You are on page 1of 4

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. DEFINITION

II. HISTORIQUE DU MODELE BIOMEDICALE

III. CARACTERISTIQUE DU MODELE BIOMEDICAL

IV. LIMIITE DU MODELE BIOMEDICALE

CONCLUSION
INTRODUCTION

Depuis plus d'un siècle, le modèle biomédical dérivé de la théorie des germes de Louis
Pasteur a été la force dominante de la médecine occidentale. Ce modèle postule que toute
maladie est le produit d'une défectuosité biologique initiée par un agent pathogène. Cette
approche réductionniste explique toute maladie en termes biologiques. Cette conception
médicale a été très utile au début du XXe siècle quand les principales causes des décès étaient
la tuberculose, la pneumonie, la grippe et la diarrhée. Mais elle avait le fâcheux inconvénient
de donner une perspective de dualisme entre le corps et l'esprit en niant le rapport entre les
deux pour expliquer la maladie.

I. DEFINITION

Le modèle biomédical est un système occidental de diagnostic médical qui traite uniquement
des facteurs physiologiques, excluant les effets possibles des facteurs psychologiques ou
sociaux. Il encourage la théorie selon laquelle les facteurs mentaux et sociaux n'ont aucune
influence sur les facteurs biologiques.

II. HISTORIQUE DU MODEL BIOMEDICALE

Le modèle biomédical de la médecine a été depuis environ le milieu du XIXe siècle le modèle


prédominant en médecine. Il est utilisé en médecine pour diagnostiquer, comprendre et traiter
des pathologies. La prise en charge est centrée sur la maladie au sens général et non sur le
malade comme cas particulier. Ce point de vue permet de gagner en rapidité de diagnostic et
de prise en charge. Elle permet la création de groupes de patients et donc de protocoles de
recherche.

La prise en charge est spécialisée et technique et en réseau. Après orientation par son médecin
généraliste ou par les urgences, le patient est adressé à un médecin expert d'un type particulier
de prise en charge qui focalise son attention sur la pathologie et utilise des démarches
diagnostiques et thérapeutiques spécialisées.

D'après le modèle biomédical, la santé consiste en l'absence de maladie, de douleur ou de


d'anomalies biologiques. Ceci définit alors une condition humaine normale (non différente de
la moyenne) de bonne santé. Ce modèle se concentre sur les processus physiques, comme
l'anatomopathologie, la biochimie, la physiopathologie, la radiologie. Il ne prend pas en
compte le rôle des facteurs sociaux ou de la subjectivité individuelle. La mauvaise prise en
compte de l'environnement limite la prise en charge préventive et des récurrences des
pathologies.

III. CARACTERISTIQUE DU MODELE BIOMEDICAL

La recherche biomédicale est un domaine d’études qui vise à améliorer les connaissances en
matière de santé. Pour ce faire, elle se base notamment sur le recueil, chez des personnes
volontaires, d’informations à caractère biologique et/ou médical.
Recherche médicale, recherche clinique, essai clinique, essai thérapeutique…
Au sens de la loi, tous ces termes désignent des recherches biomédicales, c’est-à-dire des
recherches menées chez l’être humain.
La recherche biomédicale vise à mieux connaître les maladies, et à mieux :

 les dépister ou les contrôler (par exemple grâce aux tests diagnostiques),
 les guérir ou encore les prévenir (avec des médicaments, des dispositifs médicaux…).
Elle est indispensable au progrès médical.

Les recherches biomédicales suivent un processus étape par étape, de leur conception à
l’analyse des résultats. En effet, pour assurer une sécurité maximale aux participants, les
recherches en France sont strictement encadrées par la loi :

 Elles sont conçues et menées par des équipes pluridisciplinaires de personnes


qualifiées (médecins, techniciens, statisticiens, infirmiers…).
 Ces équipes travaillent selon un protocole établi.
 Des autorités contrôlent les recherches (Agence française de sécurité sanitaire des
produits de santé ou Afssaps, Comité de protection de personnes ou CPP).
 Tout au long d’une recherche, des comités surveillent généralement son déroulement.

IV. LIMIITE DU MODELE BIOMEDICALE


Le modèle biomédical exclut les facteurs psychologiques et sociaux pour n'inclure que les
facteurs biologiques. La prescription de médicaments est privilégiée dans ce modèle
biomédical. Le coût des médicaments est passé de 65 milliards $ en 1996 à 271 milliards $
en 2010. Dans ce système, les problèmes mentaux ou comportementaux ne sont pas
considérés comme réels ou sont dévalorisés. Ou encore, ils sont soignés aussi par des
médicaments dont le coût excède à eux seuls le coût combiné de tous les soins donnés par
médecins, psychologues et intervenants de toutes sortes.

Ce modèle biomédical est pourtant dépassé alors que maintenant les gens meurent
davantage de maladies chroniques comme les crises cardiaques, le cancer et les ACV. Or, le
coût des soins de santé augmente en flèche tout en manquant d'effet sur la santé et
l'espérance de vie.

La mauvaise prise en compte de l'environnement limite la prise en charge préventive et des


récurrences des pathologies.

L’approche de l’homme malade et non du seul fait morbide, exige en sens ; selon Engel, une
modification du paradigme scientifique en médecine ; c’est-à-dire pour commencer, une
révision critique de la question de savoir comment délimiter le champ propre de la médecine
et quelle méthode élaborer pour le connaître et pouvoir y intervenir. D’où le modèle bio-
psycho-social.

CONCLUSION
le modèle biomédical, les maladies sont des entités indépendantes de la personne. Le médecin
doit donc s’intéresser à la maladie, indépendamment de la personne malade. Le chirurgien est
une illustration parlante de ce modèle de maladie : il ôte la tumeur et le malade guérit ainsi,
Le modèle bio-psycho-social est très différent. Ce modèle est une théorie selon laquelle
l’homme est un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ses différentes composantes,
physique, physiologique, et sociale, considérées séparément (Le nouveau Petit Robert). Dans
ce modèle, la maladie est fonctionnelle, elle ne correspond pas à une lésion organique mais à
une rupture d’équilibre. Elle est endogène, elle ne vient pas de l’extérieur mais est liée à
l’histoire de l’individu. Elle est considérée comme bénéfique car elle permet la prise de
conscience du déséquilibre par l’individu. La maladie a dans cette vision un sens.

You might also like