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POURQUOI ?
1) Prestations publiques et privées sont indissociables
Î Ceci se traduit notamment par une exigence encore plus forte des
opérateurs concernant:
- la qualité des espaces publics et des infrastructures de loisir
- la maîtrise de l’urbanisation, la préservation du patrimoine naturel
et bâti ainsi que la gestion de la ressource en eau
- l’efficacité de la stratégie de développement (accueil/promotion)
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2) L’investissement touristique est largement financé en partenariat
public/privé
•10 à 15% par les acteurs publics, sans prise en compte des
investissements indirects dans l’aménagement et les transports
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Î Le modèle économique de l’industrie touristique stimule les
partenariats public/privé en matière d’investissement:
- intensité capitalistique du portage des actifs immobiliers,
- marges faibles liées à la saisonnalité et à la forte sensibilité aux
aléas de toute nature,
- garanties faibles données à l’investisseur renforçant l’importance de
l’exploitant
- importance accordée par les acteurs publics aux effets levier
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3) Un contexte juridique en évolution :
Î Les marchés publics
OBJET PROCEDURE NEGOCIATION
Prestation de service simple Appel d’offre au-dessus NON
d’un seuil
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Î Les délégations de service public (ne portent que sur des
services publics)
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Î Les baux (ne portent généralement pas sur des services
publics)
OBJET PROCEDURE NEGOCIATION
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Î Les partenariats public-privé (ne portent que sur le volet
immobilier des services publics)
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Î Les fondations
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QUEL CONSTAT ?
Pérennité du projet et environnement:
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Pérennité opérationnelle :
6/ Des processus de mise en point peu structurés donnant
insuffisamment la priorité à l’exploitation et sans revalidation
régulière des paramètres fondamentaux du projet:
Au final: Pbs pour la gestion des flux, la billetterie, le contrôle
qualité, la signalétique…
7/ Pas de « champion » et de chef de projet dédié
Pérennité économique:
8/ Des montages juridique et financier déconnectés du portage des
risques et des financements
9/ Un rapport investissement/chiffre d’affaires/visiteur incohérent
10/ Quid du RBE pour l’exploitant? quid de la rentabilité pour
l’investisseur? quid des retombées pour le territoire d’accueil du
projet ?
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QUELLES CONDITIONS DE REUSSITE ?
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3/ Ancrer le projet dans son territoire, quelle que soit la force
marketing et commerciale du concept proposé
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6/ Evaluer le niveau et la justification des aides économiques:
- Nature de l’avantage
- Sélectivité de l’aide
- Investissements éligibles ( type, durée, « valeur de l’entreprise »)
et niveau de l’aide d’état
- Affectation des échanges entre états membres
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8/ Eviter les projets « cathédrales » trop rigides et sans aucune
marge de manœuvre technique ou financière, en privilégiant les
investissements progressifs à croissance maîtrisée et durable
9/ Manager la transversalité
- logique verticale opérateur/logique horizontale acteur public
- Champs technique/juridique/marketing/financier/relationnel
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QUEL PHASAGE ?
Principes:
- Accepter le « GO/NO GO » à chaque phase
- Valider à chaque phase 4 volets principaux: marketing,
opérationnel, financier et juridique
1/ Le cadrage:
Intention/ foncier/ moyens du porteur public/ mode de gestion envisagé
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3/ La définition de la stratégie juridique et la constitution de
l’équipe projet:
4/ La préfiguration:
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5/ L’avant-projet :
6/ La finalisation du projet:
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Conclusions
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