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Rapport de Stage de Thèse (Enregistré Automatiquement)
Rapport de Stage de Thèse (Enregistré Automatiquement)
SOMMAIRE
Sites industriels :
Le Groupe est présent dans cinq zones géographiques du pays dont trois
sites d’exploitation minière Khouribga, Benguérir /Youssoufia, Boucraâ /Laâyoune
et deux sites de transformation chimiques : Safi et Jorf Lasfar.
Figure 2: Schéma représentant les flux gérés au niveau de la plate forme de Jorf
Lasfar.
RESUME
Ces différents composés ont été caractérisés par infrarouge (IR) et par la
diffraction des rayons X (DRX).
INTRODUCTION GENERALE
L'activité industrielle mondiale augmente sans cesse année après année. Le bien
être des millions de personnes partout dans le monde en dépend .Toutefois, l'industrie
n'a pas créé seulement de la richesse, elle a engendré aussi plusieurs problèmes
environnementaux. Un des problèmes environnementaux est l'émission des gaz à
effet de serre (GES). Il existe plusieurs GES : Le dioxyde de carbone (CO2), le
méthane (CH4), le protoxyde d'azote ou l'oxyde nitreux (N2O), l'ozone (O3), les
chlorofluorocarbones (CFC), les hydrocarbures halogènes (HFC, PFC), l'hexafluorure
de soufre (SF6) sont les principaux GES (GIEC, 2007).
Ces gaz, dont le dioxyde de carbone (CO2), jouent un rôle majeur dans la
régulation de la température terrestre, car ils laissent passer les radiations solaires,
mais absorbent certaines radiations infrarouges (chaleur) émises par la surface chaude
de la Terre ce qui fait augmenter la température de l'atmosphère.
Figure 3 : Flux d’énergie en W/m2 sans et avec gaz à effet de serre (GES) Source :
d’après GIEC, 1er groupe de travail, 2007.
Le dioxyde de carbone, avec une durée de vie excédant 120 ans et une contribution
pour environ 55 % du réchauffement planétaire, se trouve en tête des gaz à effet de
serre [17]. Entre 1970 et 2004, les rejets annuels de CO2, le principal gaz à effet de
serre anthropique, sont passés de 21 à 38 gigatonnes (Gt), soit une augmentation
d'environ 80 %. Ces rejets représentaient 77 % des émissions totales de GES
anthropiques en 2004 (7). Le Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution
du climat (7), estime que la teneur moyenne en CO2 dans l'atmosphère a augmenté
plus de 30 % depuis le début de l'ère industrielle, passant de 280 ppmv à 379 ppmv.
De plus, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) constate que les émissions de
dioxyde de carbone liées aux activités humaines devraient
Atteindre 43 Gt par an d'ici 2030, soit une augmentation de 60% (2). Ces
augmentations pourraient provoquer la hausse de la température de la surface de la
Terre en moyenne entre 1,4°C au minimum et 4°C au maximum sur la période de
1990 à 2100 (4).
Contexte économico-politique
Les émissions de CO2 augmentent d'année en année malgré les efforts des
entreprises à les réduire. Pourtant, le protocole du Kyoto (1997) a fixé des objectifs
de réduction de GES pour tous les pays signataires. Le protocole du Kyoto a fixé au
Canada à réduire de 6% ses émissions de GES entre 2008 et 2012 par rapport à
l'année 1990 (Environnement Canada, 2007).
Les quinze pays signataires de l'Union Européenne ont déjà atteint l'objectif de 8%
réduction de GES fixé par Kyoto [5]. Des pays tels que la France, L'Allemagne, la
Grèce, la Suède le Royaume Uni ont même déjà atteint un niveau inférieur à leur
objectif de Kyoto. Les projections réalisées par l'Agence Européenne pour
l'Environnement (AEE) démontrent que les politiques climatiques en vigueur à
l'heure actuelle permettront de faire une réduction supplémentaire de 3,5 % d'ici 2012
grâce à l'achat de crédits issus de projets de réduction des émissions menés dans les
pays tiers [5]. Le Canada et les Etats Unis, au contraire, ont augmenté plus du double
leurs émissions de GES.
Plusieurs procédés sont utilisés pour limiter les émissions atmosphériques de CO2
qui agissent principalement sur la capture et la séquestration de ce gaz. Alors que les
L'utilisation des résidus et sous-produits issus des activités industrielles telles que
l’industrie phosphatière offrent de nouvelles possibilités de séquestration du CO2.
Cette technologie est basée sur un phénomène chimique simple: la formation de
carbonates stables suite à l'absorption du CO2 par des composés tels que les oxydes de
calcium (CaO) et l’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2). L'idée d'utiliser les résidus et les
sous-produits alcalins afin de séquestrer le CO2 a été lancée pour la première fois par
(Seifritz et al, 1990) [67] et a été étudié en profondeur par (Lackner 1995) [41].
La réduction des émissions de CO2 à la source s'inscrit dans le cadre d'un processus
de gestion durable des matières résiduelles et présente un intérêt économique
manifeste .À cet effet, la séquestration de CO2 par carbonatation minérale en milieux
aqueux présente une alternative très intéressante [33,11] .il s'agit d'un processus
naturel menant à la formation des carbonates, produits thermodynamiquement stables
et sans effet néfaste sur l'environnement [11].
Objectif de l’étude
CHAPITRE 1
SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
INTRODUCTION
Il faut savoir que cet effet bénéfique tient à très peu de choses : la présence dans
l’atmosphère de quelques gaz particuliers (vapeur d’eau, CO2, méthane, ozone) dans
une concentration globale inférieure à 1%.
Tableau 1 : Emissions des gaz à effets de serre par secteur d'activités (en Gg)
Année 1994 au Maroc
Si l’on sait que le CO2 émis aujourd’hui mettra près de 100 ans pour disparaître
de l’atmosphère, ce n’est pas un excès de pessimisme que d’affirmer que des
changements climatiques sont à craindre dans un proche avenir...
Le dioxyde de carbone a été identifié pour la première fois dans les années 1750
par le physicien et chimiste écossais Joseph Black (6). A température ambiante
(20,25°C). Il est présent dans l’atmosphère dans une proportion approximativement
égale à 0,0375% en volume soit 375 ppmv (1).
Ce gaz est utilisé comme agent d’extinction des incendies, agent propulseur dans
les aérosols, agent de fumigation, antiseptique en bactériologie et dans l’industrie des
aliments congelés, gazéificateur de breuvage. On l’utilise également pour augmenter
la production agricole (voir la vigueur des plantes poussant en bordure des
autoroutes), pour la fabrication de carbonate et comme glace sèche pour la
réfrigération.
L’effet de serre fonctionne de la même façon que les parois de verre dans une
serre. L’effet de serre est un phénomène naturel par lequel une partie de l’énergie
solaire qui est reflétée par la terre est absorbée et retenue sous forme de chaleur dans
la basse atmosphère.
Des gaz tel que le gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote
(N2O) retiennent le rayonnement émis par la terre réchauffée par les rayonnements du
soleil. L’effet de serre est un phénomène nécessaire car sans lui, la nuit serait
beaucoup trop froide (environ -18°C), et le jour serait beaucoup trop chaud. Les
molécules de ces gaz agissent de la même façon qu’une couverture isolante en
emprisonnant la chaleur.
Les mesures de température prises par des appareils partout dans le monde ont
révélé que pendant le XXème siècle, la surface de la terre et la partie la plus inférieure
de l’atmosphère s’est réchauffée de 0.6°C en moyenne.
Pendant cette période, les émissions de gaz résultant de l’activité humaine ont
considérablement augmenté, créant une hausse des concentrations dans l’atmosphère
(voir courbes d’évolution).
Ces vingt dernières années, on a peu à peu associé, du moins en partie, l’émission
de ces gaz, et principalement le CO2, avec l’augmentation de température.
Pour comprendre cette association, il faut tout d’abord savoir que la température
moyenne de notre planète résulte de l’équilibre entre le flux de rayonnement qui lui
parvient du soleil et le flux de rayonnement infrarouge renvoyé vers l’espace.
II.3 Quels sont les gaz qui font le plus d'effet de serre ?
Mais si l'on se limite à l'effet de serre d'origine humaine, que l'on appelle parfois
effet de serre "additionnel" (parce qu'il se rajoute à celui d'origine naturelle), ou
anthropique.
5%
5%
CO2
10%
CH4
Les gaz à effet de serre, une fois dans l'atmosphère, n'y restent cependant pas
éternellement. Ils peuvent être retirés de l'atmosphère :
Soit par suite d'un phénomène physique. Par exemple la pluie, phénomène
physique (condensation), enlève de la vapeur d'eau de l'atmosphère.
soit par suite d'un phénomène chimique. Par exemple la photosynthèse des
plantes enlève du gaz carbonique de l'atmosphère.
soit par suite d'un phénomène radiatif. Par exemple les rayons cosmiques (qui
sont de même nature que les rayons émis par une source radioactive) "cassent"
des molécules dans la haute atmosphère. Les halocarbures disparaissent de
cette façon (ce sont généralement des molécules trop stables pour disparaître
par réaction chimique dans l'atmosphère).
Mais la très mauvaise surprise, c'est que mis à part la vapeur d'eau qui
s'évacue en quelques jours, les gaz à effet de serre mettent très longtemps à
s'en aller de l'atmosphère. Ce n'est pas facile de savoir avec précision combien
de temps est nécessaire, car l'atmosphère est un système très complexe, faisant
intervenir tout un ensemble de phénomènes (physiques, chimiques,
biologiques...), dont les scientifiques n'ont pas encore percé tous les mystères,
même s'ils en savent assez pour nous mettre en garde.
Cela étant, on a désormais une estimation de la durée de séjour, c'est-à-dire du
temps qui est nécessaire à ce que le gaz en surplus disparaisse de l'atmosphère,
pour les principaux d'entre eux.
On voit immédiatement ci-dessus que l'essentiel des gaz que nous émettons
aujourd'hui, y compris le gaz carbonique que nous avons par exemple émis ce matin
en venant travailler en voiture, ou hier en faisant fonctionner la chaudière, sera encore
au-dessus de la tête de nos petits-enfants dans un ou deux siècles.
Les technologies basées sur l'absorption du CO2 par les amines sont les plus
fréquemment utilisées dans les industries pétrolières, d'extraction du gaz naturel et de
la production d'ammoniaque [44,60]. La monoéthylamine (MEA) par exemple réagie
avec le CO2 et forme le carbamate de MEA. On utilise la solution de ce composé afin
d'extraire du CO2 très pur [71]. Ces technologies offrent des rendements de captage
du CO2 variant de 75 à 90 % et des grades de pureté du CO2 supérieurs à 99 %.
Malgré des rendements satisfaisants, ces technologies ont des inconvénients majeurs:
les couts d'investissement et d'exploitation sont élevés, l'utilisation d'inhibiteurs de
corrosion et d'oxydation et leurs rendements dépendent des conditions d'utilisation
[37]. La consommation d'énergie est également très élevée [21].
Les matériaux tels que les zéolites et les charbons actifs ont des surfaces
spécifiques élevées (> 1500 m2/g) et adsorbent sélectivement différents gaz en
fonction de leur superficie, la taille des pores et les volumes de pores [64].
Ce processus repose sur la neutralisation d'un gaz acide fort (CO2) par une base
faible (absorbant). Ils opèrent à des cycles dites de pression PSA (Pressure-Swing-
Adsorption) ou à des cycles thermiques TSA (Thermal-Swing-Adsorption).
III.1.3.Procédés membranaires
Ces technologies utilisent des membranes constituées d'un polymère déposé sur
un support microporeux ou métallique ou d'un film liquide absorbant immobilisé sur
un support de polymère [23],[28-29]. Le CO2 est mis en contact avec la membrane et
le polymère ou le film liquide qui facilite son transport à travers la membrane au
détriment des autres polluants. Ces procédés offrent plusieurs avantages par rapport
aux autres procédés par leurs simplicités et leurs stabilités. Toutefois, ces technologies
présentent de sérieux désavantages dont des coûts d'utilisation élevés, des rendements
de captage du CO2 inférieurs à 80%, une faible sélectivité, en plus de ne pouvoir
traiter que des effluents ayant de faibles concentrations en CO2 [31].
Les océans ont un potentiel de séquestration du CO2 très élevé, plus de 1000 Gt
[6], mais la durée de rétention du CO2 est beaucoup plus courte que les autres types de
séquestration. Le CO2 injecté à 1500 m de profondeur libère 18% de la quantité
séquestré du CO2 après 200 ans de stockage [27]. Ceci s'explique par le fait que le
CO2 dissout dans l'eau se transforme en acide carbonique H2CO3 qui baisse le pH de
l'eau marine. Des ions bicarbonates HCO3- et des ions carbonates 𝐶𝑂32− sont libérés
dans l'eau qui à leur tour vont réagir avec les ions métalliques qui se trouvent dans
l'eau pour former des sels tels que la calcite CaCO3 (carbonate de calcium) et la
dolomite CaMg(CO3)2. La formation du carbonate de calcium CaCO3 produit deux
phénomènes : le premier est celui de l'augmentation de la concentration en acide
carbonique qui peut aussi s'écrire CO2 + H2O, et, par voie de conséquence, de celle du
Captage du CO2 :
Concrètement cela veut dire : « installer à la sortie d’une unité industrielle qui
produit du CO2 (aciérie, cimenterie, centrale de production d’électricité….) un
système qui permet de récupérer le CO2 séparé des autres gaz issus de la
combustion».
Transport de CO2 :
Stockage de CO2
Le captage est l'étape la plus coûteuse du processus (GIEC, 2005). De plus, plus
des deux tiers du coût du captage et du stockage du CO2 provenant des gaz de
combustion y sont accaparés par sa séparation et son traitement. Ces coûts élevés
présentent (40 à70 $ /tonne de CO2) le principal obstacle à la commercialisation des
technologies de stockage du CO2.
Les grands émetteurs de CO2 tels que les alumineries, les aciéries, les cimenteries
et les raffineries de pétrole peuvent utiliser facilement cette technologie [78].
Une autre possibilité de séquestration du CO2 est l'injection dans les formations
houillères [49]. Le méthane (CH4) à la propriété de s'accrocher aux parois rocheuses
mais le CO2, une fois injecté, déplace le méthane pour prendre sa place. Cette
Tout d’abord, il s’agit d’identifier les différentes sources de CO2 potentielles que
l’on peut traiter avec un procédé de carbonatation minérale. On s’intéressera ici
essentiellement au cas du CO2 produit par des centrales thermiques produisant de
l’électricité. Il existe alors différentes options :
Dans un premier temps, nous avons comparé la réactivité des différentes espèces
chimiques d’un point de vue thermodynamique : les enthalpies libres standards de
carbonatation (ΔrG°) ont été calculées à 298 K, puis à 393 K, pour les principaux
métaux, alcalins, alcalino-terreux et métaux de transition pouvant former une espèce
carbonate solide.
Les réactions prises en compte sont celle des formes oxyde (MO) et hydroxyde
(M(OH)2 de ces métaux avec le CO2 :
Ou M= Zn, Fe, Mg, Ca, Sr… Ces réactions ne correspondent pas exactement aux
réactions mises en jeu dans le procédé : l’oxyde MO est généralement présent dans
une matrice complexe. Il est toutefois intéressant de comparer la formation des
carbonates d’un point de vue thermodynamique en se basant sur ces réactions
simplifiées.
Une valeur élevée de K°, donc une valeur fortement négative de ΔrG°, indique un
équilibre favorable à la formation des carbonates.
L’évolution de cette constante d’équilibre avec la température est donnée par la loi de
Van’t Hoff :
𝑑𝑙𝑛𝐾°(𝑇) 𝛥𝐻𝑟°
=
𝑑𝑇 𝑅𝑇 2
Les enthalpies et entropies de réaction (Δ𝐻𝑟° et Δ𝑆𝑟° ) ont d’abord été calculées à
298 K à partir respectivement des enthalpies et entropies de formation des différentes
espèces impliquées (source : CRC Handbook of Chemistry and Physics).
Les enthalpies libres de réaction ont ensuite été calculées à 298 K en utilisant la
formule :
Il est important ici de noter que les réactions des espèces Na, Rb, K, Cs, Li
impliquent 2 atomes pour chaque espèce pour la formation d’un seul carbonate
Et les enthalpies libres associées sont représentées différemment sur les graphiques
pour les différencier.
On remarque donc que le magnésium et le calcium ne sont pas les composés les
plus réactifs. Toutefois, parmi les composés les plus réactifs, Li, Cs et K, utilisent 2
moles de métal par mole de carbonate et leurs carbonates sont relativement solubles
dans l’eau, donc moins stables. Quant à Ba et Sr, ils sont peu abondants dans la
nature. Il est donc justifié de porter son attention sur le magnésium et le calcium, de
par leur réactivité et leur très grande disponibilité dans les minerais naturels qui
composent l’écorce terrestre. Conformément à leur caractère exothermique, les
réactions de carbonatation sont défavorisées thermodynamiquement par une élévation
de température. Les variations de Δ𝐺𝑟° sont assez similaires pour les différentes
espèces, si bien que l’ordre de réactivité reste le même à 393 K.
des différentes formes de carbonates produits. Il souligne le fait que les carbonates de
magnésium (et de calcium) sont stables en température jusqu’à 300°C et leur
dissolution ne se produit que dans des conditions fortement acides.
Solubilité dans l’eau des carbonates de Solubilité dans l’eau des carbonates de
métaux alcalins (solubilité élevée) métaux alcalino-terreux (solubilité très
faible)
Li2CO3 13 g/l à (20°C) MgCO3 0,1 g/l à (25°C)
Na2CO3 300 g/l à (20°C) CaCO3 0,015 g/l à (25°C)
K2CO3 1,12 Kg/l à (20°C) SrCO3 0,11 g/l à (25°C)
Cs2CO3 2,6 Kg/l à (20°C) BaCO3 0,02 g/l à (20°C)
Le stockage du CO2 sous forme de carbonates alcalins n’est donc pas pérenne,
puisque ces derniers seraient trop facilement lessivés.
La voie aqueuse est donc la voie des études actuelles. Les cinétiques obtenues sont
plus rapides et les conditions optimales de température sont plus modérées que la voie «
sèche » : 70-180°C (contre 300-500°C). On peut distinguer deux voies principales pour
la carbonatation en phase aqueuse, qui sont détaillées dans les paragraphes suivants.
CO2
+ eau
Afin de ne pas être contraint par l’ajout d’acide fort dans le procédé (qu’il faut ensuite
neutraliser pour effectuer la précipitation), il faut donc trouver les conditions permettant
d’accélérer la dissolution à pH plus élevé.
Le concept (idéalisé) du procédé avec additifs peut être représenté comme suit :
CO2
+ eau
Dans la présente étude on doit adopter la 2ème voie en utilisant comme résidus le
phosphogypse et comme additif NaOH (voir Matériel et Méthode).
L'approche de Setchenow qui illustre l'influence des sels sur la solubilité du CO2
peut s'appliquer à différents sels minérales comme suit :
X = X0 exp (-kI)
où X et X0 sont les fractions molaires du gaz acide dans l'eau pure et dans la solution
saline. K est la constante de Setchenow et I est la force ionique du sel.
des particules diminue de < 2 mm à < 38 µm. Réduire la granulométrie par deux peut
augmenter la conversion de 32 à 62 % [33].
Vitesse de brassage :
Plus la solution est diluée plus la conversion du CO2 en carbonates est élevée
[34],[12]. Autrement dit, plus le ratio L/S et élevé plus, le degré de carbonatation est
élevée. Toutefois, l'effet de ce paramètre sur la carbonatation dépend des autres
paramètres tels que la température et la pression de l'expérimentation [7].
Ces deux variables sont très liées l'une à l'autre. La température peut avoir des
effets contradictoires sur la carbonatation. A haute température, la lixiviation du Ca de
la matrice peut être très rapide, mais la solubilité du CO2 dans la solution peut
diminuer [33]. A une pression de 20 bars de CO2 la carbonatation augmente si la
température ne dépasse pas les 150°C et atteint son maximum à 200°C. La
conversion diminue abruptement au-dessus de 200°C. Ce résultat est dû aux effets
contradictoires de la température l'augmentation de la température augmente la vitesse
de réaction et le transfert de masse des ions de calcium (lixiviation) mais, de l'autre
côté, elle provoque la baisse des ions bicarbonate dans l'eau [78]. La formation des
carbonates est plus élevée aux basses pressions et à de hautes températures [81].
Les bicarbonates se forment suite à l'adsorption du CO2 sur les sites acides forts
des oxydes selon un mécanisme du type Langmuir-Hinshellwood. Ces mécanismes
impliquent l'isotherme de Langmuir.
Ɵ = 0~1
ri = k [A].[B] = k.ƟA.ƟB
𝐵0,𝐴 .𝑃𝐴
ƟA =
1+ 𝐵0,𝐴 .𝑃𝐴 .𝐵0,𝐵 .𝑃𝐵
𝐵0,𝐵 .𝑃𝐵
ƟB =
1+ 𝐵0, .𝑃𝐴 .𝐵0,𝐵 .𝑃𝐵
CHAPITRE 2
ETUDE GENERALE DU PHOSPHOGYPSE
INTRODUCTION
80°C
[Ca3(PO4)2]3CaF2 + 10 H2SO4 + 20 H2O CCC 6H3PO4 + 10(CaSO4, 2H2O) + 2HF
MINERAI PHOSPHOGYPSE
Après filtrage, le phosphogypse se présente sous la forme d'un sable humide très
fin dont les caractéristiques dépendent essentiellement de l'origine du minerai utilisé
et du procédé d’attaque. Cette forme dépend du mode de séparation du phosphogypse
au cours de la fabrication de l'acide phosphorique et des différents traitements avant
rejet ou avant réutilisation (8).
Principalement par voie humide par attaque du phosphate naturel par l'acide
sulfurique, à 80°C, selon la réaction :
Procédé dihydrate :
Après broyage du phosphate naturel, celui-ci est attaqué par l'acide sulfurique
concentré (à 98,5 %), en présence d'eau. Une filtration à l'aide d'un filtre rotatif
permet de séparer l'acide phosphorique (contenant en moyenne 29 % de P2O5) du
phosphogypse. L'acide phosphorique est ensuite concentré par évaporation de l'eau
afin d'obtenir un acide à 54 % de P2O5, soit un acide à 75 % de H3PO4.
Procédé hémihydrate :
Le gypse d'abord obtenu sous forme de dihydrate est filtré, déshydraté en milieu
acide à 120°C, et donne l'hémihydrate qui est à nouveau filtré et séparé de la
solution acide qui est recyclée.
Procédé anhydrite :
Stockage en terrils.
Elimination en mer.
a- stockage en terril
Les usines continentales n’ont d’autre choix que de mettre le phosphogypse en tas
voisins du lieu de production. Ceci peut se faire de deux manières différentes choisies
selon les conditions locales, à savoir :
N.B :
Cette option est, d’un point de vue environnementale, acceptable parce que la
composition importante en calcaire de l’argile permet la neutralisation de l’acide
emprisonné dans les gâteaux de phosphogypse après filtration.
I.3.1. Granularité
échelle : : 100microns
Impuretés solubles :
Ce sont des sels ou acides non éliminés par le lavage du procédé. P2O5 et fluor
solubles principalement. Ces acides confèrent au phosphogypse un pH assez faible
(entre 2et 4 généralement) [25].
Impuretés Insolubles :
Mis à part les difficultés techniques qu’on doit faire face pour intégrer le
phosphogypse dans la chaîne économique, ce dernier est réputé pour contenir une
A*= Activité
II.2. Le fluor
C’est une nocivité majeure provenant du phosphate, on le retrouve dans tous les
minerais ; en effet le CaF2 est un composant du minéral de base. L'acide fluorhydrique
réagit, en partie, avec la silice présente dans le minerai pour donner de l'acide
fluosilicique (H2SiF6), le reste est fixé pour éviter la pollution : il est utilisé pour
produire des fluosilicates et des fluorures. Chaque semaine, les unités de production
doivent être arrêtées pendant environ 16 h pour éliminer, par lavage à l'eau, les
fluosilicates déposés dans les installations.
III.1.1. Lavage
Le phosphogypse peut être purifié par un traitement avec une solution d’acide
citrique à 3-4%, pendant 15-25 min à 30°C, suivi d’un lavage à l’eau. Les
impuretés phosphatées (Ca(H2PO4)2.H2O, CaHPO4.2H2O, et Ca3(PO4)2) et fluorées
(NaF, Na2SiF6, Na3AlF6, Na3FeF6, et CaF2) sont éliminées sous forme d’acide
phosphorique, de citrate de sodium, d’acide fluorhydrique, d’hydrofluorosilicate et
d’hydrofluoroaluminate, solubles dans l’eau [59].
Cette méthode est utilisée pour réduire les teneurs des éléments radioactifs
dans les phosphogypses. Il comporte les étapes suivantes :
Comme engrais
Le gypse naturel a été depuis longtemps utilisé comme fertilisant dans plusieurs
cultures (légumineuses, blé, …) [14]. Plusieurs auteurs tels Baird et Kamprath [8],
Mullins et Mitchell [55],… ont montré que pour plusieurs cultures, le phosphogypse
est aussi efficace que le gypse naturel broyé. Cependant, les quantités à mettre en
œuvre sont limitées par certaines normes.
Les sols salins sont impropres à la culture. Une fois traités au sulfate de calcium, ils
retrouvent des caractéristiques physiques et chimiques convenables.
Le phosphogypse peut être utilisé selon Davister [18] comme charge ou pigment
de couchage dans l’industrie du papier. Cet auteur a également mentionné
l’utilisation du phosphogypse comme adjuvant de pressage des pulpes.
CHAPITRE 3
MATERIEL ET METHODE
I. CONDITION EXPERIMENTAL
I.1. Phosphogypse
I.2. la soude
I.3. Eau
Le procédé du lavage avec l'eau est réalisé de la façon suivante : à une certaine
masse de 10 g de phosphogypse introduite dans un bêcher, on ajoute 20 ml d'eau.
L'ensemble est agité magnétiquement pendant 30 min à une température constante,
25°C.
Ensuite, la solution est filtrée sous vide. Le filtrat est recueilli afin d’effectuer les
mesures de pH et de la conductivité électrique. La matière solide retenue par le verre
fritté (porosité 3) a été récupérée. La procédure de lavage est renouvelée plusieurs
fois jusqu'à ce que les valeurs constantes de pH et de conductivité électrique du gypse
naturel pur, pris comme référence, soient atteintes.
Parmi les techniques de purification, il a été constaté que le lavage avec l'eau,
permet d'enlever les impuretés solubles du phosphogypse. Toutefois, le traitement
thermique conduit à optimiser le taux d’hydratation, l'élimination des gaz
indésirables et les impuretés volatiles.
2g de ce précipité sera dispersé dans 40ml d’eau distillé sous agitation magnétique
avec un flux de CO2 (1 bar, 20 cm3/s) pendant 15 min à température et pression
ambiante, le mélange reste une nuit dans l’eau riche en CO2 en fin filtrer puis sécher
IV. MONTAGE
V. TECHNIQUES DE CARACTERISATION
V.1. Analyses chimiques
Les éléments déterminés sous forme d’oxyde sont : SO3, CaO, SiO2, P2O5,
Al2O3, Na2O, F, MgO, Cl, SrO, K2O, Y2O3 mais nous nous sommes intéressé
beaucoup aux éléments majeurs (CaO).
CHAPITRE 4
RESULTATS ET DISCUSSIONS
L’analyse des eaux de lavages (notée Li : i= 1 à 10) sont donnés par le tableau
suivant :
Ech As Cd Cr Ni Pb Se V Zn
mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l mg/l
L1 0,112 0,188 0,220 0,236 < 0.01 < 0.01 0,444 2,279
L2 < 0.01 0,021 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,021 0,491
L3 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,171
L4 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,052
L5 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,033
L6 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,014
L7 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 0,016
L8 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01
L9 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01
L10 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01 < 0.01
Les résultats obtenus sont représentés dans les figures 23, 24 et 25.
Les figures 23, 24 et 25 donnent, à température constante 80, 100, 120 140 ou
160°C, l’évolution en fonction du temps de la perte en masse du gypse naturel, du
phosphogypse et du phosphogypse lavé. Aucune perte en masse n'a été observée
pendant le chauffage à 80 °C des échantillons du gypse naturel (fig.23) et du
phosphogypse lavé (fig. 5). Par contre, une perte de masse (environ 10%) a été
observée pour le traitement thermique du phosphogypse à 80 °C (fig. 24).
Elément SO3 CaO SiO2 P2O5 AL2O3 Na2O F MgO Cl SrO K2O Y2O3
Conc 35.6 19.2 2 1.98 1.97 1.04 0.811 0.23 0.0634 0.05 0.0466 0.0089
Counts
PS1 (B)
4000
2000
0
10 20 30 40 50 60
Counts
Th N1
20000
10000
0
10 20 30 40 50 60
Counts
Prt
20000
10000
0
10 20 30 40 50 60
Les analyses par Infrarouge des échantillons suivantes PG(B), PG(L), Prt et Th
sont donnés par les figures suivantes :
CONCLUSION
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