« Lorsque les puissants écrasent les faibles, il est normal que
les faibles fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour nuire aux
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déjà été comptabilisés lorsqu’il
s’agit de bonus permanents.
De jour, Dronera
dissimule ses activités par un
emploi de boulangère. Un peu
par regret, un peu par
moquerie, comme un pied de
nez à ses origines, elle a
racheté une ancienne boutique
avec le pécule amassé et l’a
transformé en boulangerie.
Elle est même parvenue à
obtenir sa place à la Guilde
des Boulangers, ce qui lui
permet d’exercer son activité
en toute sécurité (les guildes
de Marienburg sont
extrêmement strictes sur
l’obtention d’une licence, et
n’hésitent pas à intervenir de
manière parfois musclée pour
signifier leurs droits aux
contrevenants). Bien entendu,
ses apprentis ne la voient pas
parfois pendant quelques
jours, mais ils ont vite appris
à ne pas poser trop de
questions. De même lorsqu’il
lui arrive de débarquer à la
boulangerie avant l’aube pour
travailler et qu’elle semble
avoir passé la nuit debout…
puissants »
— Willem van Boem
DRONERA BOUFFET
Histoire
Dronera est née dans une famille nombreuse et turbulente de cinq
frères et sœurs du Moot. Cadette, elle n’eut pas le privilège de reprendre le
commerce familial ou de bénéficier de l’éducation de son père, boulanger
de son état. Au lieu de cela, elle fut attachée à un riche marchand halfling
en tant que servante, alors qu’elle avait à peine quarante ans. Les quelques
années passées au service du marchand furent l’occasion de deux
découvertes :
- Tout d’abord, le vaste monde qui se trouvait en dehors
des frontières du Moot, et qui l’attira indubitablement.
Lorsque son maître quitta le Moot pour s’installer dans la
lointaine cité portuaire de Marienburg, elle en fut
proprement ravie.
- Ensuite, la certitude qu’elle n’était pas faite pour servir, et
que jamais elle n’accepterait cet état de servitude toute sa
vie.
Lentement mais sûrement, elle chercha à s’élever. Et lorsqu’on ne
lui donnait pas ce qu’elle voulait, elle résolut de le prendre elle-même. Le
riche marchand halfling fut le premier chez qui elle exerça ses talents de
voleuse. Puis il y en eut beaucoup d’autres, dans les rues, les marchés et les
allées sombres de Marienburg, cette ville du bout du monde devenue sa
ville. Mais tout ne fut pas forcément rose : Marienburg est une ville où la
violence est à chaque coin de rue, et les règlements de comptes entre
bandes rivales devinrent bien vite le quotidien de Dronera. Son
attachement à la vie humaine et son habitude de toujours chercher à
mettre hors combat et non à tuer ne lui attirèrent pas que de la sympathie
de la part de ses collègues de la Ligue des Gentilshommes Entrepreneurs
(un nom fleuri pour désigner la guilde des voleurs de Marienburg). Mais au
moins, en trente ans de vie criminelle passée dans les bas-fonds n’a-t-elle
aucune mort inutile sur la conscience. Quelques jambes brisées et de
nombreux mal de crânes, mais elle refusa toujours d’approcher trop près
des gangs estaliens ou tiléens, coutumiers des affrontements mortels.
Son ascension dans la Ligue fut lente mais régulière, jusqu’à son
statut actuel de voleuse et cambrioleuse émérite, connue de la plupart des
chefs de gang et même de quelques membres des forces de l’ordre de
Marienburg, les « coiffes noires ». Dans les deux cas, ce n’est pas
forcément un bien, loin de là, mais c’est la rançon de la gloire. Elle est sur
le point de devenir à son tour chef d’un des gangs de la cité, ce n’est
qu’une question de temps avant que son supérieur ne la désigne comme sa
remplaçante.
Caractère
Dronera est quelqu’un d’enjoué et aimable, aimant parler et être
écouté, même lorsqu’elle n’a pas grand chose à dire. En public, elle joue à
merveille des préjugés raciaux sur les halflings pour se faire plus
inoffensive qu’elle ne l’est, et pour amadouer ses interlocuteurs. Mais
lorsqu’elle travaille, le plus souvent la nuit, c’est une professionnelle qui ne
laisse rien au hasard et qui, même si elle conserve un sens de l’humour
certain, saura parfaitement quand se taire ou préparer ses armes.
Elle respecte la vie humaine plus que tout, et tentera autant que
possible de convaincre ses compagnons de ne pas tuer inutilement.

Récemment, il semble
que Willem se soit installé à
Marienburg après une longue
errance à travers le Vieux
Monde, pendant laquelle
Dronera n’eut que très peu de
nouvelles.
L’occupation de la
halfling n’est pas compatible
avec la conservation de
longues amitiés, mais au cours
des années, Willem est passé
régulièrement à la
boulangerie, un salut discret
suffisant à entretenir le
souvenir des moments passés
ensemble.
La justice de
Marienburg est souvent
expéditive, mais sait aussi être
compréhensive. Dronera sait
reconnaître les signes d’un
esprit corruptible et bénéficie
d’un bonus de +10% si elle
tente de corrompre un officiel
(test de Charisme).
Politique Marienbourgeoise
Sur l’échiquier politique de Marienburg, Dronera refuse de se
positionner clairement. Elle aime la ville telle qu’elle est, aussi corrompue
et gangrenée soit-elle. Après tout, c’est cela qui lui permet de s’enrichir…
Si possible, elle aimerait que Marienburg soit totalement indépendante, et
non pas aussi dépendante des elfes qu’elle ne le semble actuellement.
Willem van Boem, un vieil ami
Dronera a rencontré Willem alors qu’elle était encore une servante,
il y a plus de trente ans. Il était lui-même serviteur d’un marchand avec
lequel son ancien maître faisait des affaires. Plus tard, il rejoint la
maisonnée du marchand halfling, et lui et Dronera travaillèrent ensemble.
Le jeune humain savait se montrer léger, drôle et charmeur, mais il savait
aussi se montrer sérieux et sage bien au-delà de ses jeunes années. Quelque
chose chez lui attira immédiatement Dronera : une lueur dans l’œil qui lui
donna la certitude que lui non plus ne resterait pas longtemps au service
des puissants et des riches du Vieux Monde. Les deux serviteurs se lièrent
bien vite d’amitié, et Willem encouragea Dronera lorsqu’elle lui parla de ses
aspirations. Avec le recul, la halfling se demande parfois si elle serait
devenue ce qu’elle est aujourd’hui si elle n’avait pas rencontré l’humain et
passé de longues nuits à bavarder avec lui.
Elle rencontra une dernière fois Willem le serviteur lorsqu’elle
cambriola son ancien maître après avoir déserté sa maisonnée.
Inexpérimentée, elle était sur le point d’être prise lorsque Willem lui sauva
la mise en la cachant dans un réduit de la maison et en envoyant les
miliciens sur une fausse piste. Aujourd’hui encore, elle n’a pas réglé cette
dette. Et même si elle a perdu peu à peu le contact avec Willem, elle sait
qu’il vit toujours à Marienburg, qu’il a acquis une grande notoriété, et
qu’elle aura un jour l’occasion de lui rendre ce qu’il lui a donné.
Déboires récents
Dronera a reçu un courrier lui faisant part de l’inquiétude d’une
certaine Ada pour Willem et lui demandant de venir à son aide en se
rendant à un rendez-vous à l’enseigne du Prince Pourpre, dans le quartier
d’Oudgelwijk. Elle a annulé immédiatement une affaire en cours afin de se
rendre sur place.
Objectifs
Si Willem a des ennuis, Dronera est prête à tout pour lui venir en
aide. Toutefois, elle souhaite préserver autant que possible son anonymat
et elle doit éviter à tout prix de faire trop de vagues. Sa désignation en tant
que chef de gang est imminente, mais pourrait bien être annulée si
Dronera était vue dans des situations trop compromettantes.
Les autres personnages
Des autres personnages présents au rendez-vous, Dronera ne sait
rien ou presque. L’humain dénommé Johannes a un visage familier, qu’elle
a peut-être déjà croisé dans des endroits peu recommandables. Camnair
l’elfe est un capitaine de navire, dont le vaisseau sert parfois d’escorte à un
marchand elfe bien connu du nom de Aubebleue, qui a le défaut de faire
rarement escale à terre, et toujours de manière inattendue. Si Dronera
parvenait à connaître la date de sa prochaine escale via le capitaine
Camnair, il y aurait là de quoi s’enrichir considérablement…

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Johannes dissimule ses
véritables activités par un
métier de colporteur et de
marchand. Il est membre de la
Guilde adéquate, ce qui lui
permet d’exercer son activité
sans craindre de voir
débarquer des gros bras de la
guilde venus lui briser une
jambe ou un bras. Pour
masquer ses activités, il
s’arrange généralement pour
quitter la ville quelques jours
après chacune des ses
missions, en se rendant dans
les petites villes de la côte non
desservies par le Reik :
Almshoven, Brœkwater ou
encore les villages sur la
Route de Gisoreux. En
arpentant les terres hostiles et
désolées du Pays Perdu, il en
est venu à apprécier ses
habitants qui, comme lui,
arrachent à l’existence leur
maigre pitance.
« Tuer est une erreur. Non que certains ne méritent pas de
mourir, mais le meurtre ne créé qu’un désir de vengeance, là où une
vie sauvée peut créer une gratitude à même d’être utilisée à d’autres
fins »
— Willem van Boem
JOHANNES KUMMEL
Histoire
Johannes est un enfant du Reik, un impérial pure souche qui croit
fermement au modèle électoral et provincial de l’Empire. Né près
d’Altdorf, il y a aussi passé sa jeunesse, et conserve en mémoire la beauté
grandiose des grands palais et des grandes artères de la capitale.
Malheureusement pour lui, fils d’éleveur, il su très tôt que la richesse des
palais ne lui était pas destinée. Et lorsqu’à 16 ans il perdit sa famille lors
d’une attaque d’Hommes-Bêtes sur son village, plutôt que d’errer dans les
taudis d’Altdorf, il vendit les maigres biens qui lui restaient et devint un
marchand itinérant suivant l’une des nombreuses armées de l’Empire, un
Mercanti. Il passa près de dix ans à acheter et vendre aux mercenaires
chargés de traquer les émanations du chaos partout dans l’Empire. Il lutta
lui-même pour sauver sa vie contre des hommes-bêtes, des skavens ou des
peaux-vertes.
C’est au cours d’une campagne impériale tentant une fois de plus
de reprendre Marienburg qu’il fut pour la première fois utilisé comme
espion par les forces impériales. Envoyé dans la ville, il réunit de
nombreuses informations, allant même jusqu’à traverser les lignes
ennemies lorsqu’un bref siège fut établi. Pour assurer ses arrières, il fit
croire aux Marienbourgeois qu’il espionnait pour eux, et il leur ramenait
même de temps en temps des informations provenant du camp des
assiégeants. Mais au fond, et encore aujourd’hui, il resta toujours loyal à
l’Empire. Le siège fut un échec et l’armée repartit vers le sud. Johannes
resta à Marienburg. Ses anciens officiers continuèrent à entretenir une
correspondance avec lui et, peu à peu, il fit de l’espionnage son métier.
Plutôt qu’espionnage militaire, il se consacra bien vite à l’espionnage
commercial, traquant la moindre occasion de diminuer l’emprise des
Maisons Marchandes Marienbourgeoises sur le commerce et permettre aux
marchands impériaux de s’établir.
Avec le temps, ses missions devinrent de plus en plus dangereuses
et rémunératrices. Jusqu’à s’orienter vers l’élimination des ennemis un peu
trop gênants. Johannes n’apprécie pas forcément le meurtre, mais il se
rassure en pensant que ses missions servent l’Empire et Altdorf.
Caractère
Johannes n’a jamais eu une vie facile et ce qu’il a obtenu n’est pas le
fait du hasard mais bien d’une ténacité et d’une obstination hors normes.
En fait, il ne serait pas si loyal à l’Empire qu’il se rendrait certainement
compte qu’il partage ces qualités avec bon nombre de Marienbourgeois.
Généralement taciturne, il peut tout à coup se montrer passionné et
s’emporter sur un sujet en apparence anodin. Mais il se connaît assez pour
ne jamais en tenir rigueur à ses interlocuteurs et regretter ses
emportements.
L’impérial est tout sauf un tueur psychopathe. Même s’il est froid et
méthodique en apparence, ceci n’est qu’une façade pour dissimuler ses
vrais sentiments : le doute, le regret et la culpabilité. Car Altdorf est bien
loin pour lui maintenant, uniquement un souvenir, et cela lui donne de
plus en plus souvent le sentiment de trahir ceux qui sont devenus les siens,
les Marienbourgeois.

Récemment, il semble
que Willem se soit installé à
Marienburg après une longue
errance à travers le Vieux
Monde, pendant laquelle
Johannes n’eut que très peu
de nouvelles.
L’occupation de
Johannes l’a clairement
éloigné de Willem, qui ne
supporte pas l’idée d’ôter la
vie. Les deux hommes ont eu
d’âpres discussions à ce sujet,
mais chacun a campé sur ses
positions, comme seuls deux
bons amis peuvent le faire.
Malgré cette divergence
profonde, l’un et l’autre ont
d’une manière ou d’une autre
conservé le contact, même
ténu.
La « planque » de Drak
Wald où Willem a abrité
Johannes a servi à d’autres
reprises aux deux hommes
pour se cacher. Il s’agit d’une
ancienne mine extrêmement
bien dissimulée sous les
premières frondaisons. Il y a
quatre jours de chevauchées
jusqu’à l’endroit en question.
Politique Marienbourgeoise
Sur l’échiquier politique de Marienburg, Johannes est pro-impérial.
Il souhaite que la ville redevienne province de l’Empire car il est
notamment convaincu que les armées de l’Empire pourraient pacifier les
Terres Perdues et rendre la vie des habitants un peu plus agréable. Cela
irait certainement avec une perte de richesses pour les gros marchands
corrompus de Marienburg, mais pour ceux-là, Johannes n’a aucune
sympathie.
Willem van Boem, un vieil ami
Johannes a rencontré Willem il y a un peu plus de vingt-cinq ans,
aux débuts de sa carrière d’espion. Contrairement à Johannes, fermement
loyal à un employeur, Willem travaillait pour les plus riches marchands de
Marienburg, fournissant des informations aux uns et aux autres à bon prix.
C’est dans ces circonstances qu’ils en vinrent à travailler ensemble, en
espionnant une Maison Marchande de la ville. De sept ans son aîné,
Willem apprit quelques ficelles à Johannes. En outre, ils se découvrirent un
point commun : un dégoût prononcé pour les riches et les puissants dans
leurs tours d’ivoire, sans aucune pitié ou compassion pour les pauvres
hères crevant de famine ou de maladie sous leurs fenêtres. C’est cette haine
profonde qui les rapprocha.
Plus tard, alors que Johannes était dans une mauvaise passe, traqué
par ses ennemis, Willem lui vint en aide et le mena à l’une des ses planques
aux abords de la forêt de Drak Wald. Pendant plusieurs semaines, il lui
amena vivres et informations, ce qui lui permit d’échapper à la traque et de
reprendre son activité. Aujourd’hui encore, Johannes se souvient de ce
geste, et aimerait rembourser sa dette à un vieil ami.
Déboires récents
Johannes a reçu un courrier lui faisant part de l’inquiétude d’une
certaine Ada pour Willem et lui demandant de venir à son aide en se
rendant à un rendez-vous à l’enseigne du Prince Pourpre, dans le quartier
d’Oudgelwijk. Venant d’achever un contrat, il pensait partir sur les routes
du Pays Perdu colporter quelques biens et nouvelles, mais le courrier lui a
fait annuler ses plans et, contrairement à ses habitudes, rester sur
Marienburg.
Objectifs
Si Willem a des ennuis, Johannes est prêt à beaucoup pour lui venir
en aide. Toutefois, il souhaite préserver autant que possible son anonymat
et doit éviter à tout prix de faire trop de vagues. Sa dernière mission est
bien trop proche pour attirer l’attention sur lui.
Les autres personnages
Des autres personnages présents au rendez-vous, Johannes ne sait
rien ou presque. La halfling, Dronera, a un visage qui lui semble familier.
La jeune humaine, Heyle, est par contre plus intéressante : sa position dans
la bonne société Marienbourgeoise et ses origines bretonniennes évidentes
pourraient en effet lui permettre de savoir où se cache un certain
Alexandre de Lusignant, un noble bretonnien que Johannes était chargé
d’éliminer et qui lui a échappé.

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L’« hôtel particulier »
d’Heyle est en fait une maison
bourgeoise du quartier, qui
servait autrefois de logis pour
les domestiques lorsque le
quartier était encore celui de
la noblesse. Elle y loge avec
son valet, un jeune garçon
prénommé Erik, et Agnes, sa
femme de chambre. Même si
elle est à l’abri du besoin,
Heyle n’est pas l’une de ces
richissimes aristocrates de
Guilderveld qui jettent les
guilders par les fenêtres au
cours de réceptions aussi
mondaines que futiles. Et une
part non négligeable de ses
revenus passe dans l’achat
d’une garde-robe digne de son
rang et desdites réceptions.
« Vous les nobles pensez que tout vous est dû, et que le sang
est le seul atout valable. Mais si vous regardiez autour de vous les
difficultés des pauvres hères qui hantent les rues, et ce que certains
d’eux parviennent malgré cela à accomplir, vous vous rendriez alors
compte des possibilités infinies qui sont les vôtres, dès la naissance »
— Willem van Boem
HEYLE VAN BLÜCKCHEN
Histoire
Heyle, même si elle est née à Marienburg, passa toute son enfance
en Bretonnie, pendant que son diplomate de père poursuivait ses activités
dans la cité portuaire. De la Bretonnie, elle n’a conservé qu’un souvenir
amer d’une société masculine ne laissant aucune place aux femmes, ce dont
sa mère se lamentait sans cesse, se souvenant avec émotion des années de
liberté passées à Marienburg. C’est sans doute cela qui attira à nouveau la
jeune noble Bretonnienne vers Marienburg, comme une lanterne attire les
insectes nocturnes. Malgré les invectives de ses grands-parents qui
souhaitaient la marier à un jeune fat de Gisoreux, elle tint bon, avec le
soutien discret de son père. Peu à peu, elle gagna sa place dans les cours de
Marienburg, parmi les riches marchands dont beaucoup n’affichent que
mépris envers les nobles.
Loin de se vexer, bien au contraire, elle se retroussa les manches et
fit sa place peu à peu, en servant d’intermédiaire et de courtisane. Elle mit
son sens de la diplomatie et du compromis au service de quelques
marchands bien placés, et elle en retira un grand bénéfice. En un nombre
somme toute limité d’années, elle a voyagé jusqu’en Tilée et le long du
Reik, découvrant toutes les facettes d’un continent qu’elle a appris à
apprécier. Sa ténacité et son sens de l’adaptation lui ouvrirent de
nombreuses portes à Marienburg, où de plus en plus de gens semblent
oublier ses origines Bretonniennes, malgré certains traits caractéristiques de
son visage.
En quelques années à peine, elle s’est enrichit assez pour posséder
son propre hôtel particulier dans le quartier d’Oudgelwijk qui, même s’il
n’est aucunement à la mode et peut paraître délabré, plaît à Heyle. Les
bâtisses y ont un charme désuet et c’est l’un des seuls quartiers tranquilles
de la ville. Elle n’aurait de toute manière pas pu s’installer dans le quartier
Bretonnien de Wijnzak, où tout lui rappelle une société qu’elle méprise.
Caractère
Heyle est une jeune femme ouverte et sociable, dont le charme
naturel ne laisse que peu d’hommes indifférents. De ses ascendances
nobles, elle a conservé une affection particulière pour le fait d’être vue et
regardée, un sens du grandiose et du spectacle qui ne dépareillent pas dans
une cité comme Marienburg.
Au fond, il reste quelques restes de la petite fille bretonnienne têtue
et râleuse, parfois capricieuse. D’une forte tête rebelle aux abus de
l’autorité. Une tête bien faite, aussi, dont la curiosité a toujours
impressionné ses précepteurs. Mais Heyle a su dissimuler tout cela sous
une façade de charme léger et souriant qui rassure les hommes comme les
femmes. Sa finesse d’esprit, son intelligence et sa ténacité, elle ne les garde
que pour ses amis proches ou pour les grandes occasions, quand vient le
moment de porter le coup décisif d’une négociation.

Les préjugés raciaux
d’Heyle envers les elfes font
naturellement partie de ces
choses que la jeune femme sait
dissimuler à merveille si le
besoin s’en fait sentir.
Willem réside dans un
hôtel particulier assez proche
du quartier elfe, dans
Guilderveld. Heyle s’y est déjà
rendue à quelques reprises, et
elle est connue des valets de
Willem, et de son majordome,
un vieux grincheux nommé
Pim.
Contrairement à Willem tapa immédiatement dans l’œil de la jeune femme. Malgré une
d’autres aristocrates, Willem
est apprécié de ses serviteurs :
s’il reste le maître du logis, il
sait se montrer respectueux et
attentionné à leur égard.
Heyle s’est inspirée de cette
attitude dans son propre logis,
ce qui a donné de merveilleux
résultats. Plus que tout, la
jeune femme ne veut pas
devenir une noble acariâtre et
détestable comme ont pu le
devenir sa grand-mère et sa
mère.
Politique Marienbourgeoise
Sur l’échiquier politique de Marienburg, Heyle se situe à mi-chemin
entre un désir d’indépendance et de liberté, et un rattachement éventuel à
l’Empire qui permettrait d’affermir la position de Marienburg et
d’empêcher les tentations trop fortes de la part du voisin Bretonnien. De
ses voyages maritimes, elle a conçu une méfiance envers les elfes, qui
semblent faire des océans leur domaine, alors qu’ils devraient plutôt être
selon elle un espace de liberté et de découverte. Elle n’apprécie pas, de fait,
l’influence elfe à Marienburg.
Willem van Boem, un bon ami
Le jeune nobliau qu’aurait du épouser Heyle se nomme Philippe de
Lusignant. Déshonoré par le départ de sa promise, il envoya missive sur
missive à son père, l’incitant à tenir ses engagements. Le père d’Heyle,
comprenant tout à fait le désarroi de sa fille, choisit de ne pas donner suite.
Après plusieurs années d’échanges plus ou moins fleuris, Philippe envoya
finalement son cadet Alexandre la récupérer, par la force s’il le fallait. Mais
heureusement pour la jeune Heyle, un aristocrate de Marienburg prit son
parti et rossa le jeune Alexandre, qui depuis se cache dans le quartier de
Wijnzak, honteux d’avoir échoué.
L’aristocrate venu à son secours se nomme Willem van Boem. A
peine entré dans la cinquantaine, charmeur et doté d’un humour certain,
différence d’âge de plus de quinze ans, ils se découvrirent de nombreux
points communs. Dans les mois qui suivirent, Willem devint un mentor
initiant Heyle au jeu politique Marienbourgeois, puis un ami et même, à
l’occasion, un amant.
Même si elle ne saurait l’avouer, la jeune Heyle s’est éprise de
Willem. La délicatesse, la bonté et la tendresse du vieil aristocrate l’ont
touché profondément, et sa sagesse et son esprit affûté l’ont séduite. Son
seul défaut, de l’avis d’Heyle, est son amitié avec les elfes, à qui, dit-il, il
doit beaucoup.
Déboires récents
Heyle a reçu un courrier lui faisant part de l’inquiétude d’une
certaine Ada pour Willem et lui demandant de venir à son aide en se
rendant à un rendez-vous à l’enseigne du Prince Pourpre, dans le quartier
d’Oudgelwijk. Heyle n’a effectivement pas eu de nouvel de Willem depuis
quelques jours et, inquiète, elle se rend au rendez-vous.
Objectifs
Si Willem a des ennuis, Heyle est prête à beaucoup pour lui venir
en aide. Mais elle doit aussi à tout prix éviter le scandale. D’une part, leur
relation n’est connue de personne si ce n’est des serviteurs de Willem, et il
n’est pas certain que la révélation de son existence soit d’un quelconque
bénéfice pour l’un comme pour l’autre. D’autre part, les cours et les
marchands n’aiment rien plus que jaser, et surtout sur les aristocrates qui se
laissent aller à quelques excès dans les quartiers pauvres du port.
Les autres personnages
Heyle a déjà rencontré le capitaine Camnair, une fois qu’il était en
visite chez Willem. Même si elle se méfie des elfes, l’amitié qui l’unit à
Willem est à même de lui faire oublier ses quelques préjugés.

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Le navire de Camnaïr
se nomme « L’Intrépide ». Il
est à quai depuis quelques
jours et subit une opération de
radoub sur les docks privés du
quartier elfe d’Elfsgemeente.
L’opération doit se terminer
huit jours après le début du
scénario, deux jours avant
l’arrivée du marchand elfe
Aubebleue, à qui L’Intrépide
doit servir d’escorte dans la
Mer des Griffes.
En attendant,
l’équipage de Camnaïr profite
de Marienburg, et le capitaine
aurait bien des remords à les
en priver.
« Nous ne sommes que des mortels. Mais si plusieurs mortels
peuvent parvenir à dompter une chose immortelle comme l’océan,
alors il y a de quoi être optimiste sur notre avenir »
— Willem van Boem
CAMNAÏR PIED-AILE
Histoire
Camnaïr est né, a vécu, et mourra marin. Il se plaît à raconter
comment sa mère accoucha sur le port de Marienburg, alors qu’elle était
sur le point d’embarquer pour retourner en Ulthuan. Le capitaine du navire
dit alors à son père : « Celui-là, messire, est fait pour être marin. Faites-en
un marin et il sera connu sur toutes les mers du monde. La fortune est
avec lui. » Impressionné, le père de Camnaïr berça sa jeunesse d’histoire de
marins et des grandes victoires remportées sur l’océan par les elfes. Sa
mère tenta bien de le prévenir contre les redoutables corsaires, contre la
fureur de l’océan et contre les créatures marine qui hantent les
profondeurs, mais rien n’y fit : le jeune elfe devint un marin et s’installa
bientôt à Marienburg.
Batelier, puis navigateur sur un navire elfique, il connut bien des
déboires, mais aussi de grands succès. Il arpenta de nombreuses mers, mais
la Mer des Griffes devint bientôt son domaine privilégié. C’est là qu’au
cours d’une bataille sanglante contre des corsaires, il fut désigné capitaine
par ses hommes après que le capitaine ait été tué et qu’il ait mené l’assaut
contre le navire corsaire pour le capturer. C’était il y a quatre-vingts ans.
Depuis, devenu capitaine, Camnaïr partage son temps entre
Ulthuan, Marienburg et les ports de la Mer des Griffes. Il traque sans
relâche les corsaires, protège les convois marchands, et assure la
domination elfe sur les mers. Marienburg est devenu peu à peu son port
d’attache et, même s’il ne se considère pas Marienbourgeois (« Ma patrie
est l’océan »), il affectionne les ballades dans le quartier elfe, ou la vue d’un
coucher de soleil sur le port depuis les murailles de la cité.
Caractère
Les elfes sont par nature mesurés, les marins sont souvent
taciturnes lorsqu’ils sont à terre. Les deux mis ensemble ne peuvent
décemment pas donner un caractère enjoué et frivole.
Enjoué et frivole, Camnaïr ne l’est certainement pas. Toutefois, il a
su se passer de la trop grande austérité de certains de ses congénères, et
son expérience lui a appris à respecter les autres races un peu plus que la
moyenne de ses compatriotes. Malheureusement, cet aspect positif de sa
personnalité ne ressort que rarement, tant Camnaïr est exigeant, avec lui-
même autant qu’avec les autres. De fait, de nombreux humains qui l’ont
fréquenté pensent qu’il est aussi hautain que les autres à leur égard, alors
que Camnaïr s’est simplement comporté avec eux comme avec ses
hommes.
Au final, Camnaïr est un vieux sage qui inspire le respect, et qui
s’attend à ce que ce respect seul fasse qu’on l’écoute lorsqu’il parle. Du
coup, il peut être désarçonné par certains halflings ou certains humains,
dont l’impertinence frôle parfois la limite du convenable, et qui n’hésitent
pas à pointer du doigt le côté un peu guindé de l’officier de marine.

Willem réside dans un
hôtel particulier assez proche
du quartier elfe, dans
Guilderveld. Camnaïr s’y est
déjà rendu à quelques rares
reprises lorsqu’il était à terre.
Le plus souvent, Willem et
Camnaïr se rencontraient à
l’une des terrasses du quartier
elfe, plus calme et plus
adaptée à la nature du marin
que les ruelles populeuses et
chamarrées du port.
Au retour de la mission
dans le nord, celle-ci fut
déclarée un succès. Les marins
décédés, elfes comme humains,
eurent leurs noms gravés dans
la pierre des remparts du
quartier elfe, plongeant dans
la mer. Willem fut désigné
Capitaine Honoraire de la
Flotte d’Ulthuan, un
immense honneur pour un
humain, et l’équivalent d’un
titre de noblesse à est à terre, et il peut donc tout à fait consacrer les quelques jours qui
Marienburg. Enfin, les elfes
lui offrirent l’hôtel particulier
où il réside.
Tarsinbrior est aussi
connu de Camnaïr, à qui
Willem a parlé de nombreuses
fois du sorcier qui l’a
accompagné dans nombre de
ses voyages.
Politique Marienbourgeoise
Sur l’échiquier politique de Marienburg, Camnaïr est favorable à
une implication supérieure des elfes sur le continent, doublée d’une
collaboration accrue avec les flottes humaines, afin de lutter contre la
menace sans cesse grandissante des corsaires elfes noirs. Pour lui,
Marienburg devrait clairement être un comptoir elfe à part entière, sorte
d’intermédiaire entre la Laurelorn toute proche et le royaume elfe
d’Ulthuan.
Willem van Boem, un vieil ami
Camnaïr et la moitié de ses hommes doivent la vie à un humain et à
son équipage. Willem van Boem était le capitaine d’un navire de ligne qu’il
utilisait à la fois pour commercer et explorer de nouvelles terres,
notamment dans le nord. Lui et Camnaïr s’étaient croisés quelques fois et
se connaissaient comme la plupart des capitaines se connaissent, même
dans un port aussi grand que Marienburg. Un jour que les elfes voulurent
renforcer le commerce avec Norsca, ils en appelèrent aux services de
Willem, qui connaissait bien les nordiques, pour guider Camnaïr et son
vaisseau.
C’était il y a trois ans. Ils naviguèrent ensemble pendant plusieurs
semaines, et cela seul aurait suffit à tisser des liens de respect et d’amitié
entre les deux hommes. Mais au retour, alors que la mission était un
succès, les deux navires furent pris dans une tempête redoutable. Le navire
elfe heurta un récif et coula en quelques minutes. Seule la présence d’esprit
et l’efficacité de Willem et de ses hommes permit de sauver une grande
partie de l’équipage en les remontant à bord du navire humain. Pendant
trois jours et deux nuits, elfes et humains luttèrent alors contre la tempête.
Lorsque enfin elle s’arrêta, pas un mot ne fut échangé à ce propos entre
marins elfes et marins humains, de peur d’attirer à nouveau le mauvais œil.
Mais les regards suffirent : ceux qui avaient vécu ces quelques jours étaient
dès lors près à donner leurs vies pour leurs camarades. 35 elfes et 8
humains moururent lors du naufrage, mais leur mémoire reste encore
aujourd’hui honorée par les marins présents, qu’ils soient humains ou elfes.
Déboires récents
Camnaïr a reçu un courrier lui faisant part de l’inquiétude d’une
certaine Ada pour Willem et lui demandant de venir à son aide en se
rendant à un rendez-vous à l’enseigne du Prince Pourpre, dans le quartier
d’Oudgelwijk. Camnaïr n’a aucun autre ordre de ses supérieurs tant qu’il
viennent à son ami, tout en conservant un œil sur les progrès de
l’opération de radoub de son navire.
Objectifs
Si Willem a des ennuis, Camnaïr est prêt à tout pour lui venir en
aide, tant que cela ne vient pas en conflit avec les ordres directs de ses
supérieurs. Cependant, même (surtout ?) à Marienburg, un elfe n’est jamais
totalement le bienvenu dans les affaires humaines, et Camnaïr le sait. Il
s’apprête donc à conserver profil bas afin de nuire le moins possible à son
ami. Il lui faut d’abord évaluer la situation.
Les autres personnages
Camnaïr a déjà croisé Heyle à la résidence van Boem. Il ne connaît
pas la nature exacte de leur relation, mais Willem a semblé amical et
chaleureux envers la jeune femme.

Toutes les compétences
et tous les talents de votre
personnage sont notés sur la
feuille de personnage.
Reportez-vous au livre de
base pour plus d’informations
sur leur utilisation.
Tous les bonus au
profil ou aux compétences ont
déjà été comptabilisés lorsqu’il
s’agit de bonus permanents.
Tarsinbrior est victime
d’une faiblesse pour les
représentantes du sexe opposé,
qu’elles soient elfes, humaines
ou même halfling – il n’a pas
encore rencontré de naine
assez avenante, mais si cela se
produisait, nul doute qu’il
serait tenté aussi – mais cette
faiblesse ne l’empêche pas
pour autant de rester un
gentilhomme en toutes
circonstances, même les plus
ridicules pour sa personne.
« Tu fais confiance à ta magie, vieux fou, comme je fais
confiance à mes amis. Mais la vérité est que nous ne devrions faire
confiance à rien ni personne, pas même à nous-mêmes. Car nos yeux
sont les premiers à nous tromper, après tout. »
— Willem van Boem
TARSINBRIOR LUNEPALE
Histoire
Le jeune elfe sylvain Tarsinbrior avait son destin tracé à sa
naissance. Son père, grand maître sorcier dédié à la voie de la nature,
comptait bien faire de lui son apprenti et son héritier. Qui plus est, lorsque
le jeune elfe démontra de réelles prédispositions pour la magie, sa famille
en conçut une grande fierté, et une attente extrême. Une attente bien trop
pesante, même pour un elfe.
Avec l’âge et les longues et ennuyeuses années d’études, l’envie
d’espaces et d’évasion du jeune Tarsinbrior ne fit que grandir. Peu à peu, il
prit ses distances avec ses parents et sa famille, s’enfermant dans de
longues périodes de mutisme. Tous autour de lui le croyaient taciturne,
alors qu’il cachait à ses congénères, sachant bien qu’ils ne le
comprendraient pas, une joie et une envie de vivre débordante. Les études
magiques devinrent vite un calvaire : le talent naturel de l’elfe ne suffit plus
à masquer son réel manque de motivation. S’ensuivit une période
compliquée d’affrontements systématiques avec son père, qui ne
comprenait bien évidemment pas que son rejeton puisse avoir envie de
suivre une autre voie que la plus glorieuse. Le jeune elfe (à déjà près d’un
siècle) fit mine de suivre les ordres de son père, en mûrissant ses projets.
Lorsque Tarsinbrior accéda au statut de compagnon sorcier et du
choisir son élément de prédilection, toute sa famille s’attendait bien
évidemment à ce qu’il opte pour la même voie que son père. Quelle ne fut
pas leur surprise lorsqu’il choisit la voie de la Lumière et, dans les jours qui
suivirent, avant même une explication, fit son baluchon et quitta Laurelorn
et sa famille.
Par la suite, il poursuivit ses études en solitaire, au cours de ses
voyages, plutôt que dans le cadre morne et stricte des collèges de magie.
Caractère
Tarsinbrior est une anomalie parmi les elfes. Plutôt enjoué et
ouvert, il n’est pas insensible à l’humour des halflings ou des humains.
Toutefois, il adopte la plupart du temps avec les races les plus jeunes une
attitude paternaliste qui lui vaut assez souvent des remarques acerbes. Mais
comme le sorcier explorateur a de l’humour et répond souvent aux
provocation par un rire plutôt que par les menaces ou un air hautain,
Tarsinbrior n’a jamais eu de mal à se faire accepter par d’autres que ses
congénères.
Sortilèges
Tarsinbrior dispose des sortilèges suivants (cf. livre de base) :
- Magie Commune : Luminescence, Sons, Mains molles,
Feux follets, Fléchette Magique, Sommeil
- Magie Mineure : Armure Aethyrique, Arme Consacrée,
Silence, Dissipation
- Domaine de la Lumière : Lueur éblouissante, Regard
radieux, Manteau de lumière, Soins de Hysh,
Bannissement, Inspiration lumineuse, Yeux de la vérité,
Lumière aveuglante, Exorcisme, Colonne de Gloire

Pour Tarsinbrior, même
si l’elfe a déjà vécu plus de
deux siècles, le douze années
passées avec Willem sont une
part importante de sa vie.
L’humain est celui qui a
provoqué chez Tarsinbrior le
changement, et qui a altéré la
course du destin de l’elfe, qui
le menait droit à des études
longues et ennuyeuses de
magie, alors que sa vraie
nature le poussait vers
l’aventure et la découverte.
Pour les elfes, celui qui
altère le destin d’un individu
est soit son meilleur ami, soit
son pire ennemi. Willem fut le
premier, la tempête du chaos
fut le deuxième.
Même si son caractère
ne lui permettra jamais de
devenir un maître sorcier
révéré par des dizaines
d’apprentis, Tarsinbrior reste
un excellent sorcier. Et la voie
qu’il a suivit – la Lumière –
lui garantit des réactions
légèrement plus favorables
qu’à l’accoutumée de la part
des gens du commun.
Peut-être que Johannes
sera à même de savoir où
dénicher cette herbe exotique
dont le sorcier est devenu
friand, et qui vient de
Lusitanie ? Certains marins
l’appellent Coca… Un nom
bien étrange pour une feuille.
Politique Marienbourgeoise
Sur l’échiquier politique de Marienburg, Tarsinbrior refuse de se
positionner clairement. Il passe le plus clair de son temps sur les routes et
les océans de toute manière, et les querelles marchandes sont bien loin de
ses préoccupations.
Willem van Boem, un vieil ami
Willem et Tarsinbrior se sont rencontrés, il y a vingt ans environ, à
Marienburg. Willem cherchait alors des compagnons de route afin
d’explorer les terres sauvages de l’Empire et de la Bretonnie. Plus tard,
Tarsinbrior apprit que Willem souhaitait aussi à cette occasion fuir certains
ennemis Marienbourgeois. Mais dans la mesure où Tarsinbrior fuyait aussi
à cette époque ses responsabilités en tant que maître sorcier, il sauta sur
l’occasion et rejoint le petit groupe de van Boem. Il y avait aussi avec eux
un Engigneur nain issu des montagnes de l’est et un prêtre Ulricain de
Middenheim.
Les quatre arpentèrent la Bretonnie, le Pays Perdu, l’Empire ou
d’autres régions encore plus éloignées, traquant sans cesse les créatures
bestiales et les émanations chaotiques cherchant à détruire l’Empire ou ses
voisins. C’est pendant cette période que Tarsinbrior se consacra à la
démonologie, et à la traque des démons et des cultes maudits. Avec ses
compagnons, ils dénichèrent ce genre de cultes jusque dans les villes de
l’empire comme Bogenhafen ou Altdorf.
Après près de trois ans passés ensemble sur les routes, le groupe fut
confronté à la grande menace de la tempête du chaos. Ils accompagnèrent
alors leur compagnon Ulricain afin de défendre Middenheim contre les
hordes chaotiques qui s’en prenaient à la ville. Seuls Willem et Tarsinbrior
survécurent à la tempête. Ils laissèrent là-bas le corps sans vie de leurs deux
meilleurs amis, et une grande part de leur joie de vivre.
Par la suite, les deux compagnons se dirigèrent à nouveau vers le
nord, et passèrent quelques années à explorer les Terres Perdues. Lorsque
Willem décida de franchir les mers pour explorer les terres du nord,
Tarsinbrior ne le suivit pas, mais il abandonna sa carrière de sorcier pour
se consacrer à l’exploration et poursuivre l’oeuvre de son ami.
Déboires récents
Tarsinbrior était de passage à Marienburg et comptait faire la
surprise d’une visite à son vieil ami Willem de Boem. Malheureusement,
avant même d’avoir pu lui rendre visite, il a reçu un courrier à l’auberge où
il réside habituellement lui faisant part de l’inquiétude d’une certaine Ada
pour Willem et lui demandant de venir à son aide en se rendant à un
rendez-vous à l’enseigne du Prince Pourpre, dans le quartier d’Oudgelwijk.
Tarsinbrior a immédiatement enfilé son manteau pour se rendre sur place.
Objectifs
Si Willem a des ennuis, Tarsinbrior est prêt à beaucoup pour lui
venir en aide. Cependant, même (surtout ?) à Marienburg, un elfe n’est
jamais totalement le bienvenu dans les affaires humaines, et Tarsinbrior le
sait. D’autant que Willem a semble-t-il acquis de nouvelles responsabilités,
qui souffriraient sans doute d’un trop grand tapage.
Les autres personnages
Tarsinbrior ne connaît aucun autre des personnages. Toutefois, le
dénommé Johannes ressemble à quelqu’un dont Willem avait parlé (plus
ou moins en bien) au vieux mage, un agent de l’Empire à Marienburg.