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Photo 21 ton Poste de eal eprise des boues pat jer (SATESE 37) Filiare solide Litde séchage : (Hig.19) Leur forte emprise a Shabitants suivant boue activée classique-minir imite leur domaine d'applicat collectivités (< 2000 eq.hab.) d’autant que de fortes contraintes pésent sur Yen de ces lits ion des boues séchées, remise en état,..J, Les lits de séchage sont & proscri re en zone de montagne et pour les sites non ensoleillés pendant plusiow s (vallées mal liter Véver cuation des boues que li le (ar régic petites Sins par deux c6tés) 27 Lorsque la conception d ment réalisée (notamment sur le plan perméabilité et du drainage) et ‘exploitation normalement assurée, les siccités obtenues peuvent atteindre 304 35% aprés trois, semaines de séc! Il est indispensable d’apporter les boues en. une seule fois sur le lit (couche d'apport de 20 30 phase d’égouttage doit ide, ensui- y @ apparition de fentes de retrait en sur profondeur du lit (durée ar dépendante de la qualité des boues ot de la metéorologie. ‘aptitude au ressuyage peut étre améliorée: nditionnement a Ventrée du lt lymare cationique inférieure & tei face et en 8 jours). Cette phase est bien S g/kg de M ‘Techniques de dé: s restent peu employées dans les petites collectivi raison de leur cot et des contraintes qu'elles générent (siccités peu ydrattation mécanique élevées, conditionnement des boues, réglages....). Dans le cadre de ce document, les princi Is il convient dattirer ivants aux points s Vattention 1e le poste de traitement des pas un facteur pénalisant la gestion de la production de boue. Dans cette jptiquue, la productivité de la machine devra ire suffisant qué la charge nominale, la production de boue puisse étre traitée & raison de 5a 6h de fonctionnement maxi m sur un cycle de 5 jours consécutifs. Figure 13 : Détail d'un lit e séchage. Prévoir un syster sé pour les boues déshydraté kage bétonn (photo 22). ive gage la durée imite les arréts de ce préjudiciables pour la bonr rche de la station. Pour faire fa ‘ident de fonctionnement toujours possibl prudent de pr olution alterna~ évacuation liquide rent ou li tuattion cru fort be Le lavage en continu des toil bande par l'eau épurée sou i préconis: importante d’aé: tion de la quali ‘eau épurée, le rec xu lavage pd doit étre prévu. Le choix d'un implique la c duct shydratation mécaniqu onstruction d'un local et di 28 Photo 22 : Aire de stockag capotages dratées (ORC. de protection autour de la m 29 Fiche 9 BSS Lagunages Lagunage naturel Evolution technique prévisible ¢ lagunage naturel (photo i even fe Rone re ne : foment comple par un ane ee des algues sins tés. On dénombre 2000 installatior Le cré: cédé rustique peu Dispositions constructives urant les bo ages (3m n dengins lo pour autoriser le circulat {tonne a lisier, camion grande disponibilité en terrain. 18 délimitant les digues auron nte de 60° par rapport @ I'k pente 1/2) pour faciliter Tentretion des Berges et limiter l'effet du batillage (clap des vagues empierrées sont eau d (circu: eau de qualité du rejet stérielle du 4/11/80) sonception, les prin cont las suivantes ies see plan d'eau: 10 mifhabitant (cli vents 9 m/habitant (en tenant Seek sédimenieront étanchéité du plan d'eau (fond et ber ndeur localisée iliére comprenant de pi 3 bat profondeur est compris mps jour moyen de l'eau sur nser 60 jours. ont faverables au jéveloppement des algues (microphytes) qui fo nt loxygéne aux bactéries assuran le traitement, La surface du pre ak rtagent I tante. On atio longueur/largeur de soit compris entre 2et 3 ace de la zone prés de larrivée des eaux (s: 0% du premier bassin — profondeur 16m), Jes flottants (éventuellement), par une cloi son siphoide placée au droit de Varrivée des eaux résiducires, délimitant une zone de 2 & 3m’ los bassins doivent (nécessité du curage). Les liaisons entre les bassins seront consti- tuées de, pouvoir étre by-passés conduites en + T renversé » 4 45° pour les -s amont (photo 24), déversemont aval dénoyé (chute d’environ Sem). Lientrée et Ia sortie de la station devront étre équipées de dispositiis adapiés cux mesures de debits (indispensables pour les ‘éles compte tenn de Ia non- conserva: ion des débits), En entrée, la préférence sera donnée au dispositif Venturi ou é Yauget bas- culeur pour mesurer des débits. Pour plus de détails, le lecteur pourra se reporter au document technique FNDAE (1985), ‘ Dispositions concernant I'entretien Les opérations sont le plus souvent peu contraignantes mais nécessitent le passage du préposé une fois par semaine (verification des nivecx de plans d'eau, aspect général de l'eau, des berges....) Pour les digues et berges enherbées, le fatu cardage simpose et réclame du matériel berges empierrées minimi les contraintes de faucardage, renfor cent la protection des digues et limitent la prolifération de moustiques ou des rongours dans les régions tt risque (nvestissement est bien sar plus élevé), Curage des dépéts En présence d'un cone daccumulation de dépéts (zone amont premiére lagune), la fre quence de curage de cette zone sera ann le, La nature de ces dépéts ctutorise I'span dage agricole. Le curage complet d'un (ou des) baasin(s) reste l'opération la plus contraignante, elle nintervient généralement qu'aprés plusieurs gnnées de fonctionnement (minimum 54 Bans), pour des conditions dalimentation normals. Il est souhaitable de procéder en deux temps se des boues par tonne ai lisier se déplaca Is long des digues. L'application du laguna: ge aux toutes petites collectivités trouve ici une justification su Le curage i sec n’est envisageable que dans Jes cas ot la circulation des engins ne risque pas d'endommager la couche d’étanchéite. IL vient alors une rampe 30 Lagunage aéré (photo 25) Le lagunage aéré dispose d'un créneau dlapplication plus étroit que le lagunage naturel, principalement lorsque les eaux résiduaires sont concentrées (petite industrie agro-alimentaire dans la commune, réseau 6tanche délivrant des eaux concentrées) Photo 25 : Bassin de lagunage aéré (SATESE 37) En état de sous-charge, ce procédé ne per- met pas une épuration aussi poussée que les. boues activées, en raison du développemen dalgues dans les bassins. Il devient alo: comparable au lagunage n un coat énergétique prohibitif. En ment normal, le lagunage aéré reste moins contraignant que les boues activées sur le de lexploitation mais consomme deux ‘alectricite, is plus A titre indicatif, quelques régles sont briéve ment rappelées ci-aprés dans le cas d'une station de domir domestique. 1000 habitants, ¢ nte Conception Lagune d'aération volume : 3000 m’ hauteur d'eau : 2,50 m -tapport longueur/largeur : 2 puissance d'aération : 15 kW. (double) Lagune de décantal plume : 2% 600 m hauteur Fectu : 2m 4 2,50 m rapport longueur/largeur : 3&5 ponte talus: 1/1,5 Entretien (Doc. FNDAE 1985) ~ Fréquence de passage : 2.4 3 fois/semaine, Entretien des berges, Curage des boues (lagune décantation) une fois tous les deux ans, Fiche 10 Procédés mettant en ceuvre des cultures bactériennes fixées Ces procédés sont intéressants pour les petites collectivités car ils offrent des contraintes d'exploitation limitées et de faibles coils énergétiques, On distinguera Les lits bactériens (photo 26) Les lits bactériens constituent un des procé: dés classiques les plus anciens. Pour les pelites collectivités, le matériau de remplis sage reste principalement la pouzzolane (oche voleanique) bien que les matériaux plastique en vrac soient utllisés dans cer faines régions. Photo 26 : Lit bactérien (ARPE-PACA) (On différencie les lits bactériens @ faible charge des lits & forte charge & partir des cri teres suivants, | Lis bacéren fable |Litsbactérens forte haroe charge Pailements —dgrilagedessa- idem. voir fiche n= 4 age Décanteu-Digesteur Décanteur type par ex. :fosse imotf ouvrages séparés possibles i ase. 1000 hab ‘application * Calculée sur eau décantée Les lits bactériens sont bien adaptés atu traite- ment d'eaux résicluctires peu concentrées pour satis{aire aux exigences du niveau e, et favori ser la nitrification lorsque lo: température le permet. Dans le cas de lits «forte charge, la recirculation « dailleurs pour objectif premier de diluer les eorux avant passage sur le lit. Dispositions constructives Matériou Le matériau de remplissage doi ment étre califsré (40-80 mm) résistant & attr: tion et correctement conditionné lors de la livraison, Lor du remplissage, une attention particuliére doit étre portée a la manipulation pour éviter tout bris de matériau (sacs...) Decanteur-digestour : - Dans les ouvrages combines, les points de assage entre les compartiments de déoan tation et de digestion doivent étre limites pour éviter la remontée des produits de fer: mentation dans le décanteur (fig. 14). La fixa- tion des clolsons internes de Vouvrage sera réalisée en matériau inox de qualité résistant &lercorrosion. Les conduites d'alimentation et de sortie du décanteur primaire formeront un angle droit dont Vextrémité serct immergée, le tout étant protégé par une cloison siphoide. Le digestour est 4 équuiper d'un dispositif de reprise des boues en fond de trémie. Un équipement manuel ou mécanique (si possible) dont le fonctionnement est asservi & une horloge savére indispensable pour bri ser le chapeau de boues accumulées en sur- face du compartiment de digestion Pour repérer le niveau maximum de boue dans les digesteurs hors sol, il est, souha table diinslaller un piquage muni d'un robi- net vanne accessible (v minimum — 25 mm). Figure 14: Coupe d'un décanteur-digesteur. Alimentation du lit Pour les lits bactériens 4 faible charge, lall- mentation en equ doit étre assurée par une chasse d'eau ou un auget. Pour les lits ¢ forte charge, c’est le relavernent qui s‘impose. - Liapport d'eau usée est le plus souvent réa- lisé par un sprinkler ou tourniquet (bras rota- tif ma par Ténergie hydraulique), placé & 50cm au-dessus du matériau, percé de trous qui déversent leau étla surface du lit. Le bon fonctionnement de cet équipement est fonda mental - Les sprinklers (en matériau résistant & la corrosion) doivent étre livrés préts & poser, Taxe central de rotation sera robuste. Les ori- fices (environ lcm de diamétre) ayant été usinés avant le montage pour éviter la for- mation de copeaux ét l'intérieur des bras. Pour avoir une bonne répartition de l'eau en. surface du lit, il importe de diminuer linter- valle entre deux trous & mesure qu’on se rap- proche de la périphérie et de décaler leur emplacement sur chacun des bras. - I importe de protéger 'entrée du tourniquet, par un systéme de tamisage fin (maille égale & la moitié des orifices du sprinkler) Pour faciliter V'entretien, les embouts des bras seront démontables ou équipés de vannes quarts de tour. Lorsque le tourniquet est positionné & l'intérieur du lit, sous la mat- gelle, il y a lieu de prévoir une réservation pour procéder cu décolmatage éventuel d'un bras. - La vitesse de rotation du tourniquet est on moyenne de trois tours par minute. Pour visualiser celte rotation sans avoir «t aceéder qu sommet du lit] est recommandé de pla- cer un petit fanion sur le tourniquet (en bout, de bras par exemple) qui avertira 'exploitant d'une anomalie de fonctionnement. Aération du lit - L'aération est effectuée naturellement au moyen de lumiéres situées 4 la base du lit, ces ouvertures représentent environ 5% de Iersurface du lit. En hiver, pour faire face au refroidissement du hit iL est possible dobturer une partie de ces ouies, - La conception du lit ne doit pas permettre que les eaux percolées s'échappent partielle- ment par les oules. Décanteur secondaire + Pour les lits gamnis de pouzzolane, il est pré- conisé de mettre en place un tegard pour piéger les particules « fines » entre le lit bac- térien et le décanteur. - Le structure des boues provenant de cul- tures fixées n'est pas de nature a créer des problémes de decantation bien connus en boues activées. C’est la raison pour laquelle le décantour peut jouer pleinement son réle de séparateur de particules et que les vitessesascensionnelles sont élevées, (jusqu'er2. minh. - Il est souhattable dans la mesure du pos- sible d'asservir la recirculation (iits & forte charge) cu debit entrée, en procédant & une régulation automatisée. - Les racleurs de surface ne sont pas indis- pensables sur les décanteurs. - Sur les petits ouvrages, on optera pour des décanteurs tronconiques. - Le mélange des ecrux usées et de la recircu- lation dans la bache de relevement rend dif- ficiles les mesures ; la séparattion de ces deux flux est done vivement recommandée. En période estivale, sur les petites installations il peut étre utile de recycler une fraction de Teau épurée en téte du lit bactérien. Dispositions concernant I'entretien - L’exploitation est réduite, toutefois un pas- sage régulier s‘impose pour vérifier la bonne marche des dispositifs (alimentation du lit, recirculation... Laaceas aux ouvrages implique en général le: construction d'escaliers droits ou tournants (accolés aux ouvrages). Le passage du décanteur-digesteur au lit bactérien peut par exemple étre réalisé au moyen d'une passe- relle (lacilité d'aceés). = En cas d'incident majeur (colmatage du massif filtrani), il convient de faire appel & des engins lourds de manutention pour éva- cuer le matériau. La circulation de ces congins doit étre aménagée. Les disques biologiques Ces procédés fréquemment utilisés é I’étran- ger Suisse, Etats Unis...) ont été délaissés en France compte tenu des problémes méca- niques rencontrés, du sous-dimensionne- ment et des cotts d'investissement. Actuellement, la flabilité mécanique des bio- disques commercialisés s‘est_ largement accTue, leur cont reste encore élevé mats ils permettent dlassurer un traitement de meilleure qualité que les lits bactériens dans, la mesure ot les ragles de conception ot d'entretien sont correctement suivies. (photo 27 et 28). Photo 26 : Disque biologique ( tion) é entrafnement central (SATESE 73) Ragles de conception Filigre comprenant une décantation prir re (assaciée d une digestion des boues) suivie qu minimum de deux étages de biodisques séparés hydrauliquement; le traitement sachéve dans un décanteur secondaire (comparable a la iliéze lit bactérien). - La charge organique appliquée sur Yensemble des modules ne doit pas déepasser 33 10g de DBO/m', (calculée sur la base des eaux décantées) pour garantir un niveau e (circulaire du 4/11/1980). Une charge de 5g utorise une nitrification correcte impératif de soigner la répartition hydraulique sur l'ensemble des disques (61é- ments verticaux notamment), Le procédé est plus sensible aux d-coups auliques que les lits bactériens, aussi est il utile de prévoir un limiteur de debit & Yentrée de la station (ex: module a masque, voir fiche 2) - Les biodisques sont obligatotrement places dans des locaux couverts et ventilés, & 'abri des intempéries. - Les matériaux utilisés @ lintérieur des locaux abritant les disques seront résisiants & ia corrosion (alliage aluminium, Dispositions concernant l'entretien Le dispositif d’entratnement des biodisques demeure une piéce mattresse du procédé ; i doit étre robuste. De plus, il est hautement souhaitable de prévoir un systéme d'entrat- nement complet de rechange. La matintenan ce préventive (notamment le graissage des paliers...) gage la durée de vie de cet équipe- ment. ‘installation de systémes de graissage qutomatique diminue les taches d'entretien. Si les locaux exigus ont l'avantage d'étre économiques, il convient néanmoins de ménager une possibilité de circuler libre- ment autour des batteries pour le personnel exploitant. En cas de défaillance d'une batterie de rues, i frut que la disposition du batiment permetie 'évacuation et le remplacement da module (cuverture possible sur un cété ou parletoit.. Un bon fonctionnement des systémes & cul- tures fixées comme les biodisques nécessite des fréquences de soutirage élevées en fond des décanteurs (risques de bouchage) ; les temps dextraction peuvent étre courts lest recommandé de placer armoire élec- trique dans une pice séparée du local abri tant les batteries. 34 Fiche 11 Local d’exploitation Test présentement fait état du local type tel quil est souhaitable de le concevoir sur une installation @ boues activées de capacité comprise entre 1000 hab, et 5000 hab. Configuration du local type Le bétiment construit en dur, protégé contre Je vandalisme, abritera un local qui, avant fout, doit étre attrayant et agréable. Cela signifie un local clair (lenétres avec briques en verre), aéré, chauiié, isolé thermiquement et spaciet (10 m! minimum), Il comprend deux compartiments cuxquels on accéde par des portes séparées munies arréts butoirs pour éviter une détéricration rapide des huisseries - le premier compartiment d'une surface de 4m peut étre utilisé comme atelier et permet, le stockage des piéces de rechange (pompes en secours,..), du matériel d’entretien (tuyau souple sur enrouleur, pistolet @ equ muni darrét automatique, brouette, palan,..) est équipé d'un point lumineux et de deux prises Gleciriques (220/980). Pour faciliter cer- taines interventions sur la station, une échel- le, une balladeuse, une torche’ électrique, sont des matériels de base indispensables ¢ entreposer dans le compartiment matériel ; - Is second compartiment constitue le local doxploitation proprement dit et représente une surface utile de 6 m* minimum. Les équipements sanitaires & prévoir sont les suivants : un W.C, une douche alimentée en eau chaude par’un cumulus de 1001, un gtand bac constituant lévier doté d'un robi- net mélangeur placé & 50 cm du fond du bac ; Une paillasse sera attenante & évier (utile pour la réalisation des tests de décantation en éprouvette d'un litre. Pour satisiaire aux régles élémentaires dhygigne, un distributeur de savon liquide sera placé sur la paillasse ainsi qu'un essuie- mains. Les produits d'entretien courant peu- vent étre rangés sous la paillasse (javel.... La trousse & pharmacie de premiére urgence sora facilement accessible, Une chaise, un bureau, une armoire pour enireposer les vétoments de travail et des Stagéres de rangement constituent le mobi- lier souaitable. Liéquipement électrique comprend un point lumineux et une prise 220 volts, Armoire électrique Le local abritera armoire électrique avec les disposittis de commande des divers organes assurant le traitement. Le montage de cette armoire murale sera bien entendu coniorme @ la législation en vigueur (protections élec- triques..) De plus, on placera aur la fagade je Yarmoire : _ les boutons de commande des différents &quipements (facilement identifiables}; des voyants de mise en défaut avec rappel & Yextérieur du local pour les postes princi- paux (en particulier sur les petites stations). La vérification du bon état de ces voyants pourra éize réalisée a tout moment @ l'aide d'un bouton test-lampe ; un compteur horaire par dispositif un ampbremétre général ainsi qu'un ampé- remétre par aérateur et sur les pompes. I sera mis & la disposition de Texploitant un testeur de fusible. . les dispositifs de programmation. Téléalarme — Télésurveillance Linstallation d'un circuit de télésurveillance est recommandée. Ces systémes se dévelop- pent sur les stations d’épuration, leur cott diminue et les équipements se standardisent. Linterét majeur réside dans la possibilité dintervenir rapidement sur la station en cas dincident majeur (déiaillance d'un organe essentiel : poste relévement..). La mise en ceuvre d'un circuit de téléalarme implique installation d'une liaison téléphonique. En aucun cas, la téléalarme ne peut rem- placer les taches habituelles et indispen- sables remplies par l’exploitant: entretien, surveillance n.. A titre d’exemple, pour une station & boues activées, les équipements suivants seront placés sur iéléalarme: relévement, aéra- teurs, recirculation, pont racleur du ‘décan- teur secondaire, disjoncteur général. Remarque: Local pour la déshydratation (hors gel). 11 impose dans le cas ot une déshydrata- tion mécanique est utilisée pour le traitement des boues. Il est impérativement équipé d'un point d'eau sous pression et d'un point lumi- neux. Le stockage et la préparation des réac- {ifs nécessaires pour le conditionnement des boues ont leur emplacement dans ce local, ¢ proximité de la machine a déshydrater. Lorsque ce local existe, la présence du local matériel décrit précédemment n'est pas jus- tifiée. Llarmoire électrique propre @ 1a déshydrata- tion doit étre installée dans le local attenant, elle sera: munie d'un bouton darrét durgence. 35 Fiche 12 Maintenance préventive Sans entrer dans les détails spécifiques & chaque station d’épuration, lest utile de rap- peler que la maintenance _préventive demeure un point clé du bon fonctionnement des installations et quielle va de pair avec une diminution du cout d’exploitation. Bien conduite, la maintenance préventive assure une plus grande longévité des matériels en place et permet une gestion rationnelle du travail de l'exploitant. A cet effet, !exploitant doit avoir & sa disposi- tion les éléments suivants un calendrier indiquant les dates et la iré- quence des opérations érréaliser sur les princi- pales piéces électromécaniques (moteurs,..); une fiche technique par équipement, fai sant apparatire ses caractéristiques, mais aussi les coordonnées du fabricant et des fournisseurs ; - les organes de rechange pour les parties soumises & renouvellement fréquent ; - les outils de base, les piéces et produits consommables indispensables (joints, am- poules, courroies...) ~ Dans le cadre du marché, il serait opportun, de prévoir la fourniture d'un ensemble de piéces de rechange indispensables (roue du pont racleur, horloge, doseur, jeu de contac- teur de niveau, compteur horaire,..) 36 Liste des adresses des participants PUJOLR. CEMAGREF LYON 3, Quai Chauvec 68936 Lyon Cedex 9 DUCHENE Ph. CEMAGREF-DOEPP Paris 14, avenue de St. Mandé 75012 PARIS BRACONNIER Jacques Laboratoire Régional de I'6quipement — SATESE I], rue Laplace 41000 BLOIS RIVIERE Yvon SATESE DE L'HERAULT Services Techniques Hotel du Département 1000, rue d’Aleo 34087 MONTPELLIER CEDEX HENRIQUET Gabriel SATESE DE LA SAVOIE — DDAF de la Savoie 7, Avenue de Lyon ‘73018 CHAMBERY Cedex VAHTAR André SATESE DE L'AISNE 6, Chemin des Ponts et Chaussées 02100 ST.QUENTIN PERRIN Francois ORCAT CHAMPAGNE ARDENNE 1, rue Eustache de Conilans 1000 CHALONS SUR MARNE, BENOIT Christine ‘SATESE NIEVRE Rue ],Giono 5640 VARENNES VAUZELLES BERNARDI Gilbert ARPE. Place de la Mairie BP. 17 13320 BOUC BEL AIR MARTEAU B. SATESE AVEYRON 14, rue F Mazene 12000 RODEZ EVAIN]. SATESE Loire Atlantique 26, bbd. victor Flugo 44200 NANTES M, HENNEBEL SATESE 37 DDAF 61, Av. de Grammont 37041 TOURS Cedex 37 Références bibliographiques + CTGREF (1979). Etude expérimentale des décanteurs secondaires — (disponible au CEMAGREF) étude n° 45, 80 p. - DOC FNDAE n° 1 (1985). L'exploitation des lagunages naturels. Ministére de agriculture et de la forét 67 p. - DOC FNDAE n° § (1986). Les stations d’épuration adaptées aux petites collectivités. Ministre de Yagriculture et de la forét. 60 p. -DOC FNDAE n°6 (1988). Les bassins d'orage sur les réseaux d'assainissement. Ministére de Yagriculture et de la Forét. 61 p. - DOC SATESE/CEMAGREF (1981). Gestion des flux de boues dans les stations d'épuration CEMA- GREF-DICOVA 35 p, = DUCHENE (1989). Amelioration du traitement de l'azote des effluen defficacité des matériels d'aération et de brassage. CEMAGREF 27 p. - PUJOL ET CANLER |.P. (1990). La technique de la zone de contact — Informations techniques du CEMAGREF Mars 1990 — n° 77, note 6. synthése des mesures 38 Pour une utilisation thématique Ordre alphabétique et mots clés FICHES - ALOTE: Denitrification, Nitrification ... Zone anoxique - AERATION: Agitator urns Bassin d'aération... Brassage .. * Brosse... *Chenal. Insufflation dain. ‘Turbine. - BIODISQUES : - ou Disques biologiques.... - CLOISON SIPHOIDE - DEBITS Débit limite... Debit nominal Mesures... Régulation DECANTATION : Chemin de roulement.... {Clifford ern = : Décanieur digesteur. Décanteur primaire Décanteur secondaire... Indice de boue.... * Vitesse ascensionnelle - DEPOTS 3.5.9, - EXPLOITATION snenee 28,10, we 1 Maintenance 8, 10, 11, 12, Sécurité... 1,2,3,5,7, -FLOTTANTS . 3.6.7.9, LAGUNAGE Curage des lagunes. 9 Lagunage aers.. 9 Lagunage naturel 9 - LIT BACTERIEN Lit a faible charge... 10, “Lit é forte charge 10, - Sprinkler, . 10, - PRELEVEMENTS: 39 Dessableur. RELUS venennns - PROBLEMES BIOLOGIQUES : Additifs biologiques... Bassin de dégazage : Fermentation des boues Foisonnement.. Microorganismes filamentous. Mousses biologiques Pertes de boues Retours en téte.. Zone de contact - PROTECTION HYDRAULIQUE DE LA STATION Ecréteur gravitaire. Limiteur de debit. Obturateur: Régulation hydraulique - RACLEURS, - RECIRCULATION DES BOUES Boues recirculées, - RELEVEMENTS : - Clapets anti retour: *Contacteur de niveau Panier dégnilleur.... POMPEB. nnn Poste de relevement. Trop plein., - RECOMMANDATIONS GENERALES Aceés a la station Implantation... Voirie. - RESEAUX DE COLLECTE Bassin d'orage Déversoir d'orage. Réseau séparatif Réseau unitaire.... - TRAITEMENT DES BOUES : . Aue réception des boues. : Déshydratation Epaiissiasetr.... Extraction des boues...... Production des boues... Silo de stockage. Tonne & lisier.. Liste des documents techniques F.N.D.A. nel L'exploitation des lagunages naturels 1985 disponible m2, Définition des caractéristiques techniques de fonctionnement et domaine d'emploi des appareils de dasinfection 1986 disponible ns ‘Memuel pratique pour le renforcement de I'étancheité des réservoirs d'eau potable 1986 disponible ne4 Pande secours pour Iclimentation en eau potable 1986 disponible nes, Les stations d'épuration adaptées aux petites collectivités 1986 disponible n°Sbis Stations d’Epuration. Dispositions constructives pour améliorer 1982 disponible le leur fonctionnement et faciliter leur exploitation 26 sem. 1992 n°6 Les bassins d’orage sur les réseaux d/assainissement 1988 disponible n7 Le Genie Civil des Bassins de lagunage naturel 1980 disponible ns Guide technique sur le foisonnement des boues activées 1990 disponible nee Les systémes de traitement des boues des petites collectivités 1990 disponible n°10 Elimination de 'azote dans les stations d'épuration biologique des potites collectivités 1990 disponible nell Adaptation et modernisation des filiéres de traitement d'eau «1992 isponible cu potable en zone rurale 26 sem. 1992 7°12 Adaptation de I'énergie photovoltalque a 'climentation en eau 1992 disponible cu potable des zones rurales 28 sem. 1992 Documents hors-série La gestion des Services d'eau potable. Guide a I'usage des maires des communes rurales 1987 disponible Situation de I'alimentation en eau potable des communes rurales en 1885 1987 disponible Reseaux d'assainissement urbain : guide technique pour la réalisation d’epreuves 4 Tequ 1992 disponible Elimination des nitrates en eaux potables 1982 disponible au ‘28 sem, 1992 Les eaux pluviales en milieu urban 1992 disponible au 28 sem. 1992 L’ensemble de ces documents est disponible au Ministare de Agriculture et du Développement rural — Bureau des infrastructures Rurales — 19 Avenue du Maine, 75032 Paris Cedex 15 — Tél. (1) 48.55.5461. Par ailleurs, les documents portants les numéros 7, 8, 10 peuvent étre commandés cu CEMAGREF — DICOVA — BP. 22, 92162 Antony Cedex — Tél. : (1) 40.96.61.32. Imprimé en France ~ JOUVE, 18 rue Sain Denis, 75001 Paris [N° 204735 T. Depot legal: Décemibre 1992 MINISTERE DE L-AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL Direction de l’Espace Rural et de la Forét Sous-Direction du Développement Rural Bureau des Infrastructures rurales 19, avenue du Maine 75732 Paris Cedex 15 Etude réalisée par le Groupe de travail CEMAGREF — SATESE ISBN : 2-11-087225X

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