centrale etgénérale secours formée
de secours formée entre
les-Spi-iites a déjàété conçue 'et
a
les-Spiiites* déjàfété conçue ‘et émise
émise des-hommes
par des-hommes animés
par animés d’
entre*
d'ex-
cellentes-intentions; ‘mais il»
c'ellentes~intentions.; mais* nensufflt pas
il» ne-suffit pas qu’-une
quiune idée idée son
Soit grande’
belle et généreuse: ilfautf
et généreuse ilfautr avant .grande,
belle ,
, avant tout qu’elle soit
tout qu`elle praticable.‘ Nous-
soit praticable; Nous
avons, donné assemde
certes, donné assezde gagesde notredévoûment
gagesde notredévoûment aa la
avons, certes, du
cause au
la cause
Spiritisme pour‘ niêtre
Spiritisme pour' niêtre pas
pas þÿ suspeetéldïndiiférence
s u s p e e t é l d ï n dà.àíûson
i éendroit;
son r e n c e
endroit; or,or,
c’est précisément‘
c'est précisément' par suite de-notre- sollicitude même
par suite de~notre~ même que cher—‘
sollicitude que nous
nous cher-*
chons
chons ltËL mettre
mettre engarde centre'l'enthousiasme qui
envgarde contreVenthousiasme aveugle; avant
qui aveugle; avant d'en-
d'en-
trcprendrc une
treprendre chose, il'
une chose, fauten calculeriroidement
il‘ fautlen calculerfroidement lepour lepour et le
et le
contre, þÿ aûd'éviter
contre, afin d'éviter
n *des échecsntoujours fâcheuxqui
des échecstoujours ne ‘manqueraient’
fâcheuxqui manqueraient*
ne

pas
d’être‘ exploitéspar
pas d'être exploitésvpar nos adversaires. Le
nos adversaires. Spiritisme ne
Le Spiritisme doit mars
ne doit mar-'
coup sûr,
qu’à coup‘ quandiil‘ pose
cher‘ sûr, et pose le pied quelque
le pied
part, irdgjt-
quelque part,
cher* qu'à. et quandiil*
ildoit*
être assuré d’y
être» assuré diy trouver
trouver unxterrain»solide-.
umterraiusolide. La victoirenest
La vietoire*n'est pas pas tou-
tou-
joursau
joursau plus plus pressérmais
-pressé,-mais plus -plus sûrement
sûrement a a celui qui sait
celui qui* sait attendre
attendre le le
moment propice.
moment propice. Il Il estvdes résultats quivnerpeuvent-êtrerque Pœuvre‘
estvdes résultats
etvde Pinfiltrationr‘ de qui*ne*peuvent-être*que þÿ l ' S u v r e s
dutemps etvde
dutemps þÿ P i nû l t rdea tFidee
Pidée
i o n fdans l’esprit des
dans l'esprit des masses’;
-‘
~*

masses-; *sa-‘sa-
chons donc attendre quevl"arbre
chonsdonc attendre soit’ formé,
que-'l"arbre soitformé, avant* avant delui de-lui demander
demander
une abondante récolte.
une abondante récolte.
Depuis longtemps
Depuis longtemps nous nous vousproposions- de
vousproposions* de traiter/a.
traiterfà.. fond
fond lala ques*-
ques.
tion dont il sagit, pour
tion dont il sagit, pour lala poser surson véritableterrain, et
poser surson véritableterrain, prémunir
et prémunir
contre les illusions
contre les- illusions de projets-plus généreuxque
de projets-*plus
généreuxque réfléchisréfléchis etet dont l'a-
dont l'a-
vortement
vortement aurait* aurait‘des suites fâcheuses.
des suites fâcheuses. Lacommunication
Laeommunicatíon relatée ci- relatée ci-
dessus, et
dessus, et sur "laquelle ont
sur -laquelle
'

on; aa bien
bien ‘voulu ‘demander notre
‘nous *demander
voulu *nous avis,
notre avis,
nous en
nous fournit l'occasion‘ toute‘ naturelle.
en fournit Pöccasion* toute
‘*

naturelle. NousNous examinerons


examinerons donc donc
soit le projet de centralisation
soit le projet de centralisation des secours, des soit ‘celui
secours, soit 'celui de quelques‘
de quelques*
autres institutions
autres institutions ettétablissements spéciaux pour
etétablissements spéciaux leSpiritisme.
pour leiSpiritisme.
Avant: tout
Avant: tout il convient de
il convient se ‘rendre’
de se compte de
*rendre compte de Pëtat
l'ëtat réel
réel des
des choses.‘
choses;
Les spirites
Les Spirites sont
sont très-nombreux
très-nombreux sans
sans doute, et leur
doute, et leur nombre nombre croît.croit,
cesse ç; sous
sans cesse
sans sous ce ce ‘rapport
rapport il il offre un spectacleluniquc, celui
otïre un d’une
spectacleuniquo, celui d'une
propagation
propagation inouïe inouïe dans-Vhistoire
dans-l'histoire des doctrines philosophiques
des doctrines
philosophiques , car car
en‘ excepter christianisme,
,
il
il n’en
n"en est aucune,‘ sans
est aucune, sans en*
excepter le
le qui ait
christianisme, qui ait rallié rallié
autant
autant de partisans dans
de partisans unaussi* petit"
dans unaussi‘ petit' nombre
nombre d’années
d'années ;; ceci ceci est
est unun
fait‘ notoire‘
fait' quilconfond»même
notoire* quiconfond» même ses antagonistes. Et
ses antagonistes. Et celqui
ce*qui n’est
n'est pas
pas
moins caractéristique, ciest
moins caractéristique, ‘que cette
c*est 'que propagation, au
cette propagation, lieu de
au lieu de sese faire‘
faire*
autour‘ d'un
autour centre unique,
d'un centre unique, s’opère
s'opère simultanément
simultanément sur toute la
sur toute sur;
la sur:
face du globe
face du et dans des
globe et dans des milliers deeentres. llenrésulte
milliers deeentres. ll*en'ré'sulte que que lesles
adeptes,
adeptes, tout
tout en
en étant
étant très
très nombreux,
nombreux, ne
ne forment
forment encore‘ nulle
encore- nulle part‘
part*
une
une agglomération compacte;
agglomération compacte; *
*

Cette dispersion qui,


Cette dispersion au premier
qui, au premier abord,
abord, semble une cause
semble une de fai'-'
cause de fai-`
blesse‘, est au* *contraire un élément de force.
blesse", est’ au" contraire un élément de force. Cent ‘mille Spirites dis-
Cent 'mille dis- Spiritcs
i96—
-196-

séminés
séminés sur
sur la surface
la surface d'un d'un pays pays fontfont plus
plus pourpour la propagation de
la propagation de
l'idée
l`idée que s'ils étaient massés dans
que s'ils étaient massés dans une ville ;; chaque une ville chaque individualité
individualité
est un
est foyer d'action
un foyer d'action , un , germe qui
un germe produit
qui produit des
des rejetons
rejetons ;; chaquechaque re- re-
jeton en produit à.
à. son tour
son tour plus
plus ou moins,
moins, dont
dont les
les rameaux se réunis-
réunis-
jeton produit
en ou
rameaux se

sant peu
sant couvrirontle
à peu, couvriront
peu à peu, pays bien
le pays plus promptement
bien plus promptement que que si si l'action
1' action
partait que
ne partait
ne que d'un seul point
d'un seul : c'est absolument
point : c'est absolument comme si une comme si une poi-poi-
gnée de
de
gnée graines graines était
était jetée
jetée au vent,
au vent, au lieu
au lieu qu'elles
qu'elles soient
soient mises
mises toutes
toutes
ensemble dans
ensemble dans le le mêmemême trou. trou. Par Par cette multitude de
cette multitude de petits centres,
petits centres,
la doctrine
la doctrine est
est en
en outre
outre moins
moins vulnérable
vulnérable que
que
si
si elle
elle n'en
n'en avait
avait qu'un
qu"un ,

seul contre
seul contre lequel lequel ses
ses ennemis
ennemis pourraient
pourraient diriger diriger toutes
toutes leurs
leurs forces.
forces.
armée primitivement
Une armée primitivement compacte qui est
est dispersée par la force force
'

Une compacte qui dispersée parla


autre
toute autre cause,
ou toute
ou cause, est une armée perdue;
est une armée ici le cas est
perdue; ici le cas est tout diffé- tout diffé-
rent
rent :: lala dissémination
dissémination des Spirites n'est
des Spirites pas le
n'est pas le fait d"une dispersion,
fait d'une dispersion,
c'est l'état primitif
c'est l'éta.t primitif tendant
tendant a
_à. la
la concentration
concentration pour former une vaste
pour former une vaste
unité; la première
unité; la première est
est à
à sa
sa fin,
fin, la
la seconde
seconde est
est à.
à, sa
sa naissance.
naissance.
A ceux
A ceux donc donc qui qui se se plaignent
plaignent de leur isolement
de leur isolement dans dans une une localité,
localité,
nous répondons: ciel, au contraire,
nous répondons: Remerciez
Remerciez le
le ciel, au contraire, de
de vous avoir
vous avoir choisis
choisis
pour les premiers pionniers
pour les premiers
de l'œuvre
pionniers de þÿ l ' S udans dans
vre votre contrée.
votre contrée. A vous A vous
d'en jeter
d'en jeter les
les premières
premières semences;
semences; peut-être
peut-être ne
ne germeront-elles
germeront-elles pas pas
tout
tout de
de suite
suite ; peut-être
; peut-être
n'en
n'en recueillerez-vous
recueillerez-vous pas
pas
les
les fruits;
fruits; peut-peut-
être même aurez-vous
être même aurez-vous à. souffrir dans
à. souffrir dans votre labeur, mais
votre labeur, songez qu'on
mais songez qu'on
défriché pas
ne défriche
ne pas une une terreterre sanssans travail,
travail, et soyez assurés
et soyez assurés que que tôt tôt ou ou
tard ce
tard que vous
ce que vous aurez aurez semé fructifiera; plus
semé fructifiera; plus la
la tâche
tâche sera
sera ingrate,
ingrate,
plus
plus vous
vous aurez aurez de mérite, n'eussiez-vous
de mérite, n'eussiez-vous fait fait que frayer la
que frayer la voie
voie à.à.
ceux qui
ceux qui viendront
viendront après
après vous.
vous.
Sans doute,
Sans doute, si les spirites
si les Spirites devaient toujours rester
devaient toujours rester à. à. l'état d'isole-
l'état d'isole-
ment, ce serait une cause permanente
ment, ce serait une cause de faiblesse;
permanente de faiblesse; mais l'expérience mais Pexpérience
prouve à. quel
prouve quel point
à. point la.
la doctrine
doctrine est
est vivacefet
vivace,"et l'on
l'on sait
sait que
que pourpour un un ra-
ra-
meau abattu,
meau abattu, y il
il y en
en a
a dix
dix qui
qui renaissent.Sa
renaissent.Sa généralisation
généralisation est
est donc
donc une
une

question
question de de temps;
temps; or, quelque rapide
or, quelque rapide que que soit sa marche, encore
soit sa marche, encore faut-faut-
il le
il le temps nécessaire
temps nécessaire , tout ,
et
et tout en
en travaillant
travaillant à.
à. l'œuvre, il
þÿ l ' S uilvfaut faut savoir
r e ,savoir
attendre
attendre que que le fruit soit
le fruit soit mûrmûr avant avant de de le cueillir.
le cueillir.
dissémination momentanée
Cette dissémination
Cette momentanéedes des Spirites, essentiellement favo-
Spirites, essentiellement favo-
rable
rable à la propagation
à. la propagation de
de la
la doctrine,
doctrine, est
est un obstacle
un obstacle pour l'exécution
pour Pexécution
d'œuvres
þÿ d ' S u collectives
collectives
vres d'une certaine importance,
d'une certaine importance, par par la difficulté,
la þÿ d i fû csi siu l t é ,
ce n'est
ce n'est mêmemême l'impossibilité,
Pimpossibilité, de
de réunir
réunir sur un
sur un même
même point
point des
des élé-
élé-
ments assezassez nombreux.
'
'

ments nombreux.
C'est précisément,
C'est précisément, dira-t-on, dira-t-on, pour obvier à cet
pour obvier a inconvénient, pour
cet inconvénient, pour
resserrer les liens de
resserrer les liens de confraternité entre confraternité entre les membres isolés
les membres isolés de de la la
grande
grande famille
famille spirite, qu'on
spirite, qu'on proposé a
a proposé la
la création
création d'une
d'une caisse
caisse cen-
cen-
—197—
-197-
trale
trale de de secours.
secours. C'est(Test certes.
certes. là une pensée
là une pensée grandegrande et généreuse qui
et généreuse qui
séduit au premier
séduit au abord; mais réfléchi
premier abord; mais a-t-on réfléchi aux difficultés de
a-t-on aux difficultés de l'exé-
l'exé-
cution?
cution?
Une
Une première question se
première question se présente. J usqu’eù s`étendrait
présente. Jusqu`où sétendrait l’action
l'action de de
cette caisse
cette Serait-elle bornée
caisse ?? Serait-elle bornée à. à. la France, ou
la France, ou comprendrait-elle les les
comprendrait-elle
autres contrées?
autres contrées? Il y aa des
ll y Spirites sur
des Spirites sur tout
tout le le globe; est-ce que
globe; est-ce que ceux
ceux
de tous les
de tous les pays, de toutes les
pays, de toutes les castes, castes, de tous les cultes,
de tous les sont
cultes, ne sont pas
ne
pas nos
nos
frères? Si
frères? Si donc
donc la la caisse
caisse recevait
recevait des des donsdons de Spirites étrangers,
de Spirites étrangers, ce ce

qui
qui arriverait
arriverait infailliblement, aurait-elle
aurait-elle
þÿ i n f a a l l i b l e m e n t , le
le droit
droit de
de limiter
limiter son
son assis-
assis-
tance à.
tance une seule
à une nationalité? Pourrait—elle
seule nationalité? Pourrait-elle consciencieusement
consciencieusement et et cha-
cha-
ritablement demander à celui qui souffre s'il
ritablement demander a celui qui souffre s'il est Russe, Polonais, Alle- est Russe, Polonais, Alle-
mand, Espagnol,
mand, Espagnol, Italien
Italien ou Français? AA moins
ou Français? moins de de manquer à. son titre,
manquer àt son titre,
son but,
à.a son à.
but, à. son devoir, elle devrait étendre son
son devoir, elle devrait étendre action du
son action du Pérou Pérou jus-jus-
qu’à.
qu'a la
la Chine.
Chine. ll
ll suffit
sufiit de
de songer
songer
à.
à. la
la complication
complication des
des rouages d’une
rouages d`une
telle entreprise pour
telle entreprise voir combien elle
pour voir combien
elle est chimérique.
est chimérique.
Supposons-la circonscrite
Supposons-la circonscrite à.à. lala France,
France, ce n’en serait
ce n`en serait pas
pas moins
moins une une
administration colossale, un véritable ministère.
administration colossale, un véritable ministère. Qui voudrait assu- Qui voudrait assu- ,.
..

mer la
mer responsabilité d'un
la responsabilité d'un teltel maniement
maniement de fonds? Pour
de fonds? Pour une une ges-
ges- v

tien de
tion de cette
cette nature Pintégrité et
nature Pintégritó et le dévoûment ne
le dévoûment suffiraient pas,
ne suffiraient
pas, il
il
faudrait
faudrait une capacité administrative.
haute capacité
une haute administrative. ‘Admettons*Admetlons cependant cependant les les
premières difficultés
premières vaincues, comment
difficultés vaincues, comment exercer exercer un contrôle efficace
un contrôle efficace
sur Pétendue
sur l'étendue et et lala réalité
réalité des besoins, sur
des besoins, sur la la sincérité
sincérité de de la la qualité
qualité
de Spirite?
de Spirite? Une
Une pareille
pareille institution
institution verrait
verrait bientôt
bientôt des
des adeptes,
adeptes, ou
ou soi-
soi-
disant tels,
disant tels, surgir
surgir par par millions,
millions, mais
mais ce
ce ne
ne serait
serait pas
pas
de
de ceux
ceux qui
qui ali-
ali-
menteraient
menteraient la la caisse.
caisse. Du Du moment
moment où celle-ci existerait,
où celle-ci existerait, on
on la
la croirait
croirait
inépuisable,
inépuisable, et elle se
et elle se verrait bientôt dans
verrait bientôt dans Pimpuissance
Fimpuissance de de satisfaire
satisfaire
à. toutes les
à. toutes exigences de
les exigences de son mandat. Fondée
son mandat. Fondée sur_une sur_une aussi vaste
aussi vaste
échelle,
échelle, nous la regardons comme impraticable,
nous la regardons comme impraticable, et pour et pour notre compte
notre compte
personnel nous
personnel nous n`y prêterions pas
n'y prêterions la main.
pas la main.
N’a.urait-elle
N'aurait-elle pas .pas àcraindre,
àcraindre, en outre, de
en outre, rencontrer de
de rencontrer Popposition
de l'oppositíon
à. sa
à. sa constitution
constitution même?
même? Le
Le Spiritisme
Spiritisme naît
naît à.
à. peine,
peine, et
et n’est
n'est pas encore
pas encore
partout tellement en odeur de sainteté qu'il
partout tellement en odeur de sainteté soit
qu'il soit à. à. l’abri
l'abri des suppositions
des suppositions
malveillantes.
malveillantes. Ne pourrait—on se
Ne pourrait-on méprendre sur
se méprendre sur ses intentions dans
ses intentions dans
une opération
une opération de
de ce
ce genre; supposer
genre; supposer que, que, sous
sous un
un manteau,
manteau, il
il cache
cache un
un
autre but;
autre faire,
but; faire, en
en un
un mot,
mot, des
des assimilations
assimilatíons dont
dont exciperaient
exciperaient ses
ses ad-
ad-
versaires,
versaires, pour exciter la
pour exciter défiance contre
la défiance contre lui?lui? Le Spiristime, par
Le Spiristime, par sasa
nature,
nature, n'est n’est et
et ne
ne peut
peut être
étre ni
ni une
une affiliation,
affiliation, ni
ni une
une congrégation;
congrégation;
propre intérêt, éviter tout ce
il doit donc,
il doit donc, dansdans son son propre intérêt, éviter tout ce qui qui en en aurait
aurait
l'apparence.
A
A

Papparence.
Faut-il donc
Faut-il donc que, par crainte,
que, par
le
crainte, le Spiritisme reste
Spiritisme stationnaire?
reste stationnaire?
—i98-——
-i98--

n’est—ce
n'est-ce paspas en agissant,
dira—t—on, qu’il
en agissant, dira-t-on, montrera ce
qu"il montrera ce qu’il est, qu’it
qu'il est, qu'it
dissipera les défiances et déjouera
dissipera les þÿ d éû a n c dójouera.
et es la
la calomnie?
calomnie? Sans
Sans aucun
aucun doute,
doute,
pas demander à l'enfant ce qui
mais il
mais faut pas
ne faut
il ne demander à l’enfant ce qui exige exige lesles forces
forces de l'âge‘
de l|'age*
Loin de servir le Spiritisme,
viril. Loin
viril. de servir le ce serait le compromettre et l`ofFrir
Spiritisme, ce serait le compromettre et Folïrit‘
aux co'ups
aux ou
ou à
à. la
la risée
risée de
de ses adversaires,
ses adversaires, que do mêler son nom
que de mêler son nom à. à.
coups
choses chimériques.
des choses
des chimériques. Certes, doit agir,
Certes, ilil doit agir, mais dans la
mais dans la limite
limite du.
du
possible. Laissons-lui
possible. Laissons-lui
donc
donc le
le temps d'acquérir
temps d'acquérir les
les forces
forces nécessaires,
nécessaires,
et alors il
et alors il donnera plus qlfon
donnera plus qu`on ne croit. ll
ne croit. Il n'cst
n’cst pas
pas même encore
même encore

complétement
constitué
complètement constitué en théorie;
en théorie; comment veut-on qu’il
comment veut-on donne
qu'il donne ce ce

qui ne
qui peut
ne peut être
être que
que
le
le résultat
résultat du
du complément
complément de
de la
la doctrine?
doctrine?
llest
llest d7ailleurs considérations dont
d7autres considérations
d7ailleurs d7autres dont il il importe
importe de tenir
dc tenir
compte.
compte.
Spiritisme est croyance philosophique, il suffit
Le
Le Spiritisme est une
une croyance philosophique, et et il de
de_ tsym-
þÿ s u t `û sym-
avec les principes
pathiser avec les principes fondamentaux de la
fondamentaux de la doctrine pourdoctrine pour être
être
patliiser
Spirite.
Spirite. Nous
Nous parlons
parlons des
des Spiristes
Spiristes convaincus
convaincus et
et de
non de ceux
non ceux qui qui.
en prennent
en prennent
le
le masque,
masque, par par des
des motifs
motifs d'intérêt
d*intérêt ou
ou autres
autres toutaussi
toutaussi
peu avouables;
peu avouables; ceux-la
ceux-la ne font pas
ne font nombre :: chez
pas nombre eux il
chez eux: n’y aa aucune*
il n`y aucune-
conviction ils se disent spirites aujourd’hui,
conviction ;; ils se disent Spirites aujourd'hui, par l’espoir d’y
par l'espoir d`y trouver trouver
leur avantage;
leur avantage; ils ils seront
seront adversaires demain, s`ils
adversaires demain, n’y trouvent
s'ils n`y trouvent pas pas ce ce
qu’ils cherchent;
qu'ils cherchent; ou bienils se poseront en victimes de leur dévoûtnent
ou bien ils se poseront en victimes de leur dévoûment
factice,et
factice,et accuseront
accuseront les
les Spirites dîngratitude
Spirites dïngratitude de ne pas les
de ne soutenir.
pas les soutenir.
Ce
Ce nene seraient
seraient paspas
les
les derniers
derniers à
a exploiter
exploiter la
la caisse
caisse générale,
générale, pour pour se se
relever de spéculations
relever de spéculations avortées, avortées, ou
ou réparer
réparer desdésastres
desdésastres causés
causés par par
leur incurie ou
leur incurie ou leur imprévoyance, et
leur imprévoyance, et a lui jeter
à, lui jeter la. pierre sisi elle
la pierre elle ne ne les‘
les
satisfaisait pas.
satisfaisait pas. Il ne
Il ne faut faut pas s’en étonner, toutes
pas s'cn étonner, toutes les les opinions
opinions
comptent de
comptent pareils auxiliaires
de pareils auxiliaires et voient se
et voient jouer de
se jouer semblables co~
de semblables co-
médies.
médies.
Il
Il yy a
aussi la
a aussi masse considérable
la masse considérable des Spiristes d'intuition;
des Spiristes dïntuition; ceux- ceux-

qui le sont
qui le sont par par
la
la tendance
tendance et
et la
la prédisposition de leurs
prédisposition de leurs idées, idées, sans sans
étude préalable;
étude préalable; les indécis qui
les indécis flottent encore
qui flottent encore en attendant les
en attendant les élé-
élé-
ments de
ments conviction qui
de conviction qui leur
leur sont
sont nécessaires;
nécessaires; on
on peut,
peut, sans
sans exagé-
exagé-
ration, les
ration, les évaluer
évaluer au au quart
quart de de la population. C'est
la population. Clest la grande pépi-
la grande pépi-
nière où
nière où se recrutent les
se recrutent adeptes, mais
les adeptes, mais ils ne comptent
ils ne comptent pas pas encore.
encore
dans le
dans nombre.
le nombre.
Parmi Spirites réels,
les Spirites ceux qui constituent
Parmi les réels, ceux qui constituent le le véritable
véritable corps corps des
des
adhérents, il certaines distinctions
adhérents, il yy aa certaines distinctions à. faire. En première
a faire. En première ligne ligne il il
faut
faut mettre les adeptes
mettre les adeptes de
de cœur,
þÿ c S animés
animés
u r , d’une
d'une foi
foi sincère,
sincère, qui qui nom--
com--

prennent lele but


prennent but et et la portéede la
la portéede la doctrine,
doctrine, et en acceptent
et en acceptent toutes toutes les les
conséquences
conséquences pour eux-mêmes;
pour eux-mêmes; leur
leur dévoûment
dévoûment est
est àtoute épreuve
àtoute épreuve
et sans
et arrière-pensée; les
sans arrière-pensée; intérêts de
les intérêts de la cause, qui
la cause, ceux de
sont ceux
qui sont de l’hu—
l`hu-
....—-
...9- ..—

manité,
manité, leur
leur sont sacrés,et jamais
sont saerés,et ils ne les-sacrifieront
jamais ils ne à.iû e r question
þÿ l e s f s a c r aune une ont
question
-d’amour-propre personnel;
_

-d'amour-propre ou
ou dïntérèt
d'intérêt-personnel; peureux peureux þÿ l e , cmoralznîest
lecôté ôté:mora.l1u?est
V
pas une simplethéorie : ils
pas une .simplethéorie : slefïorcent
ils þÿ s ' eû ` eder c prêcher
de ent
prêcher .d’exemple; ÎlSflŸOflt
_d'exemple; ils¢n'ont
pas
pas
seulementvlle
seulementlle courage
courage.
de
de leur
*leur opinion
opinion : ils s'en
: ils s'e,n font
font gloire,tet
gloire,tet
payer de leurvpersonne.
-savent aubesoin payer
savent aubesoin de leuripersonne. .

Viennent ensuite ceux qui


Viennent ensuite ceux acceptent l’idée,v
qui acceptent philosophie,
l`idée,v comme philosophie,
comme

parce qu’elle satisfait leur raison, mais dont


parce qu'elle satisfait leur raison, mais dont la þÿû b
la fibre morale
re
morale n’est
n'est pas
pas
suffisamment touchée
.suffisamment touchée pour comprendre les obligations
pour comprendre les obligations queque la doctrine
la doctrine
impose a«à. ceux qui
impose ceux
qui se Fassimilent.
se Fassimilent. Le Le vieil
vieil homme
homme est toujours .la,
est toujours la,
et la
et réforme de
la réforme soi-même leur
de soi-même leur semble
semble une trop lourde;
tâche trop
une tâche lourde; mais mais
comme ils
comme n’en sontvpas
.ils n'en sontpas moins
moins fermement
fermement convaincus,
convaincus, et
et l’on
l'on trouve
trouve
parmi eux
parmi eux des propagateurs et
des propagateurs .et des défenseurs zélés.
des défenseurs zélés.
Puis
Puis ilil y
y aa les légers pour
gens légers
les gens qui leSpiritisme
pour qui le-Spiritisme est tout entier
est tout entier
irdansles manifestations;
;dans;les manifestations; pour, pour eux
c'est fait, et rien de plus;
eux c'est un fait,
un et rien de plus; lele
côté philosophique passe
côté philosophique passe inaperçu;
inaperçu; Pattrait
l°attrait de
de la
la curiosité
curiosité est
est leur
leur
principal .mobile,
principal _mobile, ils devantun phénomène,
s"extasient devantun
ils s’extasient phénomène, et restent froids
et restent froids
devant
devant une une conséquence
conséquence morale.
morale.
.Il
.Il y a enfin
y a
nombre encore
le nombre
enfin le très grand
encore très grand desdes Spirites plus ou
Spirites plus ou moins
moins
sérieux qui’
sérieux n’ont
qui' n'ont pu pu se mettre au-dessus des préjugés
se mettre au-dessus des et du
préjugés et du qu'en qu’en
dira—t-on, que
dira-t-on, que la la crainte
crainte du ridicule retient;
du ridicule ceux que des
retient; ceux que
des con-
con-

personnelles
sidérations personnelles ou
sidérations famille,
de iamille, des
on de intérêts souvent
des intérêts souvent respectables respectables
ménager, forcent en
àà ménager, forcent quelquesorte à
en quelque sorte se tenir
à se tenir a l'écart;
a l`écart; tous
tous ceux, en
ceux, en
un mot,
mot, qui,
un par"une cause
qui, par"une cause ou-par uneautre, bonne
.oupar uneautre, mauvaise, ne
bonne ou mauvaise,
ou ne
se mettent
mettent pas
se pas en évidence. La plupartne demanderaient pas
évidence. La plupartne
en demanderaient mieux
pas mieux
de s’avouer,
de mais ils nïosent
s'avouer, mais ils nîosent pas pas ou ne le peuvent pas;
ne le peuvent
ou cela viendra
pas; cela viendra
plus
plus tard,
tard, à
à mesure
mesure qu’ils
qu'ils verront
verront les
les autres
autres le
le ‘faire
faire et qu’il
et qu'il n’y
n'y aa

pas
pas
de
de danger;
danger; ce ceseront
seront les
les Spirites
Spirites du
du lendemain,
-lendemain, comme
comme d’au-
d'au-
tres sont ceux de
tres sont la veille.
de la
ceux. veille. On peut cependant
On ne peutne cependant pas trop leur
pas trop leur en
en

vouloir,
vouloir, car il faut une force de caractère
il faut une force de caractère qui
car qui n’est
n'est donnée
pas donnée à.à.
pas
tout le monde,
tout le pour braver Popinion
monde, pour braver dans
Popiníon dans certaincertain cas.
cas; ll faut
1l donc
faut donc
part dela faiblesse
faire la part
faire la de la humaine; le Spiritisme
faiblesse humaine; le Spiritisme n'a pasn’a le privi-
pas le privi-
lége
lége de
de transformer
transformer subitement
subitement Phumanité,
Phumanité, et
et si
si l’on
l'on peut
peut s'étonner
s'étonner
d’une chose, c'est
d"une chose, nombre des
du nombre
c'est du des réformes
réformes qu'ilqu’il a déjà.
a
déjà. opérées
opérées en-sî
en-si
peu de
peu de temps.
Tandis
temps. Tandis que chez les
que chez les uns,uns, où
où il
il trouve
trouve le
le terrain pré-
terrain pré-
paré, ilil entre
paré, pour ainsi
entre pour ainsi dire d’une pièce,
tout d'une
dire tout pièce, chez d’autres il
chez d'autres il ne
ne

pénètre que goutte à


à
pénètre que goutte goutte, goutte, selon
selon la
la résistance
résistance qu'il
qu'il rencontre
rencontre dans
dans
le etles habitudes.
caractère etles
le caractère habitudes.
_
Tous ces
Tous adeptes comptent
ces adeptes comptent dans nombre, et
le nombre,
dans le quelque imparfaits
et quelque imparfaits
soient, ils sont toujours utiles,quoique
quïils soient, ils sont toujours
quïils utiles,quoique dans
dans une
une limite
limite restreinte.
restreinte.
serviraient-ils, jusquïa
Ne serviraient-ils,
Ne jusqufà. nouvel
nouvel ordre, qu’a diminuer
ordre, qu'à. diminuer les rangs de
les rangs de
—200—
-200-

l'opposition,
l'o pposition, ce serait déjà.
ce serait quelque chose;
déjà. quelque chose; c'est pourquoi ilil ne
c`est pourquoi faut
ne faut

dédaigner aucune adhésion sincère, même partielle.


dédaigner aucune adhésion sincère, même partielle.
Mais quand ilil s'agit
Mais quand s'agit d'une þÿ S ucollective
d'une œuvre collective
v r e importante où
importante chacun doit
où chacun doit
apporter
apporter son
son contingent
contingent d'action,
d'action, comme
comme serait
serait celle
celle d'une
d'une caisse
caisse gé-
gé-
nérale, par exemple,
nérale, par exemple, il
il convient
convient de
de faire
faire entrer
entrer ces
ces considérations
considérations en en

ligne de
de compte,
ligne compte, l'efficacitédu
car þÿ
car P e fû cdu
a cconcours
i t é
concours que
que
l'on
l`on peut espérer
peut espérer est
est
en raison
en raison de la catégorie
de la laquelle appartiennent
catégorie à.à. laquelle appartiennent les les adeptes. Il est
adeptes. ll est
bien évident qu'on ne peut
bien évident qu'on ne faire grand fond sur ceux qui
peut faire grand
fond sur ceux ne prennent
qui ne prennent
pas
pas
à.
à. cœur
þÿ c le
le
S ucôté
côté
r moral
moral de
de la
la doctrine,
doctrine, et.
et encore
encore moins
moins sur
sur ceux qui
ceux
qui
n'osent pas
n'osent se montrer.
pas se montrer.
donc les
Restent donc
Restent les adeptes de
adeptes la première
de la catégorie; de
première catégorie; de ceux-là,
ceux-là,
certes,
certes, on
on peut peut
tout
tout attendre,
attendre, ce sont les
ce sont les soldats
soldats de
de l'avant-garde, et
l'avant-garde, et
qui le plus pas l'appel quand ilil s'agit
s'agit de
qui le plus souvent. n'attendent pas
souvent n'attendent l'appel quand de faire
faire
preuve
preuve d’abnégation
d'abnégation et
et de
de dévoûment;
dévoûrnent; mais
mais dans
dans une coopération
une coopération ii- 1i-
nancière, chacun
nancière, chacun yy contribue
contribue selon selon sesses ressources
ressources et le
et le pauvre
pauvre ne ne peut
peut
donner que
donner que son
son obole.
obole. Aux
Aux yeux
yeux
de
de Dieu
Dieu cette
cette obole
obole a
a une
une grande
grande
valeur, mais
valeur, pour les
mais pour besoins matériels
les besoins matériels elle elle n'a que sa
n'a que sa valeur
valeur in- in-
trinsèque. En défalquant
trinsèque. En tous dont
défalquant tous ceux dont les moyens
ceux les d'existence
moyens d'existence sont sont
bornés,
bornés, ceux ceux qui eux-mêmes vivent
qui eux-mêmes vivent au au jour
jour le jour de
le jour leur travail,
de leur travail, le le
nombre de
nombre ceux qui
de ceux pourraient
qui pourraient contribuer
contribuer un
un peu largement
peu largement
et
et d’une
d'une
manière efficace
manière efficace est relativement restreint.
est relativement restreint.
Une a la fois intéressante et instructive est celle
remarque à la fois intéressante et instructive est
Une remarque celle de de la
la
proportion des
proportion des adeptesadeptes suivant les catégories.
suivant les Cette proportion a sen-
catégories. Cette proportion a sen-
siblement varié,
siblement varié, et se modifie
et se modifie en en raison
raison des progrès de
des progrès de la la doctrine;
doctrine;
mais
mais en en ce moment elle
ce moment elle peut être approximativement évaluée
peut être approximativement évaluée de la
de la
manière suivante :: 1"
manière suivante 1" catégorie, Spirites
catégorie, Spirites complets complets de
de cœur
þÿ c Set
et ude
der dé-
dé-
voûment, 10
voûment, 10 sur
sur 100 adeptes; 2°
100 adeptes; 2° catégorie,
catégorie, SpiritesSpirites incomplets,
incomplets,
cherchant
cherchant plus plus le
le côté
côté scientifique
þÿ s c i e n t que que
iû q le côté moral,
leu ecôté moral, 25 25 sur sur 100;
100;
3° catégorie,
3° Spirites légers,
catégorie, Spirites légers, ne s'intéressant qu'aux
ne s'intéressant qu'aux faits matériels,
faits matériels,
5 sur
5 100 (cette
sur 100 proportion était
(cette proportion inverse ily
était inverse ily aa dix ans); 4°
dix ans); catégorie,
4° catégorie,
Spirites avoués
non avoués ou qui se cachent,
qui cachent, 60
60 sur 100.
100.
Spirites non ou se sur
Relativement à.å. la
Relativement position sociale,
la position sociale, on peut faire
on peut classes géné-
deux classes
faire deux géné-
rales : d'une
rales : d`une part, part, ceux
ceux dont
dont la
la fortune
fortune est
est indépendante;
indépendante; de de l'au-
Pau-
tre, ceux qui
tre, ceux qui vivent
vivent dc de leur travail. Sur
leur travail. Sur 100 Spirites de
100 Spirites de la la première
première
catégorie,
catégorie, il il yy a,
a, en moyenne, 55 riches
en moyenne, riches contrecontre 95 travailleurs;
95 travailleurs;
dans la
dans la seconde,
seconde, 70 riches
70 riches et 30 et travailleurs; dans
30 travailleurs; dans la la troisième,
troisième,
80
80 riches
riches et
et 20
20 travailleurs;
travailleurs; dans
dans la
la quatrième,
quatrième, 99
99 riches
riches et 11 tra-
et tra-
vailleur.
vailleur.
Ce serait
Ce donc se
serait donc faire illusion
se faire illusion de croire qu'en
de croire qu'en de telles conditions
de telles conditions
caisse générale
une caisse
une générale pût pût satisfaire à tous les besoins,
satisfaire à. tous les alors que
besoins, alors que celle
celle
—-2o1—
--201-

du plus
du plus richeriche banquier
banquier n’y suffirait pas;
n"y suffirait pas; ce ce nene seraient
seraient pas pas quel-quel—
ques milliers de francs qu’il
ques
milliers de francs qu'il faudrait
faudrait chaque
chaque année,
année, mais
mais des
des
millions.
millions.
D’où vient cette
D'où vient différence dans
cette différence dans la proportion des
la proportion des riches
riches et et de de ceux
ceux
qui
qui ne le
ne le sont
sont pas?
pas? La
La raison
raison en
en est
est bien
bien simple
simple :
: les
les affligés trouvent
þÿ a fû itrouvent
gés
dans le
dans Spiritisme une
le Spiritisme une immense consolation qui
immense consolation qui lesles aide
aide à. à. supporter
supporter
le fardeau
le fardeau des des misères
misères de de lala vie;
vie; il leur donne
il leur donne la la raison
raison de de ces misères
ces misères

et la certitude d'une compensation.


et la certitude d’une compensation. Il n'est donc Il n’est donc pas surprenant que,
pas surprenant que,
jouissant
jouissant plus plus du
du bienfait,
bienfait, ils
ils l’apprécient
Papprécient plus plus et
et le
le prennent
prennent plus à, plus à,
cœur
þÿ c S que
queu rles
les heureux
heureux du
du monde.
monde.
On s’est
On s'est étonné
étonné que, lorsque de
que, lorsque de semblables
semblables projets projets ont ont été
été mis mis enen
avant, nous ne
avant, nous ne nous soyons nous soyons pas empressé de les appuyer
pas empressé
de les et
appuyer et de les de les
patronner
patronner :: e’est
c°est qu’avant
qu'avant tout
tout nous
nous tenons
tenons aux
aux idées
idées positives
positives et pra-
et pra-
tiques;
tiques; le
le Spiritisme
Spiritisme est pourest pour nous
nous une
une chose
chose trop
trop sérieuse
sérieuse pour
pour
l’en-
l'en-
gager prématurément
gager prématurément dans dans les les voies
voies où où il il pourrait rencontrer des
pourrait rencontrer des
déceptions. Il
déceptions. Il n'y la, n’y a
a la, de
de notre
notre part,
part, ni
ni insouciance
insouciance ni
ni pusillanimité,
pusillanimité,
mais prudence,
mais prudence, et toutes les
et toutes fois qu'il
les fois sera mûr
qu'il sera mûr pourpour aller aller de l'avant,
de l'avaut,
nous ne resterons
nous ne resterons pas pas en
arrière. Ce
en arrière. Ce n°est pas n’est pas queque nous nous
nous nous attri- attri-
buions plus
buions plus de de perspicacité
perspicacité qu’aux qu'aux autres;autres; mais, mais, notre notre position
position nous nous

permettant
permettant de
de voir
voir Pensemble,
Pensemble, nous
nous pouvons
pouvons juger juger le
le fort
fort et
et le
le faible
faible
mieux peut-être
mieux peut-être que ceux qui
que ceux qui se se trouvent
trouvent dans dans un cercle plus
un cercle plus restreint.
restreint.
Du reste, nous donnons notre opinion,
Du reste, nous donnons notre opinion, et nous n'entendons l’imposer
et nous n'entendons l'imposer
àà. personne.
personne.
Ce qui
Ce qui vient d’être dit
vient d'être dit auau sujet
sujet de de la création d°une
la création d’une caisse générale
caisse générale
et centrale de
et centrale de secours, s’applique naturellement
secours, s'applique naturellement aux projets de
aux projets fonda-
de fonda-
tion Ύtablissements hospitaliers
tion d`établissements hospitaliers et
et autres; or, ici,
autres; or, ici, l`utopie l’utopie est
est plus
plus
évidente encore. S’il est facile de jeter
évidente encore. S'il est facile de jeter un canevas surle papier, il un canevas sur-le papier, il
n'en est plus
n’en est plus de même quand
de même arrive
quand on arrive aux voies et moyens
on aux voies et d’exécu-
moyens d'exécu-
tion.
tion. Construire
Construire un édifice aa'
un édifice au’ 120c, c’est déjà.
/zoe, c`est déjà. énorme,
énorme, et et quand
quand il serait
il serait
fait, ilil faudrait
fait, faudrait le pourvoir d'un
le pourvoir d’un personnel suffisant et
personnel suffisant et capable,
capable, puis puis
assurer son
assurer entretien, car
son entretien, car de de telstels établissements
établissements coûtent coûtent beaucoup
beaucoup et et
ne rapportent rien. Ce ne sont pas
ne
rapportent rien. Ce ne sont seulement de grands
pas seulement de grands capitaux qu'il capitaux qu’il
faut, mais
faut, mais de grands revenus.
de grands revenus. AdmettonsAdmettons cependant cependant qu’à. force de
qu°à. force de
persévérance
persévérance et
et de
de sacrifices
þÿ s a c r iûon
on c arrive
e s
arrive à.
à. créer,
créer, comme
comme on le dit,
on le dit, un
un

petit
petit échantillon,
échantillon, combien combien minimes minimes ne ne seraient
seraient pas les besoins aux-
pas les besoins aux-
quels
quels il il pourrait satisfaire, eu
pourrait satisfaire, égard à.à. la
eu égard masse et
la masse la dissémi-
à. la
et à. dissémi-
nation des
nation nécessiteux sur
des nécessiteux sur un un vaste territoire! Ce
vaste territoire! Ce serait une goutte
serait une goutte
d’eau
d'eau dans larivière, et,
dans larivière, et, s'il
s'il y tant de
y aa. tant difficultés pour
de difficultés un seul,
seul,
pour un
même sur
même sur une petite échelle,
une petite échelle, ce serait bien
ce serait bien pis pis s’il s'il {agissait
s`agissait de de
les multiplier.
les multiplier. L'argent L'argent ainsi
ainsi employé
employé ne
ne profiterait donc,
donc,
þÿ p r oû t e r a i t en réa-
en réa-
——v202—
--202--
lité, qu'à quelques
lité, qu'a individus, tandis-
quelques individus, que; judicieusement
tandis- que; judicieusement réparti,réparti,
il ‘aiderait
*aiderait aa vivre un grand nombrede malheureux.
AA

il vivre un grand nombrede malheureux.


Ce serait
Ce serait un modèle, un
un modèle, un exemple, soit; mais
exemple, soit; pourquoi sïngénier
mais pourquoi s'ingénier
àà créer desvchimères; quand les: choses existentâtoutaas-fentes,
créer desvchimères; quand les choses existent*=toutes~faites, toutes. toutes
montées, toutes organisées,
montées, toutes avec þÿ
organisées, avec e s * m 1plus‘puissants
des‘d moyens ~ p un’en.
: y e n s * p l u s que
que n'en.
issants
possédcront jamais
posséderunt jamais des particuliers? Ges
des particuliers? Ges ‘établissements laissent àà dé-*
*établissements laissent dé-v
siret* ;'il
sirer ;'il y
ya a des abus; ils
des abuse; ne répondent
ils ne répondent pas pas aua touslos‘ besoins, cela
tous~los=besoins, cela estest
évidenhet
évident,.et cependant,cependant, sinon:
þÿ s i - : lesvcompareîà
o n 1
les-comparefà ce
ce qulils
quiils étaient
étaient il
il =y«a
nya.
moins d'un“siècle, on
moins d'un'siècle, constate unezimmense
on constate ditllérence-et uniprog-rès
uneimmense d-itllérenceet untprogrès
constant;
constant; chaque chaque jour jour voit sïntroduire quelque
voit s'introduire quelque amélioration.
amélioration. On On ne*ne
saurait donc douterîqiÿavec
saurait donc douterfqlÿavec le temps le temps. de' þÿ
de’ nouveauxïprogrès serréalise-
n o u v e a u xû sefréalise-
progrès
ront. par
ront par la force des
la ferce des choses.
choses. Les Les idéesidées spirites :doivent infaillibtementt
spirites* ‘doivent infailliblementï
hâter la
hâler réforme dertous
la réforme detous les les abus, parceque, mieux
abus, parceque; mieux que- d’auîres,- elles
que- d°au(res¿ elles
pénètrent les
pénètrent les ahommeswduvhommesrdu sentiment de leurs devoirs; partout 'oùellesin
sentiment de leurs devoirs; partout ‘oùellesv-
sïntroduiront, lesrabusrtomberont
s'int»roduiront, lesabusttomberont et le progrès‘siaccompliraz-Ciest
et le progrès*s'-accomplira:-C`est
donc ales* répandre
donc ales‘ répandre qufil quïil. faut
faut sattacherc
s'attacher*: lancstla chose»
þÿ l a = : c schose* possibleeti‘
t » l a possibleetf'
pratique,
pratique, là.»
la» est
est le
le véritable
véritable levier,
levier, levier
levier irrésistilblequandïilaurar-
þÿ i r r ó s i s t i * l z : l e ' q u a n d = i
acquis une
acquis ‘force suffisante
une *force suffisante par par le développement complet»
le développement desprin-w
complet desprin--~
cipes-
cipes* et
et le
le nombre
nombre des
des* adhérents‘
adhérents* sérieux.
sérieux. A
A jugerdelavenir
juger'de*l'avenir par par le-le
présent, on petitialtfirmer‘
présent, on
þÿ p e u tû a i iû le Spiritismeaura
que‘r mle eSpiritismeaura
que r' amené la.‘ réforme
amené la." réforme de- dev
bien’
bien des- choses longtemps:
des choses longtemps avant
-avant quelesspirites‘
que'les«S'pirites' nlaient pu ‘achever’
niaient putachever*
le premier
le établissement
premier établissement du du genre
genre de de ceux dont nousparlons,
ceux dont nousparlons; si jamais ‘A
si jamais
=

ils Fentreprenaient, dussent-ils


ils Fentreprenaient, dussent-ils même même tous tous donner
donner un semaine.
sou par semaine.
un sou par
Pourquoi
Pourquoi* donc
donc user
user sesvforces-en’
sesfovces-en' efforts
efforts superflus,
superflus; au
au lieu
lieu de
de les con-
les con-
centrer sur
centrer sur le point le point accessible et* qui
accessible et‘ doit mener sûrement
qui doit mener sûrement au but?' au but?‘
Mille: adeptes gagnés
Mille adeptes gagnés àà la cause et
la cause répandus-en mille
et répandus-en mille lieuxlieux divers*
divers‘
hãteront plusla.
hâteront pluslat marchemarche du progrès-qifun édifice;
du progrès-qu'un édifice.
Spiritisme,
Spiritisme, dit
dit PEspritqui
l'Esprit«qui ardicté
afdicté las-communication
la»-communication ci-dessus‘,
ci-dessus;
doit s’affirmer
doit þÿ s ' a fû et etrm montrer
er
montrer ce qu'il
ce estïparun
qu'il estïparun monument
monument durableélevé
durableélevé
àà lancharité.
lawcharité. Mais Mais que que servirait
servirait un un» monument
monument a la charité,
à. la charité, si si la la cha-i
cha-
rité'n’est
rité'n'est pas dansale cœur‘?
pas dansle þÿ c S llu en lien élève
r ? élève un un plus durable
plus durable- qu"un qu'un monu-monu——
mentde pierre
mentide pierre :: c'estc'est lala doctrine
doctrine et* ses-conséquenccs-pourlebien‘de‘
et‘ ses-conséquenccs*pour«lebien' de
l'humanité.
Phumanité. C’est þÿ C ° eàxcelui-la
þÿ
sta que
: « c e l uque i : - lchacun
chacun
a doit travailler:-
doit detoutes ses
travaillerr- detoutes ses»
forces,
forces, carcar il il durera plus*q.ue'les'pyramides d'Égypte.
durera plusiquelespyramides d'Égypte.
De
De ceque cet
ceque cet Esprit Esprit se trompe, selon-nous,
se trompe, selon-nous, sur sur ce point, cela
ce point, cela ne ne
luisôte ô t ede ses qualités;
rien
þÿ l u iûrien de ses il est incontestablement
qualités; il est incontestablement animé d'excel- animé d’excel-v
lents sentiments; mais
lents sentiments; mais un‘ un Esprit
Esprit peut peut être très-bon , sans
être très~bon sans êtreêtre un* un‘
'

appréciateur
appréciateur infaillible
infaillible de
de toutes
toutes choses;
choses; tout
tout bon
bon soldat
soldat n’est
n'e-st pas
pas
nécessairement bon
nécessairement bon général. général. »
.

Un’ projet djune


Un* projet dfune réalisation moins
réalisation moins chimériqueest
chimériqueest celui de la
celui de for-
la for-
+203
--203 —-—
-

vmation de
mation de sociétésvdesecourslmutuels les-Spirites.d’tune
þÿ s o c i é t é s i d e : s e c o u.entreentre
n s : mles-Spir.ites,_d'u¢ne
utuels même
même
«localité; mais çencoteicvi on
localité; mais þÿ ¿ * ¬ D C O ! Î on échapper quelquesæunes
r Î «peut
ne
C * Î Cne à.
peut échapper quelquesfunes des
à. des
(ilitfficultés que
þÿ c l i tû cque nousaa-vanssigualées Œagglomérattion,
leg :défaut
t é -sn o u s : a * v o n s « s:: ile
u l þÿ *défaut
n a l é e þÿ etçle
s dû i g g l o m é r a t i o n ,
etile
vchilïuewencorevrestreint
chiffne~encore~ restreint _de _de ceux lesquels
ceux sur.sur lesquels on on peut compter pour
peut compter pour ,un
,_un
concours elfectif. Une znulregdifficualté vient de la. fausse
concours eifectif. Une :»utre.riif{icualté vient de ila. fausse assimilation assimilation
« l’on fait
que l'on
que
fait des
des‘Spirites et de
Spirites -et centaines classes
de centaines rïindividus. ».Chaq,ue
classes d'individ;us. ×Gl1aq,ue
profession présente
profession présente une
lune délimitation
délimitation nettement
nettement tranchée;
tranchée; onpeut
onpeut faci-
faci-
lement établir: une société
lement eitablviriune ide secours mutuels
société idesecours gens dïune
entre gens
mutuels entre même
dïune même
proiessiom-eutre‘ceux-d'un
þÿ p r o f e s s i o n , - e n t r e même« c e u culte,
même culte, u n .qu’ils
x - : d ' parce
parce ,qu'ils se se distinguent
distinguent
par quelquechose deicaitactéristique,
par quelquechose deicaraictéristique, þÿ e t = : p etvpar position
a r position en
une
une en quelque
quelque
sorte officielle et il n’en
reconnue; il n'en est pas
sorte officielle et reconnue; est pas ainsidcs-Spirites, qui
ainsi-dos-Spirites, ne
qui ne
E0191;
enregistrsnulle part-commevtels,
sont enregistrésgntille et
part-commetels, et dont aucun dont brevet
aucun brevet -ne con--ne con-
etalelaïeroyiaince; il
il y en .,a
þÿ : s t a t e ' l a . < o r o y yi a : n c e ;
en ,a :daiasutous
dansutous les
les rangs
rangs de
de laesociété,
laesociété, dans
dans
toutes lesaprolcssions, dansttous
toutes les*_prot`essions,¢ danstous þÿ lesæultes,
l e s S uet etl tnulle
e s , part
nulle part ilsils ne
ne cons-
cons-
tituent une classe distincte. Le Spiritisme-pètent
-tituent une classe distincte. Le þÿ * S p í r i t a s m e écroyance une
une croyance
t a n t fondéefondée
.. une convictionintime.,sloa2l
sur une
sur conviction-intimewloazl onane anne doit compte dd personne,
doit compte personne, .onine ontne
connaît ignore
connaît ,gnène que ceux-quise-xmettenten
que ceux- évidence
q.ui=se-mettenten évidence ou fréquententles ou fréquententles
groupes, et non le
le nombre
*nombre bien
bien autrement considérable
considérable de ceux qui,
de ceux
groupes, et ,non aiutrement qui,
sans
sans se se cacher, nevfont partie
cacher, nefont partie dïauctmenréunaion
gdïaucune.-réunion négulière.
négulière. Voilà
Voilà pour-
pour-
quoi, malgré la
quoi, malgré ,la certitude
certitude où þÿ l ' testlqgie
où l’on i

t : -adeptes
o n . _ e s _les; l e s ; 1nombreux,
q _ : 1 e i sont nombreux,
a.dcptes:sont
zil estsouvent difficiledîarxiverialun
il estsouvent þÿ d i tûdîarxiveriàiun
cile þÿ c h i l ` f r e ~ _ squand
chilTre-.sulîfisant u t iû s a
quand il‘nsïagit
il' sïegit
t
wdïune opération collective.
=dÎ*une opération collective.
Fégand des
A Fégand
A sociétés rie-secours
des sociétés de-secours mutuels,mutuels, ilil se présente uneautre
se présente une.autre
‘considération.
*considéra,tion. Le Le Spiritisme
*Spiritisme -ne forme
-ne forme et ne
etne doit
doit pas
pas
former.
-former de. classe
de. classe
distincte, puisquül
rdistincte, s’adnesse.à tout
puisqu'il s'adcesse.à. le-,mon.de;-par-son principe
tout lenmon.de;-;par-son principe même même
nihdoit
*ilcdoit étendre
.étendre sa
sa charité
charité indistinctement, zsans
indistínctement, sans .s`cnquérir de sïmquérir de lala.
croyance, parce que
croyance, parce
tous les hommes sont frères;
que tous les hommes sont frères; «s`il*f0nde ,desin-
«sïlvfondo vdesin-
estitutions charitables exclusiuespour
stitutions charitables exclusivespcur les adeptes, iluest
les adeptes, forcé de
ilfcst forcé dire
de dire
celui qui
àà celui réclame assistance:
qui réclame assis.ta.nce: 1('Ete5-VÛuS
i« -Etes-vous des nôtres, et quelle
des nôtres, et quelle
preuve
preuve en
donnez-vous? “Sinon, nous
en donnez~v0t1s?*Sinon, nous ne pouvons rien
ne pouvons rien -pour
-pour vous.
vous. n »

Il mériteraitzainsi
Il þÿ m é 1 ' i t e r alei t :reproche.
a . i n
reproche. s i . dîntolérance
dïntolérance
l e qu’on
quïon adresse
fadresse à.
à» diautres.
dïautres.
Non, pour faire
Non,‘ pour faire le bien, le-Spirite
le bien, le-Spirite ne ne doit scruter .la.
pas scruter
doit pas conscience et
.la conscience et
Popinion, et eût-il devant lui ennemi de sa foi
l'opinion, et eût-il devant lui -un ennemi de sa foi malheureux, il doit
un malheureux, il doit
«lui venir en
«lui venir dans la
aide dans
en aide limite de
la limite facultés. C`est
ses facultés.
de .ses en agissant
(Test en ainsi
agissant ainsi
que le Spiritisme
«que le Spiritisme montrera
montrera ce ce qu’il
qu`il est,
est, et prouvera, qu’il
et prouvera qu'il .vaut mieux
.vaut mieux

que
que ce
ce qu’on
qu`on lui
lui oppose.
oppose.
Les-sociétés
Les-sociétés de secours «mutuels-se
de secours multiplient dettous
«mutuels-se multiplient detous les côtés et
les côtés et
dans toutes les classes de travailleurs. Cfest une excellente
dans toutes les classes de travailleurs. Cfest une excellente institution, institution,
prélude du
prélude du règne
règne dela fraternité et
de la fraternité et de la solidarité
de la dont on
solidarité dont sent le
on sent le
«besoin ;; elles
«besoin profitent aux
elles profitent Spirites qui
aux Spirites qui en
en font
font partie,
partie, commeà.
commeà tout
tout le
le
—204-—
-204-

monde; pourquoi en fonderaient-ils


monde; donc en pour
fonderaient-ils pour eux seuls d'où
eux seuls les au*
d'où les au-
pourquoi donc
tres
tres seraient exclus? Qu'ils
seraient exclus? aident àà. les
Qu'ils aident les propager, puisqu'elles sont
propager, puisqu'elles sont
utiles; que,
utiles; que, pour
les rendre meilleures, ils fassent
pour les rendre meilleures, yy fassent pénétrer l`élément
ils pénétrer l'élément
spirite
spirite en y
en y entrant eux-mêmes, cela
entrant eux-mêmes, sera plus
cela sera plus profitable
profitable pourpour euxeux et et
pour la doctrine.
pour la doctrine. Au
Au nom de la charité
nom de la charité évangélique évangélique inscrite sur
inscrite leur
sur leur
drapeau,
drapeau, au nom
au
des intérêts
nom des intérêts du Spiritisme,
du Spiritisme, nous les
nous adjurons
les adjurons d'éviter
d'éviter
tout ce qui
tout ce qui peut peut établir
établir une
une barrière
barrière entre
entre eux
eux et
et la
la société.
société. Alors
Alors que
que
le progrès
le progrès
moral
moral tend
tend à.
à. abaisser
abaisser celles
celles mêmes
mêmes qui
qui divisent
divisent les
les peuples,
peuples,
le Spiritismene
le Spiritisme doit pas
ne doit pas en élever; son
en élever; essence est
son essence de pénétrer
est de pénétrer partout;
partout;
sa mission, d`améliorer tout ce qui
sa mission,
d'améliorer tout ce
qui existe;
existe; il
il y
y
faillirait
faillirait s’il
s'il sïsolait.
s'isolait.
‘La bienfaisance doit-elle
*La bienfaisance doit-elle dont rester individuelle,
dont rester individuelle, et, dans
et, dans ce ce cas,
cas,
son action
son action
n’est—elle
n'est-elle pas
pas plusplus bornée
bornée que
que
si
si elle
elle est
est collective?
collective? La
La bien-
bien-
collective aa d’incontestables
faisance collective
faisance d'incontestables avantages, avantages, et
bien loin
et bien loin d'en
d'en dé- dé-
tourner, nous
tourner, nous Pencourageons.
Rien
Pencourageons. Rien n'est plus n'est plus facile que
facile de la pratiquer
que de la pratiquer
dans les
dans les groupes,
groupes,
en recueillant par
en recueillant par voie de
voie de cotisations
cotisations régulières
régulières ou ou
de
de dons
dons facultatifs
facultatifs les
les éléments
éléments d'un
d`un fonds
fonds de
de secours;
secours; mais
mais alors,
alors,
agissant dansdans un cercle restreint,
un cercle restreint, le le contrôle
contrôle des des véritables besoins est
véritables besoins est
agissant
facile; la connaissance
facile; la connaissance que que l'on
l'on peut en avoir
peut en avoir permet permet une répar-
une répar-
tition plus
tition judicieuse
plus judicieuse
et
et plus
plus profitable;
profitable; avec
avec une somme
une modique,
somme modique,
bien distribuée
bien et donnée
distribuée et donnée d propos, d propos, on
on peut
peut rendre
rendre plus
plus de
de services
services
réels qu'avec
réels qu'avec uneune grosse
grosse sommesomme donnée donnée sans connaissance de
sans connaissance de cause
cause et et
pour
ainsi
pour ainsi dire
dire au
au hasard.
hasard. Il
Il est
est donc
donc nécessaire
nécessaire de
de pouvoir
pouvoir se
se rendre
rendre
certains détails, si l’on pas gaspiller
gaspiller inutilement
compte de
compte de certains détails, si ne veut
l'on ne veut pas inutilement
ses ressources;
ses ressources; or comprend que
on comprend
or on que de de tels soins seraientimpossibles
tels soins seraientimpossibles
l’on opérait
si l'on
si opérait sursur une
une vaste échelle; ici,
vaste échelle; ici, pointde
pointde dédale administratif,
dédale administratif,
point
point de
de personnel bureaucratique ; quelques
personnel bureaucratique ; quelques personnes de personnes bonne vo-
de bonne vo-

lonté,
lonté, etet voilà.
voilà. tout.
tout.
Nous ne
Nous ne pouvons donc qu’encourager de
pouvons donc qu'encourager
toutes nos
de toutes forces la
nos forces bien-
la bien-
collective dans
faisance collective dans les groupes
faisance les groupes spirites; connaissons
spirites; nous en connaissons à.à.
nous en
Paris,
Paris, en Province et å l'Étranger
en Province et à l'Étranger qui sont fondés,
qui sont fondés, sinon exclusive-
sinon exclusive-
ment, du
ment, principalement
moins principalement dans
du moins ce but,
dans ce but, et dont l'organisation
et dont Porganisation nene
laisse rien
laisse rien a
à. désirer;
désirer; la,la, des
des membres
membres dévoués
dévoués vont
vont à
a domicile
domicile s'en-
s'en-
quérir des
des souffrances,
souffrances, et porter
et ce qui
porter ce quelquefois mieux
vaut quelquefois
qui vaut que
mieux que
quérir
les
les secours matériels : les consolations et les encouragements. Hon-
secours matériels : les consolations et les encouragements. Hon-
neur a
neur eux, car
a eux, car ils méritent bien
ils méritent bien du Spiritisme!
du Spiritisme! Que Que chaque groupe
chaque groupe
agisse ainsi dans
ainsi dans sasa sphère
sphère d'activité,
d'activité, et
et tous
tous ensemble
ensemble réaliseront
réaliseront
agisse
que ne pourrait
plus bien que le faire caisse centrale
centrale quatre fois
plus de
de bien pourrait
ne le faire une
une caisse quatre fois
plus
plus riche.
riche.
¢-Î
-—205-—
-205-

Statistique
Statistique de la
de la Polie.
Folie.

Le
Le Moniteur
Monùeur du du 16 avril 1866,
16 avril contenait le
1866, contenait rapport quinquennal
le rapport quinquennal .

adressé à. l'Empereur par


adressé à. l'Empereur le Ministre
par le Ministre de l'agriculture, du
de Pagriculture, du commerce
commerce

et des
et des travaux publics, sur
travaux publics, l’état de
sur l`état I’aliénation mentale
de Paliénation mentale en France.
en France.
Ce rapport très
Ce rapport étendu, savamment
très étendu, savamment et consciencieusement fait,
et consciencieusement fait, est une
est une
preuve
preuve
de
de la
la sollicitude
sollicitude que
que
le
le Gouvernement
Gouvernement apporte
apporte dans
dans cette
cette grave
grave
question d’humanité.
question d'humanité. Les Les documents précieux qu'il
documents précieux qu`il renferme
renferme attestent
attestent
observation attentive.
une observation
une attentive. Ils lls nous intéressent d'autant
nous intéressent plus qu’ils
d’autant plus qu'ils
sont le démenti formel
sont le démenti formel et et authentique
authentique des
des accusations
accusations lancées
lancées par les
par les
adversaires
adversaires du du Spiritisme, désigné par
Spiritisme, désigné par eux
eux comme
comme causecause prépondé-
prépondé-
rante de
rante de lala folie. Nous en
folie. Nous extrayons les
en extrayons les passages
passages
les
les plus
plus saillants.
saillants.
Ces documents
Ces constatent,ilestvrai,
documents constatent,ilest vrai, un considérable
accroissement considérable
un accroissement
dans le nombre des
dans le nombre des aliénés,aliénés, mais on verra que
mais on verra le Spiritisme yy est
que le Spiritisme est com-
com-
piètement étranger.
plétement étranger. Ce nombre qui,
Ce nombre qui, dans les asiles spéciaux,
dans les asiles spéciaux, était en
était en
1835
1835 de de 10,539,
1O,539, se
se trouvaiten
trouvaiten1861 1861 de
de 30,229;
30,229; c’est
c'est donc
donc une
une aug-
aug-
mentation
mentation de de 19,700
19,700 en 26 ans,
en 26 soit en
ans, soit en moyenne 750
moyenne 750 par par année,
année,
ainsi qu'il
ainsi qu'il résulte
résulte du tableau suivant
du tableau suivant ::
Au janvier
1°‘ janvier
Au 1" Au
Au 1" janvier
1" janvier Au 1" janvier
Au 1" janvier

1835...
1835 10,539
10,539 1844...
1844... 16,255
16,255 1853...
1853... 23,795
23,795
1836...
1836 11,091
11 ,091 1845...
1845 17,089
17,089 1854...
1854 24,594
24,521
1837...
1837... 11,429
11,429 1846...
1846 18,013
18,013 1855...
1855 24,896
24,896
1838...
1838 11,982
11,982 1847...
1847... 19,023
19,023 1856...
1856 25,485
25,485
1839...
1839 12,577
12,577 1848...
1848... 19,570
19,570 1857...
1857 26,305
26,305
1840...
1840... 13,283
13,283 1849...
1849. . . 20,231
20,231 1858...
1858 27,028
27,028
1841...
1841 13,887
13,887 1850...
1850... 20,061
20,061 1859....
1859 27,878
27,878
1842...
1842 15,280
15,280 1851..
1851 21,353
21,353 1860...
1860. . . 28,761
28,761
1843.,. 15,786
1843 15,786 1852...
1852 22,495
22,495 1861...
1861 30,239
30,239
Le rapport constate
Le rapport en outre
constate en outre ce faitcapital que
ce faitcapital Paugmentation aa été
que Paugmentation été
progressive d'année en année de 1835 à. 1846, que, depuis
depuis lors,
lors, elle
d'année année de 1835 à. 1846, et
et que, elle
progressive en

a été en décroissance, comme Findique


a été en décroissance, comme l'indique le le tableau
tableau ci-après
ci-après :
:

Période de
Période de 1836
1836 à 1841, accroissement
à 1841, annuel 5.
accroissement annuel 5. 04 p. 100
04 p. 100

_ de 1846,
1341 às 1846,
de 1841 —.
_ 5. 94
5.

_
94 -—
_


_ de 1846
de 1351,
1846 àà 1851, _
_ 3. 71
3.
—.
_ 71 —
_


_
ae 1851 à
de 1351 1856,
si 1856, ._
__ 3. 37
3.
_
__
si —
_

_
_ de 1856 aa 1361,
de 1856 1861, _ 3. 14
3.

_
14 —
_

a En présence de ce ralentissement, dit M. le Ministre, qui


En de ce ralentissement, dit M. le Ministre, s’est éga-
qui s'est éga-
«
présence
lement produit,
lement produit, comme
comme je
je Pétablirai
Pétablirai plus
plus loin,
loin, dans
dans les
les admissions,
admissions, il
il
probable que
est probable
est l’accroissement tout
que Paccroissement à. fait exceptionnel
tout à. fait dans la
exceptionnel dans la po- po-
pulation de
pulation nos asiles
de nos asiles s’arrêtera bientôt.
s'arrêtera bientôt.
—206—
-206-

nombre de
Le nombre
« Le
« de malades pouvaient convenablement
que pouvaient
malades que abriter nos
convenablement abriter nos
asiles était, à la fin de il860,=de’31,550.
asiles était, à la fin de Ueftectîf des malades entre-
11860,=de'31,550. I£et`t`ect'if des malades entre-
tenus à.
tenus même époque
la même
à. la époque s'élevait
s'élevait à. 30,239. Le
à. 30,239. nombre des
Le nombre places
des places
disponibles
disponibles n’était
n'était en
en conséquence que’de
conséquence que'de l,321.1,321.
«a Au point de
Au point wue de
de vue de la
la nature de leur
nature de infirmité,
leur þÿ i nû r mlesi malades
les malades
té, en trai-
en trai-
tement le 1°‘ janvier de chacune des années’ 1856-1861
tement le 1" janvier de chacune des années 1856-1861 (seulesannées (seulesannées
pour lesquelles
pour lesquelles la distinction ait
la distinction ait été faite) se
été faite) ainsi qu'il
classaient ainsi
se classaient qu'il
suit
suit ::
Années.
Années. Fous.
Fous. Idiots.
idiots. Crétins.
Crr tim

1856.
1856. .
. . . . . 22,602
22,602 2,840
2,840 143
1857.
1857. .
_ .
. . . . . . 23,283
23,283 2,976
2,976 .46
‘1858,
1858. .
. . . . . . . 23,851
23,851 3,134
3,134 43
1'859.
1859. .
. . . . . . . 24,395
24,395 3,443
3,443 40
1860.
1860. .
. . . . . . . 25,147
25,147 3,577
*

3;577 37
1861.
1861. .
. .. . . . . . 26,450
26,450 3H46
33146 143
a
« Le fait
Le fait saillant de ce
saillant de tableau, c'est
ce tableau, c’est Paugmentation
Vaugmentation considérable,
considérable,
par rapport aux fous, dunombre
par rapport aux fous, dunombre
des
des idiots
idiots traités dans
traités les asiles.""Elle
dans les asilesl 'Elle
a‘ été, en cinq ans,
a* été, en cinq ‘de 32
ans, 'de 32 p. 100, tandis
p. 100, tandis que, dans le même intervalle,
que, dans le même intervalle,
Petïectif des fous
Pelïectif des fous ne s’est élevé
ne s'est que de
élevé que de 14 p. 100.
14 p. Cette différence
100. Cette est la
différence est la
conséquence
conséquence de
de l’admission
Vadmission dans
dans nos
nos asiles
asiles d’un
d'un grand
grand nombre
nombre d’idiots
d`idiots
qui restaient
qui restaient antérieurement
antérieurement au au sein des familles.
sein des familles.
Divisé par
a Divisé
« sexes, Peffectit
par sexes, la population
de la
l'effecti1 de population totale asiles offre,
des asiles
totale des offre,
chaque année, un excédant numérique
chaque année, un excédant sexe féminin
numérique du sexe féminin sur le
du sur sexe
le sexe
masculin. Voici les chiffres constatés
masculin. Voici les chiffres constatés pour les malades présents aà la
pour les malades présents la
fin
þÿûde
de chacune des
n chacune années 1854-1860
des années 1854-1860 ::
-Années.
-Années. Sexe
Sexe masculin.
masculin. ‘Saxe
`St féminin.
xe féminin.

1854
1854.. . . .
. . . . . . . 12,036
þÿ 12,S6 12,860
12,860
1.1855
1.1855 . . . . . . . . 12,221
12;221 13,264
'

13,264
.1856
1856 . . . . . . . . 12,632
12,632 13,673
13,673
1857
1857 . . . . . . . . 12,930
12,930 14,098
14,098
1858
1858. . .
. . . . . . . 13,392
13,392 14,486
14,486
1859
1859.. . . .
. . . . . . . 13,876
13,876 14,885
14,885
1860
-

1860. . . . . .
......... . . . 15,657
15,657 14,582
14,582
La moyenneannuelle,
Lau
« calculée
moyenneannuelle, calculée sur sur cetteipériode de six années,
cettepériode de six années, est,
est,
pour
pour 100
100 malades,
malades, de
de 5l .99
51.99 femmes
femmes et
et 48.10
48.10 hommes.
hommes. Cette
Cette dispro-
dispro-
portion des
portion des deux sexes, qui
deux sexes, se reproduit
qui se chaque année
reproduit chaque année depuis 1842,
depuis 1842,
avec
avec de
de faibles
faibles différences,
différences, est
est très
très remarquable. en présence de
remarquable. en présence de lala
supériorité numérique bien constatée du sexemasculiu dansles admis-
supériorité numérique bien constatée du sexemasculindans-les admis-
sions,
sions, où 1’on compte.52.91
où l'on compte.52.91 hommes
hommes sur sur 100«maladcs
100lmaladcs admis. "Elle est
admis. 'Elle est
due, comme
due, comme il a été
il a expliqué dans
été expliqué dans la la précédente publication,
précédente publication, àïla.
aïla
——207—
--207-

plus grande
plus grande mortalitésde derniers, et
mortalitéide ces derniers, et. en outre
que leur séjour:
à ce que
-outre à
ces leur séjour:
.en ce
l’asile est
à l'asile
à. moins long
notablement moins
est notablement que
long que celuiides
celuiides femmes.
femmes.
a
« Apartir
Apartir de 1856, les
de 1856, malades en traitement
les malades traitement dans
dans les
les asiles
en asiles ont
ont été
été
classés d'après
classés les chances de guérison
d'après les chances de guérison que que leur état paraissait
leur état offrir.
paraissait offrir.
Les chiffres ci-après
Les chilTres les faits
résument les
ci-après résument faits constatés
constatés pour la catégorie des
pour la catégorie des
fous en traitement le 1" janviertde
fous traitement
en
le 1" chaque
jauvierrde chaque année
année : :

Années;
Années; Présumés
Présumés Présumés
Pi-ésumés
curables.
curables. incurables.
iucurables Totaux.
Totaux.

1856.‘.
1856.. .
. .
. . . . . .
.
4,404
4,404 18,198
18,198 22,602
22,602
1857.
1857... .
. .
. . . . . .
.
4,389
4,389 18,894
18,894
'

23,283
23,283
1858;
1858 . . . . . . . . 4,266
4,266 24,851
24,851 19,585
19,585
1859
1859. . . . . .
......... . . . 19,782
19,782 4,613
4,613 24,395
24,395
1860
1860. . . . . .
......... . . . 19,648
19,648 4,499’
4,499' 25,147
25,147
c Ainsi, plus des*
« Ainsi, plus des‘ quatre cinquièmes
quatre des fous entretenus
cinquièmes des fous entretenus dans dans nos.
nos.
asilesnolïrent aucune chance de guérison.
asiles**n'ofi`rent aucune chance de Ce triste résultat est
guérison. Ce triste résultat est la...
la
conséquencede
co*nséquerree*'de Fincurieou
l*incurie*ou de la
dela tendresse
tendresse aveugle
aveugle de
de la
la plupart
plupart des
des
familles, quine
familles, quine sese séparent le‘ plus
que le
séparent que tard' possible
plus tard‘ de leurs
possible de aliénés,
leurs aliénés,
dest-a-dire lorsque
c'est-a-dire lorsque leur mal invétéré ne laisse aucun espoir
leur mal invétéré ne laisse aucun de gué-
espoir de gué-
rison.
rison.
On 'saitavec
a On
« quel soin
‘saitavec quel les médecinsde
soin les nos asiles
médecins de nos d’aliénés, au
asiles d'aliénés, au mo-
mo-
ment de
ment de ‘Uadmission
Padmission d’un malade, cherchent
d`un malade, déterminer la
cherchent àà déterminer la cause de
cause de
sa folie,
sa folio, afin
afin de
de pouvoir arriver pouvoir
arriver à.à. attaquer le
attaquer le mal- dans son
mal- dans son principe
principe
et y appliquer
et y appliquer un remède
un approprié
remède approprié à à. sa nature. Si
sa nature. scrupuleuses,
Si scrupuleuses, si
si
consciencieuses que soient
consciencieuses que soient ces investigations médicales,..leurs.résul—
ces investigations médicales,.leurs.résul-

tats, il ne. faut


tats, il pas l'oublier,
faut pas
ne. l'oublier, sont loin Ύquivaloir
sont loin d`équivaloir àà des faits suffi»
des faits suffi--
samment. établis. lls
samment- établis. Ils ne reposent, neeffet, que
reposent, en effet, que sur des appréciations
des appréciations
en sur
dont
dont Fexactitude
Pexactitude peutpeut souffrir
souffrir de différentes circonstances.
de différentes circonstances. C-‘est d’a-
Cfest d'a.-
bord
bord Fextrême difficulté de
Fextrême difficulté découvrir entre
de découvrir entre lesles diversestinfluences
diversestinfluences
qu’a
qu'a subies la raison
subies la du-malade, la
raison du-malade, cause décisive,
la cause décisive, celle dont Faliéna-
celle dont l'aliéna-
tion est sortie. Mentionnons ensuite la répugnance
tion est sortie. Mentionnons ensuite la familles
répugnance des familles aà faire
des faire
médecin des
au médecin
au confidences complètes.
des confidences complètes. Peut-être
Peut-être faut-il
faut-il tenir
tenir compte
compte
également‘de
également* la tendance
de la tendance actuelle de la
actuelle de la plupart
plupart desdes médecins
médecins a a consi-
consi-
dérer
dérer les
les causes
causes morales
morales comme
comme tout
tout à.
à. fait
fait secondaires
secondaires et
et acciden-
acciden-
telles, pour
telles, attribuer de
pour attribuer préférence lele mal
de préférence mal à.à. des causes purement
des causes purement
physiques.
physiques.
G’
«
« est: sous
C'èst= sous* le bénéficede
‘le bénéfice de cesobservations que je
cesobservations que vais aborderPexa-
je vais aborderl'exa-
des tableaux
men des
men relatifs aux
tableaux relatifs aux causes- présumées de
causes- présumées de Paliéxiation
l'aliénation des
des
38,988
38,988 ‘malades-admis
*malades-admis de1856à
de*18*56'a 1860.‘
1860;
«« La
La folieaseiproduit-
folieiseproduit- elle plus souvent'
elle plus Pinfltiencede
souvent‘ sous Pintluence de causes phy-
sous phy- causes

siques que
siques que de
de causes morales’?
causes Voici les-
morales? Voici faits recueillis
les- faits recueillis sur
sur ce
ce point
point
1

—208—
-208-

_(élimination
(élimination faite de Phérédité),
faite de Phérédité), pour les fous
pour les fous admis dans chacune
admis dans chacune des
des
cinq
cinq années
années de
de la
la période
période 1856
1856 1860
1860 : :

Causes
Causes Causes
Causes
physiques.
physiques. morales.
morales.

1856
1856. . .
. .
. . . . . . . . 2,730
2,730 1,724
1 ,724
1857
1857. . .
. .
. . . . . . . . 3,213
3,213 2,171
2,171
1858
1858. . .
. .
. . . . . . . . 3,202
3,202 2,217
2,217
1859
1859. . .
. .
. . . . . . . . 3,277
3,277 1,986
1,986
1860.
1860 . . .
........ . . . . . 3,144
3,144 2,259
2,259
Totaux.
Totaux. .
. .
. .
.
15,866
15,866 10,357
10,357

a
1D’après
D'après ces chiffres, sur1,000 cas de
chiIl`res,sur1,000
ces folie, 607
de folie, 607 ont été rapportés
ont été rapportes cas
a des
a physiques et
des causes physiques
causes 393 àà des
et 393 des causes morales. La folie
morales. La folie se pro-
pro causes se
duirait donc beaucoup
duirait donc beaucoup plusplus souvent influences physiques
des influences
souvent sous des physiques. sous

Cette observation
Cette observation est commune à
est commune à l’un
l'un et l'autre sexe,
et l'autre avec cette
sexe, avec
dilïé-
cette dilïe
toutefois
rence toutefois que,
rence les le nombre des dont
pour les femmes, le nombre des cas dont l`or1g1ne
que, pour cas femmes, l'origine
a été
a été attribuée
attribuée à. des causes
à. des causes morales est relativement
morales est relativement plus élevé que
élevé que plus
pour les hommes.
pour les hommes.
a Les
« 15,866 cas
Les 15,866 où la
cas où folie aparu
la folie par une
aparu provoquée par une cause
cause phy provoquée phy-
sique
sique se
se décomposent
décomposent ainsi
ainsi suit :
qu'il suit : qu’il
Effetde 1'âge (démence
Effet de l'âge sénile)
(démence sénile). , 2,098
2,098 . .
. .
. . . . . . . .
,
.
. .
_

Dénûment et
Dénûment misère
et misère. . 1,008
1,008.
þÿ. . .
| .
s . .
: .
¢ . .. .
. . . . . . .
.

Onanisme
Onanisme et et abus
abus vénériens.
vénériens. 1,026
1,026 .
. . . . . . . .
-
. .
_..

Excès alcooliques
Excès alcooliques. .
, .
. 3,455
3,150. . .
sn... . . . . . . .
,
. . . . .
_..

Vice congénital
Vice congénital .
. .
. .
.
474
114. . .
0-0.1-. . . . . . . . . . . . . .
.

Maladies
Maladies propres à la femme
propres à la femme. 1,592
1,592 . .
. .
. . . . . . . . . . .
.

Epilepsie..........,
Epilepsie. . ..,......1,498
_ ....
1,498 ,
.
. .
. .
. .
. .
, .

Autres maladies
Autres maladies du du système nerveux
système nerveux. 1,136
1,136 . . . . . . . . .
_

Coups, chutes, blessures,


Coups, chutes, blessures, etc
etc. 398
ses . .
. .
. .
. .
. .
. . . . . . . .
...

Maladies diverses
Maladies diverses. . .
. 2,866
2,000
. . .
.0-0-0. . . . . . . . . . . . .
_..

Autres causes
Autres physiques.
causes physiques. 1,164
1,164 .
.
-
-
. . . . . . . .
'
. . .
...

Total
Total . . . . . . . .
............... . . . . . . . 15,866
15,866

« Quant aux phénomènes de


Quant aux phénomènes
1
l’ordre moral,
de l'ordre ceux qui
moral, ceux paraissent pro-
qui paraissent pro
duire le plus
duire le souvent la folie, sont : d'abord les chagrins
plus souvent la folie, sont : d’abord les domestiques
chagrins domestiques
Pexaltation des
et Pexaltation
et des sentiments religieux; puis
sentiments religieux; puis viennent
viennent ensuite les re
ensuite les re-
vers de
vers de fortune
fortune et Pambition déçue.
et Pambition Voici,
déçue. Voici, au
au surplus,
surplus, l'énumération
Fénumération
détaillée des 10,357
détaillée des cas de
10,357 cas folie signalés
de folie comme la
signalés comme conséquence 1m
la conséquence im-
médiate de divers incidents de la vie
médiate de divers incidents de la vie morale :morale :
—209—
-209-
Excès travail intellectuel
de travail
Exoès de intellectuel. . . . . .
......... . . . . . . . .
.
358
358
Chagrins domestiques
Chagrins domestiques 2,549
2,549. . . . . . . .
................. . . . . . . . .
.

chagrins résultant
Chagrins résultant de
de la perte de
la perte de la
la fortune
fortune 851
851 . . .
....... . .

Chagrins
Chugrins résultant
résultant de
de la
la perte
perte d'une
d`une personne chère.
personne chère.
803
803
Chagrins
Chagrins résultant
résultant de
de Pambition
Pambition déçue.
déçue 520
520 . . . .
........ . . .

Remords
Remords. . . .
..... . . . . . . . . . . .
................... . . . . . . . . . 1102
02
Colère
Colère . . . . . . . . .
................. . . . . . . . . . . . . . . . .
123
123
Joie
Joie..
. . .
_ . .
..... . .
. .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
31
31
Pudeur blessée.
Pudeur blessée. .
. .
_ . . . . . . . . . . . . : . . . . 69
69
Amour
Amour. . . . .
....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
767
767
Jalousie.
Jalousie. . . . .
....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
456
456
Orgueil........
Orgueil ....... . . . . .
............ . .
'

.....
368
3 68
Événements
Événements politiques
politiques . .
..... . . . . . . . .
............. . . . . . . 1123
23
Passage
Passage subit
subit d'une
d'une vie active àà une vie
vie active inactive, et
vie inactive, vice
et vice une
versé
versd. . . . . . . . . . . . . .
......................... . . . . . . . . . . . 82
82
Isolement et solitude.
Isolement et solitude. . . . . . . . .
................. . . . . . . . 115
115
Emprisonnement simple.
Emprisonnement simple” . .
. .
. . . . . . . . . . . .. .
113
113
Emprisonnement cellulaire
Emprisonnement cellulaire . . . .
....... . . . . . . . . . .
26
26
Nostalgie.
Nostalgie . .
.... . . . . . . . .
............. . . . . . . . . . . . .
.
78
78
Sentiments religieux
Sentiments religieux poussés l’excès.
poussés àà l'excès. 1,095
1,095 .
. .
. . . . . .
.

Autres causes morales.


Autres causes morales 1,728
1,728 . . .
........ . . .
. .
. .
. . . . . . .
.

Totaux
Totaux 10,357
10,357 . . . . . . . .
............... . . . . . . .

..
« En somme, abstraction
En somme, abstraction faite de l'hérédité,
faite de il résulte
Pliérédité, il des obser-
résulte des obser-
vations recueillies
vations recueillies sur
sur les malades admis
les malades admis dans nos asiles
dans nos d’aliénés
asiles d'aliénés
pendant
pendant la période
la 1856-1860,
période 1856-1860, que, que,
de
de toutes
toutes les
les causes
causes qui con-
qui con-
courent à
courent à provoquer la folie, la. plus ordinaire est Pivrognerie. Viennent
provoquer la folie, la. plus
ordinaire est Fivrognerie. Viennent
ensuite les
ensuite chagrins domestiques,
les chagrins domestiques, Page, Page, les de ditférents
maladies de
les maladies différents or-
or-

ganes, Pépilepsie,
ganes, Pépilepsie, Fexaltation
Pexaltation religieuse,
religieuse, l’onanisme
Ponanisme et
et les privations
les privations
de
de toutes sortes.
toutes sortes.
Le tableau
a Le
« suivant donne
tableau suivant donne lele nombre des paralytiques,épyleptiques,
nombre des paralytiques, épyleptiques,
Sourds-et-muets, scrofuleux
Sourds-et-muets, scrofuleux et
et goîlreux parmi
goîtreux parmi les admis
malades admis
les malades
pour la.
pour première fois
la première fois de 1856 à.à. 1860
de 1856 1860 ::

Fous.
Fous. Idiots-crétins.
ldiots-crétins.

Paralytiques.
Paralytiques. . . . . . . . . . . . 3,775
3,775 69
69
Épileptiques.
. .

Épileptiques. .
_ .
. .
_ . .
,, ,, . . . . 1,763
1,763 3147
3/17
Sourds-et-muets.
Sourds-et-muets. .
. .
_
'
. . . . . .
133
133 6l
61
Scrofuleux.
Scrofuleux . .
...... . . . . . .
....... . . .
381
381 .
.
146
146
Goitreux.
Goitreux. .
. . . . . . .
............. . . . . .
123
123 32
32

'« La. folie


`« La folie se complique de
se complique la paralysie
de la paralysie beaucoupplus souvent chez
beaucoup plus souvent chez
la femme. Parmi les épyleptiques,
la femme. Parmi les il a également plus
épyleptiques, il yy a également d’hommes
plus d'hommes
que de
que femmes, mais
de femmes, mais dans une proportion
dans une moins forte.
proportion moins forte.
« Si l'on
« Si l'on recherche maintenant, en
recherche maintenant, distinguant les
en distinguant les sexes, dans quel-
sexes, dans quel-
——2l0-—
-
210
les proportions les
les proportions guérisons se
les guérisons sont produites
se sont produites chaque
chaque année, relati-
année, relati
vement þÿ
vement auunombre des
a uû n o m b rmalades
des e
malades ‘traités, on obtient
traités, on lesrésultats qui
obtient lesrésultats qui
suiventz‘
suivent 1:
'

Années.
Années. Hommes.
Hommes. Femmes-
Femmes.. 22 Sexes.
Sexes.

i854
1854. . .
_ .
. . . . .
8.93 0,0
8.93 0,0 8.65 0,0
8.65 0,0 8.79 010
8.79 010
i855.
1855 . . . . . .
8.92
8.92 8.81
8.81 8.86
8.86
1856.
1856 . . . . . .
8.00
8.00 7.69
7.69 7.83
7.83
i857.
1857 . . . . . .
811
8 11 7.145
7.45 7.62.
7.62_
1858
1858. . .
. .
. . . . . 8,02
8,02 6.74
6.74 7.37
7.37
1859
1859 . . . . . . .
7.69
7.69 6.7i
6.71 7,19
7.19
1860
1860 . . . .
....... . . .
7.05
7.05 6.95
6.95 7.00
7.00

«
« 0:1 que, si la folie est curable,
voit que,
O41 voit si la folie est curable, le nombre proportionel
le nombre proportionel des des
guérisons est encore bien restreint,
guérisons est encore bien restreint, malgré malgré les améliorations de
les améliorations toute
de toute
nature apportées
nature dans le
apportées dans traitement des
le traitement des malades* et Pappropriation
malades» et l'appropria.tion
des asiles.
des De 1856
asiles. De à 1860, la proportion
i856 à 1860, la moyenne
proportion moyenne des‘
des guérisons à.à.
guérisons
été, pour
été, pour les
les fous
fous des
des deux
deux sexes
sexes réunis,
réunis, de
de 8.24
8.24 sur
sur 100
100 malades
malades
traités.
traités. C’est
C'est le
le douzième
douzième seulement.Cettc
seulement.Cette proportion
proportion serait
serait beaucoup
beaucoup
plus élevée,
plus si les
élevée, si familles n'avaient
les familles n’avaient le
le tort grave de
tort grave de ne
ne se séparer de
se séparer de
leurs aliénés
leurs aliénés que lorsque la maladie a déjà
que lorsque la maladie a fait des progrès inquié-
déja fait des progrès inquié-
tants.
tants.
c
« Unfaitf
Unfaitf digne
digne dede remarque, c’est que
remarque, c`est que le nombre proportionnel
le nombre proportionnel*
des‘ hommes*
des hommes guéris excède, chaque année,
guéris excède, chaque année, celui
celui des femmes.
des Sur.
femmes. Sur
100
100 fous traités,
fous traités, on.a acompte
*compté en. moyenne, de i856
moyenne, de 1856
on.a a 1860, 8.69"
1860, 8.69 en. a

guérison
guérison les hommeset
pour‘ les
pour .
.
hommeset 7.81 ‘seulement pour'
7.81 *seulement les femmes, soit‘
pour‘ les soitf femmes,
unrneuvièune‘ environ en plus pour
unlneuvième* environ en pour
lesaliénésvdu
lesaliénésv du sexe‘
sexe* masculin.
masculin. plus
«a Parmi
Parmi les fous sortis
13,687 fous
les 13,687 sortis après guérison , de
après guérison de i856rà i860,‘
1856fà 1860,- ,

il enestrseulcment
il enestrseulcment 9,789 pour‘ lesquels
9,789 pour' lesquels on‘
on' a
a pu
pu déterminer
déterminer les
les
influencesdiverses
influences qui avaient
diverses qui occasionné leur
avaient occasionné leur affection
affection mentale. Voici
mentale. Voici
le résumé des
le résumé des indications recueillies àà cepoint
indications recueillies cepoint. dede vue:
vue:

Causes physiques.
Causes physiques 5,253 guéris.
5,253 guéris.
. .
...... .

Causes morales.
Causes morales. 4,536
4,536 .
. . . . .
.

Total.
Total 9,789
9 ,789* . .
...... .

a En représentantpar 1,000
En représentantpar
¢
1,000 ce nombre total
ce nombre total ,*,' on
on trouve
trouve que, chez
que, chez
536 malades guéris,
536 malades guéris, la
la folie
folie était
était survenue
survenue à.
à. la
la suite
suite de
de causes
causes phy-
phy-
siques, et, chez
siques, et, chez 464,
464, à la suite
à la dïnfluencesmorales.
suite þÿ d ` i nû u e n c e s Ces
morales. Ces proportions
proportions
numériques diffèrent
numériques diifèreiit assez sensiblement de
assez sensiblement celles précédemment
de celles précédemment
constatées,
constatées, en* ce qui
enI ce les "admissions
concerne les "admissions de
qui concerne i860, où
i856 àà1860,
de 1856 où
l'on
1'on aa compté,
compté, sursur 1,000 admis, 393
1,0I00=admis, malades seulement
393 malades seulement *dont‘dont la folies
la folie=
avait une cause
avait une cause murale. D’où.il résulte
murale. D'où»il résulte que, parmi
que, parmi cette
cette catégorie
catégorie de de
—-2u
-
*211 —
-

malades, les guérisons


malades, les .guérisons obtenuesauraient relativement plus.
été relativement
obtenuesauraient été plus nom-
nom-

que parmi
breuses
breuses que .dont la
ceux dont rfcliea eu cause physique.
parmi ceux la *folie.a eu uneune cause physique.
«uPrès
««<Près dede la moitiéndes cas
la .moitiéndes guéris, pour
,cas guéris, lesquels .Ia
pour lesquels la cause
cause du du mal«mal
a été recueillie,
a été recueillie,
était.
était. due
due aux
.aux circonstances
circonstances ci-après: ivrognerie,
cisaprèsz ivrognerie,
i,738; chagrins domestiques,
1,738; chagrins domestiques,.1,171; i ,1 71; maladies diverses, 761;
maladies diverses, 761; mala- mala-
dies
.dies propres
propres
à
à la
la femme,
-femme, 723;
723; exaltation
exaltation des
des sentiments
sentiments reli—
reli-
gieux, :460.
gieux, 1460.
uûhez 1,522
.Chez malades guéris,
1,522 malades guéris, on on a constaté nom-prédisposition
a constaté
-unenprédisposition
héréditaire.
héréditaire. C'est
G`est ‘une
une proportion
proportion. de
de i5
15 p. iOOipar
p. 100 par rapportrapport au chiffre
au chiffre
:des fous-guéris.
ides fous»guéris_ n» »

De ces docnmentspil
De ces dccumentspíl résulte :résulte þÿ d'abord
d ' a b que Paccroissemezit de
o r : dlfaccroissement
.que de la io-
lafo-
lie, constaté depuis
lie, constaté depuis i835, est dezprèsfde vingt
1835, est deqærèsrde ans antérieur
vingt ans .antérieur à. Pap- à. Pap-
parition
.parition du
du Spiritisme
Spiritisme en
en France,
France, [où
,où lion
li-on ne
ne s’est
s`est occupé
occupé des
des tables
tables
tournantes,
tournantes, comme tamueementiplutôt que
comme tamusementfplutôt comme chose
que comme chose sérieuse,
sérieuse,
depuis
que depuis 1852,
que i852, et
et de
de la
la partie philosophique
partie ,philosophique que depuis i857.
que depuis 1857.
. En second
En lieu, cette
second lieu, augmentation aa suivi
cette augmentation suivi chaque
chaque année année aune tune
marche ascentlante .de
marche ascendante i835 à.à. i846;
.de 1835 1846; de de þÿ 1 : 8à
L847 à! r 7i861,
1861, elle elle a þÿ . aété
été
:

en diminuant
en .d’année en
diminuant .d'année année; ‘et
en année; .et lala. diminution
.diminution ai a. été
été la la plus"plus
forte de
forte de 1856 1861, précisément
i856 àà i861, précisément dans dans la période où
la période où lele Spiritisme
Spiritisme
prenait
prenait son
son développement.
développement. Or, Or, c’est
c'est précisément
précisément aussi
aussi vers cette
vers cette
époque qu’on
époque publiait des. brochures,
qu'on publiait des. brochures, et que et les journaux
que .les journaux s'empres- s’empres-
saient
saient de répéter que
de répéter les maisons ‘(Paliénés étaient encombrées de
que les maisons `¿l`aliénés étaient encombrées de
fous
fous spirites, tel point
spirites, àà. tel point que plusieurs avaient
que plusieurs avaient été obligées d’augmen-
été obligées d'augmen-
'ter leurs* bâtiments;
‘ter leurs‘ bâtiments; quïony quïoniy en comptait en
en comptait en tout
tout plus plus de de quarante
quarante
- mille. Comment
mille. pouvait-ily en
Comment pouvait-ily
*'
avoir plus
en avoir plus de 40,000 alors
de 40,000 alors que que le le
rapport
rapport constate
constate un
un chiffre
.chiffre maximum
maximum de
.de 30,339‘?
30,339? A
A quelle
quelle source
source

plus certaine que


plus certaine que cellecelle de l’autorité ces
de l'autorilé ces messieurs puisniexit-ils leurs
messieurs puisuient-ils leurs
renseignements? Ils
renseignements? Ils provoquaient provoquaient une enquête
une enquête : la voila faite aussi
: la voilà faite aussi
Jninutieusemeut
minulietisement ,que possible, et
que possible, et on voit si
on voit si elleleurdonne
elle,leur.donne raison. raison.
Ce qui
Ce ressort également
qui ressort également du du rapport,
rapport, c’est c'est lele znombre
nombre des idiots et
des idiots et
idescrétins, qui entre pourçune
ideserétins, qui entre pourtune part part considérable
considérable dans
dans le-
le compte
compte :gé- zgé-
znéral, et
aiéral., et lhugmentation
Faugmentation .annut-lle annun-lle de de cenombrepqui
þÿ c e . n o m l : r ene ne × q u évidem-
, * peut
peut évidem-
i
ment être
-ment attrihuéecauspiritisme.
être attribuée.au'Spiritisme.
Quant
Quant aux causeslprédominantes de la
aux oauses*prédominantes.de la folie, elles
folie, ont été,
elles ont été, comme
comme

on le voit,
onle minutieusement tâtndiées,
voit, minutieusement -étudiées, et cependant le
et cependant le Spiritisme
Spiritisme n’y
n*y
‘figure
*figure ni
ni nominativement
nominativement ni
ni par
par
allusion.
allusion. Aurait-il
Aurait-il passé
passé inaperçu si,
inaperçu si.,
‘comme quelques-uns
*comme quelques-uns le
le prétendent,
prétendent, il
il avait
avait à.
à. lui
lui seul
seul peuplé
peuplé les
les mai-
mai-
sons d'aliénés?
sons d'aliénés?
Nous
Nous ne pensons pas
ne pensons qu’on
pas qu`on attribue au
ministre la
attribue au ministre d’avoir
la pensée d`avoir pensée
ménager
voulu ménager les
voulu les Spirites en Spirites les mentionner
s'abstenant de .les mentionner s’il
en s’abstenant de s'il y
ay
—2i2——
-212-
avait
avait eu lieu de
eu lieu de le le faire.
faire. Dans tous les
Dans tous les cas, certains chiffres viendraient
cas, certains chiffres viendraient
récuser toute part
récuser toute prépondérante du Spiritismedans
part prépondérante
du Spiritismedans l'état des choses;
l’état des choses;
s'il en était
s'il en était autrement,
autrement, les
les causes
causes morales
morales Pemporteraient
Pemporteraient en
en nombre
nombre
les causes
sur les
sur physiques, tandis
causes physiques, tandis que c’est le
que c`est contraire qui
le contraire a lieu; le
qui lieu;
a le
chiffre des aliénés
chiffre des aliénés réputés réputés incurables
incurables ne
ne serait
serait pas quatre
pas quatre
et
et cinq fois
cinq fois
plus fort
plus fort que celui des
que celui malades présumés
des malades curables, et
présumés curables, et le rapport ne
le rapport ne
dirait
dirait paspas que
les
que les quatre quatre cinquièmes des fous entretenus
cinquièmes des fous entretenus dans les dans les
asiles n’offrent
asiles chance de
aucune chance
n`of`f`rent aucune guérison.
de guérison.
Enfin, en
Enfin, en présence
présence du du développement
développement que que prend chaque jour
prend chaque jour le le
Spiritisme,
Spiritisme, le
le ministre
ministre dirait
ne dirait
ne pas qu’en
pas qu'en
raison
raison du
du ralentissement
ralentissement qui
qui
s'est produit,
s’est produit, il est probable
il est probable que l'accroissement tout-à-fait excep-
que Paccroissement tout-à.-fait excep-
tionnel dans
tionnel dans la la population
population des des asiles s'arrêtera bientôt.
asiles s`arrêtera bientôt.
En résumé,
En ce
résumé, ce rapport rapport est la réponse
est la réponse la la plus péremptoire que
plus péremptoire que l'on
l'on
puisse
puisse faire
faire à
à. ceux
ceux qui
qui accusent
accusent le
le Spiritisme
Spiritisme d’être
d'être une
une cause
cause pré-
pré-
pondérante
pondérante de de folie.
folie. IciIci ce
ce ne sont ni
ne sont hypothèses ni
des hypothèses
ni des ni des
des raison-
raison-
nements,
nements, ce sont des
ce sont authentiques opposés
chiffres authentiques
des chiffres opposés à.à. des
des chiffres
chiffres dede
'

fantaisie,
fantaisie, desdes faits
faits matériels
matériels opposés
opposés aux
aux allégations mensongères de
allégations mensougères de
ses intéressés à.à le
détracteurs intéressés
ses détracteurs le discréditer
discréditer dans l’opinion.
dans l'opinion.

Mort de Joseph
Mort de Méry.
Joseph Méry.

Un homme de
Un homme talent, intelligence
de talent, d’élite, poète
intelligence d'élite, poète et liltérateur dis-
et liltérateur dis-
tingué,
tingué, M. Joseph
M. Méry,
Joseph Méry, est
est mortà
mortà. Paris,
Paris, le
le 47
'17 juin 4866,
juin 1866, l'âge à.
à. l’âge
Bien" qu’il
demi. Bien- fût pas adepte avoué Spiritisme,
_

de
de 6767 ans
ans et
et demi. qu'il ne
ne fût pas adepte avoué du du Spiritisme,
il appartenait àà la
il appartenait classe nombreuse
la classe nombreuse de ceux qu’on
de ceux qu'on peut appeler Spi-
peut appeler Spzl
rites ùzconsczents,
rites dest-à-dire en
ùiconscùmts, c'est-à-dire qui les
en qui idées fondamentales
les idées fondamentales du Spi-
du Spi-
ritisme l’état dînttiition.
existent à,a l'état
ritisme existent d`intuition. A A ce titre, nous
ce titre, pouvons, sans
nous pouvons, sans
sortir de
sortir de notre spécialité, lui
notre spécialité, consacrer quelques
lui consacrer quelques lignes
lignes quiqui ne ne seront
seront
pas
pas
inutiles
inutiles à
à notre
notre instruction.
instruction. -

Il serait
Il superflu de
serait superflu de répéter
répéter ici les renseignements
ici les renseignements que que la.la plupart
plupart
des journaux ont publiés,
des journaux ont al’occasion de
publiés, al'occasion de sa mort, sa mort, sur sa vie
sur sa vie etet sur
sur ses
ses

ouvrages. Nous
ouvrages.
Nous reproduirons
reproduirons seulement
seulement le le passage suivant de la no-
passage suivant de la no-
tice du
tice du Siècle
Siècle (49(49 juin),
juin), parce
parce queque c'est
c'est un juste hommage rendu
un juste hommage rendu au au
caractère de l'homme.
caractère de l'homme. Après Après avoir
avoir énuméré
énuméré ses travaux littéraires,
ses travaux littéraires,
Pauteur
l'auteur de Particle le
de Particle le dépeint
dépeint ainsi: «Joseph Méry
ainsi: «Joseph Méry se se prodiguait
prodiguait dans dans
la conversation; causeur
la conversation; étincelant, improvisateur
causeur étincelant, improvisateur de
de stances et
stances de
et de
bouts rimés, ilil semait
bouts rimés, semait les les saillies,
saillies, les
les paradoxes,
paradoxes, avec
avec une
une verve
verve in-
in-
fatigable; et,
fatigable; particularité qui
et, particularité qui l’honore, jamais iln’a
l'honore, jamais sacrifié personne
il n'a sacrifié personne
un bon
àà un mot, jamais
bon mot, jamais il n'a cessé
il n'a cessé d'être bienveillantpour
d’être bienveillant tous. C'est
pour tous. C.'est
un des plus
un des plus beaux
beaux éloges qu’on
éloges qu°on puisse puisse faire
faire d'un
d'un écrivain.
écrivain. n
þÿ :
—2i3—
-213-
Nous avons
Nous avons ditdit que M. Méryétait Spirite
d’intuition il
que M. Méry était Spirite d'intuition ;; il croyait non croyait
non
seulement l'âme et
seulement à.a l'àme et à.
à. sa survivance,
sa survivance, au au monde spirituel qui
monde spirituel qui nous nous
environné,
environne, maismais à.à. la pluralité existences,
la pluralité desdes existences, et et cette croyance était
cette croyance était
chez lui
chez lui le
le résultat des souvenirs.
résultat des souvenzrs. Il persuadé
Il était avoir vécu
était persuadé avoir vécu àà. Rome
Rome
Auguste,
sous Auguste, en
sous Germanie,
en Germanie, aux lndes, certains détails
etc.; certains
aux Indes, etc.; détails même
même
étaient si bien présents
étaient si bien présents à. sa à. mémoire
sa mémoire qu’ilqu'il décrivait
décrivait avec
avec exac-
exac-
titude des lieux
titude des qu’il
lieux qu'il n’avait jamais
n'avait jamais vus. C’est àà cette
vus. Cfest faculté que
cette faculté que l’au-
l'au-
de Particle
teur de
teur précité
Particle précité fait quand
fait allusion
allusion
quand il imagination
Son imagination
dit :: «u Son
il dit
inépuisable créait les
inépuisable créait contrées qu’il
les contrées qu'il n’avait
n'avait pas vues, devinait
pas vues, devinait les
les
mœurs,
þÿ en peignait
m S u r peignait
en
s ,
les habitants
les habitants avec une fidélité d’autant plus mer-
fidélité d°autant plus
avec une mer-

veilleuse qu’il
veilleuse qu'il la possédait ri(i son zhsu.
la possédait insu.
son »::
þÿ

cité les
Nous avons cité
Nous avons les faits les plus
faits les saillants qui
plus saillants le concernent
qui le concernent sous ce sous ce
rapport, dans
rapport, le numéro
dans le la Revue
de la
numéro de Revue de
de novembre
novembre 1864, 1864, pagepage 328,328,
en reproduisant,
en reproduisant, sous
sous le
le titre
titre de
de Souvenirs
Souvenirs dwæzstences
d'e.z*zl¢tences passées,
passées, Par- Par..
ticle biographique publié
ticle biographique publié par par M. Dangeau,
M. dans le Journal
Dangeau, dans le Journal lz`ttéraz`re littéraire
du 25
du 25 septembre
septembre i864, 1864, et et que nous avons
que nous avons fait fait suivre
suivre de de quelques
quelques ré- ré-
flexions. Cette faculté était parfaitement
flexions. Cette faculté était connue de
parfaitement connue de ses confrères en ses confrères en
littérature; qu’en
littérature; pensaient-ils ? Pour quelques-uns,
qu'en pensaient-ils ? Pour quelques-uns, ce n'était qu’un
ce n'était qu'un
singulier effet
sùzgulíer effet de Fimagination ;; mais,
de Pimagination mais, comme comme M. M. MéryMéry était était unun
homme estimé,
homme estimé, d’un
d°un caractère
caractère simple
simple et
et droit,
droit, que l’on
que l'on savaitsavait inca-
inca-
pable d’une imposture-Vexactitude
pable d'une imposture-Vexactitude de de certaines descriptions locales
certaines descriptions locales
avait d’ailleurs été
avait d'ailleurs reconnue,
été reconnue, ——
-
et qu’on
et qu'on ne
ne pouvait
pouvait rationnellement
rationnellement
le taxer de
le taxer de folie, beaucoup se
folie, beaucoup disaient qu’il
se disaient
qu°il pourrait
pourrait bien bien y avoir là.
y avoir la
quelque
quelque chose
chose de
de vrai;
vrai; aussi
aussi ces
ces faits
faits ont-ils
ont-ils été
été rappelés
rappelés dans
dans un
un

des discours qui


des discours qui ont
ont été
été prononcés
prononcés sur
sur sa
sa tombe;
tombe; or,
or,
si
si on
on les
les eût
eût
considérés
considérés commecomme (les des aberrationsde
aberrations de son esprit,on les
son esprit,on eût passés
les eût passés soussous
silence. C’est donc
silence. C'est donc en en présence
présence d’un
d'un immense
immense concours
concours d'auditeurs,
d'auditeurs,
de Pélite
de l'élite de la littérature
de la littérature et de la
et de la presse, dans une circonstance
presse, dans une circonstance grave grave
et solennelle, une de celles qui
et solennelle, une de celles commandent
qui commandent le le plus
plus de respect, qu'ii
de respect, qu’il
a été dit
a été que M.
dit que Méry se
M. Méry se souvenait avoir vécu
souvenait avoir vécu à. d’autres époques
à. d'autres époques et et
le prouvait par
le prouvait par des faits. Cela
des faits. Cela ne ne peut manquer de
peut manquer de donner
donner lieu lieu à.a ré-
ré-
fléchir,
fléchir, d`autant mieux, qu’en
d'autant mieux, dehors du
qu`en dehors du Spiritisme,
Spiritisme, beaucoup
beaucoup de de
personnes adoptent
personnes Pidée de la
adoptent l'idée de la pluralité pluralité des existences comme étant
des existences comme étant
la plus
la plus rationnelle.
rationnelle. Les Les faits
faits dede cette concernant M.
nature concernant
cette nature M. Méry,
Méry,
étant
étant une
une des
des particularités
particularités saillantes
saillantes de
de sa
sa vie,
vie, et
et ayant
ayant eu eu du du re-
re-
tentissement
tentissement åt Poccasion de
à l'occasion de sa mort, ne
sa mort, ne pourront
pourront que que
Paccréditer.
Paccréditer.
Or, quelles
Or, sont les
quelles sont les conséquences
conséquences de de cette
cette croyance, abstraction
croyance, abstraction
faite du Spiritisme?
faite du Si l’on
Spiritisme? Si l'on admet queadmet l’on
que l'on a déjà.
a déjà. vécu une fois,
vécu une fois, on
on
peut,
peut, on on doit même avoir
doit même vécu plusieurs
avoir vécu fois, et
plusieurs fois, et l’on revivre après
peut revivre
l'on peut après
cette existence. Si
cette existence. Si l’on
l`on revit
revit plusieurs fois, ce
plusieurs fois, ce nene peut
peut être avec le
être avec le
même
même corps; donc
corps; donc il y
il y a
a en
en nous
nous un principe intelligent
un principe intelligent indépendant indépendant
de
de la matière et
la matière et qui
qui conserve
conserve son individualité ;; c’est,
son ùar/z`vz'dua/íté comme on
c'est, comme on lele
voit,
voit, la.
la. négation
négation des
des doctrines
doctrines matérialistes
matérialistes et
et panthéistes.
panthéistes. Ce
Ce prin-
prin-
«—2l4——
-2l4-

cipe,
cipe, ou âme, revivant sur
ou ame, revívant sur la puisqu'elle peut
la terre,
terre, puisqu'elle peut conserverconserver
l'intuition de
l'intuition de ‘son *son passé, passé, perdre
peut
ne peut se
ne se perdre dans après
dans l'infini
þÿ F i nû n i ala
rès lap
mort, comme on
mort, comme le croitvulgairement; doit, elle dans
*on le croit vulgairement; elle doit, dans l'intervalle Fintervalle
de
de ses corporelles,
existences corporelles, rester
ses existences rester dans
dans le humanitaire;
milieu humanitaire; de-
‘le milieu dc-
reprendre de nouvelles existences
vant reprendre de nouvelles existences dans cette
vant dans humanité,
cette même
même humanité,
elle ne doit
elle ne pasla perdre
doit pasla perdre de de vue;
vue; fclle doit en péripéties:
èelle doit en suivre
suivre les
les péripéties:
voilà. donc le monde spirituel qui nous entoure, duquel
au milieu
voila donc le monde spirituel qui nous entoure, au milieu duquel nous nous
vivons, dans setrouvent
monde, naturellement
vivons, reconnu ;; dans ce monde, setrouvent naturellement nos pa-
reconnu ce nos
pa-
rents, amis, qui doivent continuer
nos amis, qui doivent
rents, nos
s'intéresser à.à nous,
continuer àà s'intéresser nous, icomme
comme
-nous
nous nousnous intéressons
,intéressons à. à. eux,
eux, et qui
et qui ne ne sont perdus
pas perdus pour
sont pas pour
nous, puiscyÿils existent
existent
nous, þÿ p u i s t ¼ f i l s
et
et peuvent
peuvent près
être
être de Voila ce
nous. Voila
prèstde nous.
i
ce
-qu’arrivent
-qu'arrivent forcément
forcément à
à, croire,
croire, conséquences auxquelles
les
les conséquences auxquelles ne
ne
peuvent
peuvent manquer
manquer dïaboutir ceux qui
d'aboutir ceux qui admettent principe
admettent le plu-
le principe de la plu-
de .la
ralité des
ralité existences,
des existenoes, et et voilà.
voilà. ce croyait Méry. Que
que croyait Méry. Que fait
ce que plus
fait de le
de plus .le
Spiritisme? il
ilappelle Esprits
Spiritisme? appelle E.<*p(z'ts ces mêmes
ces invisibles,
mêmes êtres qu'é-
êtres invisibles, etidit
fettdit
qu'é-
tant au milieu
tant de nous,
milieu de
au ils peuvent manifester
nous, ils peuvent leur préseneeet
manifester leur présenceet sese
communiquer
communiquer incarnés.
.aux incarnés.
.aux Quand
Quand le
le surplus
surplus a été
été admis.
admis,
la ceci
ceci est—il
þÿ e st:il
donc si déraisonnable?
donc si déraisonnable?
Comme on
Gomme on lele voit, lavoit,
la distance qui sépare
distance qui sépare le Spiritisme
le Spiritisme de .la.
de la.
croyance
croyance
intime
intime d’une
d'une foule
foule de
de gens
gens est
est bien
bien peu
peu
de
de chose.
chose. Le
Le fait
fait
des manifestations' n'est
des manifestations‘ plus qu'un
n'est plus qu`un accessoire
accessoire etet une confirmation
une .contirmation

pratique ‘principe
pratique du
du *principe fondamental
fondamental ‘admis
-admis Pourquoi
en
en théorie.
théorie. .Pourquoi doncdonc
quelques-unside
quelques-unsicle qui
ceux admettent
ceux qui admettent repoussent-ils qui
la
la base
base repoussent-ils ce
ce qui doit
doit
servir de
yy servir preuve?
de preuve? Par» Par. l'idéequ"ilss’en
fausse qu`ilss`en font.
Pidée fausse qui Mais ceux
font. Mais ceux qui
‘se donnent la
-sc donnent peine
la peine de de l'étudier Papprofondir,
Pétutlier et et de reconnaissent
de l'approt`ondir, reconnaissent
bientôtqu’ils plus près Spiritisme qu'ils
sont du ‘croyaient,
ne le
bientôt qu'ils sont .plus près du Spiritisme qu`ils ne le croyaient, ~et let
que
la plupart d'entre spirites
eux sont le savoir:
que la plupart d'entrc eux sont Spirites sans le savoir: ils ne leur
sans ils ne leur
=manque
manque queque le le nom. pourquoi
Voila pourquoi on
nom. Voilà on voit spirites
voit tant d'idées spirites
tant d'itlees
émisesà chaque instant
émisesa chaque instant par qui repoussent
mêmes
par ceux mêmes qui repoussant le
ceux le mot,
mot, et pour-
et pour-
quoi
quoi ees
ces mêmes
mêmes* idées
idées sont
sont si
si acceptées
facilement
facilement acceptées par certaines
par certaines per-per-
sonnes. Quand
sonnes. Quand on on en question
est îà
en est une question de
rà. une de mot,près
mot, onon est bien près de
est bien de
s'entendre.
s`entendre. il
.
-
'

Le ‘Spiritisme touchant
Le *Spiritisme touchant à, à. tout
tout entre dans le
entre dans monde par
le monde par une infinité
une infinité
de
-de portes: les uns sont amenés
portes: les uns y'y sont amenés par par le fait des manifestations;
le fait des manifestations;
d'autres,
d'autres, parpar le malheur qui
le malheur qui lesles trappe
trappe et lequel ils
contre lequel
et contre ils trouvent
trouvent
dans-cette
danscette croyance laseule consolation véritable d'autres,
croyance la-seule consolation véritable ;; *d'autrcs, par par ‘l'idée
l'idée
philosophique et religieuse
*philosophique et religieuse ;; d'autres-enfin parle
d'autres-enfin parle principe de la pluralité
principe de la pluralité
ides existences. Méry,
des existences. contribuant à.à. accréditer
Méry, contribuant accréditer ce principe dans
ce principe dans .un un
certain fera. plus
monde, fera.
certain monde, peut-être
plus peut-être pour la propagation
pour propagation
la du
du Spiritisme
Spiritisme
.
que s'il s'était ouvertement avoué
que s'il s'éta.it ouvertement avoué Spirite.
Spirite.
Cfest précisément au
C'est précisément au moment
moment où cette grande
où cette grande loi de l'humanité
loi de l'humanité vient vient
s'affirmer par des faits et le témoignage
s`affirmer par des faits et le témoignage d`un homme honorable,
d'un homme honorable, que que lala
Cour
Cour de
de Romc
Rome vient,
vient., de
de son côté
son côté la désavoueur
, la désavoueur en
,
en mettant
mettant à
à l'index
Pindex

- 2'15
215 —
-

lanPletra/ïûé des eæzklences


la,tPlura/'üté des n cfäme,
þÿ e x z a l ede
de es
fcîme, par Pezzani (journal le
par Pezzztni (journal Monde,
le Monde,
22 juin
22 1866) ; cette mesure aura inévitablement pour
juin 1866) ; cette mesure aura inévitablement effet dappeler
pour effet d'appeler
Yattention
Pattention sur la question
sur la etwdens-provoquer Pexamen.
question ettd`enf~provoquer Pexamen. LaLa pluralité
pluralité
desexistences n'est pas-uncvsimpleiopinion philosophique; c`estvune:
desexistences n'est pas-unefsimpletopinion philosophique; destuner’
lozï de
lozï nature qu’aucun
de nature qu'aueun anathème
anathème ne‘ peut empêcher
ne' peut d’être, et
empêcher d`être, avec
et avec
laquelle
laquelle il
il faudra
faudra tôt
tôt ou
ou tard
tard quetlathéologie
queflathéelogie mettedaccord.
se‘ mette<d°accord.
se* Cïest
(lïest
un peu trop
un peu trop sese hâter
hàter que de‘ condamner, au
que de*cond*amner, nom* de
au nom‘ laiDivinité», une
de la.-Divinité, une
loi qui, comme
loi qui, toutes celles‘
comme toutes quirégissent le
celles quirégissent monde, est
le monde, unerœuvreideë
est þÿ unezSuvrevdea
la« Divinité;
la- est fort
Divinité; il-il est à. craindre
fort -à. qu'il n'en
craindre qu'íl seitbientôt de
n’en seitbientôt de‘ cette
cette con-
con-
damnation
damnation comme decelles. qui
comme decelles» qui furent;
*furent lancées
lancées contre
contre le
le mouvement
mouvement
de la
de la terre
terre et lespériodes de
et lespériodes de sa formation.
sa formation..
.

Lavcommunication
Lawzommunieation suivante suivante aa été-obtenue- la‘ Société
étévobtenue à.à. la- dciParis, le*
Société de-Paris, lev
22.juin 4866) (médium, M. Desliens).
i866) ;; (médium, M.
_

22.juin Desliens).
Demande. MonsieurtMéry,
Demande. Monsieur*Méry, nous n'avions l'avantage
nous n’avions Pavantage devonsde vous con-
þÿ c o n :
naître que de réputation‘;
naître que de réputation; maisvostalents- et l'estime
maisvostalents- et l`estime* méritée dont
méritée dont
vous étiez entouré nous font
vous étiez entouré nous font espérer espérer trouver, dans les entretiens que
trouver, dans les entretiens que
nous aurons
nous avec vous,
aurons avec vous, une une instruction dont nous
instruction dont heureux de
serons heureux
nous serons de
profiter toutes les foisque vousvoudrez bien
profiter toutes les foisque vousvoudrez bien venir parmi venir parmi nous.-
nous.-
Les- questions
Lesr questions que nous désirerions
que nous désirerions vous adresser aujourd’hui=,
vous adresser aujourd'hui=, si-
si
Pépeque rapprochée
Fépoque rapprochée de
de votre mort vous permet
votre mort vous de répondre,
permet de répondre, sont sont
cellesveci ::
celles«ci
l'° Commentsest
l‘° Cominentsest accompli
accompli pour
pour vous
vous le passage de
le passage de cette vie dans
cette vie dans
Pautre, quelles ont
et quelles
Pautre, et vos' impressions
été vos’
-ont été‘ impressions en
en entrant dans le
entrant dans monde‘
le monde
spirituel?
spirituel?
2° Devvotre
2° vivant aviez
Devotre vivant -vous connaissance
aviez -vous connaissance du Spiritisme, et
du Spiritisme, qu’en
et qu'en
pensiez-vous?
pensiez-vous?
'
'

3° Cez
3° que l'on
Cel que Fon ‘dit de vosssouvenirs
*dit de vossouvenirs d’existcxices= antérieures -est-it
d°existenees= antérieures est-il‘
exact, et quelle:
exact, et influences
quelle: influences ces
cessouvenirs ont-ilslexercéer‘ votre vie
souvenirs ont-ils-exercéef sur votre vie
sur
terrestre
terrestre et
et vos
vos écrit-s?
écrits?
pensons superflu‘
Nous
Nous pensons superflu' de- vous-demandersi‘ vous
de vous-demandersi-* vous êtes heureuxïdans
êtes heureuxîdans
position; la.
n

votre-nouvelle
votrenouvelle position; bonté de.
la. bonté caractère et
votre caractère*
de» votre et votre honore»,
votre þÿ honora.:-
bilité
bilité nous lieu derl’espérer.
donnent lieu
nous donnent de*«l'espérer.
Réponse. Messieurs, je
Réponse. Messieurs, je suis extrêmement touché
suis extrêmement touché du témoignage‘
du témoignage'
de sympathie que
de sympathie que vous
vous voulez
voulez bien
bien me
me donner,
donner, et
et qui
qui est.
est- renfermé
renfermé
dans paroles de
les paroles
dans les votre honorable
de votre président. Je
honorable président. suis heureux
Je suis heureux de de meme
rendre‘ àà. votre
rendre* appel, parce
votre appel, que
parce que ma
ma situation
situation actuelle
actuelle m’affirme*
þÿ m ' a l "û la
rme*
la
réalité* d’un enseignement
réalitév (Fun enseignement dent
dont j’avais apporté
j'avais apporté Vintuition
l'intuition en‘
en' naissant,
naissant,
aussi parceqtie‘
et aussi
et vous-songfez à.
parceque* vous-songez ce qui
à. ce de Mtéry
reste de
qui reste Méry le- romancier‘,
le* romancier,
Pavenîr de ma
à l'avenir
à de ma partie intime et vivante, à mon
partie intime et vivante, à mon âme enfin,
âme enfin, tandis
tandis que
que
mes nombreux
mes amis-mangeaient surtout,
nombreux amis-sengeaient surtout, en
en me quittant, à-la
me quittant, person-
a-la person-
nalité qui
nalité les abandonnait.
abandannait. Ils me jetaient
Its me jetaient leur
leur dernier adieu- en*
dernier adieu- en‘ me
me
qui les
souhaitant
souhaitant que la terre me soit légère! Que reste-t-il de' Méry
que la terre me soit légère! Que reste-t-il de‘ Méry pourpour’
eunt... Un
eurr?... peu de
Un peu poussière et
de poussière des þÿ
et des œuvres r e le
sur
S u vsur s mérite
le desquelles-
mérite desquelles
—2i6—
-2io- »
»

j
g

je
je ne
ne suis pas appelé
suis pas appelé à.a me prononcer... De
me prononcer... ma vie
De ma vie nouvelle, pas
pas un
unnouvelle,
mot!
mot! .
t

On
On a
a rappelé mes
rappelé mes théories
théories comme comme une une des singularités de
des singularités mon
de mon
caractère, l'imposition
caractère, l'imposition de
de mes
mes convictions
convictions comme
comme un effet
un effet magné-
magné-
tique, un
tique, charme qui
un charme disparaissait avec
qui disparaissait avec mon absence; mais
mon absence; mais du du Méry
Méry
qui
qui survit
survit au au corps, de cet être intelligent qui
corps, de cet être intelligent qui rend
rend compte aujour-
compte aujour-
d'hui de
d'hui de sa sa vie vie d’hier
d'hier et et qui songe à.à. sa
qui songe sa vievie de demain, qu'en
de demain, qu'en ont-ils
ontfils
dit ‘I... Rien!"
dit ?... Rieni.. ils n'y .
.
ils n'y ont pas
ont pas même songé"
même Le romancier
songé.. Le romancier si
.
. gai, sisi
si gai,
triste, si amusant parfois,
triste, si amusant est
parfois, est parti; parti; on lui a donné une larme, un
on lui a donné une larme, un

souvenir! Dans huit jours,


souvenir! Dans huit on
jours, on n`y songeran'y songera plus, plus, et les péripéties
et les péripéties de de
la
la guerre feront
guerre feront oublier le
oublier le retour
retour du
du pauvre
pauvre
exilé
exilé dans
dans sa
sa patrie.
patrie.
Les insensés!
Les insensés! ils ils se disaient depuis
se disaient longtemps :: a Méry
depuis longtemps «
Méry est est malade,
malade,
il s'affaiblit, il vieillit. Comme ils se
il s`at`faib!it, il vieillit. Comme ils se trompaient !... J'allais à.
»
þÿ : : trompaient l... J'allais la jeu-
a la jeu-
nesse, croyez-le; c'est l'enfant qui pleure
nesse, croyez-le; c'est l'enfant qui pleure en entrant dans la vie, qui en entrant dans la vie, qui
s'avance
s'avance vers
vers la
la vieillesse;
vieillesse; l'homme
Phomme mûr
mûr qui meurt retrouve
qui meurt retrouve la jeu- la jeu-
nesse éternelle
nesse éternelle au delà. du
au delà. du tombeau!
tombeau!
La mort aa été
La mort pour moi
été pour moi d'une
d°une douceur ineffable. Mon
douceur ineffable. Mon pauvre
pauvre corps,corps,
afiligé par
añligé par I maladie, a eu quelques
la maladie, a eu quelques dernières convulsions,
dernières convulsions, et et tout
tout aa
été dit; mais mon Esprit
été dit; mais mon Esprit sortait peu sortait peu peuà.
à de ses langes,
peu de ses langes, il planait
il planait
prisonnier
prisonnier encore encore et aspirant déjà
et aspirant déjà àà Pinfinil...
þÿ P i nû .Vai J'ai été
. . .délivré
n i l été délivré sans sans
trouble,
trouble, sans
sans secousse;
secousse; je je n'ai
n`ai pas
pas eu
eu d'étonnement,
d`étonnement, car
carla tombe
la tombe
n'avait plus
n'avait plus de de voile pour moi.
voile pour Tabordais un
moi. J'abordais un rivage
rivage connu;
connu; je je savais
savais
que
que
des
des amis
amis dévoués
dévoués m’attendaient
m'attendaient sur la
sur la plage,
plage, car
car ce
ce n'était
n`était pas
pas la
la
première fois
première fois que je que je faisais
faisais ce
ce voyage.
voyage.
Comme je
Comme je lele disais
disais à auditeurs étonnés,
mes auditeurs
à, mes étonnés, j`ai j'ai connu
connu la Rome
la Rome
des Césars;j'ai commandé
des Césars;j'ai commandé en en conquérant
conquérant subalterne
subalterne dans
dans cette
cette Gaule
Gaule
que j'habitais
que j'habitais
récemment
récemment comme citoyen;
comme citoyen; j'ai j’ai aidé
aidé à.
à. conquérir
conquérir votre votre
patrie,
patrie, à
a asservir
asservir vos fiers
vos þÿû eancêtres,
r s
ancêtres, puis je puis je suis
suis parti pour retremper
parti pour retremper
forces aà la
mes forces
mes la source
source de vie intellectuelle,
de vie intellectuelle, pour choisir de
pour choisir de nouvelles
nouvelles
épreuves
épreuves et
et de
de nouveaux
nouveaux moyens
moyens
d'avancement.
d'avancement. J'ai
J`ai vu
vu les
les rives du
rives du
Gange
Gange et
et celles
celles des
des fleuves
fleuves de
de la
la Chine;
Chine; je
je me
me suis
suis assimilé
assimilé ces
ces civili-
civili-
sations si
sations si différentes
différentes de de la la vôtre,
vôtre, et cependant sisi grandes,
et cependant grandes, sisi avancées
avancées
dans leur
dans leur genre. J'ai vécu
genre. J`ai vécu sous la zone sous la torride
zone torride et dans les
et dans climats
les climats
tempérés; j'ai
tempérés; étudié les
j'ai étudié les þÿ m Sici mœurs ici et la-bas, guerrier,
u retslà-bas, guerrier, poète,poète, écrivain
écrivain
tour, philosophe
tour à.à. tour,
tour philosophe et rêveur toujours...
et rêveur toujours...
Cette dernière existence
Cette dernière existence a a été pour moi
été pour moi une sorte de
une sorte de résumé
résumé de de
toutes celles qui
toutes celles qui l'ont précédée.
l'ont précédée. J'ai acquisJ'ai acquis naguère; hier
naguère; hier encore, encore, je je
dépensais
dépensais les les trésors accumulés par
trésors accumulés par une série d’existences,
une série d'observa-
d'existences, d'observa-
tions
tions et et d'études.
d`études.
Oui, j°étais Spirite
Oui, j'étais Spirite de de cœur
þÿ c S et d'esprit,
et ud'esprit,
r sinon de
sinon raisonnement. La
de raisonnement. La
préexistence était
était pour moi
moi un fait,
un fait, la
la réincarnation
réincarnation une loi,
loi, le
le Spiri-
préexistence pour une Spiri-
tisme une
tisme vérité. Quant
une vérité. Quant aux aux questions
questions de détail, je
de détail, je vous avoue de
vous avoue de
bonne foi
bonne foi ne pas ne
pas y
avoir attaché
y avoir attaché une grande une grande importance. Je
importance. Je croyais croyais
-217- _

à.à. la survivance de
la survivance Fâme, àà la
de l'â.me, pluralité de
la pluralité de ses
ses existences, mais
existences, mais je n'ai
je n'ai
jamais tenté d’approfondir
jamais tenté
si elle
d'approfondir si pouvait, après
elle pouvait, avoir quitté
après avoir quitté sou corps son
corps
mortel, entretenir,
mortel, libre, des
entretenir, libre, relations avec
des relations ceux qui
avec ceux sont encore
qui sont atta-
encore atta-
chés aà. la
chés chaîne. Ah!
la chaîne. Ah! Victor Hugo l'a
Victor Hugo l'a dit avec vérité,
dit avec vérité, «la
«la terre
terre n’est
n'est
autre chose que
autre chose le bagne
que le bagne du
du ciel
ciel !... On brise
!... n On
» quelquefois sa.
brise quelquefois sa chaîne,
chaîne,
mais pour la reprendre.
mais pour la reprendre. On
On ne sort
ne sort d’ici,
d'ici, à
à coup
coup sûr,
sûr, qu’en laissant åia
qu'en laissant
ses gardiens
ses gardiens le le soin
soin de dénouer, quand
de dénouer, quand le le moment venu, les
est venu,
moment est les liens
liens
qui nous rivent à l'épreuve.
rivent à l'épreuve.
qui nous
Je suis heureux,
Je suis heureux, bien heureux, car
bien heureux, j'ai conscience
car j`ai d’avoir bien
conscience d'avoir bien
vécu
vécu 1l »þÿ :

Pardonnez-moi, messieurs,
Pardonnez-moi, c'est
messieurs, c'est encore
encore Méry le Méry
le rêveur
rêveur qui vous
vous qui
parle, et permettez-moi
de revenir dans une réunion
parle, et permettez-moi de revenir dans une réunion où où je me je
sens à.
me sens à.
Paise. 1| doit
l'aise. ll doit y avoir à. apprendre
y avoir à. apprendre avec
avec vous, et, si
vous, et, vous voulez
si vous voulez me
me
recevoir
recevoir au nombre de
au nombre de vos
vos auditeurs invisibles,
auditeurs invisibles, c’est avec bonheur
c'est avec bonheur
je
que je
que
demeurerai
demeurerai parmi
vous, écoutant,
parmi vous, écoutant, mïnstruisant
mïnstruisant et parlant si
et si parlant
Poccasion s`en
l'occasion présente.
s'en présente.
J. MÉRY.
J. MÉRY.
,

,
Questions et problèmes.
Questions et problèmes.
Identité des Esprits
Identité des Esprits dans
dans les communications particulières.
les communications pariiculières.

Pourquoi
Pourquoi les Esprits que
les Esprits l’on évogue
que fon évoque par un sentzhzent daflec-
par un sentùnent þÿ d aû e c -
tian
tion sese refusent-ils souvent
souvent à donner des certainesvde
preuves certazhes de leur
þÿ r e / ' u s e n t -û sà donner des preuves leur
zllentzïé?
V

ùíentzïé?
On conçoit
On le prix
tout le
conçoit tout prix que l’on attache aux preuves d’identilé
que l'on attache aux preuves d'identité de de la
la
part
part des
des Esprits qui
Esprits qui nous
nous sont
sont chers;
chers; ce
ce sentiment
sentiment est
est très
très naturel,
naturel, et
et
il semble que les Esprits se manifester,
il semble du moment
que du moment que que les Esprits peuvent
peuvent se manifester, il doit
il doit
leur être tout
leur être aussi facile
tout aussi facile d’attester
d'attester leur
leur personnalité.
personnalité. Le
Le défaut
défaut de de
preuves matérielles
preuves matérielles est certaines
pour certaines personnes,
est pour celles
personnes, celles surtout qui
surtout qui nene
connaissent pas
connaissent pas lele mécanisme
mécanisme de de la. médiumnité, dest-a-dire
la médiumnité, c'est-à-dire la la loi
loi
des rapports
des rapports entre les Esprits
entre les Esprits et les hommes,
et les hommes, une cause de
une cause doute et
de doute et
de pénible incertitude.
de pénible Quoique nous
incertitude. Quoique nous ayons plusieurs
ayons plusieurs
fois
fois traité
traité cette
cette
question, nous
question, allons l'examiner
nous allons Pexaminer de de nouveau répondre à.à. quel..
pour répondre
nouveau pour que]-
ques demandes qui
ques demandes sont adressées.
nous sont
qui nous adressées.
Nous rien àà. ajouter
n’avons rien
Nous n'avons ce qui
ajouter à.à. ce été dit
qui aa été dit sur l’identité des
sur l'identité des Es-
Es-
prits qui
prits qui viennent
viennent uniquement
uniquement pour pour notre
notre instruction,
instruction, quiet
et qui ont
ont quitté
quitté
la terre depuis
la terre depuis unun certain temps; on
certain temps; on sait qu’elle ne
sait qu'elle peut-être attestée
ne peut-être attestée
d’une manière absolue,
d'une manière absolue, et et que l'on doit
que l’on doit se borner à juger la
se borner à. juger la valeur
valeur
du langage.
du langage.

/'
-—218—-
--218-
=L’identité ne
=L'identité peut
être constatée
ne peut être avec certitude
constatée avec certitude que pour les
que pour les Es-
Es-
prits partis depuis peu,
prits partis depuis peu, dont
dont on
on connaît
connaît le
le caractère
caractère et
et les
les habitudes
habitudes
qui se reflètent
qui se dans leurs
retlétent dans paroles.
leurs paroles. Chez ceux-la Pidendité
Chez ceux-la se révèle
l'idendité se révèle
mille particularités de détail. La quelquefois
preuve ressort quelquefois de
par mille particularités de détail. La preuve
par
ressort de
faits matériels, caractéristiques, mais
faits matériels, caractéristiques, mais le plus
le plus souvent
souvent desdes nuances
nuances

même du
même du langage
langage et
et d'une
d'une multitude
multitude de
de petits
petits riens qui, pour
riens qui, être peu
pour être peu
saillants,
saillants, n’en
n'en sont
sont pas
pas
moins
moins significatifs.
significatifs.
Les communications genre renferment souvent plus
Les communications de de ce genre ce renferment souvent plus de de preu-
preu-
qu'on ne croit,
ves qu'on
ves croit, et
ne et que l'on découvre
que l'on découvre avec plus d'attention et moins
plus d'attention et moins
avec

de préventions.
de Malheureusement, la
préventions. Malheureusement, la plupart du temps
plupart du temps on ne se con on ne se con
tente
tente pas de
pas de ce que l'Esprit veut ou peut
que l'Esprit
ce veut peut donner;
donner; on veut
ou les preuves
veut les preuves
on
a
.à sa
sa manière; ou
manière; lui demande
ou lui de dire
demande de ou de
dire ou telle chose,
faire telle
de faire chose, de rap-
de rap-
peler
peler un nom
un un fait, et
ou un
nom ou fait,
et cela à un
cela a un moment
moment donné, sans songer
sans songer donné,
aux obstacles qui s'y opposent parfois, paralysent
et sa bonne volonté
aux obstacles qui s'y opposent parfois, et paralysent sa bonne volonté
Puis,
Puis, obtient-on
obtient-on ce qu'on désire,
ce qu'on désire, bien
bien souvent on veut
souvent on davantage;
veut davantage; on on
trouve
trouve que n'est
ce n'est pas
que ce pas encore
encore assez
assez concluant;
concluant; après
un
après
un fait
fait on
on en
en

demande autre, puis


demande un autre,
un puis un autre .un n'en a jamais
mot, on n'en
.autre ;; en un mot, en un jamais assez
on a assez

pour
pour se convaincre.
convaincre.
se C'est
C'est alors
alors que
que
souvent
souvent l'Esprit, fatigué de cette
l'Esprit, fatigué de cette
insistance,
insistance, cesse tout
tout
cesse à
à fait de
fait de se manifester,
manifester,
se en attendant
attendant que en la
que la con- con-
viction arrive
viction arrive par d'autres moyens. Mais
par d`autres moyens. Mais bien souvent aussi
bien souvent abs-
son abs-
aussi son
tention lui
tention lui est imposée
par une
est imposée par une volonté supérieure,
volonté supérieure, comme
comme punition punition
pour
pour
le
le solliciteur
solliciteur trop exigeant,
trop exigeant, et
et aussi
aussi conme
conme épreuve
épreuve pour sa foi;
pour sa foi;
car si, pour quelques déceptions,
car si, pour quelques déceptions, et
et faute
faute d'obtenir
d'obtenir ce
ce qu'il
veut, et
qu'il veut, et
de la manière qu'il
de la manière qu'il le
le veut, il
il venait à abandonner
veut, venait à abandonner les
les Esprits,
Esprits, ceux—ci
ceux-ci
Pabandonneraient à. leur tour, en le laissant
Pabandonneraient à. leur tour, en le laissant plongé dans les angoisses
plongé dans les angoisses
et les tortures
et les tortures du doute, heureux
du doute, heureux quand
quand leur
leur abandon
abandon n'a
n'a des
pas des
pas
conséquences plus
conséquences plus graves.
graves.
Mais,
Mais, dans
dans une foule
une foule de cas, les
de cas, matérielles d'identité
preuves matérielles
les preuves d'identité
sont indépendantes de
sont indépendantes de la volonté de
la volonté l'Esprit, et
de l'Esprit, et du désir qu'il
du désir qu'il
a de les donner; cela tient à, la nature, ou Et l'état de l'instru-
a de les donner; cela tient à. la nature, ou a l'état de l'instru-
ment lequel ilil se
par lequel
ment par se communique.
communique. ll ll yy aa dans
dans la médiani-
faculté rnédiani-
la faculté
mique
mique une variété infinie
une variété infinie de nuances qui rendent
de nuances qui rendent le le médium
médium apteapte ou
ou
impropre
impropre à.
it l'obtention
l°obtention de
de tels
tels ou
ou tels
tels effets, qui,
effets, qui, au
au premier abord,
premier abord,
semblent identiques,
semblent identiques, ct ct qui
qui cependant dépendent d'influences
cependant dépendent d'influences flui-
flui-
diques différentes. Le
diques différentes. Le médium médium est
est comme un instrument
comme un instrument à
à cordes
cordes
multiples
multiples :: il ne peut
il ne donner de
peut donner de son par les
son par cordes qui
les cordes manquent.
lui manquent.
qui lui
En voici
En un exemple
voici un remarquable.
exemple remarquable.
médium qu'on
un médium qu'on peut ranger parmi
Nous connaissons un
Nous connaissons peut ranger parmi ceux
ceux de de
premier ordre,
premier ordre, tant
tant par
par
la
la nature
nature des
des instructions
instructions qu'il reçoit,
qu'il reçoit, que par
que par
son
son aptitude communiquer avec
aptitude àà communiquer presque tous
avec presque tous les Esprits sans
les Esprits dis-
sans dis-
_

_ 2re
ere —
-

tirïotion. Maintesr
tinfction. Maíntesf fois, fois, dansdans des évocations particulières,
des évocations particulières, ilil a obtenu
a obtenu
desrpreuves- irrécusablesvdïdentité,
desvpreuves- irrécusables~d'identité, par
par
la
la reproduction)
reproduction du
du langage
langage
et. du caractère de
et. du caractère personnes qu’il
de personnes n’avait jamais
qu`il n'avait connues. Il
jamais connues. y-a
Il ya
quelque temps, ilil fit
quelque temps, pour une personne
tit pour une personne qui venaitide perdre
qui venaittde subite-A
perdre subite-
menbplusieurs enfants,
ment-plusieurs enfants, Févocation
Févocation de de l’un
l'un de de ces derniers,
ces derniers, une petite
une petite
fille. La communication
communication reflétait þÿ r eû parfaitement
fille. La parfaitement le
é t a i t caractère de
le caractère de Fenfant,
l`eufaut,
et elle était
et elle d`autant plus
était d’autant plus satisfaisante qu’elle répondait
satisfaisante qu'elle répondait àa un doute doute du
un du
pè.re sur sa position
père sur position comme
sa comme Esprit. Cependant il
Esprit. Cependant il n'y n'y avait
avait queque desdes
preuves en quelque
preuves quelque sorte
en sorte morales;
morales; le père trouvait
le père qu’uu autre
trouvait qu'uu enfant
autre enfant;
aurait
aurait pu pu parler
parler de
de même;
même; il
il aurait.
aurait. voulu
voulu quelque chose
quelque chose que que fille‘
sa
sa fille
seule
seule pût pût dire;
dire; ilil äétonnait
s`étonnait surtoutsurtout qu’elle Pappelât
qu'elle Pappelât père, père, au lieudu
au lieudu
petit nom familier
petit nom familier qu’elle
qu`elle lui donnait, et
lui donnait, et qui n’était pas
qui n'était pas un nom
un nom fran--
fran-
çais, d'après cette
çais, d'après cette idée que idée que puisqifelle disait
puisqn'e*lle disait un un mot, elle pouvait
mot, elle pouvait en en
dire autre. Le
dire un autre.
un Le pèrepère lui lui en ayant
en demandé la
ayant demandé la raison,
raison, voici
voici la
la ré-
ré-
ponse
ponse que que le guide du
le guide médium fit
du médium tit à ce sujet.
à ce sujet.
a
« Votre petite þÿû
Votre petite fille, lbien
l e , qwentièrement
bien qu'entièrement dégagée, dégagée, ne serait pas
ne serait
pas enen
état
état de vous faire comprendre
de vous faire comprendre comment
comment il
il
sc se fait qu'elle ne peut
fait qu'elle ne peut faire
faire
exprimer
exprimer au médium
au médium les les termes*-connus
termes-connus de vous, qu’elle
de vous, qu'elle lui
lui souffle;
souffle.
cependant.
cependant. Elle obéit àà une toi
Elle obéit une loi en se communiquant,
en se communiquant, mais mais elleelle ne
ne lala
comprend pas-assez pour
comprend pas-assez pour en expliquer
en expliquer le
le mécanisme.
mécanisme. La
La médiumnité
médiumnité
est une. faculté
est une faculté dontdont les les nuances varient infiniment,
nuances varient
infiniment, et les médiums»
et les médiums
qui
qui traitent
traitent d'ordinaire
d'ordinaire des sujets philosophiques
des sujets philosophiques ifobtiennentifobtienuent que que
rarement,
rarement, et et toujours spontanément, de
toujours spontanément, [rarticularités qui
de ces particularités
ces font
font re-
qui re-
connaître
connaître la personnalité de
la personnalité l’Esprit’d’une manière
de l'Esprit'd'une manière évidente. Lorsque-
évidente. Lorsque
les médiums
les médiums de de ce genre
ce genre demandent
demandent une preuve
une dïdentité dans
preuve d'identité dans le" le
désir de satisfaire Févocateur,
désir de satisfaire l'évocateur, les les fibres
þÿû b rcérébrales
es
cérébrales tendues
tendues par par sonson
désir même
désir même ne sont plus
ne sont plus assez malléables
assez malléables pour pour que que l’Esprit les fasse
l'Esprit les fasse
mouvoir
mouvoir à son gré;
à son gré; il il s’ensuit
s°cnsuit que que les mots caractéristiques ne peu-
les mots
caractéristiques ne peu-
vent
vent être reproduits. La
être reproduits. La pensée reste, mais
pensée reste, mais la forme n'existe
la forme n'existe plusz
plus. IlIl
n’y
n°y a donc
a donc rien détonnant aa ce que
rien d'étonnant ce que votre fille vous
votre fille ait appelé
vous ait pÏre aux
appelé pfre au
lieu
lieu de de vous
vous donner la
donner la qualification
qualification familière àà laquelle
familière vous vous
laquelle vous vous
attendiez.
attendiez. Par Par u.n médiumspécial,
u.n
médiumspécial, vous
vous obtiendrez
obtiendrez des
des résultats
résultats qui qui
vous satisferont; ce n'est
vous satisferont; ce qu’un peu
n'est qu'un peu de de patience
patience àà avoir.avoir.r:
»

At quelques jours
A. quelques jours de. de. là,là, ce monsieur, se trouvant.
ce monsieur, se trouvant. dansdans le le groupe
groupe
dlun
diun de sociétaires, obtint
de nos sociétaires,
nos d'un autre
obtint diun autre médium, médium, par par la typtologie,
la typtologie,
et en présence
et en présence du premier, non-seulement
du premier, non-seulement le le nom qu'il désirait
nom qu'il désirait sans
sans
qu’il Peût spécialement demandé,
qu'il l'eût spécialement demandé, mais d'autres faits
mais d'autres de précision
faits de précision re:--re»-
marquables.
marquables. Ainsi.
Ainsi. la
la faculté
faculté du
du premier médium,
premier médium, quelque quelque développée
développée
et flexible
et qu’elle fût,
flexible qu'elle fût, ne se prêtait
ne se prêtait pas pas à à ce genre
ce genre de production
de production
médianimique. ‘I-l pouvait
médianimique. *I-l pouvait reproduire reproduire les mots qui
les mots qui sont
sont la
la traduction
traduction
_220_
_220_
de la
de la pensée transmise,
pensée transmise, et non des
et non termes qui
des termes exigent un
qui exigent un travail spé-
travail spé-
cial; voilà
cial; pourquoi l'ensemble
voilà. pourquoi Pensemble de de lala communication reflétait le
communication reflétait ca-
le ea-
ractère
ractère et la tournure
et la des idées
tournure des de l’Esprit,
idées de J'Esprit, mais
mais sans
sans signes
signes maté-
maté-
riels caractéristiques. Un
riels earactéristiques. médium n'est
Un médium n'est pas une mécanique
pas une mécanique propre
propre à.
à.
tousles effets ;; de même qu'on
tous les etTets de même trouve
qu`on ne trouve pas
ne deux
pas deux personnes
entiè-
personnes entiè-
rement semblables
rement semblables au au physique et
physique et moral,
au moral,
au il
il n’y
n'y a pas deux
a médiums
pas deux médiums
dont la
dont faculté soit
la faculté absolument identique.
soit absolument identique.
Il
ll est
est àa remarquer les preuves
que les
remarquer que d'identité Viennent presque tou-
preuves d'identité viennent presque tou-
jours spontanément, moment où
jours spontanément, au moment où l'on yy songe
au l'on le moins,
songe moins,
le tandis
tandis
qu'elles sont
qu'elles sont très rarement données
très rarement données sursur la demande qui
la demande en est
qui en faite.
est faite.
Est-ce caprice
Est-ce caprice de de la part de
la part l’Esprit? Non;
de l'Esprit? Non; il il y y aa une matérielle
cause matérielle
une cause
voici.
que voici.
que
'Les dispositions fluidiques
‘Les dispositions þÿû u i d iqui établissent
q u établissent
qui es les rapports
les rapports entre l'Esprit
entre l'Esprit
et
et le
le médium
médium offrentoffrent des
des nuances
nuances d'une
d`une extrême
extrême délicatesse,
délicatesse, inappré-inappré-
ciables aà nos
ciables sens, et
nos sens, et qui varient. d'un
qui varient. d'un moment
moment à. à. l’autre chez le
l'autre chez même
le même
médium. Souvent
médium. Souvent un un effet qui
etTet n'est
qui n`est pas pas possible
possible à un à instant
un instant voulu, voulu,
le
le sera une heure,
sera une heure, un jour, une
un jour, semaine plus
une semaine tard,
plus tard, parce queparce que les
les dis-
dis-
positions
positions ou
ou l'énergie
Pénergie des
des courants
courants fluidiques auront
auront
þÿû u i d i q u e s changé. changé. ll
ll en
en
est
est ici
ici comme
comme dans
dans la
la photographie,
photographie, où
où une
une simple
simple variation
variation dans
dans
l'intensité
Pintensité ou ou dans
dans la direction de
la direction dela lumière suffit
la lumière suffit pour favoriser ou
pour favoriser ou
empêcher la reproduction de Fimage.
empêcher la reproduction de Est—ce
l°image. Est-ee qu'un qu'un poètepoète fait des vers
fait des vers
à volonté? Non;
à volonté? Non; il il lui
lui fautfaut l'inspiration
Finspiration ;
;
s'il
s°il n'est
n`est pas
pas en disposition
en disposition

favorable,
favorable, il
il a
a beau
beau se
se creuser
creuser le
le cerveau,
cerveau,
il
il n'obtient
n'obtient rien;
rien; deman-
deman-
dez-lui
dez-lui doncdonc pourquoi?
pourquoi? Dans
Dans les
les évocations,
évocations, l’Esprit
l'Esprit laissé
laissé à.
à. sa
sa vo-vo-
lonté profite des
lonté profite des dispositions
dispositions qu'il qu’il rencontre
rencontre chez
chez le
le médium
médium , ,
il
il saisit
saisit
le moment
le propice; mais,
moment propice; mais, lorsque
lorsque ces dispositions n'existent
ces dispositions n'existent pas, pas,
pas plus
il ne peut
il ne peut pas plus queque le le photographe
photographe en en l'absence
l'absence de de la lumière.
la lumière.
Malgré
Malgré son désir, ilil ne
son désir, ne peutpeut donc donc pas pas toujours satisfaire instantané-
toujours satisfaire instantané-
ment
ment à. à une demande
une demande en fait
en fait de de preuves d'identité;
preuves d'identité;
c'est
e'est pourquoi
pourquoi
il préférable de
est préférable
il est de les
les attendre
attendre que que de de les solliciter.
les solliciter.
Il faut, en
Il faut, outre, considérer
en outre, considérer que que les rapports fluidiques
les rapports þÿû u i d i qui q u doivent
qui doivent
es
exister entre l’Esprit et médium
exister entre l'Esprit et le médium ne s'établissent jamais
le ne s'établissent jamais compléte-
compléte-
ment dès
ment dès lala. première
première fois; l'assimilation ne
fois; l'assimilation ne se se fait qu'à lala longue
fait qu'a longue et et
graduellement.
graduellement. ll en ll en résulte qu'en
résulte commençant l’Esprit
qu'en commençant l'Esprit éprouve
éprouve tou- tou-
jours
jours une
une difficulté
difficulté qui
qui influe
influe sur
sur la
la netteté, la
la
netteté, précision précision et
et le
le dévelop-
dévelop-
pement
pement des des communications;
communications; tandis tandis que, lorsque l’Esprit
que, lorsque l'Esprit et et lele médium
médium
sont habitués l'un
sont habitués l'un à. à. l'autre,
l'autre, que que leurs fluides se sont identifiés,
leurs fluides se sont identifiés, les les
communications se font
communications se font naturellement, naturellement, parce parce qu'il qu°il n'yn`y aa plus de
plus de résis- résis-
tance
tance à vaincre.
à. vaincre.
considérations
~

On voit
On par là. de
voit par combien de
là de combien de considérations il il faut compte
tenir compte
faut tenir
3-221-
-
221 -

dans l’examen
dans Pexamen des communications; c’est
des communications; c'est faute
faute de
de lele faire, et de
faire, et con-
de con-
naître
naître les lois qui
les lois régissent
qui régissent ces
ces sortes
sortes de
de phénomènes, qu'on
phénomènes, qu'on demandedemande
souvent
souvent ce ce qui est impossible.
qui est C’est absolument
impossible. C'est absolument comme comme si si quelqu'un
quelqu'un
qui connaîtrait
qui connaitrait pas
ne
ne pas
les
les lois
lois de
de Pélectricité s’étonnait
Pélectricité s'étonnait que que le télé-
le télé-
graphe
graphe pût pût éprouver des variations et des interruptions, et en
éprouver des variations et des interruptions, et en con-
con-
cluait que Pélectricité
cluait que Pélectricité n'existe
n`existe pas.
pas.
Le fait
Le fait de
de la constatation de
la constatation l'identité de
de Pidentité certains Esprits
de certains est un
Esprits est un
accessoire dans le
accessoire dans le vaste ensemble des
vaste ensemble résultats qu’embrasse
des résultats le
qu`embrasse Spiri-
le Spiri-
tisme; constatation fût-elle
cette constatation
tisme; cette impossible, elle
fût-elle impossible, ne préjugerait rien
elle ne préjugerait rien
contre les manifestations en général,
contre les manifestations en général, ni contre les conséquences
ni contre les conséquences mo- mo-
rales qui
rales en découlent.
qui en découlent. Il faudrait plaindre
Il faudrait plaindre ceuxceux qui se priveraient des
qui se priveraient des
consolations qu'elle procure,
consolations qu'elle procure,
faute
faute d’avoir
d'avoir obtenu
obtenu une
une satisfaction
satisfaction
personnelle,
personnelle, car
car ce
ce serait
serait sacrifier
þÿ s a c le
r
leiûtoutià.
e r
toutià. la
la partie.
partie.

Qualification
þÿ dea tSaint
Q u a l iû cde Saint appliquéeà certains
i o n appliquéeà Esprits.
certains Esprits.

Dans
Dans un groupe de
un groupe province, un
de province, Esprit s'éta.nt
un Esprit présenté sous
s'étant présenté sous le le
nom
nom de Saint Joseph,
de « Saint
« saint,
Joseph, saint, trois
trois fois
fois saint,
saint, » cela
n cela donna
donna lieu
lieu de
de
poser la question
poser la question suivante:
suivante:
Un Esprit,
Un même canonisé
Esprit, même canonisé de son vivant,
de son peut-il se
vivant, peut-il donner la
se donner la qua-
qua-
lification de saint, sans
lification de saint, sans manquer manquer à l'humilité qui
à l'humilité est un des
qui est un des apa- apa-
nages de
nages de la véritable sainteté,
la véritable sainteté, et et convient-il,
convient-il, en en l’invoquant,
l'invoquant, de
de lui
lui
donner ce
donner titre? L’Esprit
ce titre? L'Esprit qui qui le
le prend, doit-il,
prend, doit-il, pour pour ce
ce fait,
fait, être
être
tenu
tenu pour suspect?
pour suspect?
Esprit répondit
autre Esprit
Un autre
'

Un répondit ::
«a Vous devez le rejeter
Vous devez le rejeter de suite, car
de suite, car autant vaudrait un
autant vaudrait grand capi-
un grand
capi-
taine se
taine se présentant
présentant à.
à. en étalant
vous en étalant pompeusement ses
vous
pompeusement ses nombreux
nombreux
faits d’armes
faits d'armes avantavant de de décliner
décliner son son nom,
nom, ou ou un poète qui
un poète commen-
qui commen-
cerait
cerait par
par
vanter
vanter ses
ses talents
talents ;
; vous
vous verriez
verriez dans
dans ces
ces paroles
paroles un
un orgueil
orgueil
déplacé. Ainsi
déplacé. Ainsi doit-il
doit-il en
en être
être des
des hommes
hommes qui
qui ont
ont eu
eu quelques vertus
quelques vertus
sur la terre et qu’on
sur la terre et a jugés dignes de la canonisation.
qu'on a jugés dignes de la canonisation. S'ils se pré- S’ils se pré-
sentent à.à. vous
sentent avec humilité,
vous avec humilité, croyez
croyez en eux; s'ils
en eux; s'ils viennent
viennent en en sese
faisant précéder de
faisant précéder leur sainteté,
de leur sainteté, remerciez-les
remerciez-les et et vous
vous ne perdrez
ne perdrez
rien. L’incarné
rien. L'incarné n'est pas saint
n'est pas qu'il aa été
parce qu'iI
saint parce été canonisé Dieu seul
canonisé :: Dieu seul
est saint,
est saint, parce qu'il
parce qu'il possèdepossède seul
seul toutes
toutes les
les perfections. Voyez
perfections. Voyez les les
Esprits supérieurs, que
Esprits supérieurs, vous connaissez à
que vous connaissez àla sublimité
la sublimité de
de leurs ensei-
leurs ensei-
gnements, ils
ils n’osent
n'osent pas se dire
se dire saints;
saints; ils
ils se» qualifient
qualifient simplement
simplement
gnements, pas se»

d’Esprits
d'Esprits de vérité. r
de vérité. þÿ :

réponse demande
Cette réponse
Cette elle-même quelques
demande elle-même quelques rectifications.
rectifications. La La ca-
ca-

nonisation n’implique
nonisation n'implique pas pas
la
la sainteté
sainteté dans
dans le
le sens
sens absolu,
absolu, mais
mais sim-
sim-
——-v
--V w
-_»

plement
plement un
centnin degré:
un certain degrév de de perfection» Pounquelqueszunscla‘qnxalià»
perfection» Pourquelques-=uns->la'q*ualiJ~
fmation
fication de
de saint
saint est"
est' devenue
devenue une
une sorte
sorte ‘de
*de titre
titre banal faisant partie‘
banal faisant partie*
intégrante du nomi,
intégrante du nomi, pour les: distinguer derleurs-homonymes,
pour les: distinguer deleurs-homonymes, ou* on quion
quion
par habitude. Saint Augustin,
leur donne
leur donne par habitude. Saint Augustin, saintvLouis, saint«*L0nis, saint 'l‘homas
saint 'fliornas
peuvent donc mettre le
peuvent donc mettre le mot saint devant
mot saint devant leur' signature, sans
leur‘ signature, sans queque ce:ce=
soit par
soit par unun sentiment dbrgueil qui
sentiment d`orgueil qui serait
serait d'autant
d'autant plusrdéplacé
plusdéplacé chez
chez
des Espritssupérienrsrque,
des Esprits«supérieurs.'que, mieux mieux querdautres,
que*d'autres, ils-newfont
ils-ne-font aucun-aucun- cas cas
des distinctions
des distinctions données
don.nées par
par
les
les hommes.
hommes. Il
li enseraitide‘ mêmevdes»
enseraittde* mêmedes-*~
titres nobiliaires:ou'
titres nobiliaires: des grades
ou‘ des militaires‘; assurément
grades militaires; assurément celui celui qui aété
qui aété
duc, pnince
dun, ouvgénéral sunlaterre;
prince ourgénéral sun'la.terre; ne*l'est plus;
ne"l’est danswle
plus þÿ d : a n smonde monde
~le des
des
l

Esprits,
Esprits, et
et cependant,
cependant, signant,
en: signant,
en: ils
ils pourront pnendrecesr
-pourront prendrecesf qualifica- qualificaw
tiens, sansque
tions, sans-que celacela tire
tire aa conséquenoelpour
conséquencetpour leur leur caractère: Quelques-i
caractère: Quel-ques*
uns signent: Celui
uns signent: Celui qui, qui, de‘
de son
son vivant
vivant sur la terre, fut le ducvun‘
sur la terre, fut/ le duc~*un' tel. tel.
Le sentiment de l’Esprit
Le sentiment de se révèle
l'Esprit se révèle par l'ensemble de
par Pensemble de ses communica- ses communica-
tions et
tions et par
par
des
des signes
signes non
non équivoques
équivoques dansvson
dansson langage; langage; c'est c’est ainsi
ainsi
qu'on ne peut
ne se méprendre
méprendre sur celui
celui qui débute
débute par se dire:
dire: Saint
« Saint
qu'on peut se sur qui par se «

Joseph, saint,
Joseph, saint, trois saint;; » cela
fois saint
trois fois þÿ : þÿ s suffirait
cela seul: e u l l s upour fû rrévélerun
pour ait
révélerun Esprit
Esprit
imposteur
imposteur se:
se: para-ut
parant du
du nom
nom de
de saint
saint Josephr; aussi
Josephf; aussi a-t-il pua-t-il voir
pu voir que,que-,
grâce
grâce à.a la connaissance des
la connaissance principes de
des principes de la: doctrine, sa
laf doctrine, sa fourberie
fourberie
n’a
n"a pas trouvé: de: dupes-dans le
pas trouvé: de dupes-dans le cercle oùl il
cercle* oùl a‘ voulus
il a* þÿ v o uþÿsïntroduire.
l uû
sû i n t r o d u i r e .
L’Esprit
L'Esprit qui qui dicté=la communication
a dicté=la communication
a cL-dessus
ci-dessus est
est donc trop. ab—-
donc trop. ab--
solu en
solu en ce
ce þÿquiqconcerne. la ‘qualification de‘
de
u i : c o n c e r n e . l a . q u asaint, saint, et il
il nlest-
nfest-
l i l i o a t i o n pas
et pas dans-
dans-
le vrai en
le vrai disant que
en disant que lesles Esprits supérieurs se
Esprits supérieurs se disent simplement-
disent simplement*
Esprits de vérité, qualification qui ne serait
Espráts de vérité, qualification qui ne serait qu'un orgueil déguisé qu’un orgueil déguisé
sous un
sous un autre nom, et
autre nom, qui pourrait
et qui induire en
pourrait induire errcursî on*
en erreursi on- le prenait
le *prenait
la lettre,
àà la lettre, ‘car aucun: ne
car aucun ne peut setflatter de
peut sefflatter de posséder
posséder la la «vérité absolue,
-vérité absolue,
pas plus
pas plus que‘ la sainteté‘
que-la. absolue. La
sainteté- absolue. La þÿqualification d’E..cprz't
q u a l iû cd'Esprz'ta t i o n de vérité:
de vérzïé*
Nappartient
n'appartient qufa quPà. un seulyet
un seul=,`et peut
peut être
être considérée
considérée ‘comme
*comme un
un nom
nom

propre;
propre ;
elle
elle est
est spécifiée
spécifiée dans
dans FÉvan-gile.
l'Évan-gilo. .Du
.Du reste,
reste, cet
cet Esprit
Esprit se
se comi-
com»-

munique rarement, et
munique rarement, et seulement
seulement dans circonstancesrspéciales ;; ‘on.
des- circonstancesspéciales
dans des *ou

doit se tenir
doit se tenir en garde contre
en garde contre ceux ceux qui
qui se puarent indûment
se parent indûment de de ce
ce titrer‘:
þÿ t iû r e f :
ils- sont facilesà
ils- sont reconnaître, àà la.
.facilesà reconnaître, prolixité et
la prolixité et à.à. la vulgarité de
la vulgarité leur:
de leur
langage;
langage;

Vue
Vue rétrospective
rétrospective des exsistences
des lEsprit.
de l`Esprit.
exsistences de
A propos
A du docteur:
propos du Cailleux.
docteur: Cailleux.

Un
un de correspondants, de
nos correspondants,
de nos de II .yon, nous écrit
.yon, nous ce-qui suit
écrit cequi suit ::
a
~ J'ai été
J’ai été surpris que
surpris l'Esprit du
que l`Esprit docteur Cailleux
du docteur Cailleux ait
ait été mis
été mis
dans
dans un état
un état magnétique pour
magnétique pour voir se dérouler
voir se dérouler devant lui le
devant lui le ta-
ta-
..-—_
---_ 223-.-
223---
deŸses existences'
hleau deses
.bleau passées. (Revue. juin
existences passées. (Revue de 1866, page
de juin 1866, 175.)
page I75.)
Cela paraît indiquer l’vEsprit»en question
que þÿ l ` r E s p rquestion
Cela paraît indiquer que ne les
i t : e n ne les connaissait
connaissait
car je vois des Esprits Après la
pas
pas ;; carje vois dans
dans le Livre
le Livre des que :
Esprits que Après la. : «
«

{K
« mort, Vàme voit et embrasse d’un.coup dlœil ses émigrations
mort, l'àme voit et embrasse d'un.coup þÿ d l S i émigrations
l «ses
tr
a
«passées.
passées. (Chnp.

<Chnp. vi,
i» 243.) Ce
n° 243.)
v1, n° -semble-t-il pasimpli-
fait ne -semble-t-il
Ce fait paslimpli-
ne

quer une
quer
contradiction?»
une contradiction þÿ ? - : :
Iln’yia
ll n'y a làlà aucune contradiction, puisque
aucune contradiction, puisque le le fait
fait vient
vient au contraire
au contraire
confirmer
confirmer la
lapossibilité,
possibilité, pour Esprit,
l’
pour Esprit,
l' de
de connaître
connaître ses
ses existences
existences pas-
:pas-
sées.
sées. Le Livre des
Le Livre Esprits n'est pas
des Esprits n'est pas un complet Spiritisme;
traité complet du
un traité du Spiritisme;
il ne fait
il ne qu’en
fait qu'en poser les bases et les points fondamentaux,qui
poser les bases et les points fondamentaux, qui doivent
doivent
se développer successivementpar
se développer suecessivementpar l'étude l`étude et et Pobservation. dit,
Pobservation. ll Il dit, en
cn

principe, qu’après la
principe, qu'après la mort
mort l’âme
l'âme voit
voit émigrations passées,
ses
ses émigrations passées, mais
mais
il ne
il ne dit quand,
ni quand, ni
dit ni commentcela se
ni eommenteela fait :: ce
se fait sont là.
ce sont là. les d’ap-
les détails
détails d'ap-
plication qui
plication q_ui sont
sont subordonnés
subordonnés aux
aux circonstances.
circonstances. On
On sait
sait que chez
que
les
chez les
Esprits arriérés la
Esprits arriérés la vue vue est bornée
est bornée au présent,
au
présent, ou peuprès,
à.
ou à. peuprès, comme comme
sur
sur lala terre; elle se
terre; elle développe
se développe avec Pintelligence,
avec Pintelligence, et et à qu’ils
à mesure
mesure qu'ils
acquièrent
acquièrent la la conscience
conscience de de leur
leur situation.
situation. Il Il ne croire,
faudrait pas
ne faudrait pas croire,
d'ailleurs,
d'ailleurs, que, même chez lesEsprits avancés, comme
que, même chez les Esprits avancés, comme M. Cailleux, Cailleux,
M.
par exemple, aussitôt entrés dans le monde spirituel,
par exemple, aussitôt entrés dans le monde spirituel, toutes choses
toutes choses
leur apparaissent subitement
leur apparaissent subitement comme
comme dans
dans un changement de
changement
un déco-
de déco-
ration
ration à. ni qu’ils
vue, ni
à. vue, qu"ils ont
ont constamment les
constamment sous les yeux
sous le panaroma du
yeux le panaroma du
temps
temps et
et de
de Pespace; quant
l`espace; quant à.
à. leurs
leurs existences
existences antérieures,
antérieures, ils les voient
ils les voient
en souvenir, par la pensée, que nous étions
en comme nous‘ voyons,
souvenir, comme nous voyons, par la pensée, cece que étions
nous
et ce que
et ce que nous faisions dans
nous faisions dans lesles années antérieurrs, les
années antérieurrs, scènes de
les scènes de
notre exifance,
notre enfance, les
les positions
positions sociales
sociales que
que nous
nous avons
avons occupées;
occupées; ce ce
souvenir est
souvenir est plus
plus ou
ou moins
moins précis
précis ou
ou confus,
confus, quelquefois
quelquefois il
il est
est nul,
nul, se-
se-
lon
lon la nature de
la nature de l’Esprit, et selon
1'Esprit, et selon que la Providence juge àà prnpos
que la Providence juge prnpos de de
Peffacer
Peífacer ou ou de raviver, comme
le raviver,
de le récompense, punition
comme récompense, punition ou ou insruction.
ins' ruction.
C’est une
C'est grande erreur
une grande croire que
de croire
erreur de que lesles aptitudes,
aptitudes, les' facultés et
les‘ facultés et les
les
perceptions
perceptions sont
sont les
les mêmes
mêmes chez
chez tous
tous _les
_les Esprits;
Esprits þÿ : ; 'c omme dans l’in—
comme dans l'in-
carnation,
carnation, ils ils ont les perceptions
ont les morales et
perceptions morales celles qu’on
et celles qu'on peut peut appeler
appeler
matérielles, qui
matérielles, varient selon les individus.
qui varient selon les individus.
que les Esprits
Si
Si le
le docteur
docteur Cailleux eût dit
Cailleux eût dit que les Esprits ne ne peuvent
peuvent avoir avoir con-
con-
naissance de
naissance leurs existences
de leurs passées, là.
existences passées, là. serait
serait la contradiction ,
la contradiction ,

parce
parce que que ce serait la
ce serait négation d'un
la négation d’un principe
principe admis;
admis; loin loin de là, il
de là, il
affirme
afïirme le fait ;; seulement,
le fait seulement, les les choses
choses se sont passées
se sont passées chez chez lui lui d`une
d’une
que chez_d’autres,
manière différente
manière différente que chez_d'autrcs, sans doute par
sans doute par des motifs d'u-
des motifs d’u-
tilité
tilité pour
pour lui,lui, et pour
et pour nous c’est
nous c'est un un sujet
sujet Œenseignement,
d'ensei_gnemcnt, puisque
puisque
cela nous
cela nous montre
montre un des côtés
un des côtés du monde spirituel.
du monde spirituel. M. M. Cailleux était
Cailleux était
mort depuis
mort depuis peu de
peu de temps; ses existences passées
temps; ses existences pouvaient donc ne
passées pouvaient donc ne

pas se retracer encore nettement a sa þÿ m é m : Remarquons,


pas se retracer encore nettement à. sa mémiire. ire.
Remarquons, en
en

outre, qu’ici
outre, qu'ici ce n’était pas
ce n'était
pas unun simple souvenir;
simple souvenir; c’était c`était la la vue même
vue même

des individualités qu’il


des individualités qu'il avait animées, l'image
avait animées, Fimage de de ses ses anciennes
anciennes
—224-—
-224-

présentait àà lui; l'état magnétique


or, l'état
lui; or, magnétique dans
périspritales qui
formes périspritales
dans
l

formes qui se
se présentait

s'est trouvé,
lequel ilil s’est était probablement
trouvé, était
nécessaire à. la
probablement nécessaire à. la production
production
lequel '
`

du phénomène.
du phénomène.
été écrit
Esprits aa été
des Esprits à. l'origine
Porigine du du Spiritisme, à une
Spiritisme, à. une
Le Livre
Le Livre des écrit à.
époque était loin
l’on était fait toutes les études pratiques
d’avoir fait toutes les études pratiques qu'on qu’on
époque où où l'on loin d'avoir
ultérieures sont développer et
afaites depuis; les
afaites depuis; observations ultérieures sont
les observations venues
venues développer et
etil même
dont il avait posé
avait les germes, est
compléter
compléter les principes dont
les principes il posé les germes,fait etil est même

digne de remarque que, jusqu'à ce jour,


ce jour,
elles
elles n'ont que les
n’ont fait que les con-
con-
digne de remarque que, jusqu'à
firmer, sans jamais
firmer, sans
contredire dans les
les contredire dans les points
jamais les
points fondamentaux.
fondamentaux.
,ïí-1-i

Poésie spirite.
Poésie Spîrite.
prière paur
La prière
La les Esprits.
paur les Esprits.
mai 1866. Médium Il. V.. .)
H. V..
(Société de Paris,
(Société de Paris, Ill: mai 1866. —
-
Médium .)

Je suis
Je touché de
vraiment touché de te voir,
suis vraiment
te voir, cher
cher enfant,
enfant,
mes ordres en m’évoqiiant,
A
A mes soumis, prier
ordres soumis, prier en m'évoquant,
hautement la
blàmer hautement
Et blâmer la logique trompeuse
logique trompeuse
Et
les vains
Et les
Et vains arguments
arguments d'une secte un
orgueilleuse
d'une secte orgueilleuse ,
,

prétend que
Qui prétend l’Esprit accomplit devoir
que l'Esprit accomplit devoir
un
Qui
heureux de pouvoir,
En venant
venant à
n

in subissant
‘n subissant ta
ta voix,
à ta trop heureux
voix, trop
loi. fuir
ta loi. fuir et
du
et quitter
monde
de pouvoir,
plus vite
quitter plus vite
qu'il habite,
qu’il
Le séjour ennuyeux
Le séjour ennuyeux du monde habite,
rives sans bords,
Pour s’envo1er þÿ
Pour s'envo1er enfin, n , ces rives laintebords,
e nûvers
vers ces sans
des
n'attristent plus l'ombre et la des morts.
morts.
Que l'ombre et la
Que n'attristent plus mots et des plainte
de grands pompeuses.
mots et des p rases
Ce sont
Ce là. de
sont là p pompeuses.
rases
grands les beautés merveilleuses
Mais S’il vient
Mais s'il
dévoiler les beautés merveilleuses
vient dévoiler
mondes inconnus,
Des mondes
Des ouvrir les horizons
inconnus, ouvrir les horizons
Des temps, et
Des temps,
dans de
Uenseigner, dans
et tfenseigner, longues leçons,
de longues leçons,
Le principeet la fin de ton âme
Le principe et la fin de ton
immortelle,
âme immortelle,
La grandeur de ton
La grandeur de ton Dieu,
Dieu, sa puissance éternelle,
sa puissance éternelle,

Sa infinie et
justice
Sa justice infinie et son sublime amour,
son sublime amour,
Noble railleur,
Noble railleur, sois franc :: Dii-as-tu
sois franc qu’en retour,
Dix-as~tu qu'en retour,
S’il te
S'il demande un
te demande jour
un jour uneune courte prière,
courte prière,
Il
Il est trop exigeant, quand
est trop exigeant, quand
souvent
souvent sur la
sur
faveur,
mince faveur,
terre,
la terre,
Pour avoir
Pour payer une
ou payer
avoir ou
une mince
On te
On voit, suppliant, fouler toute
te voit, suppliant, fouler pudeur,
toute pudeur,
Et mendier
Et longtemps,
mendier longtemps, comme comme un un pauvre
pauvre mendie, mendie,
sa vie?
En soupirant, pain qui
En soupirant,
le
le pain qui
doit
doit nourrir
nourrir sa vie?
fois malheur
Oh! crois-moi
Oh! crois-moi ,, cher
cher enfant,
enfant, malheur!
malheur! trois
trois fois malheur ll
A celui qui toujours, oubliant
oubliant la douleur
la douleur
A celui qui toujours, de ce invisible,
monde invisible,
larmes de
les
Et les larmes
Et sang de ce monde
de sang
En écoutant
En écoutant nos
voix
nos voix reste
reste encore
encore insensible,
insensible,
Et vient àà genoux
ne vient
Et ne genoux
Prier son Dieu
Prier son pour nous.
Dieu pour nous.

Gismm DELAVIGNE.
CASIMIR Damvieng,

ALLAN Iuimsc.
ALLAN Kanmsc.

Typ. de Rouge frères, Dunon et


et Frcsné, rue Four-Saint-Gemain,
du Four-Saint-Germain, 43.
43.
Typ. de Fresné, rue du
Paris.
Paris. —
-
Rouge freres, Dunon
REVUE SPIRITE
REVUE SPIBITE
JOURNAL
JOURNAL

miäuumms
þÿ mauum esmmoaoenouns‘
ms
esucmonoenooms'

9° ANNÉE.
9° ANNÉE. _
N0 8.
N° 8. AOUT
Aour 1866.
1866.

Mahomet et
Mahomet Plslamîsme.
et Plslamisme.

y a quelquefois
Il
Il y a quelquefois sur sur les hommes et
les hommes sur les
et sur les choses
choses des opinions
des opinions
qui
qui s’accréditent
sfaccréditent et
et passent
passent a
a l'état
l'état d'idées
d'idées reçues, quelque
reçues, quelque erronées
erronées
qu’elles
qu'elles soient, parce qu’on
soient, parce qu'on trouvetrouve plus commode de
plus commode les accepter
de les accepter
toutes faites. Ainsi
toutes faites. Ainsi en
en est-il
est-il de
de Mahomet
Mahomet et
et de
de sa
sa religion,
religion, dont on ne
dont on ne

connaît guère
connaît guère que le côté légendaire.
que le côté légendaire. L'antagonisme Uantagonisme des croyances,
des croyances,
soit esprit de
par esprit
soit par de parti,
parti, soit par ignorance,
soit par ignorance, s'est s’est en outre plu
en outre plu à.à. en
en
faire ressortir les points
faire ressortir les points les
les plus
plus accessibles
accessibles à.
à. la
la critique,
critique, laissant
laissant
dessein dans
souvent àà dessein
souvent l'ombre les
dans l'ombre les parties
parties favorables.
favorables. Quant Quant au pu-
au pu-
blic impartial
blic impartial et
et désintéressé,
désintéressé, il
il faut
faut dire
dire à.
à. sa
sa décharge,
décharge, qu’il
qu'il aa
manqué
manqué des des éléments
éléments nécessaires
nécessaires pour juger par
pour juger lui—même. Les
par lui-même. Les ou-ou-
vrages qui Péclairer, langue aè. peine
vrages auraient
qui auraient pu écrits dans
pu l'éclairer, écrits dans une langue une peine
connue de
connue quelques rares
de quelques savants, lui
rares savants, étaient inaccessibles;
lui étaient inaccessibles; et et
comme,
comme, en
en définitive,
définitive, n°y il
il n’y allait
allait pour
pour lui
lui d’aucun
d'aucun intérêt
intérêt direct,
direct, a il
il a
cru
cru sur
sur parole
parole ce
ce qu’on
qu'on lui
lui en
en a
a dit,
dit, sans
sans en
cn demander
demander davantage.
davantage. Il Il
est résulté
en est
en résulté que l’on s’est fait sur le
que l'on s'est fait sur
fondateur de
le fondateur de Pislamisme
Pislamisme des des
idées souvent fausses ou ridicules, basées
idées souvent fausses ou ridicules, basées sur des préjugés sur des préjugés quiqui ne ne
aucun correctif
trouvaient aucun
trouvaient correctif dansdans. lala discussion.
discussion.
Les travaux
Les persévérants etet consciencieux
travaux persévérants consciencieux de de quelques savants
quelques savants
Ïorientalistes modernes, tels tels que Caussin de de Perceval, France,
France, le
g

orientalistes modernes, que Caussin Perceval, en


en le
docteur W.
docteur W. Muir,Muir, en
en Angleterre, G. Weil et Sprenger,
Angleterre, G. Weil Sprenger, en Allemagne,
et en Allemagne,
permettent aujourd’hui
permettent aujourd'hui d'envisager
d'envisager la la question
question sous sous son véritable
son véritable

jour (l).
jour Grâce à.
(1). Grâce à. eux, Mahomet
eux, Mahomet nous nous apparaît tout
apparaît tout autre que autre que ne ne

(l)
(t) M.Barthélemy Saint-Hilaire,
M. Barthélemy Saint-Hilaire, de l'Institut,
de l'Institut aa résumé
résumé ces travaux
dans un
ces travaux dans intéres-
un intéres

santnoäiyrage
sant ouvrage intitulé
1 1er.
1'18 Didier.
rie
Mahomet et
intitulé :: Mahomet et le Coran. l vol. in-t2.
le Coran. llvol.
in-12. Prix

- fr. 50
Prix :: 33 fr. c. Librai-
50 c. Librai:
—-2°.’6—
-226-
l’ont fait
l'ont les récits
fait les récits populaires.
populaires. La La place considérableque
place considéra.ble'que sa. religion
sa religion

occupe
dans Phumanité, et son influence politique,
occupe dans Vhumanité, et son influence politique, font aujourd’hui
font aujourd'hui de de
cette étude
cette étude une nécessité. La diversité
une nécessité. La diversité desdes religions
religions a
a été
été pendant
pendant
longtemps une
longtemps des principales
une des causes Œantagonisme
principales causes d'antagonisme entreentre les
les peu-
peu-
ples; au moment où
où ils
ils ont une tendance
tendance manifeste
manifeste à
à. se rapprocher,
rapprocher,
.

ples; au moment ont une se

à faire disparaître
à faire disparaître les barrières qui
les barrières les séparent,
qui les séparent, il utile de
est utile
il est con-
de con-
naître ce qui,
naître ce dans leurs croyances, peut
qui, dans leurs croyances, favoriser ou retarder
peut favoriser ou retarder l'ap- l’ap-
plication
plication du
du grand principe
grand principe de
de fraternité
fraternité universelle. De
universelle. De toutes
toutes lesles
religions, l’islamisme
religions, Pislamisme est est celle qui, au
celle qui, premier abord,
au premier semble ren-
abord, semble ren-
fermer
fermer lesles plus grands
plus grands obstacles
obstacles à.
à. ce
ce rapprochement;
rapprochement; à.
à. ce
ce point
point
de vue,
de vue, comme
comme on on le voit, ce
le voit, sujet ne
ce sujet ne saurait être indifférent
saurait être inditïérent auxaux

Spirites, et c'est la raison pour


Spirites, et c'est la raison pour laquelle nous devoir le
croyons devoir le trai-
laquelle nous croyons
trai-
ici.
ter ici.
ter
juge toujours une religion, prend pour pour point
On juge
On toujours mal mal une religion, si si l’on
l'on prend point de dé-
de dé-
part exclusif
part exclusif sesses croyances personnelles, car
croyances personnelles, car alors
alors il est difficile
il est difficile de de sese
défendre
défendre d'un
d`un sentiment
sentiment de
de partialité
partialité dans
dans l'appréciation
Fappréciation des
des prin-
prin-
cipes.
cipes. PourPour en comprendre le
en comprendre le fort
fort et le faible,
et le faible, il il faut
faut la voir d`un
la. voir d’un
point plus
point élevé, embrasser Pensemble de ses
plus élevé, embrasser l‘ensemble de et de ses
causes et de ses effets.
ses causes effets.
Si l'on
Si l'on se reporte au
se reporte au milieu
milieu où elle aa pris
où elle pris naissance,
naissance, on y
on trouve
y trouve
presque toujours,
presque toujours, sinonsinon uneune justification complète, du
justification complète, du moins
moins une rai-
une rai-
son d’être. Il
son d'être. Il faut
faut surtout
surtout se se pénétrer
pénétrer de
de la
la pensée première
pensée première du
du fon-
fon-
dateur et
dateur et des motifs qui
des motifs qui Pont
l'ont guidé. Loin
guidé. Loin de de nous
nous l'intention
l'intention d’ab-
d'ab-
soudre Mahomet de
soudre Mahomet de toutes
toutes ses ses fautes,
fautes, ni ni sa religion de
sa religion toutes les
de toutes les
erreurs qui
erreurs qui blessent
blessent le
le plus
plus vulgaire
vulgaire bon
bon sens;
sens; mais
mais nous
nous devons-
devons- à
a la
la
vérité de
vérité dire qu’il
de dire qu°il serait
serait aussi
aussi peu logique
peu logique
de
de juger
juger cette
cette religion
religion
d'après
d'après ce que le
ce que fanatisme en
le fanatisme en a fait, qu'il
a fait, qu'il le le serait
serait de juger le
de juger chris-
le chris-
tianisme d‘après
tianisme d`après la
la manière
manière dont
dont quelques
quelques chrétiens
chrétiens le
le pratiquent.
pratiquent. Il Il
est bien certain
est bien certain que, si les musulmans suivaient
que, si les musulmans suivaient en esprit en esprit le Coran
le Coran
que le' Prophète
que le‘ Prophète leur leur a a donné
donné pour pour guide,
guide, ils ils seraient,
seraient, à à plus d’un
plus d'un
égard,
égard, tout autres qu’ils
tout autres qu'ils ne ne sont- Cependant ce
sont., Cependant ce livre, si sacré
livre, si sacré pour pour
eux, qu’ils
eux, qu°ils ne
ne le
le touchent
touchent qu'avec respect,
qu'avec respect, ils
ils le
le lisent
lisent et
et relisent
relisent sans
sans

cesse;
cesse; les
les fervents
fervents le
le savent
savent même
même par
mais
par þÿ c S u r combieny
cœur; mais combieny
; en
en a—t-il
a-t-il
qui
qui le le comprennent’?
comprennent? Ils Ils lele commentent,
commentent, mais mais au au point
point de vue d’idées
de vue d'idées
préconçues
préconçues dont ils se feraient un cas de conscience de slécarter;
dont ils se feraient un cas de conscience de sfécarter;
ils n'y voient
ils nfy voient donc
donc que que ce ce qu’ils
qu`ils veulent
veulent y voir. Lelangage figuré
y voir. Lelangage þÿû g per-uré
per-
met d'ailleurs d’y
met d'ailleurs d'y trouver
trouver tout
tout ce
ce qu’on veut,
qu'on veut, et
et les
les prêtres qui,
prêtres qui, là. là.
comme ailleurs,
comme gouvernent
ailleurs, gouvernent par par la
la foi
foi aveugle,
aveugle, ne
ne cherchent
cherchent pas
pas
à.
à. yy
trouver
trouver ce
ce qui pourraient les gêner. Ce n'est donc pas
qui pourraient les gêner. Ce n’est donc auprès
pas auprès
des
des
ulémas qu’il
ulémas qu'il faut
faut aller s’enquérir de
aller s'enquérir l’esprit de
de l'esprit de lala loiloi de
de Mahomet.
Mahomet.
Les chrétiens aussi ont
Les chrétiens aussi ont l'Évangile, PÉVangiIe, bien autrement
bien autrement expliciteexplicite que que le le
* —227—’
-227-
Coran, comme
Coran, comme code
code de morale, ce
de morale, ce qui
qui n'empêche pas qu’au
n'empêche pas qu'au nom de
nom de
ce Évangile,
ce même Évangile, qui commande d'aimer même ses
même qui commande d'aimer même ses ennemis,
ennemis, on
on a
a
torturé et brûlé
torturé et brûlé des milliers de
des milliers de victimes, que d'une
=et que
victimes, et loi toute
d'une loi de
toute de
charité
charité on -s’est fait
on ~s'est fait une
une arme arme dîntolérance et
d'intoléranee et de persécution.
de persécution.
Peut-on
Peut-on exigerexiger que que desdes peuples
peuples encore
encore à
å demi
demi barbares
barbares fassent
fassent une une
interprétation plus saine de leurs
interprétation plus saine de leurs Écritures sacrées queÉcritures sacrées le
que ne le fout des
ne font des
chrétiens civilisés?
chrétiens civilisés?
Pour apprécier
Pour apprécier Pœuvre þÿ l ' S de u vMahomet,
de re
Mahomet, il faut
il faut remonter
remonter à. la source,
à. la source,
connaître Phomme
connaître Phomme et et le peuple qu’il
le peuple qu'il s’était
s'était donné
donné pour
pour
mission
mission de
de
régénérer,
régénérer, et
et alors
.alors seulement
seulement on
on comprend que,
comprend que, pour pour le
le milieu
milieu .où
.où il
il
vivait,
vivait, son
son code
code religieux
*religieux était
était un
un progrès
.progrès réel. réel. Jetons
Jetons d’abord
d'abord un
un

coup d'œil
coup þÿ d sur sur
' S la la contrée.
i l contrée.
temps immémorial
De temps
De immémoxial PArabie l'Arabie était peuplée d'une
était peuplée d’une multitude
multitude de de
tribus, presque toutes
tribus, presque nomades, et
toutes nomades, perpétuellement en
et perpétuellement guerre les
en guerre les
unes avec
unes avec les autres, suppléant
les autres, suppléant par par le le pillage
pillage au au peupeu de richesses
de richesses
que procurait
que procurait un
un travail
travail pénible
pénible sous
sous un
un climat
climat brûlant.
brûlant. Les
Les trou-
trou-
peaux
peaux
étaient
étaient leur principale ressource;
leur principale ressource; quelques-unes quelques-unes sadonnaient
s'adonnaient
au commerce qui
au commerce qui se se faisait
faisait par caravanes partant
par caravanes partant chaquechaque .année .année du du
Sud pour aller en Syrie
Sud pour aller en Syrie ou ou en Mésopotamie.
en Le centre
Mésopotamie. Le centre de la pres- de la pres-
qu’île
qu'îIe étant
étant à.
å. peu
peu prèsprès inaccessible,
inaccessible, les
les caravanes
caravanes séloignaient
s'éloignaient peu peu
des bords
des bords deltadella mer; mer; les principales suivaient
les principales suivaient le Hidjâz, contrée
le Hidjâz, contrée qui qui
'

forme,
forme, sur les bords
sur les bords de de lala mermer Rouge,
Rouge, une une bande étroite, longue
bande étroite, longue de de
cinq cents lieues,
cinq cents lieues, séparée et
et séparée du
du centre
centre par
par une
une chaîne
chaîne de
de montagnes,
montagnes,
prolongement
prolongement .de .de celles
celles de de la Palestine. Le
la Palestine. Le mot arabe Hiajäz
mot arabe Hzÿäz signifiesignifie
barrière,
barrière, et et sese disait
disait de de la chaîne de
la chaîne montagnes qui
de montagnes borde cette
qui borde cette con-con-
trée et
trée et la sépare du
la sépare reste de
du reste de l’Arabie.
l'Arabie. Le Le Hidjâz
Hidjâz et
et l‘Yemen
l`Yemen au
au sud,
sud,
les parties
sont les
sont parties les les plus fertiles; le
plus fertiles; le centre
centre n'estn'est àà peupeu de de chose
chose près près
qu’un
qu'un vaste
vaste désert.
désert.
Ces tribus
Ces avaient établi
tribus avaient établi des des marchés
marchés où où l'on
l’on se se rendait
rendait de de toutes
toutes .

les parties de l'Arabie; la se réglaient


les parties de PArabie; la se les atfaires
réglaient les alïaires communes; communes; les les
tribus ennemies échangeaient
tribus ennemies leurs
échangeaient leurs prisonniers prisonniers de guerre,
de et
guerre, et vidaient vidaient
souvent leurs
souvent différents .par
leurs ditïérents par arbitres. Chose singulière,
arbitres. Chose singulière, ces ces peuplades,
peuplades,
toutes barbares qu'elles
toutes barbares étaient, se passionnaient
qu'elles étaient, passionnaient pour poésie.
se pour la
la poésie. Dans Dans
ces lieux
ces lieux de réunion, et pendant
de réunion, et les intervalles
pendant les intervalles de
de loisir
loisir que
que
laissait
laissait le
le
soin des atïaires, il yy avait assaut entre les poètes
soin des atïaires, il avait assaut entre les poètes les plus
les habilesde
plus habiles de
chaque tribu;
chaque tribu; le concours était
le concours jugé par
était jugé par les assistants,
les assistants, et et c’ètait
c'ètait pourpour
une tribu
une tribu un un grand
grand honneur
honneur de
de remporter
remporter la
la victoire.
victoire. Les
Les poésies
poésies
d’un mérite exceptionnel
d'un mérite exceptionnel étaient étaient transcrites
transcrites en lettres d’or,
en lettres d'or, et et atta-
atta-
chées aux murs
chées aux murs sacrés de sacrés de la
la Caaba,
Gaaba, à
à la
la Mecque,
Mecque, d'où
d'où leur
leur est
est venu
venu

le nom de Moud/za/zabat,
le nom de Moudha/rabat, ou poèmes ou poèmes dorés.dorés.
228-
228-

-

Comme pour
Comme pour sese rendre a ces marchés
rendre a ces marchés annuels et
annuels et en
en revenir avec
revenir avec
il fallait
sécurité il
sécurité fallait un temps, il
certain
un certain
temps, il yy avait quatre
avait quatre mois
mois de l'année
de l'année
où les combats étaient
étaient interdits, et où
où l'on ne pouvait inquiéter les
l'on ne
où les combats interdits, et pouvait inquiéter les
caravanes et les
caravanes et les voyageurs. Combattre pendant
voyageurs. Combattre pendant ces ces mois
mois réservés
réservés
était regardé
était comme un
regardé comme un sacrilége qui provoquait
sacrilège qui provoquait les plus
les terribles
plus terribles
représailles.
représailles.

Les points
Les
elles
points de
trouvaient
où elles trouvaient
formèrent
formèrent peu à.
peu à. peu
station des
de station
de
de l'eau
Peau
des
et
et
caravanes, qui
des caravanes,

villes,
des
des arbres,
arbres,
dont les
s'arrêtaient dans
qui s'arrêtaient
devinrent
devinrent
peu des villes, dont les deux principales, deux
des
des
dans les
centres
centres
principales, dans le
oùsä
les lieu
lieu
où s
dans le
Hidjâz,
Hidjâz, sont
sont la
la Mecque
Mecque et
et Yathrib,
Yathrib, aujourd'hui
aujourd'hui Médine.
Médine.
La plupart
La plupart de de ces ces tribus prétendaient descendre
tribus prétendaient descendre d’Abraham;
d'Abraham;
aussi
aussi ce patriarche était-il
ce patriarche était-il en en grand honneur parmi
grand honneur parmi elles.
elles. Leur
Leur lan-lan-
gue, par
gue, ses rapports
par ses rapports
avec
avec l'hébreu,
Phébreu, attestait
attestait en
en effet une commu-
etïet une commu-
nauté d'origine
nauté d'origine entreentre le peuple arabe
le peuple arabe et et le peuple juif;
le peuple juif; mais
mais il il nene
paraît pas
paraît moins certain
pas moins certain que
le midi de
que le midi de l'Arabie aeu l’Arabie aeu sesses habitants
habitants
indigènes.
indigènes.
C'était, parmi ces
G'était, parmi ces peuplades,
peuplades, une une croyance tenue pour avérée
croyance tenue pour avérée que que
la fameuse source de Zemzem, dans
la fameuse source de Zemzem, dans la vallée de la Mecque; la vallée de la Mecque,» était était
celle
celle queque fitþÿû jaillir
t
jaillir l"ange Gabriel, lorsque
l'ange Gabriel, lorsque Agar, Agar, perdue
perdue dansdans le dé-
le dé-
sert, périr de
allait périr
sert, allait
soif
de soif avecavec son fils lsmaël. La tradition
son fils Ismaël. La tradition rapportait rapportait
également qu‘Abraham,
également qu'Abraham, étant
étant venu voir
venu voir son fils
son fils exilé,
exilé, avait
avait construit
construit
de ses
de ses propres mains,
propres mains, non
non loin
loin de
de cette
cette source,
source,
la
la Caaba,
Caaba, maison
maison
carrée de neuf coudées de haut sur trente-deux
carrée de neuf coudées de haut sur trente-deux de long et vingt-deux de long et vingt-deux
de large (i).
de large (1). Cette
Cette maison, religieusement conservée,
maison, religieusement devint un
conservée, devint lieu
un lieu

de grande
de grande dévotion,
dévotion, que l'on
que l'on se
faisait
se faisait un devoir de visiter, et
un devoir de visiter, et qui
qui futfut
transformée en
transformée temple. Les
en temple. Les caravanes
caravanes s'y s'y arrêtaient naturellement,
arrêtaient naturellement,
et
et les pèlerins þÿ
les pèlerins profitaient
p r oû t de a i leur
de leur compagnie pour
e n tcompagnie pour voyager
voyager avecavec plusplus
de sécurité.
de sécurité. C.'est C'est ainsi
ainsi que
que
les
les pèlerinages
pèlerinages de
de la
la Mecque ont
Mecque ont existéexisté de de
temps immémorial; Mahomet
temps immémorial; n'a
Mahomet n'a fait que fait consacrer et rendre
que consacrer et rendre obli- obli-
gatoire
gatoîre un
un usage
usage
établi.
établi. Il
Il eut
eut pour
pour
cela
cela un but
un politique que
but politique que nous
nous
verrons plus
verrons plus tard.
tard.
A des angles
l'un des
A l'un extérieurs du
angles extérieurs temple était
du temple était incrustée
incrustée la fameuse
la fameuse
pierre noire,
pierre noire, apportéeapportée des
des cieux, dit-on, par l'ange
cieux, dit-on, par l'ange Gabriel, pour Gabriel, pour
marquer le
marquer le point
point où doivent commencer
où doivent commencer les tournées que
les tournées que les pèlerins
les pèlerins
doivent accomplir sept
doivent accomplir sept fois autour de
fois autour de lala Caaba.
Gaaba. On On prétend
prétend que, dans
que, dans
l'origine,
l'origine, cette pierre était d'une blancheur
cette pierre était d'une éblouissante, mais
blancheur éblouissante, mais que que
les attouchements des
les attouchements pécheurs l'ont
des pécheurs l`ont noircie.
noircie. Au dire des
Au dire des voyageurs
voyageurs
qui elle n'a pas plus
plus de
qui l'ont
Pont vue,vue, elle n'a pas de sixsix pouces
pouces de haut sur
de haut huit de
sur huit de

(t) La
(l) La coudée
coudée équivaut àà
équivaut environ 45
environ centimètres. C'est
45 centimètres. C'est une mesure naturelle
une mesure des
naturelle des
lus
lus anciennes,
anciennes, et qui avait
et qui avait pour base la
pour base la distance
distance du
du coude l'extrémité des
à Fexlrémité
coude à doigts.
des doigts.
—229—
-229-

long; ilil paraîtrait


long; paraîtrait que que c'est c'est unun simple morceau
simple morceau de de, basalte,
basalte, ou ou peut-F
peut?
qui expliquerait
,

un aérolithe,
être un aérolithe, ce qui expliquerait son ,origine céleste selon les
être ce son origine céleste selon les
croyances populaires.
croyances populaires.
La construite par
Caaba, construite
La Caaba, Abraham, n'avait
par Abraham,
n'avait pas de porte qui
pas de porte qui la.
la.
fermât,
fermât, et
et elle
elle était
était au niveau
au niveau du
du sol;
sol; détruite
détruite par l'irruption
par l'irruption d'un
d'un
torrent vers
torrent vers l`anl'an {50150 de de l'ère chrétienne, elle
Père chrétienne, elle futfut reconstruite,
reconstruite, et et éle-
éle-
vée
vée au-dessus
au-dessus du
du sol
sol pour
pour
la
la mettre
mettre à.
à. l'abri
l'abri de
de pareils accidents;
pareils accidents;
environ cinquante
environ cinquante ans ans plus tard,
plus tard, un chef de
un chef de tribu
tribu de de l'Yémen
l'Yémen y mit
y mit
une couverture d'étoffes précieuses,
une couverture d'étoffes et
précieuses, et yy þÿûposer fit t
poser une porte avec
une porte avec

une serrure pour mettre


une serrure
pour
mettre en
en sûreté
sûreté les
les dons
dons précieuxquhccumulait
précieux,qu'accumulait
'

sans cesse
sans cesse la la piété
piété des pèlerins.
des pèlerins, ,
,

La vénération
La vénération des des Arabes
Arabes pour pour la Caaba et
la Caaba et le territoire qui
le territoire qui l'envi-
l'envi-
ronnait était
ronnait était si
si grande,
grande, qu'ils qu'ils n'avaient
n'avaient pas
pas
osé
osé y construire
y construire d°habi- d'habi- ,

tations.
tations. CetteCette enceinte
enceinte si respectée, appelée
si respectée, appelée le le _Haram,
_Haram, comprenait
comprenait
toute la vallée de
toute la vallée de la Mecque, la Mecque, dont la circonférence est
dont la circonférence est d'environ
d"environ
quinze
quinze lieues.
lieues. L'honneur
L'honneur de
de garder ce
garder temple
ce temple vénéré
vénéré était
était très
très envié;
envié;
les tribusse le
les tribusse disputaient, et
le disputaient, et le plus_souvent cette
le plus_souvent cette attribution
attribution était était
un droit de
un droit conquête. Au
de conquête. Au cinquième siècle,
cinquième siècle, Cossayy, Cossayy, chef
chef de
de la
la tribu
tribu
Coraychites, cinquième
des Coraychites,
des cinquième ancêtre ancêtre de Mahomet, étant
de Mahomet, étant devenu
devenu maître
maître
du Haram,
du Haram, et ayant été
et ayant été investi
investi du du pouvoir
pouvoir civil civil et religieux, se
et religieux, fit
se þÿû t
construire
construire un palais à. côté de la Caaba,
un palais à. côté de la et
Caaba, et permit permit å. ceux à. de
ceux de sa sa tribu
tribu
de s'y
de s`y établir.
établir. C'est
C`est ainsi
ainsi ‘que-fut
que-fut fondée
fondée la
la ville
ville de
de la
la Mecque.
Mecque. pa- Il
Il pa-
raît que
raît que ce
ce fut
fut lui
lui qui,
qui, le
le premier,
premier, fit
þÿû mettre
t
mettre à
å la
la Caaba
Caaba une
une couver-
couver-
ture
ture en bois. La
en bois. Caaba est
La Caaba est aujourd'hui
aujourd'hui dans l'enceinte d'une
dans l'enceinte mosquée,
d'une mosquée,
et la Mecque
et la une ville d’environ
Mecque une ville d'environ quarante mille habitants,
quarante mille habitants, après après en en
avoir eu, dit-on,
avoir eu, cent
dit-on, cent mille. mille. _
-

Dans
Dans le le principe,
principe, la religion des
la religion des Arabes consistait dans
Arabes consistait l'adoration
dans Padoration
d'un
d'un DieuDieu unique,
unique, aux
aux volontés
volontés duquel
duquel l'homme
l'homme doit
doit être
être compléte-
compléte-
soumis; cette
ment soumis;
ment cette religion,
religion, qui qui était
était celle
celle d'Abraham,
d'Abraham, s'appelait s'appelait
Islam,
Islam, et ceux qui
et ceux la professaient
qui la professaient se
se disaient
disaient Musulmans,
Musulmans, c'est-à.-diredest-à-dire
soumis à.à. la
soumis la volonté
volonté de de Dieu. Mais peu
Dieu. Mais à. peu le
peu à. peu le purpur Islam dégénéra
Islam dégénéra
une grossière idolâtrie;
en une idolâtrie; chaque
chaque tribu
tribu eut
eut ses dieux
dieux et ses idoles,
en grossière ses et ses idoles,
qu'elle
qu'elle défendait
défendait à.
à. outrance
outrance par
par
les
les armes, pour
armes, pour prouver prouver la
la supério-
supério-
rité de
rité leur pouvoir;
de leur pouvoir; ce fut la,
ce fut là., bien
bien souvent
souvent entre entre elles,elles, les causes ou
les causes ou
le prétexte de
le prétexte de guerres longues et
guerres longues et acharnées. acharnées.
La foi
La foi d'Abraham
d'Abraham avait donc disparu
avait donc disparu chez chez ces ces peuples,
peuples, malgré malgré le le,
respect qu’ils
respect qu'ils conservaient
conservaient pour
pour sa
sa mémoire,
mémoire, ou
ou du
du moins
moins elle
elle avait
avait
été défigurée, qu`elle
tellement défigurée,
été tellement qu'elle n'existait
n'existait plus plus en réalité. La
en réalité. La vénéra-
vénéra-
tion
tion pour
pour
les
les objets regardés
objets regardés comme
comme sacrés
sacrés était
était descendue
descendue au plus
au plus
absurde fétichisme; le culte de la matière
absurde fétichisme; le culte de la matière avait remplacé celui de avait remplacé celui de "
-231)-
-230- -

l'esprit; attribuait pouvoir surnaturel


Pesprit; on attribuait un pouvoir
on un surnaturel aux objets
aux objets les les plus vul-»
plus vul-
gaines
gaires consacrés
consacrés par
par
la
la superstition,
superstition, ‘à.
*à. une
une image,
image, une
une statue; la.
statue; ila.
pensée
pensée ayant abandonné le principe
ayant abandonné le principe pour pour son
son symbole,
symbole, la ‘piété
la n'était
'piété niétait
plus qu'une série
plus ~qu'une série de de pratiques
pratiques extérieures
extérieures ‘minutieuses
*minutieuses ,
, dont la.
dont la.
moindre infraction était regardée
moindre infraction était regardée comme
comme un =un sacrilège.
sacrilége.
Cependant on trouvait
Cependant on trouvait encore dans
encore dans certaines tribus quelques
certaines tribus quelques
adorateurs
adorateurs du Dieu unique,
du Dieu unique, hommes
hommes pieux qui pratiquaient
pieux qui pratiquaient la la plus»
plus»
entière soumission
entière soumission à. à sa
sa volonté suprême, et repoussaient
volonté suprême, et repoussaient le culte des le culte des
idoles;
idoles; on les
on appelait Hany/Ês;
les appelait Hany/2*s; c'étaient
c'étaient les vrais musulmans,
les vrais musulmans, ceux ceux

qui
qui avaient conservé ‘la
avaient conservé *ia foi
foi ‘pure de l'islam; mais
'pure -de l'lslam;
mais ils ils étaient
étaient peu .peu
nombreux
nombreux et influence
et sans influence sur l'esprit
sans sur l'esprit des des masses.
masses. Des colonies.
Des colonies
juives s'étaient depuis longtemps
s'étaient depuis longtemps établies
établies dans dans le le Hydjàzet
Hydjazet yy avaient avaient
juives
conquis
conquis un
un certain nombre de
certain nombre de prosélytes prosélytes au
au judaïsme, principale-v
judaïsme, principale-
ment parmi les
ment parmi hanyfes. 'Le
les hanyfes. christianisme ‘y
‘Le christianisme eut aussi
'y eut aussi ses représen-
ses représen-
tants et
tants ses propagateurs dans
et ses propagateurs dans lesles premiers
premiers siècles
siècles de
de notre
notre ère, mais.
ère, mais
ni l'une
ni ni l'autre de deux
l'une ni l'autre de ces deux croyances
ces croyances n'y n'y produisirent
produisirent ades
*des racines--
racines--
profondes
profondes et et durables; l'idolâtrie:était restée
durables; l'idolâtrie=était restée la la ireligion
*religion dominante;
dominante;
elleconvenait mieux,
elleiconvenait mieux, par par sa
sa diversité, à. l'indépendance
diversité, Pindépendance turbulente
à. turbulante
et *a la division infinie des tribus, qui
et a la division infinie des tribus, qui la
la pratiquaient
pratiquaient avec
avec plus
le plus
le
violent fanatisme. Pour
violent fanatisme. Pour triompher triompher de cette anarchie religieuse
de cette anarchie religieuse et spo-
et .po-
litique,
litique, il
il fallait
fallait un
un homme
homme de
de génie,
génie, capable
capable de
de s'imposer par
s'imposer' par son son

énergie
énergie et
et sa
sa fermeté,
fermeté, assez
assez habile
habile pour
pour
faire
faire la
la part
part desdes mœurs et. et.
þÿ m S u r s
du caractère de
du caractère de ces peuples,
ces peuples, et
et dont
dont la
la mission
mission fût
fût relevée
relevée à.
à. leurs
leurs
*par le prestige de ses qualités de prophète.
yeux ‘par
yeux le prestige de ses qualités de prophète. Cet homme fut.
Cet homme fut.
Mahomet.
Mahomet.
Mahomet est
Mahomet est né
né a la Mecque
à. la Mecque le le 2727 août
août 570de chrétienne,
Père chrétienne,
570=de Père
dans l'année dite
dans Pannée dite de l'éléphant. Ce
de Véléphant. n'était point,
Ce n'était point, comme
comme on le
on le
vulgairement, un
croit vulgairement,
croit homme d'une
un homme d'une condition obscure. Ilapparte-
condition -obscure. Iliapparte-
nait, au contraire,
nait, au contraire, a à, une
une famille puissante et
famille puissante considérée de
et considérée la tribu:
de la tribus
des Goraychites, l'une des plus
des Goraychites, l’une des plus importanteszde l'Arabie,
importantes<de l'Arabie, et celle qui
et celle qui
dominait alors
dominait à. la
alors 'à Mecque. On
la Mecque. On le
le fait
fait descendre
descendre en en ligne.
ligne directe-
directe*
d'lsmaël, þÿûd'Abraham,
d’lsmaël, fils ls
d'Abraham, et d'Agar. Ses
et d'Agar. Ses derniers ancêtres, Ccssayy,
derniers ancêtres, Ccssayy,
Abd-Ménab,
Abd-Ménab, Hachim
Hachim et
et Abd-el-Moutalib
Abd-el-Moutalib son
son ‘grand
*grand père, s'étaient
père, s'étaient
illustrés par
illustrés par d'éminentes
d`éminentes qualités-et
qualitéset les
les hautes
hautes fonctions qu'ils
fonctions qu`ils avaient
avaient
remplies. Sa mère, Amina,
remplies. Sa mère, Amina, était d'une noble famille coraychite
était d'une noble famille coraychite et et des-
des-
cendait aussi de Cossayy.
cendait aussi de Son
Cossayy. Son père père Abd-Allah,
Abd-Allah, étant mort deux mois
étant mort deux mois
avant sa naissance, ilil fut
sa naissance, fut élevé avec beaucoup detendresse
élevé avec par sa mère,
sa mère,
avant beaucoup detendresse par
qui
qui le
le laissa
laissa orphelin
orphelin Pagea
a l'âge de
de six
six ans; puis
ans; puis par par son
son grand-père
grand-père Abd- Abd-
el-‘Moutalib,
el-Moutalib, quiqui l'affectionnai
*Paffectionnai t
t beaucoup et se plaisait
beaucoup se plaisait souvent
et souvent à
à lui
lui pré-
,pré-
dire (le hautes.destinées,-mnis
dire de hautesdestinées,-mais qui, qui, lui-même,
lui-même, mourut deux ans après.
mourut deux ans après.

- 23+.-
2312-
Malgré-
Malgré* le qu'avait occupé
rang qu'avait
le rang occupé sa famille‘, Mahomet
sa famille, Mahomet passa passa son son
enfance
enfance et et sa jeunesse
jeunesse
sa dans
dans état voisin (le la
un état voisin de la misère;
un misère; sa mère
mère lui
lui sa
avait laissé pour
avait laissé pour
tout
tout héritage
héritage un troupeau‘ de
troupeau*
un de moutons,
moutons, cinqcinq cha-
cha.-
meaux
meaux et et une fidèle
unefidèle esclave noire, qui
esclave noire, l'avait soigné,
qui l'avait soigné, et et pour laquelle
pour laquelle
il conserva toujours
il conserva toujours un vif attachement. Après
vif attachement. Après la mort de
un la mort de son grand-
grand- son

père
père il
il fut
fut recueilli
recueilli par
par oncles,
ses oncles,
ses dont
dont il
il garda
garda les
les troupeaux
troupeaux jusqu'à.
jusqu'à.
l'âge de
Page vingt ans;
de vingt il les accompagnait
ans; il les accompagnait aussi dans leurs
aussi dans expéditions
leurs expéditions
guerrières
guerrières contre
contre les
les autres
autxes tribus;
tribus; mais,
mais, étant
étant d'une
d'une humeur
humeur douce
douce
et pacifique,
et pacifique, il
il n'y prenait’ point
n'y prenait point une part active,
part active,
une sans cependant
cependant fuir
sans fuir
ni’ redouter le danger,
niredouter le danger, et ‘et se bornait à. aller ramasser‘ leurs flèches.
bornait a aller ramasser' leurs þÿû è c h e s .
se

Lorsqu'il
Lorsqu°il fut parvenu. au faîte
fut parvenu- faîte de
au gloire, ilil se
de sa gloire, sa se plaisait rappeler
plaisait à.à. rappeler
que‘
que'
Moïse
Moïse et
et David,
David, tous
tous deux
deux prophètes,
prophètes, avaient
avaient été
été* bergers
bergers
comme lui.
comme lui..
Il
Il avait l'esprit méditatif
avait l'esprit méditatif et rêveur; son
et rêveur; caractère, d'une
son caractère, d’une solidité
solidité et et
d'une maturité précoces,
d'une maturité précoces, joint joint à.
à. une extrême droiture,
une extrême droiture, à. un parfaità. un parfait
désintéressement et
désintéressement et à, des þÿ
à. des mœursirréprochables,
m S u r s i r r é p r olui c hacquirent
lui une
a b l e s une
acquirent ,
telle confiance‘
telle þÿ c n nû ade de la part’
n claepart'
' de ses» compagnons qu'ils
de ses compagnons le désignaient
qu'ils désignaient par
le par
le surnom ciiEl-Amîn,
le surnom d"El~Amîn, a l'homme
l'homme sûr,
sûr, l’homme
l'homme fidèle; r et,
fidèle; et, quoique
« þÿ :
quoique
jeune et
jeune pauvre, on
et pauvre, on le le convoquait
convoquait aux aux assemblées
assemblées de de la tribu pour
la tribu pour les les
affaires»
affaires» les
les plus‘ importantes.
pli1s'importa.ntes; Il
ll faisait
faisait partie Œuneassociation
partie d'une*association formée formée
‘entre les
entre les principales
principales famillesfamilles coraychites
coraychites en vue de
en vue prévenir les
de prévenir les dés-
dés-
ordres de la
ordres de la guerre, de
guerre, de protéger protéger les faibles et de leur faire rendre
les faibles et de leur faire rendre
justice.
justice. Il se fit
ll se toujours gloire
fit toujours gloire d`y d'y avoir concouru‘, et,
avoir concouru; dans les
et, dans der-
les der-
nières années
nières années de de sa sa vie,
vie, il
il se regardait
regardait comme toujours lié
lié par le
se comme
toujours par le
serment qu'il*
serment qu'il avait
avait prêtéprêté à.à. ce ce sujet
sujet dans
dans sa jeunesse.
jeunesse. Il disait qu"il
Il disait
sa
qu"il
était
était prêtprêt àà répondre
répondre à.à. l'appel*l'appel’ que que lui ferait l’homme
lui ferait l'homme le le plus
plus obscur
obscur
au nom
-au nom de de ce ce serment,
serment, et qu'il ne
et qu7il ne voudrait.
voudrait pas, pour les
pas, pour plus beaux
les plus beaux
chameaux ‘de
chameaux de Pmrabie, Pmrabie, manquer manquer a la foi qu’il
à. la foi qu'il avait
avait jurée.
jurée. Par
Par ce
ce ser-
ser-
ment,
ment, les
les associés
associés juraient‘
juraient devant
devant une
une divinité
divinité vengeresse,
vengeresse, qu'ils qu'ils
prendraient la
prendraient la défense
défense des opprimés, et
des opprimés, et qu'ils
qu"ils poursuivraient
poursuivraient la la
punition
punition des
des coupables‘
coupablesf tant
tant quïil
qu?il yy aurait
aurait une
une goutte d'eau dans
goutte d'eau dans
POcéan.
l'0céan.
Au physique,
Au physique, Mahomet Mahomet était d’une‘ taille
était d'une* unpeu‘ air-dessus
taille unpeu' au=-dessus de de la la
moyenne,
moyenne,
fortement.’
fortement; constitué;
constitué; la
la tête
tête très
très grosse‘;
grosse; sa
sa physionomie,
physionomie,
empreinte
empreinte d'une gravité douce,
d'une gravité douce, sans sans être belle, était
être belle, agréable et'
était ag'réa*b'le et‘ res-
res-
pirait
pirait le
le calme
calme et.‘
et la
la tranquillité.
tranquillité.
A. l'âge
A. Page de vingt-cinq azns
de vingt-cinq ans- il’ épousa sa
ill épousa- sa cousine Khadidja, riche
cousine Khadidja, riche
veuve,
veuve, plus âgée que
plus âgée que lui d'au_ moins quinze
lui d'au. moins quinze ans, dont
ans, dont il il avait' conquis
avait‘ conquis
la confiance
la confiance par par la probité intelligente
la probité intelligente qu'il qu'il avait
avait déployée
déployée d'ansdans la la
conduite d'une
conduite d'une des de ses caravanes. C'était
ses caravanes. þÿ Cû éune t a ifemmesupérieure;
une t
femme' supérieure; cette
cette
-—232—
-232-

union, qui
union, qui dura vingt-quatre ans et
dura vingt-quatre et ne finit qu’à.
ne þÿû n i t la
qu'à.
ans mort de
la mort de Kha-
Kha-
didja,
didja, à.
à. l'âge’
Page de
de soixante-quatre ans,
soixante-quatre ans, fut
fut constamment
constamment heureuse;
heureuse;
Mahomet en
Mahomet en avait alors quarante-neuf,
avait alors quarante-neuf, et cette perte
et cette lui causa
perte lui causa une une
douleur profonde.
douleur profonde.
Après
Après la la mort
mort de de Khadidja,
Khadidja, ses ses þÿmœursm Schangèrent;
changèrent;
u r s il épousa
il épousa plu- plu-
sieurs femmes;
sieurs femmes; il en il en eut jusqu'à. douze ou
eut jusqu'a douze ou treize
treize en
en légitime
légitime mariage
mariage , ,

età. sa
età. mort il
sa mort laissa neuf
il laissa veuves. Ce
neuf veuves. Ce futfut incontestablement
incontestablement là. la unun tort
tort
capital, dont
capital, verrons plus
nous verrons
dont nous plus tard
tard lesles fâcheuses conséquences.
fâcheuses conséquences.
Jusqu'à l'âge de quarante
Jusqu'a Page de quarante ans sa vie paisible ans sa vie paisible n'offre
n'olfre rien
rien de sail-
de sail-
lant. Un seul fait le tira
lant. Un seul fait le un instant de Pobscurité;
tira un instant de l'obscurité; il avait alors il avait alors
trente-cinq
trente-cinq ans.
ans. Les
Les Coraychites
Coraychites résolurent de
résolurent de rebâtir
rebâtir la Caaba, qui
la Caaba, qui
menaçait
menaçait ruine.
ruine. Ce
Ce ne
ne fut
fut qu’à. grand’peine qu'on
qu'à. grand'peine qu'on apaisa, par apaisa, par la
la ré-
ré-
partition des
partition travaux, les
des travaux, les dilïérendssuscités
différends suscités par par la la rivalité
rivalité des familles
des familles
qui voulaient participer.
qui voulaient yy participer. Ces
Ces différends
différends se
se réveillèrent
réveillèrent avec
avec une
une
extrême violence
extrême violence quand quand il s'agit
il de replacer la fameuse pierre noire;
s'agit de replacer la fameuse pierre noire;
personne ne
ne voulant
voulant céder
céder son droit,
son droit, les travaux
les travaux avaient avaient été été inter-
inter-
personne
rompus,
rompus,
et
et de
de toutes
toutes parts
parts on
on courait
courait aux
aux armes.
armes. Sur
Sur la
la proposition
proposition
doyen d'age,
du doyen
du d’age, on convint de
on convint s’en rapporter
de s'en rapporter àà la décision de
la décision de la la pre-
pre-
mière personne qui
mière personne qui entrerait
entrerait dans
dans la
la salle
salle des
des délibérations:
délibérations: ce
ce futfut
Mahomet. Dès qu'on le vit, chacun
Mahomet. Dès qu'on le vit, chacun s'écria : El-Amin! El-Amin! s'écria : a
« El-Amîn! El-Amîn!
l’homme sûr
l'homme sûr etet fidèle,
fidèle, n» etþÿ :et l’on attendit son
l'on attendit jugement. Par~
son jugement. Par- sa pré-
sa pré-

sence d’esprit,
sence d'esprit, il
il trancha
trancha la
la difficulté.
difficulté. Ayant
Ayant étendu
étendu son
son manteau
manteau par
par
terre,
terre, il
il y posa
y posa
la
la pierre,
pierre, et
et pria quatre
pria quatre des
des principaux
principaux chefs
chefs factieux
factieux
de le
de le prendre
prendre chacun chacun par par un
coin et
un coin et de l'élever tous
de l'élever ensemble jus-
tous ensemble jus-
qu’à. la hauteur que
qu'à. la hauteur la
que pierre
la pierre devait
devait occuper, dest-à-dire
occuper, c'est-à.-dire à. quatre
à. quatre ou ou

cinq pieds au-dessus du sol. Il la prit


cinq pieds au-dessus du sol. Il la prit alors et la posa
alors et la de sa
posa de sa propre propre
main. Les
main. assistants se
Les assistants déclarèrent satisfaits,
se déclarèrent satisfaits, et et la paix fut
la paix rétablie.
fut rétablie.
Mahomet
Mahomet se plaisait à.a se
se plaisait promener seul
se promener seul aux environs de
aux environs de la Mecque,
la Mecque,
et, chaque année,
et, chaque année, pendant pendant les
les mois
mois sacrés
sacrés de
de trève,
trève, il
il se
se retirait
retiraít sur
sur
le mont
le mont Hira, Hira, dans
dans une
une grotte étroite,
grotte étroite, où se où il
il se livrait
livrait a
a la
la méditation.
méditation.
Il avait
Il quarante ans
avait quarante ans lorsque,
lorsque, dans dans une une de de ses retraites, il
ses retraites, eut une
il eut une
vision pendant son
vision pendant son sommeil. L’ange
sommeil. Gabriel lui
L'ange Gabriel lui apparut, lui
apparut, lui montrantmontrant
un livre qu'il lui
un enjoignait de
livreVqu'il lui enjoignait lire. Trois
de lire. Trois fois Mahomet résista
fois Mahomet résista à. à. cet
cet
ordre,
ordre, et
et ce
ce ne
ne fut
fut que pour
que pour échapper échapper a
à. la
la contrainte
contrainte exercée
exercée sur
sur lui
lui
qu'il
qu'il consentit
consentit à.
å. le
le lire.
lire. A
A son
son réveil il sentit, dit-il,
réveil il sentit, dit-il, qu'un « « qu'un livre
livre
avait été
avait écrit dans
été écrit dans son son þÿ cœur.c Sn uLe
þÿ :Le sens de
r . sens de cettecette expression
expression est est
évident; elle signifie qu’il
évident; elle signifie avait
qu`il avait eu l'inspiration d'un
eu l'inspiration livre; mais plus
d'un livre; mais plus
tard elle fut
tard elle prise à.à. la
fut prise lettre, comme
la lettre, comme il il arrive souvent des
arrive souvent choses dites
des choses dites
langage figuré.
langage
'
'

en
en þÿû g u r é .
Un
Un autre fait prouve
autre fait à. quelles
prouve à. quelles erreurs
erreurs dïnterprétation
dïnterprétation peuvent
peuvent
__
_.. 233....
233_-
conduire l'ignorance et
conduire Vignorance et lele fanatisme. Mahomet dit
fanatisme. Mahomet dit quelque part, dans‘
quelque part, dans
le
le Coran: Navonssnous pas
Coran: c N'avons«nous
« pas ouvert ton þÿ
ouvert ton cœur, et
et
c S u r ,ôté
ôté le
le fardeau
fardeau de de
tes épaules?
tes épaules? » Ces
Ces þÿ :paroles rapprochées
paroles rapprochées d'un
d'un accident
accident arrivé a Maho-à‘
arrivé a Maho-Ã
met lorsqu'il
met lorsqu'il était
était en nourrice,ont donné
en nourrice,ont donné lieu fable,accréditée chez‘
la fable,accréditée
lieu à.à. la chen
croyants, .et
les croyants,
les enseignée par
.et enseignée les prêtres
par les comme un
prêtres comme un fait miraculeux,‘
fait miraculeux,
que
deux anges
que deux ont ouvert le ventre de l'enfant et enlevé de son cœur
anges ont ouvert le ventre de Penfant et enlevé de son þÿ c S u r
une tache
une noire, signe
tache noire, signe du
du péché originel.Faut—il
péché originel.Faut-il accuser
accuser Mahomet
Mahomet de‘
de
ces absurdités,ou
ces absurdités,ou ceux
ceux qui
qui ne
ne l'ont
l'ont pas compris?
pas compris?
ll
ll en
en est
est ainsi
ainsi d'une
d'une
foule de
foule ridicules sur
contes ridicules
de contes sur lesquels
lesquels on l'accuse d'avoir
on l'accuse appuyé sa
d'avoir appuyé re-'
sa re-

ligion. Cfest pourquoi


ligion. C'est n'hésitons
pourquoi nous n'hésitons pas
nous à. dire
pas à. dire qu'un qu’un chrétien éclairé
chrétien éclairé
et impartial
et impartial est
est plus
plus à.
à. même
même de
de donner
donner une
une saine
saine interprétation
interprétation du du
Coran qu'un
Coran qu'un musulman
musulman fanatique.
fanatique.
Quoi qu'il
Quoi en soit,
qu'il en Mahomet fut
soit, Mahomet profondément troublé
fut profondément troublé de de sa vision, Ï
sa vision,

qu'il s'empressa
qu`il s'empressa de
de raconter
raconter à.
à. sa femme.
sa femme. Étant
Étant retourné
retourné sur
sur le mont"
le mont
Hira en proie
Hira en à. la plus vive agitation, il se
proie a la plus vive agitation, il se crut possédé crut possédé des Esprits
des Esprits a

malins, et,
malins, pour échapper
et, pour échapper au mal qu'il
au mal redoutait, ilil allait
qu'il redoutait, se précia"
allait se précia
piter du
piter du haut
haut d'un rocher, lorsqu'une
d'un rocher, lorsqu'une voix voix partie
partie du ciel se
du ciel fit en?
se fit en-
tendre
tendre et et lui
lui dit
dit :« :« 0O Mahomet!
Mahomet! tu tu es l'envoyé de
es l'envoyé de Dieu;
Dieu; jeje suis
suis l'ange
Pange
"

Levant alors
Gabriel. a Levant alors les yeux, il vit l'ange
il vit une forme
forme humaine
'

Gabriel. þÿ : les yeux, Pange soussous une humaine


qui disparut
qui disparut peu l'horizon. Cette
à. peu àà l'hcrizon.
peu a peu
nouvelle vision
Cette nouvelle vision ne ne þÿûfit" t
qu'augmenter son trouble; ilil en
en fit part Khadidja, qui s'efforça de‘
q

qu'augmenter son trouble; þÿû t à.


part à. Khadidja, qui þÿ s ° eû `de
orça
le calmer; mais,
le calmer; mais, peu rassurée elle-même, elle alla. trouver son
peu rassurée elle-même,
elle alla trouver cousin
son cousin

Varaka, vieillard renommé


Varaka, vieillard renommé pour pour sasa sagesse et converti’ au
sagesse et converti' christia-
au christia-
A

nisme, qui
nisme, qui lui
lui dit
dit :
: a Si
Si ce
ce
« que
que tu
tu viens
viens de
de me
me dire
dire est
est vrai, ton mari’
vrai, ton mari
est visité
est visité par
par
le
le grand Nämous,
grand Námous, qui jadisqui jadis a
a visité
visité Moïse;
Moïse; il
il sera
sera le
le

prophète de ce
prophète de ce peuple. Annonce—le et qu'il
peuple. Annonce-le lui, et qu'il se tranquillise.
lui, se tranquíllise. r’ þÿ : ,
A
A quelque temps
quelque temps de
de la, Varaka, ayant
1a, Varaka, ayant rencontré Mahomet, se
rencontré Mahomet, fit ra-
se fit ra-

conter ses
conter visions
ses visions parpar lui,
lui, et
et lui
lui répéta
répéta les
les paroles qu'il
paroles qu'il avait
avait dites
dites à.å.
sa femme,
sa femme, en
en ajoutant
ajoutant :
: a _0n
On
« te
te traitera
traitera d'imposteur;
d'imposteur; on
on te
te chassera;
chassera;
'

on te
on combattra violemment.
te combattra Que ne ne puis-je vivre jusqu'à.
puis-je vivre jusqu`à. cette

violemment. Que cette


heure pour
heure pour t'assister
t'assister dans
dans cette
cette lutte
lutte l
l p »

Ce qui
Ce qui résulte
résulte dede ces faits et
ces faits et de beaucoup d'autres,
de beaucoup d'autres, c'est
c'est queque la la
mission de Mahomet
mission de Mahomet ne fut
ne fut paspas un un calcul prémédité
calcul de sa
prémédité de sa part; part; elleelle
était avérée pour
était avérée pour d'autres qu'elle ne
d'autres qu'elle ne l'était
Pétait pas pas encore
encore pour
pour
lui
lui; il fut
; il fut

longtemps
longtemps à.
à. en
en être
être persuadé;
persuadé; mais
mais dès
dès qu'il le
le
qu'il fut,fut, il
il la
la prit
prit très
très au
au
'

sérieux. Pour
sérieux. Pour se convaincre lui-même,
se convaincre lui-même, il
il désirait
désirait une
une nouvelle
nouvelle appa-
appa-
rition de l'ange,
rition de l'ange, qui se fit
qui se fit attendre deux ans
attendre deux ans selon les uns,
selon les uns, et six mois
et six mois -

selon d'autres.
selon d'autres. C'est intervalle d'incertitude
cet intervalle
(Pest cet d'incertitude et et d'hésitation
d'hésitation que que
les
les musulmans appellent lele fitrelz;
musulmans appellent pendant
þÿû t rpendant
elz; tout
tout ce
ce temps
temps son
son esprit
esprit
fut proie aux
en proie
fut en perplexités et
aux perplexités et aux craintes les
aux craintes plus vives.
les plus vives. ll Il lui
lui sem-'
sem-
--234—-
--234-
blait qu’il allait
blait qn'il allait perdre la raison,
perdre la c’éta"it aussi
et c'éta`it
raison, et Popinion -de
aussi Popinion quel»
de quel-
qmes-uns de
ques-uns de ceux qui
ceux qui Pentouraient. Il était
Pentouraicnt. Il à des
était sujet à des défaillances sujet
défaillances et
et
ados syncopes
à..des syncopes que
que
des
des écrivains
écrivains modernes
modernes ont
ont attribuées, sans
sans autres
autres attribuées,
que leur opinion personnelle, à.à. des d’épilepsie, et
preuves que
preuves
leur opinion personnelle, des attaques
attaques d'épilepsie, et
qui pourraient
qui lpourraient bien
bien plutôt
plutôt être
être Petïet
l'etïet d’un état extatique,
d'un état extatique, cataleptiquecataleptique
somnembulique spontané.
ou somnambulique
ou spontané. Dans Dans ces moments de
ces moments de lucidité
lucidité extra,extra;
corporelle,
corporelle, il
il se produit
se produit souvent,
souvent, comme
comme «le
on «le
on sait,
sait, des
.des phénomènes
phénomènes
étranges tdont
étranges «dont le Spiritisme rend
le Spiritisme rend parfaitement
parfaitement compte.compte. Aux Aux yeux yeux de
de
certaines
certaines gens, gens, il il devait zpasser pour
devait :passer fou; d'autres
pour fou; voyaient dans
d'autres voyaient dans ces ces
phénomènes, singuliers
phénomènes, singuliers pour pour eux, quelque chose
eux, quelque chose de surnaturel qui
de surnaturel qui
plaçait Phomme
plaçait Phomme au-dessusau-dessus de de Phumanité.
Vhumanité. a Quand Quand on
« on admet
admet l'actionl'action
de la Providence
de la Providence sur les affaires humaines, dit
sur les affaires humaines, M. Barthélemy
dit M. Barthélemy Saint- Saint-
Hilaire (page
Hilaire (page l'02),1'02), on ne
on ne peut se
peut se refuser
refuser à.
à. la
la trouver
trouver aussi
aussi dans
dans
ces *intelligences
ces ,dominatrices qui
intelligences dominatrices apparaissent,
qui apparaissent, .de
.de loin
loin en
en loin,
loin, pourpour
éclairer et
éclairer conduire le
et conduire reste des
le reste des hommes.
hommes. n þÿ :

Le Coran n°~est
Le Goran point une
n’-est point une œuvre écrite
þÿ S uécritev r e «par Mahomet, àa tête
=par Mahomet, tête reposée
rcposée
.d’une manière suivie,
et .d'une manière
et mais le relevé
suivie, mais le relevé fait par fait par -ses amis des
-ses amis paroles
des 'paroles
qu’il prononçait
qu"il prononçait quand quand il
il était
était inspiré.
inspiré. Dans
Dans ces
ces moments,
moments, dont dont ilil
n’était point le
n'était point maître, il
le maître, il tombait
tombait dans dans un état extraordinaire
un état extraordinaire et et très
très
effrayant;
effrayant; la la sueur coulait dc
sueur coulait son front;
de son front; ses ses yeux devenaient rouges
yeux devenaient rouges
de sang; il poussait
de sang; il poussait des gémissements,
des la crise
gémissements, et la crise se terminait
et se terminait le plus
le plus
souvent
souvent par par une
une syncope
syncope qui qui durait
durait plus
plus ou
ou moins
moins longtemps,
longtemps, ce
ce qui
qui
lui arrivait quelquefois
lui arrivait quelquefois au milieu
au milieu de
de la
la foule,
foule, et
et même
même quand
quand il
il était
était
sur
sur son chameau, aussi
son chameau, bien que
aussi bien que dans sa maison. Uinspiration
dans sa maison. L'inspiration était était
irrégulière et instantanée,
irrégulière et instantanée, et il ne pouvait
et il ne pouvait prévoir le moment
prévoir le moment où il en où il en
serait saisi.
serait saisi.
Uaprès
D'après ce ce queque nous connaissons aujourdlhui
nous connaissons aujourdlhui de de cetcet étatétat parpar uneune
foule Œexemplcsvanalogues, ilil est
foule d*cxemples*analogues, probable que,
est probable que,
dans
dans le
le principe
principe sur-
-sur-

tout, il
tout, n'avait pas
il n'avait conscience de ce qu’il
pas conscience de ce qu'il disait,
disait, et que si
et que ses paroles-
si ses paroles-
n’eussent
n'eussent pas été recueillies, elles
pas été recueillies, elles auraient
auraient été
été perdues;
perdues; mais mais plus plus
tard, quand ilil eut
tard, quand pris au
eut pris au sérieux
sérieux son son rôle
rôle dede réformateur,
réformateur, il est évi-
il est évi-
dent qu’il
dent parla
qu'il parla plus plus en
en connaissance
connaissance de
de cause,
cause, et
et méla
méla aux
aux inspira-
inspira-
tions le
tions le produit
produit de de ses
ses propres pensées, selon
propres pensées,
les lieux
selon les lieux et les circon-
et les circon-
stances,
stances, les
les passions
passions cules
ou *les sentiments
sentiments qui lïagitaient,
qui l'agitaient, en
en vue
vue du but
du but;
qu"il atteindre,
qu"il voulait atteindre, tout en croyant,
voulait tout en peut-être de bonne foi, parler
croyant, peut-être de bonne foi, parler au au
nom de
nom de Dieu. Dieu. --
Az

Ces ‘fragments
Ces détachés, recueillis
fragments détachés, recueillis à diverses époques,
à. diverses époques, et nombre
au nombre
et au
de 114,
de 114, ‘forment
'forment dans
dans le
le Coran
Coran autant
autant de
de chapitres appelés
chapitres appelés sourates; sourates;
ils
ils restèrent
restèrent épars pendant savie,
épars pendant savie, et ce ne
et ce fut quïaprès
ne fut qufaprès sa mort qu’ils
sa mort qu'*ils
corps officiel de doctrine, -par les soins d’Abou--»
furent rassemblés
furent rassemblés cn en corps officiel de doctrine, par les soins d'Abou-
,
._..
-- 235‘...
235`-
d’ Omar. ces inspirations soudaines,
De’ ces
‘Beur
'Becr et et d' Omar. De* inspirations soudaines, recueillies; recueillies àxmesure à./mesure
wqxÿelles avaient lieu,
»qu'elles avaient lieu, est
est résulté
résulté un défaut absolu
un défaut absolu dfordre et de d'ordre» et de mé-mé-
thode;
thocle; les sujets
les les
sujets les plus plus disparates
disparates yy sont traités pèle-mêle,
sont traités pèle-mêle, souvent souzvent
dans
dans la même sourate,
la même sourate, et et présentent
présentent une une telle confusion eindû
telle confusion etde sif si: nom-
nom-
breuses répétitions, qu’une
breuses répétitions, qu'une lecture‘
lecture* suivie
suivie en
en est
est pénible.
pénible; et
et fiastidieuse
fastidieuse
pour tout autre que les
pour tout autre que
fidèles;
les fidèles;
croyance vulgaire, foi, les
Selon la
Selon la croyance devenue article
vulg*aire,_ devenue article de de foi, feuilles du
les. feuilles du
Coran ont été écrites dans le
Goran ont été écrites dans le ciel et apportées ciel et apportées toutes faites-à. Mahome
toutes faites-à Mahome
par
par l'ange
l'ange Gabriel,
Gabriel, parce
parce que
que
dans
dans un
un passage il
passage est dit
il est dit :::: a Ton
¢ Ton Sei-Sei-
gneur
gneur
est
est puissant
puissant et
et miséricordieux,
miséricordieux, et
et le‘
le- Coran
Coran est
est une
une révélation
révélation du
du
maître de
maître de l'univers. L’Esprit' fidèle
l’univers. L`Esprit` (fange Gabriel)
fidèle (Pange Gabriel) l’a
l'a apporté
apporté d'en
d'en
haut, et
h.ut, et l’a déposé en
l'a déposé en tonton þÿcœur, c SôuMahomet,
ô Mahomet,
r , pour que
pour que tu, fasses apô-
tu. fosses apô-
tre.
tre. »
» Mahomet s’ exprime
Mahomet s' exprime de la même manière a l'égard du livre de
de la même manière à Fégard du livre de
Moïse
Moïse et et dede PÊVangiIe;
l'Évangile;. ilil dit dit (sourate
(sourate llI,
Ill, verset
verset 2):
2): «« IlIl fait
a fait
a des--
des-
, cendre d’en
cendre haut le
d'en haut Pentateuque et
le Pentateuque et PÉvangile,
l'Évangile, pour pour servirservir de de direction
direction
'

aux hommes; » voulant


aux hommes; voulant dire
þÿ : : dire par par

la que
que ces
ces deux
deux livres
livres avaient
avaient été
été
inspirés
inspirés par par Dieu
Dieu à
a Moïse
Moïse et
et à
à Jésus,
Jésus, comme
comme il
il lui
lui avait
avait inspiré
inspiré le le
Coran.
Coran. v
V

Ses premières prédications


Ses premières prédications furent secrètes pendant
furent secrètes pendant deux deux ans, ans, et et
dans cet intervalle il rallia une cinquantaine
dans cet intervalle il rallia une cinquantaine däadeptes d'adeptes parmi parmi les
les
membres de
membres de sa sa famille
famille et ses amis.
et ses amis. Les premiers. convertis
Les premiers. convertis à.à. la foi
la foi
nouvelle furent
nouvelle furent Khadidja,
Khadidja, sa
sa femme;
femme; Ali,
Ali, son
son fils
þÿû adoptif,
l s
adoptif, âgé âgé de
de dix
dix
ans;
ans; Zeïd, Varaka et
Zeïd, Varaka et Abou-Becr,
þÿ A b o u : Bson e c ami
son ami
r , lele plus intime, qui‘
plus intime, qui' devait
devait
être son» successeur. Il avait quarante-trois
être son successeur. Il avait quarante-trois ans quand il commença ans quand il commença à.à.
prêcher publiquement,
prêcher publiquement, et dès ce moment
et des ce se réalisa
moment se réalisa la prédiction la. prédiction
que
que
lui
lui avait
avait faite
faite Varaka.
Varaka. Sa
Sa religion,
religion, fondée
fondée sur Punité
sur Punité de
de Dieu
Dieu et et
réforme de
la réforme
la certains abus,
de certains abus, étantétant la la ruine
ruine de Pidolâtrie et
de l°idolâ.trie et de de ceux
ceux
qui
qui en vivaient, les
en vivaient, Goraychites, gardiens
les Goraychites, gardiens de la.- Gaaba
de la Caaba et et du
du culteculte na- na- _

tional,
tional, se
se soulevèrent
soulevèrent contre
contre lui.
lui. D’abord
D'abord on
on le
le traits.
traita. de
de fou;
fou; puis onpuis on
Paccusa de sacrilégemn ameuta le peuple;
Paccusa de sacrilége;on ameuta le peuple; on le poursuivit,
on le poursuivit, et la et la
persécution
persécution devint
devint si
si violente
violente que
que ses
ses partisans
partisans durent,
durent, par
par
deux
deux fois,
fois,
chercher un
chercher refuge en
un refuge en Abyssinie. Cependant, aux
Atbyssinie. Cependant, outrages il
aux outrages opposait
il opposait
toujours
toujours le
le calme,
calme, le
le sang-froid
sang-froid et
et la
la. modération.
modération. Sa
Sa secte
secte grandis-
grandis-
sait,
sait, et et ses adversaires, voyant
ses adversaires, voyant qu’ils qu'ils ne pouvaient la
ne pouvaient la réduire
réduire par par la la
force, résolurent de le
force, résolurent de le discréditer par discréditer par la calomnie. La. raillerie et le
la calomnie‘. La raillerie et le
ridicule
ridicule n lui furent
ne lui furent pas épargnés. Les
pas épargnés. poètes, comme
Les poètes, comme on on l'a l’a vu,
vu,
étaient nombreux
étaient nombreux chez chez les Arabes; il
les Arabes; habilement la
maniaient habilement
il maniaient satire,
la satire,
-et leurs
et leurs versvers étaient
étaient lus lus avec avidité; c"était
avec avidité; c’était le le moyen employé
moyen employé par par
la critique
,la malveillante,
critique malveillants, et
et l’on
l'on ne
ne manqua pas
manqua. pas
de
de s'en
s'en servir
servir contre
contre
lui. Comme
Jui. Comme il- il résistait
résistait à. à. tout,
tout, ses ennemis eurent
ses ennemis eurent enfin recours aux
enfin recours aux
—236-—
-236-

complots pour
complots pour le faire périr,
le faire et il
périr, et ne put
il ne échapperlque
put échapper que par par lala fuite au
fuite au
danger qui le menaçait.
danger qui menaçait. Cfest
le C'est alors
alors qu'il se réfugia à. Yatlzrib,
qu'il se réfugia à. Yathríb, appelé appelé
depuis Médine
depuis (Médinet-en-Nabi, ville
Médine (Médùzet-en-Nabi, du Prophète),
ville du Prophète), l'an l'an 622,
622, etet
'

c'est de cette époque


c'est de cette époque queque date PHégire
date ou ère des musulmans.
l'Hé_qù~e ou ère des musulmans. Il Il
avait envoyé d'a.vance dans cette ville,
avait envoyé d'avance dans cette petites troupes
par petites
ville, par troupes pour
pour ne ne

pas
pas
éveiller
éveiller les
les soupçons,
soupçons,
tous
tous ses
ses partisans
partisans de
de la
la Mecque,
Mecque, et
et il
il se
se re-
re-
et Ali, ses disciples les
tira le
tira dernier, avec
le dernier, Abou—Becr et
avec Abou-Becr Ali, ses disciples les plus
plus dévoués,
dévoués,
quand il
il sut les autres en
quand sut les autres en sûreté. sûreté.
De cette époque
De cette époque datedate aussi pour Mahomet
aussi pour Mahomet une nouvelle phase
une nouvelle phase

dans son existence; de simple


dans son existence; de simple prophète qu'il était,
prophète qu'il était, il
il fut contraint de
fut contraint de
se faire guerrier.
se faire guerrier. _.
_

.
(La suite au prochain
(La suiteau prochain numéro.)
numéro.)

Les prophètes
Les prophètes du passé.
du passé.
Un
Un ouvrage intitulé les
ouvrage intitulé Prophètes du
les Prophètes du passé,
passé, par par Barbey d’Aurévilly,
Barbey d*Aurévilly,
contient l'éloge
contient l'éloge de
de Joseph
Joseph de
de Maistre
Maistre et
et de
de de
de Bonald,‘
Bonald; parce parce qu'ils
qu'ils
restés ultramontains
sont restés
sont ultramontains toute leur vie,
toute leur vie, tandis
tandis que Chateaubriand
que Chateaubriand y y
est blàmé et Lamennais insulté et présenté
est blâmé et Lamennais insulté et présenté sous un aspect
sous un odieux.
aspect odieux.
Le suivant montre
passage suivant
Le passage montre dans dans quel esprit est
quel esprit est conçu
conçu ce ce livre.
livre.
Dans
c Dans ce
« monde, où Pesprit
ce monde, où l'esprit et le corps
et le corps
sont
sont unis
unis par
par un
un indisso-
indisso-
luble mystère,
luble mystère, le châtiment corporel
le cluîtùnent corporel aa sa sa razlson spirituelle d'exister,
raison spírùuelle d'e.z*z3ter,
car l'homme n°a
car l"homme n'a pas charge
pas charge
de
de dédoubler
dédoubler la
la création.
création. Eh bien!
Eh bien! si au
si au
lieu
lieu dede brûler
brûler les
les écrits
écrits de Luther,
de Luther, dont
dont les
les cendres retombèrent
cendres retombèrent sur
sur

[Europe
[Europe comme comme une une semence,
semence, on on avait brûlé Luther
avait brûlé lui-même, le
Luther lui-même, le
monde était sauvé
monde était sauvé au moins
au moins pour pour un un siècle. Luther brûlé,
siècle. Luther brûlé, on on vava crier;
crier;
mais
mais je je ne tiens pas
ne tiens essentiellement au fagot,
pas essentiellement au pourvu que
fagot, pourvu l'erreur soit
que l'erreur soit
supprimée
supprùrzée dans
dans sa manifestation
sa manifestation du
du moment,
moment, et
et dans
dans sa
sa manifestation
manifestation
continue,
continue, dest-à-dire fltomme qui
c'est-à-dire flzomme qui l'a dite ou
l'a dite écrite, et
ou écrite, qui l'appelle
et qui l'appelle
agneaux de l'anarchie qui qui ne bëlent
vérité. Est-ce
vérité. Est-ce trop trop pour les
pour les agneaux de l'anarchie ne bêlent queque

la liberté!
la liberté! Un Un homme
homme de de génie,
génie, le le plus positif qui
plus positif qui ait
ait vécu
vécu depuis
depuis
Machiavel,
Machiavel, et et qui
qui n'était
n'était pas du tout catholique, mais
pas du tout catholique,
mais au contraire
au contraire
un peu
un libéraLdisait,
peu libéral,'disait, avec
avec une
une brutalité
brutalité d'une
d'une décision
décision nécessaire
nécessaire ::

u Ma
« politique
Ma politique est
est de
de tuer
tuer deux
deux hommes,
/zommes, quand quand il
il le.
le faut,
faut, pourpour en
en
‘« sauver trois.
l« sauver Or, en
trois. a» Or,
þÿ : tuant Lutlzer,
en tuant Lutlzer, ce ce n'est
nlest pas trois hommes qu'on
pas trois hommes qu'on
sauvait
sauvait au prix de
au prix deux :: c'était
de deux milliers d'hommes
des milliers
c'était des d'hommes au au prix
prix d'un
d'un
seul. Du
seul. reste, ilil yy aa plus
Du reste, plus queque l'économie
Péconomie du
du sang
sang des
des hommes,
hommes, c'est
c'est
le respect de
le respect de lala conscience
conscience et et de l'intelligence du
de Pintelligence du genre humain.
genre humain.
Luther faussait l'une
Luther faussait l'une et et l'autre. Puis, quand
l'autre. Puis, quand il il yy aa un enseignement
un enseignement

p
et une foi sociale,
et une foi sociale, —
- c'était le catholicisme alors,
c'était le catholicisme alors, -il faut — il faut bien les
bien les
—-237—
-237-

protéger et
protéger les défendre,
et les défendre, sous sous peine peine de de périr
périr un un jour
jour ou l'autre comme
ou l'autre comme
société. De là. des tribunaux
société. De là. des tribunaux et des institutions pour et des institutions connaître
pour connaître deS des
délits contre la
délits contre la foi
foi etet l'enseignement.
Fcnseignementl L znquzlszïzbn L znguzkzïzon est est doncdonc de néces-
de néces-
sité logique dans
sité lcgùyue dans une une soczété quelconque. »
société quelconque. þÿ : :
'
'

Si les principes citer n'étaient


de citer l'opinion
pq

Si les principes que que nous nous venons venons de n'étaient que que l'opinion
personnelle de l'auteur de cet ouvrage,
personnelle de l'auteur de cet ouvrage, il n'y il aurait
n`y aurait pas pas plus
s'en
plus à.à. s'en
préoccuper
préoccuper que que de maintes autres excentricités;
de maintes autres excentricités; mais il nemais il ne parle
parle pas pas
en
en sonson nomnom seul, seul, et et le parti dont
le parti dont il il se fait l'organe,
se fait Porgane, en
en ne
ne les
les dés-
dés-
avouant pas,
avouant pas, y
donne au moins
y donne au moins une une adhésion tacite. Du
adhésion tacite. Du reste,
reste, ce n'est
ce n'est

pas
la
pas première
la première fois
fois que,
que,
de
de nos
nos jours,
jours, ces
ces mêmes
mêmes doctrines
doctrines sont
sont pu-
pu-
bliquement préconisées,
bliquement préconisées, et il n'est que et il n'est que trop vrai qu'elles constituent
trop vrai qu'elles constituent
encore aujourd'hui
encore aujourd'hui l'opinion
l`opinion d'une
d'une certaine
certaine classe
classe de personnes. Si
de personnes. Si
l'on ne
l'on s'en émeut
ne s'en émeut pas davantage,
pas davantage,
c'est
c'est que
que
la
la société
société a
a trop
trop la
la con-
con-
science de
science de sasa force
force pour pour s'en s'en effrayer.
effrayer. Chacun comprend que
Chacun comprend que de de telstels
'

anachronismes nuisent
anachronismes nuisent avant avant tout ceux qui
tout à.a ceux qui les
les commettent,
commettent, car
car ils
ils
creusent plus profondément l'abîme
creusent plus profondément l'abîme entre le passé et le présent; ils entre le passé et le présent; ils
éclairent
éclairent les masses et
les masses et lesles tiennent
tiennent en éveil.
en éveil.

L'auteur,
L'auteur, comme comme on on le voit,
le voit, ne déguise pas
ne déguise pas sa sa pensée
pensée et prend
ne prend
et ne
pas
pas
de
de précautions
précautions oratoires;
oratoires; il
il n'y
n'y va
va pas par
pas par quatre quatre chemins
chemins Il
:: « Il
«

aurait
aurait fallufallu brûler Luther; il
brûler Luther; faudrait brûler
il faudrait brûler tous tous les les fauteurs
fauteurs d'hé- d'hé-
résies pour
résies pour la plus grande
la plus grande gloire gloire de de Dieu
Dieu et le salut
et le salut de de la religion. r
la religion. þÿ :

C’est net et
C'est net et précis. précis. Il est triste,
Il est triste, pour une religion, de fonder son
pour une religion,
de fonder son au- au-

torité et sa stabilité sur de pareils


torité et sa stabilité sur de expédients; c'est montrer peu
pareils expédients; c'est montrer peu de de
confiance
þÿ c o nû aen enn cson ascendant
e ascendant moral. Si
son moral. Si sa base est
sa base est lala vérité absolue,
vérité absolue,
elle
elle doit délier tous
doit défier tous les les arguments
arguments contraires; contraires; comme comme le soleil, il
le soleil, doit
il doit
lui suffire
lui suffire de
de se
se montrer
montrer dissiper
pour dissiper
pour
les
les ténèbres. Toute religion qui
ténèbres. Toute religion qui
vient de Dieu n'a rien à. craindre du caprice
vient de Dieu n'a rien à. craindre du caprice ni ni dede la la malice
malice des des
hommes;
hommes; elle elle puise
puise sa force dans
sa force dans le le raisonnement,
raisonnement, et s'il était
et s'il était auau pou-
pou-
voir d'un
voir homme de
d'un homme de la renverser, ce
la renverser, serait, de
ce serait, de deux
deux choses
choses l'une, l'une, ou ou
qu'elle
qu'elle ne
ne serait
serait pas
pas
l'œuvre
þÿ l ' S de
u
de v Dieu,
r e
Dieu, ou
ou que
que cet
cet homme
homme serait
serait plus
plus
logique que
logique que Dieu,Dieu, puisque
puisque ses ses arguments prévaudraient sur
arguments prévaudraient ceux de
sur ceux de
Dieu.
Dieu.
L'auteur eût
L'auteur préféré brûler
eût préféré brûler Luther Luther plutôt plutôt queque ses ses livres,
livres, parce parce que, que,
dit-il,
dit-il, les
les cendres
cendres de
de ceux-ci
ceux-cz' sont
sont retombées
retombées sur
sur ÏEurOpe
l'Europe comme
comme une
une

semence. ll
semence. convient donc
ll convient donc que que ‘les 'les auto-da-fé
auto-da-fé de livres profitent
de livres plus
profitent plus à.à.
l'idée qu'on veut
l'idée qu'on veut détruire qu'ilsdétruire qu'ils ne nuisent;
ne lui
lui nuisent; c'est
c'est là.
là. une grande
une grande

et profonde par l'expérience.


et vérité
profonde vérité constatée par constatée Aussi
Pexpérience. Aussi brûler l'homme brûler l'homme
lui
lui semble
semble plus plus efficace,
efficace, car, car, selon selon lui,lui, c'est arrêter le
c'est arrêter le mal mal dansdans sa sa
source.
source. Mais Mais croit-il
croit-il donc donc que que les les cendres
cendres de l'homme sont
de l'homme moins
sont moins
fécondes
fécondes que que celles
celles des
des livres?
livres? A-t-il
A-t-il réfléchi
réfléchi à
à tous
tous les
les rejetons
rejetons qu'ont qu'ont

- 23s
238 —
-

produits
produits celles
celles des quatre cent
des quatre cent mille hérétiques brûlés
mille hérétiques brûlés par l'inquisi-
par l'lnquisi-
tion,
tion, sans
sans compter
compter le
le nombre
nombre bien
bien autrement
autrement grand
grand de
de ceux
ceux qui
qui ontont
péri dans
péri d'autres supplices?
dans d'autres supplices? Les Les livres brûlés ne
livres brûlés ne donnent
donnent que que des
des
cendres;
cendres; mais
mais les victimes humaines
les victimes humaines donnent du sang quidonnent du sang qui fait
fait des
des
taches indélébiles et retombe sur ceux qui
taches indélébiles et retombe sur ceux
qui le répandent.
le C'est
répandent. C'est de ce
de ce

qu'est sortie la fièvre d'incrédulité qui


sang qu'est
sang
sortie la fièvre d'incrédu|ité tourmente notre
qui tourmente notre siècle, et siècle, et
si la foi s'éteint,
si la foi s'éteint, c'est qu'on aa voulu
c'est qu'on voulu la cimenter par
la cimenter le
par le sang,
sang, et non
et non
par
par
l'amour
l'amour de
de Dieu.
Dieu. Comment
Comment aimer
aimer un
un Dieu
Dieu qui
qui fait
fait brûler
brûler ses
ses en-en—
fants? Comment
fants? Comment croire croire àà sa bonté, si
sa bonté, si la fumée des
la fumée victimes est
des victimes est unun
encens qui
encens lui est agréable? Comment
qui lui est agréable? Comment croire à sa puissance croire à sa puissance þÿ i nû n i e ,
infinie,
s'il
s'il a besoin du
a besoin bras de
du bras de l'homme
Phomme pour pour faire prévaloir son
faire prévaloir autorité par
son autorité par
la destruction?
la destruction?
Ce n'est
Ce n'est pas la la religion, dira-t-on,
pas la la religion, dira-t-on, c'est c'est l'abus.
l'abus. Si Si telle
telle était
était enen
effet Passante
effet l'ess«.nce du christianisme, ilil n'aurait
du christianisme, n'aurait rien rien a envier au
a envier au paganisme,
paganisme,
même pour
même pour les sacrifices humains,
les sacrifices humains, et et lele monde
monde n`eût n'eût guère
guère gagnégagné au au

change. Oui,
change. Oui, certes, certes, e'est Pabus; mais quand
c'est l'abus; mais l'abus est
quand l'abus est Vouvrage l'ouvrage de de
chefs qui
chefs ont autorité. qui
qui ont autorité. qui en font
en font une loi
une loi et et le présentent
le comme
présentent comme la
la
plus
plus sainte orthodoxie, ilil ne
sainte orthodoxie, faut pas
ne faut s'étonner si, plus
pas s'étonner si, plus tard,
tard, les masses
les masses
peu
peu
éclairées
éclairées confondent
confondent le
le tout
tout dans
dans la
la même
même réprobation.
réprobation. Or, Or, ce ce

sont précisément
sont précisément les
les abus
abus qui
qui ont
ont engendré
engendré les
les réformes,
réformes, et
et ceux
ceux qui
qui
les préconisés recueillent
ont préconisés
les ont recueillent ce ce qu'ils
qu'ils ont ont semé.
semé.
Il est àå remarquer
ll est remarquer que que les neuf dixièmes
les neuf dixièmes des des trois cent soixante
trois cent soixante et et
quelques
quelques sectes qui
sectes ont divisé le christianisme depuis
qui ont divisé le christianisme depuis son origine, ont
son origine, ont
eu. pour but but de se rapprocher des principes évangéliques; d'où il est
il est
eu. pour de se rapprocher des principes évangéliques; d`où
rationnel de
rationnel conclure que,
de conclure que, si l'on ne
si l`on s'en était
ne s`en était pas écarté,
pas écarté, ces
ces sectes
þÿ s e c t eû
seraient
ne se seraient pas
ne se formées.
pas formées.
Et
Et quelles les
par quelles armes les a-t-on combat
par armes a-t-on combat
tues? Toujours
tues? Toujours par par le le fer, le feu,
fer, le feu, les les prescriptions
proscriptions et et les persécutions:
les persécutions:
tristes et pauvres-
tristes et pauvres moyens de convaincre!
moyens de convaincre! C`est dans le sang C'est dans le sang qu'on qu'on aa
voulu
voulu les étouffer. A
les étouffer. A défaut
défaut de de raisonnement,
raisonnement, la
la force
force a
a pu triompher
pu triompher
des individus,
des individus, les détruire, les
les détruire, disperser, mais
les disperser, mais elle n'a pu
elle n*a anéantir
pu anéantir
l'idée;
l'idée; c'est
c'est pourquoi on la voit,
pourquoi on la. voit, à quelques à quelques variantes près,
variantes près, incessam-
incessam-
ment reparaître
ment reparaître sous d'autres noms
sous d'autres noms ou celui de
ou celui nouveaux chefs.
de nouveaux chefs.
L'auteur
L'auteur de ce de livre
ce livre en en est, comme on
est, comme l'a
on l'a vu, pour les
vu, pour remèdes
les remèdes
héroïques. Cependant, comme
héroïques. Cependant, comme il craint que
il craint l'idée de
que l'idée de brûler
brûler ne ne fasse
fasse
crier dans
crier dans le siècle où
le siècle nous sommes,
où nous sommes, il
il déclare
déclare « c ne
ne pas
pas
tenir
tenir essen-
essen-
tiellement
tiellement au au fagot,
fagot, pourvupourvu que
l'erreur soit
que l'erreur supprimée dans
soit supprimée dans sa ma-
sa ma-
nifestation du moment et dans sa manifestation
nifestation du moment et dans sa manifestation continue, c'est-à-dire continue, dest-à-dire
l'homme qui
Plzomme qui l'a dite ou
l'a dite écrite, et
ou écrite, et qui
qui l'appelle
Pappelle vérité.vérité. n Ainsi,
þÿ : pourvu
Ainsi, pourvu
que
que
l'homme
l'homme disparaisse,
disparaisse, peu peu lui
lui importela
importela manière;
manière; on
on sait
sait que
que les
les
ressources
ressources ne ne manquent pas :: la
manquent pas la þÿû fin justifie
þÿn j u s le le moyen.
t iûmoyen.
e Voilà.
Voilà. pour pour la la

- 239
239-
—‘
du moment;
manifestation du
manifestation mais,
pour que
moment ; mais, pour l’erreur soit
que l'erreur soit détruite dans
détruite dans
manifestation continue,
il faut nécessairement faire
sa manifestation continue, il faut nécessairement faire disparaître tous
sa tous disparaître
les adhérents
les adhérents qui
n’auront
n`auront pas
qui pas
voulu
voulu se
se rendre
rendre de
de bonne
bonne volonté.
volonté. On
On
voit que
voit cela nous conduit loin. Du reste, si le moyen est
que cela nous conduit loin. Du reste, si le moyen est dur,
dur, il
il est
est
infaillible pour se
infaillible pour se débarrasser
débarrasser de
de toute
toute opposition.
opposition.
De
De telles idées, dans
telles idées, dans le siècle où
le siècle nous sommes,
où nous sommes, ne ne peuvent être que
peuvent être que
des
des importations et des réminiscences d’existences précédentes. Quant
importations et des réminiscences d'exist.ences précédentes. Quant
aux agneaux qui bêlent la liberté, c’est encore là un anachronisme,
aux
agneaux' qui bëlent la liberté, c'est encore la un anachronisme,
un souvenir du
un souvenir passé :: jadis
du passé jadis ils pouvaient en
ne pouvaient
ils ne en eíïet que àëler;
effet que mais
áêler; mais
aujourd’hui
aujourd'hui les
les agneaux
agneaux
sont
sont devenus
devenus béliers:
béliers: ils
ils ne
ne bêlent
bêlent plus
plus la.
la
liberté, ils
liberté, ils la prennent.
la prennent.
Voyons cependant
Voyons cependant si, si, en brûlant Luther,
en brûlant on eût
Luther, on arrêté le
eût arrêté le mouve-
mouve-

ment dont il
ment dont fut Pinstigateur.
il fut Pinstigateur. L’auteur
L'auteur ne
ne paraît pas
paraît pas en
en être
être bien
bien
Certain, puisqu’il dit
certain, puisqu°il dit :c monde était
Le monde
:c Le sauvé, au
était sauvé, moins pour
au moins un
pour un
Siècle.
Siècle. » Un siècle de
Un siècle
þÿ : : répit, voilà
de répit, donc tout
voilà donc tout cece qu'on
qu'on aurait gagné! Et
aurait gagné! Et
pourquoi cela? En voici la raison.
pourquoi cela? En voici la raison.
Si
Si les réformateurs n'exprimaient
les réformateurs n'exprimaient que leurs idées personnelles, ils
que leurs idées personnelles, ils
réformeraient rien
ne réformeraient rien du tout,
ne du parce qu’ils
tout, parce qu'ils ne
ne trouveraient
trouveraient point
point
d’échos; un
d'échos; homme seul
un homme seul est impuissant aa remuer
est impuissant remuer les les masses,
masses, si les
si les
masses sont
masses sont inertes
inertes etet ne
ne sentent
sentent en elles aucune
en elles aucune fibrefibre vibrer.
vibrer. Il Il est à.
est à.
remarquer
remarquer que que les
les grandes
grandes rénovations
rénovations sociales
sociales n’arrivent jamais
n'arrivent jamais
brusquement; comme
brusquement; comme les les éruptions volcaniques, elles
éruptions volcaniques, sont précédées
elles sont précédées
de symptômes
de précurseurs. Les idées nouvelles germent,
symptômes précurseurs. Les idées nouvelles germent, bouillonnent
bouillonnent
dans une
dans une foule
foule de de têtes;
têtes; la la société
société estest agitée d’une sorte
agitée d'une sorte de frémisse-
de frémisse-
ment qui
ment qui la
la met
met dans
dans l'attente
l'attente de
de quelque
quelque chose.
chose.
C’est
C'est a ces époques
a ces époques que surgissent les
que surgissent les véritables réformateurs, qui
véritables réformateurs, qui
se trouvent ainsi
se trouvent ainsi être être les
les représentants,
représentants, non
non d'une idée individuelle,
d’une idée individuelle,
idée collective, vague, a laquelle
mais
mais d’une
d`une idée collective, vague, à laquelle le réformateur donne
le réformateur donne
une forme précise
une forme et concrète, et il ne réussit que
précise et concrète, et il ne réussit parce qu'il
que parce trouve
qu'il trouve
les esprits prêts
les espr_its prêts à.à. la recevoir. Telle
la recevoir. Telle était
était la position de
la position de Luther.
Luther. Mais Mais
Luther
Luther ne fut ni
ne fut ni le premier ni
le premier ni le seul promoteur
le seul promoteur de
de la
la réforme;
réforme; avant
avant
lui, elle
lui, elle avait
avait eu apôtres Wicklef,
pour apôtres
eu pour Wicklef, Jean Huss, Jérôme
Jean Huss, Jérôme de de Prague:
Prague:
ces deux derniers furent
ces deux derniers furent brûlés par brûlés ordre du concile de
par ordre du concile de Constance; Constance;
les hussites,
les poursuivis à.à. outrance
hussites, poursuivis outrance aprèsaprès une acharnée, furent
guerre acharnée,
une guerre furent
vaincus et
vaincus massacrés. Les
et massacrés. hommes furent
Les hommes furent détruits, détruits, mais mais nonnon Fidée,
l`idée,
qui fut reprise
qui fut plus tard
reprise plus tard soussous une autre forme,
une autre forme, et modifiée
et þÿ m o d iû dans
dansé equel-
quel-
détails par
ques détails
ques Luther, Calvin,
par Luther, Zwingle, etc.;
Calvin, Zwingle, d’où il
etc.; d'où est permis
il est permis
que, si l'on eût brûlé Luther,
de conclure
de conclure que, si l’on eût brûlé Luther, cela cela n'eût servi àà rien
n'eût servi rien et et
n’eût
n'eût pas même donné
pas même donné un
siècle de
un siècle de répit, répit, parce
parce que l'idée de
que Pidée de la ré-
la ré-
forme n`était
forme n’était paspas
dans
dans la
la seule
seule tête
tête de
de Luther,
Luther, mais
mais dans
dans desdes milliers
milliers
-240—
-240-

de têtes, d’où
de têtes, devaient sortir
d'où devaient sortir des hommes capables de
des hommes de la capables
la soutenir.
soutenir. Ce
Ce
n'eût été qu'un crime
n'eût été qu’un
crime de plus,
sans profit pour
de plus, sans profit
pour
la
la l’eût
cause qui l'eût
cause pro-
pro- qui
voqué; tant il
voqué; tant est vrai
il est vrai que, lorsqu’un
courant d'idées nouvelles tra-
que, lorsqu'un courant d`idées nouvelles tra.-
verse monde,
le monde, rien
verse le
saurait l’arrêter.
ne saurait
rien ne l`arrêter.
En de telles
lisant de
En lisant paroles, on
telles paroles, les croirait
on les écrites aux
croirait écrites époques de
aux époques de
fièvre des
fièvre des guerres religieuses,
guerres religieuses,
et
et non
non dans
dans un
un temps
temps où
où l’on
l'on juge
juge les
les
doctrines le calme
avec le
doctrines avec calme de de la raison.
la raison.

Des créations fantastiques


Des créations fantastiques de de l'imagination.
Yimagination.
Les visions de Madame Cantianille
Les visions de Madame Cantianille B...
B...

L’Événement
L'Événemenz du du i9 juin i866
19 juin contient Particle
1866 contient l’article suivant:
suivant:
D’étranges faits,
D'étranges faits,
.. encore inexpliqués,
inexpliqués,
encore se produits
sont produits l'an
sont se dernier
l'an dernier
Auxerre et ont ému la population.
àà Auxerre et ont ému la population. Les partisans
Les du Spiritisme yy ont
partisans du Spiritisme ont
vu des de leur doctrine, et le clergé
vu des manifestations de leur doctrine,
manifestations et le les considérés
clergé les a considérés a

comme des
comme exemples nouveaux de
des exemples de la possession : on a parlé
la possession
nouveaux parlé d'exor-
d’exor—
: on a
cismes, comme si
cismes, comme si les beaux temps des
les beaux tempsUrsulines de
des Ursulines étaient
Loudun étaient
de Loudun
revenus.
revenus. La
La personne
personne
autour
autour de
de laquelle laquelle
se
se faisait
faisait tout
tout ce
ce bruit, s'ap- bruit, s’ap-
pelait
pelait Cantîanille B... Un
Cantianille B... vicaire de
Un vicaire de lala cathédrale
cathédrale dede Sens,
Sens, M. Pabbé
M. l'abbé
Thorey, autorisé
Thorey, autorisé par son évêque,
constate apparentes déroga-
par son évêque, constata ces apparentes déroga-
ces
tions
tions aux lois naturelles.
aux lois naturelles. Cet ecclésiastique publie aujourd’hui,
Cet ecclésiastique publie aujourd`hui, sous sous
ce titre
ce Rapports
merveil/euæ de
titre :: Rapports mervez'l/eux* madame Cantianüle
de madame Cantíanílle B... le
avec le
B... avec
monde surnaturel, le
monde surnaturel,
résultat de
le résultat ses observations.
de ses observations. Il ll nous
nous apporte apporte
une épreuve de
une épreuve
de son travail, et
son travail, et c’est plaisir
avec plaisir que nous
c'est avec que nous en
déta-
en déta-
chons
chons un
un morceau
morceau curieux
curieux à.
a divers
divers titres.
titres.
Dans
Dans sa préface, fauteur, après
sa préface, l'auteur, après avoiravoir exposé le exposé
le plan dede son plan
son livre, livre,
ajoute
ajoute ::
a
« Que
Que mon
mon lecteur, en
lecteur, parcourant ces
en parcourant ces pages, veuille bien
pages, veuille bien ne pas
ne pas

précipiter son jugement


précipiter faits lui
jugement ;; ces faits
son ceslui paraîtront doute incroyables,
paraîtront sans doute incroyables,
sans
mais je
mais je le
le prie
prie de
de se rappeler
rappeler que
se que nons affirmons
nons avec serment, Can-
þÿ aû ï r m o mserment, avec Can-
tianille et moi,
tianille et moi, lala vérité de ces faits.
vérité de Dans le
faits. Dans
ces récit qui
le récit qui va suivre, rien
suivre, rien
va

d'exagéré ni d'inventé a plaisir,


d’exagéré ni d’inventé a plaisir, tout yy est parfaitement
tout est exact.
parfaitement exact.
D'ailleurs, ces faits,
D'ailleurs,
(t
¢ ces manifestations prodigieuses
faits, ces manifestations
ces prodigieuses du du monde
monde
supérieur,
supérieur, se reproduisant
reproduisant
se tous
tous les
les jours,
jours, ettoutes
ettoutes les
les fois
fois que je le dé-
que je le dé-
sire,
sire, nous ne demandons
demandons
nous ne pas qu’on
pas qu'on nous croie
croie
nous sur notre
notre simple affir-
simple affir-
sur

mation; contraire, nous demandons instamment qu’on


mation; au contraire, au demandons
nous instamment les étudie;
qu'on les étudie;
qu’il
qu"il se forme
forme
se des
des réunions
réunions d’hommes
d'hommes compétents,
compétents, ne désirant
désirant ne que la.
que la.
vérité et
vérité disposés aa la
et disposés loyalement; toutes
chercher loyalement;
la chercher toutes ces merveilles
merveilles se
ces se
—24’l—
-241-

reproduiront devant eux


reproduiront devant eux et autant de
et autant fois que
de fois que ce sera nécessaire
ce sera pour
nécessaire pour
les convaincre. Nous en prenons Pengagement.
les convaincre. Nous en prenons Pengagement.
a Puissent
« les esprits
Puissent les esprits aidées larges considérer
aidées larges considérer ce
ce livre
livre comme
comme
une
une bonne nouvelle!
bonne nouvelle! »
»

Dans le
Dans le courant l'ouvrage, Cantianille
courant de
de
l'ouvrage, B... raconte
Cantianille B... elle-même
raconte elle-même
comment elle devint
comment elle devint membre
membre et présidente d'une
et présidente société d’Esprits,
d’une société d'Esprits,
en 1840, pendant
en 1840, son séjour
pendant son dans un
séjour dans un couvent de religieuses
couvent de religieuses ::
a
~Ossian (Esprit de
Ossian (Esprit
de second
second ordre), étantordre),
étant venu
venu comme d’habitude
comme d'habitude
me
me prendre
au couvent,
prendre au couvent, je me je
trouvai aussitôt
me trouvai au milieu
aussitôt transportée au milieutransportée
de la
de la réunion.
réunion. ll me
ll me dépose sur
sur déposa
un
un trône
trône où
où les
les applaudissements lesapplaudissements
les
plus
plus bruyants
bruyants accueillirent
accueillirent mon mon apparition.
apparition.
«
¢ On me
On me þÿû fit faire le serment ordinaire :z Je
t le serment ordinaire
faire Je jure
jure d’ofl‘enser Dieu
þÿ d ' oû ` eDieu par
n s epar
r
tous les
tous les moyens possibles et de ne reculer devant rien pour
moyens possibles et de ne reculer devant rien faire
pour faire
triompher
triompher l’enferl'enfer sur ciel. J’aime
le ciel.
sur le Satan! Je
J'a.ime Satan! Je hais Dieu! Je
hais Dieu! Je veux
veux lala
chute du
chute du ciel ciel et
et le règne de
le règne de l’enfer !...
l'enfer !...

'

« Après quoi, chacun vint me féliciter et m’encourager a me mon-


«
Après quoi, chacun vint me féliciter et m'encourager à. me mon-
trer forte dans
trer forte dans les les épreuves qui
épreuves restaient subir. Je
qui me restaient aà. subir.
me le promis.
Je le promis.
a Ces
« cris,
Ces cris, ce tumulte,
ce cet empressement de chacun, la musique
tumulte, cet empressement de chacun, la musique
et
et les gerbes de
les gerbes feu qui
de feu qui éclairaient
éclairaient la la salle, tout m’électrisait,
salle, tout m’eni—
m'électrisait, m'eni-
vraitl... Je m’écriai donc
vraitl... Je m'écriai d’une voix
donc d'une voix forte
forte :: a Je
« Je suis prête; je
suis prête; je ne
ne
crains pas
« crains
« pas vosvos épreuves;
épreuves; vous
vous aller
aller voir
voir si
si je
je suis
suis digne
digne d'être
d'être des
des
« vôtres.
« » Aussitôt, tout
vôtres. » Aussitôt, bruit cessa
tout bruit cessa ,, lumière disparut.
toute lumière
toute disparut.
« Marche, me dit voix. Tavançai
une voix. doute dans étroit
un étroit
«
Marche, me n
» dit une J'avançai sanssans doute dans un
corridor,
corridor, car jecar sentis de
je sentis de chaque chaque côté comme deux murailles,
côté comme deux et
murailles, et cesces
murailles semblaient
murailles semblaient se se rapprocher
rapprocher de
de plus
plus en
en plus.
plus. Je
Je crus
crus que
que
"al-
"al-
lais
lais être étouffée, et
être étouffée, la terreur
et .a s’empara de
terreur s'empara de moi.
moi. JeJe voulus retourner;
voulus retourner;
mais au
mais au même instant je
même instant me sentis
je me les bras
entre les
sentis entre d’Ossian. Il
bras d'0ssian. exerça
ll exerça
sur tout mon
sur tout mon corps une pression si
corps une pression si vive, que vive, je jetai
que je jetai un
un cri
cri perçant.
perçant.
« Tais-toi, me danger me
«
Tais-toi, me dit-il, dit-il, ou ou tutu es morte. n Le
es morte. þÿ : Le danger me rendit
rendit monmon

courage...
courage...
c Non, je ne plus, non, je ne
ne reculerai et faisant
¢
Non, je ne crieraicrierai plus, non, je pas; n et
reculerai pas; þÿ : faisant
un effort surhumain, je franchis trait ce long couloir qui
'

un effort surhumain, franchis comme un


un trait ce long couloir qui
je comme
devenait à.à. chaque
devenait chaque pas plus
pas plus obscur et plus
obscur et étroit. Malgré
plus étroit. Malgré mes
mes efforts,
efforts,
mon
mon épouvante redoublait,
épouvante redoublait, et j’allais
et j`allais peut-être m’enfuir, quand
peut-être m'enfuir, quand tout
tout
àà coup la terre
coup la terre dérobant sous
se dérobant
se mes pieds,
sous mes je tombai
pieds, je dans un
tombai dans abîme
un abîme

dont je
dont ne pouvais
je ne apprécier lala profondeur.
pouvais apprécier profondeur. JeJe fus
fus un étourdie
instant étourdie
un instant
de
de cette chute, sans
cette chute, sans cependant me
cependant me décourager.
décourager. Une
Une pensée
pensée infernale
infernale
venait de
venait de me traverser l’esprit.
me traverser l'esprit. Ah!
c Ah! ils
ils
¢ veulent
veulent m’efi’rayerl...
þÿ m ' eû ` r alls
lls
yerl...
a verront
¢ si je crains les démons... Et je
verront si je crains les démons... n Et me
þÿ :levai aussitôt pour
je me levai aussitôt pour
chercher une issue.
chercher une issue. Mais...
Mais... voilà que de
voila que tous côtés
de tous des flammes
côtés des þÿû a m m appa-
es
appa-
l/
—-242—
-242-
raissaientl... Elles approchaient
raissaientl... Elles approchaient de moi
de moi comme
comme pour pour me brûler...
me brûler...
«
« Et
Et milieu de
au milieu
au de ce feu les Esprits
ce feu les Esprits criant, hurlant, quelle
criant, hurlant, quelle terreur’.
terreur!
Ac Que me

Que me veux-tu?
veux-tu? dis-je
dis-je à
à Ossian.
Ossian.
u
« —
- Je veux que tu
Je veux sois la présidente de
que tu sois la présidente de notre association... Je
notre association... Je
veux
veux que tu aides à
que tu nous aides à haïr Dieu; je
nous haïr Dieu; je veux
veux que
que
tu
tu jures
jures d’être
d'être aa
nous,
nous, pour nousvet
pour nousvet avec nous,
avec nous, partout
et toujours?
partout et toujours? »þÿ :

«a A A peine eus-jetait
peine eus--jetait ces
ces promesses
promesses que que le le feu s'éteignit subitement.
feu s'éteígnit subitement.
u Ne
u Ne meme fuisfuis pas,
pas, me dit-il, je
me dit-il, je t’app_orte le bonheur
t'apporte le bonheur et et la grandeur.
la grandeur.
a Regarde. n Je me trouvai au milieu
milieu des
des associés, au milieu de
milieu de la la
«
Regarde. Je me
þÿ : trouvai au associés, au
salle qu’on
salle qu'on avait
avait encore
encore embellie
embellie pendant
pendant mon
mon absence.
absence. —
- Un
Un
repas somptueux
repas somptueux était était servi.
servi.
1A- OnOn m’ym'y donna
donna la la place
place d’honneur,
d'honneur, et vers la
et vers fin où
la þÿû tout le
oùn tout le monde
monde
était échauiïé
était échautïé par par
le
le vin
vin et
et les
les liqueurs,
liqueurs, et
et surexcité
surexcité par
par
la
la musique,
musique,
je fus nommée
je fus présidente.
nommée présidente.
Celui qui
a Celui m’avait livrée livrée fit ressortir en
fit ressortir en quelques
quelques mots mots le le courage
«
qui m'avait courage
que j’avais épreuves,
que montré dans ces terribles
j'avais montré dans ces terribles épreuves, et, au et, au milieu
milieu de mille
de mille
bravos, j"acceptai ce
bravos, j"'acceptai titre fatal de
ce titre fatal de présidente. présidente.
« J’étais
« J'étais ainsi
ainsi aa la tête de
la tête de plusieurs milliers de
plusieurs milliers de personnes
personnes atten-
atten-
tives au
tives au moindre signe. Je
moindre signe. —
- Je n’eus
n'eus donc donc qu’une
qu'une seule seule penséepensée :: mé- mé-
riter
riter leurleur confiance
conñance et et leur soumission. Je
leur soumission. Je n’ai malheureusement que
n'ai malheureusement que
trop bien réussi.
trop bien réussi. r þÿ :

Hauteur
L'auteur a raison de
a raison de diredire que que les les partisans
partisans du du Spiritisme
Spiritisme peuvent peuvent
voir dans
voir dans ces faits
ces faits des manifestations
des manifestations de de leur doctrine; c'est
leur doctrine; c’est qu'en
qu'en
effet le
effet Spiritisme, pour
le Spiritisme, pour ceux ceux qui qui l'ont étudié ailleurs
l'ont étudié ailleurs qu°a qu’a l’école
l'école de de
messieurs
messieurs Davenport Davenport et Robin, est
et Robin, est la la révélation
révélation d’un nouveau prin-
d`un nouveau prin-
cipe,
cipe, d'une nouvelle loi
d'une nouvelle loi de de la nature qui
la nature nous donne
qui nous donne la. raison de
la raison de ce ce

que, faute de mieux, on est convenu


que, faute de mieux, on est convenu d'attribuer à. l'imagination. Ce
d'attribuer à. l'imagination. Ce
principe
principe est dans le‘
est dans le' monde extra-corporel intimement
monde extra-corporel intimement lié lié à. notre
à. notre
existence. Celui
existence. Celui qui
qui n’admet
n'udmet pas pas l'âmel'â.me individuelle
individuelle et et indépendante
indépendante
de
de la matière, rejetant
la matière, rejetant la
la cause
cause a‘
d przbrz’,
przbrí, ne
ne peut
peut s’en
s'en expliquer
expliquer les les
etïets;
effets; et
et cependant
cependant ces
ces etlets
effets sont
sont sans
sans cesse
cesse sous
sous nos
nos yeux,
yeux,
innom-
innom-
brables
brables et et patents;
patents; en en lesles suivant
suivant de proche en
de proche en proche
proche dans dans leur filia-
leur filia-
tion,
tion, on arrive a la
on arrive àt la source; source; o'est cec’est fait le Spiritisme, procédant
que fait le Spiritisme,
ce que procédant
toujours
toujours par par voie
voie d'observation,
d°observation, remontant
remontant de
de l'effet
þÿ l ` eû à.
à. ` la
la
e cause, et
t cause, et
jamais
jamais par par théorie
théorie préconçue.
préconçue.
C’est là.
C'est là. un
un point capital sur
point capital lequel on
sur lequel on ne ne saurait
saurait trop insister. Le
trop insister. Le
Spiritisme
Spiritisme n'a pas n’a pris son point de départ
pas pris son point de dans Pexistence
départ dans l'existence des
des Es-
Es-
prits et
prits et du invisible, à.à titre
monde invisible,
du monde titre de de supposition
-supposition gratuite, gratuite, sauf sauf à.à.
prouver plus
prouver
tard cette
plus tard existence, mais dans l'observation des faits,
cette existence, mais dans Pobservation des faits,
et des faits
et des constatés, ilil aa conclu
faits constatés, conclu à.à. la théorie. Cette
la théorie. observation l’a
Cette observation l'a.

- 243—
243-

conduit à.å.
conduit reconnaître, non
reconnaître, seulement Fexistence
non -seulement l'existence de de l’âme
l'âme comme comme être être
principal, puisqu’en
principal, puisqu'en
lui
lui résident
résident Pintelligence
Pintelligence et
et les
les sensations,
sensations, et et
qu’il
qu'il survit
survit corps,
au corps,
au
mais
mais que
que
des
des phénomènes
phénomènes d’un
d'un ordre
ordre particu-
particu-
se passent
lier se
lier passent dans dans la la sphère d’activité de
sphère d`activité de l’àme, incarnée ou
l'àme, incarnée ou désin-
désin-
carnée,
carnée, en dehors de
en dehors la perception
de la perception des des sens. Comme Factionde
sens. Comme faction de Pâme l'àme
se lie
se essentiellement àà celle
lie essentiellement celle de Porganisme pendant
de Porganisme pendant la la vie, c‘est un
vie, c`est un
champdexploration
champ~d'exploration vaste
vaste et nouveau
et nouveau ouvert
ouvert à
à la
la psychologie
psychologie et
et à.
à. la
la
physiologie,
physiologie, et
et danslequel
danslequel la
la science
science trouvera
trouvera ce
ce qifelle
qu'elle cherche
cherche
inutilement depuis
inutilement depuis si;si. longtemps.
longtemps.
Le Spiritisme trouvé un un principe fécond, mais mais il s'ensuit
Le Spiritisme aa. doncdonc trouvé principe fécond, il nene s'ensuit
pas qu’il puisse
pas qu'il puisse encore tout expliquer. La connaissance des lois
encore tout expliquer.
La. connaissance des lois de de
Pélectricité
Pélectricité a l'explication des effets de la foudre;
donné l'explication
a donné des effets de la foudre; nul n'a traité
nul n'a traité
cette question
cette question avec
avec plus
plus de
de savoir
savoir et
et de
de lucidité
lucidité qu’Arago,
qu`Arago, et et cepen-
cepen-
dant,
dant, dans
dans ce
ce phénomène
phénomène si
si vulgaire
vulgaire de
de la
la foudre,
foudre, il
il yy des
a.
a. des effets
effets
qu`il déclare, tout savant qu’il
qu’il déclare, tout savant qn'il est, ne pouvoir
est, ne expliquer, comme par_
pouvoir expliquer, comme par_
exemple
exemple celuicelui des éclairs fourchus.
des éclairs fourchus. Les Les nie—t—il
nie-t-il pour pour cela? cela? Non, Non, car car
il
il a
a trop de‘ bon
trop de bon sens, et d’ailleurs
sens, et d'ailleurs on on nene peut nier
peut nier un fait.
un fait. Que fait-il?
Que fait-il-*I
Il
ll dit zobservons, et
dit zobservons, et attendons
attendons que que nousnous soyons
soyons plus plus avancés.
avancés. Le
Le
Spiritisme n’agit pas
Spiritisme n'agit pas autrement; autrement; il
il confesse
confesse son
son ignorance
ignorance sur
sur ce
ce

qu’il
qu'il ne ne sait
sait pas,
pas,
et
et en
en attendant
attendant qu’il le
le sache, il cherche
qu'il sache, il cherche et observe. et observe.
Les visions de
Les visions de madame appartiennent aà, cette
Cantianille appartiennent
madame Cantianille catégorie
cette catégorie
de questions
de sur lesquelles on ne peut
questions sur lesquelles on ne peut en quelque sorte,
en quelque sorte, et jusqu’à.
et jusqu'à.
plus ample
plus ample informé,
informé, qu’essayer
qu°essayer une
une explication.
explication. Nous
Nous croyons
croyons la
la
trouver
trouver dans dans le le principe
principe des
des créations
créations fluidiques par
fluidiques par pensée, la
la pensée,
Lorsque les
Lorsque les visions
visions ont pour objet
ont pour objet une chose positive,
une chose positive, réelle, réelle, dont dont
Fexistence est constatée,
Pexistence est constatée, Pexplication Pexplication en est fort simple
en est fort : Pàme
simple : Pâme voit, voit,
par Pellet de son rayonnement, ce
par l'effet de son rayonnement, ce que les
que les yeux
du corps ne
yeux du corps ne peuvent
peuvent
voir. Le Spiritisme,
voir. Le Spiritisme, ifaurait-il
n'aurait-il expliqué
expliqué que que cela,
cela, aurait
aurait déjà
déjà. levé
levé le le
voile
voile sur bien des
sur bien mystères. Mais
des mystères. Mais la question se
la question se complique
complique quand il quand il
s’agit
s'agit de
de visions
visions qui,
qui, comme
comme celles
celles de
de madame
madame Cantianille,
Cantianille, sont
sont pu-
pu..
rement fantastiques.
rement fantastiques. CommentComment Pâme l'âme peut-elle
peut-elle voir voir ce ce qui n’existe
qui n`existe
pas? D’où viennent
pas? D'où viennent ces imagesqui,
ces images pour ceux
qui, pour ceux qui qui les voient, ont
les voient, ont toutes
toutes
les apparences
les apparences
de
de la
la réalité?
réalité? Ce
Ce sont,
sont, dit—on,
dit-on, des
des effets
effets de
de l'imagi-
l'imagi-
nation ;; soit;
nation soit; mais
mais cesces effets
effets ont ont une cause; en
une cause; en quoi consiste ce
quoi consiste ce pou-
pou-
voir
voir de
de Pimagination
Fimagination ?
? Comment
Comment et
et sur
sur quoi agit-elle?
quoi agit-elle? Qu'une per- Qu’une per-
sonne craintive
sonne entendant un
craintive entendant bruit de
un bruit souris pendant
de souris pendant la. la nuit,
nuit, soitsoit saisie
saisie
de frayeur,
de frayeur, et se figure
et se entendre les
figure entendre les pas de voleurs; qu’elle
pas de voleurs; qu°elle prenneprenne
une ombre
une ombre ou ou une forme
une forme vague vague pourpour un être
un être vivant vivant qui qui la
la poursuit,
poursuit,
ce sont
ce sont là.là. bien véritablement des
bien véritablement des etfets
effets de de l'imagination;
Vimagination; mais mais dans dans
les visions
les visions du
du genre
genre de
de celles
celles dont
dont il
il s’agit ici, il
il
s'agit ici, y quelque y a
a quelque chose
chose
—244—
-244_

plus,
dc plus, car
dc ce n'est
car ce plus
n'est plus seulement idée fausse, c'est
une idée
seulement une c'est une
une imagefausse, image
avec ses formes et ses couleurs
avec ses formes et ses couleurs
si
si nettes
nettes et
et si
si précises qu'on en précises qu'on
en .pour-
.pour-
rait faire le dessin;
et cependant
ce n'est illusion!
rait faire le dessin; et cependant ce n'est qu'une illusion! d`où cela
d'oùqu'une
cela
vient-il?
vient-il?
Pour se rendre compte de cece qui se passe en cette circonstance,
en cette circonstance, il
Pour se rendre compte de qui se passe il
faut nécessairement
faut nécessairement sortir sortir de notre point
de notre point de
de vue exclusivement
vue exclusivement maté-
maté-
riel, et pénétrer,
riel, et pénétrer, par par la pensée, dans
la pensée, dans le monde incorporel,
le monde incorporel, nous iden-
nous iden-
tifier e r sa nature et les phénomènes
avec
þÿ t iûavec sa. nature et les phénomènes spéciaux spéciaux qui doivent se
qui doivent se passer passer
dans un
dans milieu tout
un milieu tout différent
différent du du nôtre.
nôtre. Nous Nous sommes
sommes ici-bas ici-bas dans dans la la
position
position d'un
d'un spectateur
spectateur qui qui s’étonne
s'étonne d'un
d'un effet
eíïet de
de scène, parce
scène, parce qu'il qu'il
n’en comprend pas
n'en comprend le mécanisme; mais
pas le mécanisme; mais qu'il aille derrière
qu'il aille derrière les les cou-
cou-
lisses,
lisses, et
et tout
tout lui
lui sera
sera expliqué.
expliqué.
Dans notre monde
Dans notre monde tout tout est matière tangible;
est matière tangible; dans dans le invisible
monde invisible
le monde
tout si l'on
est, si l'on peut
tout est, s'exprimer ainsi,
peut s'expriiner ainsi, matière zhtangible;
matière dest-a-dire
ùztangible; c'est-à.-dire
intangible
intangible pour pour nous
nous qui
qui ne
ne percevons par
percevons que par des organes
que des organes matériels,matériels,
mais tangible pour
mais tangible pour
les
les êtres
êtres de
de ce
ce monde
monde qui perçoivent
qui perçoivent par des sens
par des sens
spirituels.
spirituels. Tout
Tout est
est fluidique
fluidique dans
dans ce
ce monde,
monde, hommes
hommes et
et choses,
choses, les et
et les
choses fluidiques yy sont aussi réelles, relativement, que
choses fluidiques sont aussi réelles, relativement, les
que les choses choses
matérielles le
matérielles sont pour
le sont pour nous.nous. Voila
Voilà. un premier principe.
un premier principe.
Le second
Le second principeprincipe est est dans
dans les modifications que
les modifications que la pensée fait
la pensée fait
subir à.å. l'élément
subir Pélément þÿû fluidique. On
q u peut
u i d i On dire qu'elle
e . dire
peut qu'elle le façonne à.à son
le façonne son gré,
gré,
comme
comme nous nous façonnons
façonnons un morceau de
de terre
terre pour en faire
faire une statue;
statue;

un morceau pour en une


seulement, la
seulement, terre étant
la terre étant une une matière compacte et
matière compacte résistante, il
et résistante, il faut,
faut,
pour la manipuler,
pour
la un instrument
manipuler, un instrument résistant, tandis que résistant, tandis la matière
que la matière
éthérée subit
éthérée subit sans effort Faction
sans effort l'action de de la pensée. Sous
la pensée. Sous cette action, elle
cette action, elle
est susceptible de
est susceptible de revêtir
revêtir toutes les formes
toutes les formes et toutes les
et toutes apparences.
les apparences.
C'est ainsi
G'est qu'on voit
ainsi qu`on voit les les Esprits
Esprits encore
encore peu peu dématérialisés
dématérialisée se se figurer
figurer
avoir sous la
avoir sous la main
main les les objets qu'ils
objets qu'i|s avaient
avaient de
de leur
leur vivant;
vivant; qu`ilsqu'ils se se
revêtent des mêmes costumes,
revêtent des mêmes costumes, qu'ils se parent qu'ils se parent des mêmes ornements,
des mêmes ornements,
et prennent
et prennent å. leur gré
a leur gré les les mêmes apparences. La reine d’Oude,
mêmes apparences. La reine d'0ude, dont dont
nous
nous avons rapporté l`entretien dans la Revue de
avons rapporté l'entretiendans la Revue de mars
mars 1858,1858, page page 82, 82,
se voyait
se toujours
voyait toujours avec
avec ses
ses bijoux,
bijoux, et
et disait
disait qu'ils
qu'ils ne
ne l'avaient
l'avaient pas
pas
quittée.
quittée. Il
Il leur
leur suffit
suffit pour
pour
cela
cela d'un
d'un acte
acte de
de la
la pensée,
pensée, sans
sans que,
que, le
le
plus souvent, ils se rendent compte
plus souvent, ils se rendent de la manière dont
compte de la manière dont la chose s'o- la chose s'o-
père,
père, comme
comme parmi parmi les vivants beaucoup
les vivants beaucoup de gens marchent,
de gens marchent, voient voient
et entendent
et entendent sans pouvoir dire comment et pourquoi.
sans pouvoir dire comment et pourquoi. Tel Tel était
était encore
encore

l'Esprit du
l'Esprit du zouave
zouave de Magenta (Revue
de Magenta (Revue de de juillet 859) qui
juillet 44 859) avoir
disait avoir
qui disait
son même costume,
son même costume, et
et qui, lorsqu'on
qui, lorsqu°on lui
lui demandait
demandait où
où il
il Pavaitpris,
Pavaitpris,
puisque
puisque le sien était
le sien était resté
resté sursur le le champ
champ de de bataille, répondit :: Cela
bataille, répondit Cela
regarde mon tailleur. Nous avons cité plusieurs
regarde mon tailleur. Nous avons cité plusieurs faits de ce genre,
faits de ce genre,
-—245—
--245-

autres celuide
entre autres
entre celuide l’homme
Phomme à. a la tabatière (août
la tabatière (août i859,
1859, page page 197)197) et et
de Pierre Legay
de Pierre (novembre ‘I864,
Legay (novembre 1864, page page 339)339) qui payait sa place
qui payait sa
place en en
omnibus.
omnibus. Ces créations fluidiques
Ces créations þÿû u i d i qpeuvent peuvent parfois
u e s parfois revêtir,
revêtir, pour les
pour leS
vivants,
vivants, des
des apparences
apparences
momentanément
momentanément visibles
visibles et
et tangibles,
tangibles, par la.par la
raison qu’elles
raison qu`elles sont
sont dues
dues en
en réalité
réalité à.
à. une
une transformation
transformation de
de la
la matière
matière
éthérée.
éthérée. Le principe des
Le principe créations fluidiques
des créations fluidiques paraît paraît être une des
être une des lois lois
les
les plus importantes du monde incorpore].
plus importantes du monde incorporel.
L'â.me incarnée,
L'âme incarnée, dans dans ses ses moments Œémancipation , jouissant
moments d'émancipation ,
jouissant en en
partie
partie des
des facultés
facultés de
de l’Esprit libre, peut
l'Esprit libre, peut produire produire des
des effets
effets analogues.
analogues.
Là peut être
Là. peut être la la cause
cause des visions dites
des visions dites fantastiques.
fantastiques. Lorsque Lorsque l’Esprit
l'Esprit
est fortement imbu
est fortement imbu d'uned'une idée, idée, sa sa pensée
pensée peutpeut en en créer
créer une une image
image
fluidique
þÿû u i d qui pour lui
i q uaae pour
qui toutes les
lui toutes les apparences de la réalité, aussi
apparences de la réalité,
aussi
bien
bien que l’argent de Pierre Legay,
que Pargent
de Pierre Legay, quoique la chose
quoique la chose n'existe pasn’existe pas
"par
par
elle-même.
elle-même, Tel
Tel est,
est, sans
sans doute,
doute, le
le cas
cas où
où s’est
s'est trouvée
trouvée Mme
Mme Gan-
Gan-
Préoccupée des
tianille. Préoccupée
tianille. récits qu’elle
des récits qu'elle avait avait entendu
entendu faire faire de de l'enfer,
l'enfer,
des démons et
des démons et de leurs tentations,
de leurs tentations, des
des pactes par lesquels
pactes par lesquels ils
ils s’empa-
s°empa-
rent des âmes, des des damnés, sa pensée en
rent des âmes, des tortures
tortures des damnés, sa pensée en aa créé créé un un ta- ta-
bleau fluidique
bleau þÿû u i d qui n’avait
i q un'ava.it
qui e de réalité
de réalité que que pour elle.
pour elle.
On peut ranger
On peut ranger dans dans la. même catégorie
la même catégorie les visions de
les visions de lala sœur
þÿ s S El-
El-u r
merich qui
merich qui affirmait
affirmait avoir
avoir vu
vu toutes
toutes les
les scènes
scènes de
de la
la Passion,
Passion, et
et retrouvé
retrouvé
le calice dans
le calice lequel avait
dans lequel avait bu bu Jésus,
Jésus, ainsi ainsi que d’autres objets analogues
que d'autres objets analogues
à.à ceux
ceux en en usage dans le culte actuel, qui
usage dans le culte actuel,
n’existaient certainement
qui n'existaient certainement
pas à. cette époque, let
pas à. cette époque,
‘et dont
dont elle elle donnait cependant une
donnait cependant description
une description
minutieuse. En disant
minutieuse. En disant qu'elle qu’elle avait vu tout cela,
avait vu tout cela, elleelle était
était de bonne
de bonne
-foi, elle avait véritablement
car elle avait véritablement vu,
foi, car vu, par
les yeux de Pâme,
par les yeux mais
de l'âme, mais une une
image fluidique,
image þÿû u i d i q u e par créée
créée par
, sa
sa pensée.
pensée.
Toutes les
Toutes visions ont leur principe
ont leur principe dans dans lesles perceptions
perceptions de de Pâme,
_

les visions l'âme,


comme
comme la
la vue
vue corporelle a le sien dans la sensibilité
corporelle le sien dans sensibilité du nerf optique;
a la du nerf optique;
mais elles varient
mais elles varient dans dans leur leur cause
cause et et dans
dans leur objet. Moins
leur objet. Moins l'â.mel'âme
.
est développée, plus
est développée, elle est susceptible de se
plus elle est susceptible de faire illusion
se faire illusion sur sur ce ce

qu’elle voit;
qu'elle voit; ses
ses imperfections
imperfections la
la rendent
rendent sujette
sujette à.
à erreur.
erreur. Celles
Celles qui
qui
sont le
sont plus dématérialisées
le plus dématérialisées sont sont celles
celles dontdont lesles perceptions
perceptions sont sont les les
plus
plus étendues
étendues et
et les
les plus justes;
plus justes; mais
mais quelque imparfaites
quelque imparfaites qu'elles qu’elles
soient, leurs facultés
soient, leurs facultés n'en n’en sontsont pas moins utiles à étudier.
pas moins utiles à étudier.
Si
Si cette explication n’oñ’re
cette explication þÿ n ' oûpaspas une
` r une certitude absolue,
e certitude absolue, elle elle a au moins
a au moins
un caractère
un évident de
caractère évident de probabilité. probabilité. Elle prouveElle prouve surtout
surtout une
une chose,
chose,
c'est que les
c’est que Spirites ne
les Spirites ne sont
sont pas aussi crédules que le
pas aussi crédules que le prétendent
prétendent leurS leurs
détracteurs,
détracteurs, et
et ne
ne donnent
donneut pas
pas
tête
tête baissée
baissée dans
dans tout
tout ce
ce qui paraît
qui paraît
merveilleux. Toutes
merveilleux. Toutes les les visions
visions sont donc loin
sont donc loin d’être
d'être pour pour eux eux des des
articles de foi; mais quelles
articles de foi; mais quelles qu`elles soient,_illusions ou vérités, cc
qu’elles soient,_illusions ou vérités,
2'46
i


-
246 --
-

sont des effets


sont des e//bts qu’on
qu'on ne nier; ils
saurait nier;
ne saurait ils les
les étudient et cherchent
étudient et cherchent à.à.
s'en rendre compte,
-s'en rendre compte, sans
sans avoir
avoir la
la prétention
prétention de
de tout
tout savoir
savoir et
et de tout
de tout
expliquer. Ils
expliquer. Ils n'afiirment
þÿ n ' aû i rune chose
m echose
une nt que lorsqu’elle
que
est démontrée
lorsqu'elle est démontrée
par Pévidence. ll serait aussi inconséquent
par
l’évidence. Il serait aussi inconséquent de tout accepter
de tout tout
que tout
accepter que
nier.
nier.
'
'

._._Îi1-_

Questions et
Questions et problèmes.
problèmes.
Enfants guides
Enfants spirituels dede leurs
guides spirituels parents.
leurs parents.

Une mère
Une mère ayant perdu un
ayant perdu enfant de
un enfant sept ans,
de sept et étant
ans, et étant devenue mé-
devenue mé-
dium, eut ce
dium, eut même enfant
ce même guide. Elle
pour guide.
enfant pour lui posa
Elle lui posa unun jour
jour cette
cette
question
question ::
Cher
Cher et bien-aimé’ enfant,
et bien-aimé* enfant, un,un, spirite
spirite de de mes amis ne
mes amis comprend
ne comprend

pas et n'admet point


pas
et n'admet point que tu puisses être le guide
que tu puisses être le spirituel de ta
guide spirituel de ta mère,
mère,
puisqu’e|le existait avant
puisqu`elle existait toi et
avant toi et a dû indubitablement avoir
a dû indubitablement avoir un guide, un guide,
ne fût-ce
ne fût-ce que le temps où
que le temps où nous
nous avons
avons eu eu le bon-heur de
le bonheur de t’avoir
t'avoir à. côté
à. côté
de nous. Peux-tu
de nous. Peux-tu nous donner quelques
nous donner explications?
quelques explications?
Réponse
Réponse de
de l’
I' Esprit de fen/ant.
Esprit de l'en/ant. -—
- Comment voulez-vous appro-
Comment voulez-vous appro-
fondir tout ce qui
fondir tout ce qui vous parait
vous incompréhensible? Celui
parait incompréhensible? Celui qui vous pa-
qui vous pa-
raît même
raît même le le plus
plus avancé
avancé dans
dans le Spiritisme n’est
le Spíritisme qu'anx premiers
n'est qu’aux premiers
éléments
éléments de cette doctrine,
de cette doctrine, et et n’en
n'en sait pas plus
sait pas plus que tel ou tel qui
que tel ou tel qui
vous paraît au
vous paraît au fait de tout
fait de tout et capable de
et capable de vous donner des
vous donner explica-
des explica-
tions.
tions. —
- J’ai
J'ai existé longtemps avant
existé longtemps avant ma mère, et
ma mère, et j’ai occupé
j'ai occupé dans dans
une autre existence une position
*une autre existence une position éminente par éminente mes connaissances
par mes connaissances in- in-
tellectuelles.
tellectuelles.
Mais un
Mais un immense orgueil s’était
immense orgueil emparé de
s'était emparé Esprit, et
mon Esprit,
de mon et pendant
pendant
plusieurs
plusieurs existences
existences consécutives,
consécutives, j’ai
j'ai été
été soumis
soumis à
à la
la même
même épreuve,
épreuve,
sans pouvoir
sans pouvoir en triompher, jusqu'à
en triompher, jusqu’à ce je fusse
que je
ce que fusse arrivé
arrivé à. Pexis-
à. l'exis-
j’étais près
près de vous; mais comme Ïétaisdéjà
mais avancé,
tence
tence oùoù j'étais de vous; comme
j'étais.déjà. avancé, et et
que mon départ
que mon départ devait servir à. votre avancement, aà vous
devait servir à. votre avancement, vous sisi arriérés
arriérés
dans
dans la vie spirite,
la vie spirite, Dieu m'a rappelé
Dieu m’a rappelé avant avant lala fin dema carrière,
fin dema carrière, con-con-
sidérant
sidérant ma mission auprès
ma mission auprès de
de vous
vous plus profitable
plus profitable comme
comme Esprit
Esprit que que
comme incarné.
comme incarné.

séjour sur
'

Pendant
Pendant mon dernier séjour
mon dernier sur la la terre, ma mère aa eu
ma mère son ange
eu son ange
gardien
gardien auprès d’elle, mais temporairement;
auprès d'elle, mais car Dieu
temporairement; car Dieu savait que savait que
c'était moi qui
c’élait moi qui devais
devais être
être son
son guide
guide spirituel,
spirituel, et
et que
que je
je* Pamènerais
Pamènerais
plus efficacement dans
plus eflicacement dans lala voie
voie dont
dont elle était si
elle était éloignée. Ce
si éloignée. Ce guide,
guide,
qu’elle
qu'elle avait
avait alors,
alors, a
a été
été appelé
appelé à.
à. une
une autre
autre mission, lorsque
mission, lorsque je je suis
suis
venu
venu prendre sa
sa place.
prendre place, auprès auprès d'elle.
d'elle.
—247—.,
V-247-Y
Demandez à
Demandez a ceux que vous
ceux que vous savez plus. avancés
savez plus. avancés que vous, -si cette
que vous, -si cette
explication est logique
explication est logique et
et bonne;
bonne; car
car il
*il se
se peut que
peut que ce
ce soit
soit mon
mon opi- opi-
nion personnelle,
nion personnelle, -et-et même enfémettant, je
même en»l'émettant, je ne ne sais
sais pas bien si ne
pas bien si je ne je
me
me trompe. Enfin,
trompe. Enfin, cela vous sera
cela vous sera expliqué,
expliqué, si vous le
si vous demandez.
le demandez.
Beaucoup de choses
Beaucoup de choses vous vous sont
sont cachées
cachées encore, qui vous
encore, qui vous paraîtront paraîtront
plus
claires plus tard.
claires tard. NeNe veuillez
veuillez paspas trop approfondir,
trop approfondir, car car alors de cette
alors de cette
constantepréoccupation naît la confusion
constante préoccupation naît la confusion de vos de Ayez patience;
idées. Ayez patience;
vos idées.
et de
et de même qu’un
même qu'un miroir terni par
miroir terni par une légère haleine,s’éclaircit peu
une légère haleine, s'éclaircit peu
à. peu,
à. peu, votreesprit tranquille
votre esprit tranquille et calme atteindra.
et calme atteindra aà. ce degré
ce degré dede
compréhension
compréhension nécessaire
nécessaire à. votre avancement.
à. votre avancement.
Courage donc,
Courage donc, bons parents;
bons parents; marchezmarchez avec confiance,
avec confiance, et et un
un
jour jour
vous bénirez l’heure de Pépreuve terrible
vous bénírez Pheure de Pépreuve terrible qui vous quivous a ramenés dans
a ramenés dans la la
voie du
voie du bonheur-éternehet laquelle
.bonheur-éternel,et sans
sans laquelle vous eussiez
vous bien des
eu bien
eussiez eu exis-
des exis-
tences malheureuses à parcourir
tasioes malheureuses parcourir encore.
à, encore.
Remarque. Cet
Remarque. enfant. était
Cet enfant. était d°une précocité intellectuelle
d’une précocité intellectuelle rare rare

pour son âge.


pour son Même
âge. Même en
en état de santé,
état de il semblait pressentir sa
santé, il semblait pressentir sa
fin prochaine‘:
þÿûprochaine:
n il se plaisait
il plaisait
se dans
dans les
les cimetières,
cimetières, et
et sans
sans avoir jamais
avoir jamais
entendu parler du
entendu parler du Spiritisme, auquel
Spiritisme, auquel ses
sesparents
parents nene croyaient
croyaient pas, pas,
il
il demandait souvent si,
demandait souvent si, lorsqu’on
lorsqu°on est est mort,
mort, on neon ne pouvait
pouvait pas pas
revenir
revenir vers ceux que
vers ceux I'on a aimés;
que I’on aaimés; il aspirait à.à. mourir
il aspirait mourir comme à
comme a un
un
bonheur
bonheur et et disait lorsquïl mourrait,
que lorsqu"il
disait que mourrait, sa mère devait pas
mère ne devait
sa ne s’en
pas s'en
affliger, parce
affliger, qu’i| reviendrait auprès
parce qu'iI
reviendrait auprès d’elle. C'est en effet
d'elle. C'est effet la
en mort de
la mort de
trois
trois enfants enquelques jours
enfants en quelques qui a poussé les
jours qui poussé
a les parents
parents à.
à. chercher
chercher
consolation dans
une consolation
une dans le Spiritisme. Cette
le Spiritisme. consolation, ils
Cette consolation, Pont large-
ils l'ont large-
ment trouvée,
ment trouvée, et
et leur
leur foi
foi aété
aété récompensée
récompensée par possibilité
par la possibilité de
la de con-
con-

verser a
verser a chaque
chaque instant
instant avec leurs
avec leurs enfants,
enfants, la mère étant
la mère étant en très
en très peu
peu
de
de temps
temps devenue
devenue excellent
.excellent médium,
médium, et
et ayant
ayant son
son fils
fils même
mème pour
pour
guide, Esprit qui
guide, Esprit qui se révèle
révèle par
se une grande supériorité.
par une grande supériorité.
._i__1:._-@ig

Communication avec
Communication les êtres
avec les êtres qui nous
qui sont chers.
nous sont chers.
Pourquoi
Pourquoi toutes
toutes les mères qui
les mères pleurent leurs
qui pleurent enfants,
leurs þÿ e nû met seraient
et t seraient
s, Izeu-
heu-
reuses de
reuses communiquer avec eux,
de communzquer avec le peuvent-elles
eux, ne le peuvent-elles
ne souvent
souvent pas;
pas ;
pourquoi la
pourquoi vue est-elle refusée,
leur en est-elle
la vue leur en
é e , en rêve,
même
þÿ r eû z smême malgré
rêve, malgréen

leur désir
leur et leurs
dészr et leurs ardentes prières?
arrlentes þÿ prùares?
Outre le
Outre le défaut
défaut d'aptitude
d'aptitude spéciale qui,
spéciale qui, comme
comme on on le sait, n’est
le sait, n'est
pas
pas donnée
donnée atout
à tout le
le monde,
monde, il
il a
a parfois
yy parfois d’autres
d'autres motifs
motifs dont
dont la
la
sagesse
sagesse de
de la
la Providenceapprécie
Providenceapprécie mieux
mieux que
que nous
nous futilité.
Putilité. Ces
Ces com-
com-

munications pourraient avoir


munications pourraient des inconvénients
avoir des les matures
pour les
inconvénients pour trop
matures trop
impressionnables;
impressionnables; certaines
certaines personnes pourraient
personnes pourraient en
en faire
faire abus
abus et
et s'y
s'y
—248
-248 —
-

livrer avec un
livrer avec un excès nuisible aa leur
excès nuisible leur santé.
santé. La douleur, en
La douleur, en pareil
pareil cas,
cas,
est sans doute naturelle et légitime;
est sans doute naturelle et mais elle
légitime; mais elle est quelquefois poussée
est quelquefois poussée
àà un point déraisonnable.
un point déraisonnable. Chez Chez lesles personnes d'un caractère faible,
personnes d'un caractère faible,
ces communications ravivent souvent
ces communications ravivent souvent la douleur au la douleur au lieu de la
lieu de la calmer,
calmer,
c'est pourquoi il ne leur est pas
c'est pourquoi il ne leur est pas toujours permis d'en recevoir,
toujours permis d'en recevoir, même même
par d'autres médiums, jusqu'à ce qu'elles soient devenues
par d'autres médiums, jusqu'à. ce qu'elles soient devenues plus calmes plus calmes
et assez maîtresses
et assez d'elles—mêmes pour
maîtresses d'elles-mêmes pour dominer
dominer l'émotion.
Pémotion. Le Le manque
manque
de résignation,
de en pareil
résignation, en pareil cas, cas, est
est presque toujours
presque toujours une
une cause de
cause de
retard.
retard. -
~
.
.

Puis, ilil faut


Puis, faut dire aussi que
dire aussi que l'impossibilité
Pimpossibilité de communiquer avec
de communiquer avec les
les
Esprits qu'on
Esprits qu'on affectionne
affectionne le
le plus,
plus, alors
alors qu'on le
le
qu'on peut peut avec
avec d'autres,
d'autres,
est souvent une
est souvent une épreuve pour
épreuve pour la la foi
foi et la persévérance,
et la persévérance, et, et, dans cer-
dans cer-
tains cas,
tains cas, une
une punition. Celui à.à qui
punition. Celui qui cette
cette faveur
faveur est
est refusée
refusée doit
doit donc
donc
se dire
se que sans
dire que doute il
sans doute l'a mérité;
il l'a mérité; c'est
c'est à. à lui
lui d`en chercher la
d'en chercher la cause
cause
en lui-même, et non
en luz'-méme, et de Pattribuer à l'indifférence
non de l'attribuer à. Pindifférence ou ou à* l`oubli de
à.’ l'oubli de
l'être regretté.
l'être regretté. _
_

Il est
Il est enfin
enfin des tempéraments qui,
des tempéraments qui, nonobsta
nonobstantt la force morale,
la force pour-
morale, pour-
raient souffrir
raient souffrir de l'exercice de
de l`exercice de la médiumnité avec
la médiumnité certains Esprits,
avec certains Esprits,
même sympathiques,
même sympathiques, selon selon les
les circonstances.
circonstances.
Admirons en
Admirons la sollicitude
tout la.
en tout sollicitude de de la Providence, qui
la Providence, qui veille sur les
veille sur les
plus petits détails, et sachons
plus petits détails, et saclions nous soumettre
nous soumettre à, sa a volonté sans mur-
sa volonté sans mur-
mure,
mure, car elle sait
car elle mieux que
sait mieux que nous
nous ce qui nous est
ce qui nous utile ou
est utile nuisible.
ou nuisible.
Elle est pour nous comme un
Elle est pour nous comme bon père qui
un bon père qui ne donne pas
ne donne toujours
pas toujours à.
à.
son enfant
son enfant ce ce qu'il désire.
qu'il désire. _
'i

'
*

Les mêmes
Les raisons ont
mêmes raisons ont lieu pour ce
lieu pour qui concerne les
ce qui concerne les rêves. Les
rêves. Les
rêves sont
rêves sont le le souvenir
souvenir de de ce
ce queque l'âme
l'âme a vu à
a vu à l'état
l'état de dégagement
de dégagement
pendant
pendant le le sommeil.
sommeil. Or, Or, ce souvenir peut être
ce souvenir peut interdit. Mais
être interdit. Mais ce dont
ce dont
on souvient n'est
on ne se souvient pas n'est pas pour cela
ne se
pas pas pour perdu
cela l'âme; les sensa-
pour l`àme;
perdu pour les sensa-
tions éprouvées pendant
tions éprouvées pendant les les excursions qu'elle
excursions qu'elle fait fait dans
dans le le monde
monde
invisible, laissent au
invisible, laissent réveil des
au réveil impressions vagues, et
des impressions vagues, et l'on
rapporte
l'on en
en rapporte
des pensées
des pensées et et des idées dont,
des idées dont, souvent,souvent, on ne soupçonne
on ne soupçonne pas l'ori-
pas l'ori-
gine. On
gine. peut donc
On peut avoir vu,
donc avoir pendant le
vu, pendant le sommeil,
sommeil, les qu'on
êtres qu'on
les êtres
affectionne, s'être entretenu
affectionne, s`être entretenu avec
avec eux, et
eux, et nenepas
pas
s'en
s'en souvenir;
souvenir; on dit
on dit
alors qu'on
alors qu'on n'a
n"a pas rêvé.
pas rêvé.
Mais si
Mais si l'être regretté ne
l`être regretté ne peut
peut se se manifester
manifester d'une manière osten-
d'une manière osten-
sible quelconque, il n'en est pas
sible quelconque, il n'en est moins
pas moins auprèsauprès de ceux qui
de qui l'attirent
l'attirent
ceux

par
par leur pensée sympathique; ilil les
leur pensée sympathique; les voit,
voit, ilil entend leurs paroles;
entend leurs paroles; et et
souvent
souvent on
on devine
devine sa
sa présence, par
présence, une sorte d'intuition,
par une sorte d'intuition, une sen-
une sen-
sation intime, quelquefois
sation intime, même par
quelquefois même certaines impressions
par certaines impressions physiques.
physiques.
La certitude
La certitude qu'il
qu'il n'est pas dans le néant ;; qu'il
n`est pas dans le néant qu'il n'est n'est perdu
perdu nini dans
dans
les profondeurs
les profondeurs de l'espace,
de l'espace, ni
ni dans les gouffres
dans les goutïres de l'enfer; qu'il
de l'enfer; est
qu'il est
plus heureux,
plus heureux, exempt exempt désormais
désormais des souffrances corporelles
des souffrances corporelles et et des
des
tribulations
tribulations de vie; qu’on
la vie;
de la qu'on le après une
reverra, après
le reverra, séparation momen-
une séparation momen-
—249—
-249-

tanée, plus beau,


tanée, plus plus resplendissant,
beau, plus resplendissant, sous son
sous son enveloppe
enveloppe éthérée
éthérée
impérissable, que
impérissable, que lourde
sous sa lourde carapace
sous sa charnelle: c'est
carapace charnellezi là. une
c'est là. une
immense consolation
immense consolation que refusent qui
croient
que se refusent ceux qui croient que
se ceux que tout finit
tout finit
avec la
avec vie, c'est ce
et c'est
la vie, et ce que donne le
que donne le Spiritisme.Spiritisme.
Envérité, comprend
En vérité, on ne comprend pas
on ne le charme qu'on peut
pas le charme qu'on peut trouver trouver à.à. se
se
complaire dans l'idée du néant
complaire dans l'idée du néant pour soi-même et
pour soi-même et pour les
pour les siens, et et siens,
l'obstination
Pobstination de de certaines jusqu'à l'espérance qu'il
gens àà repousser
certaines gens repousser jusqu'à. Pespérance qu'il
en peut être autrement,
en peut être autrement, et les moyens
et les acquérir
d'en Qu'on
la preuve. Qu'on
moyens d'en acquérir la preuve.
dise àà un
dise un malade mourant :: «a Demain
malade mourant Demain vous guéri,
serez guéri, vous
vous serez vivrez
vous vivrez
encore de
encore longues années, gai,
de longues années, gai, bien portant,
bien portant, þÿ il
n il
: Paugure
en acceptera
en acceptera l'augure
avec
avec joie; pensée
la pensée de
joie; la de laspirituelle, indéfinie, exempte
la vie
vie spirituelle, þÿ i n d éûexempte des þÿ
n i e , des infir-
i nû r -
mités et des
mités et soucis de
des soucis vie,
la vie, n'est-elle
de la n'est-elle pas
pas
bien
bien autrement
autrement satisfai-
satisfai-
santé?
sante?
Eh bien! le
Eh bien! Spiritisme
le Spiritisme n'en
n'en donne
donne pas seulement l'espérance,
pas seulement Pespérance, mais
mais
la certitude. C'est cela
pour’
la certitude. (Test pour cela que les Spirites
considèrent la mort
que les Spirites considèrent la mort tout tout
autrement que
autrement les incrédules.
que les incrédules.

_
Perfectibiliîé Esprits.
des Esprits.
Perfectibílité des

(Paris,
(Paris, 33 Groupe
février 1866. Groupe de
févx-ier1866. de M. Lat...
M. Lat... —
-
Médium,
Médium, M. Desliens.)
M. Desliens.)

Denzande.
Demande. Si les Esprits
Si les ou âmes
Esprits ou âmes þÿ säméliorentindéfiniment,
a a m é l i o r e n t i n dd'après éû n i m e n t ,
d'a.près
le Spiritisme,
le ils doivent
Spiritisme, ils doivent devenir
devenir infiniment
þÿ i nû n i m perfectionnés
ent
perfectionnés ou purs.
ou purs.

Arrivés
Arrivés à. ce degré,
à. ce pourquoi ne
degré, pourquoi ne sont-ils égaux à.à. Dieu?
pas égaux
sont-ils pas Dieu? Ceci n'est
Ceci n'est
selon la
pas selon
pas
la justice.
justice.
véritablement singulière!
créature véritablement
Réponse. L'homme est
Réponse. L'homme est une une créature singulière!
Toujours il
il trouve
trouve son horizon
son horizon trop
trop borné;
borné; il veut tout
il veut tout comprendre,
comprendre,
Toujours
tout saisir,
tout tout connaître!
saisir, tout connaître! Il Il veut pénétrer l'insondable
veut pénétrer Pinsondable et il néglige
et il néglige
l'étude de
l'étude de ce ce qui le touche immédiatement; on veut comprendre Dieu,
qui le touche immédiatement; on veut comprendre Dieu,
juger
juger ses actes,
ses actes, le
le fairejuste
fairejuste ou
ou injuste;
injuste; on dit
on dit comment
comment on voudrait
on voudrait
qu'il fût, sans
qu'il fût, sans se douter qu'il
se douter qu'il estest tout cela et
tout cela davantage encore
et davantage l...
encore l...

Mais,
Mais, misérable
misérable vermisseau,
vermisseau, as-tu
as-tu jamais pu comprendre
jamais pu comprendre d'une
d`une ma-
ma-

nière absolue rien


nière absolue rien de ce qui
de ce qui t'entoure? Sais-tu d'après
t'entoure? Sais-tu quelle loi
d'après quelle loi la
la
fleur
þÿû ese colore et se
seu rcolore et se parfume parfume sous les baisers þÿ v i v iû dua nsoleil?
sous les baisers vivifiants du soleil?
ts
Sais-tu comment tu
Sais-tu comment tu nais,
nais, comment
comment tu tu vis,
vis, etet pourquoi
pourquoi ton corps
ton corps
meurt‘.?....
meurt? ....

- Tu vois
Tu des faits,
vois des mais les
faits, mais causes demeurent
les causes demeurent pour toi
pour toi
enveloppées
enveloppées d'un voile impénétrable,
d'un voile impénétrable, et et tu voudrais juger
tu voudrais juger lele principe
principe
de toutes
de toutes causes, la cause première,
causes, la cause première,
Dieu
Dieu enfin
enfin !
I—
- [lest
ll est bien
bien d'autres
d'autres

plus nécessaires au développement


études plus
études nécessaires au développement de ton être,
de ton être, qui méritent
qui méritent
toute
toute ton attention I...
ton attention l... _

problème d'algèbre,
_

Lorsque tu résous
résous un un problème d'algèbre, ne ne vas-tu
vas-tu pas pas dudu connu
connu
Lorsque tu
N
Q
-—25o—
-250-

l'inconnu,
à Pinconnu, et
à et pour comprendre Dieu,
pour comprendre Dieu, ce ce problème insoluble jaroblème
insoluble depuis depuis
tant de
tant siècles,
de siècles, tu veux t'adresser
tu veux directement àa lui!
t'adresser directement As-tu donc
lui! As-tu donc tous
tous
les éléments
les éléments nécessaires
nécessaires pour
pour
établir
établir une
une telle
telle équation? Ne
Ne te
te man-
man-équation?
que-t—il aucun document
que-t-il aucun document pour j_uger
ton créateur en dernier ressort?
pour juger ton créateur en dernier ressort?
Ne vas-tu
Ne vas-tu pas croire le monde soit
que le monde soit borné
pas croire que
borné à.à. ce
ce grain de grain poussière,
de poussière,
perdu
perdu dans
dans Fimmensité
Fimmensité des
des espaces,
espaces,

où tu
tu t’agites plus imperceptible
t`agites plus imperceptible
que le moindre des infusoires dont l’univers est une
que le moindre des infusoires dont l'univers est une goutte d'eau?
d’eau? goutte —
-

Cependant, raisonnonsŸet
Cependant, raisonnons 'et voyons pourquoi, d'après
voyons pourquoi, d'après
tes-
tes connaissances
connaissances
‘actuelles,Dieu serait
actuelles, Dieu injuste
serait injuste en ne se
en ne se laissant jamais
laissant jamais atteindre
atteindre par
par sa
sa
créature.
créature;
Dans toutes les
Dans toutes les sciences,
sciences, il il est
est des
des axiomes
axiomes ou* ou‘ vérités irrécusables
vérités irrécusables
que l'on
que l'on admet
admet comme comme bases fondamentales.
bases fondamentales. Les sciences mathémati-
Les sciences mathémati-
ques,
ques,
et
et en
en général
général toutes
toutes les
les sciences,
sciences, sont
sont basées
basées sur
sur cet axiome
cet axiome
que
que
la
la partie
partie ne
ne saurait
saurait jamais égaler
jamais égaler tout. le
le tout. L’homme
L`homme , ,
créature
créature de
de
Dieu, ne saurait donc jamais,
Dieu, ne saurait donc jamais, d'après ce principe, atteindre celui qui
d'après cc principe, atteindre celui qui
le créa.
le créa.
Supposez qu’un qu'un individu ait une d'une longueur
route d’une infinie
v
V

Supposez individu ait une route longueur þÿ i nû à.à. npar-


ie
par-
courir,
courir, d'une
d'une longueur infinie,
longueur in/iníe, pesez pesez bien
bien ce
ce mot;
mot; c’est
c'est là
là la
la position
position
de
de l’homme
l'homme par par rapporta
rapport à. Dieu Dieu. considéré
considéré comme comme son son but.
but.
Si
Si peu
peu queque l'on l’on avance,
avance, me me direz-vous,
direz-vous, la somme des
la somme des années
années et et desdes
siècles de
siècles marche permettra
de marche d’atteindre le but. G’est
permettra d'atteindre le but. C'est la l'erreur l... la l’erreur l...
Ce ferez
que vous ferez dans un an,
Ce que vous dans un dans un
an, dans un siècle,siècle, dans un million de siè-
dans un million de siè-
cles,
cles, sera toujours une
sera toujours
quantité finie;
une quantité un
þÿû n i eautre
un autre
; espace
espace égalégal ne ne vous vous

permettra
permettra de
de fournir
fournir qu’une quantité également
qu'une quantité également finie, finie, et
et ainsi
ainsi de
de
suite.
suite. Or,Or, pourpour le mathématicienle
le mathématicien le plus
plus novice
novice , , une
une somme
somme de
de quan-
quan-
tités finies
tités þÿû n ne i e saurait
ne saurait
s jamais former une
jamais former quantité infinie.
une quantité þÿ i nû n Lei econtraire
Le .
contraire
.serait absurde, et
serait absurde, et dans
dans ce cas l'infini
ce cas þÿ l ' i nûpourrait
n i se
pourrait se mesurer,
mesurer, ce ce quiqui lui lui
ferait perdre
ferait perdre sa qualité
sa d’infini.
qualité þÿ d ' i nû nUhomme

- L'homme
i. progressera toujours
progressera toujours et
et
incessamment,
incessamment, mais mais d'une quantité finie;
d’une quantité finie; la somme de
la somme ses progrès
de ses progrès ne
ne
sera
sera donc jamais qu'uno
donc jamais qu’une perfection
perfection finie
finie qui
qui ne saurait atteindre
ne saurait atteindre Dieu, Dieu,
l'infini
l'infini enen tout.
tout. ll n"y aa donc
ll n"y donc pas d'injustice de la part
pas d'injustice de la de Dieu
part de Dieu à.à. ce ce
qu’une
qu'nne de
de ses
ses créatures ne puisse
créatures ne
puisse jamais
jamais Pégaler.
Pégaler. La La nature
nature de de Dieu Dieu
est obstacle‘infranchissable à.à. une
un obstacle*infranchissable telle fin
une telle þÿûde den l’Esprit‘; sa justice
est un
l'Esprit; sa justice ne ne
saurait‘
saurait' nonnon plus le
plus le permettre‘, car si
si un Esprit atteignait Dieu, il
il serait
serait
permettre", car un
Esprit atteignait Dieu,
Bien* lui-même. Or,
Bien‘ lui-même. Or, si deux Esprits
si deux Esprits sont tels qu’ils
sont tels tous deux
aient tous
qu'ils aient deux une une
puissance
puissance infinie
þÿ i nû sous
n
sousi e tous
tous les
les rapports
rapports et queet’ l'un soit identique
que l'un soit identique aà
Fautre,
Pautre, ils
ils se
se confondent en un seul
confondent en un seul et il n'y et il n’y aa plus qu’un Dieu;
plus qu'un Dieu; l’un l'un
devrait donc
devrait donc perdre perdre son individualité,
son individualité, ce ce qui serait
serait une injustice beau-
beau~
qui une injustice
coup plus
coup évidente que
plus évidente que dede nene pouvoir atteindre un
pouvoir atteindre un but‘
but' þÿinfiniment
i nû n i m e n
éloigné
éloigné tout
tout en‘
en* s*en
s"en rapprochant
rapprochant constamment.
constamment. Dieu
Dieu fait
fait bien
bien ce
ce
—25i
-251 -
-

quîii fait, et Phomme


quïii fait, et Phornme -est bien
«est bien trop petit pour
trop petit pour se permettre de
se permettre de peser
peser
ses décisions.
ses décisions.

V
‘Mon.
Mom.
Remarque. S'il
Remarque. S'il est un mystère
est un insondable pour
mystère insondable l’homme, c’est
pour l'homme, le»
c'est le»
principe et 'latin de toutes choses. La vue de þÿ l ' i nû
principe et ‘lafin de toutes choses. La vue de Pinfini lui donne
ni
lui donne le
le
vertige. Pour le comprendre,
vertige. Pour le comprendre, faut des connaissances et un dévelop-
il
il faut des connaissances et un
dévelop-
pement intellectuel
pement et moral
intellectuel et qu'il est
moral qu'il est loin de posséder
loin de encore, malgré
posséder encore, malgré
Porgueil qui
Porgueil le porte
qui le porte aà. se croire arrivé
se croire arrivé au sommet de
au sommet Péchelle hu-
de l'échelle hu-
maine. Par
maine. rapport à,à. certaines
Par rapport idées, ilil est
certaines idées, est dans la position
dans la position d'und’un en-
en-
fant qui
fant qui voudrait
voudrait faire
faire du calcul différentiel
du calcul différentiel etet intégral
intégral avant avant dede
savoir les
savoir quatre règles.
les quatre règles. A mesure qu’îl
A mesure qu'îl avancera vers la la perfection,
avancera vers perfection,
ses s’ouvriront à. la lumière, et le ‘brouillard qui les
yeux s'ouvriront à. la lumière, et le 'brouillard qui
ses yeux les couvre
couvre sese
dissipera.
dissipera. En
En travaillant
travaillant a
la son
son amélioration
amélioration présente,
présente, il
il arrivera
arrivera plus
plus
tôt qu’en
tôt qu'en se perdant dans
se perdant dans des conjectures.
des coujectures.
.i

vanrérés
VARIÉTÉS

‘La reine
La Spiritisme.
reine Victoria
Victoria etet ‘le
Spiritisme.'le

On lit
0n lit dans le Salut
dans le public de
Salut publzc de Lyon
Lyon du juin 1866,
3 juin
«du 3 1866, *aux nouvelles-
aux nouvelles-
de Paris ::
de Paris n
a

Granville, pendant
«Lord Granville, pendant le séjour qu’il
le court vient de faire à.à.
A
_

«Lord court séjour qu'il vient de faire


Paris, disait
Paris, quelquesamisvque
a quelques_ «amis -que la
disait à. la reine Victoria se
reine Victoria plus» montrait plus
se montrait
préoccupée qu’on
préoccupée qu'on ne jamais
l’avait jamais vue
ne l`avait époque
vue à. a aucune
aucune vie,
époque de de sasa vie, au au
sujet
sujet du
du austro-prussien. reine, ajoutait
conflit
conflit austro-prussien. La
'La reine, lord, pré-
ajoutait le
le noble
noble lord, pré-
sident
sident du privé
conseil privé de
du conseil britannique,
de S.
S. M.
M. britannique, croit croit obéir
obéir a à. la voix du
la voix du
défunt prince
défunt prince Albert
Albert enn’épargnant
en n'épargnant rien prévenir
rien afinafin de
de prévenir une guerre
une guerre

qui mettrait en
qui mettrait en feul’Allemagne
feu l`Allemagne entière. entière. Cf-est impression,
sous cette
Ciest sous cette impression,
qui ne laquitte
qui ne la quitte pas, qu'elle
pas, qu'elle a
aplusieurs reprises
écrit
écrit à.
à. plusieurs reprises au au roi
roi dede
Prusse, ainsiqu'à. Pempereur
Prusse, ainsi qu'å. Pempereur d'Autriche, qu’elle
d’Autriche, et
et aurait
qu`elle aurait aussi aussi
adressé une
adressé une lettre autographe l'impératrice Eugénie,
lettre autographe a a Pimpératrice Eugénie, pour pour la la sup-
sup-
plier joindre
plier de
de joindre ses
ses efforts
efforts aux siens
aux siens en paix.
faveur
en faveur de
de la
la paix. n
v

fait confirme
Ce fait
Ce celui que
confirme celui que nous publié
nous avons
avons publié dans spirite‘
dans la la Revue
Revue spz`rz'te~
de
de mars
mars i864, page
1864, page 85,
85, sous
sous le
le titre
titre de:
de: Une
Une Reine
Reine médium.
médium. Il yy
Il
était dit,
était d’a.près
dit, d'après correspondance
une
une correspondance reproduite plu-
de
de Londres
Londres par
reproduite par plu-
journaux,
sieurs journaux, que
sieurs que lala reine Victoria sentretenait
reine Victoria l’Esprit
s'entretenait avec avec
l'Esprit du du
prince
prince Albert
Albert prenait
et
et prenait son
son avis
avis dans
dans circonstances,
certaines
certaines circonstances, comme
comme
elle le faisait
elle le du vivant
faisait du vivant de de ce de. nier.
ce de. nier. Nous renvoyons aà. cet
Nous renvoyons article
cet article*
pour
pour
les
les détails
détails du
du fait
fait et
.et les
les réflexions
þÿ r éû e x auxquelles
i o n s
auxquelles il
il a donné
a donné lieu.
lieu. Du
Du
reste,
reste, nous affirmer que
pouvons affirmer
nous pouvons que la la reine Victoria n'est
reine Victoria n’est pas
pas la seule
la seule
couronnée,
tête couronnée, ou
tête ou touchant
touchant à. à. la
la couronne, qui sympathise
couronne, qui sympalhise avec avec les les
—252—
-252-

idées spirites,
idées spirites, et
et toutes les fois
toutes les que nous
fois que nous avons dit que
avons dit la doctrine
que la doctrine
avait
avait des adhérents jusque
sur plus
les hautsdegrés de l'échelle
des adhérents jusque sur les plus hauts degrés de l'échelle so- so-
ciale,
ciale, nous
nous n'avons
n'avons rienexagéré.
rien exagéré.
On s’est
On souvent demandé
s'est souvent pourquoi des
demandé pourquoi des souverains,
souverains, convaincus de
convaincus de
la vérité
la vérité et
et de
de Fexcellence
l`excellence de
de cette doctrine, ne se faisaient
cette doctrine, faisaient pas un
ne se
pas un
devoir
devoir de Pappuyer ouvertement
de Pappuyer ouvertement dede l'autorité de leur
Fautorité de C’est que
nom. C'est
leur nom. que
les souverains
les souverains sont peut-être les
sont peut-être les hommes
hommes lesles moins libres; plus
moins libres; plus que
que
de simples particuliers,
de simples particuliers, ils sont soumis
ils sont soumis aux aux exigences
exigences du monde, et
du monde, et
tenus,
tenus, par
par
des
des razlsons
razlrons d'État,
d'É¢at, à
a certains
certains ménagements.
ménagements. Nous
Nous ne
ne nous
nous

pas permis
serions
serions pas permis de de nommer
nommer la la reine Victoria aa propos
reine Victoria propos du
du
Spiritisme,
Spiritísme, si d'autres journaux
si d’autres ifavaient
journaux n'avaient pris l'initiative, et puis-
pris l'initiative, et puis-
qu'il
qu'il n'y pour ce
eu pour
n'y aa. eu ce fait ni démentis,
fait ni démentis, ni réclamations, nous
ni réclamations, nous
avons cru pouvoir
avons cru pouvoir le faire sans
le faire inconvénient. Un
sans inconvénient. Un jourjour viendra
viendra sanssans
pourront s'avouer Spirites
doute où les souverains
doute où les souverains pourront s’avouer comme ils s’avouent
Spirites comme ils s'avouent
protestants,
protestants, catholiques
catholiques grecs
grecs ou romains; en
ou romains; attendant, leur
en attendant, leur sym-
sym-
pathie
pathie n’est
n'cst pas aussi sterile
pas aussi sterile qu'onqu'on pourrait le croire,
pourrait le croire, car, dans cer-
car, dans cer-
taines contrées,
taines contrées, si le Spiritisme
si le Spiritisme n'est
n'est pas entravéet persécuté d’office,
pas entravéet persécuté þÿ d ` o fû c e ,
comme l’était
comme l'était le christianisme aà. Bonne,
le christianisme Rome, il le doit
il le doit à,a de hautes in-
de hautes in-
gpences. éAgant obtenir?
être tol
d'être
e s . d’ètre
þÿû u e n cAvant d'étre officiellement
r , accepter ce
toléré,
þÿ o fû c i e l l e
accepter ce qu°onu’on lui
lui donne,
protégé,
m e
protégé,
donne, et
n
et ne
t
ne pas
il
il doit
doit se
se

pas demander
contenter
contenter
demander trop,trop,
de
de peur
peur
de
de ne
ne rien
rien obtenir. Avant
Avant d’être
d`être chêne,
chêne, il
il n’est
n'est que roseau, et
que roseau, et
si le roseau
si le roseau ne ne se brise pas,
se brise pas,
c’est
c'est qu’il plie
qu'il plie sous
sous le
le vent.
vent.

Poésies spirites.
Poésies Spírites.

lléry
Méry 1e Rêveur.
le Rèveur.
(Groupe de
(Groupe de M. L..., 4Æ juillet
M. L..., juillet 1866, M. Vavasseur.)
méd_ M.
1866, méd. Vavasseur.)
Tout nouveau-né
Tout nouveau-né sur rive
votre rive
sur votre
Je vis une
Je vis femme attentive
une femme attentive
Dire en
Dire en épiant mon réveil:
épiant mon réveil:
Ne
Ne troublez
troublez pas pas son doux sommeil,
son doux sommeil,
ll rêve; et
Il rêve; je naissais
et je naissais à à peine!
peine!
Un peu plus
Un peu tard, quand
plus tard, quand dansdans lala plaine
plaine
J’efl'enillaisle
þÿ J ' eû ' e le l l a i fleuri,
u itrèfle
trèfle s
fleuri,
On disait que
On disait Joseph Méry
que Joseph Méry
Révait;
Rêvait; et et quand
quand ma ma pauvre mère
pauvre mère
M’asseyait
M'asseyait sur sur lala blanche pierre
blanche pierre
Qui du
Qui du ruisseau gardait le
ruisseau gardait bord,
le bord,
Elle aussi disait
Elle aussi Rêve encor,
disait :: Rêve encor,
Mon
Mon enfant. Plus tard,
enfant. Plus tard, auau collège,
collège,
Par haine ou
Par haine par mépris,
ou par mépris, que sais-je!
que sais-je!
Tous
Tous mes amis fuyaient au
mes amis fuyaient loin,
au loin,
Et me
Et me laissaient seul, dans
laissaient seul, dans unun coin,
coin,
-—253—
-253-
Bêver. Et
Rêver. quand
Et quand la ivresse
folle ivresse
la folle
Des plaisirs
Des plaisirs troubla
troubla ma jeunesse,
ma jeunesse,
La foule me
La foule montrait au
me montrait au doigt
doigt
disant :: (Test
En disant
En Méry qui
(Pest Méry qui doitdoit
Encor rêver.
Encor rêver. Et quand. plus
Et quand. plus sage,
sage,
Presque àà mi—chemin
Presque mi-chemin du du voyage,
voyage,
Je fus jugé
Je fus jugé comme écrivain,
comme écrivain,
On disait de
On disait moi :: C’est
de moi en vain
G'est en vain
Qu'il évoque poésie
Qu'il évoque lala poésie
Dans
Dans ses c'est la
vers, c’est
ses vers, rêverie
la rêverie
Qui vient àà son
Qui vient appel. Méry,
son appel.
Méry,
Quoi qu’il fasse,
Quoi qu'il fasse, sera Méry.
Méry.
sera

Et quand
Et quand la la dernière prière
dernière prière
Eut béni
Eut béni ma
ma froide poussière,
froide poussière,
Attentif sous mon
Attentif mon linceul,
sous linceul,
Je n’entendis
Je qu'un mot,
n'entendis qu'un mot, un seul;
seul;
un
Rêveur!
Reveur! Eh bien! oui,
Eh bien! oui, sur la terre
la terre
sur
J 'ai rêvé;
J'ai pourquoi donc
rêvé; pourquoi donc le
le taire?
taire?
Un
Un rêve qui n’est
rêve qui pas fini,
n'est pas þÿû n i ,
Et que je
Et que je recommence
recommence ici.
ici.
MÉRY.
J. Miîav.
J.

La prière de
La prière de la
la mort
mort pour les morts.
pour les morts.

(Société
(Société de Paris, 13
de Paris, juillet 1866,
l3 juillet méd. M.
i866, méd. Vavasseur.)
M. Vavasseur.)
Les siècles ont
Les siècles ont roulé
roulé dans
dans le le gouffre
gouffre des temps
des temps
Sans pitié, þÿû
Sans pitié, fleurse et fruits,
u rfruits,
et s froids hivers,
froids hivers, douxdoux printemps,
printemps
Et la
Et la mort
mort a passé sans
a passé frapper àà la
sans frapper la porte
porte
Qui cachait
Qui cachait le trésor qu’en
le trésor qu'en secret elle emporte;
secret elle emporte;
La vie!
La vie! 0 mort! la
0 mort! main qui
la main qui dirige
dirige ta ta main
main
Lasse d’avoir frappé,
Lasse d'avoir frappé, ne peut-elle demain
ne peut-elle demain
Suspendre
Suspendre un un peu ses coups?
peu ses coups? Ta Ta faim
faim mal mal assouvie
assouvie
Veut-elle troubler le
encore troubler
Veut-elle encore le banquet
banquet de
de la vie ?
la vie ?
Mais,
Mais, si tu viens
si tu cesse, àà toute
sans cesse,
viens sans toute heure
heure du du jour
jour
Chercher chez
Chercher chez nous
nous desdes morts
morts pour pour peupler
peupler ton ton séjour,
séjour,
L’univers est
L'univers est trop
trop peu pour tes
peu pour tes profonds
profonds abîmes,
abîmes,
Ou ton gouffre est sans fond pour
Ou ton gouffre est sans fond tes
pour tes pauvres victimes.
pauvres victimes.
0 mort!
0 mort! tu vois pleurer
tu vois pleurer la vierge sans
la vierge pleurer,
sans pleurer,
Et
Et tu sèches les
tu sèches les fleurs
fleurs qui qui devaient
devaient la parer,
la parer,
Sans permettre
Sans permettre àà son son front
front de de ceindre
ceindre la la couronne
couronne
De roses
De roses et de lys
et de que son
lys que son époux lui donne.
époux lui donne.
O mort!
0 mort! tu n'entends pas
tu n'entends pas les les cris
cris du pauvre enfant,
du pauvre enfant,
s
a

Et tu viens
Et tu viens sans pitié le
sans pitié frapper en
le frapper naissant,
en naissant,
Sans permettre
Sans permettre à à ses de connaître la
yeux de connaître
ses yeux mère
la mère
Que lui
Que donnait
lui donnait le
le ciel
ciel en en luilui donnant
donnant la la terre.
terre.
0 mort! tu
O mort! n'entends pas
tu n'entends pas les les þÿvœux v S de
deucece vieillard
x vieillard
Implorant
Implorant la
la faveur,
faveur, à
à l'heure
l'heure du
du départ,
départ,
Et d’embrasser
Et d"embrasser son fils et
son þÿû etl sde bénir sa
de bénir fille,
sa fille,
Pour s'endormir plus
Pour s'endormir vite et
plus vite mourir plus
et mourir tranquille.
plus tranquille.
Mais, cruelle! dis-moi,
Mais, cruelle! dis-moi, que deviennent les morts
que deviennent les morts
Qui quittent
Qui quittent notre rive_et s'en
notre rive_et s'en vont
vont sursur tes bords?
tes bords?

1
——254
--2å4 —
-

Souffriraient-ils toujours
Souffriraient-ils toujours les douleurs de
les douleurs la terre
de Ia terre
cette éternité
Dans cette
Dans éternité des
des temps, et la
temps, et la prière prière
Ne pourrait-elle au au moins
moins les adoucir un
les adoucir un jour?
Ne pourrait-elle jour?
Et la
Et mort répondit
la mort répondit zeDans
:Dans ce sombre
ce sombre séjour
séjour
Où, libre,
Où, j'ai fixé
libre, j'ai þÿû monmon ténébreux empire,
x é ténébreux empire,
La prière
La prière est puissante et
est puissante et c’est Dieu qui
c'est l)ieu qui Finspire
1’inspire
A mes
A mes sujets,
sujets, àù moi. Quand je
moi. Quand je reviens,
reviens, le le soir,
soir,
Sur
Sur mon mon trône sanglant pompeusement
trône sanglant pompeusement m'asseoir, m'asseoir,
J e regarde
Je les
regarde les cieux et cieux et je
je suis la première
suis la première
A réciter tout
A réciter tout basbas pour mes morts
pour mes morls la prière.
la prière.
Écoute,
Écoute, enfant,enfant, écouteécoute :: «« 0 Dieu, Dieu
0 Dieu, Dieu touttout puissant,
puissant,
Du hautdes
Du hautdes cieux cieux sur moi, sur
sur moi, jette en
eux, jette
sur eux, passant
en passant
Un regard
Un regard de de pitié. Qu'un rayon
pitié. Qu'un rayon d’espérance
d'espérance
Éclaire
Éclaire enfin enfin les les lieux
lieux où pleure la
où pleure souffrance.
la souffrance.
Fais-nous voir,
Fais-nous voir, ôô mon Dieu 1l la
mon Dieu la terre
terre du du pardon,
pardon,
Ce rivage
Ce rivage sans bord, cette
sans bord, plage sans
cette plage sans nom,
nom,
terre des
La terre
La des élus, l'éternelle patrie
élus, l'éternelle patrie

Où tu créas pouî*
tu créas pou”r tous
tous une éternelle vie;
une éternelle
vie;
Fais
Fais que chacun
que chacun de nous,
de devant
nous, devant ta v0 onté,
ta vo onté,
S’inc1ine avec
S'incline avec respect; devant la
respect; devant majesté
la majesté
De tes secrets desseins,
De tes secrets desseins, se prosterne se
prosterne et adore;et adore;
Devant ton
Devant ton nom nom se se courbe
courbe et et sese relève encore,
relève encore,
En s'écriant :: Seigneur!
En s’écriant Seigneur! Si Si vous m’avez banni
vous m'avez banni
Du séjour
Du séjour des
des vivants.
vivants, si
si vous
vous m'avez
m'avez puni
puni
Dans
Dans le le séjour
séjour des morts, devant
des morts, devant vous vous je confesse
je confesse
Avoir mérité
Avoir mérité plus; plus; frappez, frappez sans
frappez, frappez cesse,
sans cesse,

Seigneur, je
Seigneur, je soutfrimi
soutfrirai sans jamais murmurer,
sans jamais
murmurer,
Et
Et mesmes yeuxyeux ne ne pourront jamais assez
pourront jamais assez pleurer
pleurer
Pour laver
Pour du
laver du passé passé þÿ Pinefiaçable
P i n eû a tache çable
tache
toujours au
Qui toujours
Qui au présent honteusement S,&Îi.8,0ll8.
présent honteusement sïættaclie.
JJ ee subirai
subirai vos coups, je
vos coups, porterai ma
je porterai ma croix
croix
maudire un
Sans maudire
Sans un seul jour vos
seul jour vos équitables
équitables lois, lois,
Et quand vousjugerez
Et quand vousjugerez mon mon épreuve
épreuve finie, þÿû n i e ,
Seigneur, vous rendez
si vous rendez à mon ombre
à mon ombre palie
Seigneur, si palie
*

Les biens qu’elle


Les biens a
qu'elle perdus
a perdus dans
dans sa ‘captivité,
sa
captivité,
La soleil, Pair
brise, le soleil, l`air pur,
La brise, le pur, la liberté,
la liberté,
Le repos
Le repos et et la paix, devant
la paix, devant vous vous je mïzngage,
je m'engage,
A prier àà mon
A prier mon tour,tour, sursur mon nouveau rivage,
mon nouveau rivage,
Pour mes
Pour frères courbés
mes frères courbes sous le lourdsous le poids des
lourd poids des fers
fers
Qui
Qui les les retient cloués au
retient cloués fond de
au fond leurs enfers;
de leurs enfers;
Pour leurs
Pour leurs ombres
ombres eu pleurs, aux
en pleurs, bords de
aux bords de l’autre rive,
l'autre rive,
Muettes, regardant
Muettes. regardant la
la mienne
mienne fugitive
fugitive
S’eufuir en
S'eufuir leur disant
en leur Courage, mes
disant z: Courage, amis,
mes amis,
tiendrai dnnsjes
Jee tiendrai
.I dnnsles cieuxcieux ce ce qu'ici
qu'ici jj'ai promis.»þÿ : :
'ai promis.

CASIMIR DELAVIGNE
Cssmm DELAVIGNE.

Nous avons
Nous déjà. publié
avons déjà. publié d'autres morceaux de
d'autres morceaux obtenues par
de poésie obtenues par poésie
ce médium,
ce médium, dansdans les
les n°'
n°' de
de juin
juin et
et sous les juillet,
juillet, sous les titres de
titres de : A (on
A ton
livre et La prière
lzwe et La prière pour les Esprits.
M. Vavasseur est un médium
pour les Esprits. M. Vavasseur est un medium ver- ver

þÿ s iû c adans
sificateur l'acception
t e uPaooeption
dans r du mot,
du car il
mot, car n’obtient que
il n"obtient que
très
très rarement
rarement
—255—
-255-

des communications
des communications en prose, et,
en prose, et, quoique’
quoique* très très lettré
lettré et connaissant
et connaissant
les règles de la poésie,
les règles de la poésie, de lui-même il' n°a jamais
de lui-même il‘ n’a jamais pu faire
pu faire des vers.
des vers.
Qwenlsavez-vous,dira-t-on,
þÿ Q u ' e n : s a v e z - v o u et s ,qui
et qui vous
d i rvous dit
a - tdit que
- oque
n , ce ce qu’il est
qu'il est censé
censé* ob-
ob-
tenir médianimiquement,
tenir médianimiquement, n’vest
nfest pas
pas
le
le produit
produit de
de sa
sa composition
composition per- per-
sonnelle?
sonnelle? Nous Nous le le croyons, d’abord, parce
croyons, d'abord, parce qu'ilqu'il Paffirme,
þÿ P aû û et que
r mque
et nous
e , nouS
le
le tenons
tenons pourpour incapable.
incapable. de
de tromper;
tromper; en
en second
second lieu,
lieu, parce
parce queque la la
médiumnité chez.
médiumnité chez. lui étant complètement
lui étant désintéressée,
complétement désinbéressée, il n°aurait au- il n’aurait au-
cune raison
cune raison de de se se donner
donner une une peine inut.ile, et
peine inut.ile, et de jouer une
de jouer une comédie
comédie
indigne d'un caractère honorable. La
indigne d’un caractère honorable. chose
La chose serait sans
serait sans doutedoute plus
plus
évidente
évidente et surtout plus
et surtout extraordinairesilétait
plus extraordinairesil complètement illettré,
était complètement illettré,
comme cela
comme cela se voit chez
se voit chez certains médiums, mais
certains médiums, mais les les connaissances
connaissances
qu’il' possède.
qu'il' possède. ne
ne sauraient
sauraient infirmersa.
þÿ i nû r m faculté,
e r
faculté,s a dès»
.
dès» lors quïelle
lors quïelle est‘ est dé-
dé-
montréepar d'autres preuves.
montréepar (Pautres preuves‘.
Qu’on explique pourquoi, par par exemple,
exemple, sïil quelque
__

sïíl veut
_

Qu'on explique pourquoi, composer quelque


veut composer
chose de
chose de lui-même,
lui-même, un
un simple
simple sonnet,
sonnet, il
il n’obtient
n'obtient rien,
rien, tandis
tandis que,
que,
sans.
sans le le chercher,
chercher, et
et sans
sans dessein
dessein prémédité,
prémédité, il
il écrit
écrit des
des morceaux
morceaux
delongue» haleine,
delongue* haleine, d.’ df un jet, plus
seul‘ jet,
un seul' rapidement et
plus rapidement et plus couramment
plus couramment
qu’on écrirait, de la prose,
qu'on écrirait. de la sur un.
prose, sur un. sujet sujet impromptu
impromptu auquel auquel ilil ne son-
ne son-
geait pas? Quel.
geait pas? Quel. est le poètezcapable
est le poètefcapable d'un pareild’un pareil tour tour de force,
de force, renou-
renou-
velé presque chaque
velé presque chaque jour? jour? Nous
Nous n'en
n'en saurions
saurions douter,
douter, puisque
puisque les les
morceaux
morceaux que que nous citons et
nous citons et beaucoup
beaucoup d’autres
d'autres ont
ont été
été écrits
écrits sous
sous nos
nos

yeux, dans
yeux, dans la société et
la société dans ditïérents
et dans ditïérents groupes,
groupes, et en présence d'une
et en présence d'une
assemblée
assemblée souvent nombreuse. Que
souvent nombreuse. Que tous
tous les
les faiseurs
faiseurs de
de tours
tours qui
qui pré-
pré-
tendentldévoiler
tendentdévoiler les les prétendues
prétendues ficelles þÿû c edes des médiums
l l emédiums
s en imitant plus
en imitant plus
ou moins grossièrement
ou moins grossièrement quelques quelques effets physiques, viennent
eifets physiques, viennent donc donc se se
mettre
mettre en en lutte avec certains
lutte avec médiums écrivains,
certains médiums écrivains, et traiter, même
et traiter, même en en

simple instantanément, sans


prose, instantanément,
simple prose, préparation ni
sans préparation retouche, le
ni retouche, le prev
pre~
mier sujet
mier venu,
sujet venu, et
et les
les questions
questions les
les plus
plus abstraites!
abstraites! Cfiest
C'est une épreuve
une épreuve
àà. laquelle
laquelle aucunaucun détracteur
détracteur n'a n’a encore
encore voulu voulu se se soumettre.
soumettre.
Nous nous rappelons
Nous nous à
rappelons à ce propos ce propos qu’i| six
qu'iI yy a six ou
a sept ans
ou sept un écri-
ans un écni-
vain journaliste, dont
vain journaliste, le
dont le nom nom figure quelquefois
figure quelquefois dans
dans la
la presse. parmi
presse. parmi
lesrailleurs du
lesrailleurs du Spiritisme,
Spiritisme, vint nous trouver,
vint nous trouver, se se donnant
donnant pour: pour* leur
leur
médium écrivain
médium intuitif, etet offrit
écrivain íntuitzf, offrit son.
son concours
concours àla
àla. Société.
Société. Nous
Nous lui lui
dîmes qlfavant
dîmes de
qu'avant de profiter profiter de son oifre oblzlqeazate,
de son olÏre il
oblzlqeante, il nous étaitnous était né-
né-
cessaire
cessaire de connaître Fétendue
de connaître Fétendue et et la nature de
la nature de sa sa faculté;
faculté; nous nous le le
convoquâmes-
convoquames en en conséquence
conséquence à.à. une séance particulière d'essai où
une séance particulière d'essai où se se
trouvaient quatre
trouvaient qpatre oucinq
ou.cinq¿ médiums.
médiums. A
A peine
peine ceux-ci
ceux-ci eurent-ils
eurent-ils prisle
prisle
crayon qu’ils
crayon qu°ils se se mirent écrire avec
mirent aa. écrire avec une rapidité qui
une rapidité qui le stupéfia; ilil
le stupéfia;
griifonna trois
griifonna trois ou quatre lignes
ou quatre lignes avecavec force ratures, prétendit
force ratures, prétendit avoiravoir
mal à. la tête,
mal à. la tête, ce ce qui troublait
qui troublait sa sa faculté ;; il promit
faculté il promit de revenir,
de et‘
revenir, et* nousnous
*
—25ô—
-256-

ne le
ne le revîmes plus. Les
revîmes plus. Esprits, aà. ce qu'il
Les Esprits, qu`il paraît,
ce l'assistent qu'à.
paraît, ne Passistent qu'à.
ne

tête reposée
tête reposée et
et dans
dans cabinet.
son cabinet.
son

vu, il est vrai,


On aa vu,
On il est vrai, des improvisateurs, comme
des improvisateurs, comme feu Eugène de
feu Eugène de
Pradel, captiver
Pradel, captiver les
les auditeurs
auditeurs par
par
leur
leur facilité.
facilité. On
On s'est
s*est étonné
étonné qu'ils
qu'ils
n'aient rien imprimé;
n'aient rien imprimé; la la raison
raison enen est bien simple,
est bien simple, c'estc'est queque ce ce

qui l'audition, pas supportable lecture;


séduisait à n'était
qui séduisait à. l'audition, n'était pas à. la
supportable à. la lecture; ce ce

n`était qu'un
n'était qu'un arrangement
arrangement de
de mots
mots sortis
sortis d'une
d'une source
source abondante,
abondante, où

brillaient exceptionnellement
brillaient exceptionnellement quelques traits spirituels,
quelques traits spirituels, mais mais dontdont
l'ensemble était
Pensemble vide de
était vide pensées sérieuses
de pensées sérieuses et et profondes,
profondes, et
et semé
semé d'in-
d'in-
corrections révoltantes,
corrections révoltantes, Ce n'est pas
Ce n'est pas lele reproche qu'on peut
reproche qu'on faire aux
peut faire aux
vers citons, quoique obtenus avec presque
que nous citons, quoique
vers que nous obtenus avec autantde
presque autantde rapidité rapidité
que
que
les
les improvisations
improvisations verbales.
verbales. S'ils
S'ils étaient
étaient le
le fruit
fruit d'un
d'un travail
travail per-
per-
sonnel, ce
sonnel, ce serait
serait une singulière humilité
une singulière humilité de de la part de
la part l'auteur d'en
de l'auteur d'un
attribuer
attribuer lele mérite d'autres qu'à
mérite à.à d'autres qu'à. lui,
lui, et se priver
de se
et de priver de
de l'honneur
l'honneur
en pourrait
qu’il en tirer.
pourrait tirer.
qu'il
Quoique
Quoique la la médiumnité
médiumnité de M. Vavasseur
de M. Vavasseur soitsoit récente,
récente, il il possède
possède
déjà. un recueil
recueil assez important de de poésies d'un
d'un mérite
mérite réel
réel qu'il se
déja un assez important poésies qu'il se

propose
propose
de
de publier.
publier. Nous
Nous nous
nous empresserons
empresserons
d'annoncer
d'annoncer cet
cet ouvrage
ouvrage
des qu’il
des paraîtra, et
qu'il paraîtra, qui, nous
et qui, nous n'en
n'en doutons
doutons pas, sera lu
pas, sera
lu avec
avec intérêt.
intérêt.

Notice
Notice bibliographique
bibliographique
i

Cantate spirite.
Cantate Spirite.. .

Paroles de
Paroles de M. Herczka, musique
et
M. Herczka, et musique de
de M.
M. ‘Armand Toussaint, de
"Armand Toussaint, de
Bruxelles,
Bruxelles, avec
avec accompagnement
accompagnement de
de piano.‘
piano;
Ce
Ce morceau n'est pas donné comme une une production médianimique,
morceau n'est
pas donné comme production médianimique,
mais l'œuvre
comme þÿ l ' S ud'un,
mais comme d'un,
vre artiste inspiré par
artiste inspiré' sa foi
par sa spirite. Les
foi spirite. Les per-
per-
sonnes compétentes qui
sonnes compétentes l'on entendu exécuter,
qui l`on entendu exécuter, s'accordent
s'accordent à. à. lui
lui trou-
trou-
ver un
ver mérite réel,
un mérite digne du
réel, digne du sujet. Nous l'avons
sujet. Nous l'avons dit souvent, le
dit souvent, le Spiri-
Spiri-
tisme
tismc bien compris sera
bien compris une mine
sera une féconde pour
mine féconde pour les
les arts,
arts, où
où la poésie,
la poésie,
la peinture,
la peinture, la sculpture et
la sculpture et la musique puiseront
la musique puiseront de de nouvellesiinspira-
nouvellesiinspira-
tions. I_|
tions. ll y y aura l'art spirite,
aura l'art il
spirite, comme il yy a eu
comme a eu l'art
Part païen
païen et et l'art
Part chrétien.
chrétien.
(Se vend au
(Se vend au profitprofit des pauvres.
des Prix
pauvres. Prix net, 1 fr.
net, 1 fr. 50 50 c., franco pour
c., franco pour
la France,
la France, 1i fr. fr. 60 c.
60 c. —
-
Bruxelles,
Bruxelles, au
au siégé
siege de
de la
la Société
Société spirite,
spirite,
5l rue de
51,, rue de la Montagne. Paris,
la Montagne. -—
-
Paris, au
au bureau
bureau de de lala Revue).
Revue).
ALLAN Kmmac.
ÁLLAN Kxnmac.
Paris.
Paris. —
-
Typ. de
Typ. de Rouge frères, Dunon
Rouge frères, et Fresné,
Dunon et Fresné, rue du Four-Saint-Germain,
rue du Four-Saint-Germain, 43.
43.
REVUE SPIBITE
REVUE SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

aümmns
múuumns esxcmonoenoons
esxcmouoeneuusi
U

9° ANNÉE.
9° ANNÉE. N0 9.
N° 9. snuunu 1866.
snrrnunn: 1866.

Les frères
Les frères Davenport à Bruxelles.
Davenport å Bruxelles.

Lesfrères Davenport
Lesfrères Davenport viennent
viennent de de passer quelques temps
passer quelques temps en en
Belgi-Belgi—
que où ils ont donnépaisiblement leurs représentations
que où ils ont donné paisiblement leurs représentations z: nous avons de
nous avons de
nombreux correspondants
nombreux correspondants dansdans ce pays, et,
ce pays, et, ni
ni par
par eux
eux ni
ni par
par
les
les jour-jour-
naux, nous
naux, nous n'avons appris que ces
n’avons appris que ces messieurs
messieurs y aient été
y aient été en butte aux
en butte aux
scènes regrettables qui
scènes regrettables qui ont eu lieu
ont eu à. Paris.
lieu à. Est-ce que
Paris. Est-ce Belges
les Belges don-
que les don-
neraient des
neraient leçons
d’urbanité aux
des leçons d'urbanité Parisiens? On
aux Parisiens? pourrait
On pourrait le croire en
le croire en
comparant
comparant les les deux situations. Ce
deux situations. Ce qui est évident,
qui est c'est qu’à.
évident, c'est qu'à. Paris
Paris il
il y
y
avait un parti
avait un pris
parti pris d'avance,
d'ava.nce, une
une cabale
cabale organisée
organisée contre
contre eux
eux ;et
;et
la preuve
la preuve en en est, c'est qu’on
est, c’est qu'on les attaqués avant
les aa attaqués avant dede savoir ce qu’ils
savoir ce qu'ils
allaient faire, avant
allaient faire, même qu’ils
avant même qu'ils eussent
eussent commencé. Qu’on
commencé. Qu'on siffle siflle
celui qui échoue, qui ne tient
celui qui échoue, qui ne tient pas qu’il
pas ce qu'il annonce,
ce annonce, c'estc’estunun droit
droit
qu’on achète
qu'on achète partout
partout où l'on paye
où l'on paye en mais qu’on
entrant; mais
en entrant;
qu'on le batfoue,
le baifoue,
qu’on l'insulte, qu’on
qu'on l’insulle, qu'on le maltraite, qu'on
le maltraite, qu'on brise
brise ses instruments, avant
ses instruments, avant
même qu'il
même qu'il entre
entre en
en scène,
scène, c’est
c'est ce
ce qu’on
qu'on ne
ne se
se permettrait
permettrait pas
pas
chez le
chez dernier bateleur
le dernier bateleur de de la
la foire; quelle que
foire; quelle que
soit
soit la
la manière
manière dont
dont
on considère
on considère ces messieurs, de
ces messieurs, tels procédés
de tels sont sans
procédés sont excuse chez
sans excuse chez un
un
peuple civilisé.
peuple civilisé.
De
De quoi les accusait-on?
quoi les accusait-on? de se donner
de se pour des
donner pour médiums; de
des médiums; pré-
de pré-
tendre qu’ils opéraient
tendre qu'ils opéraient à.
a Paide
l'aide des
des Esprits?
Esprits? Si
Si c’était
c'était de
de leur
leur part un
part un
moyen frauduleux pour
moyen frauduleux pour piquer piquer la
la curiosité
curiosité du
du public, qui
public, qui est-ce
est-ce qui
qui
avait
avait le droit de
le droit s’en plaindre?
de s°en plaindre? Ce Ce sont Spirites qui
les Spirites
sont les qui pouvaient
pouvaient
trouver mauvais
trouver mauvais de de voir mettre en
voir mettre parade une
en parade chose respectable.
une chose Or,
respectable. Or,
qui
qui est-ce qui
est-ce s’est plaint? qui
qui s'est plaint? qui a crié au scandale, à.à. Pimposture
a crié au scandale, Pimposture et à.
et à.
la profanation ? Précisément ceux
la profanation ‘I Précisément ceux qui
qui ne croient aux Esprits.
pas aux
ne croient pas Mais
Esprits. Mais
parmi
parmi ceux
ceux qui
qui crient
crient le
le plus
plus haut
haut qu’il n’y
qu°il n'y en
en a
a pas, qu'en
pas, qu'en
dehors
dehors
253 À_
_

de l'homme
de il n'y
l'homme il rien, þÿà2 - force
a rien,
n"y a
force
:. d'entendre parler
d`entendr¢ de manifestations,
parler de manifestations,
quelques-uns finissent,
finissent, sinon
sinon par par croire,
croire, du moins par
du moins par craindre qu'il
craindre qu'il
quelques-uns ne vinssent
n'y quelque chose.
ait quelque
n'y ait chose. La peur
La que les
peur que les frères Davenport ne
frères Davenport vinssent
le prouver trop
le prouver clairement
trop clairement a
a déchaîné
déchaîné contre
contre eux
eux une
une véritable
véritable colère,
colère,
la certitude qu'ils
qui, si l'on avait eu la certitude qu'ils n'étaient que
si l'on avait eu n'étaient rfhabiles
que d'habiles faiseurs
faiseurs
qui,
de
de tours, n'avait pas
tours, n'avait plus de
pas plus de raison d'être que
raison d'être celle qui
que celle serait dirigée
qui serait dirigée
contre le
contre premier escamoteur venu.
le premier escamoteur venu. Oui, Oui, nous en
nous sommes convaincu,
en sommes convaincu,

lapeur de les voir


de les réussir aa été
voir réussir été la cause principale
la cause principale de de cette hostilité
cette hostilité
latpeur de
qui avait
qui devancé leur
avait devancé apparition en
leur apparition en public, et préparé les
public, et préparé les moyens
moyens de
faire avorter ‘leur
faire avorter première séance.
leur première séance.
‘Mais les
les
þÿû M a i s
frères
frères Davenport
Davenport n'ont été
n'ont été qu'un prétexte ;; ce
qu'un prétexte ce n'est pas à.
n'est pas à.
_

leur personne
leur personne qu'on qu'on en voulait, c'est au Spiritisme
en voulait, c'est au
Spiritisme auquel
auquel on
on a
a cru
cru

pouvaient donner
qu'ils pouvaient
qu"ils
donner une sanction, et
une sanction, qui, au
et qui, au grand déplaisir de
grand déplaisir
de
ses antagonistes, déjoue
ses antagonistes, déjoue les les effets
effets de de lala malveillance
malveillanoe par par la prudente
la prudente
réserve dont il ne s'est jamais
réserve dont il ne s'est jamais départi, malgré départi, malgré tout
tout ce
ce qu'on fait
qu'on a.a fait
pour l'en faire sortir. Pour Pour bienbien des c'est un
gens, c'est véritable cauche-
un véritable cauche-
pour l'en faire sortir.
des gens,
mar. 1l
mar. ll fallait bien
fallait bien pen le connaître
peu le connaître pour croire
pour croire que ces messieurs,
que ces messieurs, en
en
plaçant dans dans des des conditions qu'il
conditions désavoue, pouvaient lui servir
se
se plaçant qu'il désavoue, pouvaient lui servir
rlïanxiliaires. lls
lls ont
ont cependant servi
servi sa cause, mais
mais c'est en
c`est en faisant
faisant
dîauxiliaires. cependant sa cause,
parlerde
parlerde lui à.
lui à. leur
leur occasion,
occasion, et
et la.
la. critique
critique y y a
a donné
donné la
la main,
main, sans sans

e vouloir,
e vouloir, en en provoquant l'examen de
provoquant Pexamen de la doctrine. ll la doctrine. ll est
est à.
à. remarquer
remarquer
tout le bruit qui s'est fait autour du Spiritisme est l'œuvre
P S ude de
que
que tout le bruit qui s"est fait autour du Spiritisme est þÿ vre
ceux mêmes qui
ceux mêmes qui voulaient
voulaient Pétoutïer.
Pétoníïer. Quoi
Quoi qu'on
qu'on ait
ait fait
fait contre
contre lui,
lui, il
il
nîa jamais adversaires qui crié comme s'ils se
n'a jamais crié; ce sont qui ont
crié; ce sont ses ses adversaires ont crié comme s'ils se

croyaient déja
croyaient déjà, morts.
morts.
Nous extrayons de
Nous extrayons de þÿPûficel ' 0ûde cpub/ici/é,
de e
pub/ici/é, journal de
journal de Bruxelles,
Bruxelles, qui, qui,
diteon, tire à. 25000,
dit-on, tire à 25 000, les passages les suivants
passages suivants de deux
de deux articles
articles publiés
publiés
dans les
dans les n"n°' des
des 8 8 et
et 2222 juillet dernier .sur
juillet dernier .sur les frèresDavenport,
les frères'Daven ainsi
port, ainsi
que deux lettres de
deux lettres réfutation loyalementinsérées dans ce
de réfutation loyalement insérées dans ce même jour-
même jour-
que
na.L Le sujet,
nal. Le sujet, quoique quoique un
un peu usé,
peu usé, ne
ne laisse
laisse pas
pas
d'avoir
d'avoir son
son côté
côté in-
in-
struotif.
structif. -

'

CHRONIQUE nnuxnuoxsn.
CHRONIQUE BBUXELLOISB.

que tout arrive et qu’il


4
4Il
Il est bien vrai
est bien vrai que tout arrive et qu'il ne faut pas
ne faut dire Fon-
pas dire :: « Fou- «

taine, je
taine, je ne
ne boiraî
boirai pas
pas
de
de ton
ton eau.
eau. Si
a» Si l'on
l'on
» m'avait
m'avait dit
dit que
que jeje verrais
verrais
jamais
jamais
l'.armoire
lïarmoire frères Davenport
des frères
des Davenport ni ces illustres
ni ces illustres sorciers.. j'aurais
sorciers. j'aura.is
été homme à. jurer
été homme à. jurer qu'il
n'en serait rien,
qu'il n'en serait rien, parce qu'il suffit qu'on
parce qu'il suflit qu'on meme
dise
dise de quelqu'un qu’il
de quelqu'un sorcier
est sorcier pour
qu'il est m'ôter toute curiosité
pour 1n'ôter toute curiosité a son à. son

égard.
égard. Le Le surnaturel
surnaturel et
et la
la sorcellerie
þÿ s o r S n'ont
l l e
n'ont r pas
i
pase d'ennemi
d'ennen1i plus
plus entêté
entété
—259—“
-zso;
moi. Je
que moi.
que Je n'irais
n'irais pas pas voir un
miracle quand
voir un miracle quand on on le montrerait pour
le montrerait pour
rien : ces choses-là m'inspirent
rien : ces choses-là. m'inspirent le même éloignement
le même éloignement que que les les veaux
veaux

å deux têtes,
à deux têtes, les les femmes
femmes à barbe et
å barbe tous les
et tous monstres; je
les monstres; trouve idiots
je trouve idiots
les Esprits
les Esprits frappeursfrappeurs et
et les
les guéridons
guéridons savants, savants, et
et il
il n'est
n'est pas
pas de su-
de su-
perstition qui
perstition qui ne ne me puisse faire
me puisse faire fuir jusqu'au bout
fuir jusqu'au bout du monde. Jugez
du monde. Jugez
si, avec de telles dispositions,
si, avec de telles dispositions, j'aura.is pu j'aurais aller grossir
pu aller grossir la la foule
foule chez chez
les frères Davenport
les frères Davenport lorsqu'on lorsqu'on les disait en
les disait commerce réglé
en commerce réglé avec avec les les
Esprits! .Pavoue que
Esprits! J'avoue l'idée
que l'idée ne ne me serait
me serait pas pas venue
venue non non plus de
plus de dé- dé-
masquer
masquer
leur
leur supercherie,
supercherie, de
de briser
briser leur
leur armoire
armoire et
et de
de prouver
prouver qu'ils qu'ils
lfétaient réellement pas
n'étaient réellement pas sorciers,
sorciers, car car il semble que
me semble
il me j'aurais donné
que j'aurais donné
là. la
par là. la preuve
par preuve que j'avais
que j'avais cru
cru moi-même à
moi-même à leurs pompes leurs pompes et à leurs
et à leurs
paru infiniment plussimple
œuvres.
þÿ S u v ll Il
r em'aurait
m`aurait
s . paru infiniment d'écarter
plus simple d'écarter tout tout d'abord
d'abord
cette prétendue sorcellerie
cette prétendue sorcellerie et et de supposer qu'ayant
de supposer qu'ayant trompé trompé tant tant de de
gens
gens
ils
ils devaient
devaient être
être des
des gens
gens
fort
fort adroits
adroits en
en leurs
leurs exercices.
exercices. Quant
Quant
comprendre, je
à comprendre,
a je ne m'en semis
ne m'en semis pas pas beaucoup
beaucoup mis mis en en peine.
peine. Dès Dès que que
les Esprits
les Esprits ne ne s’en mëlaient pas,
s'en mêlaient pas, aà. quoi quoi bon?bon? Et Et s'il
s'il yy eût
eût eu d'assez
eu d'assez
pauvres Esprits
pauvres Esprits en l'autre monde
en l`autre monde pour pour venir venir faire
faire en en celui-ci
celui-ci métier métier
de compères, ä quoi
de compères, d quoi bon encore
bon encore Y l’
« Je
«Je lus lus dansdans le le temps
temps avec beaucoupd'attention,
avec beaucoup d'attention, encore encore que que j'eusse
j'euSse
de quoi
de mieux
quoi mieux employer employer mon
mon temps,
temps, la
la plupart
plupart des
des livres
livres a l'usage
a Pusage
des spirites,
des Spirites, et et j'y trouvai tout
j'y trouvai tout ce ce qu'il
qu`il fallait
fallait pourpour fairefaire au au ‘besoin
*besoin
une religion nouvelle,
une religion nouvelle, mais mais non
non de quoi me convertir
de quoi me convertir à cette vieille à cette vieille
nouveauté. Tous les Esprits
nouveauté. Tous les consultés, et dont
Esprits consultés, et dont on cite les réponses,on cite les réponses,
n'ont
n'ont rien rien dit dit quiqui n'eût
n'eût étéété dit
dit avant
avant eux, eux, et et enen de de meilleurs
meilleurs termes termes
qu'ils
qu'ils ne» l'ont
ne l'ont redit.
redit. Ils
Ils nous ont appris
nous ont appris qu'il
qu'il faut
faut aimer
aimer le
le bien
bien et
et
détester le
détester mal, que
le mal, que la vérité est
la vérité est le le contraire
contraire du du mensonge,
mensonge, que que l'âmeFame
est immortelle,
est immortelle, que que l'homme
l'homme doit doit tendre
tendre sans cesse à.
sans cesse devenir meilleur,
à. devenir meilleur,
que la
et que
et la. vievie est est une épreuve, toutes
une épreuve, toutes choses choses qu'onqu'on savait
savait déja déjà. assezassez
bien depuis
bien depuis plusieurs
plusieurs milliers
milliers d'années,
d'années, et
et pour
pour
la
la révélation
révélation des-
des-
quelles
quelles il
il était
était inutile
inutile d’évoquertant
d'évoquertant d'illustres
d'illustres morts
morts et
et jusqu'à
jusqu'å des des
personnages qui,
personnages qui, tout
tout célèbres
célèbres qu'ils
qu'ils sont
sont aussi,
aussi, ont
ont pourtant
pourtant le
le tort
tort
de n'avoir pas
de n'avoir existé. Je ne parle
pas existé. Je ne parle pas pas même du Juif-Errant,
même du Juif-Errant, mais mais
imaginez que
imaginez que j'aille
j'aille évoquer don Quichotte
évoquer don Quichotte et qu'il et qu'il revienne, cela ne
revienne, cela ne
sera-t-il pas
sera-t-il pas
du
du dernier
dernier plaisant?
plaisant?
aa Je n'avais plus
Je n'avais plus qu'une seule objection
qu'une seule objection au sujet des
au sujet frères Davan-
des frères Daven-
port
port dès
dès qu'ils
qu`ils n'étaient
n'étaient plus
plus queque d'habiles
d`habiles faiseurs
faiseurs de
de tours;
tours; cette cette
objection
objection se
se résumait
résumait en
en ceci. que,
ceci, que, tout
tout Spiritisme
Spírílísme écarté
écarté de
de bonne
bonne
grâce
grâce et d'un
et d"zm commun
commun accord, accord, leurs
leurs exercices pouvaient bien
exercices pouvaient bien n'étren'être
que médiocrement amusants. ll est probable
Il est probable que l'idée
que l'idée ne me serait
ne me serait
que médiocrement amusants.
pas venue d'aller
pas venue d'aller les les voir, si, l'oll‘re
voir, si, m'étant obligeamment
l'oll`re m'étant obligeamment faite de faite de

- 260
260 —
-

'(~ ~

'_ I

oblige, que
—' -—-

chronique
,

considéi~(é' q ue
_. __..

cpnduire, je n'avais considéré tout


que tout
_

m'y
m'y conduire, je n'avais que chronique oblige,
rfest pas
n'est ‘rose dans
pas rose
Iavie
dans larvie et-que chroniqueur
etque’ le. chroniqueur
le.
revanche;
doit allerofrva/le
dóit aller*bù`*va"le

public
iet
*et s'ennuyer
public s'ennuyer peu, charge revandhefhésoluià
un
un peu, à.
à. charge de
de faire les
"Résolue. faire les
journéeâ la Ûerële
v

choses
choses en
en conscience, j’ailai
conscience, j'aiiai ‘(l'abord
dabord dans
dans la
la journéeè. salle la salle du
du Cieråle
artistique et littéràzÿ-e,
et littéràzre, où l'on
où l'on étaitétait occupé
occupé à. monter la
à. monter la fameuse
fameuse an: ar;
artistique
moire. Je
moire. Je la vis,
la incomplète encore, à. la lumière jour, dépouillée
vis, incompiète encore, à. la lumière du
d`u jour, et
et dépouillée
poésie. faut aux ruinesruines la solitude et les ombres
de
de toute
toute sa sa c
«
poésie. S'il
» :
þÿ S'il faut aux la solitude et les ombres*
du soir,
du soir, il
il faut
faut aux
aux «trucs
«trucs des
des
n :
þÿ prestidigitateurs,
prestidigitateurs,
la
la lumière
lumière du
du gaz,
gaz, la
la
"foule crédule et
foule crédule et la distance. Mais
la distance. Mais les frères Davenport
les frères sont
Davenport sont beaux beaux
joueurs et jouent
et cartes sur table.
table. On
On pouvait voir,
pouvait voir, et entrait qui
et entrait qui vou-
vou-
joueurs jouent cartes sur

lait. Un domestique
lait. Un domestique yankee yankee montaitmontait l'armoire
l'armoire avec
avec tranquillité;
tranquillité; les les
guitares, les tambours de
les tambours de basque, les cordes, les
basque, les cordes, les sonnettes étaient là.
sonnettes étaient là.
guitares,
pèle-mêle avec
pêle-mêle cotïres, des habits,
des cotïres,
avec des
des habits, des morceaux de tapis,
des morceaux de tapis, des
des
toiles d'emballage;
toiles d`emballage; le
le tout
tout ‘à
'à. l'abandon,
Yabandon, à.
à. la
la merci
merci du
du premier venu,
premier venu,
et un défi
comme un
et comme à. la
défi à. la curiosité. Cela semblait
curiosité. Cela Tournez, retour-
semblait dire
:: Tournez,
dire retour-
nez, examinez, cherchez, épluchez,
nez, examinez, cherchez, épluchez,
évertuez-vousl
évertuez-vous! vous
vous ne
ne saurez
saurez

rien.
rien.
u
« Il n'y
Il rien de
n'y aa rien de plus insolemment simple
plus insolemment simple que que l'armoire.
Parmoíre. C'est C'est une
une
armoire àà linge,
armoire linge, à.à. habits,
habits, et qui n`a pas
et qui n'a du tout l'air d'être
pas du tout l'air d`être faite
faite
pour loger des Esprits.
loger des Esprits. Elle
Elle m'a
m'a puru
puru
de
de noyer; elle a sur
noyer; elle a sur lele devant
devant
pour
trois portesau
trois lieu
portesau lieu de deux,
de deux, et.
et elle
elle semble
semble fatiguée
fatiguée des
des voyages
voyages
qu'elle
qu'elle a faits
a faits ou des assauts
ou des qu'elle
assauts qn'elle a subis.
a subis. J`yJ'y jetai
jetai un coup
un coup d'œil,
þÿ d'Sil,
pas trop
pas trop près, près, car,
car, tout
tout ouverte
ouverte qu'elle
qn'elle était,
était, je
je me figurais
me figurais qu'un
qu'un
meuble
meuble si mystérieux devait
si mystérieux sentir le
devait sentir renfermé, comme
le renfermé, l'épinette m
comme Pépinette ma.-

gique dans
dans laquelle
laquelle on
on cachait
cachait Mozart
Mozart tout
tout enfant.
enfant.
'
'

gique
«Je déclare formellement
«Je déclare formellement qu'à qu'à moins
moins d'y d'y mettre
mettre mon mon linge
linge ouou mes
mes

habits, je
habits, n'aurais
je n'aurais su quesu faire
que faire de
de l'armoire
Parmoire des
des frères
frères Davenport.
Davenport.
Chacun
Chacun son métier. Je
son métier. Je la revis le
la revis le soir,
soir, isolée sur l'estrade,
isolée sur l'estrade, devantdevant lala
rampe
rampe
elle
:: elle avait
avait déjà.
déjà. un
un air
air monumental.
monumental. La
La salle
salle était
était comble,
comble,
comme elle
comme ne le
elle ne fut jamais
le fut jamais les jours où
les jours où Mozart,
Mozart, Beethoven
Beethoven et leurs
et le1u*s
interprètes
interprètes firent
firent seuls
seuls les
les frais
frais de
de la
la soirée.
soirée. Le
Le plus
plus beau
beau public qu'on
public qu'on
puisse
puisse avoir
avoir :: les
les plus
plus aimables,
aimables, les plus
les plus spirituelles,
spirituelles, les plus
les plus jolies
jolies
femmes de
femmes Bruxelles, puis
de Bruxelles, puis des conseillersde
des conseillers de la Cour de
la Cour de cassation,
cassation, des des
présidents politiques,
présidents politiques, judiciairesjudiciaires et
et littéraires;
littéraires; toutes
toutes les
les académies,
académies,
des sénateurs,
des sénateurs, des des ministres,
ministres, des des représentants,
représentants, des des journalistes,
journalistes, des des
artisses,-
artisses,- des
des entrepreneurs
entrepreneurs de
de bâtisse,
bâtisse, des
des ébénisses,
ébénisses, que
« a que c'était
défait
comme
comme un un bouyuet de
bouquet de /leurs fleurs .'.' n llhonorable
þÿ : L'honorable M. M. Rogier,
Rogier, ministre
ministre desdes
atïaires étrangères,
atïaires étrangères, était était à. soirée, où
cette soirée,
à. cette lui tenait
où lui compagnie un
tenait compagnie un
président de
ancien président
ancien de la Chambre. M.
la Chambre. M. Vervoort,
Vervoort, qui, qui, revenu
revenu des des gran-
gran-
humaines, n'a"
deurs humaines,
deurs conservé que
n'a‘ conservé la présidence du
que la présidence du Cercle,
Cercle, charmante
charmante

- ces
OÖS: —
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þÿ m e i l l ¢ ¼ s s , _ p a i ,Robien . aaéûho àVmaèpÇnSéeg-Æän
. M . . av ma, penséeeu me» meditsançp;
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¢ I
þÿ U é ï l m îû hû
1 Prusse lû i -Pwveni battreiant-qu'elles se
voudmnt. Ruisqueglaprise européenne netrouble notre
)

þÿû z o u d,kuisqueflaprise
mnt. européenne netrouble paspas autrement
autrement notre
ministre des
ministre des affaires étrangères, c'est
affaires étrangères, c'est que la Belgique
que la Belgique peut dormir
peut dormir en
en
paix.
paix; x Cela
x
menparut péremptoire,
Cela meparut péremptoire, vous
vous en jugerez de
en jugerez même, et,
de même, et,
sachant que
sachant que M.M. Rogier
Rogier a assisté souriante.à. la
assisté souriant la soirée
a des frères
soirée des Daven.
frères Daven.
port,
port, vous dormirez
dormirez
vous sur les deux oreilles. C'est
les deux oreilles. C'est ce
sur ce que
que vous
vous avez
avez de"
de'
mieux
mieux à. à. faire.
faire.
.« J’ai
_« J'ai vu vu toustous les les exercices
exercices des des frères Davenport, et
frères Davenport, et je n'az' nulle-
je n’az' nulle-
ment c/zerc/zé dd en en comprendre le le mystère. Tout je puis
ment c/zerc/zé comprendre mystère. Tout ce que ce que je puis dire,
dire,
sans songer le
sans songer le moins
moins du du monde
monde à, a amoindrir
amoindrir leur leur succès,
succès, c'estc’est qu’il
qu'il
m°est impossible
m’est impossible de prendre lele moindre
de prendre moindre plaisir plaisir àà ces choses-là. Elles
ces choses-là. Elles
ne m’intéress_ent
m'intéressent point. On aa lié ma présence les frères Davenport;
ne point. On en ma
lié en présence les frères Davenport;
on les aa même
on les même très-bien
très-bien liés, liés, dit-on;
dit-on; on
on leur
leur a
a mis ensuite
mis ensuite de de la
la. .
"

farine dans les


.farine dans les mains,
mains, puis puis on
on les
les a
a enfermés
enfermés dans leur
dans leur armoire,
armoire, on aon a »

baissé le
baissé gaz, et
le gaz, j'ai entendu
et j'ai entendu dans dans l'armoire
l'armoire un grand bruit
un grand bruit de de gui-
gui-
tares, de
tares, sonnettes et
de sonnettes de tambours
et de tambours de basque. Tout
de basque. Tout d'un coup, Par.
d'un coup, Par..
moire
moire s’est ouverte
s'est ouverte —
-
brusquement,
brusquement, un un tambour
tambour de basque aa roulé
de basque roulé -»

violemment jusqu'à.
violemment jusqu'à. mes
mes pieds,
pieds, et
et les
les frères
frères Davenport
Davenport ont
ont paru, :.-
paru,
déliés, saluant le
déliés,saluant le public
public et secouant devant
et secouant devant lui lui la farine qu'on
la farine qu'on avait
avait
mise
'mise dans
dans leurs
leurs mains.
mains. On
On a
a beaucoup applaudi;
beaucoup applaudi; voilà! voilà!

-
Enfin, comment
Enfin, comment expliquez expliquez vous vous cela?cela?

- Il
ll y des personnes au Cercle qui
y a des personnes
a au Cercle qui l’expliquent
l'expliquent fort fort bien
bien ;; quant
quant
à. moi,
à j’ai beau me
moi, j'ai beau battre les flancs
me battre les flancs là.-dessus, la-dessus, je je ne
ne me
me sens absolu-
sens absolu-
ment aucune
.ment aucune envie envie de me Pexpliquer.
de me Pexpliquer. ils Ils sese sont déliés, voilà.
sont déliés, voilà. tout, et-
tout, et-
le tour de
le tour de la farine est
la farine est fait
fait adroitement.
adroitement. Je Je trouve
trouve les les préparatifs
préparatifs
longs,
longs, lele bruit ennuyeux, et
bruit ennuyeux, le tout
et le tout peu divertissant. Et
peu divertissant. pas d'esprit,
Et pas d'esprit,
au singulier ni au pluriel.
ni au
ni singulier ni au pluriel.
Ainsi,
a Ainsi,
þÿ -û
vous ne
vous croyez point?
ne croyez point?
fait; je crois j’ai ressenti.
,


- Si fait;
Si je crois à.
å. l'ennui
l`ennui que j'ai
que ressenti.
,— Et le Spiritisme, ?
_

,- Et le y
Spiritisme, y croyez-vouscroyez-vous ? *

la. question Sganarelle à.å. don


,
_


-C'est la
(Test question de de Sganarelle Juan. Vous
don Juan. Vous allez
allez bientôt
bientôt
me demander si je
me demander si je crois au Moine-Bourru.
crois au Moine-Bourru. Je vous Je vous répondrai,
répondrai, commecomme
don Juan, que
-don Juan, que je je crois
crois que que deux
deux et deux font
et deux quatre et
font quatre et que
que _quatre
quatre et et
quatrefont
quatrefont huit.
huit. Encore
Encore ne
ne sais-je point
sais-je point si, si, à
à voir
voir ce
ce qui
qui se
se passe en
passe en
Allemagne etet ailleurs,
Allemagne ailleurs, je je ne serais pas
ne serais pas forcéforcé de faire des
de faire des réserves.
réserves. -
*

_— Vous
f Vous êtes donc un
êtes donc athée?
un athée? --
_-

Non. Sans modestie, je


_
_

,Sans modestie, je suis


suis Phomme plus religieux
V

Non.
V


-
Phomme le le plus religieux d_e_de la
la
terre.
terre.
'

-—‘262
-+262 —
-


- Ainsi vous
Ainsi vous croyez à. Dieu, àa l'immortalité
croyez à Dieu,
de Fame,
Pimmortalîté de rame, a.
a. .
. .
.
t

—-
- J’y crois.
J'y mon bonheur
(Test mon
crois. C'est bonheur et mon espérance.
et mon espérance.
——
-- Et tout
Et cela concilie
se concilie avec
tout cela se vos :: quatre
avec vos et quatre
quatre et font huit
quatre font huit !l

- Précisément. Tout
Précisément. la-dedans. C'est
est la-dedans.
Tout est C’est une
une belle
belle lanyuo que langue que
le
le turc.
turc.
——
-- Allez
Allez doncdonc àå. la messe!
la messe!

- Non. Mais
Non. Mais je je ne vous empêche
ne vous empêche pas d'y aller.
pas d'y alier.
L’oiseau
L'oiseau sur sur la la branche,
branche, le
le ver
ver luisant
luisant dans
dans l'herbe, les
l'herbe, globes dans
les globes dans
l'espace
Pespace et
et mon
mon cœur
þÿ c S plein
plein
u r d’adoration
d'adoration me chantent
me chantent la-
la- messe
messe nuit
nuit et
et
jour.
jour.
.I’aime
.Vaime Dieu
Dieu passionnément
passionnément et
et sans
sans crainte. Que voulez-vous
crainte. Que voulez-vous
que je
que je fasse,
fasse, avecavec cela,cela, des religions et
des religions des autres
et des variétés du
autres variétés du daven-
deven-
portisme ??
portisme

- Et le
Et le Spiritisme,
Spiritisme, et Allan Kardec
et Allan Kardec ??

-
Je crois que
Je crois que M.
M. Allan
Allan Kardec, qui
Kardec, qui ferait
ferait tout aussi bien
tout aussi bien dede*
s’appeler de son
s'appeler de son vrai nom, vrai nom, est
est un
un aussi
aussi bon
bon citoyen
citoyen que que vous et
vous et moi.
moi.
Sa morale
Sa morale ne diffère point
ne diffère point de de la morale vulgaire,
la morale vulgaire, qui qui me me suffit.
þÿ s u fûQuant
t.
Quant
àà ses révélations, j*aime
ses révélations, ïaime autant l'armoire des Davenport,
autant l’armoire des Daveuport, avec
avec ou
ou
sans guitares.
sans guitares. J’ai
J'ai lu
lu les
les révélationsdes
révélationsdes Esprits;
Esprits; leur
leur style
style ne
ne vaut
vaut
celui de
pas celui
pas Bossuet, et,
de Bossuet, et, sauf
sauf les emprunts faits
les emprunts faits aux ouvrages des
aux ouvrages des
hommes illustres,
hommes illustres, il
il est
est lourd
lourd et
et souvent
souvent plat. Je voudrais
plat. Je ne voudrais pas
ne
pas
écrire
éoríre commecomme le le plus
plus fortfort de de la la bande
bande :: mon mon éditeur
éditeur me me dirait que le
dirait que le
macaroni aa du
macaroni du bon,
bon, mais mais qu’il
qu'il ne ne faut pas en
faut pas abuser. Le
en abuser. Le Spiritisme
Spiritisme
en est
en au surnaturel
est au surnaturel et et aux dogmes, je
aux dogmes, je me défie de
me défie de ce ce bloc enfariné.
bloc enfariné.
Je
Je l'ai dit il
l'ai dit il y
y a
a cinq
cinq ans
ans en parlant
en parlant de
de la
la doctrine,
doctrine, car
car c’est
c'est bien une
bien une
doctrine
doctrine :
: il
il yy a
a là.
la tout
tout ce
ce qu’il
qu'il faut
faut pour
pour
bdcler
bdcler une
une religion nouvelle.
religion nouvelle.
Il
Il vaudrait
vaudrait mieux mieux être être tout simplement religieux
tout simplement religieux et s’en tenir
et s'en tenir aux
aux révé-
révé-
lations de l'univers.
lations de
`

l`univers.
Je la
a Je
« la vois poindre,’
vois poindre,' cette religion. Elle
cette religion. Elle estest déjà
déja une une secte,
secte, et‘ consi-
et'consi-
dérable,
dérable, car
car vous ne
ne pouvez
pouvez vous
vous imaginer
imaginer le
le nombre
nombre et
et le
le sérieux
sérieux
des lettres que
des lettres que j'ai déjà. reçues
j’ai déjà. reçues pour pour avoiravoir effleuré
effleuré dernièrement
dernièrement le le
Spiritisme.
Spiritisrne. ll
ll a
a ses
ses fanatiques,
fanatiques, il
il aura
aura ses
ses intolérants, ses
intolérants, ses prêtres, prêtres, carcar
le dogme
le dogme prête prête à.à. Faction intermédiaire, puisque
l’action intermédiaire, puisque les les Esprits
Esprits ont ont des
des
rangs
rangs et
et des
des préférences.
préférences. Sitôt
Sitôt qu’il
qu°il y
y aura
aura dix
dix pour
pour cent
cent a
a gagner
gagner
sur
sur ce nouveau dogme,
ce nouveau dogme, on on luilui verra
verra un clergé. Je
un clergé. Je le le crois
crois destiné
destiné à. à.
hériter du
hériter du catholicisme,
catholicisme, en
en raison
raison de
de ses
ses côtés
côtés séduisants.
séduisants. Attendez
Attendez
seulement que
seulement que les habiles s'en
les habiles mêlent, et
s'en mêlent, et les prophètes et
les prophètes et les évoca-
les évoca-
teurs privilégiés
teurs privilégiés pousseront
pousseront au
au travers du
travers du mystère mystère de la chose,
de la chose, quiqui
est douce
est douce et et poétique,
poétique, comme
comme les
les herbes
herbes parasites
parasites dans
dans un
un champ
champ de de
blé.
blé.
_«Voici deux qui m'ont
,
,

_-«Voici deux lettres


lettres qui été adressées.
m'ont été Elles viennent
adressées. Elles viennent de per-
de per-
_.g33_
-eas-
sonnes loyales,
sonnes
p

toyates, naïves et convaincues;


naïves et couvaincues; c’est cela que
pour cela
c'est pour je les
que je les pu-
pu.
wblie.
þÿ :blie. .

lnea AA M.
M. Bertram.
Bertram.

u
¢ Il
Il y quatre ans,
y a quatre
a ans, ïétais
ïétais ce
ce qu’on peut
qu'on appeler un
peut appeler un" franc retar-
franc retar-
dataire: catholique sincere,
dataire; catholique sincère, jeje croyais aux miracles,
croyais aux diable, là.à.
au diable,
miracles, au
lfinfaillibilité papale: ainsi,
lfinfaillibilitépapale; faurais accepté
ainsi, j`aurais accepté sans
sans marchander
marchander l’Ency-
l'Ency-
clique
clique de Pie IX
de Pie 1X avec toutes
avec toutes ses conséquences dans
ses conséquences l'ordre politique.
dans Pordre politique.
c
« Mais
Mais a a quoi
quoi bon
bon cette
cette confession
confession d'un inconnu? direz-vous.
d'un inconnu? me direz-vous.
me
foi, monsieur
Ma foi,
Ma Bertram, je
monsieur Bertram, je vais l’apprendre, au risque
vais vous l'apprendre,
vous risque d'exciter
au d'exciter
‘votre
*votre verve railleuse ou de vouer/aire sauver jusqaiau
railleuse ou de vousfazre
verve sauver jusqu'au boul du monde.
boul du monde.
c
¢ fai vu un jour
Pai vu jour
un à
it Anvers
Anvers unguéridon
un guéridon (vulgairement appelé
(vulgairement appelé une une
table parlante) qui
table parlante) qui m'a
m'a répondu
répondu à
à une question mentale
unequestion mentale dans
dans mon
mon
idiome
idiome natal,
natal, inconnu
inconnu desassistants; parmi ceux-ci
des-assistants; parmi ilyavait
ceux-ci ily avait des Es;
des Esl
prits forts, des maçons
prits forts, des maçons qui ne croyaient ni à. Dieu ni à rame;
qui ne croyaient ni à Dieu ui à Fame; la chose la chose
teur adonné
ieur donné à.
ae à. réfléchir,
réfléchir, ils ont lu
ils ont avidité les
avec avidité
lu avec spirites
ouvrages spirites
les ouvrages
-d'Allan Kardec, j’ai
-d’Allan Kardec, j'ai fait
fait comme
comme eux,
eux,
‘surtout
surtout quand plusieurs
quand plusieurs prêtres
prêtres
m’eurent assuré
m'eurent assuré que ces phénomènes étaient
que ces phénomènes exclusivement l'œuvre
étaient exclusivement þÿ l ' S u v r e
du..... démon,
du"... démon, et je vous assure,
et je vous moi, que
assure, moi, que jeje n'ai
n’ai pas regretté le
pas regretté le
que cela m'a coûté,
temps
temps quo cela m’a coûté, bien bien au contraire. J`ai
au contra.ire. Psi trouvé
trouvé dansdans cesces
livres non-seulement une solution rationnelle
«livres non-seulement une solution rationnelle et toute naturelle du et toute naturelle du
phénomène
phénomène ci-dessus,
ci-dessus, mais
mais une issue
une issue à.
à. bien
bien des
des questions,
questions, à
à bien
bien des
des
problèmes
problèmes que que jeje m'étais posés dans
m'étais posés dans le le temps;
temps; vousyvousy avez trouvé ma-
avez trouvé ma-
tière une religion
tière àà une nouvelle,
religion nouvelle, mais
mais croyez-vous,
croyez-vous,
monsieur
monsieur Bertram,
Bertram, qu'ilqu’il
y
aurait un
y aurait grand mal
un grand mal àa cela,
cela, lele cas échéant? Le
cas échéant? catholicismeest-il
Le catholicisme est-il
tellement en rapport avec les besoins notre société qu’il
tellement en rapport avec les besoins de
de notre société ne puisse
qu'il ne puisse
être
être nini rajeuni
rajeuni ni remplacé avantageusement?
ni remplacé avantageusement? Ou Ou bien
bien croyez-vous
religieuse? Le
_

que l'humanité puisse


que l'humanité puisse se de toute croyance religieuse?
passer de toute croyance
se passer Le libé-
libé~
ralisme proclame
ralisme proclame de
de beaux
beaux principes,
principes, mais
mais il
il est
est en grande partie
en
grande partie
sceptique etet matérialiste;
sceptique matérialiste; dansdans cesces conditions
conditions il il ne ralliera jamais
ne ralliera jamais à. à.
lui les aussi
lui les masses, aussi peu
masses, peu que
que
le
le catholicisme
catholicisme ultramontain;
ultramontain; si
si le Spi-
le Spi-
ritisme est
ritisme appelé à.à. devenir
est appelé devenir un un jour
jour une une religion,
religion, ce sera la
ce sera religion
la religion
naturelle bien
naturelle bien développée
développée et bien comprise,
et bien comprise, et et celle-ci
celle-ci certainement
certainement
n’est
n'est pas pas nouvelle; c'est
nouvelle_; c'est commecomme vous dites: une
vous dites: vieille nouveauté;
une vieille nouveauté;
mais c’est
mais aussi un
c`est aussi terrain neutre
un terrain neutre où où toutes les opinions,
toutes les poli-
tant poli-
opinions, tant
tiques que religieuses,
tiques que religieuses, pourrontpourront se
se tendre
tendre un
un jour
jour la
la main.
main.
¢c Quoi qu’il en soit, depuis
Quoi qu`il en soit, depuis que que je devenu Spirite,
suis devenu
je suis quelques
Spirite, quelques
tnéclgantcs langues
méchantcs langues m'accusentd°être devenu libre penseur;
m’accusentd’être devenu libre il
penseur; il est vrai
est vrai
qu'a
qu°à. partir
partir de cette époque,
de cette de même
époque, de même que que les Esprits
les forts dont
Esprits forts dont je je
parlais ci-dessus,
parlais ci-dessus, je je ne
ne crois
crois plus
plus au
au surnaturel
surnaturel ni
ni au
au diable;
diable; mais
mais par
par
°— 335:
-ööS:- -

W ;.
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'
q.
*'
264 f“,—'1.x **<_¢-fl*
w'—'
zot..-,
_,-,
I
q‘.
'* ,.“v__’,,
..
*'
+
,

f..
j.

.plus.,çàîDieu, ,à, 1l'immortalité


þÿ , :

contre þÿ noäsurroyonsutous u s. p l ¼ s , § à‘à


.

contre' un.
' n oû s ' * e r u = y o n s =peupeu
» t oþÿ )ieu, de
de
un.
Pimmortalité
l'âme‘, à la pluralité
Fame, la pluralité
à des
des existences; enfants du dix-neuvième
existences; enfants du dix-neuvième siecle, siècle,
nous avons
nous aperçu une
avons aperçu une route
route sûre et nousvoulons y
sûre et. nousvoulons y þÿ p o u s leliähäflr.
pousser, ser,le¿eha1
progrès au
du progrès
du de retarder.
au lieu de le retarder. Vous
lieu le Vous voyezvoyez doncdonc que que lele Spiritisme
Spiritisme
a encore du
a encore du bon,
bon, s'ils'il peut opérer de
peut opérer de tels changements. Et
tels changements. mainte-
Et mainte-

-

nant, ,pour
nant, ,pour en
en venir
venir aux
aux frères
frères Davenport,
Davenport, on‘
ont aurait
aurait tort
tort d'diae fuir
fuir
des expériences,
des expériences, ou
ou de
de conclure
conclure avec
avec parti pris
parti pris contre
contre elles, par
elles, par la la
même qu`elles sont nouvelles; plus
même qu'elles sont nouvelles; les faits
plus les faits qu'0n qu'on nous présente
nous‘ présente sont sont
extraordinaires, plus
extraordinaires, plus ils méritent d'être
ils méritent observés consciencieusement
d'être observés consciencieusement
préconçues, car, car, qui pourrait
"

et sans idées
et sans idées préconçues, qui pourrait se
se flatter
þÿû a dede
tte connaître
r
connaître tous
tous
les secrets de
les secrets de lala nature?
nature? Je n'ai jamais
Je n'ai jamais vu
vu les
les frères
frères Davenport,
Davenport, mais
mais
j'ai
j`ai lu ce que
lu ce que la presse française a-écrit
la presse française a-écrit sur sur leur
leur compte,
compte, et et j'ai
j'ai été été
étonné de de la mauvaise foi qu'elle qu'elle yy a. mise. Les amateurs pourront
mise. Les
étonné la mauvaise foi a amateurs pourront
lire avec fruit
lire avec fruit :: DesDes forces
forces naturelles
naturelles zhconnues,
ùzconnues, par
par
Hermès.
Hermès. (Paris,
(Paris,
l

Didier, 1865)
Didier, 1865) ; ; c'est
c'est une
une réfutation
réfutation au
au point
point de
de vue
vue de
de la
la science
science des
-des
critiques dirigées
critiques dirigées contre
contre eux.
eux. S'il
S'il est
est vrai
vrai que
que ces
ces messieurs
messieurs ne
ne se
se
donnent pas pour
donnent pas pour Spirites Spirites et
et qu'ils
qu'ils ne
ne connaissent
connaissent pas
pas
la
la doctrine,
doctrine, le le
Spiritisme
Spiritisme n'a n'a pas prendre leur
pas àà prendre leur défense;
défense; tout tout ce qu'on peut
ce qu'on peut dire,
dire,
c'est des faits
que des
c'est que faits pareils
pareils à,à. ceux qu'ils présentent
ceux qu'ils présentent sont possibles en
sont possibles en
vertu d'une loi naturelle
vertu d`une loi naturelle aujourd'hui aujourd'hui connue et par
connue et l'intervention
par Pintervention d'Es- d'Es-
prits
prits inférieurs; seulement, jusqu'ici
inférieurs; seulement, jusqu'ici ces faits ne
ces faits ne s'étaient
s'étaíent pas pas encore
encore
produits
produits dans
dans des
des conditions
conditions aussi
aussi peu
peu favorables,
favorables, à.
à. des
des heures
heures fixes
þÿû x e s
et autant de
avec autant
et avec régularité.
de régularité.
'
'

.

'

«
J'espère, monsieur, que
a J'espère, monsieur, que vous accueillerez ces
vous accueillerez ces observations
observations désin~ désin-
téresSéeset que
téresséeset que vousvous leur
leur donnerez
donnerez l'hospitalité dans votre
lfhospitalité dans votre journal; journal;
puissent-elles contribuer à.à. élucider
puissent-elles contribuer élucider -une-une questionéplus intéressante
questionáplus intéressante
pour vos
pour vos lecteurs
lecteurs que que vous
vous ne ne pourriez
pourriez le le supposer.
supposer. _ _

Àà‘: ‘Votre
_Votre abonné,
i

"

« -

l
«

abonné,
c
¢ H. VANDERYST.
H. Vmnnnïsr. p þÿ :

Lac
¢
voilà. publiéel
La voilà. publiéel on on ne pas de
ne m'accusera_ pas de mettrem'accusera_
la lumière
mettre «a la lumière
sous le
sous boisseau.
le boisseau. þÿ :
» .

D'abord, je
a D'abord,
«
n'ai pas
je n'ai pas de boisseau; ensuite, sans
de boisseau; ensuite, sans l'ombre
l'ombre de rail-
de rail-
lerie,
lerie, je je
ne
ne vois
vois pas
pas trop
ici
ici lalumière.
trop
lalumière.Jamais
Jamais je
je n'ai
n'ai fait
fait d'objection
à.
d'objection
à.
la. morale
la. morale du
du Spiritisme;
Spiritisme; elle
elle est
est pure. Les
pure. Spirites sont
Les Spirites sont honnêtes
honnêtes etet
hienfaisants, leurs dons
bienfaisante, leurs pour les
dons pour les crèches
crèches me l'ont prouvé.
me l'ont prouvé. S'iIs
S'ils tien-
tien-
_
à leurs
nent à
nent Esprits supérieurs
leurs Esprits et inférieurs,
supérieurs et inférieurs, je n'y vois
je n`y point d'incon-
vois point d'incon-
vénient. C'est
vénient. C'est une affaire entre
une aíïaire leur instinct
entre leur et’ leur
instinct et raison.
leur raison. -
=

.
-

- 265.-
265.-
c
¢ Il yy aa
post-scriptum
Il un Â-läieiatrëîle voici :
post-scríptum Îla l'e[trï=Île voici
un
me
:
*

Permettez' quejfappeïlef
pg'e Permettei ‘votre attention»
_

: s u r » uqui
_

n , vient
_
'

que'j'appe'lleÿvbtre t i ounnÏouvrage
þÿ a t t e nsur’ qui ,vient
euvrage
d'avoir
d'avoir
VV

les honneurs se l'index : la Pluralité des existences


les honneurs tie Plndex la Plfuralité des e.rzZs*temces
: de
de l'âme,
Mme,
parPezzani,‘
parPezzani," avocat,
avocat, où cette question
où cette question est traitée endehors
est traitée endehors de la ré-
de la ré-
vélation spirite.
vélation spirite. »
»
'
V

'
'
'
'

== ra
«»
,
V

Passons aà. Pautrelettre


c
Passons
¢ Pautrelettre ::
(Suit une secondre lettre
_

que la précédente,
(Suit une secondre lettre dans le même
dans le même senssens que la précédente,
et qui
et se termine ainsi :)
qui se termine ainsi '‘

:)

*

a J’ai
J'ai la conviction que,
la conviction
« que, le le jour où la
jour où la presse
presse se
mêlera de
se mêlera de déve-
déve-
lopper
lopper tout
tout ce
ce que
que
le
le Spiritisme
Spiritísme renferme
renferme de
de beau,
beau, le
le monde
monde fera
fera des
des
progrès immenses,
progrès immenses, moralement.
moralement. Rendre
Rendre sensible
sensible à.
a l'homme
l'homme que
que
chacun
chacun porte
porte en soi la
en soi vraie religion,
la vraie religion, la conscience, le
la conscience, laisser en
le laisser en pré-
pré-
sence de
sence de lui-même
lui-même pour répondre de
pour répondre de ses
ses actes devant FÊtre
actes devant suprême,
l'Être suprême,
quelle
quelle chose importante!
chose importante! Ne
Ne serait-ce
serait-ce pas
pas
tuer
tuer le
le matérialisme
matérialisme qui
qui
fait tant
fait de mal
tant de mal dans
dans lele monde?
monde? Ne Ne serait-ce
serait-ce pas une
une barrière
barrière contre
contre
pas
l'orgueil,
Porgueil, l'ambition, l'envie, toutes
Fambition, l'envie, choses qui
toutes choses qui rendent
rendent les hommes
les hommes
malheureux? Apprendre
malheureux? Apprendre à. l'homme qu’il
a l'homme doit faire le
qu'il doit faire le bien pourbien pour
mériter
mériter sa sa récompense:
récompense: ilil ‘y 'y a
certainement des
a certainement hommes qui
des hommes qui sont
sont
convaincus de
convaincus tout cela,
de tout cela, mais
mais combien
combien sur
sur la
la généralité
généralité ?
? Et
Et on
on
peut apprendre
peut apprendre tout
tout cela
cela a
å. l'homme;
Phomme; pour pour ma
ma part, j'ai évoqué
part, j'ai évoqué mon
mon
père,et d'après les
père,'et d'après les réponses
réponses que j'ai reçues,
que j'ai reçues, le doute n'est
le doute plus
n'est plus
possible.
possible.
a Si j'avais lele bonheur
Si j'avais
1 bonheur de
de manier
manier lala plume je traite-
vous, je
comme vous,
plume comme traite-
rais le Spiritisme
rais le comme appelé
Spiritísme comme à. nous inculquer
appelé à. nous inculquer une morale
une morale douce
douce
et agréable. Mon
et agréable. Mon premier
premier article
article aurait
aurait pour
pour titre
titre :
: Le
Le Spiritisme,
Spiritísme, ouou
la
la destruction
destruclùm de fanatisme. La
tout fanatisme.
de tout chute des
La chute Jésuites et
des Jésuites de tous
et de tous ceux
ceux

qui
qui vivent
vivent de la crédulité de l'homme. On puise toutes ces idées dans
de la crédulité de l'lzomme. On puise toutes ces idées dans
l'excellent
Pexcellent livre
livre d’Allan Kardec. Que
d'Allan Kardec. je voudrais
Que je voudrais que
que vous
eussiez ma
vous eussiez ma
manière d'envisager lele Spiritisme!
manière d'envisager Comme vous
Spiritísme! Comme vous feriez bien pour
du bien
feriez du pour
le moral! Mais,
le moral! Mais, mon cher Bertram,
mon cher Bertram, comment avez-vous pu
comment avez-vous pu trouver
trouver
du surnaturel,
du surnaturel, dede la. sorcellerie dans
la sorcellerie le Spiritisme?
dans le Spiritísme? Je Je ne
ne trouve
trouve paspas
plus
plus extraordinaire
extraordinaire que
que nous
nous communiquions
communiquions avec
avec nos
nos parents
parents et et nos
nos
amis passés
amis dans un
passés dans autre monde,
un autre monde, au moyen du
au moyen du þÿû qui
fluideu qui nous met
i d enous met
en rapport avec
en rapport eux, que
avec eux, je ne
que je trouve extraordinaire
ne trouve extraordinaire que que nous
nous com-
com-
muniquions
muniquions avec nos frères
avec nos frères de
de ce globe à.à. des
ce globe distances fabuleuses
des distances fabuleuses au au
moyen
moyen
du
du fil
fil électrique
électrique I
1 n þÿ :
-l>** -l>**

Le publié sans
tout publié
Le tout sans observation et sans
observation et commentaire, pour
sans commentaire, pour prouver prouver
seulement
seulement que
que
le
le Spiritisme
Spiritísme a en Belgique
a en Belgique des
des partisans
partisans ardents en
ardents en
_' 266 .5." ...

_266...
.

leur foi. La
leur foi. La sectefàit positivement des
secte-fait positivement progrès, et
des progres, le catholicisme
et le catholicisme
aura bientôt
aura bientot L compter
à avec
compter avec elle.elle. ‘
*

«La presse parisienne


«La presse parisienne n'an'a pas été de mauvaise foi avec les frères
pas été de mauvaise foi avec les freres«
Davenport;
Davenport; ce ce qui
qui le fait bien
le fait voir, c'est
bien voir, que ceux-ci
c'est que ceux-ci þÿ Naffichent plus
n ' a t `û plus
chent
de prétentions
de prétentions au
au surnaturel.
surnaturel. Ils
Ils ne donnent
ne donnent plus
plus de
de séancesacin-
þÿ s é a nSsacin
quante francs
quante francs par tête, du moins
par tête, du moins que je sache; je crois cependant
que je sache; je crois cependant que que
les personnes qui
les personnes voudraient payer leur place
qui voudraient payer leur à. ce prixv là. ne seraient
place à. ce prix- là. ne seraient
pas
pas
mal
mal reçues.
reçues.
Pour
Pour conclure,
conclure, j'affirme que
þÿ j ' a fûque
rme leurs
leurs exercices ne
exercices me
ne me
semblent
semblent pas faits pour
pas faits pour exercer une grande
exercer une influence
grande influence sur sur l'avenir des-
l'avenir des-
soc1'étés humaines.
h umames '

sociétés
BEBTRAM‘ þÿ
. '

.
o BERTRAN. , : .

Après les
Après les deux
deux lettres qu'on vient
lettres qu'on vient de lire, nous
de lire, nous n'aurons que
n`aurons que peu. peu.‘
de chose
de chose àà dire dire sur cet article;
sur cet article; sa sa modération
modération contrastecontraste avec avec l'acri-
l'acri-
monie de
monie de la la plupart
plupart de
de ceux
ceux qui
qui ont
ont été
été écrits
écrits jadis
jadis sur
sur le
le même
même
sujet. L'auteur,
sujet. L'auteur, au moins, au moins, ne
ne conteste
conteste pas aux Spirites
pas aux Spírites le droit le droit
d'avoir une
d°avoir une opinion opinion qu'ilqu'il respecte,
respecte, quoique quoique ne ne la la partageant
partageant pas; pas;
å. l'encontre de
à l'encontre certains apôtres
de certains apôtres du progrès, ilil reconnaît
du progrès, reconnait que que la liberté
la liberté
de conscience
de conscience est est pour tout le
pour tout monde; c'est
le monde; c'est déja
déjà. quelque
quelque chose.chose. Il Il
convient
convient méme même que les Spirites
que les Spírites ont
ont du
du bon
bon et
et sont
sont de
de bonne
bonne foi.
foi. Il
Il
constate þÿ
constate enfin
e nû les progrès de
lesn progrès de la doctrine et
la doctrine avoue qu'elle
et avoue qu`elle aa un côté
un côté
séduisant. Nous ne ferons
séduisant. Nous ne ferons donc que donc de courtes observations.
que de courtes observations.
M. Bertram veut
M. Bertram bien nous
veut bien nous tenir
tenir pour
pour un aussi bon
un aussi citoyen que
bon citoyen lui,
que lui,
et nous l'en remercions;
et nous l'en mais
remercions; mais il ajoute il ajoute que que nous
nous ferionsferions tout aussi
tout aussi
bien
bien de nous appeler
de nous appeler de de notre
notre vrai vrai nom.nom. Nous Nous nous permettrons à.à.
nous permettrons
notre tour
notre tour de de luilui demander pourquoi ilil signe
demander pourquoi signe ses
ses articles
articles Bertram,
Berlram,
lieu de
au lieu
au Eugène Landoís,
de Eugène Landais, ce ce qui
qui n'ôte
n'ôte rien
rien à.
à. ses
ses qualités
qualités person-
person-
nelles,
nelles, car car nous savons qu’il
nous savons qu'il est est le le principal organisateur de
principal organisateur de lala
crèche de Saint-Josse-Tennoode,
crèche de Saint-Josse-Tennoode, dont il s'occupe
dont il s'occupe avec avec la plus
la louable
plus louable
sollicitude.
sollicitude.
Si
Si M. M. Bertram
Bertram avait avait lu les livres
lu les spirites avec
livres spirites autant d'attention
avec autant d'attention
qu’il le
le
qu'il dit, dit, il
il saurait
saurait si
si les
les Spirites
Spírites sont
sont assez
assez simples
simples pour évoquer
pour évoquer
le Juif-Errant et don Quichotte;
le Juif-Errant et don Quichotte; il saurait ce que il saurait ce le Spiritisme ac-
que le Spiritisme ac-

cepte et ce qu’il
cepte et ce qu'il désavoue;
désavoue; il
il Naifectcrait
n`all`ecterait pas
pas
de
de le
le présenter
présenter comme
comme
une religion,
une religion, car, car, au même titre,
au même titre, toutes
toutes les philosophies seraient
les philosophies seraient des des
religions, puisqu'il
religions, puisqu'il est
est de
de leur
leur essence
essence de
de discuter
discuter les
les bases
bases mêmes
mêmes
de toutes les
de toutes les religions
religions :: Dieu,
Dieu, et et la nature de
la nature de l'âme.
l`å.me. Il comprendrait
Il comprendrait
enfin
enfin que que
si
si jamais
jamais le
le Spiritisme
Spiritisme devenait
devenait une religion,
une religion, il
il ne pourrait
ne pourrait

se faire intolérant sans renier son principe


se faire intolérant sans renier son
principe qui la fraternité
qui est la fraternité uni-
est uni-
verselle,
verselle, sans sans distinction
distinction de de secte
secte et et dede croyance;
croyance; sans sans abjurer
abjurer de- sa
sa de-
vise :: Hors
vise Hors la la charité point de
charité point salut, symbole
de salut, symbole le
le plus explicite
plus explicite de: de*
926'1-
+267-
l'amour prochaimde la
du prochain,.de tolérance et et de la liberté de conscience.
'

famour du la tolérance de la liberté de conscience.


Jamais il ne dit:
Jamais il ne dit: Hors le þÿ
¢ a Hors le Spzritzlsmepoint
S p zû t poùztzlrme de
de salut.
salut. n
þÿ :Si
Si une
une religion
religion
ientait sur
s'entait sur le Spiritisme à.à. Pexclusion
le Spiritisme Yexclusion de principes, ce
ces principes,
de WS ce ne serait
ne serait
plus
plus du
du Spiritisme.
Spirilisme.
Le Spiritisme est
Le Spiritisme est une doctrine philosophique
une doctrine philosophique qui qui touche
touche à. a toutes
toutes
les questions
les humanitaires;
questions humanitaires; par les modifications profondes
par les modifications profondes qu'elle qu'elle
apporte dans
apporte dans les les idées,
idées, elle elle fait envisager les
fait envisager les choses
choses à.à. un un
autre point
autre point de vue; delà,
de vue; delà, ‘pour
pour Pavenir,
l'avenir, dînévitablcs
d'inévitablcs modifica.
þÿ m o d iû ca_
lions
tions dans
dans lesles rapports
rapports sociaux:
sociaux: c’est
c'est une
une mine
mine féconde
féconde où
où les
les relis-
relis-
gions comme
gions comme les sciences, comme
les sciences, comme les les institutions
institutions civiles, puiseront
civiles, puiseront
des éléments de progrès;
des éléments de mais de
progrès; mais de ce qu`elle ce qu‘elle touche à. certaines
touche à. certaines
religieuses, elle ne constitue pas pas plus
croyances religieuses,
croyances
elle ne constitue culte
plus un culte nouveau
un nouveau
qu’elle
qu"elle n’est
n`est un
un système particulier
systeme particulier de
de politique,
politique, de
de législation
législation ou ou
d’économie
d`économie sociale. sociale. Ses temples, ses
Ses temples, cérémonies et-
ses cérémonies et- ses prêtres sont
ses prêtres sont
dans Pimagination
dans Pimagination de de ses
ses détracteurs
détracteurs et et de ceux qui
de ceux qui ontont peur
peur dela
de la
voir devenir religion.
voir devenir religion.
M. critique le
Bertram critique
M. Bertram style des
le style Esprits et
des Esprits et place
place le sien bien
le sien bien au- au-
«dessus c’est
«dessus :: c'est son droit, et nous
son droit, et nous nene le lui disputerons
le lui disputerons pas.
pas.
Nous
Nous ne
ne
‘lui contestons
-lui contestons pas davantage
pas davantage ce
ce point qu’en
point qu'en fait
fait de
de morale
morale les
les Esprits
Esprits
ne nous apprennent
ne nous apprennent rien rien de nouveau; cela
de nouveau; cela prouve
prouve une une chose,
chose, c`est c’est
que
que
les
les hommes
hommes n’en sont
n'en sont que plus coupables
que plus coupables de
de la
la pratiquer
pratiquer peu. si
si peu.
Faut-il
Faut»-il doncdonc s’étonner
s'étonner que Dieu, dans
que Dieu, dans sa sollicitude, la
sa sollicitude, leur répète
la leur répète
sous toutes les
.sous toutes formes? Si,
les formes? Si, sous
sous cece rapport, Penseignement des
rapport, Penseignement des Es-Es-
prits
prits est
est inutile,
inutile, celui
celui du
du Christ
Christ Pétait
l'était également, puisqu’il
également, puisqu'il n'a
n'a fait
fait
que développer
que développer
les
les commandements
commandements du
du Sinaï;
Sinaï; les
les écrits
écrits de
de tous
tous les
les
moralistes
moralistes sont sont pareillement inutiles,
pareillement inutiles, puisqu'ils puisquïls ne
ne font
font que
que
dire
dire la
la
même chose en d'autres termes. Avec ce système-là,
même chose en d'autres termes. Avec ce système-là., que de
que de gens dont
gens dont
les travaux seraient
les travaux seraient inutiles!
inutiles! sanssans y comprendre les
y comprendre les chroniqueurs
chroniqueurs
qui, par
aqui, par état,
état, ne doivent rien
ne doivent rien inventer.
inventer. 4.

1l
ll est donc convenu
est donc convenu que que
la
la morale des
morale Esprits est
des Esprits vieille comme
est vieille comme le le
monde,
-monde, ce
ce qui
qui n’a
n'a rien
rien de
de surprenant,
surprenant, puisque puisque la
la morale
morale n’étant
n`étant
autre chose que
autre chose que la la loi de Dieu,
loi de cette loi
Dieu, cette loi doit être de
doit être toute éternité,
de toute éternité, et et
la créature
que la créature ne peut
que ne peut rien ajouter
rien à l’œuvre
ajouter à þÿ P S udu du Créateur.
v rCréateur.
e Mais n'y
Mais n’y
a-t-il rien
a-t-il rien de dans le
nouveau dans
de nouveau mode d'enseignement?
le mode usqu’à. présent
d'enseignement? JJ usqu'a présent
le code de
le code morale n'avait
de morale été promulgué
n'avait été que par quelques
promulgué que par quelques individua-
individua-
lités;
-lités; il
il a été reproduit
a été des livres
dans des
reproduit dans tout le
que tout
livres que le monde
monde nene lit pas
lit pas
ou ne
ou comprend
ne comprend pas. pas.
Eh
Eh bien!
bien! aujourd’hui
aujourd'hui ce ce même
même code
code est
est en-
en-

seigné, non plus


seigné, non quelques hommes, mais par
par quelques
plus par hommes, mais des millions d'Es-
par des millions d'Es-
prits,
prits, qui ont été
qui ont des hommes,
été des hommes, dansdans tous les pays,
tous les pays, dans chaque fa-
dans chaque fa-
mille, et
mille, pour ainsi
et pour ainsi dire à. chaqueindividu.Croyez-vous
dire à. chaqueindividu. Croyez-vous que celui qui
que celui qui
aura été indifférent aåt la
aura été .invdiíïérept lecture d'un
la lecture livre, qui.
d'un, livre, aurairaité lesymaximes
qui.aura,_trailé les maximes
qu'il renferme
qu'il
-

de lieux
renferme de
*

lieux communs,
communs, ne
l

sera. pas
I

pas bien
'
I

autrement 'impress-
bien autrement ‘impresfi-
ne sera
`
«

1
v

sionné si
sionné père, sa mère,
si son père,
son
être
sa qui lui est cher et qu'il
mère, ou un être qui lui est cher
ou et
un qu'il
Û vient lui
respecte, vient lui dire,
dire, fût-ce
fût-ce même même dans un style
dans un style inférieur
inférieur a à celui
celui
respecte,
de Bossuet
de Bossuet :
: Je ne
Je ne
e:
« suis
suis as erdu
Ppas perdu pour P our toi
toi comme
comme tu
tu l'as
l'as cru; J'e suis
cru; je suis

là près de toi, je
là près de toi, te vois et je t'entends,
je te vois et je Uentends, je
,

je te
te connais
connais mieux
mieux que
que
lors-
lors-
que j’étais vivant,
vivant, car je
je lis
lis dans
dans ta pensée;
ta pensée; pour être
être heureux
heureux dans
dans
que j'étais car pour
le
le monde où
monde où je je suis,
suis, voici la règle
voici la de conduite à suivre; telle action
règle de conduite a suivre; telle action est est
bonne
bonne et telle autre
et telle est mauvaise,
autre est mauvaise, etc. etc. Comme
Comme vousvous le
n :
þÿ le voyez,
voyez,
c'est
c'est
un enseignement
un enseignement direct, direct, ouou si vous aimez
si vous mieux, un
aimez mieux, nouveau moyen
un nouveau
moyen
de
de publicité, d'aulant plus
publicité, d'autant plus þÿ eû i c qu’il
eflicace a c e va
qu'il droit au
va droit þÿ c Squ'il
au cœur; u r ;ne
qu"il ne

coûte rien; qu'il


coûte rien; s'adresse
qu'il s'adresse à.
à. tout
tout le
le monde,
monde, au
au petit comme
petit comme au au
grand,
grand, au pauvre comme au riche, à. Fignorant
au pauvre comme au riche, à comme au
l`ignorant comme au savant, et savant,‘ et
qu'il þÿ
qu'il défie d éû le despotisme humain qui
le e
despotisme humain qui voudrait mettre
voudrait yy mettre une une barrière.
barrière.
Mais, direz-vous,
Mais, direz-vous, cela
cela est-il
est-il possible?
possible? n'est-ce
n'est-ce pas
pas une
une illusion?
illusion? Ce
Ce
doute serait
doute serait naturel
naturel si
si de
de telles
telles communications
communications n'étaient
n'étaient faites
faites qu'à.
qu'à.
un seul
un seul homme privilégié, car
homme privilégié, car rien
rien nene prouverait
prouverait qu'il qu'il ne
ne sese trompe
trompe
pas; mais quand des
pas; mais quand
des milliers d'individus en
milliersd'individus en reçoivent
reçoivent de pareilles tous
de pareilles tous
jours et
les jours
les dans
et dans tous les
tous les pays du
pays du monde, monde, est-il rationnel de penser
est-il rationnel de penser
que
que
tous
tous sont
sont hallucinés?
hallucinés? Si
Si l'enseignement
Penseígnement du Spiritisme était
du Spiritisme relégué
était relégué
dans les ouvrages
dans les spirites, ilil n'a.u:'ait
ouvrages spirites,
n'aurait pas pas conquis
conquis la centième partie
la centième partie
des adeptes
des qu'il
adeptes qu'il possède;possède; ces
ces livres
livres ne
ne font
font que
résumer
que résumer et coordon-
et coordon-
ner cet
ner enseignement, et
cet enseignement, ce qui
et ce qui faitfait leur succès, c'est
leur succès, que chacun
c`est que chacun
trouve
trouve en en sonson particulier
particulier la
la confirmation
confirmation de
de ce
ce qu'ils
qu'ils renferment.
renferment.
On sera
On sera fondéfondé åà dire que l'enseignement
dire que Penseignement moral moral des des Esprits
Esprits est est
superflu, quand aura prouvé que
on aura que les
les hommes
hommes sont assez bons
bons pour
superflu, quand on
prouvé sont assez pour
n'en avoir plus
n'en avoir plus besoin; jusque-là. ilil ne_faut
besoin; jusque-la ne_faut pas s'étonner de le
pas s°étonner de le leur
leur
voir répéter
voir répéter sous toutes les
sous toutes les formes
formes et et sur tous les
sur tous tons.
les tons.
Que m'importe,dites-vous,
Que m`importe,dites-vous, monsieur Bertram, qu'il
monsieur Bertram, qu`il y y ait
ait ou non des
ou non des
Esprits! Il possible cela soit indifférent, mais n'en
_

est il
_

Esprits l Il est possible que que cela vous


vous soit indifférent, mais il n'en est
est
pas de
de même
même de
de tout
tout le
le monde.
monde. C'est
C'est absolument
absolument comme
comme si
si vous
vous
pas
disiez: c Que
disiez: «
Que m'importe
m'importe qu'il qu'il yy ait ait des habitants en
des habitants Amérique, et
en Amérique, et
que
le câble électrique vienne
que le cable électrique vienne me le prouver! me le prouver! þÿ n scientifiquement‘,
þÿ :
S c i e n t iû q u e m e n
c'est quelque
c'est quelque chose
chose que
que
la
la preuve
preuve
du
du monde
monde invisible;
invisible; moralement,
moralement,
c'est
fc'est beaucoup
beaucoup ;
; car
car les
les Esprits peuplant l'espace qu'on
Esprits pcuplant l`espace qu'on croyait inha- croyait inha-
“bité,
bité, c'est
c'est la
la découverte
découverte de
de tout
tout un
un monde,
monde, la.
la révélation
révélation de
de l'avenir
l'avenir
‘et de la
et de la destinée
destinée de de l'homme,
Phomme, une une révolution
révolution dans dans ses croyances;
ses croyances;
si la_chose existe, toute dénégation
or, si la_chose existe, toute dénégatíon ne pourra
or, ne pourra l'empêcher
Pempêcher d'exis-d'exis-
.ter. Ses résultats inévitables
ter. Ses résultats inévitables méritentméritent bien bien qu'on
qu'on s'en préoccupe.
s'en préoccupe.
Vous
Vous êtes homme de
êtes homme progrès, et
de progrès, et vous repoussez un
vous repoussez élément de
un élément de pro-
pro-
1
l)
Æ
zåÿîz*
.... _..

zi r ) i v r Î"Œaméliprerf
ÿ a_ fimoyen
gfþÿifiägvè‘i -?i‘un, l'humanité,’ ‘Îde cimentier’ fraternité
‘la fraternité

þÿles 1 Q ÿ une d " aI`hu'inanité,'


e r i I 'découverte
rû § § l î i qui‘
p r e*Îde` címenter'
1conduit
¿ _ ' *la
entre les l;ommes?' une découverte qui* eondüit a la réforme des
hommes?’
q

à la réforme des
entre
abus
abus sociaux
sociaux contrelesquels
contrelesquels vous
vous
réclamez sans cesse 77 Vous
réclamez
sans cesse Vous croyez
croyez
aàiflvotre
votqre âme âme immortelle,
immortelle, et et vous
vous ne vous souciez
ne vous souciez nullement
nullement dede savoir
savoir

ce ‘qu'elle
'qu'elle devient,
devient, ce 'ce que sont devenus vos‘ parents et
que sont devenus vos' parents vos amis?
et vos amis?
Franchement,
Franchement, cela
cela est peu
est peu
rationnel.
rationnel. Ce-
Ce- n'est
n`est pas, direz-vous,
pas, direz-vous, dans
dans
l'armoire
Parmoire des
des frères
frères Davenport que
Davenport que je je le
le trouverai; d'accord;
trouverai; d'accord; nous nous
n'avons jamais dit que
n'avons jamais dit ce
que ce fût
fût là,
là, du spiritisme.
du spiritisme. Cependant,
Cependant, cette cette
même armoire,
même précisément parce
armoire, précisément parce que,
à tort ou aà. raison,
que, a tort ou raison, onon yy a a
fait intervenir les Esprits, aa fait beaucoup
fait intervenir les Esprits, fait beaucoup parler parler des
des Esprits,
Esprits, même
même
ceux qui n'y
çeux qui croyaient pas;
n'y croyaient de là. des recherches et des
pas; de là. des recherches et des études qu'on
études qu'on
n'aurait pas
n'auraít pas faites
faites si
si ces
ces messieurs
messieurs se
se fussent
fussent donnés
donnés pour
pour
de
de simples
simples
prestidigitateurs. Si
prestidigitateurs. les Esprits
Si les n'étaient pas
Esprits n'étaient dans leur armoire, ils
pas dans leur armoire,
ils
ont bien
ont bien pu provoquer ce ‘moyen
pu provoquer ce de faire sortir unefoule
'moyen de faire sortir unefoule de gens de gens dede
leur indifférence. Vous
leur indifférence. voyez que
Vous voyez que vous-même,
vous-meme, à.
à. votre
votre insu,
insu, avez
avez été
été
poussé àa semer
poussé l'idée parmi
semer l'idée parmi vos vos nombreux lecteurs, ce
nombreux lecteurs, que vous
ce que vous
n'auriez point fait
n'auriez point sans cette
fait sans fameuse armoire.
cette fameuse armoire. .
.

Quant
Quant aux aux vérités nouvelles qui
vérités nouvelles qui ressortent
ressortent des révélations spirites
des révélations spirites
en dehors de la morale, nous
en dehors de la morale, nous renvoyons à l'article
renvoyons à Particle publié publié dans
dans lala Re-
Re-
vue de janvier 1865 sous le titre de : Ce quïzpprend
vue de janvier i865 sous le titre de : Ce le
le Spiritisme.
qtfapprend þÿ S p zû t í s m e .
Î

Le
Le Spiritisme
Spiritisme ne
ne
demande
demande qu'à
qu'å être connu.
être connu.

C'est
G'est un
unfait avéré que
fait avéré depuis que
que depuis que la critique apris
la critique aipris aa partie
partie le le
Spiritisme,
Spiritisme, elle
elle a montré
a montré la
la plus complète ignorance
plus complète ignorance de
de ses
ses principes
principes
même les
même les plus
plus élémentaires;
élémentaires; elle elle l'a surabondamment prouvé
l'a surabondamment prouvé en lui
en lui
faisant dire précisément
faisant dire précisément le
le contraire
contraire de
de ce
ce qu'il dit,
qu`il dit, en
en lui
lui attribuant
attribuant
des idées
des diamétralement opposées
idées diamétralement celles qu'il
opposées àà celles professe. Pour
qu'il professe. elle,
Pour elle,
étant donné un Spiritisme de fantaisie, elle s'est dit : ll doit dire et
étant donné un Spiritisme de fantaisie, elle s'est dit : a ll doit dire
¢ et
penser
telle
penser telle chose;
chose; n en en unun mot,
þÿ : elle l'a
mot, elle l'a jugé jugé sur sur ce qu'elle s'est
ce qu`elle s'est
figuré qu'il pouvait
figuré qu'il pouvait être,
être, et
et non
non sur
sur ce
ce qu'il
qu'il est
est réellement.
réellement. ll
ll lui
lui était
était
sans doute
sans doute bien facile de s'éclairer;
bien facilede mais, pour
s'éclairer; mais, pour cela, cela, il
il fallait
fallait lire,
lire,
étudier, approfondir
étudier, approfondir une
une doctrine
doctrine toute
toute philosophique,
philosophique, analyser analyser la la
pensée, sonder la
pensée, sonder portée des
la portée des paroles;
paroles; or, or, c'est
c'est la un travail
la un sérieux
travail sérieux
qui
qui n'est pas du
n'est pas du goût
goût de tout le
de tout monde, trop
l monde, trop fatigant
fatigant même même pour pour
certains. La
certains. La plupart
plupart des
des écrivains,
écrivains, trouvant
trouvant dans
dans les
les écrits
écrits de
de quel-
quel-
ques—uns de leurs confrères un jugement
ques-uns de leurs confrères un jugement tout tout faim-d'accord
fait,~d`accord avec avec leurs
leurs
idées sceptiques,
idées sceptiques, en
en ont‘
ont' accepté
accepté le
le fond
fond sans
sans plus d'examen,
plus d'examen, se
se bor-
bor-
‘n

u-QIQ...
-QIQ-.
mont
nent ù ty broder quelques
y broder quelques variantes
variantes dans dans la forme;; c'est
la forme c'est ainsi
ainsi queque les les
idées les plus fausses se
idées les plus fausses se sont propagées
sont comme des
propagées comme des échos dans la échos dans la
Presse,
Presse, et
et de
de la
la dans
dans une
une partie
partie du
du public.
public.
cependant, ne
Cela, cependant,
Cela, pouvait avoir
ne pouvait avoir qu'unqu'un temps.temps. La La doctrine
doctrine
spirite, qui n'a rien de
spirite, qui n'a rien de caché, qui caché, qui est
est claire, précise,
claire, précise, sans
sans allégories
allégories
ni ambiguïtés,
ni ambiguïtés, sans sans formules abstraites, devait
formules abstraites, devait finir par être
finir par mieux
être mieux
connue; la violence même
connue; la violence même avec laquelle avec laquelle elle était
elle était attaquée
attaquée devait en
devait en

provoquer l'examen;
Pexamen; c'est
e'est ce qui
ce qui a
a en
en lieu,
lieu, et
et c'est
c'est ce
ce qui
qui amène
amène la
la
provoquer
réaction que
réaction l'on remarque
que l`on aujourd'hui. Ce
remarque aujourd'hui. n'est pas
Ce n'est pas à.à. dire que tous
dire que tous
ceux qui
ceux l'étudiant, même
qui Pétudient, même sérieusement,
sérieusement, doivent doivent s`en s'en faire
faire les les
apôtres; non certes; mais est impossible
apôtres; non certes; mais il est impossible qu`une étude attentive,
il qu'une étude attentive,
sans parti
faite sans
faite parti pris,pris, n'atténue
n'atténue pas pas auau moins
moins la la prévention
prévention que que l'on
l'on
avait si
conçue, si elle ne
avait conçue, elle la dissipe pas
ne la dissipe complétement. lt était évident
pas complétement..
ll était évident
que
que
l'hostilité
Fhostilitó dont
dont le
le Spiritisme
Spiritisme était
était l'objet devait amener
l'objet devait amener ce ce résul-
résul-
tat;
tat; c'est
c'cst pour
pour
cela
cela que
que nous
nous n'en
n'en avons
avons jamais
jamais pris pris souci.
souci.
que le Spiritisme quelques
Parce que
Parce le Spiritisme fait fait moins
moins de de bruit
bruit en en cece moment,
moment, quelques
personnes se figurent qu'il
personnes
se figurent stagnation dans
qu'il yy a stagnation dans sa marche progres-
a sa marche progres-
sive;
sive; mais comptent-elles pour
mais comptent-elles pour rien rien le revirement qui
le revirement qui s'opère
s'opère dans dans
l'opinion?
Popinion? Est-ce
Est-ce une conquête
une insignifiante
conquête þÿ i n s i g n iû que
que
d'être
d'être regardé
a n t e regardé d`uu d'un
moins mauvais œil?
moins mauvais þÿ S Le Lei l ?Spiritisme
Spiritisme a dès
a dès l'abord
l'abord rallié
rallié à.
a lui
lui tous
tous
ceux
ceux a
a qui
qui ces
ces idées
idées étaient
étaient pour
pour
ainsi
ainsi dire
dire a
a l'état
l'état dîntuition
dintuition ;
; il
il n'a
n'a
eu qu'à.
eu qu'à. se
se montrer
montrer pouren
pouren
être
être accepté
accepté avec
avec empressement; c'est
empressement; c'est ce ce
qui explique son accroissement numérique
qui explique son accroissement numérique rapide. rapide. Aujourd'hui
Aujourd`hui qu'il qu`il
a. moissonné ce
a. moissonné ce qui était
qui était mûr, mûr, ilil agit sur la
agit sur masse réfractaire;
la masse réfractaire; le le
travail est plus
travail est plus long long ;
; les
les moyens
moyens
d'action
d'action sont
sont dilïéretits
diíi`érents et
et appro-
appro-
priés la nature
priés aà la nature des des difficultés;
difficultés; mais mais auxaux fluctuations
fluctuations de de l'opinion,
l'opinion,
on sent
on cette masse
que cette
sent que s'ébranle sous
masse s'ébran«le sous la la cognée
cognée des Esprits qui
des Esprits qui la. la
frappent sans cesse de mille manières.
frappent sans cesse de mille manières. Le progrès, Le progrès, pour être
pour être moins moins
apparent,
apparent, n'en n'en est pas moins
est pas moins réel; réel; c'est comme celui
c'est comme d'un bâtiment
celui d'un bâtiment
qui s'élève
s'él¿*ve avec rapidité, et qui paraît s'arrêter
s`arrêter quand on travaille la
qui avec
rapidité, qui paraît
et quand on travaille la
l'intérieur.
Pintérieur.
Quant
Quant aux Spirites,
aux Spirites, le
le premier momentpremier
moment a. été celui
a. été celui de l'enthou-
de l'enthou-
siasme; mais
siasme; mais un état de surexcitation ne être
un état de surexcitation ne peut être permanent; au peut au permanent;
mouvement expansif extérieur, a succédé unplus calme;
état
mouvement expansif extérieur, a succédé un état plus calme; la foi la foi
est aussi
est vive,
aussi vive, mais
mais elle plus froide, plus raisonnée,
elle est
est plus froide, plus raisonnée, et cela
par cela.
et par
même plus
même plus solide. L'effervescence
solide. þÿ place
fait
ac fait
L ' eû e r v e sa e n cplace
e à.à. une satisfaction
une satisfaction
intime plus douce, chaque jour
intime plus douce, chaque jour mieux
mieux appréciée,
appréciée, par la sérénité que
par la sérénité que
procure Pinébranlable confiance en l'avenir.
procure Vinébranlable confiance en l'avenir.
Aujourd'hui donc
Aujourd`hui donc le le Spiritisme
Spiritisme commence
commence à. être jugé
à. être jugé àà un
un autre
autre
point
point de
de vue;
vue; on
on ne le
ne le trouve plus
trouve plus si
si étrange
étrange et
et si
si ridicule,
ridicule, parce qu'on
parce qu'on
wflt‘——
þÿ - -û t - -
le connaît mieux‘;
le connait mieux; les les Spirltes
Spirites ne sont plus
ne sont
plus montrés
montrés þÿ doigt
auäa doigt
ua comme
comme
des bêtes curieuses;
des bêtes curieuses; si beaucoupsi beaucoup de personnes
de encercle
repoussent encorele
personnes repoussent
fait des
fait des manifestations qtfellesne peuvent
manifestations qdellesne peuvent concilieravec
coneilieravee l'idée quelles
l'idée qu'elles
font du
se font
se monde invisible,
du monde elles ne
invisible, elles ne contestent
contestent plus plus la la portée philoso-
portée philoso-
phique
phique de dela doctrine;4que la
la d2oetrine;«que morale en
la morale en soit vieilleon
soit vieille- ou neuve,
neuve, ce ce n’ea
n'ea
est
est pas moins
pas moins
une
une doctrine
doctrine morale, qui
morale, qui ne peut
ne qu’iexciter au bien
peut quiexciter au bien
ceux qui
ceux qui la la professent;
professent: c'estc`e.st ce que reconnait quiconque
ce que reconnaît
quiconque juge juge en en
connaissance
connaissance de cause. Tout
de cause. Tout ce ce qu’on reproche maintenant maintenant aux
qu'on reproche aux
spirites,
Spirites, c'est
c`est dede croire
croire à la communication
a la communication des Esprits; mais
des Fbprits; mais on on leur
leur
passe
passe
cette
cette petite
petite ‘faiblesse
*faiblesse en- faveur
en faveur du
du reste.
reste. Sur
Sur ce
ce point
point les
les Esprits
Esprits
se chargeront
se chargeront de s’ils existent.
montrer s`ils
de montrer existent.
Uarticle
L'artiele de de M.M. Bertram,
Bertram, de Brnxelles, rapporté
de Bruxelles, rapporté ci-desstis,
ci-dessus, nous nous
semble être Pexpression
semble être Pexpression du sentiment qui
du sentiment tend à.
qui tend à. se propager dans le
se propager dans le
monde des
monde railleurs, et
ci-devant railleurs,
des ci-devant se développera à mesure que le
et se développera à mesure que le
Spiritisme sera plus Uarticle suivant
connu. L'article
plus connu. suivant estest dans
dans lele même
même sens,
Spiritisme sera sens,
mais
mais il révèle une
il révèle conviction plus
une conviction complète. Illl est
plus complete. extrait du
est extrait du Soleil
Soleü du du
mai.
55 mai.
a En
¢ même temps
En même temps queque paraissaient
paraissaient les les Apôtres
Apótres de de M. Eruest Re-
M. Ernest Re-
nan, M.
nan, M. J.-B. Boustaing,
J.—B. adepte éclairé du Spiritisme,
Boustaing, adepte éclairé du Spiritisme, publiait
publiait a la
à. la
Librairie centrale un
Librairie centrale ouvrage considérable
un ouvrage intitulé :: les
considérable intitulé Quatre Evan-
les Quatre Evan-
giles, suivis des
_qz'les, suivis commandements expliqués
des commandements expliqués en en esprit et
esprit et en vérité par
en vérité par
les évangélistes
les évangélistes assistés
assistés des
des apôtres.
apôtres.
a La
« masse des
La masse Parisiens ne
des Parisiens connaît guère,
ne connaît
guère, en en fait
fait dede Spiritisme,
Spiritisme,
que
que
les
les échaffourécs
échaffourées de
de quelques
quelques escamoteurs
escamoteurs qui
qui ont
ont vainement
vainement tenté
tenté
d'abuser dela
d'abuser la crédulité d’un
de crédulité d'un public public incrédule. Ces charlatans ont
incrédule. Ces charlatans été
ont été
sifflés,
sifflés, ce
ce qui
qui est
est fort
fort bien
bien fait;
fait; mais
mais les
les Spirites, pleins
Spirites, pleins d'ardeur
d`ardeur et
et de
de
‘foi, n’en
foi, n'en ont
ont pas
pas
moins
moins continué
continué leurs
leurs expériences
expériences et
et leur
leur propagande
propagande
rapide.
rapide. v
i

choses les
Les choses
a Les
« les plus sérieuses sont
plus sérieuses sont traitées Paris à.à. l'égal
traitées å.à. Paris l'égal des
des
choses
choses les plus futiles. (Pest ici qu'on
les plus futiles. (Yest ici qu’on sese demande le plus
demande le plus souvent
souvent si
si
l'on
1'on a
a affaire
affaire à
à un
un dieu,
dieu, à
a une
une table
table ou
ou a
a une
une cuvette.
cuvette. Les
Les expériences
expériences
sommaires
sommaires tentéestentées entre tasses de
deux tasses
entre deux de thé par quelques
thé par quelques femmes
femmes
adultères et quelques jeunes
adultères et quelques jeunes prétentieux prétentieux ont
ont suffi
suffi à
à la.
la curiosité
curiosité des
des
Parisiens. Si la table faisait mine
Parisiens. Si la table faisait mine de tourner, de tourner, on riait beaucoup;
on riait beaucoup; si, si,
au contraire,
au contraire, la la table
table nene bougeait
bougeait pas, on riait
pas, on encore plus
riait encore fort; et
plus fort; et
c'est ainsi que
c’est ainsi que
la
la question
question se
se trouvait
trouvait approfondie.
approfondie. ll
ll en
en était
était autre-
autre-
ment chez
ment chez la la population
population plus réfléchie de
plus réfléchie de lala province.
province. Le Le moindre
moindre
résultat
résultat animait
animait* les
les prosélytes,
prosélytes, excitait
excitait leur
leur ardeur; l’esprit
ardeur; l'esprit de de leurs
leurs
proches répondait à leur attente;
proches répondait à leur et chacun (feux, conversant
attente; et chacun d'eux, conversant avec avec
Pàme
Fame de de son père et de son
son père et de frère défunts, était convaincu d'avoir
son frère défunts, était convaincu d’avoir
soùiétvé ‘Voile He*
lé“t'o`il5é`
soùiétvé lè* 3è‘ là* xtlort!
Hi.‘ þÿ r tû "désormais;
qui;
m l oqui; "déBorma'is,=*n6*poiliait avoirgæ ‘tara?
avoirnde* *turn
IÛÈÏ ‘il
reui*
âäurlui.’
*"¢ guuttuii
"
v

eut*jamais"-unét
'il y eut*'jamais'*üné
l
l **** *r il"
m’ ""3
consistante
conselante
' ‘mmi ""«‘Ïi"“'
"l"
'*"**

‘doctrine,
wloètritle,
'*
*= l"
aw*
"i
cîestaoertaineimn
cîestoertarinemant
du-tombaaunla.
delà. þÿ
*'*'~=f **~' ff
l‘
" "'
~

celle- ci
celle- ci : l'individua.lité
:
conservée au delà.
l'individualité conservée d u t o m b e apromue»
au u çû l a .
promesse
formelle d'une
formelie autre
d'*une autre quiïest þÿ r é e l l e m e n t < i a *la-premiènét
quifest réellementltawsuitetie. : s u i t e ' d eLa
la-premièrét La
:
famille subsiste, -I'a‘ii'eetion-ne:meurtvpoint
famille subsiste,
avec la
-I'a'li`eot*ion*ne=met1rta point avec personne; ilnyla
la personne; il*n'*g*1a
Chaquesoir, dans le midi deia
l'ouest dela
pás'*de séparation.
«paisde dans le et dans
midi et dans l'ouest
séparation. Ghaquesoir,
France, les
France, de spirites
réunions de
les réunions spirites attentifs deviennent pins
attentifs deviennent plus nombreuses».
nombreuses»
on prie, on' évoque,
On prie,
on‘ on croit. Des
évoque, on croit. Des gens gens quiqui ne
ne savent
savent pas écrire,
pas écrire,
écrivent;
écrivent; leur main est tenue par l'Esprit.
leur main est tenue par l'Esprit. -
a

Le Spiritisme
¢ Le
c
Spiritisme est sans danger
est sans social ;; aussi
danger social laisse-t-on s'éten-
le laisse-t-on
aussi le s'éten-
dre sans lui
dre sans lui opposer de barrières. Si le était
opposer de barrières. Si le Spiritisme était persécuté,
il
il Spiritisme persécuté,
aurait ses martyrs
aurait ses martyrs comme
comme le
le Babisme
Babisme en
en Perse.
Perse.
x A côté
*« A réponses médianimiques plus
des réponses médianimiques les
côté des les plus graves se trouvent
graves se trouvent
des indications
des et des qui appellent
conseils le sourire.
indications et des conseils qui appellent le sourire.
L'auteur
L'auteur des
des
Quatre Évangiles,
Quatre Évangíles, Roustaing,
M. avocat à impériale
la cour de
M. Roustaing, avocat à. la cour impériale de Bor-Bor-
deaux,
deaux, ancien
ancien bâtonnier,
bâtonnier, n'est
n'est point
point un naïf
naïf pas plus
pas qu'un amu-
plus qu'un un —
- amu-

seur
seur et, dans
et, —
-préface, se trouve
dans sa préface, la communication
trouve la suivante :
communication suivante
sa se :

a
« Le moment est
venu où
Le moment
venu est tu dois
où tu dois te
te mettre
mettre en de livrer
situation de
en situation
à. la.
livrer à. la.
publicité cette
publicité cette œuvre; nous
þÿ S u nous ne fixons de limites;
; fixons point de limites; emploie
v r e ne
avec
avec point emploie
‘sagesse
'sagesse
et
et mesure heures,
tes heures,
mesure tes afin de
afin de ménager tes
tes forces... La publi-
forces... La ménager publi-
cation peut être
cation peut commencée a‘d campler
être commencée complet‘ du d'août prochain;
mozls' d'août
du mais proclunh; à.à.
promptement possible,
mais
'

partir decette époque,


partir decette époque, travaille
travaille le plus promptement
le plus possible, mais
dépasser les
sans dépasser
sans
forces humaines
les forces humaines ;; de telle façon
de telle que la
façon que publication
la publication
soit terminée au mois d'août 1866.
soit terminée au mois d'aoùt 1866. r .
.

a
¢ Signé Moïse, —Mnumu,
Signé : Moïse,
: -Msrnuw, —
-
Mme,
Minc, —
- Luc,
Luc, —
-
Janv,
Jam,
des
Assistée des Apôtres.

`

«
« Assistés Apôtres. » þÿ : :

c« Le lecteur est
Le lecteur estne ne pas
ne ne surpris
voir Moïse, Mathieu, Luc
pas voir
surpris Luc etet Moïse. Mathieu,
Jean pousser
Jean .pousser jusqu'au jusqu'au
bout
bout leur
leur conseil
conseil et
et ajouter: Tu
Tu feras
feras impri- ajouter: impri-
mer l'ouvrage Laverlujon,
‘chez Laverlujon, 7,
mer l`ouvrage*chez rue des
7, rue àBordeaux, et
des Treilles, àBordeaux, tu
et tu Treilles,
le
le feras
feras paraître à.
à. paraître
la
la Librairie
Librairie 24,
centrale, 24, boulevard
boulevard des
des Italiens,
centrale,
Italiens, à.
à.
Paris.
Paris.
'
'

passage, qui
a On s'arrête aussi
On s'arrête
« un instant
aussi un ce passage,
sur ce
instant sur qui dit l'auteur
dit à.à. l`autenr
‘de
»

de ne pas dépasser les forces


ne pas dépasser les humaines. L'auteur les eût donc
/orces humazhes. L'auteur les eût donc dépas- dépas-
sées,
sées, sans
sans cette
cette paternelle parole
paternelle parole de
de messieurs
messieurs Moïse,
Moïse, Mathieu,
Mathieu, Marc
Marc
et Jean
et Jean? ? .

a M. Renan, sans
M. Renan, « sans toucher d'abord au
toucher d'abord Spiritisme, fait
au Spiritisme, fait dede nom-
nom-
breuses allusions à cette nouvelle doctrine dont
breuses allusions a cette nouvelle doctrine dont il paraît il ne poin
paraît ne poin
l'importance. L'auteur des Apôtres
méconnaître Pimportance.
méconnaitre L'auteur des rappelle (page
Apôtres rappelle 8)
(page 8)
—-—2m'@-I_.
-27!!r9--
. un
u_n_
paaœgamapitatdeqssintæaubqméwâttoitlaæséalitéædes anime
t : P ala,uþÿ
þÿ p a s s e g e « c a p i t a l . ~ d e ; s a i n @alt l »rqaui iaél ti aanpe*
ra
l qdl ei t s
ritions;
ntions; 2°2° la longue durée
la longue durée desdes apparitions.
apparitions. Une seule fois,
Une seule dans le
fqis, dans le:
sonnante ouvrage, M.
son ouvrage.
couvercle son ïmn‘! prend
M. .Renan les spirites
prend les þÿ S p i rW a,“ collet.
i Scollet.
g , _ll _ll dit,
dit, à.a
laçage Zzydeuxiaèmemnntei.
laçage i, a;
pareiltes. illusions,
þÿ 2 2 , : . d e u x i : è m;..e . ns 1 m t e
illusions, il suffit
u!
de se.
»*

î. Hi z1 1. .

possibilité de
t

.J Pourveoncevoir-la
2-. Pounconcevoír-la possibilité de pareilles suílit de se

rappeler les-scènes
rappeler leescènee de
de nos
nos jours
jours où-des
où- des persennesrréuniss reconnais;-
rsconnaisÿ-
þÿ pû r sû n n e s f r é u n í e s
entendre des
sentunanimemeræt entendre
senttunanimemeat bruits sansréalité,
des bruits sansiréalité, etgcela,
etgcela, avec une
avec une

parfaite bonne
parlîaite foi. L'attente,
bonne foi. L'attente, l'effort
þÿ l ' eûde l'imagination,
` oPimagination,
de rt ladispositione2
ladisposition
a, croire, parfois des complaisances innocentes, expliquent
a croire, parfois des complaisances innocentes, expliquent ceux ceux de
de
ces phénomènes qui
ces phénomènes ne sont
qui ne sont pasle produit direct de la fraude. Ces
pasle produit direct de la fraude. Ces
complaisances
complaisances viennent, général, de
viennent, en général, de personnes
en convaincues,
personnes convaincues,
ani-
ani-
mées d'un
mées d’un sentiment bienveillant,ne
sentiment bienveillant, ne voulant
voulant pas que la.
pas que
finisse
séance finisse
la séance
mal,
mal, et
et désireuses
désireuses de
de tirer
tirer d'embarras
d"embarras les
les maîtres
maîtres de
de la
la maison.
maison.
Quand croit au
on croit
Quand on miracle,
on y
au miracle, on aide toujours
y aide toujours sans
s'en apercevoir.
sans s'en apercevoir.
Le doute et la. négation
sont impossibles
dans ces sorte
Le doute et la. négation sont impossibles dans ces sorte de réunions.
de réunions.
On ferait de la peine
à.
On ferait de la peine à. ceux qui
croient et à.
ceux qui croient et à. ceux qui vous ont invité.
ceux *qui vous ont invité.
Voilà.
Voila pourquoi
pourquoi expériences,
ces qui
expériences, qui
ces réussissent
réussissent devant
devant de de petits
petits
comités,
comités, échouent
échouent d'ordinaire
d'ordinaire devant
devant. un public payant,
public payant,
un et
et manquent
manquent
toujours devant les
toujours devant les commissions scientifiques.
commissions scientifiques. n :
þÿ

lci, ailleurs, manque de bonnes


t

c
¢
lci, comme le livre de M.
ailleurs, le livre de
comme M. Renan
Renan manque de bonneÿ
raisons. D'un style
raisons. D'un doux et
style doux et charmant, remplaçant la logique
charmant, remplaçant la par la
logique par la
poésie,
poésie, les
les Apôtres
Apótres devraient
devraient s’intituler
s'intituler les
les Derniers
Dermers Abencérages.
Abencérages.
Les
Les renvois
renvois à des documents
à. des inutiles, les
documents inutiles, fausses preuves
les fausses dont I’ou—
preuves dont l'ou-
vrage
vrage
est
est surchargé
surchargé lui
lui donnent
donnent toutes
toutes les
les apparences
apparences
dela
dela puérilité
puérilité
avec laquelle
avec il
il a été Il n'y
conçu. Il n'y a pas
a s'y
pas à. s'y tromper.
à.
laquelle a été conçu. tromper. .

a M.
« Renan raconte
M. Renan raconte que Marie de
que Marie Magdala, pleurant
de Magdala, pleurant au au bord
bord du du
sépulcre, eut
sépulcre, eut une une vision, une simple
vision, une vision.
simple vision. —
-
Qui le lui a
Qui le lui a dit?dit? —
-

Elle
Elle aa cru entendre une
cru entendre une voix.
voix. —
- Comment sait-il
Comment qu'elle ne
sait-il qu'elle ne l'a
l'a pas
pas
réellement
réellement entendue?
entendue? —-
- Toutes
Toutes lesles affirmations
þÿ a fû r m acontenues dans l'ou-
t i o n s dans
contenues l'ou-
vrage sont
vrage sont a à peu près de
peu près de la même force.
la même force.
pour expli-
_
_

a Si
¢ les Spirites
Si les n'ont
Spirites n'ont guère guère àa offrir
olfrir que
que leur bonne foi
leur bonne foi pour expli-
cation, M. Renan n`a même pas
cation, M. Benan n'a même cette
pas cette ressource.
ressource.
u
« Nous ne
Nous ne pouvons ici que raconter
pouvons ici que raconter le le livre M. Roustaing;
de M.
livre de Boustaing; nous nous
n'avons
n`avons pas pas lele droit
droit de de le discuter, pas
le discuter, pas plus que
plus que celui
celui de
de voir
voir où il
où il
‘nous mène. Du
nous mène. reste, ce
Du reste, serait pas
ne serait
ce ne pas
le
le lieu
lieu d'entrer
d'entrer dans
dans des
des consi-
consi-
dérations
dérations que que le le lecteur
lecteur ne ne cherche point dans
cherche point dans nos colonnes. L'ou-
nos colonnes. L'ou-
est sérieux, le style
vrage est sérieux,
vrage le style en est clair et ferme. L`auteur n'est
en est clair et ferme. L'auteur pas
n'est pas
tombé
tombé dans
dans le travers* ordinaire
le travers ordinaire des commentateurs qui
des commentateurs qui sont souvent
sont souvent
'

plus obscurs
plus obscurs que que lele texte même qu'ils
texte même veulent éclairer.
qu'ils veulent éclairer.
Le spiritisme,
c Le
¢
spiritisme, qui qui avait
avait son
son catéchisme,
catéchisme, aura
aura désormais ses
désormais ses codes
codes
.::
.:: zfi}
þÿ zû.;a _;

annotés
annotés et son cours de
et son de jurisprudence.
jurisprudence. Il lui manquera
ne lui
Il ne manquera que
que
cours
l'épreuve‘ du
l'épreuve* du martyre.
martyre,
n þÿ :

Aunfiusn ScnoLL.
'
'

Amuãusiv Scnou..

u:Î_-.Îïï

Extrait
Extrait du Progrès
colonial de
du Progrès colonial l'île Iaurlce.
de Pile landes.
Communication
Communication Spirite.
Spiiite.
Ce n'est
Ce n’est pas seulement dans
pas seulement nos contrées
dans nosv que les
contrées que journaux,
les journaux, nous
nous
ne dirons
ne dirons pas encore sympathisent, mais shumanisent
pas encore sympathisent, mais s'humanisent avec le Spiri-avec le Spiri-
tisme, auquel
tisme, auquel ils accorder droit
commencent aà accorder
ils commencent bourgeoisie.
de bourgeoisie. On
droit de lit
On lit
dans
dans le Progrès colonial, journal de Port-Louis,
le Progrès colomkzl, journal de Port-Louis, île Maurice, île Maurice,
à
à. la
la
date du 15
date du juin
t5 juin 1866
i866 ::
«Tous
«Tous les jours
les jours nous nous recevons ou trois
deux ou
recevons deux trois de ces communications
de ces communications
spirites;
spirites; mais
mais si
si nous
nous nous
nous sommes
sommes abstenus
abstenus de
de les
les reproduire jus-
reproduire jus-
qu’ici, c’es_t parce
qu'ici, c'est parce que que nous
nous ne sommes pas
ne sommes pas encore
encore en mesure de
en mesure de con-
con-
sacrer une
sacrer une place
place cette chose
ààt cette chose .extraordinaire qu’on appelle Spiri-
extraordinaire qu'on appelle le le Spiri-
tisme. Que
tisme. Que nos lecteurs, ceux
nos lecteurs, ceux qui sont qui
par nature
sont par nature curieux, prennent
curieux, prennent
un peu
un peu
de
de patience
patience :
: ils
ils n'attendront
n'attendront pas longtemps. Si nous donnons
pas longtemps. Si nous
donnons
ce petit écrit,
ce petit écrit, signé
signé Lnzms,
Lnznns, c'est qu'il s'agit
c'est qu’il s'agit de
de ce Georges,
pauvre Georges,
ce pauvre
mort et
mort et enterré si malheureusement
enterré si malheureusement ::
a
« Monsieur,
Monsieur,
a¢ J’ai lu
.Vai lu aujourd’hui
aujourd'hui une
une correspondance insérée
correspondance insérée dans
dans votre jour-
votre jour-
nal, signée
nal, signée :: Un témoin oculaire,
Un témoin
a
« relatant la
oculaire, relatant manière dont
la manière
n þÿ :dont on s’est
on s'est
servi pour mettre
servi pour mettre en terre le
en terre cadavre de
le cadavre Pinfortuné G.
de l'infortuné G. Lemeure.
Lemeure.
«a Depuis longtemps, monsieur, je savais
Depuis longtemps, monsieur, je savais parfaitement parfaitement que si la
que si la
«misère
misère n’est pas un
n`est pas vice, c'est
un vice, c’est du moins une
du moins une des plus grandes
des plus grandes cala-
cala-
mités qu’il
mités qu'il yy ait au monde;
ait au monde; maismais ce que je
ce que je ne
ne voulais admettre,
pas admettre,
voulais pas
c’est que
c'est les hommes
que les hommes fussent
fussent assez adorateur du
assez adorateur du veau d’or pour
veau d'or pour ne ne
pas respecter davantage
pas respecter davantage tout
tout ce
ce qu’il
qu`il yy a
a de
de plus
plus solennel,
solennel, de
de plus
plus
grand
grand et de plus
et de plus sacré
sacré pour nous :: la
pour nous
mortl...
la mortl...
a Ainsi, pauvre Georges, doué caractère doux,
«
Ainsi, pauvre Georges, doué d'un d'un caractère doux, honnête
honnête et et
modeste, condamné à vivre dans le plus
modeste, condamné a vivre dans le grand dénûment,
plus grand supportant
dénûment, supportant
les épreuves
les épreuves de de cece monde
monde avec courage et
avec courage et même avec gaieté,
même avec tou-
gaieté, tou-
jours prêt
jours prêt à rendre service à. son
à rendre service a prochain, tu es *allé mourir ainsi
son prochain, tu es allé mourir ainsi
-

isolé, loin
isolé, loin de ceux qui
de ceux Uaimaient, qui
qui Paimaient, qui te peut-être; et
regrettent peut-être;
te regrettent et il
il
faut
faut encore,
encore, pour humilier ton ombre,
pour humilier ton ombre, que des hommes,
que des hommes, que que des
des
frères,
frères, te creusent un
te creusent un trou dans la
trou dans terre, seul,
la terre, seul avec
seul, seul avec lele néant!
néant!
comme si
comme ta pauvreté
si ta pauvreté te
te rendait
rendait indigne
indigne de
de partager,
partager, ainsi
ainsi que tes
que tes
semblables,
semblables, un
un terrain
terrain consacré.
consacré. Outre
Outre cela,
cela, on
on ne
ne te
te fait
fait même
même pas
pas
—.,.
-1 2755
2755 ‘Z'11

la charité d’un
la charité cercueil. de
d'un cercueil, de quatre
quatre bouts
bouts de planches! tu
de planches! tu es encore
es encore
bien heureux, pense
bien heureux, pense cette bonne humanité,
cette bonne lzumaníté, de
de reposer
reposer sur
sur la
la terre
terre hu-
hu-
mide
mide et et froide,
froide, oublié
oublié de
de tous!
tousl Que
Que leur
leur importe,
importe, du
du reste. que
reste. que ton ton
corps pourrisse
corps pourrisse là, là, sans
sans qu'un
qu'un ami
ami vienne
vienne y répandre
y répandre une
une larme,
larme, y y
jeter
jeter une
une þÿûfleur,e yu porter
r ,
y porter
un
un souvenir?
souvenir?
m’arrête ici,
Je m'arrête je suis encore indigné de ce qu'on ne
¢s Je
ici, car
car je suis encore indigné de ce qu'un ne rem- rem-
plisse même
même pas les
les formes
formes voulues
voulues en pareille occasion
occasion envers les
plisse pas en pareille envers les
malheureux; dans
malheureux; tous les
dans tous civilisés, on
pays civilisés,
les pays on donne
donne aux parents ou
aux parents ou
amis d'une
amis d’une personne
personne morte,morte, trouvée
trouvée par l'autorité, vingt-quatre
par Fautorité, vingt-quatre
heures pour
heures venir la. reconnaître et la réclamer; si
pour venir la reconnaître et la réclamer;
si au bout de
au bout de cece
temps on n'est pas
temps on n’est alors la dépose en terre sainte, en obser-
venu, alors on la dépose
pas venu, on en terre sainte, en obser-
toujours les
vant toujours
vant égards dus
les égards dus à.à. la mais ici,
mort ;; mais
la mort l’on s'abstient
ici, l'on ifabstient de de
pareilles formalités.
pareilles formalités, on se contente,
on se si n’avez'
contente, si vous n'avez' pas
vous de quoi
pas de quoi payerpayer
les frais
les frais de votre cercueil,
de votre cercueil, de vous jeter
de vous jeter dans quelque coin,
dans quelque coin, ainsi
ainsi
qu’une bête,
qu'une bête, et et de vous couvrir
de vous couvrir de deux ou
de deux trois poignées
ou trois poignées de de pous-
pous-
sière.
sière.

V

Je le
c Je
¢
répète, monsieur,
le répète, monsieur, c'estc'est unun bien grand fléau
bien grand þÿû é que
a u la
que
la mi-
mi-
5ère.
sère. .

a
« Lamas.
Lazlimz. nþÿ :

Les phénomènes apocryphes.


Les phénomènes apocryphes.
Le fait suivant
Le fait est
suivant est rapporté
rapporté par PÉUénemenI du
par l'Éuénement du 2 août ll 866
2 août 866 : :

a
«Depuis plusieurs jours,
Depuis plusieurs jours, les habitants du quartier
les habitants du avoisinant
quartier avoisinant
l'église
l'église Saint-Rlédard
Saint-Médard étaient
étaient mis
mis grand
en grand
en émoi
émoi par
par un fait
fait singulier,
singulier,
un

mystérieux, qui
mystérieux, qui donnait
donnait lieu
lieu aux commentaires
commentaires
aux et
et aux récits
récits les plus
les
aux plus
lugubres.
lugubres.
a
«Des démolitions se font
Des démolitions l'ont autour
se autour de cette église;
de cette église; lala plupart
plupart desdes
maisons abattues ont
maisons abattues été élevées Pemplacement d'un cimetière
ont été élevées sur Pemplacement
sur d’un cimetière
auquel
auquel se rattache
rattache
se l’histoire
l'histoire des
des prétendus
prétendus miracles
miracles qui,
qui, au commen-
commen- au

cement
cement du siècle, motivèrent
dix-huitième siècle,
du dix-huitième motivèrent une ordonnance du
une ordonnance du gou-
gou-
vernement qui
vernement ordonna, le 27 janvier 1733, la. fermeture
qui ordonna, le 27 janvier 1733, la fermeture de de ce
ce
cimetière, sur la porte
cimetière, sur la. duquel on trouva le lendemain Fépigramme
porte duquel on trouva le lendemain Pépigramme
suivante ::
suivante
De par
De parle roi... défense
le roi... défense à Dieu
à Dieu
De taire miracle
De taire ce lieu.
en ce
miracle en lieu.

Or,
Or, les
s
¢ maisons ‘respectées
les maisons par le
"respectées par le marteau dudémolisseur étaient,
marteau dudémolisseur étaient,
chaque nuit, ravagées par
chaque nuit, ravagées par une
une grêle
grêle de
de pierres,
pierres, souvent
souvent très
très grosses,
grosses,
qui
qui brisaient vitres des
les vitres
brisaient les des fenêtres et tombaient
fenêtres et les toitures,
sur les
tombaient sur toitures,
qu'elles dégradaient.
qu’elles dégradaient.
-.2V$-.
:<_.'l:_4»Malgmslesllpklä
þÿ ¢ : M a l g r é = l em
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þÿ : - : at»

«Onlneïmanqua/pastde dire les du troublés


cimetière, tnoublës
2l
xl þÿ ¢ : 0 n 1 n e ï . m a n q u adire * p que d : emorts
a s l les
que merts du cimetière,
dans leur
dans repos par
leur repos par les démoliticns,
manifestaient" ainsi
les démolitions, marrilléstaienti leur méoonç
ainsi leur méoonf
tentement. Mais des
tentement. Mais des gens moins crédules,
gens moins crédules, pensant pensant bien
bien que
que
ces
ces pierres
pierres
qui
qui continuaient
continuaient à
à tomber
tomber toutes
toutes les
les nuits
nuits étaient
étaient lancées
lancées par
par
un
un étre
commissaire
être
vivantfiallèrent réclamer l'intervention
l l è r e nl'interventíon
þÿ v i v a n tû aréclamer t de M. Gazeaux,
de M. Gazeaux, commissaire
de police, qui*
de police, qui‘ fit
lit organiser
organiser une
une surveillance
surveillance par des agents.
par des agents. _’ "

‘a Pendant
`« qu'ils Pexerçaient,
Pendant qu'ils Pexerçaient, les
les pierres dapparurent
pierres n'apparurent pas, pas, mais
mais
dès qu’ils
dès la cessèrent,
qu'ils la cessèrent, elles retombèrent plus
elles retombèrent plus abondantes encore.
abondantes encore.
,,a On ne savait‘
On ne savait' que
« faire
que faire pour pour pénétrer ce mystère,
pénétrer ce mystère, lorsque lorsque lala
dame X..., propriétaire d’une maison de la Censier, vint déclarer
dame X..., propriétaire d'une maison de la rue Censier, vint déclarer
rue
commissaire qweffrayée ce qui passait, elle
elle avait consul-
été consul-
au commissaire
au qu'effrayée par par ce qui se
se passait, avait été
ter
ter une somnambule.
une somnambule. v'
'
'
`

Elle m’a
c Elle « révélé, dit
m'a révélé, déclarante, que
la déclarante,
dit la que lesles pierres
pierres étaient
lancées
étaient lancées
par
par une jeune'fil|e
_

une affectée d'un mal à la tête.


jeunefille affectée d`un mal à la tête. Précísément Précisément ma
ma bonne,
bonne,
Félicie F... âgée de seize ans,
Félicie F... , âgée
,
de seize est atteinte de dartres sur cette
ans, est atteinte de dartres sur cette partie partie
du corps.
du corps.
a Bien que n’attachant
Bien que
« aucune importance
n'attachant aucune importance àå cette indication, le
cette indication, le
commissaire consentit cependant à. interroger
commissaire consentit cependant à. interroger Félicie,Félicie, et
et il
il en
en obtint
obtint
des
des aveux complets. Agissant
aveux complets. sous l'inspiration
Agissant sous l'inspiration d'un Esprit qui
d'un Esprit lui est
qui lui est
une grenier
apparu, elle avait depuis
depuis plusieurs
apparu, elle avait mois amassé dans
plusieurs mois amassé dans une grenier uneune
quantité
quantité considérable
considérable de
de pierres, et, chaque
pierres, et, chaque nuit,
nuit, elle
elle se
se levait pour
levait pour
en jeter
en jeter une
une partie
partie par

par
- la
la fenêtre
fenêtre de
de ce
ce grenier
grenier sur
sur les
les maisons
maisons

-

voisines.
voisines.
a Dans
Dans la
« la présomption
présomption que que cette
cette fille pouvait être
fille pouvait être aliénée,
aliénée, le com-
le com- .

missairel’a envoyée à la Préfecture,


missairel'a envoyée à la Préfecture, pour quÎelle yy soit examinée par
pour qu'elle soit examinée par
des médecins
des spéciaux. n
médecins spéciaux. þÿ :
"
’ '
'

'
Ce
Ce fait prouve qu’il
fait prouve faut se
qu'il faut garder d'attribuer
se garder d’attribuer aà. une occulte
cause occulte
une cause
tous les faits
tous les faits de ce genre,
de ce genre, et
et que, lorsqu’une
que, lorsqu'une cause
cause matérielle
matérielle existe,
existe,
on arrive toujours
on arrive toujours a la découvrir, ce qui
à. la découvrir, ce ne
qui ne prouve rien contre
prouve rien contre la pos- la pos-
sibilité d'une
sibilité d'une autreautre origine
origine dansdans certains
certains cas dont on
cas dont on ne peutjuger
ne peutiuger

que
que par
l’ensemble des
par Pensemble des circonstances,
circonstances, comme comme à Poitiers. A
a Poitiers. A moins
moins
que
que
la
la cause
cause occulte
occulte ne
ne soit
soit démontrée
démontrée par l'évidence,
par Pévidence,
le
le doute
doute est le
est le
parti le
le plus
parti plus sage; sage;
il
il convient
convient donc
donc de
de se
se tenir
tenir sur
sur la
la réserve.
réserve. Il
ll faut
faut
se défier
se þÿ d éûsurtout
er
surtout des piéges tendus
des piéges tendus parpar lala malveillance
malveillance en en vue
vue de de sese
donner le plaisir de mystifier
donner le plaisir de les Spirites. L'idée fixe de la plupart
mystilier les Spirítes. L’idée fixe de la plupart
des antagonistes est
des antagonistes que le
est que Spiritisme est
le Spiritisme est tout entier dans
tout entier dans lesles effets
effets
physiques,
physiques, et‘
et* ne
ne peut
peut vivre
vivre sans
sans cela;
cela; queque la
la foi
foi des
des spirites
Spirites n’a
n'a pas
pas
une tljcl:
a une
a mljet: c’est
c'est pourquoi
pourquoi ils
ils sïmaginent
s'imaginent le
le tuer
tuer ‘en
_en
discréditant
þÿ d i s c r é d i t a nû
-37§-- ,

oestefiètsgteoitaqaälstlesifassent
oeSteñ'étsn«so'it=qg'¢ÿls,lesi þÿ f w sumen.
*nïnmlerf soit ‘qu'ils
d r tû soit rçnezïturnllarü
iquïilä þÿ f ç n e à t u dans
dans
m l l w îû
des
des conditions
conditions ridiculesvLeur
ridicules.Leur ignorance dænspieitisqiewfaitvquepsanq
ignorance þÿ d a : S p i e i t i s q i e ~ ~ f a i ! z » q u e , * : s a n
þÿ s t e r n a p e rilszfhappent
sïencapereeflpiv, o eû n i r , à.~.
ilstfnappent de-la «question
côté dela
à» côté «questziom oapitaleqni
oapitalequi est est lele
~n

pointde une moreltetzvphilosophique.


pointée une þÿ m o r a l f e tû v p h i l o s o p b i q u e . 1-
~
'
~

.
- .
þÿ :‘.
*. î:ï>u
««
v~ vi

v
~

Quelques-unsgeependant, connaissent très bien-cecôté


Quelques-unsveependant, ,connaissent très bien-ce côté de la doc*-
n
~
de la doua-
trineymais commeil
: m a i e est
þÿ t r i n * e ; commeil inattaquable, ils
est inattaquable, ils se rejettent sur
se rejettent l'antre, plus
sur Pautre,
plus
vulnérable,
vulnérable, et
et qui, seiplîêterplus
qui seipnéteplus facilement
facilement alatsupernherie.»
þÿ ù . l a s u p e r oIls
Ils voue
h vou-*
erie.:
tout prix
draient aà tout
draient faire passer
prix faire les spirites
passer les þÿ S p pouri r i tdes
pour des admirateurs créä
S admirateurs cré*
dules et superstitieux
dules et du fantastique,
superstitieux du fantastique, acceptant tout les
acceptant tout les yeux fermés.
yeux fermés.
C'est pour eux
C'est pour eux un un grand désappointement de
grand désappointement de ne ne pas pas les voir s'exta=
les voir s'exta=
sier au
eier au moindre fait ayant
moindre fait quelque
ayant quelque teinte
teinte de
de surnaturel,
surnaturel, et
et de
de les
les trou-
trou-
ver, å.à. l'endroit
ver, Pendroit de de certains phénomènes, plus
certains phénomènes, sceptiques que
plus sceptzÿues que ceuxceux qui.
qui
ne connaissent pas
ne connaissent pas
le
le Spiritisme;
Spiritisme; or, or, c'est
c'est précisément parce qu'ils
précisément parce qu'ils
le connaissent, qu'ils
le connaissent, savent ce
qu'ils savent ce quiqui est possible et
est possible et ce ce qui
qui ne ne l'est
Pest pas,
pas,
et qu'ils ne voient pas
et qu`ils ne voient partout Faction des «Esprits.
pas partout
l'action des Esprits. v
V -

Dans
Dans le le fait rapporté ci-dessus,
fait rapporté ci-dessus, il assez curieux
est assez
il est curieux de voir la
de voir véri-
la véri-
table cause révélée
table cause révélée par par une somnambule. C'est
une somnambule. C'est la consécration du
la consécration du
phénomène
phénomène de
de la
la lucidité.
lucidité. Quant
Quant à
à la
la jeune
jeune fille
þÿû qui
l
quil edit
dit avoir
avoir agi
agi sous
sous
l'impulsion
Pimpulsion d'un d'un Esprit,
Esprit, il est certain
il est certain que que cece n'est
n'est pas pas lala connaissance
connaissance
du Spiritisme
du Spiritisme qui qui lui
lui a donné cette
a donné cette idée.idée. D’oùD'où lui lui est-elle venue? Il
est-elle venue? Il
est très possible
est très possible qu'elle se soit trouvée sous l'empire
qu'elle se soit trouvée sous l'empire d'une obsession»
d'une obsession»
qu'on
qu'on aa prise,
prise, comme toujours, pour
comme toujours, pour de de la
la folie.
folie. Si Si cela est, ce
cela est, n'est
ce n'est

pas
pas avec
avec des
des remèdes
remèdes qu'on la
la
qu'on guérira.guérira. En
En pareil
pareil cas, cas, on
on a.
a. maintes
maintes
fois vu
fois vu des
des personnes parler spontanément
personnes parler spontanément des Esprits, parce
des Esprits, parce qu'elles
qu'elles
les voient, et
les voient, et l'on
l'on dit
dit alors
alors qu'elles
qu'elles sont
sont hallucinées.
hallucinées. -

Nous
Nous la supposons de
la supposons bonne foi,
de bonne foi, parce
parce que que nousnous n'avons
n'avons aucune aucune
raison de la
raison de la suspecter; mais il
suspecter; mais il yy a malheureusement des faits de
a malheureusement des faits na-
de na-
ture faire naître lai
ture àà. faire naître la défiance.
défiance. Nous Nous nous nous rappelons une
rappelons femme
une femme qui
qui a.a
simulé
simulé la folie au
la folie sortir d'une
au sortir réunion spirite
d'une réunion spirite où"
où' elle
elle avait
avait été
été admise
admise
sur ses zhstances,
sur ses ùzstances, la la seule laquelle elle
seule dd laquelle elle ait assisté; conduite
ait assisté; conduite immé- immé-
diatement dans une maison d’aliénés,
diatement dans une maison d'aliénés, elle a avoué depuis elle a avoué depuis qu'elle
qu’elle
avait reçu cinquante
avait reçu francs pour
cinquante francs jouer cette
pour jouer cette comédie.
comédie. C'était l'épo-
C'était åà l'épo-
que
que

où l'on
l'on cherchait
cherchait a
à accréditer
accréditer l'idée
l'idée que
que
les
les maisons
maisons de
de fous
fous
regorgeaient
*regorgeaient de
de Spirites.
Spirites. Cette
Cette femme
femme s'est
s'est laissé
laissé séduire
séduire par l'ap-
par Pap-
pât de
pat de quelque argent, d'autres
quelque argent, peuvent céder
d'autres peuvent céder à. d'autres influences.
à. d'autres influences.
Nous
Nous nene prétendons
prétendons pas pas qu'il
qu'il enen soit ainsi de
soit ainsi de la jeune fille;
la jeune nous avons
fille; nous avons

simplement voulu
simplement voulu montrer que montrer lorsqu'on veut dénigrer
que lorsqu'on veut une
dénigrer une chose, chose,
tous les
tous moyens sont
les moyens sont bons; c'est, pour
bons; c'est, les Spirites, une
pour les Spirites, une raison
raison de de plus
plus
d'être sur
d'être leurs gardes
sur leurs gardes et
et de
de tout
tout observer
observer scrupuleusement.
scrupuleusement. Du
Du reste,
reste,
_
si tout
si tout ce ce qui
qui sese trame par-dessous main
trame par-dessous main prouve
prouve que que la lutte n'est
la lutte n'est pas
pas
“Ï
,ff -_'T"
-.':_ _

finie,¼et
þÿû qu'il
eti qu`il
e , faut de vigilance
redoubler de
faut redoubler vigilance et
et de fermeté. c'est
de fermeté. égale-
c'est égale-
regarde pas le Spiritisme
ment la
ment la. preuve
preuve que
tout le
que tout le monde
monde ne
ne regarde pas le Spiritisme
comme une
comme chimère.
une chimère.
V

coté de
A coté
A la guerre
de la guerre sourde, il y sourde,
il y aa la guerre à. ciel ouvert.
la guerre plus
à. ciel ouvert, .plus
généralement faite l'incrédulité railleuse; celle-ci s'est évidem-
par Pincrédulité railleuse; celle-ci s'est
généralement faite par évidem-
ment modifiée. Les faits qui multiplient,
se l'adhésion de personnes
ment modiliée. Les faits qui se multiplient, l'adhésion de personnes
dont
dont on peut suspecter
ne peut suspecter la
on ne bonne foi
la bonne ni la
foi ni raison, Pimpassibilité
la raison, Pimpassibilité des
des
spirites,
Spirites,leur
leur calme
calme etet leur modération en
leur modération présence
en présence des qu'on
orages qu'on
des orages
a
a soulevés
soulevés contre
contre eux,
eux, ont
ont donné
donné a
a réfléchir.
þÿ r éû é La
c
Lah ipresse
r . enregistre
presse enregistre
chaque jour
chaque
faits spirites;
des faits
jour des si, dans
spirites; si, le nombre,
dans le nombre, ilil yy en de vrais,
a de
en a vrais,
d'autres
d'autres sontsont évidemment
évidemment inventésinventés pour pour lesles besoins
besoins de de la cause de
la cause de
l'opposition.
Popposition. On
On ne nie plus
ne nie plus l'es
les phénomènes,
phénomènes, mais
mais cherche
on cherche à.
on à. les
les
par l'exagération. une tactique
rendre ridicules
rendre ridicules par Pexagération. C'est C'est une tactique assez inolïenw
assez inolïen~
sive,
sive, car
car il
il n'est
n'est pas
pas
diflicile
þÿ d iû aujourd'hui
i c i l
aujourd'huie de
de faire,
faire, en
en ces
ces matières. la
matières, le
part de Pinvraisemblance.
part de Pinvraisemblance.
Les
Les journaux d'Amérique
journaux d'Amérique ne sont pas ne sont pas en en -

'

reste d'inventions sous


reste d'inventions sous cece rapport,
rapport, et et les nôtres s'empressent
les nôtres s'empressent de de lesles
répéter.
répéter. C'est
C'est ainsi
ainsi que
que
la
la plupart
plupart ont
ont reproduit
reproduit l'histoire
l'histoire suivante
suivante
dans
dans le courant de
le courant de mars dernier ::
mars dernier
a ÉTATS-UNIS. On aa exécuté
exécuté à Cleveland (Ohio)
à Cleveland homme,
« ÉTATS-UNIS. —
-
On (Ohio) un un homme,
le doc:eur Ilughes,
le doc:eur Hughes, qui, qui, au
au moment
moment de
de mourir,
mourir, a
a l'ait
fait un
un discours
discourl
attestant
attestant un un esprit d'une fermeté
esprit d'une fermeté et et d'une lucidité extraordinaires.
d`une lucidité extraordinaires. Il Il
a profité
a þÿ p r oû de l'occasion
de tl'occasion
é pour
faire sur l'utilité et
pour faire sur l'utilité et la justice la justice de la peine
de la peine
de mort
de mort une dissertation qui
une dissertation qui n'a
n'a pas
pas
duré
duré moins
moins d'une
d'une demi-heure.
demi-heure.
Cette pénalité
Cette pénalité de dela mort, a-t-il
la mort, dit, est
a-t-il dit, tout simplement
est tout simplement ridicule.ridicule. Quel
Quel
avantage
avantage y y
a-t-il
a-t-il à
à prendre
prendre ma
ma vie?
vie? Aucun.
Aucun. Ce
Ce n'est
n`est certainement
certainement pas
pas
mon exemple
mon qui en détournera d'autres
exemple qui en détournera d'autres du crime. Est-ce que du crime. Est-ce je
que je me me
souviens d'avoir tiré
souviens d'avoir tiré ce coup ce coup de pistolet?
de Du
pistolet? Du tout, tout, je je n'en ai pas,
n'en ai pas,
même aujourd'hui, lele moindre
même aujourdhui, moindre souvenir.
souvenir. Je Je puis
puis admettre
admettre que
que
la
la loi
loi
de l'Ohio
de l`0hio me me frappe justement, mais
frappe justement, mais je je dis
dis en même temps
en même qu'elle est
temps qu'elle est
folle et
folle vaine.
et vaine.
'
i

c Si
« vous prétendez
Si vous prétendez que,que, parce
parce que que cette corde va
cette corde être nouée
va être nouée autour
autour
de
de mon cou,
mon cou, et serrée jusqu'à.
et serrée jusqu`à. ce quece mort s'ensuive, elle aura
que mort s'ensuive, elle pour
aura pour
elïet
elïet dede prevenir l'assassinat. je
prevenir Passassinat, dis que
je dis votre pensée
que votre pensée est
est folle
folle et
et vaine;
vaine;
car, dans la.
car, dans la. situation d'esprit où
situation d'esprit était John
où était John W. Hughes quand
W. Hughes quand il il a a
assassiné, il
il n'y a
assassiné, n'y pas d°exemple
a pas d'exemple sur
sur la
la terre
terre qui
qui eût
eût pu empêcher
pu empêcher un
un
homme, quel
homme, qu'il fût,
quel qu'il fût, de
de faire
faire ce j'ai fait.
que j`ai
ce que fait. Je m'incline devant
Je m`incline devant la le
loi du pays avec la pensée
loi du pays avec la pensée que c'est meurtre inutile
que c'est un meurtre inutile autant que
un autant que
cruel de
cruel prendre ma
de prendre ma vie. J'espère que
vie. .Tespère que mon mon supplice
supplice ne ne restera
restera pas pas
comme
comme un exemple de
un exemple la peine
de la peine de
de mort,
mort, mais
mais comme
comme un
un argument
argument
qui
qui en prouve l'inanité.
en prouve Vinanité.
42x219
'279
*==- ——
-

(Hughes
(Hughes aa ensuite fait un
ensuite fait un examen
examen de de conscience,
conscience, et et s'est longue-
s'est longue-
ment étendu
ment étendu sur
sur la. religion et
la religion et sur l'immortalité de
sur Pimmortalité de l'âme.
Fame. Ses Ses doctri-
doctri-
nes ces graves
en ces
nes en graves
matières
matières ne
ne sont
sont pas positivement orthodoxes;
pas positivement orthodoxes; mais
mais
elles attestent au moins ‘un sang-froid singulier. il a
elles attestent au moins un sang-froid singulier. ll a aussi parléaussi parlé du
du
Spiritualisme ou du Spiritisme. Je sais, a-t-il dit, par
plutôt du Spiritisme.
Spiritualisme ou plutôt Je sais, a-t-il
c
« dit, ma pro-
par ma pro-
pre expérience, qu'il
pre expérience, qu'il yy aa entre ceux. qui
entre ceux. qui sortent de la
sortent de vie et
la vie ceux qui
et ceux qui
restent des communications incessantes. Je vais aujourd'hui
restent des communications incessantes. Je vais aujourd`hui souffrir
souffrir
suprême pénalité
la suprême
la pénalité légale,
légale, mais
mais en "même temps
en même temps je suis sûr
je suis que je
sûr que je
serai avec
serai avec vous
vous après
après mon mon exécution
exécution comme comme j'y j'y suis maintenant.
suis maintenant.
a
¢ Mes juges
Mes juges et mes bourreaux me verront toujours
et mes bourreaux me verront toujours devant devant leursleurs
yeux, et vous-mêmes qui
yeux, et vous-mêmes êtes venus
qui êtes venus ici pour ici me voir
pour me voir mourir, mourir, il n'en
il n'en
est de
pas un de vous
est pas un vous qui qui nene me revoie
me revoie en chair
en chair et enet en os, vêtu de
os, vêtu de noir
noir
comme
comme je je le suis, portant
le suis, portant mon propre deuil prématuré, pendant
mon propre deuil prématuré, pendant son son
sommeil comme
sommeil pendant les
comme pendant heures
les heures de ses occupations
de ses journalières.
occupations journalières.
-—
-
Adieu, messieurs,
Adieu, messieurs, j'espère qu'aucun de
ïespère qu'aucun de vous
vous ne fera ce
ne fera ce queque j'ai fait;
j'ai fait;
mais s'il en est quelqu’un qui
mais s'il en est quelqu'un se trouve dans l'état
qui se trouve dans l'état mental où j'ótaismental où j'étais
moi-même
moi-même quand quand j`ai j'ai commis
commis le le crime,
crime, ce ce n'est
n'est assurément
assurément pas pas le le
souvenir de
souvenir de cette cette journée
journée qui l'en empêchera. Adieu. n
qui l°en empêchera. Adieu. þÿ :

en Après cette harangue, la trappe tombée. et et le docteur Hughes


le docteur
«
Après cette harangue, trappe est
la est tombée, Hughes
resté pendu._
est resté
est pendu._ Mais
Mais ses paroles
ses paroles avaient
avaient produit
produit une
une profonde im-
profonde im-
pression sur son auditoire, et il en est résulté
pression sur son auditoire, et il en est résulté de singuliers elïets. de singuliers effets.
Voici ce
Voici que nous
ce que trouvons aujourd'hui
nous trouvons aujourdhui àà ce ce sujet dans
sujet dans le Herald de
le Herald de
Cleveland
Cleveland ::
« Le
« Le docteur ‘Hughes, étant
docteur Hughes, étant sur l'échafaud avec
sur Péchafaud avec la la corde
corde au au cou,cou,
a dit qu'il
a dit qu'il serait
serait avec
avec ceux
ceux qui
qui Pentendaient
Pentendaient aussi
aussi bien
bien après qu'avant
après qu'avant
sa mort,
sa mort, et et dn
dn dirait qu'il aa pris
dirait qu'il pris à.à, cœur
þÿ c S de tenir
deutenir
r sa parole. Parmi
sa parole. Parmi les les
personnes qui
personnes l'avaient visité ‘dans cellule
qui l`avaient visité *dans sa cellule avant Pexécution, se-
sa avant l'exécution, se-
trouvait
trouvait un honnête boucher
un honnête boucher allemand.
allemand. Cet Cet homme,
homme, depuis depuis son son en- en-
trevue avec
trevne avec le le condamné,
condamné, n'a n'a plus
plus que que le docteur Hughes
lc_ docteur Hughes dans dans la la
cervelle. Il
cervelle. Il a sans cesse
a sans devant les
cesse devant les yeux,
yeux, la
la nuit,
nuit, le
le jour,
jour, à.
à toute
toute
heure, des
heure, des prisons,
prisons, des des gibets,
gibets, des des hommes pendus. llll ne
hommes pendus. ne dort plus,
dort plus,
ne mange plus,
ne mange plus, n'a plus
n'a plus la tête à sa famille ni à. ses alïaires, et
la. tête à sa famille ni à. ses affaires, hier
et hier
soir cette/vision failli le
a failli le tuer.
'
'

soir cette/vision a tuer.


« Il
« ll venait d'entrer dans
venait d'entrer dans son son écurie
écurie pour soigner les
pour soigner bestiaux,
les bestiaux,
lorsqu'il
lorsqu°il vit
vit debout,
debout, près près de
de son
son cheval,
cheval, le
le docteur
docteur Hughes,
Hughes, vétu vêtu de de
ses
ses mêmes
mêmes habits
habits noirs
noirs qu'il portait
qu'il portait avant
avant de
de quiter
quiter notre-
notre* planète,
planète,
et paraissant jouir
et paraissant jouir d'une excellente santé.
d'une excellente santé. Le Le pauvre boucher jeta
pauvre boucher jeta un un

cri perçant, un
cri perçant, hurlement
un hurlement de l'autre monde,
de l'autre et tomba à
monde, et tomba a la renverse; la renverse;
c On
« On accourut,
accourut, on on lele releva;
releva; son son þÿ S i l hagard,
était
œil était hagard, sa sa face livide,
face livide,
ses lèvres
ses tremblanteÿs, etet d'une
lèvres tremblantes, d'une voix voix pantelante,
pantelante, il
il demanda,
demanda, dès dès
zflÿÿ:
:Mi:-
.
qu'il regritcqpflaisçanççasi,1e
qu`jl reprit.cQn;;,ais;an;e,i site dqctaur
docteur limbes
þÿ . H . 1 gyétaiütendomdàtcllve-
b e s v 6 t a iû « ell.ve~
ncorc:là:.*;
n_a_' i
nait' det ' de le yoi,r,, disaitfij, et,.s'il.n'était,pluS|dans þÿ
voir, disait-j}, etnäilifétaitplusudans l'écurie; il‘f iû
I i é mii'
—-
P011?
ûe-aPW*
110-

vait êti*e_loin,,Çe
vait être _loin.,_,Ge .fut avec
fut avec tantes les. peinesrdu «monde qu'on*te
toutes les. peinesdu «monde qu'on‘ie calma
calma.
et qu'on Pentraina dans maison.
sa maison. La vision yle. poursuit toujours, et
et qu'on Pentraina dans
sa La vision ,«le_p01usuit toujours, et
dernières
aux dernières nouvelles
aux nouvelles encore,
encore,
il
il était
était dansuuétat
dans.un~état d'agitation
d'agitat1on que que
rien
rien ne pouvait
ne pouvait apaiser.
apaiser.V
--

Mais voici qui est plus boucher n'est pas le


qp

c
¢ Mais voici qui est plus curieuxencore.
curieux.encore. Le Le boucher n'est pas le
seul à qui le docteur
seul à qui le docteur Hughes Hughes ait apparu
ait apparu depuis
depuis sa mort. Le surlende-
mort. _Le
sa surlende-
main de
main l'exécution,
de l'exécution, tous détenus l'ont
les détenus
tous les l'ont vu, de leurs
vu, de ‘yeux vu,
leurs yeux entrer
vu, entrer
dans la prison parcourir
dans la prison et parcourir les
et les corridors. Il avait
corridors. Il avait l'air parfaitement
l'air parfaitement
naturel
naturel :: il
il était habillé
était habillé de
de noir
noir comme
comme sur l'échafaud; il
sur l'échal`aud; il passait
passait
souvent sa main
souvent autour de
main autour
sa de son cou,
cou, et
et
sonen même
même temps
en temps laissait
laissait échapper"
échapper
de sa bouche
de sabouche un guttural qui
un son guttural
son qui þÿsifflait entre
s i fû a i tses dents.
entre ll a monté
dents. Ilses monté a
les escaliers qui
les escaliers qui conduisent à. sa cellule,
conduisent Và. cellule, y
sa
y
est
est entré,
entré, s’est
s'est assis,
assis, et
et
s'est mis à. écrire des qu'ont raconté
Voila ce qu`ont
vers. Voila
s'est mis a écrire des vers. ce raconté les détenus, et
les détenus, et
rien monde ne leur
rien au monde
au ne aurait persuadé
leur aurait qu'ils avaient
persuadé qu'ils avaient été le jouet
été le jouet
d'une illusion. n
d'une illusion. þÿ : -
-

Ce fait
Ce fait nene laisse
laisse pas d'avoir son côté
pas d'avoir son côté instructif
instructif par par lesles paroles
paroles du du
patient; il est vrai quant
patient; il est vrai quant au sujet principal;
au sujet principal; mais comme
mais celui-ci
comme celui-ci a a
cru devoir,
cru dans
devoir, dans sa. dernière
sa dernière allocution, parler du
allocution, parler du Spzfitualzîsme ou
þÿ S p zû t u a l z k m e
ou
Spiritisme,
þÿ S p íû t z le l s narrateur
le me,
narrateur a trouvé
a trouvé bon bon d'enrichir
d'enrichir son son récit d'appari-
récit d'appari-
tions,
tions, quiqui n'ont
n'ont existé
existé qu'au
qu'au bout
bout de
de sa
sa plume, la
la première,
plume, sauf première, celle
sauf celle
au boucher,
au qui paraît
boucher, qui paraît être réelle. être réelle.
——
--
Tom l'aveugle
Tom I' aveugle n'estn'est pas
pas un conte de
un conte de revenant,
revenant, mais mais un phénomène
un phénomène
d'intelligence inouï.
d'intelligence inouï. Tom est Tom est un jeune nègre
un jeune nègre de
de dix-sept
dix-sept ans,
ans, aveugle
aveugle
de naissance,
de naissance, soi-disant
soi-disant doué doué d'un d'un instinct merveilleux. Le
musical merveilleux.
instinct musical Le
Harpers Weekly, journal illustré de
Harpers Weekly, journal illustré de New-Yorck, lui consacre unNew-Yorck, lui consacre un
long
long article
article dont
dont nous extrayons
nous les
extrayons les passages suivants
passages suivants : :
Il n'avait
a Il n'avait pas deux ans
pas deux ans qu'il traduisait par lele chant
chant touttout ce ce qui
qui
«
qu'il traduisait par
frappait son oreille,
frappait son et
oreille, et telletelle était
était la justesse et
la justesse et la facilité avec
la facilité les‘-
avec les*
quelles
quelles il il saisissait
saisissait un u.n motif,
motif, qu'en
qu'en entendant
entendant les les premières
premières notesnotes d' d'un
un

chant pouvait exécuter


chant ilil pouvait exécuter sa sa partie. Bientôt
partie. Bientôt il commença
il commença à.
à. accom-
accom-
pagner
pagner en faisant les
en faisant seconds, bien
les seconds, bien qu'il n'en eût
qu'il n'en jamais entendu,
eût jamais entendu,
mais
mais un un instinct de nature lui
instinct de nature lui révélait que révélait quelque chose
que quelque chose de de sem-
sem-
blahledevait se
blahledevait se chanter.
chanter.
a A
« l'âge de
A Page de quatre
*quatre ansans il entendit pour
il entendit la première fois
pour la première un piano.
fois un piano.
A l'arrivée de
A l'arrivée de l'instrument, il
il était, selon son
l'instrument, était, selon son habitude, s'amuserhabitude, à.
à. s'amuser
dans
dans la cour; la
la cour; la première
première vibration
vibration des des touches l’attira au
touches l'attira parloir
au parloir
(le salon). On lui permit
(le salon). On lui permit de promener
de promener ses ses doigts
doigts sur les touches
sur les touches
‘simplement
simplement pour pour satisfaire
satisfaire sa
sa curiosité,
curiosité, et
et ne
ne pas
pas
lui
lui refuser l'inno-
refuser l'inno-
p :
þÿ

‘am:
-_-.afäåiq-;
c e n t l p l a i s i n = d e vû ut
centlplaisinæleifiairomrpeu’ e mn r{me
a n"brùîtfl ¿*«*~ d ‘de
rais‘:
þÿtp*mUex:ui feng* 'de' þÿ m rû aû Buiÿii
miïiüifiää‘ l'
þÿ
putrester«auparloiroirlilavailîsu
þÿ1 *û
pénétrer‘.
u ~ * i 1 ~ þÿ 15e‘ ë þÿ
prallcyiràvqft‘ ä H 1E:ul,*îii
m i«¢L=es*up r e l f 0 * sΑétê
' à
þÿ s u u r e s S e « a u - p a u < : i r s pénétrer->.
fermé, et:
íermé, les-jeuhesddenäoiselles’ de‘
et les~jeuhes*=denåoiselles` de' la
la maison
maison furent furent þÿ réveillées
r é v e ipar
ù *les
l l é les
par ávaitj§asÎ
ea
sons‘ de lïnstrumentnitleur grandéton-riement, elles éntendirent
sons- de l'instrmnent.'*A leur grandétonnement, elles éntendirent 'ljom Tom
çjouantvunde leurs morceaux,‘ ‘et le matirl-éllesle
çjouantiunvde leurs þÿ m 0 r S a =*et1 ilex ,matin*-ell'esî`le
= trouvèrent' encoré
trouvèrent’ encore ‘au iau
piano. luipermit
piano.
On
On lui permitjouer
alors
alors de
de jouer autant
autant qu’il’lùi plairait il fitides
qu'il°lui plairait il ;
; þÿû t l d e s
progrès rapideset‘
progrès si si rapiduset si si étonnants
étonnants que que le piano
devint Pécho de
le piano devint de
l'é cho 'tout ‘tout
qu'il
‘ce qu'il entendit;
ce ‘développa
emendit; .11-H développe. ainside noüvelleset prodigieuses
ainsiide nouvelles et prodigieusés
facultés, jusqu'alors
facultés, inconnues
inconnues jusqu'alors au monde musical, et
au monde et dont
musical,
dont il semble
il semble
‘que Dieu ait réservé- le monopole a Tom. Il avait moins
que Dieu ait réservé- le monopole à. Tom. Il avait moins de cinq 'ans
de "ans cinq
‘lorsque, après il
unrorage, il en
lorsque, après unorage, fit
en þÿû qu’il
intitula. Ce
unt qu'il intitula : Ce que
un : me idzsent
que me Àdzlsent
le vent,
le vent, le le tonnerre
tonnerre et la pluze;
et la pluie.‘
a Soixante-dix
« professeurs musique,
Soixante-dix professeurs de de musique, à Philadelphie,
a Philadelphie, ont
_

spon-
ont spon-
=tanément revêtu de
tanément revêtu leur signature
de leur signature une
une déclaration
déclaration se
qui se termine qui
termine
ainsi :: «a En
ainsi fait, toute forme
sous toute
En fait, sous forme d'examen musical, exécution,
d'examen musical, exécution, com- com-
position improvisation,
et il montré
position et improvisation, il aa montré une puissance capacité
une puissance et uneet une capacité
qui
qui le
le classent
classent parmi
parmi les
les plus
plus étonnants
étonnants phénomènes
phénomènes dont
dont l’histoire
l'histoire de
de
la musique
la musique ait
ait gardé
gardé le
le souvenir.
souvenir. Les
Les soussignés pensent’ qu’il
soussignés pensent* qu'il est
est
impossible d’expliquer ces prodigieux
.impossible d'expliquer prodigieux résultats
ces résultats par aucune des
par aucune hypo-
des hypo-
thèses que
thèses peuvent fournir
que peuvent fournir les les lois de Part
lois de Part ouou de
de la science. n
la science. þÿ :

« Aujourd'hui il
Aujourd'hui il joue
«
joue la plus
la diflicile musique des grands
plus diiiicile musique des auteurs
grands auteurs
‘avec
avec une délicatesse
une délicatesse de touche, une
de touche, une puissance
puissance et une expression
et une expression qui
qui
ont
ont été été rarement entendues. C'est
rarement entendues. C'est au printemps prochain
au printemps prochain qu’il doit
qu'il doit
rendre en en Europe.
`'

se rendre
'
'

se Europe. n »

Voici Pexplication donnée à.à. ce ce sujet parPintermédiairede M. Morin,


Voici Pexplication donnée sujet parlïntermédiaire de M. Morin,
médium, dans une réunion
médium, dans une réunion spirite spirite de Paris, chez la princesse
de Paris, chez la princesse O.. 0.. .
. .
. .
.

‘le
le l3 1866, et
mars 1866,
13 mars laquelle nous
et à.à. laquelle assistions. Elle
nous assistions. Elle peut
peut servir
servir de
de
guide
guide dans
dans tous
tous les
les cas
cas analogues.
analogues.
'

(‘Ne vous
«"Ne hatez pas
vous hatez pas trop
trop de croire aà la
de croire la venue
venue du du fameux musi-
fameux musi-
cien noir aveugle
cien uoir aveugle ;; ses aptitudes
ses aptitudes musicales
musicales sont
sont trop
trop exaltées
exaltées par les
par les
. grands colporteurs de nouvelles, qui
grands colporteurs de nouvelles, sont
qui ne sont pas
ne pas avares de faits imagi-
avares de faits imagi-
naires destinésasatisfaire
vnaires destinésasatisfaire la curiosité des
la curiosité des abonnés.
abonnés. Il Il faut vous défier
faut vous défier
.
beaucoup
beaucoup des
des reproductions,
reproductions, et
et surtout
surtout des
des emprunts
emprunts réels
réels ou
ou supposés
supposés
que
que font vos journalistesàleurs confrères
l'ont vos journalistesàleurs d’outre-mer. Bien
confrères d'outre-mer. Bien des
des ballons
ballons
d’essai sont lancés dans le but
d'essai sont lancés dans le but de faire tomber de faire tomber les
les Spirites
Spirites dans
dans le
le
panneau, et l’espoir d'entraîner le Spiritisme
panneau, et l'espoir
d’entraîner le Spiritisme et ses adeptes
et ses dansle
adeptes dans_le
domainerdu ridicule.
zdomeainerdu ridicule. Tenez
Tenez -vous ‘donc sur
-vous *donc vos gardes,
sur vos gardes, et ne com-
et ne com-
.mentez‘jamais
mentezjamais un fait sans,
un fait sans, au au préalable, vousêtre
préalable, vousêlre bien bien renseignés,
renseignés,
et sans
et avoir demandé
sans avoir l’opinion
demandé Popinion de
de vos
vos guides.
guides.
employées par
.

_« Vous ne pouvez vous imaginer toutes


vous imaginer les ruses
*toutes les ruses employées les
par les
_« Vous ne pouvez
.
.
T3842:
þÿ f îû â - :
grands pourfendeurs
grands pourfendeurs des idées nouvelles,
des idées surprendre
arriver åa surprendre
pour arriver
nouvelles, pour
une bévue,
une bévue, une
une faute,
faute, u-ne
une absurdité
absurdité palpable,
palpable, commise
commise par les
par les
Esprits
Esprits ou
ou leurs
leurs trop
trop confiants
confiants prosélytes.
prosélytes. De
De tous
tous côtés
côtés les
les piégea
piégea riri
spirites sont tendus; tous les jours apporte des perfectionne-
Spirzïes sont tendus; tous les jours ou yy apporte des perfectionne-
on
ments ;;
ments petits et
petits et grands
grands sont l'affût, et
à. l'ail`ût,
sont à. le jour
et le jour oùoù ils pourraient
ils pourraient
prendre
prendre le
le chef
chef défaut,
en défaut,
en les
les mains
mains dans
dans le
le sac au
sac au ridicule,
ridicule, serait le
serait le
plus beau
beau de de leur vie. Ils une telle
telle confiance eux, qu’ils
qu'ils s’en
leur vie. ont une
Ils ont confiance en en eux, s'en
plus
réjouissent par anticipation;
réjouissent par anticipation;
mais
mais il
il est
est un
un vieux
vieux proverbe
proverbe qui qui dit:
dit:
a Il
¢ ne faut
Il ne faut pas vendre la peau de
pas vendre la peau
l'ours avant
de l'ours avant de Pavoir tué;
de l'avoir tué; n or,or,
1

le Spiritisme,
le leur bête noire, est encore debout,
Spiritisme, leur bête noire, est encore debout, et pourrait et pourrait bien leur
bien leur
faire leurs chaussures
user leurs
faire user chaussures avant
avant de
de se laisser
se laisser atteindre.
atteindre. C’est la. tête
C/est la tête
basse qu’ils
basse viendront
qu'ils viendront un un jour
jour brûler l’encens
brûler l'encens devant l'autel de la v6.-
devant l`autel de la vé*
'

rité qui, dans


rité qui, dans unun temps prochain,
temps prochain, sera
sera reconnue
reconnue par
par
tout
tout le
le monde.
monde.
c En
¢ vous conseillantde
En vous tenir sur
vous tenir
conseillant de vous la réserve,
sur la réserve, jeje nene prétends
prétends
pas les faits et gestes attribués à. cet aveugle
que les faits et gestes
pas que
attribués a cet soient impossibles,
aveugle soient impossibles,
mais il
mais ne faut
il ne faut pas croire a celui-ci avant de l’avoir vu, et
pas croire a celui-ci avant de l'avoir vu,
surtout
et surtout
entendu.
entendu. r
þÿ :

EBELIIANN.
.

EBELMANN.
Un tel
Un tel prodige,
prodige, même même en en faisant
faisant une une large Pexagération,
part à,a Pexagération,
large part
serait le plus
serait le éloquent plaidoyer
plus éloquent plaidoyer en faveur de la réhabilitation de
en faveur de la réhabilitation de la
la
race nègre,
race nègre, dans
dans un pays
un pays où
où le
le préjugé
préjugé de
de la
la couleur
couleur est
est si
si enraciné;
enraciné;
s’il ne
et s'il
et ne peut
peut être expliqué par
être expliqué par lesles lois connues de
lois connues de la science, ilil le
la science, le
serait
serait de
de la
la manière
manière la
la plus
plus claire
claire et
et la.
la. plus
plus rationnelle
rationnelle par
par
celle
celle de
de la
la
réincarnation, non
réincarnation, non d'un
d'un noirnoir dans
dans un noir, mais
un noir, mais d’un blanc dans
d'un blanc dans un
un
noir, car une faculté instinctive
noir, car une faculté instinctive si précoce
si ne pourrait être que
précoce ne pourrait être que le le sou-
sou-
venir intuitif
venir intuitif de de connaissances acquises dans
connaissances acquises une existence
dans une antérieure.
existence antérieure.
Mais alors, dira-t-on,
Mais alors, dira-t-on, ce serait
ce serait une déchéance de
une déchéance l’Esprit de
de l`Esprit de passer
passer
de la race
de la blanche dans
race blanche dans la nègre? Déchéance
race nègre?
la race Déchéance de position sociale,
de position sociale,
sans doute,
sans doute, ce ce qui voit tous
se voit
qui se tous lesles jours, quand, de
jours, quand, riche on
de riche on renaît
renaît
pauvre, ou ou de maître serviteur,
de maître serviteur, mais mais non non rétrogradation
rétrogradation de de l‘Esprit,
l`Esprit,
pauvre,
puisqu'il
puisqu`il aurait
aurait conservé
conservé ses aptitudes et
ses aptitudes son acquis. Cette
et son acquis. Cette position
position
serait
serait pour lui
lui une épreuve
une épreuve ou
ou une
une ex ex piation; peut-être
piation; peutfêtre aussi
aussi une
une mis-
mis-
pour
sion,
sion, afin
þÿ aûde
de n prouver
prouver que que cette
cette race
race n'est
n'est pas
pas vouée
vouée par
par
la
la nature
nature à.
à.
une
une infériorité
infériorité absolue.
absolue. Nous
Nous raisonnons
raisonnons ici
ici dans
dans Phypothèse
Phypothèse de la de la
réalité du
réalité du fait, pour les
et pour
fait, et cas analogues
les cas analogues qui qui pourraient
pourraient se présenter.
se présenter.
Les
Les deux faits suivants
deux faits suivants sontsont de de même fabrique, et
même fabrique, et n’out
n'ont pas besoin
pas besoin
commentaire
d'autre commentaire que
d'autre que ce qui vient d`être dit.
ce qui vient d’être dit. Le
Le premier, rapporté
premier, rapporté
parle
parle Soleil
Soleil du
du l9
19 juillet,
juillet, est
est censé
censé «Forigine américaine;
d'origine américaine; le
le second,
second,
tiré
tiré de [Événement du
de l'Evénement mois d’avril,
du mois d'avril, est
est du
du cru parisien.
cru parisien. Ce Ce sont
sont
incontestablement les
incontestablement les Spirites Spirites qui se montreront les
qui se montreront les incrédules les
incrédules les
plus
plus endurcis;
endurcis; quantquant auxautres,
auxautres, la curiosité pourrait
la curiosité bienen porter
pourrait blenen porter
plus d'un à. connaître la chose
plus d'un è. connaître la chose qu'on qu'on dit produire
dit produire tant de
tant de merveilles.
merveilles.
a
«Les Esprits frappeurs
Les Esprits frappeurs et autres semblent
et autres élire domicile
semblent élire domicile è. à. Taunton,
Taunton,
et avoir choisi,
et avoir pour théatre de leurs exploits,
choisi, pour théâtre de leurs exploits, la
la maison
maison d'un
d'un mal-
mal-
heureux docteur de
heureux docteur de cette ville. La
cette ville. La cave,
cave,
les
les corridors,
corridors, les
les chambres,
chambres,
la cuisine et
la cuisine jusqu'au grenier
et jusqu'au du praticien
grenier du praticien sontsont hantés
hantés nuitamment
nuitamment par par
les ombres
les ombres de tous ceux qu'il
de tous ceux envoyés dans
qu'il a envoyés
a monde meilleur.
dans un monde
un meilleur. CeCe
sont des cris, des plaintes, des imprécations,
sont des cris, des plaintes, des des ironies
imprécations, des ironies sanglantes,
sanglantes,
selon l'esprit
selon l`esprit des
des ombres,
ombres, qui
qui n'ont
n'ont quelquefois
quelquefois pas pas l'ombre
l'ombre d'esprit.
d'esprit.

- Ta dernière
Ta potion m'a
dernière potion tué, dit
m'a tué, une voix caverneuse.
dit une voix caverneuse.

-
Allopathe,
Allopathe, s'écrie voix plus
s'écrie une voix
une plus jeune,
jeune, tu tu ne vaux même
ne vaux pas
même pas
un homœopathe.
un þÿ h o m S o p a t h e .

- Je suis ta
Je suis deux cent
ta deux quatre-vingt-dix-neuvième victime,
cent quatre-vingt-dix-neuvième victime, la der-
la der-
nière de
nière de toutes, psalmodie une autre apparition.
toutes, psalmodie une autre Tache
apparition. Tâche au moins de
au moins de
faire
faire une croix quand
unecroix quand tu
tu seras
serasà
à la.
la trois
trois centième.
centième.
n
«Et ainsi
Et ainsi dede suite.
suite. La vie de
La vie l'infortuné docteur
de Pinfortuné n'est plus
docteur n'est soute-
plus soute-
nable.
nable. . þÿ :

L'autre anecdocte
L'autre anecdocte est aussi spirituelle
est aussi spirituelle ::
4 C'est dimanche soir, pendant
¢ C'est dimanche soir, orage épouvantable
cet orage
pendant cet épouvantable dont les jour-
dont les jour-
naux d'hier
naux d'hier ont énuméré les ravages.
ont énuméré les ravages.
Une
Une calèche
calèche descendait
descendait à
à tra-
tra-
vers la
vers pluie et
la pluie les éclairs
et les éclairs l'avenue
l'avenue dede Neuilly; dedans,
Neuilly; dedans, se
se trouvaient
trouvaient
quatre
quatre personnes; elles avaient dîné ensemble dans une très
personnes; elles avaient dîné ensemble dans une
aimable
très aimable
et très
et trèshospitalière maison, près du parc
hospitalière maison, près du de Neuilly,
parc de Neuilly,
et
et égayés
égayés par
par
cette
cette soirée agréable, les
soirée agréable, les quatre voyageurs, insoucieux
quatre voyageurs, insoucieux de l'orage, se
de Forage, se
livraient ltà une
livraient causerie un
une causerie un peu légère.
peu légère. ,
,

c On
« parlait
On parlait desdes femmes,
femmes, on on en médisait,
en médisait, on les calomniait
on les calomniait même même
quelque
quelque peu.peu. Le
Le nom
nom d'une
d'une jeune personne
jeune personne fut
fut mis
mis tapis,
sur
sur le
le tapis, et
et
quelqu'un
quelqu'un émitémit des
des doutes
doutes sur
sur la
la nationalité
nationalité lavictime,
de
de insinuant
la'victime, insinuant
qu'assurément
qu'assurément ce ce n'est
n'est pas à. Nanterre qu'elle jour.
a vu le
pas à. Nanterre qu'elle a vu le jour.
«Tout
«Tout à à coup,
coup, un coup de
un coup tonnerre fait
de tonnerre fait frissonner portières,
frissonner lesles portières, un un
éclair
éclair illumine toute la
illumine toute voiture
la voiture et et la pluie fouette les vitres à. les briser.
la pluie fouette les vitres è. les briser.
A la
A la lueur
lueur dede la foudre. les
la foudre. quatre voyageurs virent
les quatre voyageurs alors, debout,
virent alors, debout,
devant eux,
devant dans la
eux, dans la voiture,
voiture, un
un cinquième voyageur,
cinquième voyageur, ou plutôt
ou plutôt une une
Voyageuse
voyageuse c'était

- une femme, vêtue
c`était une femme, vêtue de blanc,de blanc, un
un spectre,
spectre, un
un ange.
ange.
L'apparition
Uapparition s'évanouit
s'évanouit avec l'éclair, puis
avec l'éclair, puis comme comme si le fantôme
si le fantôme eût eût
voulu la calomnie
contre la
voulu protester contre
protester qu'on dirigeait
calomnie qu' on dirigeait contre la jeune per-
contre la per- jeune
absente,
sonne absente, une
sonne pluie
une pluie dede þÿû urs d'oranger
fleurse d'oranger tomba sur
tomba les quatre
sur les quatre
compagnons de route et les couvrit d'une neige
embaumée.
compagnons de route et les couvrit d'une neige embaumée.
Il
« ll y
u avait,
à. la vérité. un médium
y avait, å la vérité. un médium parmi parmi quatre
les
les voyageurs.
quatre voyageurs.
«
« Rien ne
Rien ne vous
vous force
force d'ajouter foi
d'ajouter foi a
è. cette histoire invraisemblable,
cette histoire invraisemblable,
52W. =- —
,

n ' e n * c r o ipemilna
nuimcroisnpasa
ebje! þÿ þÿ
s :ppeuusr,part; un träîtreinol;
a, l n aun
part; traîtreiiuol; ‘îfiest
*West þÿ ñ l qliatre
Macs‘ dea
quatre
Genie! originale;
voyageurs rpaiuiiellamuonteretpme . paru originale;
voyageurs Pafifmfie. n‘Elle
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Y
_ l, v,_
,_ u),
U), ,,

cheveux bhnchis sous


Gheveux blanchi: -nous Pimpr-euiqnpcÿinn rève.
l'imp:jeuionAd'tm rêve. ''

‘On
~0n lit dans le
lit dans Petit Journal
le Petit du 14
Journal du 14 mai i866 ::
mai 1866
" '

ÎÏ M. Émile Gaboriau,
M. Émile commentant le
Gaboriau, commentant fait attribué
le fait attribué à.à. ce mari qui
ce mari qui
aurait
aurait assassiné
assassiné sa.
sa femme
femme en
en rêvant,
rêvant, raconte
raconte dans
dans le
le Pays
Pays le
le drama-
drama.-
tique
tique épisode qu’on va
épisode qu'on va lire
lire ::
A
"

« Mais
« qui est
voici qui
Mais voici plus fort,
est plus et je
fort, et dois dire que j'ajoute
je dois dire que j'ajoute foi
foi à.
à. ce
ce

fait Pauthenticité m’a été affirmée


dont Pauthenticité m'a été þÿ aû i r sous
fait dont sous serment
m é eserment parpar le
le héros
héros en
en

personne.
personne.
-
- héros, mon
Ce héros,
Ce camarade de
mon camarade de college, est
est un collège, d'une
un ingénieur d'une ingénieur
trentaine d'années,
trentaine d’esprit
homme d'esprit et
d'années, homme et de talent, d'un caractère mé-
de d’un caractère talent,
mé-
thodique, d’un
thodique, d'un tempérament tempérament
froid.
froid.
« Gomme il
a Gomme parcourait Bretagne
la Bretagne il
il parcourait la deux ans,
y aa deux
il y il se trouva
ans, il se trouva
passer la nuit dans une
une auberge isolée,
à.
à. quelques centaines
auberge isolée, quelques
centaines de
de mè-
mè-
passer la nuit dans
tres
tres d'une mine qu'il se
d’une mine qu’il de proposait
visiter le lendemain.
se proposait de visiter le lendemain.

« était las;
Il était
« Il las; il
il se
se mit au lit
mit au lit de bonne heure
de bonne et ne
heure et tarda pas
ne tarda pas à.à.
s’endormir.
s'endormir.
Bientôt il
« Bientôt
«
rêva. On
il rêva. venait de
On venait de le
le mettre la tête
mettre àà la tête de
de l'exploitation
l'exploita.tion
de cette
de mine voisine.
cette mine voisine.
Il surveillait
a Il
« surveillait les
les ouvriers, lorsque arriva
ouvriers, lorsque arriva le le propriétaire.
propriétaire.
q Cet
«Cet homme, brutal et mal
homme, brutal et mal élevé, lui reproche. de
élevé, lui reprocha de rester de-
au de-
rester au

hors les bras


hors les croisés pendant
bras croisés qu'il devrait
pendant qu’il être à Pintérieur occupé àà.
devrait être à. Pintérieur occupé
en tracer le
en tracer plan.
le plan.
a¢ C’est bien! je
C'est bien!

- je descends,
descends, répondit jeune ingénieur.
répondit lele jeune ingénieur.
ll descendit en effet, parcourut
a 1l
¢ descendit en effet, parcourut les
les galeries et
galeries et en leva un
en leva un

‘croquis.
'croquis.
*
»

besogne terminée,
se plaça dans
dans le plaça
le panier qui devait
devait le panier qui
o

a
«Cette besogne terminée, il
Cette il se le
ramener au
ramener au jour.
Un
Un jour.
câble
câble énorme
énorme servait
servait à.
à. hisser
hisser ce
ce panier. panier.
a La
« mine étant
La. mine extraordinairement profonde, Pingénieur calculs.
étant extraordinairement profonde, l’ingénieur
calcule.
cension durerait bien
que l’Pascension durerait bien 'un quart d'heure,
‘un aussi
aussi sïnstalla-t-il
quart d’heure,
s'installa-t-il le
le
que
plus ‘commodément qu’il
plus 'commodément put.
qu'il put.
Il
Il remontait
«
« depuis deux
remontait depuis deux ou
ou trois minutes déja lorsque, levant
trois minutes levant déjà. lorsque,
les
les yeux par hasard,
yeux par
il
il crut voir
hasard,
crut voir que
que
le
le câble
câble auquel se
se trouvait
trouvait auquel
suspendue vie était
sa vie
suspendue sa était coupé fa coupé quelques pieds
au-dessus de
"à quelques pieds au-dessus de sa
sa téte, tête,
trop pour qu’il pût
atteindre la
haut pour qu'il put atteindre la rupture.
trop haut rupture. V
=æ5—
_=-,ug-
,4
.« Toutflgçïaboräîîfèfi
T0\1t,¿d'@,b01'4'Î$Qlil vþÿû
fiïlîûiîfufl
tell
ïû âtel t iû faillitisîévanqlämrPuiäzilçsæes
i î fquärl
quörl faillitisiÿlanqiliinvPuiávilgessi
saya de
sava se remettre, de
de se serassnrengNe
remettre,-
çle þÿ seiAnompall-ilspas; þÿ
s e _ r a s a u 1 ;seitnompalhilfpast
er.;:Ne n'avais-il:
niavaita-il:
pas mal
mal vu?vu? ll besoin de
eut besoin
ll eut faire un
de faire un énergique appel à.‘ llnutlàmr
pas énergique appel àl tout þÿ : 8 0 n : .

courage
courage pour pour oser
oser regarder de nouveau.
regarder de nouveau.
a Non,vil ne
pas trompé.
p”

Non,,il ne s'était câble avait


Le câble avait été déchiré par
_" _
p

« s'était pas trompé. Le été déchiré par


quelque éclat de rocher,
quelque éclat de et lentement,
rocher, lentement,
et mais
majs visiblement”
þÿ v i s i b l e il
il
m seglétor-
e n tû
serlfétor-
ll n'était
tillait. ll
tillait. pas à.à. cet
n'était pas cet endroit
endroit plus gros que
plus gros le pouce.
que le pouce.
1 L’infortuné se
a L'infortuné sentit perdu.
se sentit perdu. Un froid mortel
Un froid mortel le le glaça jusque dans
glaça jusque dans
les moelles. Il
les moelles. voulut crier,
Il voulut impossible. D'ailleurs,
crier, impossible. D'ailleurs, à. quoi à. quoi bonîîil
bon?il
était
était à route maintenant.
moitié route it

à moitié maintenant.
vertigineuse,
.
. .

¢c Dans
Dans le le fond, une profondeur
fond, àà. une profondeur vertigineuse, il il apercevait,
apercevait Q

l'herbe, les
t

moins brillantes
moins brillantes que que des vers luisants
des vers luisants dans
dans Pherbe, les lampes
lampes desdes
ouvriers.
ouvriers. .
_
2 :
þÿ

En haut,
« En Pouverture du
haut, l'ouverture puits lui apparaissait sisi rétrécie qu'elle,
p

« du puits lui apparaissait rétrécie qu'elle


semblait n'avoir pas
semblait n'avoir pas
le
le diamètre
diamètre du
du goulot
goulot d'une
d'une bouteille.
bouteille.
a Et
« Et il il montait toujours, et
montait toujours, et un
un à un les
a un les fils
fils de chanvre cra-
de chanvre cra-
quaient.
quaient. 4« -
-

a
« nul moyen
Et nul
Et d'éviter la
moyen d'éviter chute horrible,
la. chute car, il
horrible, car, il le voyait, ilil lele
le voyait,
sentait bien,
sentait bien, le câble serait
le câble bien avant
rompu bien
serait rompu avant que le panier
que le eût atteint
panier eût atteint
le haut.
le haut.
Telle était
« Telle
« était son angoisse mortelle,
son angoisse qu'il eut
mortelle, qu°il eut l'idée d‘abréger le
l°idée d`abré-ger le
supplice précipitant.
supplice en se précîpitant.
en se
Il

hésitait, quand
Il hésitait, quand le le panier arriva à.à. fleur
panier arriva fleur du sol. Il
du sol. Il était sauvé.
était sauvé.
C'est poussant un
en poussant
C'est en cri formidable
un cri formidable qu'il
qu'il sauta à. terre.
sauta à. terre.
« Ce
« cri l'éveilla.
Ce cri l'éveilla. L'horrible n'était qu'un
aventure n'était
L’horrible aventure qu'un songe. Mais il
songe. Mais il
était dans un
était dans état affreux,
un état baigné
affreux, baigné de
de sueur, respirant
sueur, respirant
à.
à. peine,
peine, inca-
inca-
pable du
pable moindre mouvement.
du moindre mouvement.
« Enfin, il put sonner
sonner et on vint
et on à. son
vint à. secours. Mais
son secours. Mais les
les gens de
«
Enfin, il put gens de
l'auberge refusaient presque
Pauberge refusaient de le reconnaître. Ses cheveux
presque de le reconnaître. Ses cheveux noirs
noirs
étaient devenus gris.
étaient devenus gris.
a Sur
Sur le
« pied de
le pied son lit
de son se trouvait,
lit se trouvait, esquissé lui, le
par lui,
esquissé par plan de
le plan de
cette mine qu'il
cette mine connaissait
qufil ne connaissait pas.
ne pas.
Ce
Ce plan
plan était
était merveilleux
merveilleux d’exac-
d'exac-
titude.
þÿû i l Il dû .þÿ : ~v
*

n'avons d'a.utre
Nous n'avons
Nous d'autre garant
garant de l'authenticitéde
de Pauthenticité ce fait
de ce que le
fait que ré-
le ré-
cit ci-dessus;
cit ci-dessus; sanssans rien préjuger
rien préjuger å.à. ce ce sujet, dirons
nous dirons que
sujet, nous tout ce
que tout ce
qu'il
qu'il relate
relate est
est dans
dans les
les choses
choses possibles.
possibles. Le
Le plan
plan de
de la
la mine,
mine, tracé
tracé
par l'ingénieur
par pendant son
Pingénieur pendant son sommeil,
sommeil, n'est pas plus
n'est pas plus suprenant
suprenant que les
que les
travaux qwexécutent
travaux certains somnambules.
qu`exécutent certains somnambules. »
.

voir; puisqu'il
_
_

le faire
Pour le
Pour faire exact,
exact, ilil a.a. dû
dû voir; puisqu'il n'a. pu voir
n'a pu voir par les yeux
par les yeux
du
du corps, il
corps, il a vu par
a vu par "ceux
de
‘ceux de l'âme; pendant son
l'â.me; pendant sommeil, son
son sommeil, son Es-
Es-

- 286
286 —
-

prit aa exploré
prit exploré la la mine:
mine: le plan en
le plan en estest la la preuve matérielle. Quant au
preuve matérielle. Quant au
danger,
danger, il
il est
est évident.
évident.qu'il n'y qu'il n'y a
a rien
rien eu
eu de
de réel;
réel; ce
ce n'était
n'était donc
donc
qu'un cauchemar. Ce
qu'un cauchemar. Ce qui qui est plus singulier,
est plus
singulier, c'est c'est que,
que, sous l'impres-
sous l'impres-
sion d'un danger imaginaire,
sion d'un danger imaginaire, ses cheveux aient pu ses cheveux aient blanchir.
pu blanchir.
Ce phénomène
Ce phénomène s'explique s'explique par par les liens fluidiques
les liens þÿû u í d i qui qui transmettent
q u etransmettent
s
au corps les
au corps impressions de
les impressions l'âme, alors que
de l'àme, alors que
celle-ci
celle-ci en est
en est éloignée.
éloignée.
L'âme
L'â.me ne ne se rendait pas
se rendait compte de cette séparation; son corps pé-
son
pas compte de cette séparation; corps pé-
risprital lui
risprital faisait l'effet
lui faisait l'e1`fet de de son matériel, ainsi
corps matériel,
son corps que cela
ainsi que arrive
cela arrive
souvent
souvent après après la mort chez certains Esprits qui
la mort chez certains Esprits se croient encore
qui se croient encore ví- vi-
vants, et se figurent
vants, et se figurent vaquer vaquer à. leurs occupations
à. leurs occupations habituelles. L'Esprit
habituelles. L`Esprit
de l'ingénieur, quoique
de Pingénieur, quoique vivant,
vivant, se
se trouvait
trouvait dans
dans une
une situation
situation ana-
ana-

logue;
logue; tout
tout était
était aussi
aussi réel
réel dans
dans sa
sa pensée
pensée que que s'il
s'il avait
avait eu
eu son
son corps
corps de
de
chair
chair et et d'os.
d'os. De De là là le le sentiment
sentiment de frayeur qu'il
de frayeur a éprouvé en
qu'il éprouvé
a en se
se
voyant
voyant prêt prêt a
à. être
être précipité
précipité dans
dans l'abîme.
l'abîme.
D'où
D'où est venue cette
est venue image fantastique?
cette image fantastique? Il créé lui-même,
a créé
Il a lui-même, par par sasa
pensée, un tableau fluidique,
pensée, un tableau fluidique, une scène dont il était Facteur, exac-
une scène dont il était l'acteur, exac-
tement
tement comme comme madame madame Cantianille Cantianille et et lala þÿsœur s S Elmérich
Elmérich
u r dont nous
dont nous
avons parlé
avons parlé dans
dans le
le précédent
précédent numéro,
numéro, p.
p.
240.
240. La
La diflérence
différence provient
provient
de
de lala nature
nature des des préoccupations
préoccupations habituelles. habituelles. L'ingénieur
L'ingénieur pensait pensait na- na-
turellement
turellement aux aux mines, tandis
mines, tandis que madame Cantianille,
que madame Cantianille, dans son dans son
couvent, pensait
couvent, à. l'enfer.
pensait à. l'enfer. Elle se croyait Elle se croyait sans doute en état de
sans doute en état de
péché mortel
péché mortel pour pour quelque
infraction
quelque infraction à la regle à la règle commise a Finstiga-
commise a l'instiga-
tion
tion des des démons;
démons; elle
elle s'en
s'en exagérait
exagérait les
les conséquences
conséquences et
et se
se voyait
voyait
déjà
déjà en
en leur
leur pouvoir,
pouvoir, ces
ces paroles
paroles :
: «Je n'ai
« Je n`ai que trop
que trop
bien
bien réussi
réussi àà
mériter
mériter leur
leur confiance,
confiance, prouve þÿ :u prouve que que sa
sa conscience
conscience n'était
n'était pas
pas
tran-
tran-
quille. Du
quille. reste, la
Du reste, la peinture
peinture qu'ellequ'elle fait fait de de l'enfer quelque chose
l'enfer aa quelque chose de de
séduisant
séduisant pour certaines
pour certaines personnes, personnes, puisque puisque ceux ceux qui qui consentent
consentent à.
à.
blasphémer
blasphémer Dieu, Dieu, a louer le diable,
à louer le diable, et et qui
qui ontont le
le courage de braver la
courage de braver la
peur
peur
des
des flammes,
flammes, en
en sont
sont récompensés
récompensés par par des
des jouissances
jouissances tout tout a a
fait mondaines. On
fait mondaines. On a a pu remarquer,
pu remarquer, dans
dans ce
ce tableau,
tableau, un
un reflet
reflet des
des
épreuves maçonniques,
épreuves maçonniques, qu'un qu'on lui lui avait
avait sans doute montrées
sans doute montrées comme comme
le vestibule de l'enfer. Quanta
le vestibule de l'enfer. la
Quant à. la þÿ s Ssœur Elmérich,
Elmérich,
u r ses préoccupations
ses
préoccupations
sont plus
sont plus douces;
douces; elle elle se complaît dans
se complaît dans la la béatitude
béatitude et dans la
et dans véné-
la véné-
ration des
ration choses saintes;
des choses saintes; aussi aussi ses
ses visions
visions en elles la.
sont elles
en sont reproduction.
la reproduction.
Dans
Dans la vision de
la vision l'ingénieur, ilil yy aa donc
de l'ingénieur, donc deux parties distinctes
deux parties distinctes ::
l'une
l'une réelle
réelle et
et positive, constatée
positive, constatée par par Pexactitude du plan
l'exactitude du de
plan de la la mine;
mine;
l'autre purement fantastique
Pautre purement fantastique : celle du danger
: celle du danger qu'il couru. Celle-ci
qu'il aa couru. Celle-ci
est peut-être l'effet
est peut-être l`effet du du souvenir
souvenir d'un d'un accident
accident réel réel dede cette nature
cette nature
dont il
dont il aurait
aurait été été victime
victime dans dans sa précédente existence.
sa précédente existence. Elle Elle aa pu pu
être provoquée comme
être provoquée avertissement d'avoir
comme avertissement d'avoir à. à. prendre
prendre les précau-
les précau-
"'__. 237,
‘.2
'în 2551 1,
voulues. Étant
tions voulues.
tions Étant chargé
chargé dede la direction de
la direction de la mine, après
la mine, après une seing
une sem-
blable alerte, il
blable alerte, il n'aura eu garde
n'aura eu garde de
de négliger
négliger les
les mesures
mesures de prudence.
de prudence.
Voici un exemple
Voici un exemple de l'impression qu'on
de l'impressîon peut conserver
qu'on peut des sensa-
conserver des sensa-
tions éprouvées
tions dans une autre existence. Nous ne savons
éprouvées dans une autre existence. Nous ne savons si nous si nous
l'avons déjà. cité
l'avons déja cité quelque part; n'ayant
quelque part; le temps de
pas le temps
n'ayant pas de le rechercher,
le rechercher,
le rappelons
nous le
nous rappelons au, risque de
au, risque de faire une répétition, parce
faire une répétition, parce qu'il
qu'il vient
vient
à. l'appui
à. l'appui de de ce que nous
ce que venons de
nous venons de dire.
dire.
Une dame
Une dame de notre de notre connaissance
connaissance personnelle avait
personnelle été élevée
avait été élevée dans
dans
un pensionnat
un de Rouen.
pensionnat de Rouen. Lorsque Lorsque les élèves sortaient pour
les élèves sortaient pour aller soit
aller soit
à.å. Péglise, soit à. la promenade, å. un
l'église, soit à. la promenade, à. certain endroit
un certain endroit de la rue de la elle
rue elle
était prise d'un
était prise d'un saisissement
saisissement et d'une appréhension extraordinaires;
et d'une appréhension extraordinaires;
il lui
il lui semblait qu'elle allait
semblait qu'elle être précipitée
allait être précipitée dans dans un goulïre; et
un goulïre; et cela
cela
s'est renouvelé
s'est renouvelé chaque chaque fois
fois qu'elle passait
qu'elle passait en
en cet endroit, et
cet endroit, et tout le tout le
temps qu'elle
temps fut dans cette pension.
qu'elle fut dans cette pension. Elle avait quitté Elle avait quitté Rouen depuis
Rouen depuis
plus
plus de
de vingt
vingt ans,
ans, et,
et, y
y
étant
étant retournée il
retournée il y
y peu d'années,
a peu d'années,
a elle
elle eut la
eut la
curiosité
curiosité d'allerd'aller revoir la maison qu'elle
revoir la maison qu'elle avait
avait habitée,
habitée, et
et en
en passant
passant
rue, elle éprouva
par la même rue,
la même elle éprouva la. la même sensation. Plus
même sensation. Plus tard. cette
tard, cette
par
dame
dame étant
étant devenue
devenue Spirite,
Spirite, ce
ce fait
fait lui
lui revenant
revenant en mémoire,
en mémoire, elle en elle en
demanda l'explication,
demanda Pexplication, et
et il
il lui
lui fut
fut répondu
répondu que, que, jadis,
jadis, en en cetcet en-
en-
droit, se
droit, trouvaient des
se trouvaient des remparts
remparts avec avec de de profonds
profonds fossésfossés remplis
remplis
d'eau;
d'eau; qu'ellequ'elle faisait partie
faisait d'une
partie d`une troupe troupe de femmes qui
de femmes concoururent
qui concoururent
à la
å défense de
la défense de lala ville contre les
ville contre Anglais, et
les Anglais, que toutes
et que furent préci-
toutes furent préci-
pitées
pitées dans
dans ces fossés
ces fossés où
où elles
elles périrent.
périrent. Ce
Ce fait
fait est
est rapporté
rapporté dans dans
l'histoire de
Phistoire Rouen.
de Rouen.
Ainsi, après plusieurs
Ainsi, après plusieurs siècles,
siècles, la terrible impression
la terrible impression de de cette
cette ca-ca-
tastrophe ne s'était
ne s'était pas pas encore effacée de son Esprit. Si
encore effacée de son Si elle n'avait
tastrophe Esprit. elle n'avait
plus même corps
le même charnel, elle
corps charnel,
avait toujours
elle avait toujours le même corps
le même corps flui-
plus le þÿû ui-
dique
dique ou périsprital
ou périsprital qui qui avait
avait reçu
reçu
la
la première impression,
première impression, et
et réagis-
réagis-
sait
sait sur sur sonson corps actuel. Un rêve aurait donc pu lui
corps actuel. Un rêve aurait done pu
lui en retracer
en retracer

l'image, et
Pimage, produire une
et produire émotion semblable
une émotion semblable à celle de
à celle de l'ingénieur.
Vingénieur.
Que de choses nous explique
Que de choses nous explique le grand
le principe de
grand principe de lala perpétuité
perpétuité de de
l’Esprit,
l'Esprit, et
et du
du lien
lien qui
qui unit
unit l'Esprit
l`Esprit à
à la
la matière!
matière! Jamais,
Jamais, peut-être,
peut-être,
les journaux, tout
les journaux, tout en niant le
en niant Spiritisme, n'ont
le Spiritisme, n'ont rapporté
rapporté autantautant de de
faits à. l'appui
faits l'appui
à. des
des vérités
vérités qu'il proclame.
qu'il proclame.
Î-

VARIÉTÉS
vazuírrás
Médiumnité voyante chez
llédiumnité voyante les enfants.
chez les enfants.
Un de
Un nos correspondants
de nos nous écrit
correspondants nous de Caen
écrit de Caen ::
a J'étais
« dernièrement à. l`hôtel Saint-Pierre,
Jétais dernièrement à l'hôtel Saint-Pierre, à.à. Gaen;
Caen; je
je prenais
prenais
—288—
-288-
un verre de
un verre
bière en
de bière en lisant un
lisant un journal.
journal. La La petite fille petite
de la
fille de la maison, maison,
je crois,
crois, de
de quatre
quatre ans environ, était assise
ans environ, était assise sur un escalier et
sur un escalier man-
et man-
je
geait des cerises. Elle ne s'apercevait
pas
geait des cerises. Elle ne s'apercevait pas que je voyais que la
la je et
et voyais
parais- parais-
tout entière
sait tout
sait entière à.à. une conversation avec
une conversation avec des êtres invisibles
des êtres invisibles auxquels auxquels
elle offrait des
elle offrait cerises;
des cerises; tout l'indiquait
tout l'indiquait ;; sa physionomie, gestes,
sa physionomie, ses ses gestes,
lesinflexions
lesintlexions de
de sa
sa voix.
voix. Tantôt
Tantôt elle
elle se
se retournait
retournait brusquement
brusquement en di-
en di-

sant Toi,
sant :: Toi, tu tu n'en auras pas;
n'en auras pas;
tu
tu n'es
n'es pas
pas gentille. gentille.
Voici
Voici pour
pour toi,
——
-
toi,
disait-elle
disait-elle à une autre.
à une —Qu'est-
autre. -Qu'est- ce que tu
ce que me jettes donc?
tu me jettes
disait-elle
donc? disait-elle
à. une
à. troisième. On
une troisième. l'eût dit
On l'eût entourée d'autres
dit entourée d'autres enfants; tantôt enfants;
tantôt ellese
ellese
levait,
levait, tendait
tendait les
les mains
mains en
en offrant
offrant ce
ce qu'elle qu'elle
avait;
avait; tantôt
tantôt ses
ses yeux
yeux
suivaient
suivaient des objetsinvisibles pour
des objets invisibles Vattristaient ou
moi, qui
pour moi, qui l'attristaient ou la fai-
la fai-
saient rire
saient rire aux éclats. Cette petite
scène dura d'une
aux éclats. Cette petite scène dura plus d'une demi-heure, plus demi-heure,
et l'entretien
et l'entretien nene cessa
cessa que lorsque
que lorsque l'enfant
l'enfant s'aperçut que s'aperçut je
Pobservais.
que je l'observais.
Je sais
Je sais que souvent les enfants s'amusent à. des
que souvent les enfants s'amusent à. des aparzés de ce de apartés
genre,
ce genre,

mais ici
mais ici c'était tout différent;
c'était tout dilïérent; la figure et
la figure et les manières retlétaient
les manières reflétaient des des
impressions réelles qui
impressions réelles n'étaient
qui n'étaient pas celles d'un jeu joué.
pas celles d'un jeu joué. Je Je pensais
pensais que que
c'était sans
c'était sans doutedoute un médium voyant
un médium voyant en herbe, et
en herbe, et me disais que
me disais
que si
si
toutes les
toutes les mères demères de famille
famille étaient
étaient initiées
initiées aux
aux lois
lois du
du Spiritisme,
Spiritisme, elles elles
y puiseraient de
y puiseraient
nombreux cas
de nombreux cas d'observations,
d'observatíons, et s’expliqueraient bien
et s'expliquera.ient bien
des
des faits
faits qui passent inaperçus,
qui passent inaperçus, et
et dont
dont la
la connaissance
connaissance leur
leur serait
serait
utile pour
utile la direction de leurs enfants. z
pour la direction de leurs enfants.
þÿ :

Il est
Il fâcheux que
est fãcheux notre correspondant
que notre correspondant n'ait n'ait pas
pas eu eu l'idée
l`idée dede ques-
ques-
tionner
tionner cette cette petite
petite fille
þÿû sur
l l
sur e les
les personnes
personnes avec
avec lesquelles
lesquelles elle
elle cau-
cau-
sait;
sait; il
il aurait
aurait pu
pu
s'assurer
s'assurer si
si cette
cette conversation
conversation avait
avait réellement
réellement lieu
lieu
avec des
avec des êtres invisibles; et
êtres invisibles; et dans
dans ce ce cas, il aurait pu en
cas, il aurait pu en ressortir
ressortir une une
instruction d'autant
instruction d'autant plusplus importante
importante que
que
notre
notre correspondant
correspondant étant
étant un
un
Spirite
Spirite très
très éclairé
éclairé pouvaitldiriger
pouvaiqdiriger utilement
utilement ces questions.
ces questions. Quoi
Quoi qu'il
qu'il
soit, beaucoup
en soit,
en beaucoup d'autres d'autres faits faits prouvent
prouvent que que la la médiumnité
médiumnité
voyante
voyante est est très
très commune,
commune, si même
si même elle n'est générale
elle n'est générale chez chez les les
enfants, et cela est providentiel;
enfants, et cela est au sortir de la
providentiel; au sortir de la vie spirituelle, vie spirituelle, les les
guides de
'guides de l'ent'ant viennent le
l'enfant viennent conduire au
le conduire port d'embarquement
au port
d'embarquement
pour le monde
pour le monde terrestre,
terrestre, comme comme ils ils viennent
viennent le le cherchera
chercherà. son son retour.
retour.
Ils se montrent
Ils se montrent à
à. lui
lui dans
dans les
les premiers temps,
premiers temps, afin
afin qu'il n'y
qu'il n'y ait pas
ait pas
transition trop
transition brusque; puis
trop brusque; puis ils s'effacent peu
ils s'eifacent à. peu, à.à. mesure
peu à. peu, mesure que que
Penfant grandissant
l'enfant grandissant peut peut agiragir en vertu de
en vertu de son libre arbitre.
son libre arbitre. Ils Ils lele
laissent alors
laissent alors à ses propres’
à ses propres' forces
forces en disparaissant
en disparaissant à.
à. ses
ses yeux,
yeux, mais
mais
sans le
sans perdre de
le perdre vue. La
de vue. La petite
petite fille
þÿû len question, au
l e question,
en lieu d'être,
au lieu d'être,
comme le
comme le pense notre correspondant, un
pense notre correspondant,
médium voyant
un médium voyant en herbe,
en herbe,

pourrait
pourrait bien
bien être
en être
en un
un sur déclin,
son déclin,
sur son et
et ne plus
ne jouir
plus jouir de
de cette
cette fa-
fa-
culté
culté le le reste
reste de de sa vie. (Voy.
sa vie. (Voy. Revue Revue de février i865,
de février 1865, page page 42
42 :
: des
des
Esprits
Esprits instructeurs
instructeurs de de l'enfance.
l'en/ànce.
ALLAN Karman.
ALLAN Kaamzc.
Paris.
Paris. —
-
‘ryp. de
Typ. de Rouge frères, Dunon
Rouge frères, et Fresné,
Dunon et Fresné, rue du Four-Saint-Germaln,
rue du Four-Saint-Germain, 43.
43.
REVUE SPIBITE
REVUE SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL
'

wänwæs esmmonoamoums
múmmms esxcmonoemowns
V

9°C ANNÉE.
9°i ANNÉE. r
H No Nû10.
þÿ 10. ocronnn i866.
ocronnx 1866.

Les temps sont


Les temps arrivés.
sont arrivés.

Les temps marqués


Les temps par Dieusont arrivés,
marqués par Dieusont arrivés, nous dit-on de
nous dit-on toutes
de toutes
parts,
parts, où
où de
de grands
grands événements
événements vont
vont s’accomplir pour la
la régénéra-
s'accomplir pour régénéra-
tion de
tion de Phumanité. Dans quel
Phumanité. Dans quel sens faut-il entendre
sens faut-il entendre ces paroles pro-
ces paroles pro-
phétiques? Pour les incrédules, elles n'ont aucune importance;
phétiques? Pour les incrédules, elles n’ont aucune importance; à.à.
leurs yeux,
leurs ce n’est
yeux, ce n'est que Pexpression-
que Pexpression* d'une
d'une croyance
croyance puérile sans puérile
sans fon-
fon-
dement; le plus grand
nombre des croyants,
elles
pour le plus grand nombre des croyants, elles ont
dement; pour ont quelque quelque.
chose de
chose mystique
de mystique et et de
de surnaturel
surnaturel qui leur qui
semble être
leur semble être Payant- l’av_ant—
coureur du
‘coureur bouleversement des
du bouleversement des lois de la
lois de nature. Ces
la nature. deux interpré-
Ces deux interpré-
tations
tations sont
sont également
également erronées
erronées :: la
la première
première en ce
en cequ'elle implique
qu’elle implique
la négation de
la négation Providence, et
la. Providence,
de la et que les faits
que les accomplis prouvent
faits accomplis prouvent la la
vérité paroles; la
de ces paroles;
vérité de ces la seconde,
seconde, en ce que
en ce celles-ci n’annoncent
que celles-ci n'annoncent
pas la perturbation des
pas la perturbation des lois de la
lois de mais leur
nature, mais
la nature, accomplissement.
leur accomplissement.
Cherchons-en
Cherchons-en doncdonc le letplus rationnel.
le sens letplus
sens rationnel.
Tout est
Tout est harmonie
harmonie dansdans þÿl’œuvre
l'Su de
dev la
la création, tout
r ecréation, tout révèle
révèle une
une

prévoyance
prévoyance qui
qui ne se
ne se dément ni dans les plus
dément ni dans les petites chosesni dans
plus petites chosesni dans
les plus
les plus grandes;
grandes; nous devons donc d'abord écarter
nous devons donc d'ahord écarter toute idée detoute idée de
caprice inconciliable
caprice inconciliable avec la sagesse
avec la divine; en
sagesse divine; second lieu,
en second lieu, si
si notre
notre
époque
époque est
est marquée pour Paccomplissement
marquée pour Paccomplissement de
de certaines
certaines choses, c'est
choses, c'est
qu’elles ont leur raison d’être
qu'elles ont leur raison d'être dans dans la
la marche
marche générale Pensemble.
générale de
de l’ensemble.
Ceci posé,
Ceci nous dirons
posé, nous que notre
dirons que globe, comme
notre globe, comme tout ce qui
tout ce existe,
qui existe,
est soumis
est soumis à. la loi
à. la du progrès.
loi du progrès. Il
Il progresse physiquement
progresse physiquement par la par la
transformation des
transformation éléments qui
des éléments qui le composent, et
le composent, et moralement
moralement par par
Pépuration
Pépuration des
des Esprits incarnés
Esprits incarnés et
et désincarnés
désincarnés qui
qui le
le peuplent. Ces
peuplent. Ces
deux progrès se
deux progrès se suivent
suivent et marchent parallèlement,
et marchent parallèlement, car perfection
la perfection
car la
de Phabitation est
de Phabitation est en en rapport avec de Phabitant. Physiquement,
rapport avec celle de Phabitant. Physiquement,
celle
le globe
le subi des
globe aa subi transformations,constatéespar
des transformations,constatées par la.
la science, etqui
science, etqui
—290-—
-290-
Pont successivement rendu
Pont successivement rendu habitable
habitable par des êtres de plus en
par des êtres de plus en plus
plus
perfectionnés;
perfectionnés; moralement, moralement, l'humanité
l'humanité progresse
progresse par par le
le développe-
développe-
ment de
ment de l'intelligence,
Pintelligence, du du sens moral et
sens moral et l'adoucissement
Padoucissement des des mœurs.
þÿ m S u r s .

En même temps
En même temps que l'amélioration du globe
que Vamélioration du globe s'opère sous l'empire s'opère sous l'empire
forces matérielles,
des forces
des matérielles, les hommes yy concourent
les hommes concourent par les efforts de leur
par les efforts de leur
intelligence; ils
intelligence; assainissent les contrées insalubres,
ils assainissent les contrées insalubres, rendent rendent les les com-
com-
munications plus
munications plus faciles
faciles et
et la
la terre plus
terre productive.
plus productive.
Ce double
Ce double progrès s'accomplit de
progrès s'accomplit de deux deux manières:
manières: l'une l'une lente,lente,
graduelle et insensible;
graduelle et insensible; l'autre par l'autre des changements
par des changements plus brusques, plus brusques,
chacun desquels
à.à. chacun desquels s'opère
s'opère un mouvement
un mouvement ascensionnel plus
ascensionnel plus rapiderapide
qui marque,
qui marque, par par des
des caractères
caractères tranchés.
tranchés, les
les périodes progressives
périodes progressives de de
l'humanité. Ces
Phumanité. Ces mouvements,
mouvements, subordonnés
subordonnés (lans
dans les
les détails
détails au
au libre
libre
en quelque sorte ensemble,
arbitre des
arbitre hommes, sont
des hommes, sont en quelque sorte fatals fatals dansdans leur
leur ensemble,
parce qu'ils sont soumis
parce qu'i|s sont soumis des lois,
à.
à. des lois, comme
comme ceux
ceux qui s'opèrent
qui s'opèrent dans dans la la.
germination, la croissance et la maturité des plantes,
germination, la croissance et la maturité des attendu
plantes, attendu que que lele
but de l'humanité est le progrès,
but de l'humanité est le nonobstant la
progrès, nonobstant la marche retardatairemarche retardalaire
de quelques
de individualités; c'est
quelques individualités; pourquoi le
c`est pourquoi mouvement progressif
le mouvement progressif est est
quelquefois partiel,
quelquefois dest-à-dire borné
partiel, c'est-a-dire borné à. à. une
une race race ou ou a à une nation,
une nation,
d'autres fois
d'autres fois général.
général. Le
Le progrès
progrès de
de l'humanité
l'humanité s'efl'ectue
s°eli`ectue donc
donc en
en
vertu d'une
vertu d`une loi; or, loi; toutes les lois de la nature
or, comme toutes les lois de la nature sont þÿ l ' S u v r e
comme sont l'œuvre
éternelle de
éternelle de la la sagesse et de la prescience divines,
sagesse et de la prescience divines, tout tout ce ce qui qui est
est
l'eli‘et de
l'ell`et de ces lois est le résultat
ces lois est le résultat de la volonté de Dieu,
de la volonté de Dieu, non d'une
non d'une vo- vo-
lonté
lonté accidentelle etcapricieuse, mais
accidentelle etcapricieuse, mais d'uncd'une volonté immuable. Lors
volonté immuable. Lors
donc que
donc que
l'humanité
l'humanité est
est mûre
mûre pour
pour
franchir
franchir un
un degré,
degré, on
on peut dire
peut dire
que les temps
que
les marqués par
temps marqués Dieu sont
par Dieu sont arrivés, arrivés, comme on
comme on peut
peut dire dire
aussi qu'en
aussi qu`en telle
telle saison
saison ils
ils sont
sont arrivés
arrivés pour
pour
la
la maturité
maturité des
des fruits
fruits etet
la récolte.
la récolte.
le mouvement progressif
,
,

De
De ce ce que
que le mouvement progressif de de l'humanité
Phumanité est est inévitable,
inévitable,
parce qu'il
parce qu'il est
est dans
dans la
la nature,
nature, il
il ne s'ensuit
ne s'ensuit pas que Dieu
pas que Dieu yy soit. soit.
indifférent,
indifférent, et qu'après avoir
et qu'après établi des
avoir établi des lois,
lois, il il soit rentré dans
soit rentré dans l'inac-
Pinac-
tion,
tion, laissant
laissant les les choses
choses aller aller toutes seules. *Ses
toutes seules. (Ses lois éternelles et
sont éternelles
lois sont et
immuables,
immuables, sans
sans doute,
doute, mais
mais parce
parce que que sa
sa volonté
volonté elle-même
elle-même est
est
éternelle
éternelle et constante, et
et constante, que sa
et que pensée anime
sa pensée anime toutes choses sans
toutes choses sans
interruption;
interruption; sa
sa
'
`

pensée qui
pensée qui pénètre pénètre tout, est la force intelligente
tout, est la force intelligente et et
permanente qui
permanente maintient tout
qui maintient tout dans l'harmonie; que
dans l'harmonie; cette pensée
que cette pensée
cessàt ‘un
cessàt seul instant d'agir, et
un seul instant d'agir, et l'univers
Punivers serait serait comme
comme une une horloge
horloge
sans balancier régulateur.
sans balancier
régulateur. Dieu veille donc
Dieu veille donc incessamment
incessamment à. l'exécu-
à. l'exécu-
tion de
tion de ses lois, et
ses lois, les Esprits
et les qui peuplent l'espace
Esprits qui peuplent l'espace sont ses ministres sont ses ministres
chargés
chargés des détails, selon
des détails, selon les les attributions
attributions afférentes alférentes à. leur degré
à. leur degré
d'avancement.
d`avancement.
—29i—
-291-
L’univers est
L'univers est ala
àla fois
fois un mécanisme incommensurable
un mécanisme incommensurable conduit par
conduit par
un nombre
un nombre non moins incommensurable
non moins incommensurable dïntelligences ,, un dïntelligences
un im-
im-
gouvernement
mense gouvernement où
mense chaque
où chaque être
être intelligent aa saintelligent
sa part
part d’action
d'action
sous
sous þÿ du
l'œill du souverain
souverain
' S i l Maître,
dont la
Maître, dont la volonté
volonté maintient
maintient unique
unzÿue partout
partout
Ïunité. Sous l'empire
funité. Sous l'empire de
de cette vaste puissance
cette vaste puissance régulatrice
régulatrice tout se
tout se
meut,
meut, tout
tout fonctionne
fonctionne dans
dans un
un ordre
ordre parfait; ce qui nous semble des
parfait; ce qui nous semble des
perturbations sont
perturbations sont les mouvements partiels
les mouvements partiels et isolés qui
et isolés qui ne ne nous
nous pa-pa-
raissent irréguliers
raissent irréguliers que que parce
parce queque notre
notre vue est circonscrite.
vue est circonscrite. Si Si nous
nous
pouvions en embrasser l'ensemble,
pouvions en embrasser Fensemble, nous nous verrions
verrions que que ces ces irrégula-
irrégula-
rités ne
rités sont qu’apparentes
ne sont qu'apparentes qu'elles et
et qu’elles s’harmonisent
s'harmonisent dans
dans le tout.
le tout.
La prévision
La prévision des
des mouvements
mouvements progressifs
progressifs de
de Phumanité
Fhumanité n'a
n'a rien
rien
de surprenant chez des êtres dématérialisés qui
de surprenant chez des êtres dématérialisés voient le
qui voient le but où but où
tendent toutes
tendent toutes choses, choses, dont quelques-uns
dont quelques-uns possèdentpossèdent la pensée
la pensée directe
directe
de
de Dieu,
Dieu, et et qui jugent,
qui jugent, aux
aux mouvements
mouvements partiels,
partiels, le
le temps auquel
temps auquel
pourra saccomplir
pourra s'a.ccomplir un
un mouvement
mouvement général,
général, comme
comme o’n
dn juge d’avance
juge d'avance
le
le temps qu’il faut
temps qu'il faut à. à. un arbre pour
un arbre porter des
pour porter des fruits,
fruits, comme
comme les les astro-
astro-
nomes calculent l’époque
nomes calculent d'un phénomène
l'époque d'un phénomène astronomique astronomique par le temps
par le temps
qu’il faut
qu'il faut à. à. un astre pour
un astre pour accomplir
accomplir sa sa révolution.
révolution.
Mais tous
Mais tous ceuxceux qui qui annoncent
annoncent ces phénomènes, les
ces phénomènes, d’alma-
auteurs d'alma.-
les auteurs
nachs qui
nachs qui prédisent
prédisent les les éclipses
éclipses et et les marées, ne
les marées, sont certes
ne sont certes paspas enen
état de
état faire eux-mêmes
de faire eux-mêmes les calculs nécessaires;
les calculs nécessaires; ils
ils ne
ne sont
sont que
que
des
des
échos; ainsi en
échos; ainsi est-il des
en est-il des Esprits
Esprits secondaires
secondaires dont dont la la vue bornée,
est bornée,
vue est
et qui
et qui ne l'ont que
ne font répéter ce
que répéter qu’il}; plu
ce qu'z`l_,a
plu auxaux Esprits supérieurs‘ de
Esprits supérieurs' de
leur révéler.
leur révéler. *

L’humanité
L'humanité a a accompli jusqu'à. ce
accompli jusqu'à, ce jour
jour dïnconœstables
þÿ d ï n c o n S sprogrès; progrès;
tables
les hommes,
les hommes, par par leur
leur intelligence,
intelligence, sont
sont arrivés
arrivés a
a des
des résultats
résultats qu’ils
qu'ils
n'avaient jamais atteints
n'avaient jamais atteints soussous le rapport des
le rapport des sciences,
sciences, des
des arts
arts et du
et du
bien-être matériel; il leur en reste encore un immense à accomplir:
bien-être matériel; il leur en reste encore un immense à accomplir:
c’est
c°est de faire régner
de faire régner entre entre euxeux lala charité,
charité, la fraternité et
la fraternité la solidarité,
et la solidarité,
pour
pour assurer leur
assurer leur bien-être
bien-être moral.
moral. lls
lls ne
ne le
le pouvaient
pouvaient ni
ni avec leurs
avec leurs
croyances, ni
croyances, ni avec leurs institutions
avec leurs surannées, restes
institutions surannées, restes d'un autre âge,
d’un autre age,
bonnes
bonnes a a une époque, suffisantes
‘certaine époque,
une certaine suffisantes pour pour un état transitoire,
un état transitoire,
mais qui,
mais qui, ayant
ayant donné donné ce ce qu’elles comportaient, seraient
qu'elles comportaient, seraient un un point
point
d'arrêt aujourd’hui.
d’arrêt Tel un enfant
aujourd'hui. Tel un enfant est stimulé par est stimulé des_mobiles,impuis-
par des_mobiles, impuis-
sants quand vient
sants quand vient PâgePage mûr.mûr. Ce n'est plus
Ce n'est seulement le
plus seulement le développe-
développe-
ment de
ment Pintelligence qu’il
de Pintelligence qu'il faut
faut aux
aux hommes,
hommes, c’est
c'est Pélévation
Pélévation du sen-
du sen-
timent, et
timent, pour
et pour cela
cela ilfaut
il faut détruire
détruire tout
tout ce
ce qui pouvait
qui pouvait surexciter
surexciter en
en eux
eux

l'égoïsme et l'orgueil.
Pégoïsme et Porgueil.
Telle
Telle est
est la période où
la période où ils entrer désormais,
vont entrer
ils vont désormais, et qui marquera
et qui marquera
une des
une phases principales
des phases de Ihumanité.
principales de _l°humanité. Cette
Cette phase qui
phase qui s’élabore
s'éla.bore
292
`

-—

-
292 '-

complément précédent,
i

en
en ce moment
ce moment est est lele complément nécessaire
nécessaire de de l'état
Pétat précédent,
l'âge viril complément
est le jeunesse; pouvait
de la
comme Page viril est le complément de la jeunesse; elle
comme donc
elle pouvait donc
être prévue prédite
être prévue et d'avance, et
et prédite d'avance, et c'est qu'on
c'est pour cela dit que l'es
pour cela qu'on dit que les
temps marqués
temps marqués par par Dieu
Dieu sont
sont arrivés.
arrivés.
temps—ci,
temps-ci, il s'agit changement partiel,
d'un changement partiel, d'une
41

En
En cece il ne pas d'un
ne s'agit pas d'une
rénovation bornée à contrée, peuple,
à
rénovation bornée a une contrée, à un peuple, à
une un race; c'est
une race;
à une un
c'est un
mouvement qui s'opère
universel dans
mouvement universel qui s'opère dans le sens dusprogrès
le sens moral.
durprogrès moral. Un Un
nouvel
nouvel ordre de choses
ordre de choses tend s'établir,
tend à.
à. s'établir, et et les qui
les hommes
hommes qui yy sont le
sont le
plus opposés ytravaillent
plus opposés yftravaillent à.à. leurinsu; ‘génération
leur insu; la future, débar-
la `génération future, débar-
rassée des scories
rassée des scories du
du vieux
vieux monde
monde et
et formée plus épurés,
d'éléments
formée d'éléments plus épurés,
se trouvera
se animée d'idées
trouvera animée d'idées etet de sentiments tout
de sentiments géné-
tout autres la géné-
que la
autres que
ration présente qui s'en
ration présente qui s'en va a géant.
de Le vieux
pas de géant. Le vieux monde sera
va a pas monde sera

mort,
mort, et
et vivra
vivra dans
dans l'histoire
Phistoire aujourd'hui temps
comme
comme aujourd'hui les
les temps du
du moyen
moyen
âge avec leurs
âge avec coutumes barbares
leurs coutumes barbares etet leurs croyances superstitieuses.
leurs croyances superstitieuses.
Du
Du reste, chacun sait
reste, chacun que l'ordre
sait que l'ordre de choses actuel
de choses actuel laisse
laisse a à désirer;
désirer;
après avoir, en quelque sorte, épuisé
après avoir, en quelque sorte, épuisé le bien-être matériel qui
le bien-être matériel qui estle
estle pro*
pro—
duit de
duit de l'intelligence,
Pintelligence, on on arrive
arrive à. à. comprendre
comprendre que que
le
le complément
complément de
de
ce bien-être ne
ce bien-être peut être
ne peut être que dans le
que dans développement moral.
le développement moral. Plus Plus on
on
avance,
avance, plusplus on
on sent
sent ce
ce qui manque,
qui manque, sans
sans cependant pouvoir
cependant pouvoir encore
encore
le définir
le clairement: c'est
définir clairement: Pellet du
c'est l'ell`et du travail intime qui
travail intime s'opère pour
qui s'opère pour
la régénération
la des désirs,
régénération ;; on a des désirs, des aspirations
on a des aspirations qui sont
qui sont comme comme le le
pressentiment
pressentiment d' d'unun état meilleur.
état meilleur.
Mais un
Mais un changement
changement aussi radical que
aussi radical celui qui
que celui qui s'élabore
s'élabore ne ne peut
peut
s'accomplir
s°accomplir sans sang commotion;
commotion; il
il y
y a
a lutte
lutte inévitable
inévitable entre
entre les
les idées,
idées,
et qui
et qui dit lutte, dit
dit lutte, alternative de
dit alternative de succès
succès et et de revers; cepen-
de revers; cepen-
dant, comme
dant, comme les
les idées
idées nouvelles sont celles
nouvelles sont celles du progrès du progrès et que et que lele
progrès est dans les lois
progrès est dans les lois de la nature,de la elles
nature, elles ne peuvent
ne manquer de
peuvent manquer de
l'emporter
Pemporter sur sur les idées rétrogrades.
les idées rétrogrades. De ce conflit
De ce þÿ c o nûnaîtront
it
naîtront forcément
forcément
perturbations temporaires,
des perturbations
des temporaires, jusqu'a jusqu'à ce que le
ce que terrain soit
le terrain soit déblayé
déblayé
des obstacles qui
des obstacles s'opposent
qui s'opposent al'érection
al'érection du
du nouvel
nouvel édifice
þÿ é d social.
iû C'est
c e Cfest
social.
donc
donc de
de la
la lutte
lutte des
des idées
idées surgiront les
que surgiront les graves
que événements
graves événements an- an-
noncés, et non de cataclysmes,
noncés, et non de ou catastrophes purement
cataclysmes, ou catastrophes matérielles.
purement matérielles.
la conséquence
.

Les cataclysmesgénéraux
Les cataclysmes généraux étaientétaient la conséquence de de l'état
l'état de de forma-
forma-
tion de
tion de la terre; aujourd'hui
la terre; aujourd'hui ce
ce ne
ne sont
sont plus
plus les
les entrailles
entrailles du
du globe
globe
qui s'agitent,
qui s'agitent, ce sont
ce sont celles
celles de
de l'humanité.
Phumanité.
L'humanité
L'humanité est est un être collectif
un être collectif en en qui
qui s'opèrent
s'opèrent les les mêmes
mêmes révolu-
révolu-
tions morales
tions morales que que dans chaque
dans chaque être individuel,
être individuel, avec cette différence
avec cette dilïérence
que les
que unes s'accomplissent
les unes s'accomplissent d'année d'année en en année,
année, et et lesles autres
autres de de
siècle en
siècle en siècle. Qu'on la
siècle. Qu'on suive dans
la suive dans ses ses évolutions
évolutions a travers les
à. travers les
temps,
temps, et
et l'on
l'on verra
verra la
la vie
vie des
des diverses
diverses races
races marquée
marquée par par
des
des pério-
pério-
—293——
-293--

des qui
des donnent à
qui donnent å chaque
chaque époque époque une une physionomie particulière.
physionomie particulière.
A côté des mouvements partiels,
A côté des mouvements partiels, y il
il y a un
a un mouvement général
mouvement général qui qui
donne l’impulsion
donne Pimpulsion à.
à. Phumanité
Phumanité tout
tout entière;
entière; maisle
mais le progrès de
de
progrès chaque chaque
partie de l’ensemble relatif àà sonson degré
degré d’avancement. Telle serait
partie de l'ensemble est est relatif d'avancement. Telle serait
une famille
une famille composée composée de
de plusieurs
plusieurs enfants
enfants dont le plus jeune
dont le plus jeune est au est au
berceau et Paîné âgé
berceau et l'aîné âgé de dix ans, de dix ans, parpar exemple.
Dans
exemple. Dans dix ans, dix l'aîné
ans, l'ainé
aura vingt
en aura
en vingt et sera un
et sera homme; le
un homme; le plus jeune en
plus jeune en aura dix et,
aura dix quoi-
et, quoi-
que
que plusplus avancé,
avancé, sera encore
sera encore un
un enfant;
enfant; mais
mais a
a son
son tour
tour il
il deviendra
deviendra
un homme. Ainsi
un homme. Ainsi en est-il des
en est-il différentes fractions
des ditférentes fractions de Phumanité; les
de Phumanité; les
plus
plus arriérées
arriérées avancent,
avancent, mais
mais ne
ne sauraient
sauraient d'un
d'un bond
bond atteindre
atteindre le
le ni-
ni-
veau
veau des des plus
plus avancées.
avancées.
L’humanité,
L'humanité, devenue devenue adulte,adulte, aa de nouveaux besoins,
de nouveaux besoins, des des aspirations
aspirations
plus larges,
plus larges, plus plus élevées;
élevées; elle
elle comprend
comprend le
le vide
vide des
des idées
idées dont ellea
dont ellea
été bercée, Pinsuffisance de ses
été bercée, Pinsuffisance de institutions
ses institutions pour son
pour son bonheur;
bonheur; elle
elle ne
ne
trouve plus
trouve plus dans
dans l’état
l'état des
des choses
choses les
les satisfactions
satisfactions légitimes auxquelles‘
légitimes auxquelles .
a

elle se
elle appelée ;; c'est
sent appelée
se sent pourquoi elle
c'est pourquoi elle secoue
secoue ses ses langes,
langes, et s'élance,
et s'élance,
poussée
poussée par une force irrésistible, vers
par une force irrésistible, vers des rivages inconnus, à.
des rivages inconnus, à. la
la
découverte de nouveaux horizons
découverte de nouveaux horizons moins bornés. Et c'est au moins bornés. Et c’est moment
au moment
elle se
où elle trop à.à. Pétroit dans sa sa sphère matérielle, vie
la vie
où trouve trop
se trouve l'étroit dans sphère matérielle, où où la
intellectuelle
intellectuelle déborde,déborde, où où le sentiment de
le sentiment de la la spiritualité s’épanouit,
spiritualité s'épanouit,
que des
que hommes, de
des hommes, de prétendus philosophes, espèrent
prétendus philosophes, espèrent combler
combler le vide
le vide
par les doctrines
par les doctrines
du
du néantisme
néantisme et
et du matérialisme!
du matérialisme! Etrange aberra-Étrange aberra-
tionl
tionl Ces Ces mêmesmêmes hommes hommes qui qui prétendent
prétendent la la pousser
pousser en en avant,
avant, s'ef-s'ef-
forcent de la circonscrire dans le cercle
forcent de la circonscrire dans le cercle étroit de la matière d’où étroit de la matière d'où elle
elle
aspire
aspire à.
à. sortirz;
sortirf; ils
ils lui
lui ferment
ferment Paspect
Paspect de
de la
la vie
vie infinie, et
et lui
lui
þÿ i nû n i e ,disent,disent,
en lui
en montrant la
lui montrant tombe :: Nec
la tombe Nec plus
plus ultra‘!
ultrd .'
marche progressive
La marche
La progressive de Phumanité s’opère
de Phumanité s'opère de manières,
deux manières,
de deux
comme nous l'avons dit: l'une graduelle,
comme nous Pavons dit: l’une lente, insensible,
graduelle, lente, insensible, si l’on si l'on con-
con- ,

sidère les
sidère les époques rapprochées, qui
époques rapprochées, qui se traduit
se traduit par des améliorations
par des améliorations
successives
successives dans dans les les mœurs,
þÿ m S u r slois,
les
les lois,
, les usages, et
les usages, et nene s’aperçoit
s'aperçoit qu'å. qu’à.
longue, comme
la longue,
la comme les les changements
changements que que les
les courants
courants d'eau
d'eau apportent
apportent
la surface
à la
a surface du globe; l'autre,
du globe; l'autre, par par un mouvement relativement
un mouvement relativement brus- brus-
rapide, semblable
que, rapide, semblable à. celui d'un
a celui d’un torrent rompant ses
torrent rompant ses digues,
digues, qui
que, qui
lui fait franchir
lui fait franchir en en quelques
quelques années
années l’espace
l'espace qu’elle
qu'elle eût
eût mis
mis des
des siè-
siè-
cles à.à. parcourir.
cles parcourir. C’est Ciest alorsalors un cataclysme moral
un cataclysme moral qui engloutit en
qui engloutit en

quelques
quelques instants
instants les
les institutions
institutions du
du passé,
passé, auquelet
et auquel succède
succède un
un nou-
nou-
vel ordre de
vel ordre choses qui
de choses s’assied peu
qui s'assied à. peu, à.
peu à. peu, à. mesure
mesure que que le calme se
le calme se
rétablit, et devient
rétablit, et devient définitif. définitif. '

A celui qui
A celui qui vit
vit assez longtemps pour
assez longtemps embrasser les deux versants
pour embrasser les deux versants
de la
de la nouvelle
.nouvelle phase,phase, ilil semblesemble qu’un qu`un mondemonde nouveau
nouveau soit sorti des
soit sorti des

- 294
294 —
-

ruines
ruines de l'ancien; le caractère,
de l'ancien; le caractère, les mœurs,
les þÿ les
m S les
urs usages,
,
usages, tout est chan-
tout est chan-

gé;
gé; c'est qu'en effet
c'est qu'en des hommes nouveaux,
effet des hommes ou mieux régénérés,
nouveaux, ou mieux régénérés, ont ont

surgi; les idées emportées par la


surgi; les idées emportées parla génération qui
génération qui s'éteint
s'éteínt ont
ont fait
fait place
place*
génération qui
la génération
à idées nouvelles
des idées dans la
nouvelles dans s'élève.
qui s`élève.
à des
C'est
(Yest a l'une de
à. l'une de ces périodes de
ces périodes de transformation,
transformation, ou, si l'on veut, de
ou, si l'on veut,
de
croissance morale, qu'est parvenue l'humanité.
parvenue Phumanité. De
De l'adolescence
Padolescence elle
elle
croissance morale, qu'est
passe à. l'âge viril; le
le passé
passé ne peut plus þÿ
peut plus
suffire aa ses
s u fû ses nouvelles aspira-
r enouvelles aspira-
passe à. Page viril;
ne

tions, þÿà,a gses


tions, ses nouveaux
. nouveaux
besoins;
besoins; elle
elle ne
ne peut plus
peut plus être
être conduite
conduite par les»
par les»
mêmes
mêmes moyens; elle
moyens; elle ne
nesese page plus
page plus
d’illusions
d'illusions et
et de
de prestiges: il
il fa_ut
prestiges: þÿ f a ¼ t
à. sa raison
mûrie des aliments plus
des aliments substantiels. Le
plus substantiels. Le présent
présent est trop
est trop
à. sa raison mûrie
éphémère; elle elle sent que
sent destinée
que destinée
sa
sa
est
est plus
plus vaste
vaste et
et que
que
la
la vie
vie cor-
cor-
éphémère; la renfermer tout entière; c'est pour-
porelle est restreinte pour
trop restreinte
est trop pour la renfermer tout entière; c'est pour-
porelle d'y
le passé l'avenir afin
dans l'avenir
plonge ses regards
regards dans le
quoi elle plonge dans et dans
passé et alin d'y
quoi elle ses
découvrir
découvrir le mystère de
le mystère son existence
de son d'y puiser
et
existence et d'y consolante
une consolante
puiser une
sécurité.
sécurité. ai

le Spiritisme ses conséquences,


conséquences, et ne le
Quiconque sur le
médité sur
Quiconque aa médité Spiritisme et
et ses et ne le
circonscrit pas dans la production
circonscrit pas de quelques
dans la production de phénomènes, comprend
quelques phénomènes, comprend
qu'il ouvre a
qu'il ouvre
l'humanité une
à. Phumanité voie nouvelle, et lui déroule' les horizons
une voie nouvelle, et lui déroule’ les horizons
de l'infini; en l'initiant
Pinitiant
*de þÿ l ' i nû n i ;
en aux
aux mystères
mystères du
du monde
monde invisible,
invisible, il
il lui
lui montre
montre

son véritable
son rôle dans
véritable rôle création, rôle
la création,
dans la perpétuellement actif,
rôle perpétuellement acti/Q aussi
aussi
l'état spirituel qu'al' tat
bien a l'état spirituel qu'à. l'état corporel.
bien a corporel.
L'homme
L'homme ne
ne marche
marche plus plus
aveugle il sait
en aveugle :: il
en sait d'où il vient,
d'où il où il
vient, où il va
va et pourquoi
et pourquoi il est sur
il est la terre.
sur la terre.
L'avenir montre àå lui
se montre
L'avenir se lui dans
dans sa réalité, dégagé
sa réalité, dégagé des préjugés
des préjugés de de
Pignorance et de
l'ignorance et la superstition
de la superstition ;; ce n'est
ce n'est plus
plus vague
une vague
une espérance:
espérance:
c'est
c'est une vérité palpable,
une vérité palpable, aussi aussi certaine
certaine pourpour luilui que que la la succession
succession
du jour
du jour et de la nuit. Il sait
et de la nuit. Il sait que être n'est
que son être n'est pas
son pas limité quelques
limité à.
à. quelques
instants d'une
instants existence dont la durée
d'une existence dont la durée est soumise au est soumise au caprice
caprice du du ha-ha-
sard;
sard; queque la vie spirituelle point interrompue
n'est point
la vie spirituelle n'est interrompue par la mort; qu'il
par la mort; qu'il
a
a déja vécu, qu'il
déjà vécu, qu'il revivra
revivra encore,
encore, et
et que
que
de
de tout
tout ce
ce qu'il acquiert
qu'il acquiert en en;
perfection par
perfection
le travail,
par le travail, rien
rien n'est
n'est perdu;
perdu; il
il trouve
trouve dans
dans ses
ses existen-
existen-
ces antérieures
ces antérieures la la raison
raison de de cece qu'il
qu'il estest aujourd'hui,
aujourd'hui, et et de
de ce qu'il se
ce qu'il se

fait aujourd'hui,
fait aujourd`hui, il peut
il peut conclure ce qu'il
conclure ce sera un
qu'il sera un jour. ‘jour.
Avec la
Avec la pensée
pensée queque l'activité
l'activité et
et la
la coopération
coopération individuelles
individuelles à. l'œu-
à. þÿ l ' S u -
vre générale
vre générale
de
de la
la civilisation
civilisation sont
sont limitées
limitées à
à. la
la vie
vie présente,
présente, que l’on
que l'on
n'a rien
n'a rien été
été et
et que
que
l'on
l'on ne
ne sera
sera rien,
nen, que
que
fait
fait à.
à. l'homme
l'homme le
le progrès
progrès
ultérieur de
ultérieur l'humanité? Que
de Phumanité? Que lui importe qu'à.
lui importe l'avenir les
qu'à. l'avenir peuples
les peuples
soient mieux
soient gouvernés, plus
mieux gouvernés, heureux, plus
plus heureux, plus éclairés, meilleursles
éclairés, meilleurs les

pour les autres? Puisqu'il


uns pour
uns les autres? n'en doit retirer aucun fruit,
Puisqu'il n'en doit retirer aucun fruit, ce progrès ce progrès
n'est-il pas perdu pour lui‘?
lui? Que
Que lui
lui sert
sert de
de travailler
travailler pour ceux qui
ceux qui
n'est-il pas perdu pour pour
viendront après
viendront après lui,lui, s'il
s'il ne
ne doit
doit jamais
jamais les
les connaître,
connaître, si
si ce
ce sont
sont des
des
-295
-29,5 _.
-
.

êtres nouveaux qui


êtres nouveaux après rentreront
peu après
qui peu eux-mêmes dans
rentreront eux-mêmes dans le néant?
le néant?
Sous l'empire
Sous Pempire de
de la
la négation
négation de
de l'avenir
Pavenir individuel,
individuel, tout
tout se rapetisse
se rapetisse
aux mesquines proportions du
forcément aux moment et et de
de la
la person-
forcément mesquines proportions du moment person-
nalité.
nalité.
Mais, au
Mais, contraire, quelle
au contraire,
quelle amplitude la pensée
donne àà la
amplitude donne pensée de l'homme
de l'homme
perpétuité de son être spirituel! quelle quel
la certitude
la certitude de la perpétuité
de la de son être spirituel! quelle force,
force, quel
‘courage n'y puise-t-il
-*courage n'y puise-t-il pas pas contre
contre les.
les vicissitudes
vicissitudes de
de la
la vie
vie matérielle!
matérielle!
Quoi de
Quoi de plus rationnel, de
plus rationnel, de plus grandiose, de
plus grandiose, de plus
plus digne
digne du du Créateur
Créateur
que cette loi d'après
que cette loi laquelle la vie spirituelle
d'après laquelle la vie et la vie corporelle ne
spirituelle et la vie corporelle ne
sont que deux
sont que deux modes d'existence qui
modes d'existence qui s’
s' alternent
alternent pour l'accomplisse-
pour Paccomplisse-
ment
ment du du progrès!
progrès! Quoi Quoi de de plus juste et
plus juste de plus
et de plus consolant
consolant que l'idée
que l'idée
des mêmes
des mêmes êtresêtres progressant
progressant sans
sans cesse,
cesse, d'abord
d'abord à.
à. travers
travers les
les géné-
géné-
rations d'un
rations même monde,
d'un même monde, et et ensuite
ensuite de monde en
de monde monde jusqu?»
en monde jusqu'a la la
perfection, sans solution de continuité! Toutes
perfection, sans solution de continuité! Toutes les actions ont alors les actions ont alors
un but, en travaillant pour tous, on travaille soi, etet réci-
_

un but, car,
car, en travaillant pour tous, on travaille pourpour soi, réci-
proquement;
proquement; de
de sorte
sorte que
que
ni
ni le
le progrès
progrès individuel
individuel ni
ni le
le progrès gé-
progrès gé-
néral ne
néral ne sont jamais stériles;
sont jamais stériles; il il profite aux générations
þÿ p r oû t egénérations aux
aux et
et indivi-
aux indivi-
dualités futures, qui
dualités futures, qui ne sont autres
ne sont autres que les générations
que les générations et les indivi-
et les indivië-
dualités passées, arrivées a un plus
dualités passées, arrivées à. un haut degré d°avancement.
plus haut degré d'avancement.
La vie spirituelle
La vie spirituelle est est la normale et
vie normale
la vie et éternelle
éternelle de de PESprit,
l'Esprit, et l'in-
et l`in-
carnation n'est
carnation qu’une forme
n'est qu'une forme temporaire
temporaire de son existence.
de son existence. Sauf Sauf le vê-
le vê-
tement extérieur,
tement extérieur, il
il y
y a
a donc

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