REVUE SPIRITE

REVUE SPIRITE
JOURNAL
JOURNAL

wfiumæs eswemomoemomns
^ —

l0’
10* Annule.
ANNÉE. N- l.
N« i. JANVIER
nnvtn 1867. ltiôî.

A no: correspondants
nos correspondants
L'époque
L'époque du
du renouvellement des abonnements,
renouvellement des au l" janvier,
abonnements, au janvier, est,
1
er
est,
tous les
comme tous
comme ans, pour la
les ans, plupart correspondants
la plupart dede nos correspondants de de France
France
et
et del'étranger,
de l'étranger, l'occasion
l'occasion dede nous donner
donner de témoignages
nouveaux témoignages
de nouveaux
de sympathie
de sympathie dont
dont nous sommes profondément
sommes profondément touché. touché.
Dans l'impossibilité
Dans F impossibilité matérielle
matérielle où où nous sommes derépondre
de répondre aà
tous, nous les
tous, prions
les prions dede vouloir
vouloir bien l'expression
bien recevoir ici l'expression de
recevoir ici de nos
remercîments sincères
reroercîments sincères et réciprocité
de la
et de la réciprocité de priant
de nos vœux, les les priant
d'être persuadés
d'être persuadés que n'oublions,
que nous n'oublions, dans prières,
dans nos prières, aucun aucun dede
incarnés désincarnés, qui
ceux, incarnés ou désincarnés, qui se
ceux, se recommandent
recommandent a à nous.
nous.
Les témoignages qu'on
Les témoignages qu'on veut bien nous donnersont
veut bien puis-
pour nousde
donner sont pour nousde puis-
sants encouragements et
sants encouragements et de
de bien compensations qui
douces compensations qui nous l'ont
bien douces font
aisément oublier
aisément peines
oublier les fatigues
les de la route. Et
les peines et les fatigues de la route. Et comment
et comment
ne les oublicrions-nous alors
pas, alors que
les oublierions-nous pas, nous la doctrine
voyons la doctrine gran-
voyons
dir sans cesse,
dir surmonter tous
cesse, surmonter tous les obstacles, et
les obstacles, chaque jour
que chaque jour nous
et que
apporte de nouvelles des bienfaitsqu'elle répand!
apporte de nouvelles preuves des bienfaits qu'elle répand Nous ! Nous re-
re-
mercions
mercions Dieu l'insigne
de l'insigne faveur
Dieu de qu'il
faveur qu'il nous accorde
accorde d'être témoin de
d'être témoin de
ses premiers
ses premiers succès, et d'entrevoir
succès, et d'entrevoir son avenir. Nous le
avenir. Nous le prions deprions
de
donner les forces physiques et morales nécessaires
nous donner les forces physiques et morales nécessaires pour accom- accom-
plir qui reste alaire
ce qui nous reste
plir ce avant de
à faire avant retourner dans
de retourner le monde
dans le des
monde des
Esprits.
Esprits.
A qui veulent bien
A ceux qui veulent faire des
bien faire des vœux pour la
vœux pour prolongation
la prolongation de de
séjour ici-bas, dans l'intérêt
notre séjour ici-bas, dans
notre l'intérêt du Spiritisme,
du Spiritisme, nous dirons
dirons que
que
personne n'est
personne indispensable
n'est indispensable pour l'exécution
l'exécution des desseins de
des desseins Dieu;
de Dieu ;
ce
ce que l'ait,
que nous avons fait , d'autres
d'autres eussent
eussent pupu le faire,
et ce
le faire, et ce que nous
faire,
d'autres le
ne pourrons faire, d'autres feront;
le feront; lors qu'il plaira
donc qu'il lui
lors donc de nous
lui plaira de
rappeler, il saura
rappeler, pourvoir àa lala continuation
saura pourvoir
il continuation de son œuvre. Celui
de son qui
Celui qui
est appelé
est prendre les
a en prendre
appelé à rênes grandit
lcs rênes dans l'ombre
grandit dans Fombre etet se révélera,
se révélera,
quand
quand il en sera
il temps, non par
sera temps, par sa prétention àà. une
sa prétention suprématie quel-
une suprématie quel-
conque, mais
conque, mais par
par ses qui le signaleront
actes qui
ses actes le signaleront àà l'attention de tous.
l'attention de tous. AA

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cette
cette heure s'ignore encore lui-même,
heure il s'ignore
il et il
lui-même, et est
il est utile,
utile, pour le
le mo-
ment, qu'il
ment, tienne encore
qu'il se tienne encore à l'écart.
à l'écart.
Christ a dit:
Christ dit c Quiconque
: s'élève sera abaissé.
Quiconque s'élève
« abaissé. n C'est
»C'est doncdonc parmiparmi
les humbles de
les humbles de cœur qu'il
qu'il sera choisi,
choisi, et parmi ceux qui
et non parmi qui voudront
voudront
s'élever
s'élever de leur propre autorité
de leur autorité et et contre
contre la la volonté
volonté de Dieu; ceux-là
de Dieu ; ceux-là
n'en recueillcront que honte
n'en recueilleront honte et et humiliation,
humiliation, car les les orgueilleux
orgueilleux et et les
les

présomptueux seront
présomptueux seront confondus.
confondus. Que Que chacun apporte sa pierre
chacun apporte pierre à l'é-
à l'é-
difice et
difice contente du
et se contente du rôle
rôle dede simple
simple ouvrier; Dieu, qui
ouvrier: Dieu, qui lit
lit dans
dans le le
fond des
fond des cœurs, saura donner àà chacun
saura donner chacun le juste salaire
le justè salaire de travail.
de son travail.
A tous nos frères
A tous croyance nous dirons
frères en croyance dirons : a« Courage
: Courage et persé-
et persé-
vérance,
vérance, car le momentdcs
le moment grandes épreuves
des grandes épreuves approche.
approche. Fortifiez-
Fortifiez-
dans les
vous dans les principes
principes de la doctrine,
de la doctrine, et et pénétrez-vous
pénétrez-vous en dc de plus
plus
plus; élargissez
eu plus; élargissez vos vues;vues; élevez-vous
élevez-vous par par lala pensée au-dessus du
pensée au-dessus du
cercle borné
cercle borné du présent, de
du présent, manière àà embrasser
de manière l'horizon de
embrasser l'horizon l'in-
de l'in-
fini ; considérez l'avenir,
lini; considérez l'avenir, et alors la
et alors vie présente,
la vie présente, avec son cortège cortège de de
misères
misères et de déceptions.
et de déceptions, vous apparaîtra
apparaîtra comme comme un point point impercep-
impercep-
tible, comme une minute
tible, comme douloureuse qui
minute douloureuse bientôt ne laisse
qui bientôt laisse plus
plus de de
traces dans le
traces dans le souvenir;
souvenir les préoccupations
les
; préoccupations matérielles
matérielles semblentsemblent
mesquines
mesquines et et puériles
puériles auprès
auprès des des splendeurs
splendeurs de de l'immensité.
l'immensité.
Heureux
Heureux ceux qui qui puiseront
puiseront dans dans la la sincérité
sincérité de leur foi
de leur foi lala force
force
dont ils auront besoin: ceux-là béniront
dont ils auront besoin: ceux-là béniront Dieu de leur Dieu de avoir donné
leur avoir donné la la
lumière;
lumière; ils ils reconnaîtront
reconnaîtront sa sagesse dansses vues insondables
sagesse danssæ insondables et et dans
dans
les moyens, quels
les moyens, quels qu'ils
qu'ils soient, qu'il emploie
soient, qu'il emploie pour pour leur accomplis-
leur accomplis-
sement. Ils
sement. marcheront àà. travers
Ils marcheront travers les écueils avec la
les écueils la sérénité,
sérénité, la la fer-
fer-
meté et la confiance donne
meté et la confiance que donne la certitude d'atteindre
la certitude d'atteindre le port,
le port, sans
s'arrêter aux pierres qui
s'arrêter aux pierres meurtrissait les
qui meurtrissent les pieds. pieds.
C'est dans
C'est dans les les grandes épreuves que
grandes épreuves que se se révèlent
révèlent lesles grandes
grandes âmes;âmes;
c'est alors aussi
c'est alors aussi que que sese révèlent
révèlent les vraiment spirites.
les cœurs vraiment spirites, par le le
courage, la résignation, le
la résignation, dévoûment, l'abnégation,
le dévouaient, l'abnégation, et et lala charité
charité sous
toutes ses tonnes,
toutes formes, dont ils donnent
dont ils l'exemple. (Voir
donnent l'exemple. (Voir l'article
l'article du du mois
mais
d'octobre i866
d'octobre 1 866 : LesLes temps
: temps sontsont arrivés.)
arrivés. )

Coup d œil rétrospectif

d'œil rétrospectif
m
sur le mouvement
le du Spiritisme.
mouvement dl Spiritisme.

Il n'est douteux
ll n'est personne, pas plus
douteux pour personne, les adversaires
pour les
plus pour adversaires que
pour les partisans
pour les du Spiritisme.
partisans du cette question
que cette
Spiritisme, que question agite plus que
agite plus
jamais les esprits.
jamais les esprits. Ce mouvement est-il,
Ce mouvement comme quelques-uns
est-il, comme quelques-uns alïcc-
affec-
tent de
tent le dire,
de le dire, un feu de
an feu paille? Mais
de paitle? Mais ce feu de
ce feu de paille dure depuis
paille dure depuis
tantôt quinze
tantôt ans, et,
quinx» ans, et, au
au lieu de s'éteindre,
lieu de s'éteindre, sonson intensité fait que
n'a fait
intensité n'a
croître d'année
croître d'année enen année;
année or, ce n'est
or, ce n'est pas
;
là. le
pas là le caractère des chosæ
caractère des choses

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3

éphémères qui
éphémères et s'adressent qu'à
et qui ne s'adressent qu'a lala curiosité. La dernière
curiosité. La levée
dernière levée
de boucliers
de laquelle
boucliers sous laquelle on espérait espérait Pétaulïer, n'a l'ait que
l'étouffer, n'a que le raviver
fait
raviver le

en surexcitant
surexcitant l'attention
l'attention des des îndilTérents.
indifférents. La tenacité de
La ténacité cette idée
de cette idée
n'a
n'a rien qui puisse
rien qui puisse surprendre
surprendre quconque qu conque a sondé sondé la profondeur et
la profondeur et lala
multiplicité
multiplicité des des racines
racines par lesquelles elle rattache aux
par lesquelles elle se rattache plus graves
aux plus
intérêts de l'humanité. Ceux qui
intérêts de l'humanité. Ceux s'en étonnent n'en
qui s'en étonnent n'en ont vu que la ont la
superficie; lala plupart
superficie; plupart même n'en n'en connaissent
connaissent que le le nom, maismais n'en n'en
comprennent ni le but ni la portée.
comprennent ni le but ni la. portée.
les uns combattent
Si les
Si combattent le Spiritisme par ignorance,
le Spiritisme d'autres le
ignorance, d'autres le font
l'ont
précisément parce qu'ils
précisément sentent toute
qu'ils en sentent l'importance, qu'ils
toute l'importance, qu'ils en pres-pres-
sentent l'avenir
sentent l'avenir et qu'ils yy voient un puissant
et qu'ils voient puissant élément
élément régénérateur.
régénérateur.
Il faut bien
Il faut bien se se persuader
persuader que certains certains adversaires
adversaires sont tout convertis.
sont tout. convertis.
S'ils étaient moins
S'ils étaient convaincus des
moins convaincus vérités qu'il
des vérités qu'il renferme,
renferme, ils ils ne lui lui
feraient
feraient pas tant tant d'opposition.
d'opposition. Ils Ils sentent
sentent que le le gage de avenir
de son avenir
est dans
est dans le le bien qu'il l'ait;
bien qu'il fait ;
l'aire ressortir ce bien
faire ressortir bien à. à leurs
leurs yeux, loin loin de de
les calmer,
les calmer, c'est ajouter à& lala cause
c'est ajouter cause de leur irritation.
de leur Telle fut,
irritation. Telle fut, au au
quinzième
quinzième siècle. siècle, la la nombreuse
nombreuse classe classe desdes écrivains copistes qui
écrivains copistes qui eus-eus-
volontiers fait
sent volontiers
sent brûler Gutenberg
fait brûler Gutenberg et tous les
et tous imprimeurs; ce
les imprimeurs; n‘au
ce n'au
rait pas été
rait été en leur démontrant les
leur démontrant bienfaits de
les bienfaits de l'imprimerie,qui
l'imprimerie, qui allait allait
les supplanter, qu'on
les supplanter, qu'on les les eûteût apaisée.
apaisés.
Lorsqu'une
Lorsqu'une chose chose est dans le
est dans vrai et
le vrai et que le le temps
temps de de son éclosion
éclosion
est venu, elle
est marche quand
elle marche quand même. même. La La puissance
puissance d'action
d'action du du Spiri-
Spiri-
tisme
tisme est attestée par son expansion
est atœstée expansion persistante,
persistante, malgré malgré le le peu d'ef-d'ef-
forts qu'il fait
forts qu'il fait pour se se répandre.
répandre. ll est Il est un fait constant, c'est
fait constant, que les
c'est que les
adversaire: du
adversaires Spirilzbnze on!
alu Spiritisme ont dzÿmzsë
dépensé millemil/e fois[ois plus
plus de ara: pour
de forces
fabaltre, sans yy parvenir,
rabattre, parvenir, que que se:ses pamlruns
partisans n'en n'en on!ont dé uyé pour lele
déployé
propager.
propayer. 11 ll avance pour ainsi ainsi dire tout seul,
dire tout seul, semblable
semblable à a un cours
cours
d'eau qui
d'eau qui s'infiltre
s'infiltre à travers les
à travers terres, se
les terres, se fraye passage àà droite
fraye un passage droite si si
on l'arrête
l'arrête a gauche, et
à gauche, peu àà peu mine
et peu raine les les pierres
pierres les plus dures
les plus dures et et
finit
finit par
par faire
faire écrouler
écrouler des
des montagnes.
montagnes. -'

Un fait
Un notoire, c'est
fait notoire, c'est que, dans dans son ensemble,
ensemble, la la marche
marche du du Spiri-
Spiri-
tisme
tisme n'a subi aucun
n'a subi aucun tempstemps d'arrêtd'arrêt; elle
; elle a pu être entravée,
pu être entravée, compri-
compri-
mée, ralentie dans quelques
mée, ralentie dans localités
quelques localités par des influences
par des influences contraires contraires; ;

mais, comme nous l'avons

mais, comme l'avons dit, dit, lele mutant,
courant, barré barré sur un on point,
point, se se t'ait
fait

jour
jour sur cent autres;
sur cent autres; au lieu de
au lieu de couler à pleins bords,
couler à pleins bords, il
ilse divise
se divise en en
multitude de
une multitude de filets. Cependant,
filets. Cependant, à. première vue,
à première dirait que sa
vue, on dirait sa
marche est
marche rapide qu'elle
moins rapide
est moins qu'elle ne l'a été dans
l'a été dans les les premières
premières années;
années;
en faut-il
en inférer qu'on
faut-il inférer qu'on le le délaiæe,
délaisse, qu'il qu'il rencontre
rencontre moins moins de de sympa-
thies? Non,
thies? Non, mais mais simplement
simplement que le le travail qu’il accomplit
travail qu'il accomplit dansdans ce ce
moment est dilïérent, et,
est différent, et, par sa sa nature, moins ostensible.
nature, moins ostensible»
Dès l'abord,
Dès l'abord, comme comme nous l'avons l'avons déjà déjà dit,dit, lele Spiritisme
Spiritisme a a rallié
rallié à a
lui tous
lui tous les hommes chez
les hommes chez lesquels
lesquels ces idées étaient
ces idées étaient en en quelque
quelque sorte sorte
l'état d‘intuition
àà l'état d'intuition ; il lui
; il lui aa sulii
suffi dede se présenter pour
se présenter pour en être compris
en être compris

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 _4_
et
et accepté. immédiatementrécolté
accepté. ll a immédiatement
11 récolté abondamment
abondamment partoutpartout oùoù il a il

trouvé le terrain
trouvé préparé. Cette
terrain préparé.
le première moisson
Cette première moisson faite, il restait
restait les
lesfaite, il

terrains friche qui

terrains en friche qui ont demandé plus
ont demandé de travail.
plus de travail. C'est maintenant
C'est maintenant
à travers les
à travers opinions réfractaires
les opinions qu'il doit
réfractaires qu'il doit se faire jour,
se faire c'est la
et c'est
jour, et la
période
période où trouvons. Semblable
où nous nous trouvons. Semblable au au mineur qui enlève
mineur qui enlève sans
peine les premières
peine les premières couches
couches dede terre meuble, il est
terre meuble, est arrivé qu'il
arrivé au roc qu'il
il

lui faut
lui faut entamer,
entamer, etet au sein
sein duquel peut pénétrer
duquel il ne peut que petit
pénétrer que
il petit à
à pe-
tit. Mais
tit. Mais il n'est
n'est pas de
il de roc, dur soit-il, qui
roc, si dur si qui résiste
résiste indéfinimentà.
indéfiniment à
soit -il,

une action dissolvante continue.

action dissolvante Sa. marche
continue. Sa donc ostensiblement
est donc
marche est ostensiblement
moins rapide,
mais si,
moins rapide, mais si, dans temps donné,
dans un temps il ne rallie
donné, il aussi
rallie pas en aussi
grand nombre des
grand nombre adeptes
franchement avoués,
des adeptes franchement avoués, il n'en ébranle
il n'en ébranle pas
moins les convictions
moins les contraires, qui
tombent, non tout
convictions contraires, qui tombent, d'un coup,
tout d'un coup,
mais morceau, jusqu'à ce
mais morceau par morceau, jusqu’à
la trouée
ce que la trouée soit faite. C'est
soit faite. C'est
le
le travail auquel
travail auquel nous assistons, et qui marque la
assistons, et qui actuelle du
la phase actuelle du phase
progrès
progrès de
de la doctrine.
la doctrine.

Cette phase
Cette phase est est caractérisée
caractérisée par par des des signes équivoques. En
signes non équivoques. En
examinant la
examinant la situation,
situation, il demeure évident que
demeure évident
il que l'idée chaque
gagne chaque
l'idée gagne
jour du
jour du terrain,
terrain, qu'elle
qu'elle s'acclimate;
s'acclimate rencontre moins
elle rencontre
elle ;
d'opposi-
moins d'opposi-
tion: on en rit
tion ; rit moins,
moins, et mêmes qui
et ceux mêmes l'acceptent pas
qui ne l'acceptent pas encore,
encore,
commencent àà. lui
commencent lui concéder
concéder le le droit
droit de bourgeoisie parmi
de bourgeoisie parmi lesles opinions.
opinions.
spirites ne sont
Les Spirites
Les sont plus
plus montrés
montrés au au doigt
doigt comme
comme jadis jadis et regardés
et regardés
comme des
comme bêtes curieuses;
des bêtes curieuses c'estc'est ce que ceux surtout
; surtout qui
qui voyagent
voyagent
sont a
sont même de
à même constater. Partout
de constater. Partout ilsils trouvent
trouvent plusplus de sympathie, ou
de sympathie, ou
moins d‘antipathie
moins d'antipathie pourpour la
la chose.
chose. On On ne peutpeut nier que ce
nier que soit là
ce ne soit là un
progrès réel.
progrès réel.
Pour comprendre
Pour comprendre les facilités et
les facilités les diflicultés
et les difficultés que le Spiritisme
le Spiritisme
rencontre
rencontre sur sur sa route, il faut
sa route, faut se
il représenter la
se représenter des opinions
diversité des
la. diversité opinions
à travers lesquelles
à travers lesquelles il doit
doit se
il se frayer
frayer un passage. Ne
un passage. Ne s'imposant
s'imposant jamais
jamais
par la
par force ni
la force ni la contrainte, mais
la. contrainte, mais parpar la conviction, il a ren-
seule conviction,
la seule il

contré résistance plus

contré une résistance moins grande,
plus ou moins grande, selonselon lala nature des con-
nature des
victions existantes, avec lesquelles
victions existantes, lesquelles il pouvait
pouvait plus
il plus ou moins facilement
moins facilement
s’a.ssimiler, dont
s'assimiler, dontles les unes l'ont recu abrqs
l'ont reçu ouverts, tandis
à bras ouverts, que d'autres
tandis que d'autres
le
le repoussent
repoussent avecavec obstination.
obstination.
Deux grands
Deux grands courants d'idées se
courants d'idées partagent la
se partagent la société actuelle : le
société actuelle le :

spiritualisme
spiritualisme et et lele matérialisme;
matérialisme quoiquequoique ce
; ce dernier forme une in-
dernier forme in-
contestable minorité,
contestable minorité, on on ne
ne peut se dissimuler
peut se dissimuler qu'il ait pris
qu'il ait pris une grande
grande
extension depuis
extension quelques années.
depuis quelques années. L'unL'un et et l'autre
l'autre se fractionnent en
se fractionnent en
une multitude
une multitude de nuances qui
de nuances peuvent se
qui peuvent se résumer
résumer dansdans les principales
les principales
catégories suivantes
catégories suivantes ::
!• Les fanatiques
t‘ Les fanatiques de les cultes.
tous les
de tous cultes, — 0.
—
0,

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 - 5
_5_ —
2‘ Les
V croyants satisfaits,
Les croyants ayant des
satisfaits, ayant convictions absolues,
des convictions fortement
absolues, fortement
arrêtées et sans restriction,
arrêtées et quoique sans fanatisme,
restriction, quoique tous les
sur tous
fanatisme, sur points
les points
du culte
du qu'ils professent
culte qu'ils professent et qui en sont
et qui sont satisfaits. catégorie
Cette catégorie
satisfaits. Cette

comprend
comprend aussi
aussi les sectes qui,
les sectes qui, par cela même qu'elles
cela méme ont fait scis-
qu'elles ont scis- fait
sion opéré des
et opéré
sion et réformes, se
des réformes, croient en possession
se croient possession de la vérité,
toute la
de toute vérité,
et sont
et parfois plus
sont parfois plus absolues
absolues que les religions
que les mères. — 0.
religions mères. 0. —

3‘
3° Les croyants ambitieux,
Les croyants ambitieux, ennemis
ennemis desdes idées émaneipatricesqui
idées émancipatrices qui
pourraient leur
pourraient faire perdre
leur faire Pascendant qu’ils
perdre l'ascendant sur l'igno-
exercent sur
qu'ils exercent l'igno-
rance. — 0.
—
0.
4'
4° croyants pour-la
Les croyants pour
Les la forme,
forme, qui, par intérêt,
qui, par intérêt, simulent une foi
simulent une foi

qu'ils n'ont
qu'ils pas, et
n'ont pas, presque toujours
et presque toujours se plus rigides
montrent plus
se montrent et plus
rigides et plus
intolérants que les
intolérants les religieux sincères. — 0.
religieux sincères. 0. —

5° matérialistes par système,

Les mattrialùtes
5' Les système, qui qui s’appuient
s'appuient sur une théorit théorie
raisonnée et
raisonnée et dont beaucoup se roidissent
dont beaucoup contre l'évidence,
roidissent contre l'évidence, par or-
gueil, pour
gueil, pour ne pas pas avouer qu'ils ont pu se
qu'ils ont se tromper;
tromper; ils ils sont, la
pour la
sont, pour
plupart, aussi
plupart, aussi absolus
absolus et et aussi intolérants dans
aussi intolérants leur incrédulité
dans leur incrédulité que
fanatiques religieux
les fanatiques
les religieux le sont dans
le sont dans leur croyance. — 0.
leur croyance. —
0.
6° Les
6‘ sensualùtes, qui
Les sensualistes, qui repoussent
repoussent les doctrines spiritualistes
les doctrines spiritualistes et et
spirites dans
spirites dans la la crainte qu'elles ne viennent
crainte qu'elles viennent les troubler dans
les troubler dans leurs
leurs
jouissances matérielles. Ils
jouissances matérielles. Ils ferment
ferment les les yeux
yeux pour ne pas pas voir. —
voir.
— 0.
0.
7'
V Les insouciants, qui
Les insouciants, qui vivent
vivent au jour le
au jour le jour,
jour, sans se se préoccuper
préoccuper
de l'avenir. La
de l'avenir. La plupart
plupart ne sauraient
sauraient dire dire s’ils sont spiritualistes
s'ils sont spiritualistes ou
matérialistes; le
matérialistes ; présent est
le présent est pour eux la seule chose
la seule chose sérieuse.
sérieuse. —
— 0.
0.
Les panthézlstes,
8° Les
8" panthéistes, qui qui n'admettent
n'admettent pas une divinité personnelle,
divinité personnelle,
mais un principe
mais principe spirituel universel dans
spirituel universel lequel se
dans lequel confondent les
se confondent les
âmes,
âmes, commecomme les les gouttes d'eau dans
gouttes d'eau Vocéan, sans conserver leur
dans l'océan, leur
individualité.
individualité. Cette Cette opinion
opinion est est un premier
premier pas vers vers la spiritualité,
la spiritualité, et,
et,

par conséquent, un progrès

par conséquent, progrès sur le matérialisme. Quoique
le matérialisme. Quoique un peu peu
moins réfractaires
moins r.éfractaires auxaux idées spirites, ceux qui
idées spirites, qui lala professent
professent sont sont en
général
général très très absolus,
absolus, parce
parce que que c’esl,
c'est, chezchez eux, système préconçu
eux, un système préconçu
et raisonné,
et raisonné, et et que beaucoup
beaucoup ne se disent panthéistes
se disent panthéistes que pour ne pas
ne pas
s'avouer matérialistes.
s’avouer concession qu’ils
C'est une concession font aux idées spi-
aux idées
ritualistes
matérialistes. C'est
ritualistes pour sauversauver lesles apparences. —
apparences. —«-l1. .
qu'ils font spi-

Les déistes,
9' Les
9° qui admettent
déistes, qui admettent la personnalité d’un
la personnalité d'un DieuDieu unique,
unique,
créateur
créateur et et souverain maître de
souverain maître de toutes choses, éternel
toutes choses, éternel et et infini
infini dans
dans
toutes
toutes sesses perfections,
perfections, mais rejettent tout
mais rejettent tout culte
culte extérieur.
extérieur. —
— 3.
3.
Les apirilualîsles
10° 11s
10° sans système,
spiritualistes sans système, qui qui n'appartiennent,
n'appartiennent, par con- con-
viction, àà aucun
viction, aucun culte, sans en
culte, sans repousser aucun,
en repousser aucun, maismais qui n’ont au-
qui n'ont au-
cune idée
cune idée arrètée
arrêtée sur l'avenir. — ä.
sur Pavenir. —-—
5.
1 i* Les
w croyants progressistes,
Les croyants attachés àà. un
progressistes, attachés un culte déterminé, mais
culte déterminé, mais

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 _5_
qui
qui admettent
admettent le progrès dans
le progrès dans la religion, et
la religion, l'accord des
et l'accord des croyances
croyances
avec le le progrès
progrès des sciences. — 5.
des sciences. —
5.

12" Les
12' Les croymzls salisfuils, en qui
croyants non satisfaits, qui la.
la foi
foi est indécise ou nulle
est indùxise nulle
sur les points de
les points Jngunesqui ne satisfont
de Jogmes^qui satisfont pas complètement leur
pas complètement leur raison.
raison,
tourmente le
et que tourmente
et doute.
le doute, —
— 8.
8.

1t3‘ incrédules [mute

Les incrédule:
3° Les faute de mieux, dont
de mieux, dont la la plupart
plupart ont ont passé
passé de de lala
foi
toi à l'incrédulité et
à l'incrédulité et aà la négation de
la négation tout, faute
de tout, faute d'avoir trouvé dans
d'avoir trouvé dans
les croyances
les croyances dont dont ils ils ont été bercés
ont été bercés une sanctionsanction satisfaisante
satisfaisante pour pour
leur raison, mais
leur raison, chez lesquels
mais chez lesquels l'incrédulité
l'incrédulité laisselaisse un vide pénible
vide pénible
qu'ils seraient heureux
qu'ils seraient heureux de de voir combler. — 9.
voir combler. —
9.
M‘ Les
11° libres penseurs,
Les libres penseurs nouvelle
f
nouvelle dénomination
dénomination par par laquelle
laquelle se dé- dé-
signent
signent ccux ceux qui qui ne sassujettissent
s'assujettissent à l'opinion de
a l'opinion de personne en matière matière
de religion
de religion et et de spiritualité, qui
de spiritualité, qui ne se croient point
se croient liés par le
point liés le culte
culte
où la
où naissance les
la naissance placés sans leur
les a placés leur consentement,
consentement, ni ni tenus
tenus à à l'ob-
l'ob-
servation de
servation pratiques religieuses
de pratiques religieuses quelconques.
quelconques. Cette Cette qualification
qualification ne

spécifie
spécifie aucune déterminée; elle
croyance déterminée
aucune croyance ; peut s'appliquer
elle peut s'appliquer à à toutæ
toutes
les nuances du
les du spiritualisme
spiritualisme raisonné.
raisonné, aussi bien qu'à.
aussi bien qu'à l'incrédulité
l'incrédulité la la

plus absolue.
plus absolue. Toute éclectique appartient
Toute croyance éclectique appartient àà. la libre pensée;
la libre pensée ;

tout homme qui

tout qui ne se guide pas
se guide pas sur la foi aveugle
la foi aveugle est, cela même,
est, par cela même,
libre penseur; àà ce titre,
libre titre, les Spirites sont
les Spirites sont aussi des libres
aussi des libres penseurs.
penseurs.
Mais
Mais pour ceux qu'on qu'on peut peut appeler
appeler les les radicauxde
radicaux de la pensée,
libre pensée,
la libre
cette désignation
cette désignation a une acception acception plus plus restreinte
restreinte et et pour ainsi ainsi dire
dire
exclusive: pour eux,
exclusive ; eux, être libre penseur,
être libre penseur, cc ce n'est
n'est pas seulement
seulement croirecroire
à ce
à qu'on veut,
ce qu'on c'est ne croire
veut, c'est croire à rien ; c'est
à rien ;
c'est s'affranchir
s'affranchir de frein,
tout frein,
de tout
même de de la la crainte
crainte de de Dieu
Dieu et et de de l'avenir;
l'avenir ;
la. spiritualité
la spiritualité est est une
gène, et
gêne, ils n'en
et ils veulent pas.
n'en veulent Sous ce symbole
pas. Sous symbole de de l'émancipation
l'émancipation in- in-
tellectuelle, ils
tellectuelle, ils cherchentà
cherchent à dissimuler
dissimuler ce ce que la la qualité
qualité de de matérialiste
matérialiste
et d‘athée
et. d'athée a de de répulsif
répulsif pour l'opinion
l'opinion des des masses;
masses et,
; chose singu-
et, chose singu-
lière, c'est qu'au
lière, c'est. qu'au nomnom de de ce symbole, qui
ce symbole, qui semble
semble être celui de
être celui de lala
tolérance pour
tolérance toutes les
pour toutes les opinions,
opinions, ils ils jettent
jettent la pierre àà quiconque
la pierre quiconque ne ne
pense pas comme
pense comme eux. eux. il Il yy a donc une distinction
a donc distinction essentielle
essentielle à a faire
faire
entre
entre ceux qui qui se disent libre: penseurs,
disent libres penseurs, comme entre entre ceux qui qui sese
disent philosophes.
disent philosophes. lisse Ils se diyisent
djyisent naturellement
naturellement en :
—
:

Libres incrédules, qui

penseurs incrédules,
Libres penseurs qui rentrent
rentrent dans dans lala 5' e
catégorie. 0.
5 catégorie. —
0.
Libres penseurs
Libres croyants, qui
penseurs croyants, appartiennent à.à toutes
qui appartiennent toutes les les nuances
du spiritualisme
du raisonné.
spiritualisme raisonné. —
— 9.
9.
15° Les
t5’ Les Spirites
Spirites (l'intuition,
d'intuition, ceux en qui qui les idées spirites
les idées spirites sontsont
innées
innées et et qui
qui les acceptent comme
les acceptent comme une chose chose qui qui ne leur leur estest pas
étrangère. — f0.
étrangère. 0. -—
1

Telles
Telles sont les couches
sont les couches de
de terrain le
que le
terrain que Spiritisme doit
Spiritisme doit traverser.
traverser.

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 — 7 —
_7_.
En jetant
En jetant un coup d'œil d'œil sur les différentes catégories
les différentes ci—dessus, il est
catégories ci-dessus, il est
aisé
aisé dede voir celles auprès
voir celles auprès desquelles
desquelles il trouve
il trouve un accèsaccès plus moins
plus ou moins
facile, et
facile, celles contre
et celles lesquelles il se heurte
contre lesquelles il comme le
heurte comme pic contre
le pic contre le le
granit.
granit ll ne triomphera
II triomphera de de celles-ci
celles-ci qu'à qu'a l‘aide'des nouveaux élément:
l'aide des nouveaut éléments
que la
que rénovation apportera
la rénovation apportera dans dans l'humanité
l'humanité : ceci
: ceci est l'œuvre de
est l'œuvre de
Celui qui
Celui dirige tout
qui dirige tout etet qui
qui fait surgir les
l'ait surgir les événements
événements d'où d'où doitdoit sortir
sortir
le progrès.
le progrès.
Les chiffres placæ
Les chilïres placés à à lala suite
suite de de chaque catégorie indiquent
chaque catégorie indiquent ap- ap-
proximativement la.la proportion
proximativement proportion du nombre d'adeptes,
du nombre d'adeptes, sur 10, t0, que
chacune a fourni
chacune fourni au au Spiritisme.
Spiritisme.
Si l'on admet,
Sil‘on admet, en moyenne, l'égalité numérique
moyenne, l'égalité numérique entre entre ces dillérentes
différentes
catégories,
catégories, on voit que la
voit que partie réfractaire,
la partie réfractaire, par sa nature, nature, embrasse
embrasse
àà peu près
près la la moitié
moitié de de lala population.
population. Comme Comme elle possède l'audace
elle possède l'audace et: et
la
la force matérielle, elle
force matérielle, elle ne se borne borne pas pas à.à une résistance passive:
résistance passive :

elle est
elle essentiellement agressive
est essentiellement agressive ; de; de là là. une lutte
lutte inévitable
inévitable et et néces-
néces-
saire. Mais
saire. Mais cetcet état
état dede choses
choses ne peut avoir qu'un
peut avoir temps, car le
qu'un temps, le passé
passé
s'en
s'en va et l'avenir arrive;
et l'avenir arrive or,
; or, le Spiritisme marche
le Spiritisme marche avec l'avenir.
l'avenir.
C'est donc dans
C'est donc dans l'autre moitié que le
l'autre moitié Spiritisme doit
le Spiritisme se recruter,
doit se recruter, et et
le champ
le champ àà explorerexplorer est est assez vaste;vaste; c'est c'est là là qu'il doit concentrer
qu'il doit concentrer
ses ctÏorts
ses efforts etet qu‘il
qu'il verra ses ses bornes
bornes se reculer. Cependant cette
reculer. Cependant cette moitié
moitié
est
est encore loin loin dede luilui étre
être entièrement sympathique; il yy rencontre
entièrement sympathique ; il rencontre
des résistancesopiniàtres,
des résistances opiniâtres, mais mais non insurmontables,
insurmontables, comme dans dans la la
première. et
première, dont la
et dont la plupart tiennent àà. des
plupart tiennent préventions qui
des préventions s'effacent
qui s'effacent
à mesure que le
àmesure le but
but et et les tendances de
les tendances de la la doctrine
doctrine sont mieux compris,
sont mieux compris,
et qui
et disparaîtront avec lele temps.
qui disparaîtront temps. Si Si l'on peut s'étonner
l'on peut d'une chose,
s'étonner d'une chose,
c'est que, malgré
c'est malgré la multiplicité des
la multiplicité obstacles qu'il
des obstacles rencontre, des
qu'il rencontre, des
embûches qu'on
embûches qu'on lui lui tend,
tend, il ait
il ait pu arriver quelques années
arriver en quelques années au point
au point
où
où il en est
il est aujourd'hui.
aujourd'hui.
Un autre progrès
Un autre progrès non non moins
moins évident
évident est est celui
celui dede l'attitude
l'attitude de l'op-
de l'op-
position.
position. A part part lesles coups
coups de boutoir lancés
de boutoir lancés de de temps
temps à à. autre
autre par par une
pléiade d'écrivains,
pléiade d'écrivains, toujours toujours a‘à peu près près les mêmes, qui
les mêmes, qui ne voient
ne voient
partout que matière
partout matière à rire, qui
à rire, riraient même
qui riraient même de Dieu, et
de Dieu, dont les
et dont les

arguments se
arguments se bornent
bornent à à dire
dire que l'humanité
l'humanité tourne tourne à. à lala démence,
démence,
fort surpris
fort surpris que le Spiritisme ait
le Spiritisme ait. marché
marché sans leur leur permiæion,
permission, il est
il est
très rare de
très rare voir la
de voir doctrine prise
la doctrine prise àà partie dans une polémique
partie dans polémique sé- sé-
rieuse et
rieuse soutenue. Au
et soutenue. Au lieu
lieu de cela, comme
de cela, comme nous nous l'avons déjà. fait
l'avons déjà fait re-
re-
marquer dans dans un un précédent
précédent article,
article, les les idées spirites envahissent
idées spirites envahissent la la.
presse, la
presse, la littérature,
littérature, la la philosophie;
philosophie on se ; les approprie
se les approprie sans sans sese les
les

avouer; c'est
avouer; c'est pourquoi
pourquoi on voit àà chaque
on voit instant surgir
chaque instant surgir dans
dans les jour-
les jour-

naux, dans
naux, dans les livres, dans
les livres, dans lesles sermons,
sermons, au au théâtre,
théâtre, des pensées qu'on
des pensées qu'on

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 _3_
dirait puisées
dirait puisées àà la
la source même du du Spiritisme.
Spiritisme. Leurs
Leurs auteurs
auteurs protes.
protes-
teraient sans doute
teraient doute contre
contre la la qualification
qualification de spirites, mais
de Spirites, mais ilsils n'en
n'en
subissent pas
subissent moins l'influence
pas moins l'influence des idées qui
des idées qui circulent
circulent etet qui
qui parais.
parais-
sent
sent justes. C'est que les
justes. C'est principes sur lesquels
les principes lesquels repose
repose lala doctrine
doctrine
sont
sont tellement rationnels, qu'ils
tellement rationnels, fermement dans
qu'ils fermentent dans une multitude
multitude de de
cerveaux et
cerveaux et se font jour
se t'ont jour à leur insu;
à leur insu ilsils touchent
; touchent à tant de
à tant de questions,
questions,
qu'il est
qu'il pour ainsi
est pour dire impossible
ainsi dire impossible d'entrer
d'entrer dans
dans lala voie de la
voie de spiri-
la spiri-
sans faire involontairement
tualité satisfaire
tualité involontairement du du Spiritisme. C'est un des
Spiritisme. C'est faits
des faits
les plus
les caractéristiquesqui
plus caractéristiques qui ont marqué l'année
ont marqué Tannée quiqui vient de s'écouler.
vient de s'écouler.
En faut-il
En conclure que la
faut-il conclure la lutte
lutte est terminée? Non,
est terminée? assurément, et
Non, assurément, et

nous devons,
devons, au au contraire, plus que jamais
contraire, plus jamais nous tenir tenir sur nos gardes,
gardes,
aurons des
car nous aurons assauts d'un
des assauts d'un autre
autre genre à à. soutenir;
soutenir; mais
mais en
attendant les
attendant les rangs se se renforcent,
renforcent, et les pas faits
et les avant sont
faits en avant autant
sont autant
de gagné.
de gagné. Gardons-nous
Gardons-nous de de croire que certains
croire que adversaires se
certains adversaires tien-
se tien-
nent pour battus.
nent battus, et de prendre
et de leur silence
prendre leur pour une adhésion
silence pour tacite,
adhésion tacite,
môme pour de
ou même neutralité. Persuadons-nous
la neutralité.
de la Persuadons-nous bien bien que certaines
certaines
jamais, ni
n'accepteront jamais,
gens n'accepteront ouvertement ni
ni ouvertement tacitement, le
ni tacitement, Spiri-
le Spiri-
tisme tant
tisme qu'ils vivront,
tant qu'ils comme il y
vivront, comme il y en a qui qui n'accepteront
n'accepteront jamais
jamais
certains régimes
certains politiques; tous
régimes politiques ; les raisonnements
tous les raisonnements pour pour les
les yamener
y amener
sont impuissants,
sont parce qu'ils
impuissants, parce n'en veulent
qu'ils n'en veulent à à aucun
aucun prixprix; leur
; leur aver-
sion pour la
sion la doctrine
doctrine croît raison des
croît en raison développements qu'elle
des développements qu'elle
prend.
prend.
Les à ciel
attaques
Les attaques à ciel ouvert sont devenues
ouvert sont plus
rares, parce qu'on en
devenues plus rares, qu'on
Finutilité ;; mais
a reconnu l'inutilité désespère
mais on ne désespère pas
pas de réussir à.à l'aide de
de réussir de l'aide
ténébreuses. Loin
manœuvres ténébreuses.
manœuvres de s'endormir
Loin de s'endormir dans trompeuse
dans une trompeuse sé- sé-
curité, faut plus
curité, il faut
il plus que jamais défier des
se défier
jamais se des faux frères qui
taux frères qui s’insinuent
s'insinuent
dans toutes les
dans toutes réunions pour épier,
les réunions épier, etet ensuite
ensuite travestir ce qui
travestir ce s'y dit
qui s'y dit
et s'y
et s'y fait;
fait ;qui par-dessous main
sèment par-dessous
qui sèment main lesles éléments
éléments de de désunion;
désunion ;

qui, l'apparence d'un

qui, sous l'apparence zèle factice
d'un zèle factice et quelquefois intéressé,
et quelquefois cher-
intéressé, cher-
chent àà pousser
chent pousser le lc Spiritisme
Spiritisme horshors des voies de
des voies de la prudence, de
la prudence, de la
la
modération
modération et et de la légalité;
de la légalité ; qui provoquent
qui provoquent en son nom des
son nom des actes
actes
répréhensibles aux
repréhensibles yeux de
aux yeux de la la loi. N'ayant pu
loi. N'ayant pu réussir
réussir à le rendre
à. le rendre ri-
ri-
dicule,
dicule, parce que, que, dede son essence, c'est
son essence, chose sérieuse,
c'est une chose sérieuse, leurs
leurs
etïorts
efforts tendent
tendent à le compromeltrc
à le compromettre pour pour le rendre suspect
le rendre suspect a à l'autorité,
l'autorité,
et
et provoquer contre lui et
contre lui et ses adhérents des
ses adhérents des mesures de de rigueur.
rigueur.
Défions-nous donc
Défions-nous donc des baisers de
des baisers de Judas
Judas et de ceux qui
et de qui veulent
veulent nous
nous
embrasser
embrasser pour pour nous étoutTer.
étouffer.
Il
Il faut
faut se figurer que
se figurer que nous sommes en guerre et
en guerre et que lesles ennemis
ennemis
sont àà. notre
sont notre porte, prêts àà. saisir
porte, prêts l'occasion favorable,
saisir l'occasion favorable, etet qu'ils se mé-
qu'ils se mé-
nagent des
nagent des intelligences
intelligences dans
dans la la place.
place.

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 _9—
-9-
En cette occurrence qu'y a-t-il
En cette qu'y
à faire?
a-t-il à. faire? Une fort
chose fort
Une chose simple
simple : : se
se
strictement dans
renfermer strictement
renfermer dans la
la limite des préceptes de
limite des de la préceptes
doctrine:;
la doctrine
s'efforcer de
s'efforcer de montrer
montrer 0a qu'elle
ce qu'elle est par son propre
est par propre exemple, et décli-
et décli-exemple,
toute solidarité
ner toute
ner qui pourrait
être fait
solidarité avec ce qui pourrait être et serait
fait en son nom et serait
de nature
de nature à.
à la discréditer,
la discréditer, car ce ce ne saurait
saurait être être le lc l'ait d'adeptes sé-
fait d'adeptes sé-
rieux et
rieux et convaincus.
convaincus. Il Il ne suffit
suffit pas de de se dire Spirite; celui
dire Spirite; qui l'est
celui qui l'est
de cœur le
de le prouve
prouve par par ses actes. La
ses actes. doctrine ne prêchant
La doctrine prêchant que le bien,
le bien,
le respect des
le respect lois, la
des lois, charité. la
la charité, la tolérance
tolérance et et lala bienveillance
bienveillance pour
tous; répudiant toute
tous; répudiant toute violence
violence faitefaite à à. la conscience d'autrui,
la conscience d' autrui, touttout
charlatanisme, toute
charlatanisme, toute pensée intéressée en ce qui
pensée intéressée qui concerne
concerne les les rapports
rapports
avec les Esprits, etet toutes
les Esprits, contraires àa la
choses contraires
toutes choses morale évangélique,
la morale évangélique,
celui qui
celui qui ne s'écarte
s'écarte pas pas dede lala ligne tracée ne peut
ligne tracée peut encourir
encourir ni blâme
ni blâme
fondé,
fondé, nini poursuites légales; bien
poursuites légales ; bien plus,
plus, quiconque
quiconque prend prend la la doctrine
doctrine
pour règle
règle de de conduite,
conduite, ne peut peut queque se se concilier
concilier l'estime
l'estime et et lala consi-
consi-
dération
dération des des gens impartiaux;
impartiaux devant ; devant le bien l'incrédulité
le bien l'incrédulité railleuse
railleuse
elle-même s'incline,
elle-même s'incline, et la calomnie
et la calomnie ne peut salir ce
peut salir ce quiqui est
est sans tache.
tache.
C'est dans ces
C'est dans ces conditions
conditions que le le Spiritisme traversera les
Spiritisme traversera orages qu'on
les orages qu'on
amoncellera
amoncellera sur sa route, route, et et qu'il
qu'il sortira triomphant de
sortira triomphant toutes les
de toutes les
luttes.
luttes.
Le spiritisme
Le spiritisme ne peut peut paspas plus être responsable
plus être responsable des des méfaits
méfaits de de
ceux à qui il plalt
a qui il plaît de de se se dire spirites, que la.
dire spirites, la religion
religion ne l'est l'est des
des
actes répréhensibles
actes répréhensibles de de ceux qui qui n'ont
n'ont que que les les apparences
apparences de de lala
piété. Avant
piété. Avant donc donc de de faire retomber le
faire retomber le blâme
blâme de de tels
tels actes
actes sur une
doctrine quelconque, il faudrait
doctrine quelconque, il faudrait savoirsavoir si si elle contient quelque
elle contient quelque
maxime, quelque
maxime, enseignement, qui
quelque enseignement, qui puisse
puisse les les autoriser
autoriser ou même même les les
excuser. Si.
excuser. au contraire,
Si, au contraire, elle elle les condamne formellement.
les condamne formellement, il est il évi-
est évi-
dent
dent que la la faute
faute est toute personnelle
est toute personnelle et et ne peut peut être être imputée
imputée à à lala
doctrine.
doctrine. Mais c'est une distinction
Mais c'est distinction que que lesles adversaires
adversaires du spiritisme
du spiritisme
ne sese donnent
donnent pas la la peine
peine dede faire;
faire ;
ils sont trop
ils sont trop heureux,
heureux, au con-
au con-
traire, de
traire, de trouver
trouver une occasionoccasion de de le
le décrier
décrier à tort ou àà raison,
à. tort raison, sans
se faire scrupule
se faire scrupule de de luilui attribuer
attribuer ce ce qui
qui ne lui lui appartient
appartient pas, pas, enve-
enve-
nimant
nimant les les choses
choses les plus insignifiantes
les plus insignifiantes plutôt plutôt qne d'en d'en chercher
chercher les les
atténuantes.
causes atténuantes.
causes
Depuis
Depuis quelque
quelque tempstemps les réunions spirites
les réunions spirites ont ont subi une certaine
subi une certaine
transformation. Les
transformation. réunions intimes
Les réunions intimes et et dede famille
famille se sont considéra-
se sont considéra-
blement multipliées àà Paris
blement multipliées Paris et dans les
et dans les principales
principales villes, villes, en raisonraison
même de
même de la la facilité qu'elles ont
facilité qu'elles ont trouvée
trouvée à se former
a se former par par l'accroisse-
l'accroisse-
ment
ment dudu nombre
nombre des médiums et
des médiums et de celui des
de celui des adeptes.
adeptes. Dans Dans le le prin-
prin-
cipe les
cipe les médiums
médiums étaient étaient rares;
rares ;
bon médium
un bon médium était presque un
était presque
phénomène; il était
phénomène ; était donc
il naturel qu'on
donc naturel qu'on se segroupàt
groupât autourautour de de lui;
lui ;

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 _10_
mais à.à mesure que
mais que cette faculté
cette faculté s'est
s'est développée, grands centres
développée, les grands
les centres
se sont fractionnés,
comme des
sont fractionnés, comme essaims,
une multitude
des essaims, en une multitude de
de petits petits
particuliers qui
trouvent plus de
groupes particuliers qui trouvent
groupes plus
de facilitéà
facilitéàse réunir, plus d*in- réunir,plusd'in-
timité d'homogénéité
dans leur
et d'homogénéité dans
timité et leur composition. composition. Ce résultat,
Ce consé-
résultat, consé-

quence de
quence de la force même des
la force des choses, était prévu. Dès
choses, était prévu.
Dès l'origine nous l'origine
signalé écueils que devaient
les écueils
avons signalé les inévitablement rencontrer
devaient inévitablement rencontrer lesles
sociétés nécessairement formées
nombreuses, nécessairement
sociétés nombreuses, formées d'éléments
d'éléments hétéro-
hétéro-
gènes, ouvrant la
gènes, ouvrant la porte aux ambitions,
porte aux ambitions, et, cela môme, en hutte
et, par cela même,
butte
aux intrigues,
aux intrigues, aux cabales, aux
aux cabales, aux sourdes manœuvres de
sourdes manœuvres de la malveil-
la malveil-

lance, de l'envie
lance, de l'envie et de la
et de jalousie qui émaner d'une
la jalousie qui ne peuvent émaner
peuvent d'une
spirite les réunions
Dans les
pure.- Dans
source spirile pure. intimes, caractère offi-
réunions intimes, sans caractère offi-

ciel, est plus

ciel, on est plus maître chez soi,
maître chez soi, on se connaît mieux, et
connaît mieux, l'on reçoit
et Ton reçoit
qui
qui l'on veut; le recueillement
Ton veut; recueillement y
le est plus
y est plus grand, et l'on
grand, et l'on sait
sait que les
les
résultats
résultats y sont plus
y sont plus satisfaismts.
satisfaisants. Nous connaissons bon
Nous connaissons nombre de
bon nombre de
réunions
réunions de de ce genre dont l'organisation ne laisse
dont l'organisation laisse rien
rien àà désirer.
désirer. Illl yy
a donc tout àà gagner
donc tout cette transformation.
gagner à.à cette transformation.
L'année I866
L'année 1866 a vu en outre outre se réaliser
réaliser lesles prévisions
prévisions des Esprits
des Esprits
plusieurs points
sur plusieurs points intéressants
intéressants pour la la doctrine.
doctrine, entreentre autres
autres sur
l'extension et
l'extension les nouveaux
et les caractères que devait
nouveaux caractères prendre la
devait prendre mé-
la mé-
diumnité,
diumnité, ainsi que sur la
ainsi que production de
la production de phénomènes
phénomènes de de nature
nature k à
appeler
appeler l'attention
l'attention sursur lele principe
principe de la spiritualité,
de la spiritualité, bien qu'en ap-
bien qu'en
parence élrangers
parence étrangers au au spiritisme.
spiriiisine. La médiumnité guérissante
La médiumnité guérissante s'est s'est
révélée
révélée au grand jour
au grand jour dans
dans les circonstances les
les circonstances les plus
plus propres à faire
à faire
sensation;
sensation : elle
elle germe chez chez beaucoup
beaucoup d'autres personnes. Dans
d'autres personnes. Dans cer-cer-
tains groupes on a vu se
tains se manifester
manifester de de nombreux
nombreux cas de de somnambu-
somnambu-
lisme spontané,
lisme spontané, de médiumnité parlante,
de médiumnité parlante, de seconde
de seconde vue ct et d'autres
d'autres
variétés
variétés de de la faculté médianimique
la faculté médianimique qui qui ont pu fournir
ont pu d'utiles sujets
fournir (futiles sujets
d'étude. Ces
d'étude. facultés, sans être
Ces facultés, être précisément xiouvclles, sont
précisément nouvelles, encore à
sont encore a
l'état naissant
l'état naissant chezchez une foulefoule d'individus:
d'individus; elleselles ne
ne se montrent que
se montrent que
dans
dans des
des cas isolés et
cas isolés et sessayent
s'essayent pour ainsi dire
pour ainsi dans l'intimité;
dire dans l'intimité ;
mais
mais
avec le temps elles
le temps aeqnerront plus
elles acquerront d'intensité et
plus d'intensité se vulgnriseront.
et se vulgariseront.
C'est surtout
C'est lorsqu'elles se
surtout lorsqu'elles ré\èlent spontanément
se ré\èlent spontanément chez chez desdej per-
per-
sonnes étrangères
sonnes étrangères au au Spiritisme
Spiritisme qu'elles
qu'elles appellent
appellent plus plus fortement
fortement
l'attention. parce qu'on
l'attention, qu'on ne ne peut
peut supposer de de connivence.
connivence, ni ni admettre
admettre
l'influence d'idées
l'influence préconçues. Nous
d'idées préconçues. Nous nous bomons
bornons à à signaler
signaler le fait,
le fait,

que chacun peut

que chacun peut constater,
constater, et dont le
et dont le développement
développement nécessiterait
nécessiterait
des détails
des détails trop étendus. Nous
trop étendus. aurons d'ailleurs
Nous aurons occasion d'y
d'ailleurs occasion d'y revenir
revenir
'

dans
dans desdes articles spéciaux.
articles spéciaux.
En résumé,
En résumé, si si rien
rien de très éclatant
de très n'a signalé
éclatant n'a signalé la la marche
marche du Spiri-
du Spiri-
tisme en ces
tisme ces derniers temps, nous pouvons dire
derniers temps, dire qu'elle
qu'elle se poursuit
se poursuit

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 — H -
_fi1._
dans
dans les conditions normales
les conditions normalestmcées par les
tracées par Esprits, et
les Esprits, et que nous n'a-
n'a-
vons qu’à féliciter de
qu'à nous féliciter l'état des
de l'état des choses.
choses.

Pensées
Pensées spirites qui
spirites qui courent le
courent le monde.
Dans
Dans notre dernier numéro
notre dernier rapporté quelques-unes
numéro nous avons rapporté quelques-unes des
des
pensées
pensées que l'on
l'on trouve çà. et
trouve ça là dans
et là la presse,
dans la et que le Spiritisme
presse, et Spiritisme le

peut revendiquer
peut comme parties
revendiquer comme parties intégrantes
intégrantes de la. doctrine;
de la doctrine; nous
continuerons
continuerons à rapporter de
à rapporter de temps
temps en temps celles qui
temps celles qui viendront
viendront à.
à
notre connaissance.
notre connaissance. Ces
Ces citations ont leur
citations ont coté
leur côté utile
utile et et instructif,
instructif,
en ce qu'elles
qu'elles prouvent la vulgarisation
prouvent la vulgarisation des
des idées spirites.
idées spirites.
Dans la
Dans hebdomadaire du
revue hebdomadaire
la revue Siécle du
du Siècle décembre, M.
du 22 décembre, M. E.E. Texier.
Texier,
rendant compte d'un
rendant compte d'un nouvel
nouvel ouvrage de M. P.-J.
de M. Slahl, intitulé
P. J. Stahl, intitulé Bonnes
Bonnes
fortunes parisiennes,
fortunes s'exprime ainsi
parisiennes, s'exprime ainsi z :

a Ce qui
« Ce rlistingue ces
qui distingue fortunesparisiennes,
Bonnes fortunes
ces Donnes parisiennes, c'estc'est lala délicatesse
délicatesse
de touche dans
de touche dans la peinture du
la peinture du sentiment,
sentiment, c'est c'est lala bonncodeur
bonne odeur du livre
du livre
qu'on respire
qu'on respire comme
comme une brise. Rarement on avait
brise. Rarement avait traité
traité ce ce sujet
sujet si si

vaste, si
vaste, si exploré,
exploré, si si rebattu
rebattu et toujours neuf,
et toujours l'amour. avec plus
neuf, l'amour, plus de de
science vraie, d'observation
science vraie. d'observation sentie, sentie, plusplus de tact et
de tact et de de légèreté
légèreté de de
main. On
main. On a dit dit que, dans une
que, dans existence antérieure,
une existence antérieure, Bahac Biflznc avait
avait dû dû
être femme;; pourrait
être femme on pourrait dire aussi que Stahl é'è jeune
dire aussi Sic/il a é/é jeune fille. Tous
fille. Tous les
les
petits secrets
petits secrets du du cœur qui qui s'ouvre
s'ouvre au contact de
au contact de lala première ivresse.
première ivresse,
il les
il saisit et les fixe
les saisit et les fixe jusque jusque dans leurs nuances les plus
dans leurs les plus fines.
fines. Il a
Il a
mieux
mieux faitfait qnrétudier
qu'étudier ses ses héroïnes;
héroïnes dirait qu'il
on dirait ressenti toutes
qu'il a ressenti toutes
leurs impressions, tous leurs frémissements,
leurs impressions, tous leurs
;

trémissemcnts, tous ces jolis

tous jolis chocs,
chocs, — —
joie
joie ou douleur,
douleur, —
—
qui se
qui succèdent dans
se succèdent dans l'âme féminine et
l'âme féminine l‘cmplis-
et remplis-
sent aux
sent aux premiers bourgeons de la floraison d'avril. n
premiers bourgeons de la floraison d'avril.
Ce
Ce n'est
n'est pas la. la première
première fois fois que l'idée
l'idée des
des existences antérieures
existences antérieures
est exprimée en dehors
est exprimée dehors du du Spiritisme. L'auteur de
Spiritisme. L'auteur de l'article
l'article n'a n'a paspas
épargné jadis
épargné jadis les sarcasmes à
les sarcasmes à la croyance nouvelle,
la croyance nouvelle, au sujet des
au sujet frères
des frères
Davenport, en
Davenport, en qui, comme la.
qui, comme la plupart
plupart de de ses confrères en
ses confrères journalisme,
en journalisme,
il a cru ct
il croit peut-être
et croit peut-être encore la la doctrine incarnée. Enécrivant
doctrine incarnée. En écrivant ces ces
lignes,
lignes, il ne
il ne sese doutait
doutait pas,pas, sans doute,
doute, qu'ilqu'il en formulait
formulait un des des
principes les
principes les plus importants. Qu'il
plus importants. Qu'il l'ait
l'ait fait sérieusement ou non,
fait sérieusement non, peu
importe! La
importe! chose n'en
La chose n'en prouve
prouve pas moins moins que les les incrédules
incrédules eux-
mêmes trouvent dans
mêmes trouvent dans la la pluralité
pluralité des existences. ne fût-elle
des existences, fût-elle admise
admise
‘qu'à
qu'à titre d'hypothèse. l'explication
titre d'hypothèse» l'explication des aptitudes innées
dm aptitudes innées de de l'existence
l'existence
actuelle.
actuelle. cette pensée, jetée
Cette pensée. jetée à.à des millions de
des millions de lecteurs
lecteurs par le vent de
le vent de
ta publicité,
la publicité, se se popularise, s'infiltre dans les
popularise, s'infiltredans les croyances;
croyances on ; on s'y habi-
s'y habi-
tue; chacun
tue; chacun y y cherche
cherche la la raison d'être d'une
raison d'être foule de
d'une fjule choses incom-
de choses incom-
prises,
prises, de de ses propres tendances:
ses propres tendances ici : ici en plaisantant,
plaisantant, et Ut sérieuse-
et là sérieuse-

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 _1g_
ment;
ment la la mère
;
dont l'enfant
mère dont tant soit
est tant
l'enfant est précoce sourit
soit peu précoce volontiers
sourit volontiers
à l'idée qu'il
à l'idée qu'il a pu être homme de
être un homme génie. Dans
de génie. notre siècle
Dans notre raison
siècle raison- -

veut se rendre
neur, on veut
neur, rendre compte
compte de de tout;
tout répugne au
il répugne au plus
; grand
plus grand
il

nombre
nombre de voir. dans
de voir, dans les bonnes et
les bonnes et les mauvaises qualités
les mauvaises qualités apportées
apportées
naissant, un jeu
en naissant, jeu du hasard ou un caprice
du hasard caprice dede la divinité; la
la divinité; la pluralité
pluralité
des existences
des résout la
existences résout la question montrant que les
question en montrant les existences s'en-
existences s'en-
chaînent
chaînent et complètent les
et se complètent par les
les unes par les autres.
autres. De déduction en
De déduction
déduction on arrive
déduction arrive àà. trouver,
trouver, dans
dans ce principe fécond,
ce principe fécond, la la clef
clef de
de tous
tous
les mystères, de
les mystères, toutes les
de toutes les anomalies
anomalies apparentes
apparentes de de la
la. vie morale et
vie morale et
matérielle, des
matérielle, inégalités sociales,
des inégalités des biens
sociales, des biens etet des maux d'ici-bas;
des maux d'ici-bas;
l'homme sait
l'homme enfin d'où
sait enfin vient, où
d'où il vient, où il va, pourquoi il est
va, pourquoi
il il est sur la terre,
sur la terre,
il

pourquoi
pourquoi il y y est malheureux, et
heureux ou malheureux,
est heureux
il qu'il doit
et ce qu'il faire pour
doit faire
assurer son bonheur
bonheur à. venir.
à venir.
Si l'on
Si trouve rationnel
l'on trouve d'admettre que
rationnel d'admettre que nous avons déjà vécu
vécu sur déjà
la terre, il
la terre, il ne l'est moins que
pas moins
l'est pas pouvons yy revivre
que nous pouvons encore.
revivre encore.
Comme il
Comme il est est évident n'est le
évident que ce n'est pas le corps
corps qui revit, ce
ce ne peut qui revit, peut
l'aine;
être que l'âme ; cette
être âme a donc
cette âme elle ne
conservé son individualité ; elle
donc conservé individualité;
s'est
s'est point confondue
point confondue dans
dans le universel ; pour conserver ses
tout universel
le tout ; ses apti-
apti-
tudes,
tudes, fnut qu'elle
il faut
il soit resiée
qu'elle soit elle-même. Le
restée elle-même. Le seul principe de
seul principe de la
la
pluralité des
pluralité des existences
existences est,est, comme on le voit, la négation
voit, la négation du
le du maté-
maté-
rialisme et
rialisme et du panthéisme.
du panthéisme.
Pour l'aine puisse
Pour que l'àme puisse accomplir série d'existences
accomplir une série d'existences successives
successives
le même milieu,
dans le même
dans milieu, il faut qu'elle ne se
faut qu'elle
il se perde
perde point
point dans
dans les pro-
les pro-
fondeurs
fondeurs de de l'infini; elle rester dans
doit rester
elle doit
l'infini ; dans lala sphère
sphère d'activité terrestre.
d'activité terrestre.
Voilà donc le monde
Voilà donc spirituel qui
monde spirituel
le qui nous environne,
environne, au au milieu duquel
milieu duquel
nous vivons, lequel se
dans lequel
vivons, dans se déverse corporelle, comme
l'humanité corporelle,
déverse l'humanité comme
lui-même se
lui-même se déverse
déverse dansdans celle-ci. Or, appelez
celle-ci. Or, appelez ces âmes Esprits,
ces âmes Esprits, et et
nous voilà plein Spiritisme.
voilà en plein Spiritisme.
Si Balzac
Si Balzac a pu être être femme
femme et Stahl jeune
et Stahl jeune fille, les femmes peuvent
les femmes peuvent
fille,

donc s'incarner
donc hommes, et, par conséquent,
s'incarner hommes, conséquent, les
et, les hommes s'incarner
hommes s'incarner
femmes. ll n'y
femmes. n'y a
Il a donc les deux
entre les
donc entre sexes qu'une
deux sexes différence maté-
qu'une dilIérence maté-
rielle, accidentelle
rielle, accidentelle et temporaire, une différence
et temporaire, ditïérence de vêtement charnel;
de vêtement charnel;
mais quant
mais quant à la nature
à la nature essentielle de l'être,
essentielle de l'être, elle est la
elle est même. Or,
la même. Or, de de
l'égalité de
l'égalité de nature et d'origine,
nature et la logique
d'origine, la conclut àa l'égalité
logique conclut légalité desdes
droîls sociaux.On
droits sociaux. On voit à quellesconséquences conduit
voitàquellesconséquences conduit le le seul principe de
seul principe de
pluralité des
la pluralité
la des existences.
existences. M. croyait probablement
Texier ne croyait
M. Texier probablement pas pas
avoir tant dit
avoir tant les quelques
dans les
dit dans quelques lignes
lignes que nous avons citées. citées.
Mais, dira-t-on peut-être,
Mais, dira-t-on le Spiritisme
peut-être, le Spiritisme admet
admet la la présence
présence des (lrnes
desames
au milieu
au milieu de et leurs
de nous et rapports avec les
leurs rapports vivants, et
les vivants, et voila où est
voilà où est
l'absurde. Ecoutons sur
l'absurde. Ecoutons ce point
sur ce point M.
M. l'abbé V..., nouveau
l'abbé V..., nouveau curécuré dede
Saint-Vincentde Paul. Dans
Saint- Vincent de Paul. le discours
Dans le qu'il aa prononcé
discours qu'il prononcé le le dimanche
dimanche
25 novembre
25 novembre dernier son installation,
dernier pour son faisant l'éloge
installation, faisant l'éloge dudu patron
patron
de la
de la paroisse, dit : a L’Esprit
paroisse, il dit ilL'Esprit de
: « saint Vincent
de saint Vincent de de Paul
Paul est ici, je
est ici, je

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 - 13 —
_g3_
l'affirme, frères: oui,
l'affirme, mes frères; oui, il est au milieu
est au de nous
milieu de il plane sur
nous; il plane cette
sur cette ; il

assemblée;
assemblée il nous voit ; et nous entend;
voit etil entend jeje lele sens près
près de de moi
; qui
moi qui
m'inspire. Qu‘aurait dit
m'inspire. s» Qu'aurait de plus
dit de Spirite? Si
plus un Spirite? PEsprit de
Si l'Esprit de saint
saint
Vincent de
Vincent de Paul est dans
Paul est dans l'assemblée, par quoi
l'assemblée, par est-il attiré,
quoi y est-il attiré, si
si ce
n'est par la
n'est par la pensée sympathique
pensée sympathique des assistants? C'est
des assistants? C'est ce que
que dit le
dit le
Spiritisme.
Spiritisme. S'il y y est, d'autres Esprits
est, d'autres
S'il peuvent égalements'y
Esprits peuvent également s'y trouver:
trouver :

monde spirituel
voilà. le monde
voilà le qui nous entoure.
spirituel qui entoure. SiSi M.
M. le
le curé
curé subit in-
subit son in-
fluence,
fluence, il peut subir celle
peut subir
il celle d'autres Esprits, ainsi
d'autres Esprits, ainsi que d'autres
d'autres per-
sonnes : il y
sonnes y a donç
: donc des
il des rapports
rapports entre monde spirituel
entre le monde spirituel et
le le monde
et le monde
corporel. S il parle
corporel. par l'inspiration
parle par
S'il cet Esprit,
de cet
l'inspiration de Esprit, il est donc médium
est donc médium il

parlant: mais
parlant mais
;
s'il parle. peut
parle, il aussi bien écrire
peut tout aussi bien écrire sous cette
s'il tout il cette
même inspiration,
inspiration, etet sans doute
doute il Ta plus d'une
l'a t'ait plus d'une fois
il fois sans
fait s'en
sans s'en
douter:
douter le voilà.
le
: voilà donc médium écrivain
donc médium écrivain inspiré, intuitif. Cependant
inspiré, intuitif. Cependant
si on lui disait
si lui qu'il apréché
disait qu'il a prêché le Spiritisme, il s'en
le Spiritisme, déiendrait proba-
s'en défendrait proba-
il

blement
blement de de toutes
toutes sesses forces.
forces.
Mais quelle apparence l'Esprit
Mais sous quelle l'Esprit dede saint
saint Vincent
Vincent de de Paul pou-
Paul pou-
vait-il être
vait-il être dans cette assemblée?
dans cette assemblée ? Si Si M.
M» le curé ne le
le curé le dit pas, saint
dit pas, saint
Paul le
Paul le dit
dit : c'est
c'est avec le
: le corps spirituel ou fluidique,
corps spirituel fluidique, le le corps incor-
incor-
ruptible
ruptible que revêt revêt l'âme après la
l'âme après la morl, et auquel
mort, et auquel le spiritisme donne
le spiritisme donne
nom de
le nom
le de périsprit.
périsprit.
Le périsprit, l'un
Le périsprit, l'un des
des éléments
éléments constitutifs
constitutifs dede Forganisme
l'organisme humain.
humain,
constaté
constaté par par le spiritisme, avait
le spiritisme, avait été soupçonné depuis
été soupçonné depuis longtemps.
longtemps. ll Il

est impossible d'être

est impossible plus explicite
d'être plus explicite à à. cet égard que M.
cet égard M. Charpîgnon
Charpignon
dans ouvrage sur le
dans son ouvrage magnétisme, publié
le magnétisme, publié en i842i842 (t).
(1). OnOn lit, en
lit, en

etïet, chap.
effet, chap. n,u, page 355: 355 :

« Les
c considérations psychologiques
Les considérations auxquelles nous venons de
psychologiques auxquelles de
«nous livrer ont
f nous livrer résultat de
ont eu pour résultat de nous fixer fixer sur la la nécessité
nécessité
«d'admettre,
« d'admettre, dans dans la la composition
composition de de l'individualité humaine, une
l'individualité humaine,
r véritable
« trinité, et
véritable trinilé, et de trouver dans
de trouver composé Irinaire
dans ce composé trinaire un élément
élément
a d‘
• d'une essentiellement différente
nature essentiellement
une nature des deuz
différente des autres parties,
deux autres parties, élé-
élé-
ment saisissable.
« ment
c plutôt par
saisissable, plutôt par ses facultés phénoménales,
ses facultés phénoménales, que par ses ses
« propriétés
n propriétés constitutives;
constitutives; car la nature d'un
la nature être spirituel
d'un être échappe àa
spirituel échappe
at nos moyens d'investigations.
d'investigations. L'hommeL'homme est est donc
donc un être être mixte,
mixte, un
uorganisme
« organisme àcomposition
à composition double,double, savoir combinaison d'atomes
savoir : combinaison :
d'atomes
c« formant
formant les organes, et
les organes, un élémentde
et un élément de nature matérielle, mais
nature matérielle, mais malé-
indè-
• comparable, dynanùniçue
r composable, dynanimique par essence, essence, en un un mot. fluide impon-
mot, un fluide import-
4« déraàle.
dérable. Voilà.
Voilà pourpour la partie matérielle.
la partie matérielle. Maintenant,
Maintenant, comme comme
« élément
c caractéristique de
élément caractéristique l'espèce hominale:
de l'espèce hominaleæet cet être simple,intel-
être simple, intel-
• ligent,libre
u ligent, libre et volontaire. que les
et volontaire, les psychologues
psychologues appellent
appellent âme.âme... » . .
-

Ces citations et les réflexions qui

Ces citations et les réflexions qui les accompagnent,
les accompagnent, ont pour ont pour but
but
de
de montrer
montrer que que l'opinion
l'opinion estest bien moins éloignée
bien moins éloignée des spirites
idées spirites
des idées
(twhysioloqie
Physiologie, médecine
aÊËËcoiÏ-ae-Ïäiecine.
e: hyst‘ ,d
médecine ett métaphysique du magnélicm
magnétisme, par Char-pignon' tvoLin-S
Baillière, i1, 6 r}.
(l) par Charpignon, vol. in-8 i
Paris.
Paris. Bailtièra, rue de l'Ecole-de-Médecine. m:
17, rue Prix .- a : fr.

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 0

— 14 —
_14._
qu'on ne pourrait
qu'on pourrait le le croire, et que la
croire, et force des
la force choses et
des choses l'irrésistible
et l'irrésistible

logique des
logique faits yy conduisent
des fait» par une pente
conduisent par pente toute naturelle. Ce
toute naturelle. n'est
Ce n'est
donc
donc pas vaine présomption
pas une vaine présomption dede dire l'avenir est
dire que Pavenir est à
à nous.

Les
Les Romano
Romans spirites.
Spirif es.

llassasinat du Pont-Rouge.
L'assassinat du Pont-Ronge, par Ch. Barbera.
par Ch. Barbara.

l.e roman
Le être une manière
peut
roman peut être d'exprimer
manière d'exprimer des pensées spirites
des pensées spirites
compromettre.
se compromettre, car l'auteur
sans se l'auteur craintif peut toujours répondre
craintif peut toujours répondre àà.
la critique
la critique railleuse qu'il n'a
railleuse qu'il n'a entendu faire qu'une
entendu faire qu'une œuvre de fantaisie,
de fantaisie,
ce qui est vrai
qui est pour le
vrai pour grand nombre;
le grand nombre; or,
or, à la fatitaisie
à. la est permis.
tout est
fantaisie tout permis.
Mais fantaisie ou non, ce n'en
Mais fantaisie est pas moins
n'en est moins une des des formes la faveur
formes à.à la faveur
laquelle
de laquelle l'idée
de spirite peut pénétrer
l'idée spirile peut pénétrer dans milieux où
les milieux
dans les elle ne
où elle
acceptée
serait pas acceptée sous une forme
serait forme sérieuse.
sérieuse.
Spiritisme
Le Spiritisme est
Le est encore trop peu, ou mieux
trop peu, mieux trop mal
trop mal connu de de la
la
littérature,
littérature, pour avoir fourni le
avoir fourni sujet
le sujet de beaucoup d'ouvrages
de beaucoup d'ouvrages de de ce
genre; le
genre; principal,
le principal, comme comme on le sait,
le sait, est est celui Théophile
celui que Théophile
Gautier publié
Gantier a publié sous le le nom de Spiri/c,
de Spirife, et reprocher
et encore peut-on
peut-on reprocher
l'auteur de
à. l'auteur
à de s'être
s'être écarté, plusieurs points,
écarté. sur plusieurs points, de de l'idée
l'idée vraie.
vraie.
Un autre ouvrage dont
Un autre également parlé, qui,
dont nous avons également parlé, et et qui, sans
être fait
être spécialement
fait spécialement en vue du Spiritisme,s'y
du Spiritisme, s'y rattache
rattache par par un certain
certain
côté,
côté, est celui de
est celui de M. Elie Bcrthct,
M. Elie publié
Berthet, publié en feuilletonsdans Siècle,
feuilletons dans le le Siècle,
septembre
en septembre et octobre i865.
ct octobre 1 865, sous lele titre de La
titre de double vue.
La double Ici l‘an—
vue. lci l'au-
teur d'une connaissance
fait preuve d'une
leur fait approfondie phénomènesdont
connaissance approfondie des des phénomènes dont
ilparle,
il parle, et
et son livrejoint à. ce mérite celui style
du et d'un intérêt
livre joint à ce mérite celui du style et d'un intérêt sou- sou-
tenu.
tenu. Il ll est temps
est en même temps moral moral et instructif.
et instructif.
La seconde
La vie,
seconde vie, de X.-B. Sitsrmz,
de X.-B. publiée
Saintine, publiée en feuilletons
feuilletons dans
dans lele
grand
grand tllonileur
Moniteur en févrierfévrier i864,
1804, est série de
est une série qui
nouvelles qui
de nouvelles
n'ont ni
n'ont ni le
le fantastique impossible,
fantastique im/tossiàie, nini le caractère lugubre
le caractère des récits
lugubre des récits
d’Edgard Poë,
d'Edgard Poè, mais
mais ladouce
la douce et et gracieuse simplicité de
gracieuse simplicité de scènes intimes
scènes intimes
entre les habitants de monde
entre les habitants de ce monde et de l'autre, auquel
et ceux de l'autre, auquel M. Sain-
M. Sain-
tine croyait
tine croyait fermement. Bien que ce
fermement. Bien ce soient des histoires
soient des fantaisie,
de fantaisie,
histoires de
elles
elles s'écartent peu, en général,
s'écartent peu, général, des phénomènes dont
des phénomènes maintes per-
dont maintes per-
sonnes ont être témoins.
ont pu être témoins. Au restereste nous savons que, de
savons que, de son vi-vi-
vant, l'auteur que nous avons
vant, l'auteur personnellement connu,
avons personnellement connu, n'était
n'était nini in-
in-
crédule,
crédule, ni ni matérialiste;
matérialiste: les idées spirites
les idées spirites lui étaient sympathiques.
lui étaient sympathiques,
et ce qu'il
et ce qu'il écrivait
écrivait était
était le
le réllct
réflet de propre pensée.
sa propre
de sa. pensée.
Séraphin:
Séraphila de de Balzac
Balzac est roman philosophique
un roman
est un philosophique basé sur la
basé sur doc-
la doc-
trine de
trine de Swédetzborg.
Swédenborg. Dans Dans ümsue/o
Comuelo et la Conzlesse
et la Comtesse de Rudo/stadl
de Rudo/stadt
de madame George
de madame Sand, le
George Sand, principe de
le principe de la.
la réincarnation joue un
réincarnation joue
rôle capital.
rôle capital. LeLe Dray,
Drag du même auteur,
du même
v est une comédie
auteur, est jouée, il yy
comédie jouée, il
a quelques
a années, au
quelques années, VauzleL-iïle, etet dont
au Vaudeville, donnée est
dont la donnée
l'a entièrement
est entièrement

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 — 45 —
._15_
spirite.
spirite. Elle est fondée
Elle est fondée sur une croyance croyance populairepopulaire chez chez les les marins
marins de de
la Provence.
la Provence. Le Le Drng
Dragest Esprit malin,
est un Esprit malin, plus plus espiègle
espiègle que que méchant,
méchant,
qui
qui se plaît à jouer
plaît à jouer de mauvais tours. On le voit sous la figure
de mauvais tours. On le voit. la. d'un
figure d'un
jeune homme.
jeune homme, exercer son influence influence et contraindre un individu
et contraindre individu ààécrire écrire
contre sa propre
contre volonté.
propre volonté. La presse, La d'ordinaire si bienveillante
presse. d'ordinaire si bienveillante pour
cet écrivain, s'est montrée sévère
cet écrivain, s'est montrée sévère à l'égard
à l'égard de cette
de pièce qui
cette pièce méritait
qui méritait
meilleur accueil.
un meilleur accueil.
La
La France
France n'a n'a pas
pas seule
seule le lc monopole
monopole de de ces sortes
sortes de de productions.
productions.
Le Progrès
Le Progrès colonial
colonial de l'île Maurite
de l'île Maurice a publié publié en 1865, 1865, sous le titre
le titre
Hùlofres Je
de Histoires
de de l'autre momie, racontées
r autre monde, raconlées par des Esprits, un roman
des Esprits,
qui n'occupait
qui n'occupait pas moins moins de vingt-huit feuilletons,
de vingt-huit feuilletons, dont dont le Spiritisme
le Spiritisme

faisait toute l'intrigue,

faisait toute l'intrigue, et et où l'auteur, M,
où l'auteur, M. de de Gerinomrille.
Oermonville, a fait preuve
a. fait preuve
d'une connaissance parfaite
d'une connaissance parfaite de de son sujet.
sujet.
Dans quelques autres
Dans quelques romans, l'idée
autres romans, l'idée spirite simplement lele
fournit simplement
spirite fournit
sujet
sujet d'épisodes.
d'épisodes. M. Aurélien Scholl,
M. Aurélien Scholl, dans dans ses Nouoeazar mystères
ses Nouveaux mystère: de de
Paris, publiés par
Paris, publiés par le Journal, l'auteur
Petit Journal,
le Petit l'auteur fait intervenir un magné-
fait intervenir magné-
tiseur qui
tiseur qui interroge
interroge une table table par la typtolngic, puis
la typiologic, puis une jeune fille
jeune fille
mise en somnabulismo,
mise somnabulisme, dont dont les révélations mettent
les révélations quelques-uns des
mettent quelques-uns des
assistants
assistants sur les les épines.
épines. La La scène
scène est est bienbien rendue
rendue et et parfaitement
parfaitement
vraisemblable. (Petit
vraisemblable. (Petit Journal du 23 octobre 186G.)
Journal du 23 octobre 1866.)
La
La réincarnation
réincarnation est est une des idées les
des idées les plus
plus fécondes
fécondes pour les les ro-
manciers.
manciers, et qui peut
et qui peut fournir
fournir des clïets d'autant
de-; effets d'autant plus saisissants qu'ils
plus saisissants qu'ils
ne s'écartent
s'écartent en rien rien desdes possibilités
possibilités de de la la vie
vie matérielle.
matérielle. M. M. Charles
Charles
Barbera,
Barbara, jeune jeune écrivain
écrivain mort mort il y il y a quelques
quelques mois mois dans
dans une maison maison
de santé,
de santé, en a fait une des
a. fait des applications
applications les les plus
plus heureuses
heureuses dans dans son
roman intituli lvtsmssinat
roman intitul '
Y Assassinat du du Pont-Rouge.
Pont-Rouye, que Y l'Euénemenl
Evénement a der- der-
nièrement reproduit
nièrement reproduit eu en feuilletons.
feuilletons.
Le sujet
Le sujet principal
principal est est un agentagent de de change
change qui qui sese sauvait
sauvait à l'étranger
à l'étranger
en emportant la
en emportant la fortune
fortune de de ses clients. Attiré
ses clients. Attiré par par un individu
individu dans dans une
misérable maison
misérable maison sous le le prétexte
prétexte de favoriser sa fuite,
dc favoriser fuite, il y
il est assas-
y est assas-
siné, dépouillé,
siné, dépouillé, puis puis jetéjeté àà lala Seine,
Scine, de de concert
concert avec une femme femme
nommée
nommée Rosalic Rosalie qui qui demeurait
demeurait chez chez cet cet homme. L'assassin agit
homme. L'assassin agit avec
une telle prudence et
telle prudence et sut
sut si si bien prendre ses
bien prendre précautions. que toute
ses précautions, toute
trace du
trace crime disparut,
du crime disparut, et et que tout tout soupçon de de meurtre
meurtre fut fut écarté.
écarté.
Peu après il épousa
Peu après il épousa sa sa complice
complice Rosalie,Rosalie, et et tous
tous deux purent désor-
deux purent désor-
mais
mais vivre l'aisance sans craindre
dans l'aisance
vivre dans craindre aucune poursuite, sinon
aucune poursuite, celle
sinon celle
du remords, lorsqu'une
du remords. circonstance vint
lorsqu'une circonstance vint mettre
mettre le le comble
comble à. leurs
à leurs
angoisses.
angoisses. Voici Voici comment
comment il raconte lui-même
la raconte
il la lui-môme : :

« Celte quiétude
c Cette quiétude fut fut troublée
troublée dès dès les premiers jours
les premiers jours de de notre
notre
mariage.
mariage. A A moins
moins de de l'intervention
l'intervention directe directe d'une puissance occulte,
d'une puissance occulte,
il faut
il faut convenir
convenir que que le le hasard
hasard se montra ici
se montra étrangement intelligent.
ici étrangement intelligent.
Si merveilleux
Si merveilleux que que paraisse
paraisse le l'ait, vous
le fait, vous ne penserez même pas à
ne pan-serez à le
le
mettre en doute,
mettre en doute, puisque, puisque, aussi bien,
aussi bien, vous en avez la preuve
vousen avez la. preuve vivantevivante en en

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 _f6__
fils. Bien
mon fils. Bien des gens, au
des gens, manqueraient d'y
reste, ne manqueraient pas
au reste, pas d'y voir
voir un fait
fait

purement physique et physiologique

purement physique et physiologique et et de l'expliquer
de l'expliquer rationnellement.
rationnellement.
Quoi qu'il je remarquai
soit, je remarquai tout
Quoi qu'il en soit, à coup des
tout a traces de
des traces tristesse sur
de tristesse
visage
le visage de
le Roælie. Je
de Rosalie. lui en demandai
Je lui demandai la la raison. Elle éluda
raison. Elle éluda dede me
répondre.
répondre.
Le lendemain
a Le
c lendemain etet les jours suivants,
les jours suivants, sa mélancolie
mélancolie ne faisant
faisant que
croître, je
croître, la conjurai
je la tirer d'inquiétude.
de me tirer
conjurai de Elle finit
d'inquiétude. Elle par m'avouer
finit par m'avouer
une chose qui
chose qui ne laissa pas que de
laissa pas de m‘émouvoir
m'émouvoir au plus degré.
au plus haut
haut degré.
La première
La première nuitnuit même de noces, en mon lieu
de nos noces. place,
et place, bien
lieu et bien que
fussions dans l'obscurité, elle avait
nous fussions dans l'obscurité, elle avait vu, mais prétendait-elle,
vu, prétendait-elle,
vu, mais vu,
comme je
comme je vous vois. figure pâle
la del'agent change.
vois, la figure pâle de l'agent de change. Elle avait
de Elle avait
épuisé
épuisé inutilement
inutilement ses forces aà chasser
ses forces qu'elle prenait
chasser ce qu'elle prenait d'abord
d'abord pour
simple souvenir; le fantôme n'était sorti
un simple souvenir; le fantôme n'était sorti de ses de qu'aux
ses yeux qu'aux pre-
mières lueurs du
mières lueurs crépuscule. plus. qui
du crépuscule. De De plus, ce qui certes était de
certes était de nature
nature
justilier effroi. vision persécutés
l'avait
aà justifier son effroi, la même vision l'avait persécutée avec une tena-
la méme téna-
analogue pendant plusieurs
cité analogue pendant plusieurs nuits
cité nuits de
de suite.
suite.

c
« Je simulai un profond
Je simulai profond dédain et tàchai
dédain et tâchai de
de la convaincre qu'elle
la convaincre qu'elle
avait
avait été dupe tout
été dupe tout uniment d'une hallucination.
uniment d'une hallucination. Je compris, au
Je compris, cha-
au cha-
grin qui
grin qui s'empara d'elle et
s'empara d'elle et se tourna inscnsiblement
se tourna insensiblement en cette langueur
cette langueur
où vous l'avez
où vue, que je
l'avez vue, je n'avais
n'avais point réussi aà lui inculquer
point réussi inculquer mon
lui

sentiment. Une
sentiment. grossesse pénible,
Une grossesse pénible, agitée, équivalente àà. une maladie
agitée, équivalente maladie
longue
longue et douloureuse, empira
et douloureuse, empira encore ce malaise d'esprit;
ce malaise d'esprit et si un
et
; si

accouchement heureux,
accouchement heureux, en la. comblant de
la comblant de joie, eut une influence
joie, eut influence
salutaire
salutaire moral. ce
sur son moral,
sur fut de
ce fut bien courte
de bien courte durée.
durée. Je vis con-
me vis
Je me
traint, par-dessus cela, de
traint, par-dessus cela, la priver
de la priver du d'avoir son enfant
bonheur d'avoir
du bonheur enfant
auprès d'elle, puisque,
auprès d'elle. par rapport
puisque, par rapport à. ressources oflicielles,
à mes ressources officielles, une
nourrice
nourrice à à demeure chez moi
demeure chez moi eût paru une dépense
eût paru dépense au-dessus
au-dessus dede mes
moyens.
c Êmus
• Émus dede sentiments
sentiments à à figurer dignement dans
figurer dignement dans une pastorale.
pastorale, nous
allions
allions voir enfant de
notre enfant
voir notre quinzaine en quinzaine.
de quinzaine Bosalie l'aimait
quinzaine. Rosalie l'aimait
jusqu'à lala passion,
jusqu'à passion, etet moi-même
moi-même je n'étais pas
je n'étais pas loin de l'aimer
loin de l'aimer avec
frénésie; car,
frénésie ;
chose singulière, sur
car, chose singulière, les ruines umoncelées
sur les ruines amoncelées en moi, les
en moi, les
instincts de
instincts la paternité
de la paternité seuls restaient encore debout.
seuls restaient debout. Je m'abandon-
Je m'abandon-
nais à des rêves ineffables;
nais à des rêves ineffables je
; je me promettais de faire donner une
me promettais de faire donner
éducation solide àa mon enfant,
éducation solide enfant, de préserver. s'il
le préserver,
de le était possible,
s'il était possible, de
de
mes vices, de mes fautes,
vices, de mes de mes
fautes, de tortures; il était
mes tortures; il consolation, mon
était ma consolation, mon
espérance.
espérance.
a
« Quand
Quand jeje dis
dis moi, je parle
moi, je également de
parle également de la pauvre Rosalie,
la pauvre qui
Rosalie, qui
se sentait
se sentait heureuse
heureuse rien qu'a l'idée
rien qu'à l'idée de
de voir ce fils grandir
voir ce grandir à
fils ses côtés.
a ses côtés.
Quelles
Quelles ne furent
furent donc pas nos
donc pas inquiétudes, notre
nos inquiétudes, notre anxiété. quant, à
anxiété, quant, à
que l'enfant
mesure que l'enfant se développait, nous apercûmes
se développait, aperçûmes sur son visage
sur son visage
des lignes qui
des lignes rappelaient celui
qui rappelaient celui d'une
d'une personne
personne que nous eussions
que nous eussions
voulu àà jamais
voulu jamais oublier.
oublier. Ce
Ce ne futfut d'abord qu'un doute
d'abord qu'un sur leque
doute sur leque

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 —
_fl._
17 —
gardames silence,
nous gardâmes le même vis-a-vis
le silence, même l'un de
vis-à-vis l'un de l'autre.phy-
Puis la
l'autre. Puis la phy-
sionomie
sionomie de Yenfantapprochaà point
de l'enfant approchaà ce point de Thillard,
celle de
de celle que Rosa-
de Thillard, que Rosa-
lie m'en
lie parla épouvante,
m'en parla avec épouvante, et et que moi-mêmeje
moi-même je ne pus qu'à.
cacher qu'à
pus cacher
demi mes cruelles
demi appréhensions. Enfin,
cruelles appréhensions. Enfin, lala ressemblance apparut
ressemblance nous apparut
telle, qu'il
telle, qu'il nous sembla
sembla vraiment l'agent change
que l'agent de
vraiment que de change fût
fût rené
rené en
notre
notre fils.
fils.

-
« Le phénomène eût
Le phénomène eût bouleversé
bouleversé un cerveau moins solide
cerveau moins solide que le le
mien. Trop
mien. Trop fermeferme encore pour avoir peur, je
avoir peur, je prétendis
prétendis resterrester insensible
insensible
au coup qu'il
au portait à
qu'il portait à mon affection
affection paternelle, et faire
paternelle, et faire partagerpartager mon mon
indifférence
indifférence à a Rosalie.
Rosalie. Je lui soutins
Je lui qu'il n'y
soutins qu'il n'y avait
avait là là. qu'un hasard;
qu'un hasard;
fajoutai
f ajoutai qu'il
n'était rien
qu'il n'était rien de plus de plus changeant le
changeant que le visage visage des des enfants,
enfants,
et que, probablement,
et que, cette ressemblance. setfacerait
probablement, cette ressemblance s'effacerait avec l'âge; l'âge; fina-
fina-
lement,
lement, qu'auqu'au pis pis aller, il serait toujours
aller, il nous serait toujours facile
facile de
de tenir
tenir cet enfant
cet enfant
aà l'écart. .l'échouai complètement. Elle
l'écart. J'échouai complètement. Elle s'obstina
s’obstina à voir dans l'iden-
à. voir dans l'iden-
tité des
tité deux figures
des deux figures un fait fait providentiel,
providentiel, le le germe d'un châtiment
d'un châtiment
effroyable qui
effroyable tôt ou tard
qui tôt devait nous écraser,
tard devait écraser, et, l'empire de
et, sous l'empire de
cette conviction,
cette conviction, son repos fut toujours détruit.
fut pour toujours détruit.
D'autre part,
« D'autre
c part, sans parlerparler de "l'enfant, quelle
de l'enfant, était notre
quelle était notre vie? Vous
vie? Vous
avez pu vous-même
vous-même en observer observer le trouble permanent,
le trouble permanent, les les agitations,
agitations,
les secousses
les secousses chaque chaque jour jour plusplus violentes. Quand toute
violentes. Quand toute tracetrace de mon
de mon
crime disparu, quand
avait disparu,
crime avait quand je jo n'avais plus rien
n'avais plus rien àa craindre
craindre absolument
absolument
des hommes, quand
des hommes, l'opinion sur moi
quand l'opinion moi était devenue unanimement
était devenue unanimement
favorable,
favorable, au au lieu d'une assurance
lieu d'une fondée en raison,
assurance fondée raison, je je sentais
sentais croître
croître
mes inquiétudes.
inquiétudes, mes angoisses, angoisses, mes teneurs.terreurs. Je Je mïnquiétais
m'inquiétais moi- moi-
même avec les fables les
les fables plus_ absurdes;
les plus absurdes; dans dans le geste, la
le geste, voix, lele
la voix,
regard du
regard du premier
premier venu, venu, je je voyais
voyais une allusion
allusion à à mon crime.crime.
«a Les allusions m'ont
Les allusions m'ont tenu incessamment sur
tenu incessamment le chevalet
sur le chevalet du du bour-
bour-
reau. Souvenez-vous de
reau. Souvenez-vous de cette soirée où
cette soirée M. Durosoir
où M. raconta une de
Durosoir raconta de ses
ses
instructions. Dix
instructions. Dix années
années de de douleurs lancinantes qui
douleurs lancinantes Néquivaudront
qui n'équivaudront
jamais
jamais à à. ce
ce que je je ressentis
ressentis au moment où,
au moment où, sortant
sortant de de la la chambre
chambre de de
Rosalie,
Rosalie, je vis-h-vis du
trouvai vis-à-vis
je me trouvai du juge
juge qui regardait au
qui me regardait visage.
au visage.
J'étais
J'étais de verre; il lisait
de verre; il jusqu'au fond
lisait jusqu'au fond de poitrine. Un
de ma poitrine. instant j'en-
Un instant j'en-
trevis l'échafaud. Rappelez-vous
trevis l'échafaud. Rappelez-vous ce dicton : «a Il ne faut
ce dicton : II faut paspas parler
parler de de
corde dans
corde dans la la maison
maison d'un pendu, a etet vingt
d'un pendu, » vingt autres détails de
autres détails de ce genre.
ce genre.
(l'était
C'était un supplice
supplice de tous les jours,
de tous les de toutes les heures, de
jours, de toutes les heures, de toutes les toutes les
secondes.
secondes. Quoi Quoi que que j'enj'en eusse,
eusse, il se
il faisait dans
se faisait dans mon esprit esprit des
des
effrayants.
ravages effrayants.
ravages
« L'état
c L'état de Rosalie était
de Rosalie était dede beaucoup
beaucoup plus plus douloureux
douloureux encore:
encore :

elle vivait
elle vraiment dans
vivait vraiment dans les flammes. La
les flammes. La présence
présence de de l'enfant dans la
l'enfant dans la
maison acheva
maison acheva d'en rendre le
d'en rendre le séjour
séjour intolérable. Incessamment, jour
intolérable. incessamment, jour
et nuit,
et vécûmes au
nuit, nous vécûmes des scènes
milieu des
au milieu scènes les les plus
plus cruelles. L'enfant
cruelles. L'enfant
me glaçait d'horreur. Je‘
glaçait d'horreur. faillis vingt
Je faillis vingt fois Outre cela,
l'étouffer. Outre
fois l'étouffer. Bosæ
cela, Rosa-
lie qui
lie qui se sentait mourir,
se sentait qui croyait
mourir, qui croyait à la vie
à la future, aux
vie future, châtiments,
aux châtiments,

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 — 18 -
.._]8_.
aspirait
aspirait a
à se réconcilier
réconcilier avec Dieu. Dieu. Je Je la raillais, je
la raillais, je l'insultais,
Pinsultais, je je
la menaçais
la menaçais de de la J‘entrais dans
battre. J'entrais
la battre. dans desdes fureurs
fureurs à àPassassiner.
l'assassiner. Elle EUe
mourut àa temps
mourut temps pour me préserverpréserver d'un deuxième crime.
d'un deuxième Quelle ago-
crime. Quelle
nie l Elle
nie ! sortira jamais
Elle ne sortira jamais dede ma ma mémoire.
mémoire.
Depuis je
u Depuis
t je n'ai
n'ai pas vécu.vécu. Je m'étais flatté
Je m'étais flatté de de n'avoir
n'avoir plusplus de de
conscience : ces remords
conscience : grandissent àà mes côtés,
remords grandissent côtés, en chair chair et et en os,
os,
sous la la forme
forme de de mon enfant.
enfant. Cet Cet enfant, dont, malgré
enfant. dont, Pimbécillité,
malgré l'imbécillité,
je consens àà être
je être lele gardien
gardien et l'esclave, ne cesse de
et l'esclave, de me torturer
torturer par par
son air, regards étranges,
air, ses regards étranges, par par la la haine instinctive qu'il
haine instinctive qu'il me porte.
porte.
N'importe
N'importe où où que j'aille,
j'aille, il me suit
il suit pas à
pas pas,
à pas, il
il marche
marche ou s'assied
s'assied
dans
dans mon ombre. ombre. La La nuit, après une journée
nuit, après journée de fatigue, je
de fatigue, je lele sensà
sens à
mes côtés,
côtés, et et son contact
contact snlfit
suffit à
à chasser
chasser le sommeil
le sommeil de de mes yeux ou
tout
tout au au moins
moins à à me troubler de
me troubler de cauchemars.
cauchemars. Je Je crains
crains que tout tout àà coup
coap
la raison
la raison ne lui vienne, que sa langue
lui vienne, langue ne se délie, délie, qu'il
qu'il ne parleparle et et ne
m'accuse.
m'accuse.
L'lnqnisition. dans
t L'Inquisition,
a dans son génie
génie des des tortures,
tortures, Dante lui-même, dans
Dante lui-même, dans
Supp/iczbmanie, n'ont
sa. Suppliciomanie
sa % jamais rien
n'ont jamais imaginé de
rien imiginé de si épouvantable. J'en
si épouvantable. J'en
deviens monomane.
deviens monomane. Je Je me surprends
surprends dessinant
dessinant à à la plume lala chambre
la plume chambre
où je
où commis mon crime;
je commis j'écris au
crime; j'écris cette légende:
bas cette
au bas légende Dans : Dans celle cette
cñnmàrr,
chambre, f fmipoiaonnziz‘l'agent
empoisonnai t'agent (le de change
change T ltil/urzl-Ducornef,
Thillard-Ducornel \ et
et jeje
signe. C'est ainsi,
signe. C'est ainsi, que dans mes heures
dans unes heures de fièvre. j'ai
ne fièvre, j'ai détaillé
détaillé sur mon
journal àà peu près
journal près motmot. pour mot mot touttout cece que je je vous ai raconté.
ai raconté.
u Ce
t n'est pas
Ce n'est tout. J'ai
pas tout. réussi àà me
J'ai réussi soustraire au
me soustraire supplice dont
au supplice dont lesles
hommes
hommes châtientcliätient le le meurtrier,
meurtrier, et voilà que ce supplice
et voila supplice se renouvelle
se renouvelle
pour moi moi presque chaque chaque nuit.
nuit.

« Je
c Je sens une main main sursur mon épaule épaule et et j'entends
j'entends une voix voix qui mur-
qui mur-
mure à mon oreille:
à mon oreille :

Assassin t n» Je
a Assassin !
Je suis
suis mené
mené devantdevant des des robesrobes‘ rouges;
rouges; une pâle pale
figure
figure se dresse devant
se dresse devant moi et s'écrie
moi et s'écrie : c Le
: Le voila
« voilà t »n c'est
! C'est mon fils. fils. Je
Je
nie. Mon dessin
nie. Mon dessin et propres mémoires
et mes propres mémoires me sont représentés
me sont représentés avec ma ma
signature.
signature. Vous Vous le voyez, la
le voyez, la réalité
réalité se mêle au
se mêle au songe et. et ajoute
ajoute à mon
à mon
épouvante.
épouvante. Tassiste
J'assiste enfin
enfin aà toutes
toutes les les péripéties
péripéties d'un d'un procès
procès criminel.
criminel.
J'entends ma.
J'entends condamnation : u Oui,
ma condamnation : « Oui, il estest coupable.
il coupable. n On » On me me con-
duit.
duit dansdans une sallesalle obscure
obscure où où viennent
viennent me me joindre
joindre le le bourreau
bourreau et et seë
ses
aides.
aides. Je veux fuir,
Je veux fuir, desdes liens
liens de de fer m'arrêtent, et.
fer m'arrêtent, et une voix me
une voix me crie
crie :i
c Il
« 11 n'est plus pour
n'est. plus pour toi miséricorde n J'éprouve
de miséricorde!
loi de ! J'éprouve jusqu'à
» jusqu'à la la sensa-
tion du
tion froid des
du froid des ciseaux
ciseaux sursur mon cou. cou. Un Un prêtre
prêtre prieprie aà mes mes eûtes
cotés et et
m'invite parfois au
m'invite parfois au repentir.
repentir.
u Je
t Je lele repousse
repousse avec mille blasphème-s. Demi-mort.
mille blasphèmes. Demi-mort, je je suis cahoté
suis cahoté
par les
par mouvements d'une
les mouvements d'une charrette
charrette sur le le pavé d'une ville;
pavé d'une j't.euds
ville; j'entends
les murmures
les murmures de de la. multitude comparables
la multitude comparables à à ceux des des vagues de de la la

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 —
__g9_
19 —
mer, et. au-dessus,4es imprécations
et, au-deænsfies imprécations de voix. J'arrive
mille voix.
de mille de
J'arrive en vue de
l'échafaud. J'en
l'échafaud. gravis les
J'en gravis les degrés.
degrés. Je
Je ne meme réveille juste àà.
que juste
réveille que
l'heure où
l'heure où le
le muteau glisse rainures, quand, toutefois,
les rainures, quand, toutefois, mon
entre les
couteau glisse entre
rêve
rêve
ne continue quand je
suis pas
continue pas, quand je ne suis pas traîné
traîné en présence dede présence
celui j‘
ai voulu
celui que j'ai nier,
de Dieu
voulu nier, de même, pour yy avoir
Dieu môme, les yeux brûlés
avoir les brûlés
parla lumière,
par la lumière, pour y plonger
y plonger dans l'abîme de
dans Pabîme de mes iniquités, pour
pour iniquilés.
être supplicié
yy être supplicié par
parle le sentiment
sentiment de de ma infamie. .l'éloufl'e,
ma propre infamie. J'étouffe, lala
m‘inonde, l'horreur
sueur m'inonde, l'horreur comble
comble mon mon âme.
âme. Je Je ne sais plus combien
sais plus combien
de fois dêja
de fois déjà j'ai subi ce supplice.
j'ai subi supplice. .»
L'idée de
L'idée revivre la
faire revivre
de faire la victime l'enfant même de
dans l'enfant
victime dans l'assassin,
de l'assassin,
et qui
et est là
qui est comme Pimagevivante
la comme l'image vivante de de son crime,
crime, attachée
attachée à à ses pas,
pas,
estltà la
est fois ingénieuse
la fois ingénieuse et et très
très morale.
morale. L'auteur voulu montrer
L'auteur a voulu montrer que,que.
si
si ce criminel
criminel sait sait échapper
échapper aux aux poursuites
poursuites des des hommes,
hommes, il ne saurait
il saurait
se soustraire
se soustraire à celles de
à celles de la.
la Providence.
Providence. Il ici plus
Il yy a ici plus que le le remords,
remords,
c'est victime qui
la victime
c'est la dresse sans cesse
qui se dresse lui, non sous l'appa-
devant lui,
cesse devant l'appa-
rence d'un
rence fantôme ou d'une
d'un fantôme d'une apparition
apparition qu'onqu'on pourrait
pourrait regarder
regarder
comme un effet
comme effet de l'imagination frappée,
de l'imagination frappée, mais mais sous les traits de
les traits de son
enfant; c'est la
enfant; c'est la pensée
pensée que cet cet enfant peut être
enfant peut être la victime elle-même.
ia victime elle-même,
pensée corroborée par l'aversion
pensée corroborée l'aversion instinctive
instinctive dede l'enfant, quoique
l'enfant, quoique
idiot, pour son père;
idiot, c'est la
père; c'est la lutte de la.
lutte de la tendresse paternelle contre
tendresse paternelle contre
cette pensée
cette pensée qui qui le le torture, horrible qui
lutte horrible
torture, lutte permet pas
qui ne permet pas auau cou-
pable de
pable de jouir paisiblement du
jouir paisiblement de son crime.
fruit de
du fruit crime, comme il il s'en
s'en était
était
flatté.
flatté.
Ce
Ce tableau
tableau a le le mérite d'être vrai,
mérite d'être mieux parfaitement
vrai, ou mieux parfaitement vraisem-
vraisem-
blable; c'est-à-dire
blable ;
(fest-à-dire que rien rien ne s'écarte
s'écarte des lois nature/les
des lois uaturelles que nous
savons aujourd'hui
aujourd'hui régir régir les rapports des
les rapports êtres humains
des êtres entre eux.
humains entre eux.
lci, rien
Ici, rien de fantastique ni
de fantastique ni de merveilleux; tout
de merveilleux; tout est possible et
est possible et justifie
justifié

parles nombreux
parles nombreux exemples
exemples que nous avons d'individus renaissant dans
d'individus renaissant dans
le milieu où
le milieu où ils
ils ont déjà. vécu,
ont déjà vécu, en contact
contact avec les mêmes individus,
les mêmes individus,
avoiroccasion
pour avoir occasion de de réparer
réparer des torts, ou d'accomplir
des torts, d'accomplir des des devoirs
devoirs
de reconnaissance.
de reconnaissance.
Admirons
Admirons ici ici la
la sagesse
sagesse de de la
la Providence
Providence quiquijette, pendant lala vie,
jette, pendant vie,
voile sur le
un voile le passé,
passé, sans lequel lequel les se perpélueraient,
haines se
les haines tandis
perpétueraient, tandis
qu'elles finissent par
qu'elles finissent par sapaiser
s'apaiser dansdans ce contact nouveau et
contact nouveau et sous l'em-
l'em-
pire des
pire procédés réciproques.
bons procédés
des bons réciproques. C'est C'est ainsi que. petit
ainsi que, petit àà petit,
petit, le
le
sentiment
sentiment de de lala fraternité
fraternité finit celui de
succéder à.à celui
finit par succéder de l'hostilité. Dans
l'hostilité. Dans
le
le cas dont il s'agit,
cas dont il s'agit, sisi l'assassin avait eu une certitude
l'assassin avait absolue sur
certitude absolue sur
l'identité de
l'identité de sonson enfant, il
aurait pu chercher
enfant, il aurait chercher sa sûreté dans
sa sûreté dans un un
nouveau crime;
nouveau crime le
;
le doute
doute le le laissait
laissait aux prises avec lala voix
aux prises voix de
de lala na-
na-
ture qui parlait
ture qui parlait en lui par celle
lui par celle (le
de lala paternité;
paternité; mais
mais le doute était
le doute était un
un

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 _ 2o —
— 20 _

supplice,
cniel supplice,
cruel une anxiété perpétuelle
par la
anxiété perpétuelle par la crainte cette fatale
crainte que cette fatale

_
ressemblance n‘amenat
ressemblance n'amenât la découverte du
la découverte crime.
du crime.
D'un côté, l'agent
autre côté, l'agent de
D'un autre change, coupable
de change, coupable lui-même, avait,
lui-même, avait, sinon
sinon
incarné,
comme incarné, mais
comme Esprit,
mais comme Esprit, la la conscience
conscience dede sa position. position.
S'il
S'il servait d'instrument au
servait d'instrument au châtiment
châtiment de meurtrier, position
de son meurtrier, sa position
était
était aussi lui un supplice;
aussi pour lui supplice; ainsi
ainsi ces deux individus, coupables
deux individus, coupables
tous les deux,
tous les punissaientPun
deux, se punissaient l'autre, tout
l'un par l'autre, touten
en étant arrêtés dans
étant arrêtés dans
leur ressentiment
leur ressentiment mutuel
mutuel par les devoirs que
les devoirs que leur imposait lala. nature.
leur imposait nature.
Cette justice
Cette distributive qui
justice distributive qui chàtie par des
châtie par moyens naturels,
des moyens naturels, par la la con-
con-
séquence
séquence de faute même,
la faute
de la mais qui
même, mais laisse toujours
qui laisse la porte
toujours la ouverte au
porte ouverte au
repentiret àà la
repentiret réhabilitation,qui
la réhabilitation, place lele coupable
qui place coupable sur la la voie la ré-
de la
voie de ré-
partition. n'est-elle pas plus
paration, n'est-elle plus digne
digne de de la de Dieu
bonté de
la bonté Dieu que la la condam-
condam-
nation irrémissible
nation irrémissible aux flammes éternelles?
aux flammes Parce que le
éternelles? Parce le Spiritisme
Spiritisme
repousse l'idée de
repousse l'idée l'enfer tel
de l'enfer qu'on le
tel qu'on le représente,
représente, peut-on dire qu'il
peut-on dire qu'il
enlève tout
enlève tout frein auxmauvaisespassions
frein aux.mauvaises passions Y On comprend
? On comprend ce genre de de
punition; on l'accepte,
punition; l'accepte, parce qu'il est
parce qu'il est logique; impressionne d'au-
logique; il impressionne
il d'au-
tant plus qu'on
tant plus qu'on lele sent
sent équitable
équitable et et possible.
possible. Cette croyance est
Cette croyance est un
frein autrement
frein autrement puissant
puissant que la la perspective enfer auquel
d'un enfer
perspective d'un auquel on ne
croit plus,
croit et dont
plus, et se rit.
dont on se rit.

Voici un exemple
Voici réel de
exemple réel l'influence de
de l'influence de cette doctrine, pour un
cette doctrine, cas
qui,
qui, bien
bien que moins grave, ne prouve
moins grave, pas moins
prouve pas la puissance
moins la de
puissance de son
action :
action :

Un
Un monsieur, de
monsieur, notre connaissance
de notre personnelle, Spirite
connaissance personnelle, fervent et
Spirite fervent et
éclairé, vit avec un très
éclairé, vit proche parent
très proche parent. que dilïérents indices ayant
différents indices ayant un
un
grand caractère
grand caractère de de probabilité luifont croire
probabilité lui t'ont croire avoir
avoir été
été son père. Or,
père. Or,
ce parent n'agit
ce parent toujours envers lui comme il le devrait.
pas toujours
n'agit pas lui il devrait. Sans
le cette
Sans cette
pensée, ce monsieur
pensée, ce aurait, en maintes
monsieur aurait, maintes circonstances,
circonstances, pour des des atïaires
affaires
d'intérêt, usé
d'intérêt, usé d'une rigueur qui
d'une rigueur qui était son droit,
dans son
était dans droit, etet provoqué
provoqué une
rupture; mais
rupture; mais l'idée
l'idée que cece pouvait être son père
pouvait être père Ta retenu; il s'est
l'a retenu; s'est
il

montré patient,
montré patient, modéré;
modéré; il a
ila enduré
enduré cece qu'il n'eût pas souffert
qu'il n'eût de la.
souffert de la
part d'une
part personne qu'il
d'une personne qu'il aurait
aurait considérée comme lui étant
considérée comme étrangère.
étant étrangère.
lui
Il n'y avait
Il n'y avait pas,
pas, dudu vivant du père,
vivant du grande sympathie
père, une grande sympathie entre celui-
entre celui-
ci et
ci son fils;
et son fils; mais la conduite
mais la conduite du fils en
du fils cette circonstance
en cette n'est-elle
circonstance n'est-elle
pas dede nature
nature à à les rapprocher spirituellement,
les rapprocher spirituellement, et à détruire
et à. les pré-
détruire les pré-
ventions qui
ventions qui les éloignaient l'un
les éloignaient l'un dede l'autre? S'ils se
l'autre? S'ils reconnaissaient
se reconnaissaient
d'une manière
d'une certaine, leur
manière certaine, position respective
leur position respective serait très fausse
serait très fausse et
et
très gênante;
très gênante le ;
doute où
le doute est le
où est le fils suffit pour l'empêcher
fils sutIit l'empêcher de mal agir,
de mal agir,
mais
mais le laisse cependant
le laisse cependant touttout à. son libre
à son arbitre. Que
libre arbitre. Que le parent ait
le parent ait
été
été ou non son père,
non son lc fils
père, le fils n'en
n'en a a pas moins le
pas moins le mérite du sentiment
mérite du sentiment

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 I

— 21 —
._21_
de
de la piété filiale; s'il nelui
la piété filiale; s’il rien,
ne lui est toujours
est rien, ilil lui compte
lui sera toujours tenu tenu compte de de
ses bons
ses procédés,
bons procédés, et et le Esprit de père
le véritahle gré.
véritahle Esprit de son père lui saura gré.
lui en saura

Vous qui
Vous qui raillez
raillez leSpiritisme,
le Spiritisme, parce que que vous ne lc le connaissez
connaissez pas,pas,
si vous saviez
si qu'il
saviez ce qu'il renferme puissance
renferme de moralisation.
de puissance pour la la moralisation,
comprendriez
vous comprendriez tout tout ce que la la société propagation,
société gagnera à à sa propagation,
et vous seriez
et seriez lespremiers applaudir;
les premiers à à. yy applaudir; vous la verriez transformée
la verriez transformée
l'empire
sous l'empire de de croyances qui
croyances qui conduisent,
conduisent, par la force même des
la force des
choses
choses et et par les
les lois
lois mêmes de de la nature, a
la nature, à lala fraternité
fraternité et et à.
à la véri-
la véri-
table égalité; comprendriez
table égalité vous comprendriez que seul
; peut triompher
seul il il peut triompher des pré-
des pré-
jugés qui sont la
jugés qui sont pierre d'achoppement progrès social,
la pierre d'achoppement du du progrès social, et au lieu
et au lieu
de bafouer
de qui propagent,
bafouer ceux qui le encourageriez,
le propagent, vous les les encourageriez, parce parce que
vous sentiriez qu'il
sentiriez qu'il yy va de intérêt,
de votre propre intérêt, de
votre propre votre sécurité.
de votre sécurité.
Mais patience!
Mais patience! cela viendra,
cela viendra, ou, ou, pour mieux dire,
pour mieux dire, cela
cela vient déjà;
vient déjà;
chaque jour préventions s‘apaisent,
chaque jour les les préventions s'apaisent, l'idée propage, s’infiltre
l'idée se propage, s'infiltre
bruit,
sans bruit, et l'on commence
et l'on qu'il
commence àà voir quelque
voir qu'il yy a là chose de
la quelque chose plus
de plus
sérieux qu'on pensait. temps
sérieux qu'on ne pensait. Le éloigné
Le temps n'est n'est pas
pas éloigné où où les
les mora-
listes, apôtres progrès,
les apôtres du
listes, les du progrès, y plus puissant
y verront
verront le le plus puissant levier qu'ils
levier qu'ils
aient jamais
aient jamais eu entre les mains.
entre les mains.
En lisant
En le roman
lisant le roman de de M. Barbara, pourrait
Charles Barbara, on pourrait croire
M. Charles qu‘il
croire qu'il
était Spirite fervent;; ilil n'en
était Spirite fervent cependant.
n'en était
était rien
rien cependant. Il est mort,
Il est mort, avons-
avons-
dit,
nous dit, dans
dans une maison de santé,
maison de jetant
santé, en se
se jetant par la fenêtre
par la fenêtre dans dans
un accès de fièvre chaude. C'était
un accès de fièvre chaude. C'était un suicide, suicide, mais atténué par les
mais atténué parles
circonstances. Evoqué peu de
circonstances. Evoqué de temps après
temps après à la société
à la société de Paris, et
de Paris, et
interrogé
interrogé sursur ses idées touchant
ses idées touchant le Spiritisme,
le Spiritisme, voici fa communication
voici la communication
qu‘il
qu'il a donnée
donnée à ceà. sujet
ce sujet : :

(Paris, t9 octobre
(Paris, 19 1866; mèd.
octobre 1866; méd. M. hlorin.)
M. Morin.)

Permettez,
Permettez, messieurs, pauvre Esprit
messieurs, à.à un pauvre Esprit malheureux
malheureux et et souffrant,
souffrant,
de vous demander
de l'autorisationde
demander l'autorisation de venir assister aà vos séances,
venir assister toutes
séances, toutes
d'instruction,
d'instruction, dede dévoûment,
dévoûment, de de fraternité et de
fraternité et charité. Je
de charité. suis
Je suis
le malheureux
le malheureux qui qui avait Baràura, et,
avait nom Barbura, si je
et, si demande
je vous demande
cettegrace,
cette .grâce, c'est l'Esprit aa dépouillé
que l'Esprit
c'est que dépouillé le vieil homme,
le vieil homme, etet ne se
se
croit plus
croit aussi supérieur
plus aussi supérieur en intelligence
intelligence qu'il le croyait
qu'il le croyait dede son
vivant.
vivant.
Je vous remercie
Je remercie de votre appel,
de votre appel, et,
et, autant qu'il est
autant qu'il en mon pou-
est en
voir, je
voir, je vais
vais essayer de répondre
essayer de répondre à la question
à. la question motivée
motivée par uneune page
d'un de mes
d'un de ouvrages; mais,
mes ouvrages; je vous
mais, je prieraî, au
vous prierai, au préalable,
préalable, dede faire
faire
la part de
la part de mon actuel, qui
état achiel,
mon état ressent fortement
se ressent
qui se fortement dudu trouble, tout
trouble, tout
naturel
naturel du
du reste, que l'on
reste, que l'on éprouve passer brusquement
éprouve àa passer vie àa
d'une vie
brusquement d'une
une autre vie.
une autre vie. .

Je suis
Je troublé pour
suis troublé pour deux
deux causes principales : lala première
causes principales première tientà.
: tient à
mon épreuve
mon épreuve quiqui était de supporter
était de supporter lesles douleurs physiques que j'ai
douleurs physiques j'ai
éprouvées. ou
éprouvées, plutôt que
ou plutôt que mon
mon corps
corps a a éprouvées, lorsque je
éprouvées, lorsque me suis
je me suis

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 —
__22_
22 —
suicidé.
suicidé. — Oui.
—
messieurs. je ne crains
Oui, messieurs, crains pas
je de le dire. je me suissui-
pas de le dire, je suis sui-
cidé,
cidé, car si Esprit était
si mon Esprit était égaré moments, ie
égaré par moments, possédé avant
l'ai possédé
je l'ai avant
de me briser
de briser sur le pavé, et...
le pavé, et., j'ai
j'ai dit:
dit tant miezLzü...
(an!
: mieux*... Quelle faute
Quelle faute
et quelle faiblessel...
et quelle faiblesse!... LesLes luttes
luttes de la vie
de la vie matérielle
matérielle étaient finies
étaient finies
pour moi.
moi, mon nom était était connu, je je n'avais
n'avais plus désormais qu'à
plus désormais qu'à -
marcherdans la
marcherdans voie qui
la voie qui m'était
m'était ouverte
ouverte etetqui
qui était facileàà suivre
si facile
était si suivre !...
!...
J'ai eu peur
J'ai l... et
peur I... et pourtant
pourtant aux heures d'incertitude
aux heures d'incertitude et et de décourage-
de décourage-
ment, j'avais lutté
ment. j'avais lutté quand
quand même. La misère et conséquences ne
même. La misère et ses conséquences
ses
m'avaient pas
m'avaient rebuté. et
pas rebuté, et c'est lorsque tout
c'est lorsque était fini
tout était fini pour moi,moi, que je je
m'écriai : Le
m'écriai : est firil.
pas es!
Le pas tant mieux
fait, (an! mieux \...je n'aurai plus‘
!... je n'aurai plus a‘à aouflrir!
souffrir*.
Egoiste et
Egoïste et ignorant
ignorant!...l...
La seconde,
La seconde, c'est
c'est que. lorsqœaprès avoir
que, lorsqu'après erré dans
avoir erré dans la vie. entre
la vie, entre lala
conviction
conviction du du néant
néant et et le pressentiment d'un
le pressentiment d'un Dieu qui ne pouvait
Dieu qui pouvait êtreêtre
qu'une puissance seule,
qu'une puissance seule, unique, grande, juste.
unique, grande, juste, bonne
bonne et et belle. On se
belle, on
trouve en présence
trouve présence d'une
d'une multitude innumbrable d'êtres
multitude innombrable Esprits
d'êtres ou Esprits
qui
qui vous ont ont connu‘,
connu, que vous avez aimés aimés; que vous retrouvez retrouvez
vivantes
vivantes vos atïections,
;

tendresses, vos amours; quand

affections, vos tendresses, quand vous vous
apercevez,
apercevez, en un mot, n'avez fait
mot, que vous n'avez changer de
fait que changer de domicile.
domicile.
Alors.
Alors, vous concevez, messieurs. qu'il
concevez, messieurs, qu'il est
est tout
tout naturel qu'un
naturel pauvre
qu'un pauvre
être
être qui a vécu
qui vécu entre
entre le bien
bien et le mal.
et le
le mal, entre
entre ln. croyance et
la croyance l'in-
et l'in-
crédulité
crédulité sur une autre vie, il est
autre vie, est bien naturel, dis-je.
bien naturel,
il qu'il soit
dis-je, qu'il soit
troublé...
troublé... de bonheur. de
de bonheur, joie, d'émotion,
de joie, d'émotion. un peu de honte, en se
de honte, se
voyant obligé
voyant obligé dede s'avouer
s'avouer à lui-même que, dans
à lui-même écrits, ce qu'il
dans ses écrits, qu'il
attribuait à. imagination en travail,
attribuait à son imagination travail. était puissante réalité,
était une puissante réalité,
et souvent l'homme
et que souvent l'homme de lettres qui
de lettres qui se boutïit d'orgueil
se bouffit voyant
d'orgueil en voyant
lire
lire et en entendant
et entendant applaudir des pages qu'il
applaudir des qu'il croyait œuvre. n'est
croyait son œuvre, n'est
parfois qu'un instrument
parfois qu'un instrument qui
qui écrit l'influence de
écrit sous l'influence de ces mêmes
mêmes
puissances occultes
puissances occultes dont jette lele nom
dont il jette
il nom auau hasard
hasard de
de la plume dans
la plume dans
un livre.
livre.

Combien de
Combien de grands
grands auteurs
auteurs de tous les
de tous ont écrit,
temps ont
les temps sans en
écrit, sans
connaître toute
connaître la valeur
toute la philosophique.
valeur philosophique, des immortellesjalons
des pages immortelles, jalons
du
du progrès. placés
progrès, placés par eux et l'ordre puissance supérieure,
d'une puissance supérieure,
par l'ordre d'une
et par
pour que.
pour dans
que, dans temps donné.
un temps donné, la.la réunion
réunion de de tous ces matériaux
tous cœ matériaux
épars forme un
épars forme tout d'autant
tout plus ,qu'il
solide qu'il est
d'autant plus solide le produit de
est le produit
de plu- plu-
sieurs intelligences,
sieurs intelligences, car l'ouvrage
collectil' est
car l'ouvrage collectif est le meilleur :: c'est, du
le meilleur du c'est.
reste, celui que Dieu
reste, celui asignera l'homme.
Dieu assignera aà l'homme, car la grande loi
car la grande
loi de
de la
la
solidarité estimmuable.
solidarité est immuable.

Non, messieurs, non,

Non, messieurs, nnn, je ne connaissais
je ne connaissais nullementle Spiritisme, lors-
nullement le Spiritisme, lors-
j
‘écrivais ce
que j'écrivais je je remarquai moi-même
ct je vous avoue que je remarquai moi-même
roman. et
ce roman,
surprise
avec surprise la. profonde quelques lignes
la tournure
tournure profonde desdes quelques lignes que vous avez
lues. comprendre
lues, sans en comprendre toute portée je
toute L1
la portée que aujourn
vois clairement
que je vois clairement aujour-
d'hui.Depuis je
d'hui. Depuis que les avais
que je les écrites. j'ai appris Spiritisme,
avais écrites, j'ai appris àà rire
rire du
du Spiritisme,
pour faire comme
pour faire comme mes collègues,
éclairés point
et
mes éclairés collègues, et ne point vouloir
ne vouloir pa-
pa-

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 — 23 —
_23_
raîtrc plus
rattrc plus avancé
avancé dans dans le ridicule qu'ils
le ridicule qu'ils ne voulaient
voulaient l'être
l'être eux-
mémes. J'ai
mêmes. J'ai riri !...; je pleure
!...; je pleure maintenant;
maintenant; maismais j'espère
f espère aussi;
aussit car on
me Tal'a appris
appris iciici : tout repentir sincère
tout repentir
: sincère est
est uu progrès, et
un progrès, tout pro-
et tout pro-
grès mène
grès mène au bien.
au bien.
N'en
N'en doutez
doutez pas messieurs, d'écrivains
beaucoup d'écrivains sont
messieurs, beaucoup sont souvent des
souvent des
instruments inconscients pour la
instruments inconscients propagation des
la propagation idées que les
des idées puissan-
les puissan-
invisibles croient
ces invisibles au progrès
utiles au
croient utiles progrès dede l'humanité.
l'humanité. Ne étonnez
Ne vous étonnez
donc pas d'en
donc d'en voir qui écrivent
voir qui écrivent sur lele Spiritisme sans y
Spiritisme Fans croire; pour
y croire ;

c'est un sujet
eux c'est sujet comme un autre autre qui
qui prête
prête àà l'effet,
l'effet, et ils ne
et ils nesese dou-
dou-
tent
tent pns qu'ils yy sont
pas qu'ils poussés àà. leurinsu.
sont poussés Toutes ces pensées
leur insu. Toutes spirites que
pensées spiritesque
vous voyez émisesémises par mêmes qui,
par ceux mêmes qui, àà côté de cela, fontde
côté décela, l'oppo-
fontde l'oppo-
sition,
sition, leur sont suggérées,
leur sont suggérées, et et elles
elles n'en font pas moins
n'en font moins leurleur chemin.
chemin.
J'ai été
J'ai été de nombre.
de ce nombre.
Priez pour moi,
Priez messieurs, car la
moi, messieurs, la prière
prière est baume ineffable;
est un baume ineffable la la
;

prière
prière est la charité
est la doit faire
l'on doit
charité que l'on faire aux malheureux de
aux malheureux de l'autre
l'autre
monde‘,
monde, et et j'en suis un.
j'en suis un.
.
BARBABÀ.
Barbara..

VARIÉTÉS
VARIÉTÉS
physique
physique des spirites
Portrait
Portrait des Spirites

On lit
On dans la
lit dans la 171111100
France du 14 septembre
(lu t4 septembre 1866i866 : :

«LaLa foi robuste dœ

foi robuste des gens qui qui croient quand même àà toutes
croient quand toutes lesles
merveilles,
merveilles, si souvent démenties,
si souvent démenties, du du Spiritisme,
Spiritisme, est admi-
vérité admi-
est en vérité
rable. On
rable. On leur montre le
leur montre truc des
le truc tables tournantes,
des tables tournantes, et lls croient;
et fis croient; on
leur dévoile
leur dévoile lesles impostures
impostures de de l'armoire Davenport, et
l'armoire Davenport, et ils croient plus
ils croient plus
fort; ou
fort ;
leur exhibe
on leur toutes les
exhibe toutes les ficelles, leur fait
ficelles, on leur toucher le
fait toucher men-
le men-

songe du du doigt, leur crève

doigt, on leur crève lesles yeux par par l'évidence
l'évidence du charlata-
du charlata-
nisme, et
nisme, leur croyance n'en
et leur n'en devient queplus
devient que acharnée. inexplicable
plus acharnée. Inexplicable
besoin de
besoin Fimpossiblel Credo
de l'impossible ! Credo qui}: aôsurdum.
quia absurdum.
. Le
• Le filessuger fiance-américain, de
Messayer franco-umèricain, New- York, parle
de New-Yorlr, parle d'une
d'une con-
vention
vention des des adeptes
adeptes du Spiritisme qui
du Spiritisme qui vient
vient de se réunir
de se réunir h Providence
à Providence
(Rhode-lsland).
(Rhode-Island). Hommes Hommes et et femmes
femmes se distinguent par
se distinguent par un air air dede
l'autre monde;
l'autre monde la;
la pâleur
pâleur du du teint, Vémaciation de
teint, Pémaciation de lala face,
face, la prophé-
la prophé-
tique rêverie
tique réverîe des perdus dans
yeux, perdus
des yeux, dans un vague océanique,
un vague océanique, tels tels sont,
sont,
en général,
général les
, les signes
signes extérieurs
extérieurs du Spirite. Ajoute:
du Spirite. Ajoutez que, contraire-
que, contraire-
ment à l'usage
ment à. général, les femmes ont les cheveux coupés
l'usage général, les femmes ont les cheveux coupés ras,ms, àà la la
mal-content,
mal comme on disait
-content, comme disait autrefois, tandis que les
autrefois, tandis hommes por-
les hommes por-
lent
tent une chevelure plantureuse,
chevelure absalonique, à tous crins,
plantureuse, absaloniqtle, à tous descendant
crins, descendant
jusqu'aux
jusqu'aux épaules.
épaules. ll faut bien,
Il faut bien, quand
quand on on fait
fait commerce avec les les Es-
Es-
prits, se
prits, distinguer du commun des mortels,
se distinguer du des de la vile multitude.
mortels, de la vile multitude.
« Plusieurs discours,
n Plusieurs trop de
discours, trop de discours,
discours, ont été prononcés. Les ora-
ont été prononcés. Les ora-

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 —2L_.
teurs, sans plus
teurs. plus se préoccuper des
se préoccuper des démentisde
démentis de la science que de
la science de ceux
du
du sens commun, ont imperturbablement rappelé
ont imperturbablement rappelé la la longue
longue série,
série, que
chacun sait
chacun sait par
par cœur, des des faits merveilleux attribués
faits merveilleux attribués au nu Spiritisme.
Spiritisme.
Miss Susia
n Miss
c Susia Johnson déclaré que, sans vouloir
Johnson a déclaré vouloir se se poser en pro-
phétesse,
phétesse, elle prévoyait que les
elle prévoyait sont proches
temps sont
les temps proches où où lala grande
grande ma- mas
jorilé des
jorité hommes ne sera plus
des hommes plus rebelle
rebelle auxaux mystiques révélations do
mystiques révélations de
la religion
la religion nouvelle.
nouvelle. Elle Elle appelle
appelle de tous ses vœux la
de tous création de
la création de
nombreuses écoles
nombreuses écoles oùoù les
les enfants
enfants desdes deux suceront, des
deux sexes suceront, dès l'âge
l'âge
le plus
le plus tendre,
tendre, les enseignements du
les enseignements du Spiritisme.
Spiritisme. Il Il ne manquerait
manquerait
plus que cela
plus que cela l n• 1

Sous
Sous lele titre de : Toujours
titre de Toujours les
: spirites! l'Evénement
les Spirites! PEuénentenI du du 2626 août
août
i866 publiait
1866 publiait un très très long
long article
article dont extrayons le
dont nous extrayons le passage
suivant
suivant : :
’

Eteswous allé
« Etes-vous
c jamais dans
allé jamais dans quelque réunion de
quelque réunion de Spiriles, soir de
Spirites, un soir de
désœuvrement ou de
désœuvrement curiosité?? C'est
de curiosité C'est un ami qui vous conduit
ami qui conduit géné-
géné-
ralement.
ralement. On On monte haut,—
monte haut, — lesles Esprits
Esprits aimant
aimant se se rapprocher
rapprocher du ciel,
du ciel,
—— dans quelque petit
dans quelque appartement déjà
petit appartement déjà rempli;
rempli vous entrez
;
entrez en jouant
jouant
du coude.
du coude. .

- Des gens
« Des gens s'entassent, figures bizarres,
s'entassent, aà figures bizarres, à à gestes Œénergumènes.
gestes d'énergumènes.
On étoufle
On étouffe dans cette atmosphère,
dans cette atmosphère, on se se presse,
presse, on se se penche
penche vers les les
tables des médiums,
où des
tables où médiums, l'œil l'œil au plafond, le
au plafond, crayon â
le crayon la main,
à la main, écrivent
écrivent
les élucubrations
les élucubrations qui qui passent
passent parpar u.là. C'est d'abord une surprise;
C'est d'abord surprise on
;

cherche parmi
cherche parmi tous ces gens
tous ces gens à a reposer
reposer son regard, interroge, on
regard, on interroge,
devine, on analyse.
devine, analyse.
I
tVieillesfemmes
Vieilles femmes aux aux yeux avides, jeunes gens maigres
avides, jeunes maigres et fatigués,
et fatigués,
la
la promiscuité des
promiscuité rangs et
des rangs et celle
celle des âges, des
des âges, portières du
des portières du voisinage
voisinage
et des
et des grandes dames du quartier, de l'indienne et des guipures,
grandes dames du quartier, de l'indienne et des guipures, des des
poéletses de
poétesses de hasard
hasard et des prophétesses
et des prophétesses de de rencontre,
rencontre, des des tailleurs
tailleurs etet
des lauréats de Plnstitut;
des lauréats de l'Institut; on fraternise dans le Spiritisme.
fraternise dans le On
Spiritisme. On attend,attend.
on fait
fait tourner des tables, on les soulève,
tourner des tables, les soulève, on lit à haute voix les grif-
à
lit haute voix les grif-
tonnages qu'}lomère ou
fonnages qu'Homère ou le Dante
Dante ont
leont dictés
dictés aux médiums assis.
aux médiums assis. CesCes
médiums, sont
médiums, ils immobiles, la main sur
sont immobiles,
ils la main sur le papier,
le rêvant. Tout D.à
papier, rêvant. Tout
coup leur main s'agite,
leur main s'agite, court,
court, se démène, couvre les
se démène, les feuillets, va,
feuillets, va, va
va
encore et
encore s'arrête brusquement.
et s'arrête brusquement. Quelqu'un
Quelqu'un alors, dans le
alors, dans le silence,
silence,
l‘Esprit qui
nomme l'Esprit
nomme qui vient
vient dede dicter et lit. Ah
dicter et Ah! ces
lit. ces lectures!
! lectures !

a
«J'ai
J'ai entendu
entendu de de cette façon Cervantes
cette façon Cervantes se plaindre de
se plaindre de lala démolition
démolition
du théâtre
du théâtre des Délassements-Comiques, et
des Délassements-Comiques, et Lamennais
Lamennais raconter
raconter queque
Jean Journet était
Jean Journet était là-bas
là-bas sonson ami intime. La
ami intime. plupart du
La plupart temps La-
du temps La-
mennais fait des
mennais fautes d'orthographe
des fautes
fait d'orthographe et Cervantes ne sait
et Cervantes sait pas un motmot
d'espagnol. D'autres
d'espagnol. D'autres fois, les Esprits empruntent
les Esprits
fois, empruntent un pseudonymeangé-
pseudonyme angé-
lique
lique pour leur public
tacher àa leur
pour lâcher quelque apophthegme
public quelque apophthegme ala à la Pantagruel.
Pantagruel.
On se récrie.
On se On leur
récrie. On répond : — Nous
leur répond Nous nous plaindrons
:
—
plaindrons b. à votre chef
votre chef
de
de tilel
file !

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 — 25 —
_g5__
Le médium
« Le
a qui
médium qui a tracé phrase
tracé la
la phrase s'assombrit
s'assombrit et tache d'être
et se fâche d'être
rapport
en rapport aveedes Esprits
avec des Esprits si si mal embauchés. J'ai
mal embouchés. quelle
J'ai demandé
demandé à à quelle
légion appartenaient mystificateuis
légion appartenaient ces mystificateurs de monde,
de l'autre
l'autre monde, et«l'on
eU'on m'a
m'a
répondu
répondu tout —
tout net
net z: Ce Esprits voyous!
sont des
Ce sont
—
des Esprits voyous !
J'en sais
n J'en
• plus aimables, — exemplePEsprit
sais de
de plus aimables, —par qui dessinateur qui
par exemple l'Esprit dessinateur
poussé
a poussé la la main
main dede M. Sardou,
Victorien Sardou, et
M. Victorien et luil'image
lui a fait
fait tracer
tracer l'image
de la
de la maisonqu'habite
maison qu'habite Id-lzaul
là-haut Beethoven. rinceaux,
Beethoven. Profusion
Profusion dede rinceaux, en-
trelacements
trelacements de croches et
de croches et de doubles-croches,
de doubles-croches, c'est travail de
c'est un travail de
patience qui
patience qui demanderait
demanderait desdes mois
mois et qui
a été
et qui a. fait en une nuit.
été fait nuit. On
On
l'a affirmé
me l'a affirmé du
du moins.
moins. M.
M. Sardou
Sardou seul pourraitm'en convaincre.
seul pourrait m'en convaincre.
Pauvrecervelle
c Pauvre
n humaine,
cervelle humaine, et et que ces choses
choses sont douloureuses àà.
sont douloureuses
raconter!! Nous
raconter n'avons donc
Nous n'avons point
fait un pas du
donc point fait du côté
côté de la Raison
de la Raison
et de
et de la Vérité Ou,
la Vérité! Ou, du
! moins, le
du moins, bataillon des
le bataillon tratuards se
des traînards grossit de
se grossit de
jour jour àà mesure que
jour en jour que l'on avance! H
l'on avance ! est formidable,
ll est c'est pres-
formidable, c'est pres-
que une armée. Savez-vous combien
armée. Savez-vous combien il y ily a de
de possédée:
possédées en France
France
à l'heure qu'il
à. l'heure est??
qu'il est
Plus de
- Plus
t deux mille. Les possédées ont
de deux mille. Les possédées ont leur
leur présidente,
présidente, Mme de
de
3..., qui, depuis
B..., qui, l'âge de
depuis l'âge de deux ans, vit
deux ans, relations directes
vit en relations directes avec la la
Vierge.
Vierge. Deux UAuvergne a gardé
mille! L'Auvergne
Deux mille ! gardé sesses miracles,
miracles, les
les Cévenncs
Cévennes
ont toujours
ont leurs Camisards.
toujours leurs Camisards. LesLes livres
livres dede Spiritisme,
Spiritisme, les de
traités de
les traités
mysticisme
mysticisme ont ont sept, huit, dix
sept, huit, éditions. Le
dix éditions. merveilleux est
Le merveilleux est bien
bien lala ma-
ladie d'un
ladie temps qui,
d'un temps qui. n'ayant devant l'esprit
rien devant
n'ayant rien l'esprit pour se se satisfaire,
satisfaire,
5e réfugie
se réfugie dans les chimères,
dans les comme un
chimères, comme estomac délabré
un estomac délabré et et privé
privé
de viande qui
de viande qui sese nourrirait de gingembre.
nourrirait de gingembre.
Et le nombre des tous
« Et le nombre des fous augmente
c l Le délire
augmente Le délire est comme
! est comme un flot flot
qui
qui monte. Quelle lumière
monte. Quelle lumière faut-il
faut-il donc trouver. puisque.
donc trouver, pour détruire
puisque, pour détruire
ténèbres, la lumière
ces ténèbres,
ces la électrique ne suffit pas?
lumière électrique suflit pas?
. JuLss CLAasns.
t Jules Clàretie. ».

On
On aurait
aurait vraiment
vraiment torttort de
de sese fâcher contre de
fâcher contre tels adversaires,
de tels adversaires,
parce qu'ils
parce croient de
qu'ils croient de si bonne foi
si bonne et si
foi et si naïvement
naïvement avoir le monopole
avoir le monopole
du bon sens!
du bon sens Ce
! Ce qui
qui est amusant que les
aussi amusant
est aussi les singuliers
singuliers portraits
portraits
qu'ils font
qu'ils des Spirites,_c'est
t'ont des Spirites, c'est de de les voir gémir
les voir gémir douloureusement
douloureusement sur sur
ces pauvres
ces pauvres cervelles humaines qui
cervelles humaines qui nene t'ont aucun pas
font aucun pas dudu côté
côté de la
de la
raison et
raison de la
et de vérité, parce
la vérité, qu'elles veulent
parce qu'elles veulent à à toute force avoir
toute force avoir une
âme
âme et croire à.à Vautre
et croire monde, malgré
l'autre monde, malgré les frais «l'éloquence
les frais d'éloquence des des
iucrédules pour
incrédules pour prouver qu'il qu'il n'y
n'y en
en aa pas,
pas, pour
pour le bonheur de
le bonheur de l'hu-
l'hu-
manité; leurs
manité; ce sont leurs regrets
ce sont à
regrets à lalu. vue de ces livres spirites
de ces livres spirites qui s'é-
qui s'é-
coulent
coulent sans le secours des
le secours annonces, des
des annonces, des réclames
réclames et des éloges
et des éloges payés
payés
de la presse; de ce bataillon des traînards de la raison,
de la presse; de bataillon des traînards de la raison, qui,
qui, chose
chose
désespérantel grossit
désespérant» grossit tous
!
les jours et devient si formidable,
tous les jours et devient si c’est
formidable, que c'est
presque une armée;
presque armée qui ; n'ayant rien devant leur esprit
qui n'ayant rien devant leur les
esprit pour les sa- sa-
tisfaire, sont
tisfaire, sots pour
assez sots
sont assez refuser la
pour refuser perspective du
la perspective néant qu'on
du néant qu'on

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 -.. 23_
26

leur offre
leur combler le
offre pour combler le désespérer de
vide. C'est vraiment aà désespérer
vide. C'est vraiment de cette
cette
pauvre humanité assez illogique
pauvre humanité illogique pour préférer rien
pour ne pas préférer rien en échange
échange
de quelque chose.
de quelque aimer mieux
chose, pour aimer revivre que de
mieux revivre mourir tout
de mourir tout à.
à
fait.
fait.

Ces
Ces facéties,
facéties, images grotesques, plus
ces images grotesques, plus amusantes dange-
amusantes que dange-
reuses. et
reuses, qu'il serait puéril prendre sérieux,
et qu'il serait puéril de prendre au
de au sérieux, ont leur côté
ont leur côté
instructif, c'est pour
et c'est pour cela
instructif, et cela quelques exemples.
citons quelques exemples.
que nous en citons
Autrefois on cherchait
Autrefois cherchait à à combattre Spiritisme
combattre le le Spiritisme parpar des arguments,
des arguments,
mauvais sans doute,
mauvais puisqu'ils
doute. puisqu'ils n'ont convaincu personne,
n'ont convaincu personne, maismais enfin
enfin
essayait
on essayait de de discuter
discuter la chose,
la chose, bien mal;
bien ou mal ; des des hommes
hommes d'uned'une
valeur réelle, orateurs
valeur réelle, orateurs etet écrivains,
écrivains, pour le le combattre
combattre ont ont fouillé
fouillé l'ar-
l'ar-
senal
senal des objections. Qu'en
des objections. Qu'en est-ilest-il résulté? Leurs livres
résulté? Leurs sont oubliés
livres sont oubliés et et
Spiritisme
le Spiritisme est
le voilà un fait.
debout :: voilà.
est debout Aujourd'hui
fait. Aujourd'hui il quel-
y a encore quel-
il y

railleurs de la force
ques railleurs de la for^e de de ceux que nous de citer,
venons de citer, peu
venons sou-
cieux
cieux de la valeur
de la valeur des arguments, qui
des arguments, pour qui rire de tout
rire de besoin,
est un besoin,
tout est
plus: polémique adverse
mais on ne discute plus; la polémique adverse paraît avoir
mais discute la paraît épuisé
avoir épuisé
ses munitions. Les
ses munitions. Les adversaires contentent de
adversaires se contentent gémir
de gémir sur le progrès
le progrès

qu'ils appellent calamité,

de ce qu'ils appellent une calamité, comme on gémit sur le
de gémit progrès
le progrès
d'une‘ inondation
d'une qu'on
inondation qu'on ne peut arrêter;
peut arrêter; mais
mais les
les armes offensives
armes offensives
combattre la
pour combattre doctrine n'ont
la doctrine fait
n'ont fait aucun
aucun pas avant, et
pas en avant, et si
si l'on
l'on
point
n'a point encore trouvé
n'a trouvé lele fusil
fusil à. aiguille qui peut Pabattre,
à aiguille qui peut l'abattre, ce n'est n'est
pas faute de l'avoir
faute de l'avoir cherché.
cherché.

Ce
Ce serait peine
serait peine inutile de réfuter
inutile de des choses
réfuter des qui
choses qui se réfutent d'elles-
se réfutent d'elles-
mêmes. Aux
mêmes. dont le
doléances dont
Aux doléances journal
le journal lala France
France fait [irécéder
fait précéder le le bur-
bur-
lesque portrait qu'elle emprunte au
lesque portrait qu'elle emprunte journal américain, ilil n'y
au journal américain, qu'un
n'y a qu'un
mot a
mot répondre.
à répondre. Si la foi
Si la foi des Spiritcs
des Spirites résiste la révélation
à. la
résiste à révélation des trucs
des trucs
et des ficelles
etdes du charlatanisme,
ficelles du charlatanisme, c'est c'est que là n'est
que là pas le
n'est pas Spiritisme;
le Spiritisme ;
plus
si,
si, plus on met àjour
met à jour les frauduleuses plus
manœuvres frauduleuses
les manœuvres foi redouble,
la foi
plus la redouble,
destque
c'est que vous vous escrime:
escrimez à à combattre précisément qu'il
combattre précisément ce ce qu'il désavoue
désavoue
et combat
et lui-même; s'ils
combat lui-même ;
sont pas ébranlés
s'ils ne sont ébranlés par vos démonstra-
démonstra-
tions,
tions, c'est êtes àà côté
c'est que vous êtes côté dede la question.
la question. Si lorsque
Si lorsque vous frap- frap-
pez le
pez Spiritisme ne
le Spiritisme ne crie c'est que vous frappez
pas, c'est
crie pas, frappez à.à côtéfet
côté, et alors
alors
les rieurs
les sont pas pour
ne sont
rieurs ne pour vous.
vous. En démasquant les
En démasquant les abus
abus que l'onl'on fait
fait
d'une chose,
d'une chose, on fortifie la
on fortifie chose même,
la chose comme on fortifie
même, comme la vraie
fortifie la vraie
religion en en stigmatisant
religion stigmatisant les abus. Ceux qui
les abus.Ceux qui vivent des abus
vivent des peuvent
abus peuvent
seuls se plaindre,
seuls Spiritisme comme
plaindre, en Spiritisme comme en religion.
en religion.
Contradiction plus étrange!
Contradiction plus étrange CeuxI qui prêchent
Ceux qui prêchent l'égalité
l'égalité sociale,
sociale,
voient, sous l'empire
voient, sous l'empire des croyances spirites,
des croyances les préjugés
spirites, les préjugés de de castes
castes
s'effacer, les
s'effacer, les rangs extrêmes
extrêmes se se rapprocher,
rapprocher, le grand et
le grand et le
le petit
petit se
tendre
tendre une main fraternelle, et
main fraternelle, et ils ils en rientl
rient !En vérité,
En vérité, en lisant
lisant ces
choses, on se
choses, se demande
demande de quel côté
de quel est l'aberration.
côté est l'aberration.

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 ._27_
27

Nécrologie.
.Nécrologie.

M. Leclerc
Il. Leclerc

La. Société spirite

La Société spirite de de Paris
Paris vient
vient de de faire une nouvelle
faire nne nouvelle perteperte dans
dans
la.
la personne de de M.M. Charles-Julien
Charles-Julien Leclerc, ancien mécanicien,
Leclerc, ancien mécanicien, âgé âgé de de
cinquante-sept ans, mort
cinquante-sept mort subitement
subitement d'une d'une attaque d'apoplexie l'ou-
attaque d'apoplexie fou-
droyante,
droyante, le le 2 décembre, au
2 décembre, au moment où où il entrait
il entrait à à l'0péra.
l'Opéra. Il Il avait
avait
longtemps habité
longtemps habité le Brésil, et
le Brésil , et c‘est
c'est làlà qu'il avait puise
qu'il avait puisé lesles premières
premières
notions du
notions du Spiritisme,
Spiritisme, auquel l'avait préparé
auquel l'avait préparé la doctrine de
la doctrine Fourrier,
de Fourrier,
dont il était un zélé
dont il était zélé partisan.
partisan. Rentré France, après
Rentré en France , après s'être
s'être fait
t'ait
position indépendante
une position indépendante par par son travail, il s'est dévoué
travail, il s'est dévoué à à la cause
la cause

du Spiritisme,
du Spiritisme, dont dont il avait
il
facilemententrevu
avait facilement entrevu la haute portée
la haute portée huma-
huma-
nitaire
nitaire et moralisatrice pour
et moralisatrice pour la la classe ouvrière. C'était
classe ouvrière. C'était un hommehomme de de
bien, aimé,
bien, aimé, estimé
estimé et regretté de
et regretté de tous
tous ceux qui qui l'ont
l'ont connu, un Spirite
Spirite
de cœur, s‘etl'crçant
de s'eflcrçant de mettre en pratique,
de mettre pratique, au profil de
au profit de son avance-
avance-
ment moral,
ment moral, les enseignements de
les enseignements de la doctrine, un de
la doctrine, hommes qui
de ces hommes qui
honorent
honorent la croyance qu'ils
la croyance qu'ils professent.
professent.
A lala demande
demande de de sa famille
famille , nous avons dit
, dit sur tombe la
sur sa tombe la prière
prière
pour les âmes qui
les âmes viennent de
qui viennent de quitter
quitter la la terre (Évangile selon
terre (Évangile selon lele Spi-
Spi-
ritisme), et
ritisme), et que nous avons fait fait suivre
suivre des paroles suivantes
des paroles suivantes : :

t Cher
c monsieur Leclerc,
Cher monsieur Leclerc, vous êtes êtes un exemple
exemple de l'incertitude de
de l'incertitude de
la vie, puisque
la vie, puisque l'avant-veille
Pavant-veille de votre mort,
de votre mort, vous étiezétiez auau milieu
milieu de de
nous, sans que rien
nous , rien pût faire preszentir
pût faire pressentir un départdépart aussi subit. Dieu
aussi subit. Dieu
avertit par
nous avertit par là là de
de nous tenirtenir toujours prêts àà rendre
toujours prêts rendre compte
compte de de
l'emploi
l'emploi que que nous avons fait fait du temps que nous avons passé
du temps passé sur la la
terre; il nous rappelle
terre; il rappelle au au moment
moment où où nous nous yy attendons
attendons le moins.
le moins.

Que
Que son nom nom soit béni pour vous avoir
soit béni avoir épargné
épargné les angoisses et
les angoisses et les
les
souffrances qui
souiïrances qui accompagnent
accompagnent parfois parfois lele travail
travail de de lala séparation.
séparation.
n Vous avez été
< Vous été rejoindre
rejoindre ceux de collègues qui
de vos collègues qui vous ont pré-
ont pré-
cédé,
cédé, et qui, sans doute,
et qui, doute, sont
sont venus recevoir au
venus vous recevoir seuil de
au seuil de lala nou-
vie; mais
velle vie;
velle mais cette vie, avec laquelle
cette vie, laquelle vous vous étiez étiez identifié,
identifié, n’an'a
dû avoir
dù avoir pour vous aucune aucune surprise;
surprise vous y
; y êtes
êtes entré comme dans
entré comme dans
un pays connuconnu,, et et nous ne doutons
doutons pas pas que vous n’y jouissiez de
n'y jouissiez de la la
félicité réservée
félicité réservée aux aux hommes
hommes de de bien,
bien, à ceux qui
à ceux ont pratiqué
qui ont pratiqué les les
lois
lois du Seigneur.
du Seigneur.
Vos collègues
c Vos
c collègues de de la Société spirite
la Société spirite dede Paris s'honorent de
Paris s'honorent de vous
vous
avoir compté
avoir compté dans dans leurs
leurs rangs, et votre mémoire
et votre mémoire leur leur sera toujours
sera toujours
chère;
chère; ils olïrent, par
vous offrent,
ils vous par mama voix, Vexpreæion des
voix, l'expression sentiments de
des sentiments de
bien sincère
bien sincère sympathie
sympathie que vous avez
que vous avez su
su vous concilier. Si
vous concilier. Si quelque quelque

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 — 28 —
_23._
chose adoucit
chose regrets de
adoucit nos regrets cette séparation,
de cette séparation, c'est
c'est la pensée que vous
la pensée
êtes heureux
êtes comme vous le
heureux comme le méritez,
méritez, et l'espoir que vous n'en
et l'espoir n'en vien-
vien-
drez pas moins
drez participer àà nos travaux.
moins participer travaux.
t Que
u Que le Seigneur, cher
le Seigneur, cher frère, répande sur vous les
frère, répande trésors de
les trésors de sa
bonté infinie
bonté ; prions de
infinie; nous lele prions accorder la
de vous accorder grâce de
la grâce veiller sur
de veiller
enfants, et
vos enfants, et de les diriger
de les diriger dans
dans la voie du
la voie bien que vous avez
du bien
suivie.
suivie. » n
M. Leclerc,
M. promptement dégagé,
Leclerc, promptement dégagé, comme nous le supposions, a
le supposions,
se manifester
pu se manifester à à la Société dans
la Société dans la séance qui
la séance suivi son enterre-
qui a suivi enterre-
ment. 1l
ment. Il n'y
n'y a, par conséquent,
a, par conséquent, eu aucuneaucune interruption
interruption dansdans sa pré-
pré-
sence, puisqu’il
sence, avait assisté
puisqu'il avait assisté a la séance
à la séance qui l'avait précédée.
qui l'avait précédée. Outre
Outre
le sentiment
le sentiment d'affection qui nous attachait
d’atîection qui attachait à à lui, cette communication
lui, cette communication
devait avoir son côté
devait avoir instructif; il était
côté instructif; intéressant de
était intéressant
il
de connaître
connaître
les sensations
les qui accompagnent
sensations qui accompagnent ce genre de de mort. Rien de
mort. Rien qui
de ce qui
peut éclairer
peut sur les
éclairer sur diverses phases
les diverses phases de de ce passage
passage que tout tout le
le
monde doit
monde doit franchir,
franchir, ne saurait être indilïérent.
saurait être Voici cette
indifférent. Voici cette commu-
nication :
nication :

(Socidté de Paris,
(Société de Paris, 7
7 décembre
décembre 1866. lléd. M.
1866. liéd. Desllens.)
M. Desliens.)

Enfin je puis, àa
Enfin je puis mon tour,
mon tour, venir
,
cette table!
venir aà cette table ! Déjà, bien
bien que ma Déjà,
mort
mort soit récente, j'ai
soit récente , j'ai été d'une fois
été plus d'une plus
fois saisi d'impatience; je
saisi d'impatience ; je ne
ne
pouvais la marche
presser la
pouvais presser marche du J'avais aussi
du temps. J'avais aussi àà vous remercier
temps. remercier
de
de votre empressement à
votre empressement entourer ma
à entourer ma dépouille
dépouille mortelle,
mortelle, et des pen-
et des
sées sympathiques que vous avez prodiguées
sées sympathiques prodiguées à mon Esprit.
à mon Esprit. Oh! Oh !

maître merci
maître, , merci pour votre bienveillance, pour l'émotion
votre bienveillance , l'émotion profonde
profonde que
ressentie en accueillant
vous avez ressentie accueillant mon fils aimé. Combien
fils aimé. Combien je je serais
serais
ingrat
ingrat si si je
je ne nous en conservais
conservais pas une reconnaissance
pas une reconnaissance éternelle
éternelle l !

Mon
Mon Dieu, merci!
Dieu , merci! mes mes vœux sont comblés. Ce
sont comblés. Ce monde.
monde, que que je
je ne
ne
connaissais
connaissais que d'aprèsd'après les communications des
les communications Esprits, je
des Esprits, puis moi-
je puis moi-
mème en
même apprécier aujourd'hui
en apprécier aujourd'hui la la beauté. certaine mesure,
Dans une certaine
beauté. Dans
j'ai
j'ai éprouvé,
éprouvé, en arrivant ici,
en arrivant mêmes émotions,
les mêmes
ici, les émotions, mais infiniment
mais infiniment
plus vives, qu'en
plus vives, qu'en abordant
abordant pour la première fois
la première fois sur la terre
sur la d’Amé-
terre d'Amé-
rique. Je
rique. Je ne connaissais
connaissais cette contrée que
cette contrée que par
par le récit des
le récit voyageurs,
des voyageurs,
et j'étais loin
et j'étais loin de me faire
de me idée de
faire une idée ses luxuriantes
de ses productions; ilil
luxuriantes productions ;

en futfut dede même

même ici. Combien ce
ici. Combien ce monde
monde est différent du
est dilTérent nôtre!
du nôtre !

Chaque visage
Chaque est la
visage est reproduction exacte
la reproduction des sentiments
exacte des intimes; au-
sentiments intimes; au-
physionomie mensongère
cune physionomie mensongère; point d'hypocrisie possible;
point d'hypocrisie
; possible la pen—
la pen-
;

sée se
sée se révèle toute àà l'œil,
révèle toute l'œil, bienveillante
bienveillante ou ou malveillante,
malveillante, selon
selon lala na-
na-
ture de
ture de l‘Esprit.
l'Esprit.
Eh
Eh bien!
bien voyez;
1 voyez; jeje suis encore ici
suis encore ici puni par mon
puni par défaut principal,
mon défaut principal,

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 —_29_ 29 —
celui que je
celui combattais
je combattais avec tant
tant de peine
de peine sur la la terre,
terre, et j'étais
et que j'étais
parvenu dominer en partie;
parvenu à.à dominer partie l'impatience
l'impatience que j'avais
; j'avais de de me voir voir
parmi
parmi vous m'a m'a troublé
troublé à à un tel point que je
tel point sais plus
je ne sais exprimer
plus exprimer
idées avec lucidité,
mes idées lucidité , et cependant cette
et cependant matière qui
cette matière qui m'entratnait
m'entraînait
si
si souvent
souvent à. à la colère autrefois
la colère autrefois n'est n'est plusplus la!là Allons
Allons , je
! je me calme,
,
calme,
puisqu'il
puisqu'il le le faut.
faut.
Oh l j'ai
Oh ! j'ai été bien surpris
été bien surpris par cette cette fin inattendue! Je
fin inattendue ! craignais
Je ne craignais
pas lala mort,
mort et , et je
je la considérais depuis
la considérais depuis longtemps
longtemps comme comme la fin de
la fin de
l'épreuve; mais
l'épreuve ;
mais cettecette mort
mort si si imprévue
imprévue ne m'en m'en a pas moins moins causécausé un
profond saisissement... Quel
profond saisissement... Quel coup coup pour ma pauvre pauvre femmefemme!... l... Comme
le deuil a rapidement
le deuil rapidement succédé succédé au au plaisir!
plaisir Je faisais une véritable
Je me faisais
! véritable
joie d'écouter de
joie d'écouter de la bonnne musique,
la bonnne musique, mais mais je pensais pas être
je ne pensais être sisi tôt
tôt
en contact
contact avec la la grande
grande voix voix de de l'infini... Combien la
l'infini... Combien la vie est fra-
vie est fra-
gile l...
gile !... UnUn globulesanguin
globule sanguin se coagule; la
se coagule ;
circulation perd
la circulation perd sa régu-régu-
larité , et
larité, tout est
et tout fini !...
est fini l... J'aurais
J'aurais voulu vivre encore quelques
voulu vivre quelques an-
nées, voir
nées, voir mes enfants
enfants tous tous établis;
établis; Dieu Dieu en a décidé autrement: que
décidé autrement : que
sa volonté
sa volonté soit faite !
soit faite !

Au moment où
Au moment où la la mort
mort m'a frappé j'ai
m'a frappé, , j'ai reçu commecomme un coup de de
massue
massue sur sur la tète; un poids
la tête ; poids écrasant
écrasant m'a mäaccahlé;
accablé; puis tout àà coup
puis tout coup je je
me suis
me suis senti libre, allégé.
senti libre, J'ai plane
allégé. J'ai plané au-dessus
au-dessus de de ma dépouille;j'ai
dépouille j'ai ;

considéré
considéré avec étonnement étonnement les les larmes
larmes des des miens,
miens, et et je me suis
je me rendu
suis rendu
compte enfin
compte enfin de de ce qui qui m'était
m'était arrivé.
arrivé. Je Je me suis suis promptement
promptement re- re-
connu.
connu. J'aiJ'ai vu mon second second fils, mandé par
fils, mandé par le le télégraphe,
télégraphe, accourir.
accourir.
Ah! j'ai
Ah! bien essayé
j'ai bien essayé de de les consoler; je
les consoler; ai soufflé
leur ai
je leur soufllé mes meilleures
meilleures
pensées, et
pensées, j'ai vu avec un certain
et j'ai certain bonheur quelques cerveaux
bonheur quelques cerveaux réfrac-
réfrac-
taires pencher
taires pencher peu peu àà peu du du coté
côté de de la croyance qui
la croyance qui a faitfait toute
toute ma
force dans
force dans ces dernières
dernières années, laquellej'ai
années, à.à laquelle j'ai dû tant de
dû tant de bons
bons mo-
ments.
ments. Si Si j'ai
j'ai vaincu
vaincu un peu le le vieil homme, àà qui
vieil homme, qui le le dois-je,
dois-je, si si ce
ce
n'est àà notre
n'est notre cher enseignement, aux
cher enseignement, conseils réitérés
aux conseils réitérés de de mes guides?
mes guidas?
Et cependant
Et cependant j'en j'en rougis,
rougis, bien qu'Esprit, je
bien qu'Esprit, suis encore
je me suis encore laissé do-
laissé do-
miner par
miner par ce ce maudit
maudit défautdéfaut : l'impatience.
: l'impatience. Aussi Aussi j'enj'en suis
suis puni,
puni, car
car
j'étais sisi empressé
j'étais empressé de de me communiquer
communiquer pour vous raconter raconter millemille dé-dé-
tails, que
tails, que jeje suis
suis obligé
obligé de les ajoumer.
de les ajourner. 0h! Oh je je serai
! patient, mais
serai patient , mais à à.
regret.
regret. Je Je suis
suis si heureux ici,
si heureux ici, qu'il m'en coûte
qu'il m'en coûte de de vous quitter.
quitter. Ce- Ce-
pendant de
pendant de bons
bons amisamis sontsont près
près de moi, et
de moi, et d'eux-mêmes
d'eux-mêmes se sont joints
se sont joints
pour m'
pour m'accueillir
accueillir ::Sanson,Sanson, Baluze,Baluze, Sonnez,
Sonnez, le le joyeux
joyeux SonnezSonnez dont dont
j'aimais sisi fort
j'aimais fort la verve satirique,
la verve satirique, puis puis Jobard,
Jobard, le brave Costeau
le brave Costeau et et
tant d'autres.
tant d'autres. En En dernier
dernier lieu, , madame Dozon;
lieu madame Dozon puis puis un
; pauvre mal-
un pauvre mal-
heureux
heureux bienbien à plaindre, et
à plaindre, dont le
et dont le repentir
repentir me touche. Priez
me touche. pour
Priez pour
lui comme
lui comme pour pour tous ceux qui
tous ceux qui se se sont laissé dominer
sont laissé dominer par par l'épreuve,
l'épreuve.

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 _30_
30 —
Bientôt reviendrai m‘entretenir
je reviendrai m entretenir de nouveau, et bien persua-
et soyez bien
1
Bientôt je de nouveau,
dés que je
dés serai pas moins
je ne serai moins assidu à nos chères
assidu à chères réunions
réunions comme
Esprit, je ne l'étais
Esprit, que je comme incarné.
Tétais comme incarné.
Lacune.

Notices bibliographiques
Notices bibliographiques

Æoésies diverses du
.Poésies diverses mande invisible
du monde invisible

OIÏENUE! M. YAYASIIIÏI.
FAI1 I.
OBTENUES PAR VaVaSSMJ*.

Ge recueil, que nous avons annoncé

Ce recueil, annoncé dans dans notre dernier numéro
notre dernier comme
numéro comme
presse, paraitra
étant sous presse.
étant paraîtra dans
dans la première quinzaine
la première quinzaine dede janvier.
janvier. Nos lec-
Nos lec-
ont pu juger
teurs ont
teurs le genre et
juger le la valeur
et la valeur desdes poésies
poésies obtenues
obtenues par M. M. Va-
Va-
vasseur, comme médium,
vasseur, comme médium, soit soit àà l'état de veille,
l'état de veille, soit à l'état
soit à somnambu-
l'état somnambu-

lique spontané,
lique spontané, par les fragments
pnr les fragments que qne nous en avons publiés. Nous nous
publiés. Nous
homerons donc
bornerons dire qu'au
donc àà dire mérite de
qu'au mérite de la versification elles
la versification joignent celui
elles joignent celui
de
de refléter,
refléter, sous la la gracieuse forme poétique,
gracieuse forme poétique, lesles conscientes de la
vérités de
consolantes vérités la
doctrine,
doctrine, et et qu'à titre elles
qu'à ce titre auront nne
elles auront une place
place honorable
honorable dans tonte bi-
dans tonte bi-
bliothèque spirite. Nous
bliothèqne spirîte. Nona avons
avons cru devoir
devoir y ajouter une introduction,
y ajouter introduction, ou
mieux une instruction
mieux instruction sur la poésie médianimiqne
la poésie général, dœtinéo
médianimique en général, destinée à à
répondre
répondre à n certaines objections de
certaines objections de lala critique
critique sur ce genre de de productions.
productions.
Des modifications apportées
Des modifications dans l'impression
apportées dans permettront d'en
l'impression , permettront
,
d'en mettre
mettre
le prix
le prix ùà l1 fr.; parla
fr.; par poste 1l fr.
la poste I5 c.
fr. 15 c,

Portrait de I.
Portrait de titan Kardec
l. Allan tardez
Dessin‘
Dessiné et
et lithographie par
lithographié par M. Bureau.
I. Bertrand, artiste peintre.
artiste peintre.

Dimension : papier
Dimension chine, 35
papier chine,
: 35 c. 28. et
c. sur 28, et avec la la bordure,
bordure, 45 c. sur 38.
45 c. 38.—
—

Prix
Prix : 2
2 fr.
r 50; parla
fr. 50; parla poste,
poste, pour la la France
France et et lfltlgérie, port et
l'Algérie, port étui d'em-
et étui d'em-
ballage 50
ballage 50 c. c. en sus. —
——Chcz l'auteur,
Chez l'auteur, rue des Dames,
des Dames, n° 99,
n‘ l Paris-
99, à Paris-
Batig-nolles, et au bureau de
Batignolles, et au bureau de la Revue.la Revue.
M. Bertmnd
M. est un
Bertrand est des très
on des très bons
bons médiums
médiums écrivains
écrivains dede la Société spirite
la Société sptrite
de Paris,
de et qui
Paris, et qui a l'ait ses
a fait ses preuves de de zèle de dévoûment
et de
zèle et dé von ment pour la la doctrine.
doctrine.
Cette considération,
(lotte jointe au
considération, jointe désir de
au dair de lui
lui être utile en
être utile le faisant
en le faisant connattre
connaître
comme artiste de
comme artiste talent, a.a fait
de talent, fait taire
taire le le scrupule
scrupule que nous nous étions fait
étions fait
jusqu'ici
jusqu'ici d'annoncer la mise notre portrait,
de notre portrait, dans la crainte
\ qu'on n’y
qu'on
d'annoncer la
n'y vit
mise en veule
vente de
présomption ridicule.
vit une présomption ridicule. Nous
Nous nous empressons
dans la
empressons donc
crainte
donc de

—
de
éclarer que nous sommes
^déclarer complètement étranger
sommes complètement étranger à cette publication,
à cette publication,
cdBn»e
co me àà celle des portraits
celle des portraits édictés
édictés par plusieurs photographes.
par plusieurs photographes,

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 — 31
_3{_. —
Ul/nion
L'Union spirite de Bordeaux,
spirite de rédigée par M.
Bordeaux, rédigée Bez, momentanément
A. Bez,
M. A. momentanément
interrompue
interrompue par une grave grave maladie
maladie du
du directeur
directeur et des circonstances
et des circonstances indé-
indé-
pendantes
pendantes de votre volonté,
de votre repris le
volonté, a repris de ses publications,
le cours de publications, ainsi
ainsi que
que
l'avions annoncé,
nous l'avions annoncé, et doit Æarranger
et doit s'arranger de de manière
manière à à ce que ses abonnés
abonnés
näâprouvent aucun préjudice
n'éprouvent aucun préjudice de cette interruption.
de cette interruption. Nous félicitons sin-
Nous en félicitons sin-
cèrement M.
cèrement M. Bez,
Bez, et faisons des
et faisons sincères pour que rien
des vœux sincères n'cntrnve àil
rien n'entrave
l'avenir
l'avenir l'utile publication qu'il
l'utile publication qu'il a entreprise
entreprise et et qui
qui mérite
mérite d'être
d'être encou-
encou-
ragée.
ragée.

Le directeur
Le la Vote
de la
directeur de Dia, journal spirite
di 0m, journal spirite italien
Voce di qui publieenSicile,
italien qui se publieen Sicile,
informe que, par suite
nous informe des événements
suite des événements survenus dans dans celte
cette contrée,contrée. .

et surtout des
et surtout ravages causés
des ravages parle
causés par le choléra,
choléra, la.
la ville
ville de
de Calnne étant àà peu
Catane étant
près déserte,
près déserte, il se voit
voit forcé
il forcé interrompre sa publication.
d interrompre
d publication. l1U compte
compte la la
reprendre dès
reprendre les circonstances
des que les le permettront.
circonstances le permettront.

M. Roustaîng,
M. Roustaing, de Bordeaux, nous a adressé
de Bordeaux, la lettre
adressé la suivante avec
lettre suivante

prière de l'insérer
prière de l'insérer : :

Monsieur
Monsieur le Directeur
le de la Bévue
Directeur de Spirile,
Revue Spirite,
la

Dans
Dans l'ouvrage
l'ouvrage que vous avez annoncé
annoncé dans
dans le numéro
le numéro dede la [fa-
la Bé-

Spirï/edu mois
cue Spirile du
vue mois dc juin dernier,
de juin dernier, et ct inlilulé: Spiritisme
intitulé : u« Spiritisme chré-
chré-
n tien,
« Révélalion de
tien, ou Révélation la révélation
de la révélation ;; les —
quatre évangiles
les quatre évangiles suivis
—
suivis
. des
t des commandements expliqués Esprit
commandements expliqués en Esprit et vérité. par les
et en vérité, par les
évangélistes
« évangélistes
a assistés apôtres; Moïse,
assistés des
des apôtres Moïse, recueillis
;
et mis
recueillis et mis en or-
or-
:
«dre J.-B. Rouslaing,
dre par J.-B. avocat à
Roustaing, avocat à la Cour impériale
la Cour impériale dede Bor-
Bor-
4 ancien bâtonnier,
deaux, ancien
deaux , bâtonnier, 3 vol., Paris,
3 vol., Paris, Librairie centrale,
librairie centrale,
.
« n° 24,
n‘ i866 ; x» ouvrage dont
24, 18tf6 ; dont j'ai
j'ai l'ait hommage aux
fait hommage aux mois d'avril et
mois d'avril et
mai
mai derniers
derniers à la direction
à. la direction dede la Revue Spinïe
la Revue Spirite de Paris, qui
de Paris, qui l'a
l'a

accepté, ilil aa été

accepté, été omis
omis dans l'impression, ce qui
dans Pimpression, qui aéchappé
a échappé à la correc-
à la correc-
tion des épreuves,
tion des épreuves, un passage du du manuscrit.
manuscrit. Ce Ce passage omis, et qui
omis, et qui
est ainsi
est conçu, a sa place
ainsi conçu, place à. la suite
à la suite de
de la.
la dernière ligne, page
dernière ligne, page Hi,
Hi ,

Ill‘ vol.
m* voi.
a cette hypothèse
Et cette
« Et hypothèse de des Spirites:
part des
la part
de la Spirites : —
Que le
Que
—
le corps dede
a
« Jésus aurait été
Jésus aurait corps terrestre
été un corps terrestre , et —
que les
et que
,
—
Esprits
les anges ou Esprits
supérieurs
supérieurs auraient
auraient pu le rendre invisible,
le rendre invisible, l'enlever, et l'auraient
l'enlever, et l'auraient en-
u levé,
« — au moment
levé,—au moment mêmemême où où la pierre fut
la pierre fut descellée et renversée,
descellée et renversée,
n serait,
t serait, a Pmoni, inadmissible
A priori, inadmissible e! et jausse; doit, en ellet,
elle doit,
fausse; elle effet, être
être
«écartée comme (elle,
• écartée comme telle — en
,
—
présence de
en présence de lala révélation
révélation faite
faite par
par

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 _.3g_
.
« l'ange
Tange a Marie, puis
à Marie, puis àà Joseph;
Joseph révélation
; qui serait
révélation qui serait alors
alors menson-
menson-
a
* gère, qui ne peut
gère, qui l'être, émanant
peut l'être, d'un envoyé
émanant d'un envoyé dede Dieu,
Dieu, et qui doit
et qui doit

c
t être interprétée, expliquée
être interprétée, selon l'esprit
expliquée selon ? esprit qui vivifîe en emrit
qui vivifie, esprit e!
et en
,

a
« vérité,
vérité, selon le cours de
selon le lois de
de lois de la
la nature et non rejetée.
nature et rejetée. (Voir
(Voir n
•

suprd, IIP vol.,

suprâ, lll' 23-24 ;— i"
vol., pages 23-26 I" vol.,
vol., p. 27 à
p. 27 44 67
à 44: 67 à 86; 122
à. 86 122
; ;

M29; 1659493;
ài29; 165ài93; 2269.226 à 266; — IIP vol.,
266;—llI' vol.,p.
p. 139i: 145; t6!
139à 145; à 163;
161 à. 163;
168
168 à à. 115.)
175.)
Pour
Pour porter, par la
porter, par publicité dont
la publicité votre journal
dont votre dispose, àà la
journal dispose, la con-

naissance de
naissance qui ont
de ceux qui lu, qui
ont lu. qui lisent
lisent et qui liront
et qui liront cet ouvrage, cette
cet ouvrage, cette

omission quiqui a eu lieu

lieu dans l'impression, et afin que ceux qui
et afin qui ont
ont '

omission dans l'impression,

cet puissent ajouter
cet ouvrage puissent ajouter àà la main, et
la main, ce à.
et ce la page indiquée,
à la le
indiquée, le

paragraphe
paragraphe ci-dessus
ci-dessus mentionné,
mentionné, je
je —
—viens
viens solliciter
solliciter de
de votre
votre obli-
obli-

geance l'insertion
geance de la
Tinsertion de la présente lettre dans
présente lettre dans le plus prochain
le plus numéro
prochain numéro
de Revue Spirile
la Revue
de la Spirite de Paris, en vous remerciant
de Paris, d'avance.
remerciant d'avance.
Veuillez, Monsieur
Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer,
le Directeur, agréer, etc.
etc.,,

flous-ruse
Roi bï iv. , ,

Avocat à la
Avocat l la Cour
Cour impériale de Bordeaux,
impériale de ancien Bâtonnier,
Bortleaui, ancien Bâtonnier,
rue Saiut-Siméon,
rue Saint-Siméon, l7.
17.
‘

AVIS A MM. LES ABONNÉS

AVIS ABONNÉS
éviter l'encombrement
Pour éviter
Pour l'encombrement des des distributions
distributions du du 1t"er
janvier, lala Revue
janvier, Revue
de
de ce
ce mois
mois est
est expédiée
expédiée le
le 25
25 décembre.
décembre. Elle
Elle est
est en outre
outre adressée
adressée Mousà tous
les anciens Abonné,
les anciens Abonné, à l'exception de
à l'exception qui lele sont
de ceux qui par intermédiaires,
sont par intermédiaires,
et dont
et les noms ne nous sont
dont les pas connus. Lesnuméros
sontpasconnus. suivants ne seront
Les numéros suivants seront
expédiés qu'au fur
expédiés qu'au fur àà mesure des renouvellements.
des renouvellements.
Bien que la
Bien la Revue
Revue ait la latitudc'de
ait la latîtudc'de paraître
paraître du du t"
1
er
au 5, ilil n'est
au 5, n'est pas
pas
seule fois
arrivé une seule
arrivé année qu'elle
cette année
fois cette qu'elle n'ait
n'ait paru que que le 5. Une
le 5. vérifica-
Une vérifica-
tion très
tion étant faite
minutieuse étant
très minutieuse faite avant chaque envoi,
avant chaque envoi, lesles retards
retards dans
dans la
la

réception peuvent être

réception ne peuvent le fait
être le la direction.
de la
fait de direction. Il Il a été plusieurs
a été plusieurs fois
fois

reconnu qu'ils
qu'ils tenaient
tenaient à à des causes locales,
des causes locales, ou au mauvais vouloir
au mauvais vouloir de
de
certaines personnes
certaines personnes par par les mains desquelles
les mains passe la
desquelles passe Revue avant
la Revue d'arri-
avant d'arri-
ver à destinataire.
à son destinataire. '

ÀLLAN liannsc.
Allais Kardec

Paris. —
Paris. —
Typ. de Rouge
Typ. de frères. Dunon
Rouge frères, Dunon et
el France,
Fresné, me du
rue l-‘our-SaInt-Gcrmaln, L3.
du Four-Silnt-Gerroaiii, 43.

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»' our-Saint-Owmain. 4
Digitized by GoO£
 Bâ

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