Comment recenser ?
= grace au concours des Directions Interdépartementales de 1'Industrie et de leur
vice des installations cla
nces de terrain
grace & un historique des pollutions accidentelles :
grace aux fiche
accidentelies,
+ grace aux dossiers que possédent les services chargés de 1a Police des Eaux
qui recensent les plaintes des associations de péche.
CRI et CR2 de 1a circulaire de 1972 sur les pollutions
= grace aux dossiers normalisés déposés obligatoirement en Préfecture pour les éta-
ments classés comportant
tune cartographie complete
une tude a'impect
den études des dangers avec scénarios @
= Latmosphere
ccidents menacant +
= grace a des visites aupré
des “pollueurs potentiel
Les visites effectuées chez les poliueurs potentiels peuvent @tre 1’occasion de prockder &
tune information. une sensiblisation de ceux-ci sur les dangers qu'ils peuvent faire peser sur
L'alimentation en eau.
Une fiche a'enquéte “type” telle que celles qui ont été utilisées pour le recensenent des
sources potentielles de pollution menacant 1'agglonération parisienne est jointe & cette fiche.
La rubrigue "SITUATION GEOGRAPHIQUE" doit comporter une carte au 25.000i8me situant
ausine.
La rubrigue "OBSERVATIONS" peut comporter des précisions sur les moyens de sécurité (cu-
vettes de rétention. limiteurs de remplissage...).
On voit done que cr
tife de sécurité propr:
visites pourraient tre auesi l'occasion d'un controle a
4 L'établissenent.
aisposi-
Ce recensement ferait ressortir ies produits qui sont le plus susceptibles de polluer 16
point d'eau considéré, ce qui permettrait, cutre d'essayer a’augnenter les sécurités pour
empécher ces produits d'atteindre le point d'eau, de faire une étude bibliographique detailiée
des produits (nature chimique, toxicité, comportement des filiéres de traitement vis a vis de
ce poliuant...)
Toujours dans ie cadre u programe de sécurité de 1'alimentation en eau de 1'agglonéra-
tion parisienne, il faut noter que le Laboratoire des Eaux de 1a Ville de PARIS est en train
@’elaborer un fichier informatisé per produit, comportant lea résultats d'expériences et de
internationales, qui devrait tre consultable en 1986 ou 1987.
rechercheFICHE D'ENQUETE “TYPE” AUPRES DE POLLUEURS POTENTIELS
x NOM DE L'INDUSTRIE :
ADRESSE =
TELEPNONE :
[PERSONNES CONTACTEES =
SITUATION GEOGRAPHIQUE‘Type 4’industrie
Produits fabriques
Nombre d'unites de fabrication
Mode de transport
Personnel
Horaire
cours d'eau
Pris
eau & Laval
Distance entre 18 prise d'eau 1a
plus proche et 1e rejet
Séparation des effiuents
Station a'épuration
Nombre 4’ émissair
naturel
dane le milieu
EVALUATION DES RISQUE
OBSERVATIONS :
SECURITE SUPPLENENTAIRE A ENVISACER :‘TYPE DE PRODUIT
oH
FORME,
(SOLIDE LIQUIDE
CONCENTRATION)
stock
(ToRWe) ou
VOLUME
MESURES DE SECURITE
PRIMATRES,
INTERMEDIAIRES
Ins
DecuETs
ANNEXES
NETTOYANTS
FUEL, ETC...Le fait de juger si une eau est ou non liveable & 1a congonnation n‘est du ressort ni des
personnes responsables de 1a distribution d'eau potable, ni de 1a collectivité locale.Une telle
@écision inconbe au service de 1'Btat chargé du controle administratif et technique des régles
de I'hygidne : 1a D.D.A.S.S..
L'autorisation de distribuer temporairenent une eau non conforme aux normes prend
normalenent 1a forme d'un arrété préfectoral qui comporte fventuellenent des obligations
particuliéres inpostes au distributeur (avertissenent des usagers. surveiilance et contrdle...)
1+ POLLUTION MICROBIENNE:
~ La confirmation de 1a pollution microbienne ne pourra atre faite par 1
un délai d’au moines 24 heures
analyses que dens
Das qu'il y @ risque de pollution microbienne de 1'eau distribute. i y a risque a court
terme, c'est A dire que le simple ingestion de cette eau peut atre dangereuse, 1 faut donc
éviter que les utilisateurs absorbent cette eau dans son état actuel. sane malgré tout alerter
1a population sans raisons valables et fondées. D'od 1a possibilité de choisir entre diverses
attitudes en fonction de 1a gravité des ct
1.1 = Pollution microbienne importante et _quasiment certaine de l'eau distribuse
Le risque couru par les consomateurs est évident, a’00 1a prise des “MESURES EXCEP-
THONNELLES - POLLUTION MICROBIENNE (voir fiche correspondante) .
Si de 1'eau contaminge a 4éja circulé dans 1e réseau, {1 faut surchlorer l'eau, méne
si celle-ci n'est plus distribute @ partir du point de prélévement incriminé, de maniére &
conmencer 1a désinfection du réseau.
1.2 = Pollution microbienne peu importante ou trés incertaine de l'eau distribute
= le risque couru par les consommateurs
ft faible ou trés peu probable. On peut done
attendre 24 heures pour que les leboratoires d’analyse auxquels auront &té confies les
prélévenents effectués (voir fiche "ANALYSER") donnent un premier résultat qui déterminera
Laction ultérieure,
= NE PAS COUPER L‘ALIMENTATION EN EAU POTABLE (voir éventuellement 18 fiche *JUSTIFI-
CATION DES CHOIX")
= Si 1a pollution provient probablement d'un point d'eau précis et
possibilité de secours total, passer per précaution en configuration de secour:
chlorer tras Largenent 1'eau distribuée en procédant de 1a maniére suivante:
AL existe une
Sinon, i1 faut11 peut atre difficile en cas d’accident d’obtenir inmédiatenent une réponse de 1a part de
An D.D.A.S.S.. Cleat 1a raison d'étre de cette fiche dont le role est d’aider 1es responsables
de la distribution d'eau et les élus locaux & prendre les décisions qui s'imposent dans de
telles situations
Le choix portera toujours sur deux possibilites
= soit maintenir 1a distribution d'eau dans
un traitement adapté de l'eau
configuration normale, avec éventuellenent
= soit mettre en place 1'alimentation en eau de
partielle.
cours (A-E.S.), au moins de maniére
Le travail mené pour 1"élaboration de cette fiche d'aide a 1a decision devra s‘efforcer de
répondre aux questions :
= dans queis ca
dentes ?
faut-il choisir 1'une plutot que L'autre des deux solutions précé-
= dans quets
DE LA POPULATION")?
faut-i1 avertir 1a population (faire référence & le fiche “AVERTISSEMENT
Le niveau de pollution @ partir duquel on abandonnera l'utilisation d'une resource at-
teinte sera en partie fonction des possibiliteés d'alimentation en eau de secours : s'41 est
facile de suppléer au déficit consécutit 4 1'abandon d'un point d'eau pollué (interconnexions.
ressources en secours. autres ressources susceptibles de fournir des volumes suffisants). 1a
decision d'abandon sere prise dés gu'i1 y @ le noindre doute sur Ie qualité, ’autant plus
facilenent que ce changement d’approvisionnenent pourra ge faire sans qu'il y sit besoin
@’avertir 1a population.
Inversenent. si 1'A.E.S. est un simple approvisionnenent par citerne,
Sera réellenent décidée que dans des circonstances exceptionnelié
mise en oeuvre ne
= pollution microbienne importante,
= pollution par produit chimique d'une anmpleur particuliere 1a:
concentration de 1'eau en un produit perticuliérement nocif.
= pollution par un produit chimique rendant 1'altération de 1)
(goat, odeur, couleur...); 11 est alors obligatoire de distribuer @ 1a population par quelque
moyen que ce soit une eau potable d'aspect habituel, méme si l'eau distribuée per 1¢ réseau
est en fait consonnable, et continue d'étre distribute,
Wu facilenent constatable
= pollution leissant supposer une altération de longue durée (cas de i'atteinte d'une
appe souterraine dont le renouvellement est lent). puisqu'il faudra de toutes facons mettre en
place une alimentation en eau de ecours & moyen terme. Le cas particulier of il sera possible
de mettre en place une A.E.S. satisfaisante moyennent un délei de quelques jours pourra faire
exception dans 1a mesure ol i1 sera possible de continuer @ distribuer 1'eau légérement polluée
fen attendant que cette A.E.S. soit en place, et cela sans avertir 1a population. On constate en
effet que, outre 1e fait qu'il raut toujours s'interroger avant d’inguiéter 1a population sur
Ja qualité de l'eou distribuée par le réseau public, il est trés difficile de diffuser a
quelques jours 'intervalle deux messages opposts, l'un déclarant que 1"eau distribute n'est
pas de qualité alimentaire, l'autre affirmant que l'eau est redevenue de qualité satisfai(CHLORATION DE _L"EAU DISTRIBUBE
La facon rationnelle et efficace de faire cette chloration doit atre étudite a 1'avance et
sa mise en oeuvre parfaitenent décrite soit dans 1a présente fiche, soit dans une fiche spécia:
Lement consacrée a ce probléne.
Lieau-doit tre surchlorée de maniére a ce qu'elle présente un goit de chlore prononcé qui
sera garant de l'efficacité de 1a désinfection, et qui de plus poussera les consommateurs &
utiliser de prétérence de 1'eau enbouteiiite.
Cette chioration sera facile @ réaliser sur les réseaux présentant une chloration perma-
nente, encore faudra-t-il que le dispositif de chloration permanente permette une chioration
intensive, et surtout que des stocks de chlore suffieants pour permettre une autonomie de
fonctionnement en attendant un réapprovisionnenent soient en permanence disponibles
Un systéme de chloration d’urgence peut aussi étre prévu (versement direct de berlingots
de chlore dans ies réservoirs avant distribution, injection ‘de chlore dans les conduites grace
@ une ponpe a'injection ou a un réservoir de chlore mis en hauteur...).
Si le réseau est étendu. le chiore résiduel disperaissant tras rapidement, on ne pourra
Pas se contenter de chlorer l'eau 4 gon départ ; i faudra réaliser des chlorations intermé-
@iaires, a partir des réservoirs de distribution ou grace A des aystémes adaptés. De mime on
cas de pollution microbienne sur une partie seulement du réseau, on pourra ne prévoir qu'une
chioration 4 partir des seuis réservoirs desservant cette partie de réseau.
Un simple affichage en mairie peut éventuellenent expliquer que 1a forte odeur de chiore
constatée sur l'eau du réseau n'est que passagére et qu'il n'y @ pas lieu de s'alarmer.2 = POLLUTION CHIMIQUE
Une pollution par produits chimiques de 1’eau distribuée par le réseau ne peut atteindre
que tout A fait exceptionnelienent des concentrations telles que 1a simple absorption de 1'eau
soit dangereuse. 11 n'y a donc quasinent jamais risque & court term
IL NE FAUT DONC PAS RISQUER DE METTRE LE RESEAY EN DEPRESSION EN COUPANT L'ALIMENTATION EN
EAU (voir éventuellenent 1a fiche "JUSTIFICATION DES CHOIX")
En effet, sion met 1e réseau en dépression, on ouvre 1a porte a1
microbienne dans ce réseau: on crée alors un risque & court terme.
ntrée de pollution
2.1 = Alimentation maintenue en configuration norma!
Dans ies cas suivants
2.2 - Mige en piace de 1/A.E
Dang Les cas suivants
2.3 = Me exceptionnelies - pollution chimique
TOUT A FAIT EXCEPTIONNELLEMENT, une pollution chimique peut faire atteindre une
concentration trés importante en un produit particuliérement toxique de l'eau distribute.
Ce cas peut surtout se produire si un acte de malveiliance & intention criminelle est,
commis par l'intermédiaire de a distribution a’eau potable.
Cette situation peu probable mais plausible mérite 1a prise de "MESURES EXCEPTIONNEL-
LES - POLLUTION CHIMIQUE” (voir fiche)Ces mesures ont pour but d’empécher les usagers de consomer 1'eau qui leur est
aistribute:
= AVERTISSEMENT DE LA POPULATION, en demandant que l'eau du réseau ne soit pas utilisée
POUr_les usages elinentaires et domestiques. et ce jusgu'A nouvel ordre (voir fiche
“AVERTISSEMENT DE LA POPULATION") .
= Dans certains cas de pollution par produits chimiques. {1 peut étre nécensaire de
nettoyer le réseau. et en particulier les réservoirs, avec un produit adepté. Voir dana ce cas
Ja fiche "NETTOYAGE - DESINFECTION DES OUVRAGES*.Ces mesures ont pour but d'enpicher les usagers de consomer l'eau telle qu'ile 1a trou-
vent & leur robinet sans précautions
+ AVERTISSEMENT DE IA POPULATION, en demandant que 1'eau du réseau ne soit pas utiliste
pour les usages alimentaires, et ce jusqu'é nouvel ordre, sauf aprés une ébulition de 15 mn. ov
que soit utilise de 1'eau enbouteiilée. qui peut alora étre distribute gratuitement (voir
‘fiche "EAU EMBOUTEILLES").
Voir fiche “AVERTISSENENT DE LA POPULATION".
‘= CHLORATION POUSSEE DE L"EAY DISTRIBUEE (DESINFECTION)
= ARRET DE LA DISTRIBUTION D'EAU : cette solution ne manquera pas de venir 41°
sponsebles de 1s distribution d'eau. Ii faut pourtent se gerder de
suffisante une telle mesure qui 2 des conséquenc
(voir fiche "JUSTIFICATION DES CHOIX").
sprit des
rendre ans réflexion
directes et indirectes négatives importantePour cela, plusieurs actions sont possibles. Cette fiche devra expliciter cell
et préciser leur mise en oeuvre.
retenu
TL faut @tre sr, pour minimiser les risques, que cet avertissement de 1a population sera
bien recu rapidement et par la totalité des consommateurs. Pour cela, 1a fiche "AVERTISSEMENT
DE LA POPULATION” doit atre élaborée avec soin.
Des indications sur ce probléme ont déja été données dans 1a fiche “DECIDER” au paragraphe
Comme cette fois-ci 1a chioration de l'eau ext forcément associée & un avertissement de 1a
population, 11 peut tre demandé en plus aux consomateurs, si de l'eau contaminge a déja
circulé dans 1e réseau, de leisser couler 1‘eau sans 1a consonmer jusqu’a apparition de 1'odeur
de chlore a tous les robinets de manidre a ce que les réseaux intérieure soient eux aused
désinfectés. T1 faut toutefois penser & faire en sorte que les consommateurs n‘effectuent cette
opération qu'une fois l'eau de distribution chlorée at le réseau public vidangé (voir fiche
“NETTOYAGE - DESINFECTION DES OUVRAGES").Le plan de secours devra comporter autant de fiches “ALINENTATION EN EAU DE SECOURS” que
hypotheses reconnues plavsibles de cas de pollution des ressources. Ainsi, un réseau alinenté
@ partir d'une resource unique conportera une seule de ces fiches, alors qu'un réseau alinenté
A partir de deux ressources indépendantes pourra comporter une fiche (seule une des deux
ressources est considérée comme vulnérable) ou deux fiches (les deux cas de pollution non
Simultanée des deux ressources sont envisages).
Chacune de ces fiches “ALIMENTATION EN EAU DE SECOURS” st jociée a un schéma synthéti-
que présentant le fonctionnenent du réseau dans cette configuration. [1 fera apparaitre en
particulier :
= les ressources mises en service spécialenent pour le secours
= les ressources restant en exploitation normale
= 1es interconnexions & mettre en service
= les interconnexions @ erééer a’urgence
= tes zon ‘ainsi que 1a population concernée par cette desserte
qui seront @ apporter pour chaque zone
= les epparedilages @ actionner (vannes, réducteurs de pression, pompes...) pour Pi
fonctionnenent de
et les volumes journalie:
Ce schéma pourra étre 1‘objet aun commentaire dans ce paragraphe.
Dang le cas de plans de secours comportant plusieurs fiches “ALIMENTATION EN EAU DE
SECOURS", 11 est vraisenblable que des descriptions d'opérations identiques devraient se re-
trouver dans plusieurs fiches. I1 sera alors plus avantageux de constituer des fiches indé-
pendantes pour ces opérations. Méme dana le cas d'un sctnerio unique retenu, 1a fiche peut
@iviser en une fiche principale et des fiches indépendantes pour chacune des optrations impor-
tantes Fiches suivantes pourront apparaitre dans le dossier :
Par exemple, 1
= mise en service de 1a ressource de secours.
= mise en service de 1'interconnexion.
= realisation et mise en service de 1'interconnexion de secours
-4
jerte d'eau par citernes
= utitieation de puits privés pour 1‘alimentation.
La question de 1'alimentation en eau de secours (A.E.S.) est lergenent développée dans le
paragraphe III.2.
LIA.E.S. retenue peut trés bien s'articuler en plusieurs étapes : par exemple, on peut
prévoir dana un premier temps une alimentation en eau potable par citernes, le temps de réali-
wer et de mettre en service une interconnexion. Cette fiche doit bien sir détailler toutes les
etepes possibles
Loraque l'on attend pour agir le réguitat d'enalyses. 11 se peut que 1'en dispose aun
delat avant d’4ventuellement mettre en oeuvre 1'A.E.S.. Mame si le fait que l'on diftére 18
decision de mettre en oeuvre 1'A.E.S. impligue que 1’on n'est pas dane une situation de toute
Premiere urgence. il serait donmage de ne pas profiter de ce laps de temps pour préparer 18
mise en couvre de 1°A.£.S. afin que celle-ci puisse se faire le plus rapidement possible si
elie est finelement décidée.‘RYPOTHESH DB) POLLUTION RETENUE)
= SCHEMA DU FONCTIONNEMENT DU RESEAU DANS LA CONFIGURATION DE SECOURS RETENUE
2 + WISE EN PLACE DE CETTE CONFIGURATION DE SECOURS
2.1 - Préparation de 1/A.E.5.‘en oeuvre de 1°A.£.5.cette préparation peut atre
= vérification du bon fonctionnenent des appereiiiages ne servant qu’épisodiquenent et qui
@evront fonctionner pour 1°A.E.S.
= prise de contact avec tous les intervenants qui aideront @ 1a mise en oeuvre de 1'A.E.S.
(propriétaires de citernes pouvant servir pour une distribution d'eau par citernes, entreprit
de travaux publics gui réaliseront une interconnexion. responsables de 1'alimentation en eau
potable de communes voisines pouvant fournir de l'eau afin qu'ils prennent de leur cété leurs
@ispositions...)
= ete...
Cette description dela mise en place de 1a configuration de secours. qui doit stre 1a
plus claire possible, peut éventuellenent s'appuyer sur des plans, des schémas (qui pourront
etre reportes en annexes du plan ou laissés avec les fiches) s*ils peuvent faciliter 1a compré-
heneion
Liordre dans lequel ces opérations sont & effectuer n’est pas indifferent : i1 faut éviter
la mise en dépression du réseau. Aviter de détériorer les pompes en les faisent débiter dang
lune conduite immédiatement obturée par une vanne que 1’on aurait dd ouvrir... Cet ordre doit
‘one @tre clairenent mis en évidence dans 1a présente fiche.
En particulier. lorsqu’un point de prélévenent doit etre abandonné et rempiacé par un
autre apport (interconnexion, autre point de prélévement prévu en secours...). 1'isolement de
1a resource 4 ebendonner ne doit se faire que loraque le nouvel apport débite effectivenent
dans le réseau, pour éviter de mettre celui-ci en dépre:D'une maniére générale. on peut dire qu'il faut avertir 1a population lorequ’ii n'est pas
possible de faire autrement pour ia préserver au mieux des risques réels a court terme que
L'eau de distribution peut 1ui faire courir.
La décision d'avertir ou non la population sera trés directement fonction de 1'A.5.S.
qu'il est possible de mettre on place. En particulier, loraque 1'on a 1a possibilité de renple-
cer inmédiatement 1¢ point d'eau incriminé par °autres sources d'approvisionnement de qualité,
auf s'il est besoin de nettoyer ou désinfecter le réseau, on n'aura bien souvent pes & avertir
Le population.
Le travail mené pour 1'élaboration de ce plen de secours tentera de définir au mieux les
Gans lesquels on devra avertir 18 population. et précisera surtout A qui il appartient de
prendre cette décision.
4 prévoir d'avertir 1a population lorsque 1'eau présente un aspect inhabituel,
snté des consommateurs n‘est nullement en danger.
Estiner le temps nécessaire pour effectuer 1a désinfection du rés
vidange des eaux contaninées et 18 chloration
Les points de suspension du début de phrase sont remplacer par le
Aéeingection, qui est fonction de 1a dose de chlore qui #
DESINFECTION DES OUVRAGES*
wu, c'est @ dire 1a
nps que durere 1a
“a employte - voir fiche "NETTOYAGE -La décision d'avertir 1a population doit dtre bien soupeste avant d'étre prise : 11 ne
faut pas inguiéter 1 population sans raisons valables.
A: DANS QUELS CAS FAUT-IL ALERTER LA POPULATION 7
2 = gur averrie 2
= niavertir QUE LES USAGERS DE LA ZONE DEJA CONCERNEE OU DE-LA 20NE QUI RISQUE D'ETRE
CONTAMINEE si cette zone est définie sans erreur possible et #i on est sir que le probléme va
s'y circonscrire.
= dans TOUS LES AUTRES CAS, avertir L'ENSEMBLE DES UTILISATEURS SUR TOUT LE RESEAU. c'est
@ ire les habitants dea communes :
3+ QUELLES INFORMATIONS DIVULGUER ?
Pollution MICROBIENNE
+ INTERDICTION D'UTILISER L'EAU POUR LES USAGES ALIMENTAIRES, sauf aprée une ébulli-
tion de 15 mn, ou aprés un traitement au chiore (voir fiche “UTILISATION DE PUITS PRIVES
POUR L'ALIMENTATION - DESINFECTON")
= Limiter au strict minimum les utilisations de 1
= attenare.
+ puis laisser couler 1'eau jusqu’é apparition d'une odeur de chlore
sess: apres L'apparition chez les abonnés d'une eau présentant une odeur de
chlore, laisser couler 1'eau jusqu’é disparition de cette odeur.
= attendre pour consommer de nouveau ‘eau du réseau que 1'autorieation en soit
donnée.3.2 = Pollution chimiqu
= INTERDICTION D'UFILISER L'EAU POUR LES USAGES ALINENTAIRES ET DOMESTIQUES juequ‘a
nouvel ordre
= lorsque 1'eau aura de nouveau été déclarée potable, leisser couler les robinets
pour purger les réseaux intérieurs des habitations avant de consommer l'eau @ nouveau
4 + commer AVERTIR 2
TL faut que 1
atteignent 1a to
Informations solent Aiffuster le plus rapidement possible et qu'elles
ite de 1a population vis
En particulier. 41 faut avertir directenent tous les utilisateure les plus sensibles:
voir fiche "ABONNES PRIORITAIRES”.
justification d'un caractére inhsbituel de 1
Si ce caractére inhabituel de l'eau est sans danger pour les consommateurs, on peut les
fen avertir pour devancer ou tout au moins limiter leurs question:
5. = MESURES DEVANT ACCOMPAGNER L'AVERTISSEMENT DE LA POPULATION
= Stassurer que 1e probléne de 1'approvisionnenent,
(sinon voir fiche "EAU EMBOUTEILLER")
eau enbouteiliée @ bien été résoluPour faire passer les informations. on peut citer les moyens suivants :
~ attichage en mairie
= affichage chez les conmercants et & des points “stratégiques” des communes (cabinets
@’attente des medecins, chez les pharmaciens...). Prévoir pour cela l'utilisation d'une
photocopieuse, et 1a bossibilite de faire dactylographier ces affi- ches. 11 serait possible de
préparer & l'avance ces affiches comportent les parties d'informa- tions indépendantes des cas
particuliers:
= diffusion de messages par voiture haut-parleur
= utilisation de panneaux 4’ information municipaux
= diffusion de messages par les radios et télévisions locales ou régionales
= information par les quotidiens locaux.
D'une maniare générale, 1a diffusion de 1'information se fera bien dans les petites
conmunes par Le bouche & oreille. Encore faut-il que ce bouche a oreille soit canalisé, organi-
6, c'est a dire doublé par d'autres moyens d'information ayant moins tendance 4 introduire des
Gistorsions dans les messages divulgués.
Pour diffuser cette information, des moyens assez simples comme affichage en mairie et
chez les conmercants, les médecins et 1es pharmaciens sont suffisant:
Un recensement préalable de tous les points d'eau du domaine public auprés desquels des
consommateurs sont susceptibles de rechercher un approvisionnenent en eau potable (sourc:
fontaines publiques...) permettra de s'assurer, parallélenent a i'avertissement de 1 poput
tion, que 1a mention “eau non potable" est bien apposée aux endroits oi elle doit 1”étre
Quetques exemplaires d'affichettes peuvent @tre prévus a cet effet. Une permanence auprés de
certains ouvrages tenue par des gendarmes. des volontaires... peut mime étre envisagee.
Si une distribution d'eau embouteiii¢e ou d'eau potable par citerne est prévue, en infor~
ner aussi 1a population.Certains usagers peuvent @tre particuliérenent génés par une dégradation. méne minine, de
La qualité de i'eau distribuée, ou par des interruptions méme de courte durée du service. des
baisses de pression... C'est pourquoi 41
ae 16
te nécessaire de les recenser at de posséder 1e moyen
avertir inmédiatement loraqu'un probléme sérieux ou pouvant le devenir aurvient.
Ces utiiisateurs sensibles peuvent etre :
= les hémodyalises @ domicile : probléme aéja traité dans la fiche *
LERTER™
= les hopitaux, cliniques, erécht
ttablissements de soins ou de séjour, collectivités...
= les industries agro-alimentaires, comme par exemple les laiteries et les fromageries,
pour lesquelles une pollution microbienne méme minime peut avoir de lourdes consequences &
court et a moyen terme (nécessité d'un nettoyage complet des installations) sur 1'activité
= les industries pour lesquelies une coupure d'eau peut représenter un danger (protection
incendie, aystémes de refroidissenent...)
~ tes 614 comportant une forte concentration a’ aninaux
~ ete.
Le recensenent des utilisateurs industriels sensibles peut atre partiellenent fait lore de
leur consultation pour établir 1m fiche "RECHERCHER L'ORIGINE D'UNE POLLUTION”.. . * * * Nature des disfonction-
‘+ ETABLISSEMENT - * ADRESSE * Nom du responsable * TELEPHONE * nements de 1a distribu-*
+ oRGANISME = * * * * tion pouvant etre pré- *
2 s 0 * judiciabies .Si le population est avertie de problémes de qualité de l'eau de distribution publique.
son premier réflexe sera de se précipiter chez les comercants pour constituer des stocks 4'eau
embouteiiiée. Afin d'éviter que coux-ci soient immédiatement en rupture de stock. i1 taut :Deux attitudes peuvent étre prii
= Prevenir Les principaux magasing vendant de 1'eau enbouteillée (détailiants. supermar-
chés...) dde que 1’on envisage 1'éventualité a'informer 1a population. Ils pourront ainsi
prendre contact avec leurs fournisseurs et s'assurer un approvisionnenent important.
= 1a coldectivité peut assurer elle-méme 1¢ distribution d'eau emboutediiée ce qui
permettrait une meilleure répartition dans 1a population en évitant ies stocks trop
importants. On peut prévoir une distribution soit gratuite, soit payante de cette
seconde solution ayant le risque d’atre assez mal vue par les abonnés dja privés des
facilites quioffre 1a liveaigon & domicile d'eau potable en quantité désirée par le réseau
public.
On peut alors projeter de faire réquisitionner nar le maire les quantités disponibies
auprés des détaillants et des grandes surfa:
fournisseurs. Un plan de disponibiité des volumes dans le temps peut etre préparé (x
bouteilies a1 heure. y bouteilies @ 3 heuré
‘et aussi de faire Livrer lee mairies par les
11 faut noter que, généralenent. 1a Protection Civile a des plans d’approvisionnement en
eau enbouteiliée. Comme co probléme ne ge pose que lorsqu’un avertigsement de 1a population est
prévu ou projeté, on peut penser que dans tous ces cas 1a Protection Civile sera elle aussi
avertie. et sera donc apte aussi a assurer cet approvisionnenent en eau enbouteiliée. T1 faut
donc en fait élaborer cette partie du plan en concertation avec 1a Protection Civile. ot
prendre toutes dispositions pour que le systéme fonctionne & coup sar et dans tous es cas.
Pour une mise & jour facile, faire référence A la fiche “ADRESSES ET N* DE TELEPHONE
UTILES" pour tous 1es contacts qui auront été reconnus nécessaires.Le choix de mettre les adres
fiches, ou de les x
et les nt de téléphone utiles au fur et @ mesure des
jenbler dans une fiche spéciale peut se discuter. La preniére solution «
ins doute 1'avantage d’@tre d'une utilisation un peu plus aisée, mais le plan de secours est
alors trés difficile & remettre a jour.
Liordre dans equel classer ces adr
suivant :
1s et n° de téléphone dans cette fiche peut étre le
+ par rubrigue, dans le méme ordre que les fiches du plen
s avec, rassenblés & 1a fin de la fiche, ceux qui ont des liens directs avec plusieurs
tiches* nom + apRessE ¢
RESPONSABLE * = =OTELEP HON
* Heures de
* bureau -
+ jours ou-
+ vrables
* Hors
a
* Hors jours *
* ouvrablesue ee
1+ L*ACCIDENT A_LIEU SUR LE SOL
eviter 1/infiltration
éviter 1e ruisseliment vers un cours 4'eau ou vere Les égoute
= contacter une société d'enlévement (voir : 5 - ENLEVER ET TRAITER)
= eesayer de neutralizer 1e polluant lorsque c'est possible et lorsque cette neutralise
tion ne risque pas d’avoir des conséquences encore plus graves.
L*ACCIDENT A LIEU DANS LE SOL
éviter 1 écoulement
arréter 1a circulation du produit (cas des canalisations rompu
= récupérer le produit
contacter une société a’enlevenent (voir fiche “ENLEVER ET TRAITER")
3 = LA POLLUTION A ATTEINT UN COURS D' EAU
Mise en place de barrages fiottants si le produit polluant reste au moine partiellenent en
surface
4+ TA POLLUTION A ATTEINT LE CONE D' INFLUENCE p'UN PONPAGE
Dans le cas d'une pollution du céne ’appel d'un forage,
maximum et en évacuant 1'eau polluée.
Envisager de traiter ou de faire traiter
pirer 1e produit en ponpant au
nt rejet (Voir : 5 - ENLEVER ET TRAITER).
ENLEVER ET TRAITERCette partic du travail a effectuer lorsque 1'on est confronté un cas de pollution
accidentelle est souvent du ressort des Services a'Incendie et de Secours. qui sont équipés et
entrainés pour ce genre d’opérations
Néanmoins. on pourra débattre de 1'opportunité a’inclure a ce plan de
@irectives sinples sur ce aujet.
cours quelques
11 serait bon d'avoir réfiéchi a 1'avance pour trouver un exutoire pour ces grands volumes
@'eau polluée ponpés. ce qui reste souvent un problime pratique difficile 4 résoudre
Certeines entreprises sont spécialisées dans l'enlévement et le traitement de produits
chimiques et a*hydrocarbures (dénaturation, incinération, isolenent...).
11 est important de recenser celles qui pourraient intervenir en cas de pollution acciden-
telle par un produit quelconque, en précisant Le type de produit qu'elles peuvent traiter.
Quelques adresses et n° de téléphone d'entreprises de Travaux Publica acceptant a’ apporter
eur aide pourront etre utiles pour cette partie. Encore faut-i1 avoir les moyens de les
contacter méme en dehors des heures de bureau et des jours ouvrables.REILLANE DE A
Lorsgu'un point de prélévement ou l'eau distribuée par le réseau est atteint ou menace, le
surveillance doit atre constante grace & des analyses journalitres.
Siun laboratoire trés sptcialisé a da faire les premiar
possible le décharger de ces analyses de surveiliance en les feisant feire par les 1aboratoires
auxquels sont habituellement confites les analyses de controle. Eventuellenent, un échentillon
peut @tre envoyé de temps en temps au Laboratoire de référence pour confirmer les résultats
obtenus
analyses, i1 faut eutant que
prendre les mesures qui s"imposent: voir fiche
Ala _moindre degradation des résula
*DECIDER" |
Inversement, on peut décider qu'aprés 3 analyses quotidiennes correct,
de réutiliser un point d'eau quia été ebandonné pour cause de pollution.
41 est possible
Si la menace est une crue, faire effectuer un controle quotidien de 1e qualité de 1‘eau
des captages menacts. mame s'ils ne sont pas submergés (les analyses & effectuer sont des
analyses microbiclogiques - type III). On peut méme effectuer une surchloration préventive ai
cela est facile @ mettre en oeuvre.DES CHOI
Deux positions doivent atre bridvement expligquées ; il s'agit :
= de 1a recommandation de ne pas couper 1’alimentation en eau en dehors de ct
exceptionnels
= de attitude non alarmiste préconisée face aux pollutions accidentelles ayant pour
cause un produit chimique.
tout a fait
Avant d'aborder chacune de ces deux questions, voici quelques données sur 19 cl
ton des risques :
1. - CLASSIFICATION DES RISQUES
Ta littérature spécialisée sur les questions de toxicologie en général. et 1es problénes
de qualité des eaux de consommation en particulier, adopte 1a classification des risques en :
~ rleques & court terme
= risques a moyen terne
~ risques a long terme.
a) les risques & court terme
Une eau fait courir un risque a court terme ei sa simple absorption peut rendre le
buveur malade. C'est 1e cas lorsqu'une eau est contaminée par une pollution microbienne
importante.
b) les risques @ moyen terme
Une eau fait courir un risque & moyen terme si son absorption continue pendant une
période de L'ordre de deux semaines @ un mois risque de créer dea troubles de 1a santé,
Crest par exemple 1e cas d'un nourrisson @ qui l'on ferait boire une 1'eau trop chargée
fen nitrates
¢) es rigques & long te
Ce sont les risques engendrés par une consonmation réguliére pendant cing. dix. vingt
Ces risques sont de deux type:
= risques par accumulation : ce sont surtout lee problames its aux métaux
lourds ( mercure, plonb, cadmium), qui. font courir dee dangers aux
consommateurs. mais aussi @ leur descendance.
= risques de cancer.
Crest sur 1a base de ces risques & long terme que sont “calculées” 18 plupart de
normes de potabilité des eaux. Le risque nul n’existant pas, e choix d'une nome st
Fanéne en fait au choix d'un seuil de risques “acceptable”. Par exemple, pour les risques
Par cancer. 1a référence servant aux calcula est un individu de 70 kg consommant 2 Litres
@’eau par jour pendant 70 ans; le “risque toléré est dix puissance moins cing, c'est &
ire L'augmentation de i cas de cancer par an pour 100.000 habitants (actuellement. pour
100.000 habitants, 270 meurent chaque année d'un cancer), ces calculs stant fondés sur
des théories dont 11 est d'ailleure impossible de vérifier 1'entiére exactitude.
De cole Fe
jort 4bja qu'il ne faut pas forcénent s’alarmer si occasionneliement, et
Pour une durée limitée, une eau de distribution publique dépasse quelque peu 1a norme pour
certains parandtres.2_+ DANGERS LIES AUX COUPURES DE LA DISTRIBUTION D*EAU PUBLIQUE
Lorsque l'on mesure les conséquences qu’ont es coupures d'eau pour 1a collectivité en
général et pour les usagers du réseau de distribution publique en particulier. {1 semble bien
qu'il faille beaucoup réfiéchir avant de décider 'interronpre le service de distribution
area A cela plusieurs raisons :
La desserte incendie est de 1a responsabilité du Maire. Celui-ci prend done beaucoup
de risques lorsqu'il décide de couper 1'alimentation en eau, et ainsi d'interrompre cette
desserte, non seulement parce qu'il prive alors les services d'incendie et de secours de
L'epprovisionnement en eau eux bornes d‘incendie, mais aussi perce qu'il empéche de
fonctionner les systémes automatiques d'extinction. dits "Sprinklers". que 1'on trouve
dans certaines usines, entrepts. magasins...
Les services d'incendie et de secours, lorsqu'ils ont été avertis de coupures
possibles. peuvent faire en sorte que. en cas d'alerte incendie dans 1a zone concernée,
plusieurs camions pompe-tonne se rendent sur les 1ieux du sinistre. éventuellement grace &
lun contact préalable avec un autre centre d'incendie et de eecours proche qui enverra lui
‘aussi un camion pompe-tonne. Dans tous les cas “courants” de sinistres, 1'eau transport
par ces camions est suffisante pour combattre l'incendie, mis cela oblige & déplacer plus
de matériel sur les lieux, et donc a garder moins de matériel en réserve pour d'autres
interventions simuitanées. sans conpter avec les délais ‘intervention augnentés par
L'obligation de faire appel & des centres voisins
Pour les cas de sinistres particuliérenent importants, privés du recours aux bornes
G'incendie, les pompiers devront faire preuve d'ingéniosité pour trouver un
approvisionnement en eau suffisant, ce qui est souvent incompatible avec le ceractére
G'urgence de telles situations. Dans tous les cas 11 faut que les services d'incendie et
de secours aient sté prévenus dds qu'il y a menace de coupure de l'eau de distribution
publique.
~ les risques d'entrée de pollution extérieure dans le réseau
Loraque le réseau est maintenu en pression - 1a pres
mentation en eau potable ne descend en principe jamais en dessous d'un bar - cette
Pression de l'eau @ l'intérieur des conduites ‘oppose a i'entrée de substances
polluantes présentes dans 1e sol (éventuellenent des pollutions microbiennes, qui peuvent
@tre plus ou moins importantes auivant les zones traveraées). En effet. et tous 11
responsables de services de distribution d'eau 1e savent bien, on ne retrouve jamais chez
Jes abonnés 1a totalité des volumes d'eau produits. C'est donc que tous les réseaux sont
plus ou moins fuyards. Lorsque 1¢ réseau est @ des pressions normales de fonctionnement,
Le flux se fait toujours de 1"intérieur du réseau vers 1'extérieur. ce qui ne constitue
qu'une perte d'eau, qui certe peut cotter assez cher. mais qui n'a pas d'autres
conséquences ; par contre, sion coupe le distribution d'eau, 1s pression diminue
progressivenent dans les conduites, de telle sorte que l'on pourra observer non plus une
perte d'eau par les fuites du réseau, mais une entrée de matiéres polluantes se
mélangeant & l'eau de distribution. De plus, cette baisse de pression du réseau public
tavorisera les phénondnes de siphonage (voir paragraphe I1I.1.1) qui sont eux ausei
source de pollution sur le réseau. $1 par chance cette eau polluée nverrive pas chez
ion sur le réseau soit insuffisante pour qu'il soit alimenté,
ce qui n'est pas évident. {1 faudra de toute facon procéder a une désinfection complate
u réseau avant de le remettre en service, tout comme on le fait avec un réseau neuf.
ion dens un réseau d‘ali-
On constate donc qu'une interruption de 1a distribution d'eau entraine d'une facon
quasi-certaine pour les usagers des dangers court terme, par le risque de pollution
microbienne de 1'eau distribuée. Pour ce seul aspect de le santé. i1 faut donc stre bien
ar que le maintien de 1a distribution d'eau fait courir des risques @ court terme plus
importants que ceux engendrés par une coupure. ce quine peut atre que tout @ fait
exceptionnellenent 1e cas.Les interruptions prolongées de 1a distribution d'eau publique ont des conséquences
Girectes sur le plan sanitaire. Le non fonctionnement des chasses d'eau et 1a difficulté
Avassurer une hygidne corporelle satisfaisante dans de telles conditions (lavage des
mains en particulier) constituent une dégradation des conditions d'hygiéne et un risque
sanitaire dans 1a plupart des cas sans commune mesure avec celui que comporte un
Aépassenent des normes de qualité physico-chimique
= les ditticuités pour abreuver Le chepte!
U1 existe des aecteurs ruraux importants, en élevage ou polyculture-¢levage, qui
sont sans rivitre, sane ruleseau et maintenant sans mares ou citernes, pour lesquels une
coupure d'eau peut vite devenir dramatiqu
= Les désagréments occ:
jonnés par les coupures 4
wu pour les usages donestiques +
Bien que cea désagréments que chacun connatt et qu'il serait inutile d’énunérer ici
soient négligesbles vis a vis des dangers que font courir les coupures d'eau, ils seront
ressentie par les usagers ; on ne pouvait donc pas omettre d’en faire mention ict.
3: LES POLLUTIONS PAR PRODUITS CHIMIQUES : NOTIONS DE TOXICOLOGTE
La question qui se pose bien souvent aux responsables de 1a distribution a’
savoir #1 1'eau qu'dis distribuent est ou non potable, notanment sous 1'angle chimique.
fon pourrait penser qu'il auffit, pour qu'une eau soit potable. qu'elle satiet
normes imposées pour les eaux de distribution publiques. C'est 14 malheureusement une vision
trés étroite de 1a question, qui pourrait conduire ceux gui 1a partageraient @ agir de maniére
inconsidérée, en coupant par exenple 1a distribution d'eau déa qu'une analyse révéle un paramd-
tre hore normes.
Les normes sont calculées pour se prémunir contre les risques & long terme, en particulier
produits chimiques : si un produit a une concentration c dans l'eau est toxique &
pour le consomnateur. cela n'inplique pas que le produit a 1a concentration 10c.
100c ou méme plus présente un quelconque danger pour quiconque absorbera de cette eau en
quantité normale pendant deux ou trois jours.
wutre part, il est bon de relativiser 1'epport de 1"
|. Aingi, pour illustrer ce phénoméne, un seul exemple : 1a consommation de 200g de
poisson apporte autant de mercure au congonmateur que s'il buvait 200 litres d'eau dont 1a
teneur serait au double de 1a norme pour cet élément.
en substances pouvant étre
Crest ce qui explique que les cas d'intoxication par des produits chimiques contenus dans
L'eau soient tres faibles @ cote du nombre de cas d’épisodes épidémiques da a des contamina-
tlons microbiennes des eaux, lesquelles sont pratiquement toutes 1a conséquence de retours
a’eau aur le rés
exceptionneli
Wu et qui provoquent des concentrations que l'on ne peut que tout @ fait
wnt atteindre a un point d*approvisionnenent en eauLes analyses d'eau peuvent étri
@'intirmer une pollution de 1*eau.
felon es cas, un moyen de découvrir, de confirmer ou
Les analyses de controle peuvent atre 1'élément révélateur d'une pollution. Mais, et c'est
le cas le plus fréquent. lorequ'un fait précie laisse penser que l'eau eat polluée. une det
Premiéres mesures @ prendre est de faire proctder A des analyses de recherche de pollution.
Une analyse d'eau reléve de deux optrations distinctes : le préiévement et 1'analyse elle-
méne. Le prélévement n'est pas une opération sans conséquences sur 1'analyse et son interpréte
tion ; c'est pourquoi un premier paragraphe sera consacré @ cette opération. précédant ceux
cont de recherche de pollution.
.crés aux analyses de controle et aux analy:
1. LE PRELEVEMENT
Généralenent. le prélévenent des échantillons servant aux anelyses est fait par un des
Aeboratoires auxquels seront confiées es analyses ou par des agents de 1a D.D.A.S.S.. IL est
malgré tout important de échantillons sont prélevéa a un endroit effective:
ment représentatif
fassurer que et
Crest le cas d'un préleveent d'eau en riviére : ce prélévenent, pour qu'il rende compte
de 1a pollution de 1a riviére doit atre effectué dans le courant, et non dans les zones d'eau
morte. De mime, les prélévenents d'eau sur les réseaux de distribution doivent étre faits & des
fendroits choisis en fonction de ce que 1'on recherche.
Outre ces prélévenents effectués par les lsboratoires. il peut atre intéressant de dispo-
ser de prélévenents d'urgence effectués le plus tet possible, c'est a dire dans bien des cat
nettenent avant 1'arrivée sur place des techniciens. La fiche “PRELEVEMENTS D'URGENCE* énumére
quelques précautions a prendre pour effectuer ces prélévements dans les moins mauva:
tions possibles, et a l'aide de matériel courant.
‘condi-
Ces prélévenents a'urgence pourront éventuellement remplacer les échantillons prélevés par
Je(s) laboratoire(s), sii un incident empécheait ceux-ci soit d’atre effectués, soit a’étre
acheminés correctement (casse). soit d'étre analysts (casse, erreur de menipulation...).
Enfin, en cas de pollution de rividre avec mortalité de poissons, et lorsque 1'on veut
esseyer do déterminer quel est le produit polluant, on peut prélever des spécimens de poissons
morts de différentes espéces et de différentes tnilles. Ceux-ci seront montrés aux services
vetérinaires qui. grice a leur examen, pourront quelquefois donner une preniére indication sur
Le type de poliuant, ce qui sera précieux pour orienter lea analyses d'eau dans leur recherche
encore faut-il que ces spécimens prélevés soient conservés avec encore plus de précautions que
s'Ls étaient destings a étre consonmés
2. LES ANALYSES DE CONTROLE
Les analyses de controle sont effectuées @ des fréquences variables selon les distri-
buteurs et selon les réseaux. Toutefois, une fréquence mininale d’analyses, en fonction de leur
type et du volume d'eau produit ou distribué par. jour est préconiate.
Mais ces fréquences minimalea restent faibles - par exemple une analyse sommaire de type
Ch par mois pour un réseau desservant moins de 50.000 habitants -, et i1 est bien évident quedes pollutions ponctuelies (essentiellenent de type microbiologique), de durée limitée, peuvent
passer totalement inapercues. Quant aux pollutions plus pernicieuses, n'ayent d'effets toxiques
qu'd long terme, comme les pollutions par des métaux lourds ou par des orgranochiorés, elles
peuvent rester le plus souvent totalement ignortes (une seule anslyse pousste par an pour ces
names réseaux desservant moins de 50.000 habitants. ne pouvant de toutes facons pas faire une
recherche exhaustive de tous les paranttres présentant une certaine toxicité). C'est pourquoi,
face & ce risque, seule une sensibilisation générale de 1a population toute entiére et en
particulier des industriels peut aider. 11 faudrait en effet que tout évinement pouvant avoir
lune conséquence sur 1a qualité de 1a resource en eau soit signalé au plus tét aux responsables
de 1a distribution d'eau et aux adninistration
Une connaissance 1a plus compléte possible des dangers pesant sur les points d'eau (acti-
vite industrielle, types de produits utilisés, transportés
sécurité accrue ; 11 serait alors possible de rechercher plus systématiquenent iors des
analyses de contréle les produite dont on seurait que i'ona le plus de risques de 1
retrouver dans l'eau.
.) serait) aussi un pas vers une
3. LES ANALYSES DE RECHERCHE
Tout doit Stre fait pour obtenir dee résultats sur lesquels i1 goit vraiment possible
a'étayer des decisions, c'est @ dire
= bien choisir les laboratoires auxquels confier les analyse:
= tre conscient de 1a aifticulté des analyses de recherche.
choix des Labo:
ois
Lorsque l'on est en présence d'un ct
AL est préftrable de confier les analyst
pour deux raison
= chaque résultat d’analyse est assorti d'un intervalle de confiance implicite (qui
Le plus souvent ‘nest malheureusement pas précisé) parfois large. qui peut rendre
L'interprétation difficile
= une erreur ’analyse est toujours possible. induisant en erreur si cette analyse
fest unique. empéchant de conclure ef elle n'est comparée qu’é une seule autre analyse.
important de pollution accidentelle des eaux.
a plusieurs laboratoires différents, et cect
Crest pourquoi il semble que lorsque l'on désire s'entourer d'un maximum de précau-
tions, i1 faille prendre contact avec trois leboratoires pour leur confier les enalyses.
Reste le choix de ces leboratoires. 11 ne peut pas atre fait a 'avance, mais seule-
ment le moment venu, en concertation entre le responsable local de 1a distribution a’eau
et 1a D.D.A.S.5., en fonction des disponibilités des Laboratoire
de la aifficuite de 1°analy
‘et surtout en fonction
4 realiser. qui obligera @ s‘orienter vers des 1eboratoires
plus ou moins importants, plus ou moins spécialisés. Le choix en concertation avec 1a
D.D.A.S.S. est préférable, mais comme ce service n'a généralesent pas de permanence en
Gehors des heures de bureau et des jours ouvrables, il est possible que le responsable de
La @istribution ait & choisir lui-méne ces laboratoires.
TL est préférable dans tous les cas que ce soit le responsable local du réseau qui se
mete en contact directement avec les laboratoires. car il sera le plus @ mime de répondre
ux questions qui seront postes. Entre autres, il fixera directenent les modalités de
prélévenent des échantillons et d'acheminenent.
TL faudra donc disposer dana le plan de secours d'une liste aussi compléte que
possible des laboratoires susceptibles de réaliser ces analyses avec pour chacun des
Laboratoires, un apercu de ses possibilités. Ce sera l'objet de la fiche “LABORATOIRES
D'ANALYSES", qui sera éLaborée en concertation avec 1a D.D.A.S.S. Les laboratoires agrees
par le Ministére de 1a Santé pour le controle de 1a qualité des eaux
priorité. En ci
ront retenus en
@e besoin, d'autres Laboratoires pourront etre contactés (Laboratoires), mais i est indispensable que ces laboratoires aient une bonne
b) difficuite des analyses de recherche
Un laboratoire d’analyses est incapable. sauf cas particulier. de découvrir 1e pro-
@uit polluant contenu dans un échantilion ei on ne lui donne aucune indication lui
permettant d'orienter ses recherches. C'est tout @ fait comprehensible, dans 1a mesure od
Le nombre de produits qui peuvent polluer 1'eau est quasi-infini, et of chaque produit
nécessite pour mise en évidence d'effectuer une recherche spécifique. De plu
beaucoup d’analyses se font par chromatographie. ce qui nécessite pour ételonner
L'appareil de Aisposer du produit recherché a 1'état pur. ou une concentration connue,
si ce produit ne figure pas parm ceux dont les spectres ont déja été enregiatrés et
stockés sur informatique (ce qui permet. par comparaison, d'identifier le spectre
Anconnu)
Ces contraintes liges aux méthodes d'analyses ont des conséquences pratiques
-
st primordial de pouvoir connaitre rapidement, lorsque cele n'est pi
eviaent. 1a cause ’une pollution constatée par ses effets. et surtout le produit qui
fen est 1a base. C'est pourquoi un recensement préalable des sources potentielles
@e pollution pour un point deau donné pourra étre, lorsqu'il est réalisable, é*une
aide précieuse dans ce travail de localisation rapide de la cause de pollution (voir
fiche "RECHERCHER L'ORIGINE D'UNE POLLUTION").
= si la cause de 1a pollution s‘avére aifficile A trouver, tous les indices
pouvant aider a 1'identification du produit impliqué seront importants pour les
Jaboratoires chargés des analyses. C'est une des raisons qui font qu'il eat
Préférable que ce soit une personne du “terrain” qui se mette directement en rapport
avec les laboratoires charges des analyses.
= chaque fois que cela est possible, 1 faut prélever des échantillons du pro-
@uit polluant et toujours chercher & obtenir sa composition. Ces échantilions de
produit ainsi que tous les renseignements dont on disposera sur le produit seront
Joints aux échantillons a’ eau.
Le transport par citernes donne leu @ une remise par l'expéditeur de “fiches de
sécurite”, sauf pour les matiéres radioactives et les matiares infectes, répugnantes. Le
fiches de sécurité précisent les mesures & prendre en cas d'incendie et en particulier les
agents d'extinction @ ne pas employer. les mesures 4 prendre en cas d’épandage eur le sol
ou dans 1'eau, ou en cas de diffusion de la matiére dane i'air. Malgré tout,
L'identification du produit reste souvent un probléme a cause d'un respect inégal de 18
Législation 40 @ 1a méconnaissance du danger. Une fiche du plan de secours intitulée
"IDENTIFICATION DES PRODUITS TRANSPORTES" donnera des indications sur 1a facon de
procéder,
Maigré tout, s'il s‘avére finalenent impo ces investigations sur le terrain. 1a te
chnologie de pointe laisse une solution : celle de
1a chromatographie couplée & un spectrographe de masse. 11 y @ seulenent quelques années,
ce type d'anslyses devrait tre envoyé aux Etats-Unis, mais depuis, deux laboratoires
francais se sont dotés de ce syatéme sophiatiqué et onéreux d'analyses, Il s'agit :
~ du Laboratoire du C.N.R.S. & Paris
= du Laboratoire de 1a Société Lyonnaise des Eaux et de 1'Eclairage, au Pecg
(adresses et n* de téléphone sur 1a fiche "ANALYSER")
Des critéres a'éloignenent géographique ne doivent pas faire obstacle a 1'uti-
Lisation des services de ces laboratoires, bien qu'ile ne doivent constituer qu'un ultine
recours pour des cas particuliérenent difficiles. En effet, 18 Protection Civile, peut
facilement. sur requéte du Conmissaire de 1a République, mettre a disposition le matérielet le personnel nécessaire (éventuellement un hélicoptére) pour permettre 1'acheninenent,
rapide et dans es meilleures conditions des échantillons vers ces établissenents. Les
Abiais pour de telles analyses sont de l'ordre de 24 a 48 heur
Au cas ot des laboratoires trés spécialisés auraient été mobilisés dens un premier
temps, i1 faudra s'efforcer rapidement de délester les analyses ultérieures vers les
Laboratoires lecaux auxquels sont habituellement confites 1
analyses courentes,
éventueLlenent en envoyant de temps en temps pour controle un prélévenent au laboratcire
Anitialement contacté,
ct juris erty
En cas de pollution accidentelle. pour que 1a collectivité locale ou 1e distributeur
@'eau puisse se retourner contre le pollueur et obtenir des dédommagenents, il faut que
les préleévenents effectués aient une valeur juridique. Pour cela, 11 faut que les
prélévenents afent até effectués en présence :
= d'une personne assermentée, comme 1e responsable de 1a police des eaux du
cours d'eau considéré,
= ou plus simpiement d'un fonctionnaire de 1a Gendarmerie ou de 1a Police dane
tous les c:| pester - ase IN SERVICES eS ORAGES |
Lorsqu'un réseau ou un élément de réseau de distribution d'eau potable a contenu une eau
souillée, ou lorsqu't1 a été l'objet de manipulations ou de travaux susceptibles 4'introduire
une pollution extérieure dans les canalisations. {1 y a lieu de procéder a un “nettoyage” de
ces canalisations avant de remettre en service le réseau ou la partie de réseau concernée.
Si le réseau a contenu de ‘eau chimiquenent polluée (hydrocarbures. substances toxi-
ques...). ce "nettoyage” consistera sinplement en un rincage, éventuellenent précédé de 1'in-
troduction dans le réseau d'une substance propre @ faciliter 1'élinination du produit polluant
(produits detergents...) : si 1a qualité microbiologique de l'eau a été atteinte, le rincage
sera précedé d'une désinfection, identique a 1a désinfection précédant 1a mise en service d'un
réseau neuf.
1 ~ NBCESSITE DU NETTOYAGE DES CANALISATIONS
Comme i1 a &té dit, le nettoyage des canalisations est nécesaire a chaque foie que 1'on
veut substituer @ une eau souiliée une eau susceptible d'etre livrée a 1a consommation. I1 faut
Aone precéder au nettoyage du réseau dane les cas suivants :
= mise en service de canalisations neues
= remise en service de canalisations suite A des travaux effectués sur le réseau: malgré
toutes les précautions qui peuvent étre prises, il est impossible de travailler sur un réseau
Gans des conditions d'aseptie parfaites. I1 faut renarquer que le mot réseau est & prendre 18
ans sa notion 1a plus globale, et que donc des travaux effectués par exenple sur un réservoir
devront étre suivis d'une désinfection et d'un rincage
= remise en pression d'un réseau : tant que le réseau 4°A.E.P. est en pression, cette
pression fait obstacle a 1'entrée de pollution extérieure dans les canalisations. Mais si, pour
une raison quelconque. 1a mis Wa €té interrompue, 11 faut procéder a une
désinfection et un @ rincage du réseau avant 2a remise en service
fen charge du ré
= loraque de l'eau contaminge bactériclogiquenent a été envoyée dans le réseau ou une
partie de réseau (phénonéne de retour d'eau). En effet. les joints, les appareiliages
hydrauligues et les aspérités des canalisations peuvent devenir des sidges de développement
microbien. Une désintection et un rincage sont donc nécessaires
= lorsque de 1'eau pollute chimiquenent a été envoyte dans le réseau ou une partie du
réseau. Dans 1a plupart des cas. un ou plusieurs rincages suffiront & éliminer toute trace de
cette pollution. Maigré tout, dans certains cas particuliers, les chinistes contactés pourront
Feconmander de faire préctder les rincages d'un nettoyage par un produit pouvant feciliter
L'élimination de toute trace de pollution. La méthode & employer sera 1a méme que celle utili-
sée pour 1a désinfection, en remplacant le produit désinfectant par le produit requis
2 = TECHNIQUE DE _LA DESINFECTION
Le chlore est un désinfectant énergique : le chiorure de chaux et surtout 1'eau de javel
se trouvent aisément dans le commerce : les solutions chlorées ont un pouvoir antiseptique
@levé sous un petit volume ; elles «
sens difficute.
Ailuent aistment et peuvent etre amenées au titre vouluCependant, dans les conduites métalliques intérieurenent revétues de brat, le chiore est
susceptible de développer au contact des substances hydroxylées des saveurs chlorophénoliques
Aésagréables. L'emploi d'une solution @ titre relativenent élevé en chlore est a proscrire
formellement loraque les canalisations & déeinfecter comportent des perties en plomb. ceci en
raison des dangers pouvant résulter de l'attaque de ce métal,
La présence d'un chimiste pendant toute 1a durée des opérations n'est pas nécessaire si
1'on emploie des solutions désinfectantes a titre élevé en chiore. Le concentration en chiore,
une fois, déterminée, communique @ 1'eau une odeur suffisante pour que 1'on puisse reconnattre
L'arrivée du chlore & une décharge. Le risque de production de saveurs chlorophénoliques est,
avec des solutions chiorées & titre élevé. considtrablement reduit : 41 est pratiquenent nul
loraque 1a teneur en chlore dans le réseau désinfecté atteint 50 mg par Litre.
La quantité de chiore @ introduire dans 1e réseau ou 1a conduite A désinfecter est
fonction de 1'état de propreté des canalisations et du temps de contact qu'il est possible
de réaliser.
Torsque l'on doit désinfecter 1a totalité d'un réseau neuf. mis en place avec tout le
soin désirable. sans @tre pressé par le temps, ou introduira dans 1e réservoir contenant
Ja quantité d'eau nécessaire au remplissage des conduites le nonbre voulu de litres
@*hypochlorite, pour qu’aprés mélange le titre obtenu soit au moins égal a 10 mg de chlore
par litre, pour un temps de contact 4'au moins vingt-quatre heure
Loraque 1a pose des canalisations a dd étre faite trée rapidement et que le réseau
doit etre mis en service dans les plus courts délais (cas de réparations hatives). on
portera le titre en chlore & 50 mg par Litre pour un temps de contact de douze heures ot
fon eugmentera encore 1a concentration si l'on veut réduire 1e temps de contact. Pour un
contact d'une Gemi-heure, le titre en chore doit atre de 150 mg/l. Si le contact est
reduit au minimum (désinfection instantanée), 1a dose de chlore nécesseire est de 10 g per
Litre. Cette facon de faire ne peut concerner que de petites longueure de conduites qu'il
est indispensable de renettre en service auasitét aprés réparation et sane attendre les
résultats du controle de 1a désinfection que doit effectuer le Laboratoire agrét.
Ces divers
indications montrent que 1a désinfection au chiore nécessite 1s présence
de spécialistes qui fixeront dans chaque cas le taux de traitement de désinfection.
Mode opératoire de 1e désinfection
1 ~ désinfection complate d'un réseau
certe-et
effectuera, en principe, partir du réservoir 1e plus proche du
captage ou de 1a station de traitement des eaux d'alimentation. L'eau utilisée pour
La désinfection sera toujours une eau pure ou épurée.
on opérera par étapes. depuis 1e réservoir jusqu'é l'extrémité du réseau, en
ouvrant successivenent, de l'amont vers l'aval. toutes les décharges d'extrémités de
conduites jusqu'd ce que 1a teneur en chiore libre soit au moins égale & 5 mg par
Litre, ai 'on a eu recours au chlore ou & un composé chioré pour effectuer 1a
aesintection,
Lorsqu'on doit désinfecter un réseau maill6, on vérifiera sur toutes les bran-
ches de, circuit. par ouverture des bouches d'incendie ou dea bornes-fontaines. que 1a
solution désinfectante est au contact des diverses parties du réseau, Aussitot apres‘apparition du désinfectant, on ferme les décharges, bouches d'incendie et borne:
fontaines et on laisse vingt-quatre heures au contact.
Aprés ce délai, on ouvre de nouveau les décharges d'extrémites de conduites dans
ordre inverse de colui qui a été adopté lors du remplissage. Loraque le réservoir
fest presque vide, on le remplit d'eau claire afin d'effectuer un rincage général du
réseau. On évacue cette eau de rincage ainsi qu'il a été fait pour le désintectant
et i'on poursuit l'opération jusqu'é 1"6limination des derniéres traces de
permanganate ou de chlore de toutes les branches du circuit de distribution.
On remplit a nouveau le réservoir. et l'eau distribute doit pouvoir atre liveée
4 1a consommation.
Le laboratoire agréé chargé de 1a surveillance des aux effectue alors les
Prélévenents prévus au titre ler chapitre IZ des instructions généreles. afin de
verifier 1'efficacité de 1s désinfection
2 = désinfection partielle a’un réseau
Cette operation concerne les éléments du réseau récenment posts ou réparés et,
d'une manidre générale, toute les canalieations dans lesquelles des souillures ont
été introduites ou qui ont délivré une eau reconnue contaminge.
1 convient en premier lieu a'isoler, par fermeture des vann
totalité du bief & désintecter.
@arrét, 1a
Lorsqu'il s'agit de canalisations neuves ou répartes, 1a désinfection sera
précédée d'un nettoyage mécanique en vue de 1'enlévenent préalable des incrustations
et des depots de matiéres organiques, car les blocs de boue qui se trouvent dans 1a
Conduite supportent de nombreuses bactéries et peuvent. malgré 1a désinfection,
entretenir une pollution pendant plusieurs mois. Ce nettoyage se fait généralement &
le brosse et, dans certains cas, au moyen 4’ appareils spéciaux.
Lorsque 1'élément de réseau & désinfecter aura été préparé comme il vient d’atre
it. 1a désinfection proprement dite pourra commencer. La principale difficuité
consiste & introduire le désinfectant dans le canalieation. Deux éventualit
Peuvent étre envisagtes :
4) lorsque Le capacité totale de 1'élément de réseau A désintecter est peu
Amportante, on prépare dans un bac ad hoc un volune de solution désinfectante
definitive suptrieur a'environ un quart & celui des canelisations a
desinfecter. On pose un robinet de mine en charge & l'extrénité anont de le
canalisation et un robinet purgeur & son extrémité aval ; on vidange com
plétement 1a conduite. On met alors en charge le bac contenant 1a solution
@ésinfectante sur le robinet amont et on relie celui-ci par un tuyau flexible au
robinet de vidange du bac. On remplit 1a canalisation de 1'anont vera 1'aval
fon ouvre successivenent les robinete de puisage branchés sur 1a canalisation et.
on les ferme lorsque apparait 1a solution désinfectante (permanganate ov
chlore), l'opération tant poursuivie jusqu’au robinet de purge. On laisse le
Aésinfectant au contact de 1a conduite pendant le temps convenable, fixe &
vingt-quatre heures, moins qu'on utilise des doses élevées de chlore
permettant une désinfection accélérée. On videnge par toutes les ouverturer
Aispontble:
autres que les vannes de sectionnenent enont et aval ; on ouvre
alors 1a vanne anont et om procéde 4 un rincage abondant des parties
Aesingectées. Lorsque toute trace de désinfectant a disparu et que l'eau est
Parfaitement claire, on effectue les prélévements de controle afin de vérifier
Lietticacité de 1a désinfection.
b) lorsque L'on doit désinfecter de grosses conduites sur des longueurs
parfois importantes. e dispositif ci-dessus ne convient plus et l'on doit
Antroduire simultanément 1a solution désinfectente concentrée par une petiteNB.
d'une circulaire du 14-3-62, annexe B, émanant tout:
A’abord 1'aval des autorités sanitaires compétentes,
résultats des analyses effectut
ponpe d'injection et l'eau de dilution per ouverture partielle d'une vanne de
Sectionnement aussi proche que possible du point injection. Les aébite
respectifs doivent @tre réglés de telle sorte que le désinfectant soit &
concentration convenable dans le bief a désinfecter. Pendant le renplissage. on
ouvre un robinet de purge situé a l'extrémité du bief afin d'éviter toute
contre-pression. On ouvre de méne, de i'anont @ 1‘aval, les décharges qui sy
trouvent ; quand le désintectant apparait @ 1a preniére on ouvre le seconde ot
ferme 1a, prenitre, on ouvre ensuite la troisiime et ferme la seconde, et ainsi
de suite, jusqu’a l'extremite du bief & désinfecter. On laisse alors le
Aésinfectant au contact de 1a conduite pendant 1e temps convenable et on termine
L'optration comme il a te indiqué au paragraphe a) ci-dessus.
Le réseau ne sera mis en charge, 4 moins d'un cas d'espéce ayant nécesnite
qu'aprés 1a connaissance a
par le laboratoire agréé chargé de 1a urveiliance
aes eaux.
Le paragraphe 2 ci-dessus est extrait d'une note du 22-3-61, réviate 1e 20-4-63 et
deux de la préfecture de 1e Seine.Ce prélévement d'urgence doit tre effectué le plus tot possible aprés 1a déclaration
a’une polsution.
Matériel nécessaire :
= deux ou trois douteiiu:
A eau minérale en matiere plastique ou en verre de 142
Litres de contenance, munies de leurs bouchons. Cea bouteiiles doivent atre propres
et n’avoir contenu auparavant aucun autre produit que de 1'eau
= un atylo (type margueur indélibile de préférence). et éventuellenent des etiquettes
autocollantes, ou plus implement du papier adhéeif pour
= du papier aluminium ou du carton noir
= dans 1e cas d'une pollution de rividre, se mnir aussi de
srquer les bouteilles
es en matidre plastique.
Mode _opératot:
TL est impératif a'avoir 16
mains propres pour faire ces prélévements :
~ rincer plusieurs fois 1a bouteille avec de 1’eau a prélever
= remplir cette bouteille avec de 1'eau a prélever jusqu’a ce qu'elle déborde en
seyant d’agiter le moine possible 1’eau au contact de 1'air (éviter les renous)
= voucher hermétiquenent 1a boutei1le avec son bouchon propre (1a bouteille
contenir 4’air)
= renouveler 1'opération avec deux & trois bouteilies,
aoit ps
Marquer sur chacune d'elles
Je Leu exact du prélévenent
da date
= Theure
= Le nom du préieveur.
= entourer les bouteiiles de papier d'aluminium ou de carton noir de manitre &
maintenir l'eau prélevée @ 1'abri de 18 1uniére
Metre les bouteiiies au réfrigérateur le plus rapidenent possible.
Dans le cas d'une pollution de riviére avec mortalité de poisons, prélever quelques
spécimens de poissons morts d'espéces et de tailles différentes que I'on mettra aussi au
réfrigérateur dans un emballage plastique sur iequel ou dans lequel on indiquera les ménesAvant-propos : un litre d'eau de javel de 12° chloronétriques est obtenu @ partir d*un
berlingot d'eau de javel concentrée vendu dans le commerce et dilué de maniére &
obtenir 1e volume total de un litre,
S'41 s'avére nécessaire de recourir L'utilisation des puits privés pour 1'alimentation
(humaine ou des animaux), 16 mode de désinfection suivant, simple et efficace, peut atre
pratique :
+ un verre d'eau de javel & 12" est versé dans un seau de 10 litres de capacité
Le seau contenant e verre d'eau de javel eat renpli d'eau
Le tout est versé 1e soir au coucher dans le puits
+ Leau du puits n'est utilisée que le lendemain matin.
La méne opération sera répétée chaque semaine.
Si L'owvrage ne pout Atre désinfecté lui-méme, 1'opération devra étre effectuée dans ies
recipients =
Par litre d'eau, ajouter une goutte a’eau de javel du commerce & 12° diluée au 1/2 (1
volume d'eau de javel & 12° mélangé au mime volume @'eau) .
Attendre 1/2 heure avant de congomer en aupprimant éventuellement 1'excés de chlore, soit
Par passage sur charbon actif, soit en ajoutant quelques cristaux d’hypoaulfite.
Remarque : si ces doses sont respectéer, l'eau ainsi désinfectée ne peut nullement étre
Gangereuse & 1a consommation. méme ai elle garde un godt de chlore a
infininent préférable de consomer de 1"
aesingect
ez prononcé. Tl est
yau ayant un golt de chlore que de 1’eau nonCertains plans de secours prévoiront pour leur alimentation en eau de secours 1'utilii
tion a’éléments qui ne fonctionnent pas en temps normal, ou qui ne fonctionnent qu’occasionnel-
Jement. Atin que ces éléments soient effectivenent optrationnels en cas de besoin, et donc pour
éviter que tout 1'échaffaudage Dati eur 1’hypothése de leur bon fonctionnenent ne s'effondre,
entratnant dans sa chute une grande partie de l'efficacité du plan de secours qui doit jus
ment Limiter 1"improvisation. {1 se peut qu'un entretien soit & effectuer réguisérenent.
Ce travail dventretien. qui a 6t@ explicité au cours du paragraphe consacré & 1°A.E.S..
pourra donc tre rassenblé sur une fiche qui aura plus aa place au-dessus de l'emploi du temps
du responsable de 1a distribution d'eau qu'au fond du dossier du plan de secours11 est néer
cas @'épandage d'un produit eur une route, au moins un respon:
voisine soit prévenu, de maniére a ce que qu'il puisse juger des dangers pos
ressources en eau alimentant les réseaux.
ire de bien insister auprés de la Police et de 1a Gendarmerie pour que, en
ble d'une distribution d'eau
bles pour les
Tne faut toutefois pas oublier que 1a contamination du milieu peut se faire de maniére
Andirecte, par 1'intermédiaire d'un ré ent. Dans e cas d'un réseau uniteire.
on seit que l'on retrouvera L'essentiel du produit polluant A 1a station de traitement od 1'on
pourra agir. Per contre, si le produit polluant atteint les fossés ou les canalisations d'un
réseau pluvial ancien. on ne saura pas toujoura trés bien of se retrouvera 1a pollution ; les
risques d’atteinte de 1u et des nappes souterraines deviennent alors importants
cours a’L'identitication du produit est primordiale pour les preniéres intervention (soins @
porter aux blessés, agents d'extinction conseillés. précautions & prendre vis a vis du pro-
Guit...), ainsi que pour pouvoir mesurer es conséquences éventuelles sur 1e milieu naturel
(eau en particulier).
On procédera de 1 facon suivante :
1) examen des plaques et des fiches d'identification si elles existent et si elles
peuvent @tre 1ues
Sion connait le numéro de danger. chaque intervenant prendra connais:
précautions prendre grace aux docunents qui sont en possession des pompiers.
IL sera toujours prudent de vérifier les informations ainsi recueiiiies auprés de
Lexpéditeur, du deatinataire ou du propriétaire du véhicule
nce dew
2) si Le camion de plaques ou de fiches. il faudra rechercher 1es
sur L'enbaliage du produit
auprés du chauffeur et/ou du destinataire, de 1'expéditeur ou du propriétaire.
Dens tous les cas, {1 faut rechercher 1a composition exacte du produit ainsi qu'un
de renseignements sur aa toxicité...mar
Financenent des frais occasionnés par des interventions pour pollution sccidantelle.
Cette question est traitée par 1a circulaire interministérielle du 18 février 1985 rela-
tive aux pollutions accidentelles des eaux intérieures (parue au Journal Officiel du 3 avril
1985). Elle stipule :
“Problane!
1) 1a question est fréquenment posée de savoir quelle procedure peut étre utiliste
notamment par les collectivités publiques pour recouvrer les frais qu'elles sont amentes
& engager & 1"occasion d'interventions pour pollution accidentelle.
En Loccurence, je vous rappelle que pour le recouvrement des créances correspondant
aux dépenses engagées par ces collectivités. i1 convient de se référer aux dispositions
du décret n°81.362 du 13 avril 1961 reletif au recouvrenent des produits des
collectivités et établissements publics locaux (J.0 du 17 avril. p. 1091) et de
L'instruction interministérielle du 15 mai 1981 (non parue au J. - B.O/U.L.T-E. 81/35)
TL résulte de ces textes L'attribution d'office de 1a forme exécutoire aux titres de
eréances locales. Le recouvrenent des eréances peut étre rendu directement exécutoire par
L'ordonnateur local.
A aéfaut de recouvrement amiable, les poursuites pour le recouvrenent de ces
produits sont effectuées comme en matiére de contributions directes.
2) le Conseil Général du Département, s'41 le juge opportun, peut aécider 1a
création d'un fonds départemental a'intervention contre les pollutions accidentelles
ayant pour objet 1'indemnisation rapide des services ou entreprises qui auront particips
aux opérations, & charge pour le département de se retourner vers les responsables, au
besoin par 1'intermédiaire des compagnies d'assurances. pour obtenir 1a compensation des
sonmes avanctes.
Certaines Agences Financiéres de
fen place de ce fonds départ
isin se proposent de subventionner a 50% 1a mise
sntal a’ intervention,
3) 11 convient de rappeler quien cas de prélévenents et d’analyses d’échantilions de
Aeversements. les frais subséquents peuvent étre mis & 1a charge de l’auteur du
Aeversenent (article 11 du Aécret n* 75.177 du 12 mars 1975 - article 17 du décret_ n°
77.2335 du 21 septembre 1977).
4) 41 est possible, lorsque le donmage est aurvenu sur un cours d'eau ou un lac
domanial, a'obtenir réparation des frais engagés grace a 1a procédure de 1 contravention
de grande voirie. Le Juge Adninistratif qui condanne 1e pollueur peut, ai les
préfectoraux lui en font 1a demande, condamer le contrevenant 4 1a renis
domaine.La fiche ci-contre traite des possibilités dont dispose une collectivité pour recouvrer
les frais qu'elle « engagés auprés du responsable d'une pollution accidentelie
Deux autres questions d'ordre financier peuvent étre @ aborder lors de 1"élaboration du
plan de secours:
= le financement des études ot dos travaux réalisés @ froid en vue d'améliorer 1a sécurité
@e 1'alimentation en eau potable (interconnexions, anénagenents du réseau, pose de vannes,
création des périnatres de protection...): ces investissements peuvent bénéficier des aides du
Fonds National pour 1e Déveleoppement des Adductions 4’Eau rurales (FNDAE) et souvent aussi de
départements et des agences financiéres de bassin,
= le financement des travaux (interconnexions par exemple) qu'il n'a pas paru nécessaire
de réaliser a priori mais qui ont été étudiés et préparés dans le cadre du plan de secours pour
pouvoir étre réalisés tres rapidement en cas de besoin. 11 sera alors utile de rechercher un
accord de principe des différents intervenants sur le possibilité de conmencer les travaux san
attendre 1a notification officielle des aides et de faire figurer les docunents correspondants
dans le dossier “plan de secours"
Impression d'apres documents fournis
1m 6 039 092