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Exercices Résolus Des Compléments D'analyse Du Cours de Mathématiques3
Exercices Résolus Des Compléments D'analyse Du Cours de Mathématiques3
0 ona Fl set a fa) = “elt Nous en déduisons: f(z) — (On a done la relation I), 0 ve Exercice 4: Soit f = Tan 2" une série entiére de rayon de convergence R>0, les ay étant non tous nuls pourn = 1. Pour r € (0, RI, oon pose lea on To) = flere) a0 4a) Montrer que I(r) = $* |an|? 72%. Bn déduire que J est de classe @ et strictement croissante sur (0, R{.- 8) Pour w€|-o0,Log R| on pose y(u) = Log (U(e*)) . Montrer que ¢ est eroissante ct convere. ouver tim LSU) ©) Trower tin TE On notera X(f) cette limite 4) On suppose R < +00 ot flomée sur te disque Dex(f) = {2€C| [2]al? 2 (neTOuP ° i On obtient done en passant a la limite Pégalité demandée LF rtroeytan =X ma Ar)22 Chapitre Séries entibres La série entitve S>lay|? 2?* ayant pour rayon de convergence R, i est clair que Vapplication “rv I(r), définie sur [0,R| est de classe 4. Cette application est aussi strictement eroissante, car les coefficients Jay|? sont tous = 0, et ne sont pas tous nuls pour & > 0 8) L'application 7 est & valeurs dans ® , et comme elle est strictement croissante, on en déduit I(r) > 0 pour tout r & 0, ; cela justfie la définition de la fonction y. Lapplication est strictement croissante car composée d'applications strictement croissantes. Montrons qu'elle est com- vvexe en prouvant ¢" = 0. Pour tout w € )~0e, LogR[, on a: ere) Te) eu) = En dérivant et en posant r =e, on obtient = orn = EEE + pte) 1) Pour tout r € ]0, R[, on a: Her) = Yo lacl? 2 dot I(r) = S324 lawl? 4 = 121") = 2k (OR~1) faa? ? Nous en déduisons, en application de la proposition 11.2.1 (II) (produit de séries entidres convergentes) que: rio) Me) -y (E2 lou? ws") me, que "(ry ir) m4 DY 2k (2k ~1) fas? lanl? not \nten et que: ero = IL2 Fonction définie par une série formelle. 23 Nous obtenons done rnwroa=¥( DO (2k +28 (2k ~1) - 2h 2K) lax? Jaa aot \nfien =' a Xk) lag? ws?) al 50 Main Les coeficients qu interviennent ici sont posiifs, en effet, pour tout m € NI YS F(R = he) last? lanl? = SC ~ &) fal? Janl? = =} DY =} fal? tan? sr application "est done = 0, et Papplication g convexe, ¢) Bn posant. u = Logr on voit que Ia limite cherchée est Cette limite, finie ou infnie, existe bien car la fonction y est convexe et a une direction asymptotique (u > ~20 ). Soit p le plus petit entier > 0 tel que ap #0. On peut alors éerite pour tout r€ (0, Rl Her) = fal? + fapl? °c) 5 Si ay #0, test clair que oli J est une fonction continue et J(0) Log {I(r)) Loge 8° dans le cas contraire on obtient Log (ir) _,,, , 26 (lanl? Yr) Logr a. Logr —2p Dans tous les cas on a done Log (I(r)) ogra? x)24 Chapitre IT Séries entibres @) En utilisant la définition de I(r), on voit que pour tout r € [0,R|, Ur) = M? (doi M > 0). Ona done pour tout u © |~co,LogR], glu) = 2LogM. La fonction @ est croissante, elle a done une limite L = 2LogM , quand u tend vers Log R par valeurs infériewres. On peut donc la protonger sur Pintervalle |~oo, Log R par une fonction @ , continue, croissante et convexe, telle que G(Log ft) = L. La fonction @ étant convexe Ja fonetion fest croissante sur Mintervalle |-o0, Log R|. Nous pouvons en déduire en particulier qu’elle majore sa limite en 0 qui est par définition X(f). On done, pour tout u € |~90, Log R_ eu) unLoeR = xf), soit encore, puisque Log R <0 : pu) = L+ X(f)(u— Log R) = 2LogM + X(f)(u— Log R) ‘Nous en déduisons, pour tout r € |0, R{ l'inégalité Log(I(p)) < 2LogM + X(J) (Logr ~ Log R) oi ry =a (LP Par continuité cette égalité est. vérifiée pour r= 0 (si X(f) = 0, il faut convenir 0° = 1) Bxercice 7: @) soit (an)nen une suite dans R} telle que le rayon de conver- Yeu X" soit gal 1 et quel série Say soit di vergente, Soit (¢n)nen une suite dans € telle que = — d agence de C. Que peut-on dire du rayon de convergence de U = So¢q X"? Eat Prower que “=2@"— + Saath Sa ») Applications 1) En admettant que Los pour tout x rée m2 Fonction définie par une série formelle. 25 tel que fal <1, donmer un équivatent simple lorsque AS1 (AER), de Vintégrale: 7 dt 10= | TSR 62) Si a > 0, montrer Vexistence de Le Ry tel que: 4a) Soit pour tout nEN Ay EC tel que cy = Andy ; comme Ay —s A, la suite (Aq) est bornée, et on en déduit Rey(U) > Rey(T) = 1, dapres la proposition IL-4; il y a méme égalité des rayons de convergence si #0 Montrons maintenant /(@) = 5< an 0" —+ +00. Comme pour tout ne N, aq > 0, il est clair que la fonction f est eroissante sur [0,1[. Elle a done lune limite lorsque #51, finie ou infinie. Si cette limite L était fnie, on aurait alors, pour tout ¢ € J0,1[, et pour tout Ne N : LatslHeb, =O 8 done pour tout N €N, en passant a la limite lorsque #51: > a, = La série Say serait convergente, ce qui est contraire & Phypothése. On a done = 00 Pour tout € €]0,1{ on a Pégalité Eat En Aant™ wo yee fo) Fe) Soit M_un majorant de ta suite (|Aq — Al). Pour tout © > 0, il existe un entier NV tel que (va>N) Py alee/2 Pour tout £€ 0.1], on a Mindgalite Epa-Mo MYaathsey2 Fath Saget ies 2 Te To - 0 +e/226 Chapitre IT Séries entibres Comme f(t) —+ +90, il existe un réel a, a <1, tel que pour tout t € atl Ea My ee aot . . Lon t® 2, Pa — Mant Fan |. Je << & 6m a done bien . Kee Bon, Fane b1) En faisant dans Vintégrale Je changement de variable t = cosy, oit © [0,/2), on obtient pour tout A € }=1,1| ave a r= [ (1 = 9? cos? py" ae ¥an2" oi a 1:3...2n=1) Pal la convergence de la série étant, uniforme sur tout intervalle de la forme oil 0,1]. On en déduit que pour tout. 4 €J=1,1[ Pour tout x€|-1,1{ ona (1-2)? 1, =1/2, et pour tout n> 0 - “A a) yrre f cos?" y die (On sait: que (intégrales de Wallis) pour tout n © N. ee 13...Qn-a_ Onl er 1 [cose de = TOF = gent 2” Ve nia ‘On a done ow [oat otem 2. sia 2 Fonction définie par une série formelle 2 D’aprés le a), on a done 62) Pour tout # €J-1,1[ ona: (te = Vag ‘oi ay = 1 et pour tout ne Nt a@t)).(atn—y) On sait que: ala)... (abn) me (ef. tome 2 du cours, formule (5) du § VIII4.). Nous en déduisons Tila), 9 Soa TE) La série entitre T= DanX" vérifie done les bypothises du a). Posons = 0 et pour tout n EN, cy =n. Diapris le a) on a: doit enor Sorte mone Bxercice 10 : On donne q € © avec fai <1. Pour 2 € © on pose f(2) = Tia - ers), ce qué a un sens car le produit infini Grit est absolument convergent (cf. tome 2, §IX.6) a) Verifier: (1 ~ 92) f(a2) = (2)28 Chapitre IT Séries entidres 8) Montrer que s'il existe S$ € CI[XI], S = So an X", telle ab 1 aque J(2) = 5(2) pour tout 2, on a néeesairement ay een 00 ON ae c) Soit S oA EG 1) G0) Rey(S) = +00. Calculer lim, Sta" 2) pour z € € fixé. Donner pour n= 1. pinay X". Verifier que une relation entre 5(z) et S(q" 2), et en déduire que 5(z) = F(2) pour tout = eC (done f est une fonction entiére, cest- ‘dire In Somme d'une série entiére de rayon -to0 ) a) Ona pour tout 2 (142) flg2) = (1-92) [Ja -a"*'9) = [Ta -9"2)=s@) 4) Dans les conditions de I'énoncé, d’aprés le a), on a pour tout z€C : (142) a2) = (042) and 2 = Yang 2 = Yan ght 2 = 06 +5 (0n = ans)" 2" = fle) = So Iy a identté des cocficients des séres entidres, on a done pour tout 1 € NF, (0 ~ay_1)q" = dy, soit encore a, moa Comme ay = 1, on en déduit que pour tout mE N* : prinsay/2 -yt . Home eT). > ce qu'il fallait démontrer. 6) On vérifi 2 Fonction définie par une série formelle. 29 Le rayon de convergence de la série entiére $ est done +00 Comme $ ext continue et que lol <1, il est clair que pour tout = € © fixe, Sl" 2) > $(0) = 1, D’autre part, les coefclents (ay) ont justement &é déterminés de telle sorte que pour tout 2 €C, S(z) = (1 —qz)5(qz). On a done pour tout n € Nt B(z) = (192) (Lg? 2)... (1 g"2) Sg" 2). On en déduit, en faisant tendre n vers oc Bz) = TJa-a"2) =f), ce quil fallait démontrer. Exercice 12 : Pour n€N, on pose: ard {(@1,..-,@n) EN" | a1 + 2a2+...+nan =n}, + E.paX". Pour z EC, |2| <1, on pose g(z) (ce qui a-un sens car le produit infini écrit est abso- Jument convergent). 4) Pour N€ N*, montrer que gw(z) = [] écrit (pour H1<1) o(2) = 14S pa 2”, ol les pp.ye sont & préciser Pour n fixé trouver sim Paw En remarquant que, si ¢ € [0,1{, © < gw(t) < g(t), en déduire: (Vt € [0,1(), la série S converge au point t et sa somme vérifie 5(¢) = g(t) ; puis. Reo(S)=1 2) On fixe 2 € C tel que 2] < 1. Montter directement que 1+ $5 paw" oo St2) (om consirera le premier membre coinmne somme d'une série de fonctions de NV), et en déduire: Si2) = 9(2)-= a) Pour tout =€€, |z|<1,et tout NEN", ona on(2) = 7 Tl,2 =a: a=H0- 7) 0*)30 Chapitre IT Séries entibres Pour tout & © [1,.V].définissons la série formelle 1 hg Sex D'aprés Ia proposition 11.2.1 (I1) (produit des séries formelles) le rayon de convergence de la série formelle Si... Sy est = 1, et pour tout z€ €, |2i <1, en posant 1, = S1...Sw on a Pégalité (2)... Sw(2) = H(z) = an(2) D'aprés la définition du produit des séries formelles on a done, pour tout re, <1 gy(2) = xy ( x :) ot pour tout_n Ni et pour tout NENT : Paw = card {(2iy-.-.4N) ENN | gu +2994... + Nay = } Supposons N > nj si (ys-ssay) ©NY et qu t 2qat... + Naw =n, alots lest clair que qusi = 0. 4x = 0. On voit done que si N > n alors Pun’ = Pan ~ Pa- Remarquons enfin que pour n fixé In suite (Pa.v) wen tt exoissante, car si N' 1 (solution nulle), on en déduit Ree(S) ) Soit 2 €C, |z| <1 fixé, Daprés le a), la série Spm [2[" est conver- gente. Pour tout & GN et pour tout N€ N, on a Vindgalté x Pow 2") x Pan [2 = x Pr lel” La convergence des éries 32pm, 2" vers gy(z) est done uniforme par rap- port aN, pour VEN. Comme pour tout & fixé,on a Sawada ‘apr le théoréme de la double ite (cours tome 2, § XIL2.2), on a awl) = ome z On en déduit que pour tout z © ©, 2] <1, Sz) démontrer (2) , ce quill fallait Exercice 13 : I Soit 5 = Sa, X" © C{X} de valuation = 1. On donne32 Chapitre IT Séries entidres AEC tel que [Al <1, et z€C tel que |z| < Rey(S). Montrer aue ln série Y_ Sat) convene ot ate 35 Slat 2) = Fe) T © C{X} est A préciser et a méme rayon de convergence que Sa Soit re tel que 0- 0 tel que pour tout n © N B lanl = = | pour tout 2 €€ tel que |z| 5(A* z) est done absolument convergente. Les majorations trouvées ci-dessus prouvent aussi que pour tout A € C, IAL <1, et pour tout: 2 © C, [zl < Rey(S) la famille (an "2" in.ryens est absolument sommable. En intervertissant Vordre des somations on obtient Pégalité des sommes x Sow wv) =S5aty, AY . E (Seon soi es oe Les séiesentiéres $ et TT ont bien mime rayon de convergence car pour toe NEC, Bled (onl T= 1s Fonction définie par une série formelie (suite). 33 §113 FONCTION DEFINIE PAR UNE SERIE FORMELLE CONVERGENTE (suiti Exercice 3: ‘Trouver les séries formelles $¢ €{(X}] telles que: 2.50 — XPS" FOX S48 = TE Pour chacune d'elles, calculer le rayon de convergence, Ecrivons cette équation dilférentielle sous la forme XPS" 4 3X8 4S= ats Comme F =Yneyxr, co Les solutions sont les series formelles Sa, X” telles que Sool ~ tag X* 43 Jo 04 WAM I Og XP = Fh 1) (1+ Ogg) X™ En tenant compte du fait que n(n —1)a, =0 si n=0 ou n=1, et que nan =0 sin =0, cette égalité s'écrit encore: Se = Sl 1)P ag x" = Sle 1) (ang +) X™ La série formelle Sa, X” est done solution de l'équation différeticle si, et seulement si, pour tout nN : (24M dq = Ong +1 Cette elation sécrit encore: Onis my Gey a! Grn!34 Chapitre Séries entibres La-série formelle Sa, X* est done solution de Péquation différentielle si, et seulement si, pour tout ne N Si ag # ¢, alors lan] ~ lao —e| n! et le rayon de convergence de In série formelle est: mul Supposons ag =e. D'aprés le théoréme de Taylor, pour tout n € Nt i existe un réel ¢ € J0,1[ tel que: Nous en déduisons: ct par conséquent Rey() = 1 Exercice 5: Pour chacune des équations différentielles suivantes, chercher les solutions formelles $ € C|X]} et préciser celles dont le rayon de convergence est > 0 a) (@P+a)y"tyl ty = oO Utay'ty (vet) 8) Ay! 44x (e-Ny'—y = 8242 @ ay’ - (c+ Av tay =0 ive a) L%quation s'éerit: (ety! ty) =2y" ty La série formelle S2a,,X" est solution de cette équation différentielle si, et seulement si: VLla(n=1) 41] an X" = SY In(n=1) +n an XPE = Solr tang X” i, et seulement si, pour tout n €N wont ana = en ms Fonction définie par une série formelle (suite). 35 Diapras la régle de d’Alembert, le rayon de convergence d'une solution (non Jdentiquement nulle) est 1 8) Posons z= y+3x-+2, Véquation en x s'éerit (2? 2" dee) + (da? 2" 2 La série formelle San X" est solution de cette équation différenticle si, et seulement si: lan 1) (n= 2) An (2-19) ag XE F(A (n=) 1) ay. X* 0 soit encore, si et seulement siz ee ee ed (YMEN) (WHI) n(n —5)aqy1 + (An? An = 1) aq = 0 Pour n=5 on obtient ag = 0, et pour <4, on obtient ay = a3 = a2 = 4, = dy = 0. Le coefficient ag est arbitraire, et pour tout n = 6 dn? —4n-1 ngs tins) © la série formelle est identiquement mulle. Dans le eas contraire, caprés Ia rogle de d’Alembert, le rayon de convergence de la série formelle aq X” est. +00. Pour obtenir les solutions formelles de V’équation initiale, i suffit d’ajouter 3X +2, Le rayon de convergence des séries formelles solutions de léquation différentielle de l’énoneé est done toujours +00. 6) En posant: = = y’, équation s'éerit 2 ¥4(e!+a)= 72, Les séries entiéres Sa, X” sont solution de cette équation différentielle si, ct seulement si lat dan + Vln ta, xt =2 (1 x" Ed ao36 Chapitre IT Séries entidres Cotte condition s'éerit: 2(-1" wer (WREN) angi tan Posons pour tout nN. by = lentes 1)" an - On obtiont les conditions équiva- 2 bn = Log warded) am Pour toutes les solutions |ay| ~ 2Logn. On voit faclement que le rayon de convergence de toutes les solutions est 1. Le rayon de convergence des sériesformelles solutions de 'équation différentielle formelle de 'énoneé est done aussi 1 (par intégration). (YEN) by (vne Nt) by <1)" by 4) L'équation s'erit ey! Ay =ay'-Ay La série entiove Sa, X" est solution de cette équation si, et seulement si YS (nln — 1) An) ag Xt = Pl AY X" soit i, ot ooulernent si (YREN) (n#1)(n~ Along = (nA) ay Posons pour tout n€ Ny ~nlaq. La condition s'éerit alors (HEN) (A) nes ~ by) =O. La suite (b,) est done, au moins pour n assez grand, constante, et le rayon de convergence des séries entiéres solutions est done toujours +20 Supposons A ¢ NV. La condition s'écrit (Yn © NN) busi = bn Soit encore (Wm EN) ay = SF. Le sous-C-espace vectoriel des solutions est done de dimension 1 engendé par la série formelle exp X Supposons A ¢ N. Les conditions s'écrivent (n=) b= by et (Ym >A) ba = dave IL4 _ Fonetions de variable réelle développables en S.E. 37 On voit que le sous-C-espace vectoriel des solutions est de dimension 2, cengendré par la série formelle expX et par le polynome: xx? xe + § 114 FONCTIONS DE VARIABLE REELLE DEVELOPPABLES EN SERIE ENTIE! Bxereiee art Pw ) Montrer que la série ay, est convergente. 0) Ba dédire que les sien entire reprsentant resin? Avg sht sont normalement convergent ut [1] Leu sm ese prolong done par continu aux points 1 et 1» Eerie Jes égalités numériques ainsi obtenues. = Pour ne N* on pose an 2) Posons a9 D’aprés la formule 10 du § IL, on a pour tout t & [11 Negative Are sin. Les coctficients (ay) étant tous > 0, on en déduit que pour tout # © [0,11 et pour tout Ne N* ‘oi en faisant tendre ¢ vers 1 par valeurs inférieures Soon Aven =F [a série A termes positifs $2aq est: done convergente 1) Soit Sb, X2** une série entieretelle que pour tout nN, [bal = an Pour tout ¢ € [-1,1] et pour tout nN, on aVinégalité: |b, +1] =38 Chapitre IT Séries entibres aq . La sétie de fonctions byt?! est done normalement convergente sur Vintervalle [—1,1] , et converge par conséquent. sur [1,1] vers une fonction continue, Pour tout €€|=1,1] on a: oii, Waprds ce qui précide, en faisant tendre t par valeurs inférieures vers 1 7 2 De male anlage, ou vat}. on a me (1) 8) (1) ag 284 = Ang she , 4 d’oi en faisant tendre t par valeurs inférioures vers 1 : SO" an = Are sh Tog (1+ v2) (On obtient les mémes égalités en faisant tendre ¢ par valeurs supérieures ‘vers —1 car toutes les fonctions obtenues iel sont impaires, Exercice 4: Soit fr [01] +R, aes 4) Expliquer pourquot fest DSEy +) Bn utilisant une équation différenticlle simple vérifge par f trouver son développement et ensemble de validité. ©) Si $ =p, donner Vexpression de 5 sur }-1,0| & Vaide de fonctions usuelles, 4) Posons comme dans l'exercice précélent ap = 1 et pour tout n N*, 113. (@n-) trv] 24 an Pour tout x € J0,1{ on a légalité Are VE Lag z" 4 IL4 _ Fonetions de variable réelle développables en Sb. 39 Posons pour tout € J0,1f g(x) = ‘et 9(0} = 1, de telle sorte ‘que g soit continue sur (0,1. Pour tout 2 € (0,1, 0n a: Are sin VE ate) = Soan2" La fonction g est par conséquent développable en sér die 0 dans (0,1[. Le rayon de convergence de la séx domaine de validité est 0,2[ centidre au voisinage centigze étant 1, le En posant f(0) = 1, on a pour tout £ € (0,1: f(z) = g(2)(1— 2)? Lafonction 2 ++ (1—2)"¥/8, (0,1[ +R, étant développable en série entiéve ‘au voisinage de 0, et le domaine de vaidité étant [0,1[, la fonetion fest développable en série entire au voisinage de 0 et le domaine de valiité est le domaine de definition de la fonction: V'imtervalle [0,1] 6) On obtient facilement l'égalité, vraie pour tout. € J0,1{ y=} 1} Aresing 1-22 1-(1- 22) fl) )~ 950-3) 3 Yeas) za) 2xl-z) aoi Qx(1—x) f(r) + (1-22) f(x) =1, soit encore 2a f'(x) + fle) -2x(2f"(e) + F(z) =1, ce qui est aussi vrai pour z= 0. Posons, pour tout # € (0,1[, f(2) = 3. bn2". Diapras ce qui préctde on a Pégalité formelle: " Cette identité ext vérifiée si, et seulement si, by = 1, ct pour tout n € NT (n+ 1) by =2nby-1- On a done by =1 et pour tout ne Ne Qn 2 _ (Ont be Geet40 Chapitre IT Séries entiéres ¢) Complétons la défnition dela fonction g en posant pour tout = € Ho) a(x) Pour tout x €|-1,0{ on a Pégalité gt) Yen (v=z)" = eg = La fonction g, définie ainsi, est done développable en série entiére au voici nage de 0, avec un domaine de validité égal & |-1,1[. Il en est de méme pour Ia fonction fi: ++ g(x) (1—z)-¥?,, définie sur |—1,1[. Les fonctions J ct A coincident sur (0,1|, et par conséquent Ty = Tj = $. Comme le domaine de validité de la fonction h est |-1,1{, on en déduit en particulce que pour tout 2 €]—1,0{ Sie) = (2) = Exercice 6: Par intégration terme A terme, donner un DSEp des fonctions suivantes : are 9 ae [exn(ee*)a0 4 oe (1-zsintg* dt (a> 0) 4 sf OO ee (a> 0, 650, KEN) Dans ce qui suit la fonction & développer sera notée xm» f(x) 42) Faisons dans Vintégrale le changement de variable ¢ = cos g, 08 p € (0,x/2]. On a done pour tout x eR a Fa) = [exp a on) ap Pour rR fixé, pour tout y ER, on a Pégalité: cosy nt exp(z cosy) = )> 14 Fonetions de variable réelle développables en $.E. 41 la convergence étant normale. On obtient par intégration Solan fe)= ae oll pour tout NEN, Ty est l'intégrale de Wallis: aa cos" vy la convergence étant normale. On obtient par intégration on on f= Ea i pour tout n € N Gf stg Oe! ae oe et Jo =m. Pour tout KEN Joe =0 et Joga On a done, 2k-1" pour tout re R 10-73 eae 6) On sait que pour tout t €J=1,1) aso) la convergence étant normale sur tout intervalle de Ia forme [—ryr] , or est un réel tel que 0 = 1, nous en déduisons que pour tout n> 0: oy in Bea Decloo ne) “(2 eae Test clair que pour tout n €N, ay est la partie réelle de cy. On retrouve évidernmaent le fit que $ est paie, et, en convenant (3) = 1, on obtint, s=Sc-mr(f) x. Remarquons que si a € N, alors Sarre din(2)reasixy, ey _ Grim sa-ixye 7 2 Ces égalités formelles sont en fait vraies pour tout a ¢ B (cf. cours tome 1, séries formelles) s 4) Posons pour tout x © R, g(x) = e-* f(z). On obtient facilement par dérivation, pour tout #0 = (11 40-5 oe doit: ze" (f(z) f(@))=146. Chapitre Séries entidres cet enfin x(f"(e)~ f{z)) =e 1 pou tout 2€ R. Nous en dédusons Sine X*= Pex = = = 4 On voit done que pour tout Nt 1 nog ona = soit encore: lay ~(n = Hhann= 4, doit, comme ay =0, pour tout ne N Nous en déduisons: Exercice 9 Développer en série entire les fonctions suivantes (a Vorigine) en chezchant une équation différentielle simple qu'elles vérfient a) wrsexp(iAAre sinz) (Ae) b) x (r+ VT Fa)" (eR) feo ef etat Q revit vite ero VetViewe La fonction a développer en série entiére sera notée f, et Ia associée $= Dan X". Dans tous les cas proposés ci-dessus, on facilement que f est bien développable en série entiére au voisinage de 4) Posons pour tout y € ]=7/2,7/2[ (0) = s(sin g) =e ¥ 14 Fonetions de variable réclle développables en S.B. 47 Par détivation on obtient, pour tout. € ]-n/2,/2[ cos v f'(sin y) =ide¥ , puis ~ sin "(sin 9) + 00s? y J"(sin g) = MB NF = —H8 F(sin @) Nous en déduisons que pour tout € ]-1, f £"(z) = 27 f"(z) +2 f(z) - >» f(z) On a done 'égalité formelle: Solr +2) + Aang X* = Sol = E=? <1) tn )agX, oir nous déduisons que pour tout 1 € N _ ee ont Dine) D'autze part on trouve facilement f(0) = ay =1 et f'(0) =a: = 1A. On voit done que pour tout p € Nt Tien) Thee ue 9) or et aap =A « (p+) 2) On voit que pour tout ye R Sl shyp) = (shy + chp) = 68 En dérivant on obtient, pour tout g ER: chy f"(shy) = ae", puis ap f"(shyp) + shee J"(shep) = ae" =a? f(shy) Nous en déduisons que pour tout 2 €R (+27) f"(@) +2 f"(@) — a? f(z) On a done 'égalité formelle: So (et n= nla —1)) eX" = So ln+ int Nana A",48 Chapitre IT Séries entidres ol pour tout ne N we eat (On trouve facilement ay = f(0) = 1 et ay = f"(0) = a. On voit done que pour tout p< A il (a? - (2k)?) i (a? — (2k +1)?) et aap = “or Gr Gri A) On trouve facilement que pour tout z € F(x) ~ 22 f(z) On on déduit Midontité formelle Snag x* 2 Sag XMS Sn + ages XY 2 Sag X" = 1 doit a; = 1, et pour tout we NT anu =a, net = eT dnt La fonction f 2, le coefficient de X" dans S? est a)an-1+.--+@n-1415 on voit que pour tout n= 2 (041) = (4= 2d +L ened Hees ana ad (On voit alors facilement par réeurrence que pour tout n= 1, aq > 0 Diautre part, on a dans un voisinage de 0 Mégalieé f= Dane”54 Chapitre Séries entibres soit encore: —Log (1 ~ #) f(t) = —Log (1 #) G)e~)-28 dot Nous en déduisons : (maa soit encore 1a a mei 1 Comme pour tout n= 1, a, > 0, on en déduit (Wn e Ni) 1 a (en) Osa, ce qu’llfallait démontrer. 2) Sit § Inés foal § = $8 —1 3, Bo lint nation précédentes on obtient tale Comme pour tout_n €N, 0 a, = 1/(n+ 1), Ie rayon de convergence de a sétie entitve 1/S est = 1. Le rayon de convergence de la série entitre S tant 1, d’aprés la proposition 11.2.1, nous pouvons alfirmer que pour tout teR, [<1 En posant (0) ~ ay ~ 1/2, et pour tout t < J0,1[ IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en SE. 55 on obtient une fonction continue, somme sur [0,1[ de Ia série de fonctions Kant”, la convergence étant normale sur tout intervalle de la forme ‘.r[,o OS 2 <1. On voit done que pour tout + € (0,11 of (egagtng) eS florea Sat Comme la série eat convergente (majoration (1) du 8), la série de convergente sur intervalle {0,1}, et focions $2222" esol lle converge vers une fonction continue, Nous en déduisons: oo L (Ciaran) Et Exercice 18 (Uiéoréme de Serge Bernstein) + a) Soit a € RY et g une fonction paire, g: [-a,a] + & de classe €° telle que (yn =0), (Wee {-a,a}) g(x) =0 al) Prouver que 9) est croissante sur [0,a} pour tout p. 2) Montrer: 3M = 0 tel que Yun) O £0) ‘On. done pour tout « € [-a,a] Mégalité (formule de Taylor-reste intégrale) ey = [Pr pone a fp @+ne est alors clair que pour tout x € [0,a] I,(z) = 0, ce qui est vrai aussi pour tout x € |~a,0] puisque la fonction I, est paire. Supposons x € [0,a[. D’apris ce qui précide (g-gn exter [rent )2P*! (2p + 2)! 9(a) gO ates fo (2p41)! (a ~t)?P+? at IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en $.E. 57 application t St tant monotone sur [0,2], ses valeurs sont com- —..... Jyt2) = 2" 2)90)(2)"" f° apr ayaa (2) 2 Comme 0 = 2 < a, on en dédhit Ip(z) 2 0, ce qui est vrai aussi si —a 0), ce qui correspond au minimum de la majoration, on obtient |r) « Nous en déduisons, pour tout x € | Sarr ols =<(1 . ct par conséquent, pour tout 2 € |~a,al a saps) we aS ) 20 ce quil falait démontrer. La fonction f est bien DSEo, le rayon de convergence de la série de ‘Taylor en 0 est > a, ot le domaine de validité contient l'intervalle ]-a,a[ IL4 __Fonetions de variable réelle développables en $.E. 59 6) La fonction tg: |=n/2,n/2[ +B est de classe @* et impaire. Mon- trons que toutes ses dérivées sont positives sur [0,x/2{. On sait que pour tout t € [0,x/2], te’(t) = 1+ te%(t). En dérivant n fois cette identité (EN) on trouve pour tout t € (0, 7/2] t= ()) eat (t) tel (t) Comme pour tout t € [0,x/2{, ta(t) 0, on voit facilement par récurrence que pour tout m EN, et pour tout ¢€ (0,x/2[, te™(t) = 0. La fonction ty est paire et vérifie par conséquent les hypothises du a), pour tout a € |0,7/2{. Cette application est donc DSEo , le rayon de convergence de Ia série de Taylor est = 1/2, et le domaine de validité est Pintervalle x/2,x/2]. Ten est bien sir de méme par intégration pour la fonction ty Montrons que le rayon de convergence de la série de Taylor est. /2 Posons te(z) = So ap2%*t4. Diapris ce qui préctde, pour tout p € N, a, = 0. Si le rayon de convergence de cette série était > 1/2, la série SS ay (x/2)%*? serait convergente. On aurait alors, pour tout 2 € (0,/2[ tex Yop etl Sannrn ce qui ost évidemment impossible. Le rayon de convergence de la série de Taylor en 0 de la fonction tg est done exactement */2 Bxercice 19 + Démontrer les identités ci-aprés (Ja| < 1) » igccecce be = } [rAtesina ~ (Aresina}}] 5 (ee Least) og (VTFS-1) 0 Pour tout t € |-1,1[\ {0}, posons f(t) = Log(1 +4) /t, et f(0) = 1. On sit que la fonction f est DSEp et que pour tout © ]-1,1/ 10260 Chapitre IT Séries entibres La convergence de cette série de fonctions est normale sur tout intervalle de la forme [-a,a],0h OSa<1 Pour tout n € Non posera (intégrales de Wallis): an ai =. I, I On sait que 1p = et pour tout pe NT et 4) Liintégrale & calculer est ici =f Sloe sin 2) dx Comme Jal <1, on a pour tout 2 € R t a1" . way (asin a)", Sa sin z) = > Ja convergence Gtant norinale, On en déduit: ant [ "Oot naz 2, 1 @ 1 Rp+l?~Ip+1* op (p> 0) daper = On sait que (formule (10) du § 114), pour tout a, fal <1 Sempra! =F Are sina Yomie =A IL4 _ Fonctions de variable réelle développables en S.E. 61 Posons pour tout t € ]-1,1[, g(t) = Are sin*t. Cotte fonction est dévelop- pable en série entiéxe au voisinage de O et le domaine de validité contient Vintervalle |-1,1|, puisque c'est le earré d'une fonction qui posséde cette propriété. Pour tout y € |-x/2,7/2[, on a g(sing) = ¢*. On en déduit cos po'(sin y) = 2y, puis cos? yg"(sing) — sin ya/(sin ye) = 2, ot par conséquent, pour tout t ¢ )=1,1[, (1—t2)9"(¢) —ta'(t) = 2. Nous pouvons cen déduire que la série de Taylor $= $> by X" de g en 0 vérfie la relation xo SY =24 X89" + XS", doit: Son 2)(0 41) baad X* = 24 Vln 1) +n) by A, et par conséquent, by =1, et pour tout n > 0 ne? bea Gye) ‘On a aussi by = 9(0) = 0, et comme $ est paire, pour tout p © N, Dept =0. Pour tout p>1,ona (2p- 2)? x. x2 bee = Sox (p= Ix kam a (On remarque que pour tout p €N*, bay = 2azp , et par conséquent: Sena =f Stal Aresin? a. Sonn dons st ce quill fallait démonteer62 Chapitre I Séries entidres 0) Liintégrale & ealeuler est ict geal *? Hash ayde En procédant comme dans a), on trouve sin? nde = > COT tea gh Lact. oli cy = fy = 7/2 et pour tout k>1: aye (ay BT *ak-2 = —E— * pa) Or pour tout @€]-1,1{, ona: ViFa=14 att ot dy = 1/2, et pour tout & > 1 1) 2k xok 3x1 Xa x42 On voit done que pour tout &>0, ce = dg. Nous en déduisons que pour tout a, lal <1 J=Sqot=n(viFa-1), ce qu'il fallait démontrer. Exercice 20 : Soit @¢R\2"Z. ‘Trouver le DSEy de la fonction =u etn On sait que pour tout 2 > —1 fixé, la série est convergente. Soit # €]=1,1[ et peN*, on alg cos nS cos nf 1 10>. a =F (apr come GEM) IL4 _Fonetions de variable réelle développables en $.E. 63 Nous en déduisons 10)= Su" (ESE) at cap en cee SS _cos nd Ls done Copsey ost a On voit done que pour tout. 2 €]-1,1[ : Sue (cond) 5 fe) = Oy (0 Sar J Le rayon de convergence de cette série enti're est = 1 et Je domaine de validité contient |~1, 1/ Exercice 22 : Soit (an)n=1 une suite complexe telle que Ia série ST Jan|” soit convergente. On suppose: (welia1ay SF ent Verifier que cela a un sens, et montrer (V7) dn. = Soit t€}-1,1], pour tout ne N* on a Vinégalité * aa) cost absolument convergente ; sa so On en déduit que In série I nt sera notée f(t). Soit ¢¢]=1,1] et pe N*, ona Pégalité: s0= = E(t wre LAE) Les séries Saq/n* , pour k > 0, étant convergentes, nous en déduisons 12D (= at ) t+ Ryle)64 Chapitre IT Séries entidres F(t) = Lats Imp le ens done y(t) 0. La fonction f est done sur |=1,1[ somme d'une séie cntidre, done de classe “°° et somme de sa série de Taylor en 0. Or par hypothése, pour tout t € ]-1/2,1/2], f(t) =. Nous en déduisons que la série de Taylor de f en O est nulle, et donc que f est mulle sur |—1,1[ Soit NV €N*, pour tout te R, |e] an/n*, pour & > 0, éant convergentes, nous en déduisons oi on) =3o($ gh) oma, “ ra Ry w(t) = Late Orsi [> ain tay ‘ Nous atiliserons les résultats de T'exercice 3, en reprenant les mémes nota- tions. Comme So T = X, que le rayon de convergence de la série formelle S = Xexp(~X) est $00, et que le rayon de convergence de la série formelle T est 1/e, daprds le théoréme IIL1.2, on a, pour tout 2 € C tel que |e} <1/e, Mégalite e)exv (-72)) = Pour tout 2 tel que [z] < 1/e, Méquation ye"? = = a au moins une solution ai est (2) ‘Comme $12) 510) =0, il existe r > 0 tel que pour tout y €C tel que vl 0 et < 1/e, tel que pour tout = 2 €€ tel que |2| §1IL2 NOTION DE FONCTION ANALYTIQUE COMPLEXE Bxercice 2: Sot g + [0,22] + © une fonction continue. Montrer que FCC, are [pleat ext annttiqe. a Pour tout 2 ¢ €, et pour tout t ¢ 0,27], on aVégalité githe’* =D o(t) (itzy" Ja convergence de cette série de fonctions de t étant normale sur [0,27], uisque ¢ est bornée. Nous en déduisons que pour tout 2 rays [omer X(f« La fonction F est done somme dune série entibre de rayon +00 ; elle est par conséquent analytique. m2 Notion de fonction analytique complexe 71 Bxercice 3: Sot ® = {2€€| fei 0 tel que f admette un prolongement analytique g., sur Pensemble Bu {ze€ | |2— 29] 1 tel que Jf se protonge en une fonction g: {2 €€ | |z|
0 la boule ouverte {z€C| |z—al 0, montrons que st Blz0,79) 9 Bl2y,ri) #0, alors Pouvert. B(2p,r9) 1 Blz1,m) VG nest pas vide. En effet, on peut supposer 2 # 21 , et dans ce ca, le segment ouvert J2o,21[, qui est inclus dans %, coupe aussi intersection des disques ouverts Bleo,r0) et B(z,71) Soient gra “GU B(za,70) —* € et geyry ! WUIB(2,,r4) >» © deux prolonge- rents analytiques de f dans les conditions de l'énoneé. Les fonctions geo et gayr incident sur & avec f, done entre elles, et si B(29,7o)B(21,"1) niest pas vide, d’aprés oe que nous avons remarqué, les fonctions guar» Gan et F coincident sur Youvert non vide B(39,r9) 1B(3y,r1) 12 3 mows en déduisons, d’aprbs le principe du protongement analytique, que geyre et Gar coincident sur Youvert connexe (car convexe) (2,70) 0 B(2\."1) Deiix fonctions analytiques gio et ges. coincident done toujours sur Vintersection de leur doraaines de definition. Notons E Vensemble des couples (2o,ro) € U x Ry tels qui existe sur FUB(29,r9) une extension analytique de f , unique ear DL B(z,r0) est connexe, notée any Sur Vouvert D =" YU Blzo,ro) on peut Gomis définir une application g: D—+€, dontla valeur en 2 est Ia valeur commune cen z des fonctions gay» tlles que € FU Blze,rp). Cette application prolonge f ,carsi 2), toutes les applications gm) ont pour valeur f(2) en 2, Cette application est analytique, car si z © D, il existe (20,70) © E72 Chapitre 111 Compléments sur les séries entibres tel que = €DNB(so,r9) et g coincide sur Vouvert 97 B(:o,re) contenant avec a fonction analytique gare (Vanalyeité est une propriété locale) Si ouvert D contient U, ce qui est le cas dans les conditions de énoneé, alors il contient @. Soit d est la distance du compact @ au complémentaire de D, qui est fermé; on sait que d > 0. lest clair que B(0,1 +d) CD, et par conséquent qu'on peut bien prolonger f en une fonction analytique sur un disque ouvert de rayon > 1, ce qu'il fallait démontrer. Exercice 6: Soit $= Da, X" € C{X} de rayon too. Pour 2 € C, on pose f(z) = 3 an 2" 6) St > 0. On sre Weed) ler tale) <0 Mons a (Yn 21) ag =28200 0) Pour F >on gs sup Re(s0) = Br. Mone ue BE). 0, alors $= €) Sate (2) = exp (Bs) - On suppose que, pour tout ¢> 0 existe K > 0 tel que (Vz EC) [p{z)| = Ketl*!. Montrer que @ est constante, a) Diaprés le théoréme IIL1.1, pour tout n € Ni et tout r > 0, ona Pegalité 2raqr! =f Flre®)e aw En reprenant la démonstration de ce théoréme, on voit facilement aussi que pour tout r>0 et tout n EN", ona: ["seolyertan= Sage f siean=0, done onion [Tee -0 2a aqr of Re (fire) ei"? do Ls Notions sur le logarithme complexe 73 Comme pour tout 2 € € tel que [2] =r, Re(f(z)) <0, on voit que: Pelle = [5 ate( [Freee 1 lag] = ~2Re(ao) Re (F(re!®)) ao 47 Re(ao) , 5) Soit r > 0, posons g(z) = f(z)— B(r). On peut appliquer & la fonction 4. qui est bien somme dune série entire de rayon +00, ls résultats du o} Nous en déduisons que pour tout n € N* Flag] 5-2 (Re (ao) ~ B(r)) « ot pour tout ne N* et pour tout r>0: Ble) ~ Re(a0) (7 w = Jay) <2 On peut en déduire que si B(r)/r,—- 0, alors (Wm EN") ay =0, ceste ‘dire que $ est constante, ©) Pour tout £ >0 il existe K >0 tel que pour tout 2 €C Welz] = lexp (£(2))| = exp (Re(f(2))} = K exp (e |2l) , ct par conséquent: Re (f(z)) = Log(K) + lel On voit donc que pour tout r > 0, Bir) = Log(K) +e r. Drapres la majoration (1) du 6), pour tout r > et tout re Nt Log K +er— Re(ao) Si n> 1, en flsant tendre r vers +00, nous en dédulsons dy = 0. Pour n= 1, en faisant tendre r vers I'infini, nous en déduisons, |a1| <= 2¢ ; mais Comme cette négalité ext vaie pour tout -€ > 0, nous obtenotsfinalement lay] =0. La séele formelle $ est done constante; les fonctions 3 et sont par conséquent constantes.‘74 Chapitre II Compléments sur les séries entidres § 11.3 NOTIONS SUR LE LOGARITHME COMPLEXE Bxercice 2 Soit pe N, p23. Pour ke [0,p— 1], on pose ky ox(N) = Let (NeEN*). a) Utiliser le logarithme principal pour démontrer, en posant ini w= que onl) = aN) + +4 (veto v9 5 6 (Log (t -«0) : ot p(N) + 0, -y désignant la constante d’Eulr. 1) Mettre les expressions ainsi trouvées sous forme réelle 2) Pour tout + € [1,p— 1], la formule (2) du §1IL.5 nous donne Pégalieé Log (1 ~ 0") lt par conséquent 3.-Su (690 (tog ary) = Se aman) On sait que si m= k+1 mod p, alors 5 wim-C#NIr = p, ot si me +1 mod p, Sutter 0. Nous en déduisons Pégalité: spo $e SotsaDa) ob beer = 1 si p divise m—(k-+1), et bys =0 sinon, Par définition Dans cette somme les indices qui sont congrus & k+1 modulo p sont k+1, qui est le plus petit puisque le précédent serait k+1—p <0, k +1 +p, ete, k +14 (N—1)p. On voit done que ms [Notions sur le logarithme complexe 15 Comme eure part ene, (= 3) ~ Log +N) oe 9, now en ions pout) —Logtk+ Np) co 7+ Sk ce qu! flat dmonter 4) La site (eu())venr ant A valet, on vit que pour tut AEN", 54 a une partie imaginaire nulle, Pour tout r ¢ [1,p—1), on pest Se Luh = 1 ete = 25 sinter n/p) rl Comme sin(rr/p) > 0, et —1/2 2¥n muum = ed (Eer-e)) Si m est congru A 0 modulo B le terme de la somme intérieure vaut 6/m , si ‘m est congru A ~a, cfest =b/m, et sinon le terme est nul. On remarque que a Fonctions usuelles dans le champ complexe 17 puisque 1 0. On voit done que *S (is wea) (On comparant avec les égalités trouvées précédemment on remarque que S= (a/b) S', e'est-ardire s st YE C= bog - 0), conn} ce qu'il fallait démontrer. ¢) Lasomme $ étant évidemment réelle, il est inutile de calculer la partie imaginaire de la somme, qui est nécessairement nulle. On a: an S'= Dw" = log(1 =") , ot w= €*/*. Pour tout r € [1,b—1],, on trouve comme dans Vexercice précédent Log (1 w") = Log (2 sin (wr/b)) + i (mr /b—m/2) , et cos(2mar/s) —1 +i sin(2nar/b) Nous en déduisons w vial +2 ‘a cos(2mar/b))Log (2 sin(xr/b)) + sin (2x ar/b)(xr/b— m/2)| . § 11.4 FONCTIONS USUELLES DANS LE CHAMP COMPLEXE Bxercice 1: | Montrer, pour tout 2 € C,, les inégalités sulvantes : let =a] 0 il existe © € [Ojr[ tel que: e” —1 = re", et par conséquent pour tout 2 €€ : Hl 1 0. L'inégalité est vérifiée si, et seulement si |sin az[? sh? y = [sin x2)? ch?ay ‘ce qui s'éerit, 2 5 (chay — cos* az) sh?xy < (sh?ny +sin® xz) chay , soit enfin : 0< cost arsh?ny + sin? nzchay Linégalité est done toujours vraie si y > 0 Exercice 3 + Calculer les parties réelle et imaginaire des nombres suivants, oi 2eC et c=z+iy, avec (ry) ER. a) 2,01 2 L et a=a+ib (a et b réels), par exemple i! 0) Arcsinz, oi 2 T.= Rappelons que L=C\R_,et T=€\{reR| [z| = 1} 4) Posons 2 = pel”, oit p> 0 et 6¢]-x,x[. Par définition exp (Log (2)) = exp ((a +1 8)(08 + Logp)) = = exp(aLogp ~ 68) exp i (bLog 9 +06) Re(2*) = exp (a Log p ~ b8) cos (bLogp +8) . Im (2°) = exp(aLog p ~ b8)sin (bLog p +48) Rappelons enfin que: =VFTe 0 Ante —2nrete ( On obtiont done Péqalivé Re(2") = exp (G Log (x? + y) ~ 2b Arctg. (=n) x xo (Sloe e+) 2a tren =iaz)):