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J.M. Arnaudiés P. Delezoide Pd ESC eC) .. z r xertices résolus CO UC Uh ey des compléments d’analyse CTCL ry du cours de mathématiques - 3 ea eee lg-folel fe] ot 1° cycle universitaire JUNOD Exercices résolus des complements d’analyse du cours de mathématiques - 3 J.M. Arnaudiés P. Delezoide Maire de cones Frofeseur de Mohématiqus spbires Unive de Pas VI ‘bye eis Grand, Por Fraysse de Maheraiques piles 1 de Ferma, lowe Classes préparatoires I" cycle universitaire DUNOD Ce picegromie mais et Sor ha la ae fork menace gee topriven po Few de Pes presi te Feigrenee upline, po ror or blue irl ee ch Tre ode mv, ou pao pe Si ntce pers cue oe tert donee damaheie ed. (BARGER) ower sre noelos pPhotecopage, UeCok de popitbitd | techn dy Tar ult 1992 Inert eel green Poli oge calc omc {Sian dev eye dot Oy ate po Saver ptite dvs debe Ton chlge fsa, Te td concent te dhalappames man do ‘ovata marci ove tppeion ane oe love plod, pot 2. toledo priors pubic fen es ie am ct fon du Cane tans Senlsoton te de cp (FE, 3 ne Holes, 73000 a, © Dunod, Paris, 1995 ISBN 2 i0 0025872 ‘Toute représentation ou reproduction, intégrae ou partielle, te sans le onsenteynent de auteur ou de ses ayants dot ou ayaits cause, est iieite (lol du 11 mare 1957, slings ler de'Tartiele 40), Cevte représentation ou reproduction, par quelque procéde que ce soit ‘onstiterat une conrefagon sanctionnée parle ales 423 ot suivants {38Code penal Lalo a II mare 1957 wautrise ax termes des sindas Det 3 de lartcte 41, que les copies ou reproductions strictement ‘ésevées 1 l'usage privé du copiste ct non desinges & une utbsation Collective une part, et 'aute par, que les analyses et les courtes, ‘Stations dans un bot d'exemple et dst. En mémoire de Gaston Julia, TABLE DES MATIERES Introduction CHAPITRE 11 gla gue jms gia CHAPITRE gut gua m3. puta sus CHAPITRE IV giva giv2 piva giva BIVS CHAPITRE V ava Bv2 Séries entidres Rayon de convergence, exercices 1, 3, 5, 9, 10, 13, 16 Fonction définie par une série formelle, exercices 1, 3, 4, 7,10, 12, 13, Fonction définie par une série formelle (suite), exerci. ces 3, 5 Fonctions de variable réelle développables en série en- tidre, exercices 3, 4, 6, 8, 9, 12, 16, 18, 19, 20, 22 Compléments sur les séries entidres Composition et réversion, exercices 3, 4, 6 ‘otion de fonction analytique complexe, exercices 2, 3,6 Notions sur le logarithme complexe, exercices 2, 4 Fonctions usuelles dans le champ complexe, exercices 1,234.5 Un théoréme d’Abel, exercices 2, 3,5, 7, 8, 10, 11, 12, 17,19 Séries de Fourier Généralités, exercices 1, 4, 6, 8, 9 Formule de Parseval, exercices 1, 2,4 Premitre étude de la convergence ponctuelle, exercices 1, 3,5, 8, 10, 11, 13, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 25 Opérations sur certaines séries de Fourier, exercices 1, 2,3 Un théoréme de Jordan, exercices 2, 3, 4, 5 Dérivées partielles, différentielles Dérivées partielles du premier ordre, exercice 1 Différentiabilité, exercices 1, 4, 6, 7, 8, 9, 13, 15, 16 1 16 33 37 66 70 3 7 87 115, 15 123 126 162 166 am. am 173 vin §V3 §va avs §V6 §Vr ‘Table des matibres Dérivées partielles et fonctions composées, exercices a4 Dérivées partielles d’ordre quelconque, exercioes 1, 2, 4,7 Interversion de dérivations, exercices 1, 2, 6, 7 Formules de Taylor, exercices 2, 3, 4 Extrema locaux, exercices 2, 3, 5, 6, 9, 10 CHAPITRE VI Applications du caleul différentiel pvLa vie §VL3 § VLA Fonctions implicites, exercices 2, 3, 6, 9 Difféomorphismes, Inversion locale, exercices 1, 3, 4, Hypersurfaces, exercices 1, 3, 5,6, 7,8, Extrema lige, exercices 1, 2,4, 5, 9, 10, 11 CHAPITRE VII Théorie des intégrales multiples § vita vn § VIL3 g VILE avis svn Pavés, ensembles pavables, exercices 1, 2, 3,4, 5, 8 Fonctions en escalier et leur intégrale, exercices 1, 2, a4 Fonetions bornées intégrables, exercices 2, 3, 7 Ensembles bornés mesurables, exercices 1, 2, 3, 4 Sommes de Riemann, exercices 1, 4, 5 Invariance affine de Vintégrale, exercices 2, 4, 5 CHAPITRE VIII Caleul des intégrales multiples svi ava sVm3 gvula a vu §vm6 Approximation en moyenne, exercices 1, 2, 5 Superposition d’intégrales, exerciees 1, 2, 3,5, 6,8, 10 Applications du théoréme de Fubini, exercices 1, 2, 4 Changement de variable, exerciees 1, 2, 3,5, 8 Intégrales généralisées, exerciees 1, 3, 4, 5, 8, 11, 18, 20 Aires et intégrales de surface, exercices 1, 4, 7, 9 CHAPITRE IX Equations différentielles linéaires gIX1 giK2 Généralités, exercice 1 Equations linéaires scalaires du premier ordre, exerci- es 1, 2,4 185 189 197 206 212 225, 225 231 238 249 261 261 270 278 276 282 292 EBs 310 320 ‘Table des mati¢res gixs gixa gIxs CHAPITRE X pxa 5X2 gXs pxa §Xxs APPENDICE 2 APPENDICE 3 Bibliographie Equations linéaires sealaires & coefficients constants, exercices 1, 2, 5, 7 ‘Systdmes linéaires carrés & coelficients constants, exer- cives 1, 2, 3, 7, 9, 12 Equations linéaires du premier ordre & inconnue vec- torielle, exercices 3, 6, 8, 11, 12, 19, 21, 24 Equations différentielles Généralivés, exercices 5, 6 "Théordmes dexistence, exerciees 1, 2, 5 ‘Techniques élémentaires usuelles, exercices 1, 8 Autres techniques usuelles, exercices 2, 3, 4, 8, 9 ‘Deux exemples conerets, exercices 1, 2, 4 Sur les équations f(x,y, exercices 1, 2 Différentiabilité des solutions 364 379 398, 898 399 403, 412 432 442 a4 INTRODUCTION "Nous présentons it le troisiéme de la série de quatre livres d’exercices corti correspondant au Cours de Mathématiques de J. M. Arnaudids et H. Fraysse, lun pour chaque tome. Dans ces livres de cours, nous avons sélectionné environ un exercice sur cing, con variant les niveaux, mais surtout en les choisissant aussi roprésentatifs que possible, Nous avons aussi donné Ia réponse & un assex grand nombre des ‘exercices les plus ardus, ‘Loutefois, nous n’avons pas classé les questions par ‘ordre de difficulté, car un tel classement comporterait une trop grande part de subjectivité. Chacun sait que bien souvent, les enigmes sont loin d'etre résolues par ceux que l'on attend, et quinversement, ee ne sont pas toujours ‘ceux que Von aurait cru qui “stchent”... donc, au lecteur d'apprécier le prix do son effort | Pour chaque exercice, nous avons tenu A donner une solution trés développéc, en Vouvrant au maximum sur son environnement mathématique; car il est bien plus bénéfique & tous égards d’étudier un exercice en relation avec cet. environnement que Pexercice pour Iui-méme, isolément. Le rdle de Passo ciation d'idées en mathématiques est bien connu, Le grand mathématicien Hadamard disait que pour réoudre une question épineuse, aprés avoir bien “séché" sur elle il faut Yabandonner, puis “penser a c6té". Les exercices de mathématiques évoquent l'art des illusionnistes: un spectateur passif pour rail s'extasier toute sa vie devant ces tours de magie sans jamals en percer le secret. De méme, un “bachoteur” naif pourrait lite des centaines d'exercices cde mathématiques sans augmenter sa capacité hen résoudre de nouveaux, sit n'essayait de comprendre un peu co qui se passe dans les coulisses, c'est-i-dire de bien situer la question dans son environnement. L'idéal serait d’apprendre Aen composer de nouveaux, ou méme plus siinplement & en présenter de cconmus sous tin jour original, qui les rende méconnaissables au spectateur pass Nous avons voult la plus grande rigueur dans la rédaction des solutions, au moins autant que pour les livres de cours. Le résultat, nous l'espérons, est un ‘outil de travail de fond, pour les préparations de longue haleine, qui au-deta du souei immédiat de la réussite & tel ou tel concours, préserve le plus large contact avec la science. 1 va de soi que nous remercions d’avance coux de nos lecteurs qui voudront bien nous faire part de leurs remarques et suggestions, ‘Nous remercions vivement les Editions Dunod, et tout particuliérement Gistle Maius, @'avoir entrepris la publication de ces ouvrages, qui s'imposaient pour donner leur pleine efficacité aux quatre livres de cours. Les auteurs Chapitre IT SERIES ENTIERES § 111 RAYON DE CONVERGENCE Bxercice 1: ‘Trouver le rayon de convergence R des sériesformelles Say X™ dans les cas suivants: 4) aq =(ehd)"” 8) a, =a" (a>0,a€R) 6) aq =n-idme décimale aprés la virgule dans le développement décimal de v2 8 a= (14 282)" GER) Oma (Lessee) D a = 0 sin = 0 mod (3), a = 274 sin = 3p+i (ie {1,2}) 20) (a - 1 9) an = sin{n®8) (2 >0,8ER) b) Oy = em 4) Nous utiliserons ici la formule de Hadamard (Théoréme HL.1.2). On sait que quand n tend vers Vinfini am =1+44 0(3) aon Lacan) ~ 2, ‘On a done ici Login Loa a) On en déduit que: “81023, Glin > +00, dot 1 est excl Nous en déduisons R= 1 4) On obtient facilement Négalité Log (lanl) _ cosnd | ented — F Log (1+ 2S Soitg : JI, +0e| + R telle que g(0) = 1/2 et pour tout 2 € |-1, +00[, 1 £0, Log(i +z) =2~2° g(x) ; on sait que g est continue. On a. oat : 2 it pour tout nm = 2 n (,cosn@ 1)? cosn@ | 1 mag (Es LY (02s 8) Comme tin —+ 0, on voit que L=limsup jim sup cos n Log (lan!) est alors clair, puisque la fonction exp est continue croissante, que R= Justifions Pégalité L (a priori L <1), d’od R=e ¢7@, comme ensemble {e'#,n € Z} est dense dans U, il est clair que b=1; Wa Rayon de convergence 3 - si 8 =2np/q, ott p et q sont des entiers premiers entre eux, q > 0, on a pour tout KEN, coskg@=1, done L=1 6) On aici Loe (lan 2 cosnd Fog (1+ 2) En utilisant In méme méthode que dans le eas précédent on obtient Log (lanl) : cos 8 +t, ob ty —2 0 On en déduit 4) Soit r © R,. En reprenant les notations de M'énoneé, on a aye” = 0 si i =0 et sinon gr a PH BPH ot (aed est clair que la suite (ay 1") est bornée si, et seulement si, 4y* <1, Nous en déduisons R= 2-*/9 4) La suite (aq) lant ici bornge, on a R > 1. Supposons R > 1, pour tout téel 7, 0), On voit facilement (détermi nant dans la baso eanonique) que les polynémes X*,(X+1)%,...,(X +a)", éléments du @-ev Q[X],, sont Q-linéairement indépendants et forment par conséquent une base du Q-ev Ga{X], de dimension a+ 1. Le polyndme 1 est; donc combinaison linéaire a coefficients rationnels de ces polynémes ; ilexiste done un entier relatif non nul q, qui est combinaison a coefficients entiers relatifs de ces polynomes, Notons gam X* 4m (X4UP $.. tng (X $a)™ Comme les suites (sin ((n + &)*8}) , pour & € [0,cr], sont toutes dominées par la suite (7°), il en est de méme pour la suite constante (sing) ; on 4 Chapitre I Séries entidres a donc sing =0. On en déduit qu'il existe un entier relatif m tel que 2 = mr, soit @ = (m/q)x ; on peut supposer m et q premiers entre eux. On remarque que la suite (sinn®@) ne peut prendre qu'un nombre fini de valeurs et est de limite nulle, donc est nulle pour m assez grand. On en déduit que q divise n*m, done n®, pour n assez grand. Lentier q divise done par exemple deux entiers premiers entre eux, de la forme n™ et (n+ 1), ce qui n'est possible que si q= 1; dans ce eas, @ est un multiple entier dem, Ia stite (an) est identiquement nulle et R= oo Supposons a non entier; soit p entier, p> a. Pour tout entier k € [0,p}. (nyt =n" (Qty nt ( rate (°) ()) + onl) cot ve(n) € fn?) existe des rationnels (rp,....79) tels que Tremere (2) arr co il suffit en effet que cos coefficients rationnels vérifient les équations ro tnt tout ry nd 2rp bet Prp AD bette ryt DPra ti try existe done des entiers (np,-..,np) et un entier non nul q tels que: Sorin hme ()) no? a(a Notons que le coefficient () = n’est pas nul car ‘ @) ’ @ n'est pas entier. Comme sin (= (nt wre) €or") eb que n°? —; 0, nous en déduisons n®-P0 € O(r-"), Ces impossible, saul si 6 {dans ce cas la suite (aq) est identiquement nulle et R= 00 Wa Rayon de convergence 5 En résumé: R=1, sauf si, soit aN ot GE rz, sit ag Z et 0=05 dans ces deux cas la suite (an) est identiquement nulle et R= 00 ‘A) Remarquons que la suite (aq) est bien définie pour n > 0, car V3 n'est pas rationnel. On a ici pour tout n EN, (lanl = 1, done R= 1 Montrons R= 1 Soit n €N*, et m €N_Lentier e plus proche de nv, on a done Venca- drement m —1/2< nv3 = m+1/2. On en déduit, 1 1 * i Vaim Indep” ? est un entier non nul. Pour tout 2: € [-1/2,1/2] on al'inégalité ité) |sin 2] = 2 |x|, et donc en particulier pour z= V3—_m 5 ‘on obtient done sin(n x V3) ncn v3—m) m= 2 jova—m| > ah ‘Nous en déduisons YEN Jaglenvi4 1/4 Le rayon de convergence R majore done le rayon de convergence de In série Dl2n V3 + 1/4) 2" qui est 1. Nous en déduisons finalement R= 1 Exereice 3 : Soit $= Say X* € C[|X]}, avec (Vn) ay #0. On suppose aque pour un entier p = 2 et des nombres complexes fy..-lp convenables, on a: Wie Tey SP — by Caleuler le rayon de convergence de $ en fonction des {,. a ie [Lp). ona. Bpnis _ Apnte — Opntt Gpinntity rin treet Bpntep pmsl Spm Gpin-tept Onc ie done emt ns tela ly eos ligt booed Bpnsenn Montrons que le rayon de convergence R de la série entitre S est R= Yh. b) © Chapitre 11 Séries entidres Soit 7 > 0, tel que Or? yf <1. Pour tout 1 € [pl on a: lapneal rent TE aes wd QLPPRAD ya lft oll Nous en déduisons que la suite (lapnyilr?%*)nen est bornée. Ceci étant vrai pour tout i € [1,p] , nous en déduisons que la suite (|ay| r") est bornée, et que par conséquent " 0 tel quer? |ly...lp| > 1. On a alors pour tout velipl lone Py fem Tapnti—pl FPPFP nme 7 Aucune des suites (lOpn44) 7°" Ynen n'est bomée, et a fortiori, la suite (lanl ") n'est pas bornée. Nous en déduisons r= R SiPun des foi 4 € [1,7], est nul il et clair que R= 490 sinon on voit que R=1/¢/r bh Exercice 5 : Soit $= Fay X" € Ci], de rayon de convergence R. ‘Trou ver le rayon de convergence des séries formelles suivantes 4) Slay)? X™ (DEN, p= 2) 4) DanX"? (VEN, p= 2) 2 Eeqxe @eNee2 @ Dx ©) Dilan cosnd)X" (BETA) f) Day sina) X* (Ge wQ) gsi R>O, coax . Le rayon de convergence de Ia douxiéme série entidre sera noté Rt 4) Soit.r € H, Ia site (Jan|” #*) est bornée si, et seulement si, la suite (Jani r°/*) est bornée. Nous en déduisons R! = RP b) Soit r ER. Sir? > R, la suite (/an| 17) n'est pas bornée, done 1 = R’; nous en déduisons YR > R’. Sir” < R, la suite (laq| r"?) fest bornée, done r= R’ ; nous en déduisons VR = R’. En conclusion R=WR. ©) Supposons dabord R > 0; il existe alors un réel_p > 0 tel que la suite (|a,| p") soit bornée, Pour tout r © R, tel que 0 1 Supposons R <-+00 ;il existe alors un réel p > tel que la suite (lan| p) ne soit pas bomée. Pour tout rR tel que r > 1, on voit faclement que 7") > pf pour nasser grand, et par conséquent que la suite (lag| r?")) nest pas bornée; nous en déduisons R’ = 1. On voit done que si 0-< R<-+00, alors R!=1 Si R=0, ce qui préctde prowe R’< 1; si R= +00, ona R= 1. La remarque suivante prouve que dans ees deux cas, A nest pas déterminé par R. Soit R’€ Ry si pour tout NEN, oy = R’-©"), alors la série entidre Slay X?" a pour rayon de convergence R’, et la série entidre Can X" a pour eayon de convergence 0 si R'< 1 et +00 si R’> 1 4) Ona pour tout n AV les inégalités lanl T+ lanl Is San] et by <1 Nous en déduisons R= R et R’ > 1, d'oi R’ = sup {1,R} Supposons R’ > sup{1,} ; la série Shy est alors convergente, dois jn 2.0, et comme pour tout n € N nous en déduisons by ~ |aq| et finalement. R= R’ , ce qui est contradictoire. On a done l’égalité ‘R= sup {1, R} ©) f)Notons RY le rayon de convergence de la premiére série entitre et le rayon de convergence de In seconde. On a bien sir R’> Ret R" = R, mais comme pour tout nN [a £08 n6 + [ay sin > lan « on wit que R!> R et RY > R est impossible, L’un des deux rayons ost done R 9) Soit pun réel tel que R> p> 0 (R>0). La suite (ap) étant bomée, il existe un séel B > 0 tal que pour tout ne N B lined r 8 Chapitre IT Séries enti’res Pour tout réel r > 0 on a alors, pour tout m © N Latin , (2) sat nn coment one dit #50 Bxecie 9 Soit $= Cay X" € C[{X], de rayon de convergence R. avec 0 < R< 400. Pour n€N, on pose: Sy = So aeX*. Si em 2 € C7, trouver le rayon de la série formelle SS, (20) X" Nous noterons R’ le rayon de convergence recherché, Montrons RY = R/ |20| Soit run réel tel que 0 0 tel que pour tout ne N ISa(20)1 <2 Nous en déduisons, pour tout n> 0 B [an 281 = 1Sn(20) ~ So-atea)l = & La suite (lan| (|zo) r)") étant bornée, on a |zo| r < R. Nous pouvons en déduire V'inégalité R’-< R/ |29|- Nous recherchons maintenant une minoration de R’. Supposons dabord |20| < Rj on a alors Su(z0) —- S{eo) Si S(zo) 4 0, d'apris ta rigle de d'Alembert, R! = n'est pas en contradiction avec la majoration trouvé. Supposons maintenant 5(z9) =0. On a alors pour tout n © N j remarquons que ce Sa(z0) = 5(z0)- SO aezg=- SO aes komt Soit r un réel tel que [29] <1 0 tel que pour tout n © N B tals 2 Wa Rayon de convergence 9 Nous en déduisons, pour tout ne N= [steals So f= Bll aoe otal Comne te site (ile pour tout 7 € |[zol, R[, nous en déduisons Rf > R/zol Supposons maintenant |zo| = R. Soit r >0 un réel tel que r |20| < R (et par conséquent, r <1). La suite (laq|(r [zal)") est bornée, et il existe par conséquent un réel B>0 tel que pour tout nm éN : B ols Ge Nous en déduisons que pour tout n € N B ISulsol er" So Gee bolt = B® (14 bo On adone r < R. Ceci étant vrai pour tout r > 0 et r < R/|20|, nous en déduisons encore Vinégalité R’ = R/|zo| Conclusion: On a Pégaies R=), auf st jal < Ret que Sa) #0, auguel cas Rt = Bxercice 10 : Soit (aq)aa1 une suite dans Rt telle quella série Tyaq/n con- verge. Trouver le rayon de convergence de la série formelle Elr aa. t9) Po 0 et pour tout n> 0 a on samt St La suite (sq) est convergente. On observe que pour tout n > 0, ay = (Sq ~ Snot) et Par consequent : ay titan 81 $2(s2— 81) +s (5n ~ Sat) tna Sodas bests, 10 Chapitre II Séries entibres Diapris le théoréme de Cesaro applique & la suite (sn)nen gtutee 9 Soit r © RY, il existe un entier N tel que pour tout n = N, on ait Pinégalité En utilisant l'inégalité arithmético-géométrique, nous obtenons 010) 1.q = (= +a On a done, pour tout n = N, Vinégalité a;az...a,2" < 1. La sulte (a; a2..-an7") est donc bornée. Ceci étant vrai pour tout r > 0, nous en déduisons que le rayon de convergence cherché est. +00. Exercice 13: Ply) Monte usta sre fomete 32 UM x” aun rayon de convergence dgal A 1, que la série entidre assaciée converge en tout point du cercle d’incertitude, mais qu'elle n’est absolument convergente en aucun point de ce cercle. ILest clair que le rayon de convergence de cette série entiére est 1, et qu'elle nest absolument convergente en aucun point du cercle d'incertitude, puisque pour tout n= 1 env) a Montrons maintenant que pour tout 0 € R, cette série entiére est convergente en se? Rappelons le principe de la transformation d’Abel. Soient (ua) et (Yq) deux suites réelles ou complexes. On pose pour tout n EN, sq = So uy 5 ona alors up = $9, et pour tout > 0, un sq ~Sa-1- Pour tout m>0 ona Pégalité suivante up Yo + ta Us toes tnt = Soe + (81 ~ 80) OL +H (Sn ~ Saat) Oe = 10 (Uo — U1) os + Spat (naa ~ Ue) + Sn te m1 Rayon de convergence 11 On en déduit: de manigre Ia plus générale que si a suite (sn tq) est con vergente de limite L, et que la série 32 sq (th ~ uns) est convergente de somme S, alors la sétie Yun Un est convergente de somme S +L. Supposons dabord e! #4 1. Posons pour tout n> 0 pen) tin =" ot ty On peut convenir up ~ v — 0. On sait que la suite (sq) est dans oe cas bornée. On en déduit facilerient sq tq —2 0. Montrons que la série Tiva—vasal est convergente, nous pourrons, «'aprés ce qui précide, en ‘éduire que la série Ss, (Uy ~ Yar) est absolument convergente. Pour tout entier n> 0 on @ It tard = 2- EE, 2 sauf sin est de la forme n 1, auquel cas : On voit done que la série J |vq ~ Unga] est convergente et que ii Dim-mnl=O(F-Th) ess D’apris ce qui a été dit plus haut, la série Jt tm est convergente. Supposons maintenant e!” = 1, Posons pour tout n> 0 om =P ee mat On convient ty = vy = 0. Majorons la suite (s_)- Pour tout p € N* on sy2-1- On obtient (unt oer tp= DS N= (1)? (+1? ~ 7°) = (2p +1) Nous en déduisons pea ty = (-1)(2p +3) + (-1)"(2p+ 1) = 2(-1"7", doi 21 =) =0, 23 =2, 25 = 4, et pour tout k > 0, t2e41 = 2k; fon trouve aussi zy = 2) ~3 = —3, t= —5, et pour tout k= 1, tay = 12 Chapitre II Séries entiéres -2k=1 Soit maintenant n> 0 et p entior tel que p? =n <(p+1)®, on a alors Sn = apt DO (1? = ap + (-1)? (n — p+ 1) fod Sip est pair, on a Vencadrement —p-1+15 8, = —p—1+4 ((p+1)?—p) ct si p est impair =1-((p+ 1)? =p?) <5) <= p-1 ao Nous en déduisons que dans tous les cas |%q| bee. Soit $ la série entidre Eat Mon. trer que Rey(S) =1. Comparer avec les résultats du a) (phéno- mene de “supra-convergencs”). ‘6 Montrer que la série entitne $ diverge pour z= —1 et con verge pour tout 2 €U\{-1} a a) Soit x € C fixé; si |2| [I~ 21> 2, le suite (a(z)) n'est pas de limite nlle ot la série 7 uq(2) n'est done pas convergente ; si |2| |1 ~ 2] <2, ilest clair que la série 3 un(2) est absolument convergente. Lensemble des com- plexes 2 du plan d’Argand-Cauchy tels que |2| |1 ~ 2| <2 est Vintérieur de ovale de Cassini, ensemble des points du plan dont le produit des distances taux points 0 et 1 est 2 m1 Rayon de convergence 13 Si la convergence de la série est uniforme sur le domaine D elle est aussi uniforme sur Padhérence de D (eritére de Cauchy uniforme), la convergence est done simple en tout point de D, dot Dc {z€C| |s| [1-2] <2} Inversement, si cette condition est vif, le maximum sur D de la fonction continue 2+ [a [I~ 2| eat atteit en un point de D (compacts); co maxi- mum est done < 2 il est alors clair que Ia convergence est uniforme sur D. Les parties de € sur lesquelles la convergence est uniforme sont done les parties dont Padhérence est incluse dans Vintéreur de 'ovale de Cassini. 8) Pour n EN fixé, on a 'égalité ea, Mare wile) = 5 (4) ? pal) Pour ke N fix, wi exste un enter n vol que 4° < fe 24%, alors cet contier est unique et on pose Cer (ae eae dans le cas contraire, on pose by = 0. Remarquons by) = 0, bi = 1/2, by = =1/2,bs =0. Pour ne N et 2€C, nous noterons snlz) 14 Chapitre IL Séries entibres Soit. z € Con voit que pour tout nN Simi lat = x mal ‘ Si |2| <1, alors |z| (1 +z!) <2, ot il est clair que ces sommes partielles sont majorées; la série Jb, 2* est done absolument convergente. Nous en déduisons R= 1 Pour z€€ quelconque, et pour tout n< Non a En particulier pour = Sar La série bg 2* n'est done pas convergente en —1. Nous en déduisons RS 1, et finsloment R=1 Si [2] | — 2] <2 et [2{ > 1, la suite extraite (so4-(2))new est convergente, mais la série entiére n'est pas convergente. Le cas |2| oS résolu dans la question suivante. 6) Nous avons déja vérifé que la série entitre n’était pas convergente pour 22-1. Sige U\{-1}, alors [2] [1-2] <2 et la suite (sn4-(2)) est convergente. Intuitivement, il reste & démontrer que les sommes partielles a Vintérieur des “paquets” de la série sont (uniformément) de limite nulle, notion & préciser évidemment. Nous poserons z= -e” (6 €R), e £1 Soit_m Ni, on pose pour g € [0,2m) ema 35 (Je Majorons les modules de ces sommes. Posons pour tout n ¢ Ni Sen Sa sta Rayon de convergence 15 On sait que la suite (S,) est bornée; soit B € R tel que pour tout n € N, [Sol = B- Rappeons enfin que la suite (7C))sejoamy et Pabord croissante de 0A m puis décroissante de m & 2m, Pour q € [1,2m] on a Véaalite 1m = $0 (7) (8-5) +o CG) = (FD) ees (ES) CI) Cs fone (2(77) 1) =20 (71) Si q > m, ona Pégalité: “aE C)e-eso)-C9)- s(t) Gait) os Oo onsen C4 (C)-CO)-aC0)-mC2) Frama = 28 ("2") La formule de Stirling nous donne P’équivalent (") _ mime Virm existe donc un réel C', qui ne dépend que de 0, tel que pour tout m > 0 et tout q€ [0.2m] zm leamal OG 16 Chapitre IT Séries entidres Revenons at: problime principal (150), On a alors pour z= it PEN, tol que 4" = p< 2-4" 7 Vegalité S92) ~ 4-12) ‘Avec les notations précédentes, on en déduit la majoration = Lie Is9(2)~ Sear-t(2) SOT = pe D’autre part, si 2-4" < p< 44, alors s,(2) — szan(z) = 0. Comme Ja suite (s24>(2))nen est convergente, on voit que la suite (3,(2))yen est convergent, ce ql fallat démontrr. §1L2 FONCTION DEFINIE PAR UNE SERIE FORMELLE CONVERGENTE Exercice 1: Donner la somme des séries entiéres suivantes dans leur disque de convergence: a) (cos? n8)2" (Be Rpe Ne) by yn a» (BeRpEN') 9x5 nn (KEN, re[1—k,k—1] etici 2eR) 4 EA on X™, ane oe FO) om 0 = (Xr rq) avec g EN" e 8D Gee 08 A) = Fn). (rg) aves g ENE at rita << ry, les mE, et PE Cy 1X] 5 (at nécessire, fon se bornera a = réel). @ La série formelle sera notée S = Taq X", et son rayon de convergence R. 4) On a fel pour tout n EN, lan) <1, donc R= 1. Comme dautre part la suite (C05? (n8)) ey, ne tend pas vers 0 quand m tend vers V's (cf.§1L.1 Exemple 3), la série aq 1" n'est pas convergente, doi m2 Fonction définie par une série formelle. 17 Pour péN* posons, pour tout 2 € & (linéarisation) Ona alors, pour tout 2 €€ tel que |z| <1 4) Le rayon de convergence est ici R= +90. En reprenant les notations précédentes, nous obtenons Eno oe = SE FReen es toms) 6) D'aprés la régle de d'Alembert le rayon de convergence est 1. Posons our tout ¢ € (0,1) rete et) = 1°54) = anker On wit que (0) = 0, et que pour tout t (0,11 eee tae Doi, pour tout t € (0,11 18 Chapitre II Séries entibres ct pour tout = € [0,11 On peut ealeuler cette intégrale, puisque c'est Vintégeale dune fraction ra tonnelle dont on connait les péles. Posons pour tout # € (0,1[ ve) curentir nha On voit que (0) =O, et que pour tout t & [0,1 ae ee ee 2 BOS LW Oe ae Dob, pour tout # € [0,1/ wo=- [ee et pour tout 2 €|=1,0] oe [ 2 phar T+ On peut calculer cette intégrale, puisque c'est V'intégrale d'une fraction ra tionnelle dont on connait les ples. ) On sait, que a, ~logn et par conséquent R= 1 Pour tout 2€C, tel que |2| <1, et tout n>0 ona $8.2) = TF > a > 2 ae 1 ive a fy pre ayn rts (Ste) her -cr)= H2 Fonction définie par une série formelle. 19 Comme on z** 2 0, on en dédutt Négalite Sy — LS et _ ee) Tyee T+ Voir le chapitee I1L.3 pour la définition du Logatithme d'un nombre complexe. 6) On sait que le rayon de convergence est 1. Comme deg P 0 ona Fl set a fa) = “elt Nous en déduisons: f(z) — (On a done la relation I), 0 ve Exercice 4: Soit f = Tan 2" une série entiére de rayon de convergence R>0, les ay étant non tous nuls pourn = 1. Pour r € (0, RI, oon pose lea on To) = flere) a0 4a) Montrer que I(r) = $* |an|? 72%. Bn déduire que J est de classe @ et strictement croissante sur (0, R{.- 8) Pour w€|-o0,Log R| on pose y(u) = Log (U(e*)) . Montrer que ¢ est eroissante ct convere. ouver tim LSU) ©) Trower tin TE On notera X(f) cette limite 4) On suppose R < +00 ot flomée sur te disque Dex(f) = {2€C| [2] al? 2 (neTOuP ° i On obtient done en passant a la limite Pégalité demandée LF rtroeytan =X ma Ar) 22 Chapitre Séries entibres La série entitve S>lay|? 2?* ayant pour rayon de convergence R, i est clair que Vapplication “rv I(r), définie sur [0,R| est de classe 4. Cette application est aussi strictement eroissante, car les coefficients Jay|? sont tous = 0, et ne sont pas tous nuls pour & > 0 8) L'application 7 est & valeurs dans ® , et comme elle est strictement croissante, on en déduit I(r) > 0 pour tout r & 0, ; cela justfie la définition de la fonction y. Lapplication est strictement croissante car composée d'applications strictement croissantes. Montrons qu'elle est com- vvexe en prouvant ¢" = 0. Pour tout w € )~0e, LogR[, on a: ere) Te) eu) = En dérivant et en posant r =e, on obtient = orn = EEE + pte) 1) Pour tout r € ]0, R[, on a: Her) = Yo lacl? 2 dot I(r) = S324 lawl? 4 = 121") = 2k (OR~1) faa? ? Nous en déduisons, en application de la proposition 11.2.1 (II) (produit de séries entidres convergentes) que: rio) Me) -y (E2 lou? ws") me, que "(ry ir) m4 DY 2k (2k ~1) fas? lanl? not \nten et que: ero = IL2 Fonction définie par une série formelle. 23 Nous obtenons done rnwroa=¥( DO (2k +28 (2k ~1) - 2h 2K) lax? Jaa aot \nfien =' a Xk) lag? ws?) al 50 Main Les coeficients qu interviennent ici sont posiifs, en effet, pour tout m € NI YS F(R = he) last? lanl? = SC ~ &) fal? Janl? = =} DY =} fal? tan? sr application "est done = 0, et Papplication g convexe, ¢) Bn posant. u = Logr on voit que Ia limite cherchée est Cette limite, finie ou infnie, existe bien car la fonction y est convexe et a une direction asymptotique (u > ~20 ). Soit p le plus petit entier > 0 tel que ap #0. On peut alors éerite pour tout r€ (0, Rl Her) = fal? + fapl? °c) 5 Si ay #0, test clair que oli J est une fonction continue et J(0) Log {I(r)) Loge 8° dans le cas contraire on obtient Log (ir) _,,, , 26 (lanl? Yr) Logr a. Logr —2p Dans tous les cas on a done Log (I(r)) ogra? x) 24 Chapitre IT Séries entibres @) En utilisant la définition de I(r), on voit que pour tout r € [0,R|, Ur) = M? (doi M > 0). Ona done pour tout u © |~co,LogR], glu) = 2LogM. La fonction @ est croissante, elle a done une limite L = 2LogM , quand u tend vers Log R par valeurs infériewres. On peut donc la protonger sur Pintervalle |~oo, Log R par une fonction @ , continue, croissante et convexe, telle que G(Log ft) = L. La fonction @ étant convexe Ja fonetion fest croissante sur Mintervalle |-o0, Log R|. Nous pouvons en déduire en particulier qu’elle majore sa limite en 0 qui est par définition X(f). On done, pour tout u € |~90, Log R_ eu) unLoeR = xf), soit encore, puisque Log R <0 : pu) = L+ X(f)(u— Log R) = 2LogM + X(f)(u— Log R) ‘Nous en déduisons, pour tout r € |0, R{ l'inégalité Log(I(p)) < 2LogM + X(J) (Logr ~ Log R) oi ry =a (LP Par continuité cette égalité est. vérifiée pour r= 0 (si X(f) = 0, il faut convenir 0° = 1) Bxercice 7: @) soit (an)nen une suite dans R} telle que le rayon de conver- Yeu X" soit gal 1 et quel série Say soit di vergente, Soit (¢n)nen une suite dans € telle que = — d agence de C. Que peut-on dire du rayon de convergence de U = So¢q X"? Eat Prower que “=2@"— + Saath Sa ») Applications 1) En admettant que Los pour tout x rée m2 Fonction définie par une série formelle. 25 tel que fal <1, donmer un équivatent simple lorsque AS1 (AER), de Vintégrale: 7 dt 10= | TSR 62) Si a > 0, montrer Vexistence de Le Ry tel que: 4a) Soit pour tout nEN Ay EC tel que cy = Andy ; comme Ay —s A, la suite (Aq) est bornée, et on en déduit Rey(U) > Rey(T) = 1, dapres la proposition IL-4; il y a méme égalité des rayons de convergence si #0 Montrons maintenant /(@) = 5< an 0" —+ +00. Comme pour tout ne N, aq > 0, il est clair que la fonction f est eroissante sur [0,1[. Elle a done lune limite lorsque #51, finie ou infinie. Si cette limite L était fnie, on aurait alors, pour tout ¢ € J0,1[, et pour tout Ne N : LatslHeb, =O 8 done pour tout N €N, en passant a la limite lorsque #51: > a, = La série Say serait convergente, ce qui est contraire & Phypothése. On a done = 00 Pour tout € €]0,1{ on a Pégalité Eat En Aant™ wo yee fo) Fe) Soit M_un majorant de ta suite (|Aq — Al). Pour tout © > 0, il existe un entier NV tel que (va>N) Py alee/2 Pour tout £€ 0.1], on a Mindgalite Epa-Mo MYaathsey2 Fath Saget ies 2 Te To - 0 +e/2 26 Chapitre IT Séries entibres Comme f(t) —+ +90, il existe un réel a, a <1, tel que pour tout t € atl Ea My ee aot . . Lon t® 2, Pa — Mant Fan |. Je << & 6m a done bien . Kee Bon, Fane b1) En faisant dans Vintégrale Je changement de variable t = cosy, oit © [0,/2), on obtient pour tout A € }=1,1| ave a r= [ (1 = 9? cos? py" ae ¥an2" oi a 1:3...2n=1) Pal la convergence de la série étant, uniforme sur tout intervalle de la forme oil 0,1]. On en déduit que pour tout. 4 €J=1,1[ Pour tout x€|-1,1{ ona (1-2)? 1, =1/2, et pour tout n> 0 - “A a) yrre f cos?" y die (On sait: que (intégrales de Wallis) pour tout n © N. ee 13...Qn-a_ Onl er 1 [cose de = TOF = gent 2” Ve nia ‘On a done ow [oat otem 2. sia 2 Fonction définie par une série formelle 2 D’aprés le a), on a done 62) Pour tout # €J-1,1[ ona: (te = Vag ‘oi ay = 1 et pour tout ne Nt a@t)).(atn—y) On sait que: ala)... (abn) me (ef. tome 2 du cours, formule (5) du § VIII4.). Nous en déduisons Tila), 9 Soa TE) La série entitre T= DanX" vérifie done les bypothises du a). Posons = 0 et pour tout n EN, cy =n. Diapris le a) on a: doit enor Sorte mone Bxercice 10 : On donne q € © avec fai <1. Pour 2 € © on pose f(2) = Tia - ers), ce qué a un sens car le produit infini Grit est absolument convergent (cf. tome 2, §IX.6) a) Verifier: (1 ~ 92) f(a2) = (2) 28 Chapitre IT Séries entidres 8) Montrer que s'il existe S$ € CI[XI], S = So an X", telle ab 1 aque J(2) = 5(2) pour tout 2, on a néeesairement ay een 00 ON ae c) Soit S oA EG 1) G0) Rey(S) = +00. Calculer lim, Sta" 2) pour z € € fixé. Donner pour n= 1. pinay X". Verifier que une relation entre 5(z) et S(q" 2), et en déduire que 5(z) = F(2) pour tout = eC (done f est une fonction entiére, cest- ‘dire In Somme d'une série entiére de rayon -to0 ) a) Ona pour tout 2 (142) flg2) = (1-92) [Ja -a"*'9) = [Ta -9"2)=s@) 4) Dans les conditions de I'énoncé, d’aprés le a), on a pour tout z€C : (142) a2) = (042) and 2 = Yang 2 = Yan ght 2 = 06 +5 (0n = ans)" 2" = fle) = So Iy a identté des cocficients des séres entidres, on a done pour tout 1 € NF, (0 ~ay_1)q" = dy, soit encore a, moa Comme ay = 1, on en déduit que pour tout mE N* : prinsay/2 -yt . Home eT). > ce qu'il fallait démontrer. 6) On vérifi 2 Fonction définie par une série formelle. 29 Le rayon de convergence de la série entiére $ est done +00 Comme $ ext continue et que lol <1, il est clair que pour tout = € © fixe, Sl" 2) > $(0) = 1, D’autre part, les coefclents (ay) ont justement &é déterminés de telle sorte que pour tout 2 €C, S(z) = (1 —qz)5(qz). On a done pour tout n € Nt B(z) = (192) (Lg? 2)... (1 g"2) Sg" 2). On en déduit, en faisant tendre n vers oc Bz) = TJa-a"2) =f), ce quil fallait démontrer. Exercice 12 : Pour n€N, on pose: ard {(@1,..-,@n) EN" | a1 + 2a2+...+nan =n}, + E.paX". Pour z EC, |2| <1, on pose g(z) (ce qui a-un sens car le produit infini écrit est abso- Jument convergent). 4) Pour N€ N*, montrer que gw(z) = [] écrit (pour H1<1) o(2) = 14S pa 2”, ol les pp.ye sont & préciser Pour n fixé trouver sim Paw En remarquant que, si ¢ € [0,1{, © < gw(t) < g(t), en déduire: (Vt € [0,1(), la série S converge au point t et sa somme vérifie 5(¢) = g(t) ; puis. Reo(S)=1 2) On fixe 2 € C tel que 2] < 1. Montter directement que 1+ $5 paw" oo St2) (om consirera le premier membre coinmne somme d'une série de fonctions de NV), et en déduire: Si2) = 9(2)-= a) Pour tout =€€, |z|<1,et tout NEN", ona on(2) = 7 Tl,2 =a: a=H0- 7) 0*) 30 Chapitre IT Séries entibres Pour tout & © [1,.V].définissons la série formelle 1 hg Sex D'aprés Ia proposition 11.2.1 (I1) (produit des séries formelles) le rayon de convergence de la série formelle Si... Sy est = 1, et pour tout z€ €, |2i <1, en posant 1, = S1...Sw on a Pégalité (2)... Sw(2) = H(z) = an(2) D'aprés la définition du produit des séries formelles on a done, pour tout re, <1 gy(2) = xy ( x :) ot pour tout_n Ni et pour tout NENT : Paw = card {(2iy-.-.4N) ENN | gu +2994... + Nay = } Supposons N > nj si (ys-ssay) ©NY et qu t 2qat... + Naw =n, alots lest clair que qusi = 0. 4x = 0. On voit done que si N > n alors Pun’ = Pan ~ Pa- Remarquons enfin que pour n fixé In suite (Pa.v) wen tt exoissante, car si N' 1 (solution nulle), on en déduit Ree(S) ) Soit 2 €C, |z| <1 fixé, Daprés le a), la série Spm [2[" est conver- gente. Pour tout & GN et pour tout N€ N, on a Vindgalté x Pow 2") x Pan [2 = x Pr lel” La convergence des éries 32pm, 2" vers gy(z) est done uniforme par rap- port aN, pour VEN. Comme pour tout & fixé,on a Sawada ‘apr le théoréme de la double ite (cours tome 2, § XIL2.2), on a awl) = ome z On en déduit que pour tout z © ©, 2] <1, Sz) démontrer (2) , ce quill fallait Exercice 13 : I Soit 5 = Sa, X" © C{X} de valuation = 1. On donne 32 Chapitre IT Séries entidres AEC tel que [Al <1, et z€C tel que |z| < Rey(S). Montrer aue ln série Y_ Sat) convene ot ate 35 Slat 2) = Fe) T © C{X} est A préciser et a méme rayon de convergence que Sa Soit re tel que 0- 0 tel que pour tout n © N B lanl = = | pour tout 2 €€ tel que |z| 5(A* z) est done absolument convergente. Les majorations trouvées ci-dessus prouvent aussi que pour tout A € C, IAL <1, et pour tout: 2 © C, [zl < Rey(S) la famille (an "2" in.ryens est absolument sommable. En intervertissant Vordre des somations on obtient Pégalité des sommes x Sow wv) =S5aty, AY . E (Seon soi es oe Les séiesentiéres $ et TT ont bien mime rayon de convergence car pour toe NEC, Bled (onl T= 1s Fonction définie par une série formelie (suite). 33 §113 FONCTION DEFINIE PAR UNE SERIE FORMELLE CONVERGENTE (suiti Exercice 3: ‘Trouver les séries formelles $¢ €{(X}] telles que: 2.50 — XPS" FOX S48 = TE Pour chacune d'elles, calculer le rayon de convergence, Ecrivons cette équation dilférentielle sous la forme XPS" 4 3X8 4S= ats Comme F =Yneyxr, co Les solutions sont les series formelles Sa, X” telles que Sool ~ tag X* 43 Jo 04 WAM I Og XP = Fh 1) (1+ Ogg) X™ En tenant compte du fait que n(n —1)a, =0 si n=0 ou n=1, et que nan =0 sin =0, cette égalité s'écrit encore: Se = Sl 1)P ag x" = Sle 1) (ang +) X™ La série formelle Sa, X” est done solution de l'équation différeticle si, et seulement si, pour tout nN : (24M dq = Ong +1 Cette elation sécrit encore: Onis my Gey a! Grn! 34 Chapitre Séries entibres La-série formelle Sa, X* est done solution de Péquation différentielle si, et seulement si, pour tout ne N Si ag # ¢, alors lan] ~ lao —e| n! et le rayon de convergence de In série formelle est: mul Supposons ag =e. D'aprés le théoréme de Taylor, pour tout n € Nt i existe un réel ¢ € J0,1[ tel que: Nous en déduisons: ct par conséquent Rey() = 1 Exercice 5: Pour chacune des équations différentielles suivantes, chercher les solutions formelles $ € C|X]} et préciser celles dont le rayon de convergence est > 0 a) (@P+a)y"tyl ty = oO Utay'ty (vet) 8) Ay! 44x (e-Ny'—y = 8242 @ ay’ - (c+ Av tay =0 ive a) L%quation s'éerit: (ety! ty) =2y" ty La série formelle S2a,,X" est solution de cette équation différentielle si, et seulement si: VLla(n=1) 41] an X" = SY In(n=1) +n an XPE = Solr tang X” i, et seulement si, pour tout n €N wont ana = en ms Fonction définie par une série formelle (suite). 35 Diapras la régle de d’Alembert, le rayon de convergence d'une solution (non Jdentiquement nulle) est 1 8) Posons z= y+3x-+2, Véquation en x s'éerit (2? 2" dee) + (da? 2" 2 La série formelle San X" est solution de cette équation différenticle si, et seulement si: lan 1) (n= 2) An (2-19) ag XE F(A (n=) 1) ay. X* 0 soit encore, si et seulement siz ee ee ed (YMEN) (WHI) n(n —5)aqy1 + (An? An = 1) aq = 0 Pour n=5 on obtient ag = 0, et pour <4, on obtient ay = a3 = a2 = 4, = dy = 0. Le coefficient ag est arbitraire, et pour tout n = 6 dn? —4n-1 ngs tins) © la série formelle est identiquement mulle. Dans le eas contraire, caprés Ia rogle de d’Alembert, le rayon de convergence de la série formelle aq X” est. +00. Pour obtenir les solutions formelles de V’équation initiale, i suffit d’ajouter 3X +2, Le rayon de convergence des séries formelles solutions de léquation différentielle de l’énoneé est done toujours +00. 6) En posant: = = y’, équation s'éerit 2 ¥4(e!+a)= 72, Les séries entiéres Sa, X” sont solution de cette équation différentielle si, ct seulement si lat dan + Vln ta, xt =2 (1 x" Ed ao 36 Chapitre IT Séries entidres Cotte condition s'éerit: 2(-1" wer (WREN) angi tan Posons pour tout nN. by = lentes 1)" an - On obtiont les conditions équiva- 2 bn = Log warded) am Pour toutes les solutions |ay| ~ 2Logn. On voit faclement que le rayon de convergence de toutes les solutions est 1. Le rayon de convergence des sériesformelles solutions de 'équation différentielle formelle de 'énoneé est done aussi 1 (par intégration). (YEN) by (vne Nt) by <1)" by 4) L'équation s'erit ey! Ay =ay'-Ay La série entiove Sa, X" est solution de cette équation si, et seulement si YS (nln — 1) An) ag Xt = Pl AY X" soit i, ot ooulernent si (YREN) (n#1)(n~ Along = (nA) ay Posons pour tout n€ Ny ~nlaq. La condition s'éerit alors (HEN) (A) nes ~ by) =O. La suite (b,) est done, au moins pour n assez grand, constante, et le rayon de convergence des séries entiéres solutions est done toujours +20 Supposons A ¢ NV. La condition s'écrit (Yn © NN) busi = bn Soit encore (Wm EN) ay = SF. Le sous-C-espace vectoriel des solutions est done de dimension 1 engendé par la série formelle exp X Supposons A ¢ N. Les conditions s'écrivent (n=) b= by et (Ym >A) ba = dave IL4 _ Fonetions de variable réelle développables en S.E. 37 On voit que le sous-C-espace vectoriel des solutions est de dimension 2, cengendré par la série formelle expX et par le polynome: xx? xe + § 114 FONCTIONS DE VARIABLE REELLE DEVELOPPABLES EN SERIE ENTIE! Bxereiee art Pw ) Montrer que la série ay, est convergente. 0) Ba dédire que les sien entire reprsentant resin? Avg sht sont normalement convergent ut [1] Leu sm ese prolong done par continu aux points 1 et 1» Eerie Jes égalités numériques ainsi obtenues. = Pour ne N* on pose an 2) Posons a9 D’aprés la formule 10 du § IL, on a pour tout t & [11 Negative Are sin. Les coctficients (ay) étant tous > 0, on en déduit que pour tout # © [0,11 et pour tout Ne N* ‘oi en faisant tendre ¢ vers 1 par valeurs inférieures Soon Aven =F [a série A termes positifs $2aq est: done convergente 1) Soit Sb, X2** une série entieretelle que pour tout nN, [bal = an Pour tout ¢ € [-1,1] et pour tout nN, on aVinégalité: |b, +1] = 38 Chapitre IT Séries entibres aq . La sétie de fonctions byt?! est done normalement convergente sur Vintervalle [—1,1] , et converge par conséquent. sur [1,1] vers une fonction continue, Pour tout €€|=1,1] on a: oii, Waprds ce qui précide, en faisant tendre t par valeurs inférieures vers 1 7 2 De male anlage, ou vat}. on a me (1) 8) (1) ag 284 = Ang she , 4 d’oi en faisant tendre t par valeurs inférioures vers 1 : SO" an = Are sh Tog (1+ v2) (On obtient les mémes égalités en faisant tendre ¢ par valeurs supérieures ‘vers —1 car toutes les fonctions obtenues iel sont impaires, Exercice 4: Soit fr [01] +R, aes 4) Expliquer pourquot fest DSEy +) Bn utilisant une équation différenticlle simple vérifge par f trouver son développement et ensemble de validité. ©) Si $ =p, donner Vexpression de 5 sur }-1,0| & Vaide de fonctions usuelles, 4) Posons comme dans l'exercice précélent ap = 1 et pour tout n N*, 113. (@n-) trv] 24 an Pour tout x € J0,1{ on a légalité Are VE Lag z" 4 IL4 _ Fonetions de variable réelle développables en Sb. 39 Posons pour tout € J0,1f g(x) = ‘et 9(0} = 1, de telle sorte ‘que g soit continue sur (0,1. Pour tout 2 € (0,1, 0n a: Are sin VE ate) = Soan2" La fonction g est par conséquent développable en sér die 0 dans (0,1[. Le rayon de convergence de la séx domaine de validité est 0,2[ centidre au voisinage centigze étant 1, le En posant f(0) = 1, on a pour tout £ € (0,1: f(z) = g(2)(1— 2)? Lafonction 2 ++ (1—2)"¥/8, (0,1[ +R, étant développable en série entiéve ‘au voisinage de 0, et le domaine de vaidité étant [0,1[, la fonetion fest développable en série entire au voisinage de 0 et le domaine de valiité est le domaine de definition de la fonction: V'imtervalle [0,1] 6) On obtient facilement l'égalité, vraie pour tout. € J0,1{ y=} 1} Aresing 1-22 1-(1- 22) fl) )~ 950-3) 3 Yeas) za) 2xl-z) aoi Qx(1—x) f(r) + (1-22) f(x) =1, soit encore 2a f'(x) + fle) -2x(2f"(e) + F(z) =1, ce qui est aussi vrai pour z= 0. Posons, pour tout # € (0,1[, f(2) = 3. bn2". Diapras ce qui préctde on a Pégalité formelle: " Cette identité ext vérifiée si, et seulement si, by = 1, ct pour tout n € NT (n+ 1) by =2nby-1- On a done by =1 et pour tout ne Ne Qn 2 _ (Ont be Geet 40 Chapitre IT Séries entiéres ¢) Complétons la défnition dela fonction g en posant pour tout = € Ho) a(x) Pour tout x €|-1,0{ on a Pégalité gt) Yen (v=z)" = eg = La fonction g, définie ainsi, est done développable en série entiére au voici nage de 0, avec un domaine de validité égal & |-1,1[. Il en est de méme pour Ia fonction fi: ++ g(x) (1—z)-¥?,, définie sur |—1,1[. Les fonctions J ct A coincident sur (0,1|, et par conséquent Ty = Tj = $. Comme le domaine de validité de la fonction h est |-1,1{, on en déduit en particulce que pour tout 2 €]—1,0{ Sie) = (2) = Exercice 6: Par intégration terme A terme, donner un DSEp des fonctions suivantes : are 9 ae [exn(ee*)a0 4 oe (1-zsintg* dt (a> 0) 4 sf OO ee (a> 0, 650, KEN) Dans ce qui suit la fonction & développer sera notée xm» f(x) 42) Faisons dans Vintégrale le changement de variable ¢ = cos g, 08 p € (0,x/2]. On a done pour tout x eR a Fa) = [exp a on) ap Pour rR fixé, pour tout y ER, on a Pégalité: cosy nt exp(z cosy) = )> 14 Fonetions de variable réelle développables en $.E. 41 la convergence étant normale. On obtient par intégration Solan fe)= ae oll pour tout NEN, Ty est l'intégrale de Wallis: aa cos" vy la convergence étant normale. On obtient par intégration on on f= Ea i pour tout n € N Gf stg Oe! ae oe et Jo =m. Pour tout KEN Joe =0 et Joga On a done, 2k-1" pour tout re R 10-73 eae 6) On sait que pour tout t €J=1,1) aso) la convergence étant normale sur tout intervalle de Ia forme [—ryr] , or est un réel tel que 0 = 1, nous en déduisons que pour tout n> 0: oy in Bea Decloo ne) “(2 eae Test clair que pour tout n €N, ay est la partie réelle de cy. On retrouve évidernmaent le fit que $ est paie, et, en convenant (3) = 1, on obtint, s=Sc-mr(f) x. Remarquons que si a € N, alors Sarre din(2)reasixy, ey _ Grim sa-ixye 7 2 Ces égalités formelles sont en fait vraies pour tout a ¢ B (cf. cours tome 1, séries formelles) s 4) Posons pour tout x © R, g(x) = e-* f(z). On obtient facilement par dérivation, pour tout #0 = (11 40-5 oe doit: ze" (f(z) f(@))=1 46. Chapitre Séries entidres cet enfin x(f"(e)~ f{z)) =e 1 pou tout 2€ R. Nous en dédusons Sine X*= Pex = = = 4 On voit done que pour tout Nt 1 nog ona = soit encore: lay ~(n = Hhann= 4, doit, comme ay =0, pour tout ne N Nous en déduisons: Exercice 9 Développer en série entire les fonctions suivantes (a Vorigine) en chezchant une équation différentielle simple qu'elles vérfient a) wrsexp(iAAre sinz) (Ae) b) x (r+ VT Fa)" (eR) feo ef etat Q revit vite ero VetViewe La fonction a développer en série entiére sera notée f, et Ia associée $= Dan X". Dans tous les cas proposés ci-dessus, on facilement que f est bien développable en série entiére au voisinage de 4) Posons pour tout y € ]=7/2,7/2[ (0) = s(sin g) =e ¥ 14 Fonetions de variable réclle développables en S.B. 47 Par détivation on obtient, pour tout. € ]-n/2,/2[ cos v f'(sin y) =ide¥ , puis ~ sin "(sin 9) + 00s? y J"(sin g) = MB NF = —H8 F(sin @) Nous en déduisons que pour tout € ]-1, f £"(z) = 27 f"(z) +2 f(z) - >» f(z) On a done 'égalité formelle: Solr +2) + Aang X* = Sol = E=? <1) tn )agX, oir nous déduisons que pour tout 1 € N _ ee ont Dine) D'autze part on trouve facilement f(0) = ay =1 et f'(0) =a: = 1A. On voit done que pour tout p € Nt Tien) Thee ue 9) or et aap =A « (p+) 2) On voit que pour tout ye R Sl shyp) = (shy + chp) = 68 En dérivant on obtient, pour tout g ER: chy f"(shy) = ae", puis ap f"(shyp) + shee J"(shep) = ae" =a? f(shy) Nous en déduisons que pour tout 2 €R (+27) f"(@) +2 f"(@) — a? f(z) On a done 'égalité formelle: So (et n= nla —1)) eX" = So ln+ int Nana A", 48 Chapitre IT Séries entidres ol pour tout ne N we eat (On trouve facilement ay = f(0) = 1 et ay = f"(0) = a. On voit done que pour tout p< A il (a? - (2k)?) i (a? — (2k +1)?) et aap = “or Gr Gri A) On trouve facilement que pour tout z € F(x) ~ 22 f(z) On on déduit Midontité formelle Snag x* 2 Sag XMS Sn + ages XY 2 Sag X" = 1 doit a; = 1, et pour tout we NT anu =a, net = eT dnt La fonction f 2, le coefficient de X" dans S? est a)an-1+.--+@n-1415 on voit que pour tout n= 2 (041) = (4= 2d +L ened Hees ana ad (On voit alors facilement par réeurrence que pour tout n= 1, aq > 0 Diautre part, on a dans un voisinage de 0 Mégalieé f= Dane” 54 Chapitre Séries entibres soit encore: —Log (1 ~ #) f(t) = —Log (1 #) G)e~)-28 dot Nous en déduisons : (maa soit encore 1a a mei 1 Comme pour tout n= 1, a, > 0, on en déduit (Wn e Ni) 1 a (en) Osa, ce qu’llfallait démontrer. 2) Sit § Inés foal § = $8 —1 3, Bo lint nation précédentes on obtient tale Comme pour tout_n €N, 0 a, = 1/(n+ 1), Ie rayon de convergence de a sétie entitve 1/S est = 1. Le rayon de convergence de la série entitre S tant 1, d’aprés la proposition 11.2.1, nous pouvons alfirmer que pour tout teR, [<1 En posant (0) ~ ay ~ 1/2, et pour tout t < J0,1[ IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en SE. 55 on obtient une fonction continue, somme sur [0,1[ de Ia série de fonctions Kant”, la convergence étant normale sur tout intervalle de la forme ‘.r[,o OS 2 <1. On voit done que pour tout + € (0,11 of (egagtng) eS florea Sat Comme la série eat convergente (majoration (1) du 8), la série de convergente sur intervalle {0,1}, et focions $2222" esol lle converge vers une fonction continue, Nous en déduisons: oo L (Ciaran) Et Exercice 18 (Uiéoréme de Serge Bernstein) + a) Soit a € RY et g une fonction paire, g: [-a,a] + & de classe €° telle que (yn =0), (Wee {-a,a}) g(x) =0 al) Prouver que 9) est croissante sur [0,a} pour tout p. 2) Montrer: 3M = 0 tel que Yun) O £0) ‘On. done pour tout « € [-a,a] Mégalité (formule de Taylor-reste intégrale) ey = [Pr pone a fp @+ne est alors clair que pour tout x € [0,a] I,(z) = 0, ce qui est vrai aussi pour tout x € |~a,0] puisque la fonction I, est paire. Supposons x € [0,a[. D’apris ce qui précide (g-gn exter [rent )2P*! (2p + 2)! 9(a) gO ates fo (2p41)! (a ~t)?P+? at IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en $.E. 57 application t St tant monotone sur [0,2], ses valeurs sont com- —..... Jyt2) = 2" 2)90)(2)"" f° apr ayaa (2) 2 Comme 0 = 2 < a, on en dédhit Ip(z) 2 0, ce qui est vrai aussi si —a 0), ce qui correspond au minimum de la majoration, on obtient |r) « Nous en déduisons, pour tout x € | Sarr ols =<(1 . ct par conséquent, pour tout 2 € |~a,al a saps) we aS ) 20 ce quil falait démontrer. La fonction f est bien DSEo, le rayon de convergence de la série de ‘Taylor en 0 est > a, ot le domaine de validité contient l'intervalle ]-a,a[ IL4 __Fonetions de variable réelle développables en $.E. 59 6) La fonction tg: |=n/2,n/2[ +B est de classe @* et impaire. Mon- trons que toutes ses dérivées sont positives sur [0,x/2{. On sait que pour tout t € [0,x/2], te’(t) = 1+ te%(t). En dérivant n fois cette identité (EN) on trouve pour tout t € (0, 7/2] t= ()) eat (t) tel (t) Comme pour tout t € [0,x/2{, ta(t) 0, on voit facilement par récurrence que pour tout m EN, et pour tout ¢€ (0,x/2[, te™(t) = 0. La fonction ty est paire et vérifie par conséquent les hypothises du a), pour tout a € |0,7/2{. Cette application est donc DSEo , le rayon de convergence de Ia série de Taylor est = 1/2, et le domaine de validité est Pintervalle x/2,x/2]. Ten est bien sir de méme par intégration pour la fonction ty Montrons que le rayon de convergence de la série de Taylor est. /2 Posons te(z) = So ap2%*t4. Diapris ce qui préctde, pour tout p € N, a, = 0. Si le rayon de convergence de cette série était > 1/2, la série SS ay (x/2)%*? serait convergente. On aurait alors, pour tout 2 € (0,/2[ tex Yop etl Sannrn ce qui ost évidemment impossible. Le rayon de convergence de la série de Taylor en 0 de la fonction tg est done exactement */2 Bxercice 19 + Démontrer les identités ci-aprés (Ja| < 1) » igccecce be = } [rAtesina ~ (Aresina}}] 5 (ee Least) og (VTFS-1) 0 Pour tout t € |-1,1[\ {0}, posons f(t) = Log(1 +4) /t, et f(0) = 1. On sit que la fonction f est DSEp et que pour tout © ]-1,1/ 102 60 Chapitre IT Séries entibres La convergence de cette série de fonctions est normale sur tout intervalle de la forme [-a,a],0h OSa<1 Pour tout n € Non posera (intégrales de Wallis): an ai =. I, I On sait que 1p = et pour tout pe NT et 4) Liintégrale & calculer est ici =f Sloe sin 2) dx Comme Jal <1, on a pour tout 2 € R t a1" . way (asin a)", Sa sin z) = > Ja convergence Gtant norinale, On en déduit: ant [ "Oot naz 2, 1 @ 1 Rp+l?~Ip+1* op (p> 0) daper = On sait que (formule (10) du § 114), pour tout a, fal <1 Sempra! =F Are sina Yomie =A IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en S.E. 61 Posons pour tout t € ]-1,1[, g(t) = Are sin*t. Cotte fonction est dévelop- pable en série entiéxe au voisinage de O et le domaine de validité contient Vintervalle |-1,1|, puisque c'est le earré d'une fonction qui posséde cette propriété. Pour tout y € |-x/2,7/2[, on a g(sing) = ¢*. On en déduit cos po'(sin y) = 2y, puis cos? yg"(sing) — sin ya/(sin ye) = 2, ot par conséquent, pour tout t ¢ )=1,1[, (1—t2)9"(¢) —ta'(t) = 2. Nous pouvons cen déduire que la série de Taylor $= $> by X" de g en 0 vérfie la relation xo SY =24 X89" + XS", doit: Son 2)(0 41) baad X* = 24 Vln 1) +n) by A, et par conséquent, by =1, et pour tout n > 0 ne? bea Gye) ‘On a aussi by = 9(0) = 0, et comme $ est paire, pour tout p © N, Dept =0. Pour tout p>1,ona (2p- 2)? x. x2 bee = Sox (p= Ix kam a (On remarque que pour tout p €N*, bay = 2azp , et par conséquent: Sena =f Stal Aresin? a. Sonn dons st ce quill fallait démonteer 62 Chapitre I Séries entidres 0) Liintégrale & ealeuler est ict geal *? Hash ayde En procédant comme dans a), on trouve sin? nde = > COT tea gh Lact. oli cy = fy = 7/2 et pour tout k>1: aye (ay BT *ak-2 = —E— * pa) Or pour tout @€]-1,1{, ona: ViFa=14 att ot dy = 1/2, et pour tout & > 1 1) 2k xok 3x1 Xa x42 On voit done que pour tout &>0, ce = dg. Nous en déduisons que pour tout a, lal <1 J=Sqot=n(viFa-1), ce qu'il fallait démontrer. Exercice 20 : Soit @¢R\2"Z. ‘Trouver le DSEy de la fonction =u etn On sait que pour tout 2 > —1 fixé, la série est convergente. Soit # €]=1,1[ et peN*, on alg cos nS cos nf 1 10>. a =F (apr come GEM) IL4 _Fonetions de variable réelle développables en $.E. 63 Nous en déduisons 10)= Su" (ESE) at cap en cee SS _cos nd Ls done Copsey ost a On voit done que pour tout. 2 €]-1,1[ : Sue (cond) 5 fe) = Oy (0 Sar J Le rayon de convergence de cette série enti're est = 1 et Je domaine de validité contient |~1, 1/ Exercice 22 : Soit (an)n=1 une suite complexe telle que Ia série ST Jan|” soit convergente. On suppose: (welia1ay SF ent Verifier que cela a un sens, et montrer (V7) dn. = Soit t€}-1,1], pour tout ne N* on a Vinégalité * aa) cost absolument convergente ; sa so On en déduit que In série I nt sera notée f(t). Soit ¢¢]=1,1] et pe N*, ona Pégalité: s0= = E(t wre LAE) Les séries Saq/n* , pour k > 0, étant convergentes, nous en déduisons 12D (= at ) t+ Ryle) 64 Chapitre IT Séries entidres F(t) = Lats Imp le ens done y(t) 0. La fonction f est done sur |=1,1[ somme d'une séie cntidre, done de classe “°° et somme de sa série de Taylor en 0. Or par hypothése, pour tout t € ]-1/2,1/2], f(t) =. Nous en déduisons que la série de Taylor de f en O est nulle, et donc que f est mulle sur |—1,1[ Soit NV €N*, pour tout te R, |e] an/n*, pour & > 0, éant convergentes, nous en déduisons oi on) =3o($ gh) oma, “ ra Ry w(t) = Late Orsi [> ain tay ‘ Nous atiliserons les résultats de T'exercice 3, en reprenant les mémes nota- tions. Comme So T = X, que le rayon de convergence de la série formelle S = Xexp(~X) est $00, et que le rayon de convergence de la série formelle T est 1/e, daprds le théoréme IIL1.2, on a, pour tout 2 € C tel que |e} <1/e, Mégalite e)exv (-72)) = Pour tout 2 tel que [z] < 1/e, Méquation ye"? = = a au moins une solution ai est (2) ‘Comme $12) 510) =0, il existe r > 0 tel que pour tout y €C tel que vl 0 et < 1/e, tel que pour tout = 2 €€ tel que |2| §1IL2 NOTION DE FONCTION ANALYTIQUE COMPLEXE Bxercice 2: Sot g + [0,22] + © une fonction continue. Montrer que FCC, are [pleat ext annttiqe. a Pour tout 2 ¢ €, et pour tout t ¢ 0,27], on aVégalité githe’* =D o(t) (itzy" Ja convergence de cette série de fonctions de t étant normale sur [0,27], uisque ¢ est bornée. Nous en déduisons que pour tout 2 rays [omer X(f« La fonction F est done somme dune série entibre de rayon +00 ; elle est par conséquent analytique. m2 Notion de fonction analytique complexe 71 Bxercice 3: Sot ® = {2€€| fei 0 tel que f admette un prolongement analytique g., sur Pensemble Bu {ze€ | |2— 29] 1 tel que Jf se protonge en une fonction g: {2 €€ | |z| 0 la boule ouverte {z€C| |z—al 0, montrons que st Blz0,79) 9 Bl2y,ri) #0, alors Pouvert. B(2p,r9) 1 Blz1,m) VG nest pas vide. En effet, on peut supposer 2 # 21 , et dans ce ca, le segment ouvert J2o,21[, qui est inclus dans %, coupe aussi intersection des disques ouverts Bleo,r0) et B(z,71) Soient gra “GU B(za,70) —* € et geyry ! WUIB(2,,r4) >» © deux prolonge- rents analytiques de f dans les conditions de l'énoneé. Les fonctions geo et gayr incident sur & avec f, done entre elles, et si B(29,7o)B(21,"1) niest pas vide, d’aprés oe que nous avons remarqué, les fonctions guar» Gan et F coincident sur Youvert non vide B(39,r9) 1B(3y,r1) 12 3 mows en déduisons, d’aprbs le principe du protongement analytique, que geyre et Gar coincident sur Youvert connexe (car convexe) (2,70) 0 B(2\."1) Deiix fonctions analytiques gio et ges. coincident done toujours sur Vintersection de leur doraaines de definition. Notons E Vensemble des couples (2o,ro) € U x Ry tels qui existe sur FUB(29,r9) une extension analytique de f , unique ear DL B(z,r0) est connexe, notée any Sur Vouvert D =" YU Blzo,ro) on peut Gomis définir une application g: D—+€, dontla valeur en 2 est Ia valeur commune cen z des fonctions gay» tlles que € FU Blze,rp). Cette application prolonge f ,carsi 2), toutes les applications gm) ont pour valeur f(2) en 2, Cette application est analytique, car si z © D, il existe (20,70) © E 72 Chapitre 111 Compléments sur les séries entibres tel que = €DNB(so,r9) et g coincide sur Vouvert 97 B(:o,re) contenant avec a fonction analytique gare (Vanalyeité est une propriété locale) Si ouvert D contient U, ce qui est le cas dans les conditions de énoneé, alors il contient @. Soit d est la distance du compact @ au complémentaire de D, qui est fermé; on sait que d > 0. lest clair que B(0,1 +d) CD, et par conséquent qu'on peut bien prolonger f en une fonction analytique sur un disque ouvert de rayon > 1, ce qu'il fallait démontrer. Exercice 6: Soit $= Da, X" € C{X} de rayon too. Pour 2 € C, on pose f(z) = 3 an 2" 6) St > 0. On sre Weed) ler tale) <0 Mons a (Yn 21) ag =28200 0) Pour F >on gs sup Re(s0) = Br. Mone ue BE). 0, alors $= €) Sate (2) = exp (Bs) - On suppose que, pour tout ¢> 0 existe K > 0 tel que (Vz EC) [p{z)| = Ketl*!. Montrer que @ est constante, a) Diaprés le théoréme IIL1.1, pour tout n € Ni et tout r > 0, ona Pegalité 2raqr! =f Flre®)e aw En reprenant la démonstration de ce théoréme, on voit facilement aussi que pour tout r>0 et tout n EN", ona: ["seolyertan= Sage f siean=0, done onion [Tee -0 2a aqr of Re (fire) ei"? do Ls Notions sur le logarithme complexe 73 Comme pour tout 2 € € tel que [2] =r, Re(f(z)) <0, on voit que: Pelle = [5 ate( [Freee 1 lag] = ~2Re(ao) Re (F(re!®)) ao 47 Re(ao) , 5) Soit r > 0, posons g(z) = f(z)— B(r). On peut appliquer & la fonction 4. qui est bien somme dune série entire de rayon +00, ls résultats du o} Nous en déduisons que pour tout n € N* Flag] 5-2 (Re (ao) ~ B(r)) « ot pour tout ne N* et pour tout r>0: Ble) ~ Re(a0) (7 w = Jay) <2 On peut en déduire que si B(r)/r,—- 0, alors (Wm EN") ay =0, ceste ‘dire que $ est constante, ©) Pour tout £ >0 il existe K >0 tel que pour tout 2 €C Welz] = lexp (£(2))| = exp (Re(f(2))} = K exp (e |2l) , ct par conséquent: Re (f(z)) = Log(K) + lel On voit donc que pour tout r > 0, Bir) = Log(K) +e r. Drapres la majoration (1) du 6), pour tout r > et tout re Nt Log K +er— Re(ao) Si n> 1, en flsant tendre r vers +00, nous en dédulsons dy = 0. Pour n= 1, en faisant tendre r vers I'infini, nous en déduisons, |a1| <= 2¢ ; mais Comme cette négalité ext vaie pour tout -€ > 0, nous obtenotsfinalement lay] =0. La séele formelle $ est done constante; les fonctions 3 et sont par conséquent constantes. ‘74 Chapitre II Compléments sur les séries entidres § 11.3 NOTIONS SUR LE LOGARITHME COMPLEXE Bxercice 2 Soit pe N, p23. Pour ke [0,p— 1], on pose ky ox(N) = Let (NeEN*). a) Utiliser le logarithme principal pour démontrer, en posant ini w= que onl) = aN) + +4 (veto v9 5 6 (Log (t -«0) : ot p(N) + 0, -y désignant la constante d’Eulr. 1) Mettre les expressions ainsi trouvées sous forme réelle 2) Pour tout + € [1,p— 1], la formule (2) du §1IL.5 nous donne Pégalieé Log (1 ~ 0") lt par conséquent 3.-Su (690 (tog ary) = Se aman) On sait que si m= k+1 mod p, alors 5 wim-C#NIr = p, ot si me +1 mod p, Sutter 0. Nous en déduisons Pégalité: spo $e SotsaDa) ob beer = 1 si p divise m—(k-+1), et bys =0 sinon, Par définition Dans cette somme les indices qui sont congrus & k+1 modulo p sont k+1, qui est le plus petit puisque le précédent serait k+1—p <0, k +1 +p, ete, k +14 (N—1)p. On voit done que ms [Notions sur le logarithme complexe 15 Comme eure part ene, (= 3) ~ Log +N) oe 9, now en ions pout) —Logtk+ Np) co 7+ Sk ce qu! flat dmonter 4) La site (eu())venr ant A valet, on vit que pour tut AEN", 54 a une partie imaginaire nulle, Pour tout r ¢ [1,p—1), on pest Se Luh = 1 ete = 25 sinter n/p) rl Comme sin(rr/p) > 0, et —1/2 2¥n muum = ed (Eer-e)) Si m est congru A 0 modulo B le terme de la somme intérieure vaut 6/m , si ‘m est congru A ~a, cfest =b/m, et sinon le terme est nul. On remarque que a Fonctions usuelles dans le champ complexe 17 puisque 1 0. On voit done que *S (is wea) (On comparant avec les égalités trouvées précédemment on remarque que S= (a/b) S', e'est-ardire s st YE C= bog - 0), conn} ce qu'il fallait démontrer. ¢) Lasomme $ étant évidemment réelle, il est inutile de calculer la partie imaginaire de la somme, qui est nécessairement nulle. On a: an S'= Dw" = log(1 =") , ot w= €*/*. Pour tout r € [1,b—1],, on trouve comme dans Vexercice précédent Log (1 w") = Log (2 sin (wr/b)) + i (mr /b—m/2) , et cos(2mar/s) —1 +i sin(2nar/b) Nous en déduisons w vial +2 ‘a cos(2mar/b))Log (2 sin(xr/b)) + sin (2x ar/b)(xr/b— m/2)| . § 11.4 FONCTIONS USUELLES DANS LE CHAMP COMPLEXE Bxercice 1: | Montrer, pour tout 2 € C,, les inégalités sulvantes : let =a] 0 il existe © € [Ojr[ tel que: e” —1 = re", et par conséquent pour tout 2 €€ : Hl 1 0. L'inégalité est vérifiée si, et seulement si |sin az[? sh? y = [sin x2)? ch?ay ‘ce qui s'éerit, 2 5 (chay — cos* az) sh?xy < (sh?ny +sin® xz) chay , soit enfin : 0< cost arsh?ny + sin? nzchay Linégalité est done toujours vraie si y > 0 Exercice 3 + Calculer les parties réelle et imaginaire des nombres suivants, oi 2eC et c=z+iy, avec (ry) ER. a) 2,01 2 L et a=a+ib (a et b réels), par exemple i! 0) Arcsinz, oi 2 T.= Rappelons que L=C\R_,et T=€\{reR| [z| = 1} 4) Posons 2 = pel”, oit p> 0 et 6¢]-x,x[. Par définition exp (Log (2)) = exp ((a +1 8)(08 + Logp)) = = exp(aLogp ~ 68) exp i (bLog 9 +06) Re(2*) = exp (a Log p ~ b8) cos (bLogp +8) . Im (2°) = exp(aLog p ~ b8)sin (bLog p +48) Rappelons enfin que: =VFTe 0 Ante —2nrete ( On obtiont done Péqalivé Re(2") = exp (G Log (x? + y) ~ 2b Arctg. (=n) x xo (Sloe e+) 2a tren =iaz)):

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