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Commentaires littéraires sur les extraits de Giraudoux

En quoi ce discours aux morts est-il irrévérencieux ?


+ caractérise le texte, c’est précis
- trop précis : on n’a rien à démontrer, on ne fera que répéter les idées principales du texte
 
Comment Giraudoux parvient-il, à travers ce discours aux morts, à remettre en question la
guerre et l’héroïsme ?
+ on garde le sens littéral du texte et on ajoute la visée, l’objectif de l’auteur
- moins précis sur le ton irrespectueux / il manque la visée de la réécriture
 
En quoi ce discours d’Hector, héros guerrier, réécrit-il l’Iliade d’Homère dans une visée
pacifiste ?
+ donne la visée de la réécriture
- il manque la caractérisation du texte et surtout son registre

 Enquoi ce discours aux morts irrespectueux propose-t-il une leçon aux


accents comiques et permet-il à Giraudoux de réécrire L’Iliade pour mieux
dénoncer les guerres et l’héroïsme ?

 Nous verrons dans un premier temps en quoi Hector prononce ici un discours aux morts qui est
marqué par l’irrespect dans la mesure où il semble leur dire qu’ils sont morts pour rien et que perdre la
vie est finalement la pire des choses, que l’héroïsme n’a aucune valeur.

Dans un second temps, nous étudierons quels sont les effets du texte sur le lecteur : il est amusé par
le ton du guerrier grec, mais il en tire aussi une leçon : les registres sont donc comique et didactique.

Enfin, dans un dernier temps, nous verrons en quoi Giraudoux réécrit l’Iliade dans une visée
parodique mais surtout pacifiste.

Nous verrons dans un premier temps en quoi Hector prononce ici un discours aux morts qui est
marqué par l’irrespect dans la mesure où il semble leur dire qu’ils sont morts pour rien et que perdre la
vie est finalement la pire des choses, que l’héroïsme n’a aucune valeur.

En effet, Hector prononce ici un discours aux morts. Il s’adresse à eux, utilise le vocatif « Ô vous » au
début de sa première réplique et de sa seconde. Il parle aux morts comme à des vivants, mais son ton
n’est pas habituel, car il ne fait pas leur éloge, il ne leur rend pas hommage en disant qu’ils étaient
exceptionnels, il ne confond pas : « les morts que j’admire avec les morts que je n’admire pas ».

Son ton se fait même carrément irrévérencieux quand il emploie les antithèses : « – Ô vous qui ne
nous entendez pas, qui ne nous voyez pas, écoutez ces paroles, voyez ce cortège. » et « Ô vous qui
ne sentez pas, qui ne touchez pas, respirez cet encens, touchez ces offrandes. »

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