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11 Procedes 1 Er Ordre
11 Procedes 1 Er Ordre
2 Analyse temporelle 2
2.1 Cas d’un premier ordre sans retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Cas d’un premier ordre retardé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.3 Cas d’un premier ordre intégrateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3 Fonctions de transfert 4
3.1 Cas d’un premier ordre sans retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.2 Cas d’un premier ordre retardé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3.3 Cas d’un premier ordre intégrateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
I Annexes 5
0
1.1 : Systèmes commandés en boucle ouverte
Procédés du premier ordre Page 1/4
1 Introduction
1.1 Cas d’un réservoir
HV1
p1
HV2
p=0
Vidange du ré
servoir
P1
i(t)
L’équation différentielle de la charge d’un condensateur par une C
tension E donne une équation différentielle du premier ordre : u(t)
E
du(t)
u(t) + τ =E
dt
K R
, avec τ = RC homogène à un temps. L’équation différentielle
de la décharge d’un condensateur donne également une équation
différentielle du premier ordre : C
u(t) i(t)
du(t)
u(t) + τ =0
dt
, avec τ = RC homogène à un temps.
1
1.1 : Systèmes commandés en boucle ouverte
Procédés du premier ordre Page 2/4
2 Analyse temporelle
2.1 Cas d’un premier ordre sans retard
En généralisant les exemples précédents, on peut dire qu’un procédé du
premier ordre est défini par l’équation différentielle :
dx(t)
x(t) + τ = K.y(t) (1)
dt y(t) x(t)
procédé
, où y(t) et x(t) sont respectivement les signaux d’entrée et de sortie
du système. K est le gain statique du procédé et τ est sa constante de
temps. La solution de cette équation différentielle dépend du type de
signal y(t) en entrée.
dx(t)
x(t) + τ = K · ∆Y (2)
dt
t
On démontre que la solution de ce cette équation différentielle est : x(t) = K · ∆Y (1 − e− τ )
∆y
0 t(s)
Propriétés graphiques
x(t)
0 τ 2τ 3τ
t(s)
y(t) = δ(t)
0
vaut : 0ε
K −t t(s)
x(t) = e τ
τ
x(t)
2
1.1 : Systèmes commandés en boucle ouverte
Procédés du premier ordre Page 3/4
y(t)
Un signal d’entrée de type rampe est défini
y(t)=a.t
par :
y(t) = a · t 0
x(t)
−t
x(t) = K · a · t − K · a · τ (1 − e τ )
La courbe donnant x(t) est donnée ci-contre.
On peut voir que :
– la courbe admet une asymptote d’équation
0
xasympt (t) = K · a (t − τ )
– l’asymptote coupe l’axe des abscisses à t = τ 0 τ
t(s)
∆y
Propriétés graphiques
Le tracé de la réponse temporelle de x(t) est K.∆y
donnée ci-contre. On peut déterminer graphi-
quement les 3 paramètres K, τ et T de ce mo-
dèle.
– x(τ + T ) = 0, 63 · K · ∆Y
– x(3τ + T ) = 0, 95 · K · ∆Y
– x (t) =La pente de la tangente au décolle-
K · ∆Y
ment de la courbe vaut x (T ) =
τ 0
0
t(s)
La réponse d’un procédé avec retard se déduit de celle d’un procédé sans retard, en remplaçant la variable temps
t par t − T :
réponse à un échelon y(t) = ∆y · u(t)
t−T
x(t) = K · ∆y(1 − e− τ ) (3)
, où y(t) et x(t) sont respectivement les signaux d’entrée et de sortie du système. k est le gain dynamique du
procédé exprimé en s−1 .
3
1.1 : Systèmes commandés en boucle ouverte
Procédés du premier ordre Page 4/4
y(t)
∆y
x(t)
dx(t)
= k · ∆Y (5)
dt
La solution de ce cette équation différentielle
est : x(t) = k · ∆Y · t
Propriétés graphiques
A partir du tracé de la réponse temporelle de
x(t) donnée ci-contre, on peut retrouver le pa-
ramètre k.
k · ∆Y = ∆X∆t
1
donc, k = ∆Y · ∆X
∆t
0
0
t(s)
3 Fonctions de transfert
X(p)
On définit la fonction de transfert réglante H(p) d’un procédé quelconque comme le rapport .
Y (p)
K Y(p) K X(p)
H(p) = (6)
1+τ ·p
1+τ p
k Y(p) k X(p)
H(p) = (8)
p p
4
1.1 : Systèmes commandés en boucle ouverte
Procédés du premier ordre Page 5/4
Première partie
Annexes
L’équation à résoudre est :
dx(t)
x(t) + τ = K.∆Y (9)
dt
Cette équation peut aussi s’écrire : x(t) − K.∆Y + τ dx(t)
dt = 0. Si on pose :
df (t) dx(t)
On peut remarquer que = . L’équation 9 peut donc s’écrire :
dt dt
df (t)
f (t) + τ =0
dt
ce qui équivault à :
df dt
=−
f τ
donc,
df 1
=− dt
f τ
donc,
t
ln f = − +C
τ
où C est une constante réelle.
t
f (t) = A.e− τ où, A = eC
En revenant à la définition 10 de f (t), il vient :
t
x(t) = f (t) + K.∆Y = A.e− τ + K.∆Y
Pour déterminer la valeur de la constante A, il faut connaître une solution particulière de x(t). Or, à t = 0, on a
la condition initiale x(0) = 0, et donc :