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TRAVAUX DIRIGÉS

Commentaire de texte

« Le dépassement de la personnalité morale »

Proposé par :

EL BELOUI Hamid

Année universitaire :

2018 / 2019

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COMMENTAIRE DE TEXTE

« L’expression dépassement de la personnalité morale prend son sens dans le sillage du


principe d’autonomie de la personne morale. On sait qu’une fois légalement constituée, cette
dernière est réputée être une personne juridique entièrement distincte de ses composants.
Ainsi, lorsqu’un tiers est en relation avec la personne morale, d’un point de vue strictement
juridique, le rapport de droit s’établit entre la personne morale et le tiers et non avec la
communauté de ses membres. Ces derniers sont, en principe, étrangers et sauf cas particulier,
seule la personne morale est engagée. Dans cette perspective, la personnalité morale protège
ceux qui sont derrière en empêchant de les atteindre. En d’autres termes, elle érige une sorte
d’écran entre ses membres et les tiers, ne laissant rien transparaître à l’extérieur de ce qui la
concerne. Poursuivant cette idée, le dépassement de la personnalité morale doit s’entendre
comme le dépassement de l’écran formé par la personnalité morale et désigne l’action qui
consiste à aller au-delà de l’écran de la personnalité morale pour appréhender les personnes
qui la composent. »

Source :

PAERELS Hélène, Le dépassement de la personnalité morale : contribution à l’étude des


atteintes à l’autonomie des personnes morales en droit privé et droit fiscal français, Thèse,
Lille, Université de Lille II, 2008, pages 21 et 22.

Travail à faire :

Commentez le texte ci-dessus.

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SOMMAIRE.

PREMIÈRE PARTIE : L’EFFICIENCE DE LA PROTECTION CONFÉRÉE PAR LA


PERSONNALITÉ MORALE 7

A) Le cas des sociétés à responsabilité illimitée 7

B) Les associés qui s’engagent personnellement 8

SECONDE PARTIE : LE DÉPASSEMENT DE L’ÉCRAN FORMÉ PAR LA PERSONNALITÉ


MORALE 9

A) Le cas des sociétés fictives et frauduleuses 9

B) Les situations de confusion de patrimoines 11

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NB : 1) Il faut en premier lieu expliquer le texte, et en deuxième lieu critiquer (positivement
ou négativement) celui-ci, mais toujours avec objectivité. Plus le nombre d’arguments est
important, et plus le correcteur sera davantage enclin à vous accorder une bonne moyenne.

Par la suite, dans une feuille de brouillon, mentionnez les termes à analyser plus tard. Par
exemple :

« L’expression dépassement de la personnalité morale prend son sens dans le sillage du principe d’autonomie de
la personne morale. On sait qu’une fois légalement constituée, cette dernière est réputée être une personne
juridique entièrement distincte de ses composants. Ainsi, lorsqu’un tiers est en relation avec la personne morale,
d’un point de vue strictement juridique, le rapport de droit s’établit entre la personne morale et le tiers et non
avec la communauté de ses membres. Ces derniers sont, en principe, étrangers et sauf cas particulier, seule la
personne morale est engagée. Dans cette perspective, la personnalité morale protège ceux qui sont derrière en
empêchant de les atteindre. En d’autres termes, elle érige une sorte d’écran entre ses membres et les tiers, ne
laissant rien transparaître à l’extérieur de ce qui la concerne. Poursuivant cette idée, le dépassement de la
personnalité morale doit s’entendre comme le dépassement de l’écran formé par la personnalité morale et
désigne l’action qui consiste à aller au-delà de l’écran de la personnalité morale pour appréhender les personnes
qui la composent. »

Il faudrait également noter dans cette feuille de brouillon, des idées connexes par rapport
au texte et que vous utiliserez plus tard.

2) Il faut faire référence au texte à commenter tout au long du travail et y apporter des
éléments nouveaux.

3) Il faut éviter de paraphraser le texte ou de confondre le commentaire de texte et la


dissertation juridique. À cet effet, apparaissent, en rouge divers commentaires ajoutés afin
d’illustrer le devoir.

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INTRODUCTION

« À l’instar du mariage, la société vise des idéaux élevés. La nature de ces idéaux se révèle
notamment dans l’étymologie : societatis vient de socius, qui signifie compagnon, allié et, dès
les premiers siècles de Rome, associé ». Ces idéaux élevés des sociétés, mentionnés dans
l’ouvrage « l’éthique du Droit des affaires », ne cessent aujourd’hui d’être atteints.
L’utilisation dévoyée de la personnalité morale en constitue l’une des raisons.  Phrase
d’accroche ; il faut soit citer quelqu’un ou parler de l’actualité en lien avec le texte à
commenter

C’est dans cette optique de vouloir contribuer à l’étude des atteintes à l’autonomie des
personnes morales en droit privé et droit fiscal français, que Mme Hélène Paerels, née le 18
janvier 1977, a rédigé une thèse sur le « dépassement de la personnalité morale », présentée et
soutenue le 24 juin 2008.  Présentation de l’auteur du texte

Cette date coïnciderait presque avec le premier anniversaire du début de la crise des
subprimes, qui est un dévoiement d’autres techniques juridiques et financières. À l’aube de
cette utilisation détournée de la personnalité morale, cette thèse a pour objectif de mettre en
lumière une partie de ce droit, en le mettant en exergue avec le droit fiscal français. 
Décrire le contexte (juridique, géographique et historique si possible, etc.)

En droit des sociétés marocain, la personnalité morale d’une société s’acquiert après
l’immatriculation de celle-ci au registre du commerce (RC). Cela concerne donc le Société
Anonyme (SA), en vertu de l’article 7 de la loi n°17-95, mais cela concerne également la
Société en Nom Collectif (SNC), les sociétés en commandite et la Société À Responsabilité
Limitée (SARL) et ce, en vertu de l’article 2 de la loi n°5-96. Ne sont donc pas visées par
notre travail, les sociétés dépourvues de la personnalité morale comme la société en
participation (articles 88 et suivants de la loi n°5-96), les sociétés créées de fait qui sont
exclusivement assujetties aux dispositions du Dahir formant code des Obligations et des
contrats (DOC) relatives à la société contractuelle, etc.  Le texte à commenter délimite lui-
même le champ de rédaction : il faut relever cette délimitation pour montrer que l’on
maîtrise le sujet

Mme Hélène Paerels traite des cas où il y a un abus de la personnalité morale et où il y a


nécessité de dépasser celle-là dans certaines circonstances. L’auteur parle de l’écran de la
personnalité morale, une sorte de « paravent », censé protéger les associés qui se trouvent

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derrière elle. C’est ainsi que la création de sociétés fictives – société tiroir, société écran ou
coquille vide – est entrée dans les mœurs, un peu partout dans le monde.  Première
véritable utilisation d’extraits du texte que l’on cite et que l’on reformule, tout en prenant
soin d’éviter de paraphraser l’auteur

Et si le législateur marocain a été et est formel sur les groupements ayant la personne morale
et ceux qui ne l’ont pas, il y a des situations dans lesquelles la nature de la personne morale et
la qualité de ses membres est prise en compte, pour déterminer les cas d’abus de cette
personne morale, il s’agira alors de lever le voile social.  Intérêt du sujet

À ce propos, il convient de nous poser la question suivante : dans quelles situations le juge
peut-il lever cet écran, ce « voile social » que constitue la personnalité morale ?  L’étape de
la problématique : dans un commentaire de texte, c’est le texte lui-même qui nous indique
la problématique à développer

Pour répondre à cette problématique, il est important d’analyser au préalable l’efficacité de


cet écran formé par la personnalité morale en droit des sociétés, selon les cas (I), avant de
s’intéresser au mécanisme de la levée du voile social (II).  Le plan peut consister à établir
le sens du texte en premier lieu avant d’en aborder les propos par la suite. On peut
également choisir de suivre la chronologie adoptée par le texte lui-même, et c’est ce qui a
été fait ici

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PREMIÈRE PARTIE : L’EFFICIENCE DE LA PROTECTION CONFÉRÉE PAR LA
PERSONNALITÉ MORALE

L’auteur a parlé d’un rapport de droit qui s’établit, en principe, entre la personne morale et le
tiers, tant et si bien que les associés (qui sont derrière celle-ci) s’en retrouvent protégés. Il est
important de traiter de ces cas particuliers cités par ledit auteur et qui peuvent être scindés en
deux pour les besoins de ce travail : l’objet de cette partie est de mesurer l’efficience de cette
protection conférée par la personnalité morale dans les sociétés à responsabilité illimitée (A),
avant d’aborder le cas des associés qui augmentent de manière conventionnelle leurs propres
engagements (B).  [Chapeau]

A) Le cas des sociétés à responsabilité illimitée

Dans la SNC, « les associés ont tous la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et
solidairement des dettes sociales » (article 3 de la loi n°5-96). Dans les sociétés en
commandite simple « les associés commandités ont le statut des associés en nom collectif »
(article 20 de la loi précitée), Dans la SCA, les commandités « ont la qualité de commerçant
et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales » (article 31 de la loi précitée).

La définition de l’obligation solidaire est à retrouver dans le DOC à l’article 154. En effet,
« l'obligation est solidaire entre les créanciers, lorsque chacun d'eux a le droit de toucher le
total de la créance, et le débiteur n'est tenu de payer qu'une seule fois à l'un d'eux […] ».

Dans les sociétés à responsabilité illimitée, l’écran érigé par la personnalité morale est moins
efficace du seul fait que la responsabilité des associés dans les SNC, ou des associés
commandités dans les sociétés en commandite, n’est pas limitée à leur apport.

Sur le plan juridique, cela signifie qu’elles ne forment pas (dans les sociétés à responsabilité
illimitée) une cloison étanche entre les associés et les créanciers sociaux. Prenons l’exemple
d’un prêt bancaire contracté par une société à responsabilité illimitée : les associés devront,
selon les cas, rembourser d’éventuels impayés du prêt contracté au nom de la société si celle-
là ne remplit pas son obligation de paiement.

A contrario, la SARL « est constituée par une ou plusieurs personnes qui ne supportent les
pertes qu'à concurrence de leurs apports » (article 44 de la loi n°5-96). Quant à la SA, « les
actionnaires ne supportent les pertes qu'à concurrence de leurs apports et leurs engagements

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ne peuvent être augmentés si ce n'est de leur propre consentement » (article premier de la loi
n°17-95).

La protection conférée par l’écran de la personnalité morale dans ces sociétés-là est donc plus
efficace en comparaison avec les sociétés à responsabilité illimitée. Mais il existe également
d’autres cas particuliers visés par l’auteur, que nous verrons ci-après (B).  [Transition]

B) Les associés qui s’engagent personnellement

L’article premier de la loi n°17-95 précitée, mentionne brièvement ces cas où les engagements
des actionnaires peuvent être augmentés : lorsqu’ils y consentent.

Pour des raisons de commodités, nous utiliserons le terme d’« associé » pour viser non
seulement les associés des SARL, mais également les actionnaires des SA.

Nous distinguons deux (2) situations très communes qui illustrent cet état de fait : le cas de
l’associé qui se porte caution (a) et celui de l’associé-dirigeant (b).

(a) « Le cautionnement est un contrat par lequel une personne s'oblige envers le créancier à
satisfaire à l'obligation du débiteur, si celui-ci n'y satisfait pas lui-même » (article 1117 du
DOC). En pratique, les établissements de crédit n’acceptent d’accorder des crédits
conséquents à des sociétés que lorsque celles-ci présentent des garanties tangibles
(hypothèques, gages, etc.), et se retrouvent souvent à exiger des cautions.

L’associé qui aurait consenti à ce mécanisme juridique se retrouverait non seulement engagé
(de manière limitée ou illimitée, selon la forme de la société) vis-à-vis de la société, vis-à-vis
des tiers s’il est associé dans une société à responsabilité illimitée, mais également vis-à-vis
d’un établissement de crédit dans le cas où l’associé se serait porté caution.

(b) Le cas de l’associé-dirigeant est également à mentionner : dans l’exercice de leurs


fonctions, les dirigeants sociaux, qu’ils soient administrateurs, gérants, présidents du Conseil
d’Administration ou membres du Directoire, s’exposent à des risques de mise en jeu de leur
responsabilité par la société, les associés, les salariés ou tout tiers ayant subi un préjudice.

Les risques sont multiples, ils sont principalement de trois (3) natures : l’inobservation de
dispositions légales ou réglementaires ; la violation des dispositions statutaires ; ou l’erreur de
gestion.

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Mais au-delà de cela, la responsabilité des dirigeants sociaux à l’égard des tiers a un caractère
particulier. Bien que la responsabilité du dirigeant à l’égard des tiers soit reconnue comme
exceptionnelle, elle est retenue lorsqu’il y a une faute détachable, séparable des fonctions de
dirigeant, c’est-à-dire une faute qui lui soit imputable personnellement.

Une responsabilité contractuelle peut également être recherchée en cas de dépassement des
limites des pouvoirs du dirigeant, en cas de manque d’information du cocontractant lorsqu’il
agit au nom d’une société qui est frauduleuse ou simplement fictive ou, enfin, en cas de
mauvaise exécution du contrat s’il est personnellement engagé à côté de la société.

Cela constitue une parfaite transition pour notre seconde partie, qui traite justement de la
nécessité de dépasser l’écran formé par la personnalité morale, et notamment dans ces cas-ci
(seconde partie).  [Transition]

SECONDE PARTIE : LE DÉPASSEMENT DE L’ÉCRAN FORMÉ PAR LA


PERSONNALITÉ MORALE

Le dépassement de l’écran formé par la personnalité morale et désigne l’action qui consiste à
aller au-delà de l’écran de la personnalité morale pour appréhender les personnes qui la
composent. Sans être exhaustif, nous pouvons distinguer deux situations dans lesquelles il
paraît nécessaire de dépasser cet écran susnommé. En ce qui concerne les cas des sociétés
fictives et frauduleuses (A), et dans les cas où il y aurait confusion des patrimoines (B). 
[Chapeau]

A) Le cas des sociétés fictives et frauduleuses

Comme tout contrat, le contrat de société repose sur le consentement des parties et ce
consentement peut être affecté de certaines pathologies juridiques. Parmi ces pathologies, la
théorie des vices du consentement est la plus connue, mais ne nous intéresse pas ici. Nous
retiendrons en revanche les manifestations du consentement en vue de la poursuite d'une fin
illicite ou contraire à l'intérêt des tiers. Le pouvoir créateur de la volonté qui sous-tend le

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contrat qui a donné naissance à une société est donc tout à fait exceptionnel en comparaison
avec les autres types de contrats, et explique que la volonté des parties soit examinée avec une
vigilance particulière. Si cette volonté est en réalité une simulation ou est tendue vers la
réalisation d'un but frauduleux, la preuve de la fictivité ou de la fraude empêchera que les
conséquences voulues par les parties puissent se développer.

Il faut en premier lieu faire une distinction la fictivité d’une société et la simulation. Cette
dernière est un procédé qui permet de dissimuler la volonté réelle des parties. Il s’agit de
modifier un acte distinct appelé « contre lettre » un élément du contrat principal (l’acte
apparent). Une contre-lettre est une convention occulte qui contredit, en les annulant ou en les
modifiant, des dispositions contenues dans une convention ostensible, c’est pour cette raison
qu’elle n’est opposable qu’à ses auteurs (article 22 du DOC).

Alors que la plupart des hypothèses de fictivité révèlent une absence totale de consentement
de la part de l'un, de plusieurs ou de tous les associés : il manque un élément essentiel du
contrat de société, ce qui conduit à une absence d'affectio societatis. Ces sortes de fantômes
juridiques ne répondent pas à la définition fondamentale de l'article 982 du DOC.

La fictivité résulte, dans la plupart des cas, de procédés plus insidieux. Plusieurs personnes
sont en apparence associées, mais l'une d'elles traite la société comme son entreprise
personnelle. Le maître de l'affaire s'est entouré de prête-noms, que l'on peut dénommer
comparses ou « hommes de paille », si bien que l'affectio societatis fait complètement défaut.

Rappelons que le défaut d’affectio societatis est l’un des trois (3) critères qui permettent
généralement aux juges de déduire de la fictivité de la société, avec l’absence d’apport et
l’absence de pluralité d’associés, qui sont des critères non-cumulatifs (un seul suffit).
Seulement, le dernier critère cité peut-être atténué par l’existence des SARL d’associé unique,
puisqu’« en cas de réunion en une seule main de toutes les parts d'une SARL, la société
continue » (article 48 de la loi n°5-96).

Dans ce dernier cas, le juge pourrait retenir le critère de confusion des patrimoines, qui fait
justement l’objet de notre subdivision (B).  [Transition]

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B) Les situations de confusion de patrimoines

La confusion de patrimoines est un cas traditionnel d'extension d'une procédure collective à


une ou plusieurs personnes physiques ou morales ayant entretenu des liens inextricables ou
des flux financiers anormaux avec le débiteur soumis à la procédure collective. Elle peut aussi
être relevée pour dénoncer la fictivité d'une société, en cas de confusion du patrimoine de
cette société avec celui du maître de l'affaire. Dans ce genre de situation, on dit que le juge
« lève le voile social » de l’écran formé par la personnalité morale.

La SARL d’associé unique peut également être tenue pour fictive si l'associé unique confond
son patrimoine personnel et celui de sa société. Il n'y a pas en l'occurrence, comme dans les
cas classiques de simulation, un accord entre plusieurs personnes pour créer une apparence,
puisque par hypothèse la société résulte d'un acte unilatéral. Il n'en reste pas moins que si
l'associé unique a, au vu et au su des tiers, confondu son patrimoine avec le patrimoine social,
l'acte de société aura permis une simulation puisque la société unipersonnelle n'a été conçue
que comme une façade destinée à masquer une affectation de patrimoine qui n'existait pas en
réalité. Cette fictivité peut résulter, non seulement de l'utilisation par l'associé unique de biens
sociaux comme des siens propres, mais aussi, à l'inverse, de l'utilisation pour les besoins de la
société des biens personnels dudit associé.

Plus fréquemment encore, les juges mettent au premier plan de leur décision la confusion de
patrimoines de plusieurs sociétés, qui doivent alors être considérées comme formant un seul et
même être moral. La solution est bien établie en jurisprudence, encore que son fondement
juridique soit incertain : l'inexistence présumée d'un véritable contrat de société ? Une autre
manifestation de la théorie de l'apparence ? Une sanction juridique du comportement
économique de la société dominante ? La théorie de l'abus de droit transposée à l'abus de la
technique de la personnalité morale ?

De nombreuses décisions relèvent « l'existence d'une seule et même entité économique » ou


encore « l'unicité d'entreprise » pour en déduire la fictivité d'une filiale ou d'une société
totalement assujettie à une autre.

L’ensemble des cas décrits dans notre deuxième partie mettent en exergue cette nécessité de
dépasser l’écran formé par la personnalité morale.

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