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Introduction
Ce document est destiné aux étudiants de Génie Physique 2ème année
et présente le fonctionnement des séances de travaux pratiques, ainsi que les
procédures de contrôle de connaissances.
Les TPs sont divisés en 9 séances, suivies d’une séance d’examen. Ils
portent sur des applications abordées lors des cours d’automatique et de
logique. Il est donc recommandé aux étudiants de se munir de leurs cours
lors des séances.
Le contenu des Tps se divise en trois parties :
1. trois tps portant sur la logique combinatoire et séquentielle.
2. trois tps portant sur l’automatique linéaire continu,
3. trois tps portant sur l’automatique linéaire échantillonné,
La promotion est divisée en 2 groupes. Chaque groupe est composé, au
plus, de 6 binômes ou trinomes. 9 séances sont prévues par groupe, plus une
séance de partiel.
1 Compte rendu
Avant le début de chaque séance, le TP doit être préparé. Un compte
rendu doit être impérativement remis à l’enseignant à la fin de chaque séance
(sauf pour la première séance ou le compte rendu pourra être rendu en début
de séance 2). Ce dernier devra être rédigé en suivant le modèle de ce docu-
ment. Il devra comporter, entre autres :
– Le numéro du TP, titre et nom des étudiants,
– Une introduction et une conclusion,
– Les figures devront être numérotées (afin d’y faire référence dans le
texte) et comporter une légende. Toute figure non commentée sera
considérée fausse.
1
Binome/Séance S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9
date (2009) 03-04/02 10-11/02 24-25/02 03-04/03 10-11/03 17-18/03 24-25/03 31/3-1/4 21-22/04
2 Notation
La note finale est divisée en 3 parties :
1. une partie prenant en compte le comportement oral de l’étudiant durant
le TP,
2. une partie portant sur les compte-rendus,
3. une note de contrôle final, attribuée pendant la dixième séance. Il s’agit
d’un oral d’environ 15min. Chaque binome sera interrogé sur l’ensemble
des TPs effectués.
Lors de l’analyse d’un système asservi corrigé, il est indispensable de relever
et commenter les quatre signaux suivants : la consigne, l’erreur, la commande
et la sortie du système. L’oubli d’une seule de ces quatre courbes impliquera
une analyse incomplète du système.
3 Conclusion
Tout compte rendu doit contenir une conclusion aucour de laquelle les
prinpipaux points du Tp sont rapellés, ainsi que les éventuelles difficultés
techniques ou théoriques rencontrées.
2
Polytech' Clermont-Ferrand TP1
1
Régulation de niveau d’eau
A. Benzerrouk, T. Chateau GP
Polytech' Clermont-Ferrand TP1
A. Benzerrouk, T. Chateau GP
Polytech' Clermont-Ferrand TP1
4. Travail demandé.
4.1) Identification du système.
Le système à asservir n'est pas linéaire. Néanmoins, afin d'utiliser des outils de l'automatique
linéaire, on considère qu'il est linéarisable autour d'un point de fonctionnement. Dans ce cas,
il est assimilable à un système du premier ordre.
L'identification de ce système s'effectue, par exemple, à l'aide d'un essai à un échelon, autour
du point de fonctionnement. Comme le système est bouclé, il faut l'identifier à partir d'un
essai en boucle fermée.
A. Benzerrouk, T. Chateau GP
Polytech' Clermont-Ferrand TP1
A. Benzerrouk, T. Chateau GP
Polytech’ Clermont-Ferrand Tp2 gp2
1 Introduction
Le but de ce TP est d’étudier l’asservissement d’un système du premier ordre. La
première partie concerne l’identification du système. La deuxième partie aborde l’étude du
système en boucle fermée. Dans la troisième partie, l’effet d’un correcteur proportionnel est
analysé. Dans la dernière partir, bous devrez concevoir un correcteur proportionnel intégral
et étudier son comportement sur le système du premier ordre. Ce tp doit être préparé afin
d’éviter de passer trop de temps pour les calculs durant la séance.
Lorsque vous analysez le comportement d’un système, il est important d’ob-
server la consigne, l’erreur, la commande et la sortie du système.
2 Identification du système
2.1 Préparation
On considère que le système est linéaire dans une plage de variation entre −12V et
+12V .
– Quelles sont les méthodes expérimentales que vous connaissez pour identifier un
système d’ordre 1 ?
– Rappeler le principe d’identification d’un système d’ordre 1 à partir d’un essais à un
échelon.
2.2 Manipulation
Effectuez l’identification du système à partir d’un essai à un échelon. Ce dernier sera
généré à partir d’un signal carré (GBF) réglé à une fréquence suffisamment faible pour
observer le temps de montée du système.
3.2 Manipulation
– Réaliser l’asservissement à l’aide du block comparateur présent sur la platine et
comparer les performances du système obtenu à celle du système en boucle ouverte.
– Les mesures effectuées correspondent-elles aux calculs théoriques ?
4.1 Prépapration
– Comment peut-on réaliser un block proportionnel à l’aide d’un montage à base d’am-
plificateurs opérationnels ?
– On souhaite diminuer l’erreur statique d’un facteur 2. Calculer l’expression du gain
proportionnel à régler en fonction du gain du système.
4.2 Manipulation
Utilisez le block proportionnel pour régler la valeur du correcteur désiré. Vérifier que
le système se comporte comme prévu
5.1 Prépapration
– Comment peut-on réaliser un block proportionnel intégral à l’aide d’un montage à
base d’amplificateurs opérationnels ?
– En utilisant la méthode compensation de pôles (τi = τ ), calculer l’expression de la
fonction de transfert du système corrigé en BF.
– En déduire l’expression de Kc qui conduit à un temps de monté identique à celui
désiré pour le correcteur proportionnel intégral.
– Calculer l’erreur statique d’odre 1
5.2 Manipulation
Effectuez les tests permettant de valider les calculs réalisés dans la préparation.
2 Enoncé du TP
Ce TP concerne l’étude d’un asservissement de position. Une première partie est consa-
crée à l’identification du système. Un correcteur de type proportionnel dérivée est calculé
dans la deuxième partie, à partir de performances à atteindre sur le système corrigé.
K0
G(p) =
p(1 + τ p)
A. Benzerrouk, T. Chateau 1 gp
Polytech’ Clermont-Ferrand Tp3 gp
Figure 1 – Sélection des briques utilisées pour concevoir les schèmas d’assevissement.
A. Benzerrouk, T. Chateau 2 gp
Polytech’ Clermont-Ferrand Tp3 gp
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Simulink
Nouveau model
avec N > 1.
Montrer que ce correcteur peut se mettre sous la forme :
1 + a.p
C(p) = Kc
1 + b.p
avec une relation d’ordre entre a et b.
4. Le principe de la correction est de compenser le pôle de G(p) par un zero identique
sur C(p). Qu’en déduit on sur a ?
5. Calculer alors l’expression de la fonction de transfert du système corrigé en boucle
fermée, sous la forme :
1
Hd (p) =
2ξ p2
1+ p+ 2
ω0 ω0
6. Par identification, calculer la valeur numérique de a et Kc . En déduire celles de N
et Td
A. Benzerrouk, T. Chateau 3 gp
Polytech’ Clermont-Ferrand Tp3 gp
A. Benzerrouk, T. Chateau 4 gp
Polytech’ Clermont-Ferrand Tp4 gp2
2 Enoncé du TP
Ce TP concerne l’étude de la correction numérique d’un système du second ordre en si-
mulation puis en fonctionnement réel. On disposera, pour cela d’une maquette pédagogique
Figure 1 – Sélection des briques utilisées pour concevoir les schèmas d’assevissement.
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Simulink
Nouveau model
2 Enoncé du TP
Ce TP concerne l’étude de la correction numérique d’un asservissement de vitesse en si-
mulation puis en fonctionnement réel. On disposera, pour cela d’une maquette pédagogique
Figure 1 – Sélection des briques utilisées pour concevoir les schèmas d’assevissement.
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Simulink
Nouveau model
minimale (25ms).
– Calculer la fonction de transfert H(z −1 ) correspondant à la discrétisation du procédé
précédé d’un bloqueur d’ordre 0 avec une période d’échantillonnage de 75ms.
R(z)
2.5 Diminution de Te
Une autre identification du procédé pour une période d’échantillonnage de 25ms a été
réalisée et a donné la fonction de transfert suivante :
0.0812z −1
H(z −1 ) = avec Te = 25ms (5)
1 − 0.962z −1 + 0.081z −2
Pour cette fonction, un nouveau correcteur a été calculé. Il possède des performances
indicielles (tm et D) analogues au premier des deux correcteurs précédents.
Les polynômes R, S et T sont donnés par :
R2 = 5.52 − 2.668z −1 − 0.996z −2
S = 1 − z −1 (6)
2
T2 = 0.825
Essayer ce correcteur en simulé puis sur le procédé réel et conclure sur l’intérêt de diminuer
la période d’échantillonnage.
Introduction
Le but de ce TP est de mettre en oeuvre des techniques d’étude et de correction
numérique de base pour les systèmes asservis linéaires échantillonnés.
Dans un premier temps, il s’agira d’analyser la boucle d’asservissement du système non
corrigé. Il faudra établir l’expression littérale des transmittances en z du système précédé
d’un bloqueur d’ordre 0.
Dans une deuxième partie, il faudra calculer un correcteur numérique par la méthode
des pôles dominants. Le comportement de ce correcteur sera ensuite testé en simulation,
puis comparé à deux autres types de correcteurs : le correcteur à réponse minimale et le
correcteur à réponse pile).
La dernière section présente les grandes lignes de la boite à outils Simulink, disponible
sous matlab.
GB o (z)
Bloqueur Moteur
E(z) ε(z) K Ech
Bo (p) G(p) = S(z)
+ p(p + a)
-
T T
GB o (z)
Bloqueur Moteur
E(z) ε(z) K Ech
C(z) Bo (p) G(p) = S(z)
+ p(p + a)
-
T T
Afin de vous lancer dans le schéma, faites valider une version "papier"
2. Pour une entrée de type échelon, visualiser :
– la consigne,
– l’erreur,
– la commande,
– la sortie.
3. Analyser les courbes obtenues avec et sans perturbations. (Toute courbe non ana-
lysée sera considérée non comprise). Que se passe-t-il aux instants d’echantillon-
nage ? Que se passe-t-il entre les instants d’échantillonnage ? Pourquoi ?
Figure 3 – Sélection des briques utilisées pour concevoir les schémas d’assevissement.
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Simulink
Nouveau model
Figure 6 – Schéma d’un asservissement numérique d’un système continu et schéma équi-
valent en discret
I - Description du TP
Le but de ce travail pratique est de comprendre la démarche pour formaliser et synthétiser
des systèmes séquentiels. Pour valider le travail demandé, le system étudié sera simulé avec le
logiciel CircuitMaker Student.
Pré-requis vus en cours et TD : opérateurs logiques, Grafcet.
2.2 - Simulation
Une fois que le circuit logique est programmé en mode graphique, il faut le compiler. Si le
compilateur ne retourne pas de message d'erreurs alors on peut le simuler pour vérifier si le
fonctionnement correspond à celui que l'on désire.
L’ordre de départ du cycle donné par l’opérateur ne peut être pris en compte que si les conditions
initiales sont réalisées, c’est-à-dire si la trémie et le mélangeur sont vide.
La quantité de produit A est d’abord pesée dans la trémie C et celle si est immédiatement
vidangée dans le mélangeur M.
Ses deux produits sont malaxés pendant 20s. Temps au bout duquel le mélangeur est vidangé.
Travail demandé :
- Représenter le GRAFCET de commande de cette machine.
- Ecrire les équations d’activation et de désactivation des étapes.
- Simuler le circuit de commande à l’aide de bascules SR. (Pour simplifier le circuit
remplacer la temporisation par un simple capteur)
Un dispositif automatique destiné à trier des caisses de deux tailles différentes se compose d’un
tapis amenant les caisses, de trois poussoirs et de deux tapis d’évacuation.
Le poussoir P1 pousse les petites caisses devant les poussoir P2 qui à son tour les transfère sur le
tapis 2, alors que les grandes caisses sont poussées devant les poussoir P3, ce dernier les évacuant
sur le tapis 3.
Pour effectuer la sélection des caisses, un dispositif de détection placé devant le poussoir P1
permet de reconnaître sans ambiguïté le type de caisse qui se présente (a=1 si petite caisse, b=1 si
grande caisse).
Travail demandé :
- Représenter le GRAFCET de commande de cette machine.
- Ecrire les équations d’activation et de désactivation des étapes.
- Simuler le circuit de commande à l’aide de bascules SR.
I - Description du TP
Le but de ce travail pratique est de comprendre la démarche pour synthétiser une fonction
logique avant son intégration dans un composant logique programmable de type FPGA. Pour
valider le travail demandé, la fonction logique étudiée sera comparée à celle du composant
commercialisé correspondant lors d'une phase de simulation. Pour cela, nous utiliserons le
logiciel CircuitMaker Student.
Au cours de cette séance de TP, deux fonctions logiques vont être traitées : l'addition et la
comparaison de 2 nombres binaires A et B sur n bits.
2.2 - Simulation
Une fois que le circuit logique est programmé en mode graphique, il faut le compiler. Si le
compilateur ne retourne pas de message d'erreurs alors on peut le simuler pour vérifier si le
fonctionnement correspond à celui que l'on désire.
Travail demandé :
1 - Etablir la table de vérité de ce circuit.
2 - Déterminer les expressions de S et de R à partir des mintermes.
3 - A l'aide du logiciel, créer graphiquement le circuit logique ainsi obtenu (utilisation de
portes logiques à 2 entrées ET et OU EXCLUSIF) puis simuler son fonctionnement.
4 - En reprenant les expressions de S et de R, réaliser le circuit logique en utilisant
simplement des portes NAND à 2 entrées puis simuler son fonctionnement afin de le
comparer à celui de la question précédente.
Ce circuit appelé 1/2 additionneur convient bien pour effectuer la somme des deux bits de
plus faible poids de deux nombres de n bits. Mais il n'est pas adapté pour réaliser la somme des
autres bits. En effet, ce schéma ne prend pas en compte l'éventuelle retenue provenant de la
somme des bits de poids inférieur.
Il est donc nécessaire d'utiliser pour les bits intermédiaires l'additionneur complet qui
comporte deux 1/2 additionneurs.
Travail demandé :
1 - Etablir la table de vérité de ce circuit.
2- Déterminer les expressions de Si et de Ri à partir des mintermes.
3 - Montrer que ce circuit peut être obtenu à partir de deux 1/2 additionneurs montés en
cascade.
Travail demandé :
1 - A partir de quatre additionneurs complets 1 bit, donner le schéma de câblage d'un
additionneur 4 bits à retenue propagée.
2 - A l'aide du logiciel, acquérir le schéma logique de l'additionneur 4 bits et simuler son
fonctionnement.
3 - Un additionneur 4 bits est commercialisé
sous la référence 74283.
Travail demandé :
1 - Ecrire les fonctions e, s et i à partir de la table de vérité.
e = 1 si A = B
s = 1 si A > B
i = 1 si A < B
2 - Réaliser graphiquement le circuit logique du comparateur élémentaire et simuler son
fonctionnement.
Travail demandé :
1 - Etablir les fonctions de sortie E, S et I résultats de la comparaison de A avec B en
utilisant les fonctions e3, e2, e1, e0, s3, s2, s1, s0, i3, i2, i1 et i0 issues des comparaisons
élémentaires entre les bits correspondants.
2 - A l'aide du logiciel, développer le câblage du comparateur 4 bits et simuler son
fonctionnement.
3 - Un comparateur 4 bits est proposé sous la
référence commerciale 7485.
Travail demandé :
1 - Proposer une solution pour comparer ces deux mots de 8 bits sachant que vous n'avez à
votre disposition que des comparateurs 4 bits référence 7485.
2 - Câbler votre solution et simuler son fonctionnement.
Exercice 1
Soit le système représenté dans la figure 1, il comporte un chariot qui transporte du charbon
du point Gauche G au point droit D. Le chariot sort du dépôt et avance à droite vers le point A
où il est chargé en charbon, il se déplace ensuite vers le point B pour être déchargé et finit sa
course dans le dépôt de droite.
Le chariot sort du dépôt avec la commande de sortie chariot SC, le capteur fsc indique la fin
de la sortie du chariot.
Aux emplacements G et B sont positionnés des capteurs de proximité et de poids, ils
indiquent la proximité du chariot avec les signaux cg et cd respectivement, et le poids avec les
signaux cpg (pour chariot plein à gauche) et cvd (pour chariot vide à droite).
Le chargement du chariot en G est fait avec la commande CG et le déchargement en D est fait
avec la commande DCD.
Le chariot finit sa course dans le dépôt à droite, l’arrivée du chariot au dépôt est signalée par
le capteur rc (pour chariot rentré). Le déplacement du chariot se fait avec la commande DD
(le circuit que prend le chariot est composé de 3 rails, pour chaque rail il faut appliquer une
commande DD1 pour le rail n°1 DD2 pour le rail n°2 et DD3 pour le rail n°3 le déplacement
du chariot nécessite alors l’application des 3 commandes en même temps)
.
Les boutons dcy et acy sont les boutons poussoirs de départ et d’arrêt de cycle.
A B
G D
Travail demandé :
- Ecrire et simuler le GRAFCET de commande de cette machine : pour que le système
fasse un cycle de fonctionnement lorsque l’opérateur appuie sur le bouton d c y et
s’arrête à la fin de cycle en attendant que l’opérateur ré appuie sur dcy.
A. Benzerrouk, T. Chateau
Exercice 2 :
Station 1
Station 2
Figure 2
A. Benzerrouk, T. Chateau
(le déplacement se fait alors par les 3 commandes DD1, DDMC et DD2 appliquées au même
temps) jusqu’à ce que sa présence soit détectée par la balance Bal2 par le signal cp2 (chariot
plein sur la balance 2). Le déchargement du chariot est effectué par la commande DCG1. La
fin du déchargement est indiquée par le signal pc2 qui indique que le chariot est vide sur la
balance 2. Le chariot se déplace alors à gauche (commandes DG2, DGMC, DG1) jusqu’au
signal pc1 pour indiquer qu’il est à nouveau prêt au chargement. Le cycle est relancé tant que
l’interrupteur ma1 est activé. Si la commande ma2 est activée, le chariot continue son cycle
en cours, et le cycle prochain sera l’alimentation de la station 2. Le chariot est de nouveau
chargé (CG) et se déplace ensuite sur le rail 1 et le monte chariot (commandes DD1, DDMC
appliquées au même temps) jusqu’au front descendant du capteur cmc signalé par \cmc
pour indiquer qu’il est sur le monte-chariot. La descente du monte-chariot est alors activée
(commande COLD) jusqu’à l’arrivée en bas signalée par le signal bas. Le chariot se déplace
alors à droite sur le monte-chariot et le rail 3 (commandes DDCM, DD3 appliquées
simultanément) jusqu’à ce qu’il soit détecté par le signal cp3. Le déchargement est effectué
avec la commande DCG2. La fin du déchargement est indiquée par le signal pc3. Le chariot
se déplace alors à gauche sur le rail 3 et le monte -chariot ( DG3, DGMC) jusqu’au signal
cmcb qui indique que le chariot est sur le monte-chariot. Le monte-chariot remonte alors
(commande COLM) jusqu’au signal haut qui indique que le monte-chariot est en haut. Le
chariot se déplace à gauche sur le monte chariot et le rail 1 jusqu’au signal pc1. Le chariot
continue d’alimenter la station 2 tant que ma2 est activée. Une fois ma2 désactivée, le
chariot continue le cycle en cours et reprend l’alimentation de la station 1 tant que ma1 reste
activée.
Travail demandé :
Exercice 3
Le système sur la figure ci-dessus est composé de 2 chariots C1 et C2 qui sont chargés en
charbon en 2 points différents et qui le transportent vers un point de déchargement commun.
On peut remarquer que le monte-chariot et le point de déchargement sont communs aux 2
chariots. Cette partie du circuit doit être alors être empruntée par un seul chariot à la fois.
A. Benzerrouk, T. Chateau
Les commandes ma1 et ma2 commandent la marche et l’arrêt des 2 chariots respectivement.
Lors de l’activation du bouton ma1 (ma2 pour la chariot C2), le chariot C 1 doit sortir du
dépôt avec la commande SC1 (SC2 pour le chariot C2). La balance Bal1 détecte la présence
du chariot C1 avec le signal pc1 (La balance Bal2 détecte la présence du chariot C2 avec le
signal pc2) une fois en place, le chargement du chariot se fait à l’aide de la commande CG1
(CG2 pour le chariot C2), la fin du chargement se fait quand le chariot est plein avec le signal
cp1 de la balance Bal1 (cp2 de la balance Bal2 pour la chariot C2).
Le chariot C1 se déplace alors à droite sur le rail 1 avec la commande DD1 jusqu'à b1 (Le
chariot C2 se déplace à gauche sur le rail 2 avec la commande DG2 jusqu'à b2) et doit y
attendre la libération de la partie commune. Une fois la partie commune libre, le chariot C1
avance encore à droite sur le rail 1 avec la commande DD1 et à droite sur le monte-chariot
avec la commande DDMC jusqu’au front descendant du capteur cmc1 signalé par \cmc1
(déplacement à gauche sur le rail 2 DG2 et déplacement à gauche sur le monte-chariot
DGMC jusqu’à \cmc2 pour le chariot C2).
La descente du monte-chariot est alors activée avec la commande COLD jusqu'à l’arrivée en
bas signalée par le signal bas. Le chariot se déplace à droite sur le monte-chariot (DDMC) et
à droite sur le rail 3 (DD3) jusqu'à ce que sa présence signalée pcb soit détectée par la balance
Bal3, le déchargement du chariot est effectué alors avec la commande DCG. La fin du
chargement est détectée par le signal cvb qui indique que le chariot est vide, le chariot se
déplace alors à gauche sur le rail 3 DG3 et à gauche sur le monte-chariot jusqu’au signal
cmcb qui indique que le chariot est sur le monte-chariot.
Le monte-chariot doit alors monter avec la commande COLM jusqu’au signal haut qui
indique que le monte-chariot est en haut. Le chariot C1 doit alors se déplacer vers la gauche
sur le monte-chariot DGMC et sur le rail 3 DG3 (déplacement à droite sur le monte-chariot
DDMC et sur le rail 2 DD2 pour le chariot C2) jusqu’au signal pc1 qui indique la présence du
chariot au point de chargement (pc2 pour le chariot C2). Le cycle de fonctionnement est
relancé si le bouton ma1 est encore activé (ma2 pour le chariot C2).
Travail demandé :
A. Benzerrouk, T. Chateau
- Ecrire le GRAFCET de commande du chariot C1 et simuler son fonctionnement.
- Ecrire le GRAFCET de commande du chariot C2 et simuler son fonctionnement.
- Ecrire le GRAFCET de synchronisation et modifier les GRAFCET des chariots C1 et
C2 pour que les 2 chariots fonctionnent simultanément en s’assurant qu’un seul
chariot emprunte la zone commune a la fois.
A. Benzerrouk, T. Chateau