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Deversoirs .PDF (TPA4)
Deversoirs .PDF (TPA4)
V02
H0 = H +
2g
Où c : est un coefficient sans dimension qui tient compte des particularités constructives
du déversoir ;
x, y, z sont des exposants inconnus qui définissent le rôle de chaque facteur.
Le débit est directement proportionnel à la largeur b alors x=1.
L’unité du débit en analyse dimensionnelle est (L 3/T) =(L)1 (L)y(L /(T)2)z alors
3=x+y+z= 3⇒1+y+z=3 et 2z=-1 d’où z=0,5 et y=1,5.
Q = CbH 3/2
0 g
1/2
Multiplions et divisons le second membre par √2, nous aurons :
2 3/2 1/2 Cb
Q = Cb H0 g 2gH 3/2
0
2 2
C
Posons , on obtient : Q = mb 2gH 3/2
0
2
PA VA2 Pj Vj2
ZA + + = Zj + + + H (A- jet)
rg 2g rg 2g
V2
Vjet = 2g y + A
2g
2 VA2
3/2
VA2
3/2
= b 2g H +
3 2g 2g
Le débit réel Q est égal au produit du débit idéal par un coefficient C. alors
2 VA2
3/2
VA2
3/2
Q = CQ ideal = Cb 2g H + -
3 2g 2g
2 3/2
3/2 VA VA2
Q = mb 2g H 0 - Avec H 0 = H +
2g 2g
V02
: la hauteur d’eau due à l’énergie cinétique crée par la vitesse d’approche V 0.
2g
V02 V02
3/2
Q = mb 2gH 3/2
0 ou Q = m 0 b 2gH 3/2
0
0,0027 H
2
a. Formule de Bazin : m 0 = 0, 405+ 1+ 0,55
H H + P1
H 0,0007
b. Formule de Rehbock : m 0 = 0, 403+ 0,053 +
P1 H
0,0027 0,0007
Dans les membres et qui tiennent compte de la tension superficielle.
H H
Dans les limites b=0,2 à 2 m, P1=0,24 à 1,13 m, H=0,05 à 1,24 m, les formules de Bazin
et de Rehbok sont vérifiées expérimentalement et leur erreur de détermination de débit ne
dépasse pas 1%.
H
c. Formule de Tchougaev : m 0 = 0, 402 + 0,054
P1
La formule de Tchougaev est recommandée pour P1≥0,5H et H≥0,1m.
Si le déversoir est incliné comme il est représenté sur la figure (11), on introduit dans la
formule de débit Q = m 0 b 2gH 3/2
0 un coefficient de correction k1 dont la valeur est
a) Le niveau du bief aval est plus haut que le seuil du déversoir Δ=hav-p>0 ;
b) Dans le bief aval, tout près du déversoir on observe un courant fluvial ; à la
section transversale rectangulaire du bief aval avec largeur égale à celle du
déversoir l’inégalité (z/p<(z/p) cr).
La valeur critique de la chute relative (z/p) cr est déterminée à l’aide de la courbe(z/p)
cr=f(H/p) représentée sur la figure (12).
Le débit du déversoir noyé en mince paroi est donné par la formule suivante où ce
paramètre est pris en compte par le coefficient σn.
Q = n m 0 b 2gH 3/2
0 ou Q = n mb 2gH 3/2
0
Q = m c b 2gH 3/2
0
Où le coefficient de débit du déversoir mc, qui est inférieur à m0, est donné par la
relation empirique d’Hégly :
B - b b H
2 2
0,0027
m 0 = 0, 405+ - 0,03 1+ 0,55
H B B H + P1
Comme il démontré au déversoir rectangulaire la vitesse du jet est donnée par la relation
V2
Vjet = 2g y + A
2g
b x
2 2 H - y b et b = 2Htg x = 2 H - y tg
tg =
2 H H - y H 2 2
1/2
V2
dQ = 2(H - y)tg 2g y + 0 dy
2 2g
1/2
h2
V2
Q ideal = dQ = 2 2gtg H - y y + 0 dy
h1
2 2g
1/2
h2
V02
= 2 2gtg H - y y + dy
2 h1 2g
V02
Supposons que le rapport est négligeable le débit idéal devient :
2g
h2
Q ideal = 2 2gtg (H - y)(y)1/2dy = 2 2gtg Hy 1/2 - y 3/2 dy
2 h1 2
2
H
2 2 5 8
H5
5
Q ideal = 2 2gtg Hy 3/2 - y 2 = 2 2gtg H 5/2 - H 2 = 2gtg H 2
2 3 0 5 0 2 5 15 2
Le débit réel Q=C.QIdeal
8 5
Q= C 2gtg H 2
15 2
8
Posons on m tr = C obtient : Q = m tr tg 2gH 5/2
15 2
Pour un déversoir de type Thomson =90° ⇒ m tr tg 0,316
2
Q = 1,14H 5/2
10
Q = 1,86bH3/2
b+H 3/2
Q = 1,86 bH
b + 0, 25H
2.5.5. Déversoir parabolique en mince paroi
Le débit du déversoir de forme de l’échancrure parabolique est le suivant :
Q = m parab b 2g P0 H 2
Q = 0,625b 2g P0 H 2
Q = MH 2
11
L’écoulement sur les seuils s’effectue sans variation de la profondeur h qui est inférieure à
la charge H. Deux problèmes essentiels sont à examiner :
1) Détermination de la profondeur d’eau, h, sur le seuil.
2) Détermination du coefficient de débit m.
La théorie des déversoirs à large seuil est exposée en 1er par Bélanger à la moitié du 19
cycle, il est parti de l’hypothèse de débit maximum.
Le principe de Bélanger qui consiste à dire que la profondeur h sur le seuil, pour
n’importe quelle charge H, est fixée pour laquelle passe le débit maximum par le
déversoir.
Cette hypothèse ne doit pas en principe appelée l’objection et permet de résoudre
simplement le problème relatif à la profondeur d’eau sur le seuil du déversoir.
dQ
Q = f(h) et =0
dh
En appliquant l’équation de Bernoulli dans les sections en amont du déversoir et sur le
seuil on obtient :
0 V02 V 2 V2
H+ = h+ +
2g 2g 2g
0 V02 V 2 V2 V2 2g(H 0 - h)
H0 = H + H0 h + + H 0 - h = ( + ) V2
2g 2g 2g 2g ( + )
12
1
Posons appelant le coefficient de vitesse, nous aurons :
( + )
V = 2g(H 0 - h )
Q = bh 2g(H 0 - h)
Dans le cas général, la profondeur h sur le seuil est inconnue, d’après Belanger h est
dQ
obtenue en mettant 0 qui correspond à un débit maximum.
dh
dQ h h
b 2g (H 0 h) 0 (H 0 h)
dh 2 (H 0 h) 2 (H 0 h)
2(H0 h) - h 0
h 2
2H 0 3h 0
H0 3
h 2
Selon la théorie de Belanger le rapport =constante =
H0 3
L’expérience a montré que le plus souvent la profondeur h sur le seuil est réellement
2
Approximativement égale à H 0 , mais pas toujours.
3
Le débit passant au-dessus d’un déversoir rectangulaire à seuil épais est donné par
l’équation de continuité :
2 2 2H 0 2 2g 3/2
Q = bh 2g(H 0 h) b H 0 2g(H 0 H 0 ) b 2gH 0 b H0
3 3 3 3 3 3
2 2g
Q bH 3/2
0
3 3
2
Posons m = 0,3849
3 3
Q = m 2gbH 3/2
0
La précision est apportée par la théorie de Bakhmétev basée sur l’hypothèse de l’énergie
spécifique de la section c'est-à-dire la profondeur sur le seuil correspond au minimum de
13
V2
E = z+h +
2g
ω=b.h
Q Q2
Q = V.bh V = V2 = 2 2
bh b h
Q2
E = z+h +
2gb 2 h 2
dE d Q2 2hgb 2 Q 2
=0 z+h + = 0 1- =0
dh dh 2gb 2 h 2 4g 2 b 4 h 4
Q 2
1- =0
gb 2 h 3
Q 2 Q 2
1- = 0 h cr 3
gb 2 h 3 gb 2
On pose :
Q αq2
q= hcr 3
b g
14
2αφ 2 2αφ 2
K.H0 = H K =
1+ 2αφ2 0 1+ 2αφ 2
Donc
Q = φK 1- K b 2gH3/2
0
1
S’il n’existe pas de résistance c'est-à-dire φ = 1, K = ⇒ m = 0,3849
2
Cette dernière valeur du coefficient de débit à seuil épais représente la plus grande valeur
de m. En pratique m=0,32÷0,3849.
2.5.7. Déversoir dénoyé à large seuil avec contraction latérale
La figure (18) illustre un déversoir à seuil épais avec contraction latérale.
15
Lors du calcul de débit d’un déversoir contracté (b/B<1) on distingue deux cas :
a) P1=0, le coefficient de débit (m) est déterminé en fonction de la forme de l’entrée
et de la largeur relative de l’orifice du déversoir H/b≤2.
b) P1=0 et B>b, la valeur de m trouvée dans le tableau précédent est à multiplier par
le coefficient de la contraction latérale calculé d’après les relations empiriques de
V.
Smyslov :
Entrée non arrondie :
bH
m = 0,30 + 0,08
Ωb.a
16
Le déversoir à large seuil est considéré comme noyé si le niveau d’eau du bief aval influe
sur le débit. La surélévation du niveau du bief aval au-dessus du seuil du déversoir
n’influe pas sur l’écoulement jusqu’à une certaine limite.
17
Le tableau (2) donne les valeurs du coefficient de vitesse pour les déversoirs à seuil épais
dénoyé θ et noyéθn déterminées en fonction de m d’après D. Koumine. Les valeurs de
k2 sont calculées pour la condition Δ=h.
Tableau 2 : les coefficients de vitesse pour les déversoirs à seuils épais noyés et
La perte de charge est due aux pertes à l’entrée et à la transformation d’une partie de
l’énergie cinétique en énergie potentielle à la diminution de la vitesse en aval du
déversoir.
Ce phénomène est pris lors du calcul du débit par le coefficient σn en fonction d’une
grandeur relative Δ/H0 et de l’élargissement relatif du courant dans le bief aval.
bΔ
=
Ω av
18
Q = mb 2gH3/
0
2
H0
mrep = 0,50 - 0,012
P1
σ f : est le coefficient de forme qui tient compte de la forme de la tête du déversoir ;
19
Une arête horizontale sur la crête du déversoir, comme il est indiqué sur la Fig. (21),
réduit son débit. Le coefficient de débit en cas où l’on rend la crête plus large, pour que
l’entrée soit arrondie un peu et la face amont reste verticale, est donné par la relation de
A. Bérézinski :
S
2,5 -
m = 0,36 + 0,1 H
S
1+ 2
H
Les limites d’application de cette formule sont : 0,3 < S/H < 2 et P1/H >0,5.
20
Le déversoir est noyé si (Z/P) =(H+P-hav) /P<(Z/P) cr . La valeur de (Z/P) critique est
déterminée en fonction du rapport (H/P) et m sur l’abaque, donné par la figure (23)
conçu avec des données expérimentales.
Q = σ nmb 2gH03/ 2
Avec Δ=hav-P
21
Q = mb 2gH3/
0
2
L’étranglement du courant est dû à la présence des piles dans le déversoir qui divisent son
front en plusieurs portées. Zamarine a pris en considération dans sa formule l’influence
des piles sur l’écoulement.
H0
ε = 1- a
b + H0
22
23