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DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MENTOURI-CONSTANTINE
N° d’ordre :……/Doct/2012.
Série :…………/GM/2012.
THÈSE
OPTION :
Énergétique
A numerical study of steady laminar mixed convection applied to the air-cooling of identical
protruding heat sources, which simulate electronic components has been presented in this work. The flow
field is governed by the Navier–Stokes equations in the fluid region, and the thermal field by the energy
equation. The finite volume method and the SIMPLER algorithm have been used to solve these equations.
Firstly, two heat sources are located in a two-dimensional horizontal channel, and the study
consists to examine the effects of the Reynolds number, of the separation distance between the sources,
and of their dimensions (height and width) on the flow structure and heat transfer inside the channel.
Results show that the first component's average Nusselt number is always higher than the one of the
second. However, the improvement of the heat removal rate is more important for the second component
comparatively to the first one, notably for the effect of the Reynolds number. It has been found that the
overall heat transfer increases as the height and width component increase too. It was also found that, the
increase in the Reynolds number and separation distance can enhance considerably the cooling of
electronic components inside the channel. Correlations have been proposed to calculate the average
Nusselt numbers of the first and second components. Secondly, a three dimensional rectangular and
horizontal channel was considered. Each of the lower and upper surfaces of the channel are equipped with
5 × 4 protruding heat sources subjected to uniform heat flux. Sidewalls, the lower and upper walls were
insulated and adiabatic. The numerical study has been made for an aspect ratio of AR=5, and the effects of
the Reynolds, the separation distance in the z direction, the separation height between the top and the
lower components , the insertion of a plate between the top and the lower walls (at Y=0.5) and the position
of the plate, have been examined. Results show that the increase of the Reynolds number, the decrease of
the separation height between the top and the lower components and the insertion of a plat can enhance the
heat transfer considerably. However, it has been found that the heat transfer enhanced for the optimal
value of the separation distance in the z direction which is Sz=zb and for the optimal position of the
inserted plate which is “ plate at the middle”, corresponding to (Y=0.5), but not significantly relatively to
the other positions.
1
RÉSUMÉ
2
ﻣﻠﺨﺺ
ﻓﻲ هﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻧﻘﺪم دراﺳﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﻤﺜﻴﻞ اﻟﺮﻗﻤﻲ ﻟﻠﺤﻤﻞ اﻟﺤﺮاري اﻟﻤﺰدوج و ﻧﻄﺒﻘﻪ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﺒﺮﻳﺪ ﺑﺎﻟﻬﻮاء
ﻟﻤﺼﺎدر ﺣﺮارﻳﺔ ﻣﺘﻤﺎﺛﻠﺔ )اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ( .ﺟﺮﻳﺎن اﻟﻬﻮاء ﻣﺴﻴﺮ ﺑﻤﻌﺎدﻟﺔ اﻻﺳﺘﻤﺮارﻳﺔ و اﻧﺤﻔﺎظ اﻟﺤﺮآﺔ و اﻟﺤﻘﻞ
اﻟﺤﺮاري ﻣﺴﻴﺮ ﺑﻤﻌﺎدﻟﺔ اﻧﺤﻔﺎظ اﻟﻄﺎﻗﺔ .ﻟﻘﺪ اﺳﺘﻌﻤﻠﻨﺎ ﻃﺮﻳﻘﺔ اﻟﺤﺠﻮم اﻟﻤﻨﺘﻬﻴﺔ وﺧﻮارزم
SIMPLERﻟﺤﻞ هﺬﻩ اﻟﻤﻌﺎدﻻت.
ﻷﺟﻞ ذﻟﻚ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﺗﻄﺒﻴﻘﻴﻦ .اﻟﺘﻄﺒﻴﻖ اﻷول ﻳﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ ﻓﺤﺺ ﻣﺪى ﺗﺄﺛﻴﺮﻋﺪد رﻳﻨﻮﻟﺪز Reو أﺑﻌﺎد اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ
اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ واﻟﻤﺴﺎﻓﺔ اﻟﻔﺎﺻﻠﺔ ﺑﻴﻨﻬﻤﺎ داﺧﻞ ﺗﺠﻮﻳﻒ )ﻗﻨﺎة( ﻣﺴﺘﻄﻴﻠﺔ اﻟﺸﻜﻞ ذات ﺑﻌﺪﻳﻦ.
أﺛﺒﺘﺖ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ أﻧﻪ׃
ﺑﺰﻳﺎدة ﻋﺪد رﻳﻨﻮﻟﺪز Reﻳﺮﺗﻔﻊ اﻻﻧﺘﻘﺎل اﻟﺤﺮاري ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﻌﻨﺼﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ اﻷول و ﻟﻜﻨﻪ ﻳﺘﺤﺴﻦ أآﺜﺮ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ
ﻟﻠﺜﺎﻧﻲ آﻤﺎ اﻧﻪ ﻳﺘﺤﺴﻦ ﻟﻤﺎ ﺗﺰداد ﻣﺴﺎﻓﺔ اﻟﺘﺒﺎﻋﺪ ﺑﻴﻦ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ و ﺑﺰﻳﺎدة أﺑﻌﺎدهﺎ.
اﻟﺘﻄﺒﻴﻖ اﻟﺜﺎﻧﻲ ﻳﺘﻤﺜﻞ ﻓﻲ دراﺳﺔ ﻟﻠﺤﻤﻞ اﻟﺤﺮاري اﻟﻤﺰدوج ﺧﻼل ﺗﺒﺮﻳﺪ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ داﺧﻞ ﺗﺠﻮﻳﻒ )ﻗﻨﺎة(
ﻣﺴﺘﻄﻴﻠﺔ اﻟﺸﻜﻞ ذات ﺛﻼﺛﺔ أ ﺑﻌﺎد و ﻳﺤﺘﻮي ﻋﻠﻰ ﺟﺪارﻳﻦ ﻋﻠﻮي و ﺳﻔﻠﻲ آﻞ واﺣﺪ ﺑﻪ 20ﻋﻨﺼﺮ اﻟﻜﺘﺮوﻧﻲ وﻗﻤﻨﺎ
ﺑﻔﺤﺺ ﻣﺪى ﺗﺄﺛﻴﺮ ﻋﺪد رﻳﻨﻮﻟﺪز واﻟﻤﺴﺎﻓﺔ اﻟﻔﺎﺻﻠﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ ﻓﻲ اﺗﺠﺎﻩ اﻟﻌﻤﻖ و ﺗﻘﺎرب اﻟﺠﺪارﻳﻦ و
ووﺿﻊ ﺻﻔﻴﺤﺔ ﺑﻴﻨﻬﻤﺎ و آﺬا وﺿﻌﻴﺔ هﺬﻩ اﻟﺼﻔﻴﺤﺔ ﻓﻲ اﺗﺠﺎﻩ اﻻرﺗﻔﺎع.
اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻬﺎ هﻲ آﺎﻵﺗﻲ׃
زﻳﺎدة ﻋﺪد رﻳﻨﻮﻟﺪز Reوﺗﻘﺎرب اﻟﺠﺪارﻳﻦ و وﺿﻊ ﺻﻔﻴﺤﺔ ﺑﻴﻦ اﻟﺠﺪارﻳﻦ ﻳﺰﻳﺪ ﻓﻲ ﺗﻜﺜﻴﻒ اﻟﻸﻧﺘﻘﺎل اﻟﺤﺮاري و ﺗﺒﺮﻳﺪ
اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻹﻟﻜﺘﺮوﻧﻴﺔ .آﻤﺎ أن اﻻﻧﺘﻘﺎل اﻟﺤﺮاري ﻳﺘﺤﺴﻦ ﻷﺟﻞ ﻗﻴﻤﺔ ﻣﻌﻴﻨﺔ ) (Sz=zbو ﺣﻴﻨﻤﺎ ﺗﻜﻮن اﻟﺼﻔﻴﺤﺔ ﻓﻲ وﺳﻂ
اﻟﻘﻨﺎة ﻟﻜﻦ ﺑﺤﺪة أﻗﻞ ﺑﺎﻟﻨﺴﺒﺔ ﻟﻠﺘﺄﺛﻴﺮات اﻟﺴﺎﺑﻘﺔ.
Remerciements
3
Remerciements
En préambule, je souhaite rendre grâce à Dieu, le clément et miséricordieux de m’avoir
donné la force, le courage et la patience de mener à bien ce modeste travail.
Enfin, mes remerciements vont également à tous ceux et celles qui de près ou de loin
m’ont apporté aide et encouragement. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma profonde
gratitude.
Adel
4
Dédicaces
Adel
5
Sommaire
ABSTRACT 1
RESUME 2
ﻣﻠﺨﺺ 3
Remerciements 4
Dédicace 5
Nomenclature 10
Introduction générale 22
I.1. Généralités 25
I. 2 Revue Bibliographique 26
6
II.2. Géométries des problèmes considérés 46
II.2.1. Cas 1: 46
Canal horizontal bidimensionnel (2D) contenant deux sources de chaleur
simulant deux composants électroniques
II.2.2.Cas 2: 50
Canal horizontal tridimensionnel (3D) où sont disposés sur chacune des parois
supérieure et inférieure4 ×5 sources de chaleur simulant des composants
électroniques
7
II.3.5.1.Discrétisation de l’équation de quantité de mouvement suivant X 59
60
II.3.5.3. Discrétisation de l’équation de quantité de mouvement suivant Z
67
II.3.8.1. Résumé de l’algorithme SIMPLER
68
II.3.8.2. Organigramme du code de calcul
72
Chapitre III: Application I
73
III.3.Validation du code de calcul
77
III.4.1 Effet du nombre de Reynolds
8
III.4.3. Effet de la hauteur des composants électroniques 87
96
IV.2. Effet du maillage sur la solution numérique
IV.3. Validation du code de calcul 98
IV.4.2. Effet de la distance de séparation entre les composants suivant la direction Z 119
IV.4.3.Effet de la hauteur de séparation entre les composants des parois supérieure 128
et inférieure
9
NOMENCLATURE
AP ,AE ,AW ,AN ,AS, AT , AB Coefficients de l’équation algébrique de transport discrétisée [-]
10
hp Epaisseur des plaques supérieure et inférieure [m]
11
P Pression [Pa]
T Température [K]
12
∆X Dimension d’un volume de contrôle [-]
symboles grecques
Nombres
adimensionnels
Gr = gβ (Ts – T0) H3/ ν2 Nombre de Grashof (canal 2D) [-]
13
Ri (=Gr/ Re2) Nombre de Richardson [-]
Indices et exposants
p Plaque
sup Supérieure
inf Inférieure
* Valeur adimensionnelle
v volumique
s Source ou surfacique
14
Liste des figures
Figure (I.1) : image d’une carte mère (à gauche) et image montrant l’échauffement d’un 26
microprocesseur dans son milieu de fonctionnement (à droite)
Figure (I.2) : Dispositif expérimental (Dogan et al. (2005)) 27
Figure (I.6) : (a) Canal avec une entrée convexe; (b) canal avec une entrée concave 35
Figure (I.8) : Canal contenant des composants électroniques avec une plaque oblique 38
Figure (I.9) : Canal vertical contenant un obstacle rectangulaire sur sa paroi chaude 40
Figure (I.10) : Conduit horizontal avec cavité rectangulaire ayant une source de chaleur 42
Figure II.2.b agrandissement sur la plaque inférieure avec les dimensions considérées 50
Figure II.3 Dimensions du canal tridimensionnel avec les plaques. Notons que H, Wc, 51
Lc Le, Lp, Ls, Zp et hp, sont définis dans la nomenclature
Figure (II.4) : Volume de contrôle entouré par ses points voisins du maillage 56
Figure (II.5) : Maillage décalé du volume de contrôle pour les trois vitesses dans les trois 62
directions séparées
Figure (II.6) : Maillage décalé pour les trois vitesses présenté concrètement dans les trois 63
directions
Figure (II.7) : Organigramme du code de calcul basé sur l’algorithme SIMPLER 69
15
Figure (III.1) : (a) Géométrie considérée pour la validation, 74
(b) comparaison entre nos résultats et ceux de Habchi et Acharya (1986)
Figure (III.2) : Faces des deux composants électroniques montés sur la paroi inférieure 77
du canal horizontal.
Figure (III.3) : Contours des lignes de courants Ψ et des isothermes pour Gr=104 : 79
et pour différentes valeurs de Re
Suite de la Contours des lignes de courants Ψet des isothermes pour Gr=104 : 80
figure (III.3) : et pour différentes valeurs de Re
Figure (III.5) : Nombre de Nusselt local le long des faces des deux composants 82
pour différentes valeurs du nombre de Reynolds et à Gr = 104
Figure (III. 7) : Contours des lignes de courants Ψ pour Re=30, Gr=104, pour différentes 85
distances de séparation d
(a) Nombre de Nusselt local le long des faces du 1er composant, (b) 86
Figure (III.8) :
Nombre de Nusselt local le long des faces du 2ème composant, à Gr=104 et
Re= 30, et pour différentes valeurs de la distance séparation d
Figure (III. 9) : Nombre de Nusselt moyen Nu de chaque composant (composant 1 et 87
composant 2) Gr=104 et Re= 30
Figure (III.10): Nombre de Nusselt local le long des faces des composants 1 et 2 en 89
fonction de la longueur h/H, pour Re=30 et Gr=104
Figure (III.11): Nombre de Nusselt moyen Nu de chaque composant pour différentes 90
valeurs de h , pour Gr=104 et Re= 30
H
Figure (III.12): Nombre de Nusselt local le long des faces des composants 1 et 2 en 92
fonction de la longueur w/H, pour Re=30 et Gr=104.
Figure (III.13): Nombre de Nusselt moyen Nu de chaque composant pour différentes 93
valeurs de w/H,à Gr=104 et Re= 30
Figure (IV.1) : Dispositif expérimental et section test du travail de Baskaya. et al (2005), 98
dont la nomenclature en français est présentée dans la page 6 du chapitre I
16
Figure (IV.3) : Répartition des sources de chaleur (composants électroniques) par lignes 105
et par colonnes
Figure (IV.4) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne) 108
pour différents nombres de Re à Gr=6.14×106
Figure (IV.5) : Champs des vecteurs – vitesse suivant le plan X-Z (Y=0.2) 109
(paroi inférieure) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6 ×14. 106
Figure (IV.6) : Contours des isothermes suivant les plans X-Y (Z=0.6) et (Z=1.8) et X-Z 110
(Y=0.2) et (Y=0.8) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
Suite de la Contours des isothermes suivant les plans X-Y (Z=0.6) et X-Z (Y=0.2) pour 111
figure (IV.6) : différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
Suite de la Contours des isothermes suivant les plans X-Y (Z=0.6) et X-Z (Y=0.2) pour 112
figure (IV.6) : différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
Figure (IV.7) : Variation de la température adimensionnelle en fonction de X de la 112
première ligne des sources de chaleur en fonction du nombre de Reynolds
suivant la section passant par la ligne inf 1 (Y=0.15 et Z=0.5), Gr = 6.14 ×106
Profil de la température adimensionnelle le long des lignes 1 et 2 113
Figure (IV.8) : (a) paroi inférieure Z=0.5, Z=1.135 et Y=0.15
(b) paroi supérieure Z=0.5, Z=1.135et Y=0.85
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Suite de la Température adimensionnelle selon le plan X-Z à Y = 0.2 à Gr =6.14 × 106 118
Figure (VI.13) :
17
Figure (IV.14) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2) 120
(paroi inférieure) pour Re=1000 et Gr=6 ×14. 106
Suite de la Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2) 121
Figure (IV.14) : (paroi inférieure) pour Re=1000 et Gr=6 ×14. 106
Figure (IV.15) : Contours des isothermes suivant le plan X-Z (Y=0.2) 123
à Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Suite de la Contours des isothermes suivant le plan X-Z (Y=0.2) 124
Figure (IV.15) : Re=1000 et Gr=6 ×14. 106
Figure (IV.22) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne) 131
en fonction de la hauteur de séparation des deux parois supérieure et
inférieure pour Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Figure (IV.23) : Profil de la vitesse U = f(Y) pour différentes valeurs de Hr 132
(a) Entre le 1er et le 2ème composant à X = 3.0
(b) Entre le 3ème et le 4ème composant à X = 5.6
(c) Juste après le 5ème composant à X = 7.8
Re = 1000, Gr = 6.14 × 106
Figure (IV.24) : Contours des isothermes suivant les plans X-Z (Y=0.2) et Y-Z (X=4.4) 133
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Suite de la Contours des isothermes suivant les plans X-Z (Y=0.2) et Y-Z (X=4.4) 134
Figure (IV.24) : Re=1000 et Gr=6.14 × 106
18
Figure (IV.26): Température dimensionnelle moyenne des colonnes en fonction de la 135
hauteur de séparation Hr entre les sources de chaleur,
à Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Figure (IV.27) : Nombre de Nusselt moyen en fonction de la hauteur de séparation Hr 135
Re=1000 et Gr=6.14 ×106
Figure (IV.28) : Champs des vecteurs – vitesses, pour Re=1000, Gr=6.14 × 106 , 138
avec et sans plaque
Figure (IV.29) : Contours des iso-vitesses U dans le sens des X, pour Re=1000, 138
Gr=6.14 ×106 , avec et sans plaque
Figure (IV.30) : Profil de la vitesse U = f(Y) avec et sans plaque 139
(a) Entre le 1er et le 2ème composant à X = 3.0
(b) Entre le 3ème et le 4ème composant à X = 5.6
(c) Juste après le 5ème composant à X = 7.8
Re = 1000, Gr = 6.14 × 106
Figure (IV.31) : Contours des isothermes pour Re=1000, Gr=6.14 × 106 avec et sans plaque 140
Figure (IV.34) : Températures moyennes de chaque colonne avec et sans plaque, 143
(a) Adimensionnelles
(b) Dimensionnelles
Re=1000, Gr=6.14 × 106
Figure (IV.35) : Nombre de Nusselt moyen de chaque colonne 143
avec et sans plaque, Re=1000, Gr=6.14 × 106
Figure (IV.36) : Température adimensionnelle selon le plan X-Z à Y = 0.2 144
(a) Sans plaque et (b) Avec plaque, Re=1000, Gr =6.14 × 106
Figure (IV.37) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne) 147
en fonction de la position de la plaque pour Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Figure (IV.38) : Contours des iso-vitesses U dans le sens des X en fonction 148
de la position de la plaque à Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Contours des isothermes en fonction de la position pour 149
Figure (IV.39) : Re=1000 et Gr=6.14 × 106
19
Suite de la Contours des isothermes en fonction de la position de la plaque 150
Figure (IV.39) : Re=1000 et Gr=6.14 × 106
Figure (IV.40) : Températures moyennes adimensionnelles et dimensionnelles 151
des colonnes
(a) Paroi inférieure
(b) Paroi supérieure
Figure (IV.41) : Nombre de Nusselt moyen de chaque colonne 152
en fonction de la position de la plaque
(a) Paroi inférieure
(b) Paroi supérieure
Re=1000, Gr=6.14. 106
20
Liste des tableaux
Tableau (IV.1): Résultats du test de maillage, pour Gr=6.14×106 et Re=1000. Notons que 97
Nu 1 , Nu 2 , Nu 3 , Nu 4 , Nu 5 sont les valeurs moyennes des les nombres
de Nusselt moyens correspondant à chacune des cinq des colonnes
105
Tableau (IV.2) : Valeurs des températures des composants aux parois
supérieure et inférieure, Re=500 et Gr = 6.14 × 106
Tableau (IV.3) : Valeurs des températures des composants au niveau des lignes 1 et 2 106
aux parois supérieure et inférieure pour différents nombres de
Reynolds à Gr = 6.14 ×106
Tableau (IV.4) : Températures maximales moyennes des colonnes des sources de chaleur 107
en fonction du nombre Reynolds pour les parois inf et sup
C1 : colonne 1 (plus refroidie), E1 : écart1, E1=|C1 inf – C1 sup|
C5 : colonne 5 (moins refroidie), E2 : écart2, E2=|C5 inf – C5 sup|
à Gr=6.14×106
Tableau (IV.5) : Comparaison entre les valeurs du nombre de Nusselt moyen au niveau 116
des parois inférieure et supérieure pour les cinq colonnes en fonction du
nombre de Reynolds à Gr=6.14×106
21
Les transferts de chaleur qui englobent tous les échanges thermiques entre les corps
qu’ils soient des solides, des fluides ou des gaz sont à l’origine de presque toutes les avancées
technologiques que connait le monde actuel. Parmi les trois modes de transfert de chaleur
que sont la conduction, la convection et le rayonnement ; la convection constitue le mode de
transfert de base vu qu’elle soit quasiment omniprésente dans les différents domaines
technologiques.
Dans les écoulements avec transfert de chaleur, la convection peut se présenter sous
trois modes, à savoir la convection naturelle, la convection forcée et la convection mixte.
Cette dernière qui s’implique dans de nombreux phénomènes naturels ou processus
industriels trouve son application dans les échangeurs de chaleur destinés au chauffage ou au
refroidissement des fluides, dans les procédés chimiques, dans les industries alimentaires,
ainsi que dans le refroidissement des réacteurs nucléaires et des systèmes électroniques (Icoz
et Jaluria, 2005)…
Comme nous le savons tous aujourd’hui, l’une des exigences sérieuses dans le design
(conception) et le traitement des technologies électroniques est le transfert thermique effectif
d’un système donné. Ainsi, l’étude des processus de refroidissement suscite un très grand
intérêt, plus particulièrement dans l’industrie électronique où la génération excessive de
chaleur peut être la cause d’endommagement et de perte de matériel ou de système
électronique utilisé.
Les principaux éléments dans ces systèmes électroniques sophistiqués sont les
composants électroniques montés dans des cartes de circuits imprimés. Ces derniers
convertissent l’énergie électrique en énergie thermique par effet-Joule. L’enlèvement de la
chaleur de ces composants, par exemple, pour les micros – ordinateurs fonctionnant avec des
processeurs de grande vitesse ayant pour but le traitement de données, est critique. De plus
qu’il y a une tendance à assembler un plus grand nombre de ces composants, et donc un
apport important de chaleur. Par conséquent, le processus de refroidissement est d’un intérêt
essentiel et primordial, puisque son but principal est le contrôle de la température de ces
composants.
L'étude du comportement thermique des composants électroniques et des assemblages
de puissance tient aujourd'hui une place capitale dans la conception des fonctions
22
électroniques soumises à environnement sévère. Un échauffement excessif dégrade les
performances du composant, réduit sa durée de vie et peut provoquer sa défaillance. L'étude
du comportement thermique du composant aidera donc à prévoir sa fiabilité, sa durée de vie et
l'évolution de ses performances dans le temps.
Ainsi, l’évacuation de la chaleur est devenue le problème majeur à résoudre pour
développer les composants électroniques et augmenter leur fiabilité. Il est donc primordial de
concevoir des systèmes énergétiques efficaces pour le refroidissement de ces composants,
afin d’éviter des surchauffes locales ou globales et par conséquent éviter tout
disfonctionnement ou endommagement de système électronique.
Plusieurs méthodes de refroidissement ont été étudiées dans le but d'améliorer le
transfert de chaleur et augmenter l’efficacité des systèmes de refroidissement. Parmi ces
méthodes, on trouve les méthodes classiques de refroidissement par convection naturelle et
forcée avec des écoulements gazeux et liquides.
Quoique le refroidissement de certains composants par exemple pour les
microprocesseurs se fasse de plus en plus avec écoulement d’un liquide, le refroidissement
par écoulement d’air demeure encore très utilisé. En effet, ce type de refroidissement est
approprié pour des composants de moyenne et de faible puissance tels que le processeur des
cartes graphiques ou les disques durs. Il constitue l’une des solutions énergétiques les plus
économiques.
Différentes solutions ont été adoptées pour augmenter l’efficacité d’un système de
refroidissement à air :
La solution qui nous parait évidente mais moins économique est le fait d’augmenter la
vitesse de ventilation au niveau d’un système électronique. Cependant certains effets
géométriques peuvent jouer un rôle considérable dans l’amélioration du transfert de chaleur
au sein de ce système et plus précisément au niveau des composants électroniques, en gardant
la même vitesse de ventilation.
C’est dans ce contexte que nous allons mener notre étude. L'objectif de ce travail de
thèse consiste donc à étudier numériquement la convection mixte dans un canal horizontal en
deux (02) puis en trois (03) dimensions.
1 - Pour le cas le cas bidimensionnel on étudiera l’effet du nombre de Reynolds,
l’effet de l’espacement des composants, ainsi que les effets de la hauteur et de la longueur
des composants.
23
2 - Pour le cas tridimensionnel, on examinera les effets du nombre de Reynolds,
Re, l’effet de la distance de séparation entre les composants dans la direction Z, l’effet de la
hauteur de séparation des composants des parois supérieure et inférieure, l’effet de l’insertion
d’une plaque horizontale entre les parois supérieure et inférieure, et l’effet de la position de la
plaque insérée.
24
Chapitre I
I.1. Généralités
25
Figure (I.1): Image d’une carte mère (à gauche) et image montrant l’échauffement d’un
microprocesseur dans son milieu de fonctionnement (à droite).
26
pour différents nombres de Grashof. En outre, les résultats montrent que la force de
buoyancy (de pesanteur), le début de l’instabilité et l’amélioration du transfert de chaleur,
notamment, dans les dernières rangées des sources sont directement liés aux nombre de
Grashof et au nombre de Reynolds.
27
(a) - une paroi verticale contenant un grand nombre de sources de chaleur près d’un
réservoir fluide
(b) - Une enceinte bidimensionnelle contenant un petit nombre de sources de chaleur
montées sur la paroi latérale.
Les résultats montrent que la distribution n’est pas uniforme du fait que les sources ne sont
pas équidistantes et la conductance augmente lorsqu’on ajoute les sources de chaleur. Pour
avoir un bon refroidissement, les sources de chaleur prés de la région du début de la couche
limite thermique doivent être placées l’un au voisinage de l’autre lorsque le nombre de
Rayleigh augmente.
Une étude expérimentale de l’effet sur la convection de la distance entre une plaque
chauffée discrètement et une autre placée parallèlement à la première était faite par Manca et
al. (2002). Trois bandes de sources chaudes étaient localisées en différentes positions, et
plusieurs paramètres sont mis en jeu. La distance b variant de 4 à7 mm, entre les parois, deux
différentes valeurs du flux de chaleur dissipée par les sources chaudes et plusieurs angles
d’inclinaison des deux plaques ont été pris. L’analyse a montré que pour des angles un peu
plus grands que 85°, l’augmentation de b ne réduit pas la température de la paroi ; par contre,
pour des angles très supérieurs à 85°, le résultat obtenu est totalement opposé.
Bazylak et al. (2006) ont fait une analyse numérique estimative du transfert de
chaleur dû à un ensemble de sources disposées sur la paroi inférieure d’une enceinte
horizontale. Ils ont trouvé que les taux optimums de transfert de chaleur et le début de
l’instabilité thermique dépendent de la longueur et de l’espacement des sources, et du rapport
d’aspect de l’enceinte. La transition du régime conductif au régime convectif est caractérisée
par une gamme de valeurs du nombre de Rayleigh ; et cette dernière diminue en augmentant
la longueur de la source. Seulement, pour de petites longueurs de la source la structure de la
cellule de Rayleigh –Bénard se transforme en de petites cellules larges, ce qui veut dire que
nous sommes en présence d’un important transfert de chaleur à la suite duquel, une
bifurcation caractérisée par l’existence d’instabilités dans le système physique a été obtenue.
Icoz et Jaluria (2005) qui ont fait une simulation numérique de la convection
naturelle en deux dimensions, dans un canal rectangulaire ouvert et contenant des sources de
chaleur identiques (figure (I.3)). L’intérêt particulier de cette étude est la simulation exacte
28
des conditions aux limites proches de la réalité dans un tel canal. Les effets de la température
des sources, des dimensions du canal, de l’emplacement des sources ainsi que le début de
l’instabilité ont été étudiés. Les résultats indiquent que les dimensions du canal et la présence
des ouvertures ont des effets considérables sur l’écoulement du fluide. Cependant, leurs effets
sur le transfert de chaleur sont relativement petits, et l’augmentation de la hauteur du canal,
conduit à un écoulement moins stable et par conséquent à une diminution du nombre de
Grashof critique.
H
y w
d
h
x
L1 L2
Figure (I.3) : Canal horizontal contenant deux composants
électroniques (Icoz et Jaluria, 2005)
Une étude analytique de la convection naturelle dans un canal vertical contenant des
sources de chaleur a été faite par Gunes (2003). Ce dernier a tiré des expressions analytiques
décrivant les variations des champs de variables en régime stationnaire, en deux et en trois
dimensions. Il a trouvé que pour de petits nombres de Grashof, ces expressions sont en en
excellent accord avec les solutions numériques dans tout le domaine de calcul. L’expression
analytique du débit volumique à travers le canal et la variation du nombre de Nusselt a été
obtenue par l’auteur.
29
D’Orazio et al. (2003) ont étudié numériquement la convection naturelle dans une
enceinte rectangulaire bidimensionnelle, remplie d’air, chauffée par le bas et refroidie par le
haut. Les simulations numériques réalisées pour différents rapports d’aspect et pour une
gamme du nombre de Rayleigh ( 103 ≤ Ra ≤ 105 ). Les résultats montrent qu’en augmentant le
nombre de Rayleigh pas à pas, la nature de l’écoulement évolue comme suit :
-une cellule stable, deux cellules stables, deux cellules périodiques, une à deux cellules
périodiques et trois cellules périodiques.
-chaque bifurcation se caractérise par une symétrie/asymétrie et plus important encore, chaque
bifurcation est accompagnée par une différence qui est plus ou moins grande du nombre de
Nusselt.
Un ensemble d’expériences a été effectué par Bhowmik et al. (2005), dans le but
d’étudier le transfert de chaleur en régime transitoire monophasé en convection forcée. Le
dispositif expérimental comporte quatre (4) sources de chaleur montées dans un canal vertical
rectangulaire. L’eau est utilisée comme fluide de refroidissement et l’écoulement comprend
une large gamme du nombre de Reynolds basé sur la longueur de la source de chaleur, en
régime laminaire, variant de 800 à 2625. Les résultats expérimentaux indiquent que le
transfert de chaleur est fortement lié au nombre de sources et au nombre de Reynolds. Les
résultats montrent aussi que plus la hauteur du composant est plus grande, plus le transfert de
chaleur est plus important.
Shung et al. (2004) ont fait une simulation numérique de la convection forcée, en
étudiant l’influence d’un cylindre oscillant sur le transfert de chaleur au niveau d’un nombre
de sources de chaleur soumises à un écoulement dans un canal horizontal. La méthode de
Lagrange - Euler de description cinématique a été adoptée pour décrire les champs
d’écoulement et de température, et la méthode des éléments finis a été appliquée pour
résoudre les équations gouvernantes. Les résultats montrent que le transfert de chaleur
augmente avec l’augmentation du nombre de Reynolds et s’améliore remarquablement pour
des oscillations importantes du cylindre.
Une étude numérique de la convection naturelle laminaire à l’état stationnaire dans
une enceinte cubique, avec une paroi verticale froide opposée à l’autre contenant une zone
carrée chaude (figure I.4), a été entreprise par Frederick et al. (2001). L’aspect de
l’écoulement consiste en une seule cellule symétrique. Les résultats montrent que la transition
du régime conductif au régime convectif prend fin à Ra=105, caractérisée par la suppression
30
de la conduction et un développement lent de la convection. Dans la gamme du nombre de
Rayleigh variant de 105 à 107, les vitesses latérales deviennent très grandes, produisant un
écoulement tridimensionnel thermiquement stratifié.
Th
y
x
z
Furukawa et Yang (2003) ont développé une méthode numérique pour connaître le
comportement d’un fluide thermique dans deux plans parallèles, où se trouvent des blocs
générateurs de chaleur (sources de chaleur). Le système simule les passages de l’air de
refroidissement à ces blocs dans un ensemble de circuits électroniques. Les résultats révèlent
qu’à des valeurs basses du nombre de Reynolds, l’écoulement atteindra un état d’écoulement
complètement développé en un certain bloc à l’entrée et que la conductivité thermique de la
plaque, et la résistance thermique de contact entre l’élément générateur de chaleur et cette
plaque a un impact considérable sur les performances thermiques.
Young et al. (1998) ont fait une investigation détaillée sur le refroidissement par
convection forcée d’un ensemble de sources de chaleur montées sur la paroi inférieure d’un
canal. L’étude emploie les variations de la hauteur, de la largeur de la source, également sa
naissance à des tourbillons alternés pour Re ≤ Recr . La valeur de Recr dépend du rapport H/D.
Pour Recr =60, le transfert de chaleur est maximal le long de la face frontale et faible le long
de la face arrière située dans la zone du sillage. Le nombre de Nusselt moyen augmente avec
l’augmentation du nombre de Reynolds.
Papanicolaou et Jaluria (1992) ont fait une simulation numérique de la convection
mixte transitoire du régime stationnaire laminaire au régime périodique dans une cavité
bidimensionnelle aérée et soumise à un échauffement local. Les résultats montrent que dès
que le nombre de Grashof critique Grcr est dépassé, une situation instable surgit. Les résultats
montrent que les effets thermiques affectent essentiellement les paramètres de l’écoulement
comme la fréquence des oscillations qui est proportionnelle au nombre de Grashof et
32
Grashof et diminuent avec l’augmentation du nombre de Reynolds. Les résultats montrent que
la force de buoyancy (de pesanteur), le début de l’instabilité et l’amélioration du transfert de
chaleur, notamment, dans les dernières rangées des sources sont directement liés aux nombre
de Grashof et au nombre de Reynolds.
Bhowmik et al. (2005) ont effectué des expériences à l’état stationnaire pour étudier
le transfert de chaleur en convection mixte de quatre éléments électroniques chauffants placés
en ligne dans un canal rectangulaire vertical, utilisant l’eau comme fluide caloporteur. Les
effets du flux de chaleur, du débit, des paramètres géométriques et du nombre d’éléments
chauffants ont été examinés. Les résultats expérimentaux indiquent que le transfert de chaleur
est fortement lié au nombre de Reynolds. Des corrélations empiriques ont été développées
pour des relations utilisant les nombres de Nusselt, de Reynolds et de Grashof basés sur le
diamètre hydraulique du canal.
Young et al. (1998) ont fait une investigation numérique de la convection forcée pour
un fluide compressible dans un canal contenant une rangée d’obstacles chauffés et attachés à
sa paroi inférieure (figure I.5). Ils ont étudié les effets du nombre de Reynolds, de la
hauteur, de la largeur et de l’espacement des obstacles ainsi que de leur conductivité
thermique. Les résultats montrent que tous ces paramètres ont des influences remarquables sur
la variation du nombre de Nusselt moyen, des composantes de la vitesse et de la distribution
de la température au sein du fluide.
fluide
B C
H
Solide h
Le A D
q’’
w Lo
34
Section de Section de
sortie sortie
Figure (I.6) Canal vertical ayant une entrée convexe et une entrée concave
(Moukalled et al., 2000)
Une étude numérique a été présentée par Islam et al. (2001), sur le transfert de chaleur
par convection mixte en régime stationnaire laminaire, et ce particulièrement, à l’entrée de
la partie annulaire horizontale de deux cylindres coaxiaux, utilisant l’air et l’eau comme
fluides caloporteurs. Les conditions aux limites choisies essentiellement sont que le flux de
chaleur soit uniforme à la paroi interne et que la paroi externe soit adiabatique. Les
investigations révèlent que l’augmentation du nombre de Rayleigh améliore le transfert de
chaleur, que le nombre de Nusselt moyen augmente avec le rapport d’aspect et avec le
nombre de Prandtl lorsque la longueur axiale Z est au dessus d’une certaine valeur, et que
l’effet du nombre de Reynolds est très minime sur le nombre de Nusselt moyen aussi bien que
sur le coefficient de frottement.
Chen et al. (2004) ont fait une combinaison qui consiste en la visualisation
expérimentale et la mesure de la température, afin de pouvoir étudier la stabilisation possible
et l’élimination de l’instabilité due à la force de flottabilité, en convection mixte, dans une
conduite horizontale. Ceci est fait en plaçant une plaque chauffée en haut de cette conduite.
Les résultats montrent que pour des nombres de Reynolds variant entre 1 et 50 et des nombres
de Rayleigh fixé à 8000, 6000 et 4000, la plaque chauffée produit un grand effet de
stabilisation et d’élimination du vortex des écoulements en augmentant la température de
cette plaque, l’écoulement tourbillonnaire pourra être régulariser et devenir périodique et
même stationnaire.
Oztop et al. (2004) ont étudié numériquement la convection mixte bidimensionnelle
stationnaire dans une cavité carrée portant deux parois mobiles verticales et chauffées
35
différentiellement. Les parois supérieure et inférieure sont adiabatiques. Trois cas étaient
considérés dépendant de la direction du mouvement des parois ((figure I.7)). Les paramètres
gouvernant l’écoulement sont le nombre de Richardson (0.01 < Ri < 100) et le nombre de
Prandtl (0.7). Les résultats montrent que l’écoulement du fluide et le transfert thermique dans
la cavité sont tous les deux affectés par le nombre de Richardson et la direction du
mouvement des parois et pour Ri >1, le transfert de chaleur est assez meilleur.
38
que la paroi supérieure est maintenue à une température plus inférieure. La marche est
conductrice de la chaleur et les deux autres faces sont adiabatiques. Les effets des forces de
buoyancy sur la distribution de la vitesse et de la température ont été étudiés pour trois
différents nombres de Richardson (Ri=0, 2, 3) et le nombre de Reynolds Re est fixé à 200. Les
résultats montrent que les champs de vitesse et de température pour la convection forcée sont
très différents de ceux de la convection mixte et lorsque les forces de buoyancy deviennent
prédominantes, une importante couche limite est localisée au niveau de la paroi supérieure, les
rouleaux convectifs deviennent plus bouclés et les composantes de la vitesse deviennent plus
grandes.
Abid et al. (1993) ont fait une étude expérimentale sur l’intermittence spatio-
temporelle d’un écoulement cylindrique dans un conduit horizontal en convection mixte
laminaire, en mesurant le gradient de la température sur la paroi. Les résultats montrent que
pour de fortes valeurs du débit, apparaît un phénomène d’intermittence pour lequel le gradient
de température varie au cours du temps avec de grandes amplitudes dépendant de la position
de la section étudiée, et de la vitesse du fluide. C’est le phénomène que les auteurs ont tenté
de caractériser, en l’examinant comme une transition du régime laminaire au régime
turbulent.
Leong et al. (2005) ont étudié numériquement le transfert de chaleur résultant de la
convection mixte d’un fond d’une cavité ouverte chauffée et soumise à un courant d’air
externe pour 1 ≤ Re ≤ 2000 et 0 ≤ Gr ≤ 106, et pour différents rapports d’aspect (A = Lc/H =
0.5, 1, 2 et 4). Les résultats montrent que les nombres de Reynolds et de Grashof contrôlent
l’aspect des cellules formées, alors que le rapport d’aspect a une influence notable sur leurs
orientations. Les auteurs ont montré aussi que le transfert de chaleur est approximé d’une part
par la convection naturelle (à faibles nombres de Reynolds), et par la convection forcée (pour
des nombres de Reynolds plus élevés) d’autre part, mais il est réduit en convection mixte où
l’écoulement peut devenir instable.
Chang et Shian (2005) ont fait une investigation numérique dans l’intention d’étudier
les effets d’une cloison horizontale sur les caractéristiques du transfert de chaleur en
convection mixte avec écoulement pulsatoire dans un canal ouvert. Les influences des
fréquences de pulsation, de la magnitude du nombre de Prandtl et de la position de la cloison
Gr
pour différents nombres de Richardson (Ri= ) sont explorées. Les résultats obtenus
Re 2
montrent que le transfert de chaleur est meilleur lorsqu’on utilise une cloison et l’écoulement
39
pulsatoire. Le nombre de Nusselt moyen augmente pour de grandes valeurs du nombre de
Reynolds, de la magnitude des pulsations et du nombre de Prandtl.
Rao and Narasimham (2007) ont étudié numériquement la convection mixte
conjuguée dans un canal vertical, contenant des composants générant de la chaleur et attachés
à des plaques. Leurs résultats montrent que la simple condition au limite qui consiste au fait
que la plaque soit adiabatique et que soit une température ou un flux constants soient imposés
aux sources de chaleur n'est pas convenable, et que la nature conjuguée du problème doit être
considérée en prenant en compte la conduction de chaleur que ce soit au niveau de la plaque
où des sources de chaleur. Même une faible conductivité thermique de la plaque peut être
effective en terme d'enlèvement de la chaleur et de redistribution de la chaleur dans le
domaine à partir des sources.
Habchi et Acharya (1986) ont fait une investigation numérique de la convection
mixte de l’air dans un canal vertical (figure (I.9)), contenant un obstacle sur l’une de ses
parois supposée chauffée, alors que l’autre est considérée comme adiabatique ou chauffée
aussi (deux cas étudiés).
Les résultats indiquent qu’à de faibles valeurs du nombre de Richardson, le maximum de la
vitesse se trouve à proximité de la paroi adiabatique et de la paroi chaude lorsque Ri
augmente. Un écoulement inverse est prédit derrière l’obstacle, où les variations de la
température sont faibles. Le nombre de Nusselt moyen en amont et au niveau de l’obstacle
augmente lorsque Ri diminue. Derrière cet obstacle, le nombre de Nusselt diminue lorsque le
nombre de Grashof augmente. Pour les deux cas, les nombres de Nusselt moyens sont plus
petits que ceux dans un conduit lisse.
Paroi chaude
ou adiabatique b
L2 Paroi
chaude
Obstacle
X L1
Fang (2003) a fait une investigation numérique dans laquelle il a étudié l’effet de la
convection mixte sur l’enlèvement hydrodynamique transitoire d’un contaminant contenu
41
dans une cavité (figure ((I.10)). Le fluide utilisé est l’eau. Le processus de renouvellement du
fluide dans la cavité a été modélisé par une solution numérique des équations de Navier –
Stokes. Les résultats montrent que le processus de nettoyage est amélioré en augmentant le
nombre de Grashof et que pour des valeurs du nombre de Grashof supérieures à 4000, un
comportement oscillatoire de l’écoulement est observé.
U H
y
D
q
x
w
Figure (I.10) : Conduit horizontal avec cavité rectangulaire ayant une source de chaleur
(Fang, 2003)
Tseng and al. (2007) ont étudié numériquement et expérimentalement la convection mixte
bidimensionnelle dans le but d'améliorer le refroidissement des composants électroniques. Les
effets de la densité de puissance, l'orientation de la carte mère, la géométrie des composants,
les fentes entre les composants et la structure de l'écoulement ont été examinés. Il a été
montré que les fentes, la densité de puissance et la structure de l'écoulement sont les
paramètres les plus importants affectant le comportement thermique.
Une investigation numérique a été entreprise par Boutina et Bessaih (2011). Ils ont
étudié le refroidissement à air des sources de chaleur, simulant des composants électroniques,
par convection mixte bidimensionnelle, laminaire et stationnaire dans un canal. Leur résultats
ont montré que les effets de l’angle d’inclinaison du canal, du nombre de Reynolds, de
l’espace entre les sources de chaleur et leurs tailles, ont des effets considérables sur le champ
d’écoulement, le transfert de chaleur à l’intérieur du canal. Des corrélations des nombres de
Nusselt moyen des deux composants ont été obtenues et les résultats ont été comparés avec
les travaux antérieurs trouvés dans la littérature.
42
Ali (2009) a présenté une investigation expérimentale de l'amélioration du transfert
de chaleur par le refroidissement à air d'un module de deux sources de chaleur. Il a examiné
les effets des perforations et de la distance de séparation entre les deux sources. Les résultats
montrent que les perforations peuvent améliorer les valeurs des coefficients de transfert de
chaleur et réduire la température du module significativement, et que la distance de séparation
n'a aucun effet sur l'enlèvement de la chaleur de la première source.
43
Chapitre II
Modèle mathématique et méthode numérique
Le terme convection est habituellement connu sous le nom de transport d’énergie par
gradients potentiels et mouvements du fluide. La convection est un mode de transfert de
chaleur qui est le mécanisme le plus important de transfert d’énergie entre une surface solide
et un liquide ou un gaz. La caractéristique essentielle du transfert de chaleur par convection
est le transport de l’énergie par mouvement moléculaire, ce que l’on appelle par “diffusion“ ;
et par mouvement macroscopique du fluide, ce que l’on appelle par “ advection “. Ce
phénomène est formulé mathématiquement par les équations aux dérivées partielles et se
passe dans la configuration considérée dans notre présente étude.
44
II.1.1.3. la loi de conservation d’énergie (équation de l’énergie)
⎡ ∂T ∂ ⎤ ∂ ⎡ ∂T ⎤
ρC P ⎢ + (u j T )⎥ = ⎢k ⎥ + qv (II.4)
⎣⎢ ∂t ∂x j ⎦⎥ ∂x j ⎣⎢ ∂x j ⎦⎥
Où :
k : La conductivité thermique.
C P : La chaleur spécifique à pression constante.
ρ : La masse volumique.
qv = 0 (dans le cas 2D), qv ≠ 0 (dans le cas 3D).
µ : Viscosité dynamique du fluide.
1-Fluide Newtonien.
2-Milieu continu.
4-Régime laminaire.
5-L’approximation de Boussinesq est valide, elle consiste à considérer que les variations de la
masse volumique sont négligeables au niveau de tous les termes des équations de quantité de
mouvement ( ρ = ρ 0 ), sauf au niveau du terme de gravité. La variation de ρ en fonction de la
température est donnée comme suit (Bejan, 1993) :
ρ = ρ0 [1 - β(T - T0 )] (II.5)
T0 : Température de l’air à l’entrée du canal.
β : Le coefficient d’expansion thermique à pression constante.
ρ 0 : Masse volumique du fluide à T0.
7- Les propriétés physiques du fluide et des composants électroniques (ρ,ν ,CP, k) sont
supposées constantes.
8- on négligera l’effet du rayonnement des composants.
45
II.2. Géométries des problèmes considérés:
II.2.1. Cas 1:
Canal horizontal bidimensionnel (2D) contenant deux sources de chaleur
simulant deux composants électroniques
La géométrie du problème considéré est schématisée par la figure (II.1). Elle consiste en deux
composants électroniques (sources de chaleur), montés dans un canal horizontal de 20 mm de
hauteur. Les valeurs adimensionnelles de sa hauteur et de sa longueur par rapport à cette valeur
sont respectivement (H=1) et (L). Les deux parois supérieure et inférieure sont supposées
adiabatiques. A l’entrée du canal, l’air forcé pénètre avec une vitesse U0 (dimensionnelle) à
l’intérieur du canal pour refroidir les composants électroniques. Ces derniers sont localisés sur la
paroi inférieure du canal. Chacun a une longueur (w) et une hauteur (h) et sont séparés par une
distance (d). La distance entre l’entrée du canal et le premier composant est (L1). Par contre, entre le
deuxième composant et la sortie du canal elle est égale à (L2). Chaque composant électronique est
maintenu à une température constante égale à TS, et la température ambiante est égale T0.
Parois Sortie du
adiabatiques canal
Composants
Air électroniques
U0 w Y H
h d X
L1 L2
Entrée du
canal L
46
Grandeurs caractéristiques
*H : hauteur caractéristique
* H/U0 : temps caractéristique
* ρU02 : pression caractéristique
* TS –T0 : température caractéristique
* U0 : vitesse caractéristique
* kair : conductivité thermique de l’air
* ν air : viscosité cinématique de l’air
Variables caractéristiques
x y t
X = , Y= , τ=
H H H /U0
u v P − P0
U= , V = , P* =
U0 U0 ρU 0 2
T − T0 ν k
θ= , ν* = , k* =
TS − T0 ν air k air
Après substitution des variables adimensionnelles dans les équations du modèle mathématique et
dans les conditions aux limites, on obtient le système d’équations adimensionnelles suivant :
À τ=0, U=V=θ=0 dans la région fluide.
Pour τ > 0, on a :
: Equation de continuité
∂U ∂V
+ =0 (II.6)
∂X ∂Y
∂U ∂U ∂U ∂P 1 ⎧ ∂ ∂U ∂ ∂U ⎫
+U +V = − + ⎨ (ν * )+ (ν * )⎬ (II.7)
∂τ ∂X ∂Y ∂X Re ⎩ ∂ X ∂X ∂Y ∂Y ⎭
47
: Equation de la quantité de mouvement suivant Y
∂V ∂V ∂V ∂P 1 ⎧ ∂ * ∂V ∂ * ∂V ⎫ Gr
+U +V =− + ⎨ (ν )+ (ν )⎬ + θ (II.8)
∂τ ∂X ∂Y ∂Y Re ⎩ ∂X ∂X ∂Y ∂Y ⎭ Re 2
Avec:
νS
νair → ∞ dans les sources de chaleur (régions solides )
ν* =
1 dans la région fluide
: Equation de l’énergie
∂θ ∂θ ∂θ 1 ∂θ * ∂θ ∂θ * ∂θ
+U +V = (k )+ (k ) (II.9)
∂τ ∂X ∂Y Re Pr ∂X ∂X ∂Y ∂Y
Avec:
kS
k air → k S dans les sources de chaleur
*
k* =
Nombres adimensionnels
νair
9 Nombre de Prandtl : Pr =
α air
U 0 .H
9 Nombre de Reynolds : Re =
νair
(II.10)
3
g β( TS - T0 ) H
9 Nombre de Grashof : Gr =
ν 2 air
Gr
9 Nombre de Richardson : Ri =
R e2
48
II.2.1.2. Conditions aux limites adimensionnelles :
Y=0 U=0 ∂θ
=0
∂Y
Paroi inférieure V=0
Y = H/H=1 U=0 ∂θ
=0
∂Y
Paroi supérieure V=0
ν S et ν air sont respectivement les viscosités cinématiques des sources de chaleur et de l'air, et
ν * → ∞ afin d'obtenir U=V=0 au niveau de chaque composant. k S et k air sont respectivement les
49
II.2.2.Cas 2:
Parois Paroi
latérales supérieure
(a)
U0
Lignes
Entrée Sortie
du canal Colonnes Paroi du canal
inférieure
Lp
4 dz2
de ds
3
Zp
2 sz
1 (b)
zb
hs
1 dz1 2 3 4 5 hp
sx ls
Zp WC
L e Lp Ls
LC
Grandeurs caractéristiques
* ρU 0 2 : pression caractéristique.
qv H 2
* : température caractéristique
k air
* U 0 : vitesse caractéristique
51
Variables caractéristiques
x y z t
X= Y= Z= τ=
H H H H /U 0
u v w P - P0
U = V= , W= , P *=
U0 U0 U0 ρU 0 2
T - T0 ν * k
θ= , ν* = , k =
qv H 2 νair k air
k air
Les équations adimensionnelles pour la convection mixte tridimensionnelle s'écrivent donc
comme suit:
: Equation de continuité:
∂U ∂V ∂W
+ + =0 (II.11)
∂X ∂Y ∂Z
∂U ∂U ∂U ∂U ∂P
+U +V +W = - +
∂τ ∂X ∂Y ∂Z ∂X
(II.12)
1 ∂ ∂U ∂ ∂U ∂ ∂U
(ν * )+ (ν * )+ (ν * )
Re ∂X ∂X ∂Y ∂Y ∂Z ∂Z
∂θ ∂θ ∂θ ∂θ 1 ∂θ * ∂θ ∂θ * ∂θ ∂θ * ∂θ 1
+U +V +W = (k )+ (k )+ (k ) + (II.15)
∂τ ∂X ∂Y ∂Z Re Pr ∂X ∂X ∂Y ∂Y ∂Z ∂Z Re Pr
52
Où,
Nombres adimensionnels
ν air
9 Nombre de Prandtl : Pr =
α air
U 0 .H
9 Nombre de Reynolds : Re =
ν air
(II.16)
g β qv H 5
9 Nombre de Grashof : Gr =
k air ν 2 air
Gr
9 Nombre de Richardson : Ri = 2
Re
53
II.3. Méthode numérique:
54
∂φ ∂ ∂ ∂φ
+ (U j φ) = Γφ + Sφ (II.17)
∂τ ∂X j ∂X j ∂X j
Pour résoudre les équations différentielles aux dérivées partielles, nous intégrons l'équation
correspondante à la variable φ sur tous les volumes de contrôles afin d'obtenir un système
d'équations. Ces volumes de contrôles sont obtenus lorsque le domaine de calcul est subdivisé en un
nombre de petits volumes jointifs et localisés à l’aide d’indices i, j et k. Ce processus est connu sous
le nom de discrétisation du domaine de calcul ou la génération du maillage.
la figure (II.4) présente le schéma d'un volume de contrôle dans l'espace avec les dimensions
longitudinales ∆x, ∆y et ∆z. Chaque volume contient dans son centre un point qu'on appelle point
nodal et qu'on note par P, entouré par les centres des volumes de contrôle adjacents (voisins) notés
par E, W, N, S, B et T et qui sont situés donc à l’Est, à l’Ouest, au Nord, au Sud, en amont et en
aval du centre P. Au centre de chaque volume de contrôle sont stockées les variables scalaires (P et
θ), par contre pour les quantités vectorielles (les vitesses U, V et W), elles sont localisées sur les
faces du volume de contrôle.
55
N
n T
δy δz
b δx P δx E
W
t
∆y δ z s
δy ∆z
w e
B
∆x
Figure (II.4). Volume de contrôle entouré par ses points voisins du maillage
56
L'intégration de l’équation (II.18) sur un volume de contrôle typique (fig. II.4), s'écrit comme
suit:
t +Δt t ne ∂φ t +Δt t n e ∂J t +Δt t n e ∂J t +Δt t n e ∂J
y
∫ ∫ ∫∫ dXdYdZdτ + ∫ ∫ ∫∫ x dXdYdZdτ + ∫ ∫ ∫∫ dXdYdZdτ + ∫ ∫ ∫∫ z dXdYdZdτ
t b s w ∂τ t b s w ∂x t b s w ∂y t b s w ∂z
(II.19)
t +Δt t ne
= ∫ ∫ ∫∫S φdXdYdZdτ
t b sw
On obtient alors:
φPn+1 - φPn
∆X∆Y∆Z + J en+1 - J wn +1 + J nn+1 - J sn +1 + J tn+1 - J bn+1 = S φ ∆X∆Y∆Z (II.20)
∆τ
et:
∂φ
J e = U e φe ∆Y∆Z - Γ ∆Y∆Z
∂X e
∂φ
J w = U w φw ∆Y∆Z - Γ ∆Y∆Z
∂X w
∂φ
J n = Vn φn ∆X∆Z - Γ ∆X∆Z
∂Y n
∂φ
J s = Vs φs ∆X∆Z - Γ ∆X∆Z (II.21)
∂Y s
∂φ
J t = Vt φt ∆X∆Y - Γ ∆X∆Y
∂Z t
∂φ
J b = Vb φb ∆X∆Y - Γ ∆X∆Y
∂Z b
Les quantités J e , J w , J n , J s , J t et J b sont respectivement les flux aux interfaces (e, w, n, s, t et b).
Le terme S φ est supposé être constant dans le volume de contrôle. S φ est évalué au centre du
volume de contrôle.
57
Avec :
AE = De A( Pe ) + max( − Fe ,0)
AW = Dw A( Pw ) + max(Fw ,0) (II.23)
AN = Dn A( Pn ) + max(− Fn ,0)
AS = Ds A( Ps ) + max(Fs ,0)
AT = Dt A( Pt ) + max( − Ft ,0)
AB = Db A( Pb ) + max(Fb ,0)
φn
b = (Sφ + )∆X∆Y∆Z
∆τ
∆X∆Y∆Z
AP = AE + AW + AN + AS + AT + AB + ( Fe - F w+ Fn - Fs + Ft - Fb ) + (II.24)
∆τ
Fe = U e ∆Y∆Z
Fw = U w ∆Y∆Z (II.25)
Fn = Vn ∆X∆Z
Fs = Vs ∆X∆Z
Ft = Vt ∆X∆Y
Fb = Vb ∆X∆Y
Γe
De = ∆Y∆Z
dX e
Γ
Dw = w ∆Y∆Z (II.26)
dX w
Γ
Dn = n ∆X∆ Z
dYn
Γ
Ds = s ∆X∆Z
dYs
Γt
Dt = ∆X∆Y
dX t
Γ
Db = b ∆X∆Y
dX b
Fe F F F F F
Pe = , Pw = w , Pn = n , Ps = s , Pt = t et Pb = b .
De Dw Dn Ds Dt Db
58
Où :
(Fe ,Fw ,Fn ,Fs, Ft et Fb) , (De ,Dw ,Dn ,Ds, et ,Dt et Db) et (Pe ,Pw ,Pn ,Ps, Pt et Pb ) sont
respectivement, les flux convectifs, les flux diffusifs, et les nombres de Peclet aux interfaces
e, w, n, s, t et b.
La fonction A( P ) qui peut être choisie dans le tableau (II.2), définit le schéma de
discrétisation pour le terme convectif.
Exponentiel (exact)
P / [exp ( P )-1]
Dans les présents travaux nous utilisons le schéma Power Law (Patankar, 1980), car
il exige moins de temps de calcul et permet de fournir une solution numérique et des résultats
proches de la solution exacte.
AP (i, j , k ).V n +1 (i, j , k ) = AE (i, j , k ).V n +1 (i + 1, j , k ) + AW (i, j , k ).V n +1 (i - 1, j , k ) + AN (i, j , k ).V n +1 (i, j + 1, k ) +
AS (i, j , k ).V n +1 (i, j - 1, k ) + AT (i, j , k ).V n +1 (i, j , k + 1)
+ AB (i, j , k ).V n +1 (i, j , k - 1) + bV (i, j , k )
(II.29)
bV (i , j , k ) = [P (i , j , k ) - P (i , j + 1, k )]∆X (i )∆Z ( k )
V n (i , j , k ) Gr θ(i , j , k ) + θ(i , j + 1, k ) (II.30)
+ + dY ( j )∆X (i )∆Z ( k )
∆τ Re 2 2
W n (i, j , k )
b W (i, j , k ) = [P (i, j , k ) - P (i, j , k + 1)]∆X (i ) ∆Y ( j ) + dZ (k )∆X (i ) ∆Y ( j ) (II.32)
∆τ
60
θ n (i, j , k ) 1
θ
b (i, j , k ) = + ∆X (i )∆Y ( j )∆Z (k ) (II.34)
∆τ Re Pr
Pour plus de détails concernant les expressions des coefficients, des termes diffusifs et des
termes convectifs, consulter le mémoire de Magister de Bessaih (1994).
Néanmoins deux problèmes se posent pour cette résolution. Le premier est que les
coefficients AP , AE , AW , AN , AS , AT , et AB des équations discrétisées de quantité de mouvement
suivant X,Y et Z dépendent des variables U, V et W (équations non linéaires), et le deuxième est que
les termes sources des équations discrétisées de quantité de mouvement contiennent un gradient de
pression, et jusqu’à présent nous n’avons pas d’équation qui gère cette variable.
61
de la pression n’est pas correctement représentée dans les équations discrétisées de la quantité de
mouvement.
W uw P ue E
X
V
P
U
vn
vs wb
S B
(b) Maillage décalé vers le haut (c) Maillage décalé vers l’arrière
pour la vitesse V pour la vitesse W
Figure (II.6) : Maillage décalé du volume de contrôle pour les trois vitesses
présenté concrètement dans les trois directions
Avec:
UCV: volume de contrôle décalé pour la vitesse U, suivant X
VCV: volume de contrôle décalé pour la vitesse V, suivant Y
WCV: volume de contrôle décalé pour la vitesse W, suivant Z
PCV: volume de contrôle non décalé pour la pression P
63
II.3.8. Algorithme SIMPLER
Les étapes de l’algorithme « SIMPLER », abréviation de Semi Implicit Method for Pressure
Links Equation Revised sont:
¾ Etape_01:
Estimer un champ de vitesse.
¾ Etape_02:
Ecrivons les trois équations discrétisées de quantité de mouvement suivant X, Y et Z d’une
manière à apparaître les deux gradients de pression dans le but de les éliminer, pour obtenir
deux champs de vitesse dit pseudo- vitesses:
∧
∑ Anb (i , j , k ).U (i , j , k ) + bU (i , j , k )
nb = E ,W , N , S ,T , B
U (i , j , k ) = (II.35)
AP (i , j , k )
∧
∑ Anb (i , j , k ).V (i , j , k ) + bV (i , j , k )
nb = E ,W , N , S ,T , B
V (i , j , k ) = (II.36)
AP (i , j , k )
∧
∑ Anb (i , j , k ).W (i , j , k ) + bW (i , j , k )
nb = E ,W , N , S ,T , B
W (i , j , k ) =
AP (i , j , k ) (II.37)
Où:
bU (i, j , k ), bV (i, j , k ) et bW (i, j , k ) contiennent les termes sources des équations discrétisées
de quantité de mouvement suivant X,Y et Z, sauf le terme de pression. D’où les relations
suivantes :
∧
U n+1 (i, j , k ) = U (i, j , k ) + PU (i, j, k ).[P(i, j , k ) - P(i + 1, j , k )] (II.38)
∧
V n+1 (i, j , k ) = V (i, j , k ) + PV (i, j , k ).[P(i, j , k ) - P(i, j + 1, k )] (II.39)
∧
W n+1 (i, j , k ) = W (i, j , k ) + PW (i, j, k ).[P(i, j , k ) − P(i, j, k + 1)] (II.40)
¾ Etape_03:
On calcule les coefficients de pression, pour cela nous discrétisons l’équation de continuité
sur un volume de contrôle typique et on obtient l’équation suivante :
64
[U (i, j, k ) -U (i -1, j, k )]∆Y ( j)∆Z (k ) + [V (i, j, k ) - V (i, j -1, k )]∆X (i)∆Z (k )
(II.41)
+ [W (i, j, k ) - W (i, j, k -1)]∆X (i)∆Y ( j ) = 0
On remplace les deux équations (II.38), (II.39) et (II.40) dans l’équation (II.41). On obtient
l’équation de pression discrétisée suivante :
(II.43)
¾ Etape_04:
Considérons le champ de pression déduit de l’équation (II.42) comme un champ estimé
P * (i, j, k ) et le faire remplacer dans les équations (II.27), (II.29), (II.31) et (II.33), nous
obtenons donc U * ,V * et W * :
AP (i , j , k ).U * (i , j , k ) = AE (i , j , k ).U * (i + 1, j , k ) + AW (i , j , k ) .U * (i - 1, j , k ) + AN (i , j , k ) .U * (i , j + 1, k ) +
AS (i , j ) .U * (i , j - 1, k ) + AT (i , j , k ).U * (i , j , k + 1) + AB (i , j , k ).U * (i , j , k - 1)
+ [P * (i , j , k ) - P * (i + 1, j , k )]∆Y ( j )∆Z (k ) + bU (i , j , k )
(II.44)
AP (i , j , k )W * (i , j , k ) = AE (i , j , k ).W * (i + 1, j , k ) + AW (i , j , k )W * (i - 1, j , k ) + AN (i , j , k ).W * (i , j + 1, k ) +
AS (i , j ).W * (i , j - 1, k ) + AT (i , j , k ).W * (i , j , k + 1) + AB (i , j , k ).W * (i , j , k - 1)
+ [P(i , j , k ) - P(i , j , k + 1)]∆X ( j )∆Y ( j ) + bW (i , j , k )
(II.46)
65
¾ Etape_05:
Les champs corrects de vitesse et de pression sont donnés comme:
P(i, j, k ) = P * (i, j, k ) + P' (i, j, k ) (II.47)
En substituant les relations (II.48), (II.49) et (II.50) dans les équations (II.27), (II.29) et (II.31)
et en soustrayant les équations (II.44), (II.45) et (II.46), nous obtenons:
AP (i, j, k ).U ′ (i, j, k ) = AE (i, j, k ).U ′ (i + 1, j, k ) + AW (i, j, k )U ′ (i - 1, j, k ) + AN (i, j, k ).U ′ (i, j + 1, k ) +
AS (i, j ).U ′(i, j - 1, k ) + AT (i, j, k ).U ′(i, j, k + 1) + AB (i, j, k ).U ′ (i, j, k - 1)
+ [P′(i, j, k ) - P′(i + 1, j, k )]∆Y ( j )∆Z (k ) + bU (i, j, k )
(II.51)
¾ Etape_06 :
La détermination des corrections des vitesses U ' (i, j, k ) , V ' (i, j, k ) et W ' (i, j, k ) depuis les
équations (II.51), (II.52) et (II.53) est compliquée, donc ces trois équations peuvent être
approximées par les deux équations suivantes :
AP (i, j , k ).U ' (i, j , k ) = (P ' (i, j , k ) - P ' (i + 1, j , k ))∆Y ( j )∆Z (k ) (II.54)
66
AP (i, j, k ).V ' (i, j, k ) = (P' (i, j, k ) - P' (i, j +1, k ))∆X (i)∆Z (k ) (II.54)
¾ Etape_07 :
Remplaçons les trois équations (II.59), (II.60) et (II.61) dans l’équation discrétisée de continuité
(II.41), nous obtenir l’équation discrétisée de correction de pression suivante :
AP (i, j , k ).P ′ (i, j , k ) = AE (i, j , k ).P ′ (i + 1, j , k ) + AW (i, j , k ).P ′ (i - 1, j , k ) + AN (i, j , k ).P ′ (i, j + 1, k ) +
AS (i, j , k ) P ′ (i, j - 1, k ) + AT (i, j , k ).P ′(i, j , k + 1)
+ AB (i, j , k ).P ′(i, j , k - 1) + bP (i, j , k )
(II.62)
Avec:
bP (i , j , k ) = [U * (i - 1, j , k ) - U * (i , j , k )] ∆Y ( j )∆Z ( k ) + [V * (i , j - 1, k ) - V * (i , j , k )] ∆X (i )∆Z ( k )
+ [W * (i , j , k - 1) - W * (i , j , k )] ∆X (i )∆Y ( j )
(II.63)
¾ Etape_09 :
Test de convergence, et impression des résultats.
67
II.3.8.1. Résumé de l’algorithme SIMPLER
68
II.3.8.2. Organigramme du code de calcul
DÉBUT
Données géométriques
Calcul du maillage
Test de
convergence
69
II.3.9 Méthode de résolution :
La résolution des équations algébriques est faite par l’utilisation d’une méthode numérique qui
se base sur l’algorithme de TDMA de THOMAS (Patankar, 1980).
La méthode TDMA est appliquée en calculant la variable φ dans une direction donnée, ligne par
ligne dans un plan choisi, puis le calcul sera effectué pour les aux autres plans. Par exemple pour la
résolution le long de la direction n – s, dans le plan X-Z, l’équation discrétisée s’écrit comme suit :
on passe après aux autres lignes jusqu’à avoir toutes les valeurs de φ dans le plan X-Z. après cela,
on passe aux autres plans et on procède de la même manière.
L’équation « Equation II.27 » par exemple qui contient seulement trois inconnues U n +1(i , j , k ) ,
Avec :
b (i, j ) = AE (i, j, k ).U n+1 (i + 1, j, k ) + AW (i, j, k ).U n+1 (i - 1, j, k ) +
AT (i, j, k ).U n+1 (i, j, k + 1) + AB (i, j, k ).U n+1 (i, j, k - 1) + bU (i, j, k )
Pour résoudre le système d’équations dans le plan (X, Z), on a :
a jU j = b jU j +1 + c jU j -1 + m j (II.64)
U j = PjU j +1 + Q j (II.65)
Calculons U j −1
U j −1 = Pj −1U j + Q j −1 (II.66)
70
En réarrangeant cette équation, les coefficients Pj et Q j s’obtient comme suit :
bj
Pj = (II.68)
a j − c j Pj −1
m j + c jQ j 1
Qj = (II.69)
a j - c j Pj 1
1) - Pour démarrer le processus de récurrence les valeurs de P1 et Q1 sont données par les formules
suivantes ::
b1 m
P1 = , Q1 = 1 (II.70)
a1 a1
2) - Utilisons les relations « Equation II.68 » et « Equation II.69 » pour obtenir les équations Pj
et Qj pour j=1, 2,3,……, jl
a. poser U jl = Q jl
b. Finalement, on utilise l’équation « Equation II.66 » pour j=Jl-1, Jl-2,……3, 2,1. pour
obtenir U jl 1 ,U jl 2 ,......................U 3 ,U 2 ,U 1 .
Le critère de convergence est vérifié lorsque: Le maximum des vitesses et des températures dans
le domaine de calcul entre le temps τ et τ + ∆τ est négligeable; c'est-à-dire:
θ n +1 - θ n < 10 -4
U n +1 - U n < 10 -4
V n +1 - V n < 10 -4
W n+1 - W n < 10 -4
71
Chapitre III
Application I
L’influence du maillage sur la solution numérique doit être examinée avant de passer aux calculs de
notre étude. Pour cela nous avons considéré le cas d’un écoulement en convection mixte, dont le
nombre de Reynolds a été pris égal à 20, le nombre de Prandtl égal à 0.71, et le nombre de Grashof
égal à 104. Afin de procéder à cet examen, nous avons pris en compte quatre différents maillages,
110 x 42, 220 x 52, 320 x 62 et 420 x 72 noeuds. La consultation du tableau (III.1) donnant les
72
résultats des valeurs du nombre de Nusselt moyen Nu (total et au niveau de chaque composant), et
de la vitesse maximale U max , nous permettent d’opter pour les grilles de maillage, 320 x 62 et 420
x 72 nœuds.
Les résultats obtenus par ces grilles sont très proches et vu que le temps d’exécution du programme de
calcul pris en utilisant la grille 420 x 72 est plus grand, notre choix a été définitivement orienté vers la
grille 320 x 62.
Une comparaison a été faite entre les profils de la vitesse (figure (III.1b)) en fonction de X,
au niveau de la section X=0.77, pour un écoulement laminaire en convection mixte, dans un canal
vertical, ayant une paroi adiabatique en face de laquelle une autre paroi maintenue à une
température constante et sur laquelle est monté un bloc (obstacle) (fig. (III.1a)). Deux
comparaisons ont été faites en prenant deux valeurs du nombre de Rayleigh (Ra=103 et Ra=105).
D’après la figure (III.1b), on remarque bien que nos résultats sont en bon accord avec ceux des
auteurs suscités.
.
73
Paroi chaude
ou adiabatique b Paroi chauffée
L2
Obstacle
(a) L
Y L1
3
1.4 Ra=10
5
Ra=10
1.2
1.0
v / u0
0.8
(b) X/L=0.77
2
0.6 Gr/Re =3
0.4
Prédictions de Habchi
0.2 et Acharya
La présente étude
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
y/L
Figure (III.1) : (a) Géométrie considérée pour la validation, (b) comparaison entre nos
résultats et ceux de Habchi et Acharya (1986)
Dans ce chapitre sont présentés tous les résultats obtenus de ces simulations numériques
concernant l’étude du refroidissement à air par convection mixte laminaire, stationnaire et
bidimensionnelle dans un canal horizontal contenant deux sources de chaleur simulant deux
composants électroniques qui dégagent de la chaleur par effet Joule.
Nos simulations numériques ont été accomplies grâce aux exécutions faites par un code de
calcul 2-D développé à l’université Rutgers (USA), à l’aide d’un micro-ordinateur personnel,
74
Pentium P4 de fréquence 2,66 GH et de mémoire vive égale à 2 Go. . Le temps de calcul nécessaire
pour la convergence d’une seule exécution atteint les 2 heures 30 mn.
Ces deux composants sont maintenus à une température constante adimensionnelle
TS - T0
θs = =1, et ont une hauteur adimensionnelle h/H, une longueur adimensionnelle w/H et sont
TS - T0
espacés d’une distance d. Pour toutes ces donnés géométriques, on précise qu’hormis la hauteur H,
toutes les autres dimensions citées ci-dessus ont été variées, afin de voir l’effet de chacune d’elles
sur la nature de l’écoulement.
Dans notre présente étude, nous examinons les effets de certains paramètres lors d’un
écoulement en régime stationnaire, en prenant en compte que les températures adimensionnelles des
composants électroniques et ambiante soient égales à θs=1 et θ=0, respectivement, les parois
horizontales supérieure et inférieure soient adiabatiques.
Le fluide utilisé pour le refroidissement est de l’air, et son écoulement à l’intérieur du canal est
contrôlé par les nombres adimensionnels suivants:
- Le nombre de Reynolds, Re
- Le nombre de Prandtl, Pr
- Le nombre de Grashof, Gr
Dans cette étude, nous avons examiné l’effet du maillage sur la solution numérique. Après
cela, on est passé aux calculs numériques dans le but de voir l’influence et l’effet sur la nature de
l’écoulement de certains paramètres. Ainsi, nous avons examiné :
Les valeurs géométriques, sont adimensionnées par la longueur caractéristique H et toutes les
valeurs numériques obtenues par nos simulations sont sous forme adimensionnelle. Dans la pratique
des systèmes de refroidissement à air des composants électroniques, la hauteur H du canal est
généralement de l’ordre de 20 mm (Wang et Jaluria, 2002).
La structure de l’écoulement et du champ thermique ont été visualisés graphiquement par les
contours de la fonction de courant ψ définie ci-dessous, des vecteurs de vitesses couplés avec les
75
trajectoires des particules fluides et par les contours des isothermes. Les profils du nombre de
Nusselt local Nu et moyen Nu définis ci-dessous ont été aussi présentés pour évaluer le taux de
transfert de chaleur au niveau des composants électroniques.
Les lignes de courant sont tracées à l’aide de la fonction de courant ψ définie par :
∂ψ
U = (III.1)
∂Y
2 2 2
D’où : ∫ dψ = ∫ UdY = −∫ VdX
1 1 1
(III.2)
Par définition, la différence entre deux lignes de courant, représente le débit du fluide écoulé à
travers la distance séparant ces deux lignes. En intégrant, on aura :
Les lignes isothermes sont des lignes constituées par des points ayant la même température.
Les températures sont obtenues après la résolution de l’équation de l’énergie (Equation II.15).
Un vecteur-vitesse est la résultante des deux composantes de la vitesse ( U et V ), d’où son
module est:
→
Vv = U 2
+V 2
(III.4)
Le nombre de Nusselt est défini par le rapport du flux de chaleur convectif sur le flux de chaleur
76
Nous avons calculé le nombre de Nusselt local le long des trois faces de chaque composant
électronique. Ces faces sont A1B1, B1C1 et C1D1 pour le premier composant situé à gauche, et
B1 C1 B2 C2
A1 D1 A2 D2
Nu1 = ∫ Nu X dy + ∫ Nu y dx + ∫ Nu X dy (Composant 1)
A1 B1 C1
(III.7)
B2 C2 D2
Nu 2 = ∫ Nu
A2
X dy + ∫ Nu y dx +
B2
∫ Nu
C2
X dy (Composant 2)
(III.8)
Au régime permanent la trajectoire des particules est une ligne où les vecteurs de vitesses sont
tangentiels à celles-ci. C’est une ligne où se déplacent les particules fluides.
Dans ce cas, nos simulations numériques ont été faites pour Gr=104 (valeur fixe) et pour de
faibles valeurs du nombre Reynolds (Re=5, 10, 15, 20, 25 et 30).
Les dimensions prises dans ce cas sont : H/H=1, L1=2H, L2=4H, d=w, h/H=0. 25 et w/H=0. 25.
Les figures III.3a – f attirent notre attention à l’évolution remarquable de la structure de
l’écoulement. En effet, bien qu’on affiche une zone de recirculation entre les deux composants pour
tous les cas. Pour Re=5, on voit bien que la figure correspondante présente deux zones de
recirculation avec deux grandes cellules. Ceci est dû sans doute au fort effet de buoyancy (Gr=104)
relativement à cette faible valeur de Reynolds. La première cellule donc, se localise au dessus et à
gauche des composants, se rattachant à la paroi supérieure du canal, tandis que la deuxième se
77
trouve en amont et derrière le deuxième composant se rattachant à la paroi inférieure du canal. En
augmentant le nombre de Reynolds à Re=10, on voit bien que les deux cellules citées ci-dessus se
réduisent notablement. Cela peut être expliqué par le fait que les forces d’inertie ont un effet
réducteur sur les forces de flottabilité. En augmentant d’avantage le nombre de Reynolds, c'est-à-
dire à Re=15, 20, 25 et 30, et en examinant les figures correspondantes, on remarque la disparition
complète de la première cellule et la subsistance de la deuxième dont la longueur de rattachement
diminue tout en augmentant le nombre de Reynolds (Leong, 2005). En consultant la même figure
donnant les contours des isothermes pour différents nombres de Reynolds, on remarque que pour
Re=5, les isothermes s’étendent en occupant une partie considérable du canal et présentent une
stratification de la température de part et d’autre des composants, ainsi qu’une baisse légère de la
température au dessus des composants. Cette extension des isothermes se réduit un peu pour
Re=10 ; toutefois elle se réduit davantage tout en augmentant le nombre de Reynolds, où ces
isothermes tendent à devenir horizontales, avec une légère diminution de la couche limite thermique
enregistrée au voisinage du premier composant.
Par ailleurs, les figures III.4a - f nous montrant les différents champs des vecteurs de
vitesses indiquent que les vitesses maximales absolues se localisent essentiellement dans la zone la
plus chauffée du canal, c'est-à-dire au voisinage des composants. On voit aussi qu'aux faibles
valeurs de Reynolds (Re=5 et 10), l’écoulement présente des vitesses négatives pour la zone de
recirculation dans le sens des aiguilles d'une montre au dessus et au coté gauche des composants, à
proximité de la paroi supérieure d'une part, et des vitesses positives en bas du canal. En
s’approchant de la zone de recirculation se situant en aval, on observe une allure contraire, c'est-à-
dire des vitesses négatives en bas à cause de la zone de recirculation dans le sens inverse des
aiguilles d'une montre, et positives en haut. Cependant, on remarque bien que l’allure des vitesses
devient parabolique au fur et à mesure que le nombre de Reynolds augmente.
78
(Ψmax =1.657, Ψmin = -0.876)
(a) Re = 5
(b) Re = 10
(c) Re = 15
Figure (III.3): Contours des lignes de courants Ψ et des isothermes pour Gr=104 :
et pour différentes valeurs de Re
79
(Ψmax =1.00, Ψmin = -0.102)
(d) Re = 20
(e) Re = 25
(f) Re = 30
Suite de la figure (III.3) : Contours des lignes de courants Ψet des isothermes pour Gr=104 :
et pour différentes valeurs de Re
80
(a) Re=5, Umax = 5.936
6
Re=5
Re=10
5 Re=15
Re=20
B1 C1 B2 C2
Re=25
4 Re=30
A1 D1 A2 D2
Nu
3
A1 B1 C1 D1 A2 B2 C2 D2
Figure (III.5): Nombre de Nusselt local le long des faces des deux composants
pour différentes valeurs du nombre de Reynolds et à Gr = 104
En examinant la figure (III.6), donnant les profils du nombre de Nusselt moyen au niveau de
chaque composant électronique en fonction du nombre de Reynolds, on remarque bien que le profil
du 1er composant, localisé juste après l’entrée du canal, est au dessus de celui du 2ème composant.
Cela veut dire que la quantité de chaleur enlevée (taux de transfert de chaleur) au 1er composant est
plus grande que celle du 2ème. Cependant, les résultats indiquent aussi que pour Re=5 et Re=30, la
82
différence entre les nombres de Nusselt correspondants pour le 2ème composant est plus importante
que pour le 1er composant.
Pour les valeurs du nombre de Reynolds variant de 5 à 30, les résultats du transfert de chaleur
obtenus peuvent être corrélés par les équations suivantes, donnant le nombre de Nusselt moyen de
chaque composant en fonction du nombre de Reynolds.
2.4
0.13
Nu1 = 1.12 Re
0.12
2.0 Nu2 = 0.64 Re
1.6
Nu
1.2
0.8
0.4
0 5 10 15 20 25 30 35
Re
Figure (III.6): Nombre de Nusselt moyen de chaque composant
en fonction du nombre de Reynolds pour Gr=104.
Parmi les paramètres pouvant avoir une influence sur le transfert thermique et le champ
d’écoulement au sein du canal, on trouve celui de l’espacement entre les composants électroniques.
Afin d’examiner cette influence nous avons fait varier la distance d séparant les deux composants
en prenant d = w, 2w, 3w et 4w (où w est la longueur du composant).
Les dimensions prises pour l’effet de l’espacement des composants sont : H/H=1, L1=2H,
h/H=0, 25 et w/H=0, 25.
83
L’illustration des contours de la fonction de courant par les figures III.7a - d. Pour d=w, on
note une zone de recirculation entre les deux composants. Lorsque la distance d augmente la taille
de la zone de recirculation augmente remarquablement en aval du premier composant, juste près de
la face verticale C1D1. Cependant, les lignes de courant sont bien droites près de la face A2B2.
Dans cette région, il se passe un important transfert de chaleur à cause du brassage intense pouvant
transporter une quantité de chaleur considérable loin des composants. En consultant les figures
III.8a – b, on voit que lorsque la distance de séparation augmente le taux de transfert de chaleur est
surtout affecté depuis les faces C1D1 et A2B2. Le long de la face B2C2, le taux d'enlèvement de la
chaleur diminue pour d=w et d=2w et augmente pour d=3w et d=4w. Seulement au niveau de ces
derniers, on remarque que juste derrière la face gauche du premier composant, il y a une absence
totale de cellule pour tous les quatre cas étudiés.
Entre les deux composants, pour d=w, on constate que nous avons une seule cellule dans la
zone de recirculation. À d=2w, cette cellule augmente de taille. À d=3w, la même cellule augmente
encore avec la disparition de la petite cellule. Enfin, à d=4w, cette cellule augmente davantage avec
un redressement important des lignes de courant. Prévoyant ainsi, une importante amélioration du
transfert de chaleur dans cette région, vu que la chaleur enlevée aux parois verticales droite et gauche
respectivement du premier et du deuxième composant est de plus en plus grande, puisque on a un
brassage intense et un transport important de l’air chaud à ce niveau. En aval des composants et
derrière la face droite du deuxième composant, on constate la présence d’une zone de recirculation,
avec une cellule dont la taille ne varie presque pas lorsqu'on augmente la distance d.
84
(a) d = w
(b) d = 2w
(c) d = 3w
(d) d = 4w
Figure (III. 7) : Contours des lignes de courants Ψ pour Re=30, Gr=104, pour
différentes distances de séparation d
Afin de voir le taux d’enlèvement de la chaleur au niveau des composants, on consulte les
figures III.8a-b donnant la variation du nombre de Nusselt local le long des six faces pour Gr=104
et Re=30. On peut dire alors que, les faces A1B1, B1C1 et C2D2, ne présentent aucune variation
notable, due à ce que la nature de l’écoulement est quasiment la même dans ces régions. Cependant,
au niveau des faces verticales intérieures C1D1 et A2B2, le nombre de Nusselt augmente
considérablement en fonction de la distance d ainsi que sur la face supérieure B2C2, où on affiche
une légère diminution en allant au coin C2. Ceci est du sans doute à la structure de l’écoulement
décrite antérieurement qui prévoyait déjà cette amélioration du transfert de chaleur dans ces régions
et le taux d’enlèvement de la chaleur en conséquence. En consultant la figure (III.9), on remarque
bien que le nombre de Nusselt moyen augmente lorsque la distance d augmente ce qui nous permet
de conclure que l’espace entre les composants favorise bien le transfert de chaleur au niveau de
chaque composant (Icoz et Jaluria, 2005), en notant bien qu’il est meilleur au niveau du premier
composant en convection mixte relativement au deuxième mais l'amélioration est considérable au
niveau de ce dernier.
85
7.5
d=w
B1 C1
6.0 d=2w
d=3w A1 D1
d=4w
4.5 4
Re=30, Gr=10
Nu
3.0
1.5
0.0
A1 B1 C1 D1
distance Périphérique
(a)
d=w B2 C2
4 d=2w
d=3w A2 D2
d=4w
Nu 3 Re=30, Gr=10
4
A2 B2 C2 D2
distance Périphérique
(b)
Figure III.8. (a) Nombre de Nusselt local le long des faces du 1er composant, (b) Nombre de
Nusselt local le long des faces du 2ème composant, à Gr=104 et Re= 30, et pour différentes
valeurs de la distance séparation d
86
2.5
2.0
Nu
1.5
1.0
2
Nu1 =1.71573 + 0.65618 d - 0.2876 d
0.5
Nu2 =0.8211+0.75596 d
Pour Gr=104 et Re= 30, l’amélioration du taux de transfert de chaleur pour le deuxième
composant est de 89.6 % et pour le premier il est de 45.66 %. Des corrélations sont proposées
donnant les résultats obtenus du nombre de Nusselt moyen de chaque composant en fonction de
l'espacement d. Pour (0.25 ≤ d ≤1.00), ces corrélations sont telles que:
D'après notre recherche bibliographique, nous avons vu qu'en convection forcée, la hauteur
des composants électroniques était inversement proportionnelle au transfert de chaleur au niveau
des composants (Timothy, 1998). Ceci nous a incités à examiner l'effet de la hauteur sur le
transfert thermique et le champ d’écoulement en convection mixte. Afin de voir cette influence,
nous avons fait varier la hauteur des deux composants en prenant h =0.05, 0.1, 0.15, 0.2, 0.25 et
H
87
La figure (III. 10) illustre le taux de transfert de chaleur au niveau des composants électroniques,
notamment le long de leurs faces, et ce en fonction de la hauteur h . La plus grande valeur
H
moyenne du nombre de Nusselt correspond à la face A1B1. La face B1C1 qui est fixe dans ce cas,
elle est relativement plus petite, mais elle augmente pour h =0.3. Pour les faces C1D1 et A2B2, la
H
valeur moyenne du nombre de Nusselt diminue. Elle diminue aussi pour la face B2C2 lorsque
h =0.1 à 0.25, mais augmente pour h =0.3. Dans l’intervalle des valeurs allant de h =0.1 à
H H H
0.2, la valeur moyenne du nombre de Nusselt diminue pour les faces C2D2 et après ça augmente
pour h =0.3.
H
des faces des composants. D’autre part, comme la longueur des composants est fixe à w H = 0.25
(faces B1C1 et B2C2), on peut vérifier que le pourcentage de l’augmentation de la longueur des
faces relativement à la longueur totale du composant est égal au pourcentage d’augmentation du
nombre de Nusselt total au niveau du composant.
Pour Re = 30 et Gr = 104, les résultats montrent que l’augmentation de la hauteur entraine une
amélioration du taux d’enlèvement de la chaleur particulièrement pour le second composant,
puisqu’il est de 53, 65 % et de 48.11 % pour le premier. Des corrélations sont proposées pour
Gr=104 et Re= 30, donnant les résultats obtenus du nombre de Nusselt moyen de chaque
composant en fonction de l'espacement h : et sont données pour (0.05 ≤ h ≤ 0.3), comme suit:
H H
88
8
30
0
15
25
.1
7 3
.2
0.
=0
0.
=0
=0
H=
20
10
H=
30
H
15
H
25
H
h/
0.
0.
h/
h/
0.
0.
h/
h/
0.
H=
H=
H=
H=
6
H=
h/
h/
h/
h/
Nu
h/
5 2
Nu
4
1
3 B1 B2
2
A1 0 A2
1
Face A1B1 Face A2B2
8 4.0
h/H=0.10 h/H=0.10
7 h/H=0.15
h/H=0.15
h/H=0.20 3.5
h/H=0.20
6 h/H=0.25
h/H=0.30 h/H=0.25
Nu 3.0 h/H=0.30
5 Nu
4 2.5
3
B1 C1 2.0
2
1.5
1
0 1.0
Face B1C1 Face B2C2
3.0
30
10
15
20
25
2.5
0.
0.
0.
15
0.
0.
20
10
H=
H=
25
30
H=
H=
H=
0.
0.
0.
0.
h/
0.
h/
H=
h/
h/
H=
H=
h/
H=
H=
h/
2.0
h/
h/
h/
h/
Nu 2 Nu
1.5
1.0
1
C2
C1 0.5
0 0.0 D2
D1
Face C1D1 Face C2D2
Component 1 Component 2
Figure (III.10): Nombre de Nusselt local le long des faces des composants 1 et 2 en fonction
de la longueur h/H, pour Re=30 et Gr=104
89
3.0
Nu1 =1.17852 + 3.02631 (h/H)
2.5
2
Nu2 =0.7296 + 0.68571 (h/H) + 2.64 (h/H)
2.0
Nu 1.5
1.0
0.5
Pour arriver à cette fin nous avons fixé la hauteur, d’une part à h =0.25, et varié cette longueur à
H
w = 0.1, 0.15, 0.2, 0.25, 0.35 et 0.50, d’une autre part, et cela pour Re=30 et Gr=104.
H
Pour consulter le taux de transfert de chaleur au sein des composants, les figures (III.12),
nous montrent la variation du nombre de Nusselt local le long des faces de chaque composant. On
remarque que les valeurs moyennes du nombre de Nusselt local du 1er composant sont plus grandes
que celles du 2ème, à l’exception des faces C1D1 et C2D2. La taille des profils des faces B1C1 et
B2C2 augmentent en fonction de la longueur des composants. Par contre, la taille des profils des
autres faces reste la même puisque la hauteur est fixe dans ce cas. Cependant, les valeurs moyennes
90
Nusselt moyen de chaque composant augmente lorsque w augmente. Ceci est dû essentiellement
H
à la dominance et la prépondérance de la longueur des composants représentées par les faces B1C1
et B2C2, relativement à la longueur totale des faces des composants. De plus, le pourcentage
d’augmentation de la longueur relativement à la longueur totale des faces des composants est égal
au pourcentage d’augmentation du nombre de Nusselt au niveau des composants.
Nos simulations qui étaient faites pour Re=30 et Gr=104, nous informent qu’au niveau des
composants, l’amélioration de ce transfert de chaleur est de 39,70 % pour le premier, de 34,95 %
Pour les valeurs du nombre de Reynolds variant de 5 à 30, les résultats du transfert de chaleur
obtenus peuvent être corrélés par les équations suivantes, donnant les nombres de Nusselt moyens
de chaque composants en fonction du rapport w tel que w = 0.1, 0.15, 0.2, 0.25, 0.35 et 0.50.
H H
Ces corrélations sont données comme suit:
91
8 4
w/H=0.10 w/H=0.10
7 w/H=0.15 w/H=0.15
w/H=0.20 3
B1 w/H=0.25 B2 w/H=0.20
Nu w/H=0.25
6 w/H=0.35 Nu w/H=0.35
A1 w/H=0.50 A2
2 w/H=0.50
5
4 1
3
0
2
Face A1B1 Face A2B2
8 5
w/H=0.10 w/H=0.10
w/H=0.15 B2 C2 w/H=0.15
4
B1 C1
w/H=0.20 w/H=0.20
6 w/H=0.25 w/H=0.25
Nu w/H=0.35 Nu w/H=0.35
w/H=0.50 3 w/H=0.50
4
2
2 1
0
0 Face B2C2
Face B1C1
4 5
w/H=0.10 w/H=0.10
w/H=0.15 w/H=0.15
w/H=0.20 4
3 C2 w/H=0.20
C1 w/H=0.25
w/H=0.25
Nu w/H=0.35 Nu D2 w/H=0.35
D1 w/H=0.50 3 w/H=0.50
2
2
1
0
Face C1D1 Face C2D2
Component 1 Component 2
Figure (III.12): Nombre de Nusselt local le long des faces des composants 1 et 2 en
fonction de la longueur w/H, pour Re=30 et Gr=104.
92
3.5
2
Nu1 =1.41627+1.8119 (w/H)-0.29611 (w/H)
3.0 2
Nu2 =0.86087+0.79579 (w/H)+0.10603 (w/H)
2.5
Nu 2.0
1.5
1.0
0.5
93
Conclusion sur l’application I:
94
Chapitre IV
Application II
Dans cette partie, nous présentons une étude numérique de la convection mixte dans
un canal tridimensionnel contenant 2 × 4 × 5 sources de chaleur, simulant des composants
électroniques et disposées sur ses parois supérieure et inférieure (figure II.1, chapitre II).
L’objectif de cette étude est l’investigation de l’effet de certains paramètres géométriques sur
l’amélioration du refroidissement des composants électroniques au sein du canal, et d’avoir des
résultats relativement proches des résultats réels.
Les composants électroniques considérés dans notre étude ont une longueur ls et une
profondeur zb égale chacune à 12.7 mm (suivant X et Z respectivement), et une hauteur hs
égale à ls / 4 = 3.175 mm. Le volume de chaque composant est alors égal à :
12 .7 (12 . 7 )3 × 10 -9
VS = (12 .7 )2 × × 10 -9 = (12 .7 )2 × 3.175 × 10 -9 = = 512 . 1 × 10 -9 m 3
4 4
VS = 0.5121 cm 3 ou VS = 512.1 mm 3
Q
La densité de flux volumétrique est exprimée par : qv =
VS
Q = 0 .2 W correspondant aux composants électroniques de petite puissance.
0.2 W
D’où : qv = -9 3
= 3.90 × 10 5 W / m 3
512 . 1 × 10 m
qv H 2
La température caractéristique est donnée par: ∆T =
k air
95
g β qv H 5
Gr =
k air ν 2 air
1
Avec : β = , à T=T0, β = 3 . 33× 10-3 K −1 (Béjan,1993) et
T
ν air = 15.89 × 10 -6 m 2 / s (Viscosité cinématique de l’air) (Béjan, 1993). La valeur du nombre de
Grashof est telle que :
En consultant les figures (II.2.b) et (II.3) les valeurs des paramètres géométriques sous forme
adimensionnelle sont données comme suit :
H = 1, Le =2, Ls =7, LP = 6, ZP = 5, LC =20, Wc = 5, hP = 0.075, de = ds = 0.1425, ls = zb
=0.635, hs = 0.15875 et Sx = Sz = zb = ls = 0.635, dz1 =dz2 = (Zp – (4 zb +3 Sz))/2.
Ces valeurs adimensionnelles sont obtenues en divisant chaque paramètre géométrique par H
(H = 20mm).
Les milieux solides, pour notre étude, sont le silicone pour les composants électroniques, et le
téflon pour les plaques où sont disposés ces composants. Leurs conductivités thermiques sont
données respectivement comme suit (Béjan, 1993) :
k silicone =148 W/m. K
k téflon = 0.25 W/m. K
Les valeurs des conductivités adimensionnelles sont alors :
k * silicone = k silicone / k air = 5627.4
k * téflon = k téflon / k air = 9.5
96
qS H
Nu = (IV.1)
k air (TS - T0 )
qV × VS VS 1
Où : qs est le flux de chaleur défini par : q S = , d’où : Nu =
AS AS × H θ S
θs : Température adimensionnelle de la source de chaleur
Le nombre de Nusselt moyen est défini comme suit:
1
Nu =
A ∫ Nu dA
A
(IV.2)
Les résultats de ce test sont présentés dans le tableau (IV.1). En comparant les résultats,
Tableau (IV.1): Résultats du test de maillage, pour Gr=6.14×106 et Re=1000. Notons que
Nu 1 , Nu 2 , Nu 3 , Nu 4 , Nu 5 sont les valeurs moyennes des les nombres de Nusselt moyens
Correspondant à chacune des cinq des colonnes
on constate qu’ils sont proches les uns des autres mais plus particulièrement ceux des deux
derniers maillages (121×31×51 et 131×31×51) puisque les différences entre leurs valeurs des
variables considérées sont inférieures à 4 % (Habchi et Acharya, 1986). De ce fait et pour
faire le compromis entre coût, précision et temps de calcul, nous avons opté pour le maillage
121×31×51 pour tous le calcul de notre étude.
97
IV.3. Validation du code de calcul :
Dispositif expérimental
Section test
La figure (IV.2), illustre la comparaison entre les valeurs expérimentales des températures des
sources (composants électroniques) obtenues par et nos valeurs numériques. On peut dire qu’il y
a un bon rapprochement entre nos valeurs et les leurs à l’exception de l’écart qu’on affiche pour
les trois derniers composants. Mais on peut conclure que nos résultats numériques sont en bonne
concordance avec les résultats numériques de Baskaya et al. (2005).
98
60
50
40
Ts (°C)
30 Expérimental
Numérique
20
9
10 Gr = 2.76 x 10 , Re = 7955
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Numéro de la colonne
99
IV.4. Résultats et discussions :
Dans ce chapitre sont présentés tous les résultats obtenus de ces simulations
concernant l’étude du refroidissement à air par convection mixte dans un canal horizontal
rectangulaire et tridimensionnel.
Nos simulations numériques ont été accomplies grâce aux exécutions faites par un
code de calcul 3-D, développé par Mr. Le Professeur Bessaih (extension d’un code 2-D
développé à l’université Rutgers (USA)), à l’aide d’un micro-ordinateur personnel, Pentium P4
de fréquence 2,66 GH et de mémoire vive égale à 2 Go. Le temps de calcul nécessaire pour la
convergence d’une seule exécution atteint les 30 heures.
Le fluide utilisé pour le refroidissement est l’air, et son écoulement à l’intérieur du canal est
contrôlé par les nombres adimensionnels suivants, définis dans le deuxième chapitre :
- Le nombre de Prandtl, Pr
- Le nombre de Reynolds, Re
- Le nombre de Grashof, Gr
Dans cette étude nous avons utilisé un maillage uniforme dans les directions X, Y et Z, et
avant de procéder à tous les calculs, nous avons examiné l’effet du maillage sur la solution
numérique. Après cela, on est passé aux calculs numériques en régime stationnaire pour faire une
étude paramétrique dans le but de voir l’influence et l’effet sur la nature de l’écoulement de certains
paramètres. Nous avons donc examiné :
100
IV.4.1. Effet du nombre de Reynolds :
Les figures IV.4a – d, donnant le champ des vecteurs – vitesses, pour différents nombres de
Reynolds, attirent notre attention à l’évolution remarquable de la structure de l’écoulement. En
effet, Pour Re=250, on affiche bien un retour de fluide en aval des composants à partir de la paroi
inférieure et une déviation vers la paroi supérieure, où on remarque aussi la présence d’une petite
101
zone de recirculation juste en aval du dernier composant. La déviation du fluide a lieu aussi vers les
parois latérales, ceci peut alors être observé sur la figure IV.5-a. Cela est dû à à l’importance des
forces de flottabilité caractérisées par la valeur du nombre de Grashof (Gr=6.14×106), relativement
à cette valeur du nombre de Reynolds. En augmentant davantage le nombre de Reynolds, c'est-à-
dire à Re=500, 1000, et 1500, et en examinant les figures les figures IV.4b-d et les figures IV.5b-
d, on remarque la réduction du retour de l’air et de son ascension vers la paroi supérieure ; en outre
son écoulement devient plus redressé au fur et à mesure que les forces de flottabilité sont affaiblies
par les forces d’inertie.
Le champ thermique peut être visualisé par les figures IV.6a-d donnant les contours des
isothermes pour différentes valeurs du nombre de Reynolds. On remarque que pour Re=250, les
isothermes s’étendent en occupant une partie considérable du canal, et présentent une stratification
de la température à partir des composants vers le reste de la partie se trouvant en aval que ce soit
pour la paroi supérieure ou les parois latérales du canal. Particulièrement, pour Re=250, nous avons
remarqué qu’il y a une légère différence au niveau des contours des isothermes aux sections Z=0.6
et Z=1.8 dans le plan X-Y correspondant alors aux lignes inf 1 et inf 2 ; c’est ce qui explique que les
températures au niveau de la ligne inf 2 soient légèrement inférieures à celles au niveau de la ligne
inf 1, dû au fait que les composants se trouvant sur la ligne inf 1 sont plus proches que la paroi
latérale, qui est supposée être adiabatique dans notre étude. De même que pour les contours des
isothermes dans le plan X-Z correspondant aux sections Y=0.2 et Y=0.6, qui peuvent nous traduire
le fait que les températures au niveau de la paroi supérieure soient légèrement supérieures à celles
au niveau de la paroi inférieure, où cela est dû sans doute au forces de flottabilité qui tendent à
renvoyer l’air plus chaud vers la paroi supérieure.
Pour Re=500 l’extension des isothermes se réduit un peu; toutefois elle se réduit davantage
tout en augmentant le nombre de Reynolds, à Re=1000 puis à Re=1500, où ces isothermes tendent à
devenir horizontales, avec une diminution remarquable de la couche limite thermique au voisinage
de tous les composants, prévoyant une augmentation du taux de transfert de chaleur à leur niveau.
On remarque bien que les contours des isothermes deviennent de plus en plus rectilignes et bien
droites, ce qui signifie qu’on peut s’attendre à un enlèvement plus important de la chaleur au niveau
des sources de chaleur, et donc à un meilleur refroidissement. En outre, ceci peut être confirmé
d’après nos calculs, où on remarque que la température maximale au sein du canal diminue
considérablement, puisque elle diminue de Tmax = 83.61 °C pour Re=250, à Tmax = 50.36 °C pour
Re=1500.
102
La figure (IV.7) illustre les variations de la température adimensionnelle de la ligne inf 1 en
fonction de X (dans le sens de l’écoulement, suivant la section Y=0.1 et Z=0.5) pour différents
nombres de Reynolds. Elle nous montre bien que le profil de la température est en forme d’escalier,
c'est-à-dire que la température croît à partir du premier composant (colonne 1) jusqu’au cinquième
(colonne 5). D’autre part, les figures IV.8a-b donnant les profils de la température en fonction de
X, suivant les lignes 1 et 2 au niveau des parois inférieure et supérieure pour Re=1000 et
Gr= 6.14 ×106, ainsi que les figures (IV.9) et (IV.10) donnant les profils des températures en
fonction de Z, suivant la première et la cinquième colonne (C1 et C5), en fonction du nombre de
Reynolds, confirment bien que les températures au niveau des composants sont très proches l’une
de l’autre pour une colonne donnée, sur une paroi donnée, et pour chacune des deux colonnes ou
des deux lignes en position face à face, se situant l’une sur la paroi inférieure et l’autre sur la paroi
supérieure.
103
Enfin, et pour mieux visualiser le transfert de chaleur au niveau des composants
électroniques, les figure IV.13a-b-c-d nous fournissent la distribution de la température
adimensionnelle dans le plan X-Z à Y=0.2 de la paroi inférieure. On voit bien que les grandes
valeurs de la température en forme de piques se situent autour des composants électroniques et
les petites valeurs en amont et en aval de ces derniers (Wang et Jaluria, 2004). Ces
températures croissent à partir de la première colonne jusqu’ à la cinquième. En outre, on
remarque que lorsque le nombre de Reynolds augmente, les piques de température se réduisent
pour de plus petites valeurs des températures.
1- Pour toutes les lignes (paroi inf ou sup) toutes les températures sont croissantes pour
toutes les valeurs du nombre de Reynolds, mais elles sont très proches pour toutes les colonnes
(paroi inf ou sup).
2 - Les températures des lignes 1 et 2 sont les mêmes que les températures des lignes 4 et
3 respectivement pour toutes les colonnes (symétrie / Z = 2.5).
3 - L’écart entre les températures maximales moyennes des composants pour les parois inf
et sup décroît en augmentant le nombre de Reynolds.
4 - L’écart entre les températures des composants des lignes décroît en fonction du
nombre de Reynolds.
104
Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4 Colonne 5
3.59941. 10-3 5.14309. 10-3 6.11996. 10-3 6.84533. 10-3 7.33739. 10-3
paroi 3.63171. 10-3 5.11984. 10-3 6.00097. 10-3 6.62961. 10-3 6.99107. 10-3
3.63174. 10-3 5.11997. 10-3 6.00011. 10-3 6.62976. 10-3 6.99130. 10-3
inférieure
3.59961. 10-3 5.14341. 10-3 6.12001. 10-3 6.84519. 10-3 7.33713. 10-3
3.60597. 10-3 5.13411. 10-3 6.06166. 10-3 6.73241. 10-3 7.10361. 10-3
3.63710. 10-3 5.11016. 10-3 5.95161. 10-3 6.54264. 10-3 6.85102. 10-3
paroi
3.63712. 10-3 5.11028. 10-3 5.95169. 10-3 6.54269. 10-3 6.85107. 10-3
supérieure 3.60616. 10-3 5.1344410-3 6.06162. 10-3 6.73215. 10-3 7.10328. 10-3
105
Re Colonne N° Ligne1 -inf Ligne1 -sup Ligne2 -inf Ligne2 -sup
Tableau (IV.3) : Valeurs des températures des composants au niveau des lignes 1 et 2
aux parois supérieure et inférieure pour différents nombres de
Reynolds et à Gr = 6.14 × 106
106
Re=250 Re=500 Re=1000 Re=1500
Tableau (IV.4) : Températures maximales moyennes des colonnes des sources de chaleur
en fonction du nombre Reynolds pour les parois inf et sup
C1 : colonne 1 (plus refroidie), E1 : écart1, E1=|C1 inf – C1 sup|
C5 : colonne 5 (moins refroidie), E2 : écart2, E2=|C5 inf – C5 sup|
à Gr=6.14×106
107
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(a) Re=250
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(b) Re= 500
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(c) Re = 1000
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(d) Re = 1500
Figure (IV.4) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne)
pour différents nombres de Re à Gr=6.14×106
108
5
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(a) Re=250
5
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(b) Re=500
5
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(c) Re=1000
5
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(d) Re=1500
Figure (IV.5) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2)
(paroi inférieure) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
109
(a) Re = 250
Figure (IV.6) : Contours des isothermes suivant les plans X-Y (Z=0.6) et (Z=1.8)
et X-Z (Y=0.2) et (Y=0.8) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
110
(b) Re = 500
(c) Re = 1000
Suite de la figure (IV.6) : Contours des isothermes suivant les plans
X-Y (Z=0.6) et X-Z (Y=0.2) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
111
(d) Re = 1500
Suite de la figure (IV.6) : Contours des isothermes suivant les plans
X-Y (Z=0.6) et X-Z (Y=0.2) pour différents nombres de Reynolds à Gr=6.14 × 106
112
(a)
(b)
113
(Figure IV.9) : Variation de la température adimensionnelle en fonction de Z de la
première colonne (la plus refroidie) pour différents nombres de Reynolds
à X=2.5 et Y=0.15, Gr = 6.14 × 106
114
(a) (b)
115
Paroi inférieure Paroi supérieure
Nu Nu
Colonne N° Re=250 Re=500 Re=1000 Re=1500 Re=250 Re=500 Re=1000 Re=1500
Tableau (IV.5) : Comparaison entre les valeurs du nombre de Nusselt moyen au niveau des
parois inférieure et supérieure pour les cinq colonnes en fonction du nombre de Reynolds.
(a) (b)
116
(a) Re = 250
(b) Re = 500
117
(c) Re =
1000
(d) Re = 1500
118
IV.4.2. Effet de la distance de séparation entre les composants suivant la direction Z :
Comme il a été observé que, l’effet de la distance de séparation suivant X dans le cas
bidimensionnel (2D) améliorait le transfert de chaleur au niveau des composants, on a pensé à
l’étudier aussi suivant la direction Z, et voir son impact sur la nature de l’écoulement et du
transfert de chaleur en convection mixte (3D), ou en d’autre terme sur le refroidissement des
composants électroniques au sein du canal. Nos simulations numériques ont été faites pour
Re=1000 et Gr = 6.14 × 106. Le rapport d’aspect Ar = Wc / H est égal à 5. La longueur, la
largeur et la hauteur des composants sont respectivement ls = zb = 0.635 et hs = 0.15875. Les
distances entre la 1ère paroi latérale et le 1er composant dz1 et entre 2ème paroi latérale et le 4ème
composant sont égales à :
Le champ d’écoulement peut être visualisé par les figures IV.14a –e montrant le
champ des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2) (paroi inférieure). On remarque que
lorsque Sz prend les valeurs de Sz = 0.2 zb , Sz = 0.4 zb, l’écoulement de l’air est caractérisé par
une circulation libre sur les cotés, prévoyant ainsi un important brassage, et une circulation
étranglée entre les composants électroniques prévoyant une concentration de la chaleur. L’air
traversant la plaque contenant les composants, et juste en amont de la dernière colonne, il
présente alors une perturbation sous forme de deux zones de recirculation situées de part et
d’autre de la 2ème et la 3ème ligne et symétriques par rapport au plan vertical Z=2.5. Ces deux
zones se rattachent plus loin dans le canal pour se rencontrer après dans un écoulement redresser
et rectiligne jusqu’à la sortie du canal.
Les deux zones de recirculation commencent à se séparer par rapport au plan vertical Z=2.5, dès
la valeur de Sz = 0.4 zb , toutefois elles se séparent encore à Sz = 0.8 zb, où on dirait qu’elle vont
presque disparaitre. En augmentant sz à Sz = zb et Sz = 1.2 zb, on enregistre la formation de
quatre zones de recirculation en amont de chaque lignes des composants électroniques qui se
rattachent plus loin dans un écoulement bien droit jusqu’à la sortie du canal.
119
5
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(a) Sz = 0.2 zb
4
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(b) Sz = 0.4 zb
4
3
Z
2
1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(c) Sz = 0.8 zb
Figure (IV.14) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2)
(paroi inférieure) pour Re=1000 et Gr=6 .14×106
120
5
3
Z
2
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(d) Sz = zb
4
3
Z
2
1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(e) Sz = 1.2 zb
Suite de la Figure (IV.14) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Z (Y=0.2)
(paroi inférieure) pour Re=1000 et Gr=6 .14×106
La visualisation du champ thermique est donnée par les figures (IV.15), qui nous
présentent les contours des isothermes pour les différentes valeurs de la distance de séparation Sz
dans le sens de l’écoulement se caractérisant tous, et pour toutes les valeurs de Sz, par une allure
symétrique par rapport au plan vertical Z = 2.5 et perturbée en amont des composants
électroniques.
Pour Sz = 0.2 zb et Sz = 0.4 zb, on remarque une forte concentration des isothermes au
voisinage des composants électroniques. Ici, on peut voir aisément que les composants les plus
refroidis sont ceux qui se trouvent sur les lignes extérieures c'est-à-dire, les lignes 1 et 4. Par
contre, les composants les plus chauds se trouvent sur les lignes intérieures, c'est-à-dire les lignes
2 et 3, notamment ceux des colonnes 3, 4 et 5.
121
important transfert de chaleur à leur niveau, sous réserve sur Sz = 1.2 zb, où les contours des
isothermes sont un peu concentrés entre les parois latérales et les composants des lignes 1 et 4.
D’après les valeurs de la température maximale au sein du canal, on voit bien qu’en affectant les
valeurs de 0.2, 0.4, 0.8 et 1 au rapport Sz / zb, celle-ci diminue remarquablement de 69.165 (°C)
jusqu’à 56.544 (°C), seulement lorsque Sz / zb = 1.2, elle augmente à 62.815 (°C).
122
(a) Sz = 0.2 zb
(b) Sz = 0.4 zb
(c) Sz = 0.8 zb
Figure (IV.15) : Contours des isothermes suivant le plan X-Z (Y=0.2)
à Re=1000 et Gr=6.14 × 106
123
(d) Sz = zb
(e) Sz = 1.2 zb
Suite de la Figure (IV.15) : Contours des isothermes suivant le plan X-Z (Y=0.2)
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
124
nombre de Nusselt moyen correspondent au rapport Sz / zb = 1. D’une part, on peut dire que ce
rapport fournit la configuration optimale pour que l’enlèvement de la chaleur des composants,
soit le plus important relativement aux autres, vu que l’aération au niveau des composants est
maximale. D’autre part, les plus faibles correspondent au rapport Sz / zb = 0.2 et plus
particulièrement, à Sz / zb = 1.2. Ceci est dû au resserrement des composants pour le 1er, et à la
paroi latérale adiabatique pour le 2ème.
1) – Les températures des colonnes au niveau des lignes externes, c'est-à-dire les lignes 1 et 4
augmentent pour les valeurs de Sz = 0.2 zb et Sz = 1.2 zb et diminuent pour les autres valeurs,
particulièrement pour Sz = zb.
2) – Les températures des colonnes au niveau des lignes internes augmentent pour Sz =
0.2 zb, et diminuent pour les autres valeurs notamment pour Sz = zb et Sz = 1.2 zb.
3) - Les meilleures températures des colonnes au niveau des lignes externes et internes à la
fois, sont obtenues pour Sz = zb. En d’autres, cette valeur est considérée comme étant la
valeur optimale pouvant fournir le meilleur refroidissement des composants électroniques au
sein du canal.
125
Figure (IV.16) : Température adimensionnelle en fonction de X (2 ≤ X ≤ 8)
le long de la première ligne, Re=1000 et Gr=6.14 × 106
paroi inférieure Z=0.5, et Y=0.15
126
Figure (IV.18) : Température adimensionnelle en fonction de X (2 ≤ X ≤ 8)
le long de la deuxième ligne, Re=1000 et Gr=6.14 × 106
paroi inférieure Z=1.135 et Y=0.15
127
(a)
(b)
128
IV.4.3.Effet de la hauteur de séparation entre les composants des parois supérieure
et inférieure
Nos simulations numériques ont été faites pour Re=1000 et Gr = 6.14 × 106. Le
rapport d’aspect Ar = Wc / H est égal à 5. La longueur, la largeur et la hauteur des composants
sont respectivement ls = zb = 0.635 et hs = 0.15875. Les distances entre la 1ère paroi latérale et le
1er composant dz1 et entre 2ème paroi latérale et le 4ème composant dz2, sont égales à :
Les valeurs de Hr sont prises égales à : Hro= 0.5325 (10.65mm), Hr1 = 0.2825 (5.64mm) et
Hr2 = 0.14125 (2.825mm).
Hr
129
L’écoulement est soumis à un rétrécissement de la section de passage entre les
composants électroniques en diminuant la hauteur Hr. Ce qui est en conséquence traduit par une
augmentation de la vitesse au voisinage des composants illustrée par les figures IV.23a – c, et
qui peut prévoir une augmentation du transfert de chaleur au niveau des composants
électroniques. Sur ces figures on peut conclure qu’en diminuant la hauteur entre les composants,
la vitesse augmente remarquablement, et ce pour les trois sections considérées sur l’axe des X.
De plus la vitesse augmente dans le sens de l’écoulement à partir du 1er composant jusqu’au
cinquième, en notant bien que la vitesse maximale passe de 2.44 à 2.59 puis à 2.83 pour les
différentes valeurs de Hr.
1) - La vitesse au voisinage des composants, ainsi que la vitesse maximale au sein du canal
augmentent.
130
2) - La température des composants au niveau de toutes les colonnes et toutes lignes
diminuent remarquablement.
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(a) Hro = 0.5325 (10.65mm)
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(b) Hr1 = 0.2825 (5.64mm)
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(c) Hr2 = 0.14125 (2.825mm)
Figure (IV.22) : Champs des vecteurs – vitesse suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne)
En fonction de la hauteur de séparation des deux parois supérieure et inférieure
pour Re=1000 et Gr=6.14 × 106
131
(a) (b)
Umax= 2.044 Umax= 2.591
(c)
Umax = 2.832
132
(a) Hro= 0.5325 (10.65mm)
Figure (IV.24) : Contours des isothermes suivant les plans X-Z (Y=0.2) et Y-Z (X=4.4)
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
133
(c) Hr2 = 0.14125 (2.825mm)
Suite de la figure (IV.24) : Contours des isothermes suivant les plans X-Z (Y=0.2) et Y-Z (X=4.4)
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
134
Figure (IV.26):Température dimensionnelle moyenne des colonnes en fonction
de la hauteur de séparation Hr entre les composants
Re=1000 et Gr=6.14 × 106
135
IV.4.4. Effet de l’insertion d’une plaque
Dans le but d’améliorer le taux de transfert de chaleur au sein du canal, une plaque
horizontale est insérée au sein du canal entre les parois supérieure et inférieure, c’est à
dire à H = 0.5. La plaque est adiabatique, et elle a une longueur, une profondeur et une
hauteur adimensionnelles respectivement égales à 6, 0.05 et 5 suivant X, Y et Z, correspondant
aux valeurs dimensionnelles de 120, 1 et 100 mm, et sa conductivité thermique est prise
égale à 0.01. Le calcul numérique a été f ait pour Re=1000 et Gr = 6.14 × 106. Le
rapport d’aspect Ar = W / H est égal à 5. Les valeurs adimensionnelles de la longueur, de la
largeur et de la hauteur des composants sont respectivement ls = zb = 0.635 et hs = 0.15875. Les
distances entre la 1ère paroi latérale et le 1er composant dz1 et entre la 2ème paroi latérale et le 4ème
composant dz2, sont égales à dz1 = dz2 = (Zp – (4 zb +3 Sz))/2.
Le champ d’écoulement est décrit par les figures IV.28a - b. Ici, on voit bien que pour
le cas (a), l’écoulement présente deux zones de recirculation en aval des deux parois et un aspect
rectiligne des vecteur-vitesses dans tout le reste du canal. En insérant la plaque, on remarque
que l’allure de l’écoulement a légèrement changé à cause de la présence de la plaque (Chang
et Shian, 2005). Ainsi, les vecteur-vitesses se séparent en passant au dessus et au dessous de la
plaque, c'est-à-dire un détachement puis un rattachement de l’écoulement en aval, comme il a
été constaté par Korichi et al. (2005). On remarque aussi la présence de deux zones de
recirculation dont la taille augmente sensiblement, relativement au cas (a) (figures (IV.28)).
Le champ d’écoulement est décrit aussi par les figures IV.29a –b donnant les contours
des iso- vitesses où on voit bien que le brassage au niveau des composants est très important, vu
qu’en passant à proximité des composants, l’écoulement est soumis à un rétrécissement de la
section de passage de part et d’autre de la plaque insérée. L’écoulement présente une vitesse
maximale dans les deux cas, et lorsqu’on insère la plaque entre les deux parois, supérieure et
inférieure, celle-ci augmente et passe de Umax = 2.067 à Umax = 2.544.
Ceci-ci est en conséquence confirmé par les figures IV.30a – c. Celles-ci illustrant les profils de
la vitesse dans le sens de l’écoulement dans différentes sections, indiquent une augmentation de
la vitesse au voisinage des composants pouvant prévoir une augmentation du transfert de
chaleur au niveau des composants électroniques. Sur ces figures on peut conclure qu’en insérant
la plaque entre les parois inférieure et supérieure, la vitesse augmente remarquablement, et ce
pour les trois sections considérées sur l’axe des X. De plus, la vitesse augmente dans le sens de
136
l’écoulement à partir du 1er composant jusqu’au cinquième, en notant bien que la vitesse
maximale augmente aussi comme il a été dit précédemment.
Le champ thermique présenté par les figures IV.31a – b se caractérise par des
contours bien droits présentant une stratification de la température à partir et en aval des
composants électroniques. En insérant la plaque, on remarque que les contours s’allongent de
plus en plus en aval des composants, causant un balayage de l’air chaud au niveau des
composants, et en le déplaçant vers la région des températures qui sont relativement plus
grandes. Les résultats numériques montrent qu’en insérant la plaque, la température maximale
au sein du canal diminue en passant de Tmax = 56.54 °C à Tmax = 53.39 °C.
2– Les valeurs des températures des composants au niveau des deux parois (sup et inf)
diminuent, mais restent toujours très proches les unes des autres.
137
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
X
(a) Sans plaque
1
Y
0.5
0
Plaque 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
insérée X
(b) Avec plaque
Figure (IV.28) : Champs des vecteurs – vitesse, pour Re=1000, Gr=6.14 × 106 avec et sans plaque
Z = 0.6
138
(b) (a)
(c)
139
-3
(a) Sans plaque, θmax = 4.9799. 10 , Tmax = 56.54 °C
Plaque
insérée
Plaque
insérée
-3
(b) Avec plaque, θmax = 4.4488. 10 , Tmax = 53.39 °C
140
(a)
(b)
141
(a)
(b)
Figure (IV.33) : Variation de la température adimensionnelle
en fonction de Z avec et sans plaque
(a) Première colonne des sources de chaleur (la plus refroidie)
(b) Cinquième colonne des sources de chaleur (la moins refroidie)
Re=1000, Gr=6.14. 106
142
(a) (b)
143
(a)
(b)
Figure (IV.36) : Température adimensionnelle selon le plan X-Z à Y = 0.2
(a) Sans plaque et (b) Avec plaque
Re=1000, Gr =6.14 × 106
144
IV.4.5. Effet de la position de la plaque
Le champ d’écoulement est présenté par les figures IV.37a – c, où les vecteur-vitesses
se séparent au début de la plaque et se séparent à sa fin. En insérant la plaque au milieu (à Y =
0.5), l’écoulement se caractérise par une allure symétrique avec la présence de deux zones de
recirculation en aval des composants, et dont la taille de celle au niveau de la paroi inférieure, est
légèrement supérieure à la taille de celle se trouvant au niveau de la paroi supérieure.En variant
la position de la plaque à Y = 0.4 et à Y = 0.6 (en bas et en haut), on remarque que l’écoulement
devient plus ou moins perturbé et perd son allure symétrique pour les deux cas. On obtient alors
deux structures d’écoulement qui sont elles-mêmes symétriques l’une par rapport à l’autre. Pour
la cas (b) (plaque en bas), on remarque qu’on a une zone de recirculation au niveau de la paroi
inférieure, plus grande que celle rencontrée au cas (a), elle-même formée deux petites zones de
recirculation. Par contre, la taille de la zone de recirculation au niveau de la paroi supérieure se
réduit notablement. Ceci étant, la structure de l’écoulement pour le cas (c) (plaque en haut) est
totalement inverse de celle du cas (b).
Le champ d’écoulement est en outre présenté par les figures IV.38a – c donnant les
contours des iso-vitesses, qui montrent la même nature d’écoulement, décrit précédemment en
indiquant que l’air ayant la vitesse maximale Umax passe au voisinage des composants de la
paroi qui est loin de la plaque. Ce qui prévoit que la plus chauffée des parois sera celle qui est
145
tout près de la plaque. On note que la vitesse maximale augmente légèrement pour les cas (b) et
(c) relativement au premier, (cas (a)).
Le champ thermique est en conséquence décrit par les contours des isothermes qui
sont donnés par les figures IV.39a – c suivant les plans X-Y et Y-Z. Ces contours sont
caractérisés par une stratification à partir des composants, où se localisent les températures
maximales, puis une extension jusqu’à la sortie du canal. En insérant la plaque, et similairement
au champ d’écoulement, on remarque que la distribution de la température est symétrique par
rapport au plan (Y = 0.5) au sein du canal pour le premier cas (plaque au milieu). En variant la
position de la plaque, cette symétrie disparait pour avoir une symétrie de distribution entre les
deux autres cas (plaque en bas, à Y = 0.4 et en haut, à Y = 0.6).
Enfin, les nombres de Nusselt au niveau des colonnes des deux parois présentés par les
figures (IV.41), confirment bien nos constatations, puisque leurs valeurs augmentent pour la
position « plaque en haut » au profit de la paroi inférieure, et pour la position « plaque en bas »
au profit de la plaque supérieure. Tandis qu’elles restent inchangées pour la position « plaque au
milieu ».
1 - La paroi qui est tout près de la plaque s’échauffe plus que celle qui en est loin.
146
2 - Les valeurs des températures moyennes de la paroi sup lorsque la plaque est en position
« haut » sont les mêmes que celles de la paroi inf lorsque la plaque est en position « bas
», et il en est de même pour les parois qui en sont loin.
Y
0.5
0
Plaque 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
insérée X
(a) Plaque au milieu
1
Y
0.5
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Plaque
insérée X
(b) Plaque en bas
1
Y
0.5
Plaque 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
insérée
X
(c) Plaque en haut
Figure (IV.37) : Champs des vecteurs – vitesses suivant le plan X-Y (Z=0.6) (1ère ligne)
en fonction de la position de la plaque pour Re=1000 et Gr=6.14 × 106
147
(a) Plaque au milieu, Umax = 2.546
148
Plaque
insérée
Plaque
insérée (a) Plaque au milieu, Tmax = 53.40 °C
Plaque
insérée
Plaque
insérée (b) Plaque en bas, Tmax = 55.00 °C
149
Plaque
insérée
Plaque
insérée
(c) Plaque en haut, Tmax = 55.44 °C
150
(b)
(a)
151
(a)
(b)
152
Conclusion sur l’application II:
153
Conclusion et recommandations
Les résultats obtenus montrent que le nombre de Nusselt moyen du premier composant est
toujours supérieur à celui du premier, indiquant un important transfert de chaleur à son niveau.
Cependant, le taux d’enlèvement de la chaleur au niveau du deuxième est plus intense
comparativement à celui au niveau du premier, notamment pour l’effet du nombre de Reynolds.
Nous avons trouvé aussi que le transfert de chaleur global augmente avec l’augmentation de la
hauteur et de la longueur des composants. Il a été trouvé que l’augmentation du nombre de
Reynolds et la distance de séparation peut améliorer le transfert de chaleur considérablement. Des
corrélations ont été proposées pour calculer le nombre de Nusselt moyen du premier et du deuxième
composant.
154
Pour la deuxième application, nous avons considéré un canal horizontal rectangulaire et
tridimensionnel (3D). Sur chacune des parois supérieure et inférieure sont disposées 5 × 4 sources
de chaleur, et à chacune d’elles un flux de chaleur est imposé. Les parois supérieure et inférieure et
latérales sont adiabatiques. L’étude numérique a été faite avec un rapport d’aspect AR=5. Les
effets du nombre de Reynolds, Re, l’effet de la distance de séparation entre les composants dans la
direction Z, l’effet de la hauteur de séparation des composants des parois supérieure et inférieure,
l’effet de l’insertion d’une plaque horizontale entre les parois supérieure et inférieure, et l’effet de
la position de la plaque insérée, ont été examinés.
Pour le cas 3D, les résultats obtenus ont montré que l’augmentation du nombre de
Reynolds, la diminution de la hauteur de séparation des composants des parois supérieures et
inférieures ainsi que l’insertion d’une plaque au sein du canal (à Y = 0.5) améliorent
considérablement le transfert de chaleur au sein du canal, et par suite le refroidissement des
composants électroniques. Cependant, cette amélioration est moins importante pour une valeur
optimale de Sz (Sz=zb), et une position optimale « plaque au milieu » relativement aux autres
positions.
On peut conclure enfin, que les paramètres géométriques ont une influence considérable sur
le transfert de chaleur au niveau des composants électroniques et sur leur refroidissement.
Enfin, nous recommandons une étude en régime instationnaire en vue d’une approche plus
réaliste, ainsi que l’étude des instabilités thermo-convectives en convection mixte tridimensionnelle.
155
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