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Sociére NCHONATE Norice TECHNIQUE VB 95c | DES CHEMINS DE FER C7 ¢ 8 aa FRANGAIS / Pata, be 5 décembre 1963 aa 1A we wt Vv ey DISTRIBUTION Fo ae REGLES CONCERNANT LA VERIFICATION 1 DE LA RESISTANCE DES PONTS METALLIQUES 20-21-22-28 H-R SOUS RAILS At AN ee ABAD bis RECTINCATIFS SOMMAIRE Article 1. Objet de la notice . 1 PARAGRAPHE 1 | 7 Cireulaire du Article 2. — Prineipos : 1 7-8-30 ( PARAGRAPHE 2 ( Article 3,— Principes. . 2 Contraintes. —) Article 4. — ( 2 | Article 5, 4 Article 6. — CHAPITRE 1 ‘autide 7 5 Application Article 8. — barres de treiliis | 5 de la PARAGRAPHE 3 | Artic %.— Excontcité des ttachos dor bartes do | Conduite | teeillis : Circulaire dos | Article 10.—~ Flambage : 15 du caleuls Article 11.— Encastrement’ des ‘pidees de pont ‘et : 7 aoat 1930 Article 12 aed \6 ‘Article 13. 6 Article, 4. — Entretoises des ponts & poutras jumelles | & ( Article 15: — Préeautions& prendre pour les véifcations | expérimentales oy PARAGRAPHE 4 \ Article 16, — Interprétation des mesures |... 7 Verifications | ‘Avticle 17. — Verification expérimentale des coniraintes | expérimentolos alonnret 8 \ Article 18. — Vérification des conteaintes de la 8 i Article 19, — Généralités 9 CHAPITRE 2 | parAGRraPHE 1 \ frie 20.— Peele 2 Méth Méthode Article 21’ — Détermination de Q . rien: teat Mateote [Ace 22 — Call de a sss it baa } Article 23. — Etude de fa circulation " les m PARAGRAPHE 2 { fe circulations | Nines donde | Avtcle 24 Ka ANNEXE : Tableau de résistance des ouvrages d’une ligne (Réglement de 1927). NT vB 95 ¢ Article | @ Objet de Ia notice. Lo présente notice @ pour objet diunifier et de préciser les ragles & suivre pour i'étude des possi- bilités de circulction sur les ponts métolliques sous rails éteblis antérieurement a T'opplication de la Clr~ culaire Ministérielle du 19 codt 1960, Le Chapitre 1 « Application de la Circuloire du 7 aot 1930 » rappelle les directives de Admi- nistration supérieure et les précise, notamment en ce qui concerne les contraintes & admettre et les conditions dans lesquelles doivent étre effectués certains calculs, 1! donne des indications détaillées sur les précautions & prendre dans les vérifications expérimentales at interprétation des résultats obtenus, Le Chapitre 2 « Méthodes d’étude des circulations » indique une méthode normale permettant, une fois effectué un travail d’ensemble préliminaire, de vérifier, par simple superposition de deux grophiques, Si june. surcherge est admissible ou non sur une ligne donnée, cu point de vue des passages inférieurs métalliques, Lo méthode suppose que les calculs des ouvrages sont établis suivant le Réglement de 1927 ; les calculs foits d'aprés les réglements antérieurs doivent done étre révisés. On pourra, en attendant se contenter de substituer @ la méthode normele une méthode provisoire qui permet d’obtenir oppreximati- Yement les mémes résultats en se basont seulement sur les résultats det colculs sous Raglement de 1891, coleuls qui figurent dans les dossiers d’cuvrages anciens. CHAPITRE 1 APPLICATION DE LA CIRCULAIRE DU 7 AOUT 1930 PARAGRAPHE 4 CIRCULAIRE DU 7 AOUT 1930 Article 2 # Principes. La circulaire ministérielle du 7 aodt 1930 a posé des ragles pour cpprécier si un tablier métallique Peut ou non étre maintenu en service pour une circulation envisagée, Les caleuls sont effectués ’cprés les indications du Raglement de 1927 (1), Un cuvrage est considéré comme suffisant (2) si fa contrainte théorique de ses piéces rapportée & Ia section nette ne dépasse pas les 2/3 de le limite élastique pour le fer et l'acier, le 1/3 de la limite de rupture pour le fonts, (1) La résistance de Ia pivpart der ouvrages axistanis ayant dja &ié Evaluée por rappar! au convoi définl en 1927 par le réglement, on cenlinusra jusqu'a nevvel ordre 8 ullser cele base de comparcson. Les surdierges & envisager pour la vérfedion seront calles indiquées par le creulcie n® 27 du 74 actobre 1944 compte fan de la ligne aur laquels Powvrage eit sts @ La cireulcire de 1930 considére également comme suffuants let cunrages métalliues dont la conraint, cokuige daprés ies id cations du Réslément de 1851, no dépeste pes de pive da 23% las conieintes lifes fee par ce Reslement. Mais, comme ca Oumraes salisferont également la verifeatien pravue dans la prtrente nae, cate yarifeaion sf Lorsque [a contrainte théorique est supérieure aux limites les 4/5 de la limite élastique pour le fer et I'ecier, les 2/5 de la limite de rupture pour Ia fonte, ‘on proctéde & des constatations expérimentales et l'ouvrage est considéré comme suffisant si les contrain- tes effectives restent inférieures aux 2/3 de la limite élastique pour le fer et I'acier, cu 1/3 de le limite de rupture pour Ia fonte. i-dessus mais qu'elle ne déposse pas | PARAGRAPHE 2 eae CONTRAINTES LIMITES A ADMETTRE (1) Article 3 @ Principes. ‘opplication des régles ci-avant exige a connaissance, pour chaque piace étudige, de la limite élas- tique des fers et cciers et de la limite de rupture des fontes. Ces éléments opparaissent généralement dans les procés-verbaux des ponts récents mais, pour les ouvreges plus anciens, les procés-verboux de réception nfont pas toujours été conservés ou ne donnent que des renseignements insuffisants On pourrait envisager d’effectuer des essais sur le métal des’ ouvrages examings, meis la prise déchantillons nest pos toujours possible sors inconvénients ; les caractéristiques du métal yarient sou. vent de fagon sensible d'une piece a l'autre d’un ouvroge ; les résultats accusés par divers loborctoires pour des échantillons pratiquement identiques présentent quelquefois des divergences non négligecbles. On est cinsi conduit & étudier les tabliers d'oprés les limites élastiques et limites de rupture les plus foibles de celles constatées sur les métaux de nos ouvroges, au cours des nombreux essais effectués depuls 1930 sur les chemins de fer francais. Les valeurs & considérer sont les suivantes + | Traction Compression (hectobars) | (hectobars} (kg/emm2) | (kg/mm Fer limite élastique ce ee 21 21 Acier doux limite élastique .. . . beeen eres 24 24 Fonte limite de rupture wane stern eee 12 54 Article 4 @ Contraintes admissibles. Compression et traction, — La circulaire de 1930 précise le ropport entre les contrcintes admissibles ct fa limite dlastique du métal. On est cinsi conduit & des résultats yoisins de ceux qu’on obtiendrait en suivant les errements du réglement de 1960 relatif aux ouvrages neufs. 1) I est roppels que 1 kgimm® = 0.980665 hectobar, sot 4 hecobar ever fa tolérance 100-10" epprouvde en jin 1961 1, axkse Sut Io fhe «nstruction SNCF. ; NT Ye 95 © Cisaillement. — La circulaire de 1930 ne donne par contre aucune indication concernant les toux limites de ciscillement, de sorte que l'on est obligé de procéder par comparaison : AMES : Les colculs devant étre effectués conformément aux errements du raglement de 1927, on serait tenté diadmettre une contrainte limite rapportée & la section nette égale aux 8/10* de la contrainte de traction ‘ou de compression. Dens ces conditions, on ne tiendrait pas compte du désir de prudence accrue vis-e-vis des contraintes de cisaillement exprimé par la Circulcire Ministérielle de 1960. Pour cette raison, il poratt préférable d'admettre une contrainte limite rapportée & la section brute gale aux 6/10* de la contrainte de compression, soit 7/10* rapportée & la section nette, Il fout, du reste, noter que la ditficulté diinterprétation des mesures, conduit généralement & s'en tenir ou taux théorique sous réserve de l'examen visuel prévu au paragraphe 4. ATTACHES : Toles. — On adoptera les mémes contraintes de ciscillement que pour les mes, Les mesures effec- tuées sur les éléments attachés permettent parfois de tenir compte plus exactement des efforts. Rivets, — Lo considération des contraintes ci-dessus dans la Circulcire de 1960, conduit & des con- traintes limites de cisaillement plus élevées que celles que l'on pourrcit déduire du Réglement de 1927, Le tablecu suivant donne les contraintes odmissibles Ry et les contraintes théoriques Rz_ au-dessous desquelles on peut comparer 4 Ri, non les contraintes théoriques, mais celles qui résultent de constato- tions expérimentales, R Re {hectobars) | {hectobars) (kg/mm?) |__tka/mm?) | Treetion ou compression... 168 Gisoillement ...-. ; 8 } Ciscillement des rivets 134 Arrachements des tétes de rivets 4g Traction ou compression 192 Ciscillement i: 135 } Cisaillement des rivets 17.0011. 154 Arrachements des tétes de rivets 48 ( Traction oseeeee 48 } Compression 00.0. 216 | Cisciliement 48 Quand ily @ lieu de faire intervenir dons le calcul, ies effets du vent, les contraintes Ry et Ra sont majorées uniformément de 1 hectobar (1 kg/mm?) Pour les tabliars on fer, les Régions peuvent toutefois proposer, dans les cos particullers (piéces de rte section en métal de teés bonne qualité), des limites plus dlevées, sans dépasser celles qui correspon droient & une limite élostique & ia traction de 25 hectcbars (25 kg/mma), maximum admis por le Service Technique des Transports. Les contraintes & adopter sont alors fixées par la Direction das Installations fixes, par cas d'espaces et aprés essais du métal de Mouvroge. PARAGRAPHE 3 CONDUITE DES CALCULS Les calculs doivent @tre conduits conformémant au Raglement de 1927. Pour divers potnts donnant lieu & incertitude, on utilise les indications ci-aprés, Pour certains cas particuliers, les Regions peuvent Proposer des dérogations mativées aux régles ainsi fixées. La Direction des Installations fixes Indicue clove fa régle & prendre en définitive. Article 5 @ Portée des pices. POUTRES ; Appuis @ rotule, — L’oxe théorique est supposé confondu avec celui de la rotule, Appuis sons rotule, — L’axe théorique est supposé passer par le tiers intérleur de la eurface d'appui Appuis intermédiaires des poutres continues. — L’axe théorique est supposé confondu avec l'axe de |e surfece d’appui sur pile, La portée est comptée d/axe en axe théorique, PIECES DE PONT : ‘La portée est prise égale a la distance d'oxe en axe des poutres sur lesquelles elles s/ettochent, paral Jlement a la pigce de pont. LONGERONS Kg Portée est prise égale a la distance d’axe en axe des pidces de pont sur lesquelles ils s/attachent perellélement cu longeren, Article 6 © Coefficient de majeration dynamique. {| est celculé conformément au r&glement de 1927 dont les dispositions opplicables aux pontserails ont été reprises dans la Circulaire Ministérielle de 1960. Les conditions d'opalication de co coeFficiant sont précisées & V'orticle 5 de la Notice technique VB91 a. En principe, le coefficient de mojoration dynamique & considérer est le méme, quelle que sott le vitesse, Toutefols, pour das ouvrages porticuliers en excellent tat, qu'il poratt prématuré ce remplacer ou de renforcer, les Régions peuvent proposer a la Direction des Installations fixes de limiter la vitesse gor cot ouvrages et de ne faire état, dans les calculs, que d'un coefficient 1 culieude 1 ta + 8 si la Vitesse est fixée & 20 ou 30 km/h ét d'un coefficient égal & 1, sila vitesse est fixée & 10 km/h, La Direce fio Set Installations fixes fera exécuter, le cas échéont, das expériences en vitesse et indiquera sil VG Hieu ou non d'edmettre un coefficient de majerction réduit, Cette réduction du coefficient dynamique n’a été admise par décision ministérielle du 4 février 1944 que moyennant les conditions roppelées cl-aprés sation ne vaut que pour les ouvrages anciens des lignes a faible circulation, & exclu: sion des ouvrages nouvecux et des ouvrages situés sur les lignes & trafic important, Elle est condlitieg née par le respect des régles suivantes = « ¢) des panneaux indicateurs de vitesse seront placés de part et d’autre des ouvrages & une distance suffisante de ceux-ci pour en permetire le franchissement 8 la vitesse autorisee | A NT vB 95 c « b) sur les ouvrages en question, il ne sera fait usage que de rails en parfait état, exempts de déni- vellations locales et dont les joints auront &8 comblés par soudure ; « ¢) la flexibilité de Ia vole sera, autant que possible, uniformisée aux abords des ponts et sur les pla- teloges, A cet effet, il y aura lieu, en général, de renforcer les traverses de voie voisines du toblier, tout ven évifent les appuis intermédiaires sur les magonneries. » Elle entraine done des dépenses ot des sujétions non négligecbles dont il convient de tenir compte vent de proposer de lo faire jouer. La valeur du coefficient de mojoration dynamique pourra éventuellement étre déterminée expéri- mentalement, d'accord avec 1a Division des Quvrages d'Art et la Subdivision ces Recherches et Essais, si les résultats escomptés d’oprés les essois déjé entrepris sur les tobliers du méme type permettent ds réduie importance du renforcement ou méme de le supprimer totalement. Article 7 Calcul des treillis. Les treillis multiples sont colculés suivant les ragles hobituelles de la résistonce des matéricux, en partageant également l'effort tranchant entre les divers systémes de triangulation. Toutefois, les treillis multiples d’un dagré de multiplicité égol ou supérieur & 4, fixés @ leurs points de croisement sur des montants espacés d'une distance inférieure & la houteur de la poutre, sont calculés en partageant Meffort tranchant entre les diverses barres d'une section, proportionnellament aux sections bru- tes des barres, On vérifiera, dans ce cas, que le montant est copable de supporter les différences corres pondantes ¢’elforts entre les deux panneaux, Article 8 @ Rigidité des attaches des barres de treillis. On tient compte de Ic rigidité des attaches des barres de traillis, en appliquant la mejeration forfai- toire de 1/10 des efforts prévue per le Réglement du 10 mai 1927. Article 9 % Excentricité des attaches des barres de treillis. Sauf circonstances particuliéres, on applique les formules raglementaires avec le coefficient d’encas- trement proposé dans le Réglement, pour les treillis d'un degré de multiplicité inférieur 4 4. Dans le cas de ‘reillis multiples d'un degrs égal ou supérieur @ 4, on tient compte de Vexcentricité des attaches par une majoration forfaitaire de 10 pour cent. Article 10 Flambage. On epplique lo formule d’Euler raglementaire, en se basant sur une longueur libre égale & la distance entre axes des neeuds de ‘treillis et en admettant une demi-crticulation aux neeuds. Cette hypothase cor- respond @ la valeur moyenne généralement admise. Elle c été en outre vérifiés expérimentalement dans quelques cas porticuliers. Il sera toujours possible de procéder & des mesures expérimentales en accord avec Ia Division des Ouvrages d’Art lorsque le flambement opporaltra comme I'éiément déterminant du enforcement, Article 11 @ Encastrement des pices de pont et longerons. Lorsque l'attache de ces pices, calculées en odmettent une rotation autour du rivet placé le plus bes, peut supporter un moment égal & 20 % du moment dans la pitce considérée comme libre, on prend pour moment en trovée les 80/100" du moment en travée libre, Dans le cas contraire, on teble sur le moment en través libre : NT We 95 ¢ On applique quelquefois les résultats des mesures faites sur certaines piéces a ces pices analogues d'un méme cuvrage (piéces de pont, longerons, borres de treillis voisines ou semblablement disposées) Cette pratique est admissible & condition de veiller & ne l'oppliquer qu’é des pidces qui pulssent vraiment @tre considérées comme identiques et en vérifiant cette condition par des mesures Sur plu- sieurs d’entre elles. Si les résultats cbtenus aux essois ne sont pas sensiblement égcux, il faut procéder & des esscis plus étendus. Cette pratique est également oppliquée pour les membrures de petits ouvrages identiques, mais elle est en général & écerter si fa pose at l'état de la vole ne sont pes les mémes, Les mesures sont toujours feites por des agents spécialisés du Controle des Ouvreges d'Art ou passage des trains dont les caractéristiques sont choisies de fagon & provequer des déformations, & mesu- rer aussi grandes que possible Les opporeils sont des extensométres dont I'étalonnage et la régularité de fonctionnement sont vérifiés fréquemment, Quand on ne dispose que d'un intervalle de femps tras limité et que l'on veut surtout se rendre compte des conditions générales du trevail d'un ouvrage, par exemple lors de sa mise en service, on peut simplement faire observer chaque opporeil par un opérateur exercé au cours de déplacements lents (6 4 10 km/h) et continus de lo surcharge d’essais, Mais lorsqu’il s‘agit de connaitre avec précision la contrainte dans une section d'un élément déterming, il est plus sOr dreffec- tuer les lectures définitives avec le train arr&té (1). La position d/arrét, qui correspond cutent que possible au maximum des efforts constatés aux appareils, est solgneusement repérée, ‘Au cours des mesures dans une section, on fait déplacer Iésérement le train, de meniére & bien reconncitre fa position qui provoque la plus grande déformation ; on répéte la mesure, le train ayant dégagé l'ouvrege et revenant stationner dans la position la plus défavorable, on déplace. [égé- rement les appareils lorsqu'on se trouve @ proximité d’un point singulier (neeud de barre, pronimité du couvre-joint) ou que le fonctionnement des extensométres ne para't pas parfait. Article 16 @ Interprétation des mesures. Des déformations mesurées, on déduit la contrainte du métal (tenir compte, le cas échéent, du icient d’étalonnage), en se ‘basant sur les coefficients c'lasticité cl-aprés =, Fer et acier cesrssssseees 20000"hectobars (20 000" ko/mm2) Fonte... sesesseesseeneerses 10000 hectobars (10.000 kg/mmnt} Les nombres obtenus ne sont pos directement comparcbles @ ceux donnés par le ecleul ; ils ve~ Fient, en général, suivant le point de la section ot les mesures ont été foites, tandis que le calcul indique un taux uniforme moyen, et ils résultent de déformations qui dépendent surtout de la. sec- tion pleine des pices, tandis que les colculs sont relatifs aux sections nettes, trous de rivets déduits Ils doivent done subir’ une double correction. Pour une membrure, on place un cpporeil sur chaque bord ; [a contrainte moyenne brute est la moyenne des 2 chiffres trouvés et la contrainte en section nette’ s‘cbtient en multigliont cette con- trainte moyenne brute par le ropport de la fergeur de la semelle 4 la largeur diminuge de celle des trous de rivets Pour une barre de treillis, on place trois appa reils non en ligne droite, au milieu de la longueur libre, Admettant que la’ déformation est plone, on en déduit fa contrainte en tout point et l'effort to- tol supporté, Le quotient de effort total par la section nette, majoré de 10 % pour tenir compte de la rigidité des needs, donne fa contrainte en section nette, (Le Subeision der Eisale et Recherches de la. Diradion det Installations fier clipose appareils parmetant de mesurer lea contraintas sous paisage en vitesse tenant compte des efetséyramiques réals ot permetient alrsi pas cmperaisan aux eontrcnies ques Ge determiner les mojorations dynamquer oppiesbles dane fae cou, ‘exirdmamest précleuses_ mis enratnan! des dpenses relativemen! slevées, dolvent thre demandées par Mntermécire Guvrages d/AM de ia Dirastion des Installations fees qui secure de leur vilié et en expla ls sels, Article 12 @ Vent. Dans les études de circulation, on ne considére que fa pression du vent & 150 daN/m (150 kg/m?) Article 13 @ Cisailiement des ames. On-calcule le clsaillement par la formule classique en multipliont effort tranchant par le quotient du enoment statique brut de la demi-section par le moment d’inertie brut. On néglige donc "effet das trous de l'éme, notamment au voisinage des attaches des longerons et pices de pont. Article 14 @ Entretoises des ponts @ poutres jumelles. Les entretois s des ponts 8 poutres jumelles échaapent, en général, & un coleul précis en raison de leurs dispositions porticuliéres et de I'incertitude des charges qui four sont eppliquées par suite de la ré- partition assurée par le rail et la longrine Les calculs qui peuvent en étre faits ont donc essentiellement pour but de donner une indication sur les points particulldrement faibles de ces piéces, sans qu'on y attache pour cela une valeur décivise. Leur tenue en service, l'efficacité de I'entretoisement des poutres principales qu’etles assurent, resteront done les éléments essentiels pour ‘evolution des surcharges qu’elles peuvent étre oppelées & supporter. Si, dens Jes cas douteux, on est’ conduit & admettre des circulations plus défavorables que celles qui empruntaient antérieurement Mouveage, il faut procéder & un exomen sur place quelques mois aprés le passoge des neu- alles circulations et revéni sur Feutorisetion accord si les constotations ne sont pes pleinem PARAGRAPHE 4 3 | VERIFICATIONS EXPERIMENTALES Les vérifications expérimentales permettent de se rendre compte si les déformations élostiques des. ouvrages correspondent & celles que l'on peut déduire des hypotheses de calcul Les mesures soignées donnent des résultats plus certains que le caleul, qui ne peut tenir compte exot tement d'etfets difficiles 8 évcluer, comme ceux de la liaison de pidces secondaires ou de ta transmission: = effective des charges. On peut déduire de telles mesures des contraintes que l'on corsidére comme efigg fectives. Article 15 @ Précautions @ prendre pour les vérifications expérimentales. Les mesures donnent des résultats d/autont plus probents que les déformations enregistrées sont pli grandes, clesti-dire que les surcharges utilisées sont plus importantes. On doit donc toujours cherch @ effectuer les mesures sous fe matériel le plus défavorable qu'on puisse amener sur louvrege. Pod des rcisons onologues, les expériences anciennes, faites sous des surcharges relativement aibleg 38 sur des ouvrages qui ont pu se modifier depuis, doivent étre considérées comme douteuses. Pour, | mission de nouvelles circuletions, on ne devra se baser, cutant cue possible, que sur des essais datant de mains de vingt ans. : Lorsque I'on est conduit & entreprendre des mesures pour vérifior a contrainte dans certains ments, il faut profiter de Ia présence du train d'essais pour mesurer les contraintes partout ot les val théorigues dépassent les limites habituslles et non pos seulement [a oi! elles sont les plus fortes. Ip en effet, se présenter des circonstonces telles que la contrainte mesurée ne soit pas la plus orate 1a oft [al contrainte théorique est la plus fo: ane ieee La contrainte & comparer cux contrcintes calculées, celle qui doit intervenir dons tes études des ulations, est la contrcinte en section nette calculée comme il est dit ci-dessus, Toutefols, si fa con- inte en section brute au point le plus fatigué de la section est plus gronde, circonstance qui déncte des efforts secondaires importants, notamment d'excentricité dattaches, c'est cette contrainte maximale en section brute qui doit étre retenue. Quelles que soient les précautions prises dons V'exécution des esscis, les renseignements qu'on en déduit peuvent comporter des erreurs dues, par exemple, & une fixation défectueuse des cppareils, @ un mauvais choix de V'emplacement dans fa section (efforts secondaires venant en déduction de effort prin- cipal au point éprouvé), & Vimprécision ou a la confusion de certaines lectures, aux effets des conditions otmasphériques (température, ete.) sur les appareils, @ lincertitude sur les charges d’épreuves et sur le coetficient d’élasticité du métal. On doit donc prendre garde de n’accepter définitivement les résultats des mesures qu’cprés un exomen critique, quand ils diffrent notablement de ceux trouvés par le calcul, Chaque procds-verbol d’essais doit comporter une note annexe indiquant comment se comparent les contrdintes mesurées et les contraintes colculées et justifiant quantitativement l'ordre de grandeur des mojorations ou réductions constatées. Une fois les caiculs revus et les sections des piéces bien vérifiées, si des divergerices considérables et inexplicables cpporaissent, notamment dans les ouvrages simples (dans les piéces encastrées sur d'autres & leurs extrémités, il convient, le cas échéant, d'introduire dans les calculs les moments d’encastrement résultent des esscis, cu liew des moments forfaitaires pris en compte dons le cas général), i! y a lieu de reprendre les esscis avec un soin particulier avant de considérer comme certains les ‘résultats expérimentcux. En dehors des cas particuliers, ot le mode de montage initial de Fouvrage ou des réglages ulté- rieurs ont provogué une répartition d'efforts sous charge permanente différente de celle obtenue en supposant [a charge permonente ogissont aprés coup sur Vouvrage en place, on peut admettre que les réductions ou majorations constatées cux essais sous les surcharges s'appliquent également aux charges permanentes, Article 17 @ Vérifications expérimentales des contraintes de cisaillement. Le contrainte de cisaillement n’étant pas mesurable directement, la connaissance des déforma- tions dans trois directions permet de construire le cercle de Mohr des contraintes cu point considéré et d'en déduire lo contrainte maximale de cisaillement, Ces mesures sont faites par lo Subdivision des Recherches et Essais par jauges électriques. Toutefois, la difficulté detfectuer ces mesures dans des parties perturbées oor [a présence d'élé- ments de renforcement (raidisseurs rapprochés, ete...) rend perfois impossible l'obtention de résultats certains, Dans ces cas particuliers, od les cciculs courants sont nettement pessimistes, on vérifiera por un exar men visuel attentif que les ames et leurs renforts sont en porfait état. On comparera alors les con- traintes calculées aux limites théoriques R; au lieu de Ra ¢ Article 18 @ Vérification des contraintes de la rivure, Pour la rivure, on ne peut procéder & des essols directs ; toutefois, il est loisible d'oppliquer & la contrainte théorique des rivets d’attache des barres de treillis, les coefficients de mojoration ou de mino: retion obtenus sur les barres (travail moyen en section brute). On devro, en génércl, juger de la tenue de la rivure par un examen visuel et un sondoge des rivets. Cet exomen pourra, faute de mieux, tenir lieu de vérification expérimentale, mais s'il conduit & odmettre des circulations’ plus défavorables que celles qui empruntaiant entérieurement louvrage, il convient de le renouveler quelques mois aprés le pas- sage des nouvelles circulations et de revenir sur Vautorisation accordée si l'état de la rivure s/est modifi. NT ve 85 ¢ CHAPITRE 2 METHODE D’ETUDE DES CIRCULATIONS Article 19 @ Généralités. Toute étude de circulation doit permettre de déterminer si ia circulation est cdmissible et, si elle ne Vest pas, quels sont les ouvroges 4 renforcer, ‘D'une monidre générole, l'étude comporte une comporaison entre un tobleau ou graphique corres pondant & [a résistance effective des ouvrages et un tableou ou un graphique correspordont cux effets de la circulation envisagée, PARAGRAPHE 7 METHODE NORMALE Article 20 @ Principe. Pour établir le tableau de Io résistance des ouvrages, on détermine, pour chacun d’eux, compte tenu des limites réglementaizes R, la contrainte utile qu’il peut supporter, déduction faite de lo part de lo charge permanente e. Ea ropportant la contrainte R-c & celle que produirait le train-type de 1927, on Obtient un coefficient de résistance Q caractérisant I'élément d'ouvrage considéré, Une circulation donnée peut étre caractérisée par le rapport q des efforts qu’elle provoque dens une piéce donnée @ ceux qui résulteraient du passage du train-type de 1927. Protiquement, lo contrainte aximole se manifeste au méme point et les coefficients de majoration dynamique sont les mémes ; Guise, les rapports q ne dépendent-ils que des portées des piéces et peuvent se calculer scns se rappoiter @ un’ ouvrage particulier Lo comparaisan des valeurs q et Q permet de détemminer si un ouyrage peut livrer passage 8 fo circulation. Cette comparaison peut se faire & simple vue, Pour cheque ligne, il est établi, une fois pour tou- tes, un graphique sur lequel un ouvrage est représenté par un point ayant pour abscisse la portée et pour ordennée ©. Pour chaque circulation, on trace sur popier-calaue une courbe dont les cbcisses Correspondent cux portées et les ordonnées @ q. Reportant le colcue sur le grophique, les seuls ouvrages Sont iy a lieu d'exominer le enforcement sont ceux dont les points figuratifs se trouvent au-dessous Se la courbe, Leur contrainte est calculcble immédictement par la formule R=c n=e+-—-q | © contrainte sous charge permanente Q ad | d eantreinte sous traintype 1921, emajo | ration dynamique comprise. 10 Article 21 @ Détermination de Q. Les notes des calculs des dossiers une fois. établies sous la surcharge du train-type de 1927 et suivant les errements du Réglement correspondant, on peut relever pour cheque ouvrage, chaque pidce et cher que nature dieffort les controintes maximales et les valeurs + © : contrainte sous charge permanente, 4: contrainte sous charge du Réglement de 1927 ‘mejoration dynamique comprise, V 3 contrainte sous le vent @ 150 daN/m? (150 kg/m?) Qui y Correszondent. Si la contrainte meximale, vent comaris dépesse de plus de 1” kg la contrainte maximale sans vent, c'est lo contrainte avec vent qui est @ retenir; dans ‘le cas contraire, c'est la contrainte sans vent. On calcule alors, pour le, point le plus fatigué : R- Reloo— fou @ coleulé caleulé Q Si V'ouvrage a été ausculté, on détermine également les voleurs : R « Q=—— domesuré dé calculé (cette valeur peut, dans certains cas, ne pas correspondre au méme point que fa voleur Qi). 12k c et Q, d caleulé — d caleulé W2Ro ctyet (ou d calculé od caleulé C'est lo plus petite des valeurs Q2 et Qs qui est alors & retenir pour Q. Le tableau de résistance des ouvrages (modéle de Annexe 1) donne, pour tous les ouvrages d'une ligne et les diverses natures d’efforts, les portées considérées pour les pidces (Vespacement dans le cos des pidces de pont) et les coefficients Q @ retenir (Qi s'il n'y a pas eu auscultation, le plus petit des coeffi, cients Q, Qi s'il y a eu auscultation) Pour les ouvrages de section variable ou de types spéciaux (poutreS continues, arc, ete.), il arrive que la contrainte maximale ne corresponde pos & l'effort maximal. Les valeurs de Q sont bien entendu foujours calculées d’aprés la contrainte maximale, Mais si la contrainte maximale ‘est obtenue en ne couvrant, evec un train, qu’une partie de Ia través, ce n'est pas la portée de catie travée qui déterminera q mais générclement le distance entre les points ola ligne d’influence relative 4 la section et & Veffort considérés présente une ordonnée nulle ; on devra indiquer catte longueur comme portée fictive quand elle différe sensiblement de le portée effective. Pour des barres de sreilis des penneaux intermédiaires, par exemple, Ia portée fictive est la distance de la barre & l'appui le plus loigné. Une fois achevé le tableau des ouvrages dune ligne, on en établit un résumé : tableau ou graphique, donnant, pour chaque portée et chaque nature d'effort, la valeur Q correspondent 4 Vouvrage le plus folble. Les indications précédentes suppasent que les ouvrages sont en bon état et conformos aux dossiers. Aussi, les tabliers dont les éléments présentent des réductions d’épaisseur ou des défectuosités diverses doivent tre signalés sur les tableaux Q tant quiils n'ont pas été remis en état, de meniére a permetire de tenir compte de leur résistance effective dans l'étude des circulations ¢ autoriser. NT vB 95 c | 1" Article 22 @ Calcul de q. est simplement le rapport, dans une pice librement posée de longueur |, des efforts dus & fa circu- lation envisogée aux efforts dus ou troin-type de 1927 : da ulation 4 4 @ est pratiquement le méme, qu’on fesse intervenir ou non le coeffi et le calcul en est foit sans tenir compte de ce coefficient. int de majorotion dynamique Pour étudier les ouvrages faibles sur lesquels on envisage le passage avec limitation de vitesse, on cal- culera, toutefois effort correspondant & la circulation sons mojoration dynamique a ‘effort correspondant au train-type avec majorction dynamique 4 p sera oinsi égal @ ——_, 1 + @ +g étant le coefficient de majoration dynamique, the+e Les valeurs de q et q. sont reportées par nature d’efforts et par portée sur un tableau ou graphique (calque). Article 23 @ Etude de Ia circulation. IN suffit de comporer le résumé des voleurs de Q et les valeurs de q et 2 pour les diverses portées, Si Q déposse q pour toutes les portées, Ia circulation est admissible. Si certcines valeurs de Q sont inférieures & qo, [a circulation n'est pos admissible, Si oucune valeur de Q n'est inférieure & qe, mois si certaines sont inférieures & q, lo circulation est odmissible moyennant des restrictions de vitesse sur certains ouvrages. Dans le dernier cas, les ouvrages fatbles sont décelés dans le tablecu général par le condition Q

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